projet d'employabilite des jeunes en mauritanie …

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1 République Islamique de Mauritanie Honneur- Fraternité-Justice PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE (P162916) Plan de Gestion de la Main d’œuvre (PGM) VERSION 2 10 MAI 2020 Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

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Page 1: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

1

République Islamique de Mauritanie

Honneur- Fraternité-Justice

PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE (P162916)

Plan de Gestion de la Main

d’œuvre (PGM) VERSION 2

10 MAI 2020

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Table des matières

ACRONYMES ...................................................................................................................................................3

1 CONTEXTE ....................................................................................................................................4

2 OBJECTIFS DU PGM .....................................................................................................................5

3 DOCUMENTS DE REFERENCES ................................................................................................5

4 GÉNÉRALITÉS SUR L’UTILISATION DE LA MAIN-D’ŒUVRE ............................................5

5 ÉVALUATION DES PRINCIPAUX RISQUES LIÉS À LA MAIN-D’ŒUVRE .........................6

6 RAPPEL DE LA LEGISLATION DU TRAVAIL : CONDITIONS

GENERALES ..................................................................................................................................6

7 RAPPEL DE LA LEGISLATION SUR LA SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL..................... 10

8 PERSONNEL RESPONSABLE ................................................................................................... 11

9 POLITIQUES ET PROCÉDURES SPÉCIFIQUES ..................................................................... 12

10 ÂGE D’ADMISSION À L’EMPLOI............................................................................................ 12

11 CONDITIONS GÉNÉRALES ...................................................................................................... 14

12 MECANISME DE GESTION DES DOLEANCES ..................................................................... 14

13 GESTION DES FOURNISSEURS ET PRESTATAIRES ........................................................... 17

14 TRAVAILLEURS CONTRACTUELS ........................................................................................ 18

ANNEXE 1 : CODE DE CONDUITE DU PERSONNEL DU PEJ ............................................................... 19

ANNEXE 2 : MODELE DE CONTRAT DE SERVICES POUR UN EXPERT .......................................... 22

Page 3: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

3

ACRONYMES

AGR Activité génératrice de revenu

BM Banque Mondiale

BPISA Bonnes pratiques internationales du secteur d’activités

CES Cadre Environnemental et Social

ESS2 Directive environnementale sanitaire et sécuritaire (emploi et conditions de

travail)

LMP Labor management plan

MGP Mécanisme de gestion des plaintes

NES Norme Environnementale et Sociale

OIT Organisation Internationale du Travail

PEJ Projet Employabilité des Jeunes

PGM Plan de Gestion de la Main d’œuvre

PMPP Plan de Mobilisation des Parties Prenantes

RPM Responsable de passation de marchés

SST Santé et Sécurité au Travail

Page 4: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

4

1 CONTEXTE

Le Projet d’Employabilité des Jeunes (PEJ) a pour objectif d'améliorer

l'employabilité des jeunes vulnérables, en particulier des femmes, dans certaines

régions de Mauritanie. Le PEJ se focalisera spécifiquement sur les jeunes urbains et

périurbains (âgés de 15 à 24 ans) qui n'ont pas d'emploi, d'éducation ou de formation

ou qui se trouvent dans des situations d'emploi vulnérables.

Le PEJ comprendra cinq volets : (i) une composante d'appui à l'orientation, à

l’élaboration du projet professionnel et à la formation en compétences de vie ; (ii)

une composante d'appui à la formation technique et l’apprentissage ; (iii) une

composante axée sur la promotion du micro-entreprenariat pour les activités

génératrices de revenus ; (iv) une composante d'intervention d'urgence ; et (v) une

composante de gestion, suivi et évaluation du projet.

Le PEJ sera centré sur la prestation d'un paquet intégré de services pour les jeunes

vulnérables qui comporte, entre-autres : (i) des séances d'orientation ; (ii) une

formation en compétences de vie ; (iii) des formations techniques de courte durée ;

(iv) une formation en gestion ; (v) les transferts monétaires pour des activités

génératrices de revenus ; et (vi) l’aide à la recherche d'emploi/coaching

professionnel. Pour identifier les jeunes vulnérables, les critères de sélection

tiendront compte de leur niveau de scolarité et de leur situation professionnelle

actuelle.

Le projet travaillera sur des zones urbaines et périurbaines (Nouakchott, Rosso, Kiffa

et Nema) où il existe un alignement direct avec la nouvelle demande de biens et

services, ainsi qu'avec d'autres projets financés par la Banque mondiale. Le projet

visera également la parité entre les sexes parmi les bénéficiaires (50% de jeunes

hommes et 50% de jeunes femmes).

Le Projet Employabilité des Jeunes (PEJ) impliquera pour sa mise en œuvre des

travailleurs directs (des consultants techniques) et des fonctionnaires. La main-

d’œuvre constitue un précieux atout et une bonne gestion des ressources humaines et

des relations entre l’équipe dirigeante et les travailleurs doit être fondée sur le respect

des droits de ces derniers. A cet effet, le PEJ doit fournir un cadre de travail sûr et

sain pour les employés.

C’est ainsi qu’en vertu de la NES 2 du nouveau cadre environnemental et social de

la Banque Mondiale relative à l’Emploi et aux conditions de travail, le PEJ mettra en

place un PGM (LMP) incluant des procédures appropriées de gestion de la main

d’œuvre, y compris des procédures relatives aux conditions de travail et d’emploi,

aux principes de non-discrimination et d’égalité des chances, aux mécanismes

d’examen des plaintes liées à l’emploi et à la santé et la sécurité au travail, les

restrictions sur le travail des enfants et le travail forcé.

Les fonctionnaires sont soumis au code de la fonction publique et le PGM (LMP)

peut inclure des mesures de SST si elles ne figurent pas dans les contrats existants

des fonctionnaires.

Page 5: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

5

Les stagiaires qui seront formés par le projet à travers la composante 2 sur la

formation technique, ne seront pas considérés comme des « employés du projet » et

ne seront pas couverts par la NES n°2.Cependant, il est tout aussi important qu'ils

soient couverts par des conditions de travail solides.

2 OBJECTIFS DU PGM

Le présent Plan de gestion de de la Main d’œuvre du PEJ a pour objectifs de :

✓ Respecter et protéger les principes et les droits fondamentaux des travailleurs,

✓ Promouvoir l’Agenda pour le travail décent, y compris le traitement

équitable, la non-discrimination et l’égalité des chances pour l’ensemble des

travailleurs,

✓ Instaurer, maintenir et améliorer une relation saine entre l’équipe dirigeante

et les travailleurs,

✓ Protéger et promouvoir la sécurité et la santé des travailleurs, notamment en

favorisant des conditions de travail sûres et saines,

✓ Empêcher le recours au travail forcé et au travail des enfants (tels que définis

par la législation mauritanienne et par l’OIT),

✓ Promouvoir la sécurité et la santé au travail,

✓ Protéger les travailleurs, notamment ceux qui sont vulnérables tels que les

femmes, les personnes vivant avec un handicap,

✓ Soutenir les principes de liberté d’association et de conventions collectives

des travailleurs en accord avec le droit mauritanien.

3 DOCUMENTS DE REFERENCES

La gestion de la main d’œuvre se conformera aux exigences des normes

environnementales et sociales (BM) et à la législation mauritanienne et internationale

en la matière (OIT). On citera à titre d’information les références suivantes :

▪ Normes Environnementales et Sociales 2 (NES2) : Emploi et conditions de

travail,

▪ Normes Environnementales et Sociales 1 (NES1) : Evaluation et gestion des

risques et effets environnementaux et sociaux,

▪ Code de travail mauritanien (Loi N° 2004-017 du 6 juillet 2004 portant code

du travail modifiée par la Loi 2009-027 du 9 avril 2009),

▪ Conventions de l'Organisation internationale du travail (OIT) : n°29 et n°105

(travail forcé et abolition du travail forcé), n°87 (liberté syndicale), n°98

(droit d’organisation et de négociation collective), n°100 et n°111 (égalité de

rémunération et discrimination), n°138 (âge minimum), n°182 (pires formes

de travail des enfants).

4 GÉNÉRALITÉS SUR L’UTILISATION DE LA MAIN-D’ŒUVRE

Comme le PEJ est un projet en préparation, l’effectif n’est pas encore identifié en

nombre et en qualifications. Il conviendra de recruter une partie du personnel sur le

marché du travail et de mobiliser l’autre partie à partir des ressources humaines du

Ministère de l’Emploi, de la Jeunesse et des Sports.

Page 6: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

6

Il n’y aura pas de travailleurs migrants (procédure prévue à l’article 388 de la Loi

2004-017), ni de travailleurs mineurs, ni de travailleurs communautaires car il n’est

pas prévu de réaliser des infrastructures qui sont habituellement consommatrices en

main d’œuvre au point où l’on a besoin de faire recours aux catégories sus-

énumérées.

Pour la couverture des besoins en main-d’œuvre, le PEJ élaborera un plan de travail

et un budget annuel dont une partie des ressources concernera la couverture des

besoins en recrutement/prestations intellectuelles. Par la suite, un plan annuel de

passation des marchés sera approuvé par les instances décisionnelles du projet et

contiendra une programmation dans le temps des besoins en recrutement/ prestations

intellectuelles ainsi que la procédure à suivre.

Le projet utilisera les services d’un certain nombre de fournisseurs/prestataires pour

les activités de sensibilisation, de formation des bénéficiaires, d’appui conseil pour

les AGR ainsi que de suivi et d’évaluation. Le nombre de personnes qui seront

employées où engagées par chaque fournisseur/prestataire ou sous-traitant variera

selon l’étendue et la durée de la prestation.

5 ÉVALUATION DES PRINCIPAUX RISQUES LIÉS À LA MAIN-D’ŒUVRE

Il s’agit dans cette section d’énumérer des risques généraux auxquels pourront

s’ajouter éventuellement d’autres risques spécifiques au fur et à mesure de

l’avancement du projet. En effet, l’essentiel du travail des employés du projet se

concentrera dans un bureau. Ce type d’activités était considéré comme un travail sans

risque professionnel mais il a été démontré qu’il comporte des risques de maladies.

De plus, des risques liés aux déplacements sur le terrain existent.

Ainsi, les activités sont diverses : de celles à prédominance intellectuelle auxquelles

s’ajoutent parfois des efforts physiques importants, d’où un large éventail de risques

qui peuvent concerner :

• Nuisances liées au local et à l’équipement

• Allergies respiratoires dues à l’air conditionné,

• Contraintes sensorielles, posturales, gestuelles et mentales liées au travail sur

écran,

• Exposition à des nuisances essentiellement de nature chimique, notamment à

l’ammoniac et aux solvants pour les utilisateurs des machines à photocopier,

• Exposition à des détergents pour le personnel de ménage,

• Risque de cas de violences sexistes,

• Incompréhension ou/et non-application par les travailleurs des dispositions

relatives à la SST

6 RAPPEL DE LA LEGISLATION DU TRAVAIL : CONDITIONS GENERALES

Conditions et modalités de travail

Page 7: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

7

La loi portant code de travail (loi 2004-017, modifiée par la loi 2009-027) est

explicite sur le système de rémunération, les heures de travail et les droits du

travailleur (y compris les promotions, les congés payés, les congés de maladie, …),

la liberté d’adhérer à une organisation syndicale légalement constituée.

Les travailleurs du PEJ seront des prestataires de service et seront informés de toutes

retenues et déductions à la source qui seront effectuées sur leurs rémunérations

conformément aux dispositions des lois et règlements en vigueur.

Base législative

En respect des normes fondamentales du droit de travail définies par l’organisation

internationale du travail (OIT), la Mauritanie a un Code du Travail qui correspond

aux normes du travail définies par l’OIT pour la santé et la sécurité sur le lieu de

travail et au sein de la population.

De plus, elle a ratifié neuf conventions de l’OIT concernant les droits du travail que

le PEJ respectera et fera respecter:

• Convention sur le travail forcé (1930), ratifiée en juin 1961 ;

• Convention sur l'abolition du travail forcé (1957), ratifiée en avril 1997 ;

• Convention sur les pires formes de travail des enfants (1999), ratifiée en

décembre 2001 ;

• Convention sur l'âge minimum (1973) (âge minimum spécifié par la

Mauritanie : 14 ans), ratifiée en décembre 2001 ;

• Convention sur l'égalité de rémunération (1951), ratifiée en décembre 2001 ;

• Convention sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical (1948),

ratifiée en juin 1961 ;

• Convention sur le droit d'organisation et de négociation collective (1949),

ratifiée en décembre 2001 ;

• Convention concernant la discrimination (emploi et profession) (1958),

ratifiée en novembre 1963 ;

• Convention sur le travail de nuit des enfants (industrie) (1948), ratifiée en

novembre 1963.

En outre, les lois suivantes s’appliquent :

• Loi 025/2003 portant répression de la traite des personnes ;

• Ordonnance 81-234 portant abolition de l’esclavage ;

• Ordonnance 2005-015 portant protection pénale de l'enfant (pénalisant le

travail des enfants avant 14 ans) ;

• Loi 025/2003 portant répression de la traite des personnes.

• Loi 2010-044 du 22 juillet 2010, portant code des marchés publics,

• Décret 2017-126/PM du 2 novembre 2017, abrogeant et remplaçant les

dispositions des décrets d’application de la Loi 2010-044 régissant les

marchés publics,

• Directives sur la passation des marchés de la Banque Mondiale « sélection et

emploi des consultants par des emprunteurs de la banque mondiale édition

2011, révisée en juillet 2014 »,

• loi N° 93-09 du 18 Janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et

agents contractuels de l’Etat et de ses établissements publics à caractère

administratif.

Page 8: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

8

Termes et conditions

• Le salaire/les honoraires, les heures de travail et autres dispositions

spécifiques applicables sont consignés au niveau du contrat du travail,

• Le contrat du travail prévoit également : o Les conditions des congés, o Les conditions de résiliation.

Non-discrimination et égalité des chances

Les termes et conditions institués par les lois et règlements en vigueur en Mauritanie

incluent les principes d’équité et d’égalité dans l’accès au travail. Toute

discrimination fondée sur la race, la couleur, le sexe, la religion, etc. est interdite.

Les décisions en matière de recrutement ou de traitement des employés au sein du PEJ

ne sont pas prises sur la base de caractéristiques personnelles et sont régies par les

contrats de prestation de service en rapport avec les besoins inhérents au poste

concerné. Le personnel est employé selon le principe de l’égalité des chances et du

traitement équitable et il n’y a aucune discrimination dans le cadre d’un aspect

quelconque de la relation de travail, que ce soit le recrutement et l’embauche, la

rémunération, les conditions de travail, l’accès à la formation, les missions du poste,

la promotion, la résiliation, ou encore les mesures disciplinaires.

Des mesures spéciales de protection et d’assistance destinées à remédier à des actes

discriminatoires ou à pourvoir un poste donné sur la base des besoins spécifiques dudit

poste ou des objectifs du projet ne seront pas considérées comme des actes de

discrimination, à condition qu’elles soient conformes au droit national.

Engagement des travailleurs :

En complément à ces dispositions générales, le PEJ veillera de manière participative

à ce que chaque personne employée s’engage pendant toute la durée de son contrat à

:

• Consacrer toute son activité professionnelle à l’employeur et accomplir toute

tâche qui lui sera confiée dans le cadre de son travail.

• Ne pas exercer d'autres activités professionnelles, que ce soit pour son propre

compte ou pour celui d’une tierce partie, en son nom personnel ou par

personne interposée.

• Ne pas divulguer à des tiers, les informations, tant écrites que verbales

intéressant son activité et s'engager en outre, à n'utiliser sous aucun prétexte,

pour son compte personnel ou pour le compte de tiers, les connaissances

acquises. Le travailleur est tenu par une obligation de réserve générale et de

secret professionnel sur tous les faits qui seront portés à sa connaissance en

raison de ses fonctions au sein du PEJ. Cette obligation de secret professionnel

demeurera après la fin du contrat (cas de résiliation ou de fin du présent

contrat, ...)

• Consacrer tout son temps au service où elle est affectée, suivant l’horaire

établi par le PEJ.

• Veiller à la bonne conservation des fichiers, matériels, objets et documents

qui lui sont remis ou qu’elle pourrait constituer, étant précisé qu’ils sont et

Page 9: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

9

demeurent la propriété exclusive de l’employeur ; l’employé est tenu de les

remettre sans délai sur première demande et d’en prendre soin ; il est

responsable de la disparition ou de l’usure anormale de tout matériel mis à sa

disposition.

• Respecter les horaires de travail et éviter toute absence non justifiée.

Au niveau du code de travail (Loi 2004-017), les articles qui s’appliquent sur le salaire,

les congés, la durée du travail, la maternité, …) sont répertoriés comme suit :

Article 193 : Détermination du salaire et de ses accessoires

La rémunération du travailleur est déterminée, soit par convention collective, soit par

arrêté, soit par accord des parties dans le respect du minimum prévu par la

réglementation ou la convention collective en vigueur. Les travailleurs doivent être

informés individuellement ou collectivement, par écrit ou par affichage ou par tout

autre moyen approprié à la situation de l’entreprise, des conditions de salaires qui leurs

sont applicables avant de commencer le travail ou à l’occasion de tout changement de

ces conditions.

Article 178 : Services effectifs ouvrant droit aux congés

Tout travailleur, ayant ou non sa résidence habituelle en Mauritanie, acquiert droit aux

congés payés au terme d’une durée de douze mois de services effectifs. Les services

effectués temporairement pour le compte du même employeur, en dehors du territoire

Mauritanien, ouvrent droit aux congés payés dans les mêmes conditions.

Les périodes de suspension du contrat de travail sont considérées comme des périodes

de services effectifs conformément aux dispositions de l’article 32.

Article 180 : Nombre de jours de congés

Au terme de la durée des services effectifs définie par l’article 178, le travailleur a

droit :

- à un jour et demi ouvrable de congé par mois de service effectif s’il est âgé de dix-

huit ans au moins ;

- à deux jours ouvrables de congé par mois de service effectif s’il est âgé de moins dix-

huit ans ;

- à trois jours ouvrables de congé par mois de service effectif s’il s’agit d’un travailleur

n’ayant pas sa résidence habituelle en Mauritanie.

Article 170 : Durée légale dans les entreprises non agricoles

Dans toutes les entreprises non agricoles, la durée légale du travail ne peut excéder

quarante heures par semaine et huit heures par jour.

Article 162 : Repos des femmes en couches

Il est interdit à l’employeur d’employer la femme salariée pendant toute la durée du

congé de maternité prévu à l’article 39.

Article 163 : Repos pour allaitement

Pendant le repos des femmes salariées pour allaitement, l’heure de repos prévue par

l’article 40, peut être répartie en deux périodes qui seront prises par les mères en accord

avec leur employeur. A défaut d’accord, ces périodes seront fixées au milieu de chaque

demi-journée de travail.

Un arrêté du ministre du travail, pris après avis du conseil national du travail, de

l’emploi et de la sécurité sociale, pourra fixer l’obligation pour les établissements

Page 10: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

10

occupant plus de cent femmes, d’aménager une chambre d’allaitement, soit dans

l’établissement, soit à proximité.

Pour assurer une réelle appropriation et un engagement de ses travailleurs, le code de

conduite en annexe est également proposé pour être appliqué.

7 RAPPEL DE LA LEGISLATION SUR LA SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL

En matière de santé et sécurité au travail, les principaux articles y relatifs dans la loi

2004-017 sont :

Article 238 Réglementation des mesures d’hygiène et de sécurité:

« Le ministre du travail peut, par arrêté pris après avis du comité technique

consultatif d’hygiène et de sécurité : (i) réglementer les conditions générales

d’hygiène et de sécurité applicables à tous les lieux de travail ; (ii) déterminer des

catégories de travaux qui, en raison des dangers qu’ils présentent ne pourront être

effectués par des travailleurs à domicile ; (iii) réglementer, pour tous travaux

présentant des dangers particuliers, les mesures d’hygiène et de sécurité applicables

sur les lieux de travail, les mesures de contrôle et de surveillance médicale qui seront

imposées aux entreprises pour le personnel soumis à des risques particuliers. ».

Article 239 : Procédure de mise en demeure

« Lorsqu’il existe des conditions de travail dangereuses pour la sécurité et la santé

des travailleurs non visés par les décrets et arrêtés pris pour l’application du présent

titre, l’employeur est mis en demeure d’y remédier par l’inspecteur ou le contrôleur

du travail ».

Article 240 : Déclaration des accidents du travail et des maladies professionnelles

L’employeur est tenu d’aviser l’inspecteur du travail, dans un délai de quarante-huit

heures de tout accident du travail survenu ou de toute maladie professionnelle

constatée dans l’entreprise.

Ces exigences sont applicables au PEJ qui doit les mettre en œuvre. Ainsi, le PEJ

offrira à son personnel des conditions requises de santé et de sécurité au travail aussi

bien au niveau des locaux que pendant les déplacements à l’intérieur du pays.

Dans ce cadre des mesures relatives à la santé et la sécurité au travail seront

appliquées au projet. Ces mesures se conformeront aux dispositions des Directives

ESS générales et le cas échéant, les Directives ESS spécifiques au secteur d’activité

concerné et les autres BPISA.

Les mesures SST seront conçues et mises en œuvre pour traiter des questions

suivantes : a) identification de dangers potentiels pour les travailleurs du projet,

particulièrement ceux qui pourraient être mortels ; b) mise en place de mesures de

prévention et de protection comprenant la modification, la substitution ou

l’élimination de conditions ou de substances dangereuses ; c) formation des

travailleurs du projet et conservation des registres correspondants ; d) consignation

par écrit des accidents, des maladies et des incidents professionnels et établissement

de rapports à leur sujet ; e) dispositifs de prévention des urgences, de préparation à

ces dernières et d’intervention au besoin; et f) solutions pour remédier à des impacts

négatifs tels que les accidents, les décès, les handicaps et les maladies d’origine

Page 11: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

11

professionnelle.

Toutes les parties qui emploient ou engagent des travailleurs dans le cadre du projet

élaboreront et mettront en œuvre des procédures pour créer et maintenir un cadre de

travail sécurisé, notamment en veillant à ce que les lieux de travail, les machines, les

équipements et les processus sous leur contrôle soient sécurisés et sans risque pour la

santé, y compris en appliquant les mesures appropriées à la manipulation des

substances et agents physiques, chimiques et biologiques. Ces parties collaboreront

activement avec les travailleurs du projet et les consulteront pour leur permettre de

comprendre les obligations en matière de SST et promouvoir la mise en œuvre de ces

dispositions. Cette collaboration et ces consultations auront aussi pour objectif de

fournir des informations aux travailleurs du projet, les former à la sécurité et la santé

au travail et leur distribuer gratuitement des équipements de protection individuelle.

Des procédures seront établies sur le lieu de travail pour permettre aux travailleurs

du projet de signaler des conditions de travail qu’ils estiment dangereuses ou

malsaines et de se retirer de telles situations lorsqu’ils ont des motifs raisonnables de

penser qu’elles présentent un danger grave et imminent pour leur vie ou leur santé.

Les travailleurs du projet qui se retirent de telles situations ne seront pas tenus de

reprendre le travail tant que des mesures correctives nécessaires n’auront pas été

prises pour y remédier. Les travailleurs du projet ne subiront pas de représailles ou ne

feront pas l’objet d’actions intentées à leur encontre pour avoir signalé ou pour s’être

retirés de telles situations.

Les travailleurs du PEJ auront accès à des installations adaptées à leurs conditions de

travail.

Un système d’examen régulier des performances en matière de sécurité et santé au

travail ainsi que du cadre de travail sera mis en place et comprendra l’identification

des dangers et risques de sécurité et santé, la mise en œuvre de méthodes efficaces

pour faire face aux dangers et risques identifiés, la détermination des actions

prioritaires et l’évaluation des résultats.

Enfin, le PEJ doit demander les services de la médecine du travail pour:

• des visites des lieux du travail en vue d’évaluer les différents risques

professionnels, et l’amélioration des conditions de travail, y effectuer des

études de poste de travail.

• des séances d’éducation sanitaire, d’information et de sensibilisation du

personnel.

• de la participation aux différentes activités du SST (réunions, enquêtes suite

à un accident du travail ou maladie professionnelle).

• l’établissement d’une Fiche d'Aptitude Professionnelle pour l'année en cours

et pour chaque employé.

8 PERSONNEL RESPONSABLE

Le tableau suivant précise à quelles fonctions correspondent les responsabilités dans le cadre

du PEJ :

Page 12: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

12

Fonction Acteurs

o Recrutement et gestion des travailleurs

du projet RPM, Coordinateur de

l’UCP, BM

o Recrutement et gestion des

fournisseurs/prestataires ou sous-traitants RPM, Coordinateur de

l’UCP, BM

o Santé et sécurité au travail Coordinateur de l’UCP

o Formation des travailleurs Coordinateur de l’UCP

o Gestion des plaintes des travailleurs Coordinateur de l’UCP

9 POLITIQUES ET PROCÉDURES SPÉCIFIQUES

Cette section présente des procédures spécifiques prévues par la Loi mauritanienne

que le PEJ doit suivre en matière de lutte contre le travail forcé.

Le PEJ n’aura pas recours au travail forcé, qui se définit comme tout travail ou service

exigé d’un individu sous la menace d’une peine quelconque et pour lequel ledit

individu ne s’est pas offert de plein gré. Cette interdiction s’applique à toute sorte de

travail forcé ou obligatoire, tel que le travail sous contrat, la servitude pour dettes ou

des types d’emploi analogues. Aucune victime de traite des personnes ne sera

employée sur le projet.

Selon la loi mauritanienne, le travail forcé est interdit au regard de l’article 435 de la

Loi 2004-017, délits relatifs à la liberté du travail, la liberté syndicale et la non-

discrimination : « Le fait d’exiger illégalement du travail forcé ou obligatoire au

sens de l’article du présent code sera passible des peines prévues par les dispositions

de l’article 5 de la loi 2003-025 du 17/07/2003.

Seront passibles des mêmes peines les violences caractérisées ou les menaces de

violences exercées par une personne sur une autre aux fins de s’assurer du maintien

de ses services ou du produit de son activité. Par violences caractérisées au sens des

présentes dispositions, les violences portant atteintes à la liberté d’aller et venir, à

la liberté du travail à la libre disposition de ses biens et du libre exercice des

responsabilités parentales. »

Lorsqu’il existe un risque important de travail des enfants ou de travail forcé lié aux

employés des fournisseurs principaux, le PEJ exigera du fournisseur principal

concerné qu’il définisse ce risque en accord avec les dispositions des paragraphes 17

à 20 de la NES 2.

De plus, lorsqu’il existe un risque sérieux relatif à des questions de sécurité se

rapportant aux employés des fournisseurs principaux, le PEJ exigera du fournisseur

principal en cause qu’il mette au point des procédures et des mesures d’atténuation

pour y remédier conformément au point 4.6 ci-dessus. Ces procédures et ces mesures

d’atténuation seront revues périodiquement pour en vérifier l’efficacité.

10 ÂGE D’ADMISSION À L’EMPLOI

Page 13: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

13

En Mauritanie, la législation relative au travail des enfants est évoquée dans la loi n°

2004-017 du 6 juillet 2004 portant code du travail.

La protection accordée à l’enfant dans le code du travail concerne les conditions de

travail des enfants et est organisée autour d’un principe de base assorti d’obligations à

la charge de l’employeur.

Le principe de base est que, sauf dérogation du ministre, chargé du travail, accordée

suivant les conditions restrictives et pour les cas limitativement énumérés à l’article

154 du code, les enfants ne peuvent être employés dans aucune entreprise, même

comme apprentis, avant l’âge de 14 ans ou si, ayant dépassé cet âge, ils sont encore

soumis à l’obligation scolaire (Article 153).

L’article 154 du code de travail relatif aux conditions de dérogation stipule : « Aucun

enfant âgé de douze ans révolus et de moins de quatorze ans ne peut être employé sans

l’autorisation expresse du ministre chargé du travail. Aucune dérogation à l’âge

minimum d’admission au travail susceptible de porter atteinte aux prescriptions

relatives à l’obligation scolaire ne saurait être accordée.

Les enfants âgés de douze ans révolus peuvent en dehors des heures fixées pour la

fréquentation scolaire, être employés à des travaux sous réserve que ces travaux :

- ne soient pas nuisibles à leur santé et à leur développement normal ;

- n’excèdent pas deux heures par jour, aussi bien les jours de classe que les jours de

vacances, le nombre total quotidien des heures consacrées à l’école et aux travaux

légers ne dépassant pas sept heures.

Les obligations sont spécifiées dans les articles 155, 156, 158, 159 et 160 consacrées,

successivement, aux horaires interdits, à la tenue par tout employeur d’un registre à la

disposition de l’inspecteur du travail précisant les noms et dates de naissance de toutes

les personnes de moins de dix-huit ans, à l’examen obligatoire d’aptitude des enfants

au travail, au certificat d’aptitude à l’emploi et au contrôle médical périodique.

Le code du travail réglemente, en outre, le travail de nuit des enfants (articles 164 à

169), définit les conditions spéciales relatives au respect des bonnes mœurs et de la

décence publique (article 246) et énonce l’interdiction de certains travaux qui, en

raison de leur nature ou des conditions dans lesquelles ils sont effectués, sont

susceptibles de porter atteinte à leur santé ou à leur intégrité physique ou de blesser

leur moralité (article 247).

Le code du travail spécifie, dans le même sillage, le droit applicable au contrat

d’apprentissage à travers la fixation de son contenu (article 399), de sa forme (article

400), des formalités administratives préalables à sa conclusion, notamment le visa de

l’inspection du travail (article 401), du régime juridique du contrat (articles 402 à 408),

de la fin (articles 409 à 413) et du contrôle du contrat(article 414), contrôle pouvant

conduire à l’adoption, par voie d’arrêtés du ministre du travail, de mesures tendant à

la limitation de l’effectif des apprentis ou la suspension du droit de former des

apprentis, mesures pouvant affecter d'ailleurs les entreprises dans lesquelles il aura été

constaté une formation professionnelle manifestement insuffisante(article 415) .

De plus, l’ordonnance n°2005-015 portant protection pénale de l’enfant stipule dans

son article 62 : « Le travail de l'enfant n'ayant pas encore atteint l'âge de la fin de la

scolarité obligatoire est interdit. Le travail, qui compromet la santé ou la scolarité de

Page 14: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

14

l'enfant, est puni de trois mois à un an d'emprisonnement et 120.000 à 200.000

ouguiyas d'amende. Sont punis d'un emprisonnement de trois à six mois et d'une

amende de 120.000 à 240.000 ouguiyas les personnes qui contreviennent aux

dispositions légales relatives à l'âge minimum et aux pires formes de travail des

enfants ».

La procédure à suivre pour vérifier l’âge des travailleurs du projet repose sur leur carte

d’identité nationale ou tout autre acte d’état civil.

Le projet PEJ en recrutant son personnel prestataire suivant une sélection

concurrentielle remplit les conditions requises pour appliquer ces dispositions.

11 CONDITIONS GÉNÉRALES

Les contrats du personnel qui font référence à la législation mauritanienne (voir

section 6 ci-dessus) et aux procédures de la Banque Mondiale énumèrent

clairement dans les articles 3, 4, 5 et 6 les aspects relatifs aux salaires, horaires de

travail et autres dispositions s’appliquant au projet, notamment le nombre maximal

d’heures de travail qui peuvent être effectuées, les congés, les heures

supplémentaires, etc. Un modèle de contrat de prestation figure en annexe.

12 MECANISME DE GESTION DES DOLEANCES

Le PEJ mettra à la disposition de tous les travailleurs directs et contractuels (et de

leurs organisations, le cas échéant) un mécanisme pour exprimer leurs

préoccupations d’ordre professionnel. Ces travailleurs seront informés de l’existence

du mécanisme de gestion des plaintes au moment de l’embauche et des mesures

prises pour les protéger contre toutes représailles pour l’avoir utilisé. Le PEJ veillera

à faire en sorte que le système de gestion des plaintes soit facilement accessible à

tous.

Le MGP sera fondé sur les lois et règlements nationaux et se réfère notamment à

l’Article 15 des contrats « Règlement des Différends » qui précise : «Tout différend

lié au présent Contrat que les parties ne pourraient régler à l’amiable sera soumis à

arbitrage/conciliation conformément au droit Mauritanien. ».

Le mécanisme de gestion des plaintes sera conçu pour répondre rapidement aux

préoccupations à travers un processus transparent et facile à comprendre qui prévoit

un retour d’informations aux parties concernées dans une langue qu’elles

comprennent, sans représailles, et qui fonctionnera de manière indépendante et

objective. Le mécanisme de gestion des plaintes peut utiliser les systèmes d’examen

des plaintes existants, à condition que ceux-ci soient conçus et appliqués

correctement, qu’ils répondent rapidement aux plaintes et qu’ils soient facilement

accessibles aux travailleurs du projet. Les mécanismes de gestion des plaintes

existants peuvent être complétés au besoin par des dispositifs spécifiques au projet.

Le mécanisme de gestion des plaintes ne devra pas empêcher l’accès à d’autres

moyens de recours judiciaire ou administratif qui pourraient être prévus par la loi ou

par des procédures d’arbitrage existantes ni se substituer aux mécanismes de gestion

des plaintes établis par la voie de conventions collectives. En effet, la portée de la procédure de règlement des différends couvre :

• Les contrats établis avec les fournisseurs/prestataires,

Page 15: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

15

• Les contrats de travail des employés.

Les employés du PEJ seront informés de l’existence de ce mécanisme pour ceux qui

sont déjà recrutés et pour les nouveaux au moment de l’embauche. Le mécanisme fait

intervenir le niveau hiérarchique approprié et répond rapidement aux préoccupations

par un processus compréhensible et transparent qui prévoit un retour d’informations

aux intéressés, sans représailles.

Le tableau ci-dessous présente une description détaillée du processus de Règlement

des différends/plaintes :

Eta

pe

Description de l’activité Responsable / Acteur Données / Doc. Supports

Entrée Sortie

1 Etablir une demande de règlement des

différends et la communiquer au coordinateur du PEJ

par le biais du supérieur hiérarchique

La partie concernée

par la plainte

Demande

de règlement

des différends

2 Etudier la demande de règlement des différends et

préparer le dossier de plainte.

Coordinateur Demande de

règlement

des

différends

Dossier de

plainte

3 -convoquer les membres de la Commission du

Règlement des différends.

-transmettre une copie de la demande du Règlement

des différends ainsi que le dossier de plainte aux

membres de la commission.

Coordinateur du PEJ

4 Etudier le dossier et choisir le mode de

règlement

Membres de la

commission du

Règlement des

différends

PV de

décision

5 Valider la décision de la Commission du règlement

des différends

Coordinateur du PEJ PV de

décision

PV de

décision

validé

6 Recevoir la décision validée informer les parties

concernées et initier le mode de règlement convenu

Coordinateur du PEJ PV de

décision

validé

Si la décision validée par le mécanisme interne de gestion des réclamations/doléances n’est pas

acceptée par les parties, d’autres voies sont prévues par la loi 2004-017 et concernent la

conciliation, la médiation et l’arbitrage qui sont présentées ci-dessous :

CONCILIATION

MEDIATION

ARBITRAGE

Article 334 : Notification du

conflit collectif

Tout différend collectif qui ne

peut ou n’a pu être réglé dans

le cadre de la procédure de

conciliation et d’arbitrage par

les conventions collectives

doit être aussitôt notifié par la

partie la plus diligente à

l’inspecteur ou au contrôleur

du travail du ressort ou à son

suppléant ou au ministère du

Article 342 : Saisine de la

commission de médiation -

Convocation des

parties

Le directeur du travail doit,

obligatoirement dans le délai

de

quinze jours suivant la date du

procès-verbal de carence ou de

non

Article 350 : Décision

ministérielle de recourir à

l’arbitrage

Le ministre du travail peut

décider de soumettre le

différend collectif à la

procédure d’arbitrage, en toute

opportunité, compte

tenu, notamment des

circonstances et des

répercussions du conflit s’il

Page 16: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

16

travail lorsque le différend

collectif s’étend sur le ressort

de plusieurs inspections, dans

ce dernier cas, le directeur du

travail désigne un inspecteur

du travail le plus compétent

territorialement.

Article 335 : Convocation et

comparution des parties

L’inspecteur ou le contrôleur

du travail convoque les parties

aux fins d’une tentative de

conciliation dans les 48 heures

de la notification

du conflit.

Article 340 : Conciliation

En cas de conciliation totale

ou partielle entre les parties, le

conciliateur dresse aussitôt un

procès-verbal de conciliation

mentionnant les points sur

lesquels les parties se sont

mises d’accord, ceux sur

lesquels le désaccord persiste

et ceux dont il est fait

abandon.

Le procès-verbal est signé par

les parties et par le

conciliateur.

conciliation totale ou partielle,

saisir la commission de

médiation et

convoquer les parties et les

membres de ladite commission

pour la

date, le lieu et l’heure fixés par

lui.

La convocation des parties est

faite dans les conditions

prévues

à l’article 335.

Article 343 : Composition de

la commission de médiation

La commission de médiation

est composée :

- du Directeur du travail ou

son représentant, président;

- du Wali de la wilaya, ou son

représentant, dans le ressort

duquel le conflit est né;

- d’un représentant de

l’employeur et de travailleur

désigné par le Ministre du

travail.

La désignation des membres

représentant les employeurs et

les travailleurs est faite par

simple lettre du Ministre du

travail sur une liste de noms

dressée chaque année, par

arrêté du Ministre du travail,

sur proposition des

organisations les plus

représentatives.

Article 346 : Durée de la

médiation

En aucun cas, la phase de

médiation ne peut excéder cent

vingt jours à partir de la date

de réception par le directeur du

travail du procès-verbal de

carence ou de non conciliation

totale ou partielle dressé par le

conciliateur.

Si, passé le délai précité, il n’a

été établi ni procès-verbal de

médiation ou de carence de

celle-ci, le président de la

commission doit transmettre le

estime que la grève ou le lock-

out est préjudiciable à l’ordre

public ou contraire à l’intérêt

général.

Le ministre du travail signifie

sa décision aux parties, dans

les

quatorze jours suivant la

réception du dossier. Il saisit

directement le conseil

d’arbitrage à qui il transmet

tout dossier concernant le

différend.

Mention de ces notifications et

de cette saisine est faite dans

le registre prévu à l’article

336.

Article 355 : Notification et

voies de recours

La sentence arbitrale est

notifiée immédiatement aux

parties en leurs domiciles élus.

Elle est sans appel. Elle est

susceptible d’un recours en

cassation devant la cour

suprême dans les formes et

conditions prévues par

la loi pour l’exercice d’un tel

recours, à l’exception du délai

du pourvoi en cassation qui est

de quinze jours francs à

compter de la notification

et de la consignation dont les

parties sont dispensées.

La cour suprême reçoit

communication de l’ensemble

du dossier.

Elle ne peut se prononcer

qu’en droit.

Elle doit statuer dans les

soixante jours qui suivent

l’introduction

du recours en cassation.

Article 356 : Force

exécutoire des sentences

arbitrales

La sentence arbitrale non

frappée d’un recours en

cassation et l’arrêt de la cour

suprême sont exécutoires.

Page 17: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

17

dossier aussitôt au ministre du

travail.

A défaut d’exécution par les

parties, celles-ci peuvent y être

contraintes par toutes voies de

droit.

La sentence arbitrale devenue

définitive et irrévocable doit

être déposée et peut être

étendue dans les conditions

prévues à l’article 340.

L’arrêt de la cour suprême

peut être étendu dans les

conditions prévues à l’article

340.

13 GESTION DES FOURNISSEURS ET PRESTATAIRES

Le PEJ exigera que les fournisseurs contractants surveillent, tiennent des dossiers et

fassent des rapports sur les conditions liées à la gestion de la main-d'œuvre. Le

contractant doit fournir aux travailleurs la preuve de tous les paiements effectués, y

compris les prestations de sécurité sociale, les cotisations de retraite ou d'autres

droits, indépendamment du fait que le travailleur soit engagé sur un contrat à durée

déterminée, à plein temps, à temps partiel ou temporairement. L'application de cette

exigence sera proportionnée aux activités et à la taille du contrat, d'une manière

acceptable pour la Banque mondiale :

Conditions de travail : registres des travailleurs engagés dans le cadre du projet, y

compris les contrats, heures travaillées, rémunération et déductions (y compris heures

supplémentaires), conventions collectives ;

Sécurité : incidents enregistrés et analyse des causes profondes correspondantes

(incidents avec perte de temps, cas de traitement médical), cas de premiers soins,

accidents évités de justesse à fort potentiel, et activités de prévention et de correction

nécessaires (par exemple, analyse révisée de la sécurité au travail, équipement

nouveau ou différent, formation professionnelle, etc.)

Travailleurs : nombre de travailleurs, indication de l'origine (expatriés, locaux,

ressortissants non locaux), sexe, âge avec la preuve qu'aucun travail des enfants n'est

impliqué, et niveau de compétence (non qualifié, qualifié, encadrement,

professionnel, gestion).

Formation/initiation : dates, nombre de stagiaires et sujets de formation.

Détails des risques pour la sécurité : détails des risques auxquels l'entrepreneur peut

être exposé dans l'exécution de ses travaux - les menaces peuvent provenir de tierces

parties extérieures au projet.

Griefs des travailleurs : détails incluant la date de l'incident, le grief et la date de

présentation ; les mesures prises et les dates ; la résolution (s'il y a lieu) et la date ; et

le suivi à faire- les griefs énumérés devraient inclure ceux reçus depuis le rapport

précédent et ceux qui n'étaient pas réglés au moment du rapport en question.

Le suivi des fournisseurs par le projet doit être effectué selon un certain nombre de

procédures dont:

Page 18: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

18

• Soumission mensuelle de rapports par le fournisseur à la coordination du

projet, concernant les incidents et les accidents.

• Visites mensuelles sur place (au minimum) et rapports : Coordination du PEJ,

agent social, agent environnemental ;

• Suivi des préoccupations ou des problèmes à l'aide du registre de

surveillance : Coordination du PEJ

• Évaluation des besoins des entrepreneurs. Cela comprend la formation, les

dossiers de SST, les certifications et autres.

• L'identification des besoins de formation est consignée dans le calendrier de

formation des fournisseurs : Coordination du PEJ, agent social, agent

environnemental ;

• Plans annuels de gestion de l'entrepreneur soumis à la Coordination du PEJ.

14 TRAVAILLEURS CONTRACTUELS

Le PEJ fera des efforts raisonnables pour s’assurer que les tiers (fournisseurs et

prestataires, sous-traitants, négociants, agents ou intermédiaires) qui engagent des

travailleurs contractuels sont des entités légalement constituées et fiables et ont mis

au point des procédures de gestion de la main-d’œuvre et qui leur permettront

d’exercer leurs activités en conformité avec les dispositions de NES 2, à l’exception

des paragraphes 34 à 42 (Travailleurs communautaires et Travailleurs des

fournisseurs principaux).

Le PEJ assurera la gestion et le suivi de la performance de ces tiers en relation avec

les exigences de la NES 2. En outre, il intégrera lesdites exigences dans les

dispositions contractuelles avec ces tiers, ainsi que des mécanismes de recours

appropriés en cas de non-conformité. S’agissant de sous-traitance, le PEJ exigera de

ces tiers qu’ils incluent des dispositions équivalentes et des mécanismes de recours

en cas de non-conformité dans leurs accords contractuels avec les sous-traitants.

Il est mentionné plus haut que le projet ne fera pas recours aux travailleurs migrants.

Page 19: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

19

ANNEXE 1 : CODE DE CONDUITE DU PERSONNEL DU PEJ

PREAMBULE

Le présent Code de conduite énonce un ensemble de valeurs et principes orientant le

personnel du PEJ, dans l’exercice de ses fonctions garantissant le respect de la

législation en vigueur et favorisant les principes d'éthique professionnelle, de respect

d'autrui, de compétence, de responsabilité et de probité au sein du projet et ailleurs.

L’objet d’usage dudit code étant en premier lieu la sensibilisation des travailleurs et

collaborateurs au respect des exigences légales et réglementaires, lesquels sont tenus

de s’y conformer. Les dispositions adoptées ont pour finalité de préserver les droits

du personnel en vertu de la législation du travail et de le protéger contre les éventuels

mésusages et toute autre pratique.

Ce code aspire en deuxième lieu à préserver le PEJ des risques de non-conformité et

de réputation liés à son activité.

Les dispositions du présent code, synthétisées en 11 règles, s’appliquent à l’ensemble

du personnel du PEJ affecté pour toute la durée du contrat de travail, dont certaines

restent valables même après ladite période. Ils sont également tenus d’appliquer toute

directive ou instruction particulière qui pourrait être fournie quant à son application.

REGLES A RESPECTER

Règle 1 : agir dans le cadre de la mission du PEJ

Toute personne concernée par le présent code est appelée à accomplir les tâches qui

lui sont attribuées conformément à ses termes de référence ou sa fiche de poste tout

en veillant à contribuer dans la réalisation des missions du PEJ et à respecter les

valeurs partagées par le personnel qui sont : l’engagement, la confiance et

l’innovation.

Règle 2 : agir avec dévouement, intégrité et faire preuve de redevabilité

Toute personne concernée par le présent code est appelée à réaliser les tâches qui lui

sont confiées avec diligence, déployant ses compétences en toute responsabilité en

faisant preuve d’objectivité, de rigueur et d’intégrité. Elle doit faire preuve de

redevabilité en présentant les rapports périodiques portant sur les résultats de ses

travaux et le degré de leur efficacité dans la mise en œuvre.

Règle 3 : agir dans le respect d’autrui et bannir toute forme de discrimination

Toute personne concernée par le présent code doit faire du respect le caractère

fondamental de ses relations professionnelles.

Elle se doit de respecter l’intimité des personnes et s’abstenir d’user d’informations

concernant leur vie privée dans le but de leur nuire. Elle se doit également de

Page 20: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

20

contribuer à créer une ambiance de travail saine excluant toute forme de

discrimination ou de harcèlement.

Règle 4: se conformer aux lois, règlements et aux conventions cadrant l’activité du PEJ

Toute personne concernée par le présent code doit prendre connaissance de

l’ensemble des lois, règlements, politiques et directives qui s’appliquent au PEJ et

veiller à leur bonne application.

Règle 5 : préserver les intérêts du PEJ contre toute source de blanchiment d’argent, de financement du

terrorisme et de corruption

Toute personne concernée par le présent code s’engage à appliquer, scrupuleusement

et en dehors de toute pression, les règles et procédures pour prévenir toute situation

de blanchiment d’argent d’origine criminelle ou visant le financement du terrorisme.

Aussi, elle doit exercer une vigilance particulière pour prévenir la corruption dans

toutes ses activités.

Règle 6 : agir de manière responsable

Toute personne concernée par le présent code doit exercer ses fonctions de manière

responsable, intégrer le développement durable dans son action et prendre en compte

les impacts environnementaux et sociaux dans l’exercice de sa profession.

Règle 7 : préserver la confidentialité de l’information

Toute personne concernée par le présent code se doit d’être soucieuse de préserver

l’exactitude, la confidentialité, la sécurité et le caractère privé de l’information qu’elle

détient, notamment sur le personnel du PEJ, ses clients, ses fournisseurs et ses

partenaires techniques et financiers. Les informations détenues ne peuvent être

communiquées qu’aux personnes autorisées à les connaître et ne doivent, en aucun

cas, être utilisées pour un avantage personnel ou au profit d’autres personnes.

Les obligations de réserve et le caractère confidentiel des informations restent

valables à l’expiration de la relation contractuelle avec le PEJ et ne peuvent en aucun

cas être divulguées ni utilisées à des fins personnelles ou pour le compte d’un tiers.

Il est strictement interdit à toute personne concernée par le présent code de procéder

à la rétention d’informations ou de documents officiels qui pourraient être rendus

publics, de diffuser des informations trompeuses ou inexactes sur des sujets se

rapportant à l’activité du PEJ.

Le PEJ est tenu de présenter, de manière transparente, un ensemble de rapports

périodiques portant sur son activité.

Règle 8: interdire toute forme de conflits d’intérêts

Page 21: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

21

Toute personne concernée par le présent code s’engage à prendre les mesures

nécessaires afin d’éviter les situations de conflits d’intérêts ou toute situation

potentielle pouvant survenir, de façon à maintenir constamment son impartialité dans

l’exécution de ses tâches et responsabilités. Son engagement doit être matérialisé par

une déclaration d’adhésion au code.

Si elle estime être dans une situation de conflit d’intérêts ou craint de l’être, elle doit

informer le responsable directement à travers une fiche de déclaration des conflits

d’intérêts.

Toute personne concernée par le présent code doit divulguer au Coordinateur toute

situation de conflit d’intérêts constatée au sein du PEJ.

Toute personne concernée par le présent code doit s’abstenir de solliciter, d’exiger

ou d’accepter des cadeaux, dons ou tout autre avantage lui étant destiné ou à un tiers

qui seraient susceptibles de compromettre l’objectivité ou de porter préjudice au PEJ.

Règle 9 : utiliser les ressources du PEJ de façon appropriée

Toute personne concernée par le présent code doit préserver les biens et les actifs du

PEJ dont elle est responsable. Elle doit également utiliser les ressources à des fins

professionnelles. Il est interdit à toute personne concernée par ce code d’utiliser les

ressources du PEJ à titre personnel. Il lui est également interdit d’user des lieux de

travail pour s’adonner à des activités personnelles.

Règle 10 : faire preuve de réserve vis-à-vis de l’extérieur et des médias

Toute personne concernée par le présent code doit éviter de participer à des activités

portant préjudice aux intérêts, à l’image ou à la réputation du PEJ. Elle doit également

faire preuve de réserve et avoir un comportement professionnel lorsqu’elle participe

à une activité extérieure dans le cadre de ses fonctions.

Toute personne concernée par le présent code doit, dans l’exercice de ses fonctions,

prendre des décisions indépendamment de toutes considérations politiques partisanes

et faire preuve de neutralité.

Elle doit accorder une priorité à son travail au sein du PEJ de manière à ce que ses

activités extérieures ne nuisent pas à l’exercice de ses fonctions et ne contreviennent

pas aux dispositions du présent code.

La communication au nom du PEJ au niveau des médias doit être autorisée au

préalable par les structures concernées et conformément à la politique de

communication du PEJ.

Règle 11 : se conformer aux dispositions du présent code

Toute personne ne se conformant pas audit code sera soumise aux mesures

disciplinaires jugées appropriées selon la réglementation en vigueur.

Page 22: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

22

ANNEXE 2 : MODELE DE CONTRAT DE SERVICES POUR UN EXPERT (Projet Banque Mondiale)

LE PRESENT CONTRAT (« le Contrat ») est conclu le …………….., par et entre le Projet

______________________________________________________ « le Client » ayant son siège à

Nouakchott, et « le Contractuel » ayant son siège à Nouakchott.

ATTENDU QUE le Client souhaite que le Contractuel fournisse les services visés ci-après, et

ATTENDU QUE le Contractuel accepte de fournir lesdits services,

PAR CES MOTIFS, LES PARTIES AU PRESENT CONTRAT ont convenu de ce qui suit :

1. Services

i) Le Contractuel fournit les services spécifiés dans l’Annexe A « termes de Référence et

Etendue des Services » qui forme partie intégrante du présent Contrat (« les Services »).

ii) Le Contractuel fournit les rapports énumérés dans l’Annexe B « Obligations du Contractuel

en matière d’Etablissement de Rapports » dans les délais spécifiés dans ladite Annexe, et le personnel

énuméré dans l’Annexe C « Estimation du Coût des Services, Liste du Personnel et Bordereau des

Prix » pour la prestation des Services.

2. Durée du Contrat

Le Contractuel fournit les Services pendant la période d’une année commençant le

________________ et s’achevant le ______________, sanctionnée par une évaluation finale. En cas

d’évaluation positive, la durée du contrat sera étendue pour une durée d’une année. Le contractuel

sera informé par courrier de la confirmation du contrat.

3. Paiement

A. Montant plafond

Pour les Services fournis conformément à l’Annexe A, le Client paie au Contractuel un montant

plafonné à ___________________________________, étant entendu que ce montant plafond

comprend la totalité des coûts et des bénéfices du Contractuel ainsi que toute obligation fiscale dont

il pourrait être redevable. Les paiements effectués au titre du Contrat couvrent la rémunération du

Contractuel telle qu’elle est définie à l’alinéa B ci-après et les dépenses remboursables telles qu’elles

sont définies dans l’alinéa C ci-après.

B. Rémunération

Page 23: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

23

Le Client paie au Contractuel les Services fournis au taux de _______________________________

par mois de travail (sous réserve d’un minimum de huit heures par jour) convenu et spécifié dans

l’Annexe C « Estimation du Coût des Services et Bordereau des Prix ».

C. Autres Dépenses

Le Client paie au Contractuel le montant des autres dépenses lesquelles comprennent exclusivement

: i) les dépenses normales et habituelles relatives aux déplacements professionnels, ceux-

ci doivent avoir été autorisés par le Coordinateur du Client et le coût remboursé est celui du voyage

en classe inférieure à la première classe.

ii) toutes autres dépenses préalablement approuvées par le Coordinateur du Client

spécifié au paragraphe 6.

D. Conditions de paiement

Les paiements sont effectués en Ouguiyas au plus tard 30 jours après la présentation de factures en

double exemplaire au Coordinateur spécifié au paragraphe 6.

4. Heures supplémentaires

Les heures supplémentaires ne seront pas rémunérées.

5. Congés

La période de service est de 12 mois incluant son congé. A chaque période d’un an de service

compté de date à date, le Contractuel aura droit à un congé payé de 25 jours ouvrables.

6. Administration du Projet

A. Coordinateur

Le Client désigne comme Coordinateur_______________________________, .Le Coordinateur est

responsable de la coordination des activités relevant du Contrat, de la réception et de l’approbation

des factures devant donner lieu à un paiement, et de l’acceptation des produits au nom du Client dans

les délais fixés dans le manuel de procédure du Projet.

B. Feuilles d’emploi du temps

Pendant la durée de sa mission au titre du présent Contrat, y compris ses activités de terrain, le

Contractuel fournissant des services en vertu du présent Contrat peut être tenu de remplir des feuilles

d’emploi du temps ou tout autre document pour enregistrer le temps passé à son travail, ainsi que les

dépenses encourues, conformément aux instructions du Coordinateur.

C. Ecritures et Comptes

Le Contractuel tient des écritures et comptes exacts et systématiques pour enregistrer les services

fournis, lesquels identifient clairement toutes charges et dépenses. Le Client se réserve le droit de

vérifier, ou de faire vérifier par un cabinet comptable réputé, les écritures du Contractuel relatives

Page 24: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

24

aux montants réclamés au titre du présent Contrat pendant la durée du Contrat et de toute prolongation

et pendant les trois mois suivants.

7. Normes et Evaluation de Performances

Le Contractuel s’engage à fournir les Services conformément aux normes professionnelles et

déontologiques les plus exigeantes. Il prend les mesures nécessaires rapidement pour corriger les

points de l’exécution du présent Contrat qui ne donneraient pas satisfaction au Client. Une première

évaluation conjointe des performances du Contractuel est conduite suivant la méthodologie et les

critères définis dans le manuel de procédure du Projet et en annexe à ce contrat après (6) six mois de

services. Par la suite, en cas de confirmation à l’issue de la première évaluation, des évaluations

régulières sont effectuées conjointement entre le Contractuel et le Coordinateur pour chaque tranche

de services d’une durée de (12) douze mois. Ces évaluations ont pour but d’identifier : (i) le degré

d’achèvement des objectifs et du plan de travail, (ii) les points forts et les points plus faibles qui

méritent une attention particulière ; (iii) le plan de formation continue, et (iv) le plan de travail pour

les (12) douze mois suivants.

8. Devoir de Réserve

Pendant la durée du présent Contrat et les deux années suivant son expiration, le Contractuel ne

divulgue aucune information exclusive ou confidentielle concernant les Services, le présent Contrat,

les affaires ou les activités du Client sans avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite de celui-ci.

9. Règles de Passation des Marchés des Bailleurs de Fonds

Si, dans le cadre de l’exécution de leurs Prestations, le Contractuel est chargé de conseiller le

Client en matière d’achat de biens, travaux ou services, il se conformera aux directives sur la

passation des marchés de la Banque et exercera en toutes circonstances ses responsabilités de

façon à protéger au mieux les intérêts du Client. Tout rabais ou commission obtenu par le

Contractuel dans l’exercice de ses responsabilités en matière de passation des marchés seront

crédités au Client.

10. Propriété des Documents et Produits

Tous les rapports, études ou autres produits sous forme de graphiques, logiciels ou autres, que le

Contractuel prépare pour le compte du Client au titre du présent Contrat deviennent et demeurent la

propriété du Client. Le Contractuel peut conserver un exemplaire desdits documents et logiciels.

11. Activités interdites au Contractuel

Le Contractuel convient que, pendant la durée du présent Contrat et après son expiration, ni lui-même

ni toute entité qui lui est affiliée ne seront autorisés à fournir des biens, travaux, ou services (autres

que les Services ou toute prolongation desdits Services) pour tout projet qui résulterait desdits

Services ou lui serait étroitement lié.

12. Assurances Médicales et Cotisations de Retraite

Le Contractuel prend toutes mesures appropriées pour s’assurer contre les risques de maladie,

d’accident et cotiser à un organisme de retraite.

Page 25: PROJET D'EMPLOYABILITE DES JEUNES EN MAURITANIE …

25

13. Transfert

Le Contractuel ne cède ni ne sous-traite le présent Contrat ou l’un quelconque de ses éléments sans

l’approbation écrite préalable du Client.

14. Droit Applicable et Langue du Contrat

Le Contrat est soumis au droit Mauritanien et la langue du Contrat est le Français.

15. Règlement des Différends

Tout différend lié au présent Contrat que les parties ne pourraient régler à l’amiable sera soumis à

arbitrage/conciliation conformément au droit du pays du Client.

16. Notification et adresse

Les parties contractantes s’engagent à respecter la forme écrite pour toute notification liée à

l’exécution du présent contrat.

Toute notification devra être expédiée à l’adresse de chacune des parties ou remise de main à main.

17. Résiliation

Si des événements indépendants de la volonté du Contractuel rendaient l’exécution de ses services

délicate au point de compromettre leur bonne exécution, le Contractuel pourrait résilier le contrat.

Le Client pourra résilier le contrat ou arrêter l’exécution des Services à tout moment. Dans les deux

cas, le Contractuel aura droit, sauf si la résiliation ou l’interruption était fondée sur un manquement

à ses obligations, aux honoraires et au remboursement des dépenses certifiées remboursables qui lui

sont dus et à ceux correspondant à la période nécessaire à la cessation des Services.

Les parties peuvent résilier le présent Contrat par notification écrite effectuée dans un délai qui ne

saurait être inférieur à trente (30) jours.

18. Inspections et Audit

Le Contractuel autorisera la Banque Mondiale et/ou les personnes recrutées par la Banque à inspecter

les locaux et/ou les documents et pièces comptables du Contractuel et de les soumettre pour

vérification à des auditeurs désignés par la Banque Mondiale. Tout manquement à ses obligations

dans ce domaine est prohibé et susceptible d’entraîner la résiliation du contrat et l’imposition de

sanctions par la Banque (incluant l’inéligibilité du Contractuel) conformément aux dispositions des

Directives de la Banque en vigueur sur la Sélection des Contractuels.

19. Corruption et pratiques frauduleuses

19.1. La Banque exige le respect de ses politiques concernant la corruption et les pratiques

frauduleuses tel qu’édictées dans l’Annexe au présent contrat, intitulée « Politiques de la Banque –

Corruption et pratiques frauduleuses ».

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19.2. Commissions et rétributions. Le Client exige du Contractuel qu’il déclare toutes les

commissions et rétributions qui pourraient être ou qui seront payées à des agents ou à toute autre

partie en rapport avec le processus de sélection ou de l’exécution du Contrat. L’information donnée

doit comprendre au moins le nom et l’adresse de l’agent ou de l’autre partie, le montant et la monnaie,

et l’objet de la commission, prime ou rétribution. Si le Contractuel manque à l’obligation de fournir

les renseignements ainsi exigés sur les commissions et rétributions, le Client a le droit de résilier le

Contrat et la Banque a le droit d’appliquer les sanctions prévues.

POUR LE CLIENT POUR LE CONTRACTUEL

Signé par Signé par

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LISTE DES ANNEXES

Annexe A : Termes de Référence et Étendue des Services

Annexe B : Obligations du Contractuel en matière d’Établissement de Rapports

Annexe C : Estimation du Coût des Services, Liste du Personnel et Bordereau des Prix

Annexe D : CV du contractuel