PROGRAMME CULTUREL 2020

MABA16 rue Charles VII94130 Nogent-sur-Marnet. 01 48 71 90 07fondationdesartistes.fr/lieu/mabamaba@fondationdesartistes.fr

Expositions présentées au public, les jours de semaine, de 13h à 18h,les samedis et dimanches, de 12h à 18h. Fermées les mardis et les jours fériés.

Entrée libre

Chaque exposition de la MABA fait l’objet d’une publication numérique à télécharger sur Artbook Magazine (abm-distribution.com).

Alain Séchas, Bords de Marne, 2019. Huile sur toile, 162 130 cm. Courtesy de l’artiste et de la galerie Laurent Godin.

Ô SAISONS, Ô CHATS !

ALAIN SÉCHAS

16 JANVIER — 5 AVRIL

Saison de l’art contemporainAvec le soutien de la galerie Laurent Godin

AUTOUR DE L’EXPOSITION Ô SAISONS, Ô CHATS !

Dimanche 2 février, 11h : Café découverteMercredi 5 février, 15h : Petit parcoursSamedi 29 février, 16h : Rencontre avec Alain SéchasSamedi 7 mars : Workshop pour les étudiants des écoles d’artLundi 9 mars, 14h30 : Café découverteMercredi 18 mars, 15h : Petit parcoursDimanche 29 mars, 15h : Histoires de… chats

LE SERPENT NOIR

CÉCILE HARTMANN

23 AVRIL — 19 JUILLET

Saison de l’image fixe et animée

AUTOUR DE L’EXPOSITION LE SERPENT NOIR

Mercredi 13 mai, 15h : Petit parcours Dimanche 17 mai, de 14h à 17h30, à la Bibliothèque Smith-Lesouëf : Histoires des… amérindiens, contes et légendes. Lundi 18 mai, 14h30 : Café découverteDimanche 5 juin, de 12h à 17h30 : Jeu de piste en famille dans le parc. Dans le cadre des Rendez-vous aux jardins 2020.

Samedi 6 juin, 15h, à la Bibliothèque Smith-Lesouëf : Table ronde les Luttes amérindiennes, leurs transcriptions dans la création contemporaine Dimanche 14 juin, 11h : Café découverteMercredi 17 juin, 15h : Petit parcoursSamedi 4 juillet : Workshop pour les étudiants des écoles d’art

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Questionnant la violence qui s’exerce dans la remise en cause des traités signés avec les peuples autochtones qui garantissaient la protection de leurs terres, et le désastre écologique causé par l’exploitation des sources pétrolifères qui s’y trouvent, le projet de Cécile Hartmann se déploie autour de la métaphore du serpent noir, le pipeline géant Keystone XL qui transporte quoti‑diennement plus de 700 000 barils de résidus impurs. Deux ans après Standing Rock, l’artiste partage l’archive de cet épisode de l’histoire contemporaine où les luttes ont déjà laissé la place aux premières altérations du paysage et des formes de vie. Elle en délivre un récit fantasmatique où l’image documentaire se mêle à l’image mentale et aux traces de gestes performatifs, enchevêtrement de temporalités et d’espaces dans une plongée au cœur des ténèbres. Ces ténèbres, celles dans lesquelles le monde était plongé « au commencement lorsqu’il n’y avait ni lune ni étoile » sont le lieu des spectres, du surgissement et de la disparition et deviennent un contrepoint à la vision idéalisée des Lumières et de la Modernité. Traçant des lignes entre minimalisme et activisme, Le Serpent Noir se veut autant archéologie d’un présent dévasté et dévastateur que vision prophétique d’un avenir où le chaos et la destruction pourraient devenir forces de régénération.

Forçant le vers Ô Saisons, ô Châteaux ! emprunté à Arthur Rimbaud pour y faire rentrer ses personnages, Alain Séchas use de l’ambivalence du poème : d’un côté la sensualité et la volupté émanant des corps, de l’autre la mélancolie qui préfigure des affres du désespoir et de la solitude d’Une saison en enfer publiée une année plus tard. Des états émotionnels distincts entre lesquels pourraient bien évoluer ses chats, (anti)héros solitaires, ou en couple… Grâce à Alain Séchas, le château Smith-Champion retrouve lui aussi sa qualification mais raccourcie à « Chats ». Les chats peuplent ainsi le château, ils s’en emparent délicatement ou plus audacieusement, le meublent, y passent des saisons paresseuses aux bords de cours d’eau ou de forêts, sont pleins de la mélancolie de l’été passé ou simplement du temps qui s’écoule inexorablement. Et soudain… ils nous échappent, ils se soustraient à notre vue pour réapparaître ailleurs et mieux se jouer de nous ! Quelquefois aussi, ils se grisent dans la consommation d’alcools, de cigares ou de cigarettes, en oubliant que ce sont désormais des choses presque interdites et disent ou font des choses irrévérencieuses. Mais de tout cela, on ne leur en veut pas car Ô Saisons, ô Chats ! Quelle âme est sans défauts ?

AUTOUR DE L’EXPOSITION VARIATIONS ÉPICÈNES

Dimanche 4 octobre, 11h : Café découverteMercredi 7 octobre, 15h : Petit parcoursSamedi 10 octobre à 16h : Rencontre avec Vanina PinterSamedi 21 novembre : Workshop pour les étudiants des écoles d’artMercredi 25 novembre, 15h : Petit parcoursDimanche 29 novembre de 14h à 17h30, à la Bibliothèque Smith-Lesouëf : Histoires de… livresLundi 30 novembre, 14h30 : Café découverte

L’exposition déploie des projets de graphistes autrices et révéle les récits – les obsessions, les détails, les déroutes, les desseins – rarement perceptibles dans l’objet finalisé. Il s’agit d’entrer dans des face-à-face avec des travaux de compositions graphiques, avec l’intensité d’écritures poétiques ou politiques. Variations épicènes : en matière d’expositions du design graphique, le répertoire est un registre du même, des mêmes. Des « designers de génie », des « visionnaires » (genre masculin, nombre, défini, perspective mono‑centrée) ont transformé la société française. C’est écrit. Variations épicènes porte en creux une trame double, une ambiguïté paradoxale. Cassandre, passionnément graphiste, « grand fondateur du graphisme en France, celui qui avait osé concevoir cet art comme un acte culturel à part entière1 » et Cassandre, le récit en cinq temps de l’écrivaine allemande Christa Wolf (publié en 1983). Soit, un parcours (Cassandre a choisi – fortuitement ? – un nom de scène épicène) et une œuvre cherchant de « nouvelles grilles de vision2 ». L’enjeu de l’exposition réside dans ce rapprochement entre l’incapacité de l’histoire du design graphique à entendre certaines voix et une méthode de travail consistant à écrire l’histoire du graphisme à l’ombre d’écrits féministes, polyphoniques.

Varvara Stepanova, Sans titre, motif, 1920‑1930.

VARIATIONS ÉPICÈNES10 SEPTEMBRE -13 DÉCEMBRE

Commissaire : Vanina PinterSaison du graphisme

LE JEUNE PUBLIC À LA MABAEn prolongement de ses missions pédagogiques de sensibilisation, d’initiation et de découverte de la création contemporaine, la MABA propose une programmation dédiée au jeune public, hors temps scolaire pour les enfants de 5 à 12 ans.

PETITS PARCOURSà partir de 5 ans gratuit sur réservation

Visite de l’exposition à hauteur d’enfant suivie d’un atelier de création artistique et d’un goûter.

Mercredi 5 février 15h

Mercredi 18 mars 15h

Mercredi 13 mai 15h

Mercredi 17 juin 15h

Mercredi 7 octobre 15h

Mercredi 25 novembre 15h

JEU DE PISTE EN FAMILLE DANS LE PARCUn temps à la découverte du parc avec un guide‑jeu.

Dimanche 5 juin de 12h à 17h30

HISTOIRES DE…gratuit sur réservation

Temps en famille dans la Bibliothèque Smith‑Lesouëf pour élargir les thématiques des expositions de la MABA avec des livres et des histoires.

Histoires de… chatsDimanche 29 mars de 14h à 17h30Parcours conté dans l’exposition à 15h

Histoires des… amérindiens, contes et légendesDimanche 17 mai de 14h à 17h30

Histoires de… livresDimanche 29 novembre de 14h à 17h30

MON ANNIV’ À LA MABAà partir de 6 ans toute l’année — limité à 12 enfants

Au programme de cet après‑midi de fête entre amis : la découverte de l’exposition en cours, un atelier de création artistique, une chasse aux énigmes, des jeux et un goûter d’anniversaire !

Les samedis de 14h30 à 17h30et dimanches

Tarifs et réservation : t. 01 48 71 90 07 / maba@fondationdesartistes.fr

1 Selon Pierre Bernard et dans son texte manifeste à l’occasion de l’ex‑position Cassandre, catalogue de la 16e édition du Festival International de l’Affiche et des Arts graphiques de Chaumont, Éditions Pyramyd, 2005. 2 Cf. La quatrième conférence de Christa Wolf, in Christa Wolf, Cassandre. Les prémisses et le récit, Bibliothèque cosmopolite, Stock, 1994, p.198.

Maison nationale des artistes14 rue Charles VII94130 Nogent-sur-Marnet. 01 48 71 28 08fondationdesartistes.fr/missions/accompagner-le-grand-age/ehpad@fondationdesartistes.fr

Expositions présentées au public, tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Entrée libre

La Collection du Parc, coédition Fondation des Artistes/Bernard Chauveau éditions offre un regard sur certains des artistes résidents de la maison de retraite.

Maison nationaledes artistes

On ira cueillir des soleils

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Lise Déramond -Follin

16 janvier —29 mars

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Mythia Kolesar - Dewasne

23 avril —19 juillet

Avec le soutien de Gérard Galby

Après un Master of Arts à l’université de Maryland (Etats‑Unis), Lise Déramond‑Follin devient d’abord assistante à Télé‑Luxembourg, puis à l’ORTF, en 1967. Dès 1970, elle réalise une série d’émissions pour Le courrier des Shadoks. Plus tard pour Contre-enquête, elle réalise Mémoires cassées (1985) autour des retrouvailles, plus de quarante ans après, d’une mère déportée en 1943 et de trois de ses cinq enfants ; ou Le devoir de Réponse (1986), cri de révolte contre les thèses révisionnistes niant l’existence des chambres à gaz. En 1984, On ira cueillir des soleils la nuit reçoit une mention spéciale du jury de la Société des Gens de Lettres. Puis, avec le film Imagine, on a survécu ! (1992), elle fait scandale en racontant l’histoire des enfants réunionnais envoyés et placés en métropole entre 1963 et 1982, que l’on rebaptisait Alain, Jean‑Pierre ou Jean, « parce que leurs vrais noms étaient trop compliqués pour les paysans de la Creuse ». L’ensemble de ses films (on en compte plus de 400 !) constitue ainsi une œuvre portant un regard incisif, grave, militant mais aussi chargé d’humour sur la société contemporaine. Ainsi, dans l’annuaire de 1989 qui retenait les 200 meilleurs réalisateurs de la télévision française, deux termes caractérisaient déjà le travail de Lise Déramond‑Follin : l’humour et la révolte. L’exposition retrace ainsi l’univers cinématographique de cette téléaste prolifique, à travers des documents de travail, des photographies de tournage et de plateau, des objets-souvenirs et certains de ses films.

Elle réside actuellement à la Maison nationale des artistes et vient de publier Les Jonquilles du Cap Misène, Az’art atelier éditions, 2019.

Cinéaste et plasticienne, Emilia Mythia Kolesàrovà dite Mythia Kolesar‑Dewasne (1921‑2015), étudie la peinture d’abord à l’Ecole des Beaux‑Arts de Bratislava, de Prague, puis de Budapest avant d’obtenir en 1945 une bourse de l’Institut de France pour venir étudier aux Beaux‑Arts à Paris. Après une période semi-figurative, elle s’essaie à l’art abstrait et c’est dans l’atmosphère de l’année 68 qu’elle réalise les films Transe lucides (1971), Transe humance (1973), Transe parence Ideana (1973), Transe perce survie (1974), Transe modulée (1975), Transe uranienne (1973‑76), Transes fusion (1976), 4 Éléments (1977‑78), Trans fer. Leurs sujets interrogent la création de la femme, en tant que personne physique pour signifier l’événement plastique du film. Ses films sont alors projetés dans différentes institutions en France et à l’étranger et participent aux débats sur le processus de création féminine. Elle invente également J’emballe ce précieux regard (1965) un film-sculpture qui intègre des morceaux de pellicule dans un objet en trois dimensions, œuvre originale, première dans son genre. Avec l’artiste Jean Dewasne, elle formera ainsi un couple uni par une relation amoureuse et artistique exceptionnelle. A travers quelques photographies d’archives, des films, des dessins et des peintures, l’exposition esquisse le parcours de cette artiste engagée dans les débats artistiques de son temps.

Mythia Kolesar‑Dewasne a passé les dernières années de sa vie à la Maison nationale des artistes.

Jacqueline Duhême

10 septembre—27 décembre

Bibliothèque Smith-Lesouëf14/16 rue Charles VII 94130 Nogent-sur-Marnefondationdesartistes.fr

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Cet automne, la Maison nationale des artistes propose de redécouvrir des oeuvres originales de Jacqueline Duhême, artiste pionnière de l’illustration notamment dans le domaine de la littérature jeunesse. Ancienne élève de Paul Colin (un ancien résident de la Maison) et aide‑atelier d’Henri Matisse (expérience qu’elle retracera dans Petite main chez Henri Matisse), son travail d’illustration a accompagné les œuvres des grands auteurs du XXe siècle, (Jacques Prévert, Paul Eluard, Raymond Queneau, Maurice Druon, Gilles Deleuze…). Dessinatrice de presse, Jacqueline Duhême invente également le reportage dessiné et retrace ainsi les voyages de Jackie Kennedy, de Charles de Gaulle ou du pape Paul VI. Ses différentes expérimentations dans les domaines de la peinture, de la publicité, du journalisme, de la littérature, de l’art postal et du colportage de poésies… vont même s’étendre jusqu’à la tapisserie dont elle réalise des cartons qui seront tissés par les Ateliers d’Aubusson. Elle réinventera l’art de la biographie dessinée dans Une vie en crobards.Déployant le style inimitable de Jacqueline Duhême, l’exposition met à l’honneur la couleur et la poésie qui se dégagent des dessins de celle pour qui « dessiner, c’est une nécessité, comme celle de faire un cadeau à quelqu’un qu’on aime ».

Elle réside actuellement à la Maison nationale des artistes.

JANVIER — JUIN 2020 À compter de janvier, des rencontres régulières y seront programmées chaque semaine ainsi qu’un atelier d’écriture Un fil de beurre fondu à l’initiative de la Ville et de la Société des Gens de Lettres.

Rencontres avec des artistes des ateliers du Hameau et de la Cité Guy Loë Vendredi 31 janvier, à 16h30 : Rencontre avec Lionel Bayol-TheminesMercredi 12 février, à 16h30 :Rencontre avec Isabelle Le MinhMardi 10 mars, à 16h30 : Rencontre avec Alexis Gorodine

Rencontre avec Mario D’Souza, artiste invité en résidence en 2020 à la Maison nationale des artistes

Un dimanche par mois, à 16h : visite patrimoniale de la Bibliothèque et de ses collections

Un mercredi par mois, de 14h à 18h : formation à l’usage d’Iconotext, avec le CNEAI

Vendredi 24 janvier : concert-performance de la chanteuse L & Stéphanie Coudert

Samedi 7 mars, de 10h à 18h : workshop des étudiants des écoles d’art, dans le cadre de Drawing Now [MABA]

Jeudi 14 mai, à 19 h : lecture de la Divine comédie de Dante, par des comédiens de la Scène Watteau

Samedi 6 juin, à 15 h : table ronde Les luttes amérindiennes et leurs transcriptions dans la création contemporaine, dans le cadre de l’exposition Le Serpent Noir [MABA]

Samedi 4 juillet, de 10h à 18 h : workshop des étudiants des écoles d’art avec Cécile Hartmann, dans le cadre de l’exposition Le Serpent Noir [MABA]

SEPTEMBRE —DÉCEMBRE 2020Rendez-vous récurrents chaque mois, pendant la durée de l’exposition Variations épicènes à la MABA, pour mettre à l’honneur le travail de jeunes diplômées en graphisme

Samedi 21 novembre, de 10 h à 18 h : workshop pour les étudiants des écoles d’art sur le thème Graphisme & féminisme, dans le cadre de l’exposition Variations épicènes [MABA]

Réouverte au printemps dernier, la Bibliothèque Smith-Lesouëf accueille désormais des événements organisés conjointement par la Maison nationale des artistes et la MABA : conférences, concerts, thé-philos, workshop, lancement de revues, séances de formation pour les enseignants, projections de films… ainsi que des rendez-vous imaginés avec des partenaires de la Fondation des Artistes.

La Bibliothèque Smith-Lesouëf redevient ainsi un lieu de vie et d’échanges ouvert sur la création et les artistes, propice à déployer la multiplicité des formes et des projets culturels qui réunissent les différentes entités de la Fondation des Artistes.

Ainsi, de septembre à décembre 2019, pour amorcer cette programmation culturelle, se sont succédés :

Samedi 21 & dimanche 22 septembre : Journées européennes du patrimoine

Mercredi 9 octobre : Rencontre avec Aurore Pallet, artiste du Hameau

Lundi 14 octobre : conférence de Laure Prouvost, artiste du Pavillon français de la Biennale de Venise 2019

Mercredi 16 octobre : thé‑philo avec Raphaël Serrail avec les résidents de la Maison nationale des artistes

Samedi 26 octobre : lancement #1 la robe, Pierre Paulin & Alexis Guiller [CNEAI]

Lundi 28 octobre au jeudi 31 octobre : workshop de l’ENSAD, conduit par Alain Cueff et Philippe Milliot

Samedi 16 novembre : De quelques airs de famille entre oeuvre d’art et aire de jeux, conférence de Vincent Romagny dans le cadre de la saison culturelle de la Ville de Nogent‑sur‑Marne autour du jeu

Mercredi 21 novembre : formation destinée aux enseignants Le Ludographe – Connaître et pratiquer le design graphique à l’école élémentaire, en partenariat avec le CNAP. Ce kit pédagogique propose aux enseignants un ensemble d’outils et d’informations qui constitue une introduction au design graphique.

Jeudi 22 novembre : stage académique de formation des enseignants de la DAAC de Créteil Déclinaisons du design. Le stage permet de découvrir les différentes modalités du design et d’en décliner les formes et les pratiques.

Samedi 23 & dimanche 24 novembre : workshop et table‑ronde, destinés aux étudiants des écoles d’art, réalisé par le studio de graphisme CCC sur le thème des outils. Il consiste à élaborer et construire un outil d’archive pour documenter la table‑ronde, animée par des graphistes travaillant cette même problématique.

Samedi 30 novembre, 16h : rencontre avec Etienne Robial & Etienne Hervy, dans le cadre de l’exposition Etienne au carré (MABA)

Mardi 3 décembre, 16h : conférence sur Irène Codréano‑King par Franck Joubin, [Maison nationale des artistes]

Samedi 7 décembre, 15h : lecture de la correspondance de Pierre et Madeleine Smith‑Champion par la Cie Eretzian, [Ville de Nogent‑sur‑Marne]

Samedi 14 décembre, 17h : lancement #2 la robe, Pierre Paulin [CNEAI]

Ce calendrier, non exhaustif et non contractuel, est susceptible de modifications ; il sera régulièrement mis à jour sur le site internet www.fondationdesartistes.fr et les informations seront communiquées dans la Newsletter de la Fondation des Artistes.

Installation de Laura Lamiel pour Une Journée avec Marie Vassilieff,

Bibliothèque Smith‑Lesouëf, ©Aurélien Mole

NOGENT-SUR-MARNE

MABA

Centre d’art contemporain créé en 2006 à l’initiative de la Fondation des Artistes, la MABA s’insère à Nogent‑sur‑Marne dans l’ensemble qui regroupe la Maison nationale des artistes, maison de retraite pour artistes, et deux ensembles d’ateliers d’artistes, le Hameau et la Cité Guy Loë.Destinée à promouvoir et diffuser la création contemporaine et à encoura‑ger l’émergence de projets expéri‑mentaux, la MABA organise trois expositions par an, monographiques ou collectives, dans lesquelles elle produit et présente le travail d’artistes de toutes nationalités.

MAISON NATIONALE DES ARTISTES

Autre composante essentielle de la Fondation des Artistes, cette maison de retraite accueille des artistes âgés qui souhaitent se retirer ou qui sont confrontés à des problèmes de dépendance. Cet EHPAD privé sans condition de ressources accueille, dans un cadre exceptionnel entouré d’un parc de 10 hectares au cœur de Nogent‑sur‑Marne, 80 résidents qui peuvent y poursuivre leurs activités artistiques. Des expositions consacrées aux résidents, libres d’accès, sont régulièrement organisées en lien avec le centre d’art mitoyen et les ateliers d’artistes situés en contrebas de la propriété.

BIBLIOTHÈQUE SMITH- LESOUËF

Construite sous l’impulsion des sœurs Smith, entre 1913 et 1916, pour abriter les collections de leur oncle Auguste Lesouëf, la Bibliothèque Smith‑Lesouëf a ouvert de nouveau au public en 2019, après une campagne de restauration du clos et du couvert et une rénova‑tion intérieure. Ce nouveau lieu culturel de la Fondation des Artistes, par son mobilier et les collections qui y sont réimplantées, retrace la mémoire de la famille Smith et accueille une program‑mation culturelle multiple, en lien avec les missions de la Fondation et de ses différents établissements. Cette programmation événementielle initiée au printemps 2019 sera amplifiée dès 2020.

Accès :RER A : Nogent-sur-Marne, puis bus 114 ou 210, arrêt Sous-préfecture. RER E : Nogent-Le Perreux, puis direction Tribunal d’instance. Métro Ligne 1 : Château de Vincennes, puis bus 114 ou 210, arrêt Sous-préfecture.

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Bibliothèque Smith-Lesouëf

Rue Charles VII

Maison nationaledes artistes

Nogent- sur-Marne

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PARIS

LE CABINET DE CURIOSITÉS DE L’HÔTEL SALOMON DE ROTHSCHILDLe Cabinet de curiosités de l’Hôtel Salomon de Rothschild, légué en 1922 par la baronne Adèle de Rothschild a été conservé intact jusqu’à aujourd’hui comme souhaité dans le testament de la généreuse donatrice. Ce lieu insolite constitue un écrin des collections rassemblées par le baron Salomon de Rothschild, complétées ultérieurement par les œuvres d’art acquises par son épouse. Au sein de décor de vitraux anciens, de cuirs dorés, de tapisserie du XVIIe siècle, des vitrines conservent des collections qui vont de l’Antiquité au début du XXe siècle, provenant princi‑palement d’Europe, d’Asie, et d’Orient.Parmi les objets remarquables, se trouvent en particulier un ensemble important de jades chinois sculptés, de la porcelaine ancienne française et chinoise, des armes occidentales et orientales, mais aussi des sculptures de la Renaissance et des tableaux du XIXe siècle exécutés par Eugène Delacroix, Ary Scheffer, Alexandre‑Gabriel Descamps ou Eugène Lami.

Ce lieu précieux et intime est accessible au public, à travers une visite‑confé‑rence sur réservation obligatoire au cours de laquelle l’histoire du lieu et de ses propriétaires est retracée et la beauté des œuvres soulignées.

Les salons du siège de la Fondation à l’Hôtel Salomon de Rothschild, sont classés Monuments historiques, comme l’ensemble du site. Des événements de prestige, des exposi‑tions y sont organisés par la société Viparis qui les exploite.

Tarifs et réservations :visite@fondationdesartistes.fr

Accès :Métro : lignes 1, 2 ou 6, arrêt Charles de Gaulle-Étoile, Ternes ou Georges VBus : lignes 22, 43, 52, 83, 93, arrêt Friedland-HaussmannVélib’ : station n° 8053, place Georges GuillauminParking : Hoche/ÉtoileAccès handicapés

Avenue de Friedland

Avenue Hoche

Rue du faubourg Saint Honoré

fondationdesartistes.fr

La Fondation des Artistes follows @elainealain, and you?

FONDATION DES ARTISTES

La Fondation des Artistes (ancienne FNAGP) accompagne les plasticiens, depuis 1976, de la sortie d’école d’art à la toute fin de leur activité.Présente aux moments stratégiques de la vie d’un artiste, la Fondation des Artistes soutient les écoles d’art, accorde des bourses de production, assure la diffusion de la création dans son centre d’art contemporain – la MABA, contribue au rayonnement des artistes à l’international, leur attribue des ateliers et leur réserve un hébergement, dans leur grand âge, à la Maison nationale des artistes.

Cette Fondation, dont les moyens proviennent de ses revenus locatifs, de dons et de legs, unique dans sa définition, son modèle économique comme dans l’éventail de ses missions, est un outil de soutien à la création artistique.

fondationdesartistes.fr