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RAPPORT D’ACTIVITÉ 2011

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RAPPORT D’ACTIVITÉ 2011

Moderniser le contrôle

Maintenir le plus grand nombre d’éleveurs dans la base de sélection a toujours été l’ambition des OCEL. Atteindre cet objectif nécessite, de plus en plus, d’offrir aux éleveurs des solutions optimisées permettant de créer les données au moindre coût.Ces solutions permettent, pour beaucoup d’entre elles, de faciliter la réalisation des opérations de contrôle par les éleveurs eux-mêmes lorsqu’ils le souhaitent.

Il s’agit par exemple de :s’équiper en compteurs électroniques portables désormais opérationnels,simplifier l’identification des animaux et des échantillons en utilisant la RFID,utiliser des boîtiers de saisie en salle de traite,mieux valoriser les équipements en compteurs à lait et en robots des éleveurs.Parallèlement, les OCEL sont conduits à proposer une offre de mesures non officielles pour répondre aux besoins des éleveurs ne souhaitant pas bénéficier de valorisation génétique de leurs données et soucieux de réduire le coût d’acquisition de leurs indicateurs de gestion de troupeau.

Les temps forts pour le réseau

Panorama de l’année

L’organisationLe réseau Conseil Élevage

La mise en commun de moyens et les restructurations Les enregistrements Les conseils

Les principales positions exprimées

L’innovation et la technologie Les ressources humaines

La communication

SOMMAIRE

p.5

p.9

p.20

LE MOT DU PRÉSIDENT

Une année de transitionL’année 2011 aura permis aux producteurs de lait de vaches, après les très fortes inquiétudes de voir une sécheresse mettre à mal leurs exploitations, de renouer avec une rémunération de leur travail plus conforme à ce qu’ils sont en droit d’exiger. Nous sommes malheureu-sement loin du compte en caprins.

Cette année aura également été placée sous le signe de l’après quotas avec les grandes manœuvres autour d’une contractualisation, dont rien ne dit qu’elle permettra de mettre de la régulation dans un mar-ché et des prix très volatils, qui n’est pas sans évoquer l’histoire du pot de fer et du pot de terre. Espérons que notre profession, dont la res-tructuration se poursuit à un rythme très impressionnant, saura jouer collectif, condition indispensable si elle veut espérer réussir la transition entre un système administré et un système libéralisé pour aboutir à des relations équilibrées entre les 30 000 producteurs que l’on nous prédit en 2035 et l’aval de la filière.

Cette année aura aussi été celle de l’arrivée sur le marché des évaluations génomiques pour les femelles sur les caractères habituels. L’avenir dira si cette nouvelle offre séduira les éleveurs mais force est de constater que les carnets de commande sont assez peu remplis. Peut-être est-ce lié au fait que l’heure est davantage à faire produire toutes ses femelles plutôt qu’à les sélectionner. On peut aussi supposer que l’attrait sera plus grand lorsque de nouveaux caractères pourront être évalués.

C’est dans ce contexte que les OCEL, notamment ceux du «croissant laitier», poursuivent leur restructuration et confortent leurs organisations interrégionales, Ouest Conseil Elevage et Grand Est Conseil Elevage,

afin de se donner les meilleures chances de bien répondre aux besoins de conseils techniques et économiques des éleveurs

pour développer la rentabilité de leur travail. Ces réponses passent par un développement de leurs compétences,

de leurs capacités d’ingénierie pour «Donner du sens à la mesure».

En parallèle de ces adaptations de notre réseau, FCEL a elle aussi vécu une année de transition :- transition pour les hommes qui ont pris le relais

de Vincent Andrieu : les 3 vices Présidents, Michel Dubrulle, Jo Jaouen, Pierre Vallance, et moi-même,

- transition pour notre gouvernance avec le test, partagé avec Bovins Croissance, d’une nouvelle organisation

mieux apte à piloter FCEL dans l’intérêt de ses adhérents.Sauf difficulté imprévue, 2012 devrait voir naître une nouvelle

fédération regroupant l’ensemble des adhérents de FCEL et de FBC.

Dominique Davy

Dominique DAVYPrésident

de France Conseil Élevage

4 Rapport d’activité FCEL > 2011

Les temps forts pour le réseau

Les entreprises Conseil Elevage sont, comme tous les prestataires de services et de conseils aux éleveurs, confrontés à la réduction du nombre d’élevages dont le rythme s’accentue et qui, dans les 25 ans qui viennent, conduira à une «France Laitière» de 20 à 30 000 éleveurs. Parallèlement, elles doivent répondre à une exigence des éleveurs de renforcement de la prise en compte de l’efficacité économique de leurs décisions. Dans ce contexte, les OCEL privilégient les dynamiques de coopération entre leurs adhérents, entre leurs salariés et entre leurs entreprises. Le fonctionnement en réseau se traduit par la multiplication de groupes d’échanges de pairs, tant dans les domaines techniques (avec l’appui de l’Institut de l’Elevage) que dans les domaines du management, et de groupes mobilisés sur la mise au point d’outils et de méthodes.

Les coopérations entre entreprises prennent des formes variées :sur tout le territoire, on observe une accentuation des mises en commun informelles de moyens entre OCEL,des coopérations régionales se renforcent, se structurent et, dans certains cas, favorisent des alliances avec d’autres métiers sur des territoires plus vastes que ceux des OCEL pris isolément. La création d’entités interrégionales comme « Grand Est Conseil Elevage » ou « Ouest Conseil Elevage » et l’approfondissement des liens au sein de la FIDOCL (grand Sud est) en constituent la partie la plus visible,de nombreux projets de rapprochement sont en cours de finalisation ou à l’étude (ELC3 – Nord ; 44-49 ; Littoral normand). Force est de consta-ter que ces projets voient le jour dans le «croissant laitier» et que, dans les zones de plus faible densité laitière, cette dynamique ne s’enclenche pas, soit parce qu’elle rencontre des difficultés, soit parce que les OCEL, services de Chambre d’agriculture ou très proches de ces établissements, suivent le rythme donné par les Chambres d’agriculture.

La mise en communde moyenset les restructurations

1

Rapport d’activité FCEL > 2011 5

6 Rapport d’activité FCEL > 2011

Moderniser le contrôle

Maintenir le plus grand nombre d’éleveurs dans la base de sélection a toujours été l’ambition des OCEL. Atteindre cet objectif nécessite, de plus en plus, d’offrir aux éleveurs des solutions optimisées permettant de créer les données au moindre coût.Ces solutions permettent, pour beaucoup d’entre elles, de faciliter la réalisation des opérations de contrôle par les éleveurs eux-mêmes lorsqu’ils le souhaitent.

Il s’agit par exemple de :s’équiper en compteurs électroniques portables désormais opérationnels,simplifier l’identification des animaux et des échantillons en utilisant la RFID,utiliser des boîtiers de saisie en salle de traite,mieux valoriser les équipements en compteurs à lait et en robots des éleveurs.Parallèlement, les OCEL sont conduits à proposer une offre de mesures non officielles pour répondre aux besoins des éleveurs ne souhaitant pas bénéficier de valorisation génétique de leurs données et soucieux de réduire le coût d’acquisition de leurs indicateurs de gestion de troupeau.

Le Système de Management de la Qualité conçu par France Génétique Elevage est destiné à sécuriser les évaluations génétiques françaises. Fondé sur un système conçu conformément à la norme ISO 9000, il conforte la confiance que l’on peut accorder à ces évaluations et permet à FGE d’être détenteur du certificat ICAR pour l’ensemble des processus conduisant aux évaluations génétiques bovines.

Les OCEL ont consenti un investissement important au service de la qualité du dispositif génétique français. Après avoir mis en œuvre leur plan d’action défini suite à leur autodiagnostic, ils réalisent leur premier audit (38 l’ont réalisé et les 6 OCEL pilotes ont réalisé un premier audit de suivi) à l’issue duquel ils peuvent se déclarer conforme (32 l’ont fait à ce jour).Les Relais Qualité, par le contact permanent avec les Correspondants Qualité des OCEL, sont vecteurs des demandes et propositions d’optimisation du référentiel. Ainsi, peu à peu, ce référentiel sera allégé des scories inutiles issues de l’ancien RTCL (Règlement Technique de Contrôle Laitier) et ne comportera que les dispositions nécessaires à la qualité des évaluations.

2 Les enregistrements

Rapport d’activité FCEL > 2011 7

De nouveaux phénotypes et de nouvelles alliances

Les OCEL sont en recherche permanente d’adaptation de leurs services pour répondre aux besoins des éleveurs. Cela les conduit à créer et interpréter de nouveaux indicateurs enrichissant le tableau de bord mis à disposition des éleveurs.La capitalisation de ces indicateurs (analyses sur le lait, relevés des opérations de parage, données des compteurs électroniques…) dans des bases de données répondant à un modèle de données normalisé permettra, le moment venu, de conduire les travaux utiles à de nouvelles évaluations, par la géno-mique, du potentiel génétique des animaux.Parallèlement et complémentairement, des OCEL nouent des alliances avec des entreprises de sélec-tion pour conduire des programmes de phénotypage dans l’objectif de constituer des populations de référence afin de mettre au point des évaluations génomiques sur de nouveaux critères. Les réflexions sont en cours entre OCEL et entreprises de sélection pour imaginer les «contrats de phénotypages» qui pourront être proposés aux éleveurs qui s’engageront dans les programmes de phénotypage.

Proposer des évaluations génomiques pour les femelles

Le service d’évaluations génomiques du potentiel génétique des femelles a été ouvert aux éleveurs ce printemps 2011 par la société Valogène, créée par les entreprises de sélection et l’UNCEIA. Cette société, qui dispose d’un mandat exclusif de valorisation des travaux de recherche conduits dans le cadre d’Agenae à partir des index polygéniques (et donc à partir des données de contrôle de perfor-mances) propose des évaluations sur les caractères évalués antérieurement. Les OCEL du Grand Ouest ont contribué à l’ouverture du service aux éleveurs en alliance avec Amelis et Créavia (co-investisse-ment dans l’acquisition de puces, définition d’une offre commerciale commune). Dans les autres zones du territoire, les OCEL ne sont pas porteurs directement des offres d’évaluation génomique proposées par les entreprises de sélection mais se mobilisent pour élaborer une offre de conseil aux éleveurs. Force est de constater que les éleveurs ne se précipitent pas sur les services. Il y a deux raisons à cela : son prix et le fait que la sélection des génisses est plus subie (on garde celles que l’on peut garder) que choisie.Parallèlement à l’arrivée de ce nouveau mode d’évaluation, les adaptations utiles sont apportées aux méthodologies d’apport du conseil en sélection.

Observatoire de l’alimentation

Le CNIEL a mis en place un observatoire de l’alimentation des vaches laitières pour :disposer d’un état des lieux des pratiques des éleveurs,observer leurs évolutions,dans une étape ultérieure, proposer une approche prospective pour la faire évoluer.

Le réseau Conseil Élevage est l’acteur le mieux placé pour contribuer à la constitution de ce type d’observatoire. Un groupe d’ingénieurs d’OCEL mobilisé par FCEL travaille avec le CNIEL sur ce sujet. La mise en commun des constats d’alimentation collectés par les OCEL est à l’étude. Parallèlement, le CNIEL s’appuie sur ce réseau d’ingénieurs pour avoir connais-sance des pratiques émergentes et problématiques sur lesquelles il est nécessaire de conduire des travaux de recherche et de références. Avec ce dispositif, le réseau Conseil Elevage sera en mesure de fournir au CNIEL les indicateurs utiles à l’observatoire.

Chiffre clé

377 300visites d’appui conseil par an réalisées par le réseau

8 Rapport d’activité FCEL > 2011

De nouvelles stratégies

Les éléments nouveaux de contexte amènent les OCEL à revisiter leurs méthodes de conseil :Une demande d’expertise de haut niveau, induisant la mise en place d’experts confirmés, et l’embauche de vétérinaires, de plus en plus nombreux dans le réseau.Les innovations dans les élevages, permettant aux éleveurs de produire eux-mêmes leurs données.La génomique qui amène des alliances avec les entreprises de sélection.Le développement des nouvelles technologies, dont l’ «e-conseil», qui devient une réalité.La vente de produits et services aux éleveurs, qui induit un changement des comportements.

La relation conseiller-éleveur

Les conseillers, interlocuteurs privilégiés de chaque éleveur, doivent, en complément de ce qu’ils apportent à l’éleveur, développer la capacité de mobiliser les autres ressources de l’entreprise : experts, nouveaux outils et matériels, nouvelles technologies… Ils doivent de plus en plus se positionner dans un contexte concur-rentiel, en termes de produits et services, vis-à-vis d’éleveurs sollicités de toutes parts, et ouverts aux possibilités offertes par les nouvelles technologies.

La réponse du réseauConseil Élevage

L’accélération des restructurations dans les élevages amplifie l’exigence dans les demandes des éleveurs. Les OCEL réorganisent leur service conseil et en apportent de nouveaux :Repositionnement du technicien «conseilleur» en conseiller accompagnateur.Mise à disposition d’experts, positionnés dans le cœur de métier (nutrition, qualité du lait, reproduction…), et dans des domaines nouveaux (agronomie, sanitaire, énergie…).Animation de groupes d’échanges entre éleveurs.Mise en place de nouveaux outils améliorant l’interactivité du conseil (ana-lyses à la ferme, monitoring, nouvelles analyses et indicateurs, e-conseil…).

Le début de la décennie 2010 est réellement une période charnière dans la montée en puissance du conseil dans les OCEL.

3 Les conseils

Chiffres clés

350

4 800

groupes d’éleveursanimés par le réseau

éleveursbénéficient d’unconseil de groupedans le réseau

Panorama de l’année

Dans le domaine de la génétique

L’équilibre trouvé entre les financements publics et professionnels (FNE alimenté par Interbev) a été préservé en 2011. Nous continuons malgré tout à l’apprécier comme précaire, les financements publics n’étant ni garantis ni d’un niveau suffisant ni gérés dans un cadre satisfaisant (Casdar). Dans ce contexte, nous avons salué la décision de la CNE prise fin août de reconduire le FNE au même montant que celui de la période précédente sous la forme d’une cotisation volontaire.

Valoriser collectivement les acquis en génomiqueLes huit années de recherches initiées par Agenae avec le cofinancement d’Apis Gène (CNIEL, Interbev, UNCEIA…), permettent, pour les femelles et pour les mâles, le calcul d’index intégrant les informations issues des génotypages.Ces index « génomiques » sont calculés à l’aide d’équations mises au point avec une base de références constituée des index polygéniques des tau-reaux de services, ceux-là mêmes calculés à partir des performances de leurs filles. Ainsi, les OCEL ont indirectement contribué à cette recherche fructueuse, qui n’aurait pas existé sans les données du contrôle de perfor-mances, et qui est valorisée par la société Valogène.Aujourd’hui, la voie est ouverte à l’évaluation de nouveaux caractères. FCEL œuvre pour que la collectivité génétique nationale, associant les or-ganisations professionnelles et l’INRA, reste unie pour travailler à la mise au point d’évaluations publiques sur les critères choisis par la profession. Cette union sera le meilleur garant de la qualité des évaluations (base de référence suffisante, savoir-faire des équipes nationales de l’INRA et de l’UNCEIA), de l’objectivité des résultats et du transfert technologique aux autres races que la Prim’ Holstein.

Les principalespositionsexprimées

1

Rapport d’activité FCEL > 2011 9

Toutefois, des entreprises de sélection, en alliance avec des entreprises de notre réseau, vont tenter de se différencier en cherchant à constituer des populations de références « privatives » pour mettre au point des équations susceptibles de permettre, à leur usage exclusif, des évaluations sur des critères originaux.FCEL plaide dans ces cas pour que les données des phénotypes soient collectées en respectant un dictionnaire public et partagé de manière à permettre, dès que les stratégies de différenciation ne s’y opposent plus, de partager les populations de références. C’est ce qui permettra de renforcer la qualité des évaluations sur ces nouveaux critères.Parallèlement, FCEL défend le principe, y compris pour ces évaluations « privées », d’une maîtrise des calculs par l’INRA. Cela apparaît nécessaire à la fois pour maintenir un haut niveau d’expertise des chercheurs de l’INRA et pour faciliter les futures convergences des évaluations sur tous les nouveaux caractères.Le réseau Conseil Elevage est prêt à jouer pleinement son rôle dans le choix des critères, la définition des données à recueillir et le recueil des phénotypes. La vocation des OCEL est de recueillir et valoriser les données des éleveurs utiles à la conduite du troupeau (« Donner du sens à la mesure ») ; dans le prolongement de ces activités, ils peuvent participer à des actions de phénotypages plus fins dans des élevages en contrat de phénotypage.

La généralisation du SMQFCEL soutient, depuis sa genèse, la mise en place du Système de Management de la Qualité de l’ensemble des processus conduisant à la mise à disposition des éleveurs de matériel génétique améliorateur. Ce système produira ses effets attendus sur l’œuvre collective lorsque l’ensemble des acteurs du dispositif l’aura déployé. Ceci est en cours actuellement et nous devons continuer à veiller à ce que le système représente un intérêt direct pour chaque entreprise.C’est la condition indispensable pour garantir l’adhésion volontaire de tous à ce SMQ.

10 Rapport d’activité FCEL > 2011

Dans le domaine du conseil

Notre nom, « France Conseil Elevage » est, bien sûr, l’affirmation que le conseil, dans l’ensemble des do-maines où l’éleveur peut ajouter de la valeur à son activité, est devenu le cœur de métier des OCEL.Ce domaine du conseil est, par nature, extrêmement concurrentiel et, contrairement au domaine géné-tique, il n’existe pas de lieu de concertation multi-fa-milles sur cette activité. L’Etat dispose de quelques moyens, financiers avec l’ADAR, et réglementaires par l’intermédiaire de conditions mises au versement des primes, pour orienter une politique dans le domaine. FCEL a pris position sur différents aspects.

Aider les éleveurs à valoriser leurs propres donnéesLes éleveurs doivent être au centre du système d’ information de leur entreprise. Le système d’information des OCEL doit permettre aux éleveurs, selon leurs souhaits, soit de valoriser pour leur compte leurs données, soit de faciliter les échanges de données et leur gestion directe.

C’est ce fil conducteur qui a guidé les prises de positions et les actions de FCEL tant auprès des éditeurs de logiciels (développement et mise en œuvre de la fonction EDEL, recommandations formulées aux OCEL) que des importateurs et fournisseurs d’automates. L’interface Ori-Automate, ouverte à tous les systèmes de toutes les marques, permet des échanges de données (poids de lait, taux, fertilité, alimentation, etc…) « ascendants » (de l’éleveur à nos systèmes d’information) et « descen-dants ». Son premier intérêt est bien sûr d’éviter les doubles saisies. Au delà,

cette interface permet aux OCEL de récupérer un très grand nombre de données et de les valoriser pour l’éleveur ou pour ses conseillers (exemple du monitoring des compteurs à lait, du calcul des lactations à partir de l’ensemble des poids de lait). Alors que la V2 est en préparation, l’enjeu réside aujourd’hui dans le déploiement de cette interface dans les OCEL et dans la gestion de ces données dans des bases organisées.

Etre aux côtés des éleveurs dans le domaine des contraintes environnementalesLe respect des conditions mises au versement des aides est un élément essentiel pour les agriculteurs – éleveurs qui font confiance aux Organismes Conseil Elevage (OCEL). Les conseillers des OCEL doivent être en mesure d’apporter aux éleveurs les sécurités utiles sur ce point. FCEL est en veille sur ce domaine et transmet à ses adhérents toute information ou alerte utile.

Chiffres clés

6 300

10 500

déclarations PACpar an réaliséespar le réseau

plans de fumurepar an réaliséspar le réseau

Rapport d’activité FCEL > 2011 11

Co-construire et élaborer des références pour bien les valoriserAvec ses 1 300 conseillers, le réseau Conseil Elevage est un poids lourd du conseil aux producteurs de lait. À ce titre, il est l’un des principaux utilisateurs des références techniques et économiques. Concernant ces références, FCEL a deux certitudes :on ne valorise bien que ce que l’on a contribué à produire,l’utilisateur est bien placé pour exprimer ses besoins en matière de réfé-rences. Acteur majeur du conseil en élevage, le réseau Conseil Elevage n’est pas associé au dispositif national d’élaboration de références. C’est regrettable même si des coopérations existent en région qui démontrent l’intérêt d’associer les utilisateurs à l’élaboration des références.Au-delà de ces références « officielles » produites par les Chambres d’agriculture et l’Institut de l’Elevage, FCEL s’est donné comme priorité de consolider les données créées par les conseillers de son réseau dans les élevages pour produire ses propres références.

12 Rapport d’activité FCEL > 2011

Projets de recherche et développement

La Commission « Veille Recherche et Développement » de FCEL suit plusieurs dossiers nationaux. Certains sont conduits par des groupes d’OCEL volontaires, d’autres pilotés directement par la fédération. La seconde édition des « Rencontres Point d’Étape », les 14 et 15 février 2011, a été l’occasion de présenter ces dossiers ainsi que les outils/capteurs mis au point par des OCEL pour le réseau des OCEL.

Modernisation du contrôle de performances : de nouvelles technologies grâce à l’identification électronique

L’évolution de la technique et des technologies (puces électroniques, communication sans fil,…) a ouvert des perspectives et de nouveaux champs d’application.Leur utilisation pour automatiser et faciliter les opérations de collecte de données en salle de traite est devenue une réalité.Les motivations des OCEL qui se sont engagés dans ces projets sont de plusieurs ordres parmi lesquels :moderniser le contrôle de performances,apporter à l’éleveur l’information en temps réel,développer le protocole B en limitant les contraintes pour les éleveurs et les risques d’erreur,réduire le nombre d’intervenants en salle de traite dans les élevages de taille importante.

Initialement axés sur le déploiement de compteurs électroniques portables (EMM, Lactocorder), les initiatives se sont orientées de plus en plus vers l’utilisation de boîtiers de saisie en salle de traite avec une identification électronique des piluliers et des animaux (à l’aide d’une boucle électronique officielle ou d’une boucle paturon à la patte). Les projets présentés dans les rapports des années précédentes sont maintenant opérationnels tant en élevages caprins (Lactocorder) qu’en élevages bovins (EMM, Lactocorder, boitiers de saisie).Un autre axe de mobilisation de FCEL et du réseau est l’élargissement du champ d’utilisation de l’échantillon de lait collecté sur chaque animal à chaque passage de contrôle de performances au-delà des cri-tères « classiques » (taux protéiques et butyreux, les cellules et l’urée) pour la conduite de projets de recherche et développement tels que :conduite de travaux confidentiels sur la prédiction des nouveaux composants du lait,implication forte sur le projet Phenofinlait (détermination des acides gras et des protéines),rôle moteur dans le projet européen Optimir d’interprétation du spectre d’analyse pour déterminer l’état d’une vache (reproduction, alimentation, santé…). La traduction opérationnelle des résultats de recherche sur le statut gestant/non gestant et la fertilité est attendue pour 2012.

2 Innovation et technologie

Chiffre clé

60 500appuis technico-écoréalisés par andans le réseau

Rapport d’activité FCEL > 2011 13

Aider les OCEL à valoriser les données à des fins de conseil et de références

Le déploiement des capteurs dans les élevages, l’arrivée des analyseurs en ferme, la généralisation de l’utilisation des compteurs électroniques ou des robots, apportent aux agriculteurs et aux conseillers des OCEL de nouvelles données à une fréquence quotidienne. Etre en mesure d’interpréter ces nouvelles informations pour aider l’éleveur à gérer son troupeau constitue un des challenges que le réseau Conseil Élevage s’emploie à relever. FCEL conduit plusieurs chantiers pour aider les OCEL à valoriser ces données.

Être en capacité de stocker les nouvelles données : un dictionnaire de données commun

La stratégie globale du réseau sur la collecte et la gestion des données est la suivante :collecter le maximum d’informations et se donner les moyens d’être en mesure de les valoriser (conseil, références…).se doter d’un dictionnaire de données commun évolutif afin qu’un OCEL ou un groupe d’OCEL puisse s’y référer lorsqu’il souhaite stocker une donnée qu’il n’utilisait pas. Une deuxième version de ce dictionnaire de données a été diffusée fin 2011 au réseau.

Être en capacité de valoriser les données issues des capteurs,analyseurs dans les élevages : les résultats des premières études

Un premier travail de traitement de données sur la gamme des produits Packo Fulwood Afikim a été réalisé dans l’objectif de repérer les animaux en alerte ou à surveiller à partir de l’interprétation de critères/données issus de ces appareils et des données de contrôle de performances. Ces travaux vont se poursuivre afin d’approfondir les premiers résultats obtenus en s’appuyant notamment sur Ori-Automate.

Être en capacité d’apporter le conseil au bon moment : le développement de l’e-service

Une réflexion est en cours pour permettre aux OCEL de fournir aux éleveurs des tableaux de bord et des critères d’alerte en « temps réel » et surtout « à temps ». Le développement des e-services est une des réponses à cette problématique.

Chiffre clé

24 600éleveurs utilisateursdes services web de leur OCEL

14 Rapport d’activité FCEL > 2011

Être en capacité de valoriser les sous-produits de l’indexation sur contrôles élémentaires et les modèles de l’Institut de l’Elevage

L’indexation sur contrôles élémentaires sera mise en œuvre pour les besoins des OCEL en 2012. Les sous-produits de cette indexation vont apporter des éléments nouveaux qui vont enrichir ou améliorer les logiciels utilisés par les conseillers des OCEL : meilleure approche du « lait réalisable », facteurs explicatifs des écarts réalisable/réalisé, amélioration des outils de prédiction.Un groupe commun Institut de l’Elevage/FCEL, dans lequel des experts du réseau Conseil Élevage sont mobilisés, travaille sur l’interprétation et la valorisation de ces sous-produits à des fins de conseil et d’intégration dans les logiciels utilisés par les OCEL. Un financement du CASDAR va permettre de conforter les premières étapes avec l’appui de nouvelles équipes de l’Institut de l’Elevage et de l’INRA.

Par ailleurs, l’Institut de l’Elevage a élaboré un modèle de prévision et des simulations des productions laitières dont l’intégration dans les outils actuels apporterait un plus. Le CNIEL considère que les conseillers du réseau Conseil Élevage sont les mieux placés pour accompagner les producteurs de lait dans la maîtrise de leur livraison et le respect de leurs futurs engagements. Il a donc décidé de contribuer au financement de l’adaptation du modèle de l’Institut de l’Elevage afin qu’il s’intègre dans les outils de prévision de production des OCEL. La Commission Bovins Lait de FCEL a donné son accord pour ces adaptations.

Développer des outils pour les OCEL : mettre à dispositiondu réseau Conseil Elevage des outils utiles aux conseillers

Grâce à l’évolution des technologies et des moyens de communication, FCEL conduit un certain nombre de projets et met au point des outils facilitant l’accès aux informations - données, en simplifiant la collecte et les échanges avec les systèmes d’information des OCEL. Ces outils sont proposés au réseau Conseil Élevage et leur évolution est gérée par les OCEL qui ont acquis l’outil.

Dans la gamme des outils proposés, deux ont une importance stratégique pour le réseau :

BaseDoc : mettre à disposition des conseillers une documentation technique toujours à jour La BaseDoc regroupe à ce jour 48 OCEL intervenant dans près de 43 000 élevages laitiers (vaches et chèvres) et allaitants.Outre une interface modernisée, la nouvelle base documentaire rénovée en 2010 apporte une simplification de l’administration et permet de gérer plusieurs profils d’utilisateurs lors de la diffusion des fiches techniques.La nouvelle version de la BaseDoc est maintenant déployée dans toutes les zones adhérentes.

Rapport d’activité FCEL > 2011 15

Ori-Automate : échanger « dans les deux sens » avec les CLEF et les robots de traite

Les deux objectifs principaux qui ont conduit à l’élaboration de cet outil sont les suivants :être en capacité de fournir aux automates des éleveurs les informations nécessaires à leur bon fonctionnement et de les mettre régulièrement à jour,être en capacité de collecter automatiquement les données produites par ces automates.

Grâce à Ori-Automate, le réseau Conseil Élevage est devenu un partenaire reconnu des constructeurs de CLEF et de robots (appui/conseil à la valorisation des outils acquis par les éleveurs, appui à la mise au point de nouvelles technologies…). Le réseau est aussi en mesure de collecter et de stocker de façon homogène sur le territoire de nouvelles données et de nouveaux phénotypes dont le traitement et l’interprétation rendront le conseil à l’éleveur encore plus pertinent.

La première version d’Ori–Automate, qui permet d’échanger avec les CLEF et les robots, est en cours de déploiement.Son champ sera élargi en 2012 à plus de 70 nouvelles données.Le périmètre des données des CLEF/robots (alimentation, événements sanitaires…) et des automates concernés (DAC…) sera élargi au fur et à mesure des versions d’Ori-Automate.Le dossier Ori-Automate est géré comme un projet de type Recherche – Développement au sein de France Conseil Élevage (adhésion volontaire des OCEL au projet, pilotage et financement par les OCEL engagés).Tous les OCEL adhèrent à ce projet. L’association wallonne de l’élevage (Contrôle Laitier wallon) a décidé de rejoindre le réseau des OCEL sur ce dossier.

DelavalLelyBoumaticGEAPacko

Salle de traite&

robot de traite

Systèmed'information

de l'organismedu réseau

IMPORT des données

EXPORT des donnéesdes données

c

des données

Les métiers du réseau Conseil Elevage sont en constante évolution. FCEL accompagne le développement des compétences dans les OCEL en proposant des formations, réalisées sur mesure pour les salariés du réseau.

3 Ressources humaines

Développer les compétences

Dans un contexte concurrentiel, empreint de plus en plus de nouvelles technologies, l’enjeu est im-portant pour les OCEL. Il s’agit de se positionner et de s’affirmer comme interlocuteur privilégié et acteur majeur du conseil auprès des éleveurs, de développer les compétences au niveau des besoins et de la demande . Le catalogue de FCEL est conçu dans cet esprit.

Aux parcours de formation d’experts dans les domaines de la nutrition, qualité du lait et repro-duction, s’est ajouté cette année un parcours en production biologique. Ces parcours ouvrent sur la création de groupes d’échanges lorsque les sta-giaires souhaitent prolonger la formation par un enrichissement mutuel en lien avec un référent, le plus souvent, un collaborateur de l’Institut de l’Elevage.

Des formations courtes complètent le dispositif d’expertise : conseil et robotique, valorisation des Lactocorders, approfondissements sur sites expérimentaux.Le passage du «technicien conseilleur» au «conseiller accompagnateur» nécessite pour les intéressés l’appropriation d’une nouvelle posture exigeant un grand professionnalisme. Différents modules de formation répondent à cet objectif.Globalement, l’activité formation de FCEL est stable à un niveau soutenu : près de 10 000 heures de formation, pour 70 stages organisés, ayant regroupé plus de 700 stagiaires.

16 Rapport d’activité FCEL > 2011

Les groupes d’échanges

L’objectif des groupes d’échanges est de :

mettre en réseau des ingénieurs de différents OCEL travaillant sur le même sujet technique,

assurer une veille technique sur ces thèmes,

faire «redescendre» un maximum d’infor-mations issues de leur veille et de leurs échanges aux collègues du réseau.

Les enjeux sont d’entretenir et développer un niveau d’expertise élevé sur notre «cœur de métier» et d’être reconnus sur cette expertise.

Trois groupes d’échanges fonctionnent actuellement : alimentation, qualité du lait et reproduction. Ils sont animés par FCEL et bénéficient de la participation d’un expert de l’Institut de l’Elevage (Philippe Brunschwig pour alimentation, Philippe Roussel pour qualité du lait et Audrey Chanvallon pour reproduction).

Rapport d’activité FCEL > 2011 17

Le management de proximité : un vrai métier

Le développement des compétences des conseillers dans l’accompagnement des éleveurs est une condition indispensable de notre succès dans la compétition entre les prestataires de conseil. Cette compétence de nos conseillers nécessite qu’ils bénéficient eux-mêmes d’un accompagnement rappro-ché et adapté, apporté par des managers compétents.Dans cet objectif, FCEL a ouvert une nouvelle formation pour les cadres des OCEL. Acquérir une culture managériale, manager une équipe de conseillers, prendre sa place avec ses pairs sont quelques uns des objectifs et ingrédients de ce nouveau parcours.

Image et attractivité des métiers du réseau

Force est de constater que des marges de progrès existent dans ce domaine. Au-delà des évolutions internes qui s’effectuent dans plusieurs OCEL, FCEL accompagne le réseau au travers de différentes opérations de communication visant à faire connaître la diversité de nos métiers, de nos actions et de nos innovations.Un kit métiers, comprenant plaquette, fiches, affiche et diaporama a notamment vu le jour, afin d’accompagner les OCEL dans leur communication auprès des écoles et dans les forums ou salons.

Politique sociale et Accords de Branche

Après l’accord « Séniors » signé en 2010, qui a notamment permis d’enrichir le bilan social de manière à avoir une capacité d’observation sur cette population fragile, un accord sur l’égalité Hommes Femmes a été conclu cet automne avec trois organisations syndicales majoritaires. Cet accord donne un cadre aux accords ou aux plans d’action des OCEL.

Un travail de définition et de classification de nouvelles fonctions repères est engagé. Il devrait permettre de faire vivre le chapitre IV de la CCN en aboutissant à la signature d’un avenant avant l’été 2012.FCEL, qui représente les OCEL adhérents et défend leurs intérêts auprès de leur OPCA, a adhéré à l’accord constitutif d’OPCALIM conclu entre les partenaires sociaux d’OPCA2 et de FAFORIA.

Un rôle « Marketing »

Les OCEL sont confrontés à des demandes plus segmentées de leurs éleveurs et à une présence accrue de la concurrence dans tous les domaines. Connaître les besoins des clients plus finement, proposer des offres différentes et ciblées, former et accompagner les équipes avec les bons outils… sont une façon de s’adapter à ce contexte.Cette professionnalisation de la gestion de la relation clients (GRC) est au cœur de la réflexion marke-ting engagée par la fédération depuis la journée nationale de sensibilisation de janvier 2010. Le groupe mis en place par le CA et le CRP de FCEL suite à cette journée a poursuivi ses travaux et est prêt aujourd’hui à communiquer sa production. Il va produire des documents d’appui aux OCEL (document «pédagogique», fiche «client» et fiche «concurrent») et réfléchit à l’organisation d’une journée nationale.

18 Rapport d’activité FCEL > 2011

Portée par le changement de nom et d’identé opéré en 2010,la communication externe de la fédération s’appuie sur la reconnaissance de notre expertise et la valorisation de nos métiers et de nos innovations. En interne, elle vise le partage d’expériences et la cohésion.

4 La communication

Affirmer notre expertise sur le conseil

Le changement de nom, porté par un logo rénové, a mis en lumière le posi-tionnement ambitieux de notre réseau : mettre au cœur de nos actions, pro-jets et stratégie le conseil à l’éleveur. Notre expertise sur le conseil n’est pas nouvelle et pourtant, nous avons plus que jamais le besoin de la réaffirmer et de la faire reconnaître. C’est un travail quotidien sur le terrain, à mener concrètement par les OCEL. Au niveau national, outre une offre de forma-tion intégrant la nouvelle posture de conseiller-accompagnateur (cf page 16), FCEL complète ce travail de terrain en proposant des outils à destination des étudiants (kit métiers) et en appuyant le message auprès de relais d’opinion comme la presse, les autres OPA partenaires, les instituts de recherche, etc.

Valoriser nos innovations

Axe de communication prioritaire, l’innovation transparaît dans toutes nos actions et se vit au quotidien. Innovation dans les compétences de conseil en élevage, innovation dans les outils et méthodes, innovation dans la formation des femmes et des hommes qui font vivre le réseau Conseil Elevage.

Des vidéos pour faire connaître nos métiers et notre passion de l’élevage Afin d’enrichir le kit métiers à disposition des OCEL pour leur communication vers les étudiants, FCEL a lancé le tournage de 8 spots vidéos qui seront diffusés sur le site internet. Objectif : donner un éclairage moderne sur nos métiers d’aujourd’hui et sur notre capacité d’innovation.Notre cœur de métier, nos domaines de compétence, nos actions collectives, nos innovations, notre métier/passion : autant de thèmes abordés dans ces petits films qui mettent en scène nos conseillers et nos experts de terrain, ainsi que nos adhérents.

Une innovation FCEL/OCEL récompensée par un Innov’SpaceA l’occasion du Space 2011, une récompense a été remise au projet Optimir.

OptiMir est un outil innovant, conçu par les OCEL et des instituts de recherche européens. Basé sur les associations entre les données spectrales issues de l’analyse du lait et les statuts des animaux (état physiologique, nutritionnel et pathologique), OptiMir permet de : réduire les coûts de production favoriser l’accès aux producteurs à des marchés compétitifs grâce à des nouveaux caractères de qualité du lait. améliorer les connaissances de l’impact des animaux sur l’environnement. Ce travail collectif offre des perspectives d’amélioration du service rendu à l’éleveur (cf page 12).

www.france-conseil-elevage.fr

Rapport d’activité FCEL > 2011 19

Partager nos expériences

De nouveaux outils websNotre nouveau site internet www.france-conseil-elevage.fr a été lancé en février 2011. Plus complet, plus interactif, plus dynamique, il vise en priorité les enseignants et les jeunes en formation : les chiffres de fréquentation sur l’année 2011 confirment que ce sont les pages liées à nos métiers et nos emplois qui sont les plus lues.En parallèle, l’espace extranet a été rénové pour en faire un lieu de partage d’expériences et d’échanges à l’intérieur du réseau. Chaque OCEL a été formé et est invité à faire vivre ces outils, au service d’une dynamique de réseau.

Des rencontres nationales pour créer l’émulationLa deuxième édition des Rencontres Point d’étape a eu lieu en février 2011. Rassemblant les dirigeants et l’encadrement des OCEL, ces 2 journées ont porté sur les innovations en cours dans les OCEL ou au niveau national. Des fabricants sont également intervenus, permettant de rester en veille sur les technologies émergentes en lien avec nos métiers. Ces journées sont aussi l’occasion de faire le point sur l’avancement des groupes nationaux de travail et d’échanges.

Un groupe d’échanges des chargés de communicationIl a vu le jour cette année et rassemble des personnes exerçant une fonction de communication dans les OCEL. Objectifs : partager ses expériences et s’enrichir mutuellement, pour gagner en compétences. Ce groupe a travaillé sur le positionnement du poste de chargé de communication dans nos structures, les méthodologies utiles à la fonction. Il s’intéresse également à l’utilisation que notre réseau pourrait faire des médias sociaux. Les thèmes choisis par le groupe sont en lien direct avec leurs préoccupations terrain.

L’organisationLe réseau Conseil Élevage

Les effectifs2010

Tous les Organismes Conseil Elevage sont fédérés par France Conseil Elevage. Ils sont au nombre de 73. Parmi eux, 9 ne suivent que des éleveurs de bovins et 1 des éleveurs caprins uniquement.

Le nombre d’adhérents en protocole de contrôle de performances officiel

La diminution du nombre d’adhérents, amorcée en 1999, se poursuit en 2010. Près de 50 900 élevages bovins et caprins ont été suivis en protocole de contrôle de performances officiel (A, B, CZ, R, sur 24h ou alterné pour les 2 premiers) en 2010, contre 53 905 en 2009 et 56 776 en 2008. La diminution du nombre d’élevages adhérents concerne à la fois les bovins (- 5,7 % par rapport à 2009) et les caprins (- 2,8 %).

Après la conjoncture particulière de l’année 2008, le nombre de vaches suivies diminue depuis 2009 et l’effectif de chèvres suit la même tendance :- 2 % de vaches au Contrôle Laitier officiel par rapport à 2009, soit 2 541 300 vaches,- 1,5 % de chèvres suivies, soit 381 500 chèvres.

20 Rapport d’activité FCEL > 2011

Rapport d’activité FCEL > 2011 21

Les mandats exercés

FranceAgrimer D. Davy

CNAG Générale V. Andrieu, suppléé par D. Davy

CNAG bovine V. Andrieu, suppléé par M. Dubrulle et S. Bazin

CNAG ovine et caprine Ch. Lecomte

C.N.E. Conseil d’Administration D. Davy assisté de S. Bazin

APCA Commission élevage D. Davy assisté de S. Bazin

S.I.G. Comité de suivi et d’orientation Ch. Lecomte

INSTITUT de l’ELEVAGE Conseil d’Administration D. Davy assisté de S. Bazin

Com. Interprofessionnelle Lait J. Jaouen, P. Vallance, J-P. Tonnot, Th. Hulmer

Comité de filière caprine J-Y Rousselot, Ch Lecomte

France Génétique Elevage Conseil d’Administration D. Davy, M. Dubrulle assistés de S. Bazin

Commission SMQ et revue Mt M. Dubrulle et M. Tonnot

Comité technique SMQ Mme Minard

Commission SSI M. Pivard et Ch. Lecomte

Comité technique SSI Ch. Lecomte

Commission Bovins Lait MM. Dubrulle et Ernault (ou responsable

de la commission Bovins Lait)

Comité technique Bovins Lait S. Bazin, S. Lambert et Ch. Lhomme

Commission Caprine M. Ribes et JY Rousselot

Comité technique Caprins Ch. Lecomte

OS Prim’Holstein Conseil d’Administration P. Cotto, M. Dubrulle

Délégués à l’AG J-C. Sartre, P. Cotto, M. Dubrulle, J-M. Letard,

F. Marchand et J-Y Haurat

Bureau M. Dubrulle

Co Direction Ph. Charrier

Montbéliarde Conseil d’Administration J-P. Tonnot , B. Cassard

Normande Conseil d’Administration T. Hulmer

Délégués à l’AG : T. Hulmer, M. L’Anthoën et J-P Houis

Brune Membre du pole «utilisateurs» M. Delaunay et F. Ginisty

Capgènes C O S R. Brunet, P Ribes, J-Y Rousselot, S. Steegmans

Commission Technique Titulaire : N. Idawski

Délégués à l’AG G. Barat (23), R. Brunet (49),

J-Y. Rousselot (79), S. Steegmans (41),

P. Ribes (07)

COFIT Conseil d’Administration S. Bazin et M. Ernault

Comité technique D. Saunier

Reproduction caprins Groupe plénier L Jourdain, J-Y. Rousselot, C Lecomte,

LOGICAP Conseil d’Administration G. Barat, Ch. Lecomte

Comité de pilotage N. Idawski

SIEL Conseil d’Administration et AG T. Hulmer et Ch. Lecomte

FIEA Conseil d’Administration D. Davy

OBC FRBC

FBC FCEL COMATEL

PrésidentHubert de Ganay

DirectionFBC - FCEL

Serge Bazin

FormationLucBernard

ComptabilitéRichardBaduel

AssistanteSerge Bazinet communicationKarinRivière

ReprographieroutageMarinaMejia

Assistanteformationet COMATELChantalObry

Système demanagementde la qualitéGabrielAugier

Dossiers techniquesenquêtesAgnèsLejard

VeilletechnologiqueDavidSaunier

Assistance pôletechnique et SIELVirginieSardo

PrésidentDominique Davy

GérantJacky Pelletier

Pôle techniqueChristopheLecomte

OCEL FRCEL

Expertisecommunication

Anne CélineMachet

AssistanteDirectionet communicationIsabelleMichelet

22 Rapport d’activité FCEL > 2011

Une équipe à votre service

La Réunion

62

5980

6076

2714

61

2877

51

2 8

55

10 52 88

54

57

67

68

90

25

7021

39

01

73

71

58

89

03

45

42 69

3843

63

23

1915

07 26

0406

05

84

8313

30

34

11

81

1248

64

40

33

65

3132

47

24

46

1716

87

867985

4449

37

36

5635 53

72

41

29 22

50

09

82

66

74< 200 élevagesbovins et caprins

> 3000

200 - 500

500 - 1000

1000 - 3000

18

OBC FRBC

FBC FCEL COMATEL

PrésidentHubert de Ganay

DirectionFBC - FCEL

Serge Bazin

FormationLucBernard

ComptabilitéRichardBaduel

AssistanteSerge Bazinet communicationKarinRivière

ReprographieroutageMarinaMejia

Assistanteformationet COMATELChantalObry

Système demanagementde la qualitéGabrielAugier

Dossiers techniquesenquêtesAgnèsLejard

VeilletechnologiqueDavidSaunier

Assistance pôletechnique et SIELVirginieSardo

PrésidentDominique Davy

GérantJacky Pelletier

Pôle techniqueChristopheLecomte

OCEL FRCEL

Expertisecommunication

Anne CélineMachet

AssistanteDirectionet communicationIsabelleMichelet

Rapport d’activité FCEL > 2011 23

Effectifs du réseau France Conseil Élevageau 31 décembre 2010Nombre d’adhérents en protocole officiel bovins et caprins

Le nombre d’agents de terrainest en baisse par rapport à 2009 :

1 290 2 320 conseillers agents de pesée

Le nombre de responsablesd’encadrement est en haussepar rapport à 2009 :

190 >>

>- 2,3 % 5,6 %- 5,2 %

24 Rapport d’activité FCEL > 2011

Taille des troupeaux

Le nombre de vaches par troupeau a très fortement augmenté pour atteindre 52 vaches en 2010, contre 50 en 2009. Pour les caprins, l’augmentation s’accentue encore avec 200 chèvres par atelier contre 198 en 2009.

Évolution du taux de pénétration

Après avoir augmenté régulièrement depuis les années 1970, le taux de pénétration se stabilise pour la collecte, et diminue pour le nombre d’animaux et de producteurs. En 2010, le réseau France Conseil Elevage représente :60 % des producteurs de lait de plus de 10 vaches.68 % des vaches 83 % de la collecte de lait

13 OCEL ont un taux de pénétration supérieur à 75%, en nombre d’élevages adhérents, et 26 OCEL ont un taux compris entre 65 et 75%. Ils se situent dans une bande Ouest-Est allant de la Bretagne à l’Alsace et en partie dans Midi-Pyrénées.

15 OCEL ont un taux de pénétration entre 55 et 65% et 11 un taux inférieur à 55%. Ils se situent principale-ment en Auvergne et Nord-Pas-de-Calais.

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Nb élevages (x 1000) Nb animaux/élevage

Élevages vaches (x 1000) Nb vaches/étable

Évolution des effectifs vaches laitièresen contrôle de performance

Nb élevages (x100) Nb animaux/élevage

Évolution des effectifs chèvresen contrôle de performance

Élevages caprins (x100) Nb chèvres/atelier

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

75

70

65

60

55

50

45 39

41

43

45

47

49

51

53

19

19,5

20,5

20

21,5

21

22

20406080100120140160180200220

Vaches laitières (x 1000) 2000>2010 : -7,9 %

Élevages vaches (x 1000) 2000>2010 : -29 %

Nbre de vaches/élevage 2000>2010 : +30 %

Chèvres (x 1000) 2000>2010 : +28,7 %

Élevages caprins (x 100) 2000>2010 : -10,4 %

Nbre de chèvres/atelier 2000>2010 : +43,9 %

2000

2500

3000

30

40

50

60

70

80

30

40

50

250

300

350

400

15

20

25

100

150

200

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

2541,3

381,5

19,0

200,5

48,9

52,0

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Effectifs

Rapport d’activité FCEL > 2011 25

26 Rapport d’activité FCEL > 2011

Taux de pénétrationdu réseau France Conseil Élevageen % d’élevages bovins adhérents

La Réunion

62

5980

6076

2714

61

2877

51

2 8

55

10 52 88

54

57

67

68

90

25

7021

39

01

73

71

58

89

03

45

42 69

3843

63

23

1915

07 26

0406

05

84

8313

30

34

11

81

1248

64

40

33

65

3132

47

24

46

1716 87

867985

4449

37

36

5635 53

72

41

29 22

50

09

82

66

74

- de 5 élevagesbovins adhérents

> 75 %

> 65 % < 75 %

> 55 % < 65 %

< 55 %

Absence de donnéesFrance Agrimer

18

Maison du lait - 42 rue de Châteaudun - 75009 ParisTél : 01 53 94 65 00 - Fax : 01 53 94 65 20

www.france-conseil-elevage.fr

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