rapport final elmouftaquir iliace 4
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Liste des abréviations
PDM : Préparation De Masse
I E : Indice Environnementale
T PA : Transport des Approvisionnements de l'Atelier
CSA : Conditionnement et Stockage des Approvisionnements
BSB : Broyage et Stockage de la Barbotine
I M : Intervention Mécanique
N : Nettoyage
ASP : Atomisation et Stockage de la Poudre
QSE : Qualité Sécurité Environnement
ISO : International Organization for Standardization
SME : Système de management de l’environnement
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Liste des Tableaux Tableau 1 : Fiche technique de l’entreprise……………………………………….…....8
Tableau 2 : Echelle de gravité…………………………………………………...….30
Tableau 3 : Echelle de l’exposition………………………………………………….31
Tableau 4 : Echelle des moyens de maitrise des impacts……………………........31
Tableau 5 : Echelle d’hiérarchisation des impacts conjointement avec
leurs aspects…...……………………………………….…………………………....32
Tableau 6: Les flux d’entrée et de sortie de la partie stockage et dosage
des matières premières….………………………………………………………...36
Tableau 7 : Les flux d’entrée et de sortie de la partie broyage et stockage
de la barbotine……………………………………..…………………...…………...39
Tableau 8 : Les flux d’entrée et de sortie de la partie atomisation et stockage
de la poudre………………………………………………………………………...42
Tableau 9 : Synthèse des aspects environnementaux de l’atelier PDM ……..…44
Tableau 10 : Synthèse des impacts environnementaux de l’atelier PDM……...49
Tableau 11 : Synthèse de l’hiérarchisation des aspects et
impacts environnementaux de l’atelier ………………………………………….56
Tableau 12: Synthèse des actions d’amélioration……………………………......63
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Liste des Figures
Figure 1 : Organigramme de MULTICERAME…………………………………………..9
Figure 2 : Procédé de fabrication des carreaux chez MULTICERAME………………..10
Figure 3 : Tambour broyeur………………………………………………………………..12
Figure 4: Atomiseur…………………………………………………………………………13
Figure 5 : Presse hydraulique chez MULTICERAME ………………………………..…14
Figure 6 : Séchoir utilisé chez MULTICERAME…………………………………………15
Figure7: Application de type sérigraphique……………………………………………….16
Figure 8: Vue d’ensemble du four à rouleaux……………………………………………..28
Figure 9 : Etape de déroulement du projet………………………………………………...31
Figure10 : Lieu de stockage des argiles rouges et violettes……………………………….34
Figure11 : Lieu de stockage du reste la matière première……………………………….34
Figure 12 : Site final de stockage des MP………………………………………………….35
Figure 13 : Les entrepôts de la bascule……………………………………………………35
Figure 14 : Emissions industrielles dans l’atmosphère…………………….……………..46
Figure15 : Déchets solides des industries………………………………………………….46
Figure 16 : Répartition des aspects par priorité…………………………………………..57
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Liste des Annexes
Annexes 1 : Synthèse des aspects environnementaux de la partie stockage et
dosage des matières premières……………………………………………………...67
Annexes 2 : Synthèse des aspects environnementaux de la partie broyage et
stockage de la barbotine……………………………………………………………69
Annexes 3 : Synthèse des aspects environnementaux de la partie atomisation et
stockage de la poudre………………………………………………………………..72
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Avant Propos
A la Faculté des Sciences et Techniques de MOHAMMEDIA, et dans le cadre de notre
formation du Master en Sciences et Techniques Management de la Qualité, Hygiène, Sécurité
et Environnement, les étudiants sont amenés à réaliser des projets de fin d’études en faisant
des stages dans les entreprises.
Le monde de travail est très bénéfique et indispensable pour compléter la formation théorique
et acquérir des connaissances nouvelles tant sur le plan professionnel que humain en prenant
parti mentalement et physiquement aux différentes activités effectuées dans l’entreprise.
Ce travail a été effectué au sein de la direction QSE de Multicerame, entreprise industrielle
située à Berrechid, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des carreaux en
céramique pour le revêtement sol et mur.
Notre projet de fin d’étude s’intitule :
« Contribution à l’analyse des aspects et impacts environnementaux de l’atelier
préparation de masse au sein de Multicerame ».
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Introduction
Il est unanimement reconnu actuellement que le seul modèle viable du développement est
celui du développement durable intégrant la dimension environnementale au sein du
processus de développement socio-économique.
Si cette approche reste un objectif difficile à atteindre pour la majeure partie des nations, elle
l’est encore d’avantage pour un pays en développement tel que le Maroc. L’équation à
résoudre est en faite compliquée et le droit à l’erreur n’est pas admis.
Dans cette optique, Multicerame, certifiée ISO 9001 version 2008 depuis Mai 2011, s’est
engagée dans cette démarche d’intégration de la composante environnementale et projette de
mettre en place un système de management environnementale.
Ainsi, dans le présent travail nous nous somme intéressés à l’analyse des aspects et impacts
environnementaux, l’évaluation de ces derniers et la proposition des actions d’amélioration
visant à éliminer ou réduire les impacts significatifs.
Le présent projet de fin d’étude est structuré comme suit :
La première partie sera consacrée à la présentation de l’entreprise ainsi que le cadre
général du travail entrepris.
Au niveau de la deuxième partie, nous détaillons les différentes étapes menées pour
l’analyse des aspects et impacts environnementaux au sein de l’atelier de préparation
de masse.
Les principales conclusions de ce travail sont présentées à la fin du présent rapport.
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CCChhhaaapppiiitttrrreee III :::
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Revue Bibliographique
I)-Présentation de la société MULTICERAME
II)- L’état de l’environnement au Maroc
III-Principaux problèmes environnementaux liés à
l’industrie des céramiques
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I)- Présentation de la société MULTICERAME :
1) - Historique :
MULTICERAME est une société SARL qui sise à Berrechide démarrée en 2006, qui se veut
telle une plate forme internationale spécialisée dans la fabrication et la commercialisation
d’un carrelage de prestige à base de pâte rouge.
L’objectif de MULTICERAME est de satisfaire les attentes du marché de revêtement haut
standing, en produit de qualité, fiable, innovateur et haut de gamme.
2)-Fiche technique de l’entreprise :
Dénomination Sociale MULTICERAME
Forme Juridique Société SARL
Nationalité Marocaine
Capital Social 100.000.000 DH
Siège social et usine Km 4, route de Khouribga
Date de Création 2006
Activité Production carreaux Mur/Sol
Effectif 170 personnes
C.N.S.S 6729670
Banque BMCI, BP, BCM, WB
Principaux distributeurs CERABATIM, IBNOU BACHIR
Clientèles Marché national et international
Patente 55860743
Téléphone ( 212)522713370/71
Fax (212)0522337456
E-mail [email protected]
Tableau 1 : Fiche technique de l’entreprise
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Directeur Général
Directeur commercial
Directeur Technique
Responsable Four
Responsable Maintenance
Responsable Presse
Responsable Production
Responsable PDE
Responsable PDM
Contrôleur
gestion
Responsable
informatique
Responsable
QSE
Resp. Labo Artistique
Chef
comptable
Responsable R-
H
3)- Domaine d’activité de la société :
L’activité principale de la société MULTICERAME consiste à la production et la
commercialisation des carreaux céramiques.
Elle détient une gamme très riche et très diversifiée de carreaux céramique pour le mur et
pour le sol. Elle produit essentiellement deux types de carreaux :
Carreaux de mur, préparés par mono poreuse.
Carreaux de sol, préparés par mono cuisson.
4) -Organisation de la société :
4.1 Organigramme de l’entreprise
Figure 1 : Organigramme de MULTICERAME
Figure 1Figure 2
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Stockage de la matière première
Préparation de la formule
Broyage par voie humide
Stockage de la barbotine
Atomisation
Stockage de la poudre dans les silos
Mise en forme des carreaux par
pressage
Emaillage et sérigraphie ou polymère
Triage et emballage
Figure 2 : Procédé de fabrication des carreaux chez MULTICERAME
Séchage
Argile rouge
Argile violette
Sable
Chaux
Feldspath
Préparation
des émaux et
couleurs
Cuisson dans un four à bi canal
M
O
N
O
P
O
R
E
U
S
E
C
A
R
R
E
A
U
X
M
U
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M
O
N
O
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U
I
S
S
O
N
C
A
R
R
E
A
U
X
S
O
L
5)- Procédé de fabrication:
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5.1 Préparation de la poudre atomisée :
5-1)-1 Préparation de la formule:
Pour la confection de la pâte, l’industrie céramique fait appel à des matières premières très
variées qui peuvent être classées en trois catégories qui sont :
Matières plastiques.
Matières dégraissantes.
Matières fondantes.
En général, les matières premières utilisées dans la préparation du tesson des carreaux
céramiques à MULTICERAME sont: les argiles violettes et rouges (matières plastiques), le
sable (matière dégraissante), la chaux (matière fondante) et la casse (en cas de besoin), la
composition de la formule diffère selon s'il s'agit des carreaux de mur (monoporeuse) ou de
sol (monocuisson).
Pour la formule monoporeuse:
On utilise:
Les argiles rouges;
Les argiles violettes;
Le sable;
La chaux.
Pour la formule monocuisson :
On utilise:
Les argiles rouges;
Les argiles violettes;
Le sable.
Les différentes matières sont mises dans des trémies de stockage, une fois pesées elles se
dirigent vers la trémie PDM qui alimente le broyeur.
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5-1)-2 Broyage:
C’est une opération qui s’exécute dans des broyeurs qui fonctionnent par frottement,
écrasement et percussion. Il s’agit en effet de produire à partir des matières premières
transportées et de l’eau sans oublier les défloculants, une suspension appelée la barbotine.
Celle-ci est caractérisée par un ensemble de paramètres qu’il faut respecter ; notamment : la
densité, la viscosité et le refus.
Le mélange des matières premières est broyé à l'eau mélangée avec le défloculant dans un
broyeur qui travaille en continue, ce broyeur est constitué de deux chambres, chaque chambre
est remplie de billes d'alumine servants comme des corps broyant, la première chambre
contient des billes de 60 mm de diamètre alors que la deuxième contient des billes de 30mm.
Le remplissage du broyeur se fait de telle sorte que le niveau vide soit de 10%, puis on
ajoute les matières à broyer avec la quantité adéquate d’eau et de défloculant, l’ensemble
(corps broyant et matières à broyer) ne doit pas dépasser 90% du volume total du broyeur.
Le broyage consiste en la réduction des dimensions d'un composé solide. Il peut se faire par
voie sèche ou par voie humide. C’est cette dernière technique qui est utilisée à
MULTICERAME.
Lorsque la barbotine sort du broyeur, elle passe dans un tamis, puis elle se pompe à d'autres
tamis à 2 toiles de 110 µm pour enlever le refus ensuite elle passe à travers un tamis de 60
µm. A ce moment des contrôles de densité, de viscosité et de refus sont effectués .
Figure 3 : Tambour broyeur
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La barbotine est pompée ensuite et stockée dans des cuves souterraines (MULTICERAME
dispose de 6 cuves souterraines, trois pour la barbotine destinée à la monocuisson et trois
pour la monoporeuse.), elle est maintenue sous agitation continue dans la cuve de service afin
de préserver l’homogénéité de la barbotine.
5-1)-3 Atomisation:
L’atomisation ou la pulvérisation est un processus qui permet de transformer une barbotine en
vue d'obtenir une poudre. La barbotine stockée dans les cuves est acheminée vers l’atomiseur
grâce à des pompes à membranes après son passage par des tamis.
Elle est pulvérisée à la sortie des buses à l’intérieur de l’atomiseur sous forme d’un brouillard.
Ce brouillard est soumis à un contre courant d’air chaud (de 450 à 500°C) ce qui permet de le
sécher en grande partie et de récupérer en bas de l’atomiseur la poudre atomisée.
Les particules très fines sont aspirées par des ventilateurs et dégagées soit sous forme de
fumés vers l’extérieur à travers la cheminée, soit sous forme de poudre récupérée par les
cyclones, qui permettent aussi l’homogénéisation de la chaleur dans toute la chambre.
Les particules grossières tombent directement dans le fond de la chambre, l’ensemble des
grains grossiers et fins est acheminé vers les silos de stockage à l’aide des bandes
transporteuses, le stockage dure au moins 24 heures avant le pressage, pour
l’homogénéisation de l’humidité (4-5%).
Figure 4: Atomiseur chez MULTICERAME
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5.2 Pressage:
La mise en forme des carreaux céramiques est réalisée par pressage de la poudre dans des
moules à l’aide d’une presse hydraulique. Le pressage s'effectue en deux étapes :
Premier pressage: permet de chasser l’air piégé entre les grains et de
donner la forme désirée aux carreaux.
Deuxième pressage: permet la compactassions finale des carreaux.
La poudre, à répartition granulométrique et teneur en eau bien définies, obtenue lors de
l'atomisation est injectée dans les moules qui lui donnera le format désiré pour obtenir un
carreau de compactassions appropriée.
Le carreau cru ainsi obtenu a une résistance qui lui permet d'être transporté et de passer aux
différentes étapes de fabrication. Le ramasseur de presse a la fonction de réceptionner les
carreaux qui sortent des moules de la presse, de les parachever, basculer, brosser puis de les
envoyer à la phase de séchage.
Figure 5 : Presse hydraulique chez MULTICERAME
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5.3 Séchage:
Les produits « crus », c’est-à-dire n’ayant pas encore subi de traitement thermique, doivent
perdre une bonne part de l’eau qu’ils contiennent avant d’être cuits. En effet, la réalisation
d’une cuisson d’un produit céramique « cru » conduit à un risque plus grand de fissuration et
d’éclatement de la pièce céramique.
D’une façon générale, le séchage des carreaux est réalisé progressivement en contrôlant deux
paramètres primordiaux : la température et le degré d’humidité du milieu du séchage. Ce
dernier s'effectue dans des séchoirs dans lesquels les produits progressent lentement dans des
zones possédant des caractéristiques de température et d’humidité bien spécifiques.
Un cycle de séchage débute toujours par une atmosphère chaude et très humide qui permet
une évaporation aisée de l’eau contenue dans l’argile avec des tensions internes faibles au
niveau de la structure solide. Le séchage des pièces doit être minutieusement contrôlé pour
éviter les fissurations, les retraits différentiels importants et les distorsions des pièces. Le rôle
du séchage est d’augmenter la résistance à la flexion du carreau pour qu’il puisse parcourir la
ligne d’émaillage.
Figure 6 : Séchoir utilisé chez MULTICERAME
5.4 Emaillage :
Les carreaux sortent du séchoir avec une température de 90 à 100 °C, passent à la ligne
d’émaillage et de coloration, cette étape reste extrêmement importante, car c’est elle qui va
donner l’aspect externe des carreaux.
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Les carreaux subissent plusieurs applications à ce niveau, d’abord l’engobe puis l’émail et en
fin le décor.
5- 4-1) -L’engobe :
C’est une barbotine préparée avec (des frittes, kaolin, zirconium, néphéline…), son rôle est
de masquer la couleur rouge du tesson, de corriger sa surface en la rendant plus lisse et
d’assurer l’adhésion email-tesson.
5- 4-2)-L’émail :
C’est un mélange de frittes (produits silicatés vitreux obtenus par fusion d’un mélange de
divers minéraux ou de composées chimiques, après refroidissement en aboutit à des verres
complexes constitués de plusieurs oxydes), de matières complémentaires (kaolin), d’additifs
et d’eau.
Le rôle de l’émail est de rendre les surfaces lisses et plus agréables visuellement et
d'améliorer de façon notoire de nombreuses propriétés techniques importantes du produit à
émailler (par exemple, sa résistance mécanique, sa résistance aux produits chimiques).
Figure7: Application de type sérigraphique
5-4-3)- Décoration :
C’est la coloration du carreau émaillé, grâce à des machines de sérigraphie ou
d’impression (kerajet imprimante d’impression des carreaux).
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5.5 Cuisson:
La cuisson permet de consolider thermiquement une céramique en un corps dense composé de
grains fins et uniformes. On l'associe régulièrement à une agglomération ou à une
densification des particules de la céramique. Une cuisson conventionnelle est accomplie à
environ deux tiers de la température de fusion des matériaux à pression atmosphérique.
Elle a lieu dans un four à gaz, constitué des zones suivantes :
Zone de séchage
Zone de préchauffage
Zone de cuisson
Zone de refroidissement
5. 6 Triage:
C’est l’opération finale du procédé de fabrication des carreaux, elle consiste à contrôler la
planéité, la dimension ainsi que l’aspect des carreaux Ce service dispose de plusieurs
machines automatiques qui assurent l'acheminement du carreau de sa sortie du four jusqu'à
son emballage. Ce service est divisé en plusieurs unités:
Le testeur: évite le passage des carreaux en cas de choc thermique.
Contrôle de nuance: trois nuances sont données: normal (carreaux témoins), claire et
foncée.
Table de trieuse: contrôle de la nuance des carreaux et les défauts majeurs au niveau de
l'aspect général des carreaux.
Appareil calibre/plannar: Contrôle des dimensions des carreaux; ainsi que le contrôle de
la concavité et de la convexité des carreaux, par rapport au seuil installé dans l'appareil.
Figure 8: Vue d’ensemble du four à rouleaux
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II)- L’état de l’environnement du Maroc :
Introduction :
La protection de l’environnement, c’est d’abord une conscience sociale, suivie d’une volonté
politique, et enfin une mobilisation de tous les moyens socio-économiques tant au niveau
national qu’international. Ce processus complexe dépend fondamentalement d’un levier
commun : la connaissance et l’information.
Connaître l’environnement, suppose une description scientifique et objective de ses
principales composantes en prenant en considération leur évolution en fonction des réalités
sociales et économiques. Cette première étape est nécessaire afin qu’on puisse appréhender
les problèmes de l’environnement, prendre les décisions adéquates et convaincre l’ensemble
d’y adhérer.
1. Les milieux physiques :
L’eau:
Les ressources hydriques dont dispose le Maroc sont limitées. Les ressources en eau
renouvelables sont évaluées à 29 milliards de. m³ /an, soit un peu plus de 1000
m³/hab./an..L’eau déjà rare, est aussi soumise à l’augmentation continue des besoins, due à
l’évolution rapide de la population, à l’amélioration du niveau de vie, au développement
industriel et à l’extension de l’agriculture irriguée.
Ces pressions sur les ressources en eau s’accompagnent d’une dégradation croissante et de
plus en plus grave de leur qualité.
L’accroissement rapide de la demande en eau ainsi que la dégradation continue de la qualité
des ressources vont inévitablement accentuer les tensions entre utilisateurs et accélérer, à
terme, l’épuisement des ressources.
Au Maroc, la confrontation des ressources en eau mobilisables et des besoins de l’agriculture,
de l’industrie et de la population annonce un déficit général en 2020.
Dans certaines régions, cette comparaison annonce à court terme, un «stress hydrique»
prononcé, dû à l’inégale répartition des ressources. En 1990, la dotation annuelle moyenne en
eau par habitant était de 800 m3. En 2020, elle ne serait que de moitié, soit 400 m³.
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Pour satisfaire les besoins en eau des différents secteurs, en constante évolution, des
investissements d’un coût excessif seraient nécessaires et doivent être pris en charge par l’état
et par le consommateur ainsi qu’une application de la réglementation en vigueur.
L’air :
Les activités humaines génèrent des rejets gazeux et des substances polluantes qui affectent la
qualité de l’air et les équilibres climatiques. Ces émissions provoquent une dégradation de
l’air, qui entraîne un danger pour la santé publique, et cause des dommages au milieu naturel.
L’importance des effets de ces polluants dépend des conditions météorologiques.
L’augmentation des besoins énergétiques nécessaires pour le développement industriel et
urbain pose des problèmes à deux échelles :
Au niveau local, il s’agit de la pollution urbaine (industrielle et automobile) perçue par
tous, en raison de ses manifestations évidentes sur la qualité de vie et la santé des
populations, notamment dans les grandes agglomérations et les zones industrielles ;
Au niveau planétaire, il s’agit de l’effet de serre qui est à l’origine des changements
climatiques et de l’appauvrissement de la couche d’ozone.
L’intérêt que porte le Maroc à ces problèmes n’est pas seulement motivé par le respect des
engagements internationaux, mais aussi parce qu’il est l’un des pays où les risques potentiels
des changements climatiques sont les plus importants, à cause de sa position géographique. Il
est important que le Maroc lutte contre la pollution de l’air par les moyens réglementaires
techniques et financiers. Ce qui permettra d’améliorer le rendement des matières premières,
d’économiser l’énergie et d’augmenter la productivité du travail.
Le sol :
Les sols constituent une ressource naturelle et le support de l’ensemble des activités
économiques. Leur rôle est particulièrement déterminant en agriculture. La dégradation des
ressources en sol résulte des effets synergiques du climat, de l’agressivité de certaines
conditions naturelles, et surtout des activités humaines exercées sur des sols généralement
fragiles et peu fertiles. Toute activité agricole, forestière et pastorale doit contribuer, afin
d’assurer un développement durable, au maintien de ce capital naturel, à l’amélioration de sa
productivité et à la préservation de l’environnement.
Au Maroc, les sols sont très diversifiés puisqu’ils se sont développés sur différents substrats
géologiques et dans divers contextes climatiques, topographiques, et biotiques. Les études
d’inventaire et de cartographie des sols ne couvrent actuellement que 20% du territoire
national.
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Les sols marocains sont généralement fragiles, à l’exception de ceux des grandes plaines
alluviales. Cependant, même dans les zones humides, les sols restent fragiles, s’ils sont
surexploités.
Nous pouvons conclure que les ressources en sols subissent une pression excessive. Les
causes de cette pression sont liées au contexte naturel défavorable et au déséquilibre entre la
disponibilité des ressources naturelles limitées et les besoins d’une population sans cesse
croissante.
2. La biodiversité du milieu naturel :
Le Maroc dispose d’une position géographique particulière qui lui procure une remarquable
variété de bioclimats, allant de l’humide dans le Rif, le Moyen et le Haut Atlas (altitudes
dépassant les 1500-2000 m), au saharien aride au sud du pays, en passant par le subhumide et
le semi-aride dans les zones de plaines et de piémonts. A cette diversité du relief et du climat
correspond une grande diversité biologique, caractérisée par une grande variété de milieux
naturels.
Cependant, de sérieuses menaces, dues essentiellement aux multiples activités de l’homme
pèsent sur la biodiversité au Maroc .dans des cas extrêmes , ces activités aboutissent à une
disparition irrémédiable d’espèces animales ou végétales et à des dégradations irréversibles de
certains "écosystèmes".
3. Les milieux humains :
Les déchets :
Le Maroc doit faire face à une augmentation continue du volume des déchets produits dans le
pays. Cette augmentation est due non seulement à la croissance régulière du nombre
d’habitants, mais aussi au changement des modes de production et de consommation, et en
même temps, à l’amélioration du niveau de vie. Il s’agit des déchets très divers : des déchets
ménagers, de l’industrie, des commerces, des activités de soins, du bâtiment, des services du
nettoiement, des espaces verts, etc.
L’amélioration de la gestion des déchets solides se heurte à d’énormes obstacles qui dépassent
parfois les capacités des différents intervenants dans ce secteur.
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Protection et promotion de la santé :
Le Maroc a réalisé des progrès considérables dans le domaine de la santé et il accorde une
attention particulière à sa promotion. L’assainissement a connu une amélioration et les
programmes de vaccination se sont développés. Une attention particulière est accordée aux
besoins sanitaires des populations susceptibles d’être exposées à des problèmes
environnementaux notamment au sein des zones rurales.
La dégradation de l’environnement ne se fait pas sans influence sur l’état de santé de la
population. Les agents biologiques (virus, bactéries, germes pathogènes), physiques et
chimiques (rayonnements ultraviolets, fibres minérales, pesticides) présents dans l’eau, le sol
et l’atmosphère provoquent des maladies graves, des épidémies et une mortalité souvent
élevée.
4. Les engagements du Maroc relatifs à l’environnement :
Suite aux problèmes environnementaux au Maroc et l’épuisement des ressources naturelles, le
Maroc a adhéré au concept de développement durable qui repose sur les trois piliers
interactifs suivants : le développement économique, le développement social et la protection
de l’environnement.
Le Maroc a ratifié de nombreux traités relatifs à l’environnement et notamment, ceux
concernant :
La protection de la couche d’ozone: le protocole de Montréal en 1992, la convention
de Vienne et les amendements de Londres et Copenhague en 1995 ;
La convention sur les changements climatiques en 1995 et ensuite l’adhésion au
protocole de Kyoto en 2002 ;
La convention sur la diversité biologique en 1995;
Le contrôle des mouvements transfrontières des déchets dangereux et leur élimination;
La convention de Bâle en 1995 ainsi que le protocole relatif à la prévention de la
pollution de la mer méditerranée.
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III- Principaux problèmes environnementaux liés à l’industrie des
céramiques :
En fonction des procédés de production mis en œuvre, les installations de fabrication des
carreaux sols et murs en céramiques rejettent des émissions dans l'air et dans l'eau et
produisent des déchets.
Peuvent s'y ajouter des nuisances sonores et olfactives. Le type et le volume des polluants
atmosphériques, des déchets et des eaux résiduaires dépendent de plusieurs paramètres,
notamment des matières premières utilisées, des auxiliaires de fabrication, des combustibles
employés et des méthodes de production appliquées:
Émissions dans l'atmosphère: la fabrication des céramiques peut entraîner des
émissions de particules/poussière, de suie et de gaz (oxydes de carbone, oxydes
d'azote, oxydes de soufre, composés inorganiques fluorés et chlorés, composés
organiques et métaux lourds).
Émissions dans l'eau: les eaux résiduaires des installations de production contiennent
principalement des substances minérales (particules insolubles) et d'autres matières
inorganiques, de petites quantités de matières organiques et certains métaux lourds.
Pertes/déchets: les pertes résultant de la fabrication des céramiques consistent
essentiellement en différents types de boues, en articles cassés, moules en plâtre
usagés, agents de sorption usés, résidus solides (poussières, cendres) et déchets
d'emballage.
Consommation d'énergie/émissions de Co2 : tous les secteurs de l'industrie céramique
sont de grands consommateurs d'énergie, puisqu'une partie essentielle de la fabrication
consiste en un séchage suivi d'une cuisson à des températures comprises entre 800 et
2000°C.
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Aujourd'hui, le gaz de pétrole liquéfié (propane et butane) et le fioul sont
principalement utilisés pour la cuisson, mais le fioul lourd, le gaz naturel liquéfié
GNL), le biogaz/la biomasse, l'électricité et les combustibles solides (charbon, coke de
pétrole) peuvent également servir de sources d'énergie pour les brûleurs.
Consommation de matières premières : L’'industrie céramique est consommatrice d'un
vaste éventail de matières premières. Cela comprend les matières qui constituent la
pâte principale, lesquelles représentent des tonnages élevés, et les différents additifs,
agglomérants et matériaux de décoration appliqués en surface, qui s'utilisent à plus
petite échelle.
24
CCChhhaaapppiiitttrrreee IIIIII :::
.
Déroulement du projet
I)- Planification du projet
II)- Méthodologie de travail
III)-Réalisation du projet
25
I. Planification du projet :
1. Les objectifs du projet :
L’objectif principal du présent projet réside, dans la protection de l’environnement et la
réduction des impacts négatifs afin de le préserver pour les générations futures. En parallèle
d’autres objectifs pourront être atteins :
Réduire les risques :
L’engagement environnemental des entreprises consiste principalement au respect de
l’environnement dans le but d’éliminer ou bien de réduire les risques qui peuvent atteindre
les différentes composantes environnementales.
Réduire les coûts:
Une meilleure performance environnementale au regard des entreprises se traduit par la
réduction des coûts. C’est dans ce contexte là, l’élimination ou la réduction des impacts
négatifs permet de réaliser des économies comme par exemple par le biais d’une meilleure
gestion des déchets et d’un management efficace de l’énergie.
Obligations liées à la certification :
L’organisme doit satisfaire les exigences de la norme ISO 14OO1 par l’identification des
aspects environnementaux et l’élaboration d’un plan de maitrise pour les aspects significatifs.
Communication environnementale :
A travers le respect des obligations légales et réglementaires et la prise de conscience de
l’importance de la protection de l’environnement, une communication environnementale sera
produite d’une manière transparente vis-à-vis du personnel.
Mise en place d’une veille réglementaire interne :
Dans toute entreprise, quels que soient son domaine d’activité, sa taille et son secteur
géographique, l’application des textes légaux et réglementaires est la première étape de toute
démarche de maîtrise des risques de l’environnement.
Ainsi une nécessite de mise en place d’une veille réglementaire interne s’impose dans cet
objectif.
26
2. Les exigences de la norme ISO 14001 relative à l’identification et la maitrise
des aspects environnementaux :
Les chapitres ci-dessous de la norme ISO 14001 incitent sur l’identification des aspects
environnementaux et la maitrise opérationnelle des aspects significatifs :
Planification (4.3) :
Aspects environnementaux (4.3.1)
«L'organisme doit établir, mettre en œuvre et tenir à jour une (des) procédure(s) pour :
a) identifier les aspects environnementaux de ses activités, produits et services, dans le
cadre du domaine d'application défini pour le système de management
environnemental, qu'il a les moyens de maîtriser, et ceux sur lesquels il a les moyens
d'avoir une influence en tenant compte des développements nouveaux ou planifiés ou
des activités, produits et services nouveaux ou modifiés, et
b) déterminer ceux de ces aspects qui ont ou qui peuvent avoir un (des) impact(s)
significatif(s) sur l'environnement (c'est-à-dire aspects environnementaux
significatifs). »
Mise en œuvre et fonctionnement (4.4)
Maîtrise opérationnelle (4.4.6)
« L'organisme doit identifier et planifier celles de ces opérations qui sont associées aux
aspects environnementaux significatifs identifiés en cohérence avec sa politique
environnementale et ses objectifs et cibles, afin de s'assurer qu'elles sont réalisées dans
les conditions requises, en :
a) établissant, mettant et œuvre et tenant à jour des procédures documentées pour
maîtriser les situations où l'absence de telles procédures pourrait entraîner des écarts
par rapport à la politique environnementale et aux objectifs et cibles,
b) stipulant les critères opératoires dans les procédures, et
c) établissant, mettant en œuvre et tenant à jour les procédures concernant les aspects
environnementaux significatifs identifiés des biens et services utilisés par l'organisme,
et en communiquant les procédures et exigences applicables aux fournisseurs, y
compris aux sous-traitants. »
27
Contrôle (4.5)
Surveillance et mesurage (4.5.1)
« L'organisme doit établir mettre en œuvre et tenir à jour une (des) procédure(s) pour
surveiller et mesurer régulièrement les principales caractéristiques de ses opérations qui
peuvent avoir un impact environnemental significatif. Cette (ces) procédure(s) doit
(doivent) inclure la documentation des informations permettant le suivi de la performance,
des contrôles opérationnels applicables et la conformité aux objectifs et cibles
environnementaux de l'organisme.
L'organisme doit s'assurer que des équipements de surveillance et de mesure étalonnés ou
vérifiés sont utilisés et entretenus et doit en conserver les enregistrements associés. »
28
3. Les étapes du processus d’analyse des aspects et impacts environnementaux :
Les étapes du présent projet sont présentées comme suit :
Figure 9 : Etape de déroulement du projet
Besoin d’identification des aspects
et impacts environnementaux.
Inventaire des activités, produit,
service et unités de travail.
Identification des aspects et
impacts environnementaux des
activités, produit et service.
Evaluation et hiérarchisation des
aspects environnementaux
Mise en place des actions
d’amélioration prévisionnelle de
maitrise
Définitions (norme ISO 14004 :2004) :
Aspect
environnemental :
Élément des activités,
produits ou services d’un
organisme susceptible
d’interactions avec
l’environnement.
Définitions (norme ISO 14004 :2004) :
Impact
environnemental : Toute
modification de
l’environnement, négative
ou bénéfique, résultant
totalement ou
partiellement des aspects
environnementaux d’un
organisme.
29
II. Méthodologie de travail :
La méthodologie que nous avons adopté pour réaliser l’analyse des aspects et impacts
environnementaux à pour objectif l’identification, l’évaluation, la hiérarchisation et la
maitrise de ces derniers.
C’est une méthode d’usage très générale utilisée surtout lors du démarrage d’un système
SME. Les étapes de sa réalisation sont comme suit :
1- L’inventaire des activités, produits et services :
L’objectif de cette étape consiste en l’identification des différentes activités de l’atelier
PDM.A partir des cartes d’identité des processus et des constations journalières qui ont été
faite durant le stage, nous avons procédé au découpage de l’atelier (PDM) en activités et au
recensement des matières premières utilisées, des déchets produits, ainsi que les consommations
de l'eau et de l'énergie.
2- Identifications des aspects environnementaux :
L’identification des aspects environnementaux est établie par rapportaux activités, produits
de chaque unité et aux domaines de l’environnement.
Cette détermination tient compte en environnement :
Des situations normales de réalisation de l’activité ;
Des situations anormales survenues lors de l’exécution des activités.
3- Identifications des impacts environnementaux :
Cette étape consiste à associer les impacts possibles aux aspects environnementaux identifiés
précédemment.
4- Procédure d’évaluation des aspects et impacts environnementaux :
La méthode d’évaluation des aspects et impacts environnementaux choisie repose sur la
cotation des aspects par rapport à des critères d’évaluation.
Chaque aspect environnemental est coté par rapport à :
La gravité,
L’exposition,
Le niveau de maitrise actuel.
30
La gravité (G) : C’est une estimation de la gravité du dommage selon la pondération
suivante :
Indices
Critères
1 2 3
Air Substance inerte dans les
normes
Rejet de substance
modifiant l'air (limite
plus ou moins 10% de
la norme)
substance toxique (>
normes)
Eau :
Rejet (effluent)
Présence de substance
non dangereuse
(inerte/neutre)
Eau usée dans la limite
des normes
modifiant la
température, le pH,
suspension, DBO, DCO,
Salinité…..
de substances
dangeureuse: métaux
lourds,produit
toxique... Ou très
supérieur à la norme
Sous et Sous sol Substance
biodégradable
Substance non
biodégradable Substance nocive
(radioactive,métaux
lourd ,huile…)
Sonore Dérangeante (<70dB) Bruyante (70dB-100dB) Insupportable
Déchets Déchet inerte Déchet banal (assimilées
aux déchets ménagers,
déchet agricole…)
Déchet spéciaux
(dangeureux, nocif,
radioactif)
Epuisement RN
consommation,
eau, énergie,
papier)
Consommation par unité
de production normale
Consommation par unité
de production anormale:
élevé
Surconsommation
Nuisance olfactive Odeur non nuisible, non
nauséabondes
Odeur dérangeantes Odeur insupportable
Tableau 2 : Echelle de gravité
31
L’exposition : Elle est déterminée en se référant au tableau ci-dessous :
Le niveau de maitrise : Le niveau de maitrise est évalué en fonction des situations de
maitrise répertorié dans le tableau suivant :
Matrice de calcul de
l'exposition
1= Peu exposé 2= Exposé 3=Très Exposé
I-Débit faible
Quantité des
émissions faible
(inférieur au norme
si elles existent)
II-Débit moyen
Quantité des
émissions
moyenne (limite
des normes si
elles existent)
III-Débit élevé
Quantité des émissions
supérieur aux normes
si elles existent
A-Fréquente :
pollution/production/
consommation
permanente ou
continue (quotidienne)
2 3 3
B-Fréquente :
pollution/production/
consommation
discontinue (quelque
fois par mois)
1 2 3
C-Fréquente :
pollution/production/
consommation rare
(quelque fois par ans)
1 1 2
Indice
Critères 1 0.5 0.25
Maitrise actuelle
Aucune action
n'est mise place
pour mairiser
l'aspect
environnemental
Des actions
partielles sont
mise en place
L'entreprise
maitrise
totalement son
aspect
environnemental
Tableau 3 : Echelle de l’exposition
Tableau 4 : Echelle des moyens de maitrise des impacts
32
5- Hiérarchisation des aspects et impacts environnementaux et identification des aspects
significatifs :
Après avoir donné les notations pour les critères environnementaux précités au paravent, on
passe au calcul de l’indice environnemental.
Formule de calcule de l’indice environnementale :
Le calcul de cet indice nous permet d’identifier le niveau d’importance des impacts
environnementale conjointement avec leurs aspects. Ainsi selon le score obtenu un plan de
maitrise sera établi dans le but de l’élimination ou l’atténuation des conséquences
prévisibles dû aux activités de l’atelier PDM.
L’indice environnemental peut être classé selon la grille suivante :
Importance IE Décision de maitrise
Significatif > 5
L'aspect environnemental est prioritaire, il faut
affecter les ressources pour l'elimination ou la
réduction de l’impact.
Peu significatif
5
4
3
La maîtrise de cet aspect pourrait générer des
effets positifs sur l’environnement, il convient
donc de surveiller l'impact et le réduire par le
biais d'action rentable.
Non significatif
2
1
L'aspect environnemental n'est pas prioritaire, il
n'est pas nécessaire d'entamer des actions qui
pourraient avoir un coût.
IE = (gravité X exposition X maitrise actuelle)
Tableau 5 : Echelle d’hiérarchisation des impacts conjointement avec leurs aspects
33
6. Mise en place des actions d’amélioration prévisionnelle de maitrise :
Les actions d’amélioration seront élaborées en fonction des résultats issus de la
hiérarchisation des aspects environnementaux.
La description des actions nécessaires pour l’élimination, la réduction ou la maîtrise de
l’impact, est basée sur les facteurs techniques (installation, équipement..), organisationnels
(procédure, consigne…) et humains (compétences et formation…).
III. Réalisation du projet
Introduction :
Les premiers constats qui ont été faite au niveau de l’atelier PDM nous ont permis
d’identifier les principales unités de travail :
- Unité de stockage et de dosage des matières premières.
- Unité de broyage et de stockage de la barbotine.
- Unité d’atomisation et de stockage de la poudre.
Pour chaque unité de travail nous avons recensé les activités direct et indirect et détecter
les flux d’entrer et de sorties (consommation, énergie, déchet, émission…).
Ensuite nous avons établie une synthèse générale des principaux aspects environnementaux
liés a ces unités
Par ailleurs après analyse des aspects et impacts environnementaux de l’atelier PDM, des
actions d’amélioration ont été proposés permettant de maîtriser les impacts identifiés .
34
1- Unité de stockage et de dosage des matières premières.
1-1 Recensement des activités directes et indirectes et observation divers :
Au sein de l’entreprise Multicérame, il existe trois sites de décharge de la matière
première (Les argiles rouges; l’argile violette 2, l’argile violette 3, le sable; la chaux le
feldspath et la casse crue) qui est utilisée dans la fabrication de la barbotine.
- Le premier site situé à l’air libre est réservé au stockage de différentes catégories
d’argiles.
Figure10 : lieu de stockage des argiles rouges et violettes. (1er
site)
- Le deuxième site sous forme de hangar servant à l’entreposage des restes de la
matière première (le sable, la chaux et le feldspath) et aussi d’autre matières et substances
achetées pour d’autre fin.
Figure11 : lieu de stockage du reste la matière première. (2ème
site)
- Le dernier site final à coté des entrepôts de la bascule (doseur), une décharge finale
pour toutes les matières premières en provenance des deux sites précités.
35
Les différentes matières (l’argile blanche, Quartzite, Feldspath et la chaux) sont pesées
dans un doseur (bascule), sont véhiculées par un convoyeur vers le broyeur.
Par ailleurs des constatations effectuées au niveau de l’unité de stockage et de dosage des
matières premières peuvent être résumé comme suit :
- Un flux important de circulation des engins. Il s’agit essentiellement des grands
camions chargés de divers matières premières en provenance des sites d’extraction, ou
encore des petits engins véhiculant en interne et qui assure l’acheminement des matières
premières en vrac vers la zone de stockage du dernier site final et des entrepôts de la
bascule. Ces matières sont soumises à des contrôles d’humidité et de calcimètrie.
- Par ailleurs des émissions dans l'air de nature essentiellement diffuse au niveau des
lieux de stockage.
Au niveau du doseur on note des entretiens réguliers tels que le changement du tapis de
roulement des matières premières assemblés, le nettoyage et l’évacuation des débris
résultant.
Figure 12 : Derniers final de stockage
des matières premières
Figure 13 : Les entrepôts de la bascule
36
1-2 Flux d'entrée et de sortie au niveau de l’unité de travail :
Energie
Consommation de l’électricité (l’éclairage des lieux 24h/24h, fonctionnement du
doseur),
Consommation du Carburant des engins (300 L/ mois)
Matières premières de la pâte
Les argiles rouges; L’argile violette 2, l’argile violette 3 (en provenance de Jamaat
Ryah) , le sable (en provenance de Meknès) ; La chaux(en provenance de Béni
me skin), le feldspath(en provenance du Portugal)
Consommation
Pièce de rechange, d’entretien pour le doseur.
Emissions dans l'air
Poussières, Emission des gaz d'échappement (CO2 , NO2, particules fines)
Déchets direct et indirect de l’activité
Poussière, le reste de matière première non utilisé, rejet occasionnel de déchet divers
(tapis en caoutchouc, pièce de rechange usée du doseur)
Matières premières dosées et mélangées
Tableau 6: Les flux d’entrée et de sortie de la partie stockage et dosage des
matières premières.
S
O
R
T
A
N
T
E
N
T
R
A
N
T
37
2-Unité de broyage et de stockage de la barbotine.
2-1 Recensement des activités directes et indirectes et observations diverses :
Muticerame dispose de deux broyeurs utilisés pour le de broyage des matières
premières. Cette technique génère un liquide fluide appelé barbotine stockée dans
de grandes citernes liées à l’atomiseur.
- Activités inventoriées dans cette unité :
Un système de surveillance continue du procédé.
L’approvisionnement (transport et stockage) régulier en produits utilisés dans le
procédé (Défloculant et bille d’alumines).
L’apport régulier du bois servant pour le stockage des corps broyants (bille
d’alumine).
Le vas et vient des engins de véhiculant en interne pour l’évacuation des déchets vers
l’extérieur issu de ce processus (refus des tamis, des boues.)
La barbotine subit très souvent des contrôles de densité, de viscosité et de refus.
- Entretiens réguliers notés dans ce périmètre :
Le nettoyage interne et externe de la chambre d’armoire.
Le nettoyage du réservoir de la barbotine.
Grattage des tamis.
Changement des manchons.
Le grattage des gliciéres.
Des interventions mécaniques sont entretenues régulièrement dans le broyeur et ses
installations annexes
Le renouvellement quotidien de la toile de fer pour les tamis.
Le nettoyage de la plate forme entrée, la plate forme sortie et de l’enceinte du
broyeur.
38
Constats enregistrés au niveau de cette unité :
Le déversement de l’eau en haut de la trémie de stockage à cause de la défaillance
instantané du détecteur du niveau d’eau.
L’utilisation d’eau pour des usages divers :
o L'eau utilisée comme matière première lorsqu’il est ajouté aux mélanges de
pâtes céramiques dans le processus de broyage
o L'eau utilisée comme agent de nettoyage.
Des colmatages au niveau de l’enceinte du broyeur (des gros blocs de matières
première non broyé) ce qui génère par conséquent une augmentation de la vitesse de
rotation du broyeur et ainsi une surconsommation de l’électricité.
Dans le cas ou les résultats de contrôle ne sont pas satisfaisants des quantités d’eau et
de matières premières peuvent être ajoutées ou diminuées.
Le convoyage des matières premières vers le broyeur provoque la diffusion de
poussières fines.
L’utilisation du bois pour le stockage des caisses des billes d’alumines.
Les activités d’entretien précité précédemment génèrent des quantités considérables de
poussière (en interne), des blocs de boue constitués essentiellement matières
premières mal broyées.
..
39
2-2 Flux d'entrée et de sortie au niveau de l’unité de travail :
Energie Consommation de l’électricité (l’éclairage des lieux 24h/24h, fonctionnement du
broyeur) Consommation du carburant et des huiles hydrauliques
Matières premières dosées et mélangées (10T /h)
Pour la pate mono poreuse : Les argiles rouges (18%) ; L’argile violette 2 (37%),
l’argile violette 3(22%), le sable (5.5%) ; La chaux (10%), le feldspath (7%)
Pour la pate mono cuisson : Les argiles rouges (15%) ; L’argile v2 (30%),
l’argile violette 3(30%), le sable (15%) ; le feldspath (10%)
Consommable
Pièce de rechange pour l’entretien du broyeur et ses installations annexes , bois
pour l’entreposage, fer pour la conception des toiles des tamis, les billes d’alumine
(corps broyant) et le défloculant (100 L /h)
Eau
Eau de puits et eau des cuves récupération environ (11600 L /h) utilisé dans le
processus broyage.
Eau de puits utilisé aussi pour le nettoyage du site.
Emissions dans l'air
Poussières, Emission des gaz d'échappement ( CO2 , NO2 ;particules fines)
Déchets directs et indirects de l’activité
Poussière, le reste de matière première mélangé mal broyé (souvent en bloc de
boue ), refus tamis(silicate d’alumine), rejet occasionnel des huiles
hydrauliques (issu du coupleur de démarrage hydraulique), déchet divers (tapis en
caoutchouc, toile en fer usée, , bois, emballage et gros bidons en plastique )
Eaux de procès
Les eaux de procès sont principalement produites sous forme d'eau de nettoyage
dans les unités de préparation .L’eau est souvent réutilisée en circuit fermé.
La barbotine
Tableau 7 : Les flux d’entrée et de sortie de la partie broyage et stockage de la
barbotine.
S
O
R
T
A
N
T
E
N
T
R
A
N
T
40
3- Unité d’atomisation et de stockage de la poudre.
3-1 Recensement des activités directes et indirectes et observation divers :
Muticerame dispose de deux atomiseurs utilisés dans le processus d’atomisation
qui permet de transformer une barbotine en vue d'obtenir une poudre atomisé qui
sera acheminé dans les silos de stockage.
- Activités inventoriées dans cette unité :
Un système de surveillance continue du procédé.
L’approvisionnement régulier en fioul utilisé dans les bruleurs de l’atomiseur.
Le vas et vient des engins de véhiculant interne pour l’évacuation des déchets issu
de ce processus (le restant de la poudre atomisé, des boues)
La poudre atomisée subit les contrôles de granulométrie, taux d’humidité et de
calcimétrie.
- Entretiens réguliers notés dans ce périmètre :
Le nettoyage de la tour de séchage de l’atomiseur essentiellement avec de
l’eau.
Le nettoyage du réservoir et des conduites qui assure le préchauffage
et l’acheminement du fioul vers le bruleur.
Le nettoyage de la chambre d’armoire (service de surveillance du procédé)
L’entretien des silos de stockage se fait par le biais du sablage.
Des interventions mécaniques sont entretenues régulièrement dans cette zone.
41
Constats enregistrés au niveau de cette unité :
Le convoyage de la poudre atomisée vers les silos de stockage provoque le
soulèvement de poussières fines, cette dernière est souvent retenue au niveau des
cotes du convoyeur.
Le stockage du fioul dans les grands blocs de l’usine génère des odeurs assez
puissantes et gênantes. Ces blocs sont isolés à l’extérieur de l’usine, aucune
consigne de sécurité n’est dédiée à ce niveau par contre on enregistre un bornage
des lieux par une muraille en béton pour entasser l’ensemble des déversements issus
de l’opération du stockage.
L’entretien de la tour de séchage de l’atomiseur génère de la boue et de gros blocs à
base de poudre humide colmatés au niveau des parois de la tour.
Des gaz d’échappement du principalement à la combustion du fioul sont éjectés à
l’extérieur par une cheminée.
L’utilisation du gaz GPL comme combustible en cas de problème issu de la
consommation du fioul (rupture de stock, problème liée au conditionnement du
fioul).
Perte de chaleur thermique du fait des admissions gazeux de la cheminée à une
température de 135°C.
Le nettoyage des réservoirs et des conduites du fioul génère des quantités assez
importantes de fioul usé.
42
3-2 Flux d'entrée et de sortie au niveau de l’unité de travail :
Energie Electricité (l’éclairage des lieux 24h/24, fonctionnement des parties annexes
de l’atomiseur consommation du fioul (620401,35Kg/mois), gaz GPL
(occasionnel), Chaleur thermique (échappement gazeux à 135 °C),
consommation du carburant pour les engins de transport
Consommation
Pièce de rechange soit issue à l’entretien de l’atomiseur et ses installations
annexes et, fer pour la conception des toiles des tamis
Emissions dans l'air
Emission des gaz d'échappement des engins ( CO2 , NO2 ;particules fines),
Rejet de la cheminée de l'atomiseur (fumées+vapeur d'eau, poussière)
Déchets direct et indirect de l’activité
Poussière, reste de la masse atomisé issus des chaines d’acheminement,
des bloc ou de boue issues de l’enceinte de l’atomiseur lors du nettoyage ,
rejet du fioul usé, rejet de déchet solide (tapis en caoutchouc)
Eaux de procès
Les eaux de procès sont principalement produites sous la forme d'eau de
nettoyage dans les unités de préparation. L’eau est souvent réutilisée en
circuit fermé.
Eau
Eau de puits pour le nettoyage du site
Poudre atomisée stockée
Tableau 8 : Les flux d’entrée et de sortie de la partie atomisation et stockage de la
poudre
S
O
R
T
A
N
T
E
N
T
R
A
N
T
43
4- Synthèse générale des aspects environnementaux de l’atelier PDM :
La synthèse générale exposée dans le tableau ci-dessous a été faite à partir des résultats de
l’analyse des aspects environnementaux des trois principales unités de travail (l’unité
stockage et dosage des matières premières, l’unité de broyage et stockage de la
barbotine et l’unité d’atomisation et stockage de la poudre). (Voir partie annexe)
Activité /Service Aspects environnementaux Situation
(N/AN)
Composantes
de
l’environnement
Transport des
approvisionnements
de l'atelier PDM
Emission des gaz d'échappements Normal Air
Déversement du défloculant sur le sol Anormale Sol
Déversement du fuel Anormale
Conditionnement et
stockage des
approvisionnements
Génération des déchets à base de bois Normal
Sol et aspect
visuel
Génération des déchets des conteneurs
en plastic du défloculant Normal
Génération des déchets en plastique les
emballages des billes d'alumine Normal
Emission de poussière fine (au niveau
du stockage des matières en vrac) Normal
Air Emission d'odeur gênante lors du
stockage du fioul Normal
Déversement du fuel Anormale
Sol Déversement du défloculant (silicate
de sodium.) Normal
Broyage et stockage
de la barbotine
Consommations des huiles Normal
Ressource
naturelle Consommation des matières premières Normal
Consommation de l'eau Normal
Génération des déchets refus des tamis Normal Sol et aspect
visuel
C S A
/BSB/ASP/N/IM Consommation de l'électricité Normal Ressource
naturelle
C S A / N Consommation du carburant Normal
Emission des gaz d'échappements Normal Air
44
Activité /Service Aspects environnementaux Situation
(N/AN)
Composantes
de
l’environnement
Intervention
mécanique
(entretien)
Génération des déchets à base de
caoutchouc Normale
Sol et aspect
visuel
Génération des déchets à base de fer Normale
Génération des déchets à base de bille
d'alumine Normale
Génération des déchets à base de
différents huiles usées issues du
broyeur (huile hydraulique, huile de
moulin de roulement, huile réducteur
Normale
Evacuation du fioul usé lors des
purges Normale
Déversement du fioul sur le sol Anormale
Sol
Nettoyage
Evacuation des eaux de nettoyage +
défloculant (silicate de soude) dans des
cuves de récupération
Normale
Génération des déchets à base de boue Normale
Sol et aspect
visuel Génération des déchets solides divers
(papier, cartons, câble usée) Normale
Consommation de l'eau Normale Ressource
naturelle Atomisation et
stockage de la
poudre atomisé
Consommation du fioul Normale
Rejet de la cheminée de l'atomiseur
(fumées+vapeur d'eau+poussière fine) Normale Air
Tableau 9 : Synthèse des aspects environnementaux de l’atelier PDM
45
5-Identification des impacts environnementaux de l’atelier PDM :
Suite à l’identification des aspects environnementaux découlant de diverses activités
recensées précédemment, nous avons procédé au décèlement des impacts prévisible sur
l’environnement et entrainent une détérioration des composantes de l’écosystème.
Ces impacts peuvent être résumés comme suit :
5-1 L’épuisement des ressources naturelles :
Le secteur des carreaux céramiques pour sols et mur est un gros consommateur de ressource
naturelle vue à ses rendements en tonnages et ses activités à cadence continue. On retrouve les
éléments suivants :
Consommation d’énergies :
- Une consommation accrue de l’électricité qui réside dans l’éclairage des lieux, le
fonctionnement des installations et machines.
- La consommation du carburant diesel pour les engins véhiculant en interne.
- Une surconsommation du fioul utilisé dans le démarrage des bruleurs de l’atomiseur.
Consommation des eaux :
-Une consommation importante des eaux utilisées pour différents usage.
Consommation des matières premières :
-L’industrie du carrelage sol et mur en céramique est consommatrice d’un vaste éventail de
matières premiers (Argile rouge, argile violette, la chaux, le feldspath,) en quantités
pharaoniques (environs 500T par jour).
46
5-2 Pollution du milieu :
Pollution du sol
Au niveau de l’atelier PDM ces pollutions se présentent sous divers aspects :
o Du fait des déversements accidentelles des rejets liquides suite aux diverses
activités entretenu danse le site PDM (intervention mécanique pour l’évacuation
des huiles, conditionnement et stockage du fioul et du défloculant).
Caractérisé par une altération des niveaux de qualité et pureté de l’air .Cette dégradation est
généralement causée par un ou plusieurs éléments (particules, substances, matières...) dont les
degrés de concentration et les durées de présence sont suffisants pour produire un effet toxique
ou écotoxique
Elle est distinguée lorsque le sol devient une source présentant un risque ou des naissances pour
la santé de l’homme, les ressources biologique et les écosystèmes.
Pollution de l’air :
Figure 14 : Emissions industrielles dans l’atmosphère
Figure15 : Déchets solides des industries
47
o Des fuites accidentelles des eaux de nettoyages peuvent survenir au niveau
des cuves de récupérations.
o Des déchets solides peuvent entrainer une dégradation du sol en cas d’absence
des moyens de contrôle et de maîtrise.
o Des rejets de la cheminée de l’atomiseur (fumée, vapeur d’eau).
o Des émissions de fine particule de matières premières.
o Des gaz d’échappement issus des engins de véhiculassions (camion, chariot
élévateur …)
o Eventuellement des fuites du fuel peuvent subsister suite des anomalies au
niveau des installations de conditionnements et d’acheminement de ce
dernier.
5-3 Synthèse générale des impacts environnementaux de l’atelier PDM :
-Les principaux impacts environnementaux identifiés sont résumé dans le tableau ci-
dessous :
48
Activité
/Service Aspects environnementaux
Situation
des
aspects
(N/AN)
Composantes
de
l’environnement
Impact
associé à
l'aspect
TAP
Emission des gaz d'échappements Normal Air Pollution
d’air
Déversement du défloculant sur le sol Anormale Sol
Pollution
du sol Déversement du fioul Anormale
CSA
Génération des déchets à base de bois Normal
Sol et aspect
visuel
Pollution
du sol, effet
sur la santé
Génération des déchets des
conteneurs en plastic du défloculant Normal
Génération des déchets en plastique
les emballages des billes d'alumine Normal
Emission de poussière fine (au niveau
du stockage des matières en vrac) Normal
Air Pollution
d’air Emission d'odeur gênante lors du
stockage du fioul Normal
Déversement du fuel Anormale
Sol Pollution
du sol Déversement du dé floculant (silicate
de sodium.) Normal
BSB
Consommations des huiles Normal
Ressource
naturelle
Epuisement
des
ressources
naturelles
Consommation des matières premières Normal
Consommation de l'eau Normal
Génération des déchets refus des tamis Normal Sol et aspect
visuel
Pollution
du sol, effet
sur la santé
CSA
/BSB/ASP/
N/
IM
Consommation de l'électricité Normal Ressource
naturelle
Epuisement
des
ressources
naturelles
C S A / N
Consommation du carburant Normal
Emission des gaz d'échappements Normal Air Pollution
d’air
49
Activité
/Service Aspects environnementaux
Situation
des
aspects
(N/AN)
Composantes
de
l’environnement
Impact
associé à
l'aspect
IM
Génération des déchets à base de
caoutchouc Normale
Sol et aspect
visuel
Pollution du
sol, effet sur
la santé
Génération des déchets à base de fer Normale
Génération des déchets à base de bille
d'alumine Normale
Génération des déchets à base de
différents huiles usées issues du
broyeur (huile hydraulique, huile de
moulin de roulement, huile réducteur
Normale
Evacuation du fuel usé lors des
purges Normale
Déversement du fuel sur le sol Anormale Sol Pollution du
sol
N
Evacuation des eaux de nettoyage +
défloculant (silicate de soude) dans
des cuves de récupération
Normale Sol
Pollution du
sous sol et
des eaux
souterraines
Génération des déchets à base de
boue Normale
Sol et aspect
visuel
Pollution du
sol, effet sur
la santé Génération des déchets solides divers
(papier, cartons, câble usée) Normale
Consommation de l'eau Normale Ressource
naturelle
Epuisement
des
ressources
naturelles A S P
Consommation du fuel Normale
Rejet de la cheminée de l'atomiseur
(fumées+vapeur d'eau+poussière fine) Normale Air
Pollution
d’air
Tableau 10 : Synthèse des impacts environnementaux de l’atelier
PDM
50
6- Hiérarchisation des aspects et impacts environnementaux et identification des aspects
significatifs :
Grâce à la méthode utilisée pour l’hiérarchisation des aspects environnementaux, on a pu
classer ces derniers selon l’ordre d’importance en trois catégories :
- Aspects significatifs avec un IE> 5
- Aspects peu significatifs avec un IE compris entre 2 et 5.
- Aspect non significatif avec un IE égale à 1ou 2
Les résultats de cette analyse sont synthétisés dans le tableau ci-dessous :
51
Activité
/Service
Aspects
environnementaux
Situation
des
aspects
Gravité L'exposition
Niveau
de
maitrise
actuel
Moyen de
maitrise actuel IE
Composantes
de
l’environnement
Impact
associé à
l'aspect
TAA
Emission des gaz
d'échappements Normal 3 2 0,25
Maintenance
préventive sur les
engins effectués
par le fournisseur
1,5 Air Pollution
d’air
Déversement du défloculant
sur le sol Anormale 3 2 0,25
Procédure et
consigne de
sécurité appliquée
par le fournisseur
1,5
Sol Pollution
du sol
Déversement du fioul Anormale 3 2 0,25
Procédure et
consigne de
sécurité appliquée
par le fournisseur
1,5
C S A / N
Consommation du carburant Normal 1 2 1
************* 2 Ressource naturelle
Epuisement
des
ressources
naturelles
Emission des gaz
d'échappements Normal 3 2 0,5
Maintenance
des engins peu
efficace 3 Air
Pollution
d’air
52
CSA
Génération des déchets à
base de bois Normal 2 1 0,25
Prise en charge par
une entreprise
externe 2
Sol et aspect visuel
Pollution du
sol, effet sur
la santé
Génération des déchets des
conteneurs en plastic des
défloculant
Normal 3 2 0,5
Tri et isolation
réutilisation dans
d'autres activités 3
Génération des déchets en
plastique résultant des
emballages des billes
d'alumine
Normal 2 2 0,25
Tri des déchets
Revente à un
récupérateur pour
recyclage
1,5
Emission de poussière fine
(au niveau du stockage des
matières en vrac)
Normal 3 3 1 ************* 9
Air Pollution
d’air Emission d'odeur gênante lors
du stockage du fuel Normal 2 2 1 ************* 4
Déversement du fioul Anormale 3 2 0,5
Mise en place d'un
bac de rétention en
béton autour des
blocs de stockage
3
Sol Pollution du
sol
Déversement du défloculant
(silicate de sodium.) Anormale 3 3 0,5
Mise en place d'un
bac de rétention en
béton autour des
blocs de stockage
4,5
53
BSB
Consommations des huiles Normal 1 1 1 ************* 1
Ressource
naturelle
Epuisement
des
ressources
naturelles
Consommation des matières
premières Normal 3 3 1 ************* 9
Consommation de l'eau Normal 3 3 0,5
Mise en place d'une
cuve de récupération
des eaux (circuit
fermé), ces dernières
sont réutilisées dans
le processus de
broyage
4,5
Génération des déchets
refus des tamis (silicate
d’alumine)
Normal 3 3 0,5
Le refus est mis dans
sac plastique et
stocké dans
l'enceinte de l'usine
4,5 Sol et aspect visuel
Pollution
du sol, effet
sur la santé
C S A
/BSB/A/
N/IM
Consommation de
l'électricité Normal 3 3 0,5
Réalisation des
audits énergétiques
et mise en place
d'un futur système
de management de
l'énergie
4,5 Ressource
naturelle
Epuisement
des
ressources
naturelles
54
IM
Génération des déchets à
base de caoutchouc Normale 2 1 1 ******* 2
Sol et aspect visuel Pollution du
sol, effet sur
la santé
Génération des déchets à
base de fer Normale 2 2 1 ******* 4
Génération des déchets à
base de bille d'alumine Normale 2 2 1 ******* 4
Génération des déchets à
base de différents huiles
usées issues du broyeur
(huile hydraulique, huile
de moulin de roulement,
huile réducteur
Normale 3 1 1 ******* 3
Evacuation du fioul usé
lors des purges Normale 3 2 1
Moyen de maitrise
actuel peu efficace 6
Déversement du fuel sur
le sol Anormale 3 2 1
Absence
d’instruction de
travail pour
l’opération de
purge
6 Sol Pollution du
sol
55
N
Evacuation des eaux de
nettoyage + défloculant
(silicate de soude) dans des
cuves de récupération
Normale 3 3 0,5
Mise en place d'une
cuve de récupération
des eaux (circuit
fermé), ces dernières
sont réutilisées dans
le processus de
broyage
4,5 Sol
Pollution du
sous sol et
des eaux
souterraines
Génération des déchets à
base de boue Normale 2 2 1 ******* 4
Sol et aspect
visuel
Pollution du
sol, effet sur
la santé Génération de déchets
solides divers (papier,
cartons,)
Normale 2 1 1 ******** 2
Génération de déchets
solides (câble usée) Normale 3 1 1 ******** 3
Sol et aspect
visuel Evacuation
des déchets
Consommation de l'eau Normale 2 2 0,5
Mise en place d'une
cuve de récupération
des eaux (circuit
fermé), ces dernières
sont réutilisées dans
le processus de
broyage
2 Ressource
naturelle
Epuisement
des
ressources
naturelles
56
ASP
Consommation du fuel Normale 3 3 0,5
Une étude
d'optimisation du
fioul est encours de
réalisation
4,5 Ressource
naturelle
Epuisement
des
ressources
naturelles
Rejet de la cheminée de
l'atomiseur
(fumées+vapeur
d'eau+poussière fine)
Normale 3 3 1 ******** 9 Air Pollution
d’air
Tableau 11 : Synthèse de l’hiérarchisation des aspects et impacts
environnementaux de l’atelier
57
Interprétation des résultats :
Les résultats obtenus de l’analyse de l’analyse environnementale ont montré l’existence
d’une trentaine d’aspects environnementaux dans le degré de priorité diffère en fonction de
la particularité de chacun.
Le graphe suivant montre la répartition des aspects environnementaux selon leur
importance :
Figure 16 : Répartition des aspects par priorité.
16.66% reflète les aspects significatifs, ces derniers nécessitent l’affectation de
ressource pour l’élimination ou la réduction des impacts générés au niveau de
l’atelier PDM
50% représentent les aspects peu significatifs ceci s’explique que l’entreprise a déjà
mis en place des actions de maitrise. Cependant, d’autres actions de maitrise doivent
être amenées pour la réduction des impacts générés au niveau de l’atelier PDM.
33.33% renvoie les aspects non significatifs, dont 20% sont plus au moins maîtrisés.
En général ils nécessitent aucune action à entamer mais une surveillance et un suivie
reste toujours souhaitable à entreprendre.au niveau de l’enceinte PDM.
50% 33,33%
16,66%
Répartition des aspects par priorité
Aspect peu significatif Aspect non significatif
Aspect significatif
58
7. Mise en place des actions d’amélioration prévisionnelle de maitrise :
La pluparts de ces actions futures ont été dédié pour les aspects ayant un IE supérieur ou
égale à 3. Ces actions sont basées sur d es facteurs techniques (installation, équipement..),
organisationnels (procédure, consigne, instruction..) et humains (compétences et formation.).
Le tableau ci-dessous résume l’ensemble des actions proposées pour la maîtrise des impacts
identifiés :
59
Activité
/Service
Aspects
environnementaux
Situation
des
aspects
(N/AN)
IE
Composantes
de
l’environnement
Impact associé à
l'aspect Moyen de maitrise prévisionnel
BSB Consommation des
matières premières Normal 9
Ressource
naturelle
Epuisement des
ressources
naturelles
- Prévoir une étude sur l'optimisation de la
consommation des matières premières.
- Etablir une instruction de travail pour
l’opération de stockage des matières premières.
CSA
Emission de poussière fine
(au niveau du stockage des
matières en vrac)
Normal 9 Air Pollution d’air
-Protéger ces lieux de stockage en vrac au
moyen de murs ou d'une clôture formant un
mur végétal (barrières
artificielles ou naturelles contre le vent pour la
protection des cases de stockage à ciel ouvert
contre le vent.
ASP
Rejet de la cheminée de
l'atomiseur (fumées+vapeur
d'eau+poussière fine)
Normale 9 Air Pollution d’air
-Effectuer des mesures au niveau des cheminés
pour contrôler les polluants réglementaires.
IM
Evacuation du fioul usé
lors des purges Normale 6
Sol et aspect
visuel Pollution du sol,
effet sur la santé
- Mettre en place des retentions au niveau des
purgeurs.
- Etablir une instruction pour l’opération de
purge.
- Etablir une procédure de gestion en cas de
déversement.
Déversement du fioul sur
le sol. Anormale 6 Sol
Evacuation des
déchets
60
BSB
Consommation de l’eau. Normal 4,5 Ressource naturelle
Epuisement des
ressources
naturelles
-Installer des compteurs au niveau de chaque
puits.
- Instaurer des objectifs de consommation.
-Prévoir un système de traitement des eaux de
procès
Génération des déchets
refus des tamis (silicate
d’alumine)
Normal 4,5 Sol et aspect visuel Pollution du sol,
effet sur la santé
-Explorer la fiche technique du produit pour
entreprendre des mesures préventive adéquate
vis -à vis du produit.
–Etablir une procédure de gestion de déchet
solide (silicate d'alumine).
C S A
/BSB/A/
N/IM
Consommation de
l'électricité Normal 4,5 Ressource naturelle
Epuisement des
ressources
naturelles
-Installer des compteurs par unité de travail.
-Instaurer des objectifs de consommation
-Sensibiliser les opérateurs sur la maintenance
préventive des moteurs.
-Formation sur l'efficacité énergétique
CSA
Déversement du
défloculant (silicate de
sodium.)
Anormale 4,5 Sol Pollution du sol
-Etablir une procédure en cas de
déversement.
-Etablir des instructions de travail pour
l'opération de stockage.
61
CSA
Déversement du
défloculant (silicate de
sodium.)
Anormale 4,5 Sol Pollution du sol
-Etablir une procédure en cas de
déversement.
-Etablir une instruction de travail pour
l'opération de stockage.
ASP Consommation du fuel Normale 4,5 Ressource
naturelle
Epuisement des
ressources
naturelles
-Installer un débitmètre au niveau de
l’atomiseur.
-Instaurer des objectifs de consommation.
- Mettre en place un dispositif de récupération
de la chaleur résiduelle.
-Exploiter le rapport d’étude d'optimisation
énergétique de l'atomiseur.
N
Evacuation des eaux de
nettoyage + défloculant
(silicate de soude) dans des
cuves de récupération
Normale 4,5 Sol Pollution du sous
sol et des eaux
souterraines
-Prévoir un système de traitement des eaux
de procès.
Génération des déchets à
base de boue Normale 4
Sol et aspect
visuel Pollution du sol,
effet sur la santé
- Etablir une procédure de gestion de déchet
solide. (les boues) à établir.
Prévoir une valorisation des boues.
62
IM Génération des déchets à
base de bille d'alumine Normale 4
Sol et aspect
visuel Pollution du sol,
effet sur la santé
- Etablir une procédure de gestion de déchet
solide (Bille d'alumine) à établir.
IM Génération des déchets à
base de fer Normale 4
Sol et aspect
visuel Pollution du sol,
effet sur la santé
-Etablir une procédure de gestion de déchet
solide (Fer)
CSA Emission d'odeur gênante
lors du stockage du fuel Normal 4 Air Pollution d’air
Mettre à disposition du personnel des
équipements adéquats pour les opérations de
stockage du fuel
N Génération de déchets
solides divers câble usée Normale 3
Sol et aspect
visuel Pollution du sol,
effet sur la santé
-Etablir une procédure de gestion de déchet
solide (câble usé).
IM
Génération des déchets à
base de différents huiles
usées issues du broyeur
(huile hydraulique, huile de
moulin de roulement, huile
réducteur)
Normale 3 Sol et aspect
visuel Pollution du sol,
effet sur la santé
-Etablir des instructions de travail pour les
opérations d'évacuation des huiles.
- Etablir une procédure de gestion en cas de
déversement.
63
Tableau 12: Synthèse des actions d’amélioration
CSA Déversement du fioul sur
le sol Anormale 3 Sol Pollution du sol
- Etablir une instruction de travail pour les
opérations de stockage du fuel
- Etablir une procédure de gestion en cas de
déversement.
CSA
Génération des déchets
des conteneurs en plastic
des défloculant
Normal 3 Sol et aspect
visuel Pollution du sol,
effet sur la santé
-Recherche d'un organisme externe qui
assure le traitement des bidons.
C S A /
N
Emission des gaz
d'échappements Normal 3 Air Pollution d’air
Accentuer la maintenance préventive des
engins.
N Consommation de l'eau Normale 2 Ressource
naturelle
Epuisement des
ressources
naturelles
Installation d'un système haute pression au
sein de l'usine, à des fins de nettoyage (ou de
matériel
de nettoyage haute pression).
64
Conclusion générale
Conformément aux objectifs fixés au début de ce travail, nous avons contribué à l’analyse des
aspects environnementaux de l’atelier PDM qui fait partie de la société Multiceramme.
En premier lieu, nous avons réalisé une analyse environnementale des différentes unités de
travail de l’atelier PDM en dégageant les principales activités et flux d’entrée et sorties de
chacune d’entre elle.
Les constats de l’analyse environnementale nous ont permis d’identifiés les principaux
aspects et impacts environnementaux découlant des activités de l’atelier PDM.
En deuxième lieu, nous avons réalisé l’hiérarchisation des aspects environnementaux en
suivant une méthodologie bien déterminée pour cette fin.
Enfin, nous avons suggéré des actions d’amélioration qui constituent globalement les
perspectives du ce projet.
Conjointement avec ces actions de maitrise recommandées, le présent travail permettra aussi
d’envisager à l’avenir proche l’élaboration d’un outil de veille réglementaire relatif aux
exigences légales en matière de l’environnement.
Les résultats de cette étude ont révélé des points forts et d’autres moins fort qui seront
d’avantage valorisés ou améliorés dans le but d’obtenir la certification ISO 14001 pour
l’environnement.
Et en ce qui me concerne, ce projet m’a permis d’acquérir plusieurs compétences, et
d’approfondir mes connaissances dans le domaine de l’environnement. Il m’aussi été très
utile pour confronter notre formation théorique à la réalité industrielle et à faire face à
certaines réalités professionnelles. Par ailleurs quelques difficultés que j’avais rencontrées
lors de mon séjour se résument essentiellement dansla complexité et la multiplicité des
activités, ce qui m’a pris par conséquent un temps important surtout au niveau de la
réalisation de l’identification des aspects et des impacts environnementaux.
65
Bibliographie
Norme internationale ISO 14001: 2004, « Système de management environnemental
- Exigences et lignes directrices pour son utilisation », ISO, 2004.
Document de référence sur « Les meilleures techniques disponibles de fabrication
des céramiques » Août 2007 publiée par la Commission européenne.
Rapport de stage effectué au sein de Multicerame .
Rapport sur l’état de l’environnement du Maroc (REEM) Observatoire National de
l’Environnement du Maroc
Webographie www.minenv.gov.ma
66
Annexes
67
Annexes 1 :
Synthèse des aspects
environnementaux de la
Partie stockage et dosage des
matières premières.
68
Activité
/Service Aspects environnementaux Situation (N/AN)
Composantes
de
l’environnement
TAA Emission des gaz d'échappements Normal
Air
CSA Emission de poussière fine (au niveau du
stockage des matières en vrac) Normal
IM Génération des déchets à base de
caoutchouc Normal
Sol et aspect
visuel
C S A
/IM/N Consommation de l'électricité Normal
Ressource
naturelle
N Génération des déchets solides divers
(papier, cartons, câble usée) Normal
Sol et aspect
visuel
C S A / N
Consommation du carburant Normal Ressource
naturelle
Emission des gaz d'échappements Normal Air
69
Annexes 2 :
Synthèse des aspects
environnementaux de la
Partie broyage et stockage de
la barbotine.
70
Activité
/Service
Aspects
environnementaux Situation (N/AN)
Composantes de
l’environnement
CSA
Génération des déchets à base
de bois Normal
Sol et aspect visuel
Génération des déchets des
conteneurs en plastic des
défloculant
Normal
Génération des déchets en
plastique résultant des
emballages des billes d'alumine
Normal
Déversement du défloculant
(silicate de sodium.) Anormale Sol
TAA
Emission des gaz
d'échappements Normal Air
Déversement du défloculant sur
le sol Anormale Sol
BSB
Consommations des huiles Normal
Ressource naturelle Consommation des matières
premières Normal
Consommation de l'eau Normal
Génération des déchets refus
des tamis (silicate d’alumine) Normal
Sol et aspect visuel
IM
Génération des déchets à base
de caoutchouc Normal
Génération des déchets à base
de fer Normal
Génération des déchets à base
de bille d'alumine Normal
Génération des déchets à base
de différents huiles usées issues
du broyeur (huile hydraulique,
huile de moulin de roulement,
huile réducteur
Normal
71
C S A / N Consommation du carburant Normal Ressource naturelle
Emission des gaz
d'échappements Normal Air
C S A
/BSB//N/IM Consommation de l'électricité Normal Ressource naturelle
N
Evacuation des eaux de
nettoyage + défloculant (silicate
de soude) dans des cuves de
récupération
Normal Sol
Génération des déchets à base
de boue Normal
Sol et aspect visuel Génération des déchets solides
divers (papier, cartons, câble
usée)
Normal
Consommation de l'eau Normal Ressource naturelle
72
Annexes 3 :
Synthèse des aspects
environnementaux de la
Partie atomisation et stockage
de la poudre.
73
Activité
/Service Aspects environnementaux
Situation
(N/AN)
Composantes de
l’environnement
ASP
Consommation du fuel Normale Ressource naturelle
Rejet de la cheminée de l'atomiseur
(fumées+vapeur d'eau+poussière
fine)
Normale Air
TAA
Emission des gaz d'échappements Normal Air
Déversement du fuel sur le sol Normal Sol
CSA
Emission d'odeur gênante lors du
stockage du fuel Normal Air
Déversement du fuel sur le sol Anormale Sol
C S A
ASP/N/IM Consommation de l'électricité Normal
Ressource naturelle
C S A / N Consommation du carburant
Normal Emission des gaz d'échappements Air
N
Consommation de l'eau Normal Ressource naturelle Génération des déchets à base de
boue Normal
Sol et aspect visuel Génération des déchets solides
divers (papier, cartons, câble usée) Normal
IM
Evacuation du fioul usé lors des
purges Normal
Déversement du fuel sur le sol Normal Sol
Génération des déchets à base de
caoutchouc Normal Sol et aspect visuel