rapport concernant létude sur lengagement des jeunes préparé par youthography pour loffice des...
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Rapport concernant l’étude sur l’engagement des jeunes
Préparé par Youthography pour l’Office des affaires francophones
Octobre 2008
Table des matières
I. ContexteII. Méthodologie
I. Les problèmes liés à l’échantillonnageII. Atteindre l’objectif
III. ObjectifsIV. Structure du questionnaireV. Données démographiquesVI. Détail des résultatsVII. Synthèse préliminaire et recommandationsVIII. Annexe – données démographiques
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Contexte
• L’Office des affaires francophones a fait appel à Youthography pour proposer une stratégie visant à promouvoir l’engagement chez les jeunes francophones et francophiles de l’Ontario.
• Le public cible défini inclut les jeunes francophones et francophiles de l’Ontario âgés de 14 à 22 ans qui fréquentent ou qui ont fréquenté une école, une école d’immersion, ou une université de langue française.
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Méthodologie
• Afin d’atteindre les objectifs liés à ce critère de recherche particulier, Youthography a proposé de créer un outil de sondage en ligne fiable, lequel a été présenté en français à des jeunes francophones ontariens.
• L’échantillon original visé devait compter 800 jeunes francophones et francophiles ontariens.– En raison des problèmes d’échantillonnage mentionnés dans la cinquième
diapositive, le nombre total de répondants pour l’établissement des données s’est établi à 360 jeunes.
– Toutefois, un total de 360 est suffisant pour tirer des conclusions fiables sur le plan des statistiques, et, même dans les sous-groupes, la marge d’erreur se situe sous le seuil de +/- 10 %.
• Le sondage a été publié sur le site www.cmonopinion.ca, ce nom de domaine ayant été acheté par Youthography pour l’OAF.
• Le sondage a été présenté du 9 septembre au 1er octobre 2008.
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Les problèmes liés à l’échantillonnage• En temps normal, pour un projet de cette nature, nous aurions choisi la CA (composition
aléatoire) pour constituer l’échantillon d’origine, d’autant plus qu’il s’agit d’un groupe démographique difficile à atteindre. Vu la faible incidence des jeunes francophones dans l’ensemble de la population ontarienne, et vu les endroits particuliers, hétérogènes et parfois éloignés où ces jeunes résident, il aurait été plus facile de les joindre efficacement, et plus rapidement, avec cette méthode. Toutefois, en raison des limites du budget actuel, et en raison de la brièveté de la période disponible pour la présentation du sondage (trois semaines), il n’a pas été possible d’utiliser cette méthode.
• Étant donné les actuelles contraintes de temps et de budget, obtenir l’aide de l’OAF était incontournable et indispensable pour réaliser l’échantillonnage. – Les méthodes utilisées sont détaillées sur les prochaines diapositives.
• La taille de l’échantillon, 800 répondants, avait été fixée pour permettre une analyse détaillée des sous-groupes. Mais, vu le nombre restreint de la population francophone en Ontario, il s’agissait là d’un objectif ambitieux. Un total de 800 répondants serait en effet considéré comme suffisant même pour une étude de ce genre à l’échelle nationale.
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Atteindre l’objectif• Un éventail de sources différentes a été utilisé pour réaliser notre échantillon et
pour guider les répondants vers l’outil de sondage en ligne.• Youthography a créé une bannière publicitaire clignotante annonçant le
sondage, laquelle a été approuvée par l’OAF et publiée sur les sites suivants :– Hotmail et MSN, en ciblant les francophones de l’Ontario– Le site Web de la FESFO– Le site Web de TFO– Le site Web de l’OAF
• Par l’entremise de l’OAF, une circulaire administrative a été envoyée du ministère de l’Éducation aux conseils scolaires de langue française, et du ministère de la Formation et des Collèges et Universités aux collèges francophones et aux universités bilingues.
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Atteindre l’objectif (suite)• L’OAF a communiqué directement avec les associations étudiantes de ces
institutions :– l’Université d’Ottawa– l’Université Laurentienne– l’Université de Toronto – Association francophone – l’Université York – Collège universitaire Glendon– la Cité collégiale– Collège d’Alfred– Collège Boréal
• L’OAF a également envoyé des courriels aux :– organismes francophones– employés de l’OAF– coordonnateurs de langue française– participants et candidats du programme FLEX – diverses autres personnes-ressources francophones
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Objectifs• L’objectif général de l’OAF consiste à augmenter et à consolider la valeur du
français comme langue par laquelle les jeunes francophones et francophiles peuvent vivre l’expérience d’une citoyenneté active et satisfaisante en Ontario. Le sondage avait pour objectifs de :
• Comprendre les perceptions qu’ont les jeunes francophones et francophiles de leur identité, et l’influence de la culture d’expression française sur leur identité.
• Déterminer leur degré de conscientisation et d’intérêt envers la culture de langue française.
• Comprendre l’intérêt et la passion des jeunes pour la culture d’expression française et leur engagement envers celle-ci (ou leur manque d’intérêt ou d’engagement).
• Mieux comprendre les facteurs qui motivent leur engagement à l’égard de la culture de langue française.
• Mieux comprendre ce groupe démographique en ce qui concerne les voies médiatiques les plus efficaces pour atteindre ce groupe, leurs intérêts en général, etc.
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Structure du questionnaire• L’ordinogramme qui suit illustre les détails de la structure et la logique du questionnaire selon les blocs de questions. La suite apparaît sur la diapositive suivante.
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Données démographiques
Tous les répondants
Voies médiatiques et Intérêts généraux
Tous les répondants
Les perceptions de la culture d’expression française et son
influence sur l’identitéTous les répondants
Q23 s’adresse aux répondants qui se sentent gênés de communiquer en
français
Intérêt pour la culture d’expression française
Tous les répondants
Q28 s’adresse uniquement aux répondants fréquentant
l’école secondaire
Q29 s’adresse uniquement aux étudiants des
établissements autres que l’école secondaire
Langue française, éducation, et emploiTous les répondants
CommunautéTous les répondants
Q37 s’adresse aux répondants qui ne
participent pas à la vie d’une communauté
francophone
Q38 s’adresse aux répondants qui participent à
la vie d’une communauté francophone
Événements francophones
Tous les répondants
Structure du questionnaire (suite)
End of Survey
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Fin du sondage
Q42 s’adresse aux répondants qui ne sont pas au courant des événements
francophones
Q44- Q46 s’adressent aux répondants qui sont au
courant des événements francophones
Q43 s’adresse aux répondants qui ne sont pas au courant des
événements francophones et qui disent que « les organisateurs
n’annoncent pas les endroits où l’on peut participer à
l’événement »
Q47-48 s’adressent aux répondants qui sont au
courant des événements francophones et qui y ont
participé
Q49-50 s’adressent aux répondants qui sont au
courant des événements francophones mais qui n’y
ont jamais participé
Éléments de motivation pour l’engagement à
l’égard de la culture de langue française
Tous les répondants
Effectifs dans l’échantillon et marge d’erreur
• Le tableau ci-contre présente les détails des sous-groupes pour l’analyse.
• En raison d’un taux de réponse plus faible que prévu, certaines catégories ont été fusionnées (par exemple, les régions du Nord-Est et du Nord-Ouest, de même que les régions du Centre et du Sud) et il s’est avéré impossible d’établir certaines autres catégories, notamment la comparaison entre l’immersion française et l’école de langue française.
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N Marge d’erreur
Ensemble des répondants
360 5,16 %
Hommes/garçons
113 9,22 %
Femmes/filles 247 6,23 %
de 14 à 17 ans 194 7,03 %
de 18 à 22 ans 166 7,61 %
Nord 149 8,03 %
Ottawa/Est 64 12,25 %
Centre/SO 147 8,08 %
Milieu urbain 222 6,58 %
Milieu rural 138 8,34 %
Données démographiques
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Données démographiques
Q1. Es tu?‑
Total n=360
Homme 50 % 113
Femme 50 % 247
Q2. Quel âge as-tu?
Total n=360
14 ans 19 % 49
15 ans 10 % 36
16 ans 10 % 44
17 ans 20 % 65
18 ans 9 % 34
19 ans 11 % 41
20 ans 9 % 33
21 ans 6 % 32
22 ans 7 % 26
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• Les tableaux inclus dans cette présentation donnent à la fois le nombre de répondants et les pourcentages de répondants.
• Notez que les pourcentages sont pondérés pour refléter le poids relatif des différents groupes dans la population franco-ontarienne.
• Plus de 1000 répondants ont participé au sondage. Au total, 360 jeunes francophones et francophiles ont répondu à toutes les questions du sondage.
Données démographiques
• 45 % des répondants vivent actuellement dans la région du Nord-Est de l’Ontario.
• Les autres habitent la région de l’Est ou la région du Centre (28 % et 23 % respectivement).
• Quelques répondants sont originaires des régions du Nord et du Sud (2 %).
• Les répondants vivant en milieu urbain sont légèrement plus nombreux que ceux vivant en milieu rural.
L e plus g rand nombre des répondants rés ident ac tuellement au Nord-E s t de l’Ontario (n=360)
2 %
45 %
23 %
28 %
2 %A u Nord-Oues t de l'Ontario, parexemple Greens tone, ThunderBayA u Nord-Es t de l'Ontario, parexemple Hears t, S udbury
A u Centre, par exemple Hamilton,Toronto, Penetan-guis hene,Winds orÀ l'Es t, par exemple Ottaw a,Haw kes bury, Cornw all
A u S ud-Oues t, par exempleWinds or, L ondon, S arnia
Q6. Habites tu en milieu urbain ou en région rurale?‑
Total % n=360
En milieu urbain (une grande ville OU une zone bâtie autour d’une grande ville)
57 % 204
En région rurale (collectivité, village, ville ou comté ayant une population inférieure à 10 000 personnes)
43 % 156
Q7. Depuis combien d’années habites-tu en Ontario?
Total (n=360) Moyenne : 15,15 Médiane : 16
Données démographiques
• La majorité des répondants sont nés en Ontario (78 %).
• La plupart des répondants ont fréquenté une école primaire de langue française, et un plus grand pourcentage encore a fréquenté une école secondaire de langue française (76 % et 83 % respectivement).
Q8. Où es tu né(e)?‑
Total % n=360
Colombie-Britannique 0,4 % 1
Alberta 0,6 % 2
Saskatchewan 0,1 % 0
Manitoba 0,3 % 1
Ontario 78 % 279
Québec 12 % 42
Nouveau-Brunswick 0,4 % 2
Nouvelle-Écosse 0 % 0
Î.-P.-É. 0 % 0
Terre-Neuve-et-Labrador 0 % 0
Yukon, Territoires du Nord-Ouest, ou Nunavut
0% 0
Je suis né(e) à l’extérieur du Canada : s’il-te-plaît, précise le pays
9 % 31
Q9. Dans la liste suivante, à quelle école as tu étudié? ‑
Total % n=360
École élémentaire d’immersion en français
9 % 31
École élémentaire de langue française
76 % 272
École élémentaire de langue anglaise
6 % 22
École secondaire d’immersion en français
8 % 28
École secondaire de langue française
83 % 298
École secondaire de langue anglaise
12 % 42
Données démographiques
• La majorité des répondants fréquentent l’école secondaire (76%).
• La plupart des répondants ont un emploi à temps partiel.
• 36 % des répondants ont déclaré être sans emploi mais il n’y a là rien d’anormal, car l’échantillon se compose d’un grand nombre de jeunes âgés de 14 à 17 ans, dont beaucoup vont à l’école à cette époque de l’année.
Q10. Quel énoncé décrit le mieux ta situation académique actuelle?
Total % n=360
Je suis élève à l’école élémentaire 0% 0
Je suis élève à l’école secondaire 56.0% 202
Je suis étudiant(e) au postsecondaire à temps partiel
2.6% 9
Je suis étudiant(e) au postsecondaire à temps plein
38.7% 139
Je ne suis pas étudiant 2.7% 10
Q11. Quel énoncé décrit le mieux ta situation professionnelle au cours des trois derniers mois?
Total % n=360
Je travaille à temps partiel 53 % 189
Je travaille à temps plein 12 % 43
Je suis sans emploi 36 % 128
Données démographiques• Il s’agissait d’une question à choix
multiples donnant aux répondants la possibilité de sélectionner l’origine ethnique à laquelle ils s’identifient; certains ont choisi plusieurs réponses.
• En gardant la donnée ci-dessus à l’esprit, 69 % des répondants s’identifient comme Canadiens français (depuis plusieurs générations).
• 34% des répondants se décrivent comme Canadiens de souche, mais sans être d’origine francophone.
• Dans l’analyse détaillée des données qui suit, les chiffres ont été pondérés en fonction de l’ensemble de la population francophone de l’Ontario, ce qui permet d’appliquer les résultats à l’ensemble de la population.
Q55. Dans le but d’obtenir un échantillon représentatif de la population ontarienne, choisis la description des antécédents culturels qui s’applique dans ton cas. Choisis toutes les réponses qui s’appliquent.
Total % n=360
Autochtone (Premières nations, Inuit, Métis) 17 % 60
Africain(e) – Afrique du Nord (p. ex., Algérie) 10 % 20
Africain(e) – Afrique francophone sub-saharienne (p. ex., Sénégal, Côte d’Ivoire)
2 % 7
Africain(e) – Autre 3 % 10
Arabe (p. ex., Liban, Syrie) 4 % 15
Canadien(ne) depuis plusieurs générations – Français (Canadien français, Acadien)
69 % 249
Canadien(ne) depuis plusieurs générations – Autre
34 % 123
Antillais(e) – francophone (p. ex., Haïti) 4 % 13
Antillais(e) – Autre 2 % 6
De l’Extrême Orient (p. ex., Chine, Japon…)‑ 5 % 18
Européen(ne) – francophone (p. ex., France)14 % 51
Européen(ne) - Autre 15 % 53
De l’Amérique latine 1 % 5
De l’Asie méridionale (p. ex., Inde, Pakistan) 2 % 8
De l’Asie du Sud-Est (p. ex., Vietnam, Laos) 2 % 6
De l’Asie occidentale (p. ex., Iran) 2 % 6
Autre : s’il-te-plaît, préciser 7 % 24
Résultatsdétaillés
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Habitudes médiatiques
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Participation aux médiasDans l’ensemble, les jeunes francophones participent davantage aux médias en anglais qu’en français.Les jeunes francophones recourent au français le plus souvent pour « se servir d’Internet pour des travaux ou les études », c’est-à-dire pendant 4,65 heures par semaine; c’est surtout le cas des filles, qui y consacrent 4,79 heures par semaine.Ils préfèrent de beaucoup l’anglais lorsqu’ils :
– Écoutent la radio(2,45 h. en français; 3,12 h. en anglais)
– Utilisent internet pour se divertir(1,42 h. en français; 2,28 h. en anglais)
– Utilisent internet pour communiquer(5,31 h. en français; 7,75 h. en anglais)
– Écoutent la télé (3,19 h. en français; 8,26 h. en anglais)Ce peu de participation des jeunes peut être le résultat d’une préférence de leur part, mais la cause la plus probable réside dans le nombre limité des options médiatiques disponibles en français.
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Q12. En moyenne, combien d'heures par semaine sont consacrées à chacune des activités suivantes? Inscris le nombre d’heures que tu consacres aux activités en français et en anglais.
Françaisn=360
Hn=113
Fn=247
Anglaisn=360
Hn=
113
Fn=
247
Écouter la radio2,45 2,51 2,39 3,12 2,72 3,53
Écouter la radio en ligne0,48 0,80 0,16 0,85 0,95 0,74
Écouter la radio par satellite
0,26 0,38 0,15 0,75 0,76 0,74
Lire un journal quotidien0,45 0,43 0,48 0,88 1,01 0,75
Lire un journal quotidien gratuit
0,43 0,42 0,43 0,60 0,62 0,58
Lire un journal local hebdomadaire
0,27 0,26 0,29 0,39 0,43 0,36
Lire un magazine0,54 0,43 0,66 1,30 1,10 1,49
Se servir d’Internet pour lire les actualités et les nouvelles sur le monde du divertissement
1,42 1,63 1,21 2,28 2,46 2,10
Se servir d’Internet pour des travaux ou les études 4,65 4,51 4,79 3,91 3,61 4,20
Se servir d’Internet pour communiquer
5,31 5,82 4,80 7,75 7,66 7,84
Se servir d’Internet pour écrire un blogue
0,50 0,52 0,48 0,89 0,62 1,17
Regarder la télévision 3,19 3,67 2,70 8,26 9,41 7,11
Habitudes de lecture
• Les jeunes francophones lisent en français et en anglais environ avec la même fréquence.
• Les revues (61 %) et les blogues (18 %) sont lus plus souvent en anglais qu’en français.
– Comme pour la participation aux médias, ces taux résultent sans doute du nombre limité d’options disponibles.
– Dans l’ensemble, les filles lisent plus de revues que les garçons, et le volume de revues rédigées en anglais qu’elles lisent représente presque le double du volume des revues lues en français.
• Fait intéressant : les bandes dessinées sont plus souvent lues en français qu’en anglais (32 % contre 23 %, respectivement).
• La forme de lecture la plus populaire auprès des jeunes francophones est la fiction, dont les filles sont les lectrices les plus assidues en français comme en anglais (67 %).
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Q13. Dans la liste suivante, que lis-tu régulièrement?
Français Anglais
Totaln=360
Hn=113
Fn=247
Totaln=360
Hn=113
Fn=247
Livres – de fiction
64 % 61 % 67 % 61 % 54 % 67 %
Livres – généraux
43 % 48 % 38 % 39 % 43 % 36 %
Magazines31 % 24 % 36 % 66 % 58 % 73 %
Journaux43 % 41 % 44 % 46 % 46 % 46 %
Fanzines1 % 0 % 1 % 3 % 4 % 1 %
Blogues9 % 10 % 8 % 18 % 19 % 18 %
Bandes dessinées
32 % 40 % 25 % 23 % 26 % 21 %
Romans graphiques
9 % 9 % 9 % 9 % 10 % 8 %
Je ne lis pas régulièrement
19 % 25 % 13 % 35 % 41 % 30 %
Relations avec les médias culturels
• Comme pour la participation aux médias, les jeunes francophones et francophiles sont beaucoup plus nombreux à consommer les médias culturels d’expression anglaise plutôt que ceux de langue française.
• Les jeunes francophones achètent des livres « pour le plaisir » plus souvent en français que pour tout autre média culturel (45 %) dans cette langue.
• Les filles francophones téléchargent de la musique en français au même taux (43 %).
• Bien que les répondants soient nettement moins nombreux à consommer les médias culturels d’expression française que ceux de langue anglaise, il convient de noter que les répondants consomment des médias en français à partir de diverses sources. Ils semblent donc manifester de l’intérêt pour les médias culturels d’expression française.
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Q14. Pour chacun des énoncés suivants, dis nous quelle est la langue que tu ‑utilises.
En français En anglais
Totaln=360
Hn=113
Fn=247
Totaln=360
Hn=113
Fn=247
Les films que je vais voir au cinéma sont présentés…
14 % 15 % 14 % 94 % 96 % 93 %
Je regarde les films que je loue…
25 % 26 % 23 % 89 % 90 % 87 %
Les livres que j’achète pour le plaisir sont…
45 % 43 % 46 % 61 % 60 % 62 %
Les CD de musique que j’achète sont…
34 % 32 % 35 % 81 % 82 % 79 %
La musique que je télécharge est…
39 % 34 % 43 % 85 % 84 % 86 %
Les concerts de musique auxquels j’assiste sont…
26 % 23 % 30 % 66 % 68 % 64 %
Les médias de langue anglaise dominent largement
Internet pour un travail ou les études
Internet pour la communication ou pour se divertir
23
B.D.
Films
Télé et radio
Musique
Magazines
L’identité
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Comment se définissent-ils?L’énoncé auquel les jeunes francophones s’identifient le mieux est « je suis Canadien(ne) » (96 %) suivi de « je suis bilingue » (93 %).
Ceux qui vivent en milieu rural sont plus enclins à s’identifier à leurs identités canadienne et bilingue.
– Ils sont également plus portés que leurs homologues des zones urbaines à s’identifier à tout énoncé qui les définit comme étant de culture française d’une certaine manière; p. ex., francophone, Franco-Ontarien(e), Ontarois(e), Canadien(ne) français(e) ou bilingue francophone.
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17. Pense aux différentes façons de te décrire. Dans quelle mesure es tu en accord ou en désaccord ‑avec les énoncés suivants. Je suis …
de 14 à 17 ansn=194
de 18 à 22 ansn=166
Milieu urbainn=222
Milieu rural
n=138
Total des deux cases avec les taux les plus élevés
Total Hn=194
Fn=130
TotalH
n=49
Fn=117 - -
Francophone 79 % 80 % 78 % 78 % 87 % 69 % 72 % 87 %
Franco-Ontarien(e) 80 % 81 % 78 % 66 % 66 % 66 % 63 % 88 %
Ontarois(e) 61 % 61 % 61 % 54 % 67 % 44 % 53 % 65 %
Ontarien(ne) 87 % 87 % 86 % 80 % 74 % 85 % 80 % 89 %
Canadien(ne) 96 % 97 % 95 % 93 % 90 % 96 % 94 % 96 %
Canadien(ne) français(e)
84 % 86 % 81 % 68 % 67 % 68 % 68 % 89 %
Bilingue 93 % 96 % 91 % 85 % 82 % 88 % 85 % 96 %
Bilingue anglophone 57 % 62 % 50 % 48 % 56 % 42 % 54 % 52 %
Bilingue francophone 73 % 76 % 70 % 58 % 71 % 48 % 57 % 79 %
Membre d’une communauté forte
47 % 52 % 41 % 50 % 54 % 46 % 49 % 47 %
Citoyen(ne) du monde 74 % 73 % 75 % 71 % 73 % 69 % 73 % 72 %
La fierté de leur identité
« Je suis Canadien(ne) » et « Je suis bilingue » sont non seulement les énoncés auxquels ils s’identifient le mieux, mais aussi ceux qui suscitent le plus haut degré de fierté chez les répondants.
Ici encore, les répondants des zones rurales sont plus portés que les citadins à éprouver de la fierté relativement à tout énoncé qui les définit d’une manière ou d’une autre comme francophone.
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18. Maintenant, pour les mêmes énoncés, dis nous à quel degré tu serais fier (fière) de te décrire de ‑cette façon. Je suis…
de 14 à 17 ansn=194
de 18 à 22 ansn=166
Milieu urbainn=222
Milieurural
n=138
Total des deux cases avec les taux les plus
élevésTotal H
n=64F
n=130Total
Hn=4
9
Fn=117
Francophone 85 % 83 % 88 % 80 % 82 % 79 % 79 % 88 %
Franco-Ontarien(e)
83 % 82 % 84 % 69 % 64 % 73 % 69 % 87 %
Ontarois(e) 54 % 52 % 56 % 44 % 49 % 40 % 45 % 55 %
Ontarien(ne) 89 % 92 % 86 % 74 % 69 % 77 % 78 % 88 %
Canadien(ne) 97 % 98 % 95 % 94 % 91 % 96 % 94 % 98 %
Canadien(ne)-français(e)
88 % 86 % 89% 74 % 72 % 76 % 76 % 89 %
Bilingue 91 % 91 % 92 % 92 % 87 % 96 % 92 % 92 %
Bilingue anglophone
55 % 63 % 47 % 55 % 58 % 51 % 57 % 53 %
Bilingue francophone
77 % 81 % 74 % 65 % 70 % 61 % 67 % 79 %
Membre d’une communauté forte
61 % 62 % 60 % 66 % 69 % 64 % 66 % 60 %
Citoyen du monde 71 % 75 % 67 % 74 % 79 % 70 % 73 % 72 %
Les « vrais Canadiens »
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Ils sont Canadiens d’abord et avant tout.
Leur aptitude à
parler français les
fait se sentir comme de
« vrais Canadiens » et ne rompt pas leur lien
avec le Canada.
Le confort et le choix
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La communication avec différents groupesDans les situations formelles auprès d’entreprises, d’organismes gouvernementaux et de professionnels de la santé ou des services sociaux, les répondants sont plus portés à parler en anglais.
Les parents et les enseignants sont les deux groupes avec lesquels le jeune est le plus porté à parler en français.
– Le pourcentage de répondants qui parlent en français avec leurs amis est le même que ceux qui le font en anglais.
Toutefois, dans chaque situation, ceux des zones rurales sont plus enclins à parler en français que les citadins.
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De 14 à 17 ans : total n=194 Garçons : n=64Filles : n=130De 18 à 22 ans : total n=166Garçons : n=49Filles : n=117Milieu urbain : n=222Milieu rural : n=138
20. Pour chacun des énoncés suivants, inscris la langue que tu utilises le plus souvent pour communiquer avec :
Françaisn=360
Anglaisn=360
Total de 14 à 17 ans
de 18 à 22 ans
Milieu Urbain
Milieu Rural
Total de 14 à 17 ans
de 18 à 22 ans
Milieu Urbain
Milieu Rural
H F H F H F H F
Amis 33 % 46 % 30 % 28 % 23 % 25 % 44 % 38 % 33 % 34 % 45 % 41 % 44 % 29 %
Parents 52 % 54 % 60 % 50 % 42 % 44 % 63 % 29 % 30 % 22% 32 % 33 % 32 % 25 %
Frères ou sœurs 43 % 48 % 45 % 39 % 38 % 33 % 57 % 33 % 31 % 27 % 40 % 36 % 39 % 24 %
Enseignants ou professeurs
73 % 87 % 84 % 46 % 65 % 64 % 85 % 13 % 5 % 6 % 27 % 19 % 19 % 5 %
Institutions financières
32 % 34 % 34 % 30 % 28 % 21 % 45 % 40 % 33 % 20 % 63 % 55 % 52 % 25 %
Personnel de restaurants, etc.
17 % 17 % 20 % 18 % 13 % 9 % 28 % 63 % 62 % 51 % 74 % 67 % 76 % 45 %
Gouvernement 25 % 22 % 24 % 31 % 27 % 20 % 32 % 40 % 44 % 28 % 46 % 45 % 46 % 32 %
Professionnels de la santé
26 % 31 % 29 % 17 % 24 % 24 % 30 % 55 % 54 % 43 % 72 % 57 % 60 % 49 %
Services sociaux 26 % 29 % 32 % 15 % 25 % 21 % 33 % 46 % 47 % 31 % 61 % 48 % 54 % 34 %
Le choix et le confort• C’est la région où habite le jeune qui influe le
plus sur son choix de s’exprimer en anglais ou en français.
– Ce facteur est le plus important en ce qui touche la création d’un milieu propice où le jeune puisse être à l’aise de parler en français.
• Ceux qui habitent les régions du Centre/SO sont plus susceptibles de se sentir gênés de parler en français; ils sont en effet plus nombreux à préférer l’anglais au français.
• Une « forte concentration d’anglophones » et la rareté des occasions de rencontrer d’autres francophones, voilà probablement ce qui motive les choix des jeunes et détermine leur niveau d’aise.
30
21. À quelle fréquence choisis tu de communiquer en anglais ‑ plutôt qu’en français lorsque tu pourrais utiliser le français?
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ansNord
Ottawa – Est
Central – S-O
Totaln=194
Hn=64
Fn=130
TotalN=166
Hn=49
Fn=117
n=149 n=64 N=147
Toujours 17 % 21 % 13 % 15 % 17 % 13 % 14 % 15 % 22 %
Parfois 44 % 40 % 49 % 48 % 43 % 53 % 43 % 45 % 53 %
Pas très souvent
30 % 29 % 31 % 25 % 25 % 24 % 30 % 30 % 21 %
Jamais 9 % 11 % 6 % 13 % 15 % 10 % 14 % 10 % 4 %
22. À quelle fréquence te sens tu mal à l’aise de communiquer en français?‑
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ansNord
Ottawa - Est
Central – S-O
Totaln=194
Hn=64
Fn=130
TotalN=166
Hn=49
Fn=117
n=149 n=64 N=147
Toujours 6 % 8 % 3 % 6 % 4 % 7 % 4 % 5 % 9 %
Parfois 19 % 14 % 24 % 30 % 31 % 30 % 20 % 20 % 36 %
Pas très souvent
32 % 31 % 33 % 27 % 16 % 37 % 31 % 27 % 31 %
Jamais 43 % 47 % 39 % 37 % 49 % 26 % 44 % 49 % 25 %
Les situations qui les mettent mal à l’aiseAux yeux des jeunes francophones, les situations les plus dérangeantes sont, et de loin, celles dans lesquelles la plupart des gens autour d’eux parlent en anglais.
– Les filles âgées de 14 à 17 ans sont un peu plus susceptibles que les garçons du même âge de se sentir gênées lorsqu’elles sont entourées d’anglophones.
– Chez les jeunes de 18 à 22 ans, les répondants des deux sexes sont beaucoup plus susceptibles d’éprouver de la gêne en présence de gens qu’ils considèrent « meilleurs » qu’eux en français ou en présence de « francophones plus âgés ».
À mesure qu’ils vieillissent, les répondants rencontrent de plus en plus de personnes d’origines différentes de la leur, et ce, par l’entremise d’un réseau de contacts plus étendu (travail, collège, université). Cela aiguise chez eux la conscience de leurs aptitudes langagières et les amène à prendre acte de leurs propres forces et faiblesses à cet égard.
31
23. Dans quelles situations te sens tu mal à l’aise de communiquer en ‑français?
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ans
Totaln=118
Hn=35
Fn=83
TotalN=117
Hn=27
Fn=90
Lorsqu’il y a quelqu’un qui ne parle pas français
71 % 68 % 75 % 62 % 64 % 61 %
Lorsqu’il y a des gens que je considère meilleurs que moi en français
33 % 29 % 37 % 55 % 53 % 56 %
Lorsque je dois parler en français avec des gens plus âgés que moi
16 % 11 % 21 % 22 % 20 % 23 %
Lorsque je dois parler en français avec des gens de façon formelle, comme pour un exposé à l’école ou au travail
43 % 41 % 44 % 46 % 47 % 45 %
Raconte nous une situation dans laquelle tu t’es ‑senti(e) à l’aise de parler en français
« A mon école et avec mes parents car ils sont française »
« Il n'y avait jamais un temps dans mes cours de français que je ne sente pas a l'aise. C’était un environnement ou toutes les gens voulaient apprendre et améliorer leurs français qu'on a tout fait un effort. »
« À des gens qui parle le français- grandparents, parents, frères, sœurs, enseignants. »
« Avec mes amis proches et ma famille car ils me comprennent très bien. »
« Quand j'ai fait de bénévolence a une école d'immersion français je m‘étais sentie a l'aise de parler en français parce que les enfants sont plus jeunes de moi et ils ne pourraient pas parler très bien, alors je n‘étais pas nerveuse. »
« Je travaille dans un hôtel en tant que sauveteur et alors je rencontre pleins de francophone. Puisque je suis a Toronto, la majorité des employés ne parlent qu'en anglais alors je me sens a l'aise de parler en français avec les clients. »
32
Raconte nous une situation dans laquelle tu t’es ‑senti(e) mal à l’aise de parler en français
« consultation du gouvernement »
« Mon niveau du français est assez bien pour qu'on m'appelle francophone, mais je me sentie mal à l'aise quand je parle avec des gens français de France, et je suis plus comfortable avec les gens Québécois. Toutes les situations formelles, par examples dans les bureaux gouvernementaux et avec des professeurs français ici à L'Université de Toronto, sont aussi parfois en peu gênantes. »
« Sortie en amis, un membre du groupe était unilingue anglophone. »
« Pendant que je suis au travail et il y a des clients qui peuvent seulement parler le français. »
« Normalement, je communique très bien en français. En anglais et en français, je communique mieux par écrit que par oral parce que je trouve que ça me donne plus de temps pour mieux formuler mes idées. J'ai toujours fréquenté des écoles de langue française, mais à l'été, je travaillais dans un camp anglophone, puis quand les cours recommençaient à l'automne, je me sentais toujours un peu mal à l'aise parce que mon français était devenu un peu rouillé. »
« J'ai honte de faire des fautes et alors à l'école je suis souvent nerveuse quand je parle français. »
« Pendant que je parle en français avec mon père et ma sœur ne comprend pas. »
33
Les groupes qui mettent en confiance• Les jeunes de 14 à 17 ans ressentent la plus
grande confiance auprès de leurs parents et des enseignants ou professeurs.
– À mesure qu’ils vieillissent, les répondants ont de moins en moins de contacts quotidiens avec leurs enseignants et leurs parents.
– Le réseau social sécuritaire à l’aide duquel ils ont pu améliorer leur français dans un milieu propice commence à leur faire défaut, ce qui explique le plus faible pourcentage de jeunes âgés de 18 à 22 ans qui sélectionnent les parents (67 % contre 78 %) et les enseignants ou professeurs (69 % contre 91 %).
• Les répondants âgés de 18 à 22 ans éprouvent le plus haut degré de confiance auprès de leurs amis.
– Les amis sont particulièrement importants pour les filles des deux groupes d’âge.
26. Quels sont les groupes de personnes qui te mettent en confiance lorsque tu parles français?
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ans
Totaln=194
Hn=64
Fn=130
TotalN=166
Hn=49
Fn=117
Amis 66 % 56 % 77 % 80 % 72 % 85 %
Parents 78 % 74 % 81 % 67 % 63 % 69 %
Frères ou sœurs 55 % 43 % 66 % 60 % 55 % 64 %
Enseignants ou professeurs
91 % 94 % 88 % 69 % 64 % 73 %
Institutions financières 28 % 34 % 21 % 16 % 11 % 19 %
Personnel de restaurants, etc.
21 % 23 % 19 % 27 % 33 % 24 %
Organisations gouvernementales
19 % 27 % 12 % 21 % 19 % 22 %
Professionnels de la santé 27 % 34 % 20 % 19 % 8 % 25 %
Services sociaux 25 % 34 % 17 % 18 % 8 % 24 %
Ceux que je considère comme parlant mieux français que moi
27 % 29 % 25 % 15 % 14 % 16 %
34
Les groupes qui ébranlent la confiance
• Les répondants âgés de 18 à 22 ans éprouvent une plus grande gêne que ceux de 14 à 17 ans dans les situations formelles, comme par exemple lorsqu’ils ont affaire à des institutions financières ou à des professionnels de la santé.
– Les jeunes de 18 à 22 ans se sentent également moins en confiance que leurs cadets auprès des enseignants ou des professeurs.
• Les garçons de 14 à 17 ans sont beaucoup plus enclins que les autres groupes à dire qu’ils n’ont pas confiance en eux-mêmes lorsqu’ils parlent en français avec leurs amis.
• Pour tous les jeunes, ce qui mine le plus la confiance, ce sont « ceux que je considère comme parlant mieux français que moi ».
27. Inversement, quels sont les groupes de personnes qui ébranlent ta confiance lorsque tu parles en français?
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ans
Totaln=194
Hn=64
Fn=130
TotalN=166
Hn=49
Fn=117
Amis 36 % 53 % 21 % 21 % 22 % 20 %
Parents 18 % 27 % 9 % 6 % 6 % 5 %
Frères ou sœurs 19 % 29 % 9 % 12 % 18 % 8 %
Enseignants ou professeurs
23 % 22 % 24 % 39 % 32 % 43 %
Institutions financières 18 % 9 % 27 % 34 % 34 % 34 %
Personnel de restaurants, etc.
32 % 21 % 43 % 37 % 30 % 42 %
Organisations gouvernementales
24 % 24 % 24 % 36 % 28 % 42 %
Professionnels de la santé 21 % 17 % 26 % 31 % 36 % 27 %
Services sociaux 21 % 14 % 28 % 21 % 19 % 22 %
Ceux que je considère comme parlant mieux français que moi
38 % 31 % 45 % 52 % 46 % 56 %
35
Gêne + manque de confiance = utilisation de l’anglais par défaut
L’engagement communautaire et les possibilités
37
La planification des études postsecondaires
Il y a chez les jeunes une volonté d’aller vivre dans un milieu où ils pourront continuer de parler en français.
Après le secondaire, le choix le plus fréquent est l’université bilingue.
– L’université bilingue est le choix le plus populaire dans la région d’Ottawa/Est.
– Les options avec l’anglais comme seule langue d’apprentissage sont les moins populaires dans l’ensemble des groupes. Toutefois les jeunes de la région du Centre/SO sont plus portés à envisager une université de langue anglaise.
La région de résidence influe beaucoup sur le choix du jeune, sans doute en raison du nombre d’options disponibles. Néanmoins, il est plus difficile pour les jeunes de la région Centre/SO de maintenir leur niveau de français lorsqu’ils entreprennent leurs études postsecondaires.
28. Après le secondaire, as tu l’intention de fréquenter l’un des établissements ‑d’enseignement suivants?
de 14 à 17 ans
Totaln=71
Hn=27
Fn=44
Nordn=40
Ottawa – Est
n=17
Centre – SO
n=16
Collège de langue française
36 % 35 % 36 % 37 % 36 % 17 %
Collège de langue anglaise 9 % 11 % 7 % 13 % 0 % 12 %
Université bilingue 63 % 66 % 59 % 54 % 88 % 45 %
Université de langue anglaise
19 % 15 % 25 % 13 % 22 % 38 %
Collège ou université en langue française d’une autre province ou d’un autre pays
34 % 33 % 35 % 26 % 42 % 45 %
38
Les choix de carrière
30. Quel est le degré d’importance que tu accordes au fait de travailler dans un milieu te permettant d’utiliser ton français?
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ans
NordOttawa
- EstCentre –
SOTotal des deux cases avec les taux les plus élevés
Totaln=194
Hn=64
Fn=130
Totaln=166
Hn=49
Fn=117
n=149 n=64 n=147
Très important ou Important
84 % 86 % 82 % 87 % 83 % 89 % 85 % 85 % 86 %
31. Crois-tu qu’il est probable que tu trouveras un emploi te permettant d’utiliser ton français?
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ans
NordOttawa -
EstCentre –
SO
Total des deux cases avec les taux les plus élevés
Totaln=194
Hn=64
Fn=130
Totaln=166
Hn=49
Fn=117 n=149 n=64 n=147
Très probable ou Probable 86 % 87 % 84 % 87 % 85 % 76 % 93 % 83 % 80 %
• Dans tous les groupes d’âge, de sexes et de régions, des pourcentages élevés de répondants souhaitent travailler dans un milieu où ils pourront utiliser le français, et pensent que c’est probablement ce qu’ils vont faire.
– Ceux qui habitent la région du Nord sont les plus nombreux à penser qu’ils travailleront dans un milieu où ils utiliseront le français.
• Le nombre d’options professionnelles envisageables pour les jeunes francophones joue un rôle important dans la poursuite du développement de leurs aptitudes en français.
39
Les possibilités qu’offre le fait de parler français• Il est évident qu’il existe chez les jeunes une perception bien ancrée selon laquelle le fait de parler français et anglais offre
des possibilités.– Les jeunes de 14 à 17 ans y voient davantage un lien avec les choix éducationnels et professionnels en Ontario et au
Canada.– Les jeunes de 18 à 22 ans sont plus nombreux à percevoir leur bilinguisme comme un atout sur le plan international,
probablement parce qu’ils pensent davantage à voyager à l’étranger pour les études, le travail ou le plaisir.
40 50 %
Autres domaines dans lesquels le fait de parler français est un avantage
« Je crois que parler français me permet souvent de faire de nouveaux amis, car ce n'est pas quelque chose que toute le monde on en commun. Aussi, je resent beaucoup de satisfaction quand je peux venir en aide a quelqu'un qui ne parle pas l'anglais dans un restaurant ou a l'hopital, sa me fait vraiment plaisir de pouvoir les aider! »
« à s'identifier franco ontarien »
« Transmettre ma langue à mes enfants plus tard »
« De l'inspiration pour les jeunes francophones qui ne savent pas encore la valeur de cette langue, et les anglophones de mon âge qui veulent améliorer leurs français. »
« En parlant le français, j'aurais l‘abilite a communiquer et a établir des liens avec des francophones autour du monde. »
« Etre capable d'avoir de meilleures positions et plus d'argent au niveau de ma carrière. »
41
L’engagement communautaire
• Les niveaux d’engagement communautaire les plus élevés s’observent dans les régions du Nord et d’Ottawa/Est, et chez les répondants vivant en milieu rural.
• Pour chacun des groupes d’âge et des régions, les niveaux d’engagement dans la communauté francophone sont plus faibles que les niveaux d’engagement dans la communauté en général.– Les niveaux d’engagement les plus faibles auprès de l’une ou l’autre des
communautés s’observent dans la région du Centre/SO.– Le groupe des répondants âgés de 18 à 22 ans présente un niveau d’engagement
moins élevé que celui des jeunes de 14 à 17 ans, ce qui confirme la tendance à la diminution des contacts avec la culture d’expression française à mesure que le jeune prend de l’âge.
34. De façon générale, quel est ton niveau d’engagement auprès de…
Total des deux cases avec les taux les plus élevés
Totalde 14 à 17 ansn=194
Totalde 18 à 22 ansn=166
Nordn=149
Ottawa – Est
n=64
Centre – SO
n=147
Milieu urbainn=222
Milieu rural
n=138
LA COMMUNAUTÉ EN GÉNÉRAL : Très engagé(e) ou Quelque peu engagé(e)
79 % 72 % 80 % 82 % 62 % 73 % 80 %
LA COMMUNAUTÉ FRANCOPHONE : Très engagé(e) ou Quelque peu engagé(e)
63 % 49 % 69 % 62 % 31 % 49 % 69 %
42
Le bénévolat
• Le bénévolat dans la collectivité n’est pas une activité très courante dans le groupe.
– Les taux de bénévolat les plus élevés s’observent chez les répondants de 14 à 17 ans vivant en milieu urbain.
• La langue qu’ils utilisent lorsqu’ils font du bénévolat varie surtout selon les régions.
39. Fais-tu du bénévolat dans ta communauté?
Total14-17n=194
Total18-22n=166
Nordn=149
Ottawa – Est
n=64
Centre – SO
n=147
Milieu urbainn=222
Milieu rural
n=138
Toujours 21 % 16 % 21 % 17 % 17 % 22 % 16 %
40. Quelles sont les langues que tu utilises lorsque tu pratiques ton bénévolat?
Total14-17n=174
Total18-22n=148
Nordn=138
Ottawa – Est
n=56
Centre – SO
n=128
Milieu urbainn=222
Milieu rural
n=138
Anglais 70 % 77 % 65 % 72 % 90 % 78 % 67 %
Français 78 % 77 % 84 % 88 % 52 % 74 % 81 %
43
Ils voient les possibilités et veulent en profiter
44
Événementsfrancophones
45
Événements francophones• Le niveau de connaissance des
événements est le plus élevé dans les régions du Nord et d’Ottawa/Est
– La région du Centre/SO fait piètre figure au chapitre de la connaissance.
• Il a été demandé aux répondants n’ayant eu vent d’aucun événement pourquoi, selon eux, ils n’en connaissaient aucun.
• Ils répondent fréquemment qu’ils n’essaient pas de se renseigner sur ces événements et que, par conséquent, ils n’en entendent pas parler.
– C’est ce motif qui a été le plus fréquemment invoqué par les jeunes de 14 à 17 ans et par les répondants de la région d’Ottawa.
41. Connais tu des événements présentés totalement en français ou présentés en partie en français se ‑déroulant en Ontario?
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ans
NordOttawa -
Est Centre- SO
Totaln=194
Garçons n=64
Fillesn=130
Totaln=166
Hommes n=49
Femmesn=117 n=149 n=64 n=147
Oui 46 % 48 % 44 % 39 % 34 % 43 % 48 % 47 % 29 %
Pas certain
46 % 45 % 48 % 44 % 46 % 42 % 47 % 38 % 50 %
Non 8 % 7 % 9 % 17 % 20 % 15 % 5 % 15 % 21 %
42. Pour quelle raison crois tu que tu ne connais pas les événements francophones?‑
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ansNord
Ottawa - Est
Centre - SO
Totaln=17
Hn=4
Fn=13
Totaln=33
Hn=11
Fn=22 n=9 n=9 n=32
Je n’essaie même pas d’en trouver
88 % 100 % 77 % 66 % 70 % 61 % 71 % 100 % 55 %
Aucun de ces événements n’est présenté dans ma région
23 % 0 % 43 % 16 % 8 % 25 % 29 % 9 % 22 %
Les organisateurs de ces événements ne placent aucune publicité aux endroits où je pourrais les voir
44 % 49 % 39 % 44 % 30 % 61 % 19 % 42 % 57 %
46
Alors, où faudrait-il placer les publicités?Aux répondants qui, à la question précédente, avaient affirmé ne jamais avoir vu de publicité annonçant un événement francophone, il a été demandé où la publicité devrait être placée pour attirer leur attention. Tous les groupes estiment que les écoles et les campus sont le meilleur endroit.
– Outre leur rôle traditionnel en matière de développement des compétences, les écoles, les collèges et les universités jouent un rôle stratégique important pour ce qui est de la promotion de la culture de langue française.
43. À quels endroits devraient ils placer ces publicités afin que les gens comme toi puissent les voir? Choisis ‑toutes les réponses qui s’appliquent.
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ansNord
Ottawa - Est Centre- SO
Les dix réponses les plus fréquentes seulement
Totaln=7
Hn=2
Fn=5
Totaln=18
Hn=4
Fn=14
n=2 n=4 n=19
Sur des sites Web ou des portails populaires
23 % 0 % 48 % 63 % 50 % 71 % 100 % 21 % 56 %
À l’extérieur sur des affiches 64 % 100 % 25 % 43 % 25 % 54 % 0 % 79 % 42 %
Dans les magazines populaires
38 % 50 % 25 % 17 % 25 % 12 % 0 % 29 % 26 %
Dans le magazine gratuit de ma ville dédié au monde du spectacle
6 % 0 % 13 % 11 % 0 % 18 % 0 % 0 % 16 %
Dans le quotidien gratuit de ma ville
6 % 0 % 13 % 28 % 25 % 29 % 0 % 0 % 34 %
Dans le journal hebdomadaire gratuit de mon quartier
0 % 0 % 0 % 24 % 25 % 24 % 0 % 0 % 26 %
À la télévision 100 % 100 % 100 % 62 % 75 % 54 % 50 % 100 % 66 %
Dans les boutiques et d’autres lieux
29 % 0 % 61 % 58 % 75 % 48 % 50 % 21 % 62 %
À mon école ou sur mon campus
100 % 100 % 100 % 87 % 75 % 94 % 100 % 100 % 86 %
Dans les transports en commun
57 % 50 % 64 % 82 % 100 % 71 % 0 % 71 % 84 %
Avant un film au cinéma 55 % 50 % 61 % 45 % 50 % 42 % 50 % 50 % 48 %
47
Connaissance des événements
Aux répondants ayant dit être au courant d’événements francophones, il a été demandé desquels ils avaient entendu parler.
Les données concernant les dix événements les plus connus sont présentées en détail dans le tableau ci-contre.
La région du Centre/SO présente le plus faible niveau de connaissance pour tous les événements.
Le groupe des jeunes de 18 à 22 ans présente un moindre niveau de connaissance que celui des jeunes de 14 à 17 ans.
Les célébrations locales du drapeau franco-ontarien sont beaucoup plus populaires auprès des jeunes de 14 à 17 ans qu’auprès de leurs aînés. En effet, les écoles élémentaires et secondaires organisent souvent des célébrations du drapeau franco-ontarien.
44. Parmi ces événements, desquels as tu déjà entendu parler? ‑
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ansNord
Ottawa - Est
Centre- SO
Les dix réponses les plus
fréquentes seulement
Totaln=171
Totaln=80
Hn=30
Fn=50
Totaln=61
Hn=16
Fn=45
n= 69
n= 31 n=41
Célébrations locales de la Saint-Jean-Baptiste
74 % 76 % 71 % 82 % 69 % 58 % 78 % 85 % 69 % 51 %
Célébrations locales du drapeau franco-ontarien
72 % 83 % 82 % 84 % 55 % 47 % 62 % 83 % 74 % 43 %
Jeux franco-ontariens
67 % 72 % 73 % 70 % 60 % 53 % 66 % 74 % 71 % 46 %
Festival franco-ontarien
63 % 65 % 63 % 67 % 61 % 63 % 59 % 57 % 94 % 38 %
Écho d'un peuple 59 % 60 % 52 % 70 % 55 % 54 % 57 % 62 % 84 % 15 %
Salons du livre 53 % 49 % 45 % 54 % 58 % 59 % 56 % 56 % 51 % 46 %
Événements / spectacles dans un centre culturel
44 % 43 % 40 % 47 % 45 % 40 % 48 % 50 % 41 % 32 %
Festival de la Saint-Jean
43 % 50 % 52 % 48 % 31 % 36 % 28 % 66 % 24 % 9 %
Festival de l'humour
40 % 46 % 47 % 45 % 32 % 32 % 31 % 56 % 35 % 9 %
La Nuit sur l'étang 35 % 30 % 22 % 38 % 44 % 39 % 49 % 47 % 28 % 16 %
48
Connaissance des événementsLes établissements d’enseignement constituent pour les répondants la voie la plus courante pour apprendre la tenue d’événements francophones.
– Ceci est en accord avec le fait que les répondants qui ne sont pas au courant des événements précisent qu’ils aimeraient apprendre la tenue d’événements par l’entremise de leur école.
Ici encore, les amis sont un important moyen pour eux d’entendre parler de ces événements.
45. De quelle façon as tu entendu parler de ces événements? Choisis toutes les réponses qui s’appliquent.‑
Total de 14 à 17 ans de 18 à 22 ans
NordOttawa -
EstCentre-
SO
Totaln=171
Totaln=80
Hn=30
Fn=50
Totaln=61
Hn=16
Fn=4
5
n= 69 n= 31 n=41
À mon école ou sur mon campus 79 % 78 % 78 % 79 % 81 % 82 % 80 % 82 % 84 % 65 %
Des amis m’en ont parlé 59 % 56 % 57 % 56 % 62 % 68 % 58 % 63 % 60 % 46 %
À la radio 52 % 55 % 57 % 54 % 46 % 47 % 46 % 60 % 55 % 26 %
Des membres de ma famille m’en ont parlé
47 % 51 % 44 % 58 % 42 % 40 % 44 % 48 % 59 % 31 %
À la télévision 46 % 47 % 45 % 50 % 43 % 41 % 45 % 49 % 55 % 24 %
Ils se déroulent dans ma communauté.
42 % 40 % 40 % 40 % 44 % 36 % 51 % 43 % 56 % 20 %
Sur des panneaux d’affichage 41 % 41 % 36 % 46 % 43 % 42 % 43 % 42 % 60 % 14 %
Sur des sites Web populaires 33 % 32 % 29 % 36 % 34 % 40 % 29 % 30 % 37 % 33 %
J’assiste à des événements de ce genre depuis des années…
32 % 33 % 37 % 29 % 31 % 27 % 33 % 32 % 45 % 16 %
À l’extérieur sur des affiches 28 % 29 % 26 % 33 % 27 % 25 % 28 % 28 % 38 % 15 %
49
La participation aux événementsEn ce qui concerne la participation, les événements les plus courus par les jeunes sont les célébrations locales du drapeau franco-ontarien, les célébrations locales de la Saint-Jean-Baptiste et les salons du livre.
– Ceux qui vivent dans la région du Centre/SO sont plus nombreux à participer à un salon du livre qu’à tout autre événement. Par conséquent, les salons du livre constituent un lieu clé pour promouvoir les manifestatiosn culturelles dans cette région.
Les fêtes à caractère historique sont au nombre des événements les plus populaires.
Il importe de noter que les taux sont plus élevés pour la connaissance des événements que pour la participation.
46. À quels événements parmi les suivants as-tu participé au cours des cinq dernières années?
Total de 14 à 17 ans de 18 à 22 ansNord
Ottawa - Est
Centre- SO
Totaln=171
Totaln=80
Hn=30
Fn=50
Totaln=61
Hn=16
Fn=45
n=69
n=31
n=41
Célébrations locales du drapeau franco-ontarien 52 % 60 % 65 % 56 % 37 % 37 % 37 % 58 % 59 % 18 %
Célébrations locales de la Saint-Jean-Baptiste 50 % 51 % 47 % 55 % 49 % 53 % 45 % 62 % 39 % 32 %
Salons du livre 32 % 32 % 26 % 38 % 33 % 34 % 32 % 29 % 34 % 40 %
Écho d'un peuple 31 % 34 % 32 % 35 % 26 % 22 % 30 % 23 % 57 % 9 %
Jeux franco-ontariens 31 % 33 % 32 % 34 % 27 % 18 % 35 % 26 % 41 % 28 %
Festival franco-ontarien 27 % 31 % 33 % 28 % 20 % 9 % 29 % 16 % 58 % 6 %
Événements / spectacles dans un centre culturel 22 % 21 % 17 % 25 % 24 % 18 % 29 % 21 % 28 % 15 %
Festival de la Saint-Jean 19 % 21 % 21 % 21 % 16 % 18 % 15 % 30 % 10 % 1 %
Festival de l'humour 19 % 23 % 26 % 19 % 13 % 11 % 14 % 30 % 4 % 8 %
Théâtre français du Centre national des arts 15 % 11 % 13 % 8 % 23 % 26 % 20 % 5 % 40 % 8 %
50
Avec qui y vas-tu?
• La participation des jeunes aux événements dépend énormément de leurs réseaux de connaissances.
• C’est avec leurs amis qu’ils participent le plus souvent aux événements.
– Avec les parents ensuite.– Aux yeux des jeunes de 14 à 17 ans,
les enseignants jouent un rôle déterminant, sans doute par l’organisation d’excursions scolaires. Peu importe la raison, cette participation précoce est importante pour la constance de l’engagement des jeunes à long terme.
47. Lorsque tu participais à des événements, qui t’accompagnait le plus souvent?
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ansNord
Ottawa - Est
Centre- SO
Totaln=80
Hn=30
Fn=50
Totaln=61
Hn=16
Fn=45
n=69
n=31
n=41
Amis 84 % 83 % 84 % 88 % 86 % 89 % 84 % 90 % 81 %
Parents 56 % 50 % 63 % 51 % 40 % 61 % 53 % 65 % 40 %
Frères ou sœurs 40 % 43 % 38 % 38 % 32 % 43 % 42 % 42 % 25 %
Autres membres de ta famille
20 % 22 % 18 % 10 % 0 % 19 % 18 % 17 % 10 %
Enseignants ou professeurs 45 % 45 % 45 % 35 % 38 % 32 % 36 % 48 % 47 %
51
Quels sont les éléments les plus intéressants de ce genre d’événements?
La célébration de la langue française par les arts constitue l’aspect de ces événements qui suscite le plus d’intérêt. Ce sentiment est légèrement plus marqué chez les jeunes de 18 à 22 ans et chez les répondants de la région d’Ottawa/Est.
– Tout événement comportant un volet artistique (musique, cinéma, etc.) devrait jouer un rôle important pour tout ce qui a trait à la promotion de cet événement.
Les répondants ont également dit qu’ils profitent de ces événements pour célébrer l’histoire du fait français.
– Cet aspect est particulièrement populaire auprès des filles âgées de 18 à 22 ans.
48. D'après toi, qu'est-ce qui est le plus intéressant dans ce genre d'événements?
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ansNord
Ottawa - Est
Centre- SO
Totaln=80
Hn=30
Fn=50
Totaln=61
Hn=16
Fn=45
n=69
n=31
n=41
Célébrer la langue française par les arts
65 % 63 % 67 % 75 % 76 % 75 % 66 % 74 % 66 %
Rencontrer d’autres francophones
47 % 45 % 49 % 55 % 58 % 53 % 50 % 55 % 41 %
Profiter de la présence de personnalités marquantes de la culture francophone (écrivains, musiciens, etc.) et passer un moment avec elles
37 % 32 % 43 % 36 % 36 % 36 % 39 % 37 % 28 %
Célébrer l’histoire du fait français
51 % 48 % 54 % 66 % 56 % 75 % 51 % 68 % 57 %
Célébrer ma communauté 27 % 30 % 24 % 36 % 27 % 43 % 32 % 34 % 19 %
Avoir un sentiment d’appartenance
33 % 31 % 35 % 60 % 57 % 63 % 40 % 57 % 30 %
52
Pourquoi ne participes-tu pas à ce genre d’événements?
• Les jeunes âgés de 14 à 17 ans sont plus portés que les autres à dire qu’ils ne sont intéressés à participer à aucun des événements.
• Ceux de la région du Centre/SO sont beaucoup moins enclins que ceux des autres régions à dire que ces événements ne les intéressent pas. Ils sont également les plus nombreux à affirmer que personne ne voudrait y aller avec eux.
49. Pourquoi ne participes-tu pas à ce genre d’événements?
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ansNord
Ottawa - Est
Centre- SO
Total n=17
Hn=4
Fn=13
Totaln=33
Hn=11
Fn=22 n=9 n=9 n=32
Je n’essaie même pas de trouver des événements francophones
39 % 36 % 44 % 41 % 49 % 33 % 37 % 52 % 35 %
Aucun de ces événements n’est présenté dans ma région
17 % 16 % 19 % 18 % 14 % 22 % 27 % 0 % 23 %
Les organisateurs de ces événements ne placent aucune publicité aux endroits où je pourrais les voir
14 % 0 % 35 % 12 % 5 % 18 % 10 % 6 % 18 %
Ça ne m’intéresse pas vraiment d’y participer
47 % 44 % 52 % 28 % 5 % 51 % 38 % 54 % 27 %
Je ne connais personne qui aimerait y participer avec moi
25 % 13 % 42 % 39 % 37 % 42 % 13 % 20 % 51 %
53
Qu’est-ce qui pourrait stimuler ton intérêt?• Les jeunes qui ne participent pas aux
événements pensent que la célébration de la langue française par les arts constitue l’élément pouvant susciter le plus haut degré d’intérêt chez eux.
– Ceci va dans le même sens que nos jeunes qui participent aux événements et qui disent que c’est là le meilleur volet de ces événements.
50. Parmi les raisons suivantes, laquelle t'inciterait à participer à des événements francophones?
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ans
NordOttawa -
EstCentre-
SOTotal n=17
Hn=4
Fn=13
Totaln=33
Hn=11
Fn=22 n=9 n=9 n=32
Célébrer la langue française par les arts
55 % 52 % 60 % 65 % 63 % 68 % 45 % 70 % 64 %
Rencontrer d’autres francophones
25 % 28 % 20 % 39 % 42 % 36 % 27 % 22 % 41 %
Profiter de la présence de personnalités marquantes de la culture francophone (écrivains, musiciens, etc.) et passer un moment avec elles
2 % 0 % 5 % 29 % 36 % 24 % 3 % 22 % 21 %
Célébrer la langue et la culture françaises
14 % 12 % 17 % 27 % 19 % 35 % 15 % 0 % 36 %
Célébrer ma communauté 1 % 0 % 3 % 15 % 24 % 7 % 0 % 0 % 18 %
La participation de mes amis
49 % 40 % 62 % 67 % 64 % 70 % 38 % 56 % 72 %
Le fait que les activités touchent davantage à mon champ d'intérêts
19 % 16 % 24 % 40 % 54 % 27 % 13 % 38 % 36 %
54
Inciter à la participation
55
L’inspiration
56
Qu’est-ce qui t’inspire?
• La musique, les amis et les questions entourant les droits de l’Homme sont les trois sujets qui inspirent le plus les répondants.
• La promotion de la culture est au nombre des dix sujets (sur quinze) les plus inspirants pour eux.
– Ce sujet inspire davantage les jeunes de 18 à 22 ans et ceux qui vivent dans la région d’Ottawa/Est.
51. Dis-nous à quel point chacun des sujets suivants t’inspire personnellement.
Total de 14 à 17 ans de 18 à 22 ansNord
Ottawa - Est
Centre- SO
Les dix réponses les plus fréquentes
seulement
Totaln=360
Totaln=194
H n=64
Fn=130
Totaln= 166
H n=4
9
Fn=
117
n=149 n=64 n=
147
Les amis87 % 88 % 84 % 93 % 86 % 89 % 83 % 91 % 87 % 79 %
La musique71 % 69 % 61 % 78 % 75 % 75 % 75 % 68 % 70 % 79 %
Les droits de l’Homme67 % 65 % 66 % 64 % 69 % 70 % 67 % 63 % 73 % 65 %
Les questions environnementales 65 % 67 % 72 % 61 % 63 % 67 % 61 % 67 % 65 % 63 %
La protection des milieux sauvages du Canada
59 % 58 % 67 % 48 % 59 % 65 % 54 % 59 % 61 % 56 %
L’innovation et la technologie 56 % 58 % 69 % 46 % 53 % 70 % 38 % 56 % 56 % 54 %
La promotion culturelle 53 % 52 % 53 % 50 % 55 % 53 % 56 % 51 % 50 % 60 %
La communauté 52 % 50 % 48 % 52 % 55 % 52 % 58 % 48 % 58 % 53 %
L’art 49 % 47 % 42 % 53 % 51 % 58 % 44 % 42 % 54 % 56 %
La mode48 % 53 % 44 % 63 % 41 % 24 % 56 % 52 % 39 % 50 %
57
Connaissance des francophones célèbres
• C’est Paul Demers (le chanteur de « Notre Place ») qui est la personnalité la mieux connue, ce qui n’est pas étonnant étant donné le rôle qu’il a joué dans la promotion de la culture franco-ontarienne.
• Le reste du « top dix » est composé de personnalités des domaines des arts ou de la politique, et de vedettes du sport.
52. Voici une liste de francophones ontariens célèbres ou ayant une certaine renommée. As-tu déjà entendu parler d’eux? Choisis toutes les réponses qui s’appliquent.
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ansNord
Ottawa - Est
Centre- SO
Total Total H F Total H F
Paul Demers56 % 58 % 51 % 65 % 53 % 43 % 62 % 71 % 50 % 30 %
Véronic DiCaire39 % 36 % 29 % 43 % 44 % 35 % 52 % 51 % 41 % 13 %
Claude Giroux34 % 35 % 42 % 28 % 33 % 31 % 36 % 41 % 33 % 21 %
Dominique Demers 33 % 39 % 29 % 49 % 26 % 16 % 35 % 37 % 37 % 21 %
Robert Paquette30 % 26 % 21 % 30 % 35 % 30 % 40 % 40 % 25 % 15 %
Jacques Martin28 % 28 % 35 % 20 % 28 % 31 % 26 % 23 % 42 % 20 %
Derek Roy27 % 34 % 49 % 18 % 18 % 19 % 16 % 29 % 23 % 27 %
ZPN (David Muipatayi) 26 % 32 % 37 % 27 % 19 % 22 % 16 % 19 % 45 % 18 %
Gisèle Lalonde26 % 31 % 34 % 28 % 20 % 20 % 19 % 11 % 65 % 8 %
Bob Hartley26 % 25 % 36 % 13 % 28 % 32 % 24 % 25 % 33 % 19 %
58
L’inspiration suscitée par les francophones célèbres• En examinant la même liste de
personnalités pour évaluer à quel point chacune d’entre elles les inspire, les répondants ont donné un classement différent.
• Quoiqu’il s’agisse encore de personnalités du monde des arts ou du sport, la liste énumère beaucoup plus de chefs d’entreprise et de dirigeants politiques.
53. Pour chaque célébrité que tu reconnais, dis-nous à quel point elle t’inspire et te rend fier d’être francophone.
de 14 à 17 ans de 18 à 22 ansNord
Ottawa - Est
Centre- SO
Total Total H F Total H F
Ronald Caza 89 % 77 % 75 % 81 % 97 % 100 % 83 % 81 % 100 % 71 %
Bernard Grandmaître 86 % 89 % 100 % 77 % 83 % 50 % 100 % 0 % 100 % 50 %
Louise Arbour 68 % 61 % 73 % 56 % 71 % 75 % 66 % 68 % 66 % 71 %
Mariette Carrier-Fraser 67 % 65 % 75 % 52 % 70 % 79 % 57 % 65 % 77 % 46 %
Gisèle Lalonde 63 % 63 % 70 % 55 % 62 % 50 % 74 % 73 % 63 % 35 %
Tricia Foster 61 % 66 % 59 % 76 % 52 % 45 % 63 % 58 % 71 % 46 %
Michel Bénac 61 % 63 % 59 % 64 % 60 % 70 % 54 % 66 % 51 % 63 %
Madeleine Meilleur 59 % 56 % 79 % 37 % 60 % 69 % 52 % 73 % 52 % 53 %
Paul Demers 57 % 56 % 44 % 65 % 60 % 65 % 56 % 56 % 63 % 50 %
Derek Roy 56 % 66 % 69 % 56 % 33 % 31 % 35 % 60 % 65 % 39 %
59
Synthèse et recommandations
60
Le problème auquel ils font face
61
Tout au long du cycle, ils vivent des situations dans lesquelles ils se sentent mal à l’aise de parler français.
Certains milieux fortifieront leur confiance, et d’autres la diminueront.
La gêne à parler français pousse à se rabattre sur l’anglais
62
Leur bilinguisme est une source de fierté pour eux, et ils voient clairement les possibilités qu’il leur offre.
En revanche, cela facilite l’utilisation de l’anglais par défaut.
Les rapports avec le gouvernement, les services de santé et les services sociaux
• Les Ontariens ont droit à des services dans les deux langues officielles. Que leurs rapports avec le gouvernement et les autres services soient souvent pour eux une source de gêne à parler en français est un fait préoccupant.– Susciter dans ces organismes, et à tous les échelons, une
meilleure prise de conscience du fait qu’ils découragent les francophones constituera la première étape pour commencer à inverser cette tendance.
– Il faut que tout(e) employé(e) d’un organisme gouvernemental comprenne pleinement quel est son rôle dans la promotion de la langue et de la culture françaises.
• Cela soulève aussi des questions quant aux services offerts en français.– Des employés qui parlent français sont-ils toujours
disponibles?– Les employés qui parlent français recourent-ils eux aussi à
l’anglais par défaut (comme le font nos jeunes francophones) s’ils le peuvent?
63
Le « brassage d’idées » idéal pour un français solide
64
Plus nombreuses seront ces fondations, plus nombreux les jeunes francophones qui sauront se prémunir face à la présence dominante de l’anglais.
Le rôle des établissements d’enseignement
• La majorité des répondants ont indiqué qu’après le secondaire ils fréquenteraient un collège ou une université bilingue.– Ils ont bien l’intention de continuer à utiliser le français conjointement avec
l’anglais.– Les écoles jouent non seulement un rôle essentiel dans la création d’un
milieu où le jeune peut développer sa confiance quant à ses aptitudes en français, mais elles sont aussi le lieu le plus souvent mentionné par les jeunes comme moyen de promouvoir efficacement les événements.
– Les écoles et les universités constituent un important lieu de rassemblement en ce qui touche la promotion de la culture d’expression française. Il est donc souhaitable qu’un réseau de contacts soit développé pour permettre aux établissements d’enseignement de former des partenariats stratégiques pour promouvoir la culture franco-ontarienne.
65
L’âge, une question épineuse
• Ce sont les francophones de 14-17 ans qui présentent le taux le plus élevé de non-participation aux événements, bien que, à cette période de leur vie, ils utilisent le français plus régulièrement et avec un plus grand degré de confiance que leurs aînés.– Quand ils approchent de l’âge adulte et qu’ils deviennent
davantage enclins à vouloir participer à leur culture de manière plus visible grâce aux événements organisés, leur confiance en leurs aptitudes en français s’est érodée, ce qui nuit à leur participation.
66
Songez à ce que vous savez maintenant sur eux• Ils ne sont en rien différents des autres jeunes, et seront attirés par
les événements qui les inspirent et qui répondent à leurs intérêts.
67
L’écart entre la connaissance et la participation
68
35 %
40 %
43 %
44 %
53 %
59 %
63 %
67 %
72 %
74 %
15 %
19 %
19 %
22 %
32 %
31 %
27 %
31 %
52 %
50 %
0% 50% 100%
La Nuit sur l'étang
Festival de l'humour
Festival de la Saint-Jean
Événements et spectacles dans un centre culturel
Salons du livre
Écho d'un peuple
Festival franco-ontarien
Jeux franco-ontariens
Célébrations locales du drapeau franco-ontarien
Célébrations locales de la Saint-Jean-Baptiste
Participation Connaissance
Les écarts entre les niveaux de connaissance et de participation posent un problème au chapitre de la promotion efficace des événements francophones.
Les deux événements qui présentent les écarts les plus marqués sont le Festival franco-ontarien et les Jeux franco-ontariens, avec une différence de 37 % entre la connaissance et la participation.
0 % 50 %
La famille et les amis• La plupart du temps, leur famille
renforce leur confiance dans leur capacité de parler français et ne suscite que peu de gêne chez eux.
• De plus, les jeunes mentionnent souvent leur famille comme une raison de continuer à utiliser leur français.– Ils peuvent ainsi converser avec
leurs grands-parents et transmettre leur langue à leurs enfants.
• Le plus souvent, les amis offrent également un milieu agréable pour parler français.– Toutefois, les amis anglophones
occasionnent le recours à l’anglais par défaut.
69
Les différences entre les milieux rural et urbain
• Le nombre d’options de langue anglaise est limité dans les communautés francophones rurales. Les rapports en français y sont donc naturels et normaux, et pas nécessairement l’objet d’un choix.
• En zone urbaine, les jeunes ont un accès plus facile et plus étendu à la culture francophone d’avant-garde avec les films, les concerts, etc.– Mais il faut qu’ils choisissent de
participer à cette culture, laquelle est souvent submergée par les médias et les événements de langue anglaise.
70
La région du Centre/SO• La région du Centre/SO est source de
préoccupations. Il y a des signes de leurs tentatives de participation, mais comme ces jeunes habitent une région où la culture de langue anglaise atteint son plus haut degré d’omniprésence, ils semblent avoir du mal à établir ou à garder le contact avec le monde francophone.
• Les jeunes de cette région s’intéressent aux événements francophones, mais le nombre restreint de francophones pouvant participer aux événements avec eux refroidit leur enthousiasme.
– Comparons : 41 % de ces jeunes affirment qu’ils aimeraient aller rencontrer d’autres francophones, alors que seulement 27 % et 22 % en disent autant dans les autres régions.
– Et 72 % disent qu’ils participeraient s’ils avaient quelqu’un avec qui y aller.
• Cette population francophone dispersée a besoin d’un traitement particulier.
– Ils veulent participer à la culture de langue française, mais peinent à y arriver.
– Ils disent n’avoir personne pour les accompagner aux événements.
– Cette région doit être traitée avec une attention particulière, surtout en ce qui concerne les aspects importants aux yeux des jeunes.
71
Merci!
Personnes-ressources pour le rapport :
Max ValiquettePrésident
Caroline WilsonDirectrice, recherche et stratégie
416-204-1256 x [email protected]
72