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Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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Direction générale adjointe développement économique, recherche et innovation
Direction de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
Rapport d’étude
ETUDE : identification et définition des pistes de coopération académiques, scientifiques et commerciales entre l’ASEAN (Thaïlande, Malaisie, Indonésie)
et la Picardie
12 septembre 2014
Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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L’ASEAN, une zone intégrée
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617 M. d’hab (Europe : 510 M. d’hab)
10 pays
2338 Mds USD de PIB
(France : 2712 Mds USD)
Un accord de libre-
échange interne (AFTA)
Peut-être une communauté économique en 2015
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SOMMAIRE
Introduction : page 4 – 6
1. Agro-Industries p 8 - 17 2. Sous-traitance aéronautique p 18 - 28
3. Sous-traitance ferroviaire p 29 - 39 4. Mécanique et sous-traitance p 40 – 51
1. Chimie du végétal p 53 - 57 2. Stockage électrochimique p 58 - 65
3. Biomédical p 66 - 73 4.Véhicules intelligents p 74 - 81
Chapitre 3. Environnement des affaires page 82 – 90 Annexe Programmation ASEAN 2015 page 91 – 97
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Partie I. Les Filières matures page 7 – 51
Partie II. Les Filières d’avenir page 52 – 81
Partie III. Environnement des affaires page 82 – 90
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INTRODUCTION
Le Conseil Régional de Picardie a confié à UBIFRANCE une étude relative à l’identification et la définition des pistes de coopération
académiques, scientifiques et commerciales entre l’ASEAN (Thaïlande, Malaisie, Indonésie) et la Picardie : 8 filières clés ont été retenues
dans le cadre de l’étude :
- 4 filières matures : agro-industries, sous-traitance aéronautique, sous-traitance ferroviaire, mécanique et sous-traitance
- 4 filières d’avenir : chimie du végétal, stockage électrochimique de l´énergie, biomédical, véhicules intelligents.
Pour chacune des 4 filières matures de Thaïlande, Malaisie et Indonésie, il sera abordé:
- les caractéristiques du marché et l’évolution du secteur
- les acteurs clés du développement économique et du réseau académique
- les opportunités du marché cible
- les recommandations pour la Picardie
- une matrice SWOT en guise de synthèse
Concernant les 4 filières d’avenir, au-delà des 3 pays cibles, UBIFRANCE a complété l’étude en apportant les opportunités existant dans
d’autres pays de l’ASEAN et plus particulièrement à Singapour. L’étude présentera dans les 3 pays(et/ou Singapour) :
- les caractéristiques générales de la filière - un panorama des innovations, - les acteurs institutionnels et privés - les partenariats en recherche et développement (support possible des services de coopération scientifique et universitaire de l’Ambassade de France) - Un tableau synthétique reprenant les opportunités à moyen et long terme
La dernière partie de l’ étude présente au Conseil régional de Picardie l’environnement des affaires (mini guide des affaires) pour les 3 pays
cibles.
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INTRODUCTION
Méthodologie :
Une collecte des informations reposant sur des réseaux de partenaires et une connaissance experte du marché thaïlandais, malaisien et
indonésien.
• revue de presse, notes sectorielles, documents techniques;
• des contacts privilégiés d’UBIFRANCE, notamment auprès du service scientifique de l’Ambassade;
• de contacts directs avec les différents acteurs du marché; RDV sur site
• des informations recueillies auprès des organismes officiels ou professionnels (Clusters ou pôles d’excellence, Banque
Centrale, Service des Douanes, Associations Professionnelles, etc..). Nombreux Rdvs sur site
Un pilotage des bureaux UBIFRANCE ASEAN assuré par le directeur UBIFRANCE Indonésie
Ce rapport final permet une lecture opérationnelle et pragmatique
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INTRODUCTION
Il s’agit d’une première étape d’approche de la Picardie en ASEAN. Cette étude est suivie d’une première mission de prospection
en Malaisie et Indonésie (novembre 2014). Il est important que les entreprises picardes appréhendent l’ASEAN dans une
véritable stratégie export de zone plutôt que de gérer une action « one shot ».
Pour réussir dans ces filières en ASEAN et plus particulièrement pour développer des partenariats dans un des pays de la zone, il
faut envisager une approche dans la durée avec un plan d’actions sur 9 à 12 mois.
Il pourrait être judicieux que la Région Picardie réfléchisse à la mise en place d’une coopération économique décentralisée avec
certains pays de l’ASEAN à la fois sur le volet entreprises (investissements picards dans des structures locales correspondants aux
filières matures), sur le volet centre de recherches, universités et écoles voire dans un second temps sur le volet attractivité du
territoire picards (investisseurs singapouriens.. ?)
Au-delà des évènements politiques en Thaïlande, le marché reste attractif (les affaires continuent dans le secteur privé.
L’approche du secteur public étant toujours longue, il est important d’initier dès à présent les démarches auprès des services
techniques des ministères ou entreprises publiques) Il est judicieux que les entreprises picardes gardent la Thaïlande dans leur
radar.
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I.FILIÈRES MATURES Agro-industries
Sous-traitance aéronautique
Sous-traitance ferroviaire
Mécanique et sous-traitance
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Caractéristiques générales du marché
Les Indonésiens consacrent 50% de leurs revenus aux dépenses alimentaires
Les plus grandes productions du pays du secteur agricole sont : le riz, l’huile de palme et le caoutchouc
L’Indonésie est la 3ème destination pour les investissements en Asie après la Chine et l’Inde en 2013. Les investissements étrangers dans l’agro-alimentaire s’élève à 2.117,8 millions USD (6ème secteur porteur ) ce qui correspond à 797 projets
Les 5 plus grands investisseurs en 2013 sont le Japon, Singapour, les Etats Unis, la Corée du Sud, et l’Angleterre
La balance commerciale des produits agricoles est toujours déficitaire
L’influence du style de vie à l’occidentale est très présente en zone urbaine et surtout parmi les jeunes (17- 28 ans) dans la consommation des produits importés
tels que le chocolat, le fromage, la pâtisserie et boulangerie
Les boissons alcoolisées sont aussi consommées par les classes moyennes et aisées du pays (37,5 millions d’habitants), les touristes et les expatriés.
Chaîne du froid : loin d’être homogène, le marché indonésien est caractérisé par l’émergence de grands clusters de consommation. Ainsi, les consommateurs citadins des classes aisées sont de plus en plus préoccupés par la qualité des produits qu’ils sont amenés à consommer. Entre scandales liés à l’usage excessif de produits nocifs et non-respect de la chaîne du froid dans les grandes enseignes de la distribution, la qualité et la traçabilité sont en phase de devenir les maîtres mots du développement de l’industrie agroalimentaire de demain.
Evolution du secteur
L’importation aujourd’hui en Indonésie est réglementée par plusieurs barrières tarifaires et non-tarifaires (tels que les quotas, la règlementation halal et l’exigence d’obtention de la licence pour tous les produits agroalimentaires auprès l’agence de contrôle de denrées alimentaire et des produits pharmaceutique)
Depuis septembre 2013, levée de l’embargo ESB Nouvelles réglementations sanitaires ouvrant la voie après des années de blocages aux exportations de produits laitiers
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L’agro-industrie en Indonésie
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Les acteurs Indonésiens
Les acteurs clés du développement économique
Indofood
Grande entreprise agroalimentaire indonésienne qui maîtrise toutes les chaînes de production telles que : la recherche et développement, les ingrédients, la qualité ainsi que la distribution
Mayora
Cette entreprise a débuté en produisant des biscuits artisanaux en 1977. Aujourd’hui elle fait partie des entreprises agroalimentaires cotées en bourse et est présente dans plusieurs pays de l’Asean
Medco Agro PT
Medco Agro PT est la filiale de Medco Energy qui se focalise dans l’exploitation de l’huile de palme en Indonésie. La société développe l’utilisation de résidu de palme en le transformant en biodiesel.
Trenergy Biomasse PT
La société fondée en 2008, est impliquée dans le développement de la biomasse en utilisant le déchet des usines de l’huile de palme. Afin de diversifier le produit, Trenergy Biomasse va lancer un nouveau produit pour l’alimentation animale.
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Les acteurs clés du réseau académique
Universités IPB (Institut Pertanian Bogor), considérée comme la meilleure université du
pays dans les sciences de l'agriculture et sciences marines. IPB compte environ 25 000 étudiants répartis en 9 facultés. L’IPB devrait prochainement signer un accord avec l’IRD dans le domaine de la biodiversité marine. Cette université a créé plusieurs coopération avec Agrocampus Ouest-Aix Marseille, Art et Métiers Paris Tec et Université de Nantes dans la création de programme double diplôme.
UNILA (Universitas Negeri Lampung), a une coopération avec SupAgro Montpellier dans la mise en place d’un programme d’échange pour la formation master en agriculture écologique.
ITB (Institut Teknologi Bandung), une des plus anciennes universités du pays (1959) et pendant longtemps la plus prestigieuse en ingénierie et sciences. ITB compte quelque 20 000 étudiants répartis en 12 facultés. En dépit d'un nombre élevé d'anciens boursiers du gouvernement français, l'ITB est désormais plus tourné vers les pays anglo-saxons et a peu de relations suivies avec la France. Récemment, un professeur d’ITB a publié son expérimentation sur la biomasse (transformation de peau de crevette en membrane électrolyte polymère).
Politeknik Jember, Mission inspection de l’enseignement agricole pour l’enseignement secondaire professionnel
Politeknik Pontianak, MoU avec l’IUT de Valenciennes Institut LIPI, est la haute instance en matière scientifique à côté du RISTEK
(Ministre de la recherche et de la technologie), placée directement sous l’autorité du Président de la République et dont les activités sont coordonnées par le Ministère. Le LIPI est plus ou moins l’équivalent du CNRS français.
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Perspectives du marché Indonésien
Les opportunités du marché en Indonésie
Chaîne du froid (équipement): les habitudes de consommation évoluent, avec un engouement généralisé pour des produits congelés, qui voient leurs ventes croitre de +16% en 2013. Mais dans le cadre de l’ouverture du marché à la concurrence des états membres de l’ASEAN d’ici 2015, l’Indonésie n’est pas pour le moment préparée à exporter ses propres produits sur la zone. L’association de tous ces facteurs fait du pays une terre d’opportunités pour les professionnels de la chaîne du froid français.
Viande : le gouvernement Indonésien doit faire face à un défi majeur : celui d’ assurer une production de viande suffisante afin de satisfaire la demande de 250 M d’habitants. Pour cela, un vaste programme d’amélioration de la production animale et d’autosuffisance en viande notamment de bœuf a été mis en place en 2011. Le secteur de l’élevage constitue un potentiel de développement important mais nécessite des investissements afin de moderniser les infrastructures et optimiser la production.
Fertilisants: l’Indonésie rencontre des faiblesses dans la production de plusieurs produits tels que riz, maïs, échalote, sucre, etc., ce qui explique le déficit de la balance commerciale.
Equipement et machinerie: le marché des équipements pour l’industrie agroalimentaire est caractérisé par une forte dépendance des machines importées (soit 92%), provenant généralement d’Allemagne et de Chine.
L’achat des machines dans ce secteur a augmenté de 29% en 2013, soit une valeur de 966 000 USD
La part de marché des ventes des équipements pour l’industrie agroalimentaire est divisée de la façon suivante:
Pour les produits alimentaires: 68%
Pour la transformation du tabac, café et thé : 27%
Transformation et traitement du lait et boissons: 5%
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Les recommandations pour la Picardie
L’importation des produits agricoles doit passer par une structure locale (société d’importateur) qui permettra d’obtenir une licence précise selon la nomenclature douanière de chaque produit
Enregistrement BPOM: tous les produits alimentaires doivent être enregistrés auprès du BPOM (l’agence de contrôle des denrées alimentaires et des produits pharmaceutiques) qui générera un code ML pour chaque marque et gamme de produit
Certification HALAL: étant un pays majoritairement musulman, la certification HALAL est bien un atout d’entrée sur le marché des produits alimentaires
Demande d’équipements agroalimentaires( pour les produits carnés, la boulangerie, conservation, ) afin de développer une production nationale de qualité
Développer les produits en lien avec la nutrition et la fortification alimentaire : additif, additif nutritionnel, colorant à intégrer dans la transformation, notamment des produits naturels et des produits alternatifs certifiés halal.
S’appuyer sur une marque qui valorise la provenance française, gage de qualité, et les ingrédients sains et naturels afin de répondre à la demande de produits « santé ».
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Caractéristiques générales du marché
L’agriculture représente 7,3 % du PIB en Malaisie. La balance commerciale du secteur agricole en Malaisie est positive avec + 40,59 Mds MYR (10 Mds EUR) : les principales ressources du pays sont l’huile de palme (36,5%), la pêche (14,4%), le bétail (11,7%), la sylviculture et l’exploitation forestière (11%), le caoutchouc (8,2%), les légumes (8%), les fruits (4,1%) et le riz (2,2%). La Malaisie est le 2ème producteur mondial d’huile de palme et 3ème producteur mondial de caoutchouc.
Les aliments majoritairement importés sont le sucre et les produits à base de sucre, les produits laitiers, les céréales et préparations à base de céréales, les fruits et légumes, le cacao et les préparations à base de cacao. La Malaisie est le troisième plus gros producteur de viande de volaille de la région Asie Pacifique. Elle est autosuffisante en porc, en œufs et en volaille, mais importe 80% de bœuf.
Le secteur des produits alimentaires transformés a contribué à 14,2 Mds MYR (3,5 Mds EUR) en 2013 et représente une part importante des exportations.
Le secteur de l’Agro-industrie est dominé par les entreprises de petites et moyennes tailles ; les sous secteurs les plus importants sont : la pêche, l’élevage, les fruits et légumes et le cacao.
Le secteur biomasse en Malaisie a fait l’objet du Plan NBS 2020 (National Biomass Strategy 2020) pour développer la filière utilisant les résidus agricoles locaux, provenant principalement de la culture du palmier à huile dont près de 70% du volume traité est constitué de déchets. Seul 27% des résidus agricoles est aujourd’hui utilisé comme carburant, pour le chauffage du bois, la production de briques, le durcissement des feuilles de tabac, le séchage du caoutchouc ou la fabrication de panneaux de particules ou fibreux.
Evolution du secteur
L’industrie de transformation des produits alimentaires malaisienne est en forte croissance et exporte vers plus de 200 pays (principalement Singapour, les États-Unis, l’Indonésie et la Chine). Elle représente les deux tiers des exportations totales agroalimentaires du pays. Il en résulte un accroissement notable des importations de produits de base (le soja, les oléagineux, les graminés (particulièrement le blé) et le tabac) et additifs (arômes, assaisonnements, édulcorants, etc.).
L’urbanisation grandissante, l’augmentation des revenus et du niveau d’éducation et l’évolution des modes de vie contribuent à la modification des modes de consommations alimentaire en Malaisie. La demande est ainsi croissante pour la nourriture facile à préparer, les produits prêt-à-manger, les aliments enrichis, les produits gourmets et la nourriture biologique.
La Malaisie souhaite se positionner en « Hub Halal » pour satisfaire sa demande intérieure (pays à majorité musulmane) mais également pour dynamiser les exportations de produits transformés halal vers le monde musulman.
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L’agro-industrie en Malaisie
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Les acteurs Malaisiens
Les acteurs clés du développement économique
FMM Malaysian Food Manufacturing Group (FMM MFMG) est un groupe cherchant à promouvoir les intérêts des acteurs du marché agroalimentaire et le développement des industries agroalimentaires en Malaisie.
Malaysian Biotechnology Corporation (BiotechCorp) agence sous l’égide du “Ministry of Science, Technology and Innovation (MOSTI)”. Elle soutient et promeut la création de valeur des biotechnologies dans le secteur agricole.
Les grandes multinationales (Kraft, Nestlé, Unilever) sont présentes et produisent en Malaisie, aux côtés d’acteurs locaux comme Hup Seng Perusahaan Makanan ou Gardenia Bakery KL.
Le groupe français Denis Frère, via sa filiale locale A Clouet & Co est leader sur les produits en conserve.
Les deux plus importantes sociétés spécialisées dans la culture d’huile de palme sont Sime Darby et FELDA. La seconde a d’ailleurs des partenariats avec le CIRAD et l’IRD.
Ministry of Health (MoH) Food Safety & Quality Division. Normes alimentaires : Food Act 1983 et Food Regulations1985
Department of Veterinary Services (DVS) est l’autorité malaisienne chargée de réguler les aspects vétérinaires et sanitaires des produits animaux dans le pays. Elle agit sous la direction du Ministry of Agriculture & Agro-based industry (MoA)
Department of Islamic Development Malaysia (JAKIM) est l’autorité compétente responsable de la certification Halal en Malaisie. Norme sur aliments Halal : MS1500:2009
MIGHT (Malaysian Industry-Government Group for High Technology), agence publique impliqué dans la définition du plan Biomasse et favorisant les collaborations industrielles.
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Les acteurs clés du réseau académique
Malaysian Agricultural Research and Development Institute (MARDI) est une agence publique chargée de mener des recherches générant des technologies innovantes pour le développement des industries Agro-alimentaires.
Malaysian Institute of Food Technology (MIFT) est une association professionnelle qui met en relation les scientifiques et les professionnels de l’industrie et des technologies du secteur agricole.
Universiti Putra Malaysia (UPM) fondée en 1971 avec la fusion de l’université d’agriculture, l’Université Malaysia et le “Agroculte College” de Serdang. L’établissement de niveau tertiaire domine l’éducation et la recherche en agronomie du pays. UPM coopère avec le CIRAD dans le domaine de l’exploitation forestière.
Universiti Sultan Zainal Abidin (UniSZA), l’établissement tend à développer les recherches autour du secteur agricole notamment des céréales (riz). L’université est actuellement à la recherche de partenaires (expertise et recherche).
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Perspectives du marché Malaisien
Les opportunités du marché en Malaisie
La grande diversité culturelle du pays offre une richesse d’ingrédients, de saveurs et de goût, et entraîne une large ouverture d’esprit des malaisiens sur le plan culinaire : « Asian taste » et « International taste », offrant des débouchés pour de nombreux produits alimentaires
Pour accompagner la croissance de l’industrie de transformation agroalimentaires (notamment pour les produits à base de céréales, fruits et légumes, cacao et sucre), la Malaisie a besoin de technologies, équipements et savoir-faire ainsi que d’additifs
Les consommateurs malaisiens font de plus en plus attention à le provenance des produits et à leurs qualités nutritionnelles. La marque, son image et ses valeurs deviennent des critères distinctifs
La demande augmente pour les produits alimentaires transformés, les fruits frais, les légumes frais et surgelés, les jus de fruit, le vin, le poisson et les fruits de mer.
Le pays étant majoritairement musulman, il se positionne comme une référence mondiale pour la certification des produits halal. Il satisfait ainsi les besoins de sa population locale et profite de la forte demande des autres pays musulmans dans le monde.
La Malaisie veut valoriser sa production de biomasse locale et est à la recherche de technologies adéquates (principalement pour les dérivés de la culture de palmier à huile).
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Les recommandations pour la Picardie
Développer l’export du sucre de betterave et des produits amylacés pour le marché des produits transformés, de la boulangerie et la confiserie
Exportations de produits emballés faciles d’utilisation et pouvant être conservés durant une longue durée pour les circuits Grandes et Moyennes Surfaces et Café, Hôtel, Restaurants (GMS-CHR)
Développer les produits en lien avec la nutrition et la fortification alimentaire : additif, additif nutritionnel, colorant à intégrer dans la transformation, notamment des produits naturels et des produits alternatifs certifiés halal
S’appuyer sur une marque qui valorise la provenance française, gage de qualité, et les ingrédients sains et naturels afin de répondre à la demande de produits « santé »
S’associer à des entreprises malaisiennes afin de valoriser leurs produits transformés notamment à l’export (techniques, technologie, qualité, valeur nutritionnelle)
Les entreprises malaisiennes sont principalement des PME et développent peu la recherche. Les connaissances et le savoir faire français seraient appréciés afin de générer des synergies entre les institutions et les entreprises.
Voir la Malaisie comme un importateur à double potentiel: pour sa consommation locale via GMS et CHR mais également pour sa transformation et l’export vers plus de 200 pays.
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Caractéristiques générales du marché
La Thaïlande est un pays agro-exportateur majeur dont plus de 50% de la production de produits transformés est destinée à l’export. Elle a une forte tradition d’élevage porcin, aviaire et aquacole.
Le poste agroalimentaire représente 14% de l’ensemble des exportations du Royaume.
Le pays est le leader mondial dans les exportations de caoutchouc, de farine de manioc, de crevettes transformées, de thons et d’ananas en boîte, le 2ème exportateur de sucre, le 3ème de riz et le 4ème exportateur de poulets.
Le Royaume compte environ 10 000 entreprises agroalimentaires. Elles entretiennent une demande soutenue en machines et équipements de production et d’emballage.
Les équipements français bénéficient d’une forte notoriété. Cependant ils sont considérés comme plutôt chers comparés à leurs concurrents locaux ou chinois.
Evolution du secteur
L’émergence d’une classe moyenne et l’augmentation des revenus offrent de nombreuses opportunités pour les exportateurs français de produits transformés et plus particulièrement pour les aliments réfrigérés, surgelés et les plats préparés.
La tendance de l’industrie alimentaire est au développement de ces produits transformés plus sophistiqués (ingrédients, plats cuisinés) et des mets à bénéfice santé.
On observe aussi une forte demande de produits d’épicerie fine liée au nombre d’hôtels de grand standing (la Thaïlande est la 15ème destination touristique mondiale) Les hôtels cinq étoiles recherchent des produits exclusifs pour se démarquer de la concurrence.
Le secteur est cependant étroitement dépendant des flux touristiques internationaux et les procédures d’enregistrements longues et fastidieuses pour certaines
catégories.
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L’agro-industrie en Thaïlande
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Les acteurs Thaïlandais
Les acteurs privés clés du développement économique
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Produits et filières agricoles et agroalimentaires
▪ Charoen Pokphand Group (CP): leader incontesté du secteur agroalimentaire du pays. Ce conglomérat opère mondialement sur les marchés agro-alimentaires (fermes, produits frais, produits surgelés, fast food, nourriture pour animaux domestiques ou non, engrais…), commerces de détail (fournisseur pour 7/11, KFC, MacDonald’s…) et télécommunications (True Move, Internet, Vision)
▪ Betagro: numéro 2 du secteur agroalimentaire du pays, détient plus de 30 filiales et s'est spécialisé dans la production et la distribution d'aliments pour animaux, de bétail et de produits de santé pour animaux de haute qualité
▪ Thai Union Frozen (TUF): leader mondial du thon en boîte, TUF est aussi une puissance sur le marché des produits de la mer surgelés ou en boîte avec un outil intégré de la pêche à la transformation. Propriétaire de Chicken of the Sea, John West Foods, Petit Navire, Parmentier, Mareblu,…
Vins, spiritueux et boissons
▪ Thai Beverage aussi connu sous le nom ThaiBev: composé de 4 segments: spiritueux, bière, boissons non alcoolisées et denrées alimentaires. ThaiBev est un producteur de boissons de premier plan en Thaïlande, mais aussi l’un des plus grands producteurs de boissons en Asie. ▪ Boonrawd Brewery: première brasserie de Thaïlande, produit et commercialise la célèbre bière Singha ▪ TIPCO : produit, exporte et distribue une large gamme de produits à base de fruits
Distribution
▪ TESCO Lotus : première chaîne de distribution moderne en Thaïlande
▪ Big C: Chaîne de distribution moderne contrôlée par Casino France ▪ Central Pattana Public Company Thailand : Acteur majeur en matière d’implantation et d’exploitation de centres commerciaux ▪ The Mall Group : deuxième acteur en matière d’implantation et d’exploitation de centres commerciaux
Les acteurs publics clés du réseau académique
▪ National Food Institute of Thailand http://www.nfi.or.th/_th/en/index.php
▪ Kasetasart University (université spécialisée dans la recherche agroalimentaire)
http://www.ku.ac.th/english/
▪ Food and Drug Administraion (FDA) http://www.fda.moph.go.th/eng/index.stm
▪ Department of Livestock Development (DLD) www.dld.go.th
▪ National Bureau of Agricultural Commodities and Food Standard (ACFS) http://www.acfs.go.th/eng/ ▪ Biotech National Center http://www.biotec.or.th/en/ ▪ Royal Thai Customs Department http://www.customs.go.th ▪ The Halal Standard Institute of Thailand http://www.halal.or.th/en/main/index.php ▪ Thailand Board of Investment (BOI) http://www.boi.go.th
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Perspectives du marché Thaïlandais
Les opportunités du marché en Thaïlande
L’avènement de la Communauté économique de l’ASEAN au 31 décembre 2015 permettra au pays de conforter sa position de leader du secteur agroalimentaire.
Sa position géographique (le cœur de l’ASEAN) et son efficacité logistique lui confèrent un avantage concurrentiel important notamment pour accueillir les projets d’implantation étrangers.
Pour faire face à la concurrence des pays de l’ASEAN et pour répondre aux exigences sanitaires des pays clients, la Thaïlande a besoin d’importer des équipements modernes et performants.
Concernant les tendances et habitudes des consommateurs :
Les consommateurs sont réceptifs aux nouveautés :
Intérêt accru pour les produits à bénéfice santé contribuant à un mode de vie sain.
Le développement de la production de produits halal favorise la venue des touristes musulmans
Le rayonnement des produits importés :
Fascination pour les produits haut-de-gamme étrangers
Essor de la BVP et des produits emblématiques français
Tendance haussière des importations de vins malgré des taxes dissuasives
Progression continue de l’importation des produits laitiers
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Les recommandations pour la Picardie
Le renforcement des normes imposé par l’AEC pourrait nécessiter l’intervention d’acteurs picards spécialisés dans la sécurité sanitaire (équipements, environnement de travail, processus de production…).
Des investissements en machines performantes seront indispensables dans les années à venir (travail des matières premières, conditionnement, emballage…) et notamment : machines pour emballer et étiqueter, machines pour nettoyer, trier ou calibrer les œufs, les fruits, les légumes, équipements de boulangerie, machines pour la fabrication de pâtes, machines pour la fabrication de chocolat, le traitement de la viande, l’extraction ou la préparation d’huile animale ou végétale,…
L’intérêt accru pour les produits permettant de contribuer à une alimentation équilibrée et à un mode de vie sain ouvre de nouvelles possibilités pour les produits dits « bio » et allégés.
La demande en produits transformés, aliments réfrigérés, surgelés et plats préparés croit sensiblement.
Jouer « la carte régionale » : le prestige dont bénéficient les produits haut-de-gamme français offre de belles perspectives. Il s’agit d’un marché à potentiel important. Exemples de produits plébiscités : vins, produits de BVP (boulangerie, viennoiserie, pâtisserie), foie gras, fromages...
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Forces Faiblesses • Leader de la production agroalimentaire en ASEAN
• Terres fertiles et climat favorable à l’agriculture
• Infrastructures logistiques performantes
• Obligations liées à l’investissement dont celle d’avoir un partenaire thaïlandais pour la plupart des projets d’implantation (exception faite des projets BOI)
• Règlementation stricte et taxes prohibitives en matière de vente de vins et spiritueux
• Faible investissement en matière de R&D • Croissance de la classe moyenne et aisée
• Forte dépense des ménages liée à l’alimentaire
• Demande de produit français de plus en plus importante
• L’Indonésie ne maîtrise pas l’industrie de la transformation alimentaire ainsi que de l’élevage
• Faible investissement en matière de R&D
• Réglementations strictes : certains produits soumis à quota (vins et spiritueux)
• Production d’une quantité importante de matières premières ( volaille, épices, fruits et légumes…)
• Exportation d’un grand nombre de produits transformés vers plus de 200 pays. La Malaisie est un hub du halal et exporte vers un grand nombre de pays musulmans.
• Normes malaisiennes sont calquées sur les normes internationales (HACCP, GMP, ISO 2000…)
• L’agriculture nationale est focalisée sur les cultures de rente (palmier à huile, hévéa…)
• La Malaisie est dotée d’une industrie agroalimentaire, mais elle peine pour monter en gamme et obtenir des processus de transformation premiums.
• Il n’existe pas de centralisation des recherches entre MARDI, MIFT et le secteur privé. Cela empêche de valoriser les recherches et de les transformer en produits aboutis.
Opportunités Menaces • L’AEC va faciliter l’exportation des produits au sein de l’ASEAN
• Sensibilisation croissante des consommateurs à une alimentation équilibrée et recherche des produits a bénéfice santé
• Augmentation du pouvoir d’achat de la classe moyenne et marché réceptif aux nouveaux produits
• Concurrence des pays de l’ASEAN favorisée par l’avènement de l’AEC
• Mise en place des barrières non tarifaires pour compenser la perte financière due au gel des taxes douanières
• Opportunité dans l’amélioration de produits agricoles vers l’autosuffisance alimentaire suite à la mise en place de la politique de l’Etat.
• L’influence de la culture occidentale change le mode de consommation des produits alimentaires dans les villes urbaines.
• Les produits français considérés "haut de gamme" sont jugés toujours plus chers que les produits similaires provenant d'autres pays. Ceci provoque une réticence de la part des importateurs indonésiens à connaitre les produits français. Toutefois, le marché s’ouvre de plus en plus.
• Mise en place des barrières non tarifaires (évolution en cours en raison du changement politique)
• La politique malaisienne a défini l’Agriculture et les Agro-industries comme l’une des priorités nationales.
• Plusieurs secteurs clés ont été identifiés en lien avec les produits exportés (Produits transformés: BVP, Chocolat et confiserie, les produits en lien avec la nutrition et la fortification…)
• Opportunités dans les ingrédients/les savoirs faire/les équipements pouvant venir en aide aux fabricants malaisiens.
• Manque de main d’œuvre dans les usines (elle provient essentiellement de l’étranger : Indonésie, Bangladesh, Myanmar…) et augmentation du coût de la main d’œuvre
• Ces facteurs risquent de diminuer la compétitivité des usines malaisiennes et d’inciter les sociétés à délocaliser vers le Vietnam, l’Inde ou la Chine.
Synthèse
Agro-Industries
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Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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I.FILIÈRES MATURES Agro-industries
Sous-traitance aéronautique Sous-traitance ferroviaire
Mécanique et sous-traitance
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Caractéristiques générales du marché
La construction aéronautique Marché domestique estimé à 25,5 milles Mds IDR soit 1,65 Mds € en 2013 et qui affiche une croissance de 7% par an
depuis 2007 L’Indonésie importe ses composants/matériels aéronautiques
- En 2013, la production importée a atteint 1,5 Mds € soit 92% du marché. - L’Indonésie importe majoritairement des USA (59.7%) et de la France en 2e position avec 12,4% des importations. - L’Indonésie exporte majoritairement vers la Corée du Sud : 51,4% des exportations 53% de la production est destinée au marché local
Les performances de l’industrie reposent essentiellement sur l’activité de la société publique PT Dirgantara notamment avec la production de fuselage de Super Puma MKII pour Airbus Helicopter
Maintenance, Reparation, Overhaul (MRO) Le marché du MRO devrait atteindre 2 Mds USD en 2014 soit 1,5 Mds € 70% de l’activité MRO en Indonésie est opérée par des entreprises étrangères Les 2 principales compagnies locales élargissent la capacité de leurs hangars de maintenance : 5 hangars (1 existant et 4 à venir) pour Garuda et 4 (2 existants et 2 à venir) pour Lion Air Il n’existe par ailleurs aucune base logistique locale pour la fourniture d’équipements. Toutes les pièces de rechange
sont ponctuellement importées, les sociétés de maintenance ne disposant quasiment pas, ou très peu, de stock.
Evolution du secteur
La construction aéronautique Le programme aéronautique indonésien a été lancé en 1976 avec la création de la compagnie aéronautique publique
PT Dirgantara Indonesia. Maintenant, la société produit en sous-traitance des pièces détachées pour des avions de ligne (Boeing B737, Airbus A320, A330 et A380, etc.)
Le CA des acteurs locaux connaîtra une croissance de 7% par an sur la période 2013-2018. PT DI a récemment signé des contrats d’une valeur totale de 75 M € pour la construction de trois CN 235
MRO Le gouvernement souhaite améliorer les capacités du secteur afin d’absorber 60% du marché de la maintenance
aéronautique et devenir un hub de maintenance aéronautique Secteur en hausse de +6,21 % en 2014
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La sous-traitance aéronautique en Indonésie
En chiffres
Avec 250 M d’habitants et une structure géographique composée essentiellement d’îles, le secteur de l’aéronautique est en pleine croissance et présente un fort potentiel
Le secteur aéronautique se chiffre à 13 Mds € en 2013 et doublera en 2018.
Augmentation du nombre de passagers de 15% en Indonésie entre 2012-2013 (Asie Pacifique: +8%)
90 M de passagers en 2013 et 150 millions de passagers attendus en 2015
233 aéroports: 204 nationaux et 29 internationaux
Flotte aérienne totale (civile et défense) composée de 705 appareils (508 dédiés aux vols commerciaux).
Le marché de la fabrication des pièces détachées des compagnies aériennes augmentera de 14,21% entre 2013-2018
Sur la même période, le marché de la maintenance (MRO) augmentera de 6% par an
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Les acteurs Indonésiens
Les acteurs clés du développement économique
18 Compagnies aériennes dont les plus importantes sont:
Garuda Indonesia: compagnie nationale, membre Skyteam depuis février 2014
Lion Air : 1ere compagnie indonésienne privée (Low cost)
commande historique : « le plus gros contrat civil en montant » de son histoire. Commande ferme de 234 appareils de la famille A320, pour un montant de 18,4 milliards d’euros (1ière livraison pour 2014).
Indonesia AirAsia : Low cost, filiale de la compagnie malaisienne
Sriwijaya Air : compagnie indonésienne privée
Construction aéronautique, assemblage
PT Dirgantara Indonesia (Indonesian Aerospace): société nationale de construction aéronautique, la plus importante en Asie du Sud Est dans ce domaine. Partenariat avec Airbus Helicopter (FRA) et CASA (ESP). Centre agréé MRO pour Airbus en Indonésie. Participation au programme A380 pour la partie aérostructure.
PT. Regio Aviasi Industri (RAI) partenariat avec Dassault (FRA)
PT Goodrich-Pindad Aeronautical Systems Indonesia: joint-venture entre Utc Aerospace Systems et Lucas Industry Plc en Indonésie
ATR (FRA-IT)
Bombardier (BRA)
GE Aviation : équipe 400 avions indonésiens avec ses moteurs CFM et LEAP
Maintenance, service , réparation (MRO)
Garuda Maintenance Facilities (GMF AeroAsia): filiale de Garuda Indonesia (effectue 80% de la MRO Locale) – 5 hangars à venir
Batam Aero Technic/Lion Technic: Établit en 2002
5 domaines : aircraft services, engine services, landing gear, landing gear, wheels and brakes
Institutionnels
Ministère des Transports: Direction Générale de l’Aviation Civile Indonésienne
Indonesia National Air Association (INACA): établit en 1970 pour assurer l’efficacité et le développement de l’industrie aéronautique en Indonésie. Garuda, Lion Air et Indonesia AirAsia sont membres de l’assocation
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Les acteurs clés du réseau académique
Principaux centres de recherches
Bandung
LAPAN (Institut National Aéronautique et Spatial)
Développement de micro/nano satellite TUBSAT
Développement de Satellite Launcher Vehicle (SLV) RX-420
Bandung Institute of Technology – Faculté d’ingénierie mécanique et aéronautique, création du niveau Master en cours
Coopération avec IAe/PTDI
Jakarta
BPPT (Centre de Recherche et Application de Technologie)
Laboratoires Aerodynamique
Principaux centres de formation (Jakarta)
Angkasa Aviation Academy/Wings Flying School
Jakarta Aviation Training Center
Garuda Indonesia Training Center
Coopérations
Politeknik Bandung : coopération avec Garuda Indonesia pour la formation de personnel en maintenance
Politeknik Batam: coopération avec Lion Air pour la formation de personnel en maintenance
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Perspectives du marché Indonésien
Les opportunités du marché en Indonésie
La croissance prévue du secteur aéronautique au cours des dix prochaines années est prévue de 7% par an.
Marché dominé par les compagnies low cost
Service aux compagnies aériennes
Maintenances des composants et des moteurs
Extension des hangars de MRO
Maintenance de moteur & APU Shop
Train d’atterrissage
La maintenance des cellules, l'entretien de la ligne
Important besoins pour l’assistance sur piste (gestion des slots, plan de vol, plan de chargement, guidage arrivée/départ, assistance au placement, etc.), train d’atterrissage, assistance passagers (à l'enregistrement, à l'embarquement, etc.)
Formation
Besoin crucial en matière de formation de manière générale notamment pour la formation de pilotes et d’experts en maintenance – technologie pour la fabrication de pièces détachées
MRO avions
Construction de 4 nouveaux hangars de maintenance par GMF d’ici fin 2018
Construction de 2 grands centres de maintenance à Batam (12 000 m²) et à Manado (60 000m²) par Lion Air
Hélicoptères
Marché porteur. Comme pour les avions, les besoins sont importants en particulier pour les entreprises du secteur énergétique qui sont nombreuses en Indonésie et dont les activités se situent dans des sites difficiles d’accès. L’Indonésie est le 1er marché d’Asie Pacifique pour Airbus Helicopter
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Les recommandations pour la Picardie
GMF et Lionair sont à la recherche de partenariats avec des sociétés étrangères pour soutenir leur développement en particulier sur leur partie maintenance
Clés d’entrées sur le marché : développer un réseau de commercialisation (export) et installer un climat de confiance avec les deux opérateurs nationaux : Garuda & Lion Air pour se faire référencer en Indonésie.
Comme cela a été fait par quelques entreprises (Veritas), il peut être pertinent de détacher sur un temps (même court) un salarié de l’entreprise française au sein des compagnies de MRO Indonésiennes pour les accompagner dans la formation, la gestion et la production afin qu’ils deviennent compétents & autonomes.
Participer aux « Rencontres Acheteurs MRO ASEAN », organisées par UBIFRANCE en octobre 2015 à Kuala Lumpur dans le secteur de la MRO, auxquelles les compagnies aériennes de la zone participeront également. Cet évènement est une des rares occasions de rencontrer sur un même rendez-vous et en B to B plusieurs compagnies aériennes de la zone ASEAN.
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Caractéristiques générales du marché
Depuis 1997, le Malaysian Industry-Government Group for High Technology (MIGHT) poursuit avec succès son Plan d'action national du secteur aérospatial en définissant une stratégie claire pour la Malaisie afin de développer sa propre industrie aéronautique (une nouvelle proposition du plan est en cours de revision).
La Malaisie est classée 24ème pays le plus compétitif par le WEF (World Economic Forum) et 8ème en Asie-Pacifique au niveau de la productivité dans l’industrie Aéronautique et Défense.
La performance globale de l'industrie a enregistré un chiffre d’affaires de plus de 27 Mds MYR (6,8 Mds EUR) en 2013 contribuant à 3,23% du PIB du pays. Ce chiffre d'affaires est réalisé grâce aux activités des compagnies aériennes locales dynamiques en particulier les compagnies low cost (AirAsia), l'expansion des entreprises locales de fabrication et l'évolution positive dans le sous-secteur de l'aéroportuaire.
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La sous-traitance aéronautique en Malaisie
Evolution du secteur
La Malaisie a pour objectif de devenir un hub aéronautique-MRO d’Asie du Sud-Est.
Programme de Transformation Economique (ETP, lancé en 2010) : Focus MRO au cœur des 131 projets phares du programme national (EPP), portant sur les 12 secteurs d’activités clés pour l’avenir du pays : ”Growing aviation maintenance, repair and overhaul services” => La Malaisie a pour ambition de représenter 5% du marché mondial de la MRO en 2015.
Mise en place depuis 2012 de programmes de compensation sur les grands contrats civils : possibilité de financer des projets sur le secteur aéronautique avec les obligations dues en offset.
Ouverture en mai 2014 du 2ème aéroport international de la capitale – KLIA 2 (70 M de passagers et 1,2 M de tonnes de cargo/an)
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Les acteurs Malaisiens
Les acteurs clés du développement économique
Composants et pièces détachées
SME Aerospace Sdn. Bhd. (MY)
Upeca Aerotech Sdn. Bhd. (MY)
CTRM Aero composites Sdn. Bhd. (MY)
Aeromek Mfg. Sdn. Bhd (MY)
Asean Composites Manufacturing Sdn. Bhd. (JV avec Airbus & Hexcel)
IAC Manufacturing Sdn. Bhd. (JAP)
Ingénierie et conception de matériel
Airbus Group Bhd. (FRA)
Boeing Bhd. (USA)
Messier – Bugatti – Dowty (Safran) Sdn. Bhd.(FRA)
Strand Aerospace Sdn. Bhd. (MY)
Thalès Malaysia Bhd (FRA)
Altran Sdn. Bhd (FRA)
Honeywell Aerospace Avionics (MY) Sdn. Bhd
MRO
Malaysia Airlines Aerospace Engineering Sdn. Bhd. (MAE) (MY)
Airod Sdn. Bhd. (MY)
Turbomeca, Global Turbine Asia Sdn. Bhd (Safran) (FRA)
Sepang Aircraft Engineering (JV entre Airbus et Sepang Aircraft - FRA)
Airfoils Services Sdn. Bhd. (JV avec MTU & Lufthansa - ALL)
GE Malaysia Sdn. Bhd (USA)
AAR Landing Gears Sdn. Bhd. (USA)
Institutions
DCA: Department of Civil Aviation
MAC: Malaysian Aerospace Council
MDIC: Malaysian Defense Industry Council
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Les acteurs clés du réseau académique
ENGINEERING
Aerospace Engineering University, Selangor. Putra University Malaysia (UPM) (Accords avec Airbus)
MARA University of Technology - Aerospace Engineering (Accords avec EUROSAE et IAS)
Aerospace Engineering University, Johor. Technology University of Malaysia (UTM)
Aerospace Engineering University, Penang. University of Science, Malaysia (USM)
Aerospace Engineering University in Kuala Lumpur International Islamic University Malaysia (IIUM)
University of Kuala Lumpur, Malaysian Institute of Aviation Technology (MIAT)
MRO
Nilai University College- Aircraft Maintenance Engineering
AVIATION
Malaysia Aviation Academy, MAVA
Malaysia Royal Force College – Alor Setar
Polytechnic Premier Sultan Abdul Aziz Shah, Shah Alam
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Perspectives du marché Malaisien
Les opportunités du marché en Malaisie
Mesures d’incitation pour développer le marché
Recherche, conception et développement, systèmes d’intégration, fabrication et assemblage
Exonération fiscale de 5 à 15 ans, sous réserve d'évaluation par le MIDA (agence locale pour la promotion des investissements étrangers) en termes de niveau d'investissement, de valeur ajoutée, de technologie et autres critères.
Aviation générale
Déduction fiscale de 100% des dépenses en capital admissibles engagées sur 10 ans, sous réserve d'investissement de capital fixe de plus de 150 M de RM (600 M d’EUR) dans les 5 ans.
Maintenance, Réparation, Révision
- 2ème contributeur économique de l’industrie aéronautique,
- Exonération d'impôt sur le revenu de 100% du revenu statutaire sur 10 ans, sous réserve d'une évaluation par le MIDA.
Importation et exportation
Mesures douanières attractives : exemption de droits de douane sur les pièces détachées et composants.
En 2013, les exportations françaises « matériels de transports » s’élevaient à 6,8 Mds MYR (1,7 Mds EUR), impliquant essentiellement les ventes d’aéronefs et d’engins spatiaux, alors que les importations représentaient 2,6 Mds MYR (soit 66,1 M d’EUR (5ème poste d’achats en 2013 contre 3ème en 2012).
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Les recommandations pour la Picardie
Privilégier une relation directe et les partenariats avec les compagnies aériennes et les acteurs locaux de la MRO afin d’apporter et développer le savoir-faire des entreprises picardes.
Les opportunités sont nombreuses pour les entreprises qui souhaitent s’exporter notamment en MRO, l’ingénierie spécialisée et dans la formation professionnelle et académique.
S’appuyer sur la présence Française en local
- AIRBUS Group : principal partenaire du centre malaisien d’innovation aéronautique (AMIC), pour développer les activités R&D et soutien technique aux nouveaux projets. Excellente réputation du groupe en Malaisie.
Peut proposer des formes de portage/hébergement aux PME pouvant venir en complément de leur offre.
- SAFRAN : maintenance de moteurs et opportunités de renforcement des implantations du groupe à court terme.
- Implantation récente d’ALTRAN et Ingéliance.
- Plusieurs PME françaises du secteur en phase de déploiement : 2MoRO Solutions a été choisi par Eurocopter Malaysia pour l’application de leur système information destiné la gestion des donnés sur une base de donnée unique.
Participer aux « Rencontres Acheteurs MRO », organisées par UBIFRANCE en octobre 2015 à Kuala Lumpur.
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Caractéristiques générales du marché
Plus de 220 avions de ligne civils en circulation appartenant aux compagnies aériennes thaïlandaises (6,66 Mds EUR ont été consacrés à l’achat d’avions ces 3 dernières années)
La Thaïlande dispose de 6 aéroports internationaux au départ desquels ont été enregistrés en 2013 : 559 423 vols, environ 86,1 M de passagers et 1,3 M de tonnes de fret. Le marché est dominé par la compagnie nationale thaïlandaise Thai Airways International, détenue à 53,7% par l’État. Seconde compagnie aérienne d’Asie du Sud-Est, Thai Airways possède une flotte de 96 avions dont plusieurs Airbus A380.
Le secteur de l’aéronautique emploie plus de 200 000 personnes en Thaïlande. Les compagnies aériennes locales : Thai Airways, Thai Air Asia, Bangkok Airways, Nok Air, Orient Thai Airlines et Mjets. La Thaï Airways, Thai Air Asia et Bangkok Airways ont leur propre centre de maintenance. Equipements et matériaux, statistiques d’importation :
Produits et matériels liés directement à la MRO (dont câblage, motorisation, sièges, pneumatiques, etc.) : 386 M EUR dont 11,2 M EUR de fournisseurs français (9,3 M EUR de produits liés à la motorisation).
Métaux dont l’utilisation est applicable à la MRO : Aluminium (2,4 Mds EUR pour 993 000 tonnes, 15,7 M EUR de produits français), produits finis issus de l’aluminium (399 M EUR pour 33 000 tonnes, 3,44 M EUR de produits français), plaques, feuilles et bandes d’aluminium (476 M EUR pour 184 000 tonnes, 7,46 M EUR de produits français), titane et produits finis issus du titane (11 M EUR pour moins de 4 000 tonnes, 139 000 EUR de produits français)
Matériaux composites : fibre de carbone (35 M EUR pour 11 000 tonnes, 309 000 EUR de produits français), fibre de verre (99 M EUR pour 60 000 tonnes, 427 000 EUR de produits français), graphite (2,89 M EUR pour 2000 tonnes, 17 000 EUR de produits français), etc.
Matières plastiques : résine epoxy (105 M EUR pour 25 000 tonnes, 1,88 M EUR de produits français)
Evolution du secteur
Airport of Thailand (AoT) prévoit pour l’aéroport de Bangkok une augmentation du nombre de passagers en 2015 pour atteindre 56 M (51,4 en 2013) sur plus de 300 000 vols.
En 2015 et avec l’entrée en vigueur des accords de l’Asian Economic Community (AEC) et de l’Open Skies Policy, la concurrence régionale devraient s’intensifier, l’Indonésien Lion Air et le Vietnamien VietJet Air ont déjà misé sur une présence plus soutenue en Thaïlande.
L’agrandissement de la flotte des compagnies aériennes thaïlandaises devrait accentuer la croissance des besoins en MRO : la Thai Airways prévoit l’achat de 75 nouveaux appareils d’ici 2022, Thai Air Asia prévoit de doubler sa flotte d’ici 2016 en passant de 31 à 60 appareils et Nok Air a récemment validé une commande ferme de 15 nouveaux Boeing.
La demande est globalement croissante pour tous les segments liés à la MRO : maintenance au sol lourde, maintenance moteur, équipements/pièces rechange et maintenance légère. La maintenance lourde devrait être soutenue par les commandes de nouveaux appareils des compagnies locales et la maintenance légère par la présence accrue des compagnies régionales. La volonté affichée des compagnies locales pour réaliser des économies de carburant favorisera l’ingénierie et les partenariats sur la recherche & développement pour les innovations liées à ces enjeux.
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La sous-traitance aéronautique en Thaïlande
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Les acteurs Thaïlandais
Les acteurs clés du développement économique
THAI AIRWAYS INTERNATIONAL PUBLIC COMPANY LIMITED - Thai Technical Department possède 3 centres de maintenance :
Aéroport international Suvarnabhumi : 190 000 m², 3 hangars de 24 300 m². Ce centre de maintenance est le plus grand de toute l’Asie du Sud-Est et peut notamment accueillir simultanément trois A 380
Aéroport international Don Mueang : 170 000 m², 5 hangars d’une capacité d’accueil simultanée de 7 appareils
Base militaire U-Tapao : 179 080 m², un hangar d’une capacité d’accueil simultanée de 3 appareils
BANGKOK AIRWAYS COMPANY LIMITED – effectue sa propre maintenance et propose ses services aux autres compagnies (5% de son activité) pour la maintenance lourde et légère
THAI AIR ASIA COMPANY LIMITED dispose d’un stock de pièces détachées en Thaïlande mais la siège de Kuala Lumpur centralise les commandes
Acteurs institutionnels : Ministry of Transport, Airport of Thailand (AoT), Board of Investment (BOI), Department of Civil Aviation (DCA), Civil Aviation Training Center (CATC), etc.
Autres acteurs privés : Rolls Royce, Airbus, Zodiac, etc.
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Les acteurs clés du réseau académique
Ministry of Transport
Aérospatiale : coopération entre EADS Astrium (aujourd’hui Airbus Aerospace) et le CNRS d’une part et l’agence spatiale thaïlandaise GISTDA d’autre part.
Ecoles d’aviation accréditées par le Department of Civil Aviation :
Civil Aviation Training Center
Bangkok Aviation Center: www.bangkokflying.com
International Aviation College (IAC),. – Nakhon Phanom University - http://iac.npu.ac.th/home/
Royal Sky Co., Ltd
Thai General Aviation Technology
SRI-RACHAR Aviation
Young Eagle Co., Ltd
THAI Flight Training Academy (TFTA) / Thai Airways International
THAI Flight Training Co., Ltd. (TFT)
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Perspectives du marché Thaïlandais
Les opportunités du marché en Thaïlande
Agrandissement de l’aéroport de Bangkok Suvarnabhumi et réhabilitation de l’ancien aéroport de Don Mueang → augmentation des besoins en maintenance au sol
Agrandissement des flottes des compagnies locales → augmentation des besoins en maintenance au sol et en maintenance légère (au sol ou in-flight)
Produits et services à forte valeur ajoutée et produits et services innovants : machines-outils pour optimiser l’automatisation (fixage, rivetage, découpage etc.), matériel de contrôle, pièces usinées ou matériel d’usinage, chimie avionique (revêtements, galvanisation, etc.), ingénierie (systèmes, structure, contrôle, etc.)
Facilités offertes par le Board Of Investment (BOI) pour l’implantation des entreprises spécialisées dans la MRO
Produits et services liés à la rationalisation de la consommation en carburant
Ingénierie des nouvelles technologies de l’Information et de la Communication
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Les recommandations pour la Picardie
Bien choisir son partenaire local : le marché de la MRO étant particulièrement concentré avec un nombre d’acteurs limité, le choix du partenaire local est donc crucial.
Afficher sa filiation ou ses références avec Airbus – Airbus jouit d’une excellente image en Thaïlande
Insister sur les filières où le savoir-faire français est reconnu et où la compétitivité des entreprises est avérée :
Les équipements issus de la métallurgie font face à une forte concurrence locale et régionale (notamment chinoise), en volume le potentiel sur les produits à faible valeur ajoutée s’en trouve limité.
Les produits et services à haute valeur ajoutée, notamment les matériaux composites, matières plastiques spéciales, les équipements liés aux économies de carburant ou au respect de l’environnement ou encore les services d’ingénierie ont un fort potentiel en Thaïlande. Ils nécessitent néanmoins un effort de sensibilisation et une rigueur dans la prospection puisqu’il s’agit généralement de produits plus onéreux.
Participer aux « Rencontres Acheteurs MRO ASEAN », organisées par UBIFRANCE en octobre 2015 à Kuala Lumpur dans le secteur de la MRO, auxquelles les compagnies aériennes de la région participeront également. Cet évènement est une des rares occasions de rencontrer sur un même rendez-vous et en B to B plusieurs compagnies aériennes de la zone.
Nourrir des échanges réguliers avec les importateurs/partenaires locaux : outre les appels d’offres, la signature de contrats dans le secteur de la MRO est généralement longue (dossiers techniques exigeants, lourdes procédures contractuelles des grands groupes comme Thai Technical etc.)
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Forces Faiblesses • Le tourisme : assure une fréquence importante des vols , perspectives de
croissance positive
• Le niveau technique et les standards élevés (notamment Thai Technical) garantissent un potentiel de marché notamment sur les produits et services MRO à forte valeur ajoutée
• 3 compagnies locales disposent de leur propre maintenance en Thaïlande
• Concurrence effective élevée notamment chinoise et japonaise pour la fourniture d’équipements et malaisienne et singapourienne pour le leadership régional sur la MRO
• Dépendance de l’activité liée au tourisme
• Structure géographique de l’Indonésie appelle à une forte demande dans le transport aérien.
• Explosion du trafic aérien passant de 42,68 millions de passagers en 2007 à 90 millions en 2013, coïncide avec l’essor des compagnies low cost
• Croissance du secteur de 7%
• Absence de formation des pilotes et pénurie de pilotes (seulement 13 centres de formation contre 53 aux Philippines)
• Peu de hangars de maintenance existants
• Compétition sur la partie MRO avec Singapore
• Paysage industriel local solide et main d’œuvre qualifiée à coût raisonnable, des infrastructures industrielles et des transports modernes et de qualité, une stabilité économique et politique, une forte croissance. Soutien des pouvoirs publics les projets d’implantations liés au secteur aéronautique, fort pouvoir d’achat, 6ème au classement Doing Business 2014 de la Banque Mondiale.
• Bon réseau d’universités dans l’aéronautique et l’aérospatiale mais manque de reconnaissance internationale
• Faible liquidité du marché de l’emploi, hausse régulière des salaires, fort turnover
Opportunités Menaces • Aéroports de Bangkok : agrandissement de Suvarnabhumi et réhabilitation
de Don Mueang, avec la volonté de faire de Bangkok un hub régional
• Avantages accordés par le BOI aux entreprises spécialisées dans la MRO (incitation pour développer l’activité en Thaïlande et gagner des parts de marché à l’échelle de la région)
• Crise politique de 2013-2014: baisse de la fréquentation touristique en Thaïlande et résultats des compagnies aériennes affectés
• Concurrence régionale potentielle : la Malaisie souhaite également gagner des parts de marché sur la MRO à l’échelle de la région
• Croissance accélérée du secteur aéronautique : développement des infrastructures, augmentation des flottes aériennes, restructuration du paysage aérien indonésien (rapprochement de compagnies aériennes)
• Le gouvernement encourage le développement du MRO par l’ouverture du marché aéronautique aux entreprises étrangères sous forme de coopération
• Garuda et GMF intéressés par des joint-ventures avec les entreprises françaises.
• Construction aéronautique militaire
• Volonté à terme d’aboutir à une indépendance vis-à-vis de l’étranger: les acteurs locaux n’interviennent qu’à hauteur de 30% sur le MRO
• Les fournisseurs de renom sont privilégiés par les opérateurs indonésiens pour effectuer la sous-traitance aéronautique.
• A pour ambition de devenir un acteur stratégique dans l’industrie aéronautique et un hub mondial pour la MRO
• Ouverture sur les marchés de ASEAN et aux investissements étrangers (« incentives » mis en place pour le Gouvernement)
• Forte compétitivité avec Singapour en MRO
Synthèse
Sous-traitance aéronautique
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Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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I.FILIÈRES MATURES Agro-industries
Sous-traitance aéronautique
Sous-traitance ferroviaire Mécanique et sous-traitance
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Evolution du secteur
Le programme industriel ferroviaire a été lancé au début des années 1980 pour doter l’Indonésie d’une industrie locale adaptée aux besoins du marché intérieur et substituer ainsi les matériels de fabrication nationale aux matériels importés. Depuis 2008, le Ministère des Transports a engagé un important programme de revitalisation des infrastructures ferroviaires dont les objectifs sont:
• l’amélioration de la sécurité et la fiabilité (modernisation des voies, de la signalisation, du matériel roulant etc.) ; • l’amélioration des services de « commuter » sur les agglomérations de Bandung, Surabaya, Semarang et Yogyakarta ; • la réhabilitation d’anciennes lignes ; • l’électrification de certaines lignes urbaines (le réseau ne comprend que 125 km électrifiés).
Par ailleurs, un Masterplan national a été dévoilé pour 2030 (National Railway Masterplan) qui vise à :
• Accroître le réseau existant et créer de nouvelles lignes: 12.100 Km de réseau ferré (Java - Bali, Sumatera, Kalimantan, Sulawesi et Papouasie) dont 3.800 km de réseau ferré urbain (cf. Mass Rapid Transit à Jakarta)
• Augmenter les matériels roulants passagers existant: 2.805 locomotives (7 fois plus), 27.960 voitures voyageurs. • Augmenter les véhicules de fret : 1.995 unit locomotive and 39.655 unit freight wagons.
Pour mener à bien ce Masterplan, un investissement de 60 M USD est nécessaire, financé à hauteur de 30% par le gouvernement indonésien et à 70% par le secteur privé.
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La sous-traitance ferroviaire en Indonésie
Caractéristiques générales du marché
Le développement du secteur ferroviaire fait partie des priorités des autorités indonésiennes pour l’amélioration des infrastructures du pays dont les fortes déficiences actuelles sont un frein au développement économique.
Elles visent à développer le transport urbain ferroviaire, notamment dans la conurbation de Jakarta mais aussi à renforcer les lignes existantes et accroître le réseau, en particulier pour le transport de matières premières (charbon surtout).
La politique de développement ferroviaire est conduite par le ministère des transports (MoT) au travers de sa direction générale ferroviaire (DG Rail), régulateur du secteur qui finance les projets sur son budget propre.
L’Indonésie est un importateur net de matériels roulants et wagons :
- 29% de la demande locale est satisfaite par les importations soit 41,6 M € en 2013 - 52% de ces importations proviennent de Chine, principal fournisseur, suivi des USA. - Les exportations s’élèvent à seulement 7% de la production car les producteurs locaux se concentrent sur le
marché domestique. Les Etats-Unis sont les premiers clients de l’Indonésie.
En chiffres
• 202 M de passagers en 2013
• 21,5 M tonnes de frêt en 2013
• 4800 km de lignes - Java: 3,464 km - Sumatera : 1,352 Km
• Matériels roulants total : ~8460
unités) • 410 locomotives • 2332 rail cars • 1622 passenger cars • 4097 wagons
Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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Les acteurs Indonésiens
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Les acteurs clés du réseau académique
Centres de formation
Railway Engineering Training Center situé à Bekasi dans l’agglomération de Jakarta : 2 simulateurs de train
Institut Technologique de Bandung - Civil Engineering Department
Chaque année, PT KAI envoie plusieurs dizaines de personnes en France pour obtenir une formation dispensée par la SNCF.
Les acteurs clés du développement économique
Transporteurs
PT Kereta Api Indonesia (KAI): société nationale, assure le transport ferroviaire des passagers et des marchandises. la société est propriétaire du matériel roulant et d’un important patrimoine foncier constitué des gares et de terrains adjacents.
PT KAI Commuter Jabodetabek: créée en 2008, est une émanation de PT KAI pour assurer le transport ferroviaire dans l’agglomération de Jakarta.
Construction ferroviaire
Le marché est très fragmenté, avec 205 entreprises, la quasi-totalité étant des TPE, soit 70% du marché.
PT INKA: fournit l’essentiel du matériel roulant le plus souvent assemblé sur l’ensemble de la chaîne de production, sous licence. Fabricant principal sur l’Asie du Sud Est.
Ge Transportation System/P.T. G.E. Lokomotif Indonesia: société commune créée par PT INKA et General Electrics pour l’assemblage de wagons à engin diesel, la fabrication d’équipements, systèmes de signalisation et solutions logicielles. Équipe 320 des 410 locomotives en Indonésie. Un centre de maintenance, Balai Yasa, à Yogyjakarta, développé avec PT KAI
Institution
Direction Générale du Ferroviaire du Ministère des Transports (MOT) est le régulateur du domaine ferroviaire et également le propriétaire des infrastructures de voies (rail, signalisation et électrification)
BAPPENAS: Ministère de planification du développement national en charge des projets de développement, des budgets alloués et coordonne les coopérations internationales de développement
Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
© 2014 – Ubifrance
Perspectives du marché Indonésien
Les opportunités du marché en Indonésie
Fabrication de composantes et matériels de véhicules roulants
Modernisation des lignes : électrification, systèmes de signalisation
Les services d’opérations et de maintenance
L’Indonésie se préoccupant de plus en plus des problématiques environnementales, les matériels roulants « vert » constituent un
marché de niche.
Les projets de transport ferroviaire de matières premières sont un axe
de développement : 90% du transport des matières premières et biens se fait par voie ferrée à Java et Sumatra
La France est active dans le secteur et son principal enjeu à court terme est celui du renforcement du corridor de Bandung
Véritable image du savoir-faire français
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Les recommandations pour la Picardie
Connaitre les stratégies de co-financement : projets liés aux financements RPE et AFD notamment comme c’est le cas pour le renforcement du corridor de Bandung
Les projets de « gouvernement à gouvernement » ou avec financement local sont ceux qui obtiennent quelques résultats
Avoir recours à une représentation locale via un partenaire indonésien
Veille sur les appels d’offres
Se rapprocher des bailleurs de fonds
Rencontre avec les décideurs locaux : Ministère des Transports, Ministère des Travaux Publics, BAPPENAS, PT KAI, PT INKA, gouvernements régionaux
Se rapprocher des acteurs français du ferroviaire (grands groupes ou PME), déjà présents en Indonésie qui répondent régulièrement aux appels d’offres : SNCF International, Alstom, AREP, Colas Rail, etc.
A l’instar de la sous-traitance aéronautique, les études de projets, appels d’offres et réalisation des projets sont des processus particulièrement longs pour le ferroviaire et les échanges avec les partenaires locaux doivent s’inscrire de la durée. Mise à disposition des entreprises d’une veille économique (des brèves sectorielles sont régulièrement publiées) sur le site www.ubifrance.fr/indonesie.
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Evolution du secteur
1/ La construction de nouvelles infrastructures et l’amélioration de celles déjà existantes sont une priorité nationale décidée par le gouvernement. Le réseau ferroviaire est plus que jamais un élément clé dans la progression économique du pays: La Malaisie dispose d’un réseau de grandes lignes vieillissantes mais qui présente toujours des opportunités d’amélioration et de développement
intéressantes, Le développement des transports publics urbains est un axe économique et politique prioritaire.
2/ Une augmentation de l’activité, alimentée par la concrétisation des projets en cours est attendu sur l’ensemble de la chaine « Projet MRT », déploiement de 3 nouvelles lignes (100 stations pour 150 km) pour un investissement total de 35 Mds MYR (9 Mds EUR), ce qui en fait l'un des projets les plus coûteux de l'histoire de la Malaisie.
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La sous-traitance ferroviaire en Malaisie
En chiffres Réseau grandes lignes • 2 603 km de ligne sur l’ensemble
de territoire • 7,6 M tonnes transportés par voie
ferrés en 2012 • 10,3 M usagers en 2012
Transport Urbain • 2 lignes de métro (Light Rapid
Transit), sur 64,6 km et 56 stations
• 1 ligne monorail de 8,6 km • 164,3 M voyageurs en 2013
Caractéristiques générales du marché
Longtemps considéré comme le parent pauvre des moyens de transport, le secteur des transports ferrés et urbains est en pleine expansion et son développement répond à l'ambition affichée du gouvernement de mener la Malaisie au rang des pays à haut revenu à horizon 2020. Tous ces projets font partie de l’Economic Transformation Program (ETP) (chapitre 6 « Greater Kuala Lumpur/Klang Valey »). Le gouvernement a investi dans le développement de l’industrie ferroviaire environ 60 Mds MYR (15 Mds EUR) ces 5 dernières années. La Malaisie est un importateur net de matériel ferroviaire, toujours en demande: Matériel fixe : Poussée des produits chinois, de l’Union Européenne et également du Canada, Malgré une hausse des exportations de 103 %, la Malaisie affichait en 2012 un déficit dans sa balance de 169,4 M
MYR (38,5 M EUR). Matériel roulant et tout type des composants: En 2012, les importations progressent de 154% tandis que les exportations diminuent de 10%, La quasi-totalité des importations ont été faites depuis la Chine. 74% des exportations malaisiennes concernent les conteneurs citernes ou de dépôts.
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Les acteurs Malaisiens
Les acteurs clés du développement économique
Petits Composants et pièces détachées
Morgan Carbon (MY)
Ez lumber Sdn Bhd. (MY)
Gummi Metal Technik Sdn Bhd. (MY)
YLI Industry Sdn Bhd. (MY)
Innoglass Sdn Bhd. (MY)
Conception et production de matériels
Scomi Rail (MY)
Bombardier (CAN)
Siemens AG (ALL)
Walker Limited (AUS)
Zhuzhou Electric Locomotive Company (CHN)
Alstom (FR)
Indra (ESP)
Assemblage, supervision, entretien et réparation
ARA Group (MY)
SMH Rail (MY)
E-MAS (MY)
ABB (SWZ)
Geismar (FR)
Ingénierie et cabinets d’études
MMC-Gamuda (MY)
Sunway Construction (MY)
YTL (MY)
George Kent (MY)
Lion Pacific (MY)
Colas Rail (FR)
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Les acteurs institutionnels clés
Institutions et entreprises publiques
MOT: “Ministry of Transport” chargé de piloter les projets dans le secteur ferroviaire, portuaire, et aéroportuaire sur la Malaisie péninsulaire. La Malaisie insulaire (états du Sabah et Sarawak, Bornéo) est gérée directement par des organismes similaires dans chaque état.
SPAD: Commission publique en charge de superviser les projets de transports publics, notamment le projet MRT (infra) pour lequel la SPAD a un rôle prédominant dans l’attribution des appels d’offres.
Opérateurs
KTMB: Opérateur national ferroviaire (trains de banlieue, grandes lignes et frêt)
Rapid KL: LRT (métro) et bus.
KL Star rail: opérateur pour le Monorail.
Express Rail Link: entreprise issue de la JV avec les sociétés YTL, Lembaga Tabung et Trisilco. Propriétaire de la concession et de l’exploitation du KLIA Express, train rapide reliant le centre aux aéroports internationaux de la capitale.
Propriétaire des actifs
Rail Asset Corp.: Propriétaire des installations opérées par KTMB
Prasarana: Société publique détenu à 100% par le Ministère des Finances malaisien, finance, construit et possède les différentes infrastructures de métros (ainsi que certaines compagnies de bus).
Sabah State Railways: propriétaire des infrastructures sur Bornéo.
MRT Corp: Créée en août 2011 et rattachée au Ministère des Finances, MRT Co, pilote le projet MRT (infra) jusqu’à la mise en service, tant sur le plan financier qu’opérationnel (en charge des volets contractuels, achats, qualités et environnementaux).
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Perspectives du marché Malaisien
Les opportunités du marché en Malaisie
De nombreux projets de transports ferroviaires urbains ou grande vitesse porteurs d’opportunités :
GRANDES LIGNES
Doublement des voies existantes
Ipoh – Padang – Besar : MMC-GAMUDA Rawang – Ipoh : DRB-HICOM & UEM LAND Seremban – Gemas : IRCON Gemas – Johor Barhu : en cours d’attribution - société chinoise
pressentie
Construction d’une ligne à grande vitesse (LGV) Kuala Lumpur-Singapour
350 km de ligne (90 min), 7 nouvelles gares : 40 Mds MYR (10 Mds EUR) Livraison espérée à horizon 2020 Financement par Partenariat Public-Privé (PPP)
TRANSPORT URBAIN
Extension des deux lignes existantes + construction d’une nouvelle ligne
LRT 1: 3,73 Mds MYR (900 M EUR) LRT 2 : 2,4 Mds MYR (600 M EUR) LRT 3 : en attente de validation du tracé
Construction de 3 nouvelles lignes - Massive Rapid Transit (Projet MRT)
MRT 1: 23 Mds MYR (5,5 Mds EUR) : MMC-GAMUDA MRT 2 : 2 Mds MYR (500 Mds EUR) : en cours d’attribution, MMC-
GAMUDA pressenti LRT 3 : en attente de validation du tracé et du budget
Projets de Tramway
Villes de : Penang - Melaka - Petaling Jaya - Putrayaja – Iskandar
ISKANDAR
Projet de développement d’un corridor socio-économique de 2 217 km2 à Johor – finalisation complète d’ici 2030
Important volet transport ferré et réseau urbain intégré (connexion réseaux grandes lignes, métro et tramway)
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Les recommandations pour la Picardie
Positionner essentiellement son offre en fonction des projets. En effet, les opportunités d’affaires sur le secteur de la sous-traitance ferroviaire et transport urbain se déclinent essentiellement par projet ou bien au cas par cas sur la base d’une expertise ou d’une offre à valeur ajoutée.
Bien choisir son partenaire local avec de bonnes connexions avec les pouvoirs publics. Crucial pour l’attribution des appels d’offre.
Intégrer son offre sur des filières à haute valeur ajoutée et où le savoir-faire français est reconnu.
- Ingénierie et solutions innovantes (ex: gestion de trafic, billettique et sécurité)
Appel d'offre sur le projet MRT d'une valeur de 30 M EUR pour la fourniture d’un système de billettique et d’une plateforme de gestion associée automatisée des équipements a été attribué à la société française ACS Solutions France (filiale du groupe Xerox) fin 2012
Etude de faisabilité de la LGV remportée par Systra début 2013
- Matériel roulant, équipements et maintenance
Colas Rail travaille depuis plus d'un an à la réalisation de l'extension de l'une des deux lignes de métro déjà en service dans la capitale malaisienne.
- Signalisation et télécommunication
Contrat portant sur le remplacement de la signalisation du Monorail remporté par Thalès en avril 2014
S’appuyer sur la présence française déjà sur place (Thalès, Colas Rail, Geismar, présence de CCEF dans le secteur ferroviaire).
Participation au Colloque UBIFRANCE « Transports Urbains et Ferroviaires » à Bangkok en mars 2015.
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Caractéristiques générales du marché
Grandes lignes : le réseau ferré de 4 346 km de voies est géré et exploité par le State Railway of Thailand (SRT), entreprise publique sous la tutelle du Ministère des Transports. Le réseau est vieux et la moitié des voies a plus de 40 ans, la moyenne d’âge des voitures dépasse les 25 ans. Parmi les locomotives en circulation : General Electric UM12C, Alstom AD24C, Daewoo APD .60, Hitachi RHN et NKF, etc. 204 locomotives au total dont 102 Alstom sont en circulation. 41 M de passagers ont emprunté les trains de la SRT en 2013 ainsi que 11 M de tonnes de fret.
Transports urbains : le métro de Bangkok est récent et moderne. Le réseau existant : 2 lignes de métro aérien (« BTS ») totalisant 36,45 km de voies et exploitées par la société Bangkok Transit System Co (BTSC) sous la concession de la BMA (mairie de Bangkok) et une ligne de métro souterrain (appelé « MRT », 20km de voies) opérée par la société Bangkok Metro Company Limited (BMCL) sous la concession de la Metropolitan Rapid Transit Authority of Thailand (MRTA). La totalité du matériel roulant a été fourni par l’Allemand Siemens.
Connexions aéroport : « Airport Link » reliant le centre de Bangkok à l’aéroport de Suvarnabhumi, 28.5 km de voies exploitées par la SRT. Equipements et matériaux, statistiques d’importation 2013 :
Wagons : 30 M EUR (origine Chine) et 21 M EUR (origine Allemagne)
Matériel roulant – locomoteur : 10 M EUR (origine Chine, Allemagne et Corée du Sud majoritairement)
Equipements fer ou acier pour le rail : 51,4 M EUR. Avec 9,2 M EUR de matériel exporté, la France est le 2ème fournisseur du pays après la Chine
Matériel pour la signalisation et la sécurité : 1,9 M EUR
Evolution du secteur
Parmi les grands projets de construction et de mise à niveau des infrastructures du pays, le ferroviaire arrive en tête des investissements prévus par le pouvoir en place. Le ferroviaire grandes lignes et le ferroviaire urbain devraient connaître une très large transformation à court et moyen termes : Le nouveau gouvernement dévoile peu à peu son plan de modernisation des chemins de fer (2014-2022) qui inclura : réhabilitation et réparation de voies et de la
signalisation (feux, passages à niveau), centralisation des télécommunications, doublements de voies (6 tronçons, 887 km), construction de nouvelles voies (en cours d’étude de faisabilité pour 688 km sur 3 lignes), modernisation du parc de locomotives (20 locomotives ont été livrées à la SRT en juin 2014 par le Chinois CSR Qishuyan et 50 autres seront commandées dans les mois à venir et feront l’objet d’appels d’offres) et construction d’un nouveau Inland Container Depot (ICD).
L’investissement total prévu d’ici 2022 pour les infrastructures s’élève à presque 55 Mds EUR dont plus de 10 Mds EUR inscrits dès l’exercice 2015 et 20,7 Mds sauvegardés pour les futurs doublements de voies ferroviaires.
Le projet de 4 lignes grande vitesse (18 Mds EUR) de l’ancien gouvernement a été jugé non-prioritaire par le nouveau gouvernement, nouveau gouvernement qui a validé un projet différent pour 2 lignes grande vitesse permettant notamment de rallier le sud de la Chine (1 392 km, 16,9 Mds EUR).
Transports urbains : des extensions du BTS sont en cours de construction pour les deux lignes (30 kms de voies supplémentaires), une autre en cours d’attribution (19kms) et une troisième ligne est également (23kms). 3 nouvelles lignes de MRT ont été approuvées et seront soumis aux offres pour un livraison en 2019 (103kms). D’autres extensions et nouvelles lignes sont en projet pour des mises sur le marché dans les prochains mois ou prochaines années.
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La sous-traitance ferroviaire en Thaïlande
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Les acteurs Thaïlandais
Les acteurs clés du développement économique
Institutionnels :
Ministry of Transport
The Office of Transport and Traffic Policy and Planning (OTP), au sein du Ministère des Transports
Opérateurs publics :
State Railway of Thailand (SRT), opérateur public du réseau grandes lignes
Mass Rapid Transit Authority of Thailand (MRTA), propriétaire et concédant pour le « MRT » (métro souterrain)
Bangkok Metropolitan Administration (BMA), municipalité de Bangkok, propriétaire et concédant pour le “BTS” (métro aérien)
Bangkok Mass Transit System PLC. (BTS), exploitant du BTS
Bangkok Metro Public Company Limited (BMCL), exploitant du MRT
Développeurs :
CH. Karnchang Plc, Sino-Thai, Unique Engineering and Construction Plc., Thaipicon and Industry Co., Ltd, etc.
Autres acteurs privés :
Siemens (a jusqu’ici fourni l’intégralité du matériel roulant BTS et MRT), Alstom, Bombardier, Marubeni – Toshiba (maintenance électrique), Trans Thai Railway, etc.
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Les acteurs clés du réseau académique
Thailand Rail Technology - National Science and Technology Development Agency (NSTDA) http://www.thairailtech.or.th/home/
State Railway of Thailand (SRT)
Le département ingénierie de l’Université de Kasetsart - www.ku.ac.th/english/ - recherche des possibilités de partenariats académiques pour l’ingénierie ferroviaire
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Perspectives du marché Thaïlandais
Les opportunités du marché en Thaïlande
Grands projets d’infrastructures grandes lignes et transports urbains (cf. évolution du secteur) et besoins associés
Matériels et services pour la SRT :
Rail et matériel pour le rail (notamment à la recherche d’un produit intermédiaire entre les rails BS100A et UIC 54 ou solutions techniques pour passer de l’un à l’autre)
Traverses et fixations pour le rail
Signalisation et télécommunication
Machines : bourreuses-dresseuses-auto niveleuses (jauge métrique), équipement pour le régalage-profilage du ballast, dégarnissage, etc.
Equipements et produits à haute valeur ajoutée dans la métallurgie et la maintenance
Ingénierie et solutions innovantes pour le design, la construction, la billettique, la gestion du trafic et la sécurité
Electricité : maintenance électrique des gares/stations et de l’ensemble des voies ferrées (urbaines et grandes lignes)
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Les recommandations pour la Picardie
Participation au Colloque UBIFRANCE « Transports Urbains et Ferroviaires » à Bangkok en mars 2015.
Afficher sa filiation ou ses références avec la SNCF, la SRT travaille régulièrement avec la SNCF qui représente son point d’entrée principal avec la profession en France
Se rapprocher des grands groupes ou moyennes entreprises, notamment français, déjà présents en Thaïlande sur le ferroviaire et qui répondent régulièrement aux appels d’offres en Thaïlande : SNCF International, Alstom, Faiveley, Bombardier, Siemens, etc.
A l’instar de la sous-traitance aéronautique, les études de projets, appels d’offres et réalisation des projets sont des processus particulièrement longs pour le ferroviaire et les échanges avec les partenaires locaux doivent s’inscrire de la durée, de même que la veille économique (des brèves sectorielles sont régulièrement publiées sur le site www.ubifrance.fr/thailande).
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Forces Faiblesses • Position géographique privilégiée de la Thaïlande pour un futur réseau
reliant la Chine à l’Asie du Sud-Est
• Références de projets pour les transports urbains avec un niveau technologique élevé (métro de Bangkok)
• Niveau technologie faible des installations existantes (grandes lignes)
• Nombre d’acteurs locaux limités
• Croissance de la population et croissance économique qui stimulent la demande d’équipements dans le transport ferroviaire
• Malgré la planification d’un grand nombre de projets, peu d’entre eux sont à ce jour mis en œuvre. Une grande part des difficultés provient de la lourdeur et du manque d’efficacité de l’administration locale mais le manque de réalisation vient aussi du fait que de nombreux projets, prévus sont forme de PPP, apparaissent difficilement réalisables.
• Priorité des pouvoirs publics de développer le transport ferroviaire sur le long terme et des projets publics d’envergure
• Un socle d’entreprises locales d’ingénierie et de construction solides (MMC-Gamuda, YTL Group…)
• Une stabilité politique et de fortes garanties pour les investisseurs
• Des infrastructures et véhicules roulants « Grande Ligne » désuets
• Des carences en technologies et compétences pour l’industrie locale
• Plusieurs opérateurs de lignes dans les transports en commun faible connectivité entre eux
• Habitude locale encore centrée sur le transport aérien et le transport en véhicule personnel pour les courtes distances
Opportunités Menaces • Développement du ferroviaire dans les priorités du gouvernement
• Nombre, taille et diversité des projets prochainement mis sur le marché – moyens associés conséquents (cf. évolution du secteur)
• Manque de continuité dans les projets du fait de l’instabilité politique du pays
• Le transport aérien domine toujours le marché et limite le potentiel pour le ferroviaire grandes lignes
• Nombreux projets de développement d’infrastructures : nouvelle ligne, électrification des voies, élargissement des lignes – liaisons (inter)urbaines et lignes de frets
• Marché de niche : fabrication de matériel roulant écologique (véhicule qui consomme moins de carburant ou produit moins d’émissions CO²)
• L’Etat a dérégulé le secteur ferroviaire et engagé une politique de revitalisation depuis quelques années
• Concurrence des fournisseurs étrangers qui ont établi des relations solides : Chine , USA, Corée du Sud, Allemagne, Japon (= 91% des exportations)
• Poids du transport aérien
• 70 % des investissements en infrastructure de transports sont destinés au secteur ferroviaire
• Projet MRT et Ligne Grande Vitesse ainsi que de nombreux projets dans d’autres villes (ISKANDAR : projet de ville intelligente)
• Reconnaissance du savoir français soutenu par la bonne présence française en local
• Protectionnisme malaisien dans l’attribution des contrats publics qui oblige le recours à la coentreprise ou partenariat local
• Secteur pouvant être soumis aux contreparties « offset » pour les grands projets publics
• Forte concurrence chinoise sur les projets publics
Synthèse
Sous-traitance ferroviaire
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I.FILIÈRES MATURES Agro-industries
Sous-traitance aéronautique
Sous-traitance ferroviaire
Mécanique et sous-traitance
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Caractéristiques générales du marché
Les industries mécaniques: un marché estimé à environ 60 Mds USD et une croissance de +7% en 2014 Le marché de la métallurgie et du forgeage s’élève à 781 M € et a connu une augmentation de +92% entre 2007-2013. C’est une industrie fortement fragmentée
composée de TPE majoritairement- 66% du marché Le chiffre d’affaires du marché connaît une croissance soutenue, tirée par l’augmentation de la demande dans la construction, des mines et l’industrie
automobile, moteur principal du secteur métallurgique 15% du marché de la métallurgie est importé d’Autriche, du Japon et de Chine et l’Indonésie exporte moins d’1% de sa production Sidérurgie : marché de 28 Mds USD (8,6% dédiés aux exportations et 33,6% aux importations). secteur stimulé par la demande dans le secteur automobile, la
construction et l’industrie manufacturière. Industrie localisée principalement sur l’ile de Java. CA de la production nationale s’élève à 18,6 Mds USD en 2013 La production manufacturière : près des trois quarts de celle-ci est concentrée sur l’île de Java. Il s’agit principalement de l’industrie textile, de la métallurgie, de
la chimie, et de l’électronique. A elle seule, Java génère environ 54% du PIB indonésien, suivi de Sumatra (19%) et Kalimantan (8,6%).
La sous-traitance automobile : L’industrie automobile est un secteur en croissance dominé par les investissements étrangers, principalement japonais (95% du marché), répondant
prioritairement à la demande du marché local Le marché indonésien a connu une forte croissance au cours de ces dernières années et demeure porteur. La fiscalité encourage la fabrication ou l’assemblage
local et il est vraisemblable que l’Indonésie jouera un rôle accru au sein du marché automobile de l’Asean vers lequel elle commence à exporter
Les pièces détachées proviennent largement des importations particulièrement du Japon et de Thaïlande(~70% ) Développement accru de la fabrication de pièces détachées pour le segment Low Cost Green Car par les constructeurs automobiles locaux en partenariat
avec les japonais Le marché des pièces détachées et composantes se chiffre à 8,2 Mds USD en 2013
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Mécanique et sous-traitance en Indonésie
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Mécanique et sous-traitance en Indonésie
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Evolution du secteur
Pour attirer des investisseurs, le gouvernement a imposé des incitations fiscales telles que « tax allowance » (Décret Présidentiel No. 52/2011) et « tax holiday » (Décret du Ministère de la Finance No. 130/2011) pour certains secteurs dont la machinerie et les équipements automobiles. La métallurgie : le secteur devrait atteindre 1 milliard € en 2017 , soit une augmentation de +16%. Une hausse des investissements étrangers d’ici 2020 est
attendue. Hitachi Powdered Metals par exemple a décidé d’investir en Indonésie en 2012 et avait pour objectif d’absorber 40% du marché de la métallurgie d’ici 2015. Le marché des machines pour la métallurgie devrait être multiplié par 3.
L'Indonésie devrait devenir en 2015 le premier pays de l’ASEAN équipés de hauts fourneaux pour la sidérurgie.
La sous-traitance automobile
En 2013, le marché a passé le cap du million de véhicules vendus avec 1,3 millions d’unités (tous véhicules confondus), soit une hausse de 16 %, suite à une hausse de 25 % en 2012. L’Indonésie est le marché automobile le plus dynamique de l’ASEAN et il en est aussi devenu en 2012 le premier marché, dépassant la Thaïlande.
Le gouvernement indonésien a par ailleurs mis en œuvre une politique proactive dans le secteur qui en fait l’un des pays les plus attractifs de la région pour les investissements étrangers, en offrant des allègements fiscaux et l’exonération des droits de douane à l’import pour les équipements de véhicules « propres ».
Les constructeurs semblent se recentrer fortement sur l’Indonésie, attirés par une main d’œuvre bon marché, un marché prometteur et la politique proactive du gouvernement.
Les véhicules français et pièces détachées Renault et Peugeot sont présents en Indonésie: • Peugeot est distribué par le leader PT. Astra International • Fin 2013, Renault a démarré la production du 4x4 Duster, entièrement fabriqué et assemblé en Indonésie en partenariat avec Indomobil Group
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Les acteurs clés du développement économique
Mécanique
Kiyokuni Indonesia PT: Leader – filiale de Kiyokuni Industry Co Ltd. Spécialisée dans la production d’emboutissage de pièces métalliques, assemblage et coulée sous pression.
Padma Soode Indonesia PT : Spécialisée dans 5 divisions Outillage - Moulage en plastique - Emboutissage de pièces métalliques - Assemblage - Usinage
Saitama Stamping Indonesia PT: Spécialisée dans la fabrication de pièces détachées et forgées automobile et électronique
Inti Polymetal PT: entreprise Indonésienne spécialisée dans l’emboutissage de pièces métalliques, usinage, coulée de pression, soudage pour la fabrication de pièces automobiles (armatures de siège, réservoir à carburant, etc.)
Panacipta Seinan Components PT: Filiale indonésienne de Daciptech Seimutsu Corp. Spécialisée dans l’emboutissage de pièces métalliques, poinconeuses à tourelles CNC, le montage de plaques en acier et fil métalliques, le soudage
Industrie automobile
Astra International PT: leader de l’industrie automobile en Indonésie, détient 54% du marché
Indomobil Group: acteur majeur de l’industrie automobile, distribue à travers des accords de partenariats les grandes marques étrangères telles que Renault, Audi, Volvo, Volkswagen, Nissan, etc.
Astra Otoparts PT: entreprise indonésienne qui produit et distribue des pièces détachées auto
Suzuki Indomobil: spécialisé dans la production de véhicules Suzuki pour le marché indonésien
Sidérurgie:
PT. Krakatau Steel : est une industrie couvrant l’ensemble de la chaîne amont et aval, produisant billets, éponges, tôles et feuillards, laminés à chaud et à froid, sauf acier inoxydable.
Les acteurs clés du réseau académique
Formations
Ingénierie mécanique
University of Indonesia à Jakarta
Institut Technologique de Bandung
University of Gadjah Mada à Yogyakarta
Ingénierie métallurgique et mécanique
University of Indonesia à Jakarta
Accords
Politeknik Aceh : relations établies avec l’entreprise Lafarge à Banda Aceh dans le domaine de la sidérurgie et métallurgie
Politeknik Manufaktur Bandung: MoU avec l’IUT de Valenciennes depuis 2014
Les acteurs Indonésiens
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Perspectives du marché Indonésien
Les opportunités du marché en Indonésie
Sous-traitance automobile
Investissements importants des constructeurs automobiles attirés par la taille du marché, une politique fiscale attractive et une main d’œuvre peu coûteuse
Développement de la présence des constructeurs occidentaux (General Motors, Mercedes-Benz, Daimler, Volkswagen)- Retour de Renault et Peugeot en 2014
Présence de Nissan (construire une nouvelle usine pour étendre sa capacité de production à 180 000 unités d’ici 2014)
L’industrie locale sous l’impulsion des firmes japonaises est en cours d’intégration et l’Indonésie pourrait devenir à terme une base d’exportation.
Industries mécaniques
Le secteur de la construction stimulera la croissance des industries mécaniques
17 projets d’infrastructures sont prévus entre 2011-2025 ce qui stimulera la demande de revêtements de métaux et de services d’ingénierie mécanique
Croissance de la demande de produits à base de poudre métallurgique
Investissements étrangers à l’image d’Hitachi Powdered Metals qui a ouvert une usine de production en 2012
L’Indonésie est un nouvel acteur mondial et le marché le plus dynamique et demandeur de l’ASEAN pour la sidérurgie (acier)
Mécanique hydraulique
Le traitement des eaux usées et la gestion des catastrophes naturelles sont inscrits dans les priorités du gouvernement actuel, les projets sont en cours d’étude et des montants importants devraient être alloués.
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Les recommandations pour la Picardie
Pour la sous-traitance automobile, les firmes internationales sont alliées, pour la distribution et pour l’assemblage, à quelques groupes locaux puissants dits ATPM (brand holding Sole Agent). L’activité du secteur automobile est ainsi fortement concentrée autour de PT Astra International qui est allié à Toyota, Daihatsu, Isuzu, BMW, Peugeot ; et PT Indomobil qui est allié à Suzuki, Nissan, Mazda, Volvo, Audi, Volkswagen, Ssangyong, Hino, Renault. Il est important de connaître ces opérateurs indonésiens.
L’industrie automobile est concentrée sur Java, à la périphérie de Jakarta et, non loin de la capitale, à Java Ouest (grande zone industrielle de Karawang, Purwakarta, Bekasi, Bogor).
Implantation d’une unité de production locale au plus près des constructeurs automobile (zone de Jakarta)
Il est nécessaire d’avoir de bonnes références auprès de constructeurs automobiles de rang mondial ou être introduit par des fournisseurs français présents localement (Valeo, Faurecia).
Mécanique hydraulique : il est notamment nécessaire d’effectuer une veille sur les grands projets publics et moyens alloués pour le traitement des eaux usées et l’assainissement.
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Caractéristiques générales du marché (hors aéronautique et agroalimentaire)
La Malaisie a connu un développement industriel important depuis les 20 dernières années. Aujourd’hui, le pays est capable de fournir des produits mécaniques et systèmes de manutention de pointe avec automatisation complète et intégration de robot intelligent. L’automatisation des secteurs industriels clés (comme l’automobile, l’électronique ou encore l’aéronautique) est identifié comme un facteur stratégique de croissance et de développement industriel du pays. La Malaisie a pour avantage de pouvoir fabriquer des appareils hautement spécialisés à moindre coût comparé aux autres pays industrialisés. Le pays mise sur des produits et appareils robotiques à forte valeur ajoutée et de haute technologie afin de se différencier de la concurrence régionale. L’industrie mécanique recouvre une multitude de secteurs dont les secteurs phares restent: L’électronique : L'industrie électrique et électronique (E&E) est le premier secteur industriel de la Malaisie (32,8% des exportations et représente 27% de l’emploi
du pays en 2013). Il demande une industrie de pointe et spécialisée. L’automobile : Secteur fortement automatisé et robotisé. Aujourd’hui, le constructeur national, Proton, a mis en place une des usines les plus rentables du pays en
termes de volume produit via une industrialisation spécialisée de pointe. L’énergie : Pays producteur de pétrole et de gaz, la Malaisie a développé une filière amont et aval, fortement consommatrice de pompes, de compresseurs et de
robinetterie industrielle. Exemples de produits industriels à usage multisectoriel : Moule et matrice: majoritairement la fabrication de moules de moyenne gamme pour l'industrie électronique ainsi que des semi-conducteurs et moules de moins
de 10 tonnes pour les industries de l'automobile et de plasturgie. À ce jour, environ 20% des fabricants sont capables de produire à un niveau de précision élevé et complexe (grands moules et matrices).
Usinage: plus de 190 sociétés fournissent des services d'usinage de précision et des services spécialisés. Le rapide développement industriel en Malaisie augmente la demande pour les pièces et composants usinés (notamment dans l’automobile) ainsi que des services d'usinage annexes.
Machine et équipement: classée parmi les 10 leaders mondiaux pour la fabrication de grues, la Malaisie est également le leader d’Asie du Sud-Est pour la fabrication des machines à pression, du matériel de fabrication et de modules pour l'industrie chimique, pétrochimie et les industries du pétrole et du gaz.
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Mécanique et sous-traitance en Malaisie
Evolution du secteur
Le secteur est centré sur l’avancée technologique des appareils robotiques d’assemblage tout en répondant aux exigences de la demande en termes de production, de délai de livraison et d’optimisation des coûts. Le but étant de devenir un hub de production et distribution d’appareils et de produits de haute technologie mais également un centre de maintenance. Le pays souhaite renforcer les investissements privés dans l’industrialisation de pointe et a, pour cela, mis en place différentes mesures incitatives. La Malaisie ne dispose pas de centres techniques ou d’universités de technologie propres à l’industrie mécanique à l’instar du CETIM ou de l’UTC Compiègne. Toutefois, le pays souhaite développer le segment R&D et partenariats technologiques, le développement de logiciels, l’intégration de systèmes.
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Les acteurs Malaisiens
Les acteurs clés du développement économique
Industrie automobile
Le pays compte 28 usines de fabrication et d’assemblage et environ 800 fabricants de composants automobiles produisant une gamme de plus de 5000 produits, tous outillés d’appareils de très haute technologie. Les acteurs phares sont Delphi Automotive Systems, TRW, Continental, Bosch et Nippon mais également des sociétés locales comme APM Automotive, Sapura, Delloyd et Ingress. Présence française: Faurecia et Valeo.
Marché de l’électronique
1 900 entreprises sont actives, réparties sur un large éventail de sous-secteurs, y compris les semi-conducteurs et l’électronique industrielle. Les grands acteurs industriels pour les applications électroniques sont Machine Tools, Material Handling M&E, Oil & Gas M&E et Electrical and Electronics.
Marché de l’Energie et 2nd œuvre du bâtiment
Marchés utilisateurs de robinetterie industrielle et pompes. Présence d’une dizaine de fabricants/assembleurs, filiales de groupes internationaux (OKM) ou entreprises entièrement locales (Arita Engtek, Chuah Valves, Engtex Group). Les robinets (2nd œuvre bâtiment) proviennent de Chine, Etats-Unis et Europe (France est au 10ème rang des importateurs avec plus de 6 millions d’euros d’importation en 2013). Les pompes sont importées des Etats Unis, du Japon et d’Allemagne.
Associations professionnelles
- Malaysia Steel Association (MSA) et Malaysian Iron and Steel Industry Federation (MISIF): promouvoir et développer la compétitivité de l'industrie du fer et de l'acier en Malaisie. Principaux membres : Amsteel Mill Sdn Bhd, Kinsteel Bhd, Malaysia Steel Works (KL) Bhd, Megasteel Sdn Bhd, Perwaja Holdings Bhd…
- Machinery and Equipment Manufacturers Association of Malaysia (MEMA) a pour but de promouvoir et développer l’industrie de l’Usinage et de l’Équipement.
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Les acteurs clés du réseau académique
A ce jour, aucun acteur clé dans les secteurs de la mécanique et sous-traitance n’ont été
identifiés au sein du réseau académique
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Perspectives du marché Malaisien
Les opportunités du marché en Malaisie
Secteur automobile
Le pays a développé une ingénierie locale et des industries supports solides notamment dans les techniques du moulage et matriçage, traitement du métal sous pression, usinage, estampage, traitement de surface et thermique …
Opportunités identifiées dans l’ingénierie et la fabrication de composants automobiles majeurs (moteurs, systèmes de transmissions, châssis) et électroniques (systèmes de gestion du moteur et véhicules intelligents), les technologies de réduction de consommation de carburant et autres carburants alternatives, fabrication de modules, systèmes d’intégration, R&D…
Mesures fiscales incitatives pour la fabrication de certains composants majeurs.
Secteur électronique
Secteurs développés avec présence de nombreuses usines de fabrication: semi-conducteurs, électronique industrielle, solaire, LED.
Secteur de l’énergie
Demande tant sur la filière amont que la filière avale du pétrole de robinetterie industrielle, valves, pompes pour liquide (pétrole, hydraulique, chimique), développement pompe à vide (pas de production locale), compresseurs industriels (hors climatiseurs), valves et détendeurs ….
Secteur du bâtiment
Robinetterie pour le secteur du BTP qui représente la 2ème source de revenu du pays (croissance estimée du secteur de la construction de +3,7% /an). Entreprises françaises ayant remporté des projet: Presto et Delabie.
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Les recommandations pour la Picardie
Au sein de l’industrie mécanique et sous-traitance, les opportunités sont aussi nombreuses que l’industrie regroupe de sous-secteurs => privilégier une approche au cas par cas en fonction de la demande locale par sous-secteur.
Se positionner sur les filières à haute valeur ajoutée des différents secteurs industriels concernés (composants auto majeurs ou encore les produits supports de l’industrie pétrolière).
S’appuyer sur la présence industrielle française dont le savoir-faire est reconnu:
Automobile: PSA, Renault, Valéo, Faurecia
Electronique: STMicroelectronics
Construction: Vinci, Soletanche Bachy
Energie: Total, Alstom, Technip, Scheider …
Se rapprocher du MIDA pour bénéficier des mesures incitatives liées aux différents secteurs.
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Caractéristiques générales du marché
Véritable atelier de la région, la Thaïlande est une base de production importante pour l’industrie lourde en général et particulièrement pour l’automobile et l’électronique, deux premières lignes d’exportation de la Thaïlande (respectivement 20 Mds EUR et 22 Mds EUR en 2013, en hausse continue depuis plusieurs années), et les machines destinées à ces industries sont principalement importées.
L’ensemble des produits et équipements de machinerie et de mécanique représentait en 2013 près de 24 Mds d’importations pour la Thaïlande (en progression de 28% depuis 2010).
D’après le Ministère du Commerce, les machines et les composants (travail du caoutchouc, du plastique, du papier et du métal) se classaient en 2013 au 2ème rang des produits les plus importés en Thaïlande, soit en valeur 710 Mds de TH (environ 16 Mds EUR). Le premier pays fournisseur est le Japon (38,7%) – leader industriel dans l’électronique et l’automobile (+80% part de marché en Thaïlande) – suivi de la Chine (17,3%) et des Etats-Unis (6,6%).
Les machines et les composants se classent également au dixième rang des produits les plus exportés par la Thaïlande, soit en valeur de 205 Mds THB (4,5 Mds EUR). Les pays clients sont le Japon (11,1%), l’Indonésie (10,7%) et les Etats-Unis (8,8%).
Les compétences locales sont excellentes pour la transformation intermédiaire ou secondaire des métaux (soudage, outillage, etc.), elles sont en revanche limitées pour la métallurgie de base et la transformation secondaire (production, transformation d’acier brut).
Le Japon et la Corée du Sud sont les principaux fournisseurs de produits et équipements à haute valeur ajoutée.
Evolution du secteur
La Thaïlande manque d’une base industrielle solide pour la transformation de l’acier, ce qui explique le fait que le pays importe l’essentiel de ses machines et de ses produits transformés à partir d’acier et cette dépendance pour l’acier étranger pénalise la compétitivité des fabricants de machines thaïlandais. Le gouvernement cherche depuis plusieurs années à sécuriser ses approvisionnements en acier et développer son activité en métallurgie de base.
La Thaïlande soutient stratégiquement via le Board of Investment (BOI) le secteur de l’automobile. La maintenance aéronautique est également soutenue publiquement pendant que le secteur de l’eau est un des secteurs hautement prioritaire pour le pays à court et moyen termes, les besoins notamment en mécanique hydraulique devraient de facto augmenter significativement.
Les exportations de la Thaïlande dans le secteur automobile ont augmenté de 38% depuis 2010 et sont restées stables pour l’électronique. Les importations pour le fer et l’acier ont progressé de 15% depuis 2010 pour atteindre en 2013 16,5 M de tonnes pour 9,67 Mds EUR. Les importations de produits liés à la mécanique hydraulique (robinetterie, vannes ou similaires) s’élèvaient en 2013 à 888,4 M EUR (en progression de 50% par
rapport 2010) dont 14,6 M EUR de produits français (12ème fournisseur) – les principaux fournisseurs sont le Japon, la Chine et l’Italie. Les importations de produits liés à la fonderie, chaudronnerie et verrerie étaient en 2013 de 540 M EUR (+40% par rapport à 2010) dont 1,82 M EUR de produits
français (20ème fournisseur) – les principaux fournisseurs sont le Japon, la Chine et la Corée du Sud. Les importations de machines liées à l’automatic data processing s’élevaient en 2013 à 2,92 Mds EUR (+64% par rapport à 2010) dont 2,76 M EUR de produits
français (20ème fournisseur) – les principaux fournisseurs sont la Chine, la Malaisie et Singapour.
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Mécanique et sous-traitance en Thaïlande
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Les acteurs Thaïlandais
Les acteurs clés du développement économique
Institutionnels :
Ministry of Industry
Ministry of Environnent and Natural Ressources
Board of Investment (BOI)
Thai Machinery Association – www.tmi.or.th
Federation of Thai Industies (FTI) – www.fti.or.th
Electrical Engineering/Electronics, Computer, Telecommunications and Information Technology Association of Thailand (ECTI Association)
Electrique et électronique constructeurs électroniques mondiaux (Mitsubitchi, Sony, Nikon, Electrolux, Toshiba, Samsung, Hutchinson, Seagate, Western Digital, Acer, etc.) et produits pour l’électrique (Schneider, ABB, Siemens, etc.)
Secteur automobile Thai Automotive Industry Association (TAIA), constructeurs automobiles mondiaux (Toyota, Ford, GM, etc.), fournisseurs de rang 1 et 2 (Valeo, Faurecia, Summit, etc.)
Mécanique hydraulique grands distributeurs locaux (TG Control, Sunny Valves, Matco Thai, etc.)
Chaudronnerie, fonderie, verrerie :Thai Foundry Association, Okamoto Thai, Burapa Steel, S.P.K Metal, etc.
PTT Public Company : « géant » thaïlandais des hydrocarbures et de la pétrochimie
Ital-thai Group (conglomérat de différents départements spécialisés dans l’ingénierie, l’industrie, la construction, la distribution, etc.) – CA 2013 : 2 Mds USD – www.italthaigroup.com
Services : IS Institut français de Soudure (implanté localement)
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Les acteurs clés du réseau académique
Instituts
National Metal and Materials Technology Center (MTEC) - http://www.mtec.or.th/en/, membre du National Science and Technology Development Agency (NSTDA). Le MTEC collabore avec des bailleurs de fonds mais aussi des universités et des instituts asiatiques, britanniques, allemands ou encore espagnols. En France un partenariat a été créé avec l’Université de Bourgogne.
Asian Institute of Technology (AIT) – www.ait.ac.th
The Thai-German Institute – www.tgi.or.th
Thailand Automotive Institute (TAI) – www.thaiauto.or.th
Universités
King Mongkut's University of Technology Thonburi – www.kmutt.ac.th, hébergeant le Department of Mechanical and Aerospace Engineering
Au sein de l’Université de Thammasat : le Sirindhorn International Institute of Technology (SIIT) héberge la School of Manufacturing Systems ad Mechanical Engineering
Total et l’Institut Français du Pétrole (IFP) travaillent et proposent notamment de l’enseignement à l’Université de Chulalongkorn - www.chula.ac.th/en/
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Perspectives du marché Thaïlandais
Les opportunités du marché en Thaïlande
Mécanique hydraulique
Le traitement des eaux usées et la gestion des catastrophes naturelles sont inscrits dans les priorités du gouvernement actuel, les projets sont en cours d’étude et des budgets importants devraient être alloués
Industrie automobile
De la taille critique de l’industrie automobile thaïlandaise résulte des besoins en équipements à haute valeur ajoutée et en quantité importante La construction automobile est concentrée sur un même site en Thaïlande (Rayong) ce qui facilite la logistique du secteur
Métallurgie
Conscient des faiblesses de son industrie, des réflexions sont menées par le gouvernement pour développer la transformation primaire des métaux et réduire sa dépendance pour les métaux bruts et transformés étrangers, potentiel sur la machinerie, le transfert de technologies et le travail primaire des métaux
Electronique
Marché de transformation, le potentiel en Thaïlande est important pour la fourniture de machines, de composants ou d’équipements à forte valeur ajoutée
Autres
Producteur et transformateur de produits pétroliers et gaziers ainsi que de produits pétrochimiques, l’ingénierie, la mécanique et la robinetterie en lien avec les hydrocarbures
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Les recommandations pour la Picardie
Participer au salon Metalex 2014 du 19 au 22 novembre 2014 : http://www.metalex.co.th/
Pour les produits et services applicables au secteur des hydrocarbures, participer au “Vendre à PTT” en juin 2015 en marge du salon Oil & Gas Asia de Kuala Lumpur
Mécanique hydraulique : stratégie de long terme, il est notamment nécessaire d’effectuer une veille sur les grands projets publics et moyens alloués pour le traitement des eaux usées
Métallurgie : la réduction des coûts liés aux matières premières et à la transformation primaire est un enjeu prioritaire en Thaïlande, prospecter en Thaïlande en tenant compte de cet enjeu et en apportant des solutions en ce sens suscite un fort intérêt de la part des acteurs locaux. Il est également important d’orienter sa stratégie vers les filières consommatrices de métaux transformés à fort potentiel en Thaïlande (automobile, électronique, etc.)
Industrie automobile : les constructeurs ont pour beaucoup des fournisseurs historiques difficiles à concurrencer, il est nécessaire d’avoir de bonnes références auprès de constructeurs automobiles de rang mondial ou être introduit par des fournisseurs français présents localement (Valeo, Faurecia). Il est aussi nécessaire de se différencier soit en niveau de valeur ajoutée soit en prix plus compétitifs
Electronique : marché de transformation avec de nombreux acteurs, la distribution via un partenaire local est généralement l’une des options les plus efficaces dans l’électronique, une implantation locale pour des volumes significatifs peut s’envisager et être simplifié grâce à l’appui du BOI
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Forces Faiblesses • Le secteur industriel est une force de l’économie thaïlandaise avec des
filières particulièrement matures comme l’automobile et l’électronique
• Croissance durable du marché domestique et de la demande locale
• Standards de qualité élevés pour les filières thaïlandaises exportatrices
• Insuffisance de l’industrie de base pour la transformation de l’acier
• Marché domestique volatile du fait de l’instabilité politique chronique du pays
• Faible importance décisionnelle en Thaïlande pour les constructeurs automobiles japonais (80% du marché), le sourcing pour les fournisseurs est souvent effectué depuis la maison-mère au Japon
• Faible dette souveraine qui est la conséquence d’une économie stable, ainsi la charge fiscale ne risque pas d’augmenter
• Sous-traitance automobile: la croissance soutenue de la demande de véhicules stimulera les besoins en pièces détachées
• le marché de pièces détachées automobiles et pièces de rechanges automobiles a été touché par les contrefaçons.
• Une présence physique (implantation, accords de partenariat) semble indispensable pour travailler avec les constructeurs et assembleurs locaux – coût d’implantation élevé
• Une main d’œuvre qualifiée et une production locale de qualité et à moindre coût de robots industriels.
• Un secteur électronique et automobile solide et à reconnaissance internationale.
• Croissance économique, stabilité politique, facilité d’implantation et garanties pour les investisseurs.
• Des progrès restent à faire au niveau R&D.
• Forte dépendance des importations étrangères (japonaise et coréennes pour les composants auto et en provenance des Etats-Unis , Europe et Chine pour les produits industriels plus transversaux).
• Mis à part quelques gros acteurs dans le secteur de la sidérurgie, le marché local reste composé de petites usines indépendantes concentrées sur opérations de relaminage (re-rolling).
• Forte dépendance de l’importation de ferrailles dans son ensemble (à hauteur de 70%).
Opportunités Menaces • Le développement de la filière de l’eau (traitement des eaux usées et
gestion des catastrophes naturelles) affichée comme une priorité par le gouvernement actuel
• Forte augmentation des besoins en équipement pour la mécanique hydraulique , la chaudronnerie/fonderie, le bâtiment, etc.
• Dépendance pour les matières premières et les machines étrangères
• Concurrence importante de fournisseurs japonais, coréens et chinois
• Attractivité par rapport aux coûts de la main-d'œuvre
• Les prévisions de croissance du marché domestique, tout comme la suppression des droits de douane intra-ASEAN, devraient offrir de nouvelles opportunités aux équipementiers.
• automobile : constructeurs japonais sont les leaders incontestables sur le marché
• Accord de libre-échange entre l’ASEAN et la Chine (CAFTA) signé en janvier 2010 renforce la présence des produits chinois.
• Industrialisation et automatisation de pointe. Mise en place de mesures incitatives pour les investissements étrangers. Nouvelle « National Automotive Policy » (janvier 2014). Projets pétroliers d’envergure (projet « RAPID » à Johor).
• Concurrence chinoise avec une production à bas prix.
• Hausse progressive et continu du prix de l’acier
Synthèse
Mécanique et sous-traitance
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Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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II.FILIÈRES D’AVENIR La chimie du végétal
Le stockage électrochimique de l’énergie
Le biomédical
Les véhicules intelligents
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Caractéristiques générales de la filière
La Malaisie est depuis toujours tournée vers le secteur agricole, profitant en particulier d’une grande biodiversité. Le pays a su tirer profit de la production d’huile de palme, en capitalisant sur cette expertise pour développer le secteur des biocarburants.
Ce développement s’effectue en deux temps : en construisant des unités de productions en Malaisie, puis en renforçant la production et la transformation des biocarburants. Le gouvernement a ainsi mis en place une politique de soutien visant particulièrement les industries des biocatalyseurs, des produits chimie raffinées, la biorestauration et la production de biopolymères.
Le pays a l’ambition de continuer à developer l’industrie des biotechnologies dans les années à venir, les entreprises profitant des atouts de la Malaisie comme la biodiversité, l’expertise présente, les nombreux sites de productions industriels et l’importante production agricole du pays.
Panorama des innovations
La biotechnologie est un levier important pour le développement du secteur agricole. Les nouvelles technologies et l’amélioration de la gestion qui en
découle permettent d’améliorer la productivité des récoltes, des élevages de bétails et volailles ainsi que l’aquaculture. L’expertise est alors transférée vers d’autres secteurs proches afin de maximiser ces bénéfices. La Malaisie tend à développer une agriculture plus verte et plus respectueuse de l’environnement en utilisant moins de pesticides. Les recherches s’orientent également vers des variétés de plantes résistantes aux maladies, aux insectes et autres ravages climatiques.
Un second axe de recherche et de développement concerne les biocarburants. La première usine de biodiesel à base d’huile de palme en Malaisie a vu le jour en 2006. Plus d’une centaine de projets biodiesel ont été approuvés depuis, avec une capacité de production estimée à 11,7 milliards de litres.
Les producteurs contrôlent toute la chaîne de production des biocarburants, depuis les plantations jusqu’aux raffineries.
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La chimie du végétal en Malaisie
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Les acteurs Malaisiens
Partenariats en Recherche et Développement Acteurs institutionnels
- Malaysian Agricultural Research & Development Institute, Ministry of Agriculture & Agro-Based Industry
- Malaysian Biotechnology Corporation (Biotech Corp ) - J-Biotech (Johor Biotechnology & Biodiversity Corporation) qui gère le
développement de l’industrie agro-biotech dans l’état de Johor - Agro-Biotechnological Institute, Ministère Malaisien des Sciences, des
Technologies et de l'Innovation - Forest Research Institut Malaysia (FRIM) - Energy and Environment Department, Malaysian Palm Oil Board (MPOB) - Malaysia Biomass Industry Confederation (MBIC) - MIGHT (Malaysian Industry-Government Group for High Technology),
agence publique impliqué dans la définition du plan Biomasse et favorisant les collaborations industrielles.
Acteurs industriels
- Oléo-biochimie: Genting Green Tech Sdn Bhd, IOI Palm Biotech, FELDA Agricultural Services Sdn Bhd - Produits à base de micro-organisme pour l’application de l’agriculture: Bio-Fertiliser Sdn Bhd, Grand Range Biotechnologies Sdn Bhd, IBG Manufacturing Sdn Bhd, Inno Integrasi Sdn Bhd, JQ Biotech Sdn Bhd, Malaysian Agri Hi-Tech Sdn Bhd - Technologie de culture de tissu végétal: Invitrotech Sdn Bhd, YSG Biotech Sdn Bhd - Principaux Producteurs : Sime Darby, Kumpulan Guthrie, Golden Hope Plantations, FELDA, IOI Corporation, Kuala Lumpur Kepong, Asiatic Development et United Plantations Berhad
Partenariats universitaires existants
• Universiti Malaya (faculté de génie chimique) et ENSIACET : recherche sur les bioparticules (huile de palme, carburants…)
• Universiti Sains Malaysia, faculté de chimie et Université de Lorraine : accord en physique et chimie des matériaux
• Universiti Kebangsaan Malaysia, Fuel Cell Institute en accord avec INP Pagora Grenoble sur la chimie verte/cellulose
• Universiti Putra Malaysia, collaboration avec l'Institut national de science industrielle avancée et de la technologie, le Japon et Kyushu Institute of Technology, Japon (KIT) pour développer de nouvelles méthodes afin d’exploiter différents types de biomasse.
Autres acteurs universitaires actifs
• Universiti Putra Malaysia, faculté d’ingénierie (biocarburant), Sustainable fuel Centre of research (initié au début de l’année 2014)
• Universiti Teknologi Petronas, Centre for Biofuel and Biochemical Research
• Universiti Teknologi MARA Pahang, Plantation Management unit (dérivés du bois)
• Universiti Teknikal Malaysia Melaka
En industrie:
YSG Biotech Sdn Bhd était à la base d’un projet de recherche collaboratif appelé « Plant Biotechnology Laboratory » (PBL) avec le CIRAD – Foret en 1989. À ce jour c’est une filiale en propriété exclusive du groupe Yayasan Sabah (Sabah Foundation Group).
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Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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Caractéristiques générales de la filière
Concerne principalement les ingrédients alimentaires importés (filière de l’amidon, du sucre, des huiles végétales et de la lignocellulose). Singapour ne dispose pas d’exploitations agricoles sur son territoire mais plusieurs sociétés singapouriennes comptent parmi les plus importants exploitants en ASEAN
et au-delà (groupe Wilmar par ex). Jeune, à forte croissance économique, le secteur dispose de nombreux atouts (volonté de développement du gouvernement, financements spécifiques destinés au
transfert de technologies vers l’industrie, focus sur la recherche, l’innovation et la création d’entreprises locales du secteur…). Les principaux laboratoires de recherche restent encore en majorité sous la tutelle des écoles polytechnique et des universités (NUS et NTU, A*Star) et concernent
principalement le champ biomédical. Depuis 2010, de nombreux projets pluridisciplinaires et collaboratifs ont vu le jour, les grandes groupes industriels implantés à Singapour s’intéressant à ces ressources
(Neste Oil, Life Technologies, Danone, Sanofi…). Le concept de recyclage des déchets alimentaires et des sources végétales se développe de plus en plus à travers l’île. Cependant, le secteur biomédical, malgré son importance dans l’économie singapourienne, ne représente pas encore un secteur d’application significatif de la chimie
du végétal dans la Cité-Etat. En effet, les entreprises pharmaceutiques concentrent leurs efforts sur les médicaments biologiques issus de cellules vivantes de mammifères essentiellement.
Panorama des innovations
Singapour a mis en place un « parc Agro-Bio » pour promouvoir la R&D en agro-technologie et attirer les investissements étrangers et locaux dans les activités agro-tech.
La cité-Etat espère également développer un centre régional d’expertise en technologies agricoles, technologies des semences, et développement de l'agriculture tropicale. Un comité consultatif sur les cultures génétiquement modifiées (GMAC) a été créé pour établir des lignes directrices en matière de sécurité biologique (R&D, diffusion de produits GM liés à l’agriculture…).
De nombreuses transformations performantes ont été mises en service: bioconversion des huiles de palme et de coco aux biodiesel, utilisation des fientes d’oiseaux pour la production de biogaz, des rameaux dans les turbines (environ 2 000 tonnes de déchets horticoles et organiques mélangés sont brulés chaque mois pour faire fonctionner une turbine à vapeur, produire de l’électricité et refroidir les deux jardins botaniques ‘Gardens by the bay’ emblématique de Singapour).
L'importation de maïs et de soja transgéniques a été autorisée. Quelques exemples de recherche en ce qui concerne le secteur Biomédical: L’Institute of Bioengineering and Nanotechnology IBN (cf. diapositive suivante) vient de déposer un brevet concernant la mise au point d’un vecteur de principe actif
issu du thé vert (l’extrait EGCG) dans le traitement des tumeurs cancéreuses. Ce vecteur possède lui–même des propriétés thérapeutiques et cible directement les cellules cancéreuses.
L’Institute of Chemical and Engineering Sciences ICES (cf. diapositive suivante) en collaboration avec Shionogi & Co. Ltd a développé une solution alternative de synthèse du TAMIFLU à partir du D-ribose.
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La chimie du végétal à Singapour
Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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Les acteurs Singapouriens
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Partenariats en Recherche et Développement ERI@N:
• Universités: Cea, Technische Universität München, University of Cambridge, Berkeley, Imperial College London…
• Entreprises : GDF/Suez, Peugeot, Bosch, Toshiba, IBM, BMW, Rolls Royce…
• Agences: Energy Market Authority, National Research Foundation, National Environment Agency…
NUS:
- Universités: Northwestern University, Université de Grenoble, ENSEA, ETH Zurich, Imperial College London, University College London…
A*STAR:
- Universités: Nanyang Technological University, National University of Singapore, Imperial College London, University of Cambridge, University of Oxford, Harvard University, Stanford University…
- Agences: Agence Nationale de la Recherche, Japan Science and Technology Agency, région de Lombardie , KITECH, Korea Institute of Industrial Technology…
- Companies: EVG group, Bosch, Panasonic Electronic Devices, Boeing, Motorola, Philips…
Acteur Publics
NTU – Université Technologique de Nanyang Centre de recherche important: 300 personnes dont 135 étudiants (PhD / thèse) et 170 chercheurs (ingénieurs, chefs de projet et professeurs universitaires). • Financé par: la NRF (National Research Foundation) et les entreprises privées • Évolution marquante: production de biocarburants à base des déchets alimentaires. NUS – Université Nationale de Singapour • 3 campus , plus de 16 divisions et écoles et 5 centres de recherche. • Sujets de recherche: sciences de la vie et sciences biomédicales, sciences physiques,
ingénierie, nanosciences et nanotechnologies, science des matériaux, informatique, communication et enfin sciences humaines et sociales.
A* Star Agency Il s’agit d’un organisme public, dépendant du Ministry of Trade and Industry (MTI), mais se positionnant également comme centre de recherche via sa vingtaine d’instituts de recherche et de consortiums répartis sur les sites de Biopolis et Fusionopolis (parcs technologiques spécialisés). • Sujets de recherche: sciences biomédicales et ingénierie. • Soutien aux recherches extra-muros dans les universités, les hôpitaux, les centres de
recherche, avec des partenaires locaux et internationaux. • Financé par: la NRF et des entreprises privées. • Evolution marquante: identification d’une bactérie pour transformer les déchets de l’huile
de palme en acide L-lactique.
Acteurs privés
• Neste Oil: entreprise finlandaise, spécialisée dans la production et la commercialisation des produits carburants renouvelables (biodiesel) à base d’huile de palme
• Life Technologies: entreprise de biotechnologie américaine, récemment rachetée par
Thermo Fisher (2013) pour 13,6 milliards de dollars
• Alpha Biofuels: start-up singapourienne spécialisée dans la production de biodiesel à Singapour
• CremerOle, Naturel Carburant Limited etc…
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Synthèse Opportunité à moyen-long terme Malaisie – Singapour
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MALAISIE SINGAPOUR
Potentiel important sur le secteur des biotechnologies, en amont sur la valorisation des importantes ressources de biomasse disponibles dans le pays et en aval sur la production d'huile de palme.
Conformément à la politique de Five Fuel Policy , le gouvernement malaisien a identifié la biomasse comme l'une des énergies renouvelables à fort potentiel. La Malaisie produit environ 168 millions de tonnes de biomasse par an, dont le bois et les déchets d'huile de palme, la balle de riz, les fibres du tronc de noix de coco, les déchets municipaux et les déchets de sucre de canne. Étant un important producteur de produits agricoles dans la région, la Malaisie est bien placée parmi les pays de l'ASEAN pour promouvoir l'utilisation de la biomasse comme source d'énergie renouvelable.
Initiatives fortes de la part du gouvernement pour développer une excellence de niveau mondial sur ce secteur des biotechnologies (incitations fiscales, biotech parcs tels que BIO Xcell, BIO Desaru, TechPark Enstek, subventions, cadre légal adapté, etc.).
Nombreux investissements internationaux et locaux dans cette industrie (dont Sofiprotéol et Arkéma), financement de programmes de recherche, établissement de filières de formations spécialisées (en local et à l'étranger).
Salon régional majeur en la matière : BioMalaysia (annuel), avec pavillon UBIFRANCE.
Opportunités en devenir dans le secteur des micro-algues et micro-organismes.
Au cœur d’une région, qui concentre plus de 80% de la production mondiale d’huile de palme, ainsi que d’autres ressources biologiques végétales (noix de coco, algues, manioc, sorgho doux…), la Cité-Etat se donne les moyens d’accroître sa compétitivité par une politique fiscale favorable et une volonté de devenir un hub asiatique en matière de technologies. Elle est aussi le foyer de nombreuses unités de transformation performante et dispose d’un vrai écosystème de laboratoires de R&D.
Potentiel important dans le secteur des biotechnologies agricoles et micro-algues:
Production de biogaz, biocarburants et diverses énergies alternatives ;
Production d’additifs alimentaires, composés aromatiques, extraction des matières premières et d’autres produits chimiques industriels importants ;
Production de métabolites secondaires (antibiotiques, stéroïdes, alcaloïdes…).
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II.FILIÈRES D’AVENIR La chimie du végétal
Le stockage électrochimique de l’énergie Le biomédical
Les véhicules intelligents
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Caractéristiques générales de la filière
Le développement des véhicules « propres et économes en énergie » (hybride et électrique) est un des objectifs établis dans le plan de transformation
économique sous l’initiative du gouvernement malaisien. Les constructeurs automobiles, parmi lesquels Proton, Mitsubishi, BMW et Honda, se préparent de plus en plus à accueillir ce nouveau marché en Malaisie en multipliant les centres de recherches et usines spécifiquement dédiés à la fabrication de ces véhicules.
Parallèlement, la recherche sur le stockage électrochimique s’accélère grâce à l’appui de plusieurs acteurs dans les secteurs privés et publics. Renault sera parmi les premiers constructeurs à obtenir la licence EEV(Energy Efficient Vehicle) dans le cadre du plan gouvernemental pour l’industrie automobile appelé la National Automotive Policy ou NAP 2014 visant à transformer la Malaisie en une plaque tournante de véhicules hybrides et électriques au sein de l'ASEAN.
Panorama des innovations
La NAP 2014 a pour vocation de faire de la Malaisie le hub régional des véhicules économes en énergie et également de faciliter les investissements afin
d’améliorer l'expertise dans les domaines de la R&D, la conception et le développement.
Sont prévus un abaissement progressif des taxes pour attirer les constructeurs étrangers et des proposition de prêts bonifiés d'un montant de 130 M MYR (520 M d’EUR) de 2014 à 2020 pour le développement des infrastructures de EEV. Le but est de soutenir le développement des infrastructures, les bornes de charge publique et autres développements d’infrastructures liées à l'EEV.
La société COMOS va ainsi lancer très prochainement un système de location de voitures électriques (type Autolib’) à Kuala Lumpur, avec le soutien du gouvernement (via l’agence GreenTech Corp). Les voitures proposées seront des Renault Zoé et Twizy et des Nissan Leaf.
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Le stockage électrochimique de l’énergie en Malaisie
Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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Les acteurs Malaisiens
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Malaysia Automobile Institute (MAI)
L’agence publique en charge de renforcer la compétitivité de l’industrie automobile en Malaisie cherche notamment à développer la technologie de la batterie lithium en termes de capacité et cherche à développer une usine de fabrication de batteries en Malaisie.
Ministry of International Trade and Industry (MITI)
C’est le ministère en charge de la National Automobile Policy (NAP), qui vise à investir dans le développement des véhicules hybrides et électriques via l’acquisition de nouvelles technologies de pointe et la promotion d’une politique énergétique durable. Construction d’une usine de production de batteries lithium-ion pour véhicule électrique d’ici 2016 (première usine en Asie)
Entreprises privées
Peu d’acteurs privés malaisiens travaillent sur ces thématiques. Seule ETI TECH est impliquée dans la R&D de systèmes de gestion de batteries « intelligentes » et développe des solutions de stockage d’énergie rechargeable à base de cellules au lithium-ion applicables dans diverses filières électroniques.
Partenariats en Recherche et Développement
Dans le domaine des piles à combustible, les universités qui se distinguent sont :
Universiti Kebangsaan Malaysia (Fuel Cell Institute)
Universiti Teknologi MARA Shah Alam
Universiti Teknologi Malaysia (Energy Research Alliance)
University of Nottingham Malaysia (Centre for Nanotechnology & Advanced Materials)
Universiti Teknologi Petronas
Universiti Malaysia Sarawak (déjà en partenariat avec l’Université de Limoges)
Standards and Industrial Research Institute of Malaysia (SIRIM)
Le SIRIM (Institut de Recherche Publique) entreprend des travaux de R&D dans de nombreux secteurs, dont le stockage électrochimique de l’énergie. Son rôle est également d’aider au développement du secteur ; différents services sont ainsi proposés aux entreprises :
Electrochemical Battery Testing and Analysis
Electrochemical Battery Management System Power Back-up Systems design and management
Materials formulation and Prototyping (lithium ion batteries and supercapacitors)
Training courses on Electrochemical Energy Storage Handling and Safety
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Caractéristiques générales de la filière
Singapour a longtemps affirmé sa volonté de développer une économie du savoir. Si aujourd’hui elle se positionne comme un des foyers technologiques mondiaux avec une force de développement technologique conséquente, c’est grâce aux efforts gouvernementaux mais aussi à l’investissement financier injecté dans la R&D. Depuis les années 2000, les dépenses en R&D sont en forte croissance (1% du PIB en 1990, 3% en 2010, 3,5% en 2015, soit un niveau équivalent au Japon).
Singapour a su attirer les meilleurs chercheurs et se positionne aujourd’hui en leader de la R&D en Asie du Sud Est.
Une des particularités de Singapour est que la recherche est très liée à l’industrie, l’une n’allant pas sans l’autre. De nombreux partenariats ont été mis en place avec des multinationales telles que Rolls Royce, BMW et bientôt Peugeot, GDF-Suez.
Cela fait près de 10 ans, que Singapour se positionne et investit dans le stockage électrochimique de l’énergie.
Dans sa volonté de se positionner comme un hub régional, Singapour organise depuis 6 ans la semaine internationale de l’énergie « Singapore International Energy week » qui réunit décideurs, opérateurs privés/publics, experts et scientifiques, et où sont abordées toutes les problématiques du secteur de l’énergie.
Panorama des innovations
Singapour travaille sur tous les domaines du stockage et notamment sur les batterie lithium, sodium, les piles à combustible, le stockage d’hydrogène, les supercapacités…
Energy Market Authority, agence gouvernementale en charge de l’énergie, a lancé un projet pour la mise en place d’une infrastructure intelligente utilisable à partir d’énergie propre et renouvelable sur Pulau Ubin. L’île est située au nord-est de Singapour et s’étend sur environ 10 km². Le but est de tester grandeur nature des solutions en termes de stockage de l’énergie, de systèmes de contrôles….
Une équipe de la National University of Singapore, dirigée par le Docteur Xie Xian Ning, a mis au point la première membrane stockant de l’énergie au monde. Rolls Royce a travaillé à la conception d’une batterie ultra performante pour la production de son véhicule électrique de luxe. Le prototype 102EX, a été présenté
en mars 2011 au Salon de Genève et a servi de test-bed tout au long de l’année 2011. Cependant la technologie n’a finalement pas été retenue par le constructeur.
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Le stockage électrochimique de l’énergie À Singapour
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Les acteurs Singapouriens
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Partenariats en Recherche et Développement
ERI@N:
Universités: Cea, Technische Universität München, University of Cambridge, Berkeley, Imperial College London…
Agences: Energy Market Authority, National Research Foundation, National Environment Agency…
Entreprises : GDF/Suez, Peugeot, Bosch, Toshiba, IBM, BMW, Rolls Royce…
SGL group : signature d’un accord pour développer de nouveaux matériaux de carbone et de graphite pour une utilisation plus efficace des batteries à flux redox vanadium. Les batteries seront optimisées pour une utilisation dans les climats subtropicaux et une stabilité de cycle élevé.
NUS:
Universités: Northwestern University, Université de Grenoble, ENSEA, ETH Zurich, Imperial College London, University College London,MIT…
A*STAR:
Universités: Nanyang Technological University, National University of Singapore, Imperial College London, University of Cambridge, University of Oxford, Harvard University, Stanford University…
Agences: Agence Nationale de la Recherche, Japan Science and Technology Agency, région de la Lombardie…
Entreprises: EVG group, Bosch, Panasonic Electronic Devices, Boeing, Motorola, Philips…
Acteur Publics
NTU – Université Technologique de Nanyang: Energy Research Institute @ NTU : ERI@N : Domaine de recherche: batteries zinc-air ,lithium-air et supercapacité. Centre de recherche important: 300 personnes dont 135 étudiants (PhD/ thèse) et 170 chercheurs (ingénieurs, chefs de projet et professeurs universitaires.) Le plus important centre de R&D à Singapour sur les sujets de l’énergie Sujets de recherche transverses : éoliennes offshore, énergies marines propres,
stockage de l’énergie, piles à combustible, solaire, éco-mobilité, construction verte et réseaux intelligents.
Financé par : la NRF et des entreprises privées. 50 MEUR ont été investis dans le stockage des énergies depuis sa création en 2010.
NUS – Université Nationale de Singapour • Advanced batteries lab : Domaine de recherche: cathodes à base d’oxydes de métaux de transition (LiCoO2, LiNiO2,LiMn2O4 à l’état pur et dopé), les anodes à base d’alliage étain conducteur solide ionique, électrolyte solide qui peut se présenter sous forme cristalline, vitreuse, et polymère pour batteries Li-ion et Li-polymère. Membres de l’équipe: 8 personnes ; collaborateurs: 18 personnes. • Alternative Energy Sources lab : Domaine de recherche: développement de matériaux efficaces potentiels et moins coûteux pour le stockage de l’énergie (batteries Lithium-fer, Sodium-fer, Lithium-air). Membres de l’équipe: 11 personnes. Financé par : la NRF et des entreprises privées. A* Star Agency • Institute of Chemical & Engineering Sciences : Advanced Energy Storage lab : Domaine de recherche : batteries métal-air. L’équipe de recherche : 4 personnes ; Membres de l’équipe: 10 personnes. Financé par : la NRF et des entreprises privées.
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Caractéristiques générales de la filière
Parmi les 35 M de véhicules du parc automobile thaïlandais, on compte 3 310 voitures électriques et 53 751 véhicules hybrides (0,16% du total) – la tendance générale du marché automobile thaïlandais s’oriente de façon significative vers les véhicules peu gourmands en carburant.
Entre 15 et 20 M de batteries pour le secteur automobile sont produites en Thaïlande en moyenne et par an. La majorité des producteurs de batteries en Thaïlande sont des joint-ventures de sociétés locales avec des sociétés japonaises.
La production locale de batteries connaît une forte croissance sous l’impulsion de fabricants locaux : Siam GS a investi en 2012 pour passer sa capacité de production de 3,8 M à 6 M pour les batteries automobiles, de 5 à 6 M pour les batteries de deux-roues et de 8 à 16 M pour les chariots élevateurs; Daramic a doublé ses capacités de production de coupleurs et séparateurs sur le sol thaïlandais. La Thaïlande cherche en effet à disposer de capacités suffisantes de production sur son sol pour les batteries nouvelle génération, afin notamment de subvenir à ses propres besoins pour le programme “eco-car” et la croissance de la demande en batteries pour voitures hybrides ou électriques en Thaïlande, en ASEAN et en Australie.
La Thaïlande a importé pour 188 M EUR de batteries en 2013 avec comme premiers fournisseurs le Japon (65 M EUR) et la Chine (53 M EUR). La Thaïlande a exporté pour 235 M EUR de batteries en 2013, ses premiers acheteurs sont ses voisins birman et malaisien.
Voitures hybrides produites et distribuées en Thaïlande : Toyota Camry (2009), Toyota Prius (2010), Honda Jazz (2011), Honda Civic Hybrid (2012)
Panorama des innovations
Politique publique : la Thaïlande est un des premiers pays de la zone à avoir proposé et mis en application un programme d’exonération fiscale pour l’achat de véhicules hybrides ou à faible consommation, il s’agit du programme « eco-car » dont le lancement de la phase 2 est imminent.
Honda assemble le modèle de voiture hybride « Jazz Hybrid » en Thaïlande puis le distribue en ASEAN et en Australie. La batterie lithium des derniers modèles, Toshiba Super Charge Ion Battery (SCiB), est produite par Toshiba au Japon.
Le groupe BSB Power commercialise une série de batteries (batteries étanches VRLA) à gel électrolyte, spécialement adaptées pour le stockage de l’énergie produite par des installations photovoltaïques ou éoliennes
Des batteries All-Vanadium Redox Flow Battery sont déjà commercialisées en Thaïlande, qui était en 2011 l’un des pays pilote pour le développement de ce type de batterie, type de batterie qui par ailleurs s’adapte bien au stockage de l’énergie produite par des sources renouvelables
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Le stockage électrochimique de l’énergie en Thaïlande
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Les acteurs Thaïlandais
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Acteurs privés
Constructeurs automobiles : Toyata, Honda, General Motors, Ford, etc. Véhicules électriques : Electric Vehicles (Thailand) Co. Fabricants, distributeurs de batteries : Siam GS Group, GS Yuasa, 3K
battery (distribué par Thai Storage Battery Public Company), Siam Furukawa, BSB Group, Cellenium, Daramic (coupleurs et séparateurs), SGS Thailand (test et contrôle), etc.
Développeurs et constructeurs de centrales solaires ou éoliennes : Bangchak Petroleum, Bangkok Solar, Natural Energy Development, Solarco, etc.
Acteurs institutionnels
BOI (Board of Investment) : le secteur étant soutenu par les pouvoirs publics (volonté de conserver un leadership régional), le BOI soutient les investissements dans le secteur automobile et dans le développement durable
Ministry of Industry Ministry of Transport
Associations professionnels, clusters
Thailand Automotive Industry Association – organisation regroupant les constructeurs automobiles actifs en Thaïlande
Thai Automotive Institute (TAI), Ministry of Transport Federation of Thai Industries (FTI)
Partenariats en Recherche et Développement
Cellennium – www.vanadiumbattery.com – vanadium fuel cells – le géant thaïlandais des hydrocarbures PTT a collaboré en 2011 avec Cellennium pour un projet pilote
School of Engineering and Technology, Asian Institute of Technology (AIT)
Thai Automotive Institute (TAI), Ministry of Transport – a proposé en 2012 un Master Plan 2012-2016 pour le marché domestique de l’automobile et incluant un volet important pour le développement des véhicules hybrides et électriques
National Electronics and Computer Technology Center (NECTEC) – Ministry of Science and Technology – travaille actuellement sur les véhicules électriques, leur production et leurs applications
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Synthèse Opportunité à moyen-long terme Thaïlande - Malaisie - Singapour
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THAILANDE MALAISIE SINGAPOUR Secteur automobile : la Thaïlande a lancé à une
politique incitative (exonérations de taxes à l’achat) dite « eco-car » et s’apprête à mettre en action la phase 2 de ce programme qui facilite l’achat de véhicules à faible consommation. Ce programme public a généré de fortes ventes de voitures neuves en Thaïlande et a notamment popularisé le véhicule hybride.
Secteur automobile : Centre de production régional, les technologies introduites dans les chaînes de production en Thaïlande sont distribuées sur l’ensemble de la zone ASEAN et jusqu’en Australie.
Politiques incitatives du BOI pour la production locale de batteries
Énergies renouvelables : la Thaïlande est pionnière en ASEAN pour le développement des énergies renouvelables et particulièrement du photovoltaïque. Des systèmes de stockage de l’énergie, en complément des centrales de production, ont un potentiel avéré en Thaïlande et des modèles de batteries adaptées sont disponibles sur le marché local.
Point de vigilance : le niveau décisionnel des constructeurs japonais reste faible en Thaïlande et concentré à la maison-mère japonaise
La National Automotive Policy 2014 prévoit de nombreuses aides gouvernementales pour développer ce secteur.
Le gouvernement souhaite favoriser l’implantation de constructeurs étrangers et développer une production d’EEV en locale.
L’industrie locale est en effet encore peu développée et la demande en technologies et R&D est importante.
Rôle de l’agence publique de R&D « SIRIM » travaillant sur le domaine, qui est ouverte aux partenariats de recherche à prendre en considération.
Leader en ASEAN en terme de R&D sur le stockage de l’énergie, ainsi qu’en terme de mobilité urbaine.
Nombreuses aides financières du gouvernement destinées aux sociétés privées qui souhaiteraient réaliser leur R&D à Singapour. Mise à disposition de chercheurs et de laboratoires.
Se positionne comme un hub régional et comme un pays de prédilection pour la mise en place de tests grandeur nature.
Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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II.FILIÈRES D’AVENIR La chimie du végétal
Le stockage électrochimique de l’énergie
Le biomédical Les véhicules intelligents
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Caractéristiques générales de la filière
Le développement de la filière biomédicale en Indonésie a commencé au milieu des années 80 sous la supervision des Ministères de l’Education, de la Santé, et de la Recherche et Technologie. Le Ministère de la Recherche et Technologie a rédigé le livre blanc (Buku Putih) définissant les axes prioritaires des recherches de l’Indonésie pour les 20 prochaines années.
Le budget santé du Gouvernement Indonésien s’élève à 2,8% du PIB (soit le plus faible taux de l’ASEAN). La recherche reste encore négligée et manque de financements.
Le marché de la santé devrait accroître de manière considérable avec la mise en place du programme de couverture universelle de santé pour tous les Indonésiens en 2019.
L’accès aux soins reste difficile sur l’ensemble de l’Archipel en raison du manque d’infrastructures et les centres de recherches sont essentiellement situés sur l’Ile de Java.
Les principales causes de décès sont les maladies cardio-vasculaires (30%), les maladies transmissibles (25%), les maladies chroniques (21%), le cancer (13%), et les autres maladies tropicales (11%). Les principales maladies infectieuses sont le Paludisme, la Pneumonie et la Tuberculose.
23,6% de la population a régulièrement recours à la médecine traditionnelle, qui reste très populaire en Indonésie.
Panorama des innovations
Elaboration d’un médicament anti-tétanos pour les nouveaux-nés Développement de médicaments contre le paludisme et la dengue Innovations réalisées par KALBE (SCI, KalGen, ReGeniC) : - Recherche sur le cordon ombilical comme nouvelle source de cellules mésenchymateuses pour le traitement clinique des maladies cardiovasculaires et les
maladies dégénératives. - Cancer du poumon et cancer du sein : développement d’une méthode d’examination permettant d’identifier 70 gènes du cancer. Le produit est commercialisé
sous le nom de « Mammaprint trademark ». - L’utilisation des cellules souches pour le traitement des maladies comme l’infractus du myocarde et de l’arthrose.
Recherche par InnogeneKalbiotech (fillale de Kalbe) : - Développement de TheraCIM, un anticorps monoclonal pour le traitement du cancer (Tête, coup et cervicale)
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Le biomédical en Indonésie
Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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Les acteurs Indonésiens
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Public
Entreprises publiques : • PT KALBE FARMA Tbk • PT MERCK Tbk
Hôpitaux publics : • RSCM Hospital • RS Rajawali • Semarang Medical Center
Privé
Entreprises privées : • PT BIO FARMA • PT. ESA MEDIKA MANDIRI • PT SENTRA BIOSAINS DINAMIKA • PT FAJAR MAS MURNI
Hôpitaux privés: • Siloam Hospitals • Hermina Group
Universités / Institutions
Universités : • Institut Teknologi Bandung (ITB) • Universitas Indonesia – Departement technique et chimique • Universitas Unika Atma Jaya – Faculté Technologique et biologique • Universitas Gadjah Mada • Universitas Pelita Harapan
Institutions : • Indonesia Biotechnology Consortium : crée le 14 octobre 1994. Regroupement de 31
acteurs : 11(Centres de recherches), 10 Universités, 3 (institutions), 5 Industries, 2 hôpitaux
• Ministère de la Recherche et de la Technologie (Center for the assessment biotech, Center for the assessment and application bioindustry technology)
• Indonesian Institute of Science (LIPI) : Research Center for Biotechnology, Research Center for Chemistry
Partenariats en Recherche et Développement
Partenariat entre le Indonesian Biotechnology Consortium (IBC) et la Corée du Sud et l’Iran pour le développement et la recherche en biotechnologie
Collaboration entre le Ministère de la Recherche et Technologie Indonésienne et allemande (BMBF) pour la recherche dans le domaine de la biotechnologie et le développement de vaccins et de médicaments pour les maladies infectieuses.
Partenariat entre le Japan’s National Institue of Technology and Evaluation et l’Indonesian Institue of Sciences pour le programme d’identification microbienne et création d’antibiotiques pour l’ostéoporose
Collaboration entre KALBE Genomics et AGENDIA (entreprise hollandaise) pour développer le produit Mammaprint, identificateurs de 70 gênes du cancer du sein
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Caractéristiques générales de la filière
La Malaisie a l’ambition de devenir un centre d’excellence régional dans le domaine des soins médicaux. Des mesures et des initiatives ont été prises par le gouvernement et par le secteur privé pour soutenir la filière.
Le gouvernement malaisien place la santé au cœur de ses priorités stratégiques : le 10ème plan a prévu la construction d’environ 200 cliniques et dispensaires en 5 ans, pour un budget de 160 M EUR.
La Malaisie dispose d’infrastructures de santé modernes et développées dans tout le pays, mais avec un système à deux vitesses : Réseau public centralisé et de qualité intermédiaire Réseau privé de cliniques et hôpitaux de niveau supérieur (en milieu urbain)
En 2012, la Malaisie a importé pour une valeur d’environ 729 M EUR d’instruments et d’appareils médico-chirurgicaux, dont plus de 16 M EUR
représentent des importations françaises.
Medical Device Acte 2012: l’enregistrement des dispositifs est obligatoire depuis 2012 et s’effectue auprès du Medical Device Authority, qui dépend du Ministère de la Santé. Nous sommes en période de grâce jusqu’à juillet 2015. Le processus est facile avec un partenaire (agent importateur, distributeur etc.) puisque les instruments médicaux français possèdent le marquage CE et GMP donc leurs produits n’ont pas besoin d’être évalués.
Panorama des innovations
Le niveau général de recherche dans le secteur est nettement inférieur au niveau français. Porté par l’agence BioTechCorp, on assiste cependant à une montée en puissance depuis 5 ans des activités de recherche de pointe, en particulier dans les domaines de la biomécanique, de l’imagerie et la bio-électronique ("bioMEMS").
La robotique de précision et les thérapies cellulaires sont encore très peu développées.
La Malaisie est aussi devenue ces dernières années une destination privilégiée pour les investisseurs industriels internationaux dans la production de prothèses/orthèses et composants électroniques pour les applications médicales (diagnostic, analyse, pronostic).
Le pays est le leader mondial en matière de production de gants en caoutchouc et de cathéters.
La Malaisie encourage les fabricants locaux à se tourner davantage vers les produits de haute technologie à forte valeur ajoutée.
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Le biomédical en Malaisie
Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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Les acteurs Malaisiens
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BioTechCorp (Malaysian Biotechnology Corporation)
La National Biotechnology Policy (2005) a donné naissance à l’agence gouvernementale Malaysian Biotechnologies Corporation (BiotechCorp) entièrement dédiée au développement de ce secteur. L’agence propose de nombreuses incitations financières et non financières très attractives aux entreprises de R&D du secteur en leur accordant le statut Bionexus. Exemples d’entreprises de l’écosystème Bionexus:
CellSafe Group : cryoconservation et des applications de thérapie cellulaire et des cellules souches du sang de cordon . Les cellules souches peuvent être utilisées pour le traitement de certains troubles du sang et les cancers. Olipro Biotechnologly : engagés dans la recherche , le développement et la production de différents biopuces pour diagnostic médical.
Les grandes entreprises installées en Malaisie
Entreprises étrangères : Materialise, Teleflex, Toshiba Medical Systems, Fujifilm Medical Systems, Elekta, Infinitt healthcare, Siemens, GE Healthcare, Braun, Fisioline, Atmos, Heinen Löwenstein, Storz, Philips Entreprises Françaises : EDAP Technologies, Intrasense
Le réseau de distribution – un pays importateur
La Malaisie est un marché d’importation : 95% de ses appareils médicaux sont importés en 2012. Réseau de distribution développé via des agents et des intermédiaires de commerce en relation avec les réseaux professionnels de santé du pays. L’établissement de partenariats commerciaux avec ces professionnels est une nécessité pour accéder aux marchés publics et est fortement recommandé pour le reste du marché également. La création d’une structure locale (bureau de représentation, succursale) permet de renforcer sa présence aux cotés des partenaires locaux et des institutions.
Partenariats en Recherche et Développement
La recherche dans le domaine biomédical n’est pas aussi avancée en Malaisie qu’elle ne l’est en Picardie. Les principaux centres et universités qui travaillent dans ce domaine sont :
- Institute for Medical Research, rattaché au ministère de la santé
- Universiti Malaya, faculté d’ingénierie, département d’ingénierie biomédicale
- Universiti Teknologi Malaysia, faculté de biosciences et d’ingénierie médicale
- International Islamic University Malaysia, BERG
- Universiti Putra Malaysia
- Universiti Malaya, National Orthopaedic Centre of Excellence in Research and Learning (NOCERAL)
- Universiti Kebangsaan Malaysia, Institute of Microengineering & Nanoelectronics (IMEN) and Health & Medical Technology Niche
En industrie:
En 2013, le Laboratoire Français de Fractionnement et des Biotechnologies (LFB) et la société malaisienne STROVI ont signé un contrat de licence et de transfert de technologie en vue de la construction prochaine en Malaisie d'une usine de valorisation du plasma sanguin.
Inno Biologics Sdn Bhd (dépendand du Ministère de la Santé malaisien) est en recherche de partenariat pour des technologies liées à l’érythropoïétine (EPO)
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Caractéristiques générales de la filière
Secteur médical : Le secteur des équipements médicaux est soutenu par le développement des hôpitaux et cliniques privés orientés de plus en plus vers les technologies des soins spécifiques (cardiologie, dermatologie, orthopédie, etc.), qui pour attirer la clientèle investissent massivement dans les technologies innovantes.
Concernant le tourisme médical, la Thaïlande constate une croissance continue. En 2013, 2,7 millions de touristes médicaux sont venus en Thaïlande, générant un revenu d’environ 1, 57 Md EUR. Pour pérenniser cette source importante de revenus, le gouvernement thaïlandais a mis en application des mesures qui devraient permettre au pays de devenir d’ici 2016 un hub médical régional de l’ASEAN et une place forte à l’international. Ces mesures concernent principalement la qualité des hôpitaux et des cliniques locaux afin d’obtenir l’accréditation JCIA.
Panorama des innovations
Exemples de travaux de R&D des secteurs privé et public ainsi que des universités
Développement d’usage de cellules souches et services de banques de cellules souches
R&D pour un vaccin contre le dengue
Marché des services médicaux spécialisés dans la fécondation in-vitro (‘In-Vitro Fertilization’ ou IVF)
Nouvelle technique de changement de valve cardiaque sans opération
Chaussettes de soin et de protection des pieds de patients atteints de diabète
Soin de ‘Vitiligo’ par la culture de cellule de pigmentation
Etc.
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Le biomédical en Thaïlande
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Les acteurs Thaïlandais
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Acteurs Publics
The Nation Center for Genetic Engineering and Biotechnology (BIOTEC) : créé en 1983 pour soutenir la recherche, les investissements et les projets de biotechnologie dont la division « Medical Molecular Biology Research Unit » dispose de deux laboratoires de recherches sur 2 maladies : malaria et tuberculose
Acteurs Privés
- Une dizaine de banques de cellules souches - Hôpitaux privés : offre de traitements avec l’usage de cellules souches
Universités / Institutions
- Mahidol University - Chulalongkorn University - Chiang Mai University - Thai Engineering in Medicine and Biology Society - Etc.
Partenariats en Recherche et Développement
L’un des secteurs prioritaires promus par le Board of Investment of Thailand (BOI).
Le Ministère de l’Industrie (en collaboration avec le secteur privé et l’Université Mahidol), a lancé un projet de création d’une zone industrielle dans le secteur de la santé (dispositifs médicaux, médicaments traditionnels à base d’herbes et produits de beauté). Les grandes universités publiques et privées ont également créé des formations « biomédicales ». Les savoir-faire et R&D étrangers pourront intéresser ces acteurs locaux pour des projets de collaboration.
BIOTEC : collaboration Franco-Thaïlandaise
- Projet de recherche à l’Institut Pasteur (5 mois de recherches)
Exemples d’autres collaborations internationales :
- Universités japonaises : Meiji, Meijo, Chiba, Osaka, Institute of Medical Science – University of Tokyo etc.
- Universités américaines : Stanford, Medical University of South Carolina etc.
- Suède : Department of Comparative Physiology Uppsala University
Autres pays : Corée du Sud, Australie, Brésil, Israël etc.
Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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Synthèse Opportunité à moyen-long terme Thaïlande – Malaisie – Indonésie
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THAILANDE MALAISIE INDONESIE R&D
Collaboration avec le BIOTEC et/ou universités pour le R&D dans le domaine de la Santé
Commercial
Offres de services / technologies / savoir-faire aux entreprises / hôpitaux publics et privés;
La recherche dans le domaine biomédical dans son ensemble n’est pas encore à un niveau très élevée, mais l’écosystème R&D privé est concentré autour des entreprises bénéficiant du statut Bionexus, ce qui facilite la recherche de partenaires et les échanges.
Dispositions légales malaisiennes de niveau international en place sur la protection propriété intellectuelle. Le pays est considéré sûr en la matière.
Le pays ambitionne de devenir un centre d’excellence régional dans le domaine des soins médicaux.
Les mesures publiques et des initiatives du secteur privé permettent aujourd’hui au tourisme médical d’être en plein essor. L’augmentation du nombre des établissements de santé privés dans le pays entraîne des besoins en matériels et équipements modernes de qualité.
Pas de barrières douanières spécifique à l’importation des dispositifs médicaux. Marché ouvert aux produit importés.
Recherche dans l’extraction des matières premières et des éléments actifs pour la fabrication de médicaments (95% des matières premières pour la fabrication des médicaments sont importées en Indonésie). Le gouvernement souhaite limiter les importations et pousse les entreprises locales à se développer.
Recherche dans l’identification des gènes déterminant les infections
Médecine naturelle : recherches autour du JAMU (médicament traditionnel indonésien à base de plantes)
Priorités des recherches du Gouvernement :
Les troubles génétiques
Les maladies infectieuses
Les maladies dégénératives et malignes
Développement de la production de vaccins recombinants
Génie tissulaire et cellules souches
Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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II.FILIÈRES D’AVENIR La chimie du végétal
Le stockage électrochimique de l’énergie
Le biomédical
Les véhicules intelligents
Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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Caractéristiques générales de la filière
Systèmes de Transports Intelligents Dans le domaine des véhicules intelligents, l’Indonésie n’a pas, à ce jour, développé de systèmes intelligents tels que les systèmes d’assistance à la conduite. Le gouvernement a toutefois développé un Système de Transports Intelligents (ITS) depuis 2004 avec la mise en place du premier corridor de Bus Rapid Transit (BRT) à
Jakarta. Les BRT sont des bus circulant sur des voies rapides qui leur sont spécialement destinées. Le programme ITS a été déployé dans 22 villes indonésiennes depuis 2010 dont dans 2 villes pilotes: Jakarta et Surabaya. Il existe aujourd’hui 15 corridors de BRT dans la capitale
Les systèmes intelligents existants, intégrés dans les BRT et réseaux routiers sont élémentaires et restent à améliorer: eTicketing system Traçabilité des bus grâce à un système de GPS couvrant 3 corridors sur 15 à Jakarta Systèmes de contrôle du trafic régional (ATCS) qui couvrent 37 intersections sur 314 nécessaires (gestion des feux) CCTV : vidéosurveillance de l’état du trafic et des BRT eToll Payment Card
Projets transports urbains intelligents : Mass Rapid Transit à Jakarta – Monorail entre le centre-ville et Jakarta – Airport Express Train qui reliera les aéroports de la capitale Halim et Soekarno Hatta
L’institut indonésien des sciences a fabriqué 30 voitures électriques en 2013 présentées à l’occasion de la conférence pour la coopération économique d’Asie Pacifique Robotique mobile Systèmes de robotiques mobiles en développement récent pour la surveillance militaire, géologique Les systèmes sont développés par les centres de recherches des principales universités – Universitas Indonesia (UI); Institut Teknologi Bandung (ITB) – en partenariat
avec des organisations gouvernementales A ce jour, il n’existe que des prototypes
Panorama des innovations
Robotique mobile Drones
En 2013 l’Indonésie a achevé le prototype d’un drone, Wulung, développé et produit localement. Initialement destiné à la surveillance militaire et civile: activité volcanique, surveillance des côtes maritimes, détection de trafic, etc.
Il a été réalisé à l’initiative du Ministère de la Défense, en collaboration avec notamment l’Agence Indonésienne de Recherche et d’Application Technologique 12 prototypes ont été développés à ce jour Caractéristiques : 6 heures d’autonomie et une distance maximale de vol de 73km
Mer Plusieurs prototypes de robots sous-marins ont été développés à l’Institut Technologique de Bandung pour la recherche océanographique et la surveillance des
côtes Groupe de recherche des étudiants d’Universitas Indonesia et participation à des compétitions internationales pour le développement de robot sous-marin sans
conducteurs (Makara 02)
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Les véhicules intelligents en Indonésie
Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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Les acteurs Indonésiens
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Acteurs institutionnels
Ministères: • Ministère des Transports et Communication • Ministère de la Défense • Ministère de la Recherche et de la Technologie Organisations gouvernementales • Agence Indonésienne pour la Recherche et les applications Technologiques • Institut Indonésien des Sciences : Autorité gouvernementale pour la
Recherche et les Sciences. 47 centres de recherches des sciences sociales aux sciences naturelles
Université/Recherche
Universités: • Institut Technologique de Bandung – centre de recherche pour les
systèmes intelligents • Universitas Indonesia
Partenariats en Recherche et Développement
Agence Indonésienne pour la Recherche et les Applications Technologiques (BPPT) / R&D du Ministère de la Défense travaillent conjointement sur la conception de 12 prototypes de drone
La R&D est très peu développée jusqu’à ce jour et représente 1% des dépenses du PIB. Cependant, aujourd’hui il faut que les acteurs français (et donc picards) se positionnent auprès des autorités publiques et privées pour présenter leur offre. (accompagner la stratégie des autorités publiques car manque d’expérience et de connaissance)
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Caractéristiques générales de la filière
Le secteur automobile de la Malaisie est aujourd'hui l’un des plus développés de l’ASEAN. Bien qu'étant l'un des pays les moins peuplés, c’est le premier marché d'Asie du Sud-Est pour les ventes de véhicules particuliers. Il est dominé par les deux constructeurs nationaux, Perodua et Proton, puis par les marques japonaises Toyota, Nissan et Honda.
Les systèmes pour véhicules intelligents développés localement sont pour l’instant peu développés et la Malaisie profite surtout des technologies japonaises : Perodua est en partenariat avec Daihatsu (également actionnaire) et Proton avec Honda.
Il existe des projets plus larges de systèmes de transports intelligents (transports en communs, gestion de la circulation, détection de véhicules, informations usagers, etc.), notamment dans la ville nouvelle d’Iskandar au sud de la Malaisie, mais les autorités se tournent surtout vers des technologies ayant déjà fait leur preuve. La R&D locale sur ces sujets est encore peu développée.
L’usage des drones reste le plus souvent à un stade expérimental, mais quelques sociétés proposent des services de prise de vue ou de surveillance à des fins civiles ou militaires.
Panorama des innovations
Les premiers drones malaisiens ont été développés par un consortium privé (UST), avec un soutien public via l’agence de R&D du ministère de la Défense et en collaboration avec différentes universités de recherche.
Hormis cette initiative, plusieurs sociétés proposent des services basés sur l’utilisation de drones, comme Geosense (cartographie) ou Farm Tech Mart (agriculture).
Dassault Aviation a organisé, début 2014, l’UAV Siswa Challenge en partenariat avec le Ministère de l’éducation supérieure malaisien et la société CTRM. Ce concours a réuni 10 équipes d’étudiants issus de 7 universités locales.
La société DreamEdge a développé, en collaboration avec différents partenaires japonais, un minibus électrique s’intégrant dans un système de transport intelligent. Elle est également à la pointe en Malaisie sur le développement de dernières générations de voitures électriques, voitures de course, etc.
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Les véhicules intelligents en Malaisie
Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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Les acteurs Malaisiens
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UST (Unmanned Systems Technology Sdn Bhd)
UST est une joint-venture entre les sociétés malaisiennes CTRM (du groupe DRB-HICOM), SCS et Ikramatic. La société soutenue par le STRIDE (Institut de R&D pour la Défense malaisienne) a développé le premier drone du pays et est le leader national du domaine. UST a également des partenariats de recherche avec les universités suivantes : • Universiti Teknologi Malaysia (UAV UTM Research group) • Universiti Malaysia Perlis • Universiti Pertahanan Nasional Malaysia
DreamEdge
• Société d’ingénierie et de R&D malaisienne créée avec des fonds japonais et collaborant étroitement avec des sociétés et organismes japonais. Travaille sur des projets de véhicules électriques intelligents, soutenu par le gouvernement malaisien.
• A travaillé par le passé avec le groupe français Ingeliance.
Institutionnels
Véhicules Intelligents : • Malaysia Automotive Institute, l’agence publique en charge du
développement de l’industrie automobile en Malaisie • Intelligent Transport System Association of Malaysia
Drones : • STRIDE, l’agence de R&D du Ministère de la Défense
Partenariats en Recherche et Développement
Universités travaillant sur les drones
- Universiti Teknologi MARA Shah Alam
- Universiti Teknologi Malaysia (UAV UTM Research group)
- Universiti Malaysia Perlis, Centre of Excellence for Unmanned Systems (UAS), initié en juin 2013
- Universiti Putra Malaysia
- Universiti Teknologi Petronas (dans le cadre du partenariat avec l’université de Bourgogne, plusieurs étudiants de cette université ont travaillé sur les systèmes de contrôle des drones)
- International Islamic University Malaysia
Compétition universitaire : UAV Siswa Challenge (Dassault Aviation & CTRM)
Universités travaillant sur les véhicules intelligents
- Universiti Tun Hossein Onn Malaysia, Smart Driving Research Centre - Malaysia-Japan International Institute Technology (Universiti
Teknologi Malaysia) : Vehicle System Engineering Research Lab - Universiti Malaysia Pahang
- Universiti Kebangsaan Malaysia, Center for Automotive Research
Compétition universitaire : Freescale Cup - Intelligent Car Racing
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Caractéristiques générales de la filière
Secteur automobile (pour prospection en amont) : la Thaïlande dispose d’une industrie automobile puissante, les plus grands constructeurs automobiles y sous-traitent une partie de leur production pour fournir les marchés régionaux. L’industrie représente environ 50 Mds USD pour presque 2,5 M de véhicules assemblés en 2013 (1er assembleur en Asie du Sud-Est et 10ème mondial). Le parc automobile thaïlandais était en 2013 d’environ 35 M d’unités. Exportateur de véhicules assemblés localement, l’industrie automobile thaïlandaise répond à la demande des pays acheteurs en standards élevés (notamment pour les technologies IT et l’électronique de bord) puis démocratise ces technologies sur le marché domestique. La demande en nouvelles technologies se renouvèle constamment. Le gouvernement cherche à renforcer la position de la Thaïlande comme « Detroit de l’Asie » (référence à la ville américaine). Aussi, afin de ne plus se limiter au « simple assemblage », la Thaïlande accorde des incitations fiscales aux entreprises fabriquant des produits de haute technologie ou souhaitant implanter des centres de recherche et développement dans le Royaume pour le secteur automobile.
De très nombreuses usines de constructeurs ou de fournisseurs de rang 1 ou 2 (notamment pour l’électronique de bord) sont présents en Thaïlande et concentrés sur le parc industriel de Rayong.
Systèmes de transports intelligents : en Thaïlande, de nombreuses sociétés locales ou étrangères proposent déjà des services du type cartographie, gestion de flotte, géolocalisation, informations consommation carburant, etc. Ce segment du secteur automobile est jugé hautement prioritaire par le pays puisqu’il associe automobile et électronique, deux industries particulièrement puissantes en Thaïlande.
La construction d’infrastructures pour les transports urbains, notamment le métro, génère des besoins importants en automatisation et systèmes IT, l’éventualité de faire circuler des métros sans conducteur n’a toutefois pas encore été évoquée malgré un trafic déjà important sur les lignes
Panorama des innovations
Les technologies sont principalement transférées par la maison mère des constructeurs automobiles présents en Thaïlande, donc essentiellement du Japon et à moindre mesure des Etats-Unis ou de l’Allemagne.
Les premiers “véhicules intelligents” distribués en Thaïlande étaient des véhicules haut de gamme importés d’Allemagne (BMW), les premières technologies répandues concernaient notamment l’assistance au freinage type ABS
Aujourd’hui, les systèmes intelligents comme l’interactive mapping, le Bluetooth, le Keyless Entry (vérouillage à distance), les démarreurs « Power Start » sont intégrés dans beaucoup de modèles de gamme moyenne (véhicules entre 15 000 et 20 000 EUR) notamment les modèles japonais (90% du marché en Thaïlande) et à la fois pour le marché domestique mais aussi pour les marchés importateurs de voitures assemblées dans le Royaume (Australie, Indonésie, etc.).
Sur le marché thaïlandais, la Ford Focus est pour l’heure le seul modèle qui propose la technologie “Active Park Assist” IT : en 2013, la Thaïlande a été le premier pays en Asie à tester l’application mobile “HondaLink” par Honda (données véhicule et informations géographiques du
véhicule accessibles sur un smartphone) Des bus électriques sont déjà en circulation en Thaïlande mais leur nombre n’est pas significatif
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Les véhicules intelligents en Thaïlande
Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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Les acteurs Thaïlandais
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Constructeurs Automobiles, sociétés privées
- Automobile : 90% du marché thaïlandais est dominé par les marques japonaises (Toyota, Honda, Nissan, Isuzu, etc.). Les véhicules américains (GM, Ford) sont également répandus et notamment les pick-up (2ème marché mondial après les Etats-Unis). Des constructeurs allemands sont également présents et se concentrent sur le marché haut de gamme (Mercedes-Benz, BMW). Groupes automobiles locaux (distribution, équipements, assemblage, etc.) : Summit Group, Siam Auto, etc.
- Autres sociétés privées (applications et services annexes) : MappointAsia, Securitas, DSAT, East Innovation Co.,Ltd, etc. (cartographie et géolocalisation, gestion de flotte), Loxley Public Company (services aux entreprises dont technologies IT), KV Electronic (composants pour robotique mobile), Intel, IBM, Bosch Thailand, ThaiGerTech (ordinateurs de bord), etc.
Associations, cluster, fédération d’entreprises
- Thailand Automotive Industry Association – organisation regroupant les constructeurs automobiles actifs en Thaïlande
- Thai Federation on Logistics (TFL)
Acteurs publics
- Ministry of Science and Technology (MOST) – la Ministère a notamment lancé en 2013 le « Smart Thailand via Intelligent Transport System Empowered by MOST » étude destinée à établir les possibilités pour réguler le trafic routier.
- Municipalité de Bangkok BMA : gestion du trafic routier, applications smartphone pour aperçu du trafic en direct, etc.
- Ministry of Transport, Ministry of Industry, etc. - Board Of Investment (BOI) – a communiqué dès 2012 pour mettre en avant le
développement de l’IT et des innovations dans le secteur automobile, les systèmes pour véhicules intelligents sont énoncés par le BOI comme prioritaires pour le développement de l’industrie automobile thaïlandaise
Partenariats en Recherche et Développement
School of Engineering and Technology, Asian Institute of Technology (AIT) – des études ont notamment été menées pour la robotique mobile intégrée avec gyroscope et filtre de Kalman (Surachai Panich et Nitin Afzulpurkar, 2011)
Thai Automotive Institute (TAI), Ministry of Transport
National Electronics and Computer Technology Center (NECTEC) – Ministry of Science and Technology, a notamment publié un rapport sur l’importance qu’a la Thaïlande a utilisé son savoir-faire et son industrie électronique et automobile pour se spécialiser dans les véhicules électriques (Dr. Kanokvate Tungpimolrut, Industrial Control and Automation (ICA) Laboratory)
KV Electronic Assembly Co.,Ltd. L’entreprise a notamment présenté un atelier consacré à la robotique mobile pendant le dernier sommet du TAI en juin 2014
Toyota Technical Centre Asia Pacific Thailand
Thailand-Japan Technology Promotion Association (TPA)
Les constructeurs automobiles étrangers investissent également dans la R & D en Thaïlande pour le secteur automobile.
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Synthèse Opportunité à moyen-long terme Thaïlande – Malaisie – Indonésie
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THAILANDE MALAISIE INDONESIE Pionnière dans la production à grande échelle
de véhicules équipés des dernières technologies. La R&D et la production industrielle de nouvelles technologies liées aux véhicules intelligents sont hautement prioritaires pour le pays.
L’implantation de sociétés développant des technologies liées au secteur automobile disposent d’un ensemble d’aménagements et d’abattements de taxes via le BOI notamment
La présence d’équipementiers français bien connectés avec les constructeurs (Valeo, Faurecia) peut faciliter l ’introduction d’autres partenaires sur le marché
Gestion de flotte, cartographie, gestion trafic : les applications à fort potentiel sont diverses sur le marché domestique thaïlandais (fret, sécurité, tourisme, etc.)
Le développement rapide des transports en commun à Bangkok génère un besoin en automatisation et solutions IT pour les systèmes de transports intelligents
Point de vigilance : le niveau décisionnel des constructeurs japonais reste faible en Thaïlande et concentré à la maison-mère japonaise
Les constructeurs malaisiens Proton et Perodua, bien que toujours majoritaires en part de marché, sont aujourd’hui en perte de vitesse face à leurs concurrents (notamment japonais) auprès des quels ils accusent un retard technologique. Des opportunités de partenariats R&D sont à étudier.
D’un point de vue plus général, certaines technologies développées en Picardie pourraient trouver leur place dans les projets de Systèmes de Transports Intelligents, pour la gestion de flotte de véhicules par exemple.
Concernant les drones, s’appuyer sur la présence de Dassault Aviation qui organise le challenge UAV Siswa en partenariat avec CTRM, ou rechercher des partenariats avec les universités ou entreprises malaisiennes travaillant sur le sujet.
Les technologies éprouvées peuvent trouver des débouchés auprès des sociétés et agences publiques de cartographie, ou dans les secteurs agricoles et industriels.
Technologies pour véhicules intelligents:
Le système d’assistance à la conduite est une réelle opportunité pour l'Indonésie pour l’amélioration des systèmes de transports et des voies routières, notamment avec le projet du Massive Rail Transfer. En 2013 Honda a testé une application pour l’anticipation de la congestion à Jakarta
Les systèmes intelligents contribuant à préserver l’environnement présentent un fort potentiel de développement : voiture électrique
Robotique mobile: fort potentiel stratégique dans le domaine de la surveillance , de l’exploration et de la prévention
Air : potentiel sur le développement et la production de drones sophistiqués
Mer: des robots marins et sous-marin pourraient être développés pour la surveillance des côtes maritimes indonésiennes
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Environnement des
affaires en Indonésie
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Traditionnellement, la culture indonésienne privilégie les valeurs sociales, et à ce titre, les relations humaines occupent une place importante dans la vie professionnelle. Lors de la première rencontre, il est conseillé d’aborder quelques sujets informels avant de « traiter affaires », afin d’établir un climat de confiance. L’éthique indonésienne met l’accent sur la politesse et le savoir-vivre dans les rapports sociaux. La maîtrise de soi étant en particulier hautement estimée, évitez les sautes d’humeur.
Un rendez-vous ne peut être fixé qu’à partir du moment où une relation de confiance a été établie, ceci implique une constance des interlocuteurs et des prises de contacts régulières.
La confiance s’entretient également par une connaissance réciproque des interlocuteurs, qui nécessite une constance des représentants. Les connaissances personnelles sont effectivement primordiales, il faut donc multiplier les rencontres et au besoin déléguer un représentant sur place pour maintenir une relation privilégiée.
Les Indonésiens sont également soucieux du statut social, de la hiérarchie et de l’ancienneté, ainsi, toute relation avec un aîné ou un supérieur se doit d’être formelle et respectueuse.
Dans la vie professionnelle comme dans la vie privée, il est convenu de saluer par une poignée de main. La main gauche étant considérée comme impure, les Indonésiens utiliseront la main droite dans les gestes de civilité
La négociation passe par la concertation
Le principe de « musyawarah » (patience et concertation) est fondamental dans toute négociation. Il s’agit ici de toujours privilégier la recherche d’un consensus satisfaisant toutes les parties en cas de divergences de position. Il vous serait préjudiciable de persister dans une attitude occidentale de prise d’initiative, qui sera perçue comme une tendance à l’agressivité, alors que les Indonésiens adoptent une attitude plus passive et réactive.
De plus, la pratique de négociations se déroulant sans heurts est marquée par une habitude de long lobbying auprès des instances décisionnelles avant la concertation réelle qui amènera à la prise de décision.
En Indonésie, aucune affaire ne se traite sans l’intervention d’un agent commercial, d’une société de représentation, d’un importateur local ou d’une société de commerce international. Partant de ce constat, il est fortement déconseillé de faire cavalier seul. Le recours à un agent local est donc recommandé, cependant, avant de l’engager, il faut impérativement l’avoir testé, la règlementation locale interdisant la dénonciation du contrat d’agence, excepté si ce contrat prévoit explicitement une clause d’annulation.
Pour faciliter le contact, parler de manière élogieuse de l’Indonésie est fortement apprécié ; l’humour est également préconisé afin d’engager sereinement une discussion et stimuler les relations sociales. À l’inverse, un discours trop formel instaurera une atmosphère froide et peu propice à la réussite d’une entreprise.
À éviter
- donner et recevoir quoi que ce soit de la main gauche, considérée comme impure et sale. Il est en revanche de convenance d’utiliser les deux mains, le corps légèrement incliné vers l’avant ;
- se moucher devant un Indonésien, considéré comme impoli ;
- mettre ses mains sur les hanches lorsque vous discutez, cette posture étant prise pour de l’hostilité
Environnement des affaires en Indonésie
Spécificités locales et pratiques des affaires
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Etude de marché ASEAN – Thaïlande, Malaisie, Indonésie
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Environnement des affaires en Indonésie
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Accès au marché Indonésien
Réglementation des importations : il existe 3 étapes indispensables, qui incombent à l’importateur local mais qui nécessitent une forte implication de l’exportateur :
■ La licence d’importation : Le système actuel comprend deux types de numéro identifiant : API pour les entreprises manufacturières (API-P) ; et API pour les négociants et distributeurs (API-U). En principe, l’API-P permet à son titulaire d’importer des matériaux et équipements pour sa consommation propre tandis que l’API-U permet d’importer des produits finis pour revente en Indonésie. Dans tous les cas, seule une filiale ou une société créée localement peut être titulaire d’un numéro identifiant et non un bureau de représentation
Le numéro d’identifiant en douane (Nomor Induk Kepabeanan, NIK) L’enregistrement en douane est la première étape pour exercer une activité d’importation. Le délai d’enregistrement est de 14 jours ouvrables après le dépôt du dossier et à condition qu’il soit complet. Tout dossier incomplet est retourné dans les 3 jours (ouvrables) après réception. Des consultants peuvent facturer cette démarche autour de 1 500 EUR (environ 24 M IDR).
La licence d’importation spéciale IT-PT et le numéro spécial d’identifiant en douane (NPIK) Procédures supplémentaires pour l’importation de certains biens tels que les boissons, les chaussures, les textiles, les jouets et les produits électroniques en Indonésie.
La procédure d’obtention des licences a été simplifiée. En effet, depuis le 3 juillet 2013, la demande des licences (NPIK et IT-PT) doit être effectuée en ligne : http://inatrade.kemendag.go.id/index.php/home.
Droits de douane : le taux de droits de douane non préférentiel varie généralement de 0 à 15 % (il peut être plus élevé dans certains cas). Les produits qui subissent les tarifs les plus élevés, sont les boissons alcoolisées, les automobiles et les composants automobiles. Pour favoriser la circulation des marchandises entre les pays membres de l’Association des pays du Sud-Est asiatique (ASEAN) dont l’Indonésie fait partie, ceux-ci ont signé l’Asean Free Trade Agreement (AFTA) avec pour conséquence la réduction des tarifs douaniers intra-Asean à un niveau voisin de 5 %. Des accords de libre-échange du même type ont été signés avec la Chine, le Japon, l’Australie, la Corée du Sud et l’Inde.
Investissements : Alors qu’en 2013, la Société Financière Internationale classe l’Indonésie au 128e rang sur 185 pays pour la « facilité à faire des affaires » (bien loin de la Thaïlande, à la 18e place, ou de la Malaisie, à la 12e), l’Indonésie a mis en place plusieurs réformes visant à assouplir les procédures et les démarches liées aux affaires, en particulier des simplifications bureaucratiques dont le Bureau de coordination des investissements est un acteur majeur. Le Bureau de coordination des investissements : Badan Koordinasi Penanaman Modal, BKPM, est, sur le plan institutionnel, l’autorité qui octroie les autorisations préalables aux investissements étrangers sur le territoire indonésien. La description des procédures d’enregistrement des entreprises étrangères (disponible en ligne sur le site du BKPM) est à l’image de la complexité administrative indonésienne. Le rapport 2013 de la Banque mondiale sur la « facilité à faire des affaires » indique que 47 jours sont nécessaires pour enregistrer une société (contre 36 en moyenne en Asie-Pacifique, et 12 jours dans l’OCDE).
La « Liste négative » (en date du 23/04/14) discerne deux types de secteur : les premiers, entièrement fermés aux investisseurs et contenant par exemple l’exploitation de casinos ou de musées, et les seconds, ouverts sous certaines conditions, c’est-à-dire en pratique l’exigence de former une société en joint-venture avec un partenaire indonésien. L’application de la Liste négative s’étend sur l’ensemble du territoire indonésien mais la description de chaque activité ‒ qui se trouve dans la classification standard indonésienne (Klasifikasi Baku Lapangan Usaha Indonesia, KBLI) ‒ est relativement large et laisse ainsi une grande marge d’appréciation aux administrations. Des modifications sont souvent apportées, une réactualisation au moment du projet s’impose. Concernant l’implantation des entreprises françaises en Indonésie, elle prend des formes diverses : filiales, joint-ventures ou bureaux de représentation. Elle réunit à la fois de grands groupes, dont certains occupent une position de leadership, et des PME.
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Environnement des
affaires en Malaisie
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Environnement des affaires en Malaisie
Spécificités locales et pratiques des affaires
a) Spécificités locales
• Différences ethniques et culturelles : Prendre en compte la diversité culturelle de la Malaisie (langues, religions, cultures) et ne pas commettre d’impair, notamment concernant la religion et les croyances.
• Noms et titres : La civilité (Mr, Dr, Professor…) est extrêmement importante en Malaisie, surtout lorsque la personne bénéficie d’un titre civil honorifique (Dato’, Datuk, Tan Sri ou Tun). Bien se renseigner sur la façon de s’adresser à son interlocuteur : la composition des noms varient selon l’origine (malaisienne, chinoise ou indienne) de la personne
b) Pratiques des affaires
• L’importance d’une relation de confiance et sur le long terme : les Malaisiens valorisent une certaine « intimité professionnelle » sur le long terme, et apprécient les occasions de socialisation professionnelle.
• L’importance du contexte et de la « face » : dans les relations d’affaires, les deux parties doivent toujours « garder la face ». Les refus sont ainsi rarement exprimés de façon catégorique. Se référer au contexte pour analyser une conversation.
• Un rapport à la hiérarchie très conservateur : toujours s’adresser à la personne de rang le plus élevé en premier.
• S’abstenir de jugements comparatifs entre la Malaisie et les pays voisins (Singapour, Indonésie, etc.)
c) Recommandations
• Une forte implication est nécessaire : les Malaisiens sont sensibles à la présence locale (via un partenaire malaisien ou une filiale régionale sur le même fuseau horaire). À défaut, 3 voyages par an en Malaisie sont recommandés pour maintenir les relations d’affaires.
• Trouver le bon partenaire local (agent, distributeur, JV, etc.) est primordial car c’est lui qui vous ouvre les portes de certains marchés.
• Considérer la Malaisie comme une porte d’entrée sur l’ASEAN : l’économie malaisienne est ouverte et très fortement intégrée au niveau régional. Les aides disponibles, la stabilité du pays et la facilité à y faire des affaires (6ème au classement Doing Business de la Banque Mondiale) en font une base idéale pour une implantation régionale, appuyé par exemple par un VIE.
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Accès au marché Malaisien
Licences d’importation : dans la règlementation des importations et exportations malaisienne, environ 25% des lignes tarifaires sont soumises à un système de licences (pour des raisons sanitaires et phytosanitaires ou sur des secteurs jugés stratégiques par le gouvernement). Les demandes de licences se font auprès du MITI (Ministère du Commerce International et de l’Industrie)
Droits de douane : les taux de droits de douane s’élèvent de 2 à 60 %. Le détail des droits appliqués est disponible sur le site des Douanes malaisiennes : http://tariff.customs.gov.my.
Droits d’accise : certaines catégories de produits sont assujetties à des droits d’accise : les boissons alcoolisées et les spiritueux ; les produits manufacturés à base de tabac ; les véhicules motorisés (sauf les autobus). Ces droits d’accise sont assez élevés et représentent des taux allant de 15 %, pour les boissons alcoolisées, à une fourchette de 60 % à 125 % pour les véhicules motorisés, selon la puissance du moteur
Taxe de vente (sale tax) : la taxe de vente de marchandises est une taxe ad valorem, prélevée sur la majorité des biens fabriqués ou importés en Malaisie. Calculée sur le prix de vente des biens imposables, cette taxe s’élève à 10 % dans le cas général, de 5 % pour l’alimentation non essentielle et les matériaux de construction, de 5 % pour les liqueurs et les alcools et de 5 % sur le tabac et les cigarettes
Taxe sur les services (services tax) : une taxe ad valorem de 6 % est appliquée sur les services. Elle est calculée sur le prix de vente des biens (pour la distribution d’alimentation, de boissons et de tabac) et des services vendus en Malaisie
TVA : une TVA de 6% a été annoncée par le gouvernement et sera mise en place en avril 2015. Elle remplacera les actuelles taxes de vente et services
Normes : c’est la société publique SIRIM qui est en charge de la normalisation . Environ 60% des normes sont alignées sur les normes internationales
Certification halal : la certification halal est délivrée par le JAKIM (Département de Développement Islamique de Malaisie). En France, seule la Grande Mosquée de Lyon est agréée par le JAKIM comme organisme certificateur halal
Aides à l’implantation : MIDA (Malaysian Investment Development Authority) et autres agences sectorielles (BioTechCorp pour les biotechnologies, MDeC pour les TIC, etc.)
Environnement des affaires en Malaisie
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Environnement des
affaires en Thaïlande
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Environnement des affaires en Thaïlande
Spécificités locales et pratique des affaires
Spécificités locales:
- Attachement au groupe et respect de la hiérarchie exacerbés, notamment dans la prise de décision
- Les contradictions et les désaccords ne sont généralement pas exprimés ouvertement ou publiquement, il est recommandé d’éviter les excès de spontanéité et d’attendre un entretien privé pour exprimer des réserves et en débattre avec son interlocuteur thaïlandais
- L’importance de l’image de soi : éviter de faire « perdre la face » à son interlocuteur thaïlandais, respecter les aspects formels d’un rendez-vous d’affaires, etc.
- Les références sont déterminantes en Thaïlande pour le choix de fournisseurs
- Marché du travail : il y a très peu de chômage en Thaïlande, en résulte un important turnover dans les effectifs des entreprises thaïlandaises, notamment pour les emplois ouvriers ou manuels.
Pratique des affaires:
- Inscrire son approche de la Thaïlande dans le cadre d’une démarche construite et durable
- Avoir conscience du fait que l’approche d’un nouveau marché étranger constitue un investissement qui demandera du temps et de l’argent, les négociations en Thaïlande peuvent être longues
- S’informer correctement avant d’agir (opportunités, budget, etc.)
- Ne pas négliger l’importance du réseau
- Bien intégrer les différences culturelles (respect des traditions locales, prise en compte des aspects linguistiques, déroulement d’une réunion en Thaïlande, etc.)
- S’abstenir de jugements comparatifs entre la Thaïlande et les pays voisins.
Recommandations:
- Faire preuve de patience : la confiance est essentielle pour que les Thaïlandais s’engagent dans un partenariat de long terme avec une entité étrangère, en amont d’un accord il est donc important d’entretenir des échanges soutenus avec les prospects thaïlandais et ne pas montrer de signe d’impatience qui sont mal perçus en Asie du Sud-Est. Le choix du partenaire local étant par ailleurs crucial, il est également important de mesurer la pertinence de chaque partenariat potentiel.
- Venir avec des propositions sur le plan académique : les universités thaïlandaises sont sensibles aux propositions de partenariats de R&D sur des secteurs ciblés, UBIFRANCE en Thaïlande se coordonne avec le Service de Coopération Scientifique et Universitaire de l’Ambassade pour la communication auprès des acteurs thaïlandais (instituts de recherches, universités, etc.).
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Accès au marché Thaïlandais
Conditions d’accès :
La Thaïlande est membre de l’OMC, de l’APEC et de l’ASEAN et en respecte donc les règles et les statuts
Obstacles tarifaires : droits de douane , TVA (7%), droits d’accise :
- Droits de douane : ils s’appliquent uniquement à des catégories de marchandises bien précises (matières premières, acier, riz, cuirs et peaux, caoutchouc, etc.). Certains partenaires privilégiés de la Thaïlande (Australie, autres pays de l’ASEAN, etc.) bénéficient d'un tarif douanier plus favorable (10% en moyenne). Les produits agroalimentaires, même en provenance de partenaires privilégiés, sont taxés à hauteur de 30 à 50%, l’ensemble des produits agricoles et la majorité des produits industriels sont également soumis à des droits de douane consolidés (exception faite aux secteurs stratégiques qui bénéficient d’exonérations (cf. commentaire BOI ci-dessous). Pour le secteur automobile, un droit de douane de 80% est appliqué aux voitures et 60% aux deux-roues (droits relativement dissuasifs qui permet notamment de soutenir la production locale et l’implantation en Thaïlande des constructeurs).
- Droits d’accises : ils s’appliquent en plus de la TVA sur certains produits notamment : les produits pétroliers, les véhicules, les boissons alcoolisées, les parfums, les cigarettes, etc. Ils sont particulièrement élevés pour les boissons alcoolisées et le vin (une combinaison de 6 taxes représentant 350 à 600% du prix d’origine du vin).
Licence d’importation auprès de (selon les produits) : FDA, Department of Livestock Development, Ministry of Interior – les procédures sont relativement longue avec le FDA, les procédures doivent être engagées très en amont de la vente finale des produits.
Visas : différents types de visa permettent aux étrangers de travailler en Thaïlande, la procédure d’obtention d’un visa de travail peut s’avérer longue et complexe
Aides à l’implantation : Board of Investment (BOI)
Investissement : le développement économique de la Thaïlande s’est largement appuyé sur les investissements étrangers. Le stock d’IDE en Thaïlande était estimé à 193,7 Mds USD en 2013, soit environ 15 % du stock investi en Asie du Sud-Est. La Thaïlande se classe ainsi troisième, derrière Singapour (50 % du stock d’IDE dans la région), et l’Indonésie. Les investissements étrangers en Thaïlande s’élèvent à 8,8 Mds EUR en 2013 ; parmi lesquels 102 M EUR d’investissements français. Le BOI est un acteur incontournable pour investir ou s’implanter en Thaïlande.
Des filières mises en avant par le BOI : des commodités et aménagements plus favorables (exonération de taxes, accompagnement dans le processus d’implantation, etc.) sont offerts par le BOI pour certaines filières clés du développement économique thaïlandais, c’est le cas entre autres du secteur automobile, de l’électronique et des énergies renouvelables, de l’agriculture et des biotechnologies.
Environnement des affaires en Thaïlande
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ANNEXES :
Programmation 2015
en ASEAN
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Aéroportuaire Mission Aéroportuaires
Vendre à Angkasa Pura 1 & 2 Singapour Inter Airport
21-23 Janvier 2015
Industrie papier Salon ASEAN PAPER 2015
1°pavillon France Jakarta 28-30 avril 2015
Hydrocarbures Mission upstream
Rencontres acheteurs Jakarta
Mai 2015
Eau - environnement Mission Eau - environnement
Rencontres acheteurs Jakarta
Indowater
27-29 Mai 2015
Géothermie Colloque Jakarta
2°semestre 2015
Aéronautique Mission MRO
Rencontres acheteurs Kuala Lumpur
Novembre 2015
Construction navale/ maritime
Mission construction navale à Batam Rencontres acheteurs
Singapour Lors d’Inamarine
Octobre /Novembre 2015
Secteur Titre Lieu Date
Mieux vivre en ville
Mieux communiquer
Service technologies de l'information et de la
communication
Rencontres acheteurs Asie Pacifique à l’occasion des salons Communicasia et
Broadcastasia 2015 Singapour 18 au 21 juin
Service technologies de l'information et de la
communication Rencontres acheteurs E-learning Indonésie Octobre
Service technologies de l'information et de la
communication
Rencontres acheteurs dans le secteur des Télécoms : FRENCH TECH ASEAN TOUR
Indonésie 23 mars au 3 avril
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Mieux se soigner
Maison & Objet Maison & Objet Singapour 10 – 13 Mars 2015
Architecture Colloque Architecte Jakarta 2 – 4 juin 2015
Lunetterie Le secteur de la lunetterie en Indonésie (Vendre à)
Jakarta
Mi-mai - Mi-juin 2015
Santé Le secteur dentaire en Indonésie (Vendre à)
Jakarta 2° semestre 2015
Equipement Chaîne du Froid Jakarta 23 – 25 Mars 2015
Mieux se nourrir
Secteur Titre Lieu Date
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Elevage VIV ASIA 2015 Bangkok 11-13 Mars [email protected]
Vins et Spiritueux Rencontres Acheteurs Bangkok 1er Avril [email protected]
Vins et Spiritueux Rencontres Acheteurs Rangoun 3 Avril [email protected]
Packaging PROPAK ASIA 2015 Bangkok 17-20 Juin [email protected]
Mode et arts de vivre Vendre à Central Department Store Bangkok Janvier [email protected]
Santé MEDICAL FAIR 2015 Bangkok 10 – 12 Sept [email protected]
Cosmétiques In-Cosmetics Asia 2015 Bangkok Octobre ou novembre [email protected]
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Eau Vendre à grand compte : Ville de Mandalay Mandalay Février [email protected]
Transports Urbains Colloque Transports Urbains et Ferroviaires Bangkok
Ho Chi Minh Novembre
Hydrocarbures Vendre à grand compte : PTT Bangkok Juin [email protected]
Environnement Rencontres Acheteurs GreenBiz Ho Chi Minh
Bangkok Septembre
Aéronautique Rencontres Acheteurs : MRO Kuala Lumpur Novembre [email protected]
Mines Rencontres Acheteurs Birmanie Rangoun Octobre
Electricité Rencontres Acheteurs Thaïlande - Birmanie Bangkok
Rangoun Décembre
Télécoms Rencontres Acheteurs TELCO en ASEAN
Indonésie, Malaisie, Vietnam et Thaïlande
Jakarta, Kuala Lumpur, Hanoi
et Bangkok Du 23 mars au 3 avril
Télécoms Rencontres Acheteurs à l’occasion du salon
Communic Asia et Braodcast Asia 2015 Singapour Juin [email protected]
Franchise Rencontres d'affaires Franchise : Thaïlande –
Vietnam Vidéo-conférence Juin
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AGENDA DES EVENEMENTS 2015 en Malaisie
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Halal
Rencontre acheteurs sur le salon international du halal MIHAS 2015
Malaisie /
Singapour /
Indonésie
1-4 avril [email protected]
Vins Rencontres acheteurs Vins à l’occasion d’une mission itinérante
Australie /
Singapour /
Malaisie
2-6 mars /
6-10avril tbc [email protected]
Gourmet & Vins « Bonjour France – A taste of France »
Salon des vins et de la gastronomie française Malaisie 8-20 mai tbc [email protected]
Second-œuvre -
Architecture Rencontres acheteurs à l'occasion du salon malaisien Archidex Malaisie 12-15 août [email protected]
Biotechnologies Rencontre d'affaires en biotechnologies à l'occasion du salon
Biomalaysia Malaisie octobre / novembre
Beauté Rencontres acheteurs dans les cosmétiques et la parfumerie (post
Cosmoprof Asie, HK, 12-14 nov 2014)
Singapour /
Malaisie 1-2 octobre [email protected]
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Énergie Colloque Efficacité Energétique et Smart Grid à l’occasion
du salon Asean Elenex 2015 Malaisie / Philippines 25-27 mars [email protected]
Oil & Gas Pavillon France sur le salon Oil&Gas Asia Malaisie juin [email protected]
Infrastructures Rencontres acheteurs sur la thématique Smart City (TBC) Singapour / Malaisie octobre [email protected]
Aéronautique Rencontres d’acheteurs MRO ASEAN-5 à Kuala Lulmpur novembre [email protected]
Transports Séminaire sur la Grande Vitesse Malaisie tbc tbc
Télécoms Rencontres acheteurs Télécoms en ASEAN Thaïlande / Vietnam / Malaisie /
Indonésie 23-27 mars [email protected]
Cybersécurité Rencontres acheteurs Cybersécurité à l’occasion du salon
Interpol World à Singapour Singapour / Malaisie / Vietnam 14-16 avril [email protected]
Télécoms / Audiovisuel Rencontres acheteurs Asie-Pacifique à l'occasion des salons
CommunicAsia et BroadcastAsia 2014
Singapour,
couverture ASEAN 17-20 juin [email protected]
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