public spaces for an urban and landscape quality

International Journal of Human Settlements Vol. 2 . Nr.3 . 2018

Public spaces: For an urban and landscape quality Imene ABDELLI

Received: 03 August 2018• Revised:15 September 2018 • Accepted: 13December 2018

Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License (CC BY-NC-ND)

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PUBLIC SPACES: FOR AN URBAN AND LANDSCAPE QUALITY

Iméne ABDELLI PHD Student, Arch., Department of Architecture , Batna University, email:

[email protected] Abstract:

The modern Algerian city abstracts from the concept of landscape quality. The public space symbol of the city itself is the primordial tool in the composition of landscape images. Unfortunately, it is interpreted by the ugliness of the quality of life and the setting built, in the current context, the lack of landscape culture in both the citizen and officials comes to top it all and confirm the poor quality of the built environment. Indeed, the urban landscape is the image of the public space that stamps memory and resides in the spirit. So, to value them is through the definition of criteria that allow the design of the quality living environment by a coherent and complementary intervention set is necessary to improve the existing state of the city, and enhance the quality of the urban landscape and ensure a good living environment.

Key words: Public space, urban quality, landscape enhancement, urban improvement, quality of life Introduction : L’histoire de l’humanité est étroitement confondue avec celle des villes, les villes étant l’œuvre des hommes illustrant le mieux, la diversité des cultures, des civilisations et les étapes de leurs « parcours » (Bertrand and Listowski.h, 1984).La ville a toujours eu son identité et sa personnalité qui se reflètent par ses édifices, ses espaces et ses habitants. Notre société est de plus en plus certifiée par les faits hâtifs et les données démographiques et quantitatives. L’urbanisation anarchique ceci qu’a connue la ville algérienne a un impact négatif considérable sur la qualité environnementale et paysagère. La ville de nombreux professionnels (architectes, urbanistes, collectivités locales, bureaux d’études …..) ont fait part un animement de leurs inquiétudes de cette situation. Les bilans négatifs sur les modes et politiques de contrôles des processus d’urbanisation pratiqués durant plusieurs décennies en témoignent. En effet, les espaces publics et villes sont intrinsèquement liées ; parfois sont devenues le symbole de la ville elle-même. Dès lors ils sont aussi l’outil primordial dans la composition des images paysagères. Ce dernier est moteur normalement du développement, est devenu un lieu de ségrégations sociales et d’insécurité ; ils manquent de conditions matérielles minimes. Le droit à vivre dans ce cadre avec des conditions d’existence digues et de qualité, fait défaut. Il est difficile aujourd’hui de se balader, même de se promener , car le malaise est généralisé face à la qualité urbaine et l’esthétique d’espace





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Plusieurs questions se posent :

• Qui est le responsable de la médiocrité et de la laideur de cette production architecturale et urbaine ? Sont-ce les maitres d’œuvre et les maitres d’ouvrages ?

• Ou est-ce le système politique qui ne permet pas l’émergence de la qualité tant recherchée dans tous les discours ?

• Es que la qualité urbaine impose une conduite civilisée ou bien la conduite civilisée et la culture paysagère crée et recrée et gère la qualité urbaine ? Sur ceux :

• Comment valoriser l’image de l’espace public Algérien ? et par quels moyens ?

Méthodologie :

Face à un problème compliqué, il convient de le découper en plusieurs problèmes simples, notre approche procure de l’aborder par le concept de qualité urbaine quoique la recherche d’une qualité urbaine tant architecturale qu’environnementale reste-t-elle une démarche à haute valeur ajoutée incompatible avec la question du traitement paysagère des espaces publics Algériens ; et pour identifier les contours a travers l’intersection des deux axes :

• Le premier est objectif et cible les conditions externes d’existence qui s’apparentent à la vie matérielle des espaces publics dans lesquels fréquentent les gens.

• Le second est subjectif, puisqu’il détermine les affinités et le système de valeurs, les critères d’évaluation qualité de vie, définit par les individus.

En sachant que la qualité de vie conduit donc à aborder la qualité urbaine ,alors pour déterminer les éléments qui structurent leur qualité urbaine. il faut placer l’individu au centre du processus d’évaluation de la démarche méthodologique. notre ambition est d’identifier les caractéristiques et les significations souhaitées du cadre de vie dans une visée de production de la qualité urbaine. et inscrire la valeur et la vie dans l'espace urbain. pour mieux identifier les facteurs favorisant une amélioration de la qualité urbaine. Espaces publics en Algérie : enjeux et perspectives : Il faut tout d’abord connaitre l’espace public et enlever l’ambigüité du concept en rependant à la question suivante : Qu'est ce qu'un espace publique? A travers l’histoire, ce concept a connu divers définitions et théories, chacune est prise par rapport a l’un de ses divers angles, enfin on peut citer : Selon Antoine Fleury (2007) « L’espace public est un terme polysémique qui désigne un espace à la fois métaphorique et matériel. Comme espace métaphorique, l’espace public est synonyme de sphère publique ou du débat public. Comme espace matériel, les espaces publics correspondent tantôt à des espaces de rencontre et d’interaction sociales, tantôt à des espaces géographiques ouverts au public, tantôt à une catégorie d’action. » tout en rappelant que l’espace public « est un lieu où s’exerce la citoyenneté », une ressource qui se raréfie du





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reste. Aussi Selon Antoine Fleury: « les espaces publics correspondent tantôt à des espaces de rencontre et d’interaction sociales, tantôt à des espaces géographiques ouverts au public, tantôt à une catégorie d’action » Et Selon Thierry Paquot (2009): «… les espaces publics, quant à eux, désignent les endroits accessibles au(x) public(s), arpentés par les habitants, qu'ils résident ou non à proximité. Ce sont des rues et des places, des parvis et des boulevards, des jardins et des parcs, des plages et des sentiers forestiers, campagnards ou montagneux, bref, le réseau viaire et ses à-côtés qui permettent le libre mouvement de chacun, dans le double respect de l'accessibilité et de la gratuité. » Naturellement, il s’agira donc et surtout des rues, ruelles, boulevards et avenues, places, promenades ou esplanades et jardins publics. Donc , l'espace public est l’opposition à l'espace privé clôturé intime ,il est un espace partagé ouvert de l'ensemble de la collectivités de rencontre par excellence ,C’est aussi une vitrine de la ville où elle forge son image et son identité. C’est un espace de sens, de matière, de temps, d’usages et de forme, qui est synonyme de paysage vécu et de paysage commun des citadins. Qui est dédié a des activités variées de passages de détentes ou de loisirs de mouvements, de commerces, services, et de rencontres dans les limites de la loi. Aucun de ces aspects ne doit et ne peut être négligé au risque de créer des lieux sans histoire et sans âme qui sont alors rejetés par la population ou deviennent le siège de tensions exacerbées. Certes, cette acception peut sembler à première vue déjà largement débattue C’est une réalité très importante que l’histoire est témoin .et voilà quelque termes dénonciateurs à l’égard de la négligence de l’espace public : « La mort de la vie urbaine » de Jane Jacobs (1961), « la perte de l’espace urbain» de Robert Krier (1975), « la mort de l’espace public » de Richard Sennett (1979), « retrouver l’espace perdu » de Roger Trancik (1986) ou « la ville sans qualités » d’Isaac Joseph (1998), « l’explosion de l’espace public » de Mario Bonilla (2002), sont autant d’expressions qui illustrent remarquablement la crise de l’espace public et confirme la qualité médiocre du cadre urbain . Primordialement en Algérie, la crise de l’espace public s’explique clairement par ses conséquences sur le paysage urbain ou bien le lien social , car il n’a été pris en compte qu’en termes de flux et de mobilité, et la circulation approuvée au rang de fonction majeure de la ville. Dès lors, L’aspect politique est le déterminant majeur dans la formation de ces espaces . qui est formé par un état d’esprit dialectique de possession-dégradation où la violence relève d’une culture qui plonge ses racines dans l’époque coloniale française, voire plus loin au temps du Beylik turc . Résultats.. l’appropriation éphémère, qualité médiocre, espace banalisé , l’identité , la cohésion d’une société est négligée.et l’état fait soit disant son rôle que lorsqu’il s’agit d’une action politique manifeste ou symbolique. Sur ceux Nassima Dris (2002) a indiqué : « La notion d’espace public en Algérie …. de façon générale est liée à la notion d’Etat. L’espace public est perçu généralement comme un bien appartenant non pas à la collectivité mais à l’Etat. Ce statut étatique de l’espace rend l’appropriation éphémère. En revanche, l’espace non balisé est considéré comme libre et en tant que tel se prête à la privatisation. De nombreux exemples d’occupations illicites des espaces publics subsistent malgré les interventions musclées des pouvoirs publics. Ceci permet d’observer que l’Etat ne contrôle réellement les espaces publics que lorsqu’il s’agit d’une action politique manifeste ou symbolique » .





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La pratique de l’espace public : du mimétisme à la créativité vers une attitude à attendre

L’espace public est une catégorie abstraite qui n’a de valeur que par les objets qui y existent et qui exercent certaines pratiques. L’ensemble de ces pratiques ayant une certaine cohésion qui produit l’espace.et pour les y métriser il nous fallait connaitre ces composantes, Afin d’arriver à revaloriser et requalifier ou bien recréer ces espaces à travers l’amélioration des composants suivants : • La structure : elle est le résultat de la corrélation entre les composants naturels (Le relief, le sol, le climat, l'eau , la végétation..) et les composants formels et humains (l'aménagement du territoire, le bâti, l'urbanisation, les éléments ponctuels, les éléments linéaires ,les masses et les volumes , les matières et les textures , les couleurs et les contrastes..).et les composants anthropiques (L'énergie, La production ,la circulation des personnes, de l'information, et communication..) • Les fonctions : la fonction ou bien les fonctions de l’espace public est déterminé selon sa structure. Ainsi, la domination de l’un de ces éléments composants décide et détermine précisément la fonction de l’espace public • La valeur :la sensation de valeurs et qualités vu que c’est les individus qui la perçoivent. De ce fait, cette perception implique et produise des sentiments de plaisance, contribue fortement à transformer les images perçues d’un lieu en un puissant thème poétique de la beauté et de qualité. (La valeur esthétique, la valeur historique et culturelle, valeur récréative, valeur spirituelle, valeur d’existence, valeur écologique, valeur de satisfaction, valeur touristique, valeur de sécurité et de stabilité… ) (Fig.1 )

Fig.1: les pratiques de l’espace public

Par la prise de conscience et la nécessité d’amélioration des espaces publics or, ils sont devenus le point focal de toute intervention et leur permettre une meilleure lisibilité et renforce leur rôle. afin d’atteindre le sommet de la pyramide (Fig.2) qui est la valeur et la qualité de l’espace public .il est nécessaire d’atteindre d’abords une bonne structure en suite un ou plusieurs fonctions déterminés .

la structure

•les composants naturels (Le

relief, Le sol, Le climat, L'eau ,

La végétation...)

•les composants humain

s (l'aménagement du territoire,

le bâti, l'urbanisation, les

éléments ponctuels, les

éléments linéaires ,les masses

et les volumes , les matières et

les textures ,. les couleurs et

les contrastes.....)

• les composants anthropiques

(L'énergie, La production ,la

circulation des personnes, de

l'information,

communication..)

les fonctions

•promenades

• esplanades

•loisirs

• collectivités de rencontre

•passages

•détentes

•mouvements

•commerces

•services....

la valeur

•La valeur esthétique

•la valeur historique et

culturelle

• la valeur récréative

•la valeur spirituelle

•la valeur d’existence

•la valeur écologique

•valeur de satisfaction

•la valeur touristique

•la valeur de sécurité et de

stabilité…





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La qualité urbaine (valeur ) est plus qu'un concept de cohérence harmonique ou audacieuse gérant la structure formelle et les fonctions matérielles de la ville. Aussi, pour considérer la valeur de l'espace urbain public il faut en appeler a la sensation de valeurs et qualités ne doit pas être considérée comme le résultat d'une perception irresponsable, mais l'évaluation d'un objet, d'un espace public, d'un paysage ou d'une ville par celui qui le perçoit.

Fig.2: l’attitude de l’espace publique

Espace public : Image mentale et perceptions

Les fameux travaux de Kevin Lynch (Lynch, 1969) sur l’image mentale et la perception des espaces urbains, et la qualité perceptuelle de l’environnement bâti, se fait par l’organisation de ces différentes composantes dans une structure d’ensemble qui nous permet de lui donner un sens, et aussi par la perception mentale de la ville par la majorité de la population à travers l’importance et la sensation des différences visuelles. La qualité des espaces publics est déterminante par l’image mentale globale des citadins et leurs perceptions .Le meilleur moyen de parvenir à cette qualité, c’est de travailler à partir des attentes des habitants comme un point de départ est pas comme un résultat ! Les habitants connaissent mieux que quiconque les espaces concernés dans lequel ils évoluent au quotidien. Afin de comprendre et atteindre les besoins, suggestions d’améliorations et les aspirations de chacun. Donc, pourquoi se passer de leur évaluation et expertise et la laisser en dernier ? Selon Odile Marcel (2006) :« une façon de concevoir l’espace …. de composer des images très semblables à celles produites par la vision humaine. La perception est donc un modèle culturelle d’espace qui filtre la réalité pour pouvoir représenter ses architectures, ses villes et ses paysages. » La perception est la procédure de la construction des images , notamment symbolique et culturelle plus que naturelle, c’est une représentation figurative et schématique, totalement attachée à l’esprit de la réalité devant nos yeux.





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En général, cette image est très forte, influence le comportement de la citadinité , il est évident que cela peut enrober l’utilisation de l'espace public, et contribuer au maintien d'une idée reçue de l’image urbaine. Réciproquement, l’individu façonne son environnement. Il peut recomposer un paysage, reconstituer un détail manquant, ajouter des attributs. Ce qui a un fort potentiel pour l'émergence de la transfiguration et imagebility que Lynch a utilisé pour exprimer sa théorie L’expérience par les sens de l’environnement permet de créer la qualité des espaces à même d’être chargés de significations , sentir et ressentir créent ce qui qualifie et valorise le monde sensible . L’individu n’est pas seulement un spectateur de l’espace public mais immergé dans les lieux et leurs paysages. En cela, les paysages modifient et transforment le citadin, et inversement. Vise versa . Ils résultent autant de la traduction des perceptions, représentations et expériences humaines que des projets urbains. Selon des codes culturels et esthétiques.car la résilience culturelle et le ressenti sont un vecteur au cœur de la qualité urbaine. La qualité de vie serait alors un moyen d’aborder la complexité du monde citadin en replaçant l’expérience subjective des espaces dans la fabrication de la ville. Elle pourrait davantage renvoyer à sa dimension subjective et fait naître des sentiments poétiques. L’anthropologie des méthodes pour appréhender les représentations collectives, les récits et les mythes. La perception repose sur une compréhension de la composante sensorielle et affective des lieux et par l’interprétation des subjectivités partagées, ces capacités communes à ressentir un lieu agréable et d’on envisager une connaissance de l’intersubjectivité ou plutôt des méthodes pour favoriser des expériences d’origine du sentiment d’un paysage. Penser l’espace public à travers le prisme de la qualité impliquerait de comprendre la relation subjective à l’environnement des citadins et d’appréhender les charges sensibles des espaces. De fait, la relation entre les lieux et les humains est permanente, c’est une relation poétique et symbolique qu’ils portent en eux et en considérant la qualité d’être au cœur de la qualité urbaine. L’espace public : la qualité urbaine une dimension chercher A travers l’histoire, la qualité des espaces publics est une dimension souhaitée par les urbanistes, les architectes paysagistes, les planificateurs et les chercheurs en urbanisme ont interminablement pensé l’espace urbaine et public par sa qualité et ses valeurs. La qualité urbaine est un concept flou dont il est difficile de proposer une définition consensuelle. Néanmoins, elle n’est ni débranchée ni déconnectée de la qualité de vie et le cadre urbain. Elle en est un élément majeur qui s’apparente aux caractéristiques du cadre de vie dans lequel vivent les individus.,« …l’évaluation de la qualité de vie ne peut se limiter à cette seule composante. Il faut également tenir compte des conditions de vies des individus qui intègrent notamment, le niveau de revenu, la qualité des rapports familiaux, la santé, etc.….,»





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Cependant, La conception de ce qu’est la qualité urbaine varie en fonction des lieux et des époques. Certes la qualité architecturale, paysagère du tissu urbain n’exige pas qu’une telle condition satisfaisante, toutefois, la question des bénéficiaires de l’amélioration de la qualité du cadre de vie peut être considérée comme centrale . on peut considérer que la valorisation de la valeur d’usage d’espace public par opposition à sa valeur d’échange constitue une condition de cette qualité. La prise en compte des besoins de la population dans la construction de la ville exige donc que soit prise en compte la valeur d’usage d’espace public. Par ailleurs, les travaux de kevin Lynch sur la perception des espaces urbains, et la qualité perceptuelle de l’environnement bâti, se fait par l’organisation de ces différents aspects composés dans une structure d’ensemble qui nous permet de lui donner un sens (Fig.3 )

Fig.3 : qualités des espaces publics et ses aspect En revanche, la qualité des espaces publics est synonyme de convivialité, opportunité, accessibilité et cohérence . (Fig.4) Les qualités attribuées avec une approche consiste à faire une évaluation qualitative et quantitative. Il ne s’agit pas de proposer des recettes toutes faites de la qualité urbaine, mais de fondé une nouvelle grille de lecture, un langage qui puisse être partagé par les usagers et les concepteurs et sur la base duquel mieux questionner les aménagements et les traitements urbains.





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Fig.4 : La qualité urbaine concept et significations

La qualité comme opportunité : les fonctions

la qualité implique de dépasser le zonage monofonctionnel pour aller vers plus de mixité fonctionnelle aux différentes échelles. L’enjeu est aussi, pour une fonction donnée, d’encourager la multi modalité, c’est à dire différentes manières de réaliser une activité par différents usagers . La qualité comme convivialité : les configurations

Convivialité s’exprime sous l’angle des configurations techniques, sociales et sensorielles. Pour Illich, la convivialité serait « l'ensemble des rapports autonomes et créateurs entre les personnes d'une part, et des rapports entre les personnes et leur environnement d'autre part » (Illich, 2003) , est aussi liée à l’ambiance, à savoir aux configurations visuelles, sonores, tactiles, olfactives qui rendent l’expérience sensorielle plus ou moins agréable et signent en partie l’identité des lieux. Un équilibre est à penser entre le naturel et le culturel. La qualité comme accessibilité : les normes

La normativité formelle et spatiale, est la manière dont s’inscrivent dans la matérialité : un espace privé est en général fortement délimité et d’accès restreint ; la configuration fermée et monumentale signifie symboliquement le contrôle des usages. La proximité ou l’éloignement d’un lieu définissent quant à eux une accessibilité géographique qu’on peut la qualifier. La qualité comme cohérence : l’agencement des territoires

La cohérence est portée par des dispositions architecturales d’ensemble (matériaux, hauteurs, typologies), Il semble que ces structures perçues soient à mettre en lien avec les

La qualité urbaine

Opportunité

Convivialité Accessibilité

Cohérence

Les fonctions

Les normes Les configurations

L’agencement des territoires

con





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registres de signification : celui de la différenciation, de l’autonomie, de la diversité et de la liberté en ce qui concerne les éléments ; celui de l’appartenance, de la cohérence, de la sécurité et de l’ordre en ce qui concerne les ensembles. On postule que ces significations se projettent dans l’évaluation de nos espaces de vie, où l’on cherche à lire la cohérence de leurs agencements au sein des ensembles. Conclusion :

L’espace public dans une visée de production de la qualité urbaine. C’est Qualifier le paysage urbain et inscrire la valeur dans l'espace. C'est faire de la ville un trésor d'espaces on lui donnant une vie à travers :

• Encourager la diversité des fonctions urbaines et persévérer la diversité commerciale.

• Protéger l’espace, l’habitat et aménagements des nuisances • les citoyens sont les maitres et experts : les interroger sur les usages et défendre les

finalités et objectifs recherchés. • Rendre les espaces publics plus conviviaux ; La convivialité passe aussi par la

cohabitation passive sur un même espace, l’observation de l’autre et la tolérance. C’est pourquoi nous plaidons pour la conception d’espaces publics qui favorise leur utilisation par une grande variété d’usages.

• Les espaces publics doivent être inclusifs afin de permettre à tous les citoyens de cohabiter tout en vivant la ville à leur façon.

• Renforcer l’appropriation des espaces publics par les usages • Il est plus facile d’utiliser un lieu ; les villes devraient renforcer l’identité et

l’appartenance des espaces publics.

• développer les notions de confort et de plaisir : ce sont des espaces agréables, où l’on peut s’asseoir, déambulé librement, profité d’un peu de verdure, d’un peu d’ombre, en toute sécurité.

• avoir des usages et des activités (ils doivent être vivants, proposer des services utiles à la population et représenter un intérêt public) .

• être accessibles et assurer une liaison entre les hommes (promouvoir une circulation libre dans un espace donné, pour y entrer, y évoluer et en sortir). C’est pourquoi les infrastructures et les transports jouent un rôle clef : ces lieux ont besoin de connexions et doivent pouvoir resserrer le lien social

• constituer des lieux de sociabilité accueillants, adaptés aux besoins de l’espace, et qui facilitent le dialogue et les mixités générationnelle et sociale

• Avoir une vision : pour favoriser l’adhésion et garantir aux projets une solidité sur le long terme.

• Il n’est jamais fini : la gestion des espaces est l’un des facteurs les plus importants pour garantir son adaptation.





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Références : Barbarino-Saulnier N. (2005), De la qualité de vie au diagnostic urbain, vers une nouvelle méthode

d’évaluation, le cas de la ville de Lyon, Thèse de doctorat sous la direction de Franck Scherrer, Université Lumière - Lyon 2.

Dris N. (2002) Projet urbain et espace public à Alger. De la ville programmée à la ville revendiquée, Alger . Fleury A. (2007), Les espaces publics dans les politiques métropolitaines. Réflexions au croisement de trois

expériences : de Paris aux quartiers centraux de Berlin et Istanbul, Thèse de doctorat en géographie, Université de Paris 1

Illich I. D. (2003) La convivialité, Essais. Paris. Lynch H. (1969). L’image de la cité. Dunod. Paris. Odile M . (2006), Paysage modes d’emploi : pour une histoire des cultures de l’aménagement, Edition Camp

Vallon, Mayenne, France. Paquot T. (2009), l’espace public. Éditeur : La Découverte

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