La Librairie du Festival à la pinède, animée par Laurent Lalande (L’Air de Rien) attend votre visite ; vous pourrez aussi profiter du bar/terrasse dans le même lieu. Retrouvez “Cour, Jardin”, le journal bi-hebdomadaire du Festival, à la Librairie ainsi que sur notre site internet : printempsdescomediens.com

Le réseau FM Plus s’installe au Domaine d’O pour ses émissions «Spécial Printemps des Comédiens». Les jeudi 6, 13, 20 et 27 juin de 18h à 19h vous pourrez assister à l’enregistrement de l’émission Scén’Orama d’Annick Delefosse (écoutable en podcast sur radiofmplus.org)

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MCRenseignements/réservations 04 67 63 66 67printempsdescomediens.com

31 mai au 30 juin 2019Domaine d’OP

La religion du capital Luc Sabot / Cie Nocturne

Samedi 1er à 15h, Dimanche 2 juin 2019 à 17h • La Bulle bleue • durée 40mn

Prochains spectacles

Conférence de choses3 juin à 20h, 4 juin à 19h • Château d’O

Un instant3 juin à 22h • Amphithéâtre d’O

La troisième vague4, 5, 6 juin à 19h • Théâtre d’O

Corps en-jeux5, 6, 7, 8 juin à 20h30 • Chapiteau

Conseil de classe7juin à 18h, 8 juin à 19h, 9 juin à 18h • Théâtre d’O / Studio Monnet

La fabrique des idoles7 juin à 18h, 8 juin à 15h • La Bulle bleue

Le grand sommeil7, 8 juin à 19h30 • Théâtre des 13 Vents

Le bourgeois gentilhomme7 juin à 20h, 8 juin à 17h, 9 juin à 15h • Opéra Comédie

Scala7 juin à 20h, 8 et 9 juin à 19h • Le Kiasma Castelnau-le-Lez

First trip7 juin à 20h, 8 juin à 18h • Théâtre JC Carrière

Crime et châtiment7 et 8 juin à 22h • Amphithéâtre d’O

“La religion du capital” de Paul LafargueAdaptation et mise en scène Luc SabotMusique Sylvain Briat et Antonin GrobLumières Julie ValetteScénographie Cécile MarcSon David MichelAvec Mathias Beyler, Sylvain Briat (musicien), Antonin Grob (musicien), Jacques Merle, Luc Sabot et Catherine Vasseur

Production Compagnie Nocturne | Coproductions Théâtre Jean Vilar, Montpellier, sortieOuest, Bayssan, TMS, Scène Nationale de Sète | Soutiens : Département Hérault, DRAC Occitanie, Printemps des Comédiens, SPEDIDAM, Communauté de Communes du Lodévois et Larzac, La Bulle Bleue

La religion du Capital | la fable

Devant l’inefficacité inquiétante de la religion catholique à abrutir les masses populaires pour que les élites s’enrichissent librement et sans obstacle, il devient urgent pour les puissants de la finance et de la politique d’inventer une nouvelle religion, plus forte, plus adaptée à la vie mondialisée, qui leur conserve privilèges et intérêts financiers et qui anéantisse la propagation des idées socialistes. Ainsi ces illuminés avides de pouvoir et d’argent rédigent-ils, lors d’un congrès extraordinaire secret, les prières, l’ecclésiaste, le catéchisme et autres sermons de leur nouvelle religion universelle, toute dévouée à leurs intérêts, la religion du Capital. Or toute religion a ceci d’insidieux, de perfide et de malin qu’elle vampirise le conscient et l’inconscient de l’homme. La religion hypnotise. Elle sait faire. Voici alors l’arme ultime des puissants de la finance et de la politique pour maintenir les masses populaires à l’état de masse populaire dans l’abêtissement au travail, l’ignorance et la soumission sans faille.

La religion du Capital | le spectacle

L’idée de génie de ces quatre affairistes les galvanise. C’est leur consécration ultime. Faut-il encore se lancer dans la rédaction du grand livre de leur religion nouvelle.D’un théâtre incarné à un théâtre débridé.Là, le spectacle devient une grande cérémonie. Les quatre protagonistes donnent de leur personne pour inculquer au public leur nouvelle religion avec tous ses chapitres : messes, prières, ecclésiaste, sermon, lamentation, caté-chisme. Ils deviennent expansifs. Ils se lâchent. Ils se régalent. Des gamins avec leur nouveau jeu. Plus de retenue. Les masques tombent. Des musiciens sont convoqués pour interpréter les chants et les hymnes de leur nouvelle religion.Heureux de se débarrasser de la convention et de la pudeur, pantins pathé-tiques, sangsues à pognon, accrochés à l’argent tels des morpions, ils ex-plosent d’outrance,aussi puissants de liberté que des nazis en plein régime nazi.Ça parle fort.Ça rit sonore.Ça menace de mort.

Après 10 jours de répétitions, le travail est fragile et mal assuré. Pourtant les portes vous sont ouvertes. Vous allez voir alors les balbutiements de la fabrication du spectacle, ses prémisses, ses errements, ses premières couleurs. Vous allez naviguer entre ce qui apparaît déjà et l’intuition que vous aurez peut-être du spectacle qui va advenir. Il faudrait que cette expérience partagée nous conduisent ensemble vers sa création en novembre 2019 au Théâtre Jean Vilar à Montpellier. Donnons-nous y rendez-vous!Luc Sabot