projet de creation d’une industrie d’emballage a …
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Encadreur professionnel
RASAMIMANANA LalaoCollaborateur Extérieur de l’Institut Malgache des Techniques de Planification
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO———————————
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
———————————MAITRISE EN GESTION
Option Finance et Comptabilité----------¤ ¤----------
PROJET DE CREATION D’UNE INDUSTRIE D’EMBALLAGE A ANTANANARIVO
parMademoiselle ANDRIAMAVOTIANA RAZAFINDRALAMBO
Hasina SarahSoutenu le : 24 Juin 2007
Encadreur pédagogique
ANDRIAMASIMANANA OrigèneMaître de Conférence
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
LISTE DES ABREVIATIONS
COI : Comission de l’Océan Indien
COMESA : Common Market of Eastern and Southern Africa
DRCI : Délai de Récupération des Capitaux Investis
FRI : Fonds de Roulement Initial
IP : Indice de profitabilité
PPDC : Politique de Produit, de Prix, de Distribution et de Communication
SADC : Southern African Development Community
TRI : Taux de Rentabilité Interne
VAN : Valeur Actuelle Nette
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°01 : Caractéristiques du projet
Tableau n°02 : Environnement du projet
Tableau n°03 : Liste des industries d’emballages en carton et en papier à Madagascar
Tableau n°04 : Points forts et points faibles des concurrents
Tableau n°05 : Production annuelle en tonne d’emballages en carton et en papier
Tableau n°06 : Importation d’emballages
Tableau n°07 : Sociétés créées en 2004 et en 2005
Tableau n°08 : Motivation d’achat des clients cibles
Tableau n°09 : Qualité requise des emballages pour le conditionnement de chaque objet
Tableau n°10 : Evolution des principaux produits emballés en 2005
Tableau n°11 : Taux pondéral pour chaque type d’emballage
Tableau n°12 : Estimation de la consommation annuelle d’emballage
Tableau n°13 : Traitements des produits
Tableau n°14 : Prix des emballages
Tableau n°15 : Actions publicitaires
Tableau n°16 : Caractéristiques des matières premières
Tableau n°17 : Production d’emballages en carton ondulé
Tableau n°18 : Production d’emballages en carton compact
Tableau n°19 : Production d’emballages en papier
Tableau n°20 : Effectif du personnel
Tableau n°21 : Attributions du personnel
Tableau n°22 : Salaire de base mensuel du personnel
Tableau n°23 : Coût d’achat du terrain et coût de la construction
Tableau n°24 : Coût des matériels et outillages
Tableau n°25 : Coût des matériels informatiques
Tableau n°26 : Coût des matériels et mobiliers de bureau
Tableau n°27 : Coût des matériels de transport
Tableau n°28 : Récapitulatif des immobilisations
Tableau n°29 : Répartition du Fonds de Roulement Initial
Tableau n°30 : Amortissement des immobilisations
Tableau n°31 : Plan de financement
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Tableau n°32 : Remboursement des dettes
Tableau n°33 : Coût des matières premières
Tableau n°34 : Coût d’achat des fournitures et matières non stockées
Tableau n°35 : Charges externes
Tableau n°36 : Impôts et taxes
Tableau n°37 : Charges du personnel
Tableau n°38 : Charges financières
Tableau n°39 : Récapitulatif des charges
Tableau n°40 : Vente prévisionnelle pour la première année
Tableau n°41: Vente prévisionnelle pour la deuxième année
Tableau n°42: Vente prévisionnelle pour la troisième année
Tableau n°43: Vente prévisionnelle pour la quatrième année
Tableau n°44: Vente prévisionnelle pour la cinquième année
Tableau n°45 : Récapitulatif des chiffres d’affaires prévisionnels
Tableau n°46 : Bilan d’ouverture
Tableau n°47 : Compte de résultat prévisionnel par nature sur cinq ans
Tableau n°48 : Flux de trésorerie, méthode indirecte
Tableau n°49 : Bilan prévisionnel de la première année
Tableau n°50 Bilan prévisionnel de la deuxième année
Tableau n°51 : Bilan prévisionnel de la troisième année
Tableau n°52 : Bilan prévisionnel de la quatrième année
Tableau n°53 : Bilan prévisionnel de la cinquième année
Tableau n°54 : Calcul de la Valeur Actuelle Nette
Tableau n°55 : Calcul du Taux de Rentabilité Interne
Tableau n°56 : Calcul du Délai de Récupération des Capitaux Investis
Tableau n°57 : Projection de Valeur Ajoutée
SOMMAIRE
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
INTRODUCTION
_________________________________________________________________________
PREMIÈRE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : Présentation du projet
Section 1 : Historique
Section 2 : Caractéristiques du projet
Section 3 : Objectifs du projet
Chapitre II : Etude de marché et aspects marketing du projet
Section 1 : Etude de marché
Section 2 : Aspects marketing du projet
Chapitre III : Théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation
Section1 : Les outils d’évaluation
Section 2 : Les critères d’évaluation
Conclusion partielle
_________________________________________________________________________
DEUXIÈME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : La technique de production
Section 1 : Les matières premières
Section 2 : Les moyens de production
Section 3 : Le processus de fabrication
Chapitre II : La capacité de production
Section 1 : Les productions prévisionnelles
Chapitre III : Etude organisationnelle
Section 1 : Organigramme
Section 2 : Gestion du personnel
Section 3 : Chronogramme des activités
Conclusion partielle
_________________________________________________________________________
TROISIÈME PARTIE : ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET
Chapitre I : Les investissements et le financement du projet
Section 1 : Coût des investissements
Section 2 : Tableau d’amortissement
Section 3 : Plan de financement
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Chapitre II : Etude de faisabilité et de rentabilité
Section 1 : Comptes de gestion
Section 2 : Bilan d’ouverture
Section 3 : Les comptes de résultats prévisionnels
Section 4 : Tableau de flux de trésorerie
Section 5 : Bilans prévisionnels
Chapitre III : Evaluation du projet
Section 1 : Evaluation financière
Section 2 : Evaluation économique
Section 3 : Evaluation sociale
Conclusion partielle
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
LISTE DES ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
REMERCIEMENTS
Par ces quelques mots, j'adresse ma profonde gratitude à tous ceux qui m'ont encouragée,
assistée ou conseillée durant mes travaux de recherche.
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
INTRODUCTION
Depuis quelques années, le conditionnement des produits joue un double rôle. Non
seulement il sert à les regrouper et de faciliter le transport mais aussi il les protège contre
les effets extérieurs. En outre, il doit aussi les « vendre », sachant que les emballages
tiennent une place importante dans la motivation d’achat du client. D’où l’appellation
« emballage commercial ».
C’est alors une des raisons qui amènent la plupart des producteurs malgaches à
investir un peu plus pour donner à leur production un aspect extérieur attirant. Cette
situation se généralise dans plusieurs sociétés industrielles et requiert ainsi, une
reconsidération du secteur « emballage ».
Actuellement, dans tout Madagascar, sept industries d’emballages en carton dont six
à Antananarivo et un à Toamasina ont pu être recensées. Mais vu l’augmentation
considérable de la demande globale due à l’essor de l’industrialisation et de l’exportation,
l’idée de créer une industrie d’emballages est ainsi justifiée. D’une part, cette dernière
cherche à substituer l’importation onéreuse des emballages préfabriqués par des produits
semi-finis et de procéder localement la transformation. Et d’autre part, elle essaie d’assurer
aux produits conditionnés une meilleure apparence concurrentielle qu’ils sont destinés au
marché intérieur ou au marché étranger.
Ce caractéristique est évidemment recherchée par tous les commerçants, surtout
après l’intégration de notre pays dans les communautés régionales telles que la SADC et la
COMESA. L’empaquetage des produits « made in Madagascar » doit ainsi être rénové pour
acquérir une meilleure position dans ces marchés communs. Dans le cadre du Madagascar
Action Plan 2007-2012 (MAP), le Gouvernement malagasy prévoit de mettre en place une
Economie à forte concurrence par le biais de quelques actions y compris l’amélioration de
la compétitivité commerciale internationale de nos produits.
Le projet de « création d’une industrie d’emballages à Antananarivo » correspond
parfaitement aux objectifs de l’Etat mais aussi aux besoins des industriels et autres
producteurs locaux. L’étude sera divisée en trois grande partie : la présentation du projet, la
conduite du projet et enfin, l’analyse et l’évaluation du projet.
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
PREMIÈRE PARTIE
IDENTIFICATION DU PROJET
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
La première partie de l’étude sera consacrée à l’identification du projet. Elle
étudiera, en premier lieu, la présentation générale du projet, en second lieu, l’étude de
marché et les aspects marketing, et finalement en troisième lieu, les théories générales sur
les outils et les critères d’évaluation d’un projet.
Chapitre I : PRÉSENTATION DU PROJET
L’historique de l’évolution des industries d’emballages à Madagascar ainsi que les
caractéristiques et les objectifs du projet sont important aussi bien l’un que l’autre. Ils vont
faire l’objet de ce chapitre.
Section 1 : Historique
Dans les années 60, la place occupée par les « emballages » dans la production
nationale était modeste. Madagascar comptait un certain nombre d’industries d’emballages :
la FITIM à Mahajanga dont l’activité consiste à la production de sacs tissés à partir de
fibres de Paka1; la Société Malgache d’Emballages Métalliques à Toamasina contrainte de
réduire ses productions à cause de la progression des livraisons en vrac à cette époque. Il y
avait aussi des petits ateliers artisanaux fabriquant des emballages en bois sciés. Etant
donné qu’il n’existait aucune usine spécialisée pour les emballages en carton, les prix de
revient étaient élevés par rapport aux autres types d’emballages et la plupart d’entre eux
étaient plutôt antiéconomiques.
Mais vers la fin des années 90, l’augmentation du nombre des industries de
fabrication d’emballages comme la SOCIETE DES CARTONS ELGE contribue à la
satisfaction des besoins pour le conditionnement des produits. Ces derniers s’accroissent de
plus en plus depuis que le développement rapide et durable est devenu un objectif du pays.
Et depuis ce temps, les emballages jouent un rôle prépondérant dans la commercialisation
des produits.
1 Jute indigène
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Section 2 : Caractéristiques du projet
Quelques traits caractéristiques du projet méritent d’être étudiés. Il faut alors définir
dans un premier lieu ce qu’est un projet et ensuite essayer d’identifier certains aspects dudit
projet.
2.1. Définition d’un projet
« Un projet consiste à vouloir réaliser une idée ayant un caractère nouveau. Cette
réalisation est unique, éphémère et elle nécessite un certain temps »2. Et pour traduire une
idée en projet, il faut :
- transformer l’idée en objectifs à la fois technique (qu’est-ce qu’on veut faire), de
délai (en combien de temps), et de coût (avec quel budget)
- définir les moyens nécessaires
- prévoir l’organisation et la gestion du projet
A cet effet, le tableau suivant résume les principales caractéristiques du projet.
2 Michel EMERY, Management et gestion de projet, PUF, 2000
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Tableau n° 01 : Caractéristiques du projet
Caractéristiques Description de notre projetTaille Il nécessite un investissement de
Ar 199.460.000Nature IndustrielCaractéristique novatrice Fabrication d’emballages économiques,
rationnels et qui rendent les produits
conditionnés plus compétitifsCollectif ou individuel CollectifPluridisciplinaire ou spécialisé Spécialisé à la fabrication d’emballages en
carton et en papierOuvert (études de méthodes, de
concepts,…) ou Fermé (application très
précise)
Ouvert
2.2. Cadre juridique de l’entreprise
Du point de vue juridique, le projet aura les caractéristiques ci-après :
- Dénomination : Société Malgache d’Emballages en Carton (S.M.E.C.)
- Forme : Société à responsabilité limitée (SARL)
- Objet : fabrication et commercialisation d’emballages divers en carton et
en papier
- Durée : 99 ans
- Capital social : 64.460.000 Ariary
Ce sera donc une société regroupant des associés qui ne sont responsables qu’à la
limite de leurs apports.
2.3. Environnement du projet
L’étude de l’environnement du projet est aussi nécessaire surtout lorsqu’il s’agit de
la création d’une société industrielle. Cette étude va inclure l’analyse de la situation
économique, sociale et politique. Les opportunités et les menaces apportées par ces agents
extérieurs sont présentées dans le tableau ci-dessous.
Tableau n° 02 : Environnement du projet
Environnement Opportunités Menaces
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Economique - ouverture de Madagascar à des
organisations de coopération et
d’intégration régionales comme la
COI, la COMESA et la SADC
- recherche de la compétitivité
commerciale internationale des
produits malgaches
- réforme du système bancaire et
financier
- menaces des emballages importés
dans le cadre de la coopération
régionale
- extension de l’activité de quelques
entreprises franches dans la
production d’emballages
- lourdeur administrative
Social - amélioration des infrastructures
routières
- développement de la
télécommunication
- adoption des normes
internationales sur les emballages
- clientèle plus exigeante sur la
qualité des produits.
- insécurité
- esprit de conservation des
emballages traditionnels
antiéconomiques à cause
Politique - mise en place du MAP
encourageant toutes les actions
menées dans le but d’assurer une
meilleure compétitivité des
produits (y compris l’amélioration
de la conditionnement)
- politique de promotion de la
création d’entreprise
- instabilité politique.
Le projet est donc soumis à ces conditions. Il doit saisir les opportunités et orienter
ses objectifs de façon à essayer de profiter de ceux-ci. Il doit en outre maîtriser les menaces
en ajustant la dimension de sa production en tenant compte de ces situations.
Section 3 : Objectifs du projet
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
La détermination des objectifs du projet est importante car elle permet d’orienter les
activités et les tâches qui concernent ce projet. Cette section sera consacrée à la définition
des objectifs à court, moyen et long terme ; et aussi la récapitulation du projet dans un cadre
logique.
3.1. Objectifs à court terme (1 an)
Dans un avenir plus proche, le projet a pour objectif de participer au développement
industriel du pays et de pallier l’insuffisance d’emplois nouveaux. Il compte ainsi valoriser
les produits locaux par la proposition d’un meilleur conditionnement de ces produits.
Du point de vue plus spécifique, l’objectif est donc d’acquérir une part de marché
assez importante dans le but d’assurer le recouvrement des dettes de la société. Ceci dépend
beaucoup du premier lancement des produits sur le marché.
3.2. Objectifs à long et moyen terme (2 à 5 ans)
Après la valorisation des produits malgaches, l’objectif dans un délai plus étendu,
est de participer à l’objectif de l’Etat de renforcer la compétitivité commerciale
internationale des produits malgaches. Cela consiste entre autres à l’amélioration de la
qualité des emballages tout en respectant les normes internationales établies.
Plus précisément, l’objectif est d’élargir encore plus la part de marché en insistant
sur le côté qualité des emballages fournis. La recherche de l’autonomie financière fait aussi
partie des objectifs de l’entreprise à cette période.
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
3.3. Cadre logique du projet3
« Le cadre logique est un tableau qui permet d’organiser et de coordonner les
éléments interdépendants et essentiels du projet. Il regroupe les informations sur les
résultats, sur les buts, sur les activités, sur les ressources ainsi que sur les critères de
vérification et les hypothèses de base sur l’environnement »4.
Les éléments constitutifs du projet sont donc résumés dans le cadre logique situé en
annexe. En effet, celui-ci est établi après une étude des problèmes5 qui existent et auxquels
le projet tente de répondre.
Ce tableau récapitule les activités prévues en tenant compte des contraintes de
l’environnement et aussi des objectifs à atteindre.
3 Voir Annexe 024 Cours d’Entreprenariat et de Gestion de projet de Mme RAVALITERA5 Voir Annexe 01
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Chapitre II : ÉTUDE DE MARCHE ET ASPECT MARKETING DU
PROJET
Ce chapitre est très important du fait qu’il va essayer de situer la place de l’entité
dans le marché où elle compte lancer ses produits. Ensuite, il faut définir la politique
marketing adéquate.
Section 1 : Etude de marché
Tenant une place fondamentale dans la mise en place d’un projet, elle consiste à la
description du marché et à l’analyse de l’Offre et de la Demande. En réalité, c’est à partir de
cette analyse que tous les paramètres du projet seront définis.
1.1. Description du marché
Tout d’abord, il faut essayer de déterminer le marché à conquérir. Il s’agit alors de
préciser le domaine d’étude et ensuite de connaître la situation actuelle du marché.
1.1.1. Domaine de l’étude
Nous nous limiterons dans notre étude à l’emballage au stade de la production
industrielle ou de la commercialisation en gros. Cet emballage peut être simple (sacs de
papier) ou multiple, dans le cas où l’unité commerciale destinée au détail est elle-même
conditionnée (bouteilles ou boîtes de conserves dans une boîte en carton).
La frontière que nous nous sommes imposés n’est pas rigoureusement déterminée.
Mais nous envisagerons l’écoulement des emballages ailleurs qu’à Madagascar après avoir
acquis quelques expériences sur le marché.
Les emballages au stade de détail peuvent faire l’objet d’une fabrication annexe
dans une usine (fabrique de papier, imprimerie). Ils ne seront pas non plus pris en compte.
Certains emballages spéciaux tels que ceux destinés au conditionnement des
produits rares ne seront pas pris en considération dans notre étude. Etant donné l’étroitesse
de leur marché, les emballages de luxe et les emballages de produits consommés en trop
faible quantité seront également laissés de côté.
1.1.2. Situation actuelle du marché
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Actuellement, le marché est assez restreint du fait que chaque producteur malgache
a déjà son fournisseur d’emballages habituel. La stratégie à adopter est donc de convaincre
une partie seulement de ces producteurs en insistant sur la qualité des emballages fournis.
Mais ce qui va intéresser le projet, ce sera les industries manufacturières nouvellement
créées sachant que l’effectif de ces types d’entreprises augmente de plus en plus. Plus
exactement, le projet va se concentrer sur le conditionnement des nouveaux produits qu’ils
soient destinés à la vente locale ou à l’exportation.
Du côté de l’agrobusiness, situé surtout dans les régions du Nord de Madagascar, les
producteurs sont de plus en plus exigeants concernant la qualité des emballages. Car comme
nous le savons, plus de 40% des exportations du pays sont constitués par de la vanille, de
litchis et d’autres fruits tropicaux. Ce pourcentage ne cesse de s’accroître. La demande en
emballage d’une qualité plus adaptée va alors augmenter.
En outre, l’intégration de Madagascar dans les communautés régionales comme la
COI, la COMESA et la SADC présente à la fois des avantages et des inconvénients pour le
marché des emballages. Un des avantages est que l’importation des matières sera moins
onéreuse, mais cette intégration aurait pour inconvénient que les emballages importés dans
ce cadre vont entrer en concurrence avec les productions locales. Le projet pourra quand
même tirer avantage de cette situation car notre pays compte développer ses exportations et
les produits exportés nécessiteront un emballage plus compétitif.
1.2. Analyse de l’offre
L’Analyse de l’offre est décrit comme l’étude de l’existant sur le marché c’est à dire
les produits similaires et les produits de substitution. Il est indiqué ici comme produits
similaires les emballages en carton ou en papier de différentes caractéristiques fabriqués par
d’autres industries tandis que les produits de substitution sont les autres types d’emballages
qui peuvent remplacer nos produits à savoir les emballages métalliques, en plastique, en
verre, ou en bois.
Pour procéder à cette étude, il faut étudier la concurrence et essayer de déterminer le
positionnement de notre entreprise sur le marché. La compétition dans le secteur
« emballage » se présente sous deux formes : la concurrence directe ou indirecte.
1.2.1. La concurrence directe
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
La concurrence directe est constituée par l’ensemble des sociétés fabriquant des
emballages similaires aux nôtres. L’enjeu se repose donc sur la qualité des produits, le prix
pratiqué et la fidélité des clients.
En effet, ces entreprises sont au nombre de sept. Ils sont alors considérés comme nos
principaux concurrents.
Tableau n° 03 : Liste des industries d’emballages en carton et en papier à Madagascar
Années Dénomination Fabrication Localisation 1962
1988
1994
1999
2001
2002
2006
SOCIETE DES CARTONS ELGE
SOCIETE NEWPACK
EASTPACK SARL
RALAMBOARISOA HUGUES C.
SOCIETE BASE SARL
ALBERTI BERTHINE
RAOBISOA NOELINE
Emballages en carton
Emballages
Emballages divers
Emballages en papier
Emballages en carton
Sachets en papier
Cartonnage
TOAMASINA
ANTANANARIVO
ANTANANARIVO
ANTANANARIVO
ANTANANARIVO
ANTANANARIVO
ANTANANARIVO
Source : INSTAT 2006
Outre ces sociétés, il existe aussi d’autres industries qui fabriquent des emballages
de ce type mais qui ne sont destinés que pour le conditionnement de leurs propres produits.
En effet, cela ne représente pour elles que des activités annexes. Ils ne seront pas considérés
comme des concurrents.
Par ailleurs, il faut aussi savoir les points forts et les points faibles de cette
concurrence. Essayons de les résumer dans un tableau.
Tableau n° 04 : Points forts et points faibles des concurrents
POINTS FORTS POINTS FAIBLES
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
- ancienneté et fidélité des clients
- expérience sur le marché
- circuit de distribution maîtrisé
- faible capacité de production
- négligence du côté marketing
- non respect des délais de livraison
- mauvaises qualités des matières
premières utiliséesSource : enquête
Pour attirer ses clients cibles, la société devra concurrencer ces points forts et faire
en sorte d’éviter ces points faibles. Ce tableau résume le niveau de production de ces
concurrents.
Tableau n° 05 : Production annuelle en tonne d’emballages en carton et en papier
Années 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005Emballages
en carton40.200 45.610 48.235 50.280 65.309 67.410 68.215
Emballages
en papier250 230 197 198 202 231 258
Source : INSTAT 2005
Le niveau de production augmente chaque année sauf pour l’année 2002. Pourtant,
l’analyse de la demande qui sera effectuée plus tard dévoilera que ce niveau de production
n’arrive pas encore à satisfaire les besoins du marché.
Il est à noter que l’importation constitue aussi une concurrence pour la société. Le
volume d’importations de ces emballages est détaillé dans le tableau ci-dessous.
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Tableau n° 06 : Importation d’emballages en tonne par an
Années 2003 2004 2005Emballage en carton
divers1139 1568 1780
Emballage en papier 12 11 12Source : INSTAT 2005
1.2.2. La concurrence indirecte
Ce type de concurrence est constitué par les produits de substitution cités un peu
plus haut. En fait, l’un des plus importants est l’emballage en plastique. Il entre en
concurrence avec les produits de la société tant sur la qualité que sur le prix. Par exemple,
pour les emballages de regroupement à la vente, les sacs en plastique occupent actuellement
une place très importante.
Pour les emballages en carton, aucun autre emballage n’arrive à le remplacer
vraiment jusqu’à maintenant surtout pour l’emballage transport. Ils tiennent une position
irremplaçable sur le marché.
1.2.3. Aspect qualitatif de la concurrence
La qualité du produit joue aussi un rôle important dans la concurrence. Quelques
qualités requises pour le conditionnement de certains produits ont été déjà vues auparavant.
Maintenant, nous allons voir les caractéristiques des emballages sur le marché.
Certaines exigences des clients comme la légèreté, la facilité de la manipulation sont
respectées par les fabricants actuels, mais d’autres sont un peu négligées. Citons entre
autres : la qualité de la présentation, la résistance aux chocs, l’imperméabilité pour le
conditionnement des produits chargés d’eau. Il ne faut pas aussi oublier que l’emballage
doit vendre le produit, c’est à dire que le conditionnement du produit doit attirer le client.
Pour lancer ses produits sur le marché, la société devra donc non seulement essayer
de satisfaire les exigences de sa clientèle mais aussi de tenter de l’impressionner sur le plan
qualitatif. C’est en fait, un enjeu prépondérant car 36,50 % des clients cibles6 cherchent
avant tout des emballages de meilleures qualités.
6Voir tableau n°08 sur la motivation d’achat des clients cibles
20
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
1.2.4. Positionnement de l’entreprise
Si on considère la dimension de la production envisagée par l’entreprise par rapport
à la demande globale7, sa part de marché est estimée à environ 7 % pour la première année.
Celle-ci évoluera au fur et à mesure que la société arrive à se distinguer de ses concurrents.
Pour arriver à cette fin, il faut adopter une stratégie et assigner une image de marque
aux produits. Cela consiste, en général, à attribuer aux emballages produits certains traits
particuliers qui vont les différencier de ceux du marché.
1.3. Analyse de la demande
L’Analyse de la demande va permettre de définir les clients cibles et d’étudier leurs
comportements d’achat. Cette analyse est très importante car elle permet de déterminer la
dimension de la production à adopter par la société. C’est l’ajustement de l’offre à la
demande.
1.3.1. Identification de la clientèle
La consommation des emballages est intimement liée à l’évolution de l’économie
nationale. Il faut, à cet effet, estimer le pourcentage de la clientèle envisagée par la
détermination de la quantité d’emballages utilisés.
Elle est liée au secteur primaire de l’activité nationale : en effet, les industries
extractives et l’agriculture exportent une partie assez importante de leur production qui est
alors nécessairement conditionnée. La société estime avoir 35% de sa clientèle dans ce
secteur.
Elle est liée au secteur secondaire et à l’industrialisation du pays : en effet, son
évolution suit celle des produits manufacturés. Nous pouvons constater dans le tableau ci-
dessous l’évolution de la création de sociétés à Madagascar.
Tableau n° 07 : Sociétés créées en 2004 et en 2005
Années 2004 2005Sociétés manufacturières
créées107 134
7 Voir tableau n°12 sur la consommation globale d’emballages en carton et en papier.
21
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Effectif total des sociétés
crées469 354
Source : GUIDE/MICDSP Juillet 2005
La société prévoit d’écouler la plus grande partie de sa production dans ce secteur,
soit 55% de sa clientèle cible.
La consommation des « emballages » est aussi liée au secteur tertiaire et à la
consommation des produits : étant donné l’état actuel du marché, la société compte vendre
la majeure partie des emballages de regroupement dans ce secteur.
Schéma n° 01 : Répartition de la clientèle cible selon les secteurs d’activités
55%35%
10%
1.3.2. Structure de la consommation
Il ne faut pas aussi négliger l’étude proprement dite des comportements de cette
clientèle. En effet, Elle va mettre en exergue la motivation d’achat, l’aspect qualitatif de la
demande et le niveau global de la consommation.
1.3.2.1. Motivation d’achat
Le tableau ci-après résume les facteurs qui motivent les clients cibles, à utiliser un
certain emballage pour conditionner ses produits.
Tableau n° 08 : Motivation d’achat (en pourcentage)
22
Secteur secondaireSecteur primaire
Secteur tertiaire
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Clientèle Prix Qualité Commodité TotalSecteur primaire 35 50 15 100Secteur secondaire 35 30 35 100Secteur tertiaire 50 25 25 100Tous les secteurs confondus 36,50 36,50 27 100Source : enquête 2006
On constate que les clients ciblés sont motivés différemment selon ses activités de
production. Il est alors indispensable d’ajuster selon ces motivations les caractéristiques des
emballages fournis et aussi les stratégies marketing à adopter.
1.3.2.2. Aspect qualitatif de la demande
Il faut aussi essayer de déterminer les qualités des emballages les plus demandés sur
le marché. Dans le tableau qui suit, le 1er emballage indique l’empaquetage de distribution
et le 2ème emballage celui qui sert à regrouper les produits.
Tableau n° 09 : Qualité requise des emballages pour le conditionnement de chaque objet
Type de produits 1er emballage 2ème emballageLes liquides :
- liquides de consommation
individuelle (yaourt, jus de
fruits,…)
- récipients légers et
économiques
- matière de qualité
alimentaire
- légèreté
Solidité
- liquides de consommation
industrielle (alcool, huile,…)
- imperméabilité
- inertie chimique
Solidité
Les produits minéraux :
- ciment, chaux, engrais,… - résistance mécanique
- légèreté
- stockage peu encombrant
et facile
- imperméabilité
Les produits de
l’agriculture, de l’élevage
et de la pêche :
- produits pulvérulents
(farine, sucre,…)
- résistance mécanique
- présentation
Solidité
23
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
- graines (riz, maïs,…) Légèreté- produits frais - présentation
- légèreté
- bonne aération
- inertie chimique
Solidité
Produits manufacturés :
- produits alimentaires
(pâtes alimentaires, sucrerie,
biscuit,…)
- étanchéité
- légèreté
- rigidité
- résistance aux chocs
- quincaillerie et autres
produits d’entretien
- légèreté
- manipulation facile
- solidité
- non encombrant- Autres produits
manufacturés (savons,
bougies,…)
- présentation
- inscription facile
- imperméabilité
- rigidité
Source : enquête 2003, Problème des emballages à Madagascar
La société doit faire en sorte que ses produits puissent satisfaire ces qualités
requises. En effet, ces dernières doivent être prises en compte pour la définition des aspects
des emballages à produire.
24
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
1.3.2.3. Niveau de consommation
Pour évaluer le niveau de consommation d’emballages, il existe plusieurs procédés
de calcul. Dans cette étude nous optons pour la méthode utilisée par SOUED et
RAOLISON dans Le Problème des emballages à Madagascar. On applique à tout produit
donné un taux de conditionnement défini comme le rapport de la production conditionnée à
la production nationale. Nous obtenons ainsi la quantité de produits emballés.
• Dans une première approximation il faut supposer que la demande d’emballages
est indépendante de celle des produits importés : le reconditionnement des
produits importés est donc supposé nul.
• Les denrées manufacturées, les denrées destinées à l’exportation ou aux centres
urbains (ville de plus de 2000 habitants) sont supposées entièrement emballées.
• Pour les denrées agricoles destinées à la consommation locale, le taux de
conditionnement a été pris en moyenne égal à 14%, pourcentage correspondant à
la population urbaine ; celle-ci s’accroît à raison de 4% par an.
Nous faisons ainsi une approximation car la structure de la consommation globale
d’un pays n’est pas homogène. A Madagascar, on peut considérer que l’erreur que l’on fait
en adoptant cette méthode n’est pas importante.
En effet, les quantités de la plupart des produits emballés avec du carton et du papier
sont récapitulées dans ce tableau.
Tableau n° 10: Evolution des principaux produits emballés en 2005 (en tonne)
Nature du produit
Commercialisation
intérieureExportation
Emballages
en papier
Emballages
en carton
Emballages
en papier
Emballages
en cartonProduits de l’agriculture, de
l’élevage et de la pêche14.730 38.721 - 204.240
Biens de consommation
(habillement, PPN, produits
alimentaires,…)
15.485 182.200 248 147.780
Biens d’équipement
(équipements électriques,
électroniques, …)
1.720 23.745 - -
25
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Biens intermédiaires
(produits minéraux, …)944 16.218 10.788 118.310
Autres biens (produits
pharmaceutiques, produits
d’entretien, …)
1.580 98.711 116 130
Total 34.459 359.595 11.152 470.460Source : INSTAT
Maintenant pour chaque produit emballé, cette méthode détermine un taux « t »
pondéral moyen d’emballages d’une certaine nature. Ce taux est défini comme le rapport
entre le poids du contenant et celui du contenu. Les plages où se situe « t » pour les
emballages en carton et en papier sont indiquées dans le tableau ci-après.
Tableau n° 11: Taux pondéral pour chaque type d’emballage
Type d’emballage Taux pondéral en pourcentage Taux appliqué (moyenne)Papier 0,1% - 1% 0,55%Carton 2% - 15% 8,50%
Source : enquête de SOUED dans Le problème des emballages à Madagascar
Ainsi, en appliquant le procédé choisi, une approximation de la consommation
annuelle d’emballages est obtenue.
Tableau n° 12: Estimation de la consommation annuelle d’emballages (en tonne)
Nature d’emballagesConsommation
intérieureExportation Total
Papier 189,50 61,30 250,80Carton 30.565,5 39.989,10 70.554,60
Selon le rythme de l’évolution économique de notre pays, on prévoit une légère
hausse de la demande globale d’emballages pour ces quelques années à venir.
Ainsi en tenant compte de l’évolution industrielle et l’évolution de l’exportation, la
production est estimée à environ 290 tonnes d’emballages en carton et à 90 tonnes
d’emballages en papier chaque année.
Section 2 : Politique marketing
26
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
2.1. Définition du marketing
« Le Marketing est l’ensemble des activités interdépendantes par lesquelles
l’entreprise cherche à satisfaire les besoins des clients cibles. Réduit à l’essentiel, l’objectif
du Marketing est d’attirer et de fidéliser ces clients »8.
2.2. La politique marketing
Pour le lancement de ses produits, la société doit alors adopter le « marketing mix »
basé essentiellement sur le système P.P.D.C (Produit, Prix, Distribution, et
Communication). Il faut d’abord étudier de façon succincte ces quatre points.
2.2.1. Politique du produit
Cette politique consiste à apporter une touche particulière au produit par rapport aux
autres produits existants sur le marché.
Sachant que la recherche d’une meilleure compétitivité des produits emballés est
l’un des objectifs de l’entité, elle est contrainte de tenir compte des normes internationales9
établies sur les emballages. Elles peuvent concerner leur dimension, leur étanchéité,
propriété chimique,…La société décide alors de concentrer un peu plus d’efforts pour
donner de meilleures qualités à ses emballages.
Voici quelques traitements particuliers appliqués aux produits pour qu’ils aient à la
fois une bonne présentation et une meilleure solidité.
8 Yvan VANSCCHI, Marketing et Communication 9 ISO 16104 des Nations Unies
27
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Tableau n° 13: Traitements des produits
Caractéristiques Carton ondulé Carton plat PapierRésistance
mécanique
Cannelures en papier
à base de pâte
chimique
Recouvert de cire ou
bitumé
Utilisation de papier
Kraft entre collé au
bitume ou renforcé
par de la toileImperméabilité - Colle insoluble à
l’eau
- doublé de pellicule
plastique
Les parties
assemblées avec de
la colle sont toujours
renforcées par de
l’agrafe
Doublé de pellicule
Inertie chimique - doublé de pellicule
plastique
Peut être paraffiné Doublé de pellicule
Facilité d’emploi Livrés pliés à plat,
prêt à être montés
par simple dépliage
Peu encombrant
Facilité de transport
Munis de soufflets
latéraux et des
poignéesForme et dimension Suivant les normes Forme plus attirante
surtout pour les
emballages
commerciaux (ex :
en forme de cœur
pour les boîtes de
chocolat)
Sacs ou pochettes
Munis de soufflets
latéraux et des
poignées
2.2.2. Politique de prix
Pour le lancement d’un produit sur le marché, la société peut choisir l’une des
politiques suivantes :
- la politique de pénétration qui consiste à faire un prix relativement bas de
façon à conquérir rapidement une part de marché très importante.
- La politique de suiveur qui consiste à appliquer un prix identique à celui
qui est appliqué sur le marché.
- La politique d’écrémage qui consiste à faire un prix très élevé de façon à
pousser l’orgueil de la clientèle restreinte et à réaliser un profit important
dans un temps limité.
28
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Etant donné la motivation d’achat de la plupart des clients cibles, la politique de
suiveur convient le mieux. Ceci va pour l’instant réduire la marge bénéficiaire de
l’entreprise mais en revanche augmenter notre part de marché. Par ailleurs, elle va essayer
de miser un peu plus la qualité des emballages.
Le tableau suivant résume les prix que la société va pratiquer :
Tableau n° 14: Prix des emballages (montant en Ariary)
Types d’emballages Prix du kg- caisses, caissettes ou boîtes en
carton ondulé
- caissettes, caissettes ou boîtes en
carton compact
- récipients et pots divers en carton
traité
- sacs papiers transport
- sacs, sachets ou pochettes en papier
1000
1500
1500
1250
1250
2.2.3. Politique de distribution
La politique de distribution est le choix d’un circuit pour vendre un produit10. Il
s’agit alors de définir la façon dont l’entité décide de mettre sur le marché ses produits.
Dans notre étude, l’entreprise va plutôt s’intéresser au marché local. Sachant que son
budget est assez restreint, elle n’aura pas les possibilités d’ installer d’autres points de vente
mais en revanche, elle peut faire jouir de ses clients d’un service de livraison. En effet, elle
va opter pour la vente à l’usine.
Il est quand même à signaler que les emballages de regroupement à la vente comme
les sacs ou sachets en papier, les récipients et pots divers en carton traité peuvent être
écoulés auprès de certains revendeurs tels que les grandes surfaces, les grands magasins,…
2.2.4. Politique de communication
10 EMERY
29
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
La politique de communication consiste à faire connaître la société et les produits
qu’elle offre. Son principal objectif est de convaincre les clients cibles à acheter ses
produits plutôt que ceux des concurrents à travers les différents supports de communication
choisis. Pour le cas de la société, nous pensons que les modes de communication citées plus
bas conviendront le mieux :
2.2.4.1. Publicité
Une des meilleures façons de faire connaître les produits aux clients est la publicité.
Elle peut se présenter sous plusieurs formes. Parmi ces dernières, nous en avons choisi trois
pour la société
Tableau n° 15: Action publicitaire
Action publicitaire Période Durée/ nombre SupportSpot publicitaire Mois de Juillet, Août
et Septembre (juste
avant les campagnes
agricoles des fruits
exportés)
7 jours par mois
3 minutes par spot
TVM avant le
journal du soir
Insertion dans un
journal
Durant les deux
premières années
d’exploitation
Deux fois par
semaine
MIDI Madagascar,
le Quotidien
Carte de
présentation
Durant les années
d’exploitation
500 cartes par an Dépliants avec
utilisation de
couleurs vives
Ces moyens de communication sont surtout destinés à atteindre les agro
businessmen situés dans les régions éloignées ainsi que tous les autres clients susceptibles
d’être intéressés par les produits mais qui ne peuvent être recouverts par les moyens de
communication cités ci-après.
2.2.4.2. Sponsoring
Cette stratégie consiste à sponsoriser certains événements dans lesquels l’entité peut
faire connaître ses produits. Le sponsoring est alors très intéressant pour l’entreprise car
cette stratégie lui permet de forger son image.
30
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
En effet, l’image que nous voulons concéder à la société est celle d’une organisation
stricte, c’est à dire, stricte sur le plan qualité, quantité, délai, prix. Etant donné que c’est l’un
des points faibles de ses concurrents, cette image permettra à l’entreprise de se distinguer.
2.2.4.3. Contact direct
Le principal moyen de communication de la société sera le contact direct. Ceci
consiste au déplacement des forces de vente de l’entreprise (les représentants
commerciaux). Ces derniers doivent remplir les profils suivants :
- capable de négocier et de vendre
- savoir argumenter et insister
- savoir attirer l’attention du client et d’éveiller son désir
- capable de susciter son intérêt
L’entreprise utilise ainsi la stratégie marketing appelée « Push à dominante Pull ».
Elle va pousser ses produits à ses clients de façon à les attirer à les acheter.
Toutes ces politiques sont interdépendantes : le produit en meilleure qualité, mis en
vente à un prix compétitif, distribué selon le circuit adéquat, et lancé sur le marché avec
l’utilisation des moyens de communication efficaces pour la publicité.
31
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Chapitre III : THÉORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES
D’ÉVALUATION D’UN PROJET
Il est maintenant nécessaire de voir quelques outils et critères d’évaluation d’un
projet. Ils vont être utilisés, plus tard, pour évaluer la validité et la rentabilité du projet.
Section1 : Les outils d’évaluation
Successivement, quatre principaux outils d’évaluation d’un projet seront étudiés. Ce
sont en effet, des moyens de vérification du côté financier de celui-ci.
1.1. Valeur actuelle nette (VAN)
1.1.1. Définition
La valeur actuelle nette est obtenue par la différence entre la somme des Cash Flow
(CF) actualisées et la somme des capitaux investis. Elle permet à la société de savoir si
l’investissement est intéressant c’est à dire s’il est capable de générer des ressources
externes permettant de rembourser le Fonds de Roulement Initial (FRI).
1.1.2. Formule
La formule est la suivante :
Cash Flow (CF) = Recettes – Charges – Impôt sur les bénéfices +
Amortissement
On a alors :
VAN = Σ nt=1 CFt (1 + i)-t – I
Avec : CFt : Cash Flow de la période
i : taux d’actualisation
t : année de la période variant de 1 jusqu’à la durée de vie du projet
I : montant de l’investissement
1.1.3. Interprétation
32
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
La Valeur Actuelle Nette peut être positive, nulle ou négative.
- Si la VAN est positive, l’investissement a une rentabilité supérieure au taux exigé.
- Si la VAN est nulle, l’investissement a une rentabilité égale au taux exigé.
- Si la VAN est négative, l’investissement a une rentabilité inférieure au taux exigé.
1.2. Taux de rentabilité interne (TRI)
1.2.1. Définition
Le taux de rentabilité interne est le taux d’actualisation qui correspond à une Valeur
Actuelle Nette égale à 0 ou à un Indice de profitabilité égal à 1.
C’est le taux maximum auquel il est encore possible d’emprunter une somme
nécessaire au financement de l’investissement pour que le projet soit rentable. Donc,
lorsque le taux d’emprunt est inférieur au taux de rentabilité interne, la Valeur Actuelle
Nette de cet investissement devient positive : cela représente un profit pour la société.
1.2.2. Formule
La formule est la suivante :
TRI = X tel que Σ nt=1 CFt (1 + X)-t – I = 0
Avec TRI : taux de rentabilité interne
Il faut souvent procéder à une interpolation linéaire pour trouver ce taux.
1.2.3. Interprétation
Le TRI peut être supérieur, égal ou inférieur au taux d’emprunt (i).
- Si le TRI est supérieur à i, le projet est rentable et mérite d’être financé
- Si TRI est égal à i, le projet ne peut réaliser aucun profit. Il arrive juste à
rembourser ses dettes.
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
- Si le TRI est inférieur à i, le projet ne peut pas survivre, il ne peut même pas
rembourser se dettes.
1.3. Indice de profitabilité (IP)
1.3.1. Définition
L’Indice de Profitabilité est représenté par le rapport entre la somme des Cash Flow
Actualisées et la somme des capitaux investis.
1.3.2. Formule
La formule est la suivante :
IP = Σ nt=1 CFt (1 + i)-t / I
Ou encore :
IP = 1 + VAN / I
Avec : IP : Indice de Profitabilité
I : Somme des capitaux investis
1.3.3. Interprétation
L’indice de profitabilité permet d’indiquer le montant des résultats attendus pour
chaque Ariary investi. Il peut être supérieur, égal ou inférieur à 1.
- Si IP est supérieur à 1, un Ariary investi rapporte (IP - 1) Ariary de bénéfice.
- Si IP est égal à 1, un Ariary investi ne rapporte ni perte ni bénéfice.
- Si IP est inférieur à 1, un Ariary investi entraîne (1 - IP) Ariary de perte.
1.4. Délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
1.4.1. Définition
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Le Délai de Récupération des Capitaux Investis est la durée au bout de laquelle le
cumul des Cash Flow de chaque période est égal au montant du capital investi. Il représente
alors le temps nécessaire pour l’entreprise de récupérer l’investissement initial grâce aux
flux nets de trésorerie résultant de l’exploitation.
1.4.2. Formule
La formule est la suivante :
DRCI = t tel que Σ nt=1 CFt (1 + i)-t – I = 0
Avec : DRCI : Délai de Récupération des Capitaux Investis
I : investissement
1.4.3. Interprétation
Si on doit choisir entre deux projets, il est évident que le meilleur projet est celui qui
présente un délai de retour des investissements le plus court.
Section 2 : Les critères d’évaluation
Quatre critères d’évaluation d’un projet seront traités dans cette section.
2.1. La pertinence
Elle permet de mesurer la corrélation entre les objectifs du projet et les priorités de
développement sur le plan global.
- La réalisation du projet apporte-t-elle des effets négatifs ou positifs sur son
environnement social, politique ou économique ?
- Les objectifs du projet vont-ils à l’encontre ou coïncident avec les objectifs
du gouvernement actuel ?
35
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
2.2. L’efficacité
L’efficacité peut être appréciée par la comparaison entre les objectifs fixés et les
résultats obtenus. C’est à dire la constatation de la différence entre la prévision et la
réalisation.
- Le projet peut-il atteindre ses objectifs ? A quel degré ?
2.3. L’efficience
L efficience est observée par la comparaison des coûts et des résultats c’est à dire de
mesurer si les ressources sont utilisées de façon optimale dans la production des outputs.
C’est l’économie dans la poursuite des objectifs ou encore l’efficacité à moindre coût.
- Les objectifs sont-ils atteints avec le minimum de coût ?
- Les résultats obtenus sont-ils proportionnels au montant du capital investi ?
2.4. La viabilité
La viabilité cherche à évaluer la capacité de survie du projet de façon indépendante
c’est à dire après le retrait des assistances extérieures. Cette capacité concerne non
seulement le côté financier mais aussi le côté technique et le côté organisationnel.
- Après le remboursement des dettes, le projet pourrait-il encore survivre et
continuer ses activités ?
Conclusion partielle
La première partie a été consacrée à l’identification du cadre physique, logique et
juridique dans laquelle l’entreprise compte s’installer. Elle est contrainte non seulement à
essayer de profiter des situations qui se présentent mais aussi de remédier à certains
problèmes qui s’imposent. Par conséquent, quelques politiques et stratégies vont être
adopter par la société. Il ne faut quand même pas négliger ses aspects intérieurs, c’est à dire
le côté technique. La deuxième partie de l’étude sera consacrée à ce dernier.
36
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
DEUXIÈME PARTIE
CONDUITE DU PROJET
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Dans cette partie, il s’agit de mettre en exergue les descriptions techniques du projet,
les moyens mis en œuvre, la dimension de la production et notamment l’organisation de
l’entreprise. Elle sera alors divise en trois chapitres :
- la technique de production
- la capacité de production
- l’étude organisationnelle de la société.
Chapitre I : LA TECHNIQUE DE PRODUCTION
Ce chapitre sera consacré à l’explication des étapes de fabrication proprement dite.
Il va donc inclure les détails concernant les matières premières nécessaires, les moyens de
production utilisés et enfin le processus de production
Section 1 : Les matières premières
Les matières premières dont la société va avoir besoin vont être procurées de deux
façons différentes : une partie peut être achetée localement tandis que l’autre partie
nécessitera une importation essentiellement auprès des îles voisines de notre pays. Mais tout
d’abord, il faut déterminer les caractéristiques de ces matières.
1.1. Caractéristiques
Les grammages des différents papiers et cartons utilisés sont précisés dans le tableau
qui suit. Mais il y a aussi les autres matières comme les pellicules en plastiques, les toiles en
jute ou autres textiles, de la colle et des agrafes de dimensions différentes.
38
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Tableau n° 16: Caractéristiques des matières premières
Libellé DescriptionPapier cannelé 450 g/m²Papier de couverture 300 g/m²Carton plat compact Inférieur à 1500 g/m²Pellicule plastique En rouleau de largeur 0,5 à 1 mColle Par fût de 30 kg
AgrafesPour carton et pour papier ordinaire
d’épaisseurs diverses
1.2. Approvisionnement
Pour l’approvisionnement en matières, il faut procéder à l’achat local surtout pour
les papiers cannelés et les papiers de couverture. Tandis que, pour le carton plat, seule une
partie des besoins peut être recouverte par la production locale. Et enfin, pour les autres
matières, l’approvisionnement se fera par l’importation.
Section 2 : Les moyens de production
Dans cette section, les moyens mis en œuvre par la société pour la réalisation de ses
activités seront détaillés. Cette phase est importante pendant l’étude du projet car ces
moyens de production vont beaucoup aider à la détermination du montant exact de
l’investissement nécessaire. Trois types de moyens de production sont à considérer : les
moyens matériels, les moyens humains et les moyens financiers.
2.1. Moyens matériels
Ils sont constitués par l’ensemble des équipements et des matériels qui vont servir à
l’exploitation envisagée par la société.
39
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
2.1.1. Matériel et outillage
Ils concernent les machines et les outils qui les accompagnent. Ce sont en effet, les
matériels utilisés à la fabrication des cartons et aussi à la confection des emballages comme
les plieuses, les machines de cartonnage, les couseuses, les agrafeuses,…
2.1.2. Matériels informatiques et mobiliers de bureau
Comme leurs noms l’indiquent, ces matériels servent surtout pour l’équipement des
bureaux. Ce sont alors les outils qui participent à la bonne marche de l’administration tels
que le traitement des données, le suivi comptable, …
2.1.3. Matériels de transport
Ils sont très utiles pour la livraison des marchandises. En outre, ils vont aussi servir
au déplacement du personnel et des forces de vente. Cette disposition est prise en rapport
avec la stratégie de vente adoptée par la société c’est à dire le contact direct des clients
cibles par des représentants de l’entreprise.
2.2. Moyens humains
Les moyens humains tiennent aussi une grande place dans la constitution d’une
société industrielle comme la nôtre.
En fait, la manipulation des moyens matériels ainsi que l’exécution des tâches
nécessitent la mise en place des moyens humains. Ces derniers concernent donc l’ensemble
du personnel de l’entreprise. L’acquisition de ces moyens constitue le recrutement que
l’entité doit effectuer au début de l’exploitation. Une étude plus détaillée de ces moyens est
prévue dans un autre chapitre.
2.3. Moyens financiers
Et enfin, les moyens financiers, qui ne sont pas non plus à négliger, sont constitués
généralement par l’apport personnel de l’entrepreneur et de ses associés complété par un
emprunt contracté auprès d’un établissement financier.
Au fait, les prévisions pour le plan de financement de l’entreprise se résument ainsi :
40
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
- Apport personnel : constitué soit par des apports en numéraire soit par
des apport en industrie et en nature. Il va représenter environ 30% des
investissements.
- Emprunt : l’autre partie de l’investissement c’est à dire 70% sera
couverte par un emprunt effectué auprès d’un établissement de crédit. Il
est quand même important de trouver un financement dont le mode de
remboursement des dettes conviendra à notre société.
Section 3 : Le processus de fabrication
Dans cette section, nous allons voir l’explication des tâches différentes qui entrent à
la fabrication proprement dite des emballages.
Quel que soit le type d’emballages à produire, nous pouvons répartir ces tâches dans
trois phases successives :
- La préparation de la matière
- L’assemblage
- La finition
3.1. Préparation de la matière
La première phase de la fabrication est la préparation de la matière. Elle consiste aux
traitements appliqués au papier ou aux cartons avant qu’ils soient assemblés pour
confectionner l’emballage voulu. Les préparations diffèrent selon le type de matières
utilisées.
3.1.1. Préparation du carton ondulé
Pour la fabrication de l’emballage en carton ondulé, cette phase consiste à
l’assemblage des papiers de couverture à la cannelure en utilisant de la colle. La matière par
laquelle est faite cette cannelure dépendra des produits à conditionner.
Après douze heures de séchage, les cartons sont classés en pile et passent au traçage
et au découpage. Ils peuvent aussi être imprimés si nécessaire.
La phase de la préparation s’achève ici pour le carton ondulé.
41
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
3.1.2. Préparation du carton plat
Ce type de carton se présente en différentes forces et différentes qualités mais leur
préparation seront les mêmes. Il nécessite l’assemblage, le traçage, le découpage et
l’impression.
3.1.3. Préparation du papier
Selon toujours la nature du produit à conditionner et aussi la dimension de
l’emballage à fabriquer, les papiers utilisés sont : Kraft brun ou coloré, papier au sulfite,
papier de 40 à 80g au m²… Ils peuvent aussi être renforcés par de la toile, du jute ou
entrecollés au bitume. Ils subissent ensuite les mêmes préparations que le carton plat.
Après ces traitements, les matières sont maintenant fin prêtes à être assemblés en
emballages divers.
3.2. Assemblage
Il s’agit, ensuite, de fabriquer l’emballage voulu en utilisant les matières préparées
d’avance. Cet assemblage varie aussi selon le type d’emballage à fabriquer et la matière
utilisée.
3.2.1. Caisses, caissettes, boîtes en carton ondulé11
Dans cette phase, le carton ondulé est plié et collé ou agrafé. C’est ici que
l’emballage va prendre sa vraie forme.
Pour le conditionnement des produits chargés d’eau ou des produits pulvérulents,
l’intérieur des boîtes ou des caissettes subissent un traitement pour le doubler de pellicule
en plastique. Les caisses en carton ondulé servent généralement pour le regroupement des
produits pré conditionnés (conserves, boissons, pâtes alimentaires…), et donc n’auront pas
besoin d’être doublé de pellicule.
3.2.2. Caisses, caissettes, boîtes en carton compact11 Les dimensions sont fournies en Annexe 03
42
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Comme pour le carton ondulé, les emballages sont mis en forme par pliage et
assemblage. Ces emballages peuvent aussi être paraffinés ou recouverts de cire.
Les emballages en carton compact servent en général comme :
- emballage transport (caisses, caissettes)
- emballage distribution permettant une excellente présentation
- emballage en unité de vente d’articles divers (articles ménagers,
chaussures, confection,…)
3.2.3. Récipients et pots divers en carton traité
Après le traitement du carton avec de la paraffine, celui-ci est assemblé avec de la
colle. Ces types d’emballages conviennent parfaitement au conditionnement en unités de
vente de divers articles alimentaires (miel, confiture, lait, jus de fruits,…).
Ces emballages ont pour avantage d’être légers, économiques et chimiquement
inertes. En effet, ce sont des caractéristiques très important pour le conditionnement des
produits alimentaires.
3.2.4. Sacs papiers transport
Préalablement renforcés avec de la toile, du jute, les sacs sont assemblés par les
couseuses et ensuite, pliés à plat. Ils peuvent être munis de soufflets latéraux ou non. Les
papiers utilisés sont des Kraft d’épaisseurs différentes.
Les avantages des sacs papiers résident au fait que ces emballages possèdent une
grande souplesse d’emploi (légèreté, facilité de manipulation,…). Ils servent surtout aux
conditionnements des produits agricoles (café, girofle, arachide, pommes de terre,…) ou
des produits minéraux riches comme le graphite, le mica dont la quantité transportée ne
justifie pas le vrac.
3.2.5. Sacs, sachets, pochettes en papier
43
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Ils sont pliés, assemblés par de la colle ou des agrafes. Ce sont des emballages de
dimensions diverses à fonds plats collés, avec ou sans soufflets latéraux, avec ou sans
poignées.
Ce sont, en effet, des emballages très légers et très économiques malgré leur faible
résistance mécanique.
Ils peuvent être utilisés comme :
- conditionnement de détail par excellence
- emballage en unité de vente (charbon de bois, café, sucre en poudre,
farine,…)
- emballage à la vente en pochettes ou en sachets (droguerie, CD, articles
divers,…)
- emballage de regroupement à la vente en pochettes à poignée
Les emballages de regroupement à la vente ont pour avantage de réclamer des
clients un regroupement d’achats.
3.3. Finition
Et pour finir, dans cette phase finale, les emballages sont pliés à plat et livrés ainsi.
Les emballages sont prêts à être montés par simple dépliage. Le stockage et le transport sont
ainsi peu encombrants et faciles ; le transport sera peu onéreux.
Cette énumération des tâches qui concernent le procédé de fabrication semble un
peu simplifiée mais le principe de la société est de satisfaire les besoins exacts de sa
clientèle. En fait, les formes et les caractéristiques des emballages sont déterminées après
une proposition, une suggestion et une négociation des représentants de vente auprès des
clients. Notre société met donc en place une politique de fabrication très souple. Toute
demande des clients nécessite alors une étude préalable des coûts de production, des
capacités des machines et enfin des prix de vente acceptables.
44
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Chapitre II : LA CAPACITÉ DE PRODUCTION
Maintenant, il faut déterminer la capacité de production de la société c’est à dire la
quantité d’emballages qu’elle envisage de produire. Ce sera donc une étude quantitative des
produits qui inclura la détermination de la production prévisionnelle ainsi que les chiffres
d’affaires prévus durant les cinq années d’exploitation.
Section 1 : Les productions prévisionnelles
Il s’agit de la prévision faite sur la production de l’entreprise. De ce fait, cette
section sera subdivisée en trois sous sections selon le type de matières utilisées pour
l’emballage.
1.1. Emballages en carton ondulé
La plus grande partie de la production de notre société sera formée par ce type
d’emballage. Cette situation est due au fait que le niveau de la demande concernant celui-ci
est assez élevé par rapport à celle des autres emballages. Voyons les détails dans le tableau
suivant.
Tableau n° 17: Production d’emballages en carton ondulé (en kilogrammes)
Années 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéeProduction
annuelle204.725 225.850 250.430 263.600 270.665
Plus de 40% de la production de la société seront donc constitués par des emballages
en carton ondulé.
1.2. Emballages en carton plat
Pour les emballages en carton compact, les productions prévues sont résumées dans
le tableau qui suit.
45
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Tableau n° 18: Production d’emballages en carton compact (en kilogrammes)
Années 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéeProduction
annuelle90.100 106.700 123.600 126.700 133.485
La production de ce type d’emballage constitue environ les 30% de l’exploitation de
l’entreprise. Elle augmente chaque année selon la prévision de vente.
1.3. Emballages en papier
Les emballages fabriqués à partir de différents papiers font aussi partie de la
production de la société. Le tableau ci-dessous montre la dimension de la production au
cours de cinq années d’exploitation.
Tableau n° 19: Production d’emballages en papiers (en kilogrammes)
Années 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéeProduction
annuelle88.120 86.960 76.680 85.920 88.006
Contrairement aux autres emballages, la production prévisionnelle pour les
emballages papier enregistrent une légère baisse à la troisième année d’exercice. Celle-ci
est due aux prévisions d’importations d’emballages en plastique dans le cadre de la SADC
et qui vont entrer en concurrence avec les emballages en papier. Mais cette production va
augmenter suivant l’expansion de la vente des marchandises qui nécessitent des emballages
en papier.
46
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Chapitre III : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE
Ce chapitre sera consacré à l’étude des moyens humains de la société. En fait,
l’étude organisationnelle concerne la façon de gérer, de planifier et de hiérarchiser les
ressources humaines de l’entité.
Pour ce faire, nous allons subdiviser ce chapitre en trois sections telles que :
l’organigramme envisagé, la gestion du personnel, et la chronogramme des activités.
Section 1 : Organigramme
L’organigramme est la représentation graphique de l’organisation de structure
interne et la position hiérarchique des membres d’une entreprise. Pour mieux déterminer la
structure envisagée, nous allons voir dans cette section : le schéma de l’organigramme
adopté, l’effectif du personnel et leurs attributions.
47
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
1.1. Schéma de l’organigramme adopté
Schéma n° 02 : Organigramme
Gérant
Responsable administratif et financier
Responsable marketing et commercial
Responsable production
Responsable approvisionnement
Assistant de direction
Comptable
Ouvriers et Agents de nettoyage
Chef magasinier
Représentants commerciaux Chauffeurs
Agents de sécurité
48
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
1.2. Effectif du personnel
En total, l’entreprise envisage d’employer 24 personnes pendant la durée de cinq
années d’exercice. Comme le montre le tableau ci-dessous, le personnel sera réparti en cinq
directions.
Tableau n° 20 : Effectif du personnel
Fonctions NombreDirection générale
- Gérant- Assistant de direction
Direction administrative et financière
- Responsable administratif et financier- Comptable
Direction marketing et commerciale
- Responsable marketing et commercial- Représentant commercial- Chauffeur- Sécurité
Direction technique
- Responsable de production- Ouvrier- Personnel d’entretien et de nettoyage
Direction approvisionnement
- Responsable approvisionnement
- Chef magasinier
0101
0101
01030302
01
0602
0101
Total 24
1.3. Attributions
A chacun de ces postes sont attribuées des tâches particulières. Essayons de les
définir successivement.
49
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Tableau n°21: Attributions du personnel
Fonctions AttributionsLe Gérant - définir la stratégie et la politique
d’entreprise
- diriger l’entreprise
- superviser le travail des responsables
- gérer le personnelLe responsable administratif et financier -gérer la comptabilité et la trésorerie
- rechercher des sources de financement
- analyser les Etats financiers
- ordonner le remboursement des dettes
fournisseursLe responsable marketing et commercial - mettre en place la politique marketing de
l’entité
- organiser les tâches des représentants
commerciaux
- gérer la clientèle
- planifier les actions commercialesLe responsable de la production - assurer le bon déroulement des activités de
production
- définir le planning de production
- organiser les tâches des ouvriers
- superviser les ateliers et la production elle-
même : qualité et rapidité du travail
- gérer l’entretien et la réparation des
matériels d’exploitationLe responsable approvisionnement - contrôler la gestion du stock
50
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
- négocier avec les fournisseurs
- assurer le suivi et le contrôle de la
consommation des matières
- procéder à l’approvisionnementL’assistant de direction - classer les dossiers, gérer les courriers
- assurer l’accueil des visiteurs et la gestion
de l’agenda du gérant
- assister le gérant sur les tâches concernant
l’administration du personnel
- assurer la mise à jour des informations au
sein de l’entrepriseLe chef magasinier - gérer le magasin de stockage
- tenir les fiches de stock
- assister le responsable approvisionnement
sur la gestion du plan d’approvisionnement
- procéder à l’inventaire de stock à chaque
fin de moisLe comptable - assurer l’enregistrement des opérations
journalières
- classer les documents comptables
- établir un état de rapprochement bancaire
tous les mois
- assurer le gestion de la caisseLes représentants commerciaux - représenter l’entreprise auprès de la
clientèle
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- négocier avec les clients
- proposer les produits fabriqués et
enregistrer les commandesLes chauffeurs - assurer la livraison des emballages auprès
de la clientèle
- entretenir les matériels de transport
- exécuter diverses coursesLes ouvriers - exécuter les diverses tâches dans les
ateliers
- assurer la manutention des marchandises
- assurer l’entretien périodique des machinesLes agents de sécurité - assurer la sécurité du local de travail
- enregistrer la circulation des visiteurs dans
le localLes agents de nettoyage et d’entretien - assurer la propreté des alentours et de la
localité de travail
Section 2 : Gestion du personnel
La gestion du personnel inclut non seulement l’Administration du personnel mais
aussi la prise en charge dynamique de celui-ci. Ainsi dans cette section, nous allons voir :
- la rémunération
- la formation
- la motivation du personnel
2.1. Rémunération du personnel
Dans le tableau qui suit, on peut voir les détails concernant la rémunération
mensuelle du personnel. On peut dire que celle-ci joue un rôle important pour la motivation
du personnel de la société.
Tableau n° 22: Salaire de base mensuel du personnel (montant en Ariary)
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Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Fonctions Salaire Effectif Montant totalGérant 400.000 01 400.000
Responsable administratif et financier 300.000 01 300.000
Responsable marketing et commercial 300.000 01 300.000
Responsable production 300.000 01 300.000
Responsable approvisionnement 300.000 01 300.000
Comptable 200.000 01 200.000
Assistant de direction 125.000 01 125.000
Chef magasinier 125.000 01 125.000
Représentants commerciaux 125.000 03 375.000
Chauffeurs 100.000 03 300.000
Sécurités 84.500 02 169.000
Ouvriers 73.750 08 590.000
Total 24 3.484.000
2.2. Formation
La formation est l’une des actions que la société doit effectuer dans le cadre de la
gestion dynamique du personnel. « La formation est l’ensemble des actions, des méthodes,
des moyens et des supports à partir desquels les travailleurs sont incités à améliorer leurs
connaissances, leurs comportements, leurs attitudes et leurs capacités mentales en vue
d’atteindre les objectifs de l’organisation ainsi que leurs objectifs personnels, sans oublier
l’accomplissement adéquat des tâches qui leur sont confiées. »12
La société prévoit, au début de ses travaux, une formation des ouvriers. Pour
financer ce projet de formation, elle va consacrer un montant de 100.000 Ariary.
2.3. Motivation du personnel
La motivation du personnel au travail tient une place importante dans la vie de
l’entreprise. Pour atteindre ses objectifs dans un meilleur délai, l’entreprise doit assurer la
motivation de son personnel. Les actions menées à cette fin sont :
12 Cours de Gestion des ressources humaines de Mr RAHAJARIZAKA Richard
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- une augmentation d’environ 8% des salaires vers la troisième année
d’exploitation
- une allocation d’un treizième mois à chaque fin d’année
- l’intégration des conditions de travail dans les différentes prises de
décisions.
Section 3 : Chronogramme des activités
Le chronogramme des activités constitue l’organisation et le planning des activités
pour la préparation et le début de l’exploitation.
Activité 1 : acquisition des locaux de travail
Activité 2 : acquisition des matériels lourds fixes et de l’équipement
Activité 3 : achat des matériels roulants
Activité 4 : recrutement du personnel
Activité 5 : exécution des formalités nécessaires auprès de l’Administration publique
Activité 6 : gestion du Fonds de roulement
Activité 7 : contact des premiers clients potentiels et négociation
Activité 8 : étude et ingénierie des travaux
Activité 9 : achat des matières premières
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Schéma n° 03: Chronogramme des activités de l’entreprise
Activité
1X X
Activité
2X X
Activité
3X X
Activité
4X X
Activité
5X X
Activité
6X X X X X X X X X
Activité
7X X
Activité
8X
Activité
9X
Mai
Année
0
Juin
Année
0
Juillet
Année
0
Août
Année
0
Sept.
Année
0
Nov.
Année
0
Déc.
Année
0
Janvier
Année
1
Février
Année
1
Conclusion partielle
Cette deuxième partie montre le côté technique du projet c’est à dire le
fonctionnement de l’industrie. Elle a aussi permis de mettre en évidence les moyens
nécessaires à la réalisation de ses activités. Un autre chapitre est quand même spécifié à
l’étude des moyens humains c’est à dire l’étude organisationnelle. Ce qu’il faut surtout
retenir c’est que la constitution d’une société industrielle nécessite une étude détaillée de
tous les aspects de l’entité, y compris les procédés de fabrication. Par conséquent, la partie
suivante est destinée à l’étude d’un autre aspect du projet, le côté financier.
55
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
TROISIÈME PARTIE
ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET
56
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Chapitre I : LES INVESTISSEMENTS ET LE FINANCEMENT DU PROJET
Ce chapitre sera consacré à la détermination des coûts des investissements,
l’établissement du tableau des amortissements, celui du plan de financement ainsi que le
plan de remboursement des dettes.
Section 1 : Coût des investissements
Cette section est composée d’une part, de l’estimation du coût des immobilisations
nécessaires et d’autre part, de l’évaluation des charges nécessaires au démarrage du projet.
1.1. Les immobilisations
Ces derniers se répartissent généralement en deux parties : les immobilisations
incorporelles et les immobilisations corporelles.
1.1.1. Immobilisations incorporelles
Dans ce type d’immobilisations sont regroupés les frais engagés lors de la
constitution de la société, plus précisément : les frais d’enregistrement, les frais d’insertion
au journal…Ce sont les frais de développement interne de la société. Dans l’ensemble, ces
frais sont évalués à 500.000 Ariary.
1.1.2. Immobilisations corporelles
Ce sont les biens détenus par l’entreprise et qui vont contribuer directement ou
indirectement à la production. Ils seront utilisés pour un certain nombre d’années.
1.1.2.1. Le terrain et la construction
Tableau n° 23: Coût d’achat du terrain et coût de la construction (montant en Ariary)
Rubrique Superficie Prix par m² MontantTerrain
Construction
400 20.000 8.000.000
40.000.000Total 48.000.000
1.1.2.2. Matériels et outillages
57
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Ce sont les machines et les autres matériels utiles pour le façonnage et la confection
des emballages.
Tableau n° 24: Coût des matériels et outillages (montant en Ariary)
Rubrique Nombre Prix unitaire MontantTables d’emballages
et accessoires
« Design Modul
5000 »
02 3.500.000 7.000.000
Dispositif de coupe 02 2.000.000 4.000.000Machine de
cartonnage01 5.000.000 5.000.000
Marqueur rotatif 01 3.500.000 3.500.000Agrafeuse-scelleuse
carton02 1.525.000 3.050.000
Plieuse 02 1.250.000 2.500.000Couseuse pour sac
papier02 350.000 700.000
Machines pour
traitement aux
pellicules
02 4.000.000 8.000.000
Total 33.750.000
58
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
1.1.2.3. Matériels informatiques
Ces matériels sont détaillés dans le tableau suivant.
Tableau n° 25: Coût des matériels informatiques (montant en Ariary)
Rubrique Nombre Prix unitaire MontantOrdinateur complet 03 600.000 1.800.000Autres matériels
informatiques420.000
Total 2.220.000
1.1.2.4. Matériels et mobiliers de bureau
Ils sont essentiellement constitués par les tables de bureau, sièges, étagères,…ainsi
que les fournitures de bureau comme les agrafeuses, les classeurs,…Les coûts de ces
matériels sont donnés dans ce tableau.
Tableau n° 26: Coût des matériels et mobiliers de bureau (montant en Ariary)
Rubrique MontantMobilier de bureau 1.500.000Matériel de bureau 500.000Total 2.000.000
1.1.2.5. Matériels de transport
Les matériels de transport servent premièrement pour la livraison des emballages et
ensuite pour le déplacement des forces de vente. Voyons le tableau qui suit pour le coût de
ces matériels.
59
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Tableau n° 27: Coût des matériels de transport (montant en Ariary)
Rubrique Nombre Prix unitaire MontantVoiture utilitaire 03 10.000.000 30.000.000Voiture légère 02 5.000.000 10.000.000Total 40.000.000
1.1.2.6. Installation et aménagement
Il s’agit du coût de l’installation des matériels d’exploitation dans l’atelier et
l’aménagement des bureaux. Ceci est estimé à 600.000 Ariary. Le tableau suivant
constituera un récapitulatif de l’ensemble des immobilisations requises.
Tableau n° 28: Récapitulatif des immobilisations (montant en Ariary)
Rubrique MontantImmobilisations incorporelles :
Frais de constitution 500.000Immobilisations corporelles :
- terrain
- construction
- matériels et outillages
- matériels informatiques
- matériels et mobiliers de bureau
- matériels de transport
- installation et aménagement
8.000.000
40.000.000
33.750.000
2.220.000
2.000.000
40.000.000
600.000
Total 127.070.000
60
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
1.2. Fonds de roulement initial (FRI)
Le Fonds de Roulement Initial est un moyen de financement des premiers besoins de
l’entreprise. Il représente ainsi les charges opérationnelles de notre industrie pendant les
trois premiers mois de son exploitation. Notre Fonds de Roulement Initial va donc être
réparti selon le tableau suivant :
Tableau n° 29: Répartition du Fonds de Roulement Initial (montant en Ariary)
Rubrique MontantMatières premières :
- cannelures
- carton plat
- pellicule plastique
- colles et agrafes
- papier de couverture
Autres charges :
- matières consommables
- eau et électricité
- poste et télécommunication
- publicité
- entretien et réparation
- prime d’assurance
- charges du personnel
17.500.000
25.000.000
4.570.000
2.300.000
10.000.000
1.000.000
540.000
425.000
380.000
125.000
100.000
10.450.000
Total 72.390.000
Sachant que la société n’aura pas encore des recettes pour couvrir ses charges
pendant ce premier trimestre de la première année, elle aura donc besoin d’un Fonds de
Roulement Initial dont le montant s’élève à 72.390.000 Ariary.
61
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Section 2 : Tableau d’amortissement
Selon l’article 331.6 du Plan Comptable Général 2005, « l’Amortissement est la
constatation comptable de l’amoindrissement de valeur d’un élément d’actif non courant
résultant de l’usage du temps, du changement technologique et de toutes autres causes dont
les effets sont jugés irréversibles ». Il s’agit donc de la répartition systématique du montant
amortissable d’un actif sur sa durée d’utilisation estimée en tenant compte de la valeur
résiduelle probable de l’actif à l’issue de cette durée.
Compte tenu de l’estimation de l’utilisation des actifs par notre entité, nous avons
établi comme suit le tableau d’amortissement des immobilisations.
Tableau n° 30: Amortissement des immobilisations (montant en Ariary)
Rubrique Valeur
d’acquisition
Durée Taux
(%)
Annuité
- Frais de développement interne
- Construction
- Matériels et outillages
- Matériels informatiques
- Matériels et mobiliers de bureau
- Matériels de transport
- Aménagement et installation
500.000
40.000.000
33.750.000
2.220.000
2.000.000
40.000.000
600.000
5
20
10
5
10
5
5
20
5
10
20
10
20
20
100.000
2.000.000
3.375.000
444.000
200.000
8.000.000
120.000Total 119.070.000 14.239.000
Ce tableau montre que les immobilisations subissent un taux d’amortissement de
20% sauf pour les matériels et outillages et les matériels et mobiliers de bureau. Ces
derniers auront un taux de 10%. Seule la construction est soumise à un taux de 5%. Ces
différences résultent de la variation de la durée d’utilisation pour chaque immobilisation.
62
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Section 3 : Plan de financement
Une des parties déterminantes et importantes de la stratégie financière d’un projet
est constituée par le choix du financement. En tenant compte des contraintes qui limitent le
champ de possibilités, nous pouvons donc choisir parmi les sources de financement qui
suivent :
• le financement par fonds propres
• le financement par quasi fonds propres
• le financement par endettement
Etant donné que l’entité n’est qu’une industrie naissante, il faut procéder à
l’endettement auprès d’un établissement de crédit pour le financement des 70% des
investissements.
Tableau n° 31: Plan de financement (montant en Ariary)
Emplois Montant Ressources MontantImmobilisations
Fonds de Roulement Initial
127.070.000
72.390.000
Fonds propres
Emprunt
64.460.000
135.000.000Total 199.460.000 Total 199.460.000
L’emprunt s’élève à 135.000.000 Ariary soit 67,68% du total des investissements et
le financement du reste revient donc au promoteur soit 32,32% des investissements.
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
L’emprunt choisi devra être constitué par un mode de remboursement échelonné.
Ainsi, le tableau de remboursement des dettes va faire apparaître les intérêts à payer, les
amortissements ainsi que les annuités de l’emprunt.
Sa durée est de 5 ans et le premier remboursement aura lieu à la fin de la première
année d’exercice. Le taux d’intérêt s’élève à 18%.
En utilisant la formule suivante, nous allons évaluer le montant dû chaque année en
choisissant le paiement par annuité constante.
63
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
a = C x i / 1 – (1 + i)-n
Avec : a : annuité
C : montant de l’investissement
i : taux d’intérêt à base 100
n : durée de remboursement (ici 5 ans)
Tableau n° 32: Remboursement des dettes (montant en Ariary)
Années Dettes Annuités Intérêts Amortissements
Capitaux
restant à
amortirAnnée 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
135.000.000
116.123.000
93.848.140
67.563.805
36.598.290
43.177.000
43.177.000
43.177.000
43.177.000
43.177.000
24.300.000
20.902.140
16.892.665
12.161.485
6.587.692
18.877.000
22.274.860
26.284.334
31.015.515
36.589.307
116.123.000
93.848.140
67.563.805
36.598.290
0
Avec : Intérêt = Capital restant à amortir x i
Amortissement = Annuité - Intérêt
64
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Chapitre II : ÉTUDE DE FAISABILITÉ ET DE RENTABILITÉ
Pour permettre à cette étude d’aboutir, il est nécessaire de présenter les situations
prévisionnelles pendant cinq années d’exercice. Les documents suivant vont alors être
nécessaires pour voir si le projet est faisable et rentable :
• le bilan d’ouverture
• les comptes de résultat prévisionnels par nature
• tableau de flux de trésorerie
• les bilans prévisionnels
Section 1 : Comptes de gestion
Les comptes de gestion sont constitués par les charges et les produits résultant de
l’activité de l’entreprise au cours de la période considérée. Les détails sur leur montant
respectif sont représentés dans chacun des tableaux suivants.
1.1. Le compte de charges
« Les charges sont des diminutions d’avantage économique au cours de l’exercice
sous forme de consommation »13. Ces charges se répartissent ainsi : les achats consommés,
les achats externes, les impôts et taxes, les charges du personnel, les charges financières, les
amortissements, l’impôt sur le bénéfice.
1.1.1. Achats consommés
Ils concernent les coûts d’achat des matières premières ainsi que ceux des
fournitures et matériels non stockés.
13 Bouquin, Comptabilité de Gestion, 200pages, Economica, 2000
65
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Tableau n° 33 : Coût des matières premières (montant en Ariary)
Libellé 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéeCarton plat
Cannelure
Papiers divers
Pellicule
Colles et agrafes
108.600.000
30.000.000
62.400.000
45.750.000
10.000.000
125.000.000
30.000.000
70.000.000
48.200.000
11.750.000
125.000.000
35.000.000
75.000.000
48.200.000
11.780.000
125.000.000
35.000.000
75.000.000
48.300.000
11.950.000
130.000.000
35.000.000
75.000.000
48.300.000
12.050.000Total 256.750.000 284.950.000 294.980.000 300.250.000 300.350.000
Outre ces matières premières, l’entreprise aura aussi besoin de quelques fournitures
et des matières non stockées. Nous verrons les détails concernant ces matières dans le
tableau ci-après :
Tableau n° 34 : Coût d’achat des fournitures et des matières non stockées (montant en
Ariary)
Libellé 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéeMatières consommables
Eau et électricité
Fournitures diverses
3.500.000
2.160.000
100.000
4.000.000
2.240.000
110.000
4.000.000
2.250.000
115.000
4.000.000
2.300.000
120.000
4.000.000
2.325.000
130.000
Total 5.760.000 6.350.000 6.365.000 6.420.000 6.455.000
Les variations des charges reflètent que les matières consommables utilisées ainsi
que la consommation en eau et en électricité augmentent en fonction de la dimension de la
production de l’entité.
66
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
1.1.2. Charges externes
Ils sont constitués essentiellement des frais postaux et de télécommunications, des
frais de publicité, la prime d’assurance, ainsi que l’entretien et la réparation des
équipements
Tableau n° 35 : Charges externes (montant en Ariary)
Libellé 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéePostes et télécommunication
Publicité
Prime d’assurance
Entretien et réparation
1.650.000
3.000.000
400.000
650.000
1.680.000
2.800.000
400.000
600.000
1.685.000
2.100.000
400.000
700.000
1.700.000
2.100.000
400.000
800.000
1.730.000
2.000.000
400.000
800.000Total 5.700.000 5.530.000 4.885.000 5.000.000 4.930.000
D’après ce tableau, les frais alloués à la publicité seront plus élevés pour les deux
premières années afin d’assurer la bonne marche du lancement des produits sur le marché.
D’un autre côté, le coût de l’entretien et de la réparation des machines augmentent en
fonction de l’ancienneté de ces dernières.
1.1.3. Impôts et taxes
Tableau n° 36 : Impôts et taxes (montant en Ariary)
Libellé 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéeImpôts et taxes 3.780.000 3.780.000 3.780.000 3.780.000 3.780.000
Les impôts et taxes à payer vont rester constantes durant les cinq années. En effet,
nous prévoyons de vendre selon les achats effectués.
67
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
1.1.4. Charges du personnel
Tableau n° 37: Charges du personnel (montant en Ariary)
Libellé 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéeSalaire de base
CNaPS 13 %
OSTIE 5 %
13ème mois
Formation
41.808.000
5.435.000
2.090.400
3.100.000
100.000
41.808.000
5.435.000
2.090.400
3.100.000
0
45.240.000
5.881.200
2.262.000
3.500.000
0
45.240.000
5.881.200
2.262.000
3.500.000
0
45.240.000
5.881.200
2.262.000
3.500.000
0Total 52.533.440 52.433.440 56.883.240 56.883.240 56.883.240
On peut constater que l’entreprise va assurer une formation pour certains de ses
employés au début des années d’exploitation. En outre, une augmentation des salaires serait
prévue vers la troisième année.
1.1.5. Charges financières
Pour le remboursement de ses dettes, la société doit verser chaque année une
certaine somme. Cela constitue les charges financières qui incombent à l’entreprise. Ce
sont, en effet, les intérêts de l’emprunt effectué.
Tableau n° 38: Charges financières (montant en Ariary)
Libellé 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéeIntérêt de
l’emprunt
24.300.000 20.902.140 16.898.665 12.161.485 6.578.692
Les charges financières s’élèvent au total à 80.834.962 Ariary durant les cinq années
d’exploitation. Il faut aussi se rappeler que le taux d’intérêt appliqué est de 18 %.
1.1.6. Amortissements
68
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Comme nous l’avons déjà vu précédemment, l’annuité pour l’ensemble des
immobilisations s’élève à 14.239.000 Ariary. Nous allons utiliser ce résultat en sachant que
l’amortissement est une charge calculable pour la détermination du résultat et du Cash Flow
mais il n’est pas décaissable.
1.1.7. Impôt sur le bénéfice
Il correspond à un pourcentage des bénéfices imposables et dont le montant doit être
déduit lors de la répartition des profits réalisés par l’entité. Le taux appliqué pour son calcul
est de 30 % du résultat positif enregistré par la société.
1.1.8. Récapitulation des charges
Pour avoir une vue générale des charges qui pourront peser à l’entreprise, essayons
de les résumer dans le tableau qui suit.
Tableau n° 39 : Récapitulatif des charges (montant en Ariary)
Libellé 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéeMatières
premières
Fournitures non
stockées
Charges externes
Impôts et taxes
Charges du
personnel
Charges
financières
Amortissement
256.750.000
5.760.000
5.700.000
3.780.000
52.533.440
24.300.000
14.239.000
284.950.000
6.350.000
5.530.000
3.780.000
52.533.440
20.902.140
14.239.000
294.980.000
6.365.000
4.885.000
3.780.000
56.883.000
16.892.665
14.239.000
300.250.000
6.420.000
5.000.000
3.780.000
56.883.200
12.161.485
14.239.000
300.350.000
6.455.000
4.930.000
3.780.000
56.883.200
6.578.692
14.239.000Total 359.282.440 388.284.580 398.024.865 398.733.685 393.215.892
1.2. Le compte des produits
69
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
« Les produits sont un accroissement d’avantage économique au cours de l’exercice
sous forme d’entrées ou d’accroissement d’actif ou encore de diminution de passif ».
Pendant les cinq années d’exploitation, les produits obtenus par l’entreprise sont constitués
par les ventes réalisées. Les chiffres d’affaires prévisionnels durant ces cinq années sont
déterminés dans les tableaux suivants.
Tableau n° 40 : Vente prévisionnelle pour la première année (montant en Ariary)
Libellé Quantité (kg) Prix unitaire Montant totalEmballages en
carton ondulé204.725 1.000 204.725.000
Emballages en
carton compact90.100 1.500 135.150.000
Emballages en
papier88.120 1.250 110.150.000
Total 450.025.000
Le montant du chiffre d’affaires pour la première année est assez élevé.
Tableau n° 41 : Vente prévisionnelle pour la deuxième année (montant en Ariary)
Libellé Quantité (kg) Prix unitaire Montant totalEmballages en
carton ondulé225.850 1.000 225.850.000
Emballages en
carton compact106.700 1.500 160.050.000
Emballages en
papier86.960 1.250 108.700.000
Total 494.600.000
La deuxième année, la société enregistre une augmentation de 9,90% du chiffre
d’affaires.
Tableau n° 42: Vente prévisionnelle pour la troisième année (montant en Ariary)
Libellé Quantité (kg) Prix unitaire Montant totalEmballages en
carton ondulé250.430 1.000 250.430.000
Emballages en 123.600 1.500 185.400.000
70
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
carton compactEmballages en
papier76.680 1.250 99.600.000
Total 535.430.000
Pour la troisième année, on constate une augmentation de 18,90% du chiffre
d’affaires par rapport à la première année.
Tableau n° 43: Vente prévisionnelle pour la quatrième année (montant en Ariary)
Libellé Quantité (kg) Prix unitaire Montant totalEmballages en
carton ondulé263.600 1.000 263.600.000
Emballages en
carton compact126.700 1.500 190.050.000
Emballages en
papier85.920 1.250 107.400.000
Total 561.050.000
L’augmentation du chiffre d’affaires est de 24,67% par rapport à celui de la
première année.
71
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Tableau n° 44 : Vente prévisionnelle pour la cinquième année (montant en Ariary)
Libellé Quantité (kg) Prix unitaire Montant totalEmballages en
carton ondulé270.665 1.000 270.665.000
Emballages en
carton compact133.485 1.500 200.227.500
Emballages en
papier88.006 1.250 110.007.500
Total 580.900.000
Pour la cinquième année, l’entreprise enregistre un chiffre d’affaires de Ar
580.900.000 soit une augmentation de 29.08% par rapport à la première année d’exercice.
Tableau n° 45 : Récapitulatif des chiffres d’affaires prévisionnels (montant en Ariary)
Années 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéeChiffre
d’affaires450.025.000 494.600.000 535.430.000 561.050.000 580.900.000
Ces tableaux reflètent l’évolution de nos chiffres d’affaires annuels. On constate que
ces derniers augmentent chaque année bien que le prix de vente reste constant.
Section 2 : Bilan d’ouverture
Le bilan d’ouverture est une synthèse de la situation initiale de l’entité. C’est à dire
un récapitulatif des actifs, des passifs et des capitaux propres. Plus précisément, c’est
l’évaluation initiale des biens et des ressources à la disposition de notre entreprise.
Il sera donc constitué de deux parties essentielles :
• les actifs qui regroupent les actifs non courants (comprenant les immobilisations
diverses) et les actifs courants (concernant les stocks de matières, les créances,
les disponibilités,…)
• les capitaux propres et les passifs qui regroupent le Capital et les dettes de la
société
Tableau n° 46 : Bilan d’ouverture (montant en Ariary)
72
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
ACTIFS CAPITAUX PROPRES ET PASSIFSDésignation Montant Désignation Montant
Actifs non courant :
Frais de développement
Terrain
Construction
Matériels et outillages
Matériels informatiques
Matériels et mobiliers de bureau
Matériels de transport
Installation et aménagement
Actifs courants :
Disponibilités
500.000
8.000.000
40.000.000
33.750.000
2.220.000
2.000.000
40.000.000
600.000
72.390.000
Capitaux propres :
Capital
Passifs non courants :
Dettes à long terme
Passifs courants :
Dettes à court terme
64.460.000
135.000.000
-
Total 199.460.000 Total 199.460.000
Pour le bilan d’ouverture, la trésorerie est constituée par le Fonds de Roulement
Initial et les immobilisations sont présentées dans l’actif avec leur valeur d’origine.
Section 3 : Les comptes de résultats prévisionnels
Le compte de résultat prévisionnel est un état récapitulatif des charges et des
produits réalisés par l’entité au cours d’une période considérée. Le Plan Comptable Général
2005 propose deux méthodes différentes pour la présentation de ce compte : la méthode par
nature et la méthode par fonction. Pour les deux cas, le but est de faire apparaître le résultat
net de la période.
Choisissons la méthode par nature pour mettre en évidence les résultats
prévisionnels de la société durant les cinq années d’exercice.
Tableau n° 47 : Compte de résultat prévisionnel par nature sur cinq ans (en Ariary)
Rubrique 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéeChiffres d’affaires
Production
stockée
450.025.000 494.600.000 535.430.000 561.050.000 580.900.000
73
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Production
immobiliséeI- Production de
l’exercice450.025.000 494.600.000 535.430.000 561.050.000 580.900.000
Achats
consommés14
Services
extérieurs et autres
consommations
262.510.000
5.700.000
291.300.000
5.530.000
301.345.000
4.885.000
306.670.000
5.000.000
306.805.000
4.930.000
II-Consommation
de l’exercice268.210.000 296.830.000 306.230.000 311.670.000 311.735.000
III- Valeur
Ajoutée (I – II)181.815.000 197.770.000 229.200.000 249.380.000 269.165.000
Charges du
personnel
Impôts, taxes et
versements
assimilés
52.533.440
3.780.000
52.433.440
3780.000
56.883.200
3.780.000
56.883.200
3.780.000
56.883.200
3.780.000IV- Excédent Brut
d’Exploitation125.501.560 141.556.560 168.536.800 188.716.800 208.501.800
Autres produits
opérationnels
Autres charges
opérationnelles
Dotations aux
amortissements et
aux provisions,
pertes de valeur
Reprise sur
provision
14.239.000 14.239.000 14.239.000 14.239.000 14.239.000
V- Résultat
opérationnel111.262.560 127.317.560 154.297.800 174.477.800 194.262.800
Produits financiers
Charges financières 24.300.000 20.902.140 16.892.665 12.161.485 6.578.692VI- Résultat -24.300.000 -20.902.140 -16.892.665 -12.161.485 -6.578.692
14 Les achats consommés comprennent les achats de matières premières ainsi que les fournitures et matières stockées.
74
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
financierVII- Résultat
avant impôt
(V+VI)
86.962.560 106.415.420 137.405.435 162.316.315 187.684.108
Impôt exigible sur
le résultat (30 %)
Impôts différés
26.088.768 31.924.626 41.221.540 48.694.894 56.305.232
Total des produits
des activités
ordinaires
Total des charges
des activités
ordinaires
450.025.000
359.282.440
494.600.000
388.284.580
535.430.000
398.024.865
561.050.000
398.733.685
580.900.000
393.215.892VIII- Résultat net
des activités
ordinaires
86.962.560 106.415.420 137.405.435 162.316.315 187.684.108
Produits
extraordinaires
Charges
extraordinairesIX- Résultat des
activités
extraordinaires
- - - - -
X- Résultat net de
l’exercice60.873.792 74.490.794 96.183.595 113.621.421 131.378.876
Le compte de résultat prévisionnel présenté ci-dessus montre que l’entité
enregistrera des résultats positifs durant cinq ans. Ceux-ci vont augmenter chaque année au
fur et à mesure que l’entreprise pourra augmenter sa production et conquérir de nouveaux
marchés. Ces résultats nous amènent déjà à dire que le projet est rentable.
Section 4 : Tableau de flux de trésorerie
Ce tableau a pour but de mettre en exergue la situation générale de la trésorerie de
l’entité sur une base d’évaluation des flux de trésorerie liés d’une part à l’activité et d’autre
part à l’investissement même du projet.
Le Plan Comptable Général 2005 prévoit aussi deux méthodes de présentation : la
méthodes directe et la méthode indirecte. Choisissons la méthode indirecte.
75
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Tableau n° 48: Flux de trésorerie, méthode indirecte (montant en Ariary)
Rubrique 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéeFlux de trésorerie
liés à l’activité :
Résultat net de
l’exercice
Amortissements
et provisions
Variation des
impôts différés
Variation de
stock
Variation des
créances
Variation des
fournisseurs et
autres dettes
Plus ou moins
values de cession
60.873.792
14.239.000
74.490.794
14.239.000
96.183.595
14.239.000
113.621.421
14.239.000
131.378.876
14.239.000
Flux de
trésorerie
générés par
l’activité (A)
75.112.792 88.729.794 110.422.595 127.860.421 145.617.876
Flux de trésorerie
liés à
l’investissement :
Décaissement sur
acquisition
d’immobilisations
Encaissement sur
cession
d’immobilisations
127.070.000 0 0 0 0
Flux de trésorerie (127.070.000) 0 0 0 0
76
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
liés à
l’investissement
(B)Flux de trésorerie
de la période
(A+B)
-51.957.208 88.729.794 110.422.595 127.860.421 145.617.876
Trésorerie
d’ouverture
Trésorerie de
clôture
72.390.000
128.625.792
56.235.792
138.124.726
81.888.934
279.218.986
197.330.052
376.113.892
178.783.840
485.133.478Variation de
trésorerie56.235.792 81.888.934 197.330.052 178.783.840 306.349.638
D’après ce tableau, la disponibilité prévisionnelle de l’entité reste positive et
croissante tout au long de la durée de vie du projet. Elle dispose donc d’une trésorerie saine.
Section 5 : Bilans prévisionnels
Par définition, le bilan est une synthèse de la situation d’une entité. Il inclut le
récapitulatif des actifs, des passifs et des capitaux propres. En effet, il permet d’avoir un
aperçu général de l’état de santé de l’entreprise.
Maintenant, nous allons présenter les bilans prévisionnels de la société à la fin de
chacune des cinq années d’exercice.
Tableau n° 49 : Bilan prévisionnel de la première année (montant en Ariary)
ACTIFSCAPITAUX PROPRES ET
PASSIFSRubrique Montant
brut
Amort. Montant net Rubrique Montant
Actifs non courant
Frais de
développement
Capitaux
propres
Capital 64.460.000
77
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
interne
Terrain
Construction
Matériels et
outillages
Matériels
informatiques
Matériels et
mobiliers de
bureau
Matériels de
transport
Installation et
aménagement
Actifs courants
Disponibilités
500.000
8.000.000
40.000.000
33.750.000
2.220.000
2.000.000
40.000.000
600.000
128.625.792
100.000
-
2.000.000
3.375.000
444.000
200.000
8.000.000
120.000
-
400.000
8.000.000
38.000.000
30.375.000
1.776.000
1.800.000
32.000.000
480.000
128.625.792
Report à
nouveau
Résultat de
l’exercice
Passifs non
courants
Dettes à
long terme
Passifs
courants
Dettes à
court terme
60.873.792
116.123.000
Total 255.695.792 14.239.000 241.456.792 Total 241.456.792Capacité d’Autofinancement est de 75.112.792 Ariary pour la première année. En
effet, celle-ci permet à l’entreprise de financer de nouveaux investissements et aussi de
rembourser ses dettes.
Tableau n° 50: Bilan prévisionnel de la deuxième année (montant en Ariary)
ACTIFSCAPITAUX PROPRES ET
PASSIFSRubrique Montant
brut
Amort. Montant net Rubrique Montant
Actifs non courant
Frais de
développement
Terrain
Construction
Matériels et
outillages
Matériels
informatiques
500.000
8.000.000
40.000.000
33.750.000
2.220.000
200.000
-
4.000.000
6.750.000
888.000
300.000
8.000.000
36.000.000
27.000.000
1.332.000
Capitaux
propres
Capital
Report à
nouveau
Résultat de
l’exercice
Passifs non
courants
64.460.000
60.873.792
74.490.794
78
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Matériels et
mobiliers de
bureau
Matériels de
transport
Installation et
aménagement
Actifs courants
Disponibilités
2.000.000
40.000.000
600.000
138.124.726
400.000
16.000.000
240.000
-
1.600.000
24.000.000
360.000
138.124.726
Dettes à
long terme
Passifs
courants
Dettes à
court terme
93.848.140
Total 322.150.726 28.478.000 293.678.726 Total 293.678.726
La Capacité d’Autofinancement est de 88.729.794 Ariary pour la deuxième année.
Ce résultat montre que la société est capable de financer d’autres investissements et peut
rembourser ses dettes.
Tableau n° 51 : Bilan prévisionnel de la troisième année (montant en Ariary)
ACTIFSCAPITAUX PROPRES ET
PASSIFSRubrique Montant
brut
Amort. Montant net Rubrique Montant
Actifs non courant
Frais de
développement
Terrain
Construction
Matériels et
outillages
Matériels
informatiques
Matériels et
mobiliers de
bureau
Matériels de
transport
Installation et
500.000
8.000.000
40.000.000
33.750.000
2.220.000
2.000.000
40.000.000
300.000
-
6.000.000
10.125.000
1.332.000
600.000
24.000.000
200.000
8.000.000
34.000.000
23.625.000
888.000
1.400.000
16.000.000
Capitaux
propres
Capital
Report à
nouveau
Résultat de
l’exercice
Passifs non
courants
Dettes à
long terme
Passifs
courants
Dettes à
court terme
64.460.000
135.364.586
96.183.595
67.563.805
79
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
aménagement
Actifs courants
Disponibilités
600.000
279.218.986
360.000
-
240.000
279.218.986Total 406.288.986 42.717.000 363.571.986 Total 363.571.986
Le Fonds de Roulement Net Global est de Ar 279.218.986, il constitue un signe
favorable en terme de solvabilité ou d’équilibre financier.
Tableau n° 52: Bilan prévisionnel de la quatrième année (montant en Ariary)
ACTIFSCAPITAUX PROPRES ET
PASSIFSRubrique Montant
brut
Amort. Montant net Rubrique Montant
Actifs non courant
Frais de
développement
Terrain
Construction
Matériels et
outillages
Matériels
informatiques
Matériels et
mobiliers de
bureau
Matériels de
transport
Installation et
aménagement
Actifs courants
500.000
8.000.000
40.000.000
33.750.000
2.220.000
2.000.000
40.000.000
600.000
400.000
-
8.000.000
13.500.000
1.776.000
800.000
32.000.000
480.000
100.000
8.000.000
32.000.000
20.250.000
444.000
1.200.000
8.000.000
120.000
Capitaux
propres
Capital
Report à
nouveau
Résultat de
l’exercice
Passifs non
courants
Dettes à
long terme
Passifs
courants
Dettes à
court terme
64.460.000
231.548.181
113.621.421
36.598.290
80
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Disponibilités 376.113.892 - 373.113.892Total 503.183.892 56.956.000 446.227.892 Total 446.227.892
Puisque notre société prévoit d’enregistrer un Fonds de Roulement Net Global de Ar
376.113.892, elle pourra fructifier ses excédents de trésorerie.
Tableau n° 53: Bilan prévisionnel de la cinquième année (montant en Ariary)
ACTIFSCAPITAUX PROPRES ET
PASSIFSRubrique Montant
brut
Amort. Montant net Rubrique Montant
Actifs non courant
Frais de
développement
Terrain
Construction
Matériels et
outillages
Matériels
informatiques
Matériels et
mobiliers de
bureau
Matériels de
transport
Installation et
aménagement
Actifs courants
Disponibilités
500.000
8.000.000
40.000.000
33.750.000
2.220.000
2.000.000
40.000.000
600.000
485.133.478
500.000
-
10.000.000
16.875.000
2.220.000
1.000.000
40.000.000
600.000
-
0
8.000.000
30.000.000
16.875.000
0
1.000.000
0
0
485.133.478
Capitaux
propres
Capital
Report à
nouveau
Résultat de
l’exercice
Passifs non
courants
Dettes à
long terme
Passifs
courants
Dettes à
court terme
64.460.000
345.169.602
131.378.876
0
81
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Total 612.203.478 71.195.000 541.008.478 Total 541.008.478
D’après ce dernier bilan, l’entreprise enregistre une forte augmentation de ses
disponibilités. Celle-ci est due aux résultats positifs effectués durant les années précédentes.
Cela permet donc de dire que le projet est rentable et viable.
82
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Chapitre III : ÉVALUATION DU PROJET
Dans ce chapitre, il s’agit de dégager les valeurs de l’entité. C’est aussi important
dans l’étude d’un projet de pouvoir connaître les impacts de celui-ci sur son environnement.
Cela consiste en fait, à son évaluation sur différents plans : sur le plan financier, sur le plan
économique et enfin sur le plan social.
Section 1 : Evaluation financière
Pour effectuer cette évaluation, l’utilisation des critères et des outils d’évaluation est
indispensable. Il faut les appliquer sur le projet pour mesurer ses capacités financières.
1.1. Selon les outils d’évaluation
La Valeur Actuelle Nette (VAN), le Taux de Rentabilité Interne (TRI), le Délai de
Récupération des Capitaux Investis (DRCI), et l’Indice de Profitabilité (IP) sont les outils
d’évaluation que nous allons utiliser. Voici les détails de calculs :
1.1.1. Valeur Actuelle Nette (VAN)
La détermination du VAN permet à l’entreprise de comparer le taux de rentabilité de
l’investissement et le taux d’actualisation retenu. Ce taux d’actualisation doit correspondre
à son financement et celui en dessous duquel aucun investissement ne peut être envisagé.
La formulation du VAN est la suivante :
VAN = Σ nt=1 CFt (1 + i)-t - I
Avec : CFt : Cash Flow de la période
i : taux d’actualisation
t : année de la période variant de 1 jusqu’à la durée de vie du projet
I : montant de l’investissement
Nous allons essayer de dresser un tableau pour faciliter le calcul.
83
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Tableau n°54: Calcul de la Valeur Actuelle Nette (montant en Ariary)
Rubrique 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéeCash Flow (CFt) 75.112.792 88.729.794 110.422.595 127.860.421 145.615.876Valeur de (1 + i)-t 0,84745 0,71818 0,60863 0,51578 0,43710Valeur de CFt (1+ i)-t 63.654.336 63.723.964 67.206.504 65.947.848 63.648.699
Donc, la Valeur Actuelle Nette du projet est de 124.721.315 Ariary qui est
largement positif. On peut dire que le projet est acceptable. Maintenant, nous allons essayer
de savoir si le projet est rentable en calculant son Taux de Rentabilité Interne.
1.1.2. Taux de Rentabilité Interne (TRI)
Le Taux de Rentabilité Interne est le taux d’actualisation correspondant à VAN = 0,
il suffit de calculer par interpolation. Plus le taux est élevé, plus l’investissement est
intéressant : le taux inférieur au seuil défini par l’entreprise fait rejeter le projet. Mais nous
pouvons dire aussi que ce taux doit être supérieur au taux d’emprunt (18 %) avec une marge
assez importante pour que le projet soit fiable et viable.
Tableau n° 55: Calcul du taux de rentabilité interne (montant en Ariary)
Rubrique 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéeCash Flow (CFt) 75.112.792 88.729.794 110.422.595 127.860.421 145.615.876Valeur de (1 + i)-t
avec i = 45 %0,68965 0,47562 0,30685 0,21162 0,14594
Valeur de CFt (1+ i)-t
avec i = 45 %51.801.537 42.201.664 33.883.173 27.057.822 21.251.185
Valeur de (1 + i)-t
avec i = 40 %0,71428 0,51020 0,36443 0,26031 0,18593
Valeur de CFt (1+ i)-t
avec i = 40 %53.651.565 45269.941 40.241.306 33.283.346 27.074.359
Soit : VAN à 40 % = 199.520.517 Ariary ; et VAN à 45 % = 176.195.381
On constate que : 40 % < TRI < 45 %
199.520.517 > I > 176.195.381 avec I = 199.460.000 Ariary
TRI – 45 45 – 40
84
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
---------------------------------- = ----------------------------------
199.460.000 – 176.195.381 176.195.381 – 199.520.517
Nous obtenons : TRI = 40,01 %
Le Taux de Rentabilité Interne est largement supérieur au taux d’emprunt de 18 %.
Le projet est alors fiable.
1.1.3. Délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
Le Délai de récupération des capitaux investis est le temps nécessaire pour que
l’entreprise récupère l’investissement initial grâce au flux de trésorerie résultant de
l’exploitation. C’est donc le temps au bout duquel le cumul des Cash Flow provenant de
l’investissement est égal au montant du Capital Investi.
Tableau n° 56: Calcul du Délai de récupération des capitaux investis (montant en
Ariary)
Rubrique 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéeCash Flow (CFt) 75.112.792 88.729.794 110.422.595 127.860.421 145.615.876Cumul 75.112.792 163.842.586 274.265.181 402.125.602 547.741.478
I = 199.460.000 Ariary
D’après le tableau, le montant de l’investissement est compris entre le cumul de la
deuxième et de la troisième année. Alors le DRCI est compris entre 2 à 3 ans.
85
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
On obtient alors :
163.842.586 < 199.460.000 < 274.265.181
2 < DRCI < 3
Par interpolation linéaire,
DRCI – 2 3 – 2
--------------------------------- = ----------------------------------
199.460.000 – 163.842.586 274.265.181 – 163.842.586
Soit : DRCI = 2 ans 4 mois
Il suffit d’une durée de 2 ans 4 mois d’exploitation pour que la société puisse
récupérer l’investissement.
1.1.4. Indice de profitabilité (IP)
L’Indice de Profitabilité est défini par le rapport entre la Valeur Actuelle Nette et le
montant de l’investissement plus un selon la formule suivante :
VAN
IP = ----------- + 1
I
Ainsi, IP = 1,63
L’Indice de profitabilité est supérieur à 1 : cela signifie que, un Ariary investi
générera 0,63 Ariary de bénéfice. Le projet est donc rentable.
86
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
1.2. Selon les critères d’évaluation
.2.1. Pertinence du projet
Dans le cadre de l’objectif du Gouvernement malagasy d’essayer d’améliorer la
compétitivité des produits locaux tant sur le marché national qu’international. Le
conditionnement des produits y joue un rôle très important. Le projet est donc pertinent
parce que chaque producteur malgache veut parvenir à s’approvisionner en emballages de
qualités à un coût raisonnable.
1.2.2. Efficacité ou efficience du projet
« Efficace, c’est le caractère de celui qui produit l’effet attendu »15. Un projet est
alors efficace du moment où il atteint ses objectifs déterminés à l’avance. Tandis que de son
côté, « Efficient, c’est le caractère de celui qui aboutit à de bons résultats »16. La qualité des
résultats se traduit ici par l’atteinte des objectifs avec le moindre coût. Pour notre cas, nous
avons affecté assez d’argent pour les matières premières ainsi que la main d’œuvre. En
agissant ainsi, notre but est de produire des emballages de bonne qualité. Les matériels de
production sont aussi choisis selon leur performance sans trop tenir compte des coûts. Le
projet est plutôt efficace qu’efficient du moins pour le moment.
1.2.3. Viabilité du projet
Si on se réfère aux résultats obtenus par les outils d’évaluation, nous pouvons dire
que notre projet est rentable donc il est durable et viable. L’entreprise pourra donc avoir son
autonomie financière. Cela signifie qu’elle aura la possibilité d’investir de nouveau en
achetant des nouvelles machines plus performantes par exemple. La continuité du projet est
donc assurée.
Section 2 : Evaluation économique
Dans cette section, nous essayons de savoir les impacts du projet sur le plan
économique du pays. Sur ce plan, trois points importants méritent d’être étudiés : la Valeur
Ajoutée, l’impact sur le Produit Intérieur Brut (PIB), et ainsi que l’impact sur la Balance de
paiement.
15 Dictionnaire Larousse16 Dictionnaire Larousse
87
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
2.1. Notion de la Valeur Ajoutée
La Valeur Ajoutée permet de mesurer le développement de la société au niveau des
moyens mis en œuvre. Son montant est obtenu par la différence entre la production de
l’entreprise et les consommations intermédiaires.
Valeur Ajoutée = Production – Consommations intermédiaires
Essayons de voir les détails dans le tableau qui suit :
Tableau n° 57: Projection de Valeur Ajoutée (montant en Ariary)
Rubrique 1ère année 2ème année 3ème année 4ème année 5ème annéeProduction 450.025.000 494.600.000 535.430.000 561.050.000 580.900.000Consommations
intermédiaires268.210.000 296.830.000 306.230.000 311.670.000 311.735.000
Valeur ajoutée 181.815.000 197.770.000 229.200.000 249.380.000 269.165.000
La Valeur Ajoutée de notre société augmente au cours des cinq années, ceci marque
son degré d’intégration dans l’économie du pays. La création de cette usine présente un
intérêt non négligeable ; en évitant des immobilisations dues au stockage chez les
utilisateurs, en mettant à leur disposition une gamme variée d’emballages fournis dans des
délais très courts. La création de cette usine contribue au développement rapide du marché.
2.2. Impacts sur le PIB
Le Produit Intérieur Brut est donné par la somme des valeurs actuelles de toutes les
activités économiques sur le territoire national. Par la richesse qu’elle pourra engendrer,
notre société contribue évidemment au PIB du pays. Le projet participe aussi dès le début
au développement de la région et de la commune par le biais des impôts et ristournes qu’il
va payer.
88
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
2.3. Impacts sur la balance de paiement
Pour le moment, la société prévoit d’écouler localement ses produits. Elle ne
participe donc pas à faire entrer des devises. Mais elle contribue quand même à
l’amélioration de la Balance de Paiement d’une façon plutôt indirecte. Cette contribution se
manifeste par le renforcement de la compétitivité commerciale internationale des produits
malgaches qui, une fois exportés, joueront un rôle important sur l’amélioration de notre
Balance de Paiement.
Section 3 : Evaluation sociale
Les résultats d’ordre social du projet sont d’une part, l’amélioration de la condition
de vie d’une partie de la population par la création d’emploi et d’autre part, le
développement socio-économique de la commune.
3.1. Création d’emploi
Comme nous le savons, la naissance d’une société industrielle engendre toujours la
création d’un certain nombre d’emplois nouveaux surtout dans la localité où elle est
implantée. Et bien évidemment, ces nouveaux emplois vont améliorer le niveau de vie des
personnes embauchées dans l’entreprise.
La valeur investie par emploi qui se définit par le rapport entre le montant de
l’investissement et le nombre d’emplois créés, permet de constater le niveau de
mécanisation de la société. En outre, elle sert aussi à évaluer les conditions de travail dans
l’usine.
Pour le cas de l’entreprise,
Investissement 199.460.000
Valeur investie par emploi = ------------------------------ = ----------------------------
Nombre d’emplois créés 24
Valeur investie par emploi = 8.310.834 Ariary
Cette valeur est moyenne. Ceci montre que notre société fournit des emplois ayant
des conditions de travail pas trop rudes pour les employés, d’où l’amélioration de leur
niveau de vie.
89
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
3.2. Développement économique
Notre société contribue aussi dans le développement socio-économique de la région
par la réduction du taux de chômage. Ce dernier étant un des priorités de la région
Analamanga.
Comme impact social, on prévoit aussi :
• la réduction de la pauvreté dans le cadre du MAP
• la protection de l’environnement
• l’amélioration des conditionnements des produits locaux qui auront des effets
psychologiques importants sur les consommateurs.
Conclusion partielle
D’après l’étude effectuée dans cette partie, le projet peut non seulement être
concrétisé mais aussi il rapporte de nombreux effets positifs sur son environnement. En
effet, il constitue un avantage pour l’investisseur du fait que la société prévoit une situation
financière saine et rentable durant les cinq années d’exploitation. Et en outre, il participe
largement au développement du pays sur divers plan.
90
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
CONCLUSION GENERALE
Au terme de cette étude, nous pouvons dire que ce projet de création d’une industrie
de fabrication d’emballage pourra atteindre fidèlement ses objectifs sur tous les plans. Il
contribue à l’essor de l’industrialisation et assure un rôle essentiel sur les aspects en général
des produits locaux. Selon SOUED dans Le problème des emballages à Madagascar, le
niveau de développement d’un pays peut être perçu directement par l’aspect général de ses
produits, y compris leur conditionnement. Ainsi donc, il faudrait donner une place
prépondérante pour le design et les emballages des produits locaux.
Bien que ce projet vise surtout à participer à la croissance économique du pays, il ne
manquera pas d’assurer sa survie par la réalisation des profits comme toute autre entreprise
à but lucratif. En effet, la société prévoit un taux de rentabilité assez élevé. Le projet mérite
alors d’être soutenu financièrement.
Comme perspective d’avenir, celui-ci peut envisager d’élargir encore plus sa part de
marché. En outre, il peut aussi procéder à la diversification de ses produits par le lancement
d’un nouveau type d’emballage. Citons par exemple, les sacs ou sachets en plastique, les
emballages en papier aluminium, …. Cette politique de diversification doit quand même se
fonder sur l’anticipation des besoins des clients et nécessite un niveau de capacité
d’Autofinancement élevée qui lui permettra de survivre tout en réalisant des bénéfices.
91
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
ANNEXE
92
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Annexe 01 : Arbres des problèmes
Faiblesse du niveau de développement économique du pays
Non exploitation de certaines opportunités régionales
Lenteur du développement du secteur industriel
Faiblesse de l’amélioration de la balance commerciale
Manque de compétitivité commerciale internationale
Absence des synergies économiques à travers la diplomatie
Importation onéreuse de produits finis (ex : les emballages)
Faiblesse de l’effectif des entreprises nouvelles
Production locale artisanale, antiéconomique et antirationnelle
Mauvaise conditionnement des produits locaux
Insuffisance des industries des emballages à Madagascar
Insuffisance des industries des emballages à Madagascar
Insuffisance des industries des emballages à Madagascar
Insuffisance des industries des emballages à Madagascar
93
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Annexe 02 : Cadre logique
Objectifs
globaux
Logique d’intervention Indicateurs
objectivement
vérifiables
Moyen de
vérification
Hypothèses
critiques
pallier l’insuffisance
d’emplois nouveaux
24 emplois
nouveaux créés
Annuaire
statistique
publié par les
agences
publiques
(INSTAT)
Main-d’œuvre
possédant les
qualifications
requises
participer au
développement industriel
une industrie
mise en place
Annuaire
statistique
publié par les
agences
publiques
(INSTAT)
Industries et
entreprises en
place restant
fonctionnelles
Objectif
spécifique
Substituer d’une part
à l’importation de
produits finis une
importation moins
onéreuse de produits
bruts ou semi-finis et
de procéder
localement à leur
transformation ;
d’autre part à la
production locale et
artisanale, souvent
anti-économique,
une production
moderne plus
rationnelle.
Augmentation de
la quantité de
produits emballés
localement de
10%
Annuaire
statistique
publié par les
agences
publiques
(INSTAT),
publication des
bailleurs de
fonds
internationaux,
rapport des
syndicats des
consommateurs
Consentement
des industriels
locaux à
substituer leurs
emballages
habituels par les
emballages
produits
Résultat
Création d’une industrie
des emballages
Une industrie
statuant
juridiquement et
Rapport du
ministère
chargé des
Autorisation
obtenue auprès
de toute
94
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
plus de 300
tonnes
d’emballages
produits
annuellement
industries,
rapport
d’activité
annuelle
hiérarchie de
l’administration
publique
95
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Activités
Acquisition des locaux de
travail
1 local pour les
bureaux, une
usine avec deux
ateliers acquis
Titre foncier et
bon de
réception
Consentement
des
fournisseurs à
vendre les
terrains.
Existence des
emplacements
convenablesAcquisition des matériels
lourds fixes et de
l’équipement
Equipements
installés
Bon de
livraison
Consentement
des
fournisseurs à
livrer les
matériels à
tempsAchat des matériels
roulants
3 véhicules
utilitaires, 2
voitures légères
Bon de
livraison
Existence des
matériels sur le
marchéRecrutement du personnel
et Formation
Effectif total de
24 employés
Contrats de
travail signés et
compétence
testée
Existence de
main-d’œuvre
Exécution des formalités
nécessaires auprès de
l’administration publique
Statut juridique Avis de
constitution
Consentement
l’administration
publiqueGestion du fonds de
roulement
Ecart
prévisionnel
réaliste moins de
10%
Livre de
compte
Budget
prévisionnel
réaliste
Contact des premiers
clients potentiels et
négociation
Plus de 20 clients
contactés
Contrats de
vente et bons
de commande
Négociations
fructueuses
Etude et ingénierie des
travaux
Plan de travail
établi
Rapport
d’étude des
ingénieursAchat des matières
premières
Une livraison
tous les deux
Factures Consentement
des
96
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Intrants
Organisation
institutionnelle
Raison sociale Brevet de
construction
Dossiers techniques Types de
production
Manuel de
production
Ressource financière 199.460.000
Ariary
Relevé bancaire
Conditions
préalables
Personnes
ressources
compétentes
Administration
publique
sensibilisée sur le
développement
industrielMoyens financiers
disponibles
suffisants
Annexe 03 : Dimension des caisses et caissettes en carton (L x l x h en mm)
Simple cannelure (charges de moins de 20 kg) :
- 275 x 220 x 200
- 300 x 250 x 200
- 400 x 300 x 200
- 500 x 330 x 250
- 480 x 300 x 330
- 600 x 400 x 300
- 600 x 400 x 400
- 500 x 500 x 500
- 650 x 550 x 500
- 800 x 500 x 400
97
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Double cannelure (charges de moins de 40 kg) :
- 250 x 180 x 140
- 300 x 300 x 300
- 500 x 330 x 250
- 350 x 350 x 350
- 600 x 400 x 250
- 600 x 400 x 300
- 650 x 450 x 400
- 800 x 500 x 300
- 800 x 500 x 500
Triple cannelure (charges de moins de 100 kg) :
- 460 x 260 x 260
- 500 x 330 x 250
- 600 x 310 x 310
- 700 x 400 x 320
- 750 x 550 x 600
- 850 x 500 x 500
98
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
LISTE DES ANNEXES
Annexe 01 : Arbre des problèmes
Annexe 02 : Cadre logique
Annexe 03 : Dimension des caisses et caissettes en carton
99
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGE :
BENICHOU I., CORCHIA D, Le Financement de projets, ESKA, 1996
BIERMAN H, Stratégie et Gestion financière, Economica, 1982
BOUQUIN H., Comptabilité de Gestion, Economica, 2000
BRIDIER M., MICHAILOF S., Guide pratique d’Analyse de projets, Economica, 1995
COLASSE B., La Rentabilité de l’entreprise, analyse, prévision et contrôle, Dunod, 1987
EMERY M., Gestion de projet et management d’équipe, PUF, 2003
GRANDGUILLOT B. et F., Comptabilité Générale, Gualino Editeur, Paris, 2003
I.C.G. : La Gestion Prévisionnelle de l’Entreprise, pratique de sa mise en place, 1966
INGHAM M., Gestion stratégique de l’entreprise nouvelle, Académia, 1988
LINARD N., Gestion d’entreprise sur la base de la valeur, Dunod, 1999
RAOLISON B., SOUED I., Le problème des emballages à Madagascar, OCCR, 2001
SIMON Y., Evaluation financière des projets, 2ème édition Robert Houdayer, 2000
VANSCCHI, Marketing et Communication, Académia, 1990
DOCUMENTATION :
MAP ou MADGASCAR ACTION PLAN 2007-2012
DICTIONNAIRE LAROUSSE 1999
ANNUAIRES STATISTIQUES 2004
RAPPORTS D’ENQUETE DE L’INSTAT
Ouvrage de l’OMC sur les emballages alimentaires
100
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENT
LISTE DES ABREVIATIONS I
LISTE DES TABLEAUX II
SOMMAIRE IV
INTRODUCTION 02
PREMIÈRE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET 03
Chapitre I : Présentation du projet 04
Section 1 : Historique 04
Section 2 : Caractéristiques du projet 05
2.1. Définition d’un projet 05
2.2. Cadre juridique de l’entreprise 06
2.3. Environnement du projet 06
Section 3 : Objectifs du projet 08
3.1. Objectifs à court terme (1 an) 08
3.2. Objectifs à long et moyen terme (2 à 5 ans) 08
3.3. Cadre logique du projet 09
Chapitre II : Etude de marché et aspects marketing du projet 10
Section 1 : Etude de marché 10
1.1. Description du marché 10
1.1.1. Domaine de l’étude 10
1.1.2. Situation actuelle du marché 11
1.2. Analyse de l’offre 11
1.2.1. La concurrence directe 12
1.2.2. La concurrence indirecte 14
1.2.3. Aspect qualitatif de la demande 14
1.2.4. Positionnement de l’entreprise 15
1.3. Analyse de la demande 15
1.3.1. Identification de la clientèle 15
1.3.2. Structure de la consommation 16
1.3.2.1. Motivation d’achat 17
1.3.2.2. Aspect qualitatif de la demande 17
1.3.2.3. Niveau de consommation 19
101
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Section 2 : Aspects marketing du projet 21
2.1. Définition du marketing 21
2.2. La politique marketing 21
2.2.1. Politique du produit 21
2.2.2. Politique de prix 22
2.2.3. Politique de distribution 23
2.2.4. Politique de communication 24
2.2.4.1. Publicité 24
2.2.4.2. Sponsoring 25
2.2.4.3. Descente sur terrain et contact direct 25
Chapitre III : Théorie générale sur les outils et les critères d’évaluation 26
Section1 : Les outils d’évaluation 26
1.1. Valeur actuelle nette (VAN) 26
1.1.1. Définition 26
1.1.2. Formule 26
1.1.3. Interprétation 27
1.2. Taux de rentabilité interne (TRI) 27
1.2.1. Définition 27
1.2.2. Formule 27
1.2.3. Interprétation 27
1.3. Indice de profitabilité (IP) 28
1.3.1. Définition 28
1.3.2. Formule 28
1.3.3. Interprétation 28
1.4. Délai de récupération des capitaux investis (DRCI) 29
1.4.1. Définition 29
1.4.2. Formule 29
1.4.3. Interprétation 29
Section 2 : Les critères d’évaluation 29
2.1. La pertinence 29
2.2. L’efficience 30
2.3. L’efficacité 30
2.4. La viabilité 30
Conclusion partielle 30
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET 31
102
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Chapitre I : La technique de production 32
Section 1 : Les matières premières 32
1.1. Caractéristiques 32
1.2. Approvisionnement 33
Section 2 : Les moyens de production 33
2.1. Moyens matériels 33
2.1.1. Matériels et outillages 34
2.1.2. Matériels informatiques et mobiliers de bureau 34
2.1.3. Matériels de transport 34
2.2. Moyens humains 34
2.3. Moyens financiers 34
Section 3 : Le processus de fabrication 35
3.1. Préparation 35
3.2. Assemblage 36
3.3. Finition 38
Chapitre II : La capacité de production 39
Section 1 : Les productions prévisionnelles 39
1.1. Emballages en carton ondulé 39
1.2. Emballages en carton plat 39
1.3. Emballages en papier 40
Chapitre III : Etude organisationnelle 41
Section 1 : Organigramme 41
1.1. Organigramme adopté 42
1.2. Effectif du personnel 43
1.3. Attributions 43
Section 2 : Gestion du personnel 46
2.1. Rémunération du personnel 47
2.2. Formation 47
2.3. Motivation du personnel 48
Section 3 : Chronogramme des activités 48
Conclusion partielle 49
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET 50
Chapitre I : Les investissements et le financement du projet 51
103
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
Section 1 : Coût des investissements 51
1.1. Les immobilisations 51
1.1.1. Immobilisations incorporelles 51
1.1.2. Immobilisations corporelles 51
1.1.2.1. Le terrain et la construction 51
1.1.2.2. Matériels et outillages 52
1.1.2.3. Matériels informatiques 53
1.1.2.4. Matériels et mobiliers de bureau 53
1.1.2.5. Matériels de transport 53
1.1.2.6. Installation et aménagement 54
1.2. Fonds de roulement initial (FRI)
55
Section 2 : Tableau d’amortissement 56
Section 3 : Plan de financement 57
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes 57
Chapitre II : Etude de faisabilité et de rentabilité 59
Section 1 : Comptes de gestion 59
1.1. Le compte de charges 59
1.1.1. Achats consommés 59
1.1.2. Charges externes 61
1.1.3. Impôts et taxes 61
1.1.4. Charges du personnel 62
1.1.5. Charges financières 62
1.1.6. Amortissements 63
1.1.7. Impôt sur le bénéfice 63
1.1.8. Récapitulation des charges 63
1.2. Le compte des produits 64
Section 2 : Bilan d’ouverture 66
Section 3 : Les comptes de résultats prévisionnels 67
Section 4 : Tableau de flux de trésorerie 70
Section 5 : Bilans prévisionnels 72
Chapitre III : Evaluation du projet 77
Section 1 : Evaluation financière 77
1.1. Selon les outils d’évaluation 77
1.1.1. Valeur Actuelle Nette (VAN) 77
104
Projet de Création d’une Industrie d’emballage à Antananarivo
1.1.2. Taux de Rentabilité Interne (TRI) 78
1.1.3. Délai de récupération des capitaux investis (DRCI) 79
1.1.4. Indice de profitabilité (IP) 80
1.2. Selon les critères d’évaluation 81
1.2.1. Pertinence du projet 81
1.2.2. Efficacité ou efficience du projet 81
1.2.3. Viabilité du projet 81
Section 2 : Evaluation économique 81
2.1. Notion de la Valeur Ajoutée 82
2.2. Impacts sur le PIB 82
2.3. Impacts sur la balance de paiement 83
Section 3 : Evaluation sociale 83
3.1. Création d’emploi 83
3.2. Développement économique 84
Conclusion partielle 84
CONCLUSION GENERALE 85
ANNEXE 86
LISTE DES ANNEXES 92
BIBLIOGRAPHIE 93
TABLE DES MATIERES 94
105