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REPUBLIQUE DU BURUNDI
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
ET DE L’ELEVAGE
PROJET D’APPUI A L’INTENSIFICATION
ET A LA VALORISATION AGRICOLES
DU BURUNDI «PAIVA-B»
DON N° DSF-8031-BI
DON N° COFIN- EC- 8031
MARS 2013
RAPPORT ANNUEL DES REALISATIONS DU PAIVA-B
EXERCICE 2012
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TABLE DES MATIERES
ABREVIATIONS ET ACRONYMES. 3
RESUME EXECUTIF 5
CHAPITRE I: PRESENTATION GENERALE. 10
CHAPITRE II : ETATS DES REALISATIONS. 13
II.1. COMPOSANTE 1: RENFORCEMENT ET PROTECTION DU CAPITAL PRODUCTIF. 13
II.2. COMPOSANTE 2.: VALORISATION DE LA PRODUCTION ET DEVELOPPEMENT DES
INFRASTRUCTURES. 46
II.3. COMPOSANTE 3: FACILITATION DE LA MISE EN ŒUVRE ET COORDINATION 58
CHAPITRE III: CONTRAINTES , APPROCHES DE SOLUTIONS ET LECONS APPRISES 89
III.1. CONTRAINTES RENCONTREES ET SOLUTIONS PROPOSEES 87
III.2.LECONS APPRISES 88
CHAPITRE IV: CONCLUSIONS, RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES 91
IV.1.CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 91
IV.2 PERSPECTIVES 91
LES ANNEXES 92
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ABREVIATIONS ET ACRONYMES.
ACORD : Agence pour la Coopération et la Recherche en Développement
AC Team : African Consultant Team
ACSA : Agent Communautaire en Santé Animale
AEL : Association d’élevage
AFRICEL / TEMPO Société de mobile
AUM : Association des Usagers de Marais
AUP : Association des Usagers de Pistes
BI : Boutique d’Intrants
BIF ou FBU : Francs Burundais
BM : Banque Mondiale
BV : Bassins Versants
CAPAD : Confédération des Associations de Producteurs Agricoles pour le Développement
CAP/FIDA : Cellule d’Appui aux Projets et Programmes FIDA
CCDC : Comité Communal de Développement Communautaire
CDC : Comité de Développement Communautaires
CDF : Centre de Développement Familial
CEP : Champs Ecoles Fermiers
CMSP : Comité de Maintenance et de Surveillance des Pistes
CN : Courbe de niveau
COOPEC : Coopératives d’Epargne et de Crédits
COSOP : Country Strategic Opportunity Paper
CP : Comité de Pilotage
CS : Centre semencier
CSB : Chaîne de Solidarité Communautaire Bovine
CSC : Chaîne de Solidarité Communautaire
CSLP : Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté
CT : Comité Technique
CTB : Coopération Technique Belge
DAO : Dossier d’Appel d’Offres
DAP : Di ammonium Phosphate
DGR&PPF : Département du Génie Rural et de la Protection du Patrimoine Foncier
DPAE : Direction Provinciale de l’Agriculture et de l’Elevage
DPSP : Direction de Promotion des Semences et Plants
DRF : Demande de Remboursement de Fonds
DT : Document de Travail
DTS : Droit de Tirage Spécial
EAC : East African Community
ECAM -Burundi: Entreprise de Construction et d’Aménagement des Marais-Burundi
ETRACO : Etude et Travaux de Construction
F : Femmes
FA : Facilité Alimentaire
FAO : Food and Agriculture Organization
FBU : Franc Burundais
FENACOBU : Fédération Nationale des Coopecs du Burundi
FFS : Famers Field School
FFW : Food For Work
FIDA : Fonds International de Développement Agricole
GCP : Groupe de Coordination des Partenaires
GCS : Groupe de caution solidaire
GEOSCI : Geosciences & Civil Engineering
GIPP & PP : Gestion Intégrée de Production et de Protection
GF : Groupements féminins
GP : Groupements de producteurs
GvB : Gouvernement du Burundi
H : Homme
ha : hectare
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h/j : homme jour
IEC : Information, Eduction et Communication
IMF : Institutions de Micro Finances
ISABU : Institut des Sciences Agronomiques du Burundi
j : jour
kg : kilogramme
m : mètre
MARP : Méthode Accélérée de Recherche Participative
MINAGRIE : Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage
MOU : Memorandum Of Understanding
N° : Numéro
NPK : Azote-Phosphore-Potassium
NQ : Non Quantifié
NA : Non Applicable
ODDIT : Organe de Développement du Diocèse de Toamaina
ONATEL : Office National de Télécommunication
ONG : Organisation Non Gouvernementale
OP : Organisation Paysanne
OPF : Organisation Paysanne Faîtière
OV : Ordre de Virement
P1 : Périmètre 1
PAIVA-B : Projet d’Appui à l’Intensification et à la Valorisation Agricoles du Burundi
PAM : Programme Alimentaire Mondial
PARSE : Projet d’Appui à la Reconstruction du Secteur de l’Elevage
PD : Programme de Développement
PDT : Pomme de Terre
PIA RUBUBU : Projet d’Intensification Agricole de Rumonge, Burambi, Buyengero
PNIA : Programme National d’Investissement Agricole
PNF : Programme National Foncier
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
PP : Pratiques Paysannes
PPCDR : Programme Post Conflit pour le Développement Rural
PRDMR : Programme de Relance et de Développement du Monde Rural
PRODEFI : Programme de Développement des Filières
PT : Prix Total
PTBA : Programme de Travail et Budget Annuel
PTRPC : Programme Transitoire de Reconstruction Post-Conflit
PU : Prix Unitaire
RAF : Responsable Administratif et Financier
RCP : Régies Communales des pistes
ROI : Règlement d’Ordre Intérieur
ROIH : Règlement d’Ordre Intérieur Harmonisé
RPE : Rapport de Pré-Evaluation
RSE : Responsable de Suivi-Evaluation
SAN : Stratégie Agricole Nationale
SFC : Service Foncier Communal
SETI : Services et Travaux Immobilier
SOCEA : Société de Construction, d’Etude et d’Aménagement
SRA : Système de Riziculture Amélioré
SRI : Système de Riziculture Intensif
t : tonne
TDR : Termes de Référence
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
UE : Union Européenne
UFC : Unité de Facilitation et de Coordination
UNICEF : United Nations Children’s Fund
USD : United States Dollars (Dollars des Etats-Unis d’Amérique)
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RESUME EXECUTIF
Au cours de l’année 2012, le Projet d’Appui à l’Intensification et à la Valorisation Agricoles du Burundi
(PAIVA-B) a pu démarrer plusieurs des activités qui étaient prévues dans le Plan de Travail et de Budget
Annuel (PTBA) 2012 à travers ses trois composantes qui sont :
la Composante «Renforcement et Protection du capital productif»,
la composante «Valorisation de la production et Développement des infrastructures»,
la composante «Facilitation de la mise en œuvre et Coordination du projet ».
Au cours de cette période, le projet a poursuivi ses activités dans la zone pilote constituée des communes
Bugendana et Mutaho en province Gitega ainsi que Bugenyuzi et Gitaramuka en Province Karusi. Il a
également débuté ses activités en commune de Buhiga de la province Karusi, de Muhanga et Rango de la
province Kayanza, ainsi que de Mabayi et Bukinanyana de la province de Cibitoke.
1. Réalisations physiques
Au niveau de la Composante «Aménagement du capital productif», les grandes réalisations présentées
par sous-composante sont les suivantes :
Sous composante «Aménagement du capital productif et sécurisation foncière»
Volet Réhabilitation et aménagement des marais
- Réalisation des études techniques des marais à aménager/réhabiliter en provinces de Karusi et
Kayanza sur 1000 ha,
- Démarrage des travaux d’aménagement et réhabilitation des marais en Province de Karusi sur
450 ha,
- Préparation de la réception définitive pour les marais dont les travaux ont été effectués en 2011,
- Suivi de l’entretien et de la maintenance des ouvrages et des canaux ainsi que de la collecte des
redevances pour 1086 ha de marais réhabilités/aménagés en 2011,
- Recrutement d’un consultant pour la formation du personnel technique du Génie rural.
Volet Aménagement des bassins versants:
- Production des plants pour la campagne sylvicole 2012-2013,
- Creusement des fossés de ceinture des marais sur une longueur de 566,65 km pour la protection
du marais de Nyakagezi,
- Creusement des fossés antiérosifs sur les bassins versants sur une longueur de 3189,77 km, soit
7762 ha protégés avec l’appui du PAM sous forme de FFW,
- Production des cartes pour l’élaboration des plans d’aménagement des bassins versants,
- Production du manuel de formation sur la gestion conservatoire des eaux et sols.
Volet sécurisation foncière :
Recrutement de l’opérateur foncier pour la mise en œuvre du volet sécurisation foncière et démarrage des
activités de sensibilisation des administratifs et des futurs bénéficiaires.
Sous-composante «Intensification de la production agricoles»
Production des semences et plants
- Production de semences vivrières (14.5t) dans les centres semenciers de Rutegama (province de
Gitega) et Kigarika (province de Ruyigi),
- Inspection et contrôle des semences en production dans les mêmes centres semenciers,
- Renforcement du niveau organisationnel des groupements multiplicateurs de semences (2
groupements des centres semenciers Rutegama et Kigarika),
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- Multiplication des boutures de manioc sur 2 ha dans le centre semencier de Buhiga en province de
Karusi.
Activités de promotion du SRI dans les marais aménagés et ou réhabilités
- Encadrement de la multiplication des semences de riz sur 3 ha en saison 2012A/B et sur 10 ha en
saison 2012 C dans le marais de Nyabiho en commune Gitaramuka. La production de la saison
2012A/B a été de 12 tonnes de semences de riz (rendement moyen de 4 tonne /ha) et la récolte de
2012C est attendue au cours du mois de février 2013,
- Importation de semences de riz (50kg) à partir de Madagascar et leur mise en essai,
- Formation des AUM sur le SRI avec une ONG malgache dénommée ODDIT,
- Poursuite de la vulgarisation du SRI dans les marais aménagés et ou réhabilités:
Intensification agricole sur collines
- Sensibilisation des exploitants encadrés par le PAIVA-B pour l’adoption des innovations agricoles
dans leurs exploitations: 460 participants, dont 285 hommes et 175 femmes (38% de femmes) ont
participé aux séances,
- Poursuite de l’introduction des innovations agricoles dans les exploitations sur collines: 680
kitchen garden (dont 466 en bon état), 804 compostières aménagées (dont 750 en bon état), 700
kilomètres (km) de fossés antiérosifs (dont 388 en bon état de garnissage).
Amélioration de l’accès aux intrants (boutiques d’intrants)
- Livraison d’un lot de semences commerciales aux boutiques d’intrants: 5 tonnes de pomme de terre
(PDT), 1 tonne de haricot, 1 tonne de maïs, 70 kilogrammes (kg) d’arachide, 30 kg de soja,
- Organisation d’une mission de suivi pour le contrôle et la supervision des BI,
- Disponibilisation d’un fonds de roulement intrants aux BI,
- Appui au Département de la Fertilisation des Sols pour la mise à disposition des engrais chimiques
aux bénéficiaires de la zone du PAIVA-B et en dehors (réparation des camions de transport et frais
de manutention des engrais).
Mise en place des Champs Ecoles Paysans (CEP)
- Recrutement d’un consultant international pour appuyer le démarrage du volet CEP,
- Recrutement de consultants locaux pour assurer la mise en place et le suivi des CEP,
- Mise à disposition d’un fonds pour la mise en place et l’encadrement des CEP.
Renforcement de la chaîne de solidarité communautaire
- Organisation de 2 visites en Ouganda pour la sélection des génisses destinées aux provinces de
Kayanza (communes de Rango et Muhanga) et Cibitoke (communes Bukinanyana et Mabayi),
- Achat et distribution de 216 génisses en commune Rango,
- Achat de 20 taureaux de race améliorée pour les 4 communes ci-haut citées,
- Achat et distribution des kits d’accompagnement bovins pour le lot de génisses déjà distribuées,
- Formation des bénéficiaires de bovins dans les nouvelles communes,
- Poursuite des activités liées à la CSB dans les provinces de Gitega et Karusi notamment les
distributions de veaux aux bénéficiaires de deuxième génération, la conduite des séances de
sensibilisation sur les soins à apporter aux animaux, sur le remboursement du ciment etc….
Pour la composante «Valorisation de la production et Développement des infrastructures», les
réalisations sont principalement les suivantes:
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Sous composante «Valorisation de la production»
- Recrutement d’une micro-finance (FENACOBU) chargée de la gestion du fonds d’appui,
- Conduite de l’étude des marchés et des produits agricoles et diagnostic des services financiers sur 7
provinces couvertes par le PAIVA-B et le Programme de Développement des Filières (PRODEFI),
- Réalisation d’une étude sur l’implication des femmes dans le développement des filières sur toute
la zone d’intervention du PAIVA-B,
- Mise en place de 10 comités de gestion des hangars et des coopératives rizicoles,
- Stockage et la commercialisation de 4, 203 tonnes du riz paddy de contre-saison en commune
Gitaramuka à raison de 800 FBU par kg,
- Appui à l’élaboration des plans d’action de 4 coopératives rizicoles pour l’année 2012,
- Sensibilisation des membres des 4 coopératives pour l’élaboration des projets financiers,
- Formation des 100 membres (57 hommes et 43 femmes) des coopératives et 32 membres (20
hommes et 12 femmes) de boutiques d’intrants sur les techniques de commercialisation, fixation
des prix et négociation des contrats de vente,
- Formation de 100 membres (57 hommes et 43 femmes) de coopératives sur les techniques de
warrantage et la constitution de groupes de caution solidaire.
Il est à noter qu’il n’y a pas eu de nouvelles constructions au niveau des infrastructures.
Pour la composante «Facilitation de la mise en œuvre et Coordination du projet»
Sous composante «Facilitation de la mise en œuvre»
Activités réalisées en partenariat avec la Confédération des Associations de Producteurs
Agricoles pour le Développement (CAPAD) en accompagnement des Organisations Paysannes
(OP):
- Production et publication d’un (1) bulletin d’information, d’un (1) dépliant et diffusion d’une (1)
émission radio sur les activités du PAIVA-B jusqu’en 2011.
Activités réalisées en partenariat avec l’ONG ACORD (Développement communautaire,
structuration et renforcement des capacités):
- Organisation de 4 ateliers dans les 4 provinces pour la restitution du PTBA 2012 et la réflexion
participative sur les stratégies de pérennisation des acquis avec une participation de 155 hommes et
48 femmes,
- Organisation du ciblage des bénéficiaires des kits du projet en province de Kayanza et Cibitoke,
- Validation des listes de bénéficiaires des bovins, en province de Kayanza et Cibitoke,
- Organisation conjointe avec le Programme Transitoire Post conflit (PTRPC) d’un atelier d’échange
sur les modalités de maintenance et de mise en place des structures communautaires de
maintenance et la définition d’un cadre légal les régissant,
- Organisation d’un atelier d’échanges d’expérience entre les Association des Usagers de Marais
(AUM) des 13 marais aménagés/réhabilités par le PAIVA-B pour 44 hommes et 7 femmes,
- Ciblage des bénéficiaires dans 14 collines des marais de Ntarika, Ruhamba et Nyamugari en
province de Karusi,
- Organisation de14 ateliers collinaires de sensibilisation et de récolte de données pour
l’aménagement des bassins versants des nouveaux marais identifiés en province de Karusi,
- Organisation d’un (1) atelier de partage des recommandations de la mission de supervision et
d’analyse participative des stratégies de leur mise en œuvre pour 35 personnes dont 5 femmes,
- Participation à un (1) atelier d’échange sur la redynamisation des Comités de Développement
Communautaire (CDC) organisé par le Ministère du Développement Communal,
- Organisation de sept (7) réunions en Assemblée générale pour la sensibilisation de l’administration
sur les travaux de marais pour la saison 2012 C,
- Organisation d’une (1) formation des usagers de pistes sur la gestion et l’entretien pour 69
personnes dont 23 femmes,
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- Organisation d’une (1) visite d’échange d’expérience à l’intension des CDC et des Comités
Communaux de Développement Communautaire (CCDC) des communes Mutaho et Bugendana
pour 52 personnes dont 8 femmes,
- Organisation d’un atelier de revue et d’échanges d’expériences entre CDC des 4 provinces
d’intervention du PAIVA-B,
- Organisation d’un atelier de capitalisation, d’échange d’expériences et d’harmonisation des
approches entre les projets et programmes financés par le FIDA au Burundi,
- Organisation des ateliers MARP dans 3 nouveaux marais de la province de Kayanza,
- Organisation d’une visite d’échanges d’expériences entre les programmes PAIVA-B et PRODEFI,
- L’organisation des visites de supervision des activités sur terrain,
- La poursuite des activités de suivi et encadrement de la gestion des exploitations dans les marais et
sur les collines,
- Organisation des ateliers d’autoévaluation et de planification stratégique avec les AUM.
Activités réalisées en partenariat avec les Centres de Développement Familial (CDF)
- Alphabétisation: L’ouverture de la deuxième session d’alphabétisation pour 439 personnes à
Gitega et 782 personnes à Karusi,
- Organisation de la post alphabétisation pour les lauréats de la première session dans les communes
de Bugendana et Mutaho en province de Gitega et dans les communes Bugenyuzi et Gitaramuka
en province de Karusi,
- Sensibilisation à la formation des groupements pour des activités génératrices de revenus (25 et 14
groupements sont déjà constitués respectivement en province de Gitega et de Karusi),
- Animation des séances d’information Education et Communication (IEC).
Sous composante «Coordination»
Activités du domaine de l’administration et des finances
Les activités suivantes ont été réalisées quotidiennement dans le domaine des Finances et de
l’Administration:
- La tenue régulière de la Comptabilité,
- L’établissement des demandes de retrait et la gestion optimale des fonds mis à la disposition du
projet, le suivi d’exécution budgétaire du projet suivant les critères généralement admis, la gestion
des ressources humaines, la gestion des activités d’intérêt général et l’appui au niveau de la
passation des marchés.
- La conduite d’un audit comptable et financier dont les conclusions ont permis à la Coordination du
projet d’avoir une certification des comptes des exercices 2009-2010 et 2011.
Par composante, l’implication financière des activités réalisées laisse apparaître un taux d’engagement de
80,01% et un taux de décaissement de 50,65%.
Activités du domaine du Suivi-évaluation:
- Réalisation de l’étude sur la situation de référence du projet en province de Cibitoke et de
Kayanza,
- Activités de communication, visibilité et gestion du savoir :
production d’un communiqué de presse et la couverture médiatique / la production d’un film
documentaire sur la remise officielle des infrastructures financées par la Facilité Alimentaire
(FA) de l’Union Européenne (UE),
participation à la production d’un dépliant et d’une fiche technique sur le SRI.
- Organisation de trois (3) descentes de suivi-évaluation des activités sur terrain,
- Gestion de la base de données,
- Participation aux différentes études et appui aux consultants,
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- Production du rapport annuel 2011, du rapport de clôture de la FA et d’autres rapports périodiques
pour l’année 2012,
- Organisation d’une visite de partage du savoir en commune Mwakiro de la province Muyinga,
- Suivi de la mise en œuvre du partenariat.
Autres activités de l’Unité de Facilitation et de Coordination du Projet (UFC) :
- Préparation et la participation à la visite du Président du FIDA au Burundi,
- Remise et reprise officielle des infrastructures financées par l’UE dans le cadre de la FA,
- Appui à la 3ème
mission de supervision du PAIVA-B,
- Participation à l’élaboration du rapport d’achèvement du financement de la Facilité Alimentaire,
- Organisation d’une réunion d’auto évaluation avec le personnel de terrain (16 personnes dont 2
femmes),
- Organisation des réunions de coordination,
- Participation aux réunions et séances de travail, dans l’optique du renforcement de la synergie avec
les intervenants des mêmes domaines d’intervention,
- Participation à l’atelier régional des projets et programmes financés par le FIDA en Afrique
orientale et australe.
2. Perspectives pour l’année 2013.
L’année 2013 sera marquée surtout par :
- La réalisation des travaux d’aménagement / réhabilitation de marais en provinces Karusi et
Kayanza,
- La conduite des études techniques d’aménagement / réhabilitation des marais pour lesquels les
travaux seront exécutés en 2014,
- La clôture de la campagne sylvicole 2012-2013 et
La conduite de la campagne sylvicole 2013-2014,
- La réalisation des activités agricoles des saisons 2013 B et C et 2014A,
- La poursuite de la distribution des bovins en province Kayanza et Cibitoke,
- Le suivi de la chaîne de solidarité communautaire,
- La poursuite des activités de valorisation agricole et financements des coopératives en partenariat
avec la FENACOBU,
- La conduite de diverses activités d’encadrement, de renforcement des capacités et de suivi-
évaluation.
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CHAPITRE I: PRESENTATION GENERALE.
1. INTRODUCTION
Le Projet d’Appui à l’Intensification et à la Valorisation Agricoles du Burundi (PAIVA-B) a débuté ses
activités réelles en août 2010 (après le recrutement du personnel technique qui avait été retardé par de
longues procédures administratives, ainsi qu’après les élections politiques de 2010 qui accaparaient nos
bénéficiaires sur le terrain) mais il avait été lancé au mois de septembre 2009 avec la tenue de l’atelier de
démarrage tenu en date du 9 au 10 septembre 2011 A cette occasion, les membres de l’équipe de
facilitation et de coordination ont été présentés aux participants.
Il est à rappeler que le projet PAIVA-B est d’une durée de huit (8) ans et est mis en œuvre sous la tutelle
du Ministère de l’Agriculture et d’Elevage (MINAGRIE).
Le coût total du projet est estimé à 29,02 millions de Dollars Américains (USD) et les contributions
au financement du projet se répartissent comme suit:
Don du FIDA : 13,57 millions USD soit 46,76%,
Don L’Union Européenne : 6 millions USD soit 20,67 (fait partie du fond de réplication)
PAM : 4,65 millions soit 16,02%, à travers la contribution en
« Vivres Contre Travail» et «Cash contre travail»,
Gouvernement du Burundi : 3,4 millions d’USD soit 11,72%,
Bénéficiaires : 1,4 millions d’USD soit 4,82%,
Le coût initial était de 31,61 millions d’USD, mais les fonds de réplication antérieurement estimés n’ont
pas été obtenus dans leur totalité (manque de 2,59 millions d’USD).
2. ZONE DU PROJET
Les activités du PAIVA-B s’étendront sur six des provinces du pays d’une manière progressive (par
phases) pour, entre autres, consolider les acquis du Programme de Développement du Monde Rural
(PRDMR).
Jusqu’au 31 décembre 2012, le projet opère en communes de Bugendana et Mutaho de la province de
Gitega, Bugenyuzi, Buhiga et Gitaramuka de la province Karusi, Muhanga et Rango en province
Kayanza ainsi que Bukinanyana et Mabayi en province Cibitoke. Il est à préciser que les travaux en
provinces de Kayanza et Cibitoke ainsi qu’en commune Buhiga de la province Karusi ont démarré au
cours de l’exercice 2012. Les activités du projet s’étendront sur les provinces Bubanza et Muramvya en
2014.
3. GROUPE CIBLE
Le premier groupe prioritaire est constitué par les exploitants agricoles des collines qui possèdent moins
de 1 ha, soit environ 90% des exploitants. A l’intérieur de ce groupe le projet cible les exploitants
possédant entre 0,5 et 1 ha pour des actions de repeuplement bovin, soit 22% des exploitants. Les autres
catégories sont touchées par des actions conjointes avec le Projet d’Appui à la Reconstruction du Secteur
de l’Elevage (PARSE) pour le petit bétail et par la création d’emplois avec d’autres activités d’appui aux
initiatives économiques.
Le second groupe est constitué par les exploitants des marais à réhabiliter ou à aménager dont une forte
proportion fait partie du groupe précédent.
4. LES OBJECTIFS DU PROJET
L’objectif général du projet est le développement d’une agriculture familiale organisée, commerciale,
rentable et durable permettant un accroissement des revenus des petits exploitants des provinces
touchées.
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Les objectifs spécifiques sont les suivants :
(i) Appuyer les institutions publiques et privées, la société civile et les organisations des ruraux
pauvres afin qu’elles deviennent parties prenantes d’un partenariat de qualité dans un processus
de développement agricole durable sur des sites pilotes, transférables au niveau national,
(ii) Renforcer les capacités des petits agriculteurs pauvres en matière de capacités humaines,
physiques et techniques qui leur permettent de protéger leur capital productif, d’accroître leur
production et d’augmenter leurs revenus d’une manière durable,
(iii) Permettre les organisations de producteurs à tirer le meilleur profit de la valeur ajoutée de leurs
productions par un accès amélioré aux marchés.
5. LES COMPOSANTES DU PROJET
Le PAIVA-B comporte trois composantes à savoir :
- Renforcement et protection du capital productif,
- Valorisation de la production et développement des infrastructures,
- Facilitation de la mise en œuvre et coordination du projet.
Composante 1: Renforcement et protection du capital productif
Cette composante subdivisée en (deux) 2 sous composantes s’exécute en différents volets. Les sous
composantes sont :
- Aménagement du capital productif et sécurisation foncière,
- Intensification de la production agricole.
Quant aux volets, on note les subdivisions suivantes :
L’Aménagement du capital productif et sécurisation foncière comporte trois (3) volets à
savoir :
- Aménagement et réhabilitation des marais,
- Aménagement et réhabilitation des bassins versants,
- Sécurisation foncière.
L’Intensification de la production agricole se met en œuvre sous 5 volets à savoir:
- Production de semences et de plants,
- Amélioration de l’accès aux intrants,
- Renforcement de la chaîne de solidarité communautaire (CSC) de bovins,
- Appui au petit élevage»,
- Vulgarisation à travers le développement des Champs écoles fermiers» (CEP / FFS)
Composante 2 : Valorisation de la production et développement des infrastructures
La composante comporte deux (2) sous composantes que sont :
- Valorisation de la production agricole,
- Développement des Infrastructures rurales.
La Valorisation de la production agricole se réalise à travers 4 volets qui sont :
- Etudes des marchés des produits agricoles et de diagnostic des services financiers,
- Appui à l’amélioration de la qualité des produits agricoles et l’accès aux marchés»,
- Financement de la valorisation agricole»,
- Renforcement des capacités et apprentissage collectif»
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Le Développement des Infrastructures rurales comporte les volets relatifs aux magasins de
stockage, aux aires de séchage et aux pistes d’accès au marais.
Composante 3 : Facilitation de la mise en œuvre et coordination du projet
Cette composante englobe les activités de l’unité de facilitation et de coordination du projet (UFC) qui
opère d’une manière autonome sous la tutelle du MINAGRIE. Cette unité est actuellement composée
d’un Coordonnateur du projet, un responsable administratif et financier assisté par un comptable ; un
responsable du suivi-évaluation et son assistant , un responsable de la valorisation agricole, un
responsable des productions agricoles, un responsable des aménagements agricoles, ainsi qu’un
personnel d’appui.
La composante comporte deux sous composantes à savoir la facilitation et la coordination. La facilitation
a pour rôle d’assurer le renforcement des OP et des CDC à travers des activités réalisées en partenariat
avec l’ONG ACORD. Elle a également le rôle de conduire la structuration des OP en coopératives grâce
au concours de la CAPAD et de développer des activités génératrices des revenus à l’attention des plus
vulnérables à travers les CDF.
6. STRATEGIES DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET
En vue de réaliser l’objectif global du projet, la stratégie générale retenue dans le cade du projet est basée
sur les principes ci-après :
- la responsabilisation des CDC et des OP dans la mise en œuvre des activités en se basant sur la
planification communautaires participative,
- le ciblage prioritaire des petits exploitants pauvres et des groupes vulnérables en appliquant une
approche genre systématique,
- la prise en compte des impératifs environnementaux dans les actions à entreprendre et dans les
projets économiques développés par les groupes bénéficiaires,
- l’implication du secteur privé dans les activités,
- le renforcement des capacités des groupements de petits producteurs,
- la contractualisation pour toutes les interventions du projet et la rémunération des contractants en
fonction des résultats,
- l’établissement et la traduction des synergies avec les projets du FIDA et ceux des partenaires au
développement sous forme opérationnelle dans des conventions signées.
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CHAPITRE II : ETAT DES REALISATIONS
II.1. COMPOSANTE 1 : RENFORCEMENT ET PROTECTION DU CAPITAL
PRODUCTIF
II.1.1 Sous composante 1.1: Aménagement du capital productif
II.1.1.1 Volet : Réhabilitation et Aménagement des marais
A. Activités prévues
Les activités envisagées dans le PTBA 2012 concernaient:
- la conduite d’étude de réhabilitation d’anciens marais pour 450 ha en provinces de Karusi et de
Kayanza,
- la conduite d’étude d’aménagement de nouveaux marais pour 550 ha en provinces de Karusi et de
Kayanza,
- l’exécution des travaux de réhabilitation du marais de Ruhamba (Karusi : 100 ha),
- l’exécution des travaux de réhabilitation du marais de Nyamugari-Rusheri (Karusi : 100 ha),
- l’acquisition d’équipements et matériels pour l’exécution des travaux d’entretien des marais,
- la mobilisation de la contribution des bénéficiaires pour 20 000 h/j dans le cadre de l’exécution des
travaux de réhabilitation des marais,
- l’exécution des travaux d’aménagement du marais de Nyabusare (Karusi : 50 ha),
- l’exécution des travaux d’aménagement du marais de Ntarika (Karusi : 100 ha),
- la mobilisation communautaire pour 22 500 hommes jours (h/j) en rapport avec l’aménagement de
marais.
- le renforcement des capacités du service du génie rural à travers la formation technique des agents
du génie rural (20 personnes /an),
B. Activités réalisées
Les activités réalisées sont relatives:
- aux études de réhabilitation / aménagement de marais,
- au Suivi des entretiens et maintenance des ouvrages et canaux,
- à la préparation pour les travaux d’aménagement des marais,
- à la préparation de la réception définitive des travaux pour les marais aménagés en 2011,
- à l’appui dans la formation du personnel technique du Génie rural,
- à l’appui à la collecte de redevance hydro-agricole dans les marais,
- à la mobilisation et sensibilisation sur l’organisation, la gestion et l’entretien des marais aménagés
B.1 Etudes de réhabilitation / aménagement de marais
Un dossier d’appel d’offres a été confectionné et une visite des marais à réhabiliter / aménager a été
organisée à l’intention des Bureaux d’Etudes soumissionnaires. L’ouverture des offres a eu lieu le
16/3/2012 et sur sept Bureaux d’Etudes qui avaient participé à la visite, cinq bureaux ont déposé leurs
offres. Il s’agit des Bureaux d’Etudes CIMA International, ECAM Burundi, GEOSCI, SETI, ETRACO-
ENTHO. L’analyse des offres a abouti à l’attribution du marché au bureau d’études GEOSCI pour les
deux lots qui faisaient objet du marché et le délai d’exécution était de deux mois. L’ordre de service pour
débuter les études a été produit le 9/7/2012 et le rapport définitif a été déposé et il est sous analyse.
B.2 Suivi des entretiens et maintenance des ouvrages et canaux
Des visites de suivi ont été effectuées dans les marais aménagés pour sensibiliser les bénéficiaires (AUM,
administration, service technique) afin qu’ils assurent un entretien adéquat des ouvrages et canaux de ces
marais.
14
Travaux d’entretien des ouvrages au Marais de Nyamasarwe en commune Bugendana
Pour le marais de Nyakagezi particulièrement, il a été remarqué que des briqueteries ont été installées au
niveau des périmètres aménagés, ce qui provoque une dégradation des canaux et des berges de
l’émissaire. Une visite conjointe de ce marais comprenant le coordonnateur du projet, les représentants
de l’administration communale et de la DPAE a été organisée pour trouver une solution durable à cette
situation. Après cette visite des séances de mobilisation ont été organisées pour l’entretien des ouvrages
et canaux.
Bien que des travaux de protection des bassins versants surplombant ces marais aient été entrepris par le
creusement des fossés de ceinture, il se remarque que par endroits sensibles à l’érosion (thalwegs sous
cultures) les canaux ont été envasés à cause des pluies diluviennes qui se sont abattues au cours du mois
de Novembre -Décembre 2012.Ces zones nécessitent un traitement particuliers au cours des travaux
d’aménagement des bassins versants.
B.3 Préparation pour les travaux d’aménagement des marais
En vue d’anticiper sur le processus d’attribution du marché pour l’exécution des travaux d’aménagement,
un appel à manifestation d’intérêt a été lancé aux entreprises tant nationales qu’internationales. L’avis
d’appel d’offres a été lancé le 04/05/2012 et l’ouverture a eu lieu le 26/6/2012 et sur onze (11)
entreprises ayant présentées leurs offres, six(6) ont satisfait aux exigences de pré- qualification. Le
marché constitué de 2 lots a été alors attribué aux entreprises ECAM-Burundi et SOCEA avec un délai
d’exécution qui a été fixé à 5 mois. L’ordre de service de débuter les travaux a été émis le 14/1/2013.
B.4 Préparation de la réception définitive des travaux pour les marais aménagés en 2011
Dans la perspective de rappeler aux entreprises attributaires du marché pour les travaux en 2011, de la
nécessité de préparer la réception des travaux, une notification leur a été adressée. Par la suite, une visite
conjointe regroupant les AUM, les CDC et les services techniques d’encadrement a été organisée par le
Projet pour évaluer les travaux à réaliser avant la réception définitive des travaux. Cette dernière aura lieu
au courant du premier trimestre 2013.
B.5 Appui dans la formation du personnel technique du Génie rural
Dans le but de renforcer les capacités du personnel technique du Génie Rural, un atelier de formation sur
l’étude et la conception des ouvrages hydro-agricoles, sur le contrôle et la surveillance des travaux ainsi
que sur l’organisation et la gestion des périmètres aménagés a été organisé.
La formation s’est déroulée à Gitega et a duré 6 jours au mois de Décembre 2012. La participation a été
telle qu’au total 15 personnes dont 4 cadres et 11 techniciens l’ont bénéficiée. A l’issue de l’évaluation
de la formation, les participants ont sollicités que d’autres modules de formation leur soient dispensés
notamment en rapport avec les logiciels de cartographie tel que ARCGIS et l’usage des GPS.
15
B.6 Appui à la collecte de redevance hydro-agricole dans les marais
Des séances de sensibilisation ont été organisées à l’endroit des AUM pour améliorer le système de
collecte des redevances hydro agricoles. C’est ainsi qu’un relevé des superficies des parcelles a été
effectué dans les marais afin de déterminer le montant à payer par unité de surface. Le tableau n° 1
suivant présente les montants perçus par les AUM dans les marais aménagés à Gitega et Karusi.
Tableau no 1: Situation des redevances hydro-agricoles perçus dans les marais de Karusi et
Gitega
Province Commune Marais Montant
prévu (2012)
Montant
collecté (2012)
% de
collecte
Gitega Bugendana Nyamasarwe 1 034 000 935 460 90 .47
Kiganga 1 607 750 257 333 16.01
Kagogo-Gisumo 1 450 600 557 500 38.43
Mutaho Kagoma 1 395 800 812 926 58.24
Ruguzwe 929 400 672 350 72.34
Total Gitega 6 417 550 3 235 569 50.41
Karusi Gitaramuka Nyabiho 1 306 000 723 200 55
Nyabusare 413 466 143 680 35
Ndamuka 988 000 466 800 47
Bugenyuzi Gisiza 472 000 331 300 70
Nyankezi 792 000 319 740 40
Rusimbuko 1 998 000 1 012 870 51
Total Karusi 6 437 466 3 194 340 49.62
Total Général 12 854 716 6 429 909 50,02
Il ressort de ce tableau qu’il y a eu une amélioration dans le système de collecte des redevances compte
tenu que les AUM ont fixé une base fiable et équitable pour la détermination des frais de redevance.
Le montant fixé varie de 200 à 250 FBU/are à Gitega alors qu’à Karusi, les frais sont payés à raison de
200 FBU à Bugenyuzi et de 500 FBU/parcelle à Gitaramuka. Néanmoins, il se remarque que dans les
marais anciennement encadrés par le PRDMR, principalement ceux de Bugendana, les exploitants ne
payent pas aisément les redevances car des cas de mauvaise gestion ont été antérieurement observés.
Pour éviter de tels cas, une réflexion impliquant l’administration est en cours pour mettre des balises
nécessaires dans les Règlement d’Ordre Intérieur (ROI) au niveau du retrait des fonds, afin d’éviter ces
écueils qui découragent un bon paiement des redevances.
B.7 Mobilisation et sensibilisation sur l’organisation, la gestion et l’entretien des marais
aménagés
Des campagnes de sensibilisation ont été organisées saisonnièrement dans le but de mobiliser les AUM
pour les travaux d’entretien et la collecte des redevances. Pour les nouveaux marais à aménager ou à
réhabiliter, des réunions sous forme de Méthode Accélérée de Recherche et Planification (MARP) ont été
organisées dans le but d’informer les usagers de marais sur les travaux envisagés et mettre sur pied des
comités de suivi de ces travaux. Le tableau n° 2 suivant présente la synthèse des participants à ces
séances de sensibilisation par commune
Tableau no 2: Campagne de sensibilisation dans les marais
Commune Nombre de
marais
Nombre d’invités Nombre de participants
Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total
Bugendana 3 12110 5050 17160 2156 1806 3952
Mutaho 2 9748 3660 13408 1977 965 2942
Rango 4 695 387 1082
Muhanga 2 7457 8353 15810 1296 1251 2647
Total Gitega et Kayanza 11 29 315 17 063 46 378 6 124 4 409 10 623
Buhiga et Gitaramuka 5 20890 10272 31162 7149 4964 10297
Bugenyuzi 5 16726 7135 23861 4392 3038 7474
Total Karusi 10 37 616 17 407 55 023 11 541 8 002 17 771
Total général 21 66 931 34 470 101 401 17 665 12 411 28 394
16
II.1.1.2. Volet: Aménagement des bassins versants
A. Activités prévues
Les activités d’aménagement des bassins versants concernent:
- la réhabilitation des bassins versants de Ruhamba (Karusi), 1000ha, Nyamugari-Rusheri (Karusi),
1000ha, Nyarubanda (Kayanza), 1000ha,
- l’acquisition d’équipements et petit outillage pour les travaux de protection de bassins versants,
- l’aménagement des bassins versants de Nyabusare (Karusi), 500 ha, Kinyamaganga (Kayanza)
2000 ha, Nyarubanda (Kayanza) 1000 ha, Nzarazangwe (Kayanza) 1000 ha,
- l’élaboration des schémas d’aménagement des bassins versants (les 12 BV pour les marais
aménagé et réhabilités en 2010-2011 et les nouveaux BV pour la zone d’extension du projet),
- la production d’un manuel de gestion conservatoire des eaux et sols,
- la mobilisation des vivres PAM pour sa contribution au financement des travaux dans les chantiers
de protection des bassins versants,
- la mobilisation et la sensibilisation à la protection des bassins versants,
- la formation des bénéficiaires (15 sessions),
- l’assistance technique ponctuelle et la confection de modules de formation en Kirundi (65 h/j),
- l’achat et mise en place d’environ 4 millions de plants d'embocagement et de reforestation,
- le paiement de la main d'œuvre pour la plantation des plants de reforestation.
B. Activités réalisées
Les activités réalisées sont en rapport avec:
- la protection des bassins versants avec l’appui du PAM (FFW),
- la protection du marais de Nyakagezi par la mise en place des fossés de ceinture,
- l’élaboration des schémas d’aménagement des bassins versants,
- la production d’un manuel de gestion conservatoire des eaux et sols,
- la distribution des plants produits durant la campagne 2011-2012,
- la mise en place des boisements communautaires,
- la production de plants par les groupements pépiniéristes communautaires pour la campagne 2012-
2013,
- Mise en place des boisements communautaires,
- Mobilisation et sensibilisation sur la protection des bassins versants.
B.1 Protection des bassins versants avec l’appui du PAM (FFW)
Un accord de partenariat a été élaboré et signé conjointement avec le PAM en date du 13 février 2012.
Initialement, l’accord prévoyait la fourniture des vivres contre travail équivalant à 733,147 tonnes pour
les travaux de protection des bassins versants (3000 ha) de Nyamasarwe, Kagogo en commune de
Bugendana de la province de Gitega et les bassins versants de Nyarubanda, Kinyamaganga et
Nzarazangwe en communes de Muhanga et Rango durant la période qui s’étendrait du mois de février
2012 au mois de juin 2012. Par la suite, les autorités de la province de Kayanza n’ont pas jugé bon
d’utiliser les vivres contre travail pour privilégier la mobilisation de la population et ainsi réaliser cette
activité au cours des travaux de développement communautaire. C’est ainsi qu’un avenant à la
convention a été alors signé entre le PAM et le Projet afin réaffecter ces vivres qui étaient destinés à la
province de Kayanza. Ces derniers ont été alors réaffectés à Karusi pour la protection des bassins
versants de Nyamugari-Rusheri et Ruhamba dans la commune de Buhiga ainsi que ceux de Ntarika et
Nyabusare en communes de Bugenyuzi et Gitaramuka. Le tableau n° 3 présente les réalisations pour les
travaux de protection des bassins versants avec l’appui du PAM sous forme de Food for work (FFW).
17
Tableau n° 3: Réalisations des travaux de protection des bassins versants avec l’appui du PAM
Province Commune Nom du bassin
versant
Nombre
de
collines
Longueur
prévue de
fossés (en m)
Longueur
réalisée de
fossés (en m)
Superficie
protégée
(en ha)
Gitega Bugendana Kagogo-Gisumo 2 200 000 370 416 926
Nyamasarwe 1 40 000 87 376 175
Mutaho Nyarubanda 4 120 000 338 987 678
Total Gitega 7 360 000 796 779 1779
Karusi Buhiga Ruhamba 6 800 000 453 000 1133
Nyamugari-Rusheri 6 225 000 660 000 1650
Bugenyuzi et
Gitaramuka
Ntarika 3 180 000 528 000 1320
Nyabusare 3 128 000 752 000 1880
Total Karusi 18 1 333 000 2 393 000 5983
Total 25 1 693 000 3 189 779 7 762
Avec l’appui des vivres PAM, environ 3190 km de fossés antiérosifs ont été creusés sur 1693 km prévus
pendant 3 mois (66 jours) soit un taux de réalisation de 188%, cela pour protéger une superficie de 7762
ha. Ces bons résultats sont dû principalement à une bonne communication qu’a amorcé le PAM et le
Projet avec les bénéficiaires à travers des séances d’information et de sensibilisation sur les objectifs de
l’activité, le choix de la main d’œuvre, les normes et les ratios .Un autre aspect à relever ayant conduit au
bon déroulement de l’activité concerne l’encadrement et le suivi par les équipes du projet et du PAM en
veillant au respect des taches. En termes d’emploi, ces chantiers d’aménagement des bassins versants ont
permis de mobiliser 11.212 personnes à Karusi(5 759 hommes et 5 457 femmes) alors qu’en province de
Gitega, la main d’œuvre qui a été engagé se situe à 3 204 personnes dont 1373 hommes et 1831 femmes
recrutés prioritairement parmi les catégories 1 et 2 du ciblage.
Le problème persiste au niveau de la végétalisation des fossés car les chantiers ont été conduits pendant
la saison sèche. Grâce à une main d’œuvre mise en réserve, seuls les bassins versants de Nyamugari-
Rusheri ont été en partie végétalisés avec l’appui des vivres PAM sur une longueur de 238 km soit une
couverture de 594 ha de bassin versant.
B.2 Protection du marais de Nyakagezi par la mise en place des fossés de ceinture
Au niveau de la Province de Kayanza, l’administration provinciale n’a pas jugé bon d’utiliser les vivres
du PAM dans les travaux de protection des bassins versants en voulant privilégier la mobilisation de la
population au cours des travaux de développement communautaire. Malheureusement la démarche
adoptée n’a pas abouti aux résultats escomptés. Devant ce constat, le Projet a dû utiliser des
rémunérations en argent pour la mise en place des fossés de ceinture autour du marais de Nyakagezi de la
commune Muhanga qui venait d’être réhabilité. Ceci a permis d’éviter que les canaux ne soient pas
totalement envasés par les eaux de ruissellement provenant des versants. Le tableau n°4 présente les
réalisations de protection du marais de Nyakagezi par les fossés de ceinture.
Tableau n°4: Mise des fossés de ceinture pour la protection du marais de Nyakagezi
Commune BV Colline Longueur
piquetée (m)
Longueur
creusée (m)
Nbre de fossés
d'infiltration
Nbre de
banquettes
Muhanga Nyakagezi
Ndava 3669 3208 300 250
Rugamba 3669 3306 82 67
Nkero 3665 2988 110 106
Muhanga 1670 1668 104 96
Mwendo 2163 1642 212 180
Kibimba 3660 3262 52 50
Kanyundo 7331 5486 578 432
Mbogwe 7219 6222 796 687
Masave 9584 8640 328 217
Mbaba 7069,5 6180 220 186
Gatozo 9263,5 8978 347 293
Mbazi 59,61 5076 407 360
Total 12 59022,61 56656 3536 2924
18
Après le creusement des fossés de ceinture, le marais a été en partie protégé contre les eaux de
ruissellement sauf la partie du bassin versant surplombé par la chaîne de Mukinya qui nécessite des
travaux de protections renforcées car le ruisseau qui prend la source dans cette chaîne s’est ravinée. Pour
ce qui est de la superficie protégée par rapport aux fossés creusés, elle peut être évaluée à 142 ha.
B.3 Elaboration des schémas d’aménagement des bassins versants
Après avoir organisé des ateliers de Méthode Accélérée de Recherche Participative (MARP) au niveau
des bassins versants qui faisaient objet des actions de protection, un dossier de consultation restreinte a
été confectionné pour la production des cartes devant servir de base d’élaboration des schémas
d’aménagement des bassins versants. Trois consultants indépendants avaient été contactés et un seul a pu
satisfaire aux exigences pour les deux lots contenus dans le Dossier d’Appel d’Offres (DAO).
Le document final est en cours de réalisation.
B.4 Production d’un manuel de gestion conservatoire des eaux et sols
L’organisation et l’animation des sessions de formation et des séances de sensibilisation sous forme de
formation/action sur les techniques de gestion conservatoire des eaux et sols pour un aménagement
participatif et intégral des bassins versants avaient été prévues par le Projet. Pour mener à bien ces
activités, il s’est avéré nécessaire de disposer d’un document de référence contenant les techniques à
proposer sous forme de fiches thématiques illustrées par des schémas facilement compréhensibles pour la
population rurale. C’est dans ce cadre que le PAIVA-B a sollicité un appui technique d’un consultant
indépendant pour produire un manuel sur la gestion conservatoire des eaux et sols devant servir de guide
pratique aux intervenants dans les actions d’aménagement et protection des bassins versants. Un dossier
d’appel d’offres ouvert a été lancé et deux consultants ont présentés leurs offres dont un d’eux a été
retenu. Le document final a été validé et un livret de vulgarisation a été produit, les différents projets du
FIDA intéressés ayant le droit de reproduire des exemplaires à leur guise.
B.5 Distribution des plants produits durant la campagne 2011-2012
L’activité de distribution des plants s’est poursuivie durant les mois de Janvier jusqu’en Mars 2012 et ces
plants ont bénéficié d’une bonne pluviométrie. Au total 3 967 536 plants ont été distribués sur 4 651 654
plants produits en sachet soit un taux de réalisation de 85%. Il importe de mentionner que le nombre de
plants réellement plantés dépassent ceux distribués car des plants sont pris dans les pépinières à l’insu
des pépiniéristes. Le nombre de bénéficiaires de ces plants à Gitega s’élève à 1982 bénéficiaires alors
qu’à Karusi on en dénombre 1898 exploitants
Le tableau n°5 relatif à la mise en place des plants présente les plants distribués par rapport aux plants
produits au cours de la campagne 2011-2012 ainsi que le nombre de bénéficiaires.
Tableau n°5: Production et mise en place de plants (campagne sylvicole 2011-2012)
Commune Nbre total
de plants
produits
Nbre de plants distribués et plantés
Eucalyptus Calliandra Grevillea Cèdrela Maracoudja Avocatier Total Nombre de
bénéficiaires
Bugendana 946 567 474 413 161 314 136 667 0 3 776 776 170 686
Mutaho 1 128 281 441 585 226 700 286 600 0 10 185 9170 974 240 1260
Giheta 67 500 29 245 13 156 7 548 0 179 501128 36
Total Gitega 2 142 348 945 243 401 170 430 815 0 14 130 1 791 358 1982
Bugenyuzi 756 996 385 156 197 030 126 110 5000 5 750 719 046 603
Gitaramuka 1 533 310 136 706 774 134 281 095 62 119 44 604 1 298 658 1295
Total Karusi 2 290 306 521 862 971 164 407 205 67 119 50 354 2 017 704 1898
Muhanga 219 000 115 682 33502 0 120 0 149 304 102
Total Kayanza 219 000 115 682 33502 120 0 149 304 102
Total général 4 651 654 1 582 787 1 405 836 838 020 67 319 64 494 9170 3 967 536 3 982
19
B.5 Production des plants par les groupements pépiniéristes communautaires pour la campagne
2012-2013
a) Initiation et organisation des groupements producteurs
Pour la campagne sylvicole 2012-2013, il était prévu de produire 4 000 000 d’arbres et arbustes forestiers
et agro-forestiers pour l’embocagement et la reforestation communautaire. L’approche poursuivie reste
celle de la promotion des pépinières communautaires et familiales pour la production des arbres et
arbustes agro-forestiers et fruitiers. La première activité menée a été l’identification des groupements de
producteurs de plants dans la zone d’extension du projet et le renforcement des groupements existant
pour consolider les embocagements au niveau des exploitations. Des réunions collinaires d’information
sont organisées pour déterminer le nombre de plants à produire, les sites d’installation et la participation
des parties concernées. Le PAIVA-B intervient dans cette activité en livrant les intrants et en assurant un
renforcement de capacités et l’encadrement technique L’administration quant à elle appuie dans la
sensibilisation et l’octroi des terrains d’implantation des pépinières alors que les groupements
pépiniéristes contribuent à la fourniture de la main d’œuvre pour la production et l’installation des plants.
Le tableau n° 6 présente le nombre de groupements pépiniéristes communautaires et leurs effectifs de
membres qui s’élèvent respectivement à 165 et 6103 dont 1597 femmes (23%) avec une moyenne de 37
membres par groupement.
Tableau n°6: Situation des groupements de pépiniéristes
Commune Colline Nombre de
groupements
Nombre de bénéficiaires
H F Total
Mutaho 6 8 146 110 256
Bugendana 9 8 350 427 777
Giheta 1 1 19 17 36
Total Gitega 16 17 515 554 1 069
Bugenyuzi 15 25 484 119 603
Buhiga 10 12 277 138 415
Gitaramuka 8 39 1 788 346 2 134
Total Karusi 34 66 2 549 603 3 152
Rango 14 33 492 174 666
Muhanga 17 32 507 211 718
Total Kayanza 31 65 999 385 1 384
Bukinanyana 8 8 265 35 300
Mabayi 2 7 178 20 198
Total Cibitoke 10 15 443 55 498
Total Général 91 165 4 506 1 597 6 103
b) Formation des groupements pépiniéristes
Au début de la campagne sylvicole, une formation a été organisée à l’endroit des représentants des
nouveaux groupements pépiniéristes et le tableau n°7 donne les effectifs de personnes formées. Les
thèmes développés ont porté sur l’importance socio-économique et environnementale des boisements
ainsi que la conduite d’une pépinière.
Tableau n°7: Effectifs des pépiniéristes formés par commune et par genre
Commune Nbre de bénéficiaires de la formation
H F Total
Bugenyuzi 40 8 48
Buhiga 24 24 48
Total Karusi 64 32 86
Muhanga 43 17 50
Rango 42 18 50
Total Kayanza 85 35 100
Mabayi 13 3 16
Bukinanyana 24 2 26
Total Cibitoke 37 5 42
Total général 186 72 228
20
Au total 228 membres des groupements pépiniéristes ont bénéficiés de la formation dont 186 hommes et
72 femmes (31,6%) représentant 85 groupements dans les provinces de Kayanza, Cibitoke, Karusi
(Buhiga et 4 groupements de la commune Bugenyuzi).
c) Etat de production des plants par les groupements pépiniéristes pour la campagne
2012-2013
Les principales activités réalisées ont porté sur le remplissage des sachets, la confection des ombrières, la
préparation des pépinières, le semis direct ou en germoir. Le tableau n°8 présente l’état de production
des plants par commune.
Tableau n° 8: Situation de production des plants
Commune Nbre total
de plants
prévus
Nombre de plants produits E
uca
lyp
tus
Ca
llia
nd
ra
Gre
vil
lea
Cèd
rela
Ma
raco
ud
ja
Av
oca
tier
To
tal
Taux de
réalisation
(%)
Bugendana 984 720 1 026 930 115 100 0 0 0 0 1 142 030
Mutaho 326 500 93 310 248 720 342 030
Giheta 25 000 19 000 4 000 0 0 0 0 23 000
Total Gitega 1 336 200 1 139 240 367 820 0 0 0 0 1 507 060 112
Bugenyuzi 419 031 325 190 69 150 84 410 0 0 0 478 750
Gitaramuka 312 000 51 800 108 300 0 0 0 0 160 100
Buhiga 666 400 136 456 189 870 3000 121 478 0 450 804
Total Karusi 1 397 431 513 446 367 320 87 410 121 478 0 0 1 089 654 78
Muhanga+BV
Nyakagezi (2 collines
de Ngozi)
1 124 346 326 203 211 863 6 646 13 930 5 971 952 565 565
Rango+BV Nyarubanda (Mutaho)
1 100 000 517 400 309 176 0 0 12 377 0 838 953
Total Kayanza 2 224 346 843 603 521 039 6 646 13 930 18 348 952 1 404 518 63
Bukinanyana 220 000 94 800 109 200 0 0 0 0 204 000
Mabayi 201 850 58 800 110 500 0 0 0 0 169 300
Total Cibitoke 421 850 153 600 219 700 0 0 0 0 373 300 84
Total général 5 379 827 2 649 889 1 475 879 87 410 135 408 18 348 952 4 374 532 81
Pour cette campagne 2012-2013, 4 374 532 plants ont été produits sur 5 379 827 prévus par les
groupements pépiniéristes, soit un taux de réalisation de 81% au mois de Janvier 2013, mais les travaux
pour le repiquage sur certains sites continuent et les résultats définitifs sur la production des plants seront
présentés dans les prochains rapports à la fin de la campagne. Ce taux varie d’une province à l’autre : 63
% à Kayanza, 78 % à Karusi, 112 % à Gitega et 84 % à Cibitoke. Les faibles performances enregistrées
sont dues au fait que les semences de Grevillea n’ont pas été disponibles sur le marché tant local que sous
régional car la pluie qui est intervenue au mois de Juin 2012 n’a pas permis d’effectuer des récoltes de
semences. En plus de cela dans la Province de Kayanza, les groupements pépiniéristes venaient d’être
constitués alors que dans la commune Gitaramuka il se remarque un certain relâchement des pépiniéristes
pour l’activité de production des plants par les bénéficiaires ayant déjà reçu le bétail.
Remplissage des sachets par les pépiniéristes en commune Muhanga (Kayanza)
21
B.6 Mise en place des boisements communautaires
En vue de renforcer les actions de reboisement des crêtes dénudées initiées au cours de la campagne
2011-2012, des extensions des espaces boisés ont été effectués au niveau du bassin versant de Kagogo-
Gisumo (Bugendana) et sur les crêtes dénudées surplombant les marais de Rusimbuko et Gisiza
(Bugenyuzi).Il en est de même d’une partie de la chaîne Mukinya au niveau du bassin versant de
Nyakagezi (Muhanga) qui a été en partie reboisée.
De telles actions sont à poursuivre notamment au niveau des bassins versants de Kagogo et Nyakagezi
où des eaux de ruissellement provenant des crêtes dénudées ont causés des dégâts énormes dans les
canaux d’irrigation (rupture du canal rive gauche à Kagogo qui longeait le cours d’eau car les
berges de l’émissaire se sont effondrés avec le canal alors qu’à Nyakagezi , le canal rive gauche est
bouché par un petit ruisseau prenant source sur Mukinya. Ce petit ruisseau s’est considérablement
agrandi et raviné , emportant même de la tourbe en profondeur).
Pour ce qui est de la gestion des boisements installés sur des terrains communaux ou domaniaux, une
convention à soumettre aux parties prenantes (administration, département des forêts) est en cour
d’élaboration pour déterminer leur mode de gestion. Le tableau n°9 présente les réalisations de
reforestation communautaire
Tableau n°9: Etat de mise en place des boisements communautaires
Commune BV Colline/Site Nbre de
plants
installés
Superficie
protégée
en ha
Bugenyuzi Nyabusare Nyagoba 38 400 24
Gisiza Ruharo 11 200 7
Bihoganya (Rusasa) 16 000 10
Gitanga (Rusasa) 11200 7
Kiremba (Kabwira) 14 400 9
Rusimbuko Gamba (Kigufi) 46 400 29
Total Bugenyuzi 137 600 86
Bugendana Kagogo Cishwa 200 400 125.25
Mwurire 310 000 193.75
Total Bugendana 510 400 319
Muhanga Nyakagezi Mborwe 32 666 20.5
Gatozo 15 334 9.5
Total Muhanga 48 000 30
Total Karusi, Gitega et Kayanza 696 000 435
En termes de résultats, 696 000 plants d’Eucalyptus ont été plantés sur une superficie de 435 ha avec un
écartement de 2.5mx2.5m, équivalent à 1600 plants /ha soit un taux de réalisation de 87% par rapport à la
prévision de 500 ha de superficie à reboiser. En plus de ces boisements qui ont été installés sur les terres
communales, des micro-boisements privés ont été installés au niveau des bassins versants et leur
inventaire sera produit dans les rapports ultérieurs.
B.7 Mobilisation et sensibilisation sur la protection des bassins versants
Des séances de sensibilisation et de mobilisation pour les activités de protection des bassins versants ont
été régulièrement organisées sous forme de campagne de reforestation communautaire et
d’embocagement ou lors de la mise en œuvre des chantiers d’aménagement des BV avec le food for
work. Le tableau n° 10 donne un récapitulatif de l’effectif des participants au cours des séances de
sensibilisation.
22
Tableau n°10: Niveau de participation aux séances de sensibilisation pour la mise en place des
boisements communautaires
Commune Nombre d’invités Nombre de participants
Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total
Bugendana 9 464 3 786 13 248 5 470 3098 8654
Mutaho 4 302 4 011 8 313 3 538 3188 6725
Rango 8 553 1 985 10 518 2 346 1652 3998
Muhanga plus BV Ngozi 12 771 3 539 16 309 3 790 2824 6544
Total Gitega et Kayanza 35 090 13 321 48 388 15 144 10 762 25 921
Gitaramuka et Buhiga 2 004 1 032 3 036 1 259 969 2228
Bugenyuzi 17 895 7 685 25 575 5 156 8925 13750
Total Karusi 19 899 8 717 28 611 6 415 9 894 15 978
Total Général
II.1.1.3 Volet : Sécurisation foncière
A. Activités prévues
Les activités prévues au cours de l’année 2012 étaient les suivantes :
- l’organisation des séances d’explication et de sensibilisation pour la mise en place des Services
Fonciers Communaux,
- le recrutement d’une ONG pour la mise en œuvre des activités de sécurisation foncière,
- la réhabilitation et l’équipement de deux bureaux fonciers,
- l’acquisition des moyens logistiques,
- le recrutement et formation des agents fonciers,
- l’établissement des certificats fonciers dans la zone pilote du projet.
B. Activités réalisées
Les activités réalisées ont été notamment :
- l’information et la sensibilisation de l’administration sur la mise en place des Services Fonciers
Communaux(SFC),
- le recrutement d’un prestataire de service,
- les prises de contact et échanges d’expériences avec les intervenants dans le domaine foncier,
- la mise en route des procédures d’installation de services fonciers communaux.
B.1 Information et sensibilisation des autorités administratives sur la mise en place des Services
Fonciers Communaux(SFC).
En attendant le recrutement des prestataires qui mettront en place les services fonciers communaux, le
projet a initié l’étape préliminaire de sensibilisation de l’administration. Des visites ont été ainsi
effectuées en communes de Gitaramuka et de Gihogazi pour rencontrer les autorités administratives
communales dans le but de les informer sur les activités prévues dans le domaine de la sécurisation
foncière et solliciter leur appui quant à la mise à disposition de bureaux en vue d’installer les agents
fonciers. Au cours de ces rencontres, les administrateurs ont émis le souhait de faire des extensions sur
les bâtiments abritant les chefs lieux des communes afin de pouvoir loger ces services. Ces derniers ont
été également informés que la décision d’implanter un SFC émane des délibérations du conseil
communal sanctionnées par un Procès Verbal.
B.2 Recrutement d’un prestataire de service.
Un dossier d’appel d’offres a été lancé conjointement avec le PRODEFI en vue du recrutement des
consultants prestataires de service pour la mise en place de deux services fonciers à Gihogazi et
Gitaramuka. Une équipe d’opérateurs fonciers a été recruté et elle est constituée d’un opérateur principal
basé à Bujumbura et des assistants provinciaux affectés dans les provinces de Gitega et Karusi pour ce
23
qui concerne le PAIVA-B. Juste après leur prise de prestation, un plan d’action des activités à réaliser au
cours du quatrième trimestre pour la mise en œuvre du volet a été produite.
B.3 Prises de contact et échanges d’expériences avec les intervenants dans le domaine foncier.
Le PAIVA-B fait partie du groupe thématique foncier qui a été créé par le secrétariat à la coordination du
groupe sectoriel «bonne gouvernance» répondant au Groupe de Coordination des Partenaires (GCP) mise
en place par le Gouvernement du Burundi en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers
en vue d’une meilleure coordination de l’aide au développement. A ce titre, le projet est régulièrement
représenté aux réunions mensuelles du groupe thématique foncier au cours desquelles des échanges sur
les informations foncières sont faites en vue d’harmoniser les approches d’intervention dans ce domaine.
A travers ce cadre initié et coordonné par le Programme National Foncier (PNF), le PAIVA-B va
s’inspirer de l’expérience des autres intervenants pour la mise en œuvre du volet sécurisation foncière.
Dans ce même cadre, un Guide Pratique de la Gestion Foncière Décentralisée commandité par le
Programme National Foncier a été produit par un consultant et le document a été validé par le Groupe
thématique foncier. Ce guide contient non seulement un rappel sur la décentralisation de la gestion
foncière vers les communes consacrée par le nouveau code foncier, mais aussi retrace tout le processus
d’implantation d’un service foncier communal jusqu’à la délivrance des certificats ainsi que la gestion
administrative et financière du SFC. Il va servir de références aux prestataires de service pour la mise en
œuvre des activités de sécurisation foncière.
B.4 Mise en route des procédures d’installation de services fonciers communaux
La mise en route des procédures d’installation des services fonciers communaux s’est déroulée dans les
communes de Gitaramuka et Gihogazi alors qu’il sera question de renforcer les services fonciers déjà
fonctionnels dans les communes de Bugenyuzi, Bugendana et Mutaho. Pour le moment les activités
préliminaires suivantes ont été déjà réalisées:
- la réalisation des descentes d’information des autorités communales et autres acteurs communaux
sur la concrétisation de l’appui de leurs communes à la mise en œuvre de la sécurisation foncière
- la conduite d’une visite d’échange d’expérience des autorités communales au service foncier
communal de Ngozi (un service foncier fonctionnel) : 15 autorités communales (3 par commune)
ont effectué une visite au service foncier communal de Ngozi ;
- la contribution au travail de l’Unité de Coordination du Programme National Foncier (contribution
aux différentes séances de travail du groupe sur la décentralisation de la gestion foncière à la
préparation du document de capitalisation des expériences pilotes de la décentralisation de la
gestion foncière)
- l’établissement d’une situation de référence sur l’état des lieux des services fonciers communaux
déjà fonctionnels auxquels le Projet d’appui à l’Intensification et à la Valorisation Agricoles du
Burundi (PAIVA-B) envisage renforcer l’appui (communes de Bugenyuzi de la province de
Karusi, Mutaho et Bugendana de la province de Gitega).
Tableau n°11: Etat des lieux des services fonciers communaux
Communes Demandes de
certificats
reçus
Commissions de
reconnaissances
Certificats
produits
Certificats
retirés
Bugenyuzi 861 416 329 106
Bugendana 512 327 212 113
Mutaho 663 213 106
- Organisation des ateliers communaux d’information sur la mise en œuvre de la sécurisation
foncière et échange des acteurs administratifs et communautaires sur le processus et les modalités
de sa mise en œuvre
24
Tableau n°12: Participants aux ateliers communaux
Communes Effectifs des
personnes
Bénéficiaires simples (les
acteurs communautaires)
Membres du conseil et
autorité communales
Gitaramuka 92 81 11
Gihogazi 84 67 17
Total 176 148 28
- Organisation des ateliers d’identification des besoins des SFC
Tableau n°13 : Réalisation des ateliers d’identification participative des besoins de renforcement
des services fonciers déjà fonctionnels
Communes Effectifs total Observations
Bugenyuzi 16 Le conseil communal
et le président du
CCDC étaient invités
Mutaho 15
Bugendana 12
Total 43
- Contractualisation avec les communes: signature des contrats de collaboration entre communes et
le PAIVA-B et faire valider les Termes de Référence et Avis de recrutement des Agents Fonciers
par les administrateurs ;
- Organisation du processus de recrutement des agents fonciers communaux: établissement des
termes de références et leur validation par les communes, la présélection des candidats agents
fonciers (détermination des critères de présélection, de la fiche de dépouillement et préparation des
modèles-types de PV de présélection et la présélection proprement dite)
- Appui aux communes à la réalisation des délibérations des conseils communaux pour la création et
organisation du fonctionnement des services fonciers communaux (création formelle des services
fonciers communaux) :
- Formation initiale des agents fonciers (pendant deux semaines) et l’appui à leur recrutement par les
communes sur voie de concours : 26 candidats agents fonciers ont été formées : six candidats
agents fonciers pour la commune de Gihogazi, Gitaramuka et Mutaho et 4 candidats agents
fonciers pour la commune Bugenyuzi et Bugendana.
- Organisation d’un atelier de formation des autorités communales et autres acteurs communaux sur
la gestion foncière décentralisée : formation de trois jours à l’intention de 35 autorités communales
à raison de 7 autorités communales par commune.
II.1.2. Sous composante 1.2 : Intensification de la production agricole
Les activités de la sous composante se réalisent en quatre (4) volets, à savoir:
- la production de semences et de plants,
- l’amélioration de l’accès aux intrants,
- le renforcement de la chaîne de solidarité communautaire (CSC) de bovins,
- la vulgarisation à travers le développement des Champs écoles paysans (CEP).
II.1.2.1. Volet Production de semences et de plants
A. Activités prévues
Les activités prévues sont subdivisées en six catégories à savoir:
- Activités dans les centres semenciers,
- Activités de promotion du SRI dans les marais,
- Activités d’intensification agricole dans les exploitations,
- Amélioration de l’accès aux intrants – Développement du réseau de boutiques d’intrants (BI),
- Mise en place des CEP,
- Conduite de la Chaîne de Solidarité Communautaire animale.
25
A.1. Activités dans les centres semenciers
Il s’agit de:
- la production des semences vivrières dans les centres semenciers de Rutegama (province de
Gitega) et Kigarika (province de Ruyigi),
- l’inspection et le contrôle de qualité des semences en production dans les mêmes centres
semenciers par la DPSP,
- l’approvisionnement des boutiques d’intrants en semences commerciales produites dans les
centres semenciers : 5 tonnes de pomme de terre (PDT), 1tonne de haricot, 1 tonne de maïs, 70 kg
d’arachide, 30 kg de soja,
- le renforcement du niveau organisationnel des groupements multiplicateurs de semences (2
groupements des centres semenciers Rutegama et Kigarika,
- la multiplication des boutures de manioc sur 2ha dans le centre semencier de Buhiga en province
de Karusi.
A.2 Activités de promotion du SRI dans les marais:
Il s’agit de :
- la vulgarisation du SRI dans les marais:
organisation des campagnes de sensibilisation sur le SRI,
organisation d’une visite inter sites sur le SRI
poursuite de l’introduction du petit outillage agricole dans les marais (170 sarcleuses et
130 rayonneurs),
production des fiches techniques sur le SRI : 150 fiches produites,
- l’encadrement de la multiplication des semences de riz sur 3ha en saison 2012A/B (12 tonnes de
semences, soit un rendement moyen de 4 tonne /ha), et sur 10ha en saison 2012C (la production est
attendue en 2013B) dans le marais de Nyabiho en commune Gitaramuka,
- la mise en valeur des périmètres aménagés : production du riz commercial,
- l’importation de 3 variétés de semences de riz (30kg) à partir de Madagascar et leur mise en essai,
- la formation des AUM sur le SRI avec ODDIT (ONG malgache),
A.3 Activités d’intensification agricole dans les exploitations
Il s’agit de:
- la sensibilisation sur l’introduction des innovations agricoles dans les exploitations,
- l’introduction d’innovations agricoles (intégration agro-sylvo-zootechniques) dans les
exploitations.
A.4 Amélioration de l’accès aux intrants Ŕ Développement du réseau de boutiques d’intrants (BI)
Il s’agit de :
Les activités prévues au niveau de ce volet sont:
- la livraison d’un lot de semences commerciales aux boutiques d’intrants : 5 tonnes de pomme de
terre (PDT), 1tonne de haricot, 1 tonne de maïs, 70 kilogrammes (kg) d’arachide, 30 kg de soja,
- l’organisation d’une mission de suivi pour le contrôle et la supervision des BI,
- la mise à disposition d’un fonds de roulement intrants aux BI,
- l’appui au Département de la Fertilisation des Sols pour la mise à disposition des engrais
chimiques dans la zone du PAIVA-B (réparation des camions de transport et frais de manutention
des engrais).
26
A.5 Mise en place des CEP.
Il s’agit de :
- le recrutement d’un prestataire international pour appuyer le démarrage du volet CEP,
- le recrutement d’une équipe de 2 consultants locaux chargés de mettre en œuvre et assurer le suivi
des CEP,
- la mise à disposition d’un fonds pour la mise en place et l’encadrement des CEP,
A.6 Activités de la Chaîne de solidarité communautaire
Les activités prévues sont:
- la signature de la convention PARSE/PAIVA-B,
- l’organisation des visites en Ouganda pour la sélection des génisses,
- l’acquisition de 3600 sacs de ciment pour 600 génisses à importer,
- l’acquisition de 600 génisses et de 20 taureaux,
- L’acquisition et la distribution des kits d’accompagnement des bovins,
- la formation des bénéficiaires de bovins,
- l’acquisition des équipements de terrain dont les trousses,
- la production et la distribution des conventions aux bénéficiaires,
- la formation des techniciens,
- la multiplication des cultures fourragères : distribution de boutures de graminées et de semences de
légumineuse aux premiers futurs bénéficiaires de la province de Kayanza,
- la poursuite des activités d’encadrement de la CSB dans les provinces de Gitega et Karusi:
réduction du personnel encadrant la Chaîne de solidarité communautaire en provinces de
Gitega et Karusi, la sensibilisation au remboursement du ciment par les premiers
bénéficiaires de bovins ;
l’organisation du remboursement du 1er lot de bovins de la chaîne de solidarité
communautaire pour les bovins (CSB) en provinces de Gitega et de Karusi,
la distribution de la mélasse aux coopératives d’éleveurs pour compléter l’alimentation
énergétique des animaux.
B. Activités réalisées
B.1 Activités dans les centres semenciers
B.1.1 Production de semences dans les centres semenciers de Kigarika et Rutegama
Le tableau n°14 ci-dessous montre que le taux de réalisation a été très faible par rapport aux prévisions.
Cela s’explique par le fait que la superficie couverte par culture a été inférieure à celle prévue suite à la
faiblesse de la main d’œuvre par rapport à la superficie à cultiver. Les rendements par culture ont été
également faibles du fait du niveau des fertilisants utilisés. Cela a conduit à un déficit très prononcé si
bien que les fonds investis par le projet n’ont pas été totalement recouvrés auprès des groupements
multiplicateurs. Sur base de ce constat, la 3ème
mission de supervision du projet a recommandé
d’abandonner cette activité et de chercher d’autres sources d’approvisionnements en semences vivrières
pour les boutiques d’intrants (achat direct chez les privés).
27
Tableau n° 14 : Quantité de semences produites par culture et par centre semencier
Culture Centre
semencier
Prévision 2012 Réalisation 2012 % de réalisation
Superficie
(ha)
Production
(t)
Rdt ISABU
(t/ha)
Superficie
(ha)
Production
(t)
Rdt
(t/ha)
Superficie
(ha)
Production
(t)
PDT Rutegama 5 25 5 2 0 0 40 0
Kigarika 0 0 - 2 10 5 0 -
Rusi (Karusi) 5 25 5 0 0 0 0 0
S/T 10 50 5 4 10 2,5 20,0
Maïs Kigarika 4 12 3 2 6 3 50 50
Rutegama 5 15 3 2 4 2 40 26,7
Rusi (Karusi) 5 15 3 3 2,3 0,7 60 15,3
S/T 14 42 3,0 7 12,3 1,8 50 29,3
Haricot Kigarika 6 9 1,5 2 2,5 1,25 33,3 27,8
Rutegama 5 9 1,5 0 0 0 0 0
Rusi (Karusi) 5 9 1,5 0 0 0 0 0
S/T 16 27 1,5 2 2,5 1,3 12,5 9,3
Soja Kinyinya 0 0 0 0,5 0,5 1 0 -
Arachide Kinyinya 5 7,5 1,5 0,5 0,5 1 10 6,7
S/T 5 7,5 1,5 1 1 1 20 13,3
Total 45 126,5 14 25,8 31,1 20,4
Récolte de la PDT au CS de Kigarika Maïs récolté au centre semencier de Kigarika
Toute cette production a été redistribuée aux BI pour commercialisation (voir dans volet BI)
B.1.2. Inspection, contrôle et certification des semences en production dans les centres
semenciers de Rutegama et Kigarika.
La Direction de la Promotion des Semences et Plants (DPSP) a poursuivi les visites d’inspection des
champs de semences en multiplication dans les centres semenciers de Rutegama et Kigarika au cours du
1er trimestre 2012. Le partenariat a été par la suite arrêté pour raison de calendrier jugé trop surchargé par
ses techniciens en la matière. Pendant la période où ce partenariat était encore en vigueur, la DPSP a
réalisé ce qui suit :
- Au centre semencier de Rutegama, le rapport d’inspection des semences de PDT produites au cours
de la saison 2012B a relevé un taux de bactériose jugé très élevé et a recommandé de ne pas utiliser le
stock comme semence. C’est ainsi que toute la quantité remboursée au projet par les producteurs
(7tonnes, équivalent au coût de production de 2 786 550 FBU) a été vendue pour consommation au
prix de 350 FBU/kg (prix du marché), soit un montant total de 2.479.675 FBU. Ceci a occasionné une
perte de 306 875 FBU (équivalent à 877kg, soit 12.5%) sur le coût de production (le rapport-bilan y
relatif a été produit et est disponible au projet).
- Au centre semencier de Kigarika, la DPSP a effectué une (1) seule mission d’inspection de la PDT, du
maïs et du haricot dans le hangar de stockage, mais le rapport y relatif n’a pas été transmis au projet
par suite à son initiative de suspendre le partenariat
28
B.1.3 Renforcement du niveau organisationnel des groupements multiplicateurs de semences
L’appui au renforcement du niveau organisationnel des groupements multiplicateurs de semences a
surtout porté sur les thèmes suivants:
- la réduction du nombre de membres des groupements multiplicateurs de semences: sur
recommandation de la 3ème
mission de supervision du projet et la proposition du Plan d’Affaires pour
la multiplication des semences dans les centres semenciers (travail réalisé par un consultant sur
demande du projet), le nombre total de membres par groupement a été réduit à 25 personnes pour plus
de rentabilité et pour faciliter l’encadrement de l’activité,
- la rentabilité de l’activité de multiplication de semences et le remboursement du fonds de roulement
semences commerciales: le projet a appuyé chaque groupement dans l’élaboration de son compte
d’exploitation prévisionnel, en procédant à la comparaison des dépenses ou charges liées au coût de
production et les recettes ou produits liés à la commercialisation de la production,
B.1.4 Multiplication des boutures de manioc dans le centre semencier de Buhiga en province de
Karusi
Au début de la saison 2012B, un groupement exploitant le CS de Buhiga a bénéficié d’un lot de 20 000
boutures de manioc, en provenance du projet PIA RUBUBU (zone d’intervention du PTRPC), pour
multiplication sur 2ha. L’objectif poursuivi était d’appuyer les DPAE dans la lutte contre la mosaïque et
de contribuer à améliorer la sécurité alimentaire dans la zone du projet. Les caractéristiques de ce
groupement multiplicateur sont les suivantes :
Nom de l’association Tuyage
Superficie emblavée 2 ha
Localisation Centre semencier de Murotso, Colline Nyamugari, Zone Buhinyuza,
Commune Buhiga, Province Karusi
Nbre de membre 60 personnes dont 38 femmes (63%)
Comité - 7 membres du Comité de gestion, dont 5F (71%),
- 2 personnes du comité de surveillance, dont 1F (50%).
Statut et ROI En cours d’élaboration
Date de réception des boutures 2 mai 2012
Date de fin de plantation 16 mai 2012
Pourcentage de reprise au 30 juin 85%
Durée du cycle végétatif (en moyenne
et haute altitude)
12 à 18 mois
L’équipe du projet a poursuivi l’encadrement de ce groupement par des visites de suivi et des séances de
sensibilisation pour la bonne conduite de cette activité.
Le groupement devra rembourser 120 000 boutures (le coefficient de remboursement fixé par le FIDA est
de 6) qui seront, ensuite redistribuées aux populations vulnérables du groupe de Batwa se trouvant dans
la zone du projet. La gestion de cette activité sera basée sur les principes de la chaîne de solidarité
communautaire.
Photo: Etat végétatif des boutures en multiplication (août 2012)
29
B.2 Activités de promotion du SRI dans les marais
B.2.1 Vulgarisation du SRI dans les marais
a) Organisation des campagnes de sensibilisation sur le SRI
Dans le cadre de la vulgarisation du SRI dans les marais, le projet a organisé des séances de
sensibilisation des riziculteurs sur 4 thèmes principaux à savoir:
- le planage systématique des parcelles, la mise en place des diguettes et l’entretien des ouvrages,
- le respect du calendrier agricole pour une double riziculture par an,
- l’application des engrais chimiques et des produits phytosanitaires,
- l’organisation et l’encadrement des CEP (champs écoles paysans) sur le riz.
Ces séances pour lesquelles la participation est présentée au tableau n° 15 ont également été l’occasion
d’échanger sur tout autre thème relatif au SRI, notamment:
- l’importance de renouveler périodiquement la semence (périodicité saisonnière ou annuelle),
- l’organisation des contacts directs entre les riziculteurs de tous les marais et les multiplicateurs de
semences de Nyabiho, d’une part, et entre ces multiplicateurs de semences et la station de l’Institut
des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU) de Ndebe/Gitega d’autre part, pour négocier
directement la qualité et le prix des semences,
- le respect et la mise en application du règlement d’ordre intérieur (ROI), notamment en ce qui
concerne les sanctions relatives à la divagation du bétail dans les marais,
- le paiement et l’utilisation des redevances,
- l’appui des administratifs à la base (chefs de colline et chefs de zone) aux comités des AUM dans
la mobilisation des riziculteurs pour des travaux de marais,
- le renouvellement des membres démotivés des comités des AUM.
Le tableau n° 15 montre que la participation à ces séances reste encore faible par rapport au nombre total
des usagers de marais, ce qui montre que des efforts restent à faire pour une plus grande mobilisation.
Tableau n° 15: Situation de la participation aux différentes séances
Commune Marais Nbre d’invités Nbre de participants Taux de
participation
H F T H F Total général % F
Bugendana Kagogo 3457 1239 4696 720 557 1277 19,40 43,62
Kiganga 4041 1943 5984 640 521 1161 57,12 44,88
Nyamasarwe 2943 1325 4268 654 645 2438 25,00 26,46
S/T 10441 4507 14948 2014 1723 3737 18,89 46,11
Mutaho Kagoma 4813 2004 6817 852 436 1288 25,08 33,85
Ruguzwe 4934 1656 6590 1124 529 1653 21,94 32
S/T 9747 3660 13407 1 976 965 2941 23,55 32,81
S/T GITEGA 20 188 8167 28 355 3 990 2 688 6 678 45,94 40,25
Bugenyuzi Rusimbuko 8113 6423 14536 1581 861 6678 40,89 12,89
Gisiza 2919 1466 4385 1006 787 1793 41,43 43,89
Mwihorero 3310 1650 4960 1156 899 2055 99,84 43,75
Nyankezi 3002 852 3854 570 420 3848 83,33 10,91
Nyabusare 40 26 66 34 21 55 81,58 38,18
Ntarika 53 61 114 43 50 93 26,78 53,76
S/T 17437 10478 27735 4 390 3038 7428 38,89 40,9
Gitaramuka Nyabiho/ Ndamuka 12 064 5 994 18 058 4354 2668 7022 26,45 37,99
Nyabusare 1 138 117 1 255 177 155 332 38,08 46,69
S/T 13 202 6 111 19 313 4531 2823 7354 36,96 84,68
Buhiga Nyamugari/ Rusheri 2 281 1 355 3 636 684 660 1344 34,93 49,11
Ruhamba 2 402 1 231 3 633 693 576 1269 87,19 45,39
Masango 1 997 1 000 2 997 857 414 2613 100,00 15,84
Comité des 3 marais 35 21 56 35 21 56 38,17 37,5
S/T 6 715 3 607 10 322 2 269 1671 3940 32,63 42,41
S/T KARUSI 37 354 20 196 57 370 11 190 7 532 18 722 94,00 40,23
30
Commune Marais Nbre d’invités Nbre de participants Taux de
participation
H F T H F Total général % F
Rango Nzarazangwe 42 8 50 40 7 47 21,28 14,89
Muhanga Nyakagezi 5011 5437 10448 1089 1134 2223 42,33 51,01
Nyarubanda 2446 2916 5362 207 117 2270 16,36 5,15
S/T KAYANZA 7499 8361 15860 1336 1258 2594 27,56 48,5
Total général 65 041 36 724 101 585 16 516 11 478 27 994 27,56 41,00
Ces séances visaient l’adoption à grande échelle du SRI/SRA dans les marais et le tableau n° 16 montre
que le taux d’adoption reste encore faible, plus particulièrement dans la commune de Bugendana.
Tableau n° 16: Taux d’adoption du SRA/SRI à la fin de l’exercice 2012
Commune Marais Superficie
aménagée (ha)
Nbre total
d'exploitants
Nbre total d'adoptants
SRA / SRI
Taux
d'adoption
Mutaho Kagoma 118 2204 1256 57%
Ruguzwe 64 1564 876 56%
S/T 182 3768 2132 57%
Bugendana Kagogo-Gisumo 90 1815 273 15%
Kiganga-Kagoma 75 1432 30 2%
Nyamasarwe 74 820 287 35%
S/T 239 4067 590 15%
Gitaramuka Ndamuka 65 1976 1482 75%
Nyabiho 150 2612 2600 100%
Nyabusare 50 1188 890 75%
S/T 265 5776 4972 75%
Bugenyuzi Gisiza 43 777 512 66%
Mwihorero 26 695 496 71%
Nyankezi 44 1357 920 68%
Rusimbuko 111 3620 2758 76%
S/T 224 6449 4686 73%
Muhanga Nyakagezi 176 2000 300 15%
Rango Nyarubanda 0 0 0 0
Nzarazangwe 0 0 0 0
De ce tableau, on conclut que tous les riziculteurs sont encore au stade du SRA (Système de Riziculture
Améliorée), sauf ceux de Nyabiho/Ndamuka qui s’approchent du SRI dans la multiplication des
semences de riz. Nous espérons que l’introduction des CEP-riz au cours de l’exercice 2012/2013 pourra
améliorer la situation.
b) Réunions de sensibilisation des AUM et de l’administration sur les travaux des marais
pour la saison 2012 C
Dans le cadre de sa mission quotidienne et de la mise en œuvre des recommandations de la 3ème
mission
de supervision, le PAIVA-B a organisé, à travers les sous composantes Intensification de la Production
Agricole et Facilitation, une campagne de sensibilisation des AUM et des administrations locales sur
l’application du SRI, l’entretien et la protection des ouvrages hydro-agricoles, le planage systématique de
toutes les parcelles, la gestion de l’eau et l’application des sanctions du règlement d’ordre intérieur (ROI
)aux récalcitrants. Les réunions se sont déroulées au niveau de chaque marais avec un regroupement
autour d’un marais plus proche les uns des autres pour les provinces de Gitega, Karusi et Kayanza durant
la semaine du 28 au31 mai 2012.
Les réunions ont été facilitées par les responsables des productions agricoles au PAIVA-B et le point
focal de l’ONG ACORD avec l’appui des conseillers de Gouverneur, des administrateurs et des
Directeurs de DPAE. La première étape était de sensibiliser l’administration provinciale et communale
pour leur demander d’appuyer l’équipe du PAIVA-B. L’étape suivante était l’animation des réunions au
niveau de chaque marais, commune par commune. Au retour dans leurs communes respectives, les
présidents des périmètres et des quartiers devraient animer des réunions au niveau de chaque secteur pour
répercuter le message auprès des usagers sous la supervision des comités des AUM et des techniciens
communaux (Agronome communal et technicien ACORD/PAIVA-B). D’autres réunions seront
31
conduites pour que chaque réunion regroupe des participants de profil suivant: CCDC, CDC, AUM,
services publics d’encadrement, autorités administratives à tous les niveaux.
c) Livraison du petit outillage de mécanisation agricole dans les marais
Dans le cadre de la vulgarisation du SRI dans la zone du projet, un lot de petit outillage agricole,
composé de 170 sarcleuses et 130 rayonneurs a été distribué dans les 13 marais au prorata des superficies
aménagées et exploitées. Le tableau n°17 montre la répartition par commune et par marais
Tableau n° 17 : Répartition de l’outillage agricole pour le SRI/SRA
Province Commune Marais Sarcleuses Rayonneurs
Gitega Bugendana Kagogo 15 5
Kiganga 10 5
Nyamasarwe 10 5
Mutaho Kagoma 20 15
Ruguzwe 20 15
Total Gitega 75 45
Karusi Bugenyuzi Rusimbuko 10 7
Gisiza 10 8
Mwihorero 5 5
Gitaramuka Nyabiho 20 15
Ndamuka 10 10
Nyabusare 10 10
Total Karusi 65 55
Kayanza Muhanga Nyankezi 30 30
Total 30 30
Total Général 170 130
Toutefois, il est regrettable de constater que l’utilisation de cet outillage n’a pas rencontré beaucoup de
succès auprès des bénéficiaires qui trouvent que son usage est relativement difficile et moins rapide par
rapport à l’outillage traditionnel. En effet, la petite houe est toujours préférée pour le sarclage à la pace
de la sarcleuse qui est freinée par la boue lors de son utilisation, les troncs de bananier sont préférés pour
le planage (technique introduite par ODDIT lors de la dernière formation sur le SRI en juillet-août 12) à
la place du planeur, les cordes avec des nœuds espacés de 20 à 25 cm sont préférés pour le repiquage à la
place du rayonneur.
d) Organisation d’une visite d’échange d’expérience inter sites sur le SRI
Dans le but de préparer, à temps, les AUM des nouveaux marais à aménager en 2013 pour l’adoption du
SRI (structuration et organisation communautaire d’une AUM pour la bonne réussite du SRI), le projet a
organisé une visite d’échange d’expérience inter sites en décembre 2012 à l’intention des riziculteurs des
marais de Muhanga (marais de Nyakagezi, Nyarubanda et Kinyamaganga) et Rango (marais de
Nyarubanda, Nzarazangwe, Mabunda et Nyamwondo). Cette visite a été organisée dans les marais de
Bugenyuzi (Gisiza et Rusimbuko) et Gitaramuka (Nyabiho/Ndamuka) qui ont déjà acquis une grand
expérience dans l’adoption du SRI. Pour faciliter l’encadrement de la visite, les participants ont été
regroupés en deux (2) équipes: ceux de la commune Rango ont visité les marais de Gisiza et Rusimbuko
de la commune Bugenyuzi, et ceux de Muhanga ont visité le marais de Nyabiho/Ndamuka de la
commune Gitaramuka. Dans chaque marais visité, les participants ont été accueillis par un groupe de 10
riziculteurs choisis sur base de leur maitrise du SRI et de leur capacité de transmettre l’information sur
l’expérience acquise. La répartition des participants par commune et par marais est donnée dans le
tableau n° 18.
32
Tableau n°18 Répartition du nombre de participants par commune et marais
Province Commune Marais Nombre de participants
H F T
Kayanza Muhanga Nyakagezi 11 5 16
Nyarubanda 4 3 7
Kinyamaganga 6 4 10
Agronome communal DPAE 1 0 1
Technicien ACORD/PAIVA-B 0 1 1
S/T 22 13 35
Rango Nyarubanda 10 7 17
Nzarazangwe 8 3 11
Mabumba 1 2 3
Nyamwondo 3 0 3
Agronome communal DPAE 1 0 1
Technicien ACORD/PAIVA-B 1 0 1
S/T 24 12 36
Total Kayanza 46 25 71
Karusi Bugenyuzi Gisiza 8 2 10
Rusimbuko 6 4 10
S/T 14 6 20
Gitaramuka Nyabiho 6 4 10
Ndamuka 9 1 10
S/T 15 5 20
Total Karusi 29 11 40
Total général 75 36 111
A la fin de cette visite, une séance de restitution a été organisée et la conclusion est que les visiteurs ont
beaucoup apprécié le niveau actuel de l’adoption du SRI et sa valeur ajoutée dans l’augmentation du
rendement rizicole dans les marais visités. Ils se sont engagés à reproduire les leçons apprises lors de
cette visite dans leurs marais respectifs (voir rapport sur la visite) dès la saison 2013A. Il est à noter que
cette visite pro active a été organisée dans le but d’éviter les retards constatés dans l’adoption du SRI
dans les marais de Gitega et Karusi lors de la 1ère
phase du projet.
e) Production des fiches techniques sur le SRI
Dans le cadre de la vulgarisation et de la promotion du SRI dans la zone du projet, 150 fiches techniques
sur le SRI (en langue nationale) ont été produites et distribuées aux AUM des marais encadrés par le
projet.
B.2.2. Multiplication des semences de riz
Pendant la saison 2012A/B, la multiplication des semences de riz s’est réalisée sur 3.3ha, dont 0.3ha dans
le marais de Ruguzwe et 3ha dans le marais de Nyabiho. Cette même activité s’est poursuivie en saison
2012C sur 10ha dans Nyabiho/Ndamuka. Il faut noter que ce dernier marais constitue un cas de succès
sur tous les aspects et toutes les étapes du SRI (multiplication des semences, adoption et maitrise de
toutes les étapes du SRI, planage et mise en place des diguettes, organisation pour l’entretien des
ouvrages, collecte des redevances, etc), raison pour laquelle il attire actuellement beaucoup de visiteurs
impliqués dans la riziculture de marais en provenance de tous les coins du pays. Le tableau n° 19 donne
la synthèse sur la production obtenue pour les récoltes qui ont été déjà faites (les détails se trouvent dans
les rapports des chefs d’équipes ACORD/PAIVA-B).
33
Tableau n°19: Situation de la production des semences de riz en 2012 par saison et par marais
Saison Marais Variété utilisée Superficie
couverte (ha)
Production
obtenue (t)
Rdt
(t/ha)
Observations
2012A/B Ruguzwe V564 0.3 0.09 3 Tallage moyen : 30
Nyabiho V564 3 12 4
S/T 3.3
2012C/
2013A
Nyabiho L18 3 - - Tallage moyen : 40. La récolte est
prévue en saison 2013B V564 3 - -
Ndamuka L18 2 - -
FACAGRO 904 2 Tallage moyen : 60
S/T 10
2013A/B Nyabiho 1 - - Récolte est prévue en juin 2013
Total 14.3 12 3.5
Ce tableau montre que le rendement reste encore faible par rapport aux prévisions basées sur
l’application du SRI. Cela s’explique par deux (2) principaux facteurs : (i) une application encore
imparfaite de certaines étapes du SRI, notamment le planage et l’aménagement des diguettes pour la
gestion de l’eau (mise et retrait de l’eau dans les parcelles), l’application des engrais chimiques et des
produits phytosanitaires en quantités suffisantes, (ii) les conditions agro-écologiques (altitude et
inondations) qui ne permettent pas l’expression et le développement de toutes les potentialités du riz
comme en basses altitudes (40 à 80 talles, avec un rendement de 6-9t/ha dans la zone du PTRPC
(commune Mutimbuzi en province de Bujumbura Rural).
Sur base de l’expérience déjà acquise dans cette activité, une nouvelle approche a été initiée dans
l’encadrement de cette activité en vue de préparer le retrait progressif du projet: un contact direct a été
initié entre les multiplicateurs de semences de Nyabiho/Ndamuka, d’une part et la station ISABU/Ndebe
pour le choix (au champ), la commande et la livraison directes des semences et les projets/groupements
acheteurs potentiels de semences, comme le PRODEMA et le PRODEFI d’autre part. Ces contacts
directs permettront la pérennisation de cette activité de multiplication des semences. Il faut noter que
l’AUM de Nyabiho/Ndamuka présente une organisation communautaire exemplaire pour les travaux
d’entretien et de maintenance des ouvrages de marais par le fait que les comités des AUM sont très
respectés par les autres riziculteurs, ce qui facilite la mobilisation et la sensibilisation des riziculteurs
Deux grandes contraintes ont été rencontrées dans la mise en œuvre de cette activité: (i) la non utilisation
des engrais chimiques et des produits phytosanitaires (les prix sont très élevés pour être accessibles aux
simples producteurs), (ii) l’attaque des courtilières qui cause beaucoup de dégâts sur les jeunes plants,
certaines parcelles pouvant être complètement ravagées dès la 1ère
semaine après le repiquage.
B.2.3 Production du riz commercial
La mise en valeur des périmètres aménagés pour la production du riz commercial varie en fonction des
saisons et des marais. Le tableau ci-dessous montre les marais exploités par saison ainsi que les
productions et les rendements obtenus par saison et par marais.
34
Tableau n°20: Situation de mise en valeur des marais aménagés en 2012
Saison Commune Marais Superficie couverte (ha) Nbre de talles Production (t) Rdt (t/ha)
2012A/B Bugendana Kagogo 72,5 20 217 3
Kiganga 64 1 64 1
Nyamasarwe 41 20 123 3
Mutaho Ruguzwe 46,5 25 139 3
Kagoma 70 25 210 3
Bugenyuzi Gisiza 46 20 241,6 5
Mwihorero 26 20 82,8 3
Nyankezi 44 20 0 0
Rusimbuko 111 20 413,8 4
Gitaramuka Nyabiho-Ndamuka 62 25 415 7
Nyabusare 32 20 124 4
Total Saison 615 2030,2 3,30
2012C/
2013A
Gitaramuka Nyabiho 74,5 40 372,5 5
Ndamuka 59,5 30 267,75 4,5
Nyabusare 0 0 0 0
Bugenyuzi Gisiza 2 35 6 3
Mwihorero 0 0 0 0
Nyankezi 23 30 46 2
Rusimbuko 34 35 78,2 2,3
Total 193 770,45 3,5
2013A/B Buhiga Masango 30 - - -
Ruhamba 98 - - -
Nyamugari/
Rusheri
148 - - -
Gitaramuka Nyabiho 46 - - -
Nyabusare 0 - - -
S/T 46 - - -
Bugenyuzi Gisiza 41.2 - - -
Mwihorero 23.4 - - -
Nyankezi 16.1 - - -
Rusimbuko 65.9 - - -
S/T 146.6
Les données de la saison A2013 ne sont pas encore disponibles du fait que le repiquage s’est fait au mois
de Décembre-janvier 2013. De ce tableau, on note que :
- En saison A/B, tous les marais sont exploités pour la production du riz commercial, tandis qu’en
saison C, seuls les marais de Karusi sont exploités; les riziculteurs de Gitega préfèrent plutôt
installer d’autres cultures vivrières comme la PDT, le haricot et les cultures maraichères,
- Dans certains marais, comme Nyankezi, le rendement de la saison A/B a été nul à cause des
inondations qui ont tout emporté,
- En général, le marais de Nyabiho/Ndamuka présente le meilleur rendement pour toutes les saisons
du fait d’une parfaite maitrise et adoption du SRI, ce qui montre bien que le SRI apporte une
valeur ajoutée dans la production rizicole.
- Les fiches de collecte des données (voir rapports annuels des chefs d’équipes) montrent en général
que les riziculteurs n’utilisent pas d’engrais chimiques ni de produits phytosanitaires. La raison
souvent évoquée par ces riziculteurs est que ces produits sont très chers pour être accessibles aux
simples producteurs.
B.2.4 Importation des semences de cycle court à partir de Madagascar
L’expérience déjà enregistrée montre que les variétés actuellement disponibles à l’ISABU et utilisées
dans les marais de la zone du projet présentent un cycle végétal très long (6-7 mois). Cela ne permet pas
une double riziculture par an alors que c’est un objectif primordial du projet. Pour essayer de résoudre ce
problème, le PAIVA-B et le PRODEFI ont importé 3 variétés de semences à cycle court (4-5 mois) à
partir de Madagascar afin de les mettre en essais dans leurs zones respectives. Il s’agit des variétés
SEBOTA 410 (10kg), M1 (10kg) et M2 (10kg). Au niveau du PRODEFI, les premiers essais ont été
35
initiés en saison 2013A/B en étroite collaboration avec l’ISABU tandis qu’ils seront installés en saison
2013/C dans la zone du PAIVA-B
B.2.5 Formation des AUM sur le SRI avec l’ONG Malgache ODDIT
Dans le cadre de la promotion et de la vulgarisation du SRI dans la zone du projet, le PAIVA-B, en
collaboration avec le PRODEFI, a organisé une formation conduite par l’ONG Malgache «ODDIT» sur
le SRI (du 23/07 au 3/08/2012 à Karusi), à l’intention de 64 riziculteurs provenant des marais de
Bugenyuzi, Buhiga et Kayanza qui n’avaient pas encore bénéficié de cette formation (voir tableau de
répartition ci-dessous). . Il faut noter que les AUM des autres marais (communes de Bugendana, Mutaho
et de Gitaramuka) ont bénéficié de la formation en 2011.
Tableau n°21 : Niveau de participation à la formation par commune et par marais
Province Commune Marais Participants
Homme Femmes Total %F
Karusi Bugenyuzi Ntarika 5 6 11 54,5
Nyabusare 2 1 3 33,3
Nyamugari 1 2 3 66,7
S/T 8 9 17 52,9
Buhiga Masango 4 2 6 33,3
Ruhamba 4 3 7 42,9
Nyamugari/ Rusheri 4 0 4 0,0
S/T 12 5 17 29,4
Kayanza Muhanga Nyakagezi 5 2 7 28,6
Nyarubanda 5 3 8 37,5
S/T 10 5 15 33,3
Rango Nzarazangwe 7 4 11 36,4
S/T 7 4 11 36,4
Total général 37 23 60 38,3
Les photos ci-dessous illustrent quelques exercices pratiques lors des séances d’apprentissage dans le
marais de Nyabiho/Ndamuka
Photo 1 Photo 2 Photo 3
Photo 1 : Photo de groupe lors du labour
Photo 2 : Démonstration sur le planage en utilisant un tronc de bananier
Photo 3 : Technique de mise en place d’une pépinière mobile
B.3 Intensification agricole dans les exploitations de colline
Les activités d’intensification agricole portent essentiellement sur les actions pilotes qui ont été menées
dans les exploitations des agri-éleveurs ayant déjà bénéficié des bovins du projet. Ces actions concernent
la sensibilisation à l’amélioration des exploitations par l’adoption des techniques d’intégration agro-
sylvo-zootechnique en vue d’augmenter leurs productions agricoles, ainsi que l’introduction et l’adoption
de ces techniques
B.3.1 Sensibilisation sur l’introduction des innovations agricoles dans les exploitations
Dans le but d’améliorer la production agricole dans les exploitations de collines, le projet a poursuivi
l’introduction et la vulgarisation de nouvelles pratiques agricoles améliorées relatives à l’intégration
36
agro-sylvo-zootechniques. Ces nouvelles pratiques sont essentiellement en rapport avec les kitchen
gardens, les compostières ombragées, les fossés anti-érosifs enherbés ou avec des plants agro fourragers
sur embocagement, et les bananeraies éclaircies. Ces pratiques ont été, dans un premier temps,
introduites dans les exploitations ayant bénéficié des bovins du projet, et, dans un deuxième temps, dans
les autres exploitations voisines se trouvant sur les mêmes bassins versants. A cet effet, les techniciens de
collines ont animé des séances de sensibilisation dont le taux de participation est fourni dans le tableau
ci-après :
Tableau n° 22: Participation aux séances de sensibilisation pour les innovations agricoles
Commune Nbre d'invités Nbre de participants Taux de
participation
% F
H F T H F T
Bugendana 5988 3141 9129 3811 2643 6454 70,7 41,0
Mutaho 4302 4011 8313 3538 3188 6726 80,9 47,4
S/T 10290 7152 17442 7349 5831 13180 75,6 44,2
Bugenyuzi 6215 3457 9672 3659 1895 5554 57,4 34,1
Gitaramuka 9628 5942 15570 7849 3852 11701 75,2 32,9
S/T 15843 9399 25242 11508 5747 17255 68,4 33,3
Total Gitega 26133 16551 42684 18857 11578 30435 71,3 38,0
Rango 8533 1985 10518 2346 1652 3998 38,0 41,3
Muhanga 12771 3539 16310 3790 2824 6614 40,6 42,7
Total Kayanza 21304 5524 26828 6136 4476 10612 39,6 42,2
Ce tableau montre que le taux de participation reste globalement faible (39.6%), celui des femmes est
nettement meilleur par rapport à celui du 1er semestre 2012 (36%), ce qui laisse espérer que les séances
de sensibilisation commencent à produire des résultats.
B.3.2 Innovations agricoles (intégration agro-sylvo-zootechniques) introduites dans les
exploitations.
Le tableau n° 23 montre le type et le nombre d’innovations agricoles introduites et/ou améliorées par
commune d’intervention (les détails par colline ainsi que le nombre de ménages adoptants sont donnés
dans les rapports des chefs d’équipes du partenaire ACORD). Il faut noter que la commune de Buhiga en
province de Karusi n’a pas encore de technicien d’intensification agricole, ce qui fait que certaines
innovations n’ont pas été encadrées pendant l’exercice 2012.
Tableau n° 23: Adoption des innovations sur colline
Commune Kitchen
Garden
Compostières Fossés antiérosifs
(km)
CN
(km)
Plants fourragers
(ha)
Bananeraie
éclaircie (ha) B o n é t a t A a m é l i o r e r B o n é t a t A a m é l i o r e r G a r n i s d ’ h e r b e s A g a r n i r g r a m i n é e s l é g u m i n e u s e s
Bugendana 219 82 591 75 284.5 221.5 85.1 28.6 2.4 59.37
Mutaho 532 142 1179 189 657.3 179 327.8 228.99 4 210
S/T 751 224 1770 264 179 4 210
Bugenyuzi 224 66 454 91 323 180 504 35 1 195
Gitaramuka 137 51 316 58 150 229 259 29 1 124
Buhiga - - - - 236 969 1113 - - -
S/T 361 117 770 149 709 1378 1876 64 2 319
Total
Général
1112 341 2540 413 709 1557 1876 64 6 529
Dans la province de Karusi, d’autres innovations ont été également introduites. Il s’agit des cultures en
sacs (15 à Bugenyuzi et 9 à Gitaramuka) et des robinets traditionnels (139 à Bugenyuzi et 56 à
Gitaramuka). Les photos ci-dessous montrent l’aménagement et l’utilisation des robinets traditionnels
dans quelques ménages pilotes
37
Mr. CIZA François (BV Kagoma, commune Mutaho) Mme Sophie (BV Kagogo, commune Bugendana)
entrain de se laver les mains sur son robinet traditionnel entrain d’utiliser son robinet traditionnel (réservoir
(coffre de planches tapissé à l’intérieur par un sachet très en argile muni d’un robinet)
dur ou une bâche, muni d’un robinet)
B.4 Amélioration de l’accès aux intrants Ŕ Développement du réseau de boutiques d’intrants (BI)
Les missions de contrôle des boutiques d’intrants (BI) et la mise à disposition d’un fonds de roulement
n’ont pas été réalisées suite à la nouvelle approche qui oblige les BI à passer par la FENACOBU pour
accéder aux fonds de roulement.
B.4.1 Livraison d’un lot de semences commerciales aux BI sous forme de fonds de roulement
Les semences récoltées et rachetées au centre semencier de Kigarika ont été livrées aux BI au cours du
mois de juin 2012. Le tableau n°24 montre la répartition de ces semences.
Tableau n° 24: Quantités de semences livrées à chaque BI et leur valeur
BI Semences livrées (kg) et Valeur ou montant à recouvrer par BI Montant
déjà
recouvré à
la fin 2012
Reste à
recouvrer PDT Maïs Haricot Soja Arachide Montant
Total à
recouvrer
(Fbu)
Qté
(kg)
Valeur
(700 Fbu /
kg)
Qté
(kg)
Valeur
(500Fbu
/ kg)
Qté
(kg)
Valeur
(700 Fbu
/ kg)
Qté
(kg)
Valeur
(500
Fbu /
kg)
Qté
(kg)
Valeur
(600
Fbu /
kg)
Bugenyuzi 1 560 1 092 000 200 100 000 0 0 28 14 000 0 0 1 206 000 1 206 000 0 Shombo 500 350 000 0 0 515 360 500 0 0 70 42 000 752 500 650 000 102 500
Giheta 0 0 300 150 000 0 0 0 0 0 0 150 000 150 000 0 Gishubi 500 350 000 0 0 0 0 0 0 0 0 350 000 346 500 3 500
Muhanga 2300 1 610 000
0 0 0 0 0 0 0 0 1 610 000 500 000 1 110 000
Kabarore 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Rugombo 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Mugina 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
TOTAL 2 560 1 792 000 500 250 000 515 360 500 28 14 000 70 42 000 4 068 500 2 852 500 1 216 000
Ce tableau montre que la BI de Muhanga garde encore une somme importante à rembourser. Cela a été
dû au fait que le comité de gestion a été remplacé et le comité sortant a refusé, jusqu’aujourd’hui de
procéder à la remise et reprise. Les BI de la province de Cibitoke (Rugombo et Mugina) et celle de
Kabarore seront approvisionnés avec les fonds de micro crédit de la FENACOBU.
Etant donné que la multiplication des semences au niveau des centres semenciers a été déconseillée par la
3ème
mission de supervision du projet, et que le développement des filières (au PAIVA-B et au
PRODEFI) ne pourra être possible qu’avec la disponibilité des semences de qualité, le projet compte
initier une nouvelle approche de production de ces semences. Celle-ci sera basée sur l’implication des
groupes de champs écoles paysans (CEP) déjà mis en place dans les différentes communes, suivant les
étapes suivantes:
- l’identification des groupes champs écoles paysans (CEP) les plus dynamiques, qui veulent se
lancer dans cette activité sous forme d’activité génératrice de revenu (AGR), et ayant la capacité
38
d’investir leurs propres moyens financiers dans cette activité (terrain, engrais, produits phytos,
fumier organique, etc),
- la mise en contact de ces groupes CEP avec les BI ou Coopératives de leurs localités, encadrées
par le Projet, afin d’établir des contrats ou conventions de fourniture/achat des semences produites
pour, ainsi, garantir le marché d’écoulement (pour les groupes CEP) et d’approvisionnements
(pour les BI/Coopératives) des semences produites.
En plus de ces actions, le Projet devra mettre à la disposition de ces groupes CEP, l’encadrement
technique de proximité, qui sera assuré par le technicien de colline ACORD/PAIVA-B, ainsi que
quelques matériels/outillages agricoles (comme les brouettes, les pelles, les pulvérisateurs+ quelques
produits phytosanitaires) qui seront récupérés à la récolte. Cette nouvelle approche est mise en
expérience à partir de la saison 2013B.
B.4.2 Appui au Département de la Fertilisation des Sols pour la mise à disposition des engrais
chimiques dans la zone du PAIVA-B
Dans le cadre de la mise à disposition des engrais chimiques dans la zone d’intervention du Projet, le
Département de la Fertilisation des sols (Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage) a sollicité au Projet
un appui financier de 80 247 695 FBU pour réparer ses camions de transport et payer les frais de
manutention des engrais chimiques destinés aux différentes DPAE. Cet appui financier a été
effectivement débloqué en 2 tranches sur présentation des factures pro forma de réparation de ces
camions par le DFS.
B.5 Mise en place des Champs Ecoles Paysans (CEP) pour les cultures prioritaires
Il est à noter que la mise à disposition d’un fonds pour la mise en place et l’encadrement des CEP a été
reportée pour 2013 faute de budget prévu dans le PTBA 2012.
B.5.1 Recrutement d’un prestataire international pour le démarrage du volet CEP
Au mois de septembre 2012 (14/09/2012), un consultant international spécialiste en CEP, a été recruté
par le PAIVA-B et le PRODEFI, pour une période de 2 mois en vue d’appuyer dans le démarrage des
activités prévues dans le volet CEP. A la fin de cette mission, 16 CEP ont été mis en place dans la zone
du projet (la répartition de ces CEP par commune se trouve plus loin) et le rapport y relatif a été produit
par le Consultant international.
B.5.2 Recrutement d’une équipe de 2 consultants locaux CEP
Au mois de septembre 2012, le PAIVA-B et le PRODEFI ont recruté une équipe de 2 consultants locaux
chargés de mettre en œuvre et assurer le suivi des CEP dans leurs zones d’intervention respectives. Ces 2
consultants travaillent en équipe pour pouvoir s’appuyer mutuellement dans la mise en place du plan
d’action CEP dans les zones d’interventions des deux (2) projets. Pour le compte du PAIVA-B, et
pendant les 3 mois de prestations, cette équipe a réalisé les activités suivantes:
a) Formation des facilitateurs internes et externes CEP :
Deux sessions de formation ont été organisées, l’une pour 10 facilitateurs externes (les techniciens
ACORD/PAIVA-B) et l’autre pour 32 facilitateurs internes (producteurs membres des CEP choisis pour
leur dynamisme). Les chercheurs de l’ISABU (7 chefs de programmes en charge des cultures vivrières et
de la fertilisation des sols) ont également participé à cette formation dans le but d’associer les services de
la recherche à la résolution des problèmes rencontrés par les agriculteurs. Le tableau n° 25.donne la
répartition du nombre de participants par province et par commune.
39
Tableau n°25: Nombre de facilitateurs formés par province et par commune
Province Commune Facilitateurs externes Facilitateurs internes Nbre de
CEP mis en
place Nbre de participants Nbre de participants
H F T H F T
Karusi Bugenyuzi 2 0 2 4 4 8 4
Gitaramuka 2 0 2 4 2 6 3
Gitega Bugendana 2 0 2 3 3 6 3
Mutaho 2 0 2 4 2 6 3
Kayanza Rango 1 0 1 2 2 4 2
Muhanga 0 0 0 2 0 2 1
Cibitoke Mabayi/
Bukinanyana
1 0 1 0 0 0 0
TOTAL 10 0 10 19 13 32 16
b) Mise en place et encadrement des CEP
Après les différentes sessions de formation, les facilitateurs internes et externes devaient effectivement
encadrer la mise en place des CEP dans leurs sites respectifs et sur les cultures prioritaires retenues pour
évoluer en filière. Le tableau n°26 donne la situation des CEP mis en place à la fin de l’exercice 2012
(saison 2013A).
Tableau n° 26: Situation des CEP mis en place en 2012
Commune Colline/
Marais
Nom du CEP Jour de
travail
Membres Cultures
retenues
Etudes Date de semis
/ plantation H F T
Mutaho Rurengera
S/C : Mibazi
Terimbere Vendredi 10 20 30 PDT,
Haricot GIPP/PP
Comp.Var.
26/10/2012
29/10/2012
Rurengera Rama Jeudi 9 21 30 PDTe 20/10/2012
Ruguzwe Rwizumwimbu Vendredi 16 14 30 Riz 20/12/2012
Bugendana Runyeri Tugwizumwimbu Vendredi 8 21 29 Maïs GIPP/PP
Comp.Var.
18/12/2012
Runyeri Komezibikoewa Mardi 9 19 28 PDT 26/12/2012
Kiganga Girishaka Vendredi 13 17 30 Riz 30/12/2012
S/T Gitega 6 CEP 65 112 177
Gitaramuka Gasasa Tugwanyubukene Mercredi 13 6 19 PDT
GIPP/PP
Comp.Var.
17/12/2012
Nyabiho Intahemuka jeudi 14 18 32 Riz 3/1/2013
Gitaramuka Rumuri Vendredi 18 11 29 Haricot 17 et
25/12/2012
Bugenyuzi Mubaya Abakutsakivi Jeudi 5 27 32
PDT GIPP/PP
Comp.Var.
20/12/2012
Tambi-
Kabande
Abasangirarugendo Vendredi 16 18 34 20/12/2012
Gisiza Barumwete Samedi 12 14 26 Riz 20/12/2012
Mwihorero Twungurubwenge Mercredi 11 12 23 18/12/2012
S/T Karusi 7 CEP 89 106 195
Rango Nyabibuye Terimbere Mardi 12 18 30 PDT GIPP/PP
Comp.Var.
23/12/2012
Mwuzumure Twungurubumenyi Mercredi 15 20 35 23/12/2012
Muhanga Nyakagezi Dufashanye Jeudi 13 17 30 Riz 21/12/2012
S/T Kayanza 3 CEP 40 55 95
Total 16 CEP 194 273 467
% de représentation/sexe 41,5 58,4 100
NB : GIPP : Gestion Intégrée de Production et de Protection
PP : Pratiques Paysannes
Comp. Var. : Comparaison variétale
Les détails sur la conduite des études (GIPP et PP), les variétés mises en comparaison par site CEP, les
superficies par culture ainsi que la quantité d’intrants par site sont donnés dans le rapport trimestriel
(Octobre-Décembre 2012) de l’équipe de consultants locaux CEP. En plus de ces CEP, les chercheurs
facilitateurs de l’ISABU et l’équipe de consultants ont également encadré la mise en place des CEP de
promotion des AGR en guise d’apprentissage de la manière dont ces CEP doivent être conduits. Le
tableau n°27 en donne la situation par province et par commune.
40
Tableau n°27: Situation des CEP/AGR mis en place
Province Commune Colline Culture Nom du CEP ou
agriculteur
Superficie
couverte (ares)
Nbre de
variétés semées
Karusi Bugenyuzi Mubaya Soja CEP Abakutsakivi 2.5 6 + témoin
Mubaya Arachide CEP Abakutsakivi 4 5 + témoin
Bugenyuzi Soja Nsabimana Vincent 3.2 6
Bugenyuzi Arachide Nsabimana Vincent 3 5
Gitega Mutaho Rurengera-mibazi Soja CEP Rama 3 5
Rurengera-mibazi Arachide CEP Rama 2.2 5 + témoin
Rurengera-Gashanga Soja CEP jijuka 3 6
Kayanza Rango Nyabibuye Soja CEP Terimbere 3.7 6 + témoin
Nyabibuye Arachide CEP Terimbere 1.5 5 + témoin
Mwuzumure Soja CEP Twunguranubumenyi 3.8 6 +témoin
Mwuzumure Arachide CEP Twunguranubumenyi 1.7 5 + témoin
Muhanga Masanze Soja CEP Dushigikiribikorwa 3.7 6 +témoin
Masanze Arachide CEP Dushigikiribikorwa 3.2 5 + témoin
La mise en place des CEP/AGR a été encadrée par le Programme soja/arachide de l’ISABU. Les semis
ont eu lieu entre le 30/10/2012 et le 9/11/2012. Au 31/12/2012, l’état végétatif de ces deux cultures est
très appréciable.
B.6 Renforcement de la Chaîne de Solidarité Communautaire (CSC)
B.6.1 Révision et signature de la convention PAIVA-B/PARSE
La mise en œuvre des activités de la chaîne de solidarité bovine dans la zone du projet a été confiée au
PARSE à travers une convention de partenariat qui doit être adaptée à chaque PTBA. Pour l’exercice
2012, cette convention a été révisée et signée.
B.6.2 Organisation d’une visite en Ouganda pour la sélection des génisses
Du 23 au 31 Décembre (9 jours), une équipe de 4 personnes (2 Docteurs vétérinaires, un Zootechnicien
et d’un Inséminateur) a effectué une visite en Ouganda pour la sélection de 428 génisses destinées aux
communes de Rango et Muhanga en province de Kayanza. Elle avait pour mission de sélection,
d’examiner les grossesses et de faire des tests de la brucellose.
B.6.3 Acquisition du ciment pour la construction des étables
Au mois de Novembre 2012, le PAIVA-B a publié un dossier d’appel d’offre pour l’acquisition de 3696
sacs de ciment destinés aux communes de Rango et Muhanga en province de Kayanza et Bukinanyana et
Mabayi en province de Cibitoke. La réception de ce ciment a eu lieu au mois de Décembre 2012 et il est
été réparti comme repris dans le tableau n°28 ci dessous:
Tableau n° 28 : Distribution du ciment
Province Commune Nbre de bénéf prévus Nbre total de sacs distribués (6 sacs /
bénéf) H F T
Kayanza Muhanga 201 9 210 1 308
Rango 196 22 218 1 260
S/T 397 31 428 2 568 + 72 sacs pour 12 taureaux
Cibitoke Bukinanyana 77 8 85 510
Mabayi 89 14 103 618
S/T 166 22 188 1 128 + 48 sacs pour 8 taureaux
Total général 563 53 616 3 696 + 120 sacs pour 20 taureaux
41
Cette distribution du ciment a été suivie par une campagne de construction des étables chez les
futurs bénéficiaires de bovins.
B.6.4 Acquisition des bovins et kits d’accompagnement
A la suite des procédures normales de passation de marché, un lot de 216 bovins a été déjà réceptionné et
distribué par le projet dans la commune Rango. Deux (2) autres lots sont en cours d’acquisition (les
marchés ont été déjà attribués). Il s’agit de 210 génisses pour la commune Muhanga et 188 génisses pour
la province de Cibitoke (communes Bukinanyana et Mabayi),
Le projet a également acheté 20 taureaux au niveau des fermettes locales pour les distribuer dans les
communes de Muhanga (6 taureaux), Rango (6 taureaux), Bukinanyana (4 taureaux) et Mabayi (4
taureaux).
Pour les kits d’accompagnement, le processus est en cours pour l’acquisition des médicaments, du
matériel vétérinaire et des concentrés pour les bovins déjà distribués (voir DAO y relatifs).
B.6.5 Formation des bénéficiaires de bovins
Avec le démarrage des activités dans la province de Kayanza, le projet a organisé une formation
des bénéficiaires de bovins en commune de Rango (la liste des participants se trouve dans le
rapport annuel de l’expert vétérinaire). Cette formation a été organisée avant la réception des
animaux afin de permettre aux bénéficiaires de mieux se préparer à un élevage moderne. Les
principaux thèmes traités portaient sur l’alimentation, le traitement et la prévention des maladies
(maladies à tiques, maladies parasitaires helminthoses, attitude en cas de maladies
transfrontalières), l’hygiène des étables et des animaux, les principales maladies fréquentes, la
reproduction des bovins. Le nombre de participants a été de 207 agri-éleveurs, dont 179 hommes
et 28 femmes. Cette même formation sera organisée au cours du 1er
trimestre 2013 dans les
autres communes et avant la distribution des bovins.
B 6.6 Formation des techniciens
Dans le cadre du renforcement des capacités des techniciens impliqués dans le suivi de la CSB, le projet
a organisé une formation de mise à niveau des 10 techniciens qui sont restés dans les provinces de
Gitega (5 techniciens) et Karusi (5 techniciens) ainsi que les ACSA qui commençaient à prendre leur
relève. Les thèmes traités portaient sur la santé animale en général (prévention et traitement) et sur
l’établissement d’un compte d’exploitation pour chaque éleveur.
B 6.7 Distribution de boutures de graminées et de semences de légumineuses en province de
Kayanza.
En vue de la préparation de la distribution des bovins en province de Kayanza, le projet a distribué des
boutures de graminées et des semences de légumineuses pour les bénéficiaires de Rango et Muhanga. Un
total de 1 732 000 boutures de Banna Grass a été distribué à 433 futurs bénéficiaires de bovins (4 000
boutures/bénéficiaire) en communes de Muhanga et Rango de la province de Kayanza qui est l’une des
provinces d’extension du projet. Aussi, 257 ménages, dont 171 de la commune Rango et 86 de la
commune Muhanga ont reçu chacun 1kg de Mucuna (légumineuse). Il est à noter que les 4 000 boutures
par ménage couvrent 10ares tandis que le kg de mucuna couvre 2,5 ares. D’après les témoignages des
bénéficiaires, toutes ces semences ont bien germé (distribution en pleine saison des pluies, février 2012),
le semis du mucuna ayant été encadré par l’ISABU. Le tableau n° 29.en donne la répartition par
commune.
42
Tableau n° 29: Répartition des boutures par commune.
Commune Nbre de
colline
servie
Nbre de
ménages
bénéficiaires
Quantités
de boutures
distribuées
Muhanga 15 215 860 000
Rango 14 218 872 000
Total 29 433 1 732 000
B 6.8 Poursuite des activités d’encadrement de la CSB dans les provinces de Gitega et Karusi
a) Elaboration et distribution de contrats aux bénéficiaires de bovins et de caprins.
Les nouveaux contrats relatifs à la fourniture de bovins et de caprins ont été signés par les bénéficiaires
de 1ère
et de 2ème
génération. Ils comportent un addendum portant sur: (i) le remboursement du ciment qui
avait été refusé dans l’ancienne version, (ii) le retrait de la première acquisition au cas où le veau ou la
chèvre à rembourser est mal entretenu, (iii) la propriété et la responsabilité partagées par le couple (le
mari et la femme) sur l’animal, surtout la vache. Ce 3ème
point vise à empêcher le chef de ménage (le
mari) de partir avec l’animal en cas de changement de foyer
b) Réduction du personnel encadrant la Chaîne de solidarité communautaire
La réduction du personnel engagé dans le suivi des animaux a été faite conformément à la
recommandation de la mission de supervision du projet d’avril 2012. Ainsi, un seul expert vétérinaire est
resté pour superviser les activités en provinces de Gitega et Karusi. Dix (10) techniciens vétérinaires,
dont 5 par province, sont restés (sur les 30 initialement engagés) et sont répartis comme suit :
Bugendana: 2H+1F, Mutaho: 2H, Bugenyuzi: 2H+1F, Gitaramuka: 1H+1F. Cette réduction a été motivée
par le fait que le personnel des DPAE et les agents communautaires de santé animale (ACSA) doivent
prendre la relève dans le cadre du désengagement progressif du PAIVA-B dans les deux (2) provinces.
c) Sensibilisation sur le remboursement du ciment par les premiers bénéficiaires de bovins
Au cours d’un atelier d’évaluation des réalisations du PAIVA-B organisé le 15 février 2012 dans les 2
provinces de Gitega et de Karusi, une sensibilisation très soutenue par les autorités provinciales et
communales au remboursement du ciment a été menée auprès du représentant des éleveurs qui étaient
présents. Avec un calcul très sommaire sur les revenus issus de la vente du lait au niveau de chaque
ménage, tous les participants se sont rendu compte qu’avec un minimum de 3 litres de lait vendus par
jour (à 500 FBU/litre, soit un revenu de 1 500 FBU/j), chaque ménage bénéficiaire d’une vache peut
facilement rembourser les 6 sacs de ciment (actuellement évalués à 150 000 FBU) en 3 mois. Le
remboursement du ciment a été exigé comme préalable aux éleveurs pour pouvoir transférer
leurs veaux. Le tableau n°30 donne la situation des remboursements déjà enregistrés dans les provinces
de Gitega et Karusi (les détails par colline sont donnés dans le rapport annuel de l’Expert Vétérinaire).
Tableau n°30: Situation du remboursement du ciment
Province Commune Nbre de sacs
remboursés
Nbre de
bénéficiaires
Observation
Gitega Bugendana 246 41 + 6 sacs en stock
Mutaho 276 46 + 124 sacs en stock
S/Total 522 87
Karusi Bugenyuzi 260 52 + 4500 000 Fbu sur compte
Gitaramuka 258 43 + 200 sacs en commande
S/Total 518 95
Total général 1040 182
43
d) Remboursement des bovins de la Chaîne de Solidarité Bovine (CSB) dans les provinces
de Gitega et de Karusi
Au cours de l’exercice 2012, 376 veaux de première génération ont été distribués aux nouveaux
bénéficiaires des provinces de Karusi et Gitega dans le cadre de la conduite de la chaîne de solidarité
communautaire. Le tableau n° 31 ci-dessous en donne la répartition par province et commune.
Tableau n° 31: Nombre de bovins remboursés au cours de l’année 2012.
Commune Nbre de Bovins remboursés au cours
de 2012
Ménages bénéficiaires
Mâles Femelles Total % Femelles H F Total % F
Bugendana 48 49 97 50,5 72 25 97 25,8
Mutaho 31 48 81 59,3 59 22 81 27,2
Total Gitega 79 97 178 54,5 131 47 178 26,4
Bugenyuzi 52 73 125 58,4 91 34 125 27,2
Gitaramuka 54 19 73 26,0 55 18 73 24,7
Total Karusi 106 92 198 46,5 146 52 198 26,3
Total général 185 189 376 50,3 277 99 376 26,3
Le transfert de veaux de 1ère
génération dont est fait mention ci haut influence les effectifs actualisés à la
fin de l’exercice 2012 comme le montre le tableau n° 32 ci-après. De ce tableau, on observe un rythme
d’augmentation des effectifs bovins satisfaisant (72% en moyenne) après 2 ans de distribution. En effet,
on constate que le nombre de naissances approche déjà le nombre de bovins distribués et les effectifs
vont bientôt doubler. Cela est très intéressant surtout que le dernier lot de bovins a été distribué en mai
2011.
Tableau n° 32 : Effectifs actualisés des bovins au 31Décembre 2012
Commune Effectifs fin 2011
(distribut°+ CSC)
Naissances en
2012
Mortalité/ ventes
en 2012
Effectifs actualisés
au 31/12/ 2012
%
d'augmentat°
F M T F M T F M T F M T
Bugendana 327 43 370 144 152 296 27 19 46 444 176 620 67,57
Mutaho 333 32 365 160 164 324 49 17 66 444 179 623 70,68
Total Gitega 660 75 735 304 316 620 76 36 112 888 355 1243 69,12
Bugenyuzi 364 30 394 188 211 399 50 31 81 493 221 714 81,22
Gitaramuka 275 17 292 124 140 264 44 12 56 353 142 495 69,52
Total Karusi 639 47 686 312 351 663 94 43 137 846 363 1209 76,24
Total général 1299 122 1421 616 667 1283 170 79 249 1734 718 2452 72,55
Les données de ce tableau ont été collectées au cours d’une campagne d’inventaire systématique, qui a
été réalisée au cours du mois de décembre 2012 par le PARSE, en étroite collaboration avec les DPAE,
les techniciens ACORD/PAIVA-B et les CDC. Au cours de cette campagne, il fallait passer dans chaque
ménage pour constater et s’assurer de la présence physique des animaux, de la situation de
remboursement du ciment, l’état des étables et la situation zoo sanitaire des animaux.
Quant au tableau n° 33 ci dessous, il montre que la production laitière moyenne est comprise entre 4,3
litres et 5,7 litres tout en sachant que ces données sont légèrement inférieures à la réalité du fait que les
bénéficiaires ne mentionnent pas toujours la vraie production pour cacher leur fortune (soucis d’échapper
à l’impôt ou aux voleurs).
44
Tableau n° 33: Situation de la production laitière au cours de cette année 2012
Province Commune Qté moyenne
(l/mois) de
lait produite
Qté de lait
consommée
ou/et cédée
Qté de
lait
vendue
Nbre de
Vaches
lactantes
Produc°
moyenne
par jour
en litre
Moyenne
par jour
et par
éleveur
Gitega Bugendana 129684 48244 81250 847 360,2 5,1
Mutaho 97692 43073 54589 783 271,4 4,2
Total 227376 91317 135839 1630 631,6 4,6
Karusi Bugenyuzi 139363 42723 96798 988 387,1 4,7
Gitaramuka 106272 50762 55296 770 295,2 4,6
Total 245635 93485 152094 1758 682,3 4,7
Pour les caprins, les tableaux n°34 et n° 35.ci-dessous montrent la situation du nombre de caprins
remboursés et des effectifs à la fin 2012.
Les nouveaux bénéficiaires de caprins (transférés dans le cadre de la chaine caprine) étaient validées par
les CDC sous la présidence du chef de colline, en collaboration avec les ACSA et les moniteurs
agricoles. Les listes ainsi validés étaient, ensuite, transmises au comité communal de la coopérative des
éleveurs pour validation définitive et supervision du processus de transfert. Le tableau n°35.en donne la
situation à la fin de 2012.
Tableau n°34 : Situation des effectifs de caprins transférés aux nouveaux bénéficiaires
Province Colline Nbre
d’éleveurs
Nbre de caprins transférés Nbre de bénéficiaires
Mâles Fem Total H F T
Gitega Bugendana 46 32 74 106 15 21 36
Mutaho 15 14 18 32 5 6 11
S/T 61 46 92 138 20 27 47
Karusi Bugenyuzi 38 34 46 80 17 10 27
Gitaramuka 38 51 62 113 18 20 38
S/T 76 85 108 183 35 30 65
Il est à noter que 10 bénéficiaires Batwa (9 hommes + 1 femme) de la colline Jenda en
commune de Bugendana figurent parmi les bénéficiaires de caprins (30 caprins, dont 19
mâles+11femelles) dans le cadre de ce transfert, cela a été fait suite à la recommandation de la
3ème
mission de supervision du projet (voir liste des bénéficiaires dans le rapport annuel de
l’expert vétérinaire).
Tableau n°35 : Effectifs actualisés des caprins au 31 Décembre 2012
Commune Effectif fin 2011
(distribut°+ CSC)
Naissances Mortalité, ventes
et vols
Effectifs actualisés
au 31/12/ 2012
%
d'augmentat°
F M T F M T F M T F M T
Bugendana 1202 66 1268 277 193 470 387 78 465 1092 181 1273 0,4
Mutaho 1078 69 1147 156 148 304 418 60 478 756 157 913 -20
Giheta 60 2 62 3 5 8 1 3 4 62 4 66 6,45
Total Gitega 2340 137 2477 436 346 782 806 141 947 1910 342 2252 -9
Bugenyuzi 767 61 828 240 197 437 287 67 354 721 190 911 11,1
Gitaramuka 970 137 1107 185 165 350 272 46 318 883 256 1139 3
Total Karusi 1737 198 1935 425 362 787 559 113 672 1604 446 2050 5
Total général 4077 335 4412 861 708 1569 1365 354 1619 3512 788 4302 -2
Le tableau ci-dessus montre que contrairement aux bovins, les effectifs de caprins n’augmentent pas
comme prévu et la campagne menée en Décembre 2012 a permis d’en déceler 2 principales causes qui
sont basées sur le principe d’échapper au remboursement: (i) certains ménages échangent leurs caprins
adultes, contre de très jeunes caprins, avec leurs voisins non bénéficiaires du projet, afin de cacher les
45
mises bas, (ii) d’autres font des fausses déclarations de vols ou mortalités nocturnes. Cela se fait souvent
avec la complicité des CDC qui devraient normalement assurer et superviser le bon déroulement de la
CSC avec l’encadrement rapproché des DPAE. Cela montre que le projet doit faire encore plus d’efforts
pour sensibiliser toutes les structures d’encadrement afin de remédier à cette situation avant son retrait
dans ces anciennes provinces.
e) Distribution de la mélasse aux coopératives d’éleveurs
L’alimentation des bovins est remarquablement pauvre et très peu variée au niveau de presque tous les
ménages bénéficiaires. Elle est composée uniquement de graminées (tripsacum et, quelques fois, de
pennisetum) et très peu de légumineuses. De plus, les vaches en lactation manquent de compléments
énergétiques. Pour remédier à cette situation, le projet a avancé une quantité de 1570 litres de mélasse
aux coopératives d’éleveurs, sous forme de crédit remboursable. La quantité ainsi distribuée a été répartie
comme suit: Bugendana: 470 litres, Mutaho: 360 litres, Bugenyuzi: 380 litres et Gitaramuka: 360 litres,
soit au total 1570 litres. Le remboursement de ce crédit se fera après commercialisation.
f) Activités d’insémination artificielle
Dans le cadre de la convention PARSE/PAIVA-B, une campagne d’insémination artificielle (IA) a été
réalisée en 2012, avec des semences sexées femelles sur quelques génisses distribuées dans les provinces
de Gitega et Karusi. Le tableau n° 36 ci-après en donne la situation (les détails par colline se trouvent
dans le rapport annuel de l’expert vétérinaire).
Tableau n° 36: Situation de l’Insémination Artificielle
Province Commune Nbre
d’IA
prévu
Nbre
d’IA
réalisée
Type de semence utilisée
Gitega Bugendana 15 15 Denesisy : 9 cas, Usolen : 6 cas
Mutaho 15 15 Usolen
S/T 30 30 -
Karusi Bugenyuzi 15 24 Usolen : 22 cas, Denez : 2 cas
Gitaramuka 15 6 Denez
S/T 30 30 -
Total général 60 60 -
46
II.2. COMPOSANTE 2 : VALORISATION DE LA PRODUCTION ET
DEVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES.
Les réalisations sont présentées par sous composantes et par volets repris ci-dessous:
- la Valorisation de la production agricole,
- le Développement des Infrastructures rurales
Pour les volets, ils sont répartis comme suit:
Valorisation de la production agricole : Cette sous composante comprend 4 volets qui sont:
- Etudes des marchés des produits agricoles et de diagnostic des services financiers,
- Appui à l’amélioration de la qualité des produits agricoles et l’accès aux marchés,
- Financement de la valorisation agricole,
- Renforcement des capacités et apprentissage collectif
Développement des Infrastructures rurales : Les volets constituant cette sous composante sont
relatifs aux magasins de stockage, aux aires de séchage et aux pistes d’accès au marais.
II.2.1. Sous composante 2.1: Valorisation de la production agricole
A. Activités prévues en 2012
Les activités prévues au niveau de la sous composante sont présentées par volet à savoir l’étude des
marchés des produits agricoles et diagnostic des services financiers, l’appui à l’amélioration de la qualité
des produits agricoles et l’accès aux marchés, le financement de la valorisation agricole et le
renforcement des capacités et apprentissage collectif. Il est également prévu des équipements pour les
transformations de produits agricoles pour les coopératives.
B. Activités réalisées
Les activités réalisées sont :
- La conduite d’une étude des marchés des produits agricoles et diagnostic des services
financiers, - Formation des organisations paysannes et boutiques d’intrants à travers
la structuration des coopératives
le développement des chaînes de valeur des filières agricoles
- Appui à la valorisation agricole
Appui à l’amélioration de la qualité des produits agricoles
Appui à l’amélioration de l’accès aux marchés
- Financement de la valorisation agricole
Mise en place d’un cadre de financement
Mise en place du Crédit warrantage
Mise en place du Crédit solidaire
Suivi des projets financés
Formation des agents de crédit
Production d’une émission radio.
47
- Renforcement des capacités et apprentissage collectif
Renforcement des capacités de gestion
Elaboration d’un plan d’action annuel
Echange d’expérience: voyages et atelier
Formation pour l’amélioration de l’accès au marché et la valorisation de la production
Formation des membres des coopératives sur l’évaluation de leurs activités
B.1 Valorisation de la production agricole
B.1.1 Etude des marchés des produits agricoles et diagnostic des services financiers.
Le bureau A.C. Team du Rwanda recruté en décembre 2011 pour la réalisation de l’étude des marchés
des produits agricoles et du diagnostic des services financiers a démarré ses activités en janvier 2012.
L’étude a été commanditée conjointement par le PAIVA-B et le PRODEFI pour être réalisée sur les 7
provinces couvertes par les deux (2) projets afin de rentabiliser les ressources, une mise à jour devant être
faite dans les nouvelles provinces d’intervention.
Dans le rapport définitif remis, l’étude a montré que toutes les filières proposées dans le document de
travail du projet sont rentables et des plans de développement de dix filières ont été proposés. Des
ateliers de sélection des filières à développer et d’élaboration des plans de développement des filières
retenues ont été conjointement organisés avec le PRODEFI dans chaque province sous la facilitation du
bureau A.C.Team. Le PAIVA-B a couvert les provinces de Gitega, Karusi et Cibitoke tandis que le
PRODEFI a couvert les provinces de Kayanza, Ngozi, Muramvya et Bubanza.
Participaient à ces ateliers les agents des institutions techniques, de l’administration territoriale, des
représentants des producteurs, des opérateurs économiques comme les commerçants, les transformateurs
du domaine et des institutions ministérielles ayant en charge le commerce, la normalisation et le
financement. Au total, 229 personnes ont participé aux ateliers avec 59 de femmes comme le montre le
tableau 37 ci dessous.
Tableau no 37: Participants aux ateliers de sélection des filières à développer
Province Karusi Cibitoke Gitega Total
Participants 82 87 60 229
%femmes 34% 15% 28% 25,21
Les participants devaient produire les plans d’action qui déterminent différentes actions à mener, les
responsables d’action, la période d’exécution et le budget nécessaire. Les filières retenues sont la banane
bien qu’elle ne figurait pas dans la liste présélectionnée dans les documents des projets, le manioc, le
maïs et la pomme de terre en priorité, le soja, le haricot et l’arachide au second niveau. Rappelons que le
riz et le lait étaient déjà prioritairement sélectionnés. Le tableau n° 38 fournit les différentes filières
retenues par province.
Tableau no38: Filières retenues par province
Filières
retenues
Gitega Karusi Kayanza Cibitoke Bubanza Muramvya Ngozi
1 Banane Banane Banane Manioc Manioc PDT Maïs
2 Manioc Maïs Manioc Banane Maïs Haricot Manioc
3 PDT Manioc Haricot Maïs Banane Maïs PDT
A l’issue de ces ateliers, un plan d’action et un plan d’investissement relatifs à chaque filière ont été
élaborés et le budget y relatif est présenté au tableau n°39 ci dessous.
48
Tableau no39: Récapitulatif du budget pour 10 filières identifiées
N° Filière Budget (FBU) Budget (USD) %
1 Riz 72 076 631 343 50 403 239 53,4
2 Lait 32 256 215 804 22 556 794 23,9
3 Banane 8 754 848 738 6 122 272 6,5
4 Manioc 8 563 918 263 5 988 754 6,4
5 Pomme de terre 4 146 212 450 2 899 449 3,1
6 Maïs 3 430 654 857 2 399 059 2,5
7 P. maraîchers 1 576 435 470 1 102 402 1,2
8 Soja 1 669 230 857 1 167 294 1,2
9 Haricot 1 641 257 088 1 147 732 1,2
10 Arachide 740 913 900 518 122 0,5
TOTAL 134 856 318 770 94 305 118 100,00
Taux de change = 1430 FBU/1 USD
Notons que la banane ne figure pas parmi les cultures de choix du projet PAIVA-B et du PRODEFI et ne
fera pas objet de développement de filière pour les projets et programmes du FIDA au Burundi.
En dehors des charges de fonctionnement, le budget disponible au niveau du PAIVA-B et du PRODEFI
équivalent à 99.291 millions de dollars (dont 29.692 millions au PAIVA-B et 69.599 millions au
PRODEFI) pourrait couvrir le développement de toutes ces filières
En plus de cette étude sur les marchés des produits agricoles et le diagnostic des services financiers, une
étude sur l’implication des femmes dans le développement des filières a été réalisée en Octobre-
novembre 2011 et le rapport transmis en février 2012 a été approuvé.
B.1.2 Mise en place des organisations paysannes et boutiques d’intrants
La mise en place a consisté en la structuration des coopératives et le dévéloppement des chaînes de
valeur agricoles
a) Structuration des coopératives
Le nombre de groupements actuels membres des coopératives est de 545 contre 424 que l’on avait en
2011. Chaque groupement comprend 10 membres. Ainsi, la situation au 31Décembre 2012 se présente
comme présentée au tableau n°40 ci dessous:
Tableau no40: Groupements constitués par coopérative
Coopérative Groupements
encadrés
Bugendana 89
Mutaho 67
Total Gitega 156
Gitaramuka 138
Bugenyuzi 164
Buhiga 87
Total Karusi 389
Total général 545
En matière de gestion, les coopératives ont constitué de façon participative, des comités de gestion des
hangars de stockage comportant 5 membres par hangar. Certains comités ont préféré se doter des
conseillers. Au total, 9 comités ont été mis en place. Il reste à mettre en place un comité pour le hangar
de Gitaramuka qui se trouve encore dans les mains de la commune. Le comité de gestion du hangar aura
à rendre compte au comité de la coopérative qui devra superviser toute activité réalisée au niveau de
chaque hangar. La mise en place des comités de gestion des hangars permettra la bonne exploitation de
ces infrastructures par les coopératives gestionnaires au bénéfice des membres des coopératives. Le
processus d’adhésion des membres s’est poursuivi avec les séances de sensibilisation et de formations sur
49
les notions de leadership et de bonne gouvernance de la coopérative. De nouveaux membres sont attirés
par les résultats des activités menées comme le financement des projets des membres des coopératives et
l’accès facilité aux intrants.
Les coopératives ont aussi été appuyées dans l’élaboration du règlement d’ordre intérieur qui les régira et
son adoption a eu lieu en assemblée générale.
En outre, les animateurs de CAPAD ont procédé au renforcement des capacités des membres comités de
gestion mis en place sur la gestion des hangars et l’utilisation des outils dans l’enregistrement et la sortie
des produits stockés.
La commune de Buhiga n’était pas encore encadrée par le projet. C’est pourquoi la structuration des
producteurs du marais de Nyamugari-Rusheri y a été effectuée tardivement par rapport aux autres. Au
total, 89 groupements ont été identifiés membres de la coopérative et les organes de gestion de la
coopérative ont été mises en place. En outre, les textes qui régissent les différentes coopératives ont été
enregistrés à la commune.
Des actions de suivi des coopératives ont également été menées en procédant à:
- la vérification de remplissage régulier des outils de gestion;
- la vérification de la mise en œuvre du plan d’action trimestriel et annuel;
- l’identification des groupements qui sont organisés au niveau de chaque coopérative,
- la vérification de l’existence des documents de gestion au niveau des coopératives.
b) Développement des chaînes de valeur des filières agricoles
Après le choix des filières à développer dans chaque commune, une liste des producteurs volontaires des
filières a été dressée pour servir de référence dans l’élaboration d’un plan de développement de chaque
culture au niveau provincial et aussi d’interlocuteur dans le cadre des plateformes des filières qui vont
être mises en place. Le tableau n°41.montre le nombre de volontaires identifiés, ainsi que les superficies
à cultiver par culture
Tableau no41: Producteurs volontaires des filières et superficies disponibles
Culture Mutaho Bugendana Bugenyuzi Gitaramuka
Nbre de
bénéficiaire
Superfi-
cie (ares)
Nbre de
bénéficiaire
Superficie
(ares)
Nbre de
bénéficiaire
Superficie
(ares)
Nbre de
bénéficiaire
Superficie
(ares)
Manioc 207 1815,88 54 11 424,5 19 30
Banane 204 3171,98 180 1844,72
PDT 381 3891,17 456 6329,99
Maïs 142 6795,96 56 9148,5 19 990
Notons que la province Karusi n’a pas encore terminé l’identification des producteurs potentiels des
filières sélectionnées.
Par la suite, des prestataires de services proches des coopératives dont les transformateurs et
commerçants vendeurs de riz ont été identifiés et la situation se présente comme repris sur le tableau n°
42 ci dessous.
Tableau no42: Liste des prestataires de services proches aux coopératives de riz :
Activité de valorisation Bugendana Mutaho Bugenyuzi Gitaramuka
Producteur de semences 1 groupement - - 1 groupement
Vendeur d’intrants 3 3 2 2
Transformateur 1 - 3 2
Vendeur de riz commercial 2 1 1 1
50
Etant donné que le riz d’altitude n’est pas concurrentiel au niveau national comparativement au riz de la
plaine, on se limitera uniquement à ces acteurs provinciaux dans un premier temps pour faire une sorte de
chaîne de valeur pour la filière riz.
Pour la chaîne de valeur rizicole, un atelier entre acteurs de la filière œuvrant dans les 2 provinces de
Gitega et Karusi a été organisé pour 54 participants dont 9 femmes. Les participants représentaient toute
la filière rizicole à partir de la recherche jusqu’à la commercialisation ainsi que les services techniques
d’appui de la zone. L’atelier a abouti à l’élaboration d’un plan d’action commun provisoire qui devra
être affiné de façon concrète avec des engagements des acteurs sous forme de contrats de partenariat à
chaque niveau de responsabilité dans la deuxième phase.
Quant à la structuration des coopératives dans les quatre (4) communes d’extension de la zone du
PAIVA-B en provinces Kayanza et Cibitoke, il n’a pas été possible de l’organiser comme il avait été
prévue au cours du dernier trimestre. En effet, les aménagements de marais n’avaient pas encore
commencé.
Concernant les boutiques d’intrants, les associés des boutiques ont réduit leurs membres à 5 sauf à
Muhanga où le comité s’est disloqué et attend de se reconstituer. L’association de Bugenyuzi est
maintenant membre de la coopérative rizicole.
B.1.3 Appui à la valorisation agricole
L’appui à la valorisation consiste principalement en l’appui à l’amélioration de la qualité des produits à
travers la conservation, l’acquisition des équipements de transformation primaire, la mise en place des
infrastructures et le renforcement des capacités de gestion. Cet appui est accompagnée de l’amélioration
de l’accès aux marchés qui consiste en l’’appui pour la recherche des marchés potentiels, la fixation des
prix, l’établissement des contrats de commercialisation entre producteurs et opérateurs économiques et le
développement des chaînes de valeur.
a) Appui à l’amélioration de la qualité des produits agricoles
Dans le souci d’éviter les pertes de stockage, le projet a doté les hangars et les boutiques d’intrants des
équipements de stockage constitués de palettes, d’étagères et de comptoirs de vente ainsi que des
balances pour le pesage du stock ou des produits vendus dont la répartition est montrée au tableau n° 43.
Ainsi les produits seront stockés dans les meilleures conditions possibles.
Tableau n°43: Situation des équipements distribués pour les hangars et boutiques d’intrants:
Localisation Comptoir de
vente
Etagère Palettes Balances de
20 kg
Balances de
50 kg
Balances de
>200 kg
Bugendana 1
24 1 1
Carire 2
48 2 2
Mutaho 1
24 1 1
Giheta 1 1 1 1 1 1
Nyabiraba (Gishubi) 1 1 1 1 1 1
Muririmbo (Mutaho) 1
24 1 1
Bugenyuzi 2 1 27 2 1 2
Mugoboka (Bugenyuzi) 1 24 1 1
Gitaramuka 2 48 2 2
Nyakabugu (Gitaramuka) 1 24 1 1
Shombo 1 1 1 1 1 1
Kabarore 1 1 1 1 1 1
Muhanga 1 1 1 1 1 1
Mugina 1 1 1 1 1 1
Rugeregere (Rugombo) 1 1 1 1 1 1
Total 18 8 250 18 8 18
N.B.: les équipements pour les provinces de Kayanza et de Cibitoke concernent uniquement les
boutiques d’intrants.
51
Les membres des coopératives ont été sensibilisés au stockage de leur production de riz dans les hangars.
Ce stockage leur permettra de protéger leurs récoltes contre les vols et utilisation abusive, de faire des
ventes groupées et pouvoir négocier un prix rémunérateur, d’accéder au crédit warrantage et d’augmenter
leur revenu familial. Au total, 2387 riziculteurs ont suivi cette sensibilisation. En effet, le stockage dans
les hangars leur permettra. Bien qu’il y ait eu des séances de sensibilisation au stockage des récoltes dans
les hangars, la quantité de riz stocké a été faible probablement parce que les performances de l’année
n’ont pas été satisfaisantes mais aussi en partie par manque de confiance des producteurs pour des
initiatives nouvelles. Le haricot a été également stocké dans les hangars pour éviter le gaspillage et les
risques de vol. Il est à souligner que la quantité de riz stockée dans les hangars n’est pas encore
importante comme le montre le tableau n° 44 qui suit :
Tableau n° 44: Quantité de riz ayant été stocké dans les hangars au 30 Septembre 2012
Commune Quantité
stockée en kg
Bugendana 7527,2
Mutaho 9243
Bugenyuzi 11547,5
Gitaramuka 3500
Total 31 817,7
Notons que le riz stocké dans le hangar de Gitaramuka était constitué de semences uniquement.
b) Appui à l’amélioration de l’accès aux marchés
Au niveau de l’amélioration de l’accès aux marchés, les membres des comités des coopératives et des
boutiques d’intrants dont respectivement 100 et 34 ont été formés sur les techniques de
commercialisation et de négociation des contrats de vente et ont répercuté cette formation à leurs
membres. Les membres des coopératives ont également été formés au calcul du coût de production qui
leur permettra de surveiller le marché et de fixer facilement le prix de vente. La fixation du prix de vente
de leurs produits sera fonction de ce coût auquel ils vont ajouter leurs marges bénéficiaires et le coût de
stockage.
Les coopératives ont été appuyées dans la négociation des prix et dans l’établissement des contrats de
vente entre elles et les acheteurs. C’est ainsi que le coût de production du riz de contresaison à
Gitaramuka avait été fixé à 400Fbu en février 2012 tenant compte des éléments du coût de la main
d’œuvre et des intrants mais il n’a pas pris en considération des investissements propres ou
communautaires et leurs amortissements comme la terre, les hangars, l’eau et les aménagements de
marais. Sur recommandation de la 3ème mission de supervision du projet en avril 2012, il a été demandé
aux coopératives d’intégrer ces éléments dans le calcul du coût de production. Au total, 31,818 tonnes de
riz paddy ont été vendu à des prix compris entre 720 et 1000 FBU le kg selon les saisons. Le prix de 720
FBU le kilo est relatif aux ventes de deuxième saison (novembre et décembre) qui correspond à une
période de grande production au niveau nationale La quantité vendue reste faible du fait de la mauvaise
performance de la saison de riz en 2012B.
Tableau no 45: Quantité de riz vendu par commune
Commune Paddy vendue
en kg
Prix de vente
(FBu/kg)
Riz décortiqué
en kg
Prix de vente
(FBu/kg)
Bugendana 4272 1100
Mutaho 536,75 1000 1452,5 1200
Mutaho 2 000 720 245 1100
Bugenyuzi (L18) 7 386 850
Bugenyuzi (Karundi) 1 297 720
Gitaramuka 4 203 850
Total 31 818 5 970
NB : Notons qu’une partie du riz stocké avait été gardée pour la consommation au sein du ménage.
52
Afin de faciliter les coopératives à l’accès aux intrants, la CAPAD a mené des démarches auprès de la
Direction de la Fertilisation pour l’octroi d’engrais nécessaires à la fertilisation des parcelles. Une
quantité de 20 tonnes dont 15t de DAP, 0,6 t d’urée et 4,4 t de KCL a été octroyé et répartie aux
coopératives de Gitaramuka (11,8t) et de Bugenyuzi (8,2 t). Les engrais sont arrivés à point nommé en
période de semis et à un prix subventionné par le Gouvernement de sorte que les producteurs s’en
réjouissent. Cela a permis de réduire considérablement le coût de production même si la demande n’a pas
été entièrement satisfaite.
Pour avoir une valeur ajoutée et une amélioration de la qualité du riz, le projet avait fait sur demande des
coopératives un appel d’offre pour la fourniture de quatre (4) décortiqueuses, accompagnées de leurs
accessoires dont les moteurs Diesel et les dynamos. L’appel avait été relancé en septembre après avoir eu
des offres non conforme au DAO au premier tour de juin 2012. Le fournisseur devrait aussi faire
l’installation de l’équipement et procéder à la formation des utilisateurs. Les quatre décortiqueuses ont
été installées aux chefs-lieux des communes de Bugendana, Mutaho, Bugenyuzi et Gitaramuka auprès
des hangars, mais le FIDA considère qu’elles sont surdimensionnées de manière à ne pas être rentables.
Ces machines ne vont pas être utilisées et une négociation avec le PRODEFI va être menée pour qu’il
puisse les reprendre et les installer dans des périmètres ayant une production de plus de 1000 tonnes par
an.
B.1.4 Financement de la valorisation agricole
a) Mise en place d’un cadre de financement
Dans le cadre du financement des initiatives des producteurs, le projet a contracté la FENACOBU en
avril 2012 pour la mise en place des produits financiers dont principalement le crédit warrantage, le
crédit solidaire et le crédit équipement. La convention a été négociée pour les bénéficiaires du PAIVA-B
sous des conditions normales de financement mais avec des taux d’intérêt bas par rapport aux autres
clients. Le crédit agricole est à 2% linéaire par mois, le crédit commercial à 9% tandis que le crédit
warrantage est à 8% annuel.
Des outils de travail ont été élaborés pour le remplissage des fiches de demande de crédit, le suivi des
crédits et le suivi financier du fonds d’appui.
Le volet financement a démarré avec l’élaboration des projets pour financement agricole, commercial et
du warrantage au moment où les coopératives viennent juste d’avoir les premières récoltes de riz. Une
sensibilisation pour l’ouverture des comptes à la COOPEC s’est poursuivie et les membres des
coopératives ont ouvert un compte personnel à la COOPEC communal afin de pouvoir accéder au crédit.
Au total, 565 comptes individuels ont été ouverts en 2012 comme le montre le tableau n°46
Tableau no46: Effectif des ménages ayant ouvert des comptes individuels dans les COOPEC:
Commune Compte
ouvert
Bugendana 170
Mutaho 155
Bugenyuzi 124
Gitaramuka 116
Total 565
b) Mise en place du crédit warrantage
Les producteurs de riz ont bénéficié auprès de la FENACOBU du crédit warrantage équivalent à 60% du
prix estimé du stock warranté. Le tableau n°48 ci-dessous en donne la situation
Ce tableau montre que peu de producteurs ont bénéficié du crédit warrantage parce qu’il a été introduit
au mois d’août, période où les producteurs avaient déjà vendu un peu de leur récolte pour subvenir à
leurs besoins quotidiens, surtout aussi que les hangars n’avaient pas encore été réceptionnées par les
53
coopératives. Il montre également qu’en ce qui concerne le remboursement, tout le crédit contracté a été
remboursé au 20 novembre 2012 avec les intérêts dus à la FENACOBU.
Tableau no47: Crédit warrantage octroyé et remboursement
Commune Quantité (kg)
warrantée
Bénéficiaire
(nombre)
Homme Femme Montant du
crédit (FBu)
Remboursement
Bugendana 6431,0 48 35 13 2.315.412 2.593.262
Mutaho 6324,5 117 84 33 2.204.820 2.381.109
Bugenyuzi 8683,5 63 47 16 3.647.070 3.938.836
Total 21 439 228 166 62 8.167.302 8.913.207
c) Mise en place du crédit solidaire
Des réunions d’information-sensibilisation sur le crédit solidaire ont été organisées conjointement par la
CAPAD, la FENACOBU et le PAIVA-B en deux (2) temps à l’endroit des membres des coopératives,
des boutiques d’intrants et les bénéficiaires de l’appui du projet dans le cadre des CDF. Le but de ces
réunions était de les informer sur la possibilité de constituer des groupes de caution solidaire, les
conditions d’octroi et de remboursement de ce crédit et du montage des projets. Elles étaient renforcées
par une sensibilisation des agents de terrain de la CAPAD sur différentes collines d’intervention qui
touchaient le plus grand nombre de bénéficiaires.
Les demandes de crédit ont été alors formulées et analysées. De ces demandes, il a été observé un
engouement à ce type de crédit qui est plus accessible aux vulnérables, ce qui a favorisé une promotion à
grande échelle du financement des projets agricoles. Il est à signaler que la FENACOBU a allégé ses
conditions d’octroi de ce crédit en n’exigeant pas 6 mois préalable d’adhésion et moins de rigueur dans
les garanties offertes dans le sens de faciliter cet accès sous réserve que le projet assure un suivi
rigoureux de ses bénéficiaires afin d’éviter des cas de non remboursement.
Les coopératives ont aussi introduit des demandes de financement pour leur équipement en
décortiqueuses. Les projets de financement sont soumis à la commission provinciale d’analyse des
dossiers avant de passer à la FENACOBU. Cette commission provinciale d’approbation des projets de
financement a été mise sur pied dans chaque province pour procéder à l’analyse des dossiers soumis, à
leur approbation avant d’être traité par la FENACOBU. La commission est participative et est constituée
des représentants du projet, de la FENACOBU, du CCDC, de l’administration communale et des services
techniques partenaires au niveau provincial dont la DPAE, le CDF, le département du génie rural et la
CAPAD.
L’analyse se base sur les critères d’éligibilité à 3 niveaux: le projet soumis devrait être en conformité
avec les objectifs du projet, du plan de développement communal et des conditions d’octroi des crédits de
la FENACOBU. Il devrait être également rentable et rester dans les limites des capacités du promoteur.
Cette analyse est guidée par les principes de transparence, d’objectivité et d’efficacité.
A l’analyse des demandes de crédit introduites, on observe qu’elles ont été orientées vers l’agriculture,
l’élevage et le commerce. Elles étaient principalement agricoles avec 8 projets commerciaux, 10
d’élevage du petit bétail et 6 mixtes agricultures, commerce et élevage. Après analyse des dossiers, les
bénéficiaires ont reçu leur crédit en 2 tours, le premier en Octobre et le second en décembre 2012.
Tableau no48: Demandes des crédits solidaires
Bénéficiaires Mutaho Bugendana Bugenyuzi Gitaramuka Gihogazi Total
Association CDF 37 3 40
GCS/CDF 33 16 5 9 63
Association/Coop 1 7 1 2 11
GCS/Membres des
Coopératives
39 31 12 17 0 99
Total 72 48 61 30 2 213
54
Un montant global de soixante sept millions sept cent et cinq milles cinq cents francs (67 705 500FBu) a
été débloqué pour les crédits solidaires dans les quatre (4) communes desservies pour 332 bénéficiaires
au total réparties dans 98 groupes dont 32% de femmes comme le montre le tableau n° 49.
Tableau no49: Situation des crédits solidaires accordés aux membres des coopératives et
bénéficiaires des CDF
Commune Nombre de
groupes
bénéficiaires
Montants (en
FBU)
Effectifs des bénéficiaires
Homme Femme Total
Bugendana 30 18 217 800 63 35 98
Mutaho 33 21 669 400 93 47 140
Bugenyuzi 16 9 796 800 27 15 42
Gitaramuka 19 18 021 500 44 8 52
Total 98 67 705 500 227 105 332
Les crédits agricoles ont été accordés pour une durée de 6 mois tandis que les autres l’ont été pour une
année. Ceux accordés aux bénéficiaires des CDF sont peu nombreux du fait que les demandes de
financement ont été rapidement faites alors que les formations sur l’élaboration des projets bancables et
la constitution des groupes de caution solidaire n’avaient pas été suivies. Les demandeurs ont suivi
uniquement les séances de sensibilisations qui n’étaient pas assez suffisantes pour les guider.
Pour ce qui concerne les refus d’octrois de crédit, les raisons étaient multiples: certaines demandes
étaient trop élevées pour un début et suscitaient l’inquiétude de non remboursement par manque de
moyens, d’autres présentaient des projets mixtes contrairement aux principes des groupes de caution
solidaire. Les autres projets n’étaient pas rentables suivant que les dépenses en intrants, matériels et
main-d’œuvre étaient surestimées. Tout ceci mettait en doute la rentabilité du projet et partant le
problème de remboursement. D’autres demandes ont été refusées parce que les demandeurs n’étaient pas
bénéficiaires du projet : fonctionnaires, ACSA, …ou les demandeurs originaires d’une zone non couverte
(commune Mbuye).
Les commissions d’analyse des dossiers de financement ont recommandé aux CDF et au PAIVA-B via
son prestataire CAPAD de sensibiliser encore les demandeurs et de les appuyer dans la confection de
leurs dossiers pour qu’ils soient réalistes et de commencer par de petits montants. Elles ont exhorté ceux
qui encadrent ces bénéficiaires de faire le suivi pour le remboursement des crédits en intégralité. Il a été
aussi demandé aux administratifs de soutenir ce programme et d’en informer les chefs de collines qui
vont être probablement sollicités en cas de recouvrement forcé.
d) Suivi des projets financés
Le suivi des projets financés devait se faire pour s’assurer de leur mise en œuvre par les bénéficiaires tels
que soumis et lever le doute du non remboursement de façon anticipative. Une visite conjointe du
PAIVA-B, FENACOBU et CAPAD au niveau des sièges et des agents de terrain a été faite au niveau des
champs des cultures installées sous ce financement et des boutiques financés afin de vérifier s’il a été
correctement utilisé. Les bénéficiaires nous ont informés sur l’utilisation faite du crédit et comment ils
envisageaient le remboursement. De cette visite, il a été conclu que de manière globale, les crédits reçus
ont été utilisés efficacement, le crédit a contribué à l’amélioration de l’accès des ménages aux intrants
spécialement les engrais et les semences ainsi que la paie de la main-d’œuvre pour la riziculture et à la
diversification des cultures. Il a aussi permis l’extension des emblavures du fait de la disponibilité de ces
intrants ou la location des terres.
La question de remboursement tient à cœur les bénéficiaires et les présomptions faites sont bonnes pour
un recouvrement total.
De cette visite, il a été suggéré que le suivi se poursuive conjointement avec les agents de terrain de
CAPAD et les agents des COOPEC de façon régulière et temporairement avec la FENACOBU et le
PAIVA-B au niveau central de façon à faire au moins une visite de tous ceux qui ont bénéficié des
crédits.
55
e) Formation des agents de crédit
Dans le cadre de la gestion du fonds d’appui, une formation sur les procédures d’octroi des crédits et la
gestion du fonds d’appui du projet a été dispensée à 18 participants dont 33% de femmes. Il s’agissait des
agents de caisse de la FENACOBU dans les communes de Bugendana, Mutaho, Buhiga et Bugenyuzi,
des agents de la CAPAD, des agents du service crédit à la FENACOBU, du responsable de la
valorisation au projet et du responsable du genre au PARSE. Ceux-ci se sont convenus des mécanismes
mis en place pour la gestion du fonds d’appui, les conditions d’octroi et de suivi des crédits octroyés
ainsi que les modalités de remboursement.
f) Production d’une émission radio
La FENACOBU a produit trois (3) émissions radiodiffusées sur la sensibilisation au crédit, les activités
qu’elle a déjà menées dans le cadre de financement des projets des bénéficiaires du PAIVA-B ainsi que
les observations des bénéficiaires sur l’importance du financement et les effets produits dans les
ménages. Des supports DVD sont disponibles.
B.1.5 Renforcement des capacités et apprentissage collectif
a) Renforcement des capacités de gestion
Les animateurs de CAPAD ont procédé au renforcement des capacités des membres des comités de
gestion mis en place pour la gestion des hangars et l’utilisation des outils dans l’enregistrement et la
sortie des produits stockés. En effet, sous la supervision des agents de la CAPAD, des représentants des
membres des coopératives ont mis en place de façon participative, des comités de gestion des hangars de
stockage constitués de 5 membres par hangar. Certains comités ont préféré se doter des conseillers Avant
de passer aux élections des comités, les participants aux réunions ont d’abord approuvés les textes de
conventions qui seront signés le jour de la remise officielle des clés aux présidents des coopératives.
Les participants à ces réunions étaient les présidents des périmètres des marais, les présidents des
groupements, les membres des comités des coopératives ainsi que les anciens gestionnaires des hangars.
La liste des membres des comités élus par hangar sont en annexe à ce rapport. Au total, neuf (9) comités
ont été mis en place. Il reste à mettre en place un comité pour le hangar de Gitaramuka qui se trouve
encore dans les mains de la commune.
Le comité de gestion du hangar aura à rendre compte au comité de la coopérative qui devra superviser
toute activité réalisée au niveau de chaque hangar. En outre cela permettra la bonne exploitation de
l’infrastructure par la coopérative gestionnaire au bénéfice des membres des coopératives.
b) Elaboration d’un plan d’action annuel
Les membres des comités des coopératives ont suivi une formation sur la planification de leurs activités.
La formation a approfondi leur compréhension sur la planification des réunions, des séances
d’information ou de sensibilisation, les feed-back des formations reçues, la planification des saisons
culturales, l’identification de leurs besoins en intrants et les coûts afférents ainsi que la recherche des
moyens et des marchés d’approvisionnement de ces intrants.
Ils ont aussi suivi la notion d’organisation des producteurs autour des périodes de culture, l’évaluation de
la saison et les perspectives de la saison suivante etc…
Faisant suite à leur engagement pour les perspectives 2012, les coopératives ont été accompagnées dans
l’élaboration des plans d’action trimestriels et annuels pour l’année 2012 qui ont servi au fonctionnement
effectif des organes dirigeants et des groupements membres dans l’exécution des activités des
coopératives au profit de tous les membres. Les coopératives ont suivi un plan d’action annuel qui a été
revu chaque trimestre.
56
c) Echange d’expérience: voyages et atelier
Dans le cadre du renforcement des capacités, il a été organisé un voyage d’échange d’expériences pour
24 membres (13 Hommes et 11 femmes) des coopératives et les agents de terrain de la CAPAD avec la
coopérative rizicole Twizigiranire de Mpanda. La coopérative est très avancée en matière de valorisation
de la production grâce à l’utilisation de leur stock pour l’acquisition d’un crédit warrantage. De façon
progressive, la coopérative a atteint la capacité de mobiliser autour de 44 millions de crédit pour un stock
de plus de 100 tonnes. Les membres de nos coopératives ayant participé à ce voyage ont appris comment
s’organiser et ont pu apprécier la détermination des membres pour arriver à un but fixé.
Au niveau régional, un voyage d’échange d’expérience de trois jours a été organisé au Rwanda au mois
de novembre 2012. Ont participé à ce voyage, 12 producteurs, membres des coopératives encadrés, 4
administrateurs communaux et 4 agents de la CAPAD. La visite a porté sur 4 coopératives de riz, la
riziculture et les essais de pomme de terre et de haricot volubile sur des terrasses radicales. Les visiteurs
ont pu se rendre compte de l’organisation du travail des coopératives rwandaises âgées de 3-5 ans, du
degré d’amélioration dans la gestion autonome des ressources, de l’acquisition des intrants et équipement
ainsi que la fructification des bénéfices. Ils ont aussi constaté l’importance de l’implication de
l’administration dans la consolidation du mouvement coopératif, une leçon que les administratifs se sont
engagés à suivre pour le développement de nos coopératives. Ils ont également noté que l’augmentation
de la production est aussi le fruit de l’approvisionnement en intrants en quantité requise, dans les délais et
à un bon prix, effort qui devrait être poursuivi par les services habilités dans notre pays.
En outre, un atelier d’échanges d’expérience a été organisé pour les coopératives de Gitega et Karusi
avec des représentants des coopératives de Muramvya, Ngozi, Makamba et Kirundo. Les participants
étaient au nombre de 62 dont 21 femmes et l’expérience partagée a porté sur la bonne organisation de la
coopérative, la gestion des ressources ainsi que la cohésion des membres dont principalement le comité.
Les approches adoptées dans la résolution des contraintes sont aussi des leçons apprises et très utiles.
d) Formations pour l’amélioration de l’accès au marché et la valorisation de la production.
Dans le cadre général du renforcement des capacités et pour le développement des activités de
valorisation de la production de nos bénéficiaires, le PAIVA-B a initié des formations réalisées par la
CAPAD à l’endroit des membres des coopératives sur les techniques de gestion des stocks, d’information
sur les marchés potentiels, la fixation des prix et la négociation des contrats ainsi que le développement
des chaînes de valeur. En effet, les membres de la coopérative doivent savoir se positionner en
compétitivité sur le marché par l’amélioration de la qualité et la quantité des ses produits, la fixation du
prix et la négociation des contrats.
La notion de recherche des marchés d’écoulement des produits agricoles est importante pour préparer les
dirigeants des 4 coopératives à pouvoir diagnostiquer les marchés potentiels pour l’écoulement de leurs
productions rizicoles. La formation a été axée principalement sur:
- la part du riz sur le marché local;
- les spéculations autour du riz « UMUGWAZO»;
- l’importance du stockage pour la vente groupée;
- les acheteurs extérieurs potentiels et leurs capacités.
Une autre formation a été dispensée aux membres des coopératives sur l’accès au crédit warrantage. Ce
type de crédit leur a permis de disposer des moyens financiers nécessaires pour subvenir aux besoins du
ménage et de garder le stock de riz en attendant la vente à un prix rémunérateur. Ce système vient casser
la pratique d’usure en vigueur au détriment du producteur qui offrait sa production à un prix dérisoire à la
suite d’un dépannage financier urgent. Lors de la formation, les participants ont pu voir les avantages de
ce type de crédit, son fonctionnement, ses limites et risques ainsi que les conditions de réussite.
Quant à la formation sur les techniques de commercialisation, fixation du prix et négociation des contrats
de vente, elle a été dispensée aux membres des boutiques d’intrants et des coopératives. Les invités des
boutiques d’intrants à cette formation étaient des gestionnaires des boutiques d’intrants à raison de 2
57
membres par coopérative et 2 membres du comité communal de développement communautaire
(CCDC). Au total 34 participants invités à la formation ont tous répondu présents soit une participation
de 100%. Parmi les 34 participants, 6 (17,65%) étaient des femmes. La formation a duré deux jours et
deux points importants ont été retenus pendant les deux jours. Il s’agit de:
- Renforcement des capacités sur les techniques de commercialisation et recherche des marchés ;
- Analyse et signature du contrat de crédit entre les boutiques d’intrants et le projet PAIVA B.
Une formation similaire a été dispensée aux membres des comités des 4 coopératives avec une
participation de 98 membres dont 47 femmes 47,96%)
B.1.6 Formation des membres des coopératives sur l’évaluation de leurs activités
Les 4 coopératives de la zone d’intervention ont été agréées fin d’année 2011 et disposaient de leurs
plans d’actions annuels, trimestriels et mensuels. Comme elles sont toutes nouvelles, il était important de
faciliter leur auto évaluation pour voir si elles évoluent efficacement au niveau de la mise en œuvre des
leurs plans d’action. Les points suivants ont donc fait objet de la formation sur l’évaluation:
- Evaluation du niveau d’organisation et de gestion au niveau de chaque coopérative ;
- Tenue des réunions prévues dans les textes ;
- Restitution des formations reçues aux autres membres ;
- Activités de plaidoyer réalisées ;
- Organisation des saisons culturales ; - Qualité des services rendus aux membres comme la recherche des intrants agricoles, la recherche
des marchés d’écoulement de produits agricoles etc.
La participation a été de 43% de femmes sur 100 personnes.
Tableau no50: Synthèse des activités de renforcement des capacités réalisées pour les membres
des coopératives et autres bénéficiaires du PAIVA-B.
Thème de formation Période de
réalisation
Participants %
femmes
1. Formation sur le crédit warrantage Mai 100 38
2. Formation sur la planification dans les coopératives Mai 100 38
3. Formation sur la commercialisation et négociation des
contrats des coopératives
Juin 98 47
4. Auto évaluation des activités des coopératives Juin 100 43
5. Formation sur la recherche des marchés potentiels Juin 100 45
6. Formation sur la commercialisation et négociation des
contrats des coopératives des boutiques d’intrants Mars 100 18
7. Atelier d’élaboration des plans de développement des
filières
Juin 274 37
8. Visite d'échange d'expérience à Mpanda Septembre 30 27
9. Formation dur le travail en synergie et développement des
chaînes de valeur
Décembre 100 35
10 Fora provinciaux Septembre 138 26
11. Forum national Octobre 77 16
12. Atelier d’échange d'expérience interprovincial Décembre 62 34
13. Formation des agents IMF sur la gestion du fonds d’appui Août 18 33
14. Visite d’échange d’expérience des membres des
coopératives au RWANDA
Décembre 19 25
58
II.3. COMPOSANTE 3 : FACILITATION DE LA MISE EN ŒUVRE ET
COORDINATION
La composante Facilitation de la mise en œuvre et coordination comporte deux sous composantes à
savoir la facilitation et la coordination. La facilitation a pour rôle d’assurer le renforcement des OP et
des CDC à travers des activités réalisées en partenariat avec l’ONG ACORD, la CAPAD pour la
structuration des OP en coopératives et les CDF pour le développement des activités génératrices des
revenus à l’attention des femmes plus vulnérables.
II.3.1 Sous composante 3.1 : Facilitation
A. Activités prévues
A.1. Activités du partenariat avec l’ONG ACORD
Il s’agit des activités de développement communautaire et celles de suivi et d’encadrement des
exploitations agricoles tant en marais que sur colline. Ces activités sont:
- l’animation des CDC et OP,
- l’organisation des formations diverses pour le renforcement des capacités des structures
communautaires,
- l’organisation des visites d’échange d’expériences,
- la facilitation de la planification,
- le suivi et encadrement des activités d’aménagement des exploitations dans les marais et sur
collines.
A.2. Activités du partenariat avec CAPAD
Il s’agit :
- du renforcement des capacités des coopératives par des voyages d’échanges d’expérience,
- de la production des émissions radios, bulletins et dépliants,
- de l’organisation des fora provinciaux.
A.3. Activités du partenariat avec les CDF
Les activités prévues étaient les suivantes :
- l’alphabétisation avec l’ouverture de la deuxième session d’alphabétisation pour 439 personnes à
Gitega et 782 à Karusi,
- l’organisation de la post alphabétisation pour les lauréats de la première session, à Gitega et à
Karusi,
- la sensibilisation à la formation des groupements pour des activités génératrices de revenus et 25
groupements constitués à Gitega et 14 groupements à Karusi,
- l’animation des séances de sensibilisation IEC,
- L’introduction des actions de réduction de la pénibilité du travail de la femme.
59
B. Activités réalisées
B.1. Activités réalisées en partenariat avec l’ONG ACORD
B.1.1 Activités de développement communautaire
Ces activités sont:
- l’animation des CDC et OP,
- l’organisation des formations diverses pour le renforcement des capacités des structures
communautaires,
- l’organisation des visites d’échange d’expériences,
- la facilitation de la planification,
a) Activités d’Animation des CDC et OP
Ces activités ont consisté en :
- Ateliers provinciaux, communaux et collinaires d’explication et de lancement du projet
- Ateliers collinaires de sensibilisation et de récolte de données pour l’aménagement des BV
- Rencontres en assemblées collinaires pour le ciblage des bénéficiaires des activités du projet
- Visites de validation des listes de bénéficiaires
- Atelier de sensibilisation sur les modalités de gestion et de maintenance des pistes
- Atelier de partage des recommandations de la 3ième
mission de supervision du PAIVA-B
- Réunions de sensibilisation des AUM et de l’administration sur les travaux des marais pour la
saison 2012 C
- Ateliers de restitution du PTBA 2012 et de réflexion sur les stratégies de pérennisation des actions
du projet
b) Ateliers provinciaux, communaux et collinaires d’explication et de lancement du projet
Ces ateliers de lancement du projet dans les nouvelles provinces et communes étaient prévus dans le
PTBA 2012, mais ils ont dû être organisés au mois de décembre 2011, car il fallait respecter la saison de
plantation des plants fourragers.
c) Ateliers collinaires de sensibilisation et de récolte de données pour l’aménagement des
BV
Après la tenue des ateliers provinciaux et communaux d’explication du projet, il a été organisé des
ateliers collinaires au mois de janvier en provinces de Cibitoke et Kayanza et au mois de mai 2012 en
province de Karusi. Ces ateliers avaient pour objectif :
- d’informer et de sensibiliser les bénéficiaires sur les activités du PAIVA-B,
- de mettre en place les comités provisoires des usagers de marais,
- sensibiliser les CDC et CCDC sur leur rôle dans les activités d’aménagement des marais/BV,
- sensibiliser la population pour leur participation massive au ciblage des bénéficiaires
L’atelier collinaire se déroulait sur la colline en assemblée générale où tous les membres de la
communauté (jeunes, vieux, démobilisée ; rapatriés ; twa, veuves et orphelins) étaient invités. Outre la
population collinaire, les structures suivantes devaient être représentées: les CDC et CCDC, les services
publics déconcentrés et les techniciens d’encadrement d’ACORD-CAPAD/PAIVA-B. La facilitation a
été faite par les chefs d’équipes provinciales en collaboration avec les techniciens communaux.
Au cours de la tenue de ces ateliers, les échanges ont porté sur les points suivants :
- l’importance de la lutte antiérosive,
- la production des plants en pépinière,
60
- le reboisement communautaire,
- les aménagements des marais et leur mise en valeur,
- l’élevage laitier intensif,
- les organisations des producteurs,
- les rôles et contributions des acteurs en particulier le PAIVA-B et la population.
Ces ateliers ont permis d’atteindre les résultats suivants:
- la population a été sensibilisée sur sa contribution dans les activités d’aménagement des marais et
des bassins versants (BV) et celles d’élevage laitier intensif,
- les Comités provisoires des usagers de marais ont été mis en place,
- les CDC et CCDC ont été sensibilisés sur leur rôle dans les activités d’aménagement des BV,
- la population a été mobilisée pour sa participation au ciblage des bénéficiaires.
Ces ateliers ont été organisés sur toutes les collines des nouveaux BV dans les nouvelles provinces et
communes d’intervention avec une participation de 11 349 personnes dont 4 536 femmes, soit 39,9%
d) Ciblage des bénéficiaires des activités du projet
Le ciblage des bénéficiaires sur les collines des BV retenus au niveau des communes d’intervention des
provinces de Cibitoke et Kayanza a été réalisé en décembre 2011. Les informations plus détaillées sur le
processus de ciblage sont mentionnées dans le rapport de l’activité. Un ciblage a été également réalisé
en mai 2012 sur les collines surplombant le marais de Ntarika en commune Bugenyuzi, Ruhamba,
Nyamugari-Rusheri en commune Buhiga et un rapport détaillé du ciblage a été établi.
e) Réunions de validation des listes de bénéficiaires
Pour finaliser le ciblage des bénéficiaires, il a été organisé des visites à domicile pour valider les
bénéficiaires potentiels (dans un premier temps les bénéficiaires des bovins) selon des critères
techniques et le nombre d’animaux que le projet compte importer et distribuer auprès des bénéficiaires.
Ces visites ont permis de fixer une liste définitive des bénéficiaires pour les préparer à temps (leur
donner des éclats de souche et des semences des cultures fourragères dès le début de l’année 2012 afin
de profiter de la saison des pluies et commencer aussi, à les former pour la construction des étables et à
les organiser en associations et coopératives d’éleveurs).
Ces visites de validation ont été faites par les représentants du projet (PARSE et ACORD), les équipes
provinciales (les représentants de l’administration et de la DPAE), les équipes communales (les
conseillers des administrateurs chargés du développement, les CCDC et les techniciens) et collinaires
(les CDC, les ACSA, les moniteurs agricoles, les bénéficiaires potentiels et toute la population qui le
désire). La liste nominative des bénéficiaires des bovins validés est mentionnée dans le rapport de
l’activité de validation. Pour la province de Cibitoke, les bénéficiaires potentiels ne remplissaient pas les
conditions d’éligibilité, car la majorité avait une superficie supérieure à 2 hectares. L’exercice de
validation a du être refait pour vérifier les données et voir s’il y a eu des spéculations pour montrer des
superficies qui ne sont pas les leurs. En discutant sur les données on s’est convenu de considérer
uniquement les terres exploitées.
B.1.2 Activités de renforcement des capacités
f) Atelier de sensibilisation sur les modalités de gestion et de maintenance des pistes
Organisé conjointement par le PTRPC et facilité par ACORD, l’atelier avait comme objectif d’échanger
avec les différents partenaires œuvrant dans le domaine de la voirie communale et les représentants des
structures étatiques concernées sur les modalités de maintenance et la mise en place des structures
communautaires de maintenance, ainsi que de définir un cadre légal les régissant. Il était question de
déterminer clairement le cadre légal et réglementaire de fonctionnement des structures communautaires
(comités) de gestion et de maintenance des pistes réhabilitées à savoir: la mise en place des CSMP
(Comités de Surveillance et de Maintenance des pistes et la mise en place des RCP (Régies
61
Communales des pistes). L’atelier a été organisé le 21 février 2012 dans le bâtiment des projets FIDA
avec la participation des administrateurs communaux de la zone du PAIVA-B Les principales
recommandations issues de cet atelier sont notamment:
- la sensibilisation de toutes les parties prenantes sur la mise en place d’un cadre légal des
structures d’entretien. Cela figurait sur le plan d’action 2012 de la Direction Générale du
Développement Communal et il fallait un suivi,
- s’inspirer du manuel d’entretien et de maintenance des pistes existant au sein de la GIZ et du
PTPCE pour que le PTRPC élabore un manuel harmonisé,
- une harmonisation des modules de formation sur des thèmes techniques et/ou une
responsabilisation d’une entité spécialisée dans la mise en place des Régies Communales et leur
renforcement des capacités,
- une contribution à l’exploration de la faisabilité du contrat de partenariat ODR-Commune lors de
la réception définitive des pistes (d’intérêt provincial) réhabilités.
En conclusion, les usagers ont compris le fait de fournir une contribution financière ou physique pour
assurer la maintenance des pistes pourvu qu’il y ait une structure de gestion. Le cadre légal est en
préparation mais n’empêche pas de continuer la mise en place des structures communautaires de
maintenance. Les communes ont donné un témoignage éloquent d’entretien des pistes réhabilitées et les
projets FIDA se sont engagés à les épauler. Les conseils communaux doivent s’impliquer activement
dans la mise en place des comités et fixer le taux de péage. La Direction Générale du Développement
Communal a été responsabilisée quant à l’harmonisation du manuel de gestion des pistes communales.
Pour des pistes qui traversent plus d’une commune, les autorités respectives doivent s’entendre sur les
modalités de péages et les Régies communales des pistes doivent se rencontrer régulièrement pour
étudier les questions liées à l’entretien. Les participants à l’atelier ont beaucoup apprécié l’initiative du
PTRPC à organiser l’atelier et ont souhaité que des cadres d’échange pareils soient intensifiés.
g) Atelier de partage des recommandations de la 3ième
mission de supervision
Après la 3ème
mission de supervision du PAIVA-B qui a eu lieu du premier au 15 avril 2012, le PAIVA-
B a organisé un atelier de partage des recommandations de la mission. Il fallait effectivement partager
les principales recommandations avec les partenaires de terrain et étudier ensemble les modalités
pratiques de leur mise en œuvre. L’atelier a été organisé au niveau central réunissant les partenaires de
Gitega et Karusi de niveau provincial et communal. L’atelier a été organisé à Gitega dans les enceintes
de l’Eglise anglicane et a duré la journée du 25 avril 2012. Il a vu la participation de 35 personnes (dont
5 femmes) de profil suivant: cadres et techniciens du PAIVA-B et du PARSE, représentants des 2 DPAE
et ceux du génie Rural, représentants de l’administration provinciale dans les 2 provinces, représentants
de l’administration communale dans les 7 communes. Les recommandations de l’atelier sont consignées
dans le rapport de l’atelier.
h) Ateliers de restitution du PTBA 2012 et de réflexion sur les stratégies de pérennisation
des actions du projet
Le PAIVA-B a organisé des ateliers de restitution du PTBA 2012 et de réflexion sur les stratégies de
pérennisation des acquis au niveau des 4 provinces de son intervention à savoir Gitega, Karusi, Cibitoke
et Kayanza. Les ateliers se sont déroulés au chef–lieu des provinces selon le calendrier ci-après :
Cibitoke le 13 février 2012, Kayanza le 14 février 2012, Gitega et Karusi les 15 et 16 février 2012.
62
Séance de travail à Gitega au cours de l’atelier
L’atelier a duré 1 jour par province pour les provinces de Cibitoke et Kayanza et s’est tenu au chef-lieu
de la province. Les participants des provinces de Gitega et Karusi ont été regroupés ensemble à Gitega
les 15 et 16 février 2012. La première journée a été consacrée à la restitution du PTBA et la seconde à la
réflexion sur les stratégies de pérennisation. Le tableau n° 51 ci-dessous indique les thèmes traités, le
profil des participants et leur répartition par genre.
Tableau n° 51: Participants aux Ateliers de restitution du PTBA 2012 et de réflexion sur les
stratégies de pérennisation des actions du projet
Date Province Profil des Participants Nbre et répartition des
participants par genre
H F Total
13/2/2012 Cibitoke Administration provinciale et communale,
DPAE, GR, CDF, Forestiers provinciaux,
CCDC, AUM, AUP, éleveurs, BI, PAIVA-
B, PARSE, ACORD, CAPAD, etc.
36 7 43
14/2/2012 Kayanza 30 9 39
15-16/2/012 Gitega / Karusi 83 30 113
i) Atelier d’échange sur la redynamisation des comités de développement communautaire
En date du 12 mai 2012, le responsable de la composante Développement Communautaire (DC) a
participé à un atelier d’échange sur la redynamisation des CDC organisé par le Ministère du
Développement Communal et de la Décentralisation avec l’appui financier du PNUD. L’atelier s’est
déroulé au centre CELEXON et regroupait les différents partenaires impliqués dans le développement
communautaire et faisait suite à un atelier national sur les états généraux de la décentralisation.
L’objectif de l’atelier était d’évaluer l’état des lieux et le niveau de fonctionnement des CDC, échanger
sur les stratégies de leur redynamisation et proposer des activités prioritaires à initier pour atteindre cet
objectif. Les principaux thèmes abordés sont: le cadre législatif et réglementaire des CDC, le cahier de
charges des CDC. Des travaux en groupe ont été organisés et étaient axés sur les thèmes suivants :
contraintes des CDC dans leur fonctionnement et solutions pour les rendre opérationnels, les
améliorations à recommander par rapport aux dispositions contenues dans l’ordonnance ministérielle
mettant en place les CDC, les attentes des CDC par rapport à leur cahier de charges et comment les
maximiser. Après les échanges, les participants ont souhaité qu’un autre atelier similaire soit organisé
pour approfondir les échanges sur le cahier des charges des CDC. Le PAIVA-B dont la stratégie
d’intervention est basée sur la responsabilisation des CDC tirera profit des résultats de ces ateliers pour
une bonne pérennisation des acquis du projet
j) Atelier d’échanges avec les AUM
Le PAIVA-B a organisé un atelier d’échange d’expériences entre les AUM de sa zone d’intervention à
savoir les provinces de Gitega, Karusi et Kayanza; Cibitoke n’étant pas concernée par les marais. Le
PAIVA-B compte par la suite élargir le cadre aux AUM des autres provinces d’intervention du PTRPC
et du PRODEFI pour ainsi pouvoir organiser un forum national des AUM. L’atelier avait pour objectif
de faire l’état des lieux des AUM en matière d’opération sur terrain, de renforcer les capacités
opérationnelles des AUM en rapport avec la mise en valeur, la gestion de l’eau et l’entretien du marais.
63
Cet atelier a eu lieu à Gitega (REHOBOTH) du 21 au 22 mars 2012 et regroupait 51 participants dont 7
femmes comme le montre le tableau n°52.
Tableau n° 52 : Répartition des participants par genre et par commune
Province Commune Homme Femme Total
Gitega Bugendana 8 2 10
Mutaho 8 0 8
Karusi Bugenyuzi 19 2 12
Gitaramuka 9 3 12
Kayanza Muhanga 5 0 5
Rango 4 0 4
Total général 44 7 51
k) Visites d’échange intercommunales des CDC et CCDC des communes Mutaho et
Bugendana
Une visite a été organisée le 29 mars 2012 à l’intention des CDC, CCDC des communes de Mutaho et
Bugendana, accompagnés par les représentants de l’administration et des services techniques dans le
cadre du transfert des responsabilités aux partenaires locaux en vue du suivi et de la pérennisation des
actions menées avec l’appui du PAIVA-B. Au total 52 personnes ont participé à ces visites dont 8
femmes en province de Gitega et 76 personnes dont 21 femmes ont participé à ces visites en province de
Karusi. Le tableau n° 53 montre le niveau de participation
Tableau n° 53: Participants à la visite d’échange intercommunale
Province Commune Participants
Homme Femme Total
Gitega Bugendana 23 2 25
Mutaho 21 6 27
Total Gitega 44 8 52
Karusi Bugenyuzi 36 12 48
Gitaramuka 19 9 28
Total Karusi 55 21 76
Total Gitega et Karusi 99 29 128
l) Atelier de revue des CDC et d’échange d’expériences entre CDC/CCDC des 4 provinces
d’intervention du PAIVA-B.
A travers la composante développement communautaire, le PARSE, le PAIVA-B et le PRODEFI ont
conjointement organisé un atelier de revue et d’échange d’expériences entre CDC et CCDC des
provinces de Cibitoke, Gitega, Karusi, Kayanza, Bujumbura, Ruyigi, Bururi, Bubanza, Muramvya et
Ngozi.. Chaque projet ou programme a invité les participants relevant de sa zone d’intervention.
L’atelier était essentiellement axé sur le cahier des charges des CDC et la gestion de la Chaîne de
Solidarité Communautaire(CSC). L’atelier avait pour objectif de partager l’expérience de travail entre
CDC/CCDC des 10 provinces d’intervention des 3 projets et programmes. Les thèmes suivants ont été
abordés au cours de l’atelier:
- Le rappel du cahier des charges des CDC
- Les caractéristiques d’un CDC bien fonctionnel selon les CDC
- Les contraintes majeures des CDC dans leurs activités quotidiennes
- Les anomalies et améliorations liées au processus de ciblage des bénéficiaires, à la validation des
listes des bénéficiaires et la gestion de la chaîne de solidarité communautaire ;
- Les conflits et les solutions liés au ciblage, à la validation et à la gestion de la CSC
- Les outils de suivi et rapportage (réunions, registres, contrats, fiches de suivi de la CSC, journée
porte ouverte de restitution des animaux, rapports périodiques, etc.)
- La supervision des bénéficiaires (indicateurs qui montrent que la CSC va très bien sur une colline,
les principales informations à récolter, les documents à consulter sur colline, etc.)
- Le rôle des acteurs et la durabilité du processus
64
A la fin de l’atelier, les résultats suivants ont été atteints:
- la sensibilisation des CDC sur leur cahier des charges, sur les mesures à prendre pour
l’amélioration des lacunes constatées dans le ciblage, la validation, la gestion de la CSC, la tenue
des registres et le rapportage
- le partage d’expériences de mise en œuvre de leurs activités quotidiennes
L’atelier a duré 2 journées et s’est tenu au chef-lieu de la province Gitega (REHOBOTH) les 4 et 5
octobre 2012. Il était prévu que l’atelier comprenne autour de 30 CDC/CCDC issus de la zone du
PAIVA-B, 45 issus de la zone du PRODEFI et 30 de la zone du PARSE comme le montre le tableau n°
54 ci dessous.
Tableau n° 54: Participation effective à l’atelier
Projet Bubza Buru Buja Cibito Giteg Mvya Ngozi Karusi Kayza Ruyigi Tot Femme
PARSE - 4 3 4 2 - - - 4 - 17 7
PAIVA-B - - - 6 9 - - 9 10 - 34 11
PRODEFI 9 - - - - 9 24 - - - 42 20
Total 9 4 3 10 11 9 24 9 14 0 93 38
Les femmes représentaient 32, 2 % pour le PAIVA-B.
Photo de famille pour les participants à l’atelier des CDC
L’atelier a été facilité par le point focal de l’ONG ACORD auprès du PAIVA-B avec l’appui d’un
représentant du Ministère du Développement Communal. La méthodologie suivie était tel que le
facilitateur prononçait d’abord e mot d’introduction axé sur les projets organisateurs, les objectifs
poursuivis, les résultats attendus, le profil des participants, les thèmes qui seront développés et la
logistique de l’atelier. Il a ensuite directement réparti les participants en 10 groupes par province pour
traiter les points comme suit:
Tableau n° 55: Thèmes traités dans les travaux de groupe
N° Province Thème traité par le groupe
1 Bubanza Cahier des charges des CDC
2 Ngozi Fonctionnement des CDC
3 Muramvya Contraintes rencontrées par les CDC
4 Cibitoke Anomalies et améliorations au processus de ciblage des bénéficiaires
5 Kayanza Anomalies et améliorations au processus de validation des listes des bénéficiaires
6 Gitega Anomalies et améliorations à la gestion de la Chaîne de Solidarité Communautaire (CSC)
7 Karusi Conflits et solutions liés à la gestion de la CSC
8 Bururi Caractéristiques d’une CSC qui fonctionne correctement
9 Ruyigi Acteurs de la CSC (par priorité)
10 Bujumbura Outils de suivi&supervision de la CSC
Les travaux en groupes ont duré 1 heure, après quoi les participants ont travaillé en séance plénière
jusqu’à la fin des travaux, le lendemain. Les travaux en plénière étaient ponctués par les restitutions des
65
travaux faits en groupes suivis des débats pour compléter les idées des groupes ayant travaillé sur les
thèmes respectifs (voir tableau ci-haut). Les travaux en groupe se sont étalés sur 2 journées comme
l’indique le programme de l’atelier.
Avant de clôturer l’atelier, les participants ont dégagé les recommandations suivantes:
- Conduite d’une étude qui montre clairement qui, où et comment gérer les fonds provenant des
vaches mortes ou réformées,
- Les contrats entre les bénéficiaires et les éleveurs devraient être bien comprises (formation des
éleveurs), appliquées et préciser quand et sous quelles conditions celui qui a déjà remboursé peut
vendre son bétail,
- Les associations des éleveurs devraient avoir un compte en banque,
- Revoir les clauses des contrats relatifs au remboursement des lapins (il est difficile d’avoir 5
lapins d’un même éleveur : on peut prendre 2 dans un ménage et 3 dans un autre par exemple) et
voir comment vendre les mâles qui sont par ailleurs plus nombreux,
- Il faut que le remboursement se fasse à temps (autorisation de la DPAE),
- Dès que les premiers bénéficiaires sont servis, prévoir directement les bénéficiaires de second
rang et ainsi de suite,
- Le remboursement du matériel (ciment, fourrage, par exemple) se ferait à temps pour donner le
temps au second bénéficiaire de se préparer,
- Aussitôt le ciblage fait, les kits ne tarderaient pas venir au risque de voir les étables et les
fourrages se détériorer entretemps,
- Les concepteurs de projets devraient songer à la motivation des CDC.
En conclusion, l’atelier a regroupé les CDC des 10 provinces d’intervention des projets et programmes
financés par le FIDA au Burundi. Le fait d’organiser conjointement de telles activités permet de faire
des économies de fonds et de temps, d’apporter des améliorations significatives dans la mise en œuvre
des projets et de répliquer les expériences et méthodologies réussies dans les nouvelles zones
d’intervention et les projets futurs.
L’atelier était inclusif en regroupant les différents CDC relevant des projets et programmes pour
débattre sur les cas de succès et d’échecs et capitaliser les savoirs générés au niveau des différents
projets et provinces. Il a été bien animé et apprécié par les participants qui ont échangé beaucoup sur la
durabilité du système de ciblage et de gestion de la CSC et dégagé un certain nombre de
recommandations.
De tels ateliers devraient être programmés chaque année et pour les années prochaines, ils seraient
précédés ou suivis d’une courte visite de terrain pour faciliter les débats. A partir de ces idées des
participants, on peut faire des modules plus élaborés à diffuser aux CDC et bénéficiaires.
m) Atelier de capitalisation des expériences et d’harmonisation des approches d’intervention
entre les projets et programmes financés par le FIDA au Burundi.
Tous les projets et programmes financés par le FIDA au Burundi utilisent l’approche communautaire et
participatif et certains d’entre eux travaillent dans les mêmes domaines et souvent dans les mêmes zones
d’intervention. C’est le cas des projets PAIVA-B et PRODEFI, qui se présentent comme des projets
jumeaux et qui vont bientôt se rencontrer ou se succéder dans les mêmes provinces d’intervention. Le
PARSE est transversal sur les trois autres projets et pilote tout le volet élevage. Les projets ont déjà
acquis une expérience variant de 1 à 5 ans de mise en œuvre et à ce titre ils ont beaucoup à partager. En
matière de planification commune de certaines activités, d’harmonisation des approches d’intervention
et de capitalisation des savoirs et des expériences dans la mesure où le potentiel de domaines de
coopération est très étendu.
C’est dans ce cadre que les projets financés par le FIDA au Burundi, à travers leur composante
« Développement communautaire », ont conjointement organisé un atelier qui s’est tenu à Bujumbura
dans les enceintes du Centre Suédois du 4 au 6 septembre 2012. Y ont participé la Chargée d’Affaires à
la CAP/FIDA, les Coordonnateurs de projets et programmes, les RAF, les RSE, les responsables des
66
composantes techniques, les chefs d’antennes, les chefs d’équipes provinciales, les représentants des
ONG prestataires de services.
Le tableau n°56 suivant montre les participants par projet, par sexe et par niveau de responsabilité:
Tableau n°56: Participation à l’atelier de capitalisation des expériences
Participants PTRPC PARSE PAIVA-B PRODEFI ACORD OPP CAPAD Total F
Coordonnateur 1 1 1 1 0 0 0 7 0
Chargée d’affaires CAP - - - - - - 1 1
Responsable/
composante et services
2 6 4 3 3 4 0 22 3
RAP 0 0 1 3 0 0 0 1 1
CEP 0 1 2 3 0 0 0 6 1
Total 3 8 8 10 3 4 0 37 6
Les principaux objectifs retenus sont les suivants :
- Partager les expériences de mise en œuvre des projets;
- Harmoniser les méthodologies d’intervention entre les projets œuvrant dans les mêmes domaines
et zones, entre les composantes techniques, administratives et financières et entre les prestataires
travaillant sur la même chaîne;
- Capitaliser les expériences réussies ;
- Harmoniser les méthodes de gestion et de suivi évaluation ;
- Tirer les leçons des échecs constatés
- Adapter les projets aux réalités de terrain
- Faciliter la mise en œuvre des activités sur terrain
Les résultats atteints par l’atelier sont les suivants:
- Les participants se sont familiarisés davantage
- Les personnels ont échangé les expériences et les leçons apprises de mise en œuvre des activités
- Certaines méthodologies/approches d’intervention ont été harmonisées
- Un projet de guide d’intervention a été élaboré et sera finalisé par ACORD
- Un plan de gestion des ressources a été esquissé
- Le processus de préparation du PTBA 2013 a été lancé
A long terme l’atelier permettra d’atteindre les résultats suivants :
- La méthodologie d’intervention et les innovations technologiques validées seront répliquées dans
les nouvelles zones d’intervention et permettront d’améliorer les performances des projets
- La mise œuvre des activités sera améliorée
- Les zones d’ombres seront identifiées et feront objet d’ateliers spécifiques
- Un cadre de concertation, d’échanges d’expériences et d’harmonisation des approches sera créé
S‘agissant de la méthodologie de préparation et d’animation de l’atelier, le responsable de la
composante DC a élaboré les TDR de l’atelier et les a partagé avec les Coordonnateurs de projets et
programmes pour les amender et se convenir sur le lieu et la date de l’atelier, son contenu et la
méthodologie à utiliser. Les projets ont accepté de disponibiliser leurs personnels et de partager leurs
expériences dans leurs domaines d’intervention.
La méthode qui a été utilisé tout le long de l’atelier consistait à échanger les expériences de mise en
œuvre des activités, à faire une analyse des approches d’intervention utilisées, à y apporter des
améliorations et à les valider de commun accord pour les répliquer dans les nouvelles zones.
67
Chaque thème débutait par un brainstorming pour introduire le travail à faire en groupe, un travail en
groupes pour relever le processus d’intervention, les succès enregistrés, les échecs éventuels, les
potentialités pour la réussite du volet ainsi que les obstacles. Les travaux de groupes étaient suivis par
une présentation des travaux de groupes et des échanges en plénière pour dégager des améliorations à y
apporter et une conclusion. Avant de commencer les travaux de groupes, le facilitateur a fait un bref
rappel de l’outil à utiliser « SEPO » (Succès, Echecs, Potentialités et Obstacles).
A l’issue de chaque thème traité les participants dégageaient des recommandations, nous indiquons
seulement les recommandations générales :
- Donner le rapport de l’atelier dans les meilleurs délais pour que les propositions de cet atelier
soient tenues en compte lors de la supervision du PRODEFI et du PARSE
- Organiser les ateliers du genre loin des bureaux pour une meilleure participation des invités;
- Organiser des ateliers spécifiques selon les thèmes pour décortiquer les sujets qui restent en
suspend. C’est notamment la gestion des boutiques d’intrants, la production des semences,
gestion de l’argent découlant de la chaine de solidarité, etc.
En conclusion, l’atelier a permis aux participants de se connaître, de partager leurs expériences, de se
réconforter dans la mise en œuvre des activités, d’identifier et d’échanger sur les points d’ombre et de
tirer les leçons des échecs enregistrés. A long terme l’atelier permettra de répliquer les expériences et les
méthodologies réussies dans les nouvelles zones d’intervention et les projets futurs, de faire ainsi des
économies de fonds et de temps et d’apporter des améliorations significatives dans la mise en œuvre des
projets.
n) Visite d’échanges d’expériences entre projets
Une visite d’échange d’expérience organisée par les équipes du PRODEFI a eu lieu en commune
Bugendana. La visite concernait l’échange d’expérience sur la conduite des pépinières communautaires.
Les cadres et les techniciens d’ACORD/PRODEFI, les responsables d’antennes du PRODEFI et certains
bénéficiaires ont participé à cette visite.
B.1.3 Activités de planification et d’auto évaluation
Il s’agit de:
- l’élaboration du PTBA 2012,
- la conduite d’ateliers d’autoévaluation participative.
a) Elaboration du PTBA 2012
Le mois de janvier 2012 ont a été essentiellement consacré à la finalisation du PTBA 2012 et du rapport
annuel d’activités 2011.
68
b) Ateliers d’autoévaluation participative
Deux ateliers ont été organisés à Karusi (19-20 juin 2012) et à Gitega (21-22 juin 2012) pour évaluer
l’état des réalisations du premier semestre et planifier les activités pour le second semestre 2012.Les
participants sont répartis comme le montre le tableau n° 57:
Tableau n° 57: Participants aux ateliers d’auto-évaluation participatif
Province Commune Participants
Homme Femme Total
Gitega Bugendana 17 8 25
Mutaho 15 8 23
Giheta et Gitega 4 1 5
Total. Gitega 36 17 53
Kayanza Muhanga et Rango 1 1 2
Karusi Bugenyuzi 20 8 28
Gitaramuka 23 2 25
Buhiga 5 2 7
Total Karusi 48 12 60
Total Général 85 30 115
Les principaux thèmes débattus sont :
- les relations de collaboration entre la coopérative et la BI: BI autonome ou intégrée à la
coopérative,
- la pratique du SRI : diguettes, planage, entretien, SRI,
- la pérennisation des FFS : motivation des facilitateurs, fonds de fonctionnement des FFS,
- approche différente pour les FFS d’élevage et les FFS agricoles,
- la difficulté de gestion de la CSC caprine,
- le remboursement du ciment par les bénéficiaires de bovins,
- la correction des réserves avant la réception définitive des marais.
c) Ateliers MARP marais en province de Kayanza
Des ateliers MARP ont été organisés en vue de la collecte de certaines données socioéconomiques dans
les nouveaux marais des communes Rango et Muhanga. Le tableau n° 58 suivant montre les effectifs de
participants en assemblées générales :
Tableau n° 58: Participation aux ateliers MARP
Nom du marais Effectifs
Homme Femme Total
Nyarubanda 689 510 1199
Nzarazangwe 129 76 205
Nyakagezi 177 96 273
Le tableau n° 59 ci-dessous indique les effectifs de participants dans les réunions de planification:
Tableau n° 59: Participation à la réunion de planification
Nom du marais Effectifs
Homme Femme Total
Nyarubanda 32 8 40
Nzarazangwe 36 10 46
Nyakagezi 38 13 51
69
d) Organisation et animation de 4 ateliers provinciaux d’autoévaluation et de préparation
du PTBA 2013
Les ateliers ont été organisés au niveau de chaque province en date du 06, 07, 08 et 09 novembre 2012.
Les participants étaient les représentants des bénéficiaires (CDC, AUM, associations d’éleveurs,
associations de pépiniéristes, CMSP, comités pistes, les représentants des coopératives et des
gestionnaires des BI et les techniciens relais au niveau communal provenant des organisations telles que
administration, CDF, DPAE, Génie rural, foresterie, ACORD, CAPAD, etc.
L’objectif était d’évaluer l’état d’avancement des activités du PTBA 2012 et de récolter les données
pour la préparation du PTBA 2013.
Tableau n° 60: Participants aux ateliers provinciaux d’auto-évaluation et de préparation du PTBA
2012
Province Commune Participants
Homme Femme Total
Gitega Bugendana 15 10 25
Mutaho 17 8 25
Giheta,
Gishubi,
Gitega
4 3 7
Total Gitega 36 21 57
Karusi Bugenyuzi 17 7 24
Gitaramuka 17 3 20
Buhiga 11 4 15
Total Karusi 45 14 59
Kayanza Muhanga 14 8 22
Rango 14 8 22
Total Kayanza 28 16 44
Cibitoke Mabayi 25 9 34
Bukinanyana 20 6 26
Total Cibitoke 45 15 60
Bujumbura Bujumbura 9 2 11
Total général 163 68 231
e) Ateliers d’autoévaluation et de planification stratégique avec les AUM
Les ateliers ont été organisés dans le cadre du renforcement des capacités des AUM. Il s’agissait
d’évaluer l’état de mise en œuvre des plans opérationnels de la saison culturale passée et d’élaborer un
nouveau plan d’action 2013. Les ateliers ont été organisés au mois d’octobre pour les marais de Gitega
et au mois de novembre pour Karusi.
Tableau n° 61: Effectifs des participants par genre
Province Commune Marais Participants
Homme Femme Total % femme
Gitega Bugendana et Giheta Nyamasarwe 29 22 51 43
Bugendana Kiganga-Kagoma 34 15 49 30
Bugendana Kagogo-Gisumo 36 15 51 29
Mutaho Kagoma 36 14 50 28
Mutaho Ruguzwe 35 15 50 30
Total Gitega 170 81 251 32
Karusi Bugenyuzi Nyankezi 39 10 49 20
Gisiza 30 20 50 40
Mwihorero 39 11 50 22
Gitaramuka Rusimbuko 29 21 50 45
Nyabiho 38 12 50 24
Ndamuka 44 6 50 12
Nyabusare 40 10 50 20
Total Karusi 259 90 349 26
Total Gitega et Karusi 429 171 600 28,5
70
B.1.4 Activités de renforcement de capacités des structures communautaires
Il s’agit des différentes séances de formation organisées au profit des différentes associations /
groupements et usagers d’infrastructures communautaires.
a) Formation des usagers de pistes sur la gestion et l’entretien des infrastructures
La formation regroupait les comités des usagers des pistes, les CDC et les autorités locales. L’objectif
était de montrer aux participants le rôle de chaque acteur et d’échanger sur les types de réparations à
faire et l’importance d’entretenir une piste. Deux (2) sessions de 4 jours chacune ont vu la participation
de 69 personnes (39 à Bugendana et 30 à Mutaho) dont 23 femmes. Les participants ont été sensibilisés
et ont élaboré un calendrier des travaux d’entretien. Ils ont promis la poursuite de la sensibilisation des
usagers avec l’appui de l’administration.
b) Formation des groupements de pépiniéristes sur la conduite des pépinières
La formation a été organisée pour 120 personnes dont 35 femmes membres des groupements de
pépiniéristes des communes de Rango et Muhanga comme le montre le tableau n° 62.
Tableau n° 62: Participants à la formation des groupements pépiniéristes
Province Commune Participants
Homme Femme Total
Kayanza Muhanga 43 17 60
Rango 42 18 60
Total Kayanza 85 35 120
B.1.5 Activités de suivi et encadrement des activités d’aménagement et de gestion des
exploitations
En plus des activités réalisées par les techniciens de terrain et qui sont inscrites dans la première
composante, il s’agit des activités liées :
- aux visites de suivi des activités sur terrain,
- aux réunions de suivi du personnel de terrain
a) Visites de suivi des activités sur terrain
Des visites de suivi des activités sur terrain ont été effectuées au niveau des 4 provinces et seront
poursuivies au cours du 2ème
trimestre.
b) Réunion de suivi du personnel de terrain en date du 26 avril 2012 à Gitega
La réunion réunissait le personnel ACORD/PAIVA-B de Gitega et Karusi (2 chefs d’équipe, 12
techniciens et 2 chauffeurs). Elle avait pour objectif de procéder à une auto évaluation et à une
planification commune des activités du 2ème
trimestre 2012. Elle a été organisée à Gitega dans les
enceintes du CDF et a duré la journée du 26 avril 2012. La journée du 27 avril 2012 a été consacrée à
l’évaluation des performances des chefs d’équipe provinciale.
De ces réunions, les principales contraintes observées avaient trait à la communication, au manque
d’équipement suffisant (appareil photo, photocopieuse, bottines, imperméables, etc.), à la gestion de
petits problèmes ( les déchargements, le nettoyage des bureaux, les petites réparations, etc.), à la
fourniture tardive des intrants et matériels, au paiement tardive de la main d’œuvre, à la faible
implication de l’administration et des DPAE dans les activités du projet à cause de la faible motivation
financière, au non respect des conventions avec les bénéficiaires (selon le contrat avec les producteurs
de semences, le PAIVA-B et les bénéficiaires devaient partager les pertes). Après échanges sur ces
contraintes et les solutions à y apporter, le personnel a émis les recommandations suivantes:
71
- accélérer le système «flotte» de communication,
- renforcer le suivi des activités sur terrain,
- respect du lieu d’affectation par les techniciens de Bugenyuzi et Gitaramuka,
- organiser une séance hebdomadaire de planification commune entre le chef d’antenne, le chef
d’équipe et tous les techniciens communaux prestataires de services du PAIVA-B,
- vérification de l’authenticité des données envoyées pour saisie (Chefs d’équipe).
Une autre visite approfondie a été effectuée au mois de novembre 2012. Le personnel a été évalué
comme d’habitude à la fin de chaque année d’exercice.
c) Visites de supervision sur terrain
En plus des visites de terrain organisées dans les exploitations en provinces de Gitega, Kayanza et
Karusi, une autre visite de sensibilisation des autorités provinciales et communales a été organisée en
province de Kayanza. Il s’agissait d’échanger avec les autorités provinciales et communales de la
province sur l’état d’avancement des activités de protection des bassins versants (BV) et d’évaluer l’état
des réalisations sur le BV de Nyakagezi (Muhanga). Cette visite a permis d’assurer la sensibilisation des
autorités provinciales et communales sur le respect de leur engagement quant à la mobilisation
communautaire à la protection de l’environnement à travers les travaux de Développement
communautaires (TDC).
d) Activités de suivi et d’encadrement des activités menées par les agents de terrain
Les activités de suivi et d’encadrement des exploitations ont été poursuivies dans les marais et BV de la
zone d’intervention. Les grandes activités de suivi et d’encadrement réalisées sur terrain sont
notamment:
- des visites à domicile effectuées dans les exploitations pour assurer l’encadrement des agri-
éleveurs sur les techniques d’amélioration des exploitations. En vue d’améliorer le système de
suivi, une fiche d’enquête sur l’état de l’adoption des innovations agricoles a été élaborée. Les
techniciens relais des collines devront remplir cette fiche dans le but d’actualiser les données pour
tous les ménages encadrés par le PAIVA-B,
- l’organisation des réunions de sensibilisation au niveau des différents volets. Les données y
relatives sont collectées, enregistrées sur les fiches et transmises à l’agent de saisie,
- la sensibilisation sur les appuis aux travaux d’entretien des ouvrages hydro-agricoles: les travaux
réalisés sont le curage des barrages et canaux, l’enlèvement des mauvaises herbes et le
compactage des canaux. Certains usagers restent réticents à l’exécution de ces travaux mais la
sensibilisation se poursuit,
- les appuis à l’élaboration des statuts et règlements d’ordre intérieur des AUM: pour certaines
AUM qui n’avaient pas de statuts,
- le suivi des activités de protection des BV,
- la conduite des séances d’animation des champs écoles paysans (CEP): des CEP par commune ont
été mis en place dans les marais et sur les collines par les techniciens relais de l’ONG ACORD,
- l’identification complète des exploitants des marais: après l’inventaire des usagers, des fiches
d’identification ont été élaborées et distribuées aux techniciens pour finaliser l’identification de
tous les exploitants,
- la sensibilisation des riziculteurs au planage systématique: en plus des campagnes de
sensibilisation, les techniciens ont organisé des réunions pour l’élection des leaders des
exploitants dans chaque marais. Ces derniers seront formés par les techniciens et joueront un rôle
important au niveau de la vulgarisation des pratiques agricoles modernes et des techniques de
gestion des marais aménagés,
- le suivi des activités réalisées dans les centres semenciers pendant la saison agricole 2012A: il
s’agissait de la multiplication des semences de pomme de terre.
72
B.2 Activités du partenariat avec CAPAD:
Les activités réalisées dans ce cadre sont notamment :
- l’organisation de voyages d’échanges d’expérience
- la production d’un bulletin d’information et d’une émission radiodiffusée
- l’organisation des fora sur le mouvement paysan
B.2.1 Voyages d’échanges d’expérience
Dans le cadre du renforcement des capacités des coopératives, une visite d’échange d’expérience a été
organisée dans la commune de Mpanda pour se rendre compte du niveau d’organisation et de
développement de la coopérative Twizigiranire. Une autre visite a été réalisée au Rwanda dans quatre
(4) coopératives qui ont partagé leur expérience sur leur organisation, leur gestion et leur développement
à travers une planification raisonnée et la recherche d’un intérêt collectif.
B.2.2 Production d’un bulletin d’information et d’une émission radiodiffusée
Dans l’optique d’informer la population sur les réalisations du PAIVA-B, la traduction du bulletin
d’information et du dépliant du premier trimestre sur les activités du PAIVA-B a été faite de la langue
française en Kirundi. Les deux (2) productions -1400 bulletins et 700 dépliants- ont été distribuées au
niveau des producteurs de la zone du PAIVA-B, des institutions d’appui, aux agri-éleveurs et
l’administration. Un deuxième bulletin a été produit mais n’a pas été diffusé au cours de l’année suite à
sa production tardive. Les autres bulletins n’ont pas été produits suite au retard enregistré dans la
production des deux (2) premiers bulletins.
Une émission radio a été produite dans le même objectif mai, elle portait spécifiquement sur
l’organisation de la filière rizicole depuis la production des semences jusqu’à la commercialisation en
passant par le crédit warrantage.
Dans toutes ces productions, des témoignages des bénéficiaires du projet illustraient les résultats atteints
et l’impact des réalisations.
B.2.3 Organisation des fora sur le mouvement paysan
La CAPAD a organisé un forum d’une journée dans les deux (2) provinces de Karusi et Gitega
réunissant les acteurs du secteur agricole dans ces provinces. Les thèmes discutés étaient axés sur la
stratégie de subvention des engrais par le Gouvernement et le financement du monde rural.
Les participants ont salué les deux (2) programmes parce qu’ils influent sur l’amélioration de
l’accessibilité aux intrants mais ils ont manifesté une inquiétude quant à la mise en œuvre qui risque
d’être tardive ou non efficiente, les circuits d’approvisionnement étant long et les conditions d’éligibilité
au crédit difficile.
A la clôture, des recommandations sont sorties pour une amélioration de l’accès aux intrants et au crédit
agricoles par les producteurs :
- la mise en place d’un fonds de microcrédit rural
- la mise en place d’un fonds de calamités
- la bonification des taux d’intérêt pour les crédits agricoles
- l’établissement des titres de propriété pour faciliter l’accès au crédit
- la mise en place d’une stratégie de subvention des engrais bien affinée pour plus d’efficience et de
rapidité.
Un forum national paysan a été par la suite organisé au cours du mois d’octobre 2012 conjointement par
le PAIVA-B et le PRODEFI avec la facilitation de la CAPAD. Au total, 77 personnes dont 16% de
femmes (pour le compte du PAIVA-B) participaient à cet événement dont les représentants du ministère
de l’agriculture et de l’Elevage, des projets agricoles, des financiers ruraux, les leaders des
73
Organisations Paysannes venues de toutes les provinces du Pays (CAPAD, CNAC, APROPABU,
CAPRI, NKORERUMBANZE et TURITEZIMBERE), les représentants des coopératives
opérationnelles dans la zone d’action des projets PAIVA-B, du PRODEFI, les représentants du peuple,
les représentants des bailleurs de fonds (FIDA, CISV, Oxfam novib), les représentants des
projets similaires (PAIOSA, PPCDR, etc.), les représentants des institutions publiques de recherche
comme ISABU, IRRI, les médias et la presse écrite.
Le forum a vu la participation de l’association des agricultrices de la région wallonne et de l’East
African Farmers Federation « EAFF » qui ont partagé leur expérience avec les producteurs burundais.
Les thèmes suivants ont fait objet de présentation et d’échange:
- la gouvernance foncière au Burundi,
- la villagisation comme moteur de développement communautaire,
- la dynamique paysanne et financement rural,
- la nouvelle stratégie de subvention des engrais,
- la loi semencière récemment promulguée.
Des travaux en groupes ont été organisés et les débats qui ont suivi en plénière ont porté sur les défis du
domaine agricole, les solutions apportées et les contraintes auxquelles l’agriculteur se heurte. Les
principales recommandations énoncées pour développer et améliorer les conditions de l’agriculture
burundaise sont les suivantes:
- En matière foncière:
Mise en place d’une réglementation foncière et de gestion des ressources naturelles,
Révision de la loi sur l’expropriation foncière avec implication des ruraux et Sauvegarde de
leurs intérêts,
Installation/Elargissement des guichets fonciers.
- Au niveau de l’accès aux intrants:
Affiner la politique de subvention des engrais,
Installer un système de contrôle de la qualité des intrants,
Interdire l’entrée des OGM sur le territoire burundais,…
- Concernant le financement rural:
Mettre en place un fonds de calamité pour secourir les sinistrés des aléas,
Mettre en place un fonds de sécurité et un fonds de garantie pour l’accès aux crédits ruraux,
Réduire le taux d’intérêt sur les crédits agricoles,
Renforcer les capacités des agriculteurs dans la gestion financière.
B.3 Activités du partenariat avec les CDF
Les activités réalisées sont notamment:
- l’alphabétisation
- la sensibilisation à la formation des groupements pour des activités génératrices de revenus
- la conduite des séances de sensibilisation IEC
- l’introduction des actions pour la réduction de la pénibilité du travail de la femme
B.3.1 Alphabétisation
Une deuxième session d’alphabétisation a été ouverte au mois de février 2012. A Gitega 10 centres ont
été ouverts comme l’année passée pour 439 lauréats dont 273 femmes soit 62 % et 257 ont réussi
l’examen final. En commune Mutaho, 119 personnes ont réussi dont 94 femmes et 25 hommes, sur un
74
nombre d’inscrits de 200 personnes dont 149 femmes et 51 hommes. Cependant 24 hommes et 26
femmes ont abandonné en cours de route. Quant à la commune Bugendana, 200 personnes dont 75
femmes et 125 hommes se sont inscrits et 138 personnes dont 56 femmes et 82 hommes ont réussi
l’examen. 10 femmes et 15 hommes ont abandonné.
A Karusi, 20 centres ont été ouverts pour 782 lauréats dont 449 femmes. Quatre(4) centres
supplémentaires prévus au départ d’être ouverts ne l’ont pas été encore car le déploiement sur la
commune de Buhiga a été tardif.
En commune Bugenyuzi, 183 personnes dont 118 femmes et 65 hommes ont réussi l’examen final et en
commune Gitaramuka, 257 personnes ont réussi dont 134 femmes et 123 hommes.
L’activité de post alphabétisation s’est poursuivie en faveur des personnes alphabétisées de la première
promotion par une consolidation des connaissances acquises. Cette activité est conduite pour éviter que
les néo alphabètes ne retombent dans l’analphabétisme de retour.
B.3.2 Sensibilisation à la formation des groupements pour des activités génératrices de revenus
Dans les deux provinces, une sensibilisation des néo-alphabètes pour former des associations a été
menée. Cette action est recommandée pour que les néo alphabètes réalisent une activité génératrice de
revenus afin de lutter contre la pauvreté mais aussi pour qu’en associations, ils puissent mettre en
pratique les connaissances acquises en alphabétisation afin de ne pas tomber dans l’analphabétisme de
retour. Ainsi dans la province Gitega, quatorze(14) groupements de Bugendana et trente trois(33) de
Mutaho ont été constitués et ont élaboré des projets. De ces projets, dix(10) de Mutaho et cinq(5) de
Bugendana ont été acceptés et financés par la COOPEC. En province de Karusi, 40 groupements de 202
femmes et 142 hommes ont été constitués dont vingt quatre (24) à Gitaramuka et seize (16) à
Bugenyuzi. Pour ce qui concerne l’élaboration de projets à financer, seul n (1) groupement de
Bugenyuzi de 5 hommes et 1 femme et trois(3) de Gitaramuka de 13 hommes et 2 femmes en a présenté
à la COOPEC au mois d’octobre. Les projets non acceptés ont été remis aux membres avec des
observations pour des corrections.
B.3.3 Séances de sensibilisation IEC
A Gitega, en commune Bugendana l’assistant psycho social n’a pas pu animer beaucoup de séances
suite à une immobilisation due à un accident de moto, mais neuf (9) séances ont été animées en faveur
de 586 personnes dont 257 hommes et 329 femmes. Les thèmes traités étaient notamment: La lutte
contre les violences faites aux femmes, l’inscription des enfants naturels à l’état civil, les effets néfastes
de la polygamie, la limitation des naissances, le traçage et curage des courbes de niveau, l’entretien des
canaux d’arrosage dans les marais, la protection de l’environnement. Pour la commune Mutaho, neuf
(9) séances on été organisées en faveur de 1059 dont 514 hommes et 545 femmes. Les thèmes y
développés portaient sur les droits de la femme et, la femme et l’élevage, les violences basées sur le
genre, la lutte contre la polygamie, les droits de l’enfant dont l’inscription des enfants naturels à l’état
civil.
A Karusi, 62 séances ont été animées en faveur de 782 hommes et 1110 femmes. Les thèmes qui ont été
traités sont : les violences faites aux femmes, la promotion des activités génératrices de revenus et
l’introduction des actions pour la réduction de la pénibilité du travail des femmes.
B.3.4 Introduction des actions pour la réduction de la pénibilité du travail de la femme
Une étude sur les actions à mener en vue de la réduction de la pénibilité de la femme avait été
préalablement conduite et des propositions en sont sorties. C’est ainsi que le projet a retenu notamment
la construction des foyers améliorés pour la réduction de la consommation du bois et le système de
collecte des eaux de pluie.
Dans ce cadre, cinq (5) personnes par commune dont 3 jeunes hommes et deux jeunes femmes ont été
formées à la fabrication des foyers améliorés afin de constituer un noyau formateur et personnes
75
ressources de première production. Vingt (20) personnes de la province Gitega et 20 de la province
Karusi ont été formées par des formateurs en provenance de la commune Mwakiro de la province
Muyinga.
Pour ce qui est du système de collecte des eaux de pluie identifiée au départ, son applicabilité a été jugée
non satisfaisante par des consultants du FIDA car le modèle était trop cher. L’analyse d’un autre type est
en cours et sera diffusé au cours de l’année 2013.
II.3.2. Sous composante 3.2 : Coordination
A. Activités prévues
Au niveau de cette sous composante, les activités sont de divers types à savoir :
- les activités administratives et financières,
- les activités de suivi-évaluation,
- les activités de coordination et de gestion du projet.
A.1. Activités administratives et financières
Il s’agit des activités relatives aux finances, à l’administration et à la passation des marchés et
concernent : la tenue de la comptabilité, l’établissement des états financiers, la gestion des comptes
bancaires, de la caisse et des paiements des fournisseurs et autres prestataires de service ; l’établissement
des demandes de retrait de fonds, le suivi de l’exécution budgétaire du projet par composante et par
catégorie de don du FIDA et les autres bailleurs et la conduite de l’audit comptable et financier pour les
finances.
Pour l’administration, il s’agit de la gestion des ressources humaines, l’administration générale et la
logistique.
Quant à la passation des marchés, il s’agit de la gestion des marchés.
A.2 Activités de suivi-évaluation
Les principales activités prévues au sein de la cellule de suivi évaluation étaient notamment :
- la conduite d’étude sur la situation de référence du projet en province de Cibitoke et Kayanza,
- la conduite des études thématiques et études d’impact,
- la réalisation des activités de communication, visibilité et gestion du savoir,
- le suivi-évaluation des activités et production des rapports.
A.3 Activités de facilitation, de coordination et de gestion du projet,
Ce sont des activités quotidiennes de coordination et de gestion du projet : réunion de coordination,
gestion administrative et financière, formation du personnel et des partenaires du projet, participation à
diverses rencontres, etc. Durant cette période, en plus de ces activités ordinaires, la coordination a
surtout travaillé sur la clôture du financement de l’Union Européenne, la préparation de la visite du
Président du FIDA, l’accélération des activités de passation de marchés en vue d’accroître le taux
d’exécution budgétaire attendu au cours du dernier trimestre 2012, la finalisation ainsi que la
présentation du rapport d’activités du premier semestre 2012 et la révision du PTBA 2012.
76
B. Activités réalisées
B.1 Activités relatives aux finances et à l’administration
B.1.1 Activités financières
a) Comptabilité
Une cellule composée de deux personnes, le Comptable et son Assistante, s’occupe quotidiennement de
la comptabilisation des opérations du projet et de l’édition des états de nature à éclairer la Coordination
en termes de prise de décision économique. Cette Cellule est supervisée directement par le Responsable
Administratif et Financier (RAF) qui a démarré ses fonctions en date du 23 mars 2012 pour remplacer le
prédécesseur qui avait quitté le projet six (6) mois plus tôt, période au cours de laquelle le Comptable a
assuré l’intérim. Un document de remise-reprise entre le RAFai sortant et le RAF entrant a été produit,
signé et visé par le Coordonnateur du projet en date du 26 avril 2012.
Le personnel en place se sert de façon satisfaisante du logiciel TOMPRO qui est le système adopté par
les projets et programmes du FIDA en vue du suivi automatisé des comptes et autres masses financières.
Le Projet arrive à obtenir la clôture des situations comptables conformes aux standards nationaux et
internationaux, en dépit des quelques difficultés observées par ci par là et des efforts sont
continuellement consentis par la Coordination du Projet afin de s’assurer d’une maîtrise parfaite de
l’exploitation de cet outil d’une importance capitale. C’est ainsi que le Comptable a bénéficié d’un
financement du projet en vue de participer à la formation organisée à Paris en France par l’institut
CIFOPE sur l’utilisation optimale du logiciel TOMPRO. La formation, programmée dans le PTBA
2012, a eu lieu du 16 juillet au 03 août 2012.
De plus, profitant de l’initiative du PTRPC de faire venir à Bujumbura un formateur de la société
TOMATE concepteur du logiciel, le PAIVA-B a accepté de financer, avec la non-objection du bailleur,
la participation du RAF et de l’Assistante-Comptable au côté des autres intervenants en matière
comptable et financier du PRODEFI et du PTRPC. Le Comptable du PAIVA-B y a également pris part.
Toutes ces formations visent le même objectif en l’occurrence que toutes les options du logiciel
TOMPRO soient mises à profit, les méthodes de travail améliorées, les rapports tels que les états
financiers et le suivi budgétaire sortis avec facilité et dans les meilleurs délais. La quote-part du PAIVA-
B dans le coût global de la formation a été de 3.129,48 €.
Des efforts ont été également fournis dans le but d’améliorer la présentation des pièces justificatives des
dépenses. Tous les intervenants ont été sensibilisés, notamment à travers les réunions hebdomadaires de
service, que ce sont ces documents que tout contrôleur interne et externe interroge pour se convaincre de
la sincérité et de la régularité des opérations ayant abouti au décaissement. Il est admis aujourd’hui que
nous devons nous assurer, avant de payer, que le fonds du dossier est bien étoffé. Ceci contribuera à
éviter certaines surprises qui pourraient survenir au cours des audits ultérieurs. En outre, tous les cadres
et agents ont été sensibilisés afin que les fonds réquisitionnés en vue de la bonne conduite des missions
sur terrain soient justifiés et les éventuels reliquats remis sans délai. De plus, une sensibilisation se
poursuit sur l’accélération de la production de rapports techniques de mission, au mieux dans les délais
prescrits par l’article 77 du Règlement d’Ordre Intérieur Harmonisé (ROIH) en vigueur, document sans
lequel les fonds d’appui dépensés dans ce cadre et même des frais de mission personnels restent dus au
sens comptable et financier. Une pièce de cette nature qui n’en est pas munie est également susceptible
de rejet.
Après avoir complété l’équipe restée avec un poste inoccupé durant six mois, il a été possible
d’améliorer le rythme des saisies comptables et de leur contrôle. Ainsi, il est possible d’éditer au 5ème
jour du mois donné, toute situation comptable arrêtée à la fin du mois précédent. Nous comptons
pouvoir arriver, dans un avenir proche, à clôturer toutes les opérations d’une journée donnée avant de
rentrer, et ainsi pouvoir suivre en temps réel l’évolution de la situation comptable du projet.
En ce qui concerne les imputations comptables, il a été envisagé de se référer aux responsables des
différentes composantes en vue d’améliorer la qualité des imputations, spécialement pour lever les
77
confusions parfois observées au niveau de la différenciation de certains codes analytiques, budgétaires et
géographiques ainsi qu’au niveau des catégories. La formalisation de cette action est en cours.
b) Etats financiers
A la fin de la dernière mission d’audit, les états financiers arrêtés au 31 décembre 2010 et 31 décembre
2011 ont été corrigés conformément aux recommandations de l’auditeur en vue de leur certification qui
précède leur transmission aux bailleurs de fonds, au comité technique et au Ministre de tutelle. Les
situations relatives à l’exercice 2012 sont en cours de constitution.
c) Gestion des demandes de retrait de fonds (DRF), des comptes bancaires et des paiements
des engagements et autres dettes du projet
c.1 Les demandes de retrait de fonds (DRF)
Depuis le début de l’exercice en cours, huit (8) DRF mentionnées dans le tableau n° 63 suivant ont été
soumises aux bailleurs pour paiement:
Tableau n° 63: DRF établies du 1er
janvier 2012 au 31 décembre 2012
N° DRF ET PERIODE
COUVERTE
BAILLEUR
DEFONDS
MONTANT
DEMANDE
MONTANT
REMBOURSE
DATE
D’ENCAISSEMENT
006 du 28/09/2011 au 23/01/2012 FIDA 333.674,60 $US 333.674,60 $US 04 Avril 2012
007 du 26/01/2012 au 19/02/2012 FIDA 207.630,19 $US 207.630.19 $US 04 avril 2012
015 du 30/01/2012 au 10/04/2012 Union Européenne 151.678.126 BIF 100.337.842 BIF 08/01/2013 (*)
008 du 20/02 au 24/04/2012 FIDA 356.351,74 $US 356.351,74 $US 05 juin 2012
009 du 25/04 au 25/06/2012 FIDA 204.164,50 $US 204.164,50 $US 30 juillet 2012
010 du 26/06 au 30/08/2012 FIDA 239.831,99 $us 239.831,99 $us 02 novembre 2012
011 du 31/08/2012 au 12/11/2012 FIDA 225.603,94 $us 225.603,94 $us 07/01/2013 (**)
012 du 13/11/2012 au 31/12/2012 FIDA 464.294,18 $us En attente d’expédition
(*) (**) : Encaissements enregistrés un peu après le 31/12/2012
(*) : Ce transfert est le tout dernier puisque les dates limites d’engagements et de paiement ont été fixées
respectivement au 31.12.2011 et au 30.04.2012. La différence représente le préfinancement des activités
prises en charges par l’UE en 2010 mais dont le remboursement n’a pas été demandé à temps. Ce
montant sera supporté par le Fonds engrais suite à la proposition exécutoire du bailleur de fonds Une
régularisation comptable sera opérée dans ce sens.
c.2 Situation des décaissements effectués sur le financement du FIDA par catégorie au 31
Décembre 2012
Le PAIVA-B ayant été doté d’une provision insuffisante dédiée aux frais de fonctionnement, la
Coordination a sensibilisé les partenaires du FIDA sur la nécessité de procéder à la réallocation entre les
catégories de manière à éviter la situation, non souhaitable, de cessation d’émission et de
remboursement de DRF. A la clôture de l’exercice 2012 (y compris le déboursement du montant de la
DRF 11 encaissé le 7/1/2013), pour ce qui est des frais de fonctionnements, le ratio
décaissement/montant du don affecté s’élève à 111,40 %, soit un taux proche du plafond non
franchissable de 130%. Le reliquat pouvant être tiré avant d’atteindre la limite autorisée ne saurait donc
permettre au PAIVA-B de fonctionner ni jusqu’à la revue à mi-parcours prévue en septembre 2013, ni
encore moins à la date de clôture du projet. Les démarches formelles continueront au début de l’exercice
2013 par introduction du dossier y relatif dans les circuits de décision. Le tableau n° 64 montre la
situation des décaissements à fin décembre 2012.
78
Tableau n° 64: Décaissement par catégorie au 31 décembre 2012
N°
de
la
Ca
tég
ori
e
Dés
ign
ati
on
Ca
tég
ori
e
Montant du
don affecté
(Exprimé en
DTS)
Montant du
don affecté
(Exprimé en
$ US)
% du financt
total
% des dépenses
autorisées à financer
(hors contributions
des autres co-
financiers)
Taux de
décaisst par
catégorie en
% au
31.12.2012
I. Travaux de génie Civil
et rural
1 990 000 2 904 951 21,4 100 % HT 14,16
II. a) Matériel et
équipements
160 000 233 564 1,72 100 % HT 61,64
b) Cheptel 1 500 000 2 189 661 16,13 100 % HT 1,11
III. Véhicules 270 000 394 139 2,9 100 % HT 65,54
IV. Assistance technique et
études
520 000 759 083 5,59 100 % HT 34,29
V. Formation et
information
570 000 832 071 6,13 100 % HT 32,91
VI. Fonds d'appui 980 000 1 430 579 10,54 100 % HT 14,93
VII. Fonds de réplication (1) 0
VIII. Prestation de services 1 480 000 2 160 466 15,91 100 % HT 14,65
IX
a) Salaires et
indemnités
880 000 1 284 601 9,46 100 % HT 55,47
b) Entretien et
fonctionnement
190 000 277 357 2,04 100 % HT 111,4
Non alloué 760 000 1 109 428 8,17 0
TOTAL 9 300 000 13 575 900 100 28,38
Source: Services financiers du FIDA
(1) Il était stipulé qu’il sera procédé à un amendement de l'affectation des fonds prévue au tableau de
l'annexe 2 une fois que les cofinancements destinés à la catégorie 'Fonds de réplication' auront été
mobilisés
c.3 Gestion des comptes bancaires
Les comptes bancaires actifs au 31 décembre 2012 ainsi que la variation de leurs soldes sont répertoriés
dans le tableau n° 65 ci-après :
Tableau n° 65: Situation des comptes bancaires au 31 décembre 2012
Banque N °de compte Objet Solde au
01/01/2012
Solde au
30/06/2012
Solde au
31/12/2012
BRB 3302/214/FIDA Compte spécial en devises (US$) pour le
financement du bailleur FIDA
287.779,15 $US 737.430,20 $US 249.494,18 $US
BRB 3320/163/Union
Européenne
Compte spécial en devises (US$) pour le
financement de la FA de l’Union Européenne
39.926,26 $US 55.596,62 $US 55.596,62 $US
BANCOBU 18289-02-70/FIDA Compte d’opérations (BIF) pour le
financement) du FIDA
100.854.283 BIF 49.482.976 BIF 98.494.379 BIF
BCB 82868-77/FIDA Compte du fonds de roulement engrais
rétrocédé par le PRDMR
266.025.611 BIF 216.031.111 BIF 157.168.111 BIF
BCB 54536-69/Union
Européenne
Compte d’opérations (BIF) pour le financement
de la FA de l’Union Européenne
185.118.358 BIF 3.025.936 BIF 3.161.643 BIF
BCB 92229-29/Don
Canadien
Compte d’opérations (BIF) pour le financement
du Don Canadien/Appui Légal rétrocédé par le PRDMR
79.087.465 BIF 56.124.306 BIF 9.599.943 BIF
FIN BANK 1803871103-61 /
Recettes Internes
Compte enregistrant les recettes de ventes
diverses
42.101.652 .BIF 44.111.652 BIF 45.182.122 BIF
Le montant de 1.000.000 € d’avance initiale est en permanence justifié par la sommation des fonds
disponibles, des DRF en cours de traitement et autres montants en attente de recouvrement. Les écarts
minimes éventuels constatés au moment de l’établissement des demandes de remboursement se
justifient par les éléments hors système FIDA tels que les recettes de vente diverses ainsi que les
montants des TVA en attente de remboursement par l’administration fiscale. Des efforts seront consentis
en vue de tirer au clair les justifications extra comptables de ces deux comptes sur base des données
79
historiques vérifiées. Nous voudrions profiter de l’occasion pour déplorer, outre la lenteur habituelle de
remboursement par l’OBR des TVA payés, qu’un montant de plus de 10 millions de FBU reste bloqué
malgré que le fournisseur a reversé la taxe collectée et due et que le PAIVA-B a fourni toutes les
preuves probantes exigées. Ce montant vient contribuer à bloquer le cycle de financement alors que les
fonds FIDA sont normalement sensés être exonérés.
c.4 Gestion des paiements des factures et autres déclarations de créances
Le bon suivi du cycle de financement a entraîné la régularité du réapprovisionnement des comptes et a
mis le projet à l’abri des problèmes liés à une cessation de paiement, même temporaire. C’est ainsi que
les factures conformes ont toujours été payées au fur et à mesure de leur arrivée, comme souhaité. Les
seules factures qui avaient été mises volontairement en suspens sont celles émises par le prestataire de
services de gardiennage (ASEC). En effet, les agents de sécurité positionnés au moment des faits ont été
les premiers suspects dans les affaires de vol de matériel informatique et de fourniture de bureau
commis au PAIVA-B en 2011. De tous les vols, le dernier, d’octobre 2011, était le seul documenté par
la police et avait mis en évidence des indices sérieux de culpabilité d’un agent posté par l’ASEC. Ces
vols ont été commis à quatre reprises entre le 28 mai 2011 et le 24 octobre 2011 et avaient causé un
préjudice financier de 8.643.000 BIF évalué au coût d’acquisition des objets perdus. Les montants non
payés constituaient la provision devant servir au remplacement des équipements et autres biens
soustraits des magasins pendant que tout le patrimoine du projet était sensé être gardé.
Après avoir constaté que la police n’arrivait pas à formuler des conclusions exploitables pour ce qui est
des trois premiers vols et profitant du changement à la tête de la Direction Générale de l’ASEC, le
PAIVA-B a entamé des négociations avec le nouveau Responsable qui semblait être plus
compréhensible que le précédent. Des engagements réciproques ont été pris et au 31 décembre 2012 le
PAIVA-B était totalement indemnisé, le montant resté en suspens était réglé et le litige clôturé. Le
PAIVA-B s’engage à appuyer l’ASEC pour qu’il puisse également rentrer plus tard dans ses frais en lui
transférant le dossier contenant les résultats des démarches effectuées auprès de la police. En clôture de
ce dossier, les fournitures suivantes ont été réceptionnées:
- trois (3) ordinateurs de bureau et trois (3) imprimantes,
- 23 cartouches pour imprimantes à jet d’encre;
- 135 rames de papier duplicateurs de format A4 et 250 enveloppes kaki de format A4.
c.5 Analyse des taux d’engagement au 31 décembre 2012
1 Taux d’engagement
Au 31 décembre 2012, le niveau moyen d’engagements cumulés s’établit à 80,01%. En effet, sur un
budget total annuel révisé de 6.691.984.266 BIF, le projet a pu engager 5.354.084.550 BIF. Ce taux est
ventilé comme suit entre les différentes composantes et sous composantes :
- 86,63% pour la Composante n°1 dont 95,70 % et 71,62 % respectivement pour la sous-
composante Aménagement du capital productif et sécurisation foncière et la sous-composante
Intensification de la production agricole ;
- 52,62% pour la Composante Valorisation agricole;
- 67,06% pour la Composante Facilitation de la Mise en œuvre et Coordination du projet.
L’appui Légal considéré comme la composante n°4 a été réalisé à 105,18% suite à l’engagement
consécutivement à l’exécution des travaux de construction de la maison de passage du CDF Kayanza.
Deux virements totalisant 2.558.096 BIF représentant la régularisation des préfinancements de 2010 en
faveur de cette ligne de financement ont été effectués conformément aux recommandations de la
mission d’audit des comptes de l’exercice 2011.
Le taux d’engagement du budget financé par le FIDA, bailleur principal du projet, est assez satisfaisant
puisqu’il atteint 81,87 % par rapport aux prévisions annuelles. Quant au don du PAM dont la
contribution est livrée en nature selon la méthode « Food for work », le taux d’exécution est de 95,09%,
80
puisque des vivres valorisés à 427.900.000 BIF ont été distribués dans la zone du PAIVA-B, pour une
contribution annuelle totale attendue de 450.000.000 BIF.
Les contributions des bénéficiaires ont également été apportées au-delà des attentes, puisque les apports
effectifs sont évalués, au 31 décembre 2012, à 194.084.550 BIF alors qu’on les estimait à 149.250.000
BIF, soit un taux d’exécution de 130,04 %
Le financement du Gouvernement a été exécuté à hauteur de 10,08 % les contrats les plus importants en
valeur ayant été passés en montant Hors TVA.
La ventilation des sommes engagées au cours de l’exercice met en évidence la focalisation du projet sur
ses missions principales et les préoccupations prioritaires en cette phase de croisière. Ceci est valable en
portant l’analyse sur les composantes ou sur les catégories dont les poids respectifs dans le montant total
engagé sont répertoriés ci-après :
2 Part des différentes composantes/sous-composantes par rapport au total engagé :
Au niveau des engagements par sous composante, les parts par rapport au total sont telles qu’on a:
- 1er
Aménagement du Capital Productif et Sécurisation foncière : 52,68%
- 2ème
: Intensification de la production Agricole : 23,83%
- 3ème
: Facilitation de ma mise en œuvre et coordination du projet : 17,12%
- 4ème
: Valorisation de la production agricole : 5,35%
- 5ème
: Appui Légal : 1,01%
3 Part des différentes catégories par rapport au total engagé, par ordre d’importance:
Pour les différentes catégories, les parts par rapport aux engagements totaux sont telles que présentées
ci-dessous:
- 1er Génie Civil : 47,71%
- 2ème
: Cheptel : 17,35%
- 3ème
: Salaires et indemnités : 9,24%
- 4ème
: Prestation de services : 7,78%
- 5ème
: Fonds d’appui : 4,31%
- 6ème
: Entretien et fonctionnement : 4,14%
- 7ème
: Formation et Information : 3,79%
- 8ème
: Assistance et études : 3,18 %
- 9ème
: Matériel et équipement : 2,49%
- 10ème
: Véhicules : 0 %
Par rapport aux budgets annuels, le taux d’engagement moyen est de 81,87%. Le niveau d’engagement
de 133,28% enregistré au niveau du génie civil est influencé par les coûts unitaires à l’hectare dont les
prévisions semblent avoir été sous estimées.
Il convient de rappeler qu’aucune activité n’a été prévue pour être financée par l’appui de l’Union
Européenne pendant l’exercice clos, la convention avec ce bailleur ayant pris fin au 31 décembre 2011.
De même pour 2013, le projet va rouler uniquement sur les fonds du FIDA en l’absence de tout autre
cofinancement.
Le taux d’engagement atteint vient confirmer les anticipations formulées à travers les rapports
d’activités précédents annonçant que les engagements les plus importants du projet allaient avoir lieu au
courant du second semestre 2012, notamment en conformité avec le chronogramme du PTBA. Ces
engagements jugés substantiels ont contribué remarquablement au relèvement du taux d’exécution du
projet.
81
c.6 Analyse des taux de décaissement au 31 décembre 2012
Au 31 décembre 2012, le niveau moyen de décaissements cumulés s’établit à 50,65%. En effet, sur un
budget total annuel révisé de 6.691.984.266 BIF, le projet a pu décaisser 3.389.232.470 BIF. Ce taux est
ventilé comme suit entre les différentes composantes et sous composantes :
- 43,18% pour la Composante n°1 dont 46,90% et 37,04% respectivement pour la sous-composante
Aménagement du capital productif et sécurisation foncière et la sous-composante Intensification
de la production agricole;
- 43,98% pour la Composante Valorisation agricole;
- 76,97% pour la Composante Facilitation de la Mise en œuvre et Coordination du projet.
La faiblesse relative des taux ci-haut, particulièrement pour la composante n°1 s’expliquent par le fait
que les marchés d’envergures passé au cours du dernier trimestre de l’année et par conséquent en cours
d’exécution en fin d’exercice, verront le gros de leur contrepartie décaissé en 2013. Il s’agit de deux
marchés d’aménagement-réhabilitation des marais d’une part et de deux marchés de fourniture de bovins
d’autre part.
L’annexe II présente des tableaux élaborés à partir des chiffres extraits du système TOMPRO qui
illustrent les faits annoncés tels que réalisés au 31 décembre 2012. Ces tableaux sont:
- Annexe n°1 Situation des engagements par composante et sous composante (en BIF)
Situation des engagements par composante et sous-composante (en $us)
- Annexe n°2 Situation des engagements par catégorie de don FIDA (en BIF)
Situation des engagements par catégorie de don FIDA (en us$)
- Annexe n°3 Situation des engagements par bailleur (en BIF)
Situation des engagements par bailleur (en $us)
- Annexe n°4 Situation des décaissements par composante et sous composante (en BIF)
Situation des décaissements par composante et sous composante (en us$)
- Annexe n°5 Situation des décaissements par catégorie de don FIDA (en BIF)
Situation des décaissements par catégorie de don FIDA (en us$)
- Annexe n°6 Situation des décaissements par bailleur (en BIF)
Situation des décaissements par bailleur (en us$)
d) Audit comptable et financier
Au cours du premier semestre 2012, le PAIVA-B a accompli l’obligation de se soumettre à un audit
externe, comptable et Financier, conformément aux réglementations du bailleur en vigueur. Le Cabinet
SOGES a été sélectionné pour réaliser ce travail. Les comptes ont été certifiés après quelques échanges
sur le rapport provisoire dans lequel l’auditeur avait émis quelques réserves, spécialement pour l’état
Ressources-Emplois par bailleur qui ne concordait pas avec les soldes comptables de la trésorerie par
exercice et qui ne pouvait pas être édité directement à partir des données saisies dans TOMPRO. Les
analyses approfondies effectuées avec l’appui d’un consultant local ont révélé que cette situation
découlait des opérations de préfinancement croisés qui ont eu lieu entre certains bailleurs et du fait que
les paramétrages initiaux ne permettaient que d’éditer l’état ressources-emplois global. Cet état dont
l’équilibre était établi permettait néanmoins d’avoir, à priori, l’assurance que tous les fonds dépensés,
tous bailleurs confondus, ont servi à financer les activités du projet. Après cette investigation, le
Consultant a effectué huit (8) paramétrages supplémentaires du logiciel et les états ont pu sortir dans les
formats souhaités et ce problème était résolu une fois pour toutes.
Ces paramétrages sont repris ci -dessous:
Paramétrage n°1 : Ressources et Emplois par Composantes pour tout le projet
Paramétrage n°2 : Ressources et Emplois par Composantes pour le FIDA
Paramétrage n°3 : Ressources et Emplois par Composantes pour l’Union Européenne
Paramétrage n°4: Ressources et Emplois par Composantes pour le Don Canadien
Paramétrage n°11: Ressources et Emplois par Catégories pour le pour tout le Projet
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Paramétrage n°12: Ressources et Emplois par Catégories pour le FIDA
Paramétrage n°13: Ressources et Emplois par Catégories pour l’Union Européenne
Paramétrage n°14: Ressources et Emplois par Catégories pour le Don Canadien
Rappelons que ces programmations permettent uniquement de pouvoir éditer de façon automatique les
états emplois-ressources suivant le critère recherché (composante, catégorie, bailleur, global…). Le
rééquilibrage comptable devait passer par les remboursements des soldes dus entre bailleurs dont
l’analyse avait permis de mettre en évidence une bonne partie. Au 31 décembre 2012, les montants dus
entre bailleurs résultant des opérations de préfinancement, par le FIDA, des activités prévues sur le
financement de l’Union Européenne effectués en 2010, étaient régularisés à l’exception du fonds engrais
dont la régularisation devait attendre l’achèvement du remboursement de la dernière DRF numéro 15.
Au cours des derniers mois de l’année 2012, les intervenants en matière de gestion ont continuellement
veillé à la mise en application des recommandations de l’audit précédent et à l’autocontrôle afin de se
conformer aux règles et usages en vigueur, notamment en vue de l’obtention de la certification des
comptes de l’exercice en cours. De plus, c’est au cours des dernières semaines de l’exercice achevée que
le travail d’élaboration des termes de référence de l’audit 2012 et du dossier d’appel d’offres y relatif a
été effectué. Le dossier attend la non-objection du FIDA pour son lancement.
B.1.2 Activités administratives
a) Gestion des ressources humaines
A la clôture du quatrième trimestre 2012, l’effectif du personnel travaillant à temps plein et payé
directement par le PAIVA-B n’a pas varié. Il est au nombre de 24 auquel il faut ajouter 10 techniciens
détachés des DPAE Gitega et Karusi en vue d’assurer le bon suivi sanitaire et de l'alimentation du bétail
de la chaîne de solidarité communautaire entretenue sur les bassins versants de la zone pilote du
PAIVA-B. En plus de ce personnel permanent, le projet emploie une main d’œuvre journalière et
saisonnière payée au jour presté, particulièrement au niveau de la composante «Protection du Capital
Productif». Le nombre d’H/J utilisée est identifiable dans les différents rapports de ladite composante.
En outre, du personnel dépendant des ONG prestataires de service au PAIVA-B (ACORD et CAPAD)
travaille à temps plein. Le personnel d’ACORD comprend un Coordonnateur, deux chefs d’équipe l’un
basé à Gitega, l’autre à Karusi. Ils encadrent seize techniciens s’occupant des activités de conservation
des eaux et des sols et d’intensification agricole dans les marais et sur les collines. Pour le personnel
relevant de la CAPAD, il s’agit de cinq personnes, dont un Point Focal-Coordonnateur et quatre
animateurs spécialisés dans l’organisation et le financement des coopératives.
Il convient de rappeler que les effectifs œuvrant sur terrain ont été sensiblement réduits à la fin de
l’exercice 2011, date d’échéance du financement de l’Union Européenne (Appui à la Facilité
Alimentaire) qui avait entraîné des besoins plus intenses en termes de personnel technique,
particulièrement les techniciens vétérinaires.
Au niveau de la gestion du personnel, les dossiers du personnel de l’UCP ont été régulièrement
complétés des nouveaux éléments les concernant et leurs cotisations sociales et fiscales effectuées dans
les délais.
b) Administration générale et logistique
Depuis le début d’année, les divers travaux administratifs quotidiens ont été assurés d’une manière
satisfaisante. Les actifs du programme ont été suivis, contrôlés et protégés et les missions de supervision
et autres visites importantes ont été facilitées. En outre, tous les ateliers, séminaires, missions internes et
externes, voyages d’études et autres déplacements ont été bien suivis et ont bénéficié de l’appui et de
l’accompagnement des services administratifs et financiers.
Le système de distribution des consommables en général et du carburant en particulier ont été
correctement suivis et des propositions d’amélioration proposées à la Coordination. Un contrat
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d’entretien des équipements informatiques et bureautiques a été signé au mois de juin 2012 suite à une
consultation restreinte et après quelques mois suivant l’expiration des délais de garantie pendant lesquels
l’entretien des équipements restait à la charge du fournisseur.
Le système d’utilisation des véhicules en place, de leur entretien et réparation ainsi que leur assurance a
été suivi et les premières mesures rectificatives valables à partir du 1er juillet 2012 ont été proposées et
adoptées.
Deux notes de service ont été signées au cours du 1er semestre 2012 et sont en application:
- La première est en rapport avec la canalisation de la communication entre les cadres du projet et
les partenaires externes afin d’éviter certaines contradictions qui ne manqueraient pas de se
produire en cas de communication directe tous azimuts à partir de n’importe quel poste.
- La seconde vise la protection des moyens de déplacement exploités et de l’amélioration du
système de distribution du carburant. Par cette directive:
les permutations tous azimuts des chauffeurs notamment à des fins d’égalisation des frais de
mission vont être limités au strict minimum,
des recommandations de sécurisation des véhicules ont été formulées; le véhicule affecté aux
déplacements d’intérêt général a été stabilisé après avoir pris l’option de changer le mode de
déplacement de deux cadres habitant dans les coins les plus éloignés du bureau,
il a été décidé de ne plus distribuer des bons de consommations aux différents utilisateurs,
mais de leur fournir du carburant en nature et suivant les quotas hebdomadaires en vigueur.
Dans le cadre de la compression des dépenses de fonctionnement en général et de communication en
particulier il a été demandé à AFRICELL/TEMPO de déconnecter du système post paid six (6) modems
sur sept (7) vu que l’abonnement à l’ONATEL suffit pour fournir les services d’internet. Ces modems
peuvent continuer à être utilisés par exemple en cas de descente sur terrain, moyennant recharge à priori.
B.1.3 Passation des marchés
Le Service Administration et Finances a participé dans le processus de gestion des marchés notamment
par l’intermédiaire du chargé du volet « passation des marchés ». Les autres ressources du service ont
également participé comme membres des Commissions d’ouverture, d’analyse ou d’attribution, en
collaboration avec les intervenants d’autres composantes et parfois avec l’appui des cadres des autres
projets et programmes du FIDA. Les marchés conclus dans ce cadre sont répertoriés à l’annexe 7:
Très peu de litiges ont été observés au niveau de l’exécution de ces contrats à l’exception du contentieux
en voie de clôture concernant le marché de fourniture de 4.000 caprins, passé en 2010.
B.2 Activités de Suivi-Evaluation
Les activités de suivi-évaluation ont concerné :
- une étude sur la situation de référence du projet en province de Cibitoke et Kayanza
- des études thématiques et d’impact
- des actions de communication, visibilité et gestion du savoir
- le suivi-évaluation des activités sur terrain.
- la gestion de la base de données
- la participation aux différentes études et appui aux consultants
- la production des rapports périodiques
- le suivi de la mise en œuvre du partenariat
B.2.1 Etude sur la situation de référence du projet en province de Cibitoke et Kayanza
Dans le cadre de cette activité, des termes de référence ont été préparés en avril 2012 en vue du
recrutement d’un consultant qui devait réaliser l’étude sur la situation de référence du projet en province
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de Cibitoke et Kayanza. Afin d’assurer une harmonisation des études de situation de référence, la
dernière mission de supervision du même mois a recommandé de recruter le même consultant qui a
établi la situation de référence en provinces Gitega et Karusi. C’est ainsi que pour mettre en œuvre cette
recommandation, des négociations ont été engagées avec le consultant et un contrat a été signé au mois
de mai 2012. L’étude a été réalisée et le rapport qu’il a produit a été validé par le projet.
B.2.2 Etudes thématiques et études d’impact
Au cours de l’année 2012, il a été question de poursuivre l’étude d’évaluation préliminaire des effets et
impacts du PAIVA-B sous le financement de l’UE. L’étude a commencé en décembre et a été finalisée
en mars 2012.
En outre, deux stagiaires ont été recrutés pour une période de six mois en collaboration avec le Ministère
de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et en vue de documenter les cas de succès et les innovations
du PAIVA-B en provinces de Gitega et de Karusi. Cette action conjointe avec ledit ministère s’inscrit
dans l’objectif de la lutte contre le chômage chez les jeunes diplômés. Les deux stagiaires ont produit
des rapports sur les principaux cas de succès dans la zone pilote. Ils ont aussi produit des rapports sur la
documentation du SRI, l’étable améliorée et le kitchen garden.
Une étude d’évaluation des structures communautaires (CDC, AUM, Association des Usagers de Pistes :
AUP, groupements pépiniéristes) a été conduite par un consultant indépendant recruté et le rapport est
sous analyse pour validation.
B.2.3 Communication, visibilité et gestion du savoir
En matière de communication, visibilité et gestion du savoir, les grandes réalisations sont :
- l’évaluation de la stratégie de communication et visibilité sous financement de l’UE,
- la finalisation du documentaire sur la FA,
- la couverture médiatique et publireportage de l’atelier d’achèvement de la FA,
- la couverture médiatique des cérémonies d’introduction des descendants de première génération
des bovins dans la chaîne de solidarité communautaire, de la remise des travaux réalisés par le
PAIVA-B sous financement de l’Union Européenne, les ateliers sur les filières,
- la distribution de 100 T-shirt lors de la cérémonie d’introduction des descendants de première
génération des bovins dans la chaîne,
- la conception et la diffusion de 4 spots radiophoniques sur l’entretien des ouvrages, la chaîne de
solidarité communautaire, le SRI et la protection des bassins versants,
- la préparation des posters et photos pour la visite du Président du FIDA et pour la clôture de la
FA,
- Conception et diffusion de 500 calendriers illustrant les réalisations et la vision du projet : ces
calendriers ont été distribués aux bénéficiaires du projet, aux institutions étatiques, aux media et
aux différents partenaires du projet,
- la participation aux rencontres organisées par les cellules de suivi-évaluation des projets : dans ce
cadre, les cellules de suivi-évaluation des projets et programmes du FIDA au Burundi ont élaboré
une stratégie de gestion du savoir qui a été validé par les coordonnateurs des projets et
programmes. Dans ce cadre, le processus de mise en place du site web pour les projets et
programmes du FIDA au Burundi est en cours.
- Dans le cadre de la gestion de la gestion du savoir, une visite a été organisée en faveur les
agriculteurs progressistes et des encadreurs de la zone pilote du projet. Cette visite a été faite en
commune de Mwakiro où un projet financé par CARITAS Belgique a connu des succès dans
l’amélioration des exploitations agricoles. 48 agriculteurs en provenance de 24 collines ont
bénéficié de la visite et à l’issu de cette activité, il a été demandé au participants de constituer des
paysans relais qui vont appuyer les encadreurs dans la sensibilisation et la formation pour
l’amélioration des exploitations. Ces paysans devront être particulièrement accompagnés durant
cette année 2013 pour qu’ils soient à mesure de servir de modèle et de pérenniser les acquis du
projet.
85
- Toujours dans le cadre du partage du savoir, un atelier de partage de savoir et harmonisation des
approches a été organisé avec la facilitation de l’ONG ACORD. L’atelier a permis aux
participants de se connaître, de partager leurs expériences, de se réconforter dans la mise en
œuvre des activités, d’identifier et d’échanger sur les points d’ombre et de tirer les leçons des
échecs enregistrés.
A long terme l’atelier permettra de répliquer les expériences et les méthodologies réussies dans
les nouvelles zones d’intervention et les projets futurs, de faire ainsi des économies de fonds et de
temps et d’apporter des améliorations significatives dans la mise en œuvre des projets.
C’est aussi dans ce cadre de concertation des cellules de suivi-évaluation que la production du
Bulletin des programmes et projets du FIDA au Burundi a repris avec la publication du troisième
numéro à fin décembre 2012.
B.2.4 Suivi-évaluation des activités sur terrain.
Des descentes ont été régulièrement organisées dans les quatre (4) communes pilotes et dans la nouvelle
zone constituée de 4 communes de Cibitoke et Kayanza. Les visites ont permis à la cellule de suivi-
évaluation de rencontrer les partenaires de terrain et l’administration pour échanger sur la manière de
renforcer la synergie afin d’améliorer les prestations des uns et des autres. Au cours de ces descentes sur
terrain, des ménages qui pourront servir de référence pour les cas de succès ont été identifiés, des
réalisations dans les différentes composantes ont été aussi visitées et des recommandations ont été
formulées aux bénéficiaires pour favoriser la pérennisation et la durabilité des acquis.
Une de ces visites a aussi permis la préparation de la visite de la délégation de l’UE pour se rendre
compte des réalisations sous le financement de la FA, de la visite du Président du FIDA et de la mission
de supervision.
B.2.5 Gestion de la base de données
A la suite de la démission de l’agent de saisie de Gitega, il a été procédé au recrutement de son
remplaçant au courant du premier trimestre. Les activités de collecte et de saisie des données ont
continué et la base de données de Gitega et celle de Karusi ont été fusionnées. Actuellement, un menu
déroulant a été construit en vue de générer automatiquement le tableau des différents indicateurs du
projet. Une formation sur la gestion de la base de données a été également réalisée en faveur du
personnel du projet et des partenaires. Enfin, on notera que dans le cadre du partenariat PAIVA-B /
PARSE, toutes les données en rapport avec le volet chaîne de solidarité bétail sont acheminées au
PARSE à travers les agents de saisie opérant au niveau des DPAE et pris en charge par le PARSE
B.2.6 Participation aux différentes études et appui aux consultants
Le personnel de la cellule de suivi-évaluation a participé aux travaux d’analyse et de validation des
rapports d’études telles que l’évaluation des effets et impacts du PAIVA-B sous financement de l’UE,
l’étude sur la rentabilité des centres semenciers, l’étude sur la réduction de la pénibilité du travail de la
femme, étude sur les marchés des produits agricoles et diagnostic des services financier etc.
B.2.7 Production des rapports périodiques
Le rapport annuel 2011 a été produit et présenté au Comité Technique en mars 2012 pour approbation.
Les rapports du premier trimestre et premier semestre 2012 ont été également produits. En outre, un
rapport d’activités de la FA a été produit en vue de la préparation de l’achèvement de la facilité
Alimentaire (FA). Ce rapport reprenait toutes les activités y relatives du début à la fin. La rédaction du
rapport a commencé en 2011 mais sa finalisation a eu lieu en janvier 2012. Ce draft de rapport
d’achèvement de la FA a été élaboré et envoyé au FIDA pour finalisation. Enfin, la cellule de suivi-
évaluation a régulièrement produit des comptes rendus des réunions de l’UCP et a fourni régulièrement
l’information demandée par les bailleurs, le ministère de tutelle et ses partenaires ainsi que d’autres
intervenants collaborant avec le PAIVA-B. Une synthèse des grands événements de la semaine est
préparée par la cellule et envoyée hebdomadairement à la CAP/FIDA qui à son tour la transmet au FIDA
et au Gouvernement. La préparation du rapport annuel 2012 a été également faite et sa présentation au
CT et au FIDA aura lieu au cours du premier trimestre 2013.
86
B.2.8 Suivi de la mise en œuvre du partenariat
La cellule de suivi évaluation participe activement à l’orientation de la mise en œuvre des activités par
les partenaires. Elle a été impliquée dans la révision des différentes conventions dont la convention avec
CAPAD, CDF, ACORD, PARSE, DGR et DPSP. Elle a aussi préparé un guide pour l’évaluation et a
évalué les partenaires avant le renouvellement des contrats.
En vue de faciliter le suivi des activités sur terrain et assurer la pérennité des interventions, des réunions
avec les DPAE de la zone d’action du projet , la Direction Générale des Routes (DGR) , la DPSP ,
l’administration provinciale et communale, les CDF, ainsi que les CDC, ont été tenues en vue de
clarifier les responsabilités de chaque partie prenante. De plus, ces structures ont été chaque fois invitées
pour participer aux différents ateliers organisés par le projet ainsi qu’aux visites de terrain.
En collaboration avec ACORD, la cellule de suivi-évaluation a organisé des ateliers d’auto-évaluation et
planification participative.
B.3 Activités de coordination et de gestion du projet
En plus de la supervision des activités des composantes, de la cellule de suivi-évaluation et de la cellule
administration et finance, les réunions de coordination (UFC et partenaires), la Coordination a organisé
les activités suivantes :
B.3.1 Activités liées à clôture de la Facilité Alimentaire
Ces activités ont commencé à la fin de l’année 2011 par l’élaboration des différents rapports y relatifs
(rapport des réalisations de la FA, draft du rapport d’achèvement de la FA), la réalisation des études
d’évaluation des effets et impacts de la FA, l’évaluation de la stratégie de communication et visibilité
etc. Un atelier de clôture a été organisé et a connu la participation des bénéficiaires, des partenaires et
des autorités administratives en février 2012. Plusieurs témoignages relatant les succès de la FA ont été
donnés. Par ailleurs, la mission de clôture s’est rendue sur terrain pour se rendre compte des réalisations
et discuter avec les bénéficiaires. Une stratégie de pérennisation de ces activités a été arrêtée de manière
participative. Une autre mission de visite des réalisations de la FA a été organisée par la chargée des
programmes à la délégation de l’Union Européenne.
Au mois d’Avril 2012, il a été organisé des cérémonies de remise des travaux et infrastructures
financées par la FA aux bénéficiaires et à l’administration. Ces cérémonies ont vu la participation de la
Ministre de l’Agriculture et de l’élevage, des délégués du représentant de l’UE, du CPM, du délégué du
PAM et d’autres autorités tant nationales que provinciales.
B.3.2 Organisation de la visite du Président du FIDA
Une visite du Président du FIDA a eu lieu à la fin du mois de Mars / début Avril. Durant cette visite, le
Président du FIDA a pris connaissance des réalisations des programmes et projets financés par le FIDA
au Burundi en général et celle du PAIVA-B en particulier. Au cours de la visite de terrain de cette
autorité, des réalisations du PAIVA-B ont été ciblées. Ainsi, des échantillons de pistes réhabilitées, de
marais aménagés et de champs d’application du SRI, de bénéficiaires de bovins ont été visités en
communes Bugenyuzi et Gitaramuka. Il est à souligner que le PAIVA-B a beaucoup contribué à la
préparation de la visite et à son financement.
B.3.3 Conduite de la mission de supervision
Au cours du mois d’avril 2012, le projet a accueilli la troisième mission de supervision. Comme
d’habitude, la mission a analysé les activités des différentes composantes sur terrain comme au bureau.
Tout en appréciant les réalisations du projet, la mission a formulé des recommandations pour améliorer
les prestations du projet.
87
CHAPITRE III CONTRAINTES RENCONTREES, SOLUTIONS PROPOSEES ET
LECONS APPRISES
III.1. CONTRAINTES RENCONTREES ET SOLUTIONS PROPOSEES
Tableau n° 66 : Contraintes et solutions
Problèmes/ contraintes rencontrés Solutions apportées
Composante 1 : Renforcement et protection du capital productif
Sous composante1.1 : Aménagement du capital productif et sécurisation foncière
Volet aménagement et réhabilitation de marais
1. Retard dans le lancement et exécution des études techniques pour
l’aménagement des marais
Suivi rigoureux du planning pour les études et
analyse rapide des rapports d’études
2. Retard pour le commencement des travaux Suivi rigoureux du planning pour les travaux marais
par le recrutement du personnel de surveillance
3. Difficultés de collecte des redevances et de l’entretien des marais Poursuivre la sensibilisation en passant par
l’administration
Prévoir une journée de travail par semaine par
périmètre pour que le technicien puisse suivre les
travaux
Appui à l’organisation par la mise en place des
outils de gestion (carnet de reçu, cachets)
4. Canal longeant l’émissaire qui est détruit dans le marais de
Kagogo (Bugendana) suite aux éboulements du berger coupé à
cause des fortes pluies
Remise en état du canal si les moyens sont
disponibles
Volet Protection des Bassins Versants
1. Manque d’entretien des fossés antiérosifs Sensibilisation continue de la population avec le
concours de l’administration
2. Le bétail en divagation détruit les jeunes plantules d’Eucalyptus
installés sur les crêtes dénudées à Bugenyuzi (Karusi)
Intensification des séances de sensibilisation pour la
stabulation du bétail.
Prise de sanctions de découragement de la
divagation par l’administration
3. Le creusement de fossés antiérosifs est considéré comme pénible
par les exploitants et les entretiens par le curage ne sont pas
effectués
Poursuite des séances de sensibilisations de la
communauté pour l’appropriation des activités avec
le concours de l’administration.
4. Perturbations climatiques qui ont entravées la reprise des plants
sur certaines collines
S’adapter aux changements climatiques
5. L’administration de Kayanza a pris la décision de refuser les
appuis du PAM sans consulter les populations et cela perturbe
les travaux d’aménagement des dispositifs antiérosifs en
communes
Discuter de la question avec l’administration
provinciale et la DPAE pour leur demander
d’honorer leurs engagements
6. Les eaux provenant du bassin versant de la chaîne Mukinya
menacent de détériorer le réseau d’irrigation de la rive droite
Prévoir des moyens de protection du bassin versant
par la poursuite du reboisement du Mukinya (Partie
BV Nyakagezi)
7. L’approche de pépinière communautaire à Cibitoke rencontre des
difficultés d’adoption parce que d’autres intervenants en matière
de production des plants propose des prix élevés pour les plants
d’Eucalyptus jusqu’à 47 Fbu alors que le Projet propose 20 fbu.
Cela handicape l’activité de reboisement des crêtes dénudées
alors que la région nécessite un reboisement de grande
envergure compte tenu du relief et des effets du déboisement.
Mener une concertation avec les autres intervenants
pour harmoniser les approches
Sous composante intensification agricole
1. Les effectifs de membres des groupements multiplicateurs sont
très élevés et cela cause un problème au niveau de la réalisation
des tâches (mobilisation de tous les membres pour une activité
donnée). De plus, la quote-part qui revient à chaque membre lors
du partage de l’argent issu de la commercialisation des
semences est très négligeable
Toutes les tentatives de reconstituer de petits
groupements de 5 à 10 personnes, à partir de ces
anciens groupements, ont échoué parce que les
DPAE ont entretenu, depuis longtemps, un statut
d’assistanat au profit des exploitants des centres
semenciers
2. L’impossibilité de trouver au niveau des centres semenciers, des
individus ou groupements, capables d’investir leurs propres
moyens financiers et qui veulent se professionnaliser pour la
production des semences
Négociation des semences directement avec des
multiplicateurs professionnels œuvrant dans les
zones où sont localisées les boutiques d’intrants en
fonction de leurs besoins.
Composante 2 : Valorisation agricole et des infrastructures rurales
Volet Financement de la valorisation
Les activités de valorisation se trouvent freinées par la faible
production rizicole
La sensibilisation à l’augmentation de la production
et les échanges d’expérience ont été utiles
88
Problèmes/ contraintes rencontrés Solutions apportées
Très peu de stock soumis au crédit warrantage La visite d’échange d’expérience a permis d’ouvrir
les yeux aux membres des coopératives pour
comprendre l’intérêt d’apporter toute la production
et de le mettre en warrantage
Le manque d’accès aux engrais dans les délais et en suffisance Avec la stratégie de subvention des engrais
récemment adoptée, les besoins des producteurs
seront collectés bien longtemps à l’avance
La faible capacité d’élaboration des projets bancables Des sensibilisations ont été refaites et renforcement
des appuis aux demandeurs par les agents de terrain
de la CAPAD et de la FENACOBU
Manque de production commercialisable (ou à valoriser) Promouvoir l’intensification agricole pour
augmenter la production
III.2 LECONS APPRISES
A la fin de l’exercice 2012, les principales leçons apprises sont les suivantes:
- Avec l’appui du Comité Provincial de Développement (CPD) et de l’administration provinciale, il
a été constaté une amélioration de la participation des bénéficiaires aux activités du projet. En
effet l’implication soutenue des autorités de l’administration a permis une grande mobilisation de
la population par l’administration communale et collinaire.
- Le cumul de fonction pour certains relais communautaires (à la fois président CDC, président
AUM, vice président de la coopérative, etc.). handicape la mise en œuvre des activités surtout
quand les mêmes personnes sont sollicitées par différents intervenants ou pour des différentes
activités. Il est important de sensibiliser les bénéficiaires à éviter cette pratique pour question
d’équité et d’efficacité. Il est important de scruter cette situation pour prendre des décisions de
remplacement.
- Certains bénéficiaires surtout en province Cibitoke font des spéculations et donnent de fausses
informations sur les superficies de leurs exploitations. Il faut ainsi prendre toutes les précautions
lors de validation des bénéficiaires pour ne pas fausser le ciblage. Aussi, il existe en province
Cibitoke des exploitants qui ont une grande superficie mais en grande partie non exploitables car
dégradée suite à l’érosion. C’est ainsi qu’il a été retenu de considérer la superficie réellement
exploitée pour le ciblage des futurs bénéficiaires de bovins.
- Le travail accompli par les CDC en organisant des visites et en donnant des conseils aux
bénéficiaires de bovins et caprins.est louable. C’est ainsi que pour des cas de désobéissances aux
conseils leur prodiguer, les gestionnaires de la CSC vont jusqu’à retirer le bétail aux éleveurs qui
ne respectent pas les consignes. De telles sanctions devraient être également appliquées aux
bénéficiaires réticents à l’adoption des innovations agricoles en vue de faire respecter les
conventions entre les bénéficiaires et le PAIVA-B.
- La valorisation agricole n’est pas possible dans un contexte de faible production. Il faut ainsi
promouvoir l’intensification agricole pour augmenter la production et avoir assez de produit à
transformer et à commercialiser.
- Les autorités communales et la population sont disposés apporter leur appui pour la sécurisation
foncière des terres.
- Les autorités communales souhaiteraient que le service foncier communal couvre toute la
commune au lieu de considérer seulement les bassins versants couvets par les activités du
PAIVA-B.
- Le crédit warrantage fut une innovation dans la zone et pour nos bénéficiaires bien que c’est un
effectif encore bas qui a adhéré à ce principe. Il en est de même pour le crédit solidaire qui a
rencontré un engouement de nos bénéficiaires dont certains n’avaient même pas ouvert un
compte dans une micro-finance. Ceci constitue une voie d’amélioration à l’accès au crédit
agricole surtout pour les vulnérables.
- Les actions de valorisation de la production agricole commencent à montrer les résultats et sont
grandement appréciés par les bénéficiaires. Les fruits du warrantage, du financement des activités
des producteurs et très bientôt du décorticage engendrent un engouement pour entrer dans la
coopérative à ceux qui avaient manifesté une certaine réticence au départ. Ceci suscite de
l’espoir que les activités de valorisation pourront se développer avec le temps.
89
CHAPITRE IV. CONCLUSIONS, RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES
IV.1 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
L’année 2012 a été surtout marqué par les travaux de clôture de la FA de l’UE, l’initiation des premières
activités du projet en provinces Kayanza et Cibitoke, les études techniques pour les marais à
réhabiliter/aménagés en provinces Kayanza et Karusi sans oublier la poursuite et la consolidation des
activités de production et valorisation agricoles. .
IV.2. PERSPECTIVES
Pour l’année 2013, il sera surtout question des travaux d’aménagement/réhabilitation des marais en
provinces Karusi et Kayanza, les études techniques pour les marais à aménager/réhabiliter en 2014, la
poursuite des travaux de protection des BV avec la mise en place des pépinières des plants agro-
forestiers et des fossés antiérosifs dans les 4 provinces. Les activités de sécurisation foncière qui
viennent de démarrer effectivement seront intensifiées.
Il sera aussi question de la poursuite de la mise en place et du suivi des champs écoles paysans.
Il y aura également achat et distribution des bovins en provinces de Kayanza et Cibitoke et le suivi de la
chaîne de solidarité communautaire en provinces Gitega et Karusi.
Pour la deuxième composante, l’année sera marquée par la poursuite des activités de valorisation
agricole et activités de financement en partenariat avec la FENACOBU.
Pour la troisième composante, il sera surtout question des activités de renforcement des capacités des
structures communautaires et du personnel du projet, de la conduite des enquêtes thématiques, de
l’organisation des ateliers de planification et d’évaluation.
LES ANNEXES
ANNEXE 1 : SITUATION DES ENGAGEMENTS PAR CATEGORIE DE DON FIDA AU 31 DECEMBRE 2012 (EN MONNAIE LOCALE-BIF)
CODE LIBELLE REALISATIONS (1) AVEC
ENGAGEMENTS (2)
TOTAL DU
COMPTE (3)
BUDGET(4) MONTANT NON
ENGAGE (5)=(4)-(3)
% EXECUTE
(6)=((3)/(4))*100
I Génie civil 658 589 265 1 454 694 462 2 113 283 727 1 585 553 000 -527 730 727 133,28
II a Matériel et équipement 38 777 855 71 392 360 110 170 215 302 279 870 192 109 655 36,45
II b Cheptel 186 546 395 581 973 000 768 519 395 866 951 500 98 432 105 88,65
III Véhicules 0 0 0 12 874 000 12 874 000 0,00
IV Assistance et études 134 640 148 6 250 000 140 890 148 415 379 751 274 489 603 33,92
V Formation et information 168 144 843 0 168 144 843 527 228 268 359 083 425 31,89
VI Fonds d'appui 190 811 352 0 190 811 352 571 386 320 380 574 968 33,39
VIII Prestation de service 344 678 874 0 344 678 874 503 276 086 158 597 212 68,49
IX a Salaires et indemnités 409 583 114 0 409 583 114 416 997 170 7 414 056 98,22
IX b Entretien et fonctionnement 183 488 642 183 488 642 208 475 719 24 987 077 88,01
TOTAL 2 315 260 488 2 114 309 822 4 429 570 310 5 410 401 684 980 831 374 81,87
SITUATION DES ENGAGEMENTS PAR CATEGORIE DE DON FIDA AU 31 DECEMBRE 2012 (AU TAUX DU PTBA: 1USD=1332,6528 BIF)
CODE LIBELLE REALISATIONS (1) AVEC
ENGAGEMENTS (2)
TOTAL DU
COMPTE (3)
BUDGET (4) MONTANT NON
ENGAGE(5)=(4)-(3)
% EXECUTE
(6)=(3)/(4)
I Génie civil 494 194,19 1 091 577,99 1 585 772,17 1 189 772,01 -396 000,16 133,28
II a Matériel et équipement 29 098,24 53 571,61 82 669,86 226 825,67 144 155,82 36,45
II b Cheptel 139 981,24 436 702,64 576 683,89 650 545,66 73 861,78 88,65
III Véhicules 0,00 0,00 0,00 9 660,43 9 660,43 0,00
IV Assistance et études 101 031,68 4 689,89 105 721,57 311 693,90 205 972,33 33,92
V Formation et information 126 173,03 0,00 126 173,03 395 623,13 269 450,10 31,89
VI Fonds d'appui 143 181,59 0,00 143 181,59 428 758,58 285 576,98 33,39
VIII Prestation de service 258 641,17 0,00 258 641,17 377 649,82 119 008,65 68,49
IX a Salaires et indemnités 307 344,20 0,00 307 344,20 312 907,59 5 563,38 98,22
IX b Entretien et fonctionnement 137 686,76 137 686,76 156 436,63 18 749,88 88,01
TOTAL 1 737 332,10 1 586 542,14 3 323 874,24 4 059 873,42 735 999,18 81,87
ANNEXE 2 : SITUATION DES ENGAGEMENTS PAR COMPOSANTE AU 31 DECEMBRE 2012 (EN MONNAIE LOCALE-BIF)
CODE LIBELLE REALISATIONS (1) AVEC
ENGAGEMENTS (2)
TOTAL ENGAGE (3) BUDGET (4) MONTANT NON
ENGAGE (5)=(4)-(3)
% EXECUTE
(6)=((3)/(4))*100
1 Renforcement et protection du capital
productif
2 059 975 545 2 036 667 462 4 096 643 007 4 729 045 380 632 402 373 86,63
1.1 Aménagement du capital productif et
sécurisation foncière
1 366 104 478 1 454 694 462 2 820 798 940 2 947 621 677 126 822 737 95,70
1.2 Intensification de la production agricole 693 871 067 581 973 000 1 275 844 067 1 781 423 703 505 579 636 71,62
2 Valorisation de la Production 215 162 781 71 392 360 286 555 141 544 534 320 257 979 179 52,62
3 Facilitation de la mise en œuvre et
coordination du projet
910 406 896 6 250 000 916 656 896 1 366 847 243 450 190 347 67,06
TOTAL GENERAL 3 185 545 222 2 114 309 822 5 299 855 044 6 640 426 943 1 340 571 899 79,81
4 Appui Légal 54 229 506 0 54 229 506 51 557 323 -2 672 183 105,18
TOTAL GENERAL AVEC APPUI LEGAL 3 239 774 728 2 114 309 822 5 354 084 550 6 691 984 266 1 337 899 716 80,01
SITUATION DES ENGAGEMENTS PAR COMPOSANTE AU 31 DECEMBRE 2012 (AU TAUX DU PTBA: 1USD=1332,6528 BIF)
CODE LIBELLE REALISATIONS (1) AVEC ENGAGEMENTS
(2)
TOTAL ENGAGE (3) BUDGET (4) MONTANT NON
ENGAGE (5)=(4)-(3)
% EXECUTE
(6)=((3)/(4))*100
1 Renforcement et protection du capital
productif
1 545 770,62 1 528 280,63 3 074 051,25 3 548 595,24 474 543,99 86,63
1.1 Aménagement du capital productif et
sécurisation foncière
1 025 101,57 1 091 577,99 2 116 679,56 2 211 845,18 95 165,63 95,70
1.2 Intensification de la production agricole 520 669,05 436 702,64 957 371,69 1 336 750,05 379 378,36 71,62
2 Valorisation de la Production 161 454,49 53 571,61 215 026,11 408 609,29 193 583,19 52,62
3 Facilitation de la mise en œuvre et
coordination du projet
683 153,85 4 689,89 687 843,75 1 025 658,93 337 815,18 67,06
TOTAL GENERAL 2 390 378,97 1 586 542,14 3 976 921,10 4 982 863,46 1 005 942,36 79,81
4 Appui Légal 40 692,90 0,00 40 692,90 38 687,74 -2 005,16 105,18
TOTAL GENERAL AVEC APPUI LEGAL 2 431 071,87 1 586 542,14 4 017 614,00 5 021 551,20 1 003 937,20 80,01
ANNEXE 3 : SITUATION DES ENGAGEMENTS PAR BAILLEUR AU 31 DECEMBRE 2012 (EN MONNAIE LOCALE-BIF)
CODE LIBELLE REALISATIONS (1) AVEC
ENGAGEMENTS (2)
TOTAL
ENGAGE (3)
BUDGET (4) MONTANT NON
ENGAGE (5)=(4)-(3)
% EXECUTE
(6)=((3)/(4))*100
01 Don FIDA n° DSF-8031-BI (FIDA) 2 315 382 732 2 114 309 822 4 429 692 554 5 410 401 684 980 709 130 81,87
02 Don COFIN-EC-8031-BI (Union Européenne) 185 233 577 0 185 233 577 0 -185 233 577
03 Don PAM (Programme Alimentaire Mondiale) 427 900 000 0 427 900 000 450 000 000 22 100 000 95,09
04 Financement Gouvernement du Burundi 63 583 837 0 63 583 837 630 775 259 567 191 422 10,08
05 Contributions des bénéficiaires 194 084 550 0 194 084 550 149 250 000 -44 834 550 130,04
06 Fonds Canadien 53 590 032 53 590 032 51 557 323 -2 032 709 103,94
Total général 3 239 774 728 2 114 309 822 5 354 084 550 6 691 984 266 1 337 899 716 80,01
SITUATION DES ENGAGEMENTS PAR BAILLEUR AU 31 DECEMBRE 2012 (AU TAUX DU PTBA: 1USD=1332,6528 BIF)
CODE LIBELLE REALISATIONS
(1)
AVEC ENGAGEMENTS
(2)
TOTAL
ENGAGE (3)
BUDGET (4) MONTANT NON
ENGAGE (5)=(4)-(3)
% EXECUTE
(6)=((3)/(4))*100
01 Don FIDA n° DSF-8031-BI (FIDA) 1 737 424 1 586 542 3 323 966 4 059 873 735 907 81,87
02 Don COFIN-EC-8031-BI (Union Européenne) 138 996 0 138 996 0 -138 996
03 Don PAM (Programme Alimentaire Mondiale) 321 089 0 321 089 337 672 16 583 95,09
04 Financement Gouvernement du Burundi 47 712 0 47 712 473 323 425 611 10,08
05 Contributions des bénéficiaires 145 638 0 145 638 111 995 -33 643 130,04
06 Fonds Canadien 40 213 40 213 38 688 -1 525 103,94
Total général 2 431 072 1 586 542 4 017 614 5 021 551 1 003 937 80,01
ANNEXE 4 : SITUATION DES DECAISSEMENTS PAR COMPOSANTE AU 31 DECEMBRE 2012 (EN MONNAIE LOCALE-BIF)
CODE LIBELLE REALISATIONS
(1)
SANS ENGAGEMENTS
(2)
TOTAL
DECAISSE (3)
BUDGET (4) MONTANT NON
DECAISSE (5)=(4)-(3)
% EXECUTE
(6)=((3)/(4))*100
1 Renforcement et protection du capital productif 2 042 152 057 0 2 042 152 057 4 729 045 380 2 686 893 323 43,18
1.1 Aménagement du capital productif et sécurisation
foncière
1 382 366 079 0 1 382 366 079 2 947 621 677 1 565 255 598 46,90
1.2 Intensification de la production agricole 659 785 978 0 659 785 978 1 781 423 703 1 121 637 725 37,04
2 Valorisation de la Production 239 461 601 0 239 461 601 544 534 320 305 072 719 43,98
3 Facilitation de la mise en œuvre et coordination
du projet
1 051 998 356 0 1 051 998 356 1 366 847 243 314 848 887 76,97
TOTAL GENERAL 3 333 612 014 0 3 333 612 014 6 640 426 943 3 306 814 929 50,20
4 Appui Légal 55 620 456 0 55 620 456 51 557 323 -4 063 133 107,88
TOTAL GENERAL AVEC APPUI LEGAL 3 389 232 470 0 3 389 232 470 6 691 984 266 3 302 751 796 50,65
SITUATION DES DECAISSEMENTS PAR COMPOSANTE AU 31 DECEMBRE 2012 (AU TAUX DU PTBA: 1USD=1332,6528 BIF)
CODE LIBELLE REALISATIONS
(1)
SANS ENGAGEMENTS
(2)
TOTAL
DECAISSE (3)
BUDGET (4) MONTANT NON
ENCORE DECAISSE
(5)=(4)-(3)
% EXECUTE
(6)=((3)/(4))*100
1 Renforcement et protection du capital productif 1 532 396,18 0,00 1 532 396,18 3 548 595,24 2 016 199,06 43,18
1.1 Aménagement du capital productif et sécurisation
foncière
1 037 304,00 0,00 1 037 304,00 2 211 845,18 1 174 541,18 46,90
1.2 Intensification de la production agricole 495 092,18 0,00 495 092,18 1 336 750,05 841 657,88 37,04
2 Valorisation de la Production 179 687,91 0,00 179 687,91 408 609,29 228 921,38 43,98
3 Facilitation de la mise en œuvre et coordination
du projet
789 401,68 0,00 789 401,68 1 025 658,93 236 257,25 76,97
TOTAL GENERAL 2 501 485,77 0,00 2 501 485,77 4 982 863,46 2 481 377,69 50,20
4 Appui Légal 41 736,64 0,00 41 736,64 38 687,74 -3 048,91 107,88
TOTAL GENERAL AVEC APPUI LEGAL 2 543 222,41 0,00 2 543 222,41 5 021 551,20 2 478 328,79 50,65
ANNEXE 5 : SITUATION DES DECAISSEMENTS PAR CATEGORIE DE DON FIDA AU 31 DECEMBRE 2012 (EN MONNAIE LOCALE-BIF)
CODE LIBELLE REALISATIONS
(1)
SANS ENGAGEMENTS
(2)
TOTAL
DECAISSE (3)
BUDGET (4) MONTANT NON
ENCORE DECAISSE
(5)=(4)-(3)
% EXECUTE
(6)=(3)/(4)
I Génie civil 654 822 805 0 654 822 805 1 585 553 000 930 730 195 41,30
II a Matériel et équipement 43 051 837 0 43 051 837 302 279 870 259 228 033 14,24
II b Cheptel 186 546 395 0 186 546 395 866 951 500 680 405 105 21,52
III Véhicules 18 328 193 0 18 328 193 12 874 000 -5 454 193 142,37
IV Assistance et études 131 652 685 0 131 652 685 415 379 751 283 727 066 31,69
V Formation et information 167 214 617 0 167 214 617 527 228 268 360 013 651 31,72
VI Fonds d'appui 305 388 688 0 305 388 688 571 386 320 265 997 632 53,45
VIII Prestation de service 327 870 235 0 327 870 235 503 276 086 175 405 851 65,15
IX a Salaires et indemnités 389 864 538 0 389 864 538 416 997 170 27 132 632 93,49
IX b Entretien et fonctionnement 230 805 600 0 230 805 600 208 475 719 -22 329 881 110,71
TOTAL 2 455 545 593 0 2 455 545 593 5 410 401 684 2 954 856 091 45,39
SITUATION DES DECAISSEMENTS PAR CATEGORIE DE DON FIDA AU 31 DECEMBRE 2012 (AU TAUX DU PTBA: 1USD=1332,6528 BIF)
CODE LIBELLE REALISATIONS
(1)
SANS ENGAGEMENTS
(2)
TOTAL
DECAISSE (3)
BUDGET (4) MONTANT NON
ENCORE DECAISSE
(5)=(4)-(3)
% EXECUTE
(6)=(3)/(4)
I Génie civil 491 367,90 0,00 491 367,90 1 189 772,01 698 404,11 41,30
II a Matériel et équipement 32 305,37 0,00 32 305,37 226 825,67 194 520,31 14,24
II b Cheptel 139 981,24 0,00 139 981,24 650 545,66 510 564,42 21,52
III Véhicules 13 753,16 0,00 13 753,16 9 660,43 -4 092,73 142,37
IV Assistance et études 98 789,94 0,00 98 789,94 311 693,90 212 903,97 31,69
V Formation et information 125 475,01 0,00 125 475,01 395 623,13 270 148,12 31,72
VI Fonds d'appui 229 158,48 0,00 229 158,48 428 758,58 199 600,10 53,45
VIII Prestation de service 246 028,25 0,00 246 028,25 377 649,82 131 621,57 65,15
IX a Salaires et indemnités 292 547,72 0,00 292 547,72 312 907,59 20 359,87 93,49
IX b Entretien et fonctionnement 173 192,60 173 192,60 156 436,63 -16 755,96 110,71
TOTAL 1 842 599,66 0,00 1 842 599,66 4 059 873,42 2 217 273,76 45,39
ANNEXE 6 : SITUATION DES DE DECAISSEMENTS PAR BAILLEUR AU 31 DECEMBRE 2012 (EN MONNAIE LOCALE-BIF)
CODE LIBELLE REALISATIONS
(1)
SANS
ENGAGEMENTS
(2)
TOTAL
DECAISSE (3)
BUDGET (4) MONTANT NON
DECAISSE (5)=(4)-(3)
% EXECUTE
(6)=((3)/(4))*100
01 Don FIDA n° DSF-8031-BI (FIDA) 2 455 464 075 0 2 455 464 075 5 410 401 684 2 954 937 609 45,38
02 Don COFIN-EC-8031-BI (Union
Européenne)
199 502 864 0 199 502 864 0 -199 502 864
03 Don PAM (Programme Alimentaire
Mondial) 427 900 000 0
427 900 000
450 000 000 22 100 000 95,09
04 Financement Gouvernement du Burundi 57 299 999 0 57 299 999 630 775 259 573 475 260 9,08
05 Contributions des bénéficiaires 194 084 550 0 194 084 550 149 250 000 -44 834 550 130,04
06 Fonds Canadien 54 980 982 54 980 982 51 557 323 -3 423 659 106,64
Total général 3 389 232 470 0 3 389 232 470 6 691 984 266 3 302 751 796 50,65
SITUATION DES DECAISSEMENTS PAR BAILLEUR AU 31 DECEMBRE 2012 (AU TAUX DU PTBA: 1USD=1332,6528 BIF)
CODE LIBELLE REALISATIONS
(1)
SANS
ENGAGEMENTS
(2)
TOTAL
DECAISSE (3)
BUDGET (4) MONTANT NON
ENCORE DECAISSE
(5)=(4)-(3)
% EXECUTE
(6)=((3)/(4))*100
01 Don FIDA n° DSF-8031-BI (FIDA) 1 842 538,49 0,00 1 842 538,49 4 059 873,42 2 217 334,93 45,38
02 Don COFIN-EC-8031-BI (Union
Européenne)
149 703,56 0,00 149 703,56 0,00 -149 703,56
03 Don PAM (Programme Alimentaire
Mondiale)
321 088,88 0,00 321 088,88 337 672,35 16 583,46 95,09
04 Financement Gouvernement du Burundi 42 996,94 0,00 42 996,94 473 323,03 430 326,08 9,08
05 Contributions des bénéficiaires 145 637,75 0,00 145 637,75 111 994,66 -33 643,08 130,04
06 Fonds Canadien 41 256,79 41 256,79 38 687,74 -2 569,06 106,64
Total général 2 543 222,41 0,00 2 543 222,41 5 021 551,20 2 478 328,79 50,65
ANNEXE 7 ! REGISTRE DES CONTRATS DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2012
N°s N°contrat
% d
u
fin
an
cem
en
t
Ty
pe d
e
march
é
Da
te d
u
co
ntr
at
Nom et adresse de
l'Entreprise /
Fournisseur
Description des travaux, biens, services ou
programmes de formation
Mode de
passation
de marchés
Durée
d'exécution/pé
riode de
livraison
Montant et
monaie du
contrat
N° de la
catégorie
(Annexe 2 de
l'Accord du
FIDA ou UE)
Remarques
1 068/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Services 09/01/2012 SIMBAHWANYA
Béatrice
Archivage des documents comptables et passation
des marchés
Gré à Gré 1,5 mois 1.850.000 BIF IV Clôturé
2 039/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Services 31/01/2012 Me NZOBANDORA Antoine
Assistance jurique sur le dossier HORIZANA Salvator
CR continue 1.800.000 BIF IV En cours
3 038/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Services 31/01/2012 GORAGOZA Renovat Manuel de formation en français à l'intention des
techniciens et exploitants agricoles.
AON 30 jours 7.632.000 BIF IV Clôturé
4 056/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Travaux 10/02/2012 BETRAC Construction d'une maison de passage à Kayanza AON 3 mois 57000000 BIF I Clôturé
5 065/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Services 20/02/2012 SOGES, Tél 22 22
6643, 22 22 78 85
Audit Comptable et Financier de l'exercice 2011 AON 30 jours 17.493.500 BIF IV Clôturé
6 100% 10/04/2012 M. Boularès Contrat d'Assistance au Minagrie _Vulgarisation du PNIA (honoraires+ autres frais)
Gré à Gré 3 jours 6.282,62 $ IV Clôturé
7 126/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Services 12/04/2012 NDAYIKENGURUKI
YE Espérance,
Couverture médiatique lors de la remise officielle
des infrastrucures rurales financées par la Facilité
Alimentaire de l'Union Européenne
Gré à Gré 5 jours 1.100 $US IV Clôturé
8 125/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Services 13/04/2012 RUZINDANA
P.Claver, 79 926 211
Assistance comptable_Explication Ecarts
Ressources-Emplois par bailleur
Gré à Gré 10 jours 2.500 euros IV Clôturé
9 225/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Services 15/05/2012 RUZIMA Salvator Elaboration DAO/recrutement d'un Consultant chargé de la mise en œuvre du volet "sécurisation
foncière"
Gré à Gré 5 jours 1.291.600 BIF IV Clôturé
10 150/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Services 15/05/2012 HATUNGUMUKAMA Gilbert, Tél.79586448
Situation de référence pour les provinces Kayanza et Cibitoke
Gré à Gré 35 jours 31.250.000 BIF IV Clôturé
11 171/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Services 30/05/2012 NKURUNZIZA
Menus, 77 759 374
Conception du programme de gestion et de suivi
des activités du PAIVA-B
Gré à Gré 25 jours 4.000.000 BIF V Clôturé
12 182/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Fournitures 11/06/2012 AKSHAR KRUPA,
75786108
Commande de 5 000 000 sachets pour pépinières AON 30 jours 22.500.000 BIF I Clôturé
13 210/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Services 27/06/2012 GEOSCI, Tél.22 24 76 55, 79 932 018
Etudes techniques d'aménagements hydrogricoles des marais en province de kayanza et karusi (1000
ha)
AOI 60 jours 283.690.000 BIF I En cours de clôture
14 202/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Services 01/07/2012 INFOCOM-BURUNDI, 22 24 35 53
Contrat de maintenance des équipements informatiques et bureautiques
CR Annuelle 3.882.200 BIF IV Exécution en cours jusque
fin juin 2013
N°s N°contrat
% d
u
fin
an
cem
en
t
Ty
pe d
e
march
é
Da
te d
u
co
ntr
at
Nom et adresse de
l'Entreprise /
Fournisseur
Description des travaux, biens, services ou
programmes de formation
Mode de
passation
de marchés
Durée
d'exécution/pé
riode de
livraison
Montant et
monaie du
contrat
N° de la
catégorie
(Annexe 2 de
l'Accord du
FIDA ou UE)
Remarques
15 222/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Services 06/07/2012 Me NZINAHORA
Pasteur, Tél.22 25 78
02, 77 78 97 50
Assistance juridique Gré à Gré mensuelle 84 $ IV continue
16 117/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Services 12/07/2012 MBONYINGINGO
Calixte
Prestations de services, FFS Gré à Gré mensuelle 2.832.900 BIF IV Résilié
17 236/paiva-b/H.R/2012 et
660/ucp/prodefi/JP.B/2012
100% Services 17/07/2012 Cabinet ODDIT
(Malgache)
Formation des cadres, techniciens et paysans relais
sur le Système de riziculture Intensif (SRI)
Gré à Gré 15 jours 9174 $ V Clôturé
18 100% Services 06/09/2012 Koko Nzeza Célestin, Consultant International
Prestations de services en Champs Ecoles Paysans Gré à Gré 60 jours 6.750 US$ par mois pdt 2 mois
IV Clôturé
19 Réf.PRODEFI : 817/ph.h/J-
J.B/012 et PAIVA-B :
287/ucp/paiva-b/H.R/2012
100% Services 14/09/2012 M.Alexis
NKURUNZIZA
Prestation de Services pour l'OPP/mise en œuvre
du volet "sécurisation foncière"
AON Annuelle 60 767 500 VIII continue
20 378/ucp/paiva-b/H.R/2012 et 983/2012/prodefi
100% Services 27/09/2012 Séverin NIBITANGA Prestation de services par l'Assistant Provincial Chargé de la mise en place des services fonciers
communaux dans la province de Karusi
AOO annuelle 1.400.000 BIF par mois pendant 11
mois
VIII continue
21 379/ucp/paiva-b/H.R/2012
et 982/2012/prodefi
100% Services 01/10/2012 Audace
HAVYARIMANA
Prestation de services par l'Assistant Provincial
Chargé de la mise en place des services fonciers
communaux dans la province de Gitega
AOO annuelle 1.400.000 BIF par
mois pendant 11
mois
VIII continue
22 PAIVA-B/PRODEFI 50% Services 01/10/2012 M Dominique NDUWIMANA et Jean
Baptiste NDAYIZEYE
Prestation de services en Champs Ecoles Paysans CR annuelle 3.961.400 Bif par mois (1.980.700
BIF chacun)
VIII continue
23 315/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Fournitures 05/10/2012 Ets Hilaire
NDIMURUKUNDO
Contrat de fournitures de 2 568 sacs de ciment AOO 20 jours 68.059.190 BIF 2b Clôturé
24 PAIVA/PRODEFI/PTRPC Services 11/10/2012 TOMATE Formation locale au logiciel TOMPRO Gré à Gré 10 jours 3 129,48 $ V Clôturé
25 329/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Services 15/10/2012 SEBEREGE P.Claver Evaluation des structures communautaires dans la
zone pilote du PAIVA-B
AAO 21 jours 9.594.800 BIF IV En cours
26 337/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Services 16/10/2012 BARUTWANAYO
Balthazar
Formation des cadres et agents du Génie Rural AAO 20 jours 4.120.000 BIF V Clôturé
27 349/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Fournitures 26/10/2012 CIZA Louis, 79522001 Fournitures de 428 bovins destinés à Rango et Muhanga
AON 50 jours 499.468.000 BIF 2b En cours
28 369/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Fournitures 09/11/2012 INFOCOM-BURUNDI, 22 24 35 53
Fournitures de deux ordinateurs portables et deux imprimantes
CR 5 jours 3.987.598 BIF IV Clôturé
N°s N°contrat
% d
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fin
an
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en
t
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march
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Nom et adresse de
l'Entreprise /
Fournisseur
Description des travaux, biens, services ou
programmes de formation
Mode de
passation
de marchés
Durée
d'exécution/pé
riode de
livraison
Montant et
monaie du
contrat
N° de la
catégorie
(Annexe 2 de
l'Accord du
FIDA ou UE)
Remarques
29 368/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Fournitures 09/11/2012 B.E.T.EC.F, 79 983 827 Fournitures et installation de quatre (04)
décortiqueuses et quatre (04) moteurs diesel ainsi
que la formation des usagers
AAO 20 jours 71.392.360 BIF 2a Clôturé
30 401/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Fournitures 04/12/2012 Ets Hilaire NDIMURUKUNDO
Contrat de fourniture de 1.128 sacs de ciment AOO 20 jours 28.763.775 BIF 2b Clôturé
31 456/paiva-b/2012 et
1117/2012/prodefi
100% Services 17/12/2012 Jean Marie
HABWINTAHE
Formation des candidats agents fonciers
communaux sur les pratiques foncières et le fonctionnement du service foncier communal
AOO 6 jours 1.200.000 BIF V Clôturé
32 392/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Services 26/12/2012 Mme Spès NAHABAKOMEYE
Saisie des fiches de demande de crédits solidaires via FENACOBU
Gré à Gré 501 BIF par fiche saisie et une
rémunération
forfaire de 150.000 BIF
IV Clôturé
33 449/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Travaux 27/12/2012 SOCEA, Tél.79 960 981
Travaux d'aménagement/réhabilitation des marais en province de KARUSI, lot n°1
AAO 5 mois 872.600.154 BIF I En cours
34 448 /ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Travaux 27/12/2012 ECAM-BURUNDI,
Tél.79 917 635; 79 975 844
Travaux d'aménagement/réhabilitation des marais
en province de KARUSI, lot n°2
AAO 5 mois 422.118.305 BIF I En cours
35 458/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Fournitures 31/12/2012 APROCUVI Fourniture des éclats de souches et boutures
d'herbes fixatrices pour les Communes de
Bugendana et Mutaho
AON 15 jours 46.500.000 BIF I Clôturé
36 461/ucp/paiva-b/H.R/2012 100% Fournitures 31/12/2012 NZIGAMASABO
Anatole
Fournitures de 20 taureaux AON 7 jours 20.000.000 BIF 2b Clôturé
ANNEXE 8: PERSONNEL OEUVRANT AU PAIVA-B AU 31 DECEMBRE 2012 (Contractuels et prestataires)
CATEGORIES TITRE TEMPS
ALLOUE
AU
PROJET
LIEU
D’AFFECTATION
NOM ET PRENOM ROLE P
ER
SO
NN
EL
DE
L’U
CP
Coordonnateur 100% Bujumbura Herménégillde RUFYIKIRI Coordination des activités du Projet
Resp Administratif et Financier 100% Bujumbura Félix HICINTUKA Assurer la gestion administrative et financière du projet
Responsable du Suivi-Evaluation 100% Bujumbura Rashid REHEMA Assurer le suivi évaluation des activités, des effets et impacts des actions
Responsable des Aménagements
Agricoles
100% Bujumbura Daniel BURINKIKO Assurer la conduite des activités de la sous composante aménagt / Réhab
des marais et bassins versants agricole
Responsable de la Valorisation
agricole
100% Bujumbura Jeanne F NDAYISENGA Assurer la conduite des activités de la composante valorisation de la
production et dvpt des infrastructures
Responsable des productions
agricoles
100% Bujumbura Gilbert BIZIMUNGU Assurer la conduite des activités de la sous-composante intensification de
la production agricole
Adjoint au Responsable du Suivi-
Evaluation
100% Bujumbura Mélance NTIRAMPEBA Appuyer la Responsable du Suivi-Evaluation dans ses activités
quotidiennes
Comptable 100% Bujumbura Evariste KANANI Assurer la comptabilisation des fonds du projet
Assistant Comptable 100% Bujumbura Dorothée NDUWAYO Assister le Comptable/la Comptabilisation des fonds
Assistante à la Coordination 100% Bujumbura Jocelyne NTIRAMPEBA Assurer le Secrétariat de Direction
Adjoint à l’Assistante à la Coord 100% Bujumbura Evariste NGEZE Appuyer au niveau des tâches administratives quotidiennes
Chauffeur 100% Bujumbura Ildephonse MANIRAKIZA Chauffeur
Chauffeur 100% Bujumbura Polycarpe BIRAHINDUKA Chauffeur
Chauffeur 100% Bujumbura Aloys MANIRARIHA Chauffeur
Chauffeur 100% Bujumbura Evode NDIKUMANA Chauffeur
Chauffeur 100% Bujumbura Haruna NDABARUSHIMANA Chauffeur
Chauffeur 100% Bujumbura Said NKUNDABAGENZI Chauffeur
Chauffeur 100% Bujumbura Thomas RUVUZANDEKWE Chauffeur
Chauffeur 100% Gitega Gaspard NDAYEGAMIYE Chauffeur
Planton 100% Bujumbura Jean Claude NDAYIZEYE Nettoyage de bureau, photocopies etc.
Chef d’Antenne Gitega-KARUSI 100% Gitega Emmanuel BWAKIRA Chef d’Antenne Gitega-KARUSI
Expert Vétérinaire 100% Gitega Hilaire KANDIKANDI Expert Vétérinaire
Agent de saisie 100% Gitega Willy IRAMBONA Saisie des données de terrain
Agent de saisie 100% Karusi Fidèle NGENDAKUMANA Saisie des données de terrain
PE
RS
ON
NE
L D
ES
DP
AE
PO
UR
LA
CS
C
Technicien Vétérinaire 100% DPAE Karusi Gérardine KAMARIZA Assurer le bon suivi sanitaire et de l'alimentation du bétail de la CSC
entretenu par le PAIVA-B sur un des bassins versant de la zone pilote du
PAIVA-B en province Karusi.
NB : LA CONVENTION ENTRE LE PAIVA-B ET LES DEUX
DPAE PREND FIN AU 31 DECEMBRE 2012. AU 1er JANVIER
20123, LES DIX TECHNICIENS NE SERONT PLUS DANS LES
EFFECTIFS PAYES PAR LE PROJET
Technicien Vétérinaire 100% Ildéphonse MANIRAMBONA
Technicien Vétérinaire 100% Emile MWOROHA
Technicien Vétérinaire 100% Oswald NIJIMBERE
Technicien Vétérinaire 100% Anathalie NZEYIMANA
Technicien Vétérinaire 100% DPAE Gitega Aloys HAVYARIMANA
Technicien Vétérinaire 100% Didier NISHIRIMBERE
Technicien Vétérinaire 100% fidèle NIYOYANKANA
Technicien Vétérinaire 100% Gérard NZEYIMANA
Personnel mis à la disposition du PAIVA-B par le prestataire de services ACORD
CATEGORIES TITRE TEMPS
ALLOUE
AU
PROJET
LIEU
D’AFFECTATION
NOM et PRENOM ROLE P
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D)
Point Focal et Coordonnateur
activités ACORD
100% 100% François HARAGIRIMANA Coordination des équipes ACORD et Responsable de la
Composante Développement Communautaire
Chauffeur 100% 100% Guillaume NTABIRIHO Chauffeur du véhicule mis à la disposition de la coordination
ACORD par le projet
Chef d’équipe 100% Province Karusi Perpétue BAMPOYE Coordonner les activités des techniciens de l’opérateur marais et
colline Chef d’équipe 100% Province Gitega Donatien BIZIMANA
Technicien agronome 100% Bugenyuzi Adrien NKURIKIYE
Encadrer les activités de conservation des eaux et des sols et
d’intensification agricole dans les marais et sur les collines
Technicien Agronome 100% Cibitoke Fidèle KANYARUSHATSI
Technicien Agronome 100% Bugenyuzi Sylvain NGENDAKUMANA
Technicien Agronome
Forestier
100% Gitaramuka Jean Paul NZOZEJO
Technicien Agronome 100% Gitaramuka Juvénal NGENDANZI
Technicien Agronome 100% Bugendana Déo MANIRAKIZA
Technicien Agronome 100% Muhanga Espérance KWIZERA
Technicien Vétérinaire 100% Bugendana NKIRAMAGI Jean Pierre
Technicien Agronome 100% Mutaho Christophe NININAHAZWE
Technicien Agronome 100% Mutaho Célestin GAHUNGU
Technicien Agronome 100% Mutaho Christophe NKURUNZIZA
Personnel mis à la disposition du PAIVA-B par le prestataire de services CAPAD
CATEGORIES TITRE TEMPS
ALLOUE AU
PROJET
LIEU
D’AFFECTATION
NOM ET PRENOM ROLE
PE
RS
ON
NE
L
CA
PA
D
Point Focal et Coordonnateur des
activités CAPAD au PAIVA-B
100% Bujumbura Bonaventure NSHIMIRIMANA Coordination des activités CAPAD au PAIVA-B
Animateur 100% Karusi Noël NIYONZIMA
Animateur chargé de l’organisation des coopératives
Animateur 100% Karusi Dieudonné MUHETO
Animateur 100% Gitega Bonaventure SINDAYIKENGERA
Animateur 100% Gitega Nathanael NTIRAMPEBA
101
Prestataire à la disposition du PAIVA-B intervenant dans le cadre de la Sécurisation Foncière
CATEGORIES TITRE TEMPS
ALLOUE AU
PROJET
LIEU
D’AFFECTATION
NOM ET PRENOM ROLE
Opérateur
Principal
Opérateur de Proximité Principal
chargé de la mise en œuvre du
volet sécurisation foncière
100% Bujumbura Alexis NKURUNZIZA Coordination des activités dans les zones du PAIVA-B et du
PRODEFI
Ass
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Pro
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Assistant Technique Provincial
de Gitega
100% Gitega Audace HAVYARIMANA Mise en place des services fonciers communaux dans la province
de Gitega
Assistant Technique Provincial
de Karusi
100% Karusi Séverin NIBITANGA Mise en place des services fonciers communaux dans la province
de Karusi
Prestataire à la disposition du PAIVA-B intervenant dans le cadre de la mise en œuvre des activités prévues dans le volet Champs-Ecoles Paysans
CATEGORIES TITRE TEMPS
ALLOUE AU
PROJET
LIEU
D’AFFECTATION
NOM ET PRENOM ROLE
Consultant local CEP (*) 100% Bujumbura Dominique NDUWIMANA Mise en place des chaps-écoles paysans dans les zones
d’intervention du PAIVA-B et du PRODEFI
Consultant local CEP (*) 100% Bujumbura Jean Baptiste NDAYIZEYE
Mise en place des chaps-écoles paysans dans les zones
d’intervention du PAIVA-B et du PRODEFI
(*) Un Consultant FFS de rang international est recruté par intermittence en vue d’un encadrement renforcé, le Suivi-Evaluation des CEP installés et la formation des
producteurs facilitateurs. Il a aussi la charge d’élaborer un support didactique à l’usage des facilitateurs externes CEP.
102
ANNEXE 9: CADRE LOGIQUE DU PROJET
Hiérarchie des Objectifs Indicateurs Objectivement Vérifiables Moyens de vérification Hypothèses
Objectifs de développement
Réduction de la pauvreté et amélioration des
revenus et des conditions de vie dans les zones
d’intervention pour 90 000 ménages des 6
provinces retenues
▪ Accroissement de 30 % des ménages cibles bénéficiant d’une
sécurité alimentaire
▪ Réduction de 10 % de la prévalence de la malnutrition infantile
(garçons/ filles)
▪ Accroissement de 20 % du nombre de ménages dont l’indice
d’accumulation des biens a augmenté
▪ Diminution de 15 % des ménages en extrême pauvreté
▪ 60 000 ménages impliqués dans les aménagements et la protection
des bassins versants
▪ 20 000 ménages ont une sécurité foncière dans les deux premières
provinces
▪ Rapports du CSLP
▪ Statistiques nationales et provinciales
▪ Enquêtes socio économiques (de base, à
mi parcours et finales)
▪ Enquêtes du PAM sur la sécurité
alimentaire
▪ Enquêtes de l’UNICEF sur la santé et la
nutrition
▪ Etudes d’impact du programme.
▪ Stabilité politique et économique
▪ Mise en œuvre de la stratégie genre
▪ Décentralisation effective
▪ Désengagement du Gd des activités de
production
Objectif spécifiques
1. Accroître le capital productif et la
productivité agricole des petits agriculteurs
dans les zones retenues et accroître les
revenus des petits exploitants
2. Améliorer l’accès aux marchés et
développer les capacités commerciales des
OP
3. Renforcer les capacités des Institutions
communales et des Organisations
paysannes.
▪ 30% d’accroissement des revenus par tête dans les ménages
touchés
▪ 30 000 ha du capital productif des collines sont traités (LAE),
protégés et gérés d’une manière durable,
▪ 32 000 ha de marais sont réhabilités et aménagés
▪ La valeur ajoutée des principaux produits agricoles est augmentée
de 20% en faveur des petits producteurs
▪ 1M de J/T créées sur les chantiers d’aménagement
▪ Rapports du MINAGRIE et des
provinces
▪ Enquêtes et statistiques nationales
▪ Rapports des projets.
▪ Rapports des évaluations participatives
des CDC concernés.
▪ Rapports activités du projet
▪ Rapports de supervision
▪ Rôle accru du secteur privé, notamment
pour la réalisation des travaux
d’infrastructure
▪ Décentralisation effective et rôle accru des
OP dans la gestion des ressources
physiques et infrastructures
▪ Adoption d’une législation favorable à la
sécurisation foncière et au développement
des coopératives
Composante I « Renforcement du capital productif »
Résultats de la composante
Des CDC et des AUM capables de planifier et
gérer durablement les ressources en eau et des
terres
▪ 30 CDC assurant la maîtrise d’ouvrage des projets d’infrastructure
▪ 30 Associations des usagers de marais (AUM) sont
opérationnelles par province.
▪ 30 Plans d’aménagement et de gestion de terroirs et ou de BV
sont mis en œuvre par province.
▪ 620 000 USD de Fonds de roulement engrais géré par les CDCs
▪ 35 associations de multiplicateurs de semences et de pépiniéristes
contractés (par genre et par type de semences)
▪ 30 boutiques d’intrants constituées
▪ 120 000 USD gérés par les CDF et les groupes vulnérables
▪ Nombre de textes législatifs qui renforcent les actions de
développement local et en particulier pour la sécurisation foncière
et les coopératives (un objectif de 2 à 4 textes)
▪ Rapports activités du projet
▪ Rapports de supervision
▪ Etudes d’impact
▪ Statistiques nationales et provinciales
▪ Rapports techniques des consultants
▪ Coordination effective avec les projets des
autres partenaires (CTB, FAO et BM)
▪ Coordination effective des PD dans les
appuis aux CDC et à la décentralisation en
général
▪ La décentralisation est effective et les
ressources humaines et financement du
dialogue politique sur le foncier et le
développement des coopératives par le
FIDA
103
Hiérarchie des Objectifs Indicateurs Objectivement Vérifiables Moyens de vérification Hypothèses
Le capital productif des collines est restauré et
l’utilisation de l’espace est rationalisée ▪ 30 associations d’élevage constituées et fonctionnelles
▪ 30 000 ha de BV traités contre l’érosion
▪ 60 000 ménages formés sur les techniques de LAE
▪ 160 champs écoles paysans (FFS) organisés
▪ 400 tonnes de semences commerciales produites et
commercialisées
▪ Au moins 5000 l de lait additionnel par province
▪ 40% de la production de lait est commercialisée
▪ Rapports activités du projet
▪ Rapports de supervision
▪ Etudes d’impact
▪ Statistiques nationales et provinciales
▪ Rapports techniques des consultants
▪ Mobilisation des ressources du PAM
▪ Degré de mobilisation des populations
pour la protection des ressources
naturelles.
▪ Transfert des responsabilités de la maîtrise
d’ouvrage aux CDC et aux OP
▪ Signature d’une convention avec le
PARSE
▪ Niveau d’implication des autres
intervenants.
▪ Faible nombre d'organisations paysannes
Le capital productif des marais est accru et
l’efficience de l’utilisation des ressources en
eau est assurée
▪ 1 650 ha d’anciens marais amenés à un niveau de maîtrise totale
de l’eau
▪ 1 620 ha de nouveaux marais aménagés
▪ Les rendements de riz sont augmentés de 3T à 4T/ha
▪ Au moins 10 000 T de production supplémentaire de riz par
rapport à la production de référence
▪ 20 000 riziculteurs formés au SRI
▪ Rapports activités du projet
▪ Rapports de supervision
▪ Etudes d’impact
▪ Statistiques nationales et provinciales
Rapports techniques des consultants
▪ Implication de la société civile et du
secteur privé
▪ Adhésion des exploitants des marais au
remembrement des terres bonifiées par les
investissements de l’Etat.
La sécurisation foncière est assurée pour les
petits exploitants et l’accès au foncier est
amélioré pour les groupes défavorisés (femmes,
Batwa, sans terre, jeunes)
▪ 10 000 exploitants des collines et des marais sont en possession
de titres de propriété, par province
▪ Environ 5 000 ménages de sans terre et des femmes chefs de
ménages accèdent à la propriété foncière, sur les nouveaux marais
▪ Rapports activités du projet
▪ Rapports de supervision
▪ Etudes d’impact
▪ Statistiques nationales et provinciales
▪ Rapports techniques des consultants
▪ Mobilisation des fonds de réplication. La
réplication est effectuée en année 4 et en
année 5. Stratégie genre appuyée
politiquement et mise en œuvre
effectivement
Composante II: « Valorisation agricole et accès aux marchés »
Résultats de la composante
Les filières agricoles sont analysées et les
services financiers ruraux sont diagnostiqués ▪ 4 à 6 filières sélectionnées pour la valorisation
▪ Au moins 20 plans de développement des filières
Les conditions pour améliorer la qualité des
produits agricoles et l’accès aux marchés
nationaux sont créées
▪ 3 à 4 contrats de commercialisation signés et honorés par province
▪ 3 à 4 unités de transformation/traitement post-récolte
opérationnelles et viables par province
▪ 30 boutiques d’intrants mises en place et fonctionnelles
▪ 50 kilomètres de pistes rurales rétablies
▪ 5 magasins de stockage mis en place et fonctionnels
▪ Etudes de marché (demande)
▪ Accords de partenariats signés avec le
PARSE, le PAM, la FAO et autres.
▪ Statistiques et rapports des communes
et provinces
▪ Rapports de supervision
▪ Etudes d’impact
▪ Rapports du projet (annuels, MTR et
finaux)
▪ Statistiques et rapports des communes
et provinces
▪ Rapports des IMF partenaires
▪ Existence d’une stratégie nationale
d’offres de services et d’intrants
▪ Identification préalable des marchés pour
les produits prioritaires
▪ Communes et provinces disposent de
budgets d’entretien des pistes refaites
▪ Compétence des IMF partenaires
Les activités de valorisation sont financées ▪ 60 projets viables au moins pendant 3 ans pour les groupes
vulnérables (femmes, jeunes, minorité ethnique: Batwa, sans
terres)
▪ 40% d’accroissement du volume des produits agricoles
▪ Gestion du fonds de roulement des engrais
du PRDMR par les communautés.
104
Hiérarchie des Objectifs Indicateurs Objectivement Vérifiables Moyens de vérification Hypothèses
commercialisés
▪ 30% d’accroissement du volume des produits agricoles
transformés
▪ 1,2 millions USD de financement des investissements et de
commercialisation utilisé par les 240 groupements désagrégés par
genre
Les capacités pour valoriser la production
agricole sont renforcées ▪ Nombre de personnes formées par genre
▪ 240 groupements fonctionnels et opérants comme entreprise
économique
▪ 120 groupes de femmes participant à la valorisation des produits
agricoles
▪ 60 coopératives agricoles opérant avec profit et fonctionnels
▪ Nombre d’entreprises créées par genre (objectif de 120)
▪ 3 à 6 plateformes des filières créées et fonctionnelles
Composante III: « Facilitation et de coordination
Résultats de la composante
1. Des institutions nationales (CDC,
administrations déconcentrées et réseau
d’intervenants) capables de planifier et de
réaliser les objectifs du projet
2. Les groupes vulnérables sont partie
intégrante des actions de développement.
▪ 30 CDC capables de produire et de gérer des programmes de
développement rural
▪ 50% de membres féminins au sein des CDC
▪ 6 000 personnes formées sur la gestion du développement local
(par genre)
▪ 90% des petits exploitants de la zone, dont 50% de femmes, sont
organisés et leurs connaissances améliorées par l’adoption de
nouvelles techniques.
▪ % de membres de CDC et d’OP alphabétisés
▪ Au moins 50% de femmes dans les organes de direction des
associations, coopératives bénéficiaires du projet
▪ Rapports d’avancement
▪ Rapports d’audit
▪ Rapports d’études et d’impact
▪ Rapports de supervision
▪ RMP
▪ Rapports d’évaluation participative
▪ Clarification du rôle des CDC depuis
l‘ordonnance Ministérielle de décembre
2007
▪ Transfert des responsabilités et des
moyens aux CDC et aux OP.
▪ Changements des modalités d’exécution
des travaux d’investissement.
▪ Changement des mentalités au sein des
services déconcentrés
▪ Niveau de motivation et de compétence
des CDF
▪ Décentralisation effective et rôle accru des
OP dans la gestion des ressources
physiques et infrastructures
▪ Adoption d’une législation favorable à la
sécurisation foncière et au développement
des coopératives
3. Gestion des ressources humaines,
financières et matérielles PTBA et
rapports
▪ UFCME en place
▪ Passation des marchés et gestion des contrats des prestataires de
service
▪ Nombre de DRF et d’audits
▪ Production des rapports d’avancement à temps
▪ Au moins 90% de décaissements
Rapports d’avancement
Rapports d’audit
Rapports d’études et d’impact
Rapports de supervision
RMP
Rapports d’évaluation participative
▪ Prestataires de services compétents
▪ Capacité de l’équipe du projet
▪ Autonomie de l’UFC
▪ Niveau d’implication des autres
intervenants.
4. Coordination et liaison
5. Suivi – évaluation
▪ CT et le CP établis avant démarrage et 2 réunions organisées par
an
▪ Coordination avec les autres projets
Idem Prestataires de services compétents
Capacité de l’équipe du projet
Autonomie de l’UFC
Evaluation et passation progressive de la
gestion au MINAGRIE vers 2013
105
ACTIVITES INTRANTS COUT FINANCIERS
Composante 1
1. Réhabiliter les marais
1.1. Réaliser les études techniques, économiques et environnementales de réhabilitation des marais,
1.2. Constituer et organiser les associations des usagers de marais (AUM)
1.3. Former les membres des AUM
Contrats de services
Main d’œuvre
Equipement et petit outillage
Budget, matériaux
Vivres PAM
2. Aménager de nouveaux marais
2.1. Réaliser les études techniques, économiques et environnementales de réhabilitation des marais,
2.2. Constituer et organiser les associations des usagers de marais (AUM)
2.3. Former les membres des AUM
3. Protéger les bassins versants
3.1. Organiser des séances de mobilisation et sensibilisation par site pilote choisi sur les formes, les causes et les conséquences de la dégradation des sols
3.2. Elaborer et adopter d’une manière participative un plan d’aménagement des BV
3.3. Aménager les ouvrages anti érosifs (confection des fossés, talus en courbes de niveau etc.) sur les BV non protégés
3.4. Réhabiliter les dispositifs anti érosifs existants
3.5. Mobiliser les communautés (bénéficiaires) pour les chantiers de réhabilitation et de protection de ces ouvrages (curages des courbes de niveau,
plantations des herbes fixatrices et plants agro forestiers)
3.6. Identifier les zones à reboiser
3.7. Constituer les associations de pépiniéristes
3.8. Production de plants forestiers dans les pépinières
3.9. Planter les arbres forestiers dans ces zones
Contrats de services
Main d’œuvre
Matériel et outillage Vivres
PAM, semences agro
forestières et fourragères,
Budget de fonctionnement
4. Installer le système d’embocagement sur les exploitations individuelles des bénéficiaires
4.1. Organiser des séances de mobilisation et sensibilisation sur la technique d’embocagement
4.2. Organiser des visites d’échanges
4.3. Multiplier les arbres et plantes fourragères (pennissetum, légumineuses, Calliandra, Glyricidia, etc.)
4.4. Production de plants agro forestiers
4.5. Importer des semences et des boutures de Glyricidia
4.6. Installer des parcs à bois destinés à la production des plants de Glyricidia
Contrat de services
Semences et boutures de ces
espèces, outillage de
plantation et d’aménagement
des dispositifs anti érosifs
Frais de mission
Budget
5. Sécuriser l’exploitation directe des bénéficiaires sur leurs terres
5.1. Conduire des études socio foncières
5.2. Appuyer le processus de finalisation de la législation foncière en cours de révision
5.3. Etablir les statuts juridiques et droits fonciers au niveau de chaque parcelle (collines et marais)
5.4. Appuyer l’enregistrement des terres au niveau de la commune
5.5. Renforcer les capacités des CDC, des autorités administratives, des agents des services fonciers communaux, des élus locaux et des Bashingantahe en
matière de législation foncière,
5.6. Sensibiliser les bénéficiaires pour l’adhésion à la politique de sécurisation foncière
5.7. Identifier les groupes les plus défavorisés en matière d’accès à la terre (Batwa)
5.8. Identifier au cours des aménagements des marais les terres qui peuvent être distribuées à ces groupes particuliers
Contrats de services
Budget,
Modules de formation en
Kiribati et matériel
didactique,
photos satellite,
équipements divers et
moyens de transport
106
ACTIVITES INTRANTS COUT FINANCIERS
6. Renforcer le système de multiplication des semences de riz et des cultures prioritaires
6.1. Identification des associations de multiplicateurs de semences
6.2. Organiser ces associations de producteurs en réseau
6.3. Former les membres des associations au niveau technique, gestion et en techniques culturales améliorées
6.4. Rendre disponible les semences de base et autres intrants aux associations et groupements identifiés
6.5. Organiser des visites d’échanges et des concours agricoles
6.6. Réaliser une étude technique et organisationnelle pour la réhabilitation des deux centres retenus et leur mode de gestion
Contrats de services
Appuis du projet CTB
Frais de mission
7. Renforcer le réseau de boutiques d’intrants mis en place par le PRDMR
7.1. Faire un état des lieux sur les boutiques d’intrants existant dans la zone et élaborer un plan d’action pour le développement de ce réseau
7.2. Faire un audit sur la gestion de 500.000 US dollars de FR PRDMR
7.3. Former les membres des boutiques d’intrants en matière de gestion et d’information sur les sources d’approvisionnement
7.4. Organiser l’approvisionnement en engrais et en intrants sur la base du plan de développement
Contrats de service
Budget et frais de mission
Fonds intrants
8. Renforcer la Chaîne de solidarité bovine
8.1. L’élaboration d’une convention entre PAIVA-B et PARSE
8.2. Informer et sensibiliser les futurs bénéficiaires
8.3. Sélectionner les bénéficiaires selon les critères établis
8.4. Former les bénéficiaires potentiels
8.5. Mettre en place les infrastructures d’accueil pour les animaux
8.6. Mettre en place l’encadrement des éleveurs et le suivi du bétail (santé animale et alimentation)
8.7. Organiser des visites d’échanges au Rwanda
8.8. Importer et distribuer aux bénéficiaires sélectionnés les génisses de race améliorée
8.9. Fournir un kit de soins de base
Indemnités ACSA
Contrats de prestataires de
service
Budget achat bétail
Budget visites et formations
9. Appui aux groupements de petit élevage
9.1. Sensibiliser les groupes vulnérables
9.2. Effectuer une étude de faisabilité
9.3. Assurer la formation des groupes identifiés
9.4. Appuyer l’élaboration de dossiers de financement
9.5. Appuyer l’accès au fonds d’appui
Contrat étude
Appuis PARSE
10. Multiplication et distribution de semences fourragères
10.1. Acquisition des semences, boutures fourragères améliorées
10.2. Constitution de 2 à 3 groupements de multiplicateurs de semences fourragères par site
10.3. Formations techniques et en gestion des membres
Contrats avec les GP
Semences et intrants
Frais de mission et
d’encadrement
Appui du projet CTB
11. Recherche et développement sur la CSB et l’alimentation bovine
11.1. Effectuer les enquêtes de base sur les bénéficiaires et assurer le suivi et l’analyse de l’évolution de la CSB
11.2. Effectuer des introductions de semences et autres plantes fourragères (Glyricidia et Sandragon)
11.3. Effectuer des essais de comportement des plantes introduites
11.4. Effectuer des tests sur l’alimentation des bovins
Contrats
12. Mettre en place des CEF dans les zones d’intervention
12.1. Organiser et appuyer techniquement ces « CEF »
12.2. Fournir les intrants et l’outillage agricole
Contrat avec la FAO
Semences, engrais et
outillages
Perdiems
Frais de mission
107
ACTIVITES INTRANTS COUT FINANCIERS
13. Intensifier la production du riz dans les marais du projet
13.1. Organiser une formation des riziculteurs en SRI
13.2. Mettre en œuvre les appuis en organisation et en gestion des AUM et des groupements de riziculteurs
13.3. Mise en place des Champs Ecoles Fermiers par la FAO
13.4. Organiser des visites d’échanges d’expérience intérieures et/ou extérieures au pays
Budget de formation
Semences améliorées de riz,
engrais, produits
phytosanitaires.
Contrat de services
Composante 2
14. Dresser un état des lieux des marchés des produits agricoles et services financiers et définir les filières à appuyer
14.1. Conduire une étude diagnostique sur la situation des marchés des produits agricoles dans les 2 provinces et Bujumbura
14.2. Conduire une étude diagnostique sur les services financiers disponibles ou à développer
14.3. Organiser des ateliers d’analyse et validation des résultats des études
Contrats
Budget des ateliers
15. Mise en place de plateformes de filières pour l’amélioration de la qualité et de l’accès aux marchés
15.1. Constituer les plateformes,
15.2. Organiser l’intermédiation technique et financière,
15.3. Analyse approfondie des filières retenues
15.4. Identifier les projets bancables notamment dans la transformation, le stockage et la commercialisation des produits agricoles
Contrats de services
Frais d’ateliers et de réunions
Frais de mission
16. Mise en place d’un dispositif de financement de la valorisation agricole
16.1. Recrutement d’une IMF compétente
16.2. Organiser une campagne d’information en direction des producteurs et productrices agricoles
16.3. Mettre en place les fonds d’appui ainsi que les modalités et les règles d’utilisation
16.4. Développer et tester de nouveaux produits financiers
Contrats PS
Frais de mission
Fonds d’appui
17. Renforcement des capacités et apprentissage collectif
17.1. Définir d’une manière participative les besoins en formation des acteurs impliqués
17.2. Mettre en place le plan de formation et d’appui-conseil
17.3. Organiser les ateliers de travail des clusters
17.4. Organiser les visites d’échanges
17.5. Mettre en place un fonds d’appui au renforcement des capacités
Contrats PS
Frais des visites
Fonds d’appui
18. Aménager les pistes d’accès des marais enclavés
18.1. Effectuer les études techniques, économiques et environnementales
18.2. Organiser les chantiers HIMO
18.3. Entreprendre les travaux
Contrats
Vivres PAM
Frais de mission
19. Construire des magasins de stockage
19.1. Déterminer les besoins des communes
19.2. Organiser les chantiers HIMO
19.3. Entreprendre les travaux
Contrats
Vivres PAM
Frais de mission
Composante 3
20. Renforcer les capacités des CDC en matière de maîtrise d’ouvrage déléguée et gestion participative des plans de développement communaux
20.1. Mettre en place un opérateur pour appuyer les CDC
20.2. Elaborer un programme de formation adapté, y compris alphabétisation
20.3. Traduire les modules en Kirundi
20.4. Mettre à jour les PPDC
20.5. Mise en place des coopératives de production sur les marais encadrés
20.6. Constitution des groupements de producteurs sur les collines
20.7. Renforcement des capacités des OP
Budget,
Matériel, équipement et
fournitures de bureau
Contrats de services
Consultants
108
ACTIVITES INTRANTS COUT FINANCIERS
21. Gérer les ressources du projet
21.1. Recruter le personnel du projet
21.2. Evaluer les performances du personnel et organiser des formations du personnel
21.3. Acquérir et entretenir des équipements du projet
21.4. Elaborer les états financiers et inventaires physiques du projet
21.5. Préparer et superviser les activités d’audit des comptes et opérations des partenaires dans les délais
21.6. Mobiliser des fonds de contre partie
21.7. Préparer et transmettre les DRF au FIDA
21.8. Représenter le projet dans ses relations avec les institutions publiques et privées
Budget, de l’UFC
22. Instaurer un cadre de concertation du PAIVA-B
22.1. Organiser des réunions hebdomadaires de coordination
22.2. Organiser une réunion mensuelle avec les prestataires de service et le personnel du Projet
22.3. Organiser des réunions trimestrielles de suivi et d’évaluation des activités avec les partenaires
22.4. Organiser des réunions périodiques des Comités de pilotage du projet
23. Planifier, suivre et évaluer les activités du Projet
23.1. Organiser des ateliers participatifs de planification des activités du projet avec les partenaires
23.2. Mettre en place un système de suivi évaluation participatif
23.3. Etablir une situation de référence sur les sites pilotes du projet
23.4. Suivre l’exécution des activités des composantes
23.5. Organiser des ateliers périodiques d’évaluation des activités
23.6. Elaborer des rapports mensuels, trimestriels, semestriels et annuels
23.7. Communiquer et diffuser les résultats du Projet
23.8. Négocier et signer les contrats avec les principaux opérateurs partenaires du projet
23.9. Suivre la mise en exécution des contrats de ces opérateurs partenaires du projet
23.10 Evaluer les performances des prestataires des services du projet
109
ANNEXE.10. TABLEAU SYNTHETIQUE DES INDICATEURS DES REALISATIONS PHYSIQUES
Activité PTBA 2012 Unité Quantité Réalisation Objectif
RPE
% Commentaires
prévue
2012
réalisée Taux cumulée
Composante1 : Renforcement et Protection du capital productif
sous composante 1.1 : « Aménagement du capital productif et sécurisation foncière »
Volet réhabilitation et aménagement des marais
Etude sur la réhabilitation de marais de Ruhamba, Nyamugari-
Rusheri dans Karusi, Nyarubanda dans Kayanza
ha 500 313 62 ,6 1 217,10 1 652 73,6
Réhabilitation Ruhamba (Karusi) ha 100
Réhabilitation Nyamugari-Rusheri (Karusi) ha 100
Total 200 829 1 652 50
Equipement et outillage pour les travaux de marais FF/an 1 1 7 14 L’équipement sera mis à la disposition des producteurs après les
travaux d’aménagement
Contribution des bénéficiaires h/j 20 000 39 180 192 200 20 Les contributions seront évaluées après l’exécution des travaux qui
viennent de commencer en janvier
Etude pour les nouveaux marais de Ntarika, Nyabusare dans
Karusi, Nyarubanda Kinyamaganga et Nzarazangwe dans
Kayanza
ha 500 312 62,4 725,6 1 620 44,8 L’étude a été conduite et il ne reste que la validation de la partie
concernant Kayanza
Aménagement du marais de Nyabusare (Karusi) ha 50 Les travaux sont en cours
Aménagement du marais de Ntarika (Karusi) ha 100
Total ha 250 0 257 1 640 16
Contribution des bénéficiaires h/j 22 500 23 130 245 000 9,44
Contrôle et surveillance des travaux ha 450 1 086 3 292 32
Formation des bénéficiaires h/j 400 600 150- 1 200- Activité réalisée par l’opérateur colline-marais
Volet Aménagement des Bassins Versants
Réhabiliter le dispositif antiérosif du BV de Ruhamba ha 1 000 1 133 113
Réhabiliter le dispositif antiérosif du BV de Nyamugari-
Rusheri
ha 1 000 1 650 165
Réhabiliter le dispositif antiérosif du BV de Nyarubanda ha 1 000 678 68
Réhabiliter le dispositif antiérosif du BV de Nyakagezi ha - 142 - Nyakagezi n’était pas inscrit au PTBA 2012
Réhabilitation BV Nyabiho (Karusi) ha 1 500 576 38
Activités non inscrites au PTBA 2012 dont les travaux ont débuté
en 2011 pour se poursuivre et clôturer au 1èr trimestre 2012
Réhabilitation BV Ndamuka (Karusi) ha 650 278 43
Réhabilitation BV Rusimbuko (Karusi) ha 1 100 360 38
Réhabilitation BV Nyankezi (Karusi) ha 440 195 44
Total réhabilitation BV ha 6 690 5 012 75 10 237 16 520 62
Supervision des travaux de protection des bassins versants h/j 20 15 75 45 260 17
Contribution des vivres PAM ha 3 000 3 461 115
Equipement et petit outillage pour les travaux protection BV FF 1 0 0 1 12 8
Aménagements bassin versant Nyabusare (Kar) ha 500 1 880 376
Aménagements bassin versant Ntarika (Kar) ha - 1 320 - Ntarika n’était pas inscrit au PTBA 2012
Aménagement bassins versants de Kinyamaganga (Kay) ha 2 000 10 0,5
Aménagement bassins versants de Nzarazangwe (Kay) ha 19 Nzarazangwe n’était pas inscrit au PTBA 2012
110
Activité PTBA 2012 Unité Quantité Réalisation Objectif
RPE
% Commentaires
prévue
2012
réalisée Taux cumulée
Aménagement bassins versants de Nyarubanda (Kay) ha 1 000 58 6
Aménagement bassins versants de Mabayi et Bukinanyana (C) ha 1 500 19 1,3
Aménagement bassins versants de Gisiza (K) ha 430 191 44
Aménagement bassins versants de Nyabusare (K) ha 500 191 38
Aménagement bassins versants de Mwihorero (K) ha 260 200 77 Activités non inscrites au PTBA 2012 dont les travaux ont débuté
en 2011 pour se poursuivre et clôturer au 1èr trimestre 2012
Total aménagement BV ha 6 190 3 888 62,8 6 621 16 400 40
Contribution des vivres PAM ha 5 000 3200 64
Mobilisation, sensibilisation à la protection des bassins
versants
sessions 2 1 50 1
Elaboration des schémas d'aménagement des bassins versants FF 1 1 100 1
Formation des bénéficiaires sessions 15 6 40- 10 Formation sur la conduite des pépinières (258 pers, 186 hommes et
72 femmes)
Formation technique des agents du génie rural pers 20 15 75 15
Assistance technique (missions ponctuelles) h/j 30 -
Confection du module de formation et protection des bassins
versants
h/j 30 30 100 30 Document disponible, livret de vulgarisation à multiplier et diffuser
Achat herbes fixatrices pour embocagement nbre 3 000 000 3 000 000 100 3 000 000
Main d’œuvre pour plantation des plants le long des fossés h/j 20 000 4 514 22 37 512 548 663 7 Les espèces à planter sur les fossés sont rares
Contribution des bénéficiaires pour les travaux
d’embocagement
h/j 106 667 127 131 119 361 499 345 660 104,6
Embocagement Unité 2 409 303 1 860 051 77 7 579 798 10 369 800 73
Production de plants d'embocagement et de reforestation nbre 4 000 000 4 374 532 109 10 916
418
16 364 800 67
Main d'œuvre pour des forêts villageoises h/j 24 000 18 704 77,98 32 162 87 783 37
Installer les boisements communautaires ha 500 435 87 748 1 646 45
Volet Sécurisation foncière
Convention de prestataire de service FF 1 1 100 3 cadres (1 Opérateur de proximité et 2 Assistants provinciaux)
sont opérationnels
Réhabiliter 2 bureaux pour les SFC nbre 2 0 0 Devis pour la réhabilitation terminée, il reste les travaux de
réfection qui vont débuter au cours du mois de Février 2012
Formation session 2 1 50 Formation continue
Sous composante 1.2 : Intensification de la production agricole
Réhabilitation Centres semenciers
Etude de faisabilité centres semenciers (Rutegama et Rusi) étude 1 1 100 Les centres semenciers préalablement identifiés ont été abandonnés
au profit de celui de Kigarika (10ha) en province de Ruyigi
Réhabilitation des centres semenciers (Rutegama et Rusi ont
été remplacés par Kigarika)
ha 10 34 29.4 La réhabilitation a porté sur 10 ha au centre semencier de Kigarika
en province de Ruyigi (réalisation de 2011)
Inspection, contrôle et certification des semences (frais de
mission des agents et cadres de la DPSP).
hj 50 14 28 44 ND - Les visites ont été effectuées dans les centres semenciers de
Rutegama (PDT) et Kigarika (PDT, maïs, haricot) et dans les
marais de Rusimbuko (riz).
111
Activité PTBA 2012 Unité Quantité Réalisation Objectif
RPE
% Commentaires
prévue
2012
réalisée Taux cumulée
Formation des multiplicateurs de semences dans les centres
semenciers (Kigarika, Rutegama et Karusi)- 2 sessions de
35hjx5 jrs chacune
h/j 350 170 48,6 170 ND - Une formation a été organisée en janvier 2012 pour 34 personnes
pendant 5 jours (170hj) par la DPSP et un rapport de formation a
été produit.
Fonds de roulement semences de base aux DPAE
Frais de production dans les centres semenciers (prévisions :
9ha maïs+11ha haricot + 10 ha PDT+5ha arachide+5ha
manioc)
ha 40 11 27.5 16 34 47 Les réalisations de 2012 portent sur 11ha (2ha de maïs, 2ha de
haricot, 4ha de PDT, 0.5ha d’arachide, 0.5ha de soja et 2ha de
manioc, celles de 2011 portent sur 5ha de maïs (saison 2011A),
dont 2ha au CS Rutegama et 3ha à Rusi.
Fonds de roulement semences commerciales
Achat des semences commerciales (pour les groupements
multiplicateurs de semences)
tonnes 20 8.5 42.5 8.5 45 18.9 Les semences ont été réparties comme suit : 280kg de maïs pour
7ha (5ha en 2011 et 2ha en 2012), 160kg de haricot pour 2ha, 8t de
PDT pour 4ha, 40kg d’arachide pour 0.5ha, 40kg de soja pour 0.5ha
Achat autres semences (boutures de manioc (2012B) pour les
groupements
boutures 20 000 20 000 100 20 000 15t - Le taux de réalisation est difficile à estimer parce que les prévisions
portent sur des tonnes
Frais de production semences commerciales ha 40 11 27.5 16 20 80 Il s’agit de 5ha exploités en 2011 (pour le maïs) et 11ha exploités
en 2012 (pour les autres cultures: maïs, haricot, PDT, arachide et
soja)
Semences Riz (marais)
Achat semences de base (à l’ISABU) pour la multiplication sur
10ha
tonne 0.1 0.1 100 0.7 2 35 Il s’agit de 400kg pour 20ha en 2010/2011, 200kg pour 10ha en
2011/2012 et 100 kg pour 10ha en 2012
Production des semences commerciales riz sur 10ha tonne 50 52 104 120 ND - La production est constituée de 62t en 2010C/2011A sur 20ha, 6t
en 2011C sur 4ha, 52t en 2012 (12t en saison B sur 3,3ha, soit un
rendement moyen de 3.5t/ha) et 40t escomptés en 2012C/2013A sur
10ha, soit un rendement moyen de 4t/ha)
Fonds de roulement semences commerciales
Achat des semences commerciales (pour 1086ha déjà
aménagés/réhabilités)
tonne 10 2 5 21 18 116 Le taux de réalisation de 2012 est très faible du fait que la majorité
des riziculteurs se sont directement approvisionnés chez le
groupement multiplicateur de Nyabiho (commune de Gitaramuka).
Les réalisations cumulées portent sur 19tonnes rachetées aux
multiplicateurs en 2011 et 2 tonnes acquises de l’Université de
Ngozi pour la saison 2012B
Frais de production des semences commerciales ha 10 13.3 100 37.5 40 - Il s’agit de 20ha en 2010C/2011A (production obtenue : 62t), 4ha
en 2011 (avec une production de 6t), 13.3ha en 2012 (avec une
production de 12t sur 3.3ha en 2012B et 40t escomptée en
2012C/2013B sur 10ha)
Formation des associations de multiplicateurs sur le SRI session 2 1 50 3 ND - Les réalisations cumulées portent sur 2 sessions de 2011 (TEFY
SAINA et ODDIT) et 1 session de 2012 (ODDIT), avec une
participation de 180 personnes (60 participants/session) pendant 12
jours chacune.
Importation de nouvelles semences de riz de Madagascar kg 50 30 60 30 ND 3 variétés : SEBOTA 410 (10kg), M1 (10kg) et M2 (10kg).
112
Activité PTBA 2012 Unité Quantité Réalisation Objectif
RPE
% Commentaires
prévue
2012
réalisée Taux cumulée
Essais des nouvelles semences (contrat ISABU pour les essais) contrat 1 1 100 1 ND Les essais sont conduits dans les marais du PRODEFI pendant la
saison 2013A/B
Production d’un Manuel pour le Riziculteur sur le SRI Manuel 1 0 0 0 ND Le manuel et les fiches techniques n’ont pas été produits suite à une
exigence du MINAGRIE d’associer les services de la recherche
(IRRI, ISABU et FACAGRO), alors que ces derniers ont refusé de
en étroite collaboration avec le MINAGRIE, de ne pas collaborer
avec le projet dans la vulgarisation du SRI
Production des fiches techniques sur le SRI ND
Organisation des visites inter sites sur le SRI h/j 300 111 37 222 ND 111 riziculteurs (75H+36F) ont participé à la visite de 2012 et 120
riziculteurs ont participé à celle de 2011
Achat du petit outillage pour le SRI pièces 410 300 73 400 ND 3 lots déjà distribués : 1er lot de 2011: 20 sarcleuses+20
rayonneurs+20 planeurs (CNTA), 2ème lot de 2012 : 150
sarcleuses+150 rayonneurs (Evariste), 3ème lot de 2012 : 40
sarcleuses (CNTA).
Participation à 1 concours agricole organisé par le MINAGRIE nbre 1 0 0 1 ND Le MINAGRIE n’a pas organisé de concours agricole prévu en
2012. Par contre, il a été organisé une foire agricole (exposition,
publicité et vente des produits agricoles) à laquelle le projet a
participé avec les AUM et les coopératives agricoles de sa zone
d’action. Un concours agricole organisé en 2011 par le projet
Boutique d’intrants
Etude et audit du fonds de roulement Etude 0 0 0 1 1 100 L’étude a été faite en 2010 par la maison FEN RAJ
Fonds de roulement BI FF/an 8 0 0 1 ND Le démarrage des BI connait toujours des problèmes liés au
système de financement et de sécurité des fonds devant associer la
FENACOBU Mission de contrôle et de supervision Contrat 1 0 0 0 ND
Développement des Champs Ecoles Paysans sur les cultures vivrières
Contrat prestataire de service (Consultant CEP) h/mois 12 8 67 8 ND - Le PAIVA-B et le PRODEFI ont recruté, en 2012, une équipe de 2
consultants locaux (début Octobre 2012) et un consultant
international en CEP (Novembre 2012)
Frais d'encadrement des CEP – cultures vivrières nbre 25 16 64 16 ND - Les activités n’ont commencé qu’en 2013A sous l’encadrement et
la supervision du consultant international CEP (3 CEP dans
Kayanza, 6 dans Gitega et 7 dans Karusi)
Chaîne de solidarité communautaire (Bovin)
Visites pour la sélection des génisses en Ouganda h/j 36 36 100 72 ND - Ces différents achats concernent les 2 nouvelles provinces
d’extension du projet, à savoir Kayanza avec 428 bovins et
Cibitoke avec 188 bovins Achat de ciment (étables) pour 600 génisses et 20 taureaux sacs 3 600 3 816 106 10 800 ND -
Achat de génisses nbre 600 616 100 1 800 ND 50
Achat de taureaux nbre 20 20 100 40 ND -
113
Activité PTBA 2012 Unité Quantité Réalisation Objectif
RPE
% Commentaires
prévue
2012
réalisée Taux cumulée
Kits d'accompagnement bovins lot 2 2 100 4 ND -
Convention avec PARSE pour la mise en œuvre de la CSC nbre 1 1 100 2 ND - La convention couvre les 4 provinces (2 anciennes et 2 nouvelles)
de la zone du projet
Indemnités Infirmiers vétérinaires h/mois 180 180 100 540 ND - Le nombre d’IV a passé de 30 personnes en 2011 à 10 personnes en
2012 dans les provinces de Gitega et Karusi du fait du processus de
désengagement du projet dans les provinces pilotes
Formation des bénéficiaires h/j 600 207 34.5 1820 ND - Seuls les bénéficiaires de bovins de la commune Rango
(179H+28F) ont été déjà formés.
Equipements de terrain dont trousses lot 1 0 0 1 ND -
Production des conventions avec les bénéficiaires unités 3 600 0 0 3600 ND - Les réalisations concernent les anciennes provinces (Gitega et
Karusi)
Formation des techniciens session 1 1 100 2 ND -
Multiplication des cultures fourragères ND
Convention de fourniture de boutures, semences fourragères,
multiplication et fonctionnement sur 25 ha (convention
ISABU)
nbre 1 0 0 1 ND - La fourniture des boutures se fait par achat direct à l’ISABU
Convention ACORD (encadrement colline-marais)
Contrat de prestation (ACORD) mois 12 12 100 24
Chef d'équipe prestataire colline / marais h/mois 24 24 100 48
Techniciens CES h/mois 48 48 100 96
Techniciens agricoles colline h/mois 48 48 100 96
Techniciens agricoles marais h/mois 48 48 100 96
Personnel d'appui h/mois 12 12 100 24
Fonctionnement véhicules prestataire colline / marais nbre 2 1 50 2
Fonctionnement motos pour prestataire colline / marais et CSC nbre 16 16 100 32
Equipements et autres matériels nbre 1 1 100 2
Composante 2 : Valorisation de la production et Développement des infrastructures
Etude de marché des produits et services financiers 4 4,5 100 4,5 8 56 L’étude a été conduite sur toutes les provinces d’intervention du
projet. Une mise à jour dans les provinces à couvrir en dernier lieu
sera faite au moment opportun.
Formation des OP et boutiques d'intrants
Contrat prestataire de service contrat 1 1 100 2 5 40 Convention avec CAPAD pour 2012
Formation sur les techniques de stockage, gestion des hangars
et commercialisation
h/j 200 200 100 300 ND Formation des comités de gestion des coopératives et hangars
Formation sur les techniques de stockage, gestion et
commercialisation dans les boutiques d'intrants
h/j 160 120 75 200 ND Formation des gestionnaires de 8 boutiques d’intrants
114
Activité PTBA 2012 Unité Quantité Réalisation Objectif
RPE
% Commentaires
prévue
2012
réalisée Taux cumulée
Appui à la valorisation agricole
Atelier de formation h/j 200 200 100 300 400 75
Appui à l'élaboration des plans d'actions h/j 100 64 64 64 200 32 Les acteurs de la filière riz se sont mis ensemble pour élaborer un
plan d’action commun
Fonds de roulement PRDMR FF 1 0 0 0 1 0 Les 2 fonds sont utilisés en ligne de crédit. Le fonds a été utilisé
pour le warrantage et les crédits solidaires. Nouveau Fonds (à expliquer) en millions
de BIF
180 110 60 60 142 75
Financement de la valorisation agricole Recrutement d’un consultant pour la mise en place du partenariat
avec l’IMF et les procédures de gestion du fonds d’appui
Campagne d'information sur le crédit, IMF etc., nbre 3 3 100 3 18 16 La FENACOBU a diffusé 3 émissions au cours de l’année
Développement de nouveaux services et produits financiers
Fonds d'appui à la valorisation des produits (à expliquer) en millions
de BIF
50 40 80 40 1 685 2 Subvention des décortiqueuses
Enregistrement des coopératives Dossier 10 1 5 5 80 6 1 dossier est déjà enregistré à la commune
Consultant international h/j 20 0 0 0 60 0 La demande a été faite pour un consultant en appui au financement
des producteurs mais n’a pas été honorée
Renforcement des capacités
Formation des cellules de gestion des coopératives h/j 72 36 50 66 180 36 Les nouvelles coopératives ne sont pas encore formées, on a
travaillé sur les anciennes coopératives
Visites d'échanges d'expériences nbre 1 1 100 4 2 50 Visite d'échange d'expérience effectuée au Rwanda
Ateliers d'échanges h/j 60 60 100 103 210 49
Mise en œuvre de la composante
Prestataire de service (formation) contrat 1 1 100 2 8 25 Contrat avec CAPAD
Prestataire de service (finances rurales) contrat 1 1 100 1 8 12 Contrat avec la FENACOBU
Composante 3 : Facilitation de la mise en œuvre et coordination du projet
Enquêtes
Enquête situation avant projet Enquête 1 1 100 2 1 200 Il y aura 3 enquêtes en fonction de l’avancée dans les provinces
Enquêtes et études thématiques Enquête 2 2 5 40 Les TDR sont en préparation pour recruter les consultants qui
feront les 2 enquêtes
Véhicules et Equipements
Véhicule 4x4 unité 10 14 71
Equipement de bureau Lot 1 1 100 2 2 100
Ordinateur et accessoires unité 4 - - 17 26 65
Photocopieuse unité 2 2 100
Téléphone unité 8 30 27
Logiciel de comptabilité et suivi-évaluation unité 1 1 100 2 2 100
Appui CDF et OP
Vélos pour CDC et OP nbre 210 240 88 Ce matériel mis à la disposition des CDF en 2011
Motos pour CDF nbre 4 24 17
Ordinateur pour CDF nbre 2 12 17
Equipement audio- visuel pour CDF Lot 2 2 100 2 12 17
Appui CDF (pour les groupes vulnérables)
115
Activité PTBA 2012 Unité Quantité Réalisation Objectif
RPE
% Commentaires
prévue
2012
réalisée Taux cumulée
Appui aux groupes de femmes CDF Convention 1 1 100 1 2 50
Etude dans le cadre appui CDF pour groupes vulnérables nbre 2 2 100 - 2 - Etude sur la pénibilité de la femme et techniques post récoltes.
Appui au fonctionnement CDF Convention 1 1 100 1 Appui pour l’entretien de véhicules et équipements
Appui aux CDC
Formation des CDC en maîtrise d’ouvrage
Contrat prestataire de service FF 4
Animation locale des CDC
Facilitation forum par colline h/j 1 000 3 096 300 6 192 10 400 59,3
Diagnostic participatif de la vulnérabilité h/j 16 42 136 95 60 158 Le diagnostic a été fait en provinces Kayanza et Cibitoke pour la
deuxième phase
Visite d’échange intercommunal h/j 600 600 100 1 800 3 000 60
Fonctionnement CDC réunion 520 520 100 1 300 3640 36
Appui aux OP
Animation et formation des OP h/j 3 600 532 15 4 132 25 200 16
Appui au CAPAD (Forum Paysan National)
Production bulletin d'info et dépliant nbre 4 2 50
Production des émissions radios nbre 4 1 25
Organisation des fora provinciaux h/j 140 140 100 263 1 600 16
Organisation du forum National h/j 140 100 71 240 960 25
Visite d’échanges interprovinciaux h/j 90 90 100 180 720 25
Visite d’échange dans la sous région h/j 60 57 95 117 252 46
Contribution dans les programmes de la radio nationale convention 1
Publication bulletin d’information forum paysan nbre 4 1 8 13
Appui technique /consultant international h/j 30 60
Formation des membres des coopératives rizicoles h/j 390
Audit externe nbre 1 1 100 2 8 25
Session annuelle de suivi-évaluation nbre 1 1 100 3 8 47
Assistance technique internationale pers-mois 4
Assistance technique nationale pers-mois 14
116
ANNEXE 11. SYNTHÈSE DES RÉALISATIONS DES ACTIVITÉS DU PTBA 2012 POUR LE PARTENAIRE ACORD
Activités Unité Prévision
s 2012
Réalisations de
2012
Taux de
réalisation
en %
Réalisat°
cumulée
Objectif
du projet
% Commentaires
Ateliers de restitution du PTBA Atelier 1 1 100 3 7 42,85
Atelier d’autoévaluation et de réflexion sur la pérennisation des infrastructures Atelier 1 1 100 1
Ateliers provinciaux de formation sur l’analyse de la pauvreté et le ciblage des
bénéficiaires
Atelier 2 2 100 4
Réunions collinaires d’analyse de la pauvreté et de ciblage des bénéficiaires Réunion 16 16 100 94
Formation de formateurs des CDC Session 1 1 100 2
Formation de relais collinaires (CDC et autres) sur l’élaboration de projet H/J 800 834 104 1600 3600 44,44
MARP marais organisé Ateliers 5 12 240 25 On a organisé les ateliers même
pour les nouveaux marais
Formation sur la planification stratégique et annuelle Atelier 5 - - Prévues pour le 2è semestre
Atelier d’autoévaluation assistée Atelier 13 - -
Formation des techniciens relais marais pour leur préparation à la formation des
AUM
Session 1 1 100 2
Formation des AUM sur les fonctions techniques et économiques H/J 400 - - Les formateurs sont déjà formés
et les relais collinaires le seront au
cours du second semestre Formation des AUM sur les fonctions administratives et de gouvernance H/J 400 600 150 1200 3600 33,33
Formation des AUM sur les fonctions associatives H/J 400 600 150 1200 3600 33,33
Formation des relais collinaires sur le plaidoyer H/J 400 - - 400 3600 11,11
Formation des relais collinaires sur le leadership H/J 400 - - 400 3600 11,11
Formation des relais collinaires sur la comptabilité simple H/J 400 600 150 400 3600 11,11
Visite d’échanges d’expérience Visite 1 - - 7
Etude socio économique et évaluation des CDC Etude 1 0.5 50 0.5 1 Les CDC ont fait une
autoévaluation lors de la
formation sur l’élaboration de
projet. L’étude socio économique
sera réalisée au 3è trimestre
Sensibilisation des comités de maintenance des pistes Atelier 1 5 500 5 Les CDC ont été identifiés pour
se charger de la maintenance des
pistes. Un autre atelier a été
recommandé
Formation des comités d’usagers de pistes sur le manuel de gestion des pistes Session 1 - - 1 Le manuel n’est pas encore
disponible. Un consultant a été
identifié pour son élaboration
Elaboration du PTBA Nbre 1 1 100 Il s’agit du PTBA 2011
117
ANNEXE 12: ORGANIGRAMME DU PROJET
Coordonnateur du PAIVA-B
Assistant (e) du coordonnateur
Responsable Filières Responsable Agronome Agronome Responsable
et Marchés Suivi-évaluation Production Agricole de Génie Rural Adm et Financier
Chef d’antenne A/Responsable Comptable
Suivi-Evaluation
Agents de saisie Aide comptable
Agent de bureau
Chauffeurs
Plantons
Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage
Comité de Pilotage
Comité Technique