rapport d'impact 2015
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Rapport annuel de La Fondation canadienne du reinTRANSCRIPT
LA FONDATION CANADIENNE DU REIN
RAPPORT D’IMPACT 2015Espoir l Soutien l Prise en charge l Engagement
ÀLa Fondation canadienne
du rein, les personnes atteintes
d’insuffisance rénale sont au cœur de toutes nos
préoccupations. Et ce fut plus clair que jamais tout au
long de l’année 2015. Pour la première fois, nous avons eu l’occasion unique
de placer nos patients au centre de
non seulement nos programmes et
services, mais aussi de la recherche.Comme les personnes aux prises avec
l’insuffisance rénale et leurs proches aidants vivent avec cette maladie au
quotidien, ils sont bien placés pour aider les chercheurs à comprendre
quelles sont les priorités à privilégier pour ce qui est des soins aux patients
et de leur qualité de vie. Grâce au travail de CANN-NET, que soutient la Fondation, les priorités en matière de recherche d’après les patients eux-mêmes ont été identifiées et publiées. En mars de cette année, nous avons eu la joie d’apprendre que le réseau Canadians Seeking Solutions and Innovations to Overcome Chronic Kidney Disease (Can-SOLVE CKD) récoltait le plus important investisse-
ment dans l’histoire du Canada pour
la recherche dans le domaine rénal. C’est avec fierté que La Fondation canadienne du rein appuie cette
initiative d’avant-garde qui met
le patient au centre des résultats visés. À noter : le projet est l’un des cinq récipiendaires des fonds de 12,5 millions de dollars qui seront versés dans le cadre de la Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) des Instituts de recherche en santé du Canada. Can-SOLVE CKD est un partenariat unique et novateur, qui regroupe
des patients, des chercheurs, des
fournisseurs de soins de santé, des décideurs, des entreprises et des
agences œuvrant dans le domaine
rénal; il créera un puissant réseau de recherche axé sur le patient en vue de transformer les soins dispensés aux personnes aux prises avec
l’insuffisance rénale.Si la recherche permet d’envisager
dans l’avenir une amélioration des traitements et de la qualité de vie pour les personnes atteintes d’insuffisance rénale, nos efforts de lobbying visent à améliorer l’accès aux soins aujourd’hui. La transplantation rénale demeure l’une des meilleures options pour les
patients. La Fondation canadienne du rein s’est donné comme objectif d’accroître les taux de don d’organes
et de transplantation de 50 % d’ici 2020. Nous avons lancé un sondage pour mieux saisir le fardeau financier parfois écrasant auquel font face des patients aux prises avec l’insuffisance rénale chronique. Ces données viendront orienter nos efforts de
lobbying à mesure que se dégageront d’autres priorités en 2016 et dans les années à venir.La Fondation du rein continue à
bonifier le soutien et les services offerts aux patients en fonction de
l’évolution des besoins de notre communauté. Nous avons effectué un dépistage auprès de plus de 1 000 personnes faisant partie des groupes à risque afin d’aider à identifier celles qui sont atteintes d’insuffisance rénale; en outre, 2 300 personnes ont utilisé notre outil d’évaluation des risques en ligne. En 2015, le guide des patients Vivre à sa façon édition 2016 a été complètement révisé et mis à jour de manière à répondre autant aux besoins des patients souffrant
d’insuffisance rénale terminale qu’à ceux dont la fonction rénale commence à se dégrader.
Message du président et de la directrice générale nationale
Toutes ces réalisations n’auraient pas été possibles sans l’aide de nos milliers de bénévoles et de donateurs. Nous vous remercions de votre appui.
Paul Kidston
Président national
Elizabeth Myles
Directrice générale nationale
La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015 2
CAN-SOLVE
comprend
12 projets clés
reliés à 46 sites
co-responsables,
60 patients et
78 experts
collaborateurs
d’un océan
à l’autre.
3 La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015
La vision de CAN-SOLVE CKD : d’ici 2020, chaque Canadien atteint ou à haut risque d’insuffisance rénale chronique (IRC) recevra les meilleurs soins recommandés, obtiendra des résultats thérapeutiques optimaux et aura l’occasion de participer à
des études avec des traitements novateurs, peu importe son âge, son sexe, son genre, son lieu de
résidence ou le groupe ethnique auquel il appartient. Photos ci-dessus : La Dre Adeera Levin et le Dr Braden Manns, cochercheurs principaux de Can-SOLVE CKD
3,85M$INVESTIS PAR LA FCR
38M$DE SUBVENTIONS EN TOUT
18PROJETS
En mars 2016, l’honorable Jane Philpott, ministre de la Santé, a annoncé que le réseau Canadians Seeking Solutions and Innovations to Overcome Chronic Kidney Disease
(Can-SOLVE CKD) était l’un des cinq réseaux de recherche récipiendaires d’un financement de 12,5 millions de dollars accordé par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) dans le cadre de la Stratégie de recherche en santé axée sur le patient (SRAP).La Société canadienne de néphrologie (SCN) et La Fondation canadienne du rein sont les fiers partenaires derrière les années de planification et de développement nécessitées par la demande de subvention. La Fondation canadienne du rein est
le principal bailleur de fonds non
gouvernemental de ce projet d’avant-
garde et, à ce titre, elle continuera
à réunir les fonds nécessaires, soit 3,85 millions de dollars. La communauté que forment les parties prenantes dans le domaine
rénal a recueilli une somme qui dépasse les fonds de contrepartie exigés par les IRSC; en ce moment, le soutien financier et non financier total qui est disponible pour Can-SOLVE s’élève à 38 millions de dollars.La Fondation canadienne du rein a
toujours soutenu avec ferveur
Can-SOLVE CKD et continuera à jouer un rôle de premier plan auprès du Patient Council dont l’appui a été essentiel pour l’élaboration de la proposition SRAP. Le Patient Council et l’Indigenous Peoples’ Engagement and Research Council continueront, par leur
leadership, à donner aux personnes
directement affectées par l’insuffisance
rénale une occasion sans équivalent d’orienter les chercheurs tout au long
de la durée de l’initiative Can-SOLVE CKD.Le travail qui sera entrepris au cours
des cinq prochaines années s’inscrit dans trois volets : • Identifier et soutenir les personnes qui, atteintes d’insuffisance rénale, présentent le plus grand risque de résultats négatifs. • Mener des tests et définir les meilleurs traitements qui peuvent
améliorer l’état de santé des patients et leur qualité de vie. • Définir les façons optimales de dispenser des soins centrés sur le patient au XXIe siècle.
Une multitude de partenaires
contribueront à rendre possible la mise
en œuvre de ce travail en fournissant
le soutien financier et non financier requis. Parmi eux figurent des universités, des programmes rénaux provinciaux, des associations profes-
sionnelles et des centres/groupes de
recherche ainsi qu’un grand nombre
de groupes de patients, de parties
prenantes nationales, de groupes de
recherche internationaux et de parte-
naires industriels qui se sont engagés
La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015 4
L’honorable Jane Philpott, ministre de la Santé, à gauche, en compagnie de Paul Kidston, président national de La Fondation du rein, et Lydia Lauder, directrice nationale, programmes et
politiques publiques.
collectivement à recueillir des millions
de dollars.« L’insuffisance rénale affecte près de quatre millions de Canadiens,
notamment des populations
vulnérables, comme les personnes âgées, les enfants et les autochtones. »
explique Dre Adeera Levin,
cochercheuse principale de
Can-SOLVE CKD.
«»
Espoir.Des patients exercent une influence sur les priorités à privilégier quant aux soins futurs dans le domaine rénal.
Des patients exercent une influence sur les priorités à privilégier quant aux soins futurs dans le domaine rénal.
5 La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015
Le Canadian Kidney Knowledge Translation and Generation Network (CANN-Net), qui a été formé en 2010, termine son mandat initial en 2016 et trouvera son prolongement dans le travail de Can-SOLVE CKD. CANN-Net a réuni des chercheurs canadiens chevronnés en vue de combler les lacunes dans les connaissances
en assurant une meilleure collaboration entre eux; CANN-Net a en outre contribué à combler l’écart entre les chercheurs et les patients grâce à plusieurs initiatives et projets. De plus, CANN-Net a regroupé 74 cliniques multidisciplinaires axées sur l’insuffisance rénale chronique d’un océan à l’autre.
3,34 M$ investis
SUBVENT ION S A C C O R D ÉES EN 201
568
DANS LA RE C H E RC H E
4,3 M$ obtenusD’AUTRES BAILLE U RS D E FO N D S
+Photo ci-dessus : Le Dr Amirreza Haghighi et Ning He étudient la génétique sous-jacente aux maladies rénales dans le laboratoire du Dr York Pei à l’University of Toronto
Le programme national
de formation scientifique et d’encadrement des
chercheurs spécialisés
dans le domaine rénal
KRESCENT a eu 10 ans
en 2015. Depuis sa
création en 2005,
60 boursiers de niveau
postdoctoral ont
bénéficié d’un soutien grâce à un investissement
de plus de 12 M$.
La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015 6
Le Dr David Rush du Manitoba s‘est
vu décerner la Médaille d’excellence en recherche 2015 de La Fondation canadienne du rein. Le travail avant-gardiste du Dr Rush dans le recours à des biopsies rénales lors de la période de surveillance dans le cas d’une transplantation a fait en sorte
qu’il a été le premier à signaler la forte prévalence du rejet infraclinique chez les transplantés rénaux. La recherche du Dr Rush en médecine translationnelle a également entraîné une amélioration de la survie de l’allogreffon rénal et des soins dispensés aux patients de l’Adult Renal Program de Transplant Manitoba, dans le cadre duquel plus de
1 000 transplantations ont été réalisées jusqu’ici. Le profil international du programme de recherche du Dr Rush a suscité des changements dans les pratiques cliniques de nombreux
programmes de transplantation de
par le monde. Le Dr David Rush est professeur titulaire au Département de médecine interne du College of Medicine de l’University of Manitoba et directeur médical de Transplant Manitoba – Adult Renal Transplant Program; il a été aussi chef de la section de néphrologie du Département de médecine interne.
La Fondation canadienne du rein a été créée par un groupe de personnes déterminées à combler les lacunes de la recherche sur les maladies reliées aux reins. Avec plus de 115 millions de dollars investis depuis 1964, le programme de recherche national de la Fondation continue d’être l’une des principales sources de financement pour les chercheurs dans le domaine rénal.
« »Espoir.
Sans la recherche, rien de tout cela ne serait possible.
Richard Bernreiter de Thunder Bay voit dans la recherche un moyen d’amé- liorer la qualité de vie des patients d’aujourd’hui et de demain. Voici les réflexions de ce patient et bénévole à La Fondation du rein sur l’importance
de la recherche dans sa propre vie :« Vous souffrez d’une maladie rénale. Il en existe bien des sortes, mais pour
vous il n’y a aucun traitement curatif. Au fil du temps, vos reins se dégradent jusqu’à ce qu’ils ne s’acquittent plus
de leur tâche; vous avez besoin d’un appareil de dialyse pour rester en vie. Ce n’est pas vous qui avez causé cette maladie et vous ne pouvez rien faire pour y mettre fin. Vous espérez être un candidat pour une transplantation. Autant dans la terreur que dans le déni, je ne savais pas à quel point j’avais de
la chance. Maintenant je le sais. Il y a à peine soixante ans, la conversation
aurait été plutôt courte. On m’aurait dit des mots terribles comme
« J’ai le regret de vous informer » ou
« Vous avez bien un testament? ».Aujourd’hui, la discussion porte sur les
diverses options thérapeutiques et le
bassin sans cesse grandissant de
donneurs compatibles qui ne se limite
plus aux proches parents. Cellules souches, organes artificiels implantables, impression 3D, clonage d’organes et nouveaux médicaments sont seulement quelques-uns des sujets qui font les
manchettes et qui donnent espoir aux
personnes aux prises avec l’insuffisance rénale. Je fais partie de ceux qui ont de la chance; il y a près de deux ans, ma femme m’a fait don de l’un de ses reins
et je n’ai eu aucun problème jusqu’ici.Sans la recherche, rien de tout cela
ne serait possible. Or, les avancées scientifiques ne tombent pas du ciel. Il faut beaucoup de personnes futées qui n’ont pas peur de se relever les
manches. Sans l’argent recueilli par La Fondation du rein pour financer des projets de recherche, ma femme
serait sans mari et mes enfants, sans
leur père. Les mots ne peuvent décrire toute la gratitude que ma famille et
moi éprouvons. Mon histoire n’est pas unique; trop de familles traversent les mêmes épreuves. Vivre avec l’insuffisance rénale n’est pas facile, mais La Fondation du rein
propose aux gens toutes sortes de
services – par exemple, entraide- jumelage, éducation et information, dépistage en période de prédialyse et options en matière de traitement – pour les aider à s’attaquer de front à
ces défis. En travaillant ensemble et en mettant nos ressources en
commun, nous pouvons offrir un
quotidien amélioré aux personnes aux prises avec l’insuffisance rénale. »
Richard Bernreiter
L’entraide prend
diverses formes
au fil des ans pour les personnes aux
prises avec
l’insuffisance rénale : conversations
téléphoniques, petits groupes
de rencontre et
plateforme en ligne.
7 La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015
Offrir du soutien aux personnes atteintes
d’une maladie rénale et à leurs proches aidants, telle est l’une des facettes clés de la mission de La Fondation canadienne du rein. Des renseignements sur les divers aspects de la maladie sont offerts aux patients dans
un guide et dans divers dépliants pour les aider dans leur quotidien. À travers des programmes comme Entraide-jumelage, lancé en 1993, des bénévoles ayant reçu une formation spéciale sont en mesure de témoigner de leur vécu. Le site Cuisine et santé rénale aide les patients aux prises avec des problèmes rénaux à s’y retrouver dans un régime plutôt complexe.
74 086 DÉPLIANTS ÉDUCATIFS DISTRIBUÉS
12 210 GUIDES DES PATIENTS DISTRIBUÉS
120JUMELAGES D’ENTRAIDE
Roger Wharmby croit fermement au concept
« Donnez au suivant ». Depuis dix ans, Roger est un bénévole dévoué du programme Entraide-jumelage
de La Fondation du rein et un
animateur empreint de compassion
du Coffee Club, le groupe de soutien
le plus ancien et le plus important de
l’Ontario, qui se réunit une fois par mois à l’hôpital Lakeridge Health. « Un diagnostic d’insuffisance rénale terminale peut être un énorme choc, explique Roger. Échanger avec des gens qui sont passés par là peut aider grandement. »Roger parle par expérience. Après avoir reçu à l’âge de 59 ans un greffon rénal d’un donneur décédé, il a décidé de devenir un bénévole à l’entraide. La Fondation canadienne du rein offre de l’entraide sous
trois formes : appels téléphoniques, rencontres de groupe et
ReinReseau.ca, une communauté de partage en ligne. En dépit des problèmes de santé qu’éprouve Roger à cause de son diabète, il continue de consacrer une bonne partie de son temps
libre aux personnes aux prises
avec l’insuffisance rénale en les renseignant et leur offrant un soutien
psychologique. « Des gens m’ont aidé, dit-il, et c’est pour cela que j’ai décidé de m’impliquer dans le programme Entraide-jumelage de la Fondation. »
Depuis qu’il fait partie de l’équipe des bénévoles de La Fondation canadienne du rein, l’empathie et le
dévouement de Roger contribuent à changer pour le mieux la vie de
ses prochains. Que ce soit lors des dîners de Noël et des barbecues
estivaux qu’il aide à organiser chaque
année pour les patients et leurs familles, ou encore au cours de
ses visites dans les hôpitaux pour
parler de l’importance des groupes
d’entraide, Roger se révèle un homme de cœur.
La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015 8
Des bénévoles de Entraide-jumelage donnent espoir en prêtant une oreille attentive.
Roger Wharmby
Et quel est son meilleur souvenir rattaché au programme d’entraide? « Inspirer de l’espoir, répond-il sans hésiter. Tellement de gens m’arrivent en pleurs et terrifiés lorsqu’ils apprennent qu’ils souffrent
d’insuffisance rénale. Ils croient que leur vie est finie, mais je les réconforte et leur dis que la vie va continuer. C’est beau de voir la transformation que ces mots
suscitent chez une personne. »
«»
Le soutien.Des gens m’ont aidé, dit-il, et c’est pour cela que j’ai décidé de m’impliquer dans le programme Entraide-jumelage de la Fondation.
9 La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015
Les témoignages
des personnes
directement
touchées par
l’insuffisance rénale illustrent
la nécessité des
efforts de lobbying
et des programmes
connexes.
Le soutien aux patients est assuré par le biais d’un vaste éventail de programmes et services de La Fondation du rein. Outre le soutien psychologique et les services d’information, les patients peuvent avoir accès à une aide financière de courte durée, souvent bienvenue pour les frais de déplacement et les fournitures médicales. Les fonds offerts pour des vacances dans un camp d’été permettent à des patients de changer de décor et de s’offrir un répit du quotidien. Les initiatives de mobilisation sont précieuses dans la mesure où elles peuvent avoir des impacts positifs à long terme sur les patients
eux-mêmes et sur leurs familles.
EN AIDE FINANCIÈRE À COURT TERME
en subventions pour desCAMPS D’ÉTÉ
en subventions pour desCAMPS D’ÉTÉ
Mackenzie commence à compter le nombre de jours
qui restent avant son
prochain séjour à Camp Lots-A-Wata dès l’instant où sa mère vient la chercher
à Brigadoon Village.Depuis deux ans, Mackenzie fréquente à South Alton, en Nouvelle-Écosse, ce camp amusant et sécuritaire, qui s’adresse aux jeunes de 8 à 17 ans atteints d’insuffisance rénale. L’une des facettes les plus intéressantes de ce camp, c’est qu’il permet à des
jeunes de partager leur vécu.« Elle s’y sent parfaitement à l’aise, souligne Iris, la maman de Mackenzie. Comme elle le dit, tout le monde est
pareil. Tu es dans ta chambre et tu n’as pas à t’en faire si les autres voient
tes cicatrices. Si un jeune passe un mauvais quart d’heure, la plupart des
autres ont déjà vécu la même chose. »Mackenzie n’avait que trois mois lorsque ses parents ont appris
qu’elle souffrait d’insuffisance rénale. Elle est venue pour la première fois au camp à l’âge de 13 ans. Il a fallu un certain temps à Iris pour s’habituer à
l’absence de sa fille, mais le bonheur de Mackenzie l’a rapidement rassurée.« C’est bon pour elle, dit Iris. Cela me réchauffe le cœur de la voir si heureuse. »
Camp Lots-A-Wata fait partie des
nombreux camps ici et là au pays pour lesquels La Fondation du rein verse
des fonds aux jeunes ou aux adultes
en situation d’insuffisance rénale qui désirent y aller. Les camps offrent
La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015 10
plusieurs services de soins person-
nalisés, notamment la présence d’infirmières ou d’infirmiers en néphrologie et des menus créés en collaboration avec des diététistes en néphrologie. L’éventail des activités offertes est très vaste : par exemple, pêche, canoé, cours de cuisine, bricolage, sans oublier les cours
d’improvisation, que Mackenzie adore.Pour Iris, le succès de ce camp est largement attribuable au personnel
et aux bénévoles qui passent la semaine avec les jeunes.« Ils font tout en leur pouvoir pour
aider les enfants, ajoute Iris. C’est merveilleux. Tous les enfants qui y vont en reviennent enchantés. »
Le soutien.Cela me réchauffe le cœur de la voir si heureuse.
Des camps d’été amusants où les enfants sont aux petits soins.
»«
11 La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015
ETUn diagnostic d’insuffisance rénale peut être bouleversant. La Fondation canadienne du rein offre aux personnes affectées en quête de renseignements et de soutien
la possibilité de communiquer directement les unes avec les autres. Information et indication de ressources, telles sont
des facettes clés de la prise en charge des patients par eux-mêmes et de la
défense de leurs droits, car des patients bien renseignés sont mieux en mesure de naviguer dans un système de santé souvent complexe et parmi les divers services de
soutien offerts dans leur communauté.
1038
MEMBRES DE REIN RÉSEAU
25GROUPES
DE DISCUSSION
Des diverses options
en matière de traitement
aux tests à effectuer
en vue d’une
transplantation,
Rein Réseau est
un prolongement
du programme
Entraide-jumelage;
il permet aux patients et
à leurs proches aidants
d’entrer en contact
virtuellement. ET KIDNEY CONNECT
Il y a neuf ans, Leta Moreno Raquel-Lee et son mari, Robert, vivaient à Toronto lorsque Robert a eu le choc d’apprendre qu’il souffrait d’insuffisance rénale.« Je n’oublierai jamais ce jour-là
d’août 2007, raconte Leta. On nous a dit que les reins de Robert étaient en train de flancher à cause de son hypertension, qui n’avait pas été traitée. »Trois ans plus tard, le couple a décidé de déménager à Saskatoon sur la recommandation d’un ami. Tout en s’installant dans leur nouvelle demeure
et en composant avec les défis posés par l’évolution de l’état de santé de Robert, Leta a décidé de se joindre à KidneyConnect.ca, la version anglaise du réseau social en ligne ReinReseau.ca pour les personnes affectées par l’insuffisance rénale.« Je voulais faire partie d’un groupe avec lequel j’aurais des affinités, explique Leta. KidneyConnect.ca m’a permis de profiter des expériences des autres patients et familles aux
prises avec l’insuffisance rénale. »
Lorsque Robert a appris qu’il aurait besoin d’une transplantation, Leta a
demandé d’être testée pour savoir si elle était une donneuse compatible et, à la suite de nombreuses consultations
et d’une batterie d’examens médicaux, la réponse fut positive.Après une courte période sous dialyse, Robert a reçu le rein gauche de Leta et la transplantation fut un succès. Ils ont célébré récemment le deuxième anniversaire de « leur » greffe. Peu après, Leta a commencé à bloguer et à raconter à ses nouveaux amis de
KidneyConnect.ca ce qui se passait dans sa vie. « Cela m’a aidée à me préparer à mon opération et à la transplantation de Robert », affirme-t-elle.
La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015 12
La transplantation a eu lieu en mai
2014 et ce fut un succès.Aujourd’hui, Leta aime toujours
bloguer et communique avec le réseau à peu près cinq fois par semaine. Pour elle, KidneyConnect.ca est une plateforme extraordinaire tant
pour la camaraderie qui y règne que pour les échanges judicieux qui y sont partagés.« C’est un réseau fantastique qui nous permet d’avancer, précise Leta. Non seulement on rencontre des gens qui vivent des situations
semblables à la nôtre, mais on peut
aussi exprimer franchement ce que
l’on ressent et s’entraider. »
Leta Moreno Raquel-Lee et son mari, Robert.
Une plateforme en ligne aide un couple à faire face à la transplantation.
KidneyConnect.ca m’a permis de profiter des expériences des autres patients et familles aux prises avec l’insuffisance rénale.
«»
Engagement.
13 La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015
En tant qu’organisme dirigé par des bénévoles,
La Fondation du rein est
émerveillée par les efforts
inlassablement déployés
par des milliers de bâtis-
seurs communautaires
d’un océan à l’autre qui recueillent des fonds tout
en sensibilisant leur entou-
rage à la recherche et à
divers programmes.
La Fondation canadienne du rein fournit aux patients
une tribune qui leur permet de partager leurs
expériences et de sensibiliser ainsi le public à l’insuffisance rénale et au don d’organes. À travers la voix des bénévoles, qui se font entendre sur les réseaux sociaux et lors d’événements publics, le message au sujet de
l’importance des reins pour une bonne santé globale est de plus en plus diffusé. Le fidèle soutien des personnes qui ont à cœur la cause de la santé rénale permet à la Fondation de continuer à offrir des
programmes, des services et des subventions de
recherche. Ce serait tout simplement impossible sans votre appui. Merci !
5 000 bénévoles lors d’événements
9000
marcheurs recueillent
DÉMARCHEURSpour la Campagne de mars9
700
2,6 M$
Louise Laviolette n’est pas du
genre à se laisser abattre par
une santé défaillante. Louise est atteinte de la maladie
polykystique des reins (MPR); les symptômes de cette atteinte
rénale irréversible ne sont apparus qu’à l’âge de 55 ans. Louise a hérité de cette maladie de son père, qui en était aussi atteint. C’est le cas aussi de la sœur de Louise, qui a eu une
greffe de rein il y a 16 ans.Les symptômes sont apparus chez Louise au début de la vingtaine et elle a dû apprendre à contrôler sa
maladie pendant plus de 30 ans. Le rôle de la Fondation en matière de prévention a été important pour elle à ce moment-là.Dès le début de l’apparition des symptômes, Louise savait qu’un jour elle devrait faire de la dialyse et ultimement se faire greffer un
nouveau rein comme sa sœur. À 55 ans, lorsque la défaillance rénale est devenue irréversible, elle a pu se faire suivre à l’hôpital St-Luc en
prédialyse tout en mettant son nom sur la liste d’attente pour une greffe
de rein.Puis, une année et demie plus tard, les reins de Louise se sont tellement
dégradés qu’elle fut obligée de suivre le traitement de la dialyse. Elle a donc subi 3 ans et demi de dialyse péritonéale nocturne à domicile. Il était clair dans son esprit qu’elle ne s’infligerait pas les contraintes de l’hémodialyse qui l’aurait obligée
à se rendre à l’hôpital 3 fois par semaine durant le jour. Elle voulait garder son rythme de vie et son travail à temps plein qui la passionne.Progressivement, les reins de Louise ont continué à se dégrader de plus en plus jusqu’à ce qu’elle ne puisse
plus travailler. C’était six mois avant la greffe et à ce moment-là, Louise
perdait trois kilos par mois l’obligeant
à suivre un régime spécial pour
La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015 14
reprendre du poids. Dans ces moments éprouvants, elle a pu compter sur le soutien inconditionnel
de son conjoint Mario.Puis, vient le grand soulagement après cinq ans sur la liste d’attente. La greffe a lieu en janvier 2013. Seulement vingt-quatre heures après la greffe, elle a dû subir une autre
intervention pour retirer des caillots
d’une partie du rein qui était en train de se nécroser.« C’est grâce à la recherche sur les maladies rénales que cette chirurgie sur mon nouveau rein a pu avoir lieu », souligne Louise qui se dit très chanceuse dans la vie. Après une convalescence de six jours à l’hôpital,
elle est retournée chez elle et son énergie est revenue très vite. « C’est alors que j’ai commencé ma deuxième vie », affirme Louise, très fière de pouvoir maintenant profiter de ses petits-enfants.Pendant sa convalescence, en parlant aux gens autour d’elle, elle a appris le
rôle important que joue la Fondation
dans la promotion du don d’organes
et dans la recherche sur les maladies
rénales, ce qui l’a convaincu de devenir bénévole pour cet organisme. « Le don d’organes est la cause qui
me tient le plus à cœur », souligne Louise en ajoutant que, grâce à la Fondation, elle est toujours de ce
monde pour sensibiliser la population
au don d’organes dans l’espoir de
faire raccourcir la liste d’attente pour
obtenir une greffe.
Louise Laviolette
Une bénévole pleine d’énergie transmet un message encourageant.
Les gens doivent être mis au courant de tout ce que fait la Fondation et moi, j’ai quelque chose à contribuer là-dedans.
«»
Prise en charge.
Durant la campagne
électorale fédérale de 2015,
des amis de La Fondation du
rein se sont mobilisés pour
mieux souligner l’importance
d’accroître les dons d’organes
et de tissus. Grâce au
mouvement « Une Voix »,
plus de 6 000 courriels ou
lettres ont été envoyés aux
candidats pour qu’ils s’engagent à prendre des
mesures pour accroître
les taux de transplantation
rénale et de don d’organes au
Canada de 50 % d’ici 2020.
15 La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015
La Fondation canadienne du rein s’est donné comme objectif d’accroître les taux de don
d’organes et de transplantation de 50 % d’ici 2020 et entend le réaliser en mettant sur pied des activités de sensibilisation et des campagnes thématiques. En prévision des élections fédérales de l’automne 2015, la Fondation a incité les gens à écrire aux candidats afin de leur demander de passer à l’action dans ce dossier. La Fondation encourage les Canadiens à décider de faire don de leurs organes et à discuter de leurs intentions avec leur famille. En Colombie- Britannique, plus de 400 personnes ont participé à un sommet pour débattre des enjeux et des idées pouvant avoir un effet sur les perceptions du public
et l’amélioration des systèmes en place.
Plus de 3 400 Canadiens sont en attente d’une
transplantation rénale.
3,9 ans, tel est le temps d’attente moyen pour une transplantation
dans le cas d’un rein provenant d’un
donneur décédé.
Un donneur d’organes peut sauver huit vies.
Photo ci-dessus : William Stewart et Logyn, 4 ans, ambassadeurs au sommet sur les transplantations rénales
Plus de 400 personnes de tous les coins du pays, y compris un grand nombre personnelle-
ment affectées par l’insuffisance rénale, se sont réunies à Vancouver en mai 2015 à
l’occasion du Kidney Transplant Summit, le tout premier sommet sur
les transplantations rénales de La Fondation du rein
Pour cette journée importante, les responsables du sommet avaient
invités des gens qui avaient bien besoin de voir les choses changer sur
la scène des transplantations. Des patients sous dialyse se sont exprimés franchement et ont témoigné de leur quotidien. Ils ont parlé avec éloquence en soulignant que si la dialyse les maintient en vie, une transplantation
leur permettrait de reprendre le cours
de leur vie. Des greffés ont dit à quel point ils se considèrent chanceux d’avoir retrouvé leur qualité de vie. Un grand nombre ont remercié les donneurs de leur avoir permis ce nou-
veau départ dans la vie. Des donneurs vivants ont dit qu’ils se sont sentis
honorés d’avoir pu faire ce don vital.Il y eut au sommet un débat entre des experts avec un juge et un
jury. D’éminents néphrologues et chercheurs dans le domaine des
transplantations ont brossé le tableau de l’insuffisance rénale, des transplantations rénales et des dons d’organes dans la province. « Ce fut tellement inspirant de voir des
centaines de personnes de tous les
coins de la province venir défendre les intérêts des patients sous dialyse com-
me moi. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai espoir d’un avenir
meilleur pour moi et pour ma femme
et mes enfants. », raconte William Stewart, qui est en attente d’une
transplantation rénaleUn jury de huit membres, présidé par l’honorable Wally Oppal, c.r., a entendu les arguments pour et contre des
experts sur des sujets controversés. Les Britanno-colombiens devraient-ils automatiquement être considérés comme des donneurs d’organes à leur
décès? Les donneurs d’organes ou les personnes qui s’inscrivent dans un
registre de donneurs devraient-ils être
rémunérés? Existe-t-il des barrières systématiques ou culturelles expliquant
La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015 16
Le sommet sur les transplantations
rénales a rassemblé des patients, des familles, des professionnels de la santé ainsi que des bénévoles et des employés de La Fondation du rein.
les faibles taux de don d’organes
dans les communautés autochtones, asiatiques et sud-asiatiques?Après le sommet, 400 porte-paroles inspirés et énergisés sont retournés dans leurs communautés pour continuer à sensibiliser leur entourage
à l’importance de s’inscrire comme
donneur d’organes. Leurs efforts ont été récompensés.Grâce au leadership de l’honorable Amrik Virk, ministre de la Technologie, de l’Innovation et des Services aux
citoyens, les Britanno-colombiens peuvent maintenant s’inscrire comme
donneurs d’organes aux Service BC Centres. Depuis ce changement, plus de 15 000 Britanno-colombiens ont posé ce geste.
Des changements apportés au système d’inscription ont amené plus de 15 000 résidents de la C.-B. à signaler officiellement leur consentement au don d’organes.
Ce fut tellement inspirant de voir des centaines de personnes de tous les coins de la province venir défendre les intérêts des patients sous dialyse comme moi.
«»
Prise en charge.
La Fondation
canadienne du rein a
développé partout au
pays divers programmes
visant à promouvoir
la santé rénale. Ces
programmes permettent
aux gens d’évaluer leurs
facteurs de risque et de mieux prendre
soin de leurs reins en
adoptant des habitudes
de vie saines.
17 La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015
Le Programme de dépistage des maladies rénales de La Fondation canadienne du rein est un programme national qui cible l’insuffisance rénale chronique. Des cliniques de dépistage sont fréquemment organisées dans des communautés où il y a un pourcentage élevé de personnes à risque. Ce programme existe depuis 2011. Plusieurs activités d’éducation et de sensibilisation viennent le compléter – présence lors de foires sur la santé, de conférences et d’événements communautaires, par exemple. La Fondation offre également un outil d’évaluation des risques en ligne qui permet au grand public
de mieux se renseigner sur leur fonction rénale. ET 2 300
Dépistage de
personnes dans le cadre du Programme de
dépistage des maladies rénales
1 000
QUESTIONNAIRES D’ÉVALUATION DES RISQUES DÛMENT REMPLISPhoto ci-dessus : Des infirmières profitent des cliniques du Programme de
dépistage des maladies rénales pour renseigner les gens et leur offrir du soutien.
PERSONNES DÉPISTÉES DEPUIS 2011
7257
Un grand nombre d’élèves ont été captivés par ce défi… La majorité d’entre eux connaissent quelqu’un qui est diabétique ou qui souffre d’hypertension.
La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015 18
«»
Les élèves de la Waywaysee- cappo Community School ont échangé leurs bouteilles d’eau gazeuse contre quelque chose de bon pour leur santé et acquis des connaissances
sur la santé en général et sur la santé rénale en particulier.
En 2015, des enfants de neuf écoles au Manitoba ont été sensibilisés à l’importance de choisir des boissons qui sont
bonnes pour la santé. Le but du programme Drop the Pop
est d’aider les enfants à comprendre
que trop de sucre nuit à la santé de leurs reins.Grâce à la générosité du CN, la Division du Manitoba de La Fondation canadienne du rein
a pu fournir des subventions de
250 $ à neuf écoles au Manitoba : Chief Clifford Lynxleg Anishinabe School, Tootinaowaziibeeng First Nation; Duke of Marlborough School, Churchill; Joe. A Ross School, Opaskwayak Cree Nation; Langruth Elementary School, Langruth; Mulvey School, Winnipeg; Peter Yassie Memorial School, Tadoule Lake; Roseau Valley School, Roseau Valley; Walter Whyte School, Grand Marais; Waywayseecappo Community School, Waywayseecappo First Nation.
Les écoles ont soumis leurs demandes de subvention à la Fondation, qui a
choisi les récipiendaires en fonction de leur plan d’action pour promouvoir la
santé de leurs élèves. Bien des écoles ont utilisé les fonds reçus pour acheter du lait et des fruits frais et préparer des smoothies pour les élèves. Le coût élevé des fruits et légumes frais dans les communautés du Nord ou isolées signifie qu’ils sont un vrai régal pour les enfants.
La Roseau Valley School a demandé aux enfants d’apporter de la malbouffe
afin de recevoir en échange quelque chose de bon pour leur santé. Soucieuse de tenir compte des
particularités culturelles, certaines écoles ont invité des aînés qui sont venus parler aux élèves d’habitudes de vie saines ou leur transmettre leur
savoir, comme comment nettoyer un poisson et le faire cuire sur un feu.« Un enfant de 1ère année et un autre de 9e année sont venus échanger la bouteille de cola que leurs parents
leur avaient donnée contre quelque chose de mieux, a raconté un représentant de l’école Roseau Valley. C’était une belle victoire, surtout pour celui de 9e année qui arrivait régulière-
ment à l’école avec une bouteille de boisson gazeuse d’un litre. »Le défi Drop the Pop fait partie du
curriculum Our Children – Their Health – Our Future de la Fondation pour les
écoles autochtones.Article rédigé par Melanie Ferris
Prise en charge.
Les autochtones sont deux fois plus susceptibles que d’autres populations de recevoir un diagnostic de diabète, l’une des principales causes de l’insuffisance rénale chronique.
19 La Fondation canadienne du rein / Rapport d’impact 2015
L a Fondation canadienne du rein, ce sont des personnes qui travaillent ensemble, unis par
une cause commune. Nous sommes des bénévoles, des personnes atteintes d’une maladie rénale, des bienfaiteurs et des employés – provenant des horizons les plus divers un peu
partout au Canada.La Fondation canadienne du rein a pour raison d’être de rehausser la santé rénale ainsi que de favoriser la réduction et, dans la mesure du possible, l’élimination du fardeau que représentent les maladies rénales. Les principaux bénéficiaires sont les personnes qui sont touchées par une maladie rénale ou qui risquent de l’être.La Fondation du rein offre :L’espoir
De nouvelles connaissances et de nouveaux traitements constitueront une source d’espoir
dans les domaines suivants : l le savoir sur les reins et les maladies rénales; l des méthodes permettant l’intégration des nouvelles connaissances tirées de résultats de recherches au traitement, à la prévention et au ralentissement de l’évolution de la maladie rénale.Le soutien
En vue de l’atteinte d’un état de santé optimal, toutes les personnes touchées par une maladie rénale ont accès à des soins de santé et au bien-être, ainsi qu’à un soutien socio-émotionnel et financier, y compris : l un accès équitable à un traitement économique et approprié, le plus près possible de chez la personne, sans égard à ses antécédents et à sa situation personnelle; l un accès en temps utile à une transplantation du rein réussie, si une telle intervention est désirée et appropriée; l le meilleur confort envisageable pour les
personnes ayant choisi de mettre fin à leurs traitements de dialyse ou de n’en entreprendre aucun.
La prise en charge
Toutes les personnes touchées par une maladie rénale ont la capacité d’optimiser leur situation : l Les gens ont les connaissances
nécessaires pour faire des choix éclairés en vue de prévenir et de minimiser les maladies rénales, ainsi que pour trouver des traitements en la matière; l les personnes peuvent faire des
représentations pour elles-mêmes et pour autrui afin de naviguer dans le système; l la communauté rénale est animée par un sentiment d’appartenance et une voix
collective.L’engagement
l Un public canadien renseigné comprend et réagit aux conséquences de la maladie rénale; l des politiques et des stratégies provinciales et fédérales efficaces sont en place en matière de recherche dans le domaine rénal, de soins rénaux, de dons d’organes et de transplantation.
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cuisineetsanterenale.ca
utilisateurs
Répartition des dépenses par programme*
Au bénéfice de la société
Recherche
33 %
Services aux patients
26 %
Sensibilisation
du public
25 %
Don d’organes
9 %
Renforcement
communautaire
7 %
* Dépenses nettes, déduction faite des frais afférents à la collecte de fonds et à la gestion de l’administration.
Président national :
Paul KidstonPrésident national sortant:
Dr Julian MidgleyTrésorier national :
Andrew MacRitchieSecrétaire national :
Ken MylreaVice-présidente nationale :
Tetiana GerychVice-président national :
Harvey Thomson
Christopher Gobeil,
administrateur national généralD
re Manjula Gowrishankar,
présidente, Division de l’Alberta-Nord et des TerritoiresGwen Herrington,
administratrice nationale généraleKurtis Krug,
président, Division de la SaskatchewanGuy Langevin,
trésorier, Division du QuébecMatthew MacFarlane,
président, Division du Canada atlantiqueGreg Robbins,
président, Division de l’OntarioBrigitte Sandron,
présidente, Division du ManitobaTahir Shafiq, administrateur national généralMary-Pat Shaw,
administratrice nationale généraleMike Sheppard,
président, Division de l’Alberta-SudAnne Shultz,
présidente, Division de la Colombie- Britannique et du YukonMarsha Wood,
administratrice nationale générale
Directrice générale nationale:
Elizabeth Myles
BUREAU NATIONAL
310-5160, boul. DécarieMontréal, QC H4A 1T6514-369-48061-800-361-7494www.rein.ca
Numéro d’enregistrement d’organisme de bienfaisance:10756 7398 RR0001Les états financiers de La Fondation canadienne durein sont disponibles en ligne au www.rein.ca dans
la rubrique portant sur les publications.
Conseil d’administration national 2014-2015
Division de la C.-B. et du Yukon
4940 Canada Way, bureau 200Burnaby, BC V5G 4K6604-736-9775 / 1-800-567-8112Karen Philp, directrice générale
Division de l’Alberta-Nord et des Territoires
202-11227, avenue JasperEdmonton, AB T5K 0L5780-451-6900 / 1-800-461-9063Flavia Robles, directrice générale
Division de l’Alberta-Sud
6007, rue 1A Sud-OuestCalgary, AB T2H 0G5403-255-6108 / 1-800-268-1177Joyce Van Deurzen, directrice générale
Division de la Saskatchewan
1-2217 Hanselman CourtSaskatoon, SK S7L 6A8306-664-8588 / 1-888-664-8588Joyce Van Deurzen, directrice générale
Division du Manitoba
1-452 Dovercourt DriveWinnipeg, MB R3Y 1G4204-989-0800 / 1-800-729-7176Valerie Dunphy, directrice générale
Division de l’Ontario
1599, rue Hurontario, bureau 201Mississauga, ON L5G 4S1905-278-3003 / 1-800-387-4474Jim O’Brien, directeur général
Division du Québec
2300, boul. René-Lévesque OuestMontréal, QC H3H 2R5514-938-4515 / 1-800-565-4515Martin Munger, directeur général
Division du Canada atlantique
56, Avonlea Court, bureau 204Fredericton, NB E3C 1N8506-453-0533 / 1-877-453-0533Trina Ralph, directrice générale
Coordonnées des divisions
Bistr
o De
sign