projet d’appui à la production durable et compétitive du ... · introduction en 2008-2009, le...
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Projet d’appui à la production durable et
compétitive du chou dans la
zone des Niayes au Sénégal
Projet présenté par : l’Association des Unions Maraîchères des Niayes (AUMN)
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Table des matières
Page 3 : Sigles et abréviations
Page 4 : Introduction
Page 6 : Formulaire FANDC
Page 16 : Appendice 3, Contexte et raison d’être du projet
Page 26 : Appendice 4, Gestion du projet
Page 28 : Appendice 5, Matrice de cadre logique
Page 43 : Appendice 6, Plan de travail
Page 48 : Appendice 7, Calendrier suggéré
Page 57 : Appendice 8, Budget
Page 61 : Appendice 9, Mandat des principaux agents
Page 65 : Appendice 10, Photos dans les Niayes
Page 68 : Appendice 11, Liste des rencontres
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Sigles et abréviations (Ordre alphabétique)
ACDI Agence Canadienne de Développement International
ANCAR Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural
ARM Agence de Régulation des Marchés
ASN Association Sénégalaise de Normalisation
AUMN Association des Unions Maraîchères des Niayes
BPA Bonnes Pratiques Agricoles
CDH Centre pour le Développement de l’Horticulture
CEDEAO Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest
CIR Cadre Intégré Renforcé
DAPS Direction des Analyses et Prévisions de la Statistique
DGPRE Direction de Gestion et de Planification des Ressources en Eau
DH Direction de l’Horticulture
DPV Direction de la Protection des Végétaux
DRDR Direction Régionale de Développement Rural
FAN Fonds d’Appui au Niayes
FAO Food and Agriculture Organisation of the United Nations
GIPD Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs
GOANA Grande Offensive de l’Agriculture pour la Nourriture et l’Abondance
ISRA Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
ITA Institut de Technologie Alimentaire
LMR Limite Maximale de Résidus
LOASP Loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale
PDMAS Programme de Développement des Marchés Agricoles au Sénégal
PIP Programme Initiative Pesticides
OP Organisations Paysannes
OMD Objectifs du Millénaire de Développement
ONG Organisation Non Gouvernementale
REVA Plan de Retour Vers l’Agriculture
SCA Stratégie de Croissance Accélérée
SPS Mesures Sanitaires et Phytosanitaires
STRADEX Stratégie de Développement/Promotion des Exportations Sénégalaises
UEMOA Union Économique et Monétaire Ouest Africaine
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Introduction
En 2008-2009, le Fond d’Appui au Niayes (FAN) de l’Agence Canadienne de
Développement International (ACDI) a financé une Étude des impacts des pesticides sur
les ressources et la santé humaine. Cette étude a fait ressortir chez les cultivateurs
membres de l’Association des Unions Maraîchères des Niayes (AUMN) un besoin
évident d’information supplémentaire concernant les normes sanitaires et phytosanitaires.
Avec le soutien du FANDC, les cultivateurs de l’AUMN ont choisi de préparer la
présente étude de projet sur la culture du chou, parce que c’est une culture qui requiert un
suivi phytosanitaire strict, à cause de fortes attaques de la teigne du chou et du borer, et
parce que la demande des consommateurs est croissante, tant au Sénégal que dans la
Sous-région.
Comme on le cultive toute l’année dans la zone des Niayes, le chou est une culture
importante pour financer d’autres activités agricoles. Mais de nombreux cultivateurs
négligent les aspects SPS par manque d’information et peuvent perdre, d’après l’ISRA,
jusqu’à 80% de leur production, selon la saison, à cause des attaques de la teigne et du
borer. De cette production décimée, seulement 50% des choux sont généralement de
qualité exportable.
Pour remporter le combat contre la teigne du chou et le borer, relancer la production et
gagner de nouvelles parts de marchés, l’AUMN a décidé d’initier la formalisation de la
filière du chou au Sénégal. La présente étude propose donc un projet pilote qui se décline
sur les objectifs généraux suivants :
- Combattre la pauvreté en milieu rural et freiner l’exode rural;
- Réduire les effets négatifs de certaines pratiques agricoles sur l’environnement;
- Améliorer la qualité des choux du Sénégal pour la santé des consommateurs; et,
- Améliorer l’accès du chou du Sénégal aux marchés de la Sous-région.
Ainsi, depuis le 5 octobre 2009, le Consultant sélectionné par l’AUMN pour cette étude
de projet Ŕ Monsieur Olivier Bertin-Mahieux Ŕ parcourt la zone des Niayes pour
recueillir les informations pertinentes à ce Projet d’appui à la production durable et
compétitive du chou dans la zone des Niayes. Une liste des rencontres se trouve en
Appendice 11.
Ces rencontres ont permis d’identifier 3 volets pour relancer la culture du chou :
- Volet Production, pour accompagner les cultivateurs dans une culture de choux
de qualité qui respecte les normes du Codex;
- Volet Recherche et Développement, pour suivre l’évolution des populations de
la teigne du chou et du borer et identifier les meilleures pratiques agricoles; et,
- Volet Commercialisation, pour assurer le respect des normes sanitaires dans les
marchés, maximiser les prix de vente et organiser la concertation des cultivateurs.
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Le document détaille ces 3 volets du projet, qui se veut pilote sur une période de 18 mois,
pour expliquer comment l’AUMN compte aider 100 cultivateurs sélectionnés parmi ses
membres à relancer la culture du chou, dans l’espoir de pouvoir diffuser les pratiques et
résultats du projet dans le reste du pays.
Lettres de soutien du Ministère du Commerce, de la DPV et de la DH en Appendice 1.
Aval des organisations chargées de la mise en œuvre en Appendice 2
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1. Titre du projet:
Projet d’appui à la production durable et compétitive du chou dans la zone des Niayes au
Sénégal
2. Thèmes n°1, 2 et/ou 3 :
Le projet porte sur les thèmes du FANDC suivants :
Thème 2 : Renforcement des capacités pour les organisations publiques et privées,
notamment en ce qui concerne l’accès au marché. Et,
Thème 3 : Partage de renseignements sur les normes et les activités de coopération
technique.
3. Date de lancement :
Selon financement acquis.
4. Date d’achèvement :
24 mois après la date de lancement.
5. Organisation auteur de la demande :
Association des Unions Maraîchères des Niayes (AUMN)
Village artisanal de Thiès, 10ème
Ex-RIAOM
BP 1283, Thiès Principale
Sénégal
Tél/Fax : +221.33.952.30.52
Personne à contacter : Mamadou Diarra Ndiaye (Coordonnateur)
Tél : +221.77.544.83.50
Email : [email protected]
6. Organisation chargée de la mise en œuvre :
Association des Unions Maraîchères des Niayes (AUMN)
Village artisanal de Thiès, 10ème
Ex-RIAOM
BP 1283, Thiès Principale Sénégal
Tél/Fax : +221.33.952.30.52
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Personne à contacter : Mamadou Diarra Ndiaye (Coordonnateur)
Tél : +221.77.544.83.50
Email : [email protected]
Principales réalisations des quatre dernières années :
Année
2009 Achats groupés : Deuxième commande de
130 000 sacs d’emballage
d’oignon (sans aide) pour
réduire les coûts
d’exploitation des
producteurs maraîchers.
Utilisation du crédit bancaire
pour l’opération : 6 000 000
Francs CFA remboursés en 6
mois.
Importation de semences : Importation de 25 tonnes de
semences de pomme de terre,
en provenance de Germicopa
France, pour assurer la
disponibilité des intrants de
qualité aux cultivateurs des
Niayes
Pratiques phytosanitaires : Prise en charge des
préoccupations
environnementales et de
santé humaine dans les
pratiques phytosanitaires, à
travers la participation active
dans la mise en œuvre du
projet DPV/FAN/ACDI
2008 Achats groupés :
Achats groupés de 160 000 sacs d’emballage d’oignon
avec l’aide de l’ACDI et
reprise des achats groupés de
gasoil pour réduire les coûts
d’exploitation des
producteurs maraîchers.
Magasins de stockage :
L’accès aux magasins de stockage des unions de
l’AUMN a permis aux
producteurs maraîchers de
mieux répartir la vente
d’oignons dans le temps et
d’augmenter leur revenu d’en
moyenne 15 Francs CFA par
kg.
Diversification des
activités : - Introduction d’espèces
fruitières avec le partenaire
SOS Sahel ;
- Mise en valeur de la litière
comme composte dans les
parcelles maraîchères.
2007 Plaidoyer pour l’engrais
subventionné :
Par son plaidoyer, l’AUMN a
permis d’augmenter de 48%
le quota d’engrais subventionné disponible aux
agriculteurs membres,
toujours pour réduire les
coûts d’exploitation.
Mise en service de
tronçonneuses :
Modernisation de
l’exploitation de la bande de
filao par la mise en service de tronçonneuses et la formation
à la coupe pour les unions
forestières.
Introduction de latrines
dans les villages :
Amélioration des conditions
de vie par l’introduction de
latrines dans les villages centres des zones de Thieppe,
Potou et Lompoul, avec
l’appui du partenaire SOS
Sahel.
2006 Plaidoyer sur la bande
d’aménagement de filao : L’AUMN a obtenu l’accès à
l’exploitation du bois de filao
pour les populations locales,
par l’intermédiaire de ses
unions membres.
Gel des importations
d’oignon :
La représentation de
l’AUMN auprès de l’Agence
de régulation des marchés
(ARM) a eu un impact direct
sur la décision de geler les
importations d’oignons 5 mois par an (6 mois en 2009).
Ce gel a permis d’améliorer
les revenus des producteurs.
Projet de restauration du
milieu naturel :
Mise en œuvre du projet de
restauration du milieu naturel
et promotion des systèmes de
production agricole durable
dans la zone des Niayes en
collaboration avec SOS Sahel (2006-2009)
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En date du 25 novembre 2009, L’AUMN possède les actifs suivants : Asset Type Value (Francs CFA)
Fonds en banque 2 400 000
Crédit consenti à des acheteurs (recevables) 2 100 000
74 000 sacs d’emballage d’oignon 12 950 000
Deux voitures 4x4 Mitsubishi L200 1999 6 000 000
Réseau informatique/fax/scanner/imprimante 1 500 000
Meubles de bureau 300 000
L’AUMN n’a aucune dette à ce jour.
Liste des subventions directes : Donor Name Date Type (Loan / Grant) Value (Francs
CFA)
Agence canadienne de
développement international
(ACDI)
Mai 2007 Subvention (Projet) 40 001 075
Association sénégalaise pour la
promotion du développement par la base (ASPRODEB)
Janvier 2008 Subvention 7 250 000
Centre canadien d’études et de
coopération internationale (CECI)
Mars 2008 Subvention (Matériel informatique
et support technique)
400 000
SOS Sahel Janvier 2008 Subvention (Projet) 300 000
7. Contexte et raison d’être du projet :
Au Sénégal, le chou fait partie du plat national et est consommé quotidiennement.
Comme la filière n’est pas organisée, peu de données et de statistiques sont disponibles.
Mais les tendances de production et de consommation sont à la hausse, malgré de fortes
attaques de la teigne du chou et du borer.
Le manque d’information et de formalisation de la filière du chou se traduisent par une
utilisation souvent abusive de produits phytosanitaires, qui peuvent nuire à la santé des
consommateurs au Sénégal et à l’exportation dans les pays de la Sous-région.
Pour éviter le refoulement des choux sénégalais aux frontières à cause de résidus toxiques
élevés, l’AUMN soumet ce projet qui vise à produire des choux respectueux des normes
du Codex et à gagner de nouvelles parts de marchés nationales et sous-régionales.
Le projet s’inscrit clairement dans les politiques du Gouvernement du Sénégal, et plus
particulièrement dans le Cadre de Commercialisation des Produits Agricoles défini
par le Ministre du Commerce, qui se veut une approche par filière.
Développer un projet pilote sur la filière chou avec les petits producteurs de l’AUMN est
une option intéressante pour contribuer à la diversification des cultures et des acheteurs,
et augmenter les revenus des paysans de la zone des Niayes.
À ce jour, aucun projet ne s’est penché spécifiquement sur les problèmes de la teigne et
du borer dans la culture du chou. Certaines interventions ont toutefois permis de
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sensibiliser et d’enseigner à des groupes de cultivateurs comment respecter les normes
SPS dans l’utilisation des produits phytosanitaires. Il est intéressant de noter l’Étude des
impacts des pesticides sur les ressources et la santé humaine, financée par le FAN, et le
programme GIPD qui vise une production saine par la connaissance des résistances
naturelles des cultures.
L’intérêt d’un Projet d’appui à la production durable et compétitive du chou est
d’obtenir une amélioration du respect des LMR à grande échelle, de manière durable,
avec un produit bien présenté et à un prix accessible, pour répondre à la demande
nationale et sous-régionale, sans barrières à l’exportation pour non respect des normes
SPS. Ce projet pilote a donc pour mission de sélectionner 100 cultivateurs parmi les
membres de l’AUMN et de développer, tester et valider un itinéraire technique sur 18
mois.
L’Appendice 3 propose plus de précision sur le contexte et la raison d’être du projet.
8. Gestion du projet :
Le projet sera mis en œuvre par une équipe d’exécution logée dans les bureaux de
l’AUMN et composée d’un coordonnateur, deux techniciens horticoles, un technicien
commercial et un secrétaire-comptable. Cette équipe d’exécution agira sous la
supervision de l’AUMN et sur les conseils d’un Comité directeur, présidé par l’AUMN,
et composé dans la mesure du possible des membres suivants :
- Bureau exécutif de l’AUMN
- 1 représentant de l'Unité de Mise en Œuvre du Cadre Intégré Renforcé ( Ministère
du Commerce)
- 1 représentant de la DPV
- 1 représentant de la DH
- 1 représentant de l’ISRA
- 1 représentant des DRDR
- 1 représentant de l’ANCAR
- 1 représentant des commerçants banabanas.
- 1 représentant du programme GIPD FAO Dakar
L’AUMN est chargée de la gestion, de l’exécution, de la supervision globale du projet sur
le terrain. À ce titre, elle assure le suivi et le contrôle des actions financées et procède à la
capitalisation des expériences.
Le projet prévoit aussi une évaluation indépendante à la fin du projet. Plus de détails sont
proposés en Appendice 4.
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9. Objectifs du projet :
Le projet doit permettre d’atteindre les objectifs généraux suivants :
- Combattre la pauvreté en milieu rural et freiner l’exode rural;
- Réduire les effets négatifs de certaines pratiques agricoles sur l’environnement;
- Améliorer la qualité des choux du Sénégal pour la santé des consommateurs; et,
- Améliorer l’accès du chou du Sénégal au marché de la Sous-région.
Pendant sa mise en œuvre, le projet doit permettre d’atteindre les objectifs immédiats
suivants :
- Améliorer la production et la compétitivité;
- Adopter une démarche de production de chou de qualité;
- Respecter les mesures SPS;
- Tester de nouvelles techniques et espèces variétales du chou;
- Les dynamiques de population de la teigne et du borer du chou sont suivies et
connues;
- Maîtriser les coûts de production avec les nouvelles techniques;
- Exporter et gagner des parts de marché à l’étranger;
- Améliorer la conservation et le transport; et,
- Créer un cadre de concertation des acteurs de la filière.
Le cadre logique en Appendice 5 donne plus de détails sur ces objectifs (Indicateurs
mesurables, Sources de vérification, Hypothèse et risques), qui ont été déterminés à partir
des défis identifiés lors de rencontres avec les services techniques, les fournisseurs
d’intrants, les cultivateurs, les commerçants et quelques autres partenaires de l’AUMN
(voir Appendice 11). Le diagnostique de la filière du chou peut se résumer comme suit :
1. Préparation du sol :
- Souvent absente;
- Du fumier est parfois épandu autour des plants pendant la culture, ce qui
génère de la chaleur sur les racines; et,
- Pas toujours de brise-vents.
2. Pépinières :
- Nombreuses attaques de criquets, de pucerons, de teigne et de borer du chou;
- Pépinières semées à la volée plutôt qu’en ligne ou en alvéoles;
- Non disponibilité des semences de qualité; et,
- Absence de traitement du sol.
3. Repiquagee :
- Mêmes périodes de repiquage, donc mêmes périodes de récolte, ce qui
provoque de fortes variations des prix dans le marché.
4. Suivi (arrosage, engrais, désherbage, pesticides) :
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- Arrosage généralement manuel et parfois en plein soleil entre 13h et 15h;
- Arrosage parfois au goutte-à-goutte mal calibré ou mal adapté à l’inclinaison
du terrain;
- Gaspillage et pollution de l’eau;
- Désherbage à la main ou par herbicides; et,
- Utilisation souvent inadéquate et abusive d’engrais et de pesticides.
5. Récolte :
- Coupe des tiges au couteau ou au coupe-coupe, parfois de manière irrégulière,
peut nuire à la présentation du chou; et,
- Parfois récolte prématurée si les prix au marché sont élevés;
6. Mise en sacs :
- Il arrive que les choux pommés lourds soient placés visiblement à l’extérieur
et les choux prématurés sans poids à l’intérieur du sac : problème de calibrage
et de tri; et,
- Les choux débordent des sacs: mauvaise présentation.
7. Transport:
- Camions non réfrigérés, parfois aérés;
- Prix de transport fixé par sac d’emballage d’oignons usager, peu importe son
poids; et,
- Mélange de types de produits horticoles dans les camions.
8. Vente au marché:
- Pour améliorer la présentation, enlever les feuilles supérieures
quotidiennement au marché fait perdre de 2 à 5kg par sac de 35-45kg;
- Organisation de la filière : les producteurs produisent aux mêmes périodes,
inondent les marchés par production groupée, ce qui baisse le prix et ne
permet pas de lutter contre la pauvreté;
- Fluctuations des prix importantes de 1000 CFA par sac à 25000 CFA par sac.
L’ARM n’intervient pas dans la filière chou et n’assure pas la concertation
dans une table de filière chou et dans l’information des marchés;
- Conservation limitée à 2 jours en hivernage et à 5 jours en saison sèche, donc
vente rapide pour ne pas jeter (périssabilité du produit importante); et,
- Un abus de produits phytosanitaires (non respect des délais de rémanence des
produits, des doses et des fréquences d’application): impact négatif sur la
compétitivité du produit.
Le projet vise à organiser la filière du chou au Sénégal à partir de ce constat (avec photos
en Appendice 10), pour atteindre les objectifs énumérés précédemment.
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10. Résultats du projet :
Les résultats attendus du projet doivent pallier aux faiblesses constatées dans la culture
du chou dans la zone des Niayes, en accompagnant 100 cultivateurs de choux membres
de l’AUMN.
Les principaux résultats attendus identifiés dans le cadre logique en Appendice 5 sont les
suivants :
- Fournir des intrants et du matériel de qualité adaptés à la période de culture et
au sol;
- Établir une situation de référence et un suivi des sols, de l’eau et des choux
par des prélèvements et des analyses;
- Former des techniciens horticoles et des cultivateurs aux bonnes pratiques
agricoles et SPS;
- Sensibiliser, informer et former les autres producteurs de la zone des Niayes
par des émissions de radio et/ou de télévision en langues locales;
- Élaborer un système de traçabilité et tendre vers la certification;
- Développer une petite unité de production de plants de choux en alvéoles;
- Suivre l’évolution des populations de la teigne du chou et du borer, ainsi que
de la nappe phréatique;
- Déterminer le coût de production du chou de qualité et tenir des statistiques à
jour;
- Améliorer la conservation, le conditionnement et la présentation du chou;
- Identifier de nouveaux marchés et de nouvelles recettes de cuisine et de
transformation;
- Former des commerçants à la présentation sanitaire du chou de qualité et
informer les consommateurs sur les normes SPS; et,
- Organiser les acteurs de la filière autour d’une table de concertation.
Les résultats attendus pour les 100 producteurs sélectionnés doivent permettre d’offrir
aux commerçants et aux consommateurs un chou bien présenté, répondant aux normes de
qualité du Codex et à meilleur prix.
Pour rejoindre un maximum de cultivateurs parmi les 200 000 foyers d’agriculteurs de la
zone des Niayes, l’AUMN propose de partager l’information technique par diffusion
d’émissions à la radio et/ou à la télévision en langues locales.
En plus de ces informations, les autres producteurs de la zone des Niayes pourront aussi
bénéficier de l’accès aux plants de choux en alvéoles, aux cuves de premier lavage, au
suivi de la population de la teigne et du borer, aux magasins de stockage réfrigérés, au
système de traçabilité, aux statistiques, aux exportateurs et à la table de concertation.
Les consommateurs bénéficieront d’un chou qui respecte les LMR du Codex et des
normes sanitaires renforcées de conservation. Les points de vente seront répertoriés lors
de courtes émissions de radio et/ou de télévision.
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11. Activités du projet :
Les activités du projet sont présentées dans le plan de travail en Appendice 6. Les
principales activités peuvent être catégorisées dans quatre volets :
1. Volet Production :
L’équipe d’exécution et les services techniques travaillent en collaboration pour
accompagner les cultivateurs dans la culture du chou de qualité, selon les normes du
Codex. Ensemble, ils définissent et appliquent l’itinéraire technique, diffusent
l’information sur les bonnes pratiques agricoles et SPS dans la zone des Niayes, et
tiennent des statistiques à jour.
2. Volet Recherche et Développement :
Ce volet requiert principalement le travail des services techniques pour suivre la
dynamique de population de la teigne et du Borer, cultiver des parcelles de démonstration
en station, suivre et informer les cultivateurs sur le projet de loi en référence aux produits
phytosanitaires non homologués, et étudier les succès organisationnels de la filière chou
dans un autres pays pour pouvoir les adapter au Sénégal.
3. Volet Commercialisation
L’équipe d’exécution travaille en collaboration avec les commerçants sélectionnés pour
améliorer les normes sanitaires de transport, de conservation et de présentation, et
diffuser l’information auprès des consommateurs. L’équipe d’exécution travaille aussi
avec des chefs cuisiniers pour identifier de nouvelles recettes de cuisine et de
transformation, et collabore à la mise en place d’une table de filière. Elle travaille à la
formulation d’une stratégie Nationale de la filière chou en collaboration avec les
operateurs publics et privés.
4. Volet Gestion et Suivi :
Le Comité directeur et l’équipe d’exécution assurent la mise en œuvre du plan de travail
et la sélection des partenaires du projet. La sélection des cultivateurs pour le projet pilote
sera conforme aux processus de l’AUMN développés dans le passé..
12. Calendrier :
Le calendrier suggéré en Appendice 7 recense les diverses activités du projet par acteur
pendant 18 mois, séparés par trimestre.
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Il est particulièrement intéressant de noter que :
- Les 3 premiers mois sont accordés au recrutement de personnels et à la mise
en place de la structure organisationnelle de la mise en œuvre du projet;
- La formation des techniciens horticoles et les rencontres avec leurs 50
cultivateurs assignés se font dans le second et troisième trimestre;
- Le Comité directeur se réunit à la fin de chaque trimestre, mais compte 2
réunions supplémentaires pendant le premier trimestre; et,
Le calendrier suggéré est divisé en 5 phases :
- Phase 1 : Structure organisationnelle et activités préliminaires du projet
- Phase 2 : Démarrage des activités et formations
- Phase 3 : Première culture, bonnes pratiques agricoles et itinéraire technique
- Phase 4 : Culture hivernale
- Phase 5 : Appropriation des nouvelles méthodes culturales par les cultivateurs
En rapport à la production, l’évolution du projet a comme but de guider les cultivateurs
sur deux rotations en saison sèche et deux rotations en hivernage au cours des 18 mois.
Les deux dernières rotations culturales permettront de constater à quel degré les
cultivateurs sélectionnés du projet se sont appropriés l’itinéraire technique de production.
Il est important que la production de choux de qualité aux normes du Codex se poursuive
après la fin du projet pour répondre à la demande commerciale identifiée au Sénégal et
dans la Sous-région.
13. Coopération entre les secteurs privés et public
L’AUMN agit à titre de cadre de concertation privé pour plus de 17 000 producteurs
maraîchers dans la zone des Niayes. Depuis sa création en 2001, l’AUMN collabore de
près ou de loin avec les services techniques du Gouvernement du Sénégal.
Dans le cadre de ce projet, l’AUMN a identifié les partenaires suivants pour la mise en
œuvre du plan de travail :
- Le Ministère du Commerce (Unité de Mise en Œuvre du Cadre Intégré
Renforcé)
- La Direction de la Protection des Végétaux (DPV)
- La Direction de l’Horticulture (DH)
- L’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles - Centre pour le
Développement de l’Horticulture (ISRA-CDH)
- Les Directions Régionales de Développement Rural (DRDR)
- l’Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR)
- l’Agence de Régulation des Marchés (ARM)
- La Fondation Cérès-Locustox
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- La Direction de Gestion et de Planification des Ressources en Eau (DGPRE)
- La Commission Nationale des Gestion des Pesticides
- La Cellule d’aménagement de la bande de filao/Direction de la conservation
des sols
- Le Programme GIPD/FAO Dakar
L’AUMN a déjà exposé les thèmes de ce projet à tous ces partenaires. Ceux-ci ont
confirmé la possibilité d’établir des termes de références pour collaborer à la mise en
œuvre.
14. Budget :
Le coût total du projet est de 636 175 $ÉU. Une ventilation détaillée des utilisations
proposées des fonds est disponible en Appendice 8.
Il est intéressant de noter que :
- L’AUMN s’engage à dégager une contribution de 59 033 $ÉU (environ 9% du
budget total);
- Le Volet Production du projet compte pour 59% du budget, avec 372 600
$ÉU;
- Le Volet Recherche et Développement du projet compte pour 8% du budget,
avec 49 495 $ÉU;
- Le Volet Commercialisation du projet compte aussi pour 13% du budget, avec
81 290 $ÉU;
Le Volet Gestion du projet compte pour 21% du budget, avec 132 295
- $ÉU. Des audits sont prévus en deux temps pendant la durée du projet un à
mi parcours et un autre à la fin du projet avec un montant de 3 334 $EU soit
1% du budget total du projet.
Dans la partie Intrants et Matériel du Volet Production, l’achat de 4 motoculteurs a
comme objectif principal d’améliorer la qualité de la préparation des sols et de réduire
l’utilisation d’herbicides. C’est aussi l’occasion d’initier les cultivateurs à la
mécanisation, avec du matériel approprié à la petite taille des parcelles.
Concernant l’Équipe d’exécution, des descriptions de tâches et qualifications requises
sont proposées en Appendice 9.
L’Appendice 10 propose quelques photos prises sur le terrain par le Consultant (Olivier
Bertin-Mahieux) en charge de cette étude.
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Appendice 3 : Contexte et raison d’être du projet
Description du secteur :
Au Sénégal, le chou fait partie de l’alimentation quotidienne. Les cultivateurs sénégalais
produisent des choux toute l’année pour répondre à la demande nationale, mais aussi pour
l’exportation dans la Sous-région. Les consommateurs de la zone des Niayes préfèrent les
petites pommes de choux, alors que les consommateurs de la région du Fouta et de la
Mauritanie achètent plutôt les grosses pommes de choux.
D’après la DH, le chou occupe la 4ème
place de la production maraîchère nationale et
constitue 8% des volumes de production maraîchère nationale. De 2002 à 2009, la
production est à la hausse, passant de 25050 tonnes de choux en 2002 à 42060 tonnes de
choux en 2009. Du côté de l’AUMN, le chou occupe la 2ème
place de production
maraîchère durant la campagne 2007/08 avec 14 490 tonnes.
Malgré ces performances, il faut relever que la filière chou reste encore très peu
organisée au Sénégal, contrairement à celles de l’oignon et de la tomate par exemple.
Pour preuve, peu d’autres données et statistiques sont disponibles, probablement parce
que la concurrence étrangère est faible. La DPV recense seulement 1,8 tonne de choux
importés au Sénégal pour les années 2008 et 2009 combinées.
L’absence de concertation et d’organisation du circuit de distribution autour de la filière
cause de grandes fluctuations de prix de vente entre les cultures de saison sèche (le sac se
vendait à 1000 Francs CFA en janvier 2009) et les cultures hivernales (le sac se vendait à
25000 Francs CFA en octobre 2009).
Malgré ces fluctuations, les commerçants notent une forte orientation de la production
destinée vers les marchés des pays limitrophes. Les commerçants affirment que leurs
choux sont exportés dans la Sous-région, principalement en Mauritanie, mais aussi en
Gambie, en Guinée Conakry, en Guinée Bissau et au Mali. À ce sujet, la DPV en poste à
Rosso, le principal point de transit sur la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie,
recense les chiffres suivants pour l’exportation du chou vers la Mauritanie :
En 2006 : 1399 tonnes ;
En 2007 : 1660 tonnes ;
En 2008 : 1914 tonnes.
On observe une augmentation des exportations de choux sénégalais vers la Mauritanie de
plus de 250 tonnes par an de 2006 à 2008.
Ces choux proviennent principalement de la zone des Niayes située sur la Grande Côte, le
long de l’océan Atlantique entre les villes de Dakar et Saint-Louis, première zone de
production maraîchère au Sénégal grâce à des sols propices à l’horticulture, des
17
températures fraîches, une faible amplitude thermique et une nappe phréatique accessible
(3 à 8 mètres sous la surface du sol).
Actuellement, la teigne du chou (Plutella xylostella) y fait des ravages sévères. En plus
de ces dégâts, la méconnaissance des produits phytosanitaires et leur utilisation abusive
et/ou mal adaptée par les cultivateurs ont permis à la teigne du chou de commencer à
développer une résistance et d’attaquer les récoltes avec virulence. La recrudescence du
Borer (Hellula undalis) contribue aussi aux pressions parasitaires.
L’ISRA estime qu’au Sénégal les cultivateurs qui négligent les aspects SPS perdent en
moyenne jusqu'à 60% de leur production de chou à cause de la teigne et du Borer. Dans
certaines régions du pays, jusqu’à 80% des récoltes sont perdues.
De cette production nationale déjà décimée, seulement 50% des choux sont exportables.
L’ISRA estime qu’avec des mesures SPS appropriées, 80% de la production serait
exportable et 20% de la production serait vendue en deuxième et troisième choix.
Dans le cadre de ce projet pilote, l’augmentation de production visée est de 25% de la
production moyenne actuelle de la zone. L’augmentation est estimée à environ 2000 $EU
par hectare, et donc par producteur dans ce projet pilote. Ce montant n’inclut pas les
gains potentiels liés à la réduction des coûts de production (moins de produits
phytosanitaires utilisés), les gains réalisés par les autres producteurs, les gains qui
seraient réalisés par des producteurs qui se relanceraient dans la culture du chou, ainsi
que les gains découlant du partage d’information et de l’identification de nouveaux
marchés plus lucratifs.
À ce jour, le Sénégal ne subit pas de contrôle phytosanitaire sur ses exportations de choux
vers la Sous-région. Mais les exigences du marché changent et les clients sont de plus en
plus demandeurs de choux de belle apparence, bien lavés, bien présentés, et exempts de
maladies et de résidus toxiques, tant au Sénégal que dans la Sous-région, conformément
aux normes pour le développement du commerce régional.
Les cultivateurs des Niayes ne veulent pas perdre le marché national, ni le marché de la
Sous-région, et désirent conquérir de nouvelles parts de marché en Mauritanie, en
Gambie, en Guinée-Bissau, en Guinée-Conakry et au Mali. L’AUMN cherche donc à
accompagner les cultivateurs dans le domaine SPS pour combattre les attaques
parasitaires, mettre fin aux importantes pertes de choux, organiser et relancer la filière,
améliorer l’accès aux marchés et augmenter les revenus des paysans.
Effets attendus du projet :
Pour les maraîchers de la zone des Niayes, le chou est une culture importante parce que
son cycle relativement court (60-90 jours après repiquage) et la possibilité de le cultiver
toute l’année, tant en saison sèche qu’en hivernage, permettent de financer d’autres
activités et d’autres cultures.
18
Généralement, dans la zone des Niayes, la culture du chou suit immédiatement une
récolte d’oignons dans les systèmes de rotations, pour bénéficier des éléments nutritifs de
la culture de l’oignon propices à la culture du chou. Si cette pratique a des effets
fertilisants positifs pour la culture du chou et une conséquence positive dans la limitation
des populations de nématodes, elle contribue aussi à la production groupée qui inonde les
marchés précisément aux mêmes périodes. Comme le chou se conserve mal à l’air libre
(2 jours en saison des pluies et 5 jours en saison sèche), les producteurs et commerçants
vendent à bas prix et parfois à perte pour liquider les stocks rapidement.
Ainsi, les prix au marché fluctuent énormément selon les saisons. Par exemple, le prix du
sac de choux a été multiplié par 25 entre janvier et octobre 2009, et il chutera
probablement de nouveau en janvier 2010. Comme les cultivateurs n’ont pas organisé la
filière chou, ils contrôlent mal la qualité et l’offre.
Une meilleure concertation des cultivateurs pourrait permettre de maximiser les récoltes
en périodes de fortes infestations parasitaires et d’avoir recours à la conservation
réfrigérée (la DH estime qu’à 0°C, le chou peut se conserver jusqu’à 3 ou 4 mois).
Les effets attendus du projet visent donc trois aspects :
I/ La réduction des dépenses en traitements phytosanitaires et l’augmentation de la
productivité et de la production par un respect et une application optimale des
BPA;
II/ Une amélioration de la qualité des choux selon les normes du Codex;
III/ De nouvelles parts de marchés au Sénégal et dans la Sous-région.
I/ La réduction des dépenses en traitements phytosanitaires et l’augmentation de la
productivité et de la production.
Pour réduire la pauvreté dans la zone des Niayes, le projet aidera directement 100
cultivateurs de choux à tester de nouvelles méthodes de culture suivant un itinéraire
technique strict, à mieux rentabiliser l’espace des parcelles et à reconnaître les parasites et
les produits phytosanitaires appropriés. Ces informations seront aussi partagées dans le
cadre d’émissions de radio et de télévision en langues locales (wolof et pulaar) avec les
200 000 foyers de cultivateurs des Niayes.
Des analyses de sols et d’eau permettront de définir des plans de fertilisation et une
stratégie durable de gestion des nématodes. Des plants cultivés en alvéoles seront offerts
en remplacement aux pépinières pour donner un meilleur départ aux semis et des plants
vigoureux au repiquage.
19
Avec ces améliorations techniques, le projet devrait aider ces 100 cultivateurs
sélectionnés à réduire les pertes causées par la teigne et le Borer du chou, augmenter la
quantité et la qualité des choux produits de 25% et réduire les charges engendrées par
l’utilisation injustifiée de produits phytosanitaires de 15%.
Le projet vise donc la diminution des dépenses en produits phytosanitaires et
l’augmentation de la quantité de choux produite, pour des revenus accrus et aussi pour
limiter la dégradation des ressources naturelles dans les Niayes. L’augmentation des
revenus contribue à réduire la pauvreté en milieu rural.
II/ Une amélioration de la qualité des choux selon les normes du Codex.
Pour un chou attractif et compétitif, les producteurs doivent adopter de bonnes pratiques
agricoles et de bonnes pratiques SPS. Le projet formera les cultivateurs aux normes du
Codex. Le respect des LMR et l’amélioration de la présentation sont des effets attendus
du projet, tant pour la santé des consommateurs que pour acquérir de nouvelles parts de
marché. Les consommateurs sont de plus en plus informés et par conséquent plus
exigeants envers la qualité des choux.
Le site www.codexalimentarius.net définit les LMR du chou vert de la manière suivante :
- Cyperméthrine : LMR 1mg / kg
- Diazinon : LMR 0.05 mg / kg
- Dithiocarbamates : LMR 15 mg / kg
- Fenvalérate : LMR 10 mg / kg
- Oxydéméton-méthyl : LMR 0.01 mg / kg
- Perméthrine : LMR 5 mg / kg
- Pririmicarbe : LMR 0.3 mg / kg
- Pyraclostrobin : LMR 1 mg / kg
Le projet a comme mission d’informer et de former les cultivateurs sur l’utilisation des
pesticides, et de reconnaître les produits non homologués que certains vendeurs peuvent
mettre à leur disposition. Le projet participera au suivi et à la vulgarisation du projet de
loi de la Commission nationale de gestion des pesticides pour un meilleur contrôle de la
vente et de l’utilisation des produits agro pharmaceutiques.
Pour limiter les problèmes de santé et respecter les normes du Codex, le projet
accompagnera les cultivateurs sélectionnés pour mettre fin aux mauvaises pratiques
perpétuées par la tradition paysanne et par le partage d’information oral, et régler les
problèmes liés à :
- L’application de produits phytosanitaires sans protection physique adéquate;
- Non respect des délais de rémanence et des LMR;
20
- Utilisation de pesticides à longue rémanence destinés à des cultures long cycle; et,
- Mélanges amateurs (non indiqués et non autorisés par les firmes agro
pharmaceutiques) de substances actives sur la base d’aucune formulation
scientifique.
Pendant l’étude de projet, plusieurs cultivateurs ont avoué être encore réticents quant à
l’application des méthodes enseignées dans les formations passées, par peur de prendre
un risque financier. Pour limiter ce risque et tendre vers les normes du Codex, les
techniciens horticoles du projet devront assurer un accompagnement fréquent. Le projet
devra aussi soutenir financièrement l’application des bonnes pratiques agricoles des
premières productions de choux.
III/ De nouvelles parts de marchés au Sénégal et dans la Sous-région.
Le respect des normes du Codex servira d’argument de commercialisation. En faisant
connaître le chou de qualité par des publicités à la radio et à la télévision et en informant
les consommateurs des efforts de traçabilité et de certification aux divers points de vente
répertoriés, le projet aidera les consommateurs sénégalais intéressés à identifier l’offre.
Le projet visera aussi l’amélioration de la présentation en testant des emballages (cageots,
sacs et sachets) de choux triés et calibrés et des emballages individuels pour les
supermarchés. Un premier nettoyage hygiénique contribuera à l’amélioration de la
présentation et la conservation dans les magasins de stockage réfrigérés permettra de
contrôler l’offre pour atténuer les écarts de prix entre les périodes de production groupée
et les périodes de pénuries.
En commandant des études de marché dans les pays de la Sous-région, le projet espère
aussi mieux connaître ses clients étrangers et leurs goûts, pour diversifier les clientèles et
éviter d’inonder le marché sénégalais.
Stratégies et politiques nationales de développement :
Dans le sous-secteur des produits horticoles, le chou figure parmi les priorités, comme
produit local à forte consommation et comme produit d’exportation vers les pays
limitrophes, conformément aux objectifs de l’Union économique et monétaire ouest
africaine (UEMOA).
Le projet s’inscrit dans les stratégies et politiques nationales de développement du
Gouvernement sénégalais. En effet, par sa Grande offensive de l’agriculture pour la
nourriture et l’abondance (GOANA) et la Loi d’orientation agro-sylvo-pastorale
(LOASP), le Gouvernement du Sénégal veut utiliser le secteur horticole pour diversifier
les cultures, assurer la sécurité alimentaire nationale et créer des emplois dans les régions
paysannes. Par ailleurs, le chou s’inscrit aussi dans les objectifs de relance de
21
l’agriculture de la Stratégie de développement et de promotion des exportations
sénégalaises (STRADEX). Les objectifs d’exportation horticole du Gouvernement du
Sénégal sont fixés à 50 000 tonnes en 2015 (état actuel d’environ 30 000 tonnes).
Le Plan de retour vers l’agriculture (REVA) et la Stratégie de croissance accélérée (SCA)
constituent aussi des stratégies gouvernementales en lien direct avec ce projet pour la
relance du chou. En effet, le Plan REVA tente de freiner l’exode rural et l’émigration
clandestine en misant sur les activités agricoles et sur la promotion de l’initiative privée,
afin de faire de l’agriculture le moteur de développement du pays. La SCA mise sur les
secteurs porteurs de l’économie, comme l’agriculture, et sur la sécurité sanitaire des
aliments et la normalisation des produits pour la consommation locale et l’exportation,
pour accélérer la croissance économique du Pays.
Au Sénégal, le secteur agricole emploie près de 70% de la population. Le Ministère du
Commerce, en rapport avec les structures techniques concernées, tente d’organiser la
commercialisation de produits agricoles en misant sur le « Cadre de commercialisation
des produits agricoles ». Ainsi, le Ministère recherche des moyens d’accompagnement
pour les filières porteuses, tant en amont qu’en aval. Le Cadre de commercialisation des
produits agricoles réfléchit à tous les problèmes des filières, y compris ceux de transport,
d’hygiène, de conditionnement, d’approvisionnement des marchés et de politique
commerciale sur les importations.
Le Cadre de commercialisation des produits agricoles devrait :
- Inclure les producteurs dans le processus;
- Viser à réduire les inégalités d’approvisionnement national d’une région à l’autre
(surabondance et pénuries); et,
- Tenter d’améliorer les qualités intrinsèques et commerciales des produits
agricoles destinés aux marchés extérieurs.
L’État désire amener les producteurs sénégalais à se conformer aux standards
internationaux, pour éviter tout problème lié à l’exportation dans le futur. Actuellement,
les standards de référence sont ceux du Codex Alimentarius de la FAO, mais les
standards européens et américains doivent aussi être visés pour l’exportation à long
terme, ce qui inclut les exigences européennes relatives aux pesticides, à la qualité
sanitaire des produits et à la traçabilité promues dans le Programme d’Initiative Pesticides
(PIP).
Finalement, le projet s’inscrit aussi dans les politiques de la Communauté économique
des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui souhaite développer l’agriculture de ses
pays membres pour nourrir les populations de manière durable et à prix supportable, en
limitant le recours aux importations.
Par sa popularité au Sénégal, le chou est une filière importante dans le développement
horticole. L’amélioration des mesures sanitaires et phytosanitaires dans la production du
chou contribue donc aux efforts de lutte contre la pauvreté et à l’atteinte des objectifs du
millénaire de développement (OMD).
22
Le projet face aux autres options
Actuellement, la zone des Niayes abrite 50% de la population du Sénégal. Dans la zone,
200 000 foyers dépendant directement des revenus de l’activité agricole et
l’approvisionnement alimentaire est un enjeu important.
L’agriculture comme activité économique joue donc un rôle primordial pour fixer les
populations et freiner l’exode rural, en améliorant le niveau de vie par la création
d’emplois et par la sécurité alimentaire nationale.
Pour formaliser la filière chou, les options se limitent à soutenir les petits producteurs
(option #1) ou les grands producteurs (option #2).
Le projet vise l’option #1 d’appui aux petits producteurs pour organiser la filière, dans le
but de :
- Augmenter les revenus des familles;
- Freiner l’exode rural;
- Favoriser la santé des producteurs et des consommateurs;
- Préserver l’environnement immédiat des populations;
- Contribuer à l’autosuffisance alimentaire nationale; et,
- Diversifier l’alimentation.
De grands producteurs auraient probablement la capacité d’organiser leurs efforts SPS
rapidement, mais un tel projet :
- Ne prendrait pas en compte le souci de fixation des populations à leur lieu de
résidence;
- Ne prendrait pas forcément en compte la sécurité alimentaire nationale si
l’exportation s’avère plus lucrative;
- Concurrencerait la production locale; et,
- Courrait le risque de délocalisation des activités selon la rentabilité.
Comme l’activité agricole emploie 70% de la population, le projet vise le renforcement
des capacités des petits producteurs pour augmenter les revenus et l’emploi dans la zone.
Liens avec autres projets
La filière chou est informelle et son organisation n’a pas été prise en charge jusqu’à ce
jour. Les données et les statistiques sont dispersées et parfois inexistantes. Aucun autre
projet ou programme n’a pris spécifiquement en charge la filière.
L’AUMN s’est inspirée des commentaires des cultivateurs et des recommandations des
formateurs dans le cadre de l’Étude des impacts des pesticides sur les ressources et la
santé humaine, menée par la DPV et financée par le Fonds d’appui au Niayes (FAN) de
l’ACDI, pour exprimer la nécessité d’organiser la filière chou autour des normes SPS.
23
L’AUMN a servi de partenaire principal de la DPV et ses membres ont été les principaux
bénéficiaires du programme de formation.
Ce projet pilote, qui a pris fin en avril 2009, portait sur la réduction des effets négatifs des
pesticides sur l’environnement, et sur la santé des consommateurs et des manipulateurs
de ces produits chimiques.
Le présent projet viendra compléter cette étude en accompagnant les producteurs dans la
culture du chou, une filière qui souffre particulièrement des attaques de la teigne du chou
et du Borer et dont les traitements phytosanitaires peuvent laisser des traces dans
l’environnement et sur la santé humaine.
Le projet espère aussi pouvoir bénéficier du travail effectué par le Programme de gestion
intégrée de la production et des déprédateurs (GIPD) de la FAO pour les bonnes pratiques
agricoles. Ce projet sous-régional de formation vise à promouvoir une culture maraîchère
rentable qui préserve l’environnement, la santé humaine et animale, et qui réduit
l’utilisation de pesticides chimiques pour atteindre les critères de LMR de l’Union
européenne.
Ce programme offre des formations à de petits groupes de producteurs en mettant en
place deux parcelles de démonstration : une selon le modèle traditionnel des pratiques
paysannes et une selon l’itinéraire technique de la GIPD. Les cultivateurs apprennent à
reconnaître les attaques des végétaux et à identifier les soins appropriés, en faisant appel
aux produits phytosanitaires de synthèse uniquement en dernier recours et en les utilisant
selon les recommandations d’usage. La culture du chou fait partie des cultures conduites
avec la méthode GIPD, mais cette approche ne semble pas avoir été encore testée à
grande échelle.
Comme le projet vise l’amélioration des normes SPS sur la culture du chou, la GIPD
mérite d’être testée et partagée. Par contre, le projet a aussi un objectif clair de
commercialisation et l’approche principalement biologique de la GIPD ne peut pas être
considérée comme la seule option.
Avec l’élaboration de ce projet d’appui à la production durable et compétitive du chou
dans la zone des Niayes, l’AUMN innove. En effet, le Sénégal ne recense pas de projets
passés, présents ou planifiés, financés par des donateurs bilatéraux ou multilatéraux,
portant sur la filière spécifique du chou ou sur le suivi de la teigne et du Borer du chou.
L’une des raisons est que le Gouvernement a choisi de travailler en priorité à améliorer la
balance commerciale, en ciblant d’abord les produits agricoles fortement importés, tels
l’oignon et la pomme de terre. Ceci n’exclut pas la culture d’autres spéculations
émergeantes et techniquement maîtrisables comme le chou, dont la demande et la
production ne cessent de croître.
24
Actuellement, la quasi-totalité des choux consommés au Sénégal sont produits sur place.
L’impact négatif de la teigne et du Borer sur la production nationale risque toutefois de
freiner le potentiel de production et les opportunités commerciales.
Le document du FANDC intitulé en anglais : Overview of SPS needs and assistance in
Sénégal (Background Paper, Nov 2008,
http://www.standardsfacility.org/files/Briefings/Final_Senegal.pdf) ne recense pas non plus de
projet de coopération technique SPS portant précisément sur la filière chou.
Viabilité à long terme du projet :
Comme le chou est un élément utilisable sous plusieurs formes dans les préparations
culinaires au Sénégal et dans la Sous-région, la demande est forte et croissante. Il est
donc important de lutter contre les principaux ennemis, dont la teigne, et de tenir compte
de normes sanitaires et phytosanitaires strictes pour assurer une bonne productivité et une
culture saine du chou.
En s’appropriant de bonnes pratiques agricoles et un cahier des charges adéquat pour
réduire les résidus toxiques, diminuer les coûts de production et offrir un chou de qualité,
les cultivateurs pourront ajouter la valeur nécessaire aux choux pour répondre à la
demande du marché et s’assurer des revenus satisfaisants.
Comme cadre de concertation pour plus de 17 000 cultivateurs adhérents et en tant
qu’acteur horticole majeur au Sénégal, l’AUMN a développé des voies de partage et de
dissémination d’information, dans un effort de pérennisation des activités.
L’AUMN peut notamment compter sur le soutien de l’Agence nationale de conseil
agricole et rural (ANCAR) pour partager ses résultats horticoles avec les autres zones
maraîchères du Sénégal, ainsi que sur la Direction de la protection des végétaux (DPV) et
sur la Direction de l’horticulture (DH). La création de fiches techniques par l’Institut
sénégalais de recherche agricole (ISRA) permet aussi de partager l’information et initier
le dialogue avec les autres ONG et intervenants du domaine horticole.
Les avancées à l’issue de ce projet pourront être réutilisées dans un contexte
d’intensification de l’agriculture, par l’étude et le suivi des parasites, et dans une
perspective de développement commercial, par l’amélioration des produits offerts sur les
marchés intérieurs et sous-régionaux.
Il est important de noter que le Gouvernement du Sénégal raisonne en terme de « sous-
secteur de l’horticulture » et non pas par filière horticole.
Le projet pilote auprès de 100 cultivateurs sélectionnés devrait permettre d’améliorer les
revenus et de diffuser les pratiques à l’échelle nationale pour répondre à la demande
croissante des consommateurs sénégalais et de la Sous-région.
25
Finalement, le projet compte offrir aux 100 cultivateurs sélectionnés les intrants
nécessaires dans la première année du projet pour convaincre plus facilement les
cultivateurs exploitant le chou, et ceux qui ont abandonné la culture du chou, d’adopter
l’itinéraire technique proposé par le projet sans risques. Par la suite, pour les deux
cultures suivantes (6 mois), les cultivateurs contribueront 50% du financement des
intrants. A la fin de la durée de la phase pilote, le Gouvernement du Sénégal, en
collaboration avec les programmes bilatéraux et multilatéraux, pourra engager des
ressources supplémentaires pour assurer la pérennisation des techniques sur l’ensemble
des cultivateurs du chou de la région des Niayes.
26
Appendice 4: Gestion du projet
Le projet proposé sera géré par un Comité directeur et mis en œuvre par une équipe
d’exécution logée dans les bureaux de l’AUMN. Une mission d’évaluation indépendante
rapportera les résultats et la gestion du projet aux bailleurs.
1. Comité directeur
Le Comité directeur se réunit tous les 3 mois pour :
- Se prononcer sur les orientations stratégiques du projet;
- Se prononcer sur les résultats de la période écoulée;
- Valider les rapports et les propositions de travail de l’équipe d’exécution; et,
- Faire le point d’avancement du projet.
Le Comité directeur regroupe des représentants des partenaires privilégiés pour
l’exécution et le suivi du projet, sous la présidence de l’AUMN. Le Comité directeur est
composé dans la mesure du possible des représentants suivants :
- Bureau exécutif de l’AUMN
- 1 représentant du Ministère du Commerce (Unité de Mise en Œuvre du Cadre
Intégré Renforcé)
- 1 représentant de la DPV
- 1 représentant de la DH
- 1 représentant de l’ISRA
- 1 représentant des DRDR
- 1 représentant de l’ANCAR
- 1 représentant des commerçants banabanas
- 1 représentant de la GIPD/FAO Dakar
Le Président du Comité directeur peut organiser une séance extraordinaire et convier les
membres du Comité si nécessaire.
Un procès verbal de chaque réunion devra être rédigé par le coordonnateur de l’équipe
d’exécution, et transmis aux représentants du Comité directeur pour révisions, dans des
délais raisonnables. Chaque procès verbal sera soumis pour approbation au Comité
directeur à la réunion suivante.
2. Équipe d’exécution
L’équipe d’exécution est responsable de la mise en œuvre du projet sur le terrain et
travaille directement avec les cultivateurs, les commerçants et les services techniques sur
les aspects d’amélioration de la production, de la qualité et de la commercialisation du
chou. Ainsi, l’équipe d’exécution prend en charge de :
27
- Assurer le secrétariat du Comité directeur et suivre les orientations stratégiques;
- Coordonner les achats d’intrants et de matériel;
- Coordonner les formations et les activités d’accompagnement;
- Collaborer avec les services techniques;
- Rédiger les rapports d’activités requis; et,
- Mettre en œuvre toute autre activité recommandée par le Comité directeur dans le
cadre du projet.
L’Équipe d’exécution a ses bureaux principaux à Thiès dans les locaux de l’AUMN, agit
sous la direction de l’AUMN et est composée de :
- 1 Coordonnateur de projet
- 2 Techniciens horticoles
- 1 Technicien commercial
- 1 Secrétaire-comptable
- Audites indépendantes Le projet prévoit deux audites un an après le début et
une à la fin du projet
28
Appendice 5: Matrice de cadre logique pour les projets du FANDC
Description du projet Indicateurs mesurables Sources de vérification Hypothèses et risques
Objectifs généraux
(buts)
A. Volet Production
1. Combattre la pauvreté
en milieu rural et freiner
l’exode rural
2. Réduire les effets
négatifs de certaines
pratiques agricoles sur
l’environnement
B. Volet R&D
1. Améliorer la qualité
des choux du Sénégal
pour la santé des
consommateurs
C. Volet
Commercialisation
1. Améliorer
l’accès du chou
du Sénégal au
marché de la
Sous-région
1. 10% d’augmentation
des revenus de la culture
du chou chez les
cultivateurs sélectionnés
par le projet
2. 15% de réduction de
l’utilisation des produits
phytosanitaires et 5%
d’économies d’eau chez
les cultivateurs
sélectionnés par le projet
1. Atteindre les normes
du Codex pour la culture
du chou chez les
cultivateurs sélectionnés
par le projet
1. 15% d’augmentation
de la quantité de choux
exportés (Situation de
référence : 1914 tonnes
exportées en Mauritanie
1. Rapport d’activité du
projet (suivi des prix au
marché et à
l’exportation, par les
producteurs et les
techniciens horticoles de
l’AUMN)
2. Certificats d’analyses
scientifiques et
cartographie pour
situation de référence et
suivi
1. Résultats des analyses
scientifiques par des
laboratoires agréés et
reconnus
1. Source de vérification
double : a) Tenue de
cahiers de vente chez les
producteurs; b) Rapports
de postes de contrôle de
1. Valorisation du chou
par une bonne
commercialisation et
une conservation
adéquate
2. Conscience et
engagement soutenu des
cultivateurs à préserver
l’environnement
1. Engagement constant
des cultivateurs à
produire des choux de
qualité selon le cahier
des charges établi
1. Offrir un chou de
qualité concurrentielle et
identifier la demande
des consommateurs de
la Sous-région
29
2. Formulation
d’une stratégie
Nationale pour la
filière du chou
en 2008)
Nombre de rencontres
des acteurs publics et
privés
la DPV
Le document de la
stratégie Nationale pour
la filière du chou
Engagement de tous les
acteurs à élaborer une
stratégie Nationale pour
la filière du chou
30
Description du projet Indicateurs mesurables Sources de vérification Hypothèses et risques
Objectifs immédiats
(objet)
A. Volet Production
1. Amélioration de la
production et de la
compétitivité
2. Adoption d’une
démarche de production
de chou de qualité
3. Les producteurs
respectent les mesures
SPS
B. Volet R&D
1. De nouvelles
techniques et espèces
variétales du chou sont
testées, pour connaître
leur résistance,
sensibilité et efficacité
2. Les dynamiques de
population de la teigne
et du Borer du chou sont
connues
1. 25% d’augmentation
du rendement par
rapport à la moyenne de
la zone (15 tonnes par
hectare) chez les
cultivateurs sélectionnés
par le projet
2. 95% des cultivateurs
sélectionnés suivent les
itinéraires techniques
(BPA)
3. 90% des cultivateurs
sélectionnés connaissent
et maîtrisent les mesures
SPS
1. 30% des cultivateurs
sélectionnés adoptent
pendant 2 ans les
nouvelles techniques
proposées
2. 95% des cultivateurs
sélectionnés connaissent
les périodes de forte
infestation
1. Comptes
d’exploitation des
agriculteurs
2. Rapports des
techniciens horticoles de
l’AUMN
3. Rapports des
techniciens horticoles de
l’AUMN
1. Rapport des
chercheurs
2. Rapport des
techniciens horticoles de
l’AUMN (constat sur les
périodes de culture)
1. Accompagner les
cultivateurs qui ne sont
pas alphabétisés
2. Accompagner les
cultivateurs dans
l’application des
itinéraires techniques
3. Les formations SPS
sont offertes dès le début
du projet
1. Contrainte de temps
pour que les tests et
l’application soient
complétés pendant le
projet
2.
31
3. Les producteurs
maîtrisent les coûts de
production avec les
nouvelles techniques
C. Volet
Commercialisation
1. Le chou du Sénégal
est exporté et gagne des
parts de marché à
l’étranger
2. La conservation et le
transport sont améliorés
3. Un cadre de
concertation des
acteurs de la
filière est créé
5. Une stratégie
Nationale de la
filière chou.
3. 95% des cultivateurs
sélectionnés ont un
compte d’exploitation à
jour pour la culture du
chou
1. 15% d’augmentation
de la quantité de choux
exportés (Situation de
référence : 1914 tonnes
exportées en Mauritanie
en 2008)
2. Les choux stockés se
conservent au moins un
mois
3. Les acteurs ont un
plan de concertation
4. Une stratégie
Nationale de la filière
chou est partagée par les
acteurs de la filière.
3. Comptes
d’exploitation des
cultivateurs et rapports
de campagne de
l’AUMN
1. Statistiques des postes
de contrôle de la DPV
2. Rapport des magasins
de stockage
3. Procès verbaux des
réunions du cadre de
Concertation
4. Procès verbaux de
réunions et document de
la stratégie Nationale de
la filière.
3. Vulgarisation des
nouvelles techniques et
disponibilité des
nouvelles variétés
1. Identifier la demande
sur les marchés
étrangers
2. Disponibilité des
magasins de stockage et
du transport réfrigéré
3. Participation des
cultivateurs non
accompagnés par le
projet
4. Participation des
acteurs privés et
étatiques
32
Description du projet Indicateurs mesurables Sources de vérification Hypothèses et risques
Résultats attendus A. Volet Production
1. Fournir des intrants
de qualité, adaptés à la
période et au type de sol
2. Fournir du matériel
performant
d’application, pour
contrôler les nuisances
et réduire l’utilisation de
produits phytosanitaires.
Vulgariser les méthodes
alternatives (Gestion
intégrée et utilisation de
produits naturels)
3. Analyser les sols et
l’eau
4. Analyser les choux
pour le respect des LMR
du Codex
5. Former les
producteurs aux bonnes
1. 95% des cultivateurs
sélectionnés obtiennent
les intrants appropriés
aux dates demandées
2. 95% des cultivateurs
sélectionnés obtiennent
le matériel et utilisent le
matériel
3. 95% des cultivateurs
sélectionnés connaissent
l’état d’infestation en
nématodes et le niveau
de fertilité des sols
4. Le taux de résidus
toxiques est connu et
conforme aux normes du
Codex
5. 95% des cultivateurs
sélectionnés sont formés
1. Factures et
bordereaux de livraison
des fournisseurs
d’intrants
2. Factures et
bordereaux de livraison
des fournisseurs de
matériel, et rapports de
l’AUMN.
3. Rapports d’analyses
(Situation de référence
et autres analyses)
4. Rapports d’analyses
sur un échantillon de
10% des cultivateurs
sélectionnés à chaque
récolte
5. Rapports des
formateurs
1. Quantités suffisantes
d’intrants sur le marché
2. Quantités suffisantes
de matériel sur le
marché
3. Disponibilité et
rapidité des techniciens
à prélever des
échantillons sur le
terrain
4. Disponibilité et
rapidité des techniciens
à prélever des
échantillons et les
analyser
5. Les formateurs
doivent être prêts à
33
pratiques agricoles
6. Former les
producteurs aux bonnes
pratiques SPS
7. Former les formateurs
(techniciens animateurs
horticoles de l’AUMN)
pour l’accompagnement
des itinéraires
techniques
8. Sensibiliser, informer
et former les
producteurs des Niayes
par émissions de radio et
télévision en langues
locales
9. Élaborer et utiliser un
système de traçabilité
10. Développer une
petite unité de
production de plants de
choux
B. Volet R&D
1. Cartographie des
aux BPA
6. 95% des cultivateurs
sélectionnés sont formés
aux bonnes pratiques
SPS
7. 6 formateurs
(techniciens animateurs
horticoles de l’AUMN)
sont formés pour
l’accompagnement des
itinéraires techniques
8. 4 émissions de radio
par cycle cultural du
chou
9. 95% des cultivateurs
sélectionnés utilisent
adéquatement les fiches
de traçabilité
10. 60% des cultivateurs
sélectionnés utilisent des
plants de choux sains
1. 2 cartes de la nappe
6. Rapports des
formateurs
7. Rapports des
formateurs
8. Contenus
d’information et factures
des diffuseurs radio ou
télévision
9. Information des
producteurs
10. Rapports de gestion
de la petite unité et des
techniciens horticoles de
l’AUMN
1. Prélèvements et
intervenir aux dates du
cycle de culture du chou
6. Les formateurs
doivent être prêts à
intervenir pendant le
cycle de culture du chou
7. Recrutement rapide
de 6 techniciens
horticoles compétents
8. Participation des
radios communautaires
et les médias à fort
auditoire dans les
Niayes
9. Le niveau
d’alphabétisation des
producteurs varie
10. Accès aux intrants
de qualité dans les délais
appropriés
1. D’autres cultures
34
nappes phréatiques de la
zone des Niayes pour
suivre l’évolution
2. Suivi de la population
de la teigne et du Borer
du chou par piégeage
3. Culture de parcelles
de démonstration en
station pour les bonnes
pratiques
4. Suivi du projet de loi
sur la réglementation
des produits
phytosanitaires au
Sénégal
5. Mission de formation
à l’étranger pour 1
chercheur, 2 cultivateurs
et 2 techniciens
6. Détermination du coût
de production du chou
de qualité
7. Statistiques à jour
phréatique sont tracées
2. 95% des cultivateurs
sélectionnés connaissent
les périodes de forte
infestation
3. 30% d’augmentation
du rendement par
rapport à la moyenne de
la zone (20 tonnes par
hectare)
4. Adoption du projet de
loi par le Gouvernement
du Sénégal
5. De nouvelles
connaissances sont
acquises
6. 95% des cultivateurs
sélectionnés connaissent
le coût de production du
chou de qualité en
hivernage et en saison
sèche
7. Les quantités
produites de choux sont
connues
cartographie
2. Rapports de suivi
3. Rapports de l’AUMN
4. Rapport de la
Commission nationale
de gestion des pesticides
5. Rapports des
membres de la mission
d’étude
6. Rapport de l’AUMN
7. Rapports de
statistiques
peuvent avoir une
incidence sur la nappe
phréatique
2. Nombre de pièges
3. Disponibilité des
intrants de qualité
4. Politiques du Sénégal
5. Qualité des visites
terrains et de
l’information disponible
pendant la mission
6.
7. Exactitude des
informations fournies
par les cultivateurs et les
35
C. Volet
Commercialisation
1. Identifier tous les
magasins et
transporteurs réfrigérés
dans la zone des Niayes
2. Lavage préliminaire
des choux
3. Études de marché au
Sénégal, en Mauritanie,
Gambie, Guinée-Bissau,
Guinée-Conakry et au
Mali
4. Identification de
recettes de cuisine pour
la consommation et la
transformation du chou
5. Amélioration du
conditionnement et tests
de cageots et
d’emballages
individuels
6. Sélection et formation
de commerçants pour la
vente de choux de
1. Nombre et lieux des
magasins réfrigérés, et
nombre de camions
disponibles
2. 30% des cultivateurs
sélectionnés effectuent
un lavage préliminaire
des choux
3. Les 6 études de
marché sont complétées
dans les délais
4. Nombre de recettes
approuvées par les
groupes de
consommateurs ciblés
5. 2% des commerçants
sélectionnés adoptent les
nouveaux emballages
6. 95% des commerçants
sélectionnés sont formés
1. Rapport d’étude de
l’AUMN
2. Rapport des services
de lavage préliminaire
3. Rapports des
consultants en étude de
marché
4. Recettes de cuisine et
de transformation
5. Rapports de l’AUMN
6. Rapports de l’AUMN
commerçants
1. Accessibilité des
magasins réfrigérés aux
cultivateurs des zones
les plus enclavées
2. Accessibilité des
cuves de nettoyage aux
cultivateurs des zones
les plus enclavées
3. Identifier le
consultant approprié
pour chaque pays
4. Changement lent des
habitudes de
consommation
5. Tous les
consommateurs ne sont
pas prêts à supporter une
hausse de prix pour
l’amélioration du
conditionnement
6. Accessibilité des
commerçants aux
centres de stockage
36
qualité
7. Appui direct aux
commerçants pour les
accompagner et réduire
les risques de mévente
au départ
8. Émissions de radio et
de télévision pour
répertorier les
commerçants
sélectionnés et présenter
le produit aux
consommateurs
9. Mise en place d’une
table de concertation et
d’information sur la
filière chou et
formulation de la
stratégie nationale de la
filière chou
10. Processus de
démarche de qualité
7. 95% des commerçants
sélectionnés reçoivent
un appui direct
8. Une courte émission
de radio est diffusée
chaque semaine
9. Procès-verbal des
réunions de la table de
concertation
10. Accès à la
certification
7. Rapports de l’AUMN
8. Rapports de l’AUMN
9. Procès-verbal des
réunions de la table de
concertation
10. Rapport d’activités
réfrigérés
7.
8.
9. Manque
d’organisation et de
concertation des OP
avec tous les acteurs
autour de la filière du
chou
10. Rédaction complexe
37
Description du projet Indicateurs mesurables Sources de vérification Hypothèses et risques
Activités
1. Financement FANDC
140 250 $ ÉU
2. Financement FANDC
38 847 $ ÉU
3. Financement FANDC
3 450 $ ÉU
4. Financement FANDC
29 394 $ ÉU
5. Financement FANDC
53 406 $ ÉU
6. Financement FANDC
6 210 $ ÉU
A. Volet Production
1. Commander les
intrants de qualité et le
matériel
2. Exécuter des analyses
de sols et d’eau pour
développer un plan de
fertilisation
3. Élaboration de fiches
de traçabilité et mise à
jour de fiches techniques
4. Formation des
formateurs techniciens
horticoles et missions de
l’équipe
5. Formation des
cultivateurs sur les
bonnes pratiques
agricoles et SPS
6. Mise en place d’une
petite unité de plants
1. Respect du choix des
semences, des quantités
et des dates de livraison
2. Établir une situation
de référence avec des
prélèvements dans les
meilleures conditions
3. Collaboration des
techniciens horticoles de
l’AUMN et des services
techniques
4. Identifier les
formateurs et assurer
une formation continue
pendant le projet
5. Former les
cultivateurs aux BPA
pour changer les
habitudes à long terme
6. Produire des plants de
qualité en station avec
des semences, du
terreau, des alvéoles et
un voile agrile, pour
donner un meilleur
départ aux semis
1. Rapports de l’AUMN
2. Certificats d’analyses
3. Fiches approuvées par
le Comité directeur du
projet
4. Rapports des
formateurs
5. Rapports des
formateurs
6. Rapports des
techniciens de l’unité
1. Disponibilité des
intrants et du matériel
aux dates requises
2. Conditions de
prélèvements
3.
4. Disponibilité des
formateurs
5. Disponibilité des
formateurs aux périodes
désirées
6. Disponibilité du
matériel aux périodes
désirées
38
7. Financement FANDC
9 000 $ ÉU
8. Financement FANDC
8 740 $ ÉU
9. Financement FANDC
4 600 $ ÉU
10. Financement
FANDC 29 325 $ ÉU
11. Financement
FANDC 1 150 $ ÉU
1. Financement FANDC
14 720 $ ÉU
7. Analyses de résidus
toxiques dans les choux
8. Mise en place des
petites unités de lavage
préliminaire des choux
9. Formation et
sensibilisation des
producteurs de toute la
zone par émissions radio
et télé en langues locales
10. Cartographie pour le
suivi des nappes
phréatiques
11. Normalisation et
certification
B. Volet R&D
1. Piégeage pour le suivi
de la population de la
teigne et du Borer du
chou
7. Identifier la qualité
des choux par des
prélèvements dans des
conditions optimales
8. Placer une cuve dans
les 4 zones principales
des Niayes pour une
meilleure hygiène des
choux
9. Rejoindre le
maximum de
cultivateurs des Niayes
pour informer et former
sur les BPA et services
du projet pilote
10. Déterminer l’état des
nappes phréatiques de la
zone pour déterminer
des plans de fertilisation
et planifier son
utilisation
11. Formaliser les
efforts de produire de la
qualité par la
certification
1. Identifier et former
les cultivateurs des
Niayes sur les meilleurs
périodes de production
7. Certificats d’analyses
8. Rapports de l’AUMN
9. Rapports de l’AUMN
10. Cartes produites
11. Rapports d’activités
1. Rapports d’activités
7. Conditions de
prélèvements
8. Accès des cultivateurs
et/ou commerçants selon
la zone
9. Côtes d’écoutes des
émissions
10. Conditions de
prélèvements
11. Procédure complexe
1. Nombre de pièges
suffisant
39
2. Financement FANDC
8 280 $ ÉU
3. Financement FANDC
575 $ ÉU
4. Financement FANDC
25 000 $ ÉU
1. Financement FANDC
2 070 $ ÉU
2. Financement FANDC
14 950 $ ÉU
3. Financement FANDC
690 $ ÉU
4. Financement FANDC
1 150 $ ÉU
2. Parcelles de
démonstration pour les
bonnes pratiques
agricoles
3. Suivi du projet de loi
sur l’utilisation de
produits phytosanitaires
non homologués
4. Mission d’étude à
l’étranger
C. Volet
Commercialisation
1. Étude de marchés au
Sénégal et dans les pays
de la Sous-région
2. Identification et
location de magasins et
camions réfrigérés
3. Identification du coût
de production du chou
de qualité
4. Tests d’amélioration
du conditionnement
2. Identifier et enseigner
les BPA en station pour
tendre vers la meilleure
qualité possible
3. Comprendre le projet
de loi et vulgariser
l’information
4. Apprendre de
nouvelles techniques de
culture du chou et de
gestion de filière
1. Identifier de
nouveaux marchés
2. Accès à la
conservation réfrigérée
pour vendre en période
de pénurie
3. Déterminer le coût de
production pour pouvoir
déterminer les profits
des cultivateurs et prix
de vente
4. Proposer de
meilleures conditions
2. Rapports des
techniciens responsables
des parcelles
3. Rapports de la
Commission nationale
de gestion des pesticides
4. Rapports des
membres de la mission
1. Rapports des
consultants
2. Rapports de l’AUMN
avec la participation des
transporteurs privés
3. Rapport d’étude sur le
coût de production
4. Rapports de l’AUMN
2. Disponibilité des
intrants de qualité
3. Politiques du Sénégal
4. Qualité des rencontres
dans le pays d’accueil
1. Qualité des
informations disponibles
2. Accès des camions
réfrigérés dans les zones
enclavées
3. Plusieurs scénarios
disponibles selon les
saisons et les niveaux
d’attaques parasitaires
4. Participation active
des commerçants pour la
40
5. Financement FANDC
3 220 $ ÉU
6. Financement FANDC
2 300 $ ÉU
7. Financement FANDC
15 525 $ ÉU
8. Financement FANDC
4 140 $ ÉU pour la table
et Financement FANDC
30 000 $ ÉU pour la
stratégie nationale
9. Financement FANDC
4 600 $ ÉU
5. Appui financier,
formation et
accompagnement des
commerçants
sélectionnés à la vente
du chou de qualité
6. Émissions de radio et
de télé pour informer les
consommateurs et les
commerçants
7. Mise à jour régulière
des statistiques sur la
culture et la
commercialisation du
chou
8. Mise en place d’une
table de filière chou et
formulation d’une
stratégie nationale pour
la filière du chou
9. Identification de
recettes de cuisine pour
la consommation et la
transformation
sanitaires de
conditionnement
5. Assurer que les
commerçants appliquent
des normes sanitaires de
commercialisation
6. Faire connaître aux
consommateurs le
travail des cultivateurs
et des commerçants
7. Permettre de mieux
planifier les activités de
la filière chou
8. Assurer la
concertation et le
partage d’information
pour organiser la filière
9. développer la
demande pour le chou
de qualité
5. Rapports de l’AUMN
6. Rapports de l’AUMN
7. Rapports de
statistiques
8. Rapports de l’AUMN
et Procès verbaux des
rencontres
9. Recettes de cuisine et
de transformation
proposées
promotion des produits
5. Participation active
des commerçants pour la
promotion des produits
6. Côtes d’écoutes
7. Qualité des données
collectées
8. Manque
d’organisation des OP et
des acteurs autour de la
filière chou
9. Appréciation et
adoption des
consommateurs
41
Appendice 6: Plan de travail
Volet Gestion et Suivi
Conseil d’Administration de
l’AUMN
1. Recrutement de l’équipe d’exécution et sélection des consultants
2. Définir les critères de sélection des 100 cultivateurs du projet. L’AUMN a déjà
développé des processus de sélection lors de projets passés
3. Suivi du budget
Comité Directeur 1. Mise en place du Comité directeur, validation des termes de référence et du calendrier
2. Validation des rapports comptables, des rapports d’activités, des fiches de traçabilité
3. Recommandations stratégiques pour pérenniser les résultats et représentation auprès des
partenaires et des bailleurs
4. Bilan des activités et du projet
5. Validation de la formulation d’une stratégie nationale pour la filière du chou
Équipe d’exécution du projet 1. Secrétariat du Comité directeur et coordination du projet
2. Commander les intrants, les analyses, gérer les processus d’appels d’offres, et de
participation des cultivateurs et commerçants
3. Élaborer les fiches et le système de traçabilité
4. Collaborer avec les services techniques pour la formation, les tests de nouvelles
techniques, la mise en place d’une table de filière, et la formulation d’une stratégie
nationale pour la filière du chou
5. Accompagner et former les cultivateurs et les commerçants
6. Accompagnement sur la conservation, la transformation et la commercialisation
7. Transfert d’information et de formation par émissions radio/télévision
Évaluateurs indépendants 1. Évaluations audit1 un an apres la signature du contrat
2. Audit 2 du projet 2ans apres signature du contrat
3. Vérification terrain des rapports de projets
4. Recommandations pour atteindre les objectifs du projet
5. Indentification des contraintes et limites
6. Autres activités déterminées par la mission d’évaluation
42
Volet Production
Préparation du sol 1. Analyses des sols et de l’eau, et plan de fertilisation
2. Enfouissement technique privilégiant l’utilisation de la litière organique pour préserver
et enrichir la fertilité du sol
3. Labourer le sol à la motocultrice, déposer fumier organique bien décomposé, désherbage
4. Haies protectrices (Leuceana, Leucefalla, et acacia mangium)
Pépinières 1. Choix et commande de semences de qualité
2. Utilisation du voile agrile
3. Sélection de produits phytosanitaires
4. Alvéoles et terreau
5. Mise en place d’une petite unité de production de plants en mottes
6. Traitement du sol
Repiquage 1. Respect de l’itinéraire technique pour une densité de choux moyens
Suivi de culture 1. Arrosage localisé tôt le matin ou tard le soir
2. Installation appropriée de systèmes goutte-à-goutte (acquisition à la discrétion des
cultivateurs)
3. Désherbage manuel ou mécanique pour minimiser l’utilisation d’herbicides
4. Utilisation de pulvérisateurs à buse basse et à buse moussante
5. Utilisation de l’huile de neem, du biobit et autres produits bio
6. Utilisation des fiches techniques pour reconnaitre les attaques
Récolte 1. Respect des dates de l’itinéraire technique
2. Utilisation de sécateurs à longues lames pour une bonne coupe
3. Tremper le chou dans l’eau javellisée à la petite unité de plants pour premier nettoyage
du chou
Soutien technique 1. Suivi de la nappe phréatique avec la DGPRE et cartographie
Formation 1. Émissions de radio en wolof et pulaar pour diffuser l’information et la formation dans la
zone des Niayes
2. Formations sur la fertilisation des sols et la pépinière
43
3. Formation sur la reconnaissance des attaques parasitaires
4. Formation sur l’utilisation appropriée des produits phytosanitaires
5. Formation sur les bonnes pratiques agricoles
6. Formation et premier lavage des choux dans les tanks d’hygiénisation
7. Formation sur la culture en hivernage
8. Formation sur les normes du Codex, la traçabilité et la certification
9. Formation sur la commercialisation (concurrence, identification des marchés,
présentation des produits et autres activités de marketing)
Volet Recherche & Développement
Dynamique de population de
l’insecte (teigne et Borer)
1. Identification des zones de piégeage
2. Piégeage des insectes
3. Suivi des pièges
4. Rapports et information des cultivateurs de la zone des Niayes
Parcelles de démonstration 1. Élaboration d’un cahier des charges
2. Culture des parcelles en station, avec des conditions optimales
3. Visites des techniciens horticoles du projet
4. Visites des cultivateurs pour étudier les bonnes pratiques agricoles et SPS
Projet de loi sur l’importation et
l’utilisation de pesticides non
homologués
1. Suivi du projet de loi par le coordonnateur de l’équipe d’exécution
2. Présentation du projet de loi par émissions de radio et/ou de télévision en langues
locales
Mission d’étude à l’étranger 1. Séjour dans un pays où la filière chou est particulièrement bien organisée
2. Rencontre avec les cultivateurs de choux
3. Rencontre avec les gestionnaires de la filière
4. Rencontre avec les commerçants
5. Étude des pratiques SPS
44
Volet Commercialisation
Mise en sacs 1. Tri et calibrage
2. Test de cageots colorés identifiant les producteurs
3. Étiquetage
Transport 1. Locations de camions réfrigérés
2. Test de transport au kg plutôt qu’au sac
Vente au marché 1. Conservation dans les magasins de stockage réfrigérés pour mieux contrôler l’offre sur
12 mois et réduire les écarts de prix entre la saison sèche et l’hivernage
2. Entente avec des commerçants et des bana-banas pour vendre les choux suivant un
itinéraire technique sanitaire
Transformation et exportation 1. Travail avec des chefs cuisiniers et/ou l’ITA pour identifier de nouvelles recettes de
cuisine
2. Identification de méthodes et de centres de transformation
3. Identification des exportateurs et études de marchés dans la Sous-région
4. Test d’emballage individuel pour les supermarchés et l’exportation
Soutien à la commercialisation 1. Émissions/publicité d’informations destinées aux consommateurs
2. Utilisation du label Niayes maraîchères pour commercialiser une partie de la production
de qualité chez des commerçants et supermarchés identifiés à l’avance
3. Mise en place d’une table de filière chou et formulation d’une stratégie nationale pour la
filière du chou
4. Identification du coût de production du chou de qualité
5. Mise à jour régulière des statistiques sur la culture et la commercialisation du chou
6. Appui financier, formation et accompagnement des commerçants sélectionnés à la vente
du chou de qualité
45
Appendice 7: Calendrier suggéré
Phase 1 : Structure organisationnelle et activités préliminaires du projet
Trimestre #1 sur 8
(Mois #1 sur 24)
Réunion du Conseil d’Administration de l’AUMN
Élaboration des termes de référence pour la mise en place de
l’équipe d’exécution
Discussion sur le calendrier des rencontres
Premières actions :
- Ouvrir les postes de l’équipe d’exécution du projet (1
Coordonnateur, 2 Techniciens horticoles, 1
Technicien commercial, 1 Secrétaire comptable) au
recrutement
- Définir les critères de sélection des 100 cultivateurs
du projet
Trimestre #2sur 8
(Mois #4sur 24)
Réunion de lancement du projet avec le Comité directeur et
l’équipe d’exécution
Premières activités de l’équipe d’exécution :
- Rédiger un appel d’offres pour commander une étude de
marchés au Sénégal, en Mauritanie, en Gambie, en
Guinée-Bissau, en Guinée-Conakry et au Mali
- Rédiger un appel d’offres pour les formations des
cultivateurs
- Lancer un appel de participation pour recruter 100
cultivateurs intéressés par le projet
- Commander les intrants et le matériel auprès des
fournisseurs pour la première campagne du projet
- Commander les analyses de sols, d’eau et de choux pour
définir la situation de départ
- Commander l’étude de la population de la teigne et du
Borer du chou par piégeage
- Élaborer des fiches de traçabilité
Trimestre #2 sur 8
(Fin de trimestre)
Comité directeur : Réunion #1 de suivi du projet :
- Valider le choix des consultants pour les études de
marchés
- Valider le portrait général des 100 cultivateurs
sélectionnés
- Valider le format des fiches de traçabilité
- Approuver le calendrier des activités de l’équipe
d’exécution
- Validation du rapport comptable
46
Phase 2 : Démarrage des activités et formations
Trimestre #3 sur 8
(Mois #7 sur 24)
Équipe d’exécution :
Techniciens horticoles (Avec appui du PIP) : Participer à
la mise en place de parcelles de démonstration des
bonnes pratiques agricoles
- Formation sur l’itinéraire technique
- Démarrage d’une petite unité de plants de choux en
alvéoles
Techniciens commerciaux :
- Identification des magasins de stockage et des
transporteurs réfrigérés
- Prospection des marchés et des commerçants disposés à
commercialiser les choux de qualité et à suivre une
formation sur la vente du chou de qualité
- Rencontres pour identifier les coûts de production du
chou de qualité et pour définir les termes de référence
d’une table de concertation pour la filière
Coordonnateur :
- Envoi des appels d’offres pour études de marché
- Coordonner l’ordre des séances de formation et la
disponibilité des formateurs
- Suivi des commandes d’intrants et de matériel auprès des
fournisseurs
- Suivi des analyses de sols, d’eau et de choux
- Suivi de l’étude de la population de la teigne et du Borer
du chou
- Lecture du projet de loi de la Commission nationale de
gestion des pesticides
- Première discussion sur la certification et la
normalisation
Trimestre #4 sur 8
Cultivateurs :
- Formations sur la fertilisation des sols et la pépinière
- Réception des intrants et du matériel
Équipe d’exécution :
Techniciens horticoles :
- Prise de contact avec les cultivateurs et suivi des
formations des cultivateurs
- Visite des 50 parcelles assignées par technicien horticole
et rapport des conditions de culture pour statistiques
- Inventaire des intrants et du matériel reçus par les
47
cultivateurs
- Accompagnement des cultivateurs pour la fertilisation et
la pépinière
- Suivi de la petite unité productrice de plants de choux en
alvéoles
Techniciens commerciaux :
- Location des magasins de stockage et de transporteurs
réfrigérés
- Identification des exportateurs intéressés par le chou de
qualité
- Préparation d’un programme de formation pour le respect
des normes sanitaires dans la commercialisation
- Travail sur la table de concertation et la formulation
d’une stratégie nationale pour la filière du chou
- Rencontre pour identifier des chefs cuisiniers et/ou
différentes nouvelles recettes de cuisine destinées à la
consommation et à la transformation
Coordonnateur :
- Coordination des activités quotidiennes de l’équipe
d’exécution
- Rédiger rapport d’activité pour la Réunion #2 du Comité
directeur
- Collecte des propositions d’études de marché et
recommandations au Comité directeur
- Suivi de l’étude de la population de la teigne et du Borer
du chou
- Collecte des analyses de sols, d’eau et de choux pour
identifier la situation de départ
- Suivi du projet de loi de la Commission nationale de
gestion des pesticides
- Suivi des dossiers de normalisation et de certification
- Suivi des commandes d’intrants et de matériel auprès des
fournisseurs
- Cartographie pour la situation de référence à partir des
premières analyses
Trimestre #4sur 8
(Fin de trimestre)
Comité directeur : Réunion #2 de suivi du projet
- Validation du rapport du coordonnateur
- Validation du rapport comptable
- Suivi des activités et orientations stratégiques
48
Phase 3 : Première culture, bonnes pratiques agricoles et itinéraire technique
Trimestre #5 sur 8
Cultivateurs :
- Formation sur la reconnaissance des attaques parasitaires
- Formation sur l’utilisation appropriée des produits
phytosanitaires
- Formation sur les bonnes pratiques agricoles
- Visite des parcelles de démonstration des bonnes pratiques
agricoles
- Test des plants de choux en alvéoles
Équipe d’exécution :
Techniciens horticoles :
- Accompagnement des cultivateurs dans l’itinéraire technique et
la fiche de traçabilité
- Accompagnement des cultivateurs dans l’utilisation du nouveau
matériel
- Suivi des parcelles de démonstration des bonnes pratiques
agricoles pour tester de nouveaux produits et maximiser le
rendement
- Suivi de la petite unité productrice de plants de choux en
alvéoles
- Collecte de données pour information et statistiques
Techniciens commerciaux :
- Location des magasins de stockage et de transporteurs réfrigérés
- Organisation d’une rencontre de travail des producteurs sur la
table de concertation et la formulation d’une stratégie nationale
pour la filière du chou
- Test de nouveaux emballages (tri et calibrage, sacs à poids fixe,
sachets individuels et cageots)
- Appui financier, formation et accompagnement des commerçants
pour la vente de choux de qualité
- Émissions de radio et/ou de télévision pour sensibiliser les
consommateurs au chou de qualité et répertorier les
commerçants du projet
- Collecte de données pour information et statistiques
Coordonnateur :
- Coordination des activités quotidiennes de l’équipe d’exécution
- Rédiger rapport d’activité pour la Réunion #3 du Comité
directeur
- Commande d’études de marchés auprès des consultants retenus
- Suivi des commandes d’intrants et de matériel auprès des
fournisseurs
49
- Suivi de l’étude de la population de la teigne et du border du
chou
- Suivi du projet de loi de la Commission nationale de gestion des
pesticides
- Commander et installer les cuves d’hygiénisation pour le premier
lavage des choux après récolte, dans les zones accessibles par les
cultivateurs
- Préparation de 3 émissions radio et/ou télévision pour
l’information, la sensibilisation et la formation aux bonnes
pratiques dans la culture du chou en langues locales
- Suivi des dossiers de normalisation et de certification
Trimestre #5sur 8
(Fin de trimestre)
Comité directeur : Réunion #3 de suivi du projet
- Validation du rapport comptable
- Évaluation des résultats de la première récolte du projet
- Recommandations pour les prochaines rotations
Phase 4 : Culture hivernale
Trimestre #6 sur 8
Cultivateurs :
- Formation et premier lavage des choux dans les citernes
d’hygiénisation
Équipe d’exécution :
Techniciens horticoles :
- Accompagnement des cultivateurs dans l’itinéraire technique et
collecte des fiches de traçabilité
- Suivi des parcelles de démonstration des bonnes pratiques
agricoles pour tester de nouveaux produits et maximiser le
rendement
- Suivi de la petite unité productrice de plants de choux en
alvéoles
- Suivi de l’utilisation des citernes de premier lavage pour
l’hygiénisation des choux
- Collecte de données pour information et statistiques
Techniciens commerciaux :
- Location des magasins de stockage et de transporteurs réfrigérés
- Organisation de la première rencontre des cultivateurs à la table
de filière et la formulation d’une stratégie nationale pour la
filière du chou
- Suivi de la commercialisation avec les emballages tests (sacs
calibrés, sachets individuels, cageots)
- Appui financier, formation et accompagnement des commerçants
pour la vente de choux de qualité
50
- Émissions de radio et/ou de télévision pour sensibiliser les
consommateurs au chou de qualité et identifier les commerçants
du projet
- Collecte de données pour information et statistiques
Coordonnateur :
- Coordination des activités quotidiennes de l’équipe
d’exécution
- Rédiger rapport d’activité pour la Réunion #4 du Comité
directeur
- Réception des études de marché finales. Résumé et analyse à
présenter au Comité directeur
- Suivi des commandes d’intrants et de matériel auprès des
fournisseurs
- Suivi de l’étude de la population de la teigne et du Borer du
chou
- Préparation de 3 émissions radio et/ou télévision pour
l’information, la sensibilisation et la formation aux bonnes
pratiques dans la culture du chou en langues locales
- Suivi du projet de loi de la Commission nationale de gestion
des pesticides
- Suivi des dossiers de normalisation et de certification
Trimestre #6 sur 8
(Fin de trimestre)
Comité directeur : Réunion #4 de suivi du projet
- Examiner les rapports des consultants pour les études de
marchés et les recommandations du Coordonnateur
- Analyse des premiers résultats des plants en alvéoles
- Bilan de la préparation à la culture en hivernage
Trimestre 7 sur 8
Cultivateurs :
- Formation sur les bonnes pratiques agricoles avec les fiches
techniques actualisées
- Formation sur la culture en hivernage
- Sensibilisation par des émissions radio et télé des
producteurs en ouolof et Pulaar pour les populations de la
zone des Niayes.
Équipe d’exécution :
Techniciens horticoles :
- Accompagnement des cultivateurs dans l’itinéraire technique
et collecte des fiches de traçabilité
- Suivi des parcelles de démonstration des bonnes pratiques
agricoles pour tester de nouveaux produits et maximiser le
rendement
- Préparation et diffusion d’émission de radio et télé en ouolof
51
et pulaar pour les cultivateurs de la zone
- Suivi de la petite unité productrice de plants de choux en
alvéoles
- Suivi de l’utilisation des citernes de premier lavage pour
l’hygiénisation des choux
- Collecte de données pour information et statistiques
Techniciens commerciaux :
- Identifier de nouveaux marchés à partir des études de
marchés et du travail avec les exportateurs
- Location des magasins de stockage et de transporteurs
réfrigérés
- Suivi de la commercialisation avec les emballages tests (sacs
calibrés, sachets individuels, cageots)
- Appui financier, formation et accompagnement des
commerçants pour la vente de choux de qualité
- Émissions de radio et/ou de télévision pour sensibiliser les
consommateurs au chou de qualité et identifier les
commerçants du projet
- Collecte de données pour information et statistiques
Coordonnateur :
- Commander et Suivi des commandes d’intrants et de matériel
auprès des fournisseurs
- Commander des analyses de sols et d’eau
- Suivi de l’étude de la population de la teigne et du Borer du
chou
- Préparation de 3 émissions radio et/ou télévision pour
l’information, la sensibilisation et la formation aux bonnes
pratiques dans la culture du chou en langues locales
- Cartographie de la nappe phréatique
- Suivi du projet de loi de la Commission nationale de gestion
des pesticides
- Suivi des dossiers de normalisation et de certification
- Coordonner la mission d’étude à l’étranger
Trimestre #7 sur 8
(Fin de trimestre)
Comité directeur : Réunion #5 de suivi du projet
- Examiner les analyses de sols et d’eau
- Validation du rapport comptable
- Bilan de la culture en hivernage
52
Phase 5 : Appropriation des nouvelles méthodes culturales par les cultivateurs
Trimestre #8sur 8
Équipe d’exécution :
Techniciens horticoles :
- Accompagnement des cultivateurs dans l’itinéraire technique
et collecte des fiches de traçabilité
- Suivi des parcelles de démonstration des bonnes pratiques
agricoles pour tester de nouveaux produits et maximiser le
rendement
- Suivi de la petite unité productrice de plants de choux en
alvéoles
- Suivi de l’utilisation des citernes de premier lavage pour
l’hygiénisation des choux
- Collecte de données pour information et statistiques
Techniciens commerciaux :
- Accompagner le processus des premières exportations de
chou de qualité vers les marchés identifiés
- Location des magasins de stockage et de transporteurs
réfrigérés
- Suivi de la commercialisation avec les emballages tests (sacs
calibrés, sachets individuels, cageots)
- Appui financier, formation et accompagnement des
commerçants pour la vente de choux de qualité
- Émissions de radio et/ou de télévision pour sensibiliser les
consommateurs au chou de qualité et identifier les
commerçants du projet
- Collecte de données pour information et statistiques
Coordonnateur :
- Suivi des commandes d’intrants et de matériel auprès des
fournisseurs
- Suivi de l’étude de la population de la teigne et du Borer du
chou
- Préparation de 3 émissions radio et/ou télévision pour
l’information, la sensibilisation et la formation aux bonnes
pratiques dans la culture du chou en langues locales
- Suivi du projet de loi de la Commission nationale de gestion
des pesticides
- Suivi des dossiers de normalisation et de certification
Trimestre #8 sur 8
(Fin de projet)
-
Comité directeur : Réunion #6 de restitution finale du projet
- Bilan des exportations et des parts de marché acquises
pendant le projet
- Bilan de l’accès aux intrants et au matériel de qualité
- Bilan de l’évolution des analyses de sols et d’eau et
53
recommandations pour préserver la fertilité des sols et la
nappe phréatique dans la zone des Niayes
- Bilan de l’étude de la population de la teigne et du borer du
chou
- Bilan de l’utilisation des fiches techniques pour la
certification
- Bilan des parcelles de démonstration (intrants testés,
nouvelles pratiques recommandées, enseignement pour les
cultivateurs)
- Bilan de la petite unité de production de plants de choux en
alvéoles (Quantité demandée? Est-elle suffisamment rentable
pour durer après le projet?)
- Bilan comptable du projet
- Bilan de l’utilisation des magasins de stockage et du
transport réfrigérés (Augmentation des profits des
cultivateurs? Stabilité des prix à la consommation?)
- Bilan de la concertation de la table filière chou (durable après
le projet?)
- Bilan de l’utilisation des citernes de premier lavage
d’hygiénisation des choux
- Bilan de l’utilisation d’émissions de radio et de télévision
pour diffuser les techniques horticoles du projet en langues
locales et pour sensibiliser les consommateurs au chou de
qualité
- Bilan des différents modes de conditionnement testés à la
commercialisation
- Bilan de l’accompagnement aux commerçants pour
commercialiser le chou de qualité
- Bilan des données statistiques de culture et de
commercialisation
- Bilan du projet de loi de la Commission nationale de gestion
des pesticides et de son impact sur les cultivateurs
- Bilan du processus de normalisation et de certification
- Évaluation/Révision/Approbation de la formulation d’une
stratégie nationale pour la filière du chou
54
Appendice 8: Budget
1. Volet Production Prix unitaire Nombre Total Contribution $ EU
CFA $ EU CFA $ EU FANDC AUMN
1. Intrants et matériel
- Matière organique (pour 1 h/an, 20t/h, 15f/kg) 375 000 863 100 37 500 000 86 300 69 000 17 300
- Haies protectrices 30 000 69 100 3 000 000 6 900 6 900
- Semences de qualité (pour 1h/an, 6 pots 13 000f) 97 500 225 100 9 750 000 22 500 18 015 4 485
- Alvéoles (palette de 104 alvéoles) 1 150 2,64 1000 1 150 000 2 640 2 640
- Terreau (sac de 70L pour 17 palettes de 104 alvé) 12 000 28 60 720 000 1 680 1 680
- Voile agryl (1000f/m, 6 m/h) 7 500 18 100 750 000 1 800 1 455 345
- Produits phytosanitaires et produits biologiques
(6 L/h, 6000f/L)
90 000 207 100 9 000 000 20 700 16 560 4140
- Motoculteurs 500 000 1 150 4 2 000 000 4 600 4 600
- Buse moussante 6 400 15 100 640 000 1 500 1 500
- Sécateurs à lames longues 7 600 18 100 760 000 1 800 1 800
- Cageots colorés 5 000 11,5 200 1 000 000 2 300 2 300
- Appareils de traitement 40 000 92 100 4 000 000 9 200 9 200
- Équipement de protection des producteurs 20 000 46 100 2 000 000 4 600 4 600
Sous-total Intrants et matériel :
72 270 000 166 520 140 250 26 270
2. Analyses
- Analyse des sols et plans de fertilisation 7 500 000 17 250 2 15 000 000 34 500 29 325 5 175
- Analyse pour diagnostiques nématologiques 2 300 000 5 290 2 4 600 000 10 580 9 522 1 058
- Analyse de l’eau et cartographie 7 500 000 17 250 2 15 000 000 34 500 29 325 5 175
- Analyse de résidus de pesticides sur choux
(10 prélèvements et analyses par sortie)
450 000 1 035 10 4 500 000 10 350 9 000 1 350
Sous-total Analyses :
39 100 000 89 930 77 172 12 758
3. Soutien aux producteurs
- Mise en place d’une petite unité de plants de choux 2 700 000 6 210 1 2 700 000 6 210 6 210
- Mise en place de 4 petites unités de premier
nettoyage
3 800 000 8 740 1 3 800 000 8 740 8 740
Sous-total Soutien :
6 500 000 14 950 14 950
4. Formation des producteurs
- Fertilisation 100 000 230 6 600 000 1 380 1 242 138
- Pépinières 100 000 230 6 600 000 1 380 1 242 138
55
- Bonnes pratiques agricoles 100 000 230 20 2 000 000 4 600 4 140 460
- Bonnes pratiques SPS 100 000 230 20 2 000 000 4 600 4 140 460
- Commercialisation 100 000 230 6 600 000 1 380 1 242 138
- Déplacements et hébergement des cultivateurs 20 000 46 1 000 20 000 000 46 000 41 400 4 600
- Mise à jour des fiches techniques 1 000 000 2 300 1 1 000 000 2 300 2 300
- Création et distribution des fiches de traçabilité 500 000 1 150 1 500 000 1 150 1 150
- Émissions de radio et de télévision en langues
locales (wolof et pulaar)
50 000 115 40 2 000 000 4 600 4 600
- Suivi des processus de normalisation et
certification
500 000 1 150 1 500 000 1 150 1 150
- Formation des 3 techniciens par experts 700 000 1 680 6 4 200 000 9 660 8 694 966
- Missions de l’équipe d’exécution sur le terrain 50 000 115 200 10 000 000 23 000 20 700 2 300
Sous-total Formation :
44 000 000 101 200 92 000 9 200
Total Volet Production :
161 870 000 372 600 324 372 48 228
2. Volet Recherche et Développement Prix unitaire Nombre Total Contribution $ ÉU
CFA $ EU CFA $ EU FANDC AUMN
Suivi des populations de teigne et de borer du chou
(piège, gas, lampe, surveillance)
6 400 000 14 720 1 6 400 000 14 720 14 720
Parcelle en station de démonstration des BPA 250 000 575 16 4 000 000 9 200 8 280 920
Suivi et vulgarisation du projet de loi sur les produits
phytosanitaires non homologués
250 000 575 1 250 000 575 575
Mission d’étude à l’étranger pour 5 personnes 2 175 000 5 000 5 10 875 000 25 000 25 000
TOTAL Volet R&D :
21 525 000 49 495 48 575 920
56
3. Commercialisation Prix unitaire Nombre Total Contribution $ EU
CFA $ EU CFA $ EU FANDC AUMN
1. Conditionnement et conservation
- Identification et location de magasins et de
transporteurs réfrigérés
6 500 000 14 950 1 6 500 000 14 950 14 950
- Tests d’amélioration du conditionnement (ex :
sacs, cageots, emballages triés et calibrés, étiquettes)
500 000 1 150 1 500 000 1 150 1150
- Identification de recettes de cuisine et de
transformation
2 000 000 4 600 1 2 000 000 4 600 4 600
Sous-total Conditionnement :
9 000 000 20 700 20 700
2. Information, formation et accompagnement
- Formation des commerçants à la présentation des
choux (Par le technicien commercial)
50 000 115 20 1 000 000 2 300 2 070 230
- Appui financier aux commerçants pour assurer la
présentation et la conservation sanitaires des choux
25 000 57,5 20 500 000 1 150 1 150
- Émissions de radio/télévision pour informer
commerçants et consommateurs
50 000 115 20 1 000 000 2 300 2 300
Sous-total Accompagnement :
2 500 000 5 750 5 520 230
3. Concertation et organisation de la
commercialisation
- Mise en place d’une table de filière du chou 2 000 000 4 600 1 2 000 000 4 600 4 140 460
- Étude de marchés Sénégal et Sous-région 1 000 000 2 300 1 1 000 000 2 300 2 070 230
- Identification du coût de production du chou de
qualité (Étude)
300 000 690 1 300 000 690 690
- Mise à jour régulière des statistiques 7 500 000 17 250 1 7 500 000 17 250 15 525 1 725
- Formulation d’une stratégie nationale pour la
filière du chou
13 043500 30 000 1 13 043 500 30 000 30 000
Sous-total Concertation :
23 843 500 54 840 52 425 2 415
TOTAL Volet Commercialisation :
35 343 500 81 290 78 645 2 645
57
4. Volet Gestion de projet Prix unitaire Nombre Total Contribution $ EU
CFA $ EU CFA $ EU FANDC AUMN
1. Équipe d’exécution
- 1 Coordonnateur 1 000 000 2 300 21
21 000 000
48300
48 300
- 2 Techniciens horticoles 700 000 1 610 21 14700000
33810
33 810
- 1 Technicien commercial 350 000 805 21 7350000
16905
16 905
- 1 Secrétaire computable 200 000 460 21 4200000
9660
9 660
Sous-total Équipe d’exécution :
47 250 000
108 675
109175
2. Dépenses générales de fonctionnement
- Communications 150 000 345 21
3 150 000 7 245
7 245
- Ordinateurs 600 000 1 380 2 1 200 000 2 760 2 760
- Petit matériel de bureau 20 000 46 21
420 000
966
966
- Location de locaux supplémentaires 150 000 345 21
3 150 000
7 245
7 240
- Achat de licence de logiciel comptable 100 000 230 1 100 000 230 230
- Déplacements réunions du Comité directeur 10
personnes
3.suivi et contrôle
-Audits
100 000
750 000
230
1 667
8
2
800 000
1 500 000
1 840
3 334
1 840
3 334
Sous-total Dépenses :
10 320 000
23 620
13 041
7 240
TOTAL Volet Gestion de projet :
57 570 000
132 295
125 550
7 240
58
TOTAL Prix unitaire Nombre Total Contribution $ EU
CFA $ EU CFA $ EU FANDC AUMN
TOTAL DU PROJET :
286 056 000
636 175
577 142
59 033
59
Appendice 9: Mandat des principaux agents
1. Coordonnateur de l’équipe d’exécution (1 poste)
Tâches et responsibilities:
- Sous la supervision de l’AUMN
- Rédaction de rapports d’activités trimestriels
- Coordination de l’équipe d’exécution (3 techniciens et 1 secrétaire-comptable)
pour l’atteinte des objectifs du projet
- Rédaction d’appels d’offres pour les consultants et les formateurs
- Rédaction d’appels d’offres pour les analyses des sols, de l’eau et des choux
- Coordination du travail des consultants indépendants
- Coordination des activités des partenaires en lien avec le projet
- Commande et réception des achats d’intrants et de matériel agricole
- Coordination des séances de formation
- Étude et suivi de projets de loi et de certification
- Préparation d’émissions de radio
- Planifier et coordonner une mission d’étude à l’étranger pour 5 personnes
- Autres tâches requises dans le cadre du projet
Qualifications requises :
- Minimum de 5 ans d’expérience en coordination et gestion de projets agricoles
- Diplôme d’études supérieures en agriculture, horticulture, administration, ou
autre domaine pertinent
- Connaissance des problématiques liées aux attaques parasitaires et à l’utilisation
des mesures SPS
- Connaissances en commercialisation de produits agricoles
- Excellente maîtrise de la langue française, parlée et écrite
- Bonne maîtrise du wolof
- La maîtrise du pulaar est un atout
- Maîtrise des outils informatiques Word et Excel
Durée totale d’engagement :
Le contrat est pour une durée de 21 mois
60
2. Techniciens horticoles (2 postes)
Tâches et responsabilités :
- Sous la supervision du Coordonnateur de l’équipe d’exécution
- Rédaction de rapports d’activités mensuels
- Suivre une formation d’accompagnement des cultivateurs sur l’itinéraire
technique identifié pour le projet
- Suivi de parcelles de démonstration des bonnes pratiques agricoles et de la mise
en place d’une petite unité de production de plants de choux en alvéoles
- Accompagnement de 50 cultivateurs assignés dans tout le cycle cultural, de la
pépinière à la récolte des choux
- Accompagnement de 50 producteurs assignés dans le processus de traçabilité
- Accompagnement de 50 producteurs assignés dans l’utilisation des tanks de
premier lavage des choux
- Inventaire des intrants et du matériel reçu par les 50 cultivateurs assignés
- Collaboration avec les partenaires du projet
- Collecte de données et d’informations à des fins statistiques
- Participation au contenu d’émissions de radio
- Autres tâches requises dans le cadre du projet
Qualifications requises :
- Minimum de 3 ans d’expérience comme technicien horticole
- Diplôme d’études supérieures en agriculture, horticulture, ou autre domaine
pertinent
- Disponible pour de nombreux déplacements dans la zone des Niayes, parfois
dans des lieux enclavés
- Connaissance des problématiques liées aux attaques parasitaires et à l’utilisation
des produits SPS
- Bonne maîtrise du français, écrit et parlé
- Bonne maîtrise du wolof
- La maîtrise du pulaar est un atout
- Maîtrise des outils informatiques Word et Excel
Durée totale de l’engagement :
Le contrat est pour une durée de 21 mois
61
3. Technicien commercial (1 poste)
Tâches et responsabilités :
- Sous la supervision du Coordonnateur de l’équipe d’exécution
- Rédaction de rapports d’activités mensuels
- Identification et location des magasins de stockage et des transporteurs réfrigérés
- Prospection des marchés et des commerçants disposés à commercialiser les
choux de qualité et à suivre une formation sur la vente du chou de qualité
- Identifier les coûts de production du chou de qualité
- Définir les termes de référence d’une table de concertation pour la filière
- Participation aux rencontres des cultivateurs à la table de filière
- Identification des exportateurs intéressés par le chou de qualité
- Préparation d’un programme de formation pour le respect des normes sanitaires
dans la commercialisation
- Identifier des chefs cuisiniers et/ou organisations pour de nouvelles recettes de
cuisine destinées à la consommation et à la transformation
- Test de nouveaux emballages (tri et calibrage, sacs à poids fixe, sachets
individuels et cageots)
- Appui financier, formation et accompagnement des commerçants pour la vente
de choux de qualité
- Identifier de nouveaux marchés à partir des études de marchés et du travail avec
les exportateurs
- Accompagner le processus des premières exportations de chou de qualité vers les
marchés identifiés
- Émissions de radio et/ou de télévision pour sensibiliser les consommateurs au
chou de qualité et répertorier les commerçants du projet
- Collecte de données pour information et statistiques
- Autres tâches requises dans le cadre du projet
Qualifications requises :
- Minimum de 3 ans d’expérience en commercialisation de produits agricoles
- Diplôme d’études supérieures en commerce, agriculture, horticulture, ou autre
domaine pertinent
- Disponible pour de nombreux déplacements dans les marchés et dans la zone des
Niayes
- Connaissance des problématiques liées aux attaques parasitaires et à l’utilisation
des produits SPS
- Très bonne maîtrise du français, écrit et parlé
- Bonne maîtrise du wolof
- La maîtrise du pulaar est un atout
- Maîtrise des outils informatiques Word et Excel
62
Durée totale de l’engagement :
Le contrat est pour une durée de 21 mois
4. Secrétaire comptable (1 poste)
Tâches et responsabilités :
- Sous la supervision du Coordonnateur de l’équipe d’exécution
- Préparation de rapports comptables mensuels et d’états financiers
- Collaboration régulière avec les 3 techniciens de l’équipe d’exécution
- Soutien administratif à l’équipe d’exécution et au Comité directeur
- Assurer l’accueil et l’orientation des visiteurs dans les bureaux du projet à Thiès
- Autres tâches requises dans le cadre du projet
Qualifications requises :
- Minimum de 3 ans d’expérience en comptabilité et entrée de données (de
préférence avec le logiciel comptable Ciel Compta)
- Diplôme d’études supérieures en comptabilité, en administration, ou autre
domaine pertinent
- Grande rigueur/précision et aptitudes d’organisation
- Excellent maîtrise du français écrit et parlé
- Bonne maîtrise du wolof
- La maîtrise du pulaar est un atout
- Maîtrise des outils informatiques Word et Excel
Durée totale de l’engagement :
Le contrat est pour une durée de 21 mois
63
Appendice 10 : Photos dans les Niayes
Chou en santé à Mboro Chou attaqué par le borer à Mboro
Transport de choux à Notto Transport de choux à Notto
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Sacs de choux vendus au sol au marché de
Notto
Sacs d’oignons usagés qui débordent de
choux, fixés au fil de fer, à Notto
Voile agrile sur pépinières à St-Louis Mini forage et motopompe à Rao
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Pépinières de choux à la volée à Rao Parcelle de choux à Mboro
Ravageur à Rao Parcelle ravagée à Rao
66
Appendice 11 : Liste des rencontres
SERVICES TECHNIQUES COMMERÇANTS
- ANCAR Thies
- DRDR Thiès
- Department des Eaux et Forêts
- Service régional de la statistique
- ARM
- Direction de l’Horticulture
- Ministère du Commerce
- DPV
- ISRA CDH
- DAPS
- Ceres Locustox
- DRDR Dakar
- DGPRE
- ASN
- DRDR Louga
- DRDR St-Louis
- PMIA
- Marché Castor
- Marché Kermel
- Marché Gueule Tapée
- Marché Thiaroye
- Supermarché Casino Scoresam
- Supermarché Casino Sarraut
- Marché central de Thiès
- Marché de Notto
- Marché de Mboro
- Marché de Potou
- Marché de Saint-Louis
- Marché de Louga
BAILLEURS CULTIVATEURS
- Ministère du Commerce
- ACDI
- PDMAS
- PIP2
- Zone de Sangalkam
- Zone de Notto
- Zone de Mboro
- Zone de Potou
- Zone de Rao
PARTENAIRES ET AUTRES FOURNISSEURS D’INTRANTS
- FONGS
- CECI
- BACDI
- SOS Sahel
- Villages du Millénaire
- École des Ateliers de St-Louis du
Sénégal
- Interface Trading
- Niayes Sarraut
- Senchim
- La Cigogne
- Traoré & Fils
- Tropicasem
- Fondation “Agir pour l’Éducation et
la Santé”