poudre pour suspension buvable amoxicilline 15ml et 30 ml
TRANSCRIPT
République Algérienne Démocratique et Populair
Université Larbi Ben M’hidi Oum EL Bouaghi
Faculté des Sciences Exactes et Science de la Nature et de La vie
Département Des Sciences de la Matière
N° d’ordre : ……/2018
MEMOIRE
Pour l’obtention du diplôme de Master en chimie
Option : Chimie pharmaceutique
Présenté Par : HATA Yacine
Sous la direction de Dr ABABSA Zine El Abidine
Soutenu le : 11/06/2018
Devant le jury de soutenance suivant :
Pr : Mahieddine MOKHTARI
Dr : Soulef AZIZI
Année Universitaire :2017/2018
Validation d’un procédé de fabrication d’une
poudre pour suspension buvable Amoxicilline
15ml et 30 ml
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier :
ALLAH qui m’a donné la patience et le courage durant ces longues années d’études.
Dr. ABABSA Zine El Abidine : les plus grandes leçons ne sont pas tirées d’un livre
mais d’un enseignant comme vous. Merci d’avoir pris le temps de m’aider au cours de
ce stage et de m’avoir accompagné dans la maitrise de mes connaissances
Dr. BENDILMI Skander : je suis très reconnaissant pour le sacrifice de votre temps
précieux pour m’aider à réaliser mon mémoire de fin d’études. Je n’aurais pas avancé
aussi rapidement si vous n’avez pas été derrière moi.
Mr. TEBBI Smaine : mes sincères remerciements pour votre soutien, vos
informations et vos conseils pendant toute la durée de mon stage.
Dr. MAHIMOUD Taki Eddine : Merci pour m’avoir apporté l’aide dont j’avais
besoin. Vous m’avez aidé bien plus que vous ne le pensez alors je vous écris un «
Merci» qui vient vraiment du fond du cœur.
Pr. MOKHTARI Mahieddine : pour avoir accepté de juger ce modeste travail, de
votre gentillesse et votre suivi pendant tout notre cursus, je vous remercie infiniment.
Dr. AZIZI Soulef : pour avoir accepté de prendre part au jury, merci de votre
générosité et de votre écoute, merci beaucoup.
Mes enseignants : c’est avec un immense plaisir que je prends mon stylo pour vous
écrire ces quelques mots. Les efforts que vous avez fournis pour nous, le temps que
vous nous avez consacré, les conseils avisés qui éclaireront notre chemin, je ne
pourrais jamais vous remercier à la hauteur de ce que vous nous avez inculqué. Merci,
merci et encore merci.
Mes remerciements aussi pour toute personne ayant servi de
près ou de loin dans l'élaboration de ce mémoire
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
Figure 01 : Sédiment défloculé et sédiment floculé (sédimentation et aspect du
sédiment au microscope)……………………………………………….……...……....9
Schéma 02 : Diagramme de fabrication ………………………………………...…...43
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 01 : Principaux modes d’action des grandes familles d’antibactériens…….14
Tableau 02 : la structure chimique de l’amoxicilline………………………………...16
Tableau 03 : Comparaison de la réglementation entre l’Europe et les Etats-Unis…..18
Tableau 04 : exemple de priorités pour un programme de validation des procédés…27
Tableau 05 : les numéros des lots et leurs tailles……………………………...…......38
Tableau 06 : les paramètres étudiés pour la validation………………………..…......39
Tableau 07 : la composition de l’Amoxicilline………………………………………42
Tableau 08 : les points critiques ……………………………………………………..44
Tableau 09: L’échantillonnage et les tests à effectuer ……………………………..45
Tableau 10 : les critères d’acceptation ……………………………………..…….....46
Tableau 11 : Rapport de déviation…………………………………………………...47
Tableau 12 : les résultats finals de la validation ………………………………..........49
Tableau 13 : Les résultats obtenus pour le produit fini (Amoxicilline 15 ml)……….51
Tableau 14 : Les résultats obtenus pour le produit fini (Amoxicilline 30 ml)............52
LISTE DES ABREVIATIONS
AFSSAPS Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé
(6-APA) Acide 6-AminoPénicillanique
APU Algerian Pharmaceutics Union
BPF Bonnes Pratiques de Fabrication
(c)GMP (current) Good Manufacturing Practices
D Densité
EMA European Medicinal Agency
FAT Factory Acceptance Test
FDA Food and Drug Administration
GMP Good Manufacturing Practices
IM Intra Musculaire
IPC In-Process Controls
IV Intra Veineuse
OMS Organisation Mondiale de Santé
ORL Oto-Rhino-Laryngologie
PDV Plan Directeur de Validation
PEN G Pénicilline G
ph. Eur. pharmacopée européenne
PIC Pharmaceutical Inspection Convention
QC La Qualification à la Conception
QI La Qualification à l’Installation
QO La Qualification Opérationnelle
QP La Qualification de Performance
RSD Relative Standard Deviation
SAT Site Acceptance Test
VM La Vérification Métrologique
sommaire
Liste des figures et tableaux
Liste des abréviations
Introduction Générale
Partie théorique
Chapitre I : La forme pharmaceutique « poudre pour
suspension buvable»
I.1. Définitions……………………………………………………………………........3
I.1.1. Un médicament……………………………………………………………..…...3
I.1.2. Un principe actif………………………………………………..………………..3
I.1.3. Les excipients………………………………………………………………........3
I.1.4. les poudres pour suspension buvable……………………………….……….......4
I.1.4.1.Préparations liquide pour usage oral…………………………………………...4
I.1.4.1.1. Définition…………………………………………………………………....4
I.1.4.1.2. Production…………………………………………………………………...5
I.1.4.1.3. Essais……………………………………………………….………………..5
I.1.4.1.3.1. Uniformité de teneur……………………………………………………....5
I.1.4.1.3.2. Uniformité de masse………………………………………………………5
I.1.4.2. Poudres et granulés pour solutions ou suspensions buvables………………....6
I.1.4.2.1. Essais………………………………………………………………………...6
I.1.4.2.1.1. Uniformité des préparations unidoses………………………………...…...6
I.1.4.2.1.2. Uniformité de teneur………………………………………………………6
I.1.4.2.2. Etiquetage…………………………………...………………………………6
I.1.5. Définition d’une poudre…………………………………………………………7
I.2. Dispersions………………………………………………………………………...7
I.2.1. Suspensions……………………………………………………………………..7
I.2.2. Préparation des suspensions…………………………………………….……….7
I.2.3. Propriétés des suspensions……………………………………………………....8
I.2.4. Conditions de stabilité…………………………………………………………...8
I.2.5. Essais des suspensions…………………………………………………………10
Chapitre II : La validation d’un procédé de fabrication des
poudres pour suspension buvable «Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
II.1. Les antibiotiques………………………………………………………………...12
II.1.1. L’histoire des antibiotiques…………………………………………..……….12
II.1.2. Définition d’antibiotique………………………………………………….......13
II.1.3. Les classes des antibiotiques selon leur mécanisme d’action………………....13
II.1.4. L’amoxicilline………………………………………………………………...15
II.2. la validation………………………………………………………………….….17
II.2.1. Historique…………………………………………………………………......17
II.2.2. L’intérêt de la validation……………………………………………...……….19
II.2.3. définition de la validation selon les bonnes pratiques de fabrication…….…...19
II.2.4. les définitions concerné par la validation ……...…………..…………………20
II.2.5. Généralité sur la validation……………………………………………………20
II.2.6. Type de validation des procédés………………………………………..…….22
II.2.6.1. La validation prospective……………………………………………………22
II.2.6.2. La validation concomitante………………………………………………….22
II.2.6.3. La validation rétrospective…………………………………………………23
II.2.6.4. La revalidation……………………………………………………………...23
II.2.6.4.1. Revalidation à la suite de modifications………………………………......24
II.2.6.4.2. Revalidation périodique…………………………………………..………25
II.2.7. Conditions préalables à la validation des procédés……………………..…….26
II.2.8. Organisation…………………………………………………………………...27
II.2.9. Programme de validation des procédés…………………………..…………..27
II.2.10. Protocole et rapport de validation…………………………………………....28
II.3. Les principaux documents en validation……………………………………….29
II.3.1. Le Plan Directeur de Validation (PDV)……………………………………….29
II.3.2. Le protocole de validation…………………………..………………………...31
II.3.3. Le rapport de validation……………………………………………………….31
II.4. autres types de validation……………………………………………………......32
II.4.1 Validation des équipements : Qualification…………………………………....32
II.4.1.1. La qualification à la conception (QC)……………………………………...33
II.4.1.2. La qualification à l’installation (QI)………………………………………...33
II.4.1.3. La vérification métrologique (VM)……………………………….………...33
II.4.1.4. La qualification opérationnelle (QO)……………………………………….33
II.4.1.5. La qualification de performance (QP)……………………………………...34
II.4.2. Validation des méthodes analytiques…………………………………………34
II.4.3. Validation des procédés de nettoyage………………………………………...34
II.4.4. Validation des systèmes informatisés………………………………………...35
Partie pratique
Chapitre III : Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline
15 ml et 30ml
III.1. La validation du processus et/ou l’évaluation……………….............................38
III.2. Les paramètres étudiés sont……………..…………………………………......39
III.3. Le but de validation………………………………………..…………………...41
III.4. Les responsabilités……………………………………………………………..41
III.5. Description du médicament…………………………………………….………42
III.6. Méthode de fabrication…………………………………………………………42
III.7. Diagramme de fabrication……………………………………………………...43
III.8. L’analyse des points critiques…………………………………………….……44
III.9. les lots…………………………………………………………………………..44
III.10. L’échantillonnage……………………………………………………………..45
III.11. Critère d’acceptation………………………………………………………….46
III.12 Rapport de déviation…………………………………………………………..47
nditrdrlitfdticrfitreC.................................................................................................54
Conclusion sur les résultats obtenues………………………………………………...55
Conclusion générale
Annexe
Introduction Générale
Lorsqu’un médicament est prescrit chez un patient, l’objectif est le traitement ou
la prévention d’une pathologie, grâce à un produit efficace de qualité, Cependant la
plupart des patients n’imagine pas tout ce qui est mis en place, en amont, par les
industriels, pour atteindre cette qualité. En effet, une attention particulière est apportée
à un certain nombre d’éléments tels que la sélection de matériaux et de constituants de
bonne qualité, la conception du produit et du procédé, la validation et le contrôle des
procédés, les contrôle en cours de fabrication, l’analyse du produit fini.
Ainsi pour assurer l’efficacité et l’innocuité d’un médicament, il existe plusieurs
étapes : la découverte de la molécule active, les essais aux laboratoires in vitro, les
études sur l’animal in vivo, les essais cliniques sur les humains. Afin d’améliorer
l’efficacité et la sécurité du médicament.
Il existe plusieurs source de médicaments, source naturelle, minérale, synthétique,
semi synthétique et biologique, fabriquer selon plusieurs guidelines que ce soit la
commission européenne GMPeu, ou bien Américaine comme FDA ( Foods and Drug
Administration) ou autres.
Toutes ces normes pour produire un médicament sùr et de qualité, ainsi que la
protection des patients contre les produits de mauvaise qualité ou contrefaits.
Dans ce mémoire ont à étudié une forme pharmaceutique qui est classé selon la
pharmacopée européenne comme Préparations liquide pour usage oral, les poudres
pour suspension buvable.
Ce travail est partagé en deux partie, partie théorique et partie pratique, la partie
théorique contient deux chapitre la forme pharmaceutique « poudre pour suspension
buvable», et le deuxième chapitre « la validation d’un procédé de fabrication d’une
poudre pour suspension buvable , la partie pratique qui englobe le troisième chapitre
continent un rapport réel de validation d’un produit fabriquer dans une unité
pharmaceutique.
Partie
théorique
Chapitre I la forme pharmaceutique
«poudre pour suspension
buvable»
Chapitre I : la forme pharmaceutique «poudre pour suspension buvable»
3
I.1. Définitions
I.1.1. Un médicament
On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme
possédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des maladies humaines ou
animales, ainsi que toute substance ou composition pouvant être utilisée chez
l'homme ou chez l'animal ou pouvant leur être administrée, en vue d'établir un
diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions
physiologiques1.
I.1.2. Un principe actif
Le terme de principe actif désigne une substance qui possède des propriétés
thérapeutiques pour prévenir ou guérir une maladie2.
Ainsi le principe actif est une molécule minérale ou organique, naturelle ou
synthétique, de structure chimique le plus souvent connue, qui grâce aux propriétés
pharmacologique qu’elle possède, confère au médicament son activité thérapeutique3.
Le principe actif est désigné par sa dénomination commune internationale (DCI) :
c’est le nom utilisé dans tous les pays du monde, c’est souvent son nom scientifique.
Exemple l’ibuprofène, le paracétamol, l’acide acétylsalicylique sont des principe actif.
I.1.3. Les excipients
Les excipients sont des substances auxiliaires inertes servant à la formulation de la
forme galénique, Les excipients permettent de formuler le ou les principes actifs,
c’est-à-dire de présenter le principe actif sous une forme galénique déterminée. La
formulation permet en plus de présenter le médicament sous la forme la plus adaptée
pour la voie d'administration souhaitée4.
on peut utiliser les excipient pour ces raisons :
modifier le goût et l’odeur du médicament.
1 l'article L5111-1 du code de la santé publique en France
2 https:// www. www.future-science.com ,00/00/2010
3 ABBOU Soumia. mémoire de master. Etude de Stabilité et Contrôle Qualité sur
« Augmentin PPSB 60 ml ». Université Abderrahmane Mira de Béjaia. 2016. P3 4 https:// www. www.wikipedia.org , 08/05/2018
Chapitre I : la forme pharmaceutique «poudre pour suspension buvable»
4
moduler la vitesse de libération du principe actif vers l’organisme.
améliorer la conservation du médicament.
I.1.4. Les poudres pour suspension buvable
Les poudres pour suspension buvable classée avec les Préparations liquides pour
usage oral selon le pharmacopée européenne.
I.1.4.1. Préparations liquides pour usage oral
I.1.4.1.1. Définition
Les préparations liquides pour usage oral sont habituellement des solutions,
émulsions ou suspensions contenant une ou plusieurs substances actives dans un
excipient approprié ; certaines préparations liquides pour usage oral (liquides
buvables) sont constituées de substances actives liquides utilisées telles quelles.
Certaines préparations liquides pour usage oral sont préparées par dilution de
préparations liquides concentrés, ou à partir de poudres ou granulés destinés à la
préparation de solutions ou suspensions buvables, de gouttes buvable ou de sirops, au
moyen d’un excipient approprié.
Les excipients utilisés pour préparer les préparations liquides pour usage oral sont
choisis en fonction de la nature de la ou des substances actives, et de façon à conférer
à la préparation des propriétés organoleptiques appropriées à l’usage prévu.
Les préparations liquides pour usage oral peuvent contenir des conservateurs
antimicrobiens appropriés, des antioxydants et d’autres excipients tels que des agents
de dispersion, de suspension, des substances épaississantes, émulsionnantes, des
aromatisants, des édulcorants et des colorants1.
Les émulsions peuvent présenter des signes de séparation des phases, mais sont
facilement disperser par agitation. Les suspensions peuvent présenter un sédiment,
qu’il est facile de disperses par agitation de façon à obtenir une suspensions
suffisamment stable pour permettre l’administration de la dose voulue.
1 PHARMACOPEE EUROPEENNE 5ème EDITION.
Chapitre I : la forme pharmaceutique «poudre pour suspension buvable»
5
Plusieurs catégories de préparations liquides pour usage oral peuvent être
distinguées :
Les solutions, émulsions et suspensions buvable.
Les poudres et granulés pour solutions ou suspensions buvables.
Les gouttes buvables.
Les poudres pour gouttes buvables.
Les sirops.
Les poudres et granulés pour sirops.
I.1.4.1.2. Production
Lors de la fabrication des préparations liquides pour usage oral contenant des
particules en dispersion, des mesures sont prises pour assurer que la taille des
particules est convenablement contrôlée et qu’elle est appropriée à l’usage prévu de la
préparation.
I.1.4.1.3. Essais
Uniformité des préparations unidoses. Les solutions, suspensions et émulsions
conditionnées en récipients unidoses satisfont à l’essai d’uniformité des préparations
unidoses ou, dans les cas justifiés et autorisés, à l’essai d’uniformité de teneur ou à
l’essai d’uniformité de masse présentés ci-après.
I.1.4.1.3.1. Uniformité de teneur
Sauf indication contraire ou exception justifiée et autorisée, les suspensions
conditionnées en récipient unidoses satisfont à l’essai suivant : après l’avoir agité,
videz au maximum chaque récipient et effectuez l’essai sur le contenu individuel.
I.1.4.1.3.2. Uniformité de masse
Les solutions et émulsions conditionnées en récipient unidoses satisfont à l’essai
suivant : peser individuellement le contenu de 20 récipients vidés au maximum et
déterminez la masse moyenne. Au maximum 2 des masses individuelles peuvent
s’écarter de plus de 10 pour cent de la masse moyenne et aucune ne s’en écarte de
plus de 20 pour cent.
Chapitre I : la forme pharmaceutique «poudre pour suspension buvable»
6
I.1.4.2. Poudres et granulés pour solutions ou suspensions buvables
Les poudres et les granulés destinés à la préparation des solutions ou suspensions
buvables répondent à des exigences appropriés. Ils peuvent contenir des excipients,
notamment pour faciliter la dispersion ou la formation d’une solution et empêcher
l’agrégation des particules.
Après dissolution ou mise en suspension, la préparation satisfait, selon le cas, aux
exigences concernant les solutions ou les suspensions buvables.
I.1.4.2.1. Essais
I.1.4.2.1.1. Uniformité des préparations unidoses
Les poudre et granulés conditionnées en récipients unidoses satisfont à l’essai
d’uniformité des préparations unidoses ou, dans les cas justifiés et autorisés, aux
essais d’uniformité de teneur et/ou d’uniformité de masse présentés ci-après.
I.1.4.2.1.2. Uniformité de teneur
Sauf indication contraire ou exception justifiée et autorisée, les poudres et granulés
conditionnés en récipients unidoses dont la teneur en substance active est inférieure à
2 mg ou dans lesquels la substance active représente moins de 2 pour cent de la masse
totale satisfont à l’essai d’uniformité de teneur des préparations unidoses. Si la
préparation contient plusieurs substances actives, l’essai ne s’applique qu’à celles qui
répondent aux conditions indiquées ci-dessus.
Uniformité de masse les poudres et granulés conditionnés en récipients unidoses
satisfont à l’essai d’uniformité de teneur est prescrit pour toutes les substances
actives, l’essai d’uniformité de masse n’est pas exigé.
I.1.4.2.2. Etiquetage
L’étiquette indique :
Le mode de préparation de la solution ou de la suspension,
Les conditions et la durée de conservation après reconstitution1.
1 PHARMACOPEE EUROPEENNE 5ème EDITION
Chapitre I : la forme pharmaceutique «poudre pour suspension buvable»
7
I.1.5. Définition d’une poudre
La poudre est un état fractionné de la matière. Il s'agit d'un solide présent sous
forme de petits morceaux, en général de taille inférieure au dixième de millimètre
(100 µm)1.
I.2. Dispersions
A la différence de la dissolution qui aboutit à une seule phase, la dispersion ou
division en fines particules d’un produit dans un liquide ou un gaz dans lequel il est
insoluble, conduit à une préparation biphasique :
une émulsion : dispersion d’un liquide dans un autre liquide.
une suspension : dispersion d’un solide dans un liquide.
une mousse : dispersion d’un gaz dans un liquide.
un aérosol : dispersion d’un solide ou d’un liquide dans un gaz.
I.2.1. Suspensions
Une suspension est un système à deux phases constitué par de fines particules
solides dispersées dans un liquide dans lequel elles sont insolubles :
une phase liquide, continue, dispersante ;
une phase solide, discontinue, dispersée.
I.2.2. Préparation des suspensions
Deux possibilités :
Par voie chimique
La division se fait par précipitation du solide en fines particules au sein d’un
liquide. Toutes les réactions de précipitation de la chimie sont utilisables mais, pour
avoir des particules de finesse et de forme cristalline déterminées, il faut opérer dans
des conditions rigoureusement définies de concentration, d’agitationet de
température2.
1 http://www.wikipedea.org, 14/05/2018
2 A. le Hir. J-C, chaumeil, D. Brossard. Pharmacie galénique. MASSON. 9éme.2009.P 160
Chapitre I : la forme pharmaceutique «poudre pour suspension buvable»
8
Par voie physique
A l’officine, une suspension peut être réalisée dans un mortier.
Dans le cas le plus général, on a recours :
soit au microbroyage en milieu liquide à l’aide de broyeurs à boulets ou à
billes de verre dans lesquels sont mis ensemble le produit solide à disperser, le
liquide de suspension et les billes ou boulets.
Pour mener à bien une telle opération, il faut tenir compte de plusieurs
facteurs : dimensions des jarres, diamètre des billes, quantité de billes, quantité
de produit solide, quantité de liquide, densité des différents éléments, vitesse
de rotation et durée de l’opération.
Dans chaque cas, il faut déterminer tous ces paramètres avec précision pour
avoir une ténuité déterminée, toujours identique d’une fabrication à l’autre ;
soit au microbroyage à sec. Les appareils les plus utilisés dans ce cas sont les
microniseurs.
Pour assurer la stabilité des suspensions, on ajoute aux deux constituants
principaux des surfactifs, des agents de viscosité qui augmentent la viscosité de la
phase dispersante : gommes, dérivés de la cellulose et, éventuellement, aussi des
substances tampons pour éviter les variations de pH et des conservateurs :
antiseptiques, Antifongiques.
I.2.3. Propriétés des suspensions
Viscosité : elle est fonction de la viscosité de la phase continue et de la
concentration en phase dispersée.
Dispersibilité : une suspension peut être diluée dans la phase dispersante.
Taille des particules : en principe inférieure à 50 µm.
I.2.4. Conditions de stabilité
Il peut y avoir rupture de la suspension :
Par modification des cristaux dans le cas particulier des suspensions
cristallines.
Chapitre I : la forme pharmaceutique «poudre pour suspension buvable»
9
La croissance des cristaux dépend de leur solubilité dans le liquide dispersant.
En principe, les particules sont insolubles mais en fait il n’y a pas
d’insolubilité absolue et une légère solubilité favorise la croissance des gros
cristaux aux dépens des plus petits qui disparaissent progressivement. Le
phénomène est d’autant plus lent que la solubilité est faible. La viscosité de la
phase continue ralentit aussi la transformation.
Dans le cas de suspensions de cristaux, il faut craindre aussi les changements
de formes cristallines qui peuvent se produire dans certains liquides ou sous
l’influence d’impuretés.
Lorsqu’on ne peut éviter ces inconvénients, il reste la possibilité de préparer la
suspension au moment de l’emploi : il est alors délivré au malade une poudre
ou un granulé auquel il suffit d’ajouter sous agitation une quantité donnée de
liquide, de l’eau en général.
Par sédimentation ou remontée à la surface par suite de la différence de
densité des deux phases.
Il est à noter que dans les suspensions pharmaceutiques on peut admettre
qu’une certaine sédimentation se produise à la longue. Le point important est
que le précipité ne se prenne pas en masse et qu’une rapide agitation, au
moment de l’emploi rétablisse facilement l’homogénéité de la suspension.
Ceci dépend de la structure du sédiment qui peut se former avec ou sans
floculation (figure 01) :
Figure 01 : Sédiment défloculé et sédiment floculé (sédimentation et aspect du
sédiment au microscope1).
1 A. le Hir. J-C, chaumeil, D. Brossard. Pharmacie galénique. MASSON. 9
éme édition.2009.P 163
Chapitre I : la forme pharmaceutique «poudre pour suspension buvable»
10
sédiment défloculé. Les particules précipitent séparément du fait des forces de
répulsion qui les éloignent les unes des autres. Elles se déposent au fond du
récipient en chassant le liquide interstitiel. Il se crée alors des liaisons
interparticulaires. Le sédiment est peu volumineux et compact et il est très
difficile de le remettre en suspension ;
sédiment floculé. Les particules se lient entre elles sous forme de flocons dans
lesquels est emprisonnée une certaine quantité de liquide. Chaque flocon
précipite à une vitesse qui dépend de sa taille et de sa porosité. Le sédiment
formé par l’accumulation de flocons est très volumineux, poreux et facile à
disperser.
De plus le liquide surnageant est limpide car les plus fines particules sont
intégrées dans les flocons.
Dans ces différents phénomènes interviennent la mouillabilité des particules, la
viscosité de la suspension, l’énergie de surface (diminuée par les surfactifs) et surtout
les forces d’interactions particulaires dans lesquelles on peut distinguer des forces
d’attraction du type Van der Walls et des forces de répulsion qui dépendent de la
charge des particules.
I.2.5. Essais des suspensions
Homogénéité.
Viscosité .
Stabilité.
pH1.
1 A. le Hir. J-C, chaumeil, D. Brossard. Pharmacie galénique. MASSON. 9
éme édition.2009.P 163
Chapitre II La validation d’un
procédé de fabrication des
poudres pour suspension
buvable «Amoxicilline 15
ml et 30 ml»
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
12
La découverte des médicaments antibiotique a considérablement révolutionné la
médecine dès la deuxième moitié du 20 éme siècle Grâce à leur emploi massif après
la seconde guerre mondiale, ces traitements ont fait progresser l’espérance de vie de
plus de dix ans, Grâce à eux, des maladies autrefois mortelles sont devenues bénignes
ou ont quasiment disparues1.
II.1. Les antibiotiques
II.1.1. L’histoire des antibiotiques
En 1889, Paul Vuillemin introduit le terme «antibiose» pour décrire le principe
actif d’un organisme vivant qui détruit la vie des autres pour protéger sa propre vie.
En 1897, Ernest Duchesne envisagea de faire une activité de moisissures à des fins
thérapeutiques, mais son idée ne se mettra en place qu’au XX ème siècle à la suite de
la découverte de Sir Alexander Fleming.
En 1929, il remarque qu’une de ses cultures de staphylocoques est en partie
décimée : les bactéries ont été contaminées par la moisissure Penicillum notatum. Il
constate aussi qu’elles ne se développent plus là où la moisissure prolifère.
Il formule alors l’hypothèse que cette-dernière synthétise une substance, la
pénicilline, qui bloque le développement de la bactérie. Il essaye alors d’extraire le
principe actif des moisissures, mais toutes ses tentatives se soldent par des échecs.
Dix ans plus tard, le biochimiste américain René Dubos isole le premier
antibiotique : la gramicidine. Celle-ci, produite par des bactéries du sol, tue les
pneumocoques. Pourtant, ce premier antibiotique reste extrêmement difficile à
purifier et hautement toxique.
En 1940, deux hommes cultivent une souche de Penicillium et parviennent à isoler
et à purifier un peu de pénicilline G. Après les premiers essais chez des souris
infectées où le résultat a été concluant, on administre cette substance à un policier
atteint d’une septicémie. L’état du malade s’améliore, mais le stock de pénicilline
étant insuffisant, le traitement doit être suspendu. Le policier décède donc, faute de
quantité suffisante d’antibiotique.
1 http:// www.sante-medecine.journale des femmes.fr 26/05/2018
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
13
Pourtant, le premier antibiotique synthétisé a été créé par Gerhard Domagk, un
biochimiste allemand. En 1932, il a découvert qu'un colorant, le sulfamidochrysoïdine
avait un effet sur les streptocoques. Il l'a alors tout de suite breveté sous le nom de
Prontosil. Il a d'ailleurs reçu le Prix Nobel pour sa découverte en 1939. En découvrant
l'hémisynthèse, il a ouvert la voie à la antibiothérapie moderne1.
II.1.2. Définition d’antibiotique
Un antibiotique, d’après le Dictionnaire de Biologie de Jacques Berthet, est une
substance ayant la capacité de tuer les bactéries (effet bactéricide) ou d’inhiber leur
multiplication (effet bactériostatique)2.
Le terme antibiotique, du grec anti, signifiant «contre» et bios, «vie» a été créé à la
fin du 19éme siècle. Il désignait initialement toute substance faisant preuve
«d’antagonisme», en faible concentration, envers les organismes vivants en général3.
Ce sont des substances d’origine synthétique, semi-synthétique ou naturelle
produite par des bactéries (ex : Ampicilline synthétisée par la bactérie du genre
listeria) ou par des champignons (ex : la Pénicilline qui est synthétisée par Penicillium
notatum), Ils sont utilisés contre les infections causées par des bactéries.
L’antibiotique à la propriété de tuer les bactéries (bactéricide) ou d’empêcher leur
prolifération (bactériostatique).
II.1.3. Les classes des antibiotiques selon leur mécanisme d’action
Les antibiotiques sont classés en grandes classes ou familles (tableau 01), cette
classification est basée sur la similitude de leur structure chimique qui reflète
habituellement un mode d’action apparenté, bien que des différences existent à
l’intérieur d’une même classe.
1 http:// www. antibiotique.eu 07/05/2018
2 http:// www.antibiotique.eu 07/05/2018
3 ABBOU Soumia. mémoire de master. Etude de Stabilité et Contrôle Qualité sur
« Augmentin PPSB 60 ml ». Université Abderrahmane Mira de Béjaia. 2016. P8
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
14
Tableau 01 : Principaux modes d’action des grandes familles d’antibactériens1
Mécanisme d’action famille
INHIBITEURS
DE LA SYNTHÈSE
DES ENVELOPPES
BACTÉRIENNES
BÊTA-
LACTAMINES
PÉNICILLINES
CARBAPÉNÈMES
MONOBACTAME
CEPHALOSPORINE
FOSFOMYCINE
GLYCOPEPTIDES
LIPOPEPTIDE
POLYMYXINES
NHIBITEURS
DE LA SYNTHÈSE
DES PROTÉINES
AMINOSIDES
MACROLIDES
ET
APPARENTÉS
MACROLIDES VRAIS
LINCOSAMIDES
KÉTOLIDES
SYNERGISTINES
PHÉNICOLES
CYCLINES
ACIDES FUSIDIQUES
OXAZOLIDINONES
INHIBITEURS
DE LA SYNTHÈSE
DES ACIDES
NUCLÉIQUES
QUINOLONES QUINOLONES
URINAIRES
QUINOLONES
SYSTÉMIQUES
QUINOLONES
ANTIPNEUMOCOCCIQUES
QUINOLÉINES
1 http:// www.antibio-responsable.fr 15/05/2018
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
15
MUPIROCINE
AUTRES
INHIBITEURS
DE LA SYNTHÈSE
DE L’ACIDE
FOLIQUE
SULFAMIDES
MÉCANISMES
COMPLEXES
OU MÉCONNUS
PRODUITS NITRÉS NITROFURANES
NITRO-IMIDAZOLES
NITRO-IMIDAZOLES
De nos jours, on compte environ 10000 antibiotiques. Pourtant, seulement une
centaine est utilisés chez l’Homme. On ne peut pas tous les utiliser, car certains sont
toxiques pour les tissus humains, ou encore pas assez actifs / efficaces, certains sont
instables chimiquement ou insolubles1.
II.1.4. L’amoxicilline
L’Amoxicilline est un antibiotique de la famille des Bêta-lactamines qui comprend
5 classes structurales :
les pénicillines (ex. : Ampicilline/Amoxicilline/Oxacilline) ;
les céphalosporines (ex. Céphalexine/Céfaclor) ;
les carbapénèmes (ex. Imipenème/Méropénème) ;
les carbacéphèmes (ex. Loracarbef) ;
les monobactames (ex. Aztréonam).
La structure des pénicillines dérive du noyau péname, qui comporte un
cycleazétidine-2-one. L’acide 6-aminopénicillanique (6-APA) constitue la structure
de base des pénicillines, la substitution par acylation de la fonction amine conduisant
à des dérivés se distinguant par leur pharmacocinétique, leur stabilité, le spectre
antibiotique et la résistance aux β-lactamases.
1 http:// www.antibiotique.eu 07/05/2018
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
16
L’Amoxicilline fait partie du groupe des pénicillines à spectre élargi, encore
appelées pénicillines du groupe “A” (Ampicilline et apparentées). Le spectre de ces
pénicillines hémi-synthétiques correspond à celui de la Benzyl-pénicilline (PEN G),
étendu à certains bacilles à Gram négatif. L’effet bactéricide des pénicillines
intervient par inhibition de la transpeptidation, étape nécessaire à l’élaboration du
peptidoglycane, polymère majeur de la paroi des bactéries1.
Cet antibiotique, couramment utilisé depuis le début des années 1980 en traitement
des infections broncho-pulmonaires, pleurales ainsi que ORL [Amoxicilline :
Clamoxyl® ; Amoxiciline et acide Clavulanique (inhibiteur de β-lactamases) :
Augmentin®], Il fait partie de la liste des médicaments essentiels de l’OMS.
Selon le type de spécialité pharmaceutique, l’Amoxicilline est présente sous deux
formes :
Amoxicilline sodique stérile pour les spécialités injectables (IM/IV).
Amoxicilline trihydratée pour les spécialités orales.
Tableau 02 : La structure chimique de l’amoxicilline2.
1 ansm : agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, publié en 30/03/2016
2 ansm agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
17
II.2. La validation
II.2.1. Historique
Avant 1960, les autorités de santé mondiale n’exigeaient pas la validation du
procédé de fabrication d’un médicament. La seule voie que les autorités avaient pour
vérifier la sécurité de ce dernier était de montrer des écarts ou des défauts sur le
produit fini.
L’exigence réglementaire de la validation a commencé à voir le jour suites aux
événements tragique du thalidomide sur les nouveaux nés, pris pendant la grossesse
de leurs mères, et depuis 1962 les laboratoires sont tenus à démontrer la sécurité,
l’efficacité et diffuser clairement les avantages et les risques de leurs produits, ces
événements ont mené à l'évaluation des procédés de fabrication.
Les premiers règlements GMP (Good Manufacturing Practice), basés en grande
partie sur les directives de contrôle industrielles de l’Association des Fabricants
Pharmaceutiques, ont alors été publiés et sont devenus effectifs en 1963,ce qui a pu
donner pour la première fois la possibilité aux autorités de refuser l’approbation d’un
nouveau produit si son procédé de fabrication fait défaut ou est incapable de garantir
la sécurité et l’efficacité du médicament.
Avec l’apparition de nouveaux événements indésirables qui ont eu de sérieuses
répercussions sur la santé des patients, l’attention de la FDA (Food and Drug
Administration), s’est refocalisé sur l’inspection des procédés de fabrication. En 1978
un programme de Conformité d'Inspections de Processus de Médicament fut lancé en
se focalisant sur le contrôle des lots fabriqués.
Des inspections complètes de procédés ont commencé d’être appliquée
régulièrement par la FDA grâce à la directive de 1987, des principes généraux de
validation de procédé, après seulement deux ans la première édition du guide
européen a vu le jour et remplaça toute les directives nationales européennes.
En septembre 2001, l’Annexe 15 du Guide européen GMP (intitulée «Qualification
et Validation») (Commission Européenne, 2001) et la «Note for Guidance on Process
Validation» (The Européen Agence for the Evaluation of Médicinal Products, 2001)
ont été présentées.
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
18
Successivement intitulé agence du médicament puis, l'Agence Française de
Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) a évalué les couts de la
validation entre 1.2% et 7.8% des couts totaux du département qualité.
L’Afssaps commença a donné des instructions particulièrement détaillé afin de
minimiser le nombres des procédés insuffisamment validé, récemment en 2012
Actuellement, la validation de procédé de fabrication est bien acceptée et considérée
comme une partie de la gestion de qualité. Elle a de nombreux avantages aussi bien
pour les fabricants que pour les patients, l’avenir de la validation de procédé est d’un
grand intérêt, particulièrement avec l’expansion mondiale de la fabrication et le désir
de normes et d’exigences internationales harmonisées1.
Tableau 03 : Comparaison de la réglementation entre l’Europe et les Etats-Unis2.
ETATS-UNIS DATES
D’INSTAURATION
EUROPE
1er
guide cGMP 1963 -
- 1971 1ére
édition du guide Orange
GMP par le PIC
- 1977 2éme
édition du guide Orange
GMP par le PIC
Drug process inspections
compliance programme,
révision des cGMP
1978
-
- 1983 3éme
édition du guide Orange-
GMP par le PIC
Directive General
Principles on
Process Validation
1987
-
-
1989 Guide européen des GMP par la
Communauté Européenne
Proposition
d’amendements cGMP,
incluant les règles de la
validation
1996
-
-
2001 Directive EMA : Note for
guidance on process validation
Guide GMP: annexe 15
qualifications et validation
1UAKAS. Mohammed Yacine. Mémoire pour l’obtention du doctorat en pharmacie. Les approches de
validation de procedes de fabrication et leurs applications sur les formes sèches orales. Université
MOHAMMED 5 RABAT. 2016 P3 2 UAKAS. Mohammed Yacine. Mémoire pour l’obtention du doctorat en pharmacie. Les approches de
validation de procedes de fabrication et leurs applications sur les formes sèches orales. Université
MOHAMMED 5 RABAT. 2016 4P
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
19
- 2010 révision directive EMEA de
2001
Nouvelle directive Process
Validation : GENERAL
PRINCIPLES AND
PRACTICES
2011
-
II.2.2. L’intérêt de la validation
La validation, d’une manière générale, peut se définir comme la preuve
documentée que le procédé, mis en œuvre dans des conditions opératoires précises et
définies, permet d’obtenir de façon efficace, régulière et reproductible, un produit
conforme à des spécifications préalables et décrites notamment dans les dossiers
d’enregistrement. Différentes raisons poussent les industriels à réaliser la validation
de leurs procédés de fabrication. Tout d’abord, la validation est une exigence
réglementaire et une étape indispensable dans le cycle de vie des médicaments. En
effet, dans l'industrie pharmaceutique, elle fait partie des Bonnes Pratiques de
Fabrication (BPF): «en vertu des BPF, les fabricants sont tenus de définir le travail de
validation à effectuer, en vue de démontrer qu’ils contrôlent les aspects critiques de
leurs opérations spécifiques».
De part la complexité potentielle de la composition ou des procédés de fabrication
des médicaments, des tests à libération effectués uniquement sur le produit fini ne
seraient pas suffisants et ne permettraient pas d’assurer convenablement leur qualité.
De ce fait, la validation des procédés va permettre de concevoir et de construire la
qualité, la sûreté et l’efficacité au sein même du produit. Chaque étape du procédé de
fabrication va être contrôlée afin de s’assurer que le produit fini possèdera toutes les
caractéristiques requises pour l’efficacité du traitement et la sécurité du patient. Par
conséquent, cela signifie non seulement que le produit doit répondre aux
spécifications définies, mais aussi qu’il doit être fabriqué en suivant rigoureusement
les méthodes décrites, et en suivant les mêmes conditions opératoires à chaque fois.
II.2.3. Définition de la validation selon les bonnes pratiques de fabrication
«Etablissement de la preuve, en conformité avec les principes de bonne pratique
fabrication, que la mise en œuvre ou l’utilisation de tout processus, procédure,
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
20
matériel, matière première, article de conditionnement ou produit, activité ou système
permet réellement d’atteindre les résultats escomptés»1.
II.2.4. Les définitions concerné par la validation
Procédé de fabrication :
Transformation des matières premières en produit fini, par une opération unique ou
une suite d’opérations mettent en jeu les installation, le personne, la documentation et
l’environnement.
Protocole (ou plan) de validation :
Document décrivant les activités à inclure dans un processus de validation et les
critères d’acceptation d’un procédé de fabrication.
Rapport de validation :
Document dans lequel sont rassemblés les résultats de mesures et le compte rendu
d’évaluation d’un programme de validation. Il peut aussi contenir des propositions
d’amélioration des procédés et/ou matériaux.
Revalidation :
Répétition de la validation d’un procédé approuvé (ou de l’une de ses parties)
pour s’assurer qu’il reste conforme aux spécifications établies.
II.2.5. Généralité sur la validation
La validation fait partie intégrante de l’assurance de la qualité, mais l’utilisation de
ce terme dans le contexte de la fabrication soulève souvent des problèmes
d’interprétation. Selon la définition donnée ci-dessus, il implique une étude
systématique des systèmes d’installations et procédés visant à établir s’ils permettent
d’obtenir les résultats escomptés de façon constante. Une opération validée est une
opération dont on a prouvé avec un degré de confiance élevé qu’elle permettait de
fabriquer des lots uniformes répondant aux spécifications établies, et qui a donc été
officiellement approuvée à cette fin.
1(Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, 2009).
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
21
Contrairement à beaucoup d’autre dispositions des BPF, la validation par elle-
même n’améliore pas le procédé. Elle peut seulement confirmer (ou éventuellement
infirmer) que le procédé a été mis au point selon les règles et qu’il est bien maitrisé.
L’idéal serait qu’une phase de validation complète chaque activité de développement
notamment lors de la fabrication de produits expérimentaux et du passage de l’échelle
pilote à la production à l’échelle industrielle . Dans ce cas , les BPF considérées
comme pratiques de fabrication, pourraient se limiter à la revalidation, par exemple
lors de la transition entre la phase de développement et la production ou à la suite
d’une modification (matières premières, matériel, etc.), et aux revalidations
périodiques.
Toutefois, il serait abusif de considérer que tous les procédés en usage dans
l’industrie pharmaceutique à travers le monde ont été correctement validés au stade du
développement. La validation est donc envisagée ici dans un contexte plus large allant
du développement à la production industrielle. En fait, c’est au stade du
développement à la production industrielle. En fait, c’est au stade du développement
qu’est reconnu le caractère critique d’un procédé, d’une étape ou d’une opération.
Pour être bien menée, la validation exige une étroite collaboration entre les
différents services (développement, production, engineering, assurance et contrôle de
la qualité). Cela est particulièrement important lors du passage du développement et
de la production pilote à la production à l’échelle industrielle. Afin de faciliter les
validations ultérieures et leur réglementation, il est recommandé que toute la
documentation relative à ces transferts soit regroupée dans un dossier distinct
« documentation relative aux transferts de technologies».
Une validation bien conduite présente de nombreux avantages pour le fabricant :
Elle permet une meilleure compréhension du procédé et réduit les risques
d’incidents de fonctionnement, de sorte que le procédé se déroule sans heurts ;
Elle réduit les risques de pertes financières dues aux défauts ;
Elle réduit le risque de non-conformité à la réglementation ;
Elle permet dans certains cas d’alléger les contrôles en cours de production et
en fin de fabrication1.
1 Organisation mondiale de santé série de rapport technique N° 863,1996
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
22
II.2.6. Type de validation des procédés
Selon le moment où elle se situe par rapport à la production, la validation peut être
prospective, concomitante, rétrospective ou répétée (revalidation).
II.2.6.1. La validation prospective
Est pratiquée au stade du développement grâce à une analyse des risques du
procédé de production celui-ci est découpé fictivement en plusieurs étapes (modules)
qui sont ensuite évalués sur la base de l’expérience passée, en vue de déterminer s’ils
peuvent conduire à des situations critiques. Lorsque des situations potentiellement
critiques sont identifiées, on évalue le risque, on recherche les causes possibles et on
évalue leur probabilité et leur importance, puis on établit les plans d’essai et les
priorités. Une fois les essais réalisés et évalués, on procède à une évaluation globale.
Si le résultat final est acceptable, le procédé est déclaré satisfaisant. Les procédés non
satisfaisants doivent être modifié et améliorés jusqu’à ce qu’une revalidation montre
qu’ils sont devenus satisfaisants. Cette forme de validation à l’avance est essentielle
pour réduire le risque d’erreurs au cours de la production normale. Elle est exigée par
exemple pour la préparation de produits injectables.
II.2.6.2. La validation concomitante
S’applique à la production normale. Pour que cette méthode soit efficace, il faut
que l’étape de développement ait permis de bien comprendre les principes
fondamentaux du procédé. Les trois premiers lots de production doivent être contrôlés
de façon aussi complète que possible. La nature et les spécifications des épreuves de
contrôle ultérieures, en cours de fabrication et sur le produit fini, seront fondées sur
l’évaluation des résultats du contrôle de ces premiers lots.
La validation concomitante, complétée par une analyse de tendances portant
notamment sur la stabilité, doit se poursuivre pendant toute la vie du produit et être
suffisamment détaillée1.
la validation concomitante ne peut être appliquée que dans certaines circonstances,
comme tels définis par la « FOOD AND DRUG ADMINISTRATION 2001 » :
1 Organisation mondiale de santé, série de rapport technique N° 863,1996
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
23
Un nombre limité de lots a été produit pour une étude clinique ou un
médicament Orphelin ;
Les lots sont rarement produits à cause d’une demande du marché limitée
ou d’un procédé complexe multi-étapes et long ;
Les lots sont produits par un procédé modifié (par exemple, un procédé
validé dérive à l'extérieur des critères d’acceptation pour un paramètre
critique donné et le lot est soumis à des tests analytiques intensifs).
II.2.6.3. La validation rétrospective
Consiste à tirer les leçons de l’expérience acquise lors de la production. En partant
de l’hypothèse que la composition du produit, les procédés et le matériel restent
inchangés, on évalue le fonctionnement des installations, ainsi que les résultats des
épreuves de contrôle en cours et en fin de fabrication. On procède ensuite à une
analyse des tendances pour fixer les limites des paramètres du procédé. Une analyse
de tendance peut être menée pour déterminer dans quelle mesure les paramètres se
maintiennent dans la fourchette autorisée.
La validation rétrospective ne constitue évidemment pas par elle-même une
méthode d’assurance de la qualité et ne devrait jamais être appliquée à un nouveau
procédé ou à un nouveau produit. Elle ne peut être envisagée que dans des
circonstances spéciales, par exemple lorsqu’une entreprise adopte pour la première
fois des règles en matière de validation. La validation rétrospective peut alors être
utile pour établir les priorités du programme de validation. Si les résultats sont
positifs, ils indiquent que le procédé ne demande pas une attention immédiate et qu’il
peut être validé conformément au programme. Dans le cas de comprimés produits à
l’aide de poinçons munis de capteurs de pression et avec un équipement qualifié, la
validation rétrospective constitue le système de contrôle le plus complet de
l’ensemble du processus de fabrication de cette forme galénique. Par contre, elle ne
doit pas être appliquée à la fabrication de produite stériles.
II.2.6.4. La revalidation
La revalidation est nécessaire pour vérifier que les changements introduits.
Volontairement ou non, dans le procédé et/ou dans son environnement n’ont pas
d’effets indésirables sur les caractéristiques du procédé et la qualité du produit.
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
24
On peut distinguer deux grandes catégories de revalidation :
Revalidation à la suite d’un changement pouvant avoir une incidence sur la
qualité du produit.
Revalidation périodique à intervalles déterminés1.
II.2.6.4.1. Revalidation à la suite de modifications
Revalidation doit avoir lieu à la suite de toute modification d’une méthode de
fabrication et/ou d’une procédure standard pouvant avoir une incidence sur les
caractéristiques de performance du produit. Ces modifications peuvent porter sur les
matière premières, les articles de conditionnement, le procédé de fabrication, le
matériel, les contrôles en cours de fabrication, les zones de fabrication ou les services
(eau, vapeur, etc.). toute modification demandée doit être examinée par un groupe de
validation compétent qui jugera si la modification justifie une revalidation et décidera
de l’ampleur que devra revêtir cette dernière.
Une revalidation à la suite d’une modification doit comporter les mêmes épreuves
et opérations que la validation initiale, y compris en ce qui concerne les différentes
phases du procédé et le matériel utilisé.
Certaines des modifications qui nécessitent une revalidation sont indiquées ci-après :
Changement de matière première. Des changements dans les propriétés
physiques, comme la densité, la viscosité, la granulométrie ou la forme
cristalline des principes actifs ou des excipients peuvent avoir une incidence
sur les propriétés mécaniques du produit, d’où un risque d’effet défavorable
sur le procédé ou sur le produit.
Des changements dans les articles de conditionnement, comme le
remplacement du verre par des matières plastiques, peuvent obliger à modifier
le procédé de conditionnement et avoir une influence sur la stabilité du
produit.
Les changements touchant le procédé, par exemple une modification de la
durée de mélange, de la température de séchage ou du temps de
1 Organisation mondiale de santé série de rapport technique N° 863,1996
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
25
refroidissement, peuvent avoir un effet sur les étapes ultérieures du procédé et
sur la qualité du produit.
Les changements concernant le matériel, notamment les instruments de
mesure, peuvent avoir une incidence sur le procédé et le produit ; les travaux
de réparation et d’entretien, comme le remplacement de certaines pièces
importantes, peuvent avoir des répercussions sur le procédé.
La réorganisation des zones de production et/ou des réseaux de services peut
entraîner des changements dans le procédé. La réparation et l’entretien des
réseaux de services. Comme la ventilation, peuvent modifier les conditions
environnementales et, par voie de conséquence, nécessiter une
revalidation/requalification, principalement dans le domaine de la fabrication
stérile.
Des changements et des écarts inattendus peuvent être découverts lors d’une
auto-inspection ou d’un audit, ou lors de l’analyse des tendances d’un procédé
de fabrication1.
II.2.6.4.2. Revalidation périodique
Il est bien connu qu’un procédé peut subir des modifications progressives, même si
le personnel est expérimenté et travaille correctement en respectant les modes
opératoires établis. De même. L’usure du matériel peut entrainer des changements
progressifs.
En conséquence, même si aucun changement n’a été introduit volontairement.
La décision de procéder à une revalidation périodique doit être fondée
principalement sur l’examen des données historiques (données obtenues lors des essai
effectués en cours de fabrication et sur le produit fini depuis la validation la plus
récente), de façon à vérifier que le procédé est bien maitrisé lors de l’examen des
données historiques, les tendances que pourraient présenter ces données doivent être
évaluées.
1 Organisation mondiale de santé série de rapport technique N° 863,1996
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
26
Certains procédés, comme la stérilisation, nécessitent des vérifications
supplémentaires qui s’ajoutent à l’examen des données historiques, la validation
initiale permet de juger de l’ampleur des vérifications à entreprendre.
Les points suivants doivent également être vérifiés lors d’une revalidation
périodique en posent les questions suivantes :
Y a-t-il eu des changements dans la formule de référence, les méthodes de
fabrication, la taille des lots ,etc. dans l’affirmative, les conséquences de ces
changements sur le produit ont-elle été évaluées ?
Les étalonnages ont-ils été faits conformément au programme établi et
intervalles prévus ?
L’entretien préventif a-t-il été effectué conformément au programme établi et
aux intervalles prévus ?
Les modes opératoires normalisés sont-ils régulièrement mis à jour ?
Les modes opératoires normalisés sont-ils respectés ?
Les programmes de nettoyage et d’hygiène sont-ils respectés ?
Des changements ont-ils été apportés aux méthodes de contrôle analytique ?
II.2.7. Conditions préalables à la validation des procédés
Avant qu’un procédé puisse être validé, le matériel de fabrication et les
instruments de contrôle, de même que la formulation, doivent être qualifiés. La
formulation d’un produit pharmaceutique doit être étudiée en détail et qualifiée au
stade du développement, c’est-à-dire avant que la demande d’autorisation de mise sur
le marché ne soit présentée. Pour cela, il faut procéder à des études de préformulation,
déterminer la compatibilité entre les principes actifs et les excipients ainsi qu’entre le
produit final et le matériel de conditionnement, effectuer des études de stabilité1, etc.
D’autres aspects de la fabrication doivent être validés, notamment la fourniture des
services critiques (eau, air, etc.), les opérations ancillaires, comme le nettoyage du
matériel et la désinfection des locaux. Le succès de la validation repose également sur
la qualité de la formation et sur la motivation du personnel.
1 Organisation mondiale de santé série de rapport technique N° 863,1996
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
27
II.2.8. Organisation
il existe plusieurs façons d’organiser la validation. L’une d’elles consiste à créer un
groupe ad hoc. Pour cela, la direction désigne un responsable de la validation chargé
de former le groupe de validation (équipe ou comité) dirigé par un chef de groupe et
constitué de représentants des principaux services : développement, production,
engineering, assurance et contrôle de la qualité. Il est bon de modifier de temps à
autre la composition du groupe de façon à donner l’occasion à d’autres personnes d’y
participer et de présenter de nouvelles idées. Le groupe de validation prépare un
programme qui détermine le champ de ses activités, ses priorités, le calendrier et les
ressources nécessaires, etc. Ce programme est soumis à l’examen et à l’approbation
des services concernés :recherche et développement, production, contrôle de la
qualité, engineering, etc.
Enfin, il est examiné et approuvé par le responsable de la validation.
II.2.9. Programme de validation des procédés
Le tableau 04 propose quelques priorités pour un programme de validation des
procédés. Dans le cas d’un nouveau procédé, il est recommandé que les premiers lots
(par exemple les trois premiers) soient maintenus en quarantaine, même s’ils ont été
approuvés par le service de contrôle de qualité, jusqu’à ce que la validation soit
terminée, les résultats présentés et analysés et le procédé approuvé (certifié).
Tableau 04 : Exemple de priorités pour un programme de validation des
procédés1.
1 Organisation mondiale de santé, série de rapport technique N° 863,1996
Type de procédé Opérations de validation nécessaires
Nouveau Chaque nouveau procédé doit être validé avant d’être
approuvé pour la production normale.
Existent
Procédé destiné à
rendre un produit
stérile
Tous les procédés ayant une incidence sur la stérilité et
l’environnement de la fabrication doivent être validés.
Le plus important est la phase de stérilisation.
Production non
stérile
Comprimés et gélules faiblement dosés : validation du
mélange et de la granulation en rapport avec l’uniformité du
dosage. Autre comprimés et gélules ; validation de la
compression des comprimés et du remplissage des gélules en
rapport avec l’uniformité de masse.
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
28
II.2.10. Protocole et rapport de validation
Le cadre suivant est proposé pour le protocole et le rapport de validation d’un
procédé.
Partie 1 : Objectif général de la validation et conditions préalables.
Partie 2 : Présentation de l’ensemble du procédé et de ses différentes phases, de
l’organigramme et des étapes/risques critiques.
Partie 3 : Protocole de validation, approbation.
Partie 4 : Qualification des installations, schémas.
Partie 5 : Protocole de qualification/rapport.
5.1. Phase 1 du procédé.
5.1.1. Objectif.
5.1.2. Méthodes/procédures. Liste des méthodes de fabrication, des mode
opératoires normalisés et des procédures écrites, selon le cas.
5.1.3. Méthodes d’échantillonnage et d’essai, critères d’approbation (description
détaillée ou référence à des méthodes établies, comme celles de la pharmacopée).
5.1.4. Compte rendu des résultats.
5.1.4.1. Etalonnage du matériel utilisé pour les essais.
5.1.4.2. Résultats des essais (données brutes).
5.1.4.3. Résultats (résumé).
5.1.5. Procédure d’approbation et de requalification.
5.2. Phase 2 du procédé (comme pour la phase 1).
5.n. Phase n du procédé.
Partie 6 : Caractéristiques du produit. Résultats des essais pratiqués sur les lots de
validation.
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
29
Partie 7 : Evaluation, comprenant la comparaison des résultats avec les critères
d’acceptation et des recommandations ( concernant notamment la fréquence des
revalidations/requalifications).
Partie 8 : Certification (approbation).
Partie 9 : Le cas échéant, version abrégée du rapport de validation à usage externe, par
exemple à l’intention de l’organisme de réglementation.
Le protocole et le rapport de validation peuvent aussi comporter une copie du
rapport de stabilité du produit ou son résumé, la documentation relative à la validation
des méthodes de nettoyage, ainsi que des méthodes d’analyse1.
II.3. Les principaux documents en validation
II.3.1. Le Plan Directeur de Validation (PDV)
Le Plan Directeur de Validation, encore appelé « Validation Master Plan », est un
document qui explique la démarche générale de validation de l’entreprise et présente
les différentes approches qu’elle entend utiliser pour établir la performance des
procédés. Le PDV permet de planifier et d’avoir une vue d’ensemble de toutes les
activités de validation et de définir clairement les éléments clefs du programme de
validation. Il doit comprendre aussi bien les validations prospectives, rétrospectives
ou concomitantes, que les revalidations.
Le PDV doit être approuvé par la direction de l’entreprise.
Selon les BPF, un plan directeur de validation doit inclure au minimum :
1- La politique de validation
2- La structure organisationnelle des activités de validation :
description des responsabilités du personnel concernant la préparation, la
vérification et l’approbation des protocoles et rapports, la réalisation des
validations, la réalisation des formations relatives à la validation, etc…
1 Organisation mondiale de santé, série de rapport technique N
0 863,1996
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
30
3- Le relevé des installations, systèmes, équipements et procédés à valider :
résumé et compilation de toutes les activités de validation en précisant
l’approche de validation utilisée (prospective, concomitante, rétrospective),
les activités de revalidation, le statut actuel et le plan pour l’avenir en
précisant l’intervalle maximal entre chaque revalidation.
4- Le format de la documentation :
description du format à utiliser pour les protocoles et les rapports de
validation.
5- La planification et programmation :
Réalisation d’un calendrier regroupant les différents projets de validation. Il
peut être avec le relevé des activités de validation indiqué ci-dessus.
réalisation d’une estimation des ressources nécessaires concernant le
personnel, les équipements et autres besoins spécifiques pour accomplir la
validation.
6- La maîtrise des changements :
engagement de l’entreprise à contrôler les changements critiques ou mineurs
impactant les matériaux, installations, équipements, systèmes, produits ou
procédés.
7- La référence aux documents existants et requis.
Le PDV présente différents intérêts. Tout d’abord, il offre une vue
d’ensemble de toutes les validations à réaliser et de ce fait aide au respect des
délais et des coûts. Ensuite, les différentes personnes impliquées dans les
validations peuvent prendre connaissance de leurs responsabilités et de leurs
missions.
Pour les inspecteurs, le PDV favorise la compréhension de l’approche de
l’entreprise ainsi que la mise en œuvre des activités de validation1.
1 Clémence TINSSON. THESE POUR LE DIPLOME D’ETAT DE DOCTEUR EN PHARMACIE.
Validation des procédés de fabrication : nouvelles réglementation FDA-EMA et application industrielle
de la vérification en continu des procédés. Université de NANTES. 2014.
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
31
II.3.2. Le protocole de validation
La rédaction d’un protocole de validation est une exigence réglementaire qui va
spécifier la façon dont la validation d’un procédé particulier doit être conduite. Il
décrit l’ensemble des opérations à réaliser, les tests à effectuer et les critères
d’acceptation.
Il doit se baser sur le Plan Directeur de Validation.
Un protocole de validation doit contenir au minimum les éléments suivants :
l’objectif et le contenu de la validation.
les responsabilités concernant l’exécution, la réalisation des analyses,
l’approbation, etc…
la description du procédé de fabrication.
l’identification des lots et la justification du nombre de lots réalisés.
l’identification des équipements et des installations utilisées.
l’identification des matières premières utilisées.
les paramètres critiques du procédé et les critères d’acceptation.
les IPC à réaliser et leurs spécifications.
le plan de prélèvement.
les méthodes d’essais analytiques utilisées.
les études de stabilité devant être réalisées.
la conclusion statuant sur le déroulement de la validation.
II.3.3. Le rapport de validation
Toutes les données recueillies durant la phase de validation doivent être compilées
au sein d’un rapport de validation. Ce document permet de statuer sur la validation du
procédé. Y sont consignés les résultats et commentaires obtenus concernant la
fabrication proprement dite, les In-Process Contrôles (IPC), les tests réalisés sur le
produit fini. Pour une meilleure compréhension, les différentes données pourront être
présentées sous formes de graphiques ou encore de tableaux. Ces résultats sont
ensuite évalués et analysés en les comparants aux limites et critères d’acceptation
définis dans le protocole.
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
32
Le rapport doit également comporter toutes les modifications et les déviations
rencontrées durant la réalisation des lots de validation, incluant leurs investigations,
leur conclusion et les actions correctives et préventives prises. Les premières données
concernant les études de stabilité peuvent être intégrées au rapport. Les dossiers de
lots pourront également être joints à ce rapport. Enfin, une conclusion finale vis-à-vis
du statut de la validation sera rédigée. Elle prendra en compte tous les résultats et
constatations précédemment évalués1.
II.4 Autres types de validation
II.4.1 Validation des équipements : Qualification
La qualification est « l’action de fournir et documenter que l’équipement ou les
matériels annexes sont correctement installés, fonctionnent correctement et
fournissent en réalité les résultats attendus. La qualification fait partie intégrante de la
validation mais les étapes de qualification seules ne constituent pas la validation d’un
procédé de production ».
La qualification permet de maîtriser les équipements afin de garantir la
reproductibilité des procédés et d’assurer la sécurité des opérateurs et protéger
l’environnement. Elle concerne tous les équipements ayant un impact direct ou
indirect sur la qualité du produit.
Les concepts de qualification et de validation représentent des piliers de
l’assurance qualité. Ce sont des exigences règlementaires. L’intérêt de qualifier des
équipements ou de valider des procédés est de mener une étude technique qui permet
d’améliorer la connaissance des équipements ou du procédé par les utilisateurs mais
aussi d’avoir la certitude d’une maîtrise des équipements ou du procédé en
fonctionnement de routine et en cas de dérive. La qualification permet d’avoir une
meilleure vision sur la maintenance préventive future de l’équipement et surtout de
prévoir et de réduire au maximum les surcoûts liés aux évènements imprévisibles
(pannes, rejets, retraitements, tests répétitifs…).
1 Clémence TINSSON. THESE POUR LE DIPLOME D’ETAT DE DOCTEUR EN PHARMACIE.
Validation des procédés de fabrication : nouvelles réglementation FDA-EMA et application industrielle
de la vérification en continu des procédés. Université de NANTES. 2014.
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
33
Ces études ont pour but de démontrer que les équipements peuvent fonctionner
avec constance dans les limites et tolérances établies. Cette qualification porte sur les
caractéristiques techniques de l’équipement et sur l’installation et le fonctionnement
de toutes les pièces principales servant à la fabrication de lots de produits.
La qualification suit un ordre logique d’opérations successives :
II.4.1.1. La qualification à la conception (QC)
Elle consiste en la vérification documentée que la conception proposée des
équipements, installations et systèmes correspond aux usages auxquels ils sont
destinés. C’est la première étape de la qualification.
Factory acceptance test (FAT) : test d’acceptation dans l’usine fabriquant le
matériel ; il permet de s’assurer de la conformité de l’équipement avant que le
contrat d’achat soit conclu ou que l’équipement soit livré.
Site acceptance test (SAT) : test d’acceptation sur site ; il permet de vérifier
que l’équipement fonctionne comme convenu.
II.4.1.2. La qualification à l’installation (QI)
Étape qui consiste à vérifier que l’équipement a été correctement installé et que
tous les éléments électriques et mécaniques censés être fournis l’ont été. Cette étape
sera effectuée par les services Engineering et Production.
II.4.1.3. La vérification métrologique (VM)
Elle comporte l’étalonnage des appareils et les rendus de conclusions sur la
conformité des tests par rapport aux critères d’acceptation.
II.4.1.4. La qualification opérationnelle (QO)
C’est la preuve documentée que les installations, systèmes et équipements, tels
qu’ils ont été installés ou modifiés, sont capables d’un fonctionnement conforme
répété dans les limites déterminées par le cahier des charges et les spécifications du
produit. Il s’agit d’une vérification dynamique du fonctionnement mais en mode hors
production. Elle doit succéder à la qualification d’installation.
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
34
II.4.1.5. La qualification de performance (QP)
Il s’agit de la dernière étape de qualification, c’est la vérification documentée que
les installations, systèmes et équipements, tels qu’ils ont été agencés, permettent
d’obtenir de façon reproductible un produit conforme aux spécifications prévues1.
II.4.2. Validation des méthodes analytiques
Le contrôle analytique d'un médicament est indispensable pour garantir que le
médicament en question restera sûr et efficace pendant toute sa durée de validité. La
validation des méthodes analytiques correspond à l’ensemble des opérations
nécessaires pour prouver que le protocole est suffisamment exact et fiable pour avoir
confiance dans les résultats fournis et ceci pour un usage déterminé. Des critères
analytiques doivent être validés avant le commencement de tout programme de
validation (Spécificité, Linéarité, Exactitude, Fidélité, Intervalle de validité, Limite de
détection, Limite de quantification, Robustesse).
II.4.3. Validation des procédés de nettoyage
Valider un procédé de nettoyage, c’est démonter de manière scientifique et
documentée, que les différentes étapes de ce procédé permettent d’obtenir dans des
conditions préétablies une surface ne comportant pas de contamination résiduelle
supérieure à une limite préalablement fixée, ceci de manière reproductible. Le
nettoyage est une opération pharmaceutique importante car elle garantit la qualité du
produit fabriqué. Cette opération intervient tout au long de la chaîne de production du
médicament. La validation de nettoyage fait partie intégrante des systèmes
d’assurance de la qualité et s’inscrit dans la démarche de maîtrise des procédés et des
systèmes, selon les BPF, « la validation de nettoyage consiste à établir la preuve
documentée qu’une procédure de nettoyage approuvée fournira des équipements
adaptés à la fabrication des médicaments ». Le principe d’une validation de nettoyage
est de rechercher une fraction représentative de la contamination résiduelle d’un
équipement par prélèvement suivi d’une analyse et de vérifier que le résultat est en
dessous des limites d’acceptation. Les agents de nettoyage utilisés doivent être
1 H EK idaNéri.éM .KIM pour l’obtention du diplôme de master en pharmacie industrielle.
Validation d’un procédé de fabrication d’une forme sèche Lyrica®Gélule. Université Aboubakar
Belkaid de Tlemcen. 2013.
Chapitre II : La validation d'un procédé de fabrication des poudre pour
suspension buvable « Amoxicilline 15 ml et 30 ml »
35
évalués à la fois pour leur compatibilité et leur efficacité. Afin d’évaluer la
compatibilité, des études sont menées pour démontrer que la méthode de nettoyage ne
réagit pas avec les surfaces en contact. Pour évaluer l’efficacité, la méthode de
nettoyage doit être mise à l’épreuve avec des types d’organismes variés (par exemple
: gram positif, gram négatif, levure….) en vue de démontrer son objectivité. En
pratique, une procédure de nettoyage appliquée à trois reprises consécutives et
donnant des résultats satisfaisants permet de valider la méthode.
II.4.4. Validation des systèmes informatisés
La validation des systèmes informatisés est une étape incontournable à l’ensemble
des systèmes intervenant dans le processus de recherche, de production et de
distribution ayant un impact direct ou indirect sur la qualité des produits de l’industrie
pharmaceutique. Les BPF définissent un système informatisé comme étant « Un
système comprenant la saisie de données, le traitement électronique et la sortie
d’informations destinées à être utilisées à des fins soit de rapport soit de contrôle
automatique »
Les BPF indiquent également que « Le degré de validation nécessaire dépend d’un
certain nombre de facteurs et notamment de l’usage auquel le système va être destiné,
de sa nature prospective ou rétrospective et de l’introduction ou non de nouveaux
éléments. La validation doit être considérée comme une partie intégrante de
l’ensemble du cycle de vie d’un système informatique » La documentation doit être
générée, revue et approuvée. Elle doit refléter avec précision toute la vie du système
et son état de validation1.
1 Nadia KECHMIR. Mémoire pour l’obtention du diplôme de master en pharmacie industrielle.
Validation d’un procédé de fabrication d’une forme sèche Lyrica®Gélule. Université Aboubakar
Belkaid de Tlemcen. 2013.
Partie
pratique
Chapitre III Protocole de validation
prospective de
l’Amoxicilline 15 ml et 30
ml
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
38
III.1 La validation du processus et/ou l’évaluation
11,8563 kg d’un mélange de poudre, ont produit trois lots ( lot 001 et lot 002 et lot
003), chaque lot est suffisant pour remplir 500 bouteilles de 15 ml et 250 bouteilles de
30 ml.
Ces lots sont utilisés pour la validation du procédé de fabrication.
Les lots sont les suivants:
Tableau 05 : Les numéros des lots et leurs tailles.
lots La taille du lot
Suspension de l’Amoxicilline (présentation de 15 ml)
Lot 1001*1
500 bouteilles
Lot 1002*2
500 bouteilles
Lot 1003*3
500 bouteilles
Suspension de l’Amoxicilline (présentation de 30 ml)
Lot 1011*1
250 bouteilles
Lot 1022*2
250 bouteilles
Lot 1033*3
250 bouteilles
*1Lot finale de lot 001
*2Lot finale de lot 002
*3Lot finale de lot 003
Remarque :
Le procédé de fabrication choisi pour fabriqué la suspension consister en un
mélange sec de principe actif et d’excipient pour être rempli dans des bouteille de 15
ml et 30 ml, la composition du mélange est exactement la même, le poids du mélange
est la seule différence entre eux.
Les lots du mélange lot 001, lot 002 et lot 003 correspondent à 769 bouteilles de 15
ml et de 454 bouteilles de 30 ml, 10 fois moins que la taille du lot industriel.
En tenant compte du fait que le processus de remplissage n’est pas considéré
comme une étape critique dans le processus de fabrication, en divisant chaque lot du
mélange en deux lots de suspension (500 bouteilles de 15 ml et 250 bouteilles de 30
ml) cette étape considéré comme acceptable.
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
39
III.2 Les paramètres étudiés sont
Tableau 06 : Les paramètres étudiés pour la validation
LA PHASE PARAMETERE SPECIFICATION METHODE DE
CONTROLE
Mélange 1
(10 min)*
L’homogénéité du
contenu
(95-105)% de montant
demandé
Voir dossier
technique
(Voir annexe)
Mélange 2
(15 min)*
L’homogénéité du
contenu
(95-105)% de montant
demandé
RSD ˂ 6%
Voir dossier
technique
(voir annexe)
densité L’information technologique ph. Eur. Edition
actuelle (9éme
)
La taille des
particules
L’information technologique Méthode de
tamisage
vibratoire**
L’écoulement L’information technologique ph. Eur. Edition
actuelle (9éme
)
Dosage L’homogénéité du
contenu
(95-105)% de montant
demandé
RSD ˂ 6%
Voir dossier
technique
(zsevarrvov(
Poids de
l’homogénéité
Poids moyen ± 5%
Voir dossier
technique
(voir annexe)
L'écart-type relatif (RSD) déterminer la précision de la moyenne des résultats, plus
l'écart type est grand, plus les données sont éloignées de chaque côté de la moyenne et
vice versa.
*l’incidence de différents temps de mélange (10 ou 15 minutes) a été étudiée.
**taille des grilles : 1.5mm, 1.0mm, 0.8mm, 0.6mm, 0.5mm, 0.4mm, 0.25mm,
0.177mm, 0.10mm
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
40
Plan de validation de la procédure de dosage et
de fabrication.
SPlan de validation de la procédure de dosage et
de fabrication.
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
41
III.3. Le but de la validation
Le but de la validation est la vérification et la démonstration documentée que le
processus de fabrication et d’emballage des bouteilles de 15 ml et 30 ml suspension,
garantie la production à plusieurs fois répétée (la répétabilité), sur un produit qui est
conforme à des critères de qualité prédéterminés.
La composition des deux doses est identique, seul le poids de la bouteille vwx
différent, ils sont inclus dans le même plan de validation.
Les paramètres à étudier sont définis dans l’analyse des points critiques.
III.4. Les responsabilités
1) le responsable de l’élaboration et l’exécution de ce protocole.
2) le responsable de la supervision de ces activités.
3) le responsable de l’élaboration et l’exécution des méthodes d’analyse physico-
chimiques.
4) le responsable de l’élaboration et l’exécution des méthodes d’analyse
microbiologique.
5) le responsable de la supervision de ces activités.
6) le responsable de l’examen des activités et de la documentation, pour s’assurer
qu’ils sont effectués selon les normes de GMP.
L’équipe de validation responsable de vérifier le rapport de validation et résoudre
les déviation possible qui peuvent survenir.
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
42
III.5 Description du médicament
La composition de Amoxicilline 15 ml et 30 ml est détaillée dans le tableau ci-
dessous :
Tableau 07 : La composition de l’Amoxicilline.
position Nom 15 ml
(g)
30 ml
(g)
Lot
(g)
1.0 Amoxicilline
trihydrate
0.6228 1.2576 628.8
2.0 SUCROSE 10.8720 21.7440 10872.0
3.0 HYDROXYPROPYL
CELLULOSE
0.0192 0.0384 19.2
4.0 ANHYDROUS
TRISODIUM
PHOSPHATE
0.1296 0.2592 129.6
5.0 XANTHAN GUM 0.0192 0.0384 19.2
6.0 CHERYY AROMA 0.0500 0.1000 50.0
7.0 VANILLA AROMA 0.1000 0.2000 100.0
8.0 BANANA AROMA 0.0375 0.0750 37.5
LE POIDS 11.8563 23.7126 11856.3
III.6. Méthode de fabrication
Le résumé du processus de fabrication est le suivant :
1- Tamisé Amoxicilline trihydrate (position 1.0), HYDROXYPROPYL
CELLULOSE (position 3.0), ANHYDROUS TRISODIUM PHOSPHATE (position
4.0), XANTHAN GUM (position 5.0), CHERYY AROMA (6.0), VANILLA
AROMA (7.0), BANANA AROMA (8.0). par un tamis 0.8 mm.
2- Tamis SUCROSE (position2.0), par un tamis 0.8 mm.
3- Mélangé les poudre tamisée de méthode 1 avec le poudre tamisée de méthode.
4- Tamisé le mélange obtenue en méthode 3 par un tamis de 0.6 mm.
5- Mélangé le tamisée obtenir de méthode 4.
6- Le mélange obtenu dans la méthode 5, chargée dans les bouteille.
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
43
AMOXICILLINE
TRIHYDRATE
HYDROXYPROPYL
CELLULOSE
ANHYDROUS TRISODIUM
PHOSPHATE
XANTHAN GUM
CHERYY AROMA
VANILLA AROMA
BANANA AROMA
EAMOXICILLINE
TRIHYDRATE
HYDROXYPROPYL
CELLULOSE
ANHYDROUS TRISODIUM
PHOSPHATE
XANTHAN GUM
CHERYY AROMA
VANILLA AROMA
BANANA AROMA
Equipement de
tamisage 0.8 mm
sEquipement de
tamisage 0.8 mm
Mélange (10 min)
EMélange (10
min)
Equipement de
tamisage 0.8 mm
MEquipement de
tamisage 0.8 mm
Sucrose
Esucrose
Equipement de
tamisage 0.6mm
CEquipement de
tamisage 0.6mm Mélange (10 min)
CMélange (10 min)
Mélange (15 min)
dMélange (15 min)
Dosage
Rdosage
CP-1 Densité, l’écoulement, la
taille des particules,
l’homogénéité du contenu
CCP-1 Densité, l’écoulement,
la taille des particules,
l’homogénéité du contenu
CP-2 Densité, l’écoulement, la
taille des particules,
l’homogénéité du contenu
MCP-2 Densité, l’écoulement,
la taille des particules,
l’homogénéité du contenu
CP-3 l’homogénéité du contenu,
l’homogénéité de poids, control
microbiologie.
MCP-3 l’homogénéité du
contenu, l’homogénéité de poids,
control microbiologie.
Schéma 02 Diagramme de fabrication
ASchéma 02 Diagramme de fabrication
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
44
III.8. L’analyse des points critiques
Tableau 08 : les points critiques
exécuter L’étape du
processus
critique Facteur
déterminant
Influence sur
5 Mélange oui Temps L’homogénéité
de contenue
6 dosage Oui
Oui
Réglage de la
dose
Réglage de la
dose
L’homogénéité
de contenue
L’homogénéité
de contenue
III.9. Les lots
Trois lots de 11856.3 g seront préparés, et 500 bouteilles de 15 ml et 250 bouteilles
de 30 ml, seront emballées afin de procéder à la validation.
Les lots du médicament à valider seront fabriqués et emballés conformément à
l’itinéraire de département de formulation.
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
45
III.10. L’échantillonnage
L’échantillonnage est effectué dans le point indiqué dans le Diagramme de
fabrication.
L’échantillonnage et contrôle seront effectués comme indiqué dans le tableau
suivant :
Tableau 09: L’échantillonnage et les tests à effectuer
Processus de
contrôle
L’échantillonnage Contrôle Les paramétré selon
CP-1
Mélange
Etape 5
10 min
Début
Milieu
Fin
3 échantillons
3 échantillons
3 échantillonw
Homogénéité du
contenue
Les tests de
norme
Interne
CP-2
Mélange
Etape 5
15 min
Début
Milieu
Fin
3 échantillons
3 échantillons
3 échantillons
Homogénéité du
contenue
Homogénéité du
contenue
Homogénéité du
contenue
Les tests de
norme
Interne
CP-3
dosage
Début
Milieu
Dernier
10 bouteilles
20 bouteilles
10 bouteilles
20 bouteilles
10 bouteille
20 bouteille
Dosage de
l’homogénéité
Le poids de
l’homogénéité
Dosage de
l’homogénéité
Le poids de
l’homogénéité
Dosage de
l’homogénéité
Le poids de
l’homogénéité
Les testde
norme
Interne
Les test de
norme
Interne
Les test de
norme
Interne
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
46
III.11. Critères d’acceptation
Le processus de fabrication de l’Amoxicilline 15ml et 30 ml, sera considéré
comme validée si tous les résultats obtenus lors de l’exécution du plan d’analyse sont
dans les limites d’acceptation indiquées dans chaque cas.
Tableau 10 : les critères d’acceptation
Paramètre Les limites d’acceptation
L’homogénéité de contenue (95-105)% de la valeur réclamée
L’homogénéité de poids Poids moyen ±5%
Dans le cas qu’il a été décidé de modifier les conditions d’exploitation au cours du
processus de validation, l’équipe de validation permettra d’étudier et de décider s’il
est nécessaire d’inclure dans la validation de nouveaux lots.
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
47
III.12. Rapport de déviation
Les déviations possibles qui se produisent pendant le processus seront enregistrées,
leurs conséquences et la date et la signature de la personne doivent être enregistrées.
Dans le cas, n’existe pas une déviation, il faut montré.
Tableau 11: Rapport de déviation.
Date
14/06/01
Déviation
Les lots de
validation :
Lot 001, 1000
bouteilles
Lot 002, 1000
bouteilles
Lot 003, 1000
bouteilles
Conséquences
Lot 1001 (15 ml), 500
bouteilles
Lot 1011 (30 ml), 250
bouteilles
Lot 1002 (15 ml), 500
bouteilles
Lot 1022 (30 ml), 250
bouteilles
Lot 1003 (15 ml), 500
bouteilles
Lot 1033 (30 ml), 250
bouteilles
Signature
Il y a une signature
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
48
Rapport de validation du procédé de
fabrication
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
49
Les résultats obtenus pour chacun des paramètres étudiés dans le processus de
validation sont les suivants :
Mélange final
Tableau 12 : Les résultats finals de la validation.
Test Lots
001 002 003
Le contenue en %
de Amoxicilline
10 minutes de
mélange
Haut
Milieu
Bas
Moyenne
15 minutes de
mélange
Haut
Milieu
Bas
moyenne
Moyen
(%)
RSD (%) Moyen
(%)
RSD (%) Moyen
(%)
RSD(%)
103.44
101.33
102.20
102.32
100.41
101.09
101.22
100.91
0.14
1.34
1.87
1.46
1.10
1.66
0.20
1.07
98.51
99.56
98.67
98.91
100.18
101.41
102.86
101.48
2.89
0.56
0.73
1.59
0.46
1.19
1.57
1.55
104.83
103.23
100.04
102.70
102.79
98.77
102.20
101.25
1.62
1.01
1.46
2.38
0.61
1.45
3.29
2.61
Densité tassé
(g/ml)
D0
D10
D500
D1250
D2500
Indice de
compressibilité (%)
0.80 g/ml
0.84 g/ml
0.98 g/ml
1.00 g/ml
1.02 g/ml
18.37 %
0.80 g/ml
0.84g/ml
0.98 g/ml
1.00 g/ml
1.00 g/ml
18.37 %
0.77 g/ml
0.79 g/ml
0.98 g/ml
1.00 g/ml
1.00 g/ml
21.43 %
Ecoulement
Moyen
n
RSD.
Diamètre de
l’orifice
6.95 sec/100g
3
8.92
25 mm
7.36 sec/100g
3
8.91
25 mm
6.43 sec/100g
3
23.23
25 mm
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
50
La taille des
particules (%)
˃ 1.500 mm
1.500 – 1.000 mm
1.000 – 0.800 mm
0.800 – 0.6 mm
0.600 – 0.500 mm
0.500 – 0.400 mm
0.400 – 0.250 mm
0.250 – 0.177 mm
0.177 – 0.100 mm
˂ 0.100 mm
-
0.05 %
0.51 %
0.28 %
0.14 %
2.14 %
2.41 %
29.48 %
23.94 %
19.67 %
-
0.39 %
0.63 %
0.62 %
0.51 %
9.54 %
42.91 %
32.52 %
5.61 %
0.69 %
-
0.26 %
0.58 %
0.67 %
0.42 %
9.76 %
49.07 %
33.59 %
4.86 %
0.76 %
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
51
Produit fini
Amoxicilline (15 ml)
Tableau 13 : Les résultats obtenus pour le produit fini.
Test Les lots
001 002 003
Contenu (1 dose
par bouteille)
Début de
remplissage (n = 5)
Milieu de
Remplissage ( n =
5)
Fin de remplissage
( n = 5)
Moyenne (n = 15)
Moyen
(%)
RSD(%)
Moyen
(%)
RSD(%)
Moyen
(%)
RSD (%)
98.53
97.53
99.42
98.49
1.21
2.00
2.80
2.12
95.00
97.10
96.08
96.06
3.80
2.84
2.81
2.81
97.19
98.09
96.30
97.19
2.05
1.35
1.64
1.75
Contenu ( 3 dose
par bouteille )
(n = 12)
Moyen
(%)
RSD(%) Moyen
(%)
RSD(%) Moyen
(%)
RSD(%)
95.88 4.15 96.34 3.11 95.05 4.83
Le poids (n = 20)
Début
Moyenne
Fin
Moyen
(%)
RSD(%) Moyen
(%)
RSD(%) Moyen
(%)
RSD(%)
13.19
13.17
12.91
1.72
1.70
1.97
12.61
13.05
12.61
0.74
1.04
0.68
13.25
12.95
12.63
1.54
1.30
1.02
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
52
Produite fini
Amoxicilline (30 ml)
Tableau 14 : Les résultats obtenus pour le produit fini
Test Les lots
001 002 003
Contenu ( 1 dose par
bouteille)
Début de remplissage
(n = 5)
Remplissage à mi-
cours (n = 5)
Fin de remplissage
( n = 5)
Moyenne (n = 15)
Moyen
(%)
RSD
(%)
Moyen
(%)
RSD
(%)
Moyen
(%)
RSD (%)
95.10
99.10
100.52
98.24
2.03
4.79
5.12
4.63
95.37
95.07
97.03
95.82
1.66
2.24
3.96
2.77
96.05
98.46
96.76
97.09
1.94
2.32
2.79
2.45
Contenu (3 dose par
bouteille )
(n = 12 )
Moyen
(%)
RSD(%)
Moyen
(%)
RSD(%) Moyen
(%)
RSD (%)
95.00 4.73 97.04 5.15 98.78 5.35
Le poids (n = 20 )
Début
Moyenne
Fin
Moyen
(%)
RSD(%)
Moyen
(%)
RSD
(%)
Moyen
(%)
RSD (%)
26.90
26.32
26.20
0.97
0.98
3.46
25.86
25.54
25.87
0.85
0.75
1.47
25.88
25.97
25.22
0.80
1.85
4.70
.
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
53
CERTIFICAT DE VALIDATION
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
54
CERTIFICAT DE VALIDATION
Produits : Amoxicilline 15 ml
Amoxicilline 30 ml
Une fois effectuer les tests et analyses décrits dans le plan de validation , et
l’obtention des résultats d’analyse, le processus de fabrication de Amoxicilline 15 ml
et 30 ml , fabriquer dans l’unité pharmaceutique, peut être considéré comme valider.
le responsable de l’élaboration et l’exécution de
ce protocole.
Signature :
le responsable de l’élaboration et l’exécution des
méthodes d’analyse.
Signature :
le responsable de la supervision des méthodes
d’analyse tciwehs-hceqeuyvw
Signature :
le responsable de l’élaboration et l’exécution des
méthodes d’analyse microbiologique.
Signature :
le responsable de la supervision des analyses
microbiologique
Signature :
le responsable de l’examen des activités et de la
documentation, et pour s’assurer qu’ils sont
effectués selon les normes de GMP
Signature :
Chapitre III :Protocole de validation prospective de l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml
55
Conclusion sur les résultats obtenues
Les résultats de la validation des différents tests effectués dans les lots de
suspension d’amoxicilline (présentation dans 15 ml et 30 ml) sont inclus dans les
pages précedent.
Le dernier mélange de poudre et le mélange rempli en bouteilles sont conformes aux
spécifications établies dans le protocole. Sur la base des résultats, on peut dire que le
mélange pendant 10 minutes est aussi efficace que le mélange pendant 15 minutes.
Les essais physiques du mélange final montrent que les caractéristiques des
différents lots sont similaires.
Les conditions de la machine de dosage sont adaptées pour le remplissage d’un
poids correct.
Conclusion générale
La validation d’un procédé de fabrication est aujourd’hui obligatoire pour toute
industrie pharmaceutique car elle abouti à une répétabilité des résultats en assurant la
qualité du produit fabriqué, elle intervient tout au long de la chaîne de production du
médicament.
Pour réussir cette validation, il faut définir une stratégie globale, dans un deuxième
temps, il faut établir les prés requis, La dernière étape consiste en la validation
proprement dite qui doit être fondée et bien documentée.
Le cas de la validation du procédé de fabrication de l’Amoxicilline de l’entreprise
APU , illustre la mise en place de cette méthodologie de validation de procédé.
Cette expérience de stage m’a permis de se rendre compte que l’essentiel des
efforts pour mener à bien une validation de processus doit être axée sur la réalisation
de procédures simples et compréhensibles et sur la formation et l’encadrement du
personnel intervenant sur le terrain pour les essais de validation de procédé ainsi
qu’une bonne collaboration des différents services impliqués.
Tout au long de ce mémoire, l’objectif était de montrer que la mise en place d’une
validation d’un procédé de fabrication repose essentiellement sur le respect d’une
méthode et trouver des solutions aux contraintes de sa réalisation ; ceci est possible en
engageant surtout un personnel qualifié dans le but de réaliser 3 lots de validation qui
répondent aux spécifications du produit à fabriquer, puis assurer la reproductibilité
des résultats conformes aux normes obtenus dans notre étude pendant la plus longue
durée possible de l’application de ce procédé de fabrication.
Annexe
DOCUMENT TECHNIQUE COMMUN DE DEMENDE
D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
1. MODULE 1
1.1. Table des matières
Il y a lieu de présenter une table des matières exhaustive des module 1 à 5 du
dossier soumis au titre de la demande d’autorisation de mise sur le marché.
1.2.Formulaire de demande (annexe 1)
Le médicament qui fait l’objet de demande est à identifier par son nom et le nom
de la ou des substance(s) active(s), ainsi que par la forme pharmaceutique, la voie
d’administration, le dosage et la présentation.
Le demandeur indique son nom et son adresse, le nom et l’adresse du ou des
fabricant et des sites impliqués aux différents stades de la production (incluant le
fabricant du produit fini et le ou les fabricants de la ou des substance actives).
Sont annexées aux renseignements administratifs du formulaire de demande :
Une copie des autorisations de fabrication pour les produits importés ;
La liste des pays où une autorisation de mise sur le marché a été accordée
La liste des pays où une demande d’autorisation de mise sur le marché a
été présentée.
1.3.Information sur le produit
1.3.1.Résumé caractéristique du produit (annexe 2)
1.3.2.Notice (annexe 3) et Etiquetage (annexe 4)
Le projet d’étiquetage du conditionnement extérieur, du conditionnement primaire
ainsi que le projet de notice sont fournis en langue arabe et français.
1.3.3. Echantillon
Le demandeur fournit un échantillon ou des maquettes du conditionnement
primaire, du conditionnement extérieure, des étiquetages et des notices pour le
médicament concerné.
1.4. Information concernant les experts
1.5. Exigences spécifiques pour différents types de demandes
1.6. Evaluation du risque pour l’environnement
1.7. Information sur la pharmacovigilance
1.7.1.Plan de pharmacovigilance
Le système de pharmacovigilance prévu par le demandeur doit être décrit
1.7.2.Plan de gestion de risque :
Le plan de gestion de risque est exigé pour les molécules innovant, les médicament
bio-similaire et les médicaments dont la substance active a présenté auparavant un
problème de sécurité d’emploi. Ce plan doit comporter l’ensemble des activités de
pharmacovigilance et d’intervention qui permettent de mieux identifier, caractériser,
prévenir et minimiser les risques d’un médicament et de surveiller le bon usage dans
les conditions réelles d’utilisation.
Sont joints au module 1 les élément exigés par l’article 2 du décret d’AMM à savoir :
- La quittance de paiement de la rémunération du service rendu par la DMP ;
- Le certificat des bonnes pratiques de fabrication pour les produit importés ;
- Le contrat de délégation d’une ou de plusieurs opérations de fabrication, de
contrôle, de conditionnement,
- L’autorisation de mise sur le marché par le pays d’origine pour les produits
sous licence,
- Le certificat de produit pharmaceutique pour les produits sous licence.
De méme, sont joints au module 1 :
La traduction de l’AMM du pays d’origine en langue français et tout autre
document accompagnant le Module 1 rédigé dans une autre langue que l’arabe ou le
français.
2. MODULE 2 : RESUMES
2.1. Table globale des matières
2.2. Introduction
2.3. Résumé globale de la qualité
2.3. S substance active (Nom (s), Fabricant(s))
- 2.3. S.1 Information générale (Nom, Fabricant)
- 2.3. S.2 Synthèse
- 2.3. S.ERMETURE3 Caractérisation
- 2.3. S.4 Contrôle de la substance active
- 2.3. S.5 Normes ou substance de référence
- 2.3. S.6 Conditionnement ou substances de F
- 2.3. S.7 Stabilité
NB : Il est à préciser que le certificat de conformité à la pharmacopée européenne
(CEP) est accepté, s’il comporte notamment la déclaration d’accès au CEP avec
engagement et les annexes s’il y’a lieu.
2.3. P produit fini (NOM, DOSAGE ET FORME)
- 2.3. P.1 Description et composition du produit fini
- 2.3. P.2 Développement pharmaceutique
- 2.3. P.3 Fabrication(s)
- 2.3. P.4 Contrôle des excipients
En entend par :
Excipients : les substances, sans activités pharmacologique, incorporées au
médicament afin de faciliter sa mise en forme. Les excipients peuvent jouer un
rôle dans l’absorption du médicament, sa stabilité et son acceptabilité (couleur,
goût, consistance,…) ;
Excipient à effet notoire : tout excipient dont la présence peut nécessiter des
précautions d’emploi pour certaine catégorie particulière de patients. La liste
des excipients à effet notoire est fixée par le ministre de la santé ;
- 2.3. P.5 contrôle du produit fini
- 2.3. P.6 Normes ou substances de Référence
- 2.3. P.7 Conditionnement et système de fermeture
- 2.3. P.8 Stabilité
2.3. A Annexes
- 2.3. A.1 Installations et équipements (médicament biologiques uniquement)
- 2.3. A.2 Evaluation des agents adventices au regard de la sécurité
- 2.3. A.3 Excipients
2.3. R Information Régionales
2.4. Résumé non-clinique
- Aspects généraux
- Format et présentation
2.5. Généralités cliniques
- Avant-propos
- Table des matières
- Discussion détaillée du contenu des sections cliniques
2.5.1. Justification du développement du produit
2.5.2. Résumé des études biopharmaceutiques
2.5.3. Résumé des études de pharmacologie clinique
2.5.4 Résumé de l’efficacité clinique
2.5.5 Résumé de la sécurité clinique
2.5.6 Conclusions sur les bénéfices et risques
2.5.7 Références dans la littérature
2.6. Résumé écrit non clinique et sous forme de tableau
- Résumé non clinique écrit
- Introduction
- Présentation générale des attributs
2.6.1 Introduction
2.6.2 Résumé écrit de pharmacologie
- 2.6.2.1 Résumé
- 2.6.2.2 Pharmacodynamie primaire
- 2.6.2.3 Pharmacodynamie secondaire
- 2.6.2.4 Pharmacodynamie de sécurité
- 2.6.2.5 Interactions pharmacodynamique
- 2.6.2.6 Discussion et conclusions
- 2.6.2.7 Tables et figures
2.6.3 Résumé de pharmacologie sous forme de tableaux
2.6.4 Pharmacocinétique
- 2.6.4.1 Résumé
- 2.6.4.2 Méthodes analytiques et rapports de validation
- 2.6.4.3 Absorption
- 2.6.4.4 Distribution
- 2.6.4.5 Métabolisme (comparaison inter-espèces)
- 2.6.4.6 Excrétion
- 2.6.4.7 Interactions pharmacocinétiques (non-cliniques)
- 2.6.4.8 Autres études pharmacocinétique
- 2.6.4.9 Discussion et conclusion
- 2.6.4.10 Tables et figures
2.6.5 Résumé de la pharmacocinétique sous forme de tableau
2.6.6 Toxicité
- 2.6.6.1 Résumé
- 2.6.6.2 Toxicité par administration simple
- 2.6.6.3 Toxicité par administration réitérée
- 2.6.6.4 Génotoxicité
- 2.6.6.5 Carcinogénicité
- 2.6.6.6 Toxicité dans la reproduction et le développement
- 2.6.6.7 Tolérance locale
- 2.6.6.8 Autres études de toxicité
- 2.6.6.9 Discussion et conclusions
- 2.6.6.10 Tables et figures
2.6.7 Résumé de la toxicologie sous forme de tableaux
2.7. Résumé clinique
- Avant-propos
- Table des matières
- Directives détaillées relatives au résumé clinique
2.7.1 Résumé des études biopharmaceutiques et des méthodes analytiques associées
- 2.7.1.1 Données et aperçu
- 2.7.1.2 Résumé des résultats des différentes études individuelles
- 2.7.1.3 Comparaison et analyse des résultats des différentes études
individuelles
- 2.7.1.4 Annexe
2.7.2 Résumé des études pharmacologiques cliniques
- 2.7.2.1 Donnés et aperçu
- 2.7.2.2 Résumé des résultats des différentes études individuelles
- 2.7.2.3 Comparaison et analyse des résultats des différentes études
individuelles
- 2.7.2.4 études spécifique
- 2.7.2.5 Annexe
2.7.3 Résumé de l’efficacité clinique
- 2.7.3.1 Données et aperçu sur l’efficacité clinique
- 2.7.3.2 Résumé des résultats des différentes études individuelles
- 2.7.3.3 Comparaison et analyse des résultats des différentes études
individuelles
o 2.7.3.3.1 Les populations d’étude
o 2.7.3.3.2 Comparaison des résultats de l’efficacité de toutes les études
o 2.7.3.3.3 Comparaison des résultats des sous-groupe
- 2.7.3.4 Analyse de l’information clinique relative aux doses recommandées
- 2.7.3.5 Persistance des effets sur l’efficacité et/ou la tolérance
- 2.7.3.6 Annexe
2.7.4 Résumé de la sécurité clinique
- 2.7.4.1 Exposition au médicament
o 2.7.4.1.1 Plan global d’évaluation de la sécurité et revue de la
littérature des études de sécurité
o 2.7.4.1.2 Mesure de l’exposition globale
o 2.7.4.1.3 Caractéristiques démographiques et autres caractéristiques de
la population d’étude
- 2.7.4.2 Evénement indésirables
o 2.7.4.2.1 Analyse des événements indésirables
o 2.7.4.2.2 Revue de la littérature
- 2.7.4.3 Evaluations du laboratoire clinique
- 2.7.4.4 Signes vitaux, constations physiques et autres observations liées à la
sécurité
- 2.7.4.5 Sécurité dans les sous-groupes et dans les différentes situations
o 2.7.4.5.1 Critères d’inclusion
o 2.7.4.5.2 Critères d’exclusion
o 2.7.4.5.3 Interactions médicamenteuses
o 2.7.4.5.4 Utilisation en grossesse et allaitement
o 2.7.4.5.5 Surdosage
o 2.7.4.5.6 Usage abusif du médicament
o 2.7.4.5.7 Sevrage et effet rebond
o 2.7.4.5.8 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des
machines ou une altération des fonctions mentales
- 2.7.4.6 Données post commercialisation
- 2.7.4.7 Annexe
2.7.5 Références bibliographies
2.7.6 Synopsis des différentes études
3. MODULE 3 : QUALITE (INFORMATION CHIMIQUE,
PHARMACEUTIQUE ET BIOLOGIQUE POUR LES
MEDICAMENTS)
3.1. Table des matières
3.2. Corps de données (Contenu : principes et exigences fondamentaux)
3.2. S Substance active (nom, Fabricants)
- 3.2. S.1 Information générale
o 3.2. S.1.1 Nomenclature
o 3.2. S.1.2 Structure
o 3.2. S.1.3 Propriétés générales
- 3.2. S.2 Fabrication
o 3.2. S.2.1 Fabricant (s)
o 3.2. S.2.2 Description du procédé de fabrication et des contrôles en
cours
o 3.2. S.2.3 Contrôle des matières
o 3.2. S.2.4 Contrôle des étapes critiques et des produits intermédiaires
o 3.2. S.2.5 Validation et/ou évaluation de procédé
o 3.2 S.2.6 Développement du procédé de fabrication
- 3.2. S.3 Caractérisation
o 3.2. S.3.1 Elucidation de la structure et d’autres caractéristiques
o 3.2. S.3.2 Impuretés
- 3.2. S.4 Contrôle de la substance active
o 3.2. S.4.1 Spécification
o 3.2. S.4.2 Procédure analytique
o 3.2. S.4.3 Validation de procédure analytique
o 3.2. S.4.4 Analyse de lots
o 3.2. S.4.5 Justification de la spécification
- 3.2. S.5 Normes ou substances de référence
- 3.2. S.6 Conditionnement et système de fermeture
- 3.2. S.7 Stabilité
o 3.2. S.7.1 Résumé et conclusions concernant la stabilité
o 3.2. S.7.2 protocole de stabilité post autorisation et engagement en
matière de stabilité
o 3.2. S.7.3 Données sur la stabilité
NB : Il est à préciser que le certificat de conformité à la pharmacopée européenne
(CEP) est accepté, s’il comporte notamment la déclaration d’accès au CEP avec
engagement et les annexes s’il y’a lieu.
3.2. P Produit fini (NOM, DOSAGE FORME)
- 3.2. P.1 Description et composition du produit fini
- 3.2. P.2 Développement pharmaceutique
o 3.2. P.2.1 Constituants du produit fini
o 3.2. P.2.1.1 Substance active
o 3.2. P.2.1.2 Excipient
o 3.2. P.2.2 Produit fini
3.2. P.2.2.1 Développement de la formulation
3.2. P.2.2.2 Surdosage
3.2. P.2.2.3 Propriétés physico-chimiques et biologiques
o 3.2. P.2.3 Développement du procédé de fabrication
o 3.2. P.2.4 Conditionnement et système de fermeture
o 3.2. P.2.5 Attributs de la qualité microbiologique
o 3.2. P.2.6 Compatibilité
- 3.2. P.3 Fabrication
o 3.2. P.3.1 Fabricant(s)
o 3.2. P.3 .2 Formule de fabrication du lot
o 3.2. P.3.3 Description du procédé de fabrication et des contrôles des
opérations
o 3.2. P.3.4 contrôles des étapes critiques et des intermédiaires
o 3.2. P.3.5 Validation et/ou évaluation de procédé
Les dossier des lots de fabrication et de conditionnement des lots de validation à la
fabrication locale doivent être déposés.
- 3.2. P.4 Contrôle des excipient
o 3.2. P.4.1 Spécifications
o 3.2. P.4.2 Procédures analytiques
o 3.2. P.4.3 Validation des procédures analytiques
o 3.2. P.4.4 Justification des spécifications
o 3.2. P.4.5 Excipients d’origine humaine ou animale
o 3.2. P.4.6 Excipients nouveaux
- 3.2. P.5 Contrôle du produit fini
o 3.2. P.5.1 Spécification(s)
o 3.2. P.5.2 Procédures analytiques
o 3.2. P.5.3 Validation des procédures analytiques
o 3.2. P.5.4 Analyses de lots
o 3.2. P.5.5 Caractérisation des impuretés
o 3.2. P.5.6 Justification de spécification(s)
- 3.2. P.6 Normes ou substances de référence
- 3.2. P.7 Conditionnement et système de fermeture
- 3.2. P.8 Stabilité
o 3.2. P.8.1 Résumé et conclusion en matière de stabilité
o 3.2. P.8.2 Protocole de stabilité post autorisation et engagement en
matière de stabilité
o 3.2. P.8.3 Données concernant la stabilité
3.2. A Annexes
- 3.2. A.1 Installations et équipements ( médicaments biologiques uniquement)
- 3.2. A.2 Evaluation des agents adventices au regard de la sécurité
- 3.2. A.3 Excipients
3.2. R Informations régionales
Programme de validation des procédés pour le médicament
Dispositif médical
Certificat(s) de conformité
Médicaments contenant ou utilisant, dans le procédé de fabrication, des
matières d’origine animale et/ou humaine
(procédure EST – encéphalopathies spongiformes transmissibles)
3.3 Références bibliographiques
4. MODULE 4 : RAPPORTS NON-CLINIQUES
4.1 Table des matières
4.2 Rapports d’études
4.2.1 Pharmacologie
- 4.2.1.1 Pharmacodynamie primaire
- 4.2.1.2 Pharmacodynamie secondaire
- 4.2.1.3 Pharmacologie de sécurité
- 4.2.1.4 Interactions pharmacodynamiques
4.2.2 Pharmacocinétique
- 4.2.2.1 Méthodes analytiques et rapports de validation (si des rapports
distincts sont Disponibles)
- 4.2.2.2 Absorption
- 4.2.2.3 Distribution
- 4.2.2.4 Métabolisme
- 4.2.2.5 Excrétion
- 4.2.2.6 Interactions pharmacocinétiques (non clinique)
- 4.2.2.7 Autres études pharmacocinétiques
4.2.3 Toxicologie
- 4.2.3.1 Toxicité à dose unique
- 4.2.3.2 Toxicité à doses répétées
- 4.2.3.3 Génotoxicité
o 4.2.3.3.1 In vitro
o 4.2.3.3.2 In vivo (y compris évaluation toxicocinétique d’appui)
- 4.2.3.4 Cancérogénicité
o 4.2.3.4.1 Des études à long terme
o 4.2.3.4.2 Des études à court ou moyen terme
o 4.2.3.4.3 D’autres études
- 4.2.3.5 Toxicité dans la reproduction et le développement
o 4.2.3.5.1 Fertilité et le développement embryonnaire précoce
o 4.2.3.5.2 Développement embryo - fœtal
o 4.2.3.5.3 Développement prénatal et post – natal
o 4.2.3.5.4 Etudes dans lesquelles la descendance (jeunes animaux) est
traitée et/ou Ultérieurement évaluée.
- 4.2.3.6 Tolérance locale
- 4.2.3.7 Autres études de toxicité (si disponible )
o 4.2.3.7.1 Antigénicité
o 4.2.3.7.2 Immunotoxicité
o 4.2.3.7.3 Etudes mécanistiques
o 4.2.3.7.4 Dépendance
o 4.2.3.7.5 Métabolites
o 4.2.3.7.6 Impuretés
o 4.2.3.7.7 Autres
- 4.3 Références bibliographiques
ANNEXE A
Des exemples de tableaux et des figures de résumés écrits (présentés selon les
directives des ICH).
ANNEXE B
Les résumés Non – cliniques sous forme de tableaux – modèles ( présentés selon
les directives des ICH).
ANNEXE C
Les résumés Non – clinique sous forme de tableaux – exemples ( présentés selon
les directives des ICH).
5. MODULE 5 : RAPPORTS D’ETUDES CLINIQUES
5.1 Table des matières des rapports d’études cliniques
5.2 Liste de toutes les études cliniques sous forme de tableau
5.3 Rapports d’études cliniques
5.3.1Rapports d’études de biodisponibilité
- 5.3.1.1 Rapports d’études biodisponibilité
- 5.3.1.2 Rapports d’études comparatives de biodisponibilité et de
bioéquivalence
- 5.3.1.3 Rapports d’études de corrélation In vitro – In vivo
- 5.3.1.4 Rapports de méthodes de bio-analyse et d’analyse
5.3.2 Rapports d’études en matière de pharmacocinétique utilisant des biomatériaux
humains
- 5.3.2.1 Rapports d’études sur la fixation protéique dans le plasma
- 5.3.2.2 Rapports d’études de métabolisme hépatique et d’interaction
- 5.3.2.3 Rapports d’études utilisant d’autres biomatériaux humains
5.3.3 Rapports d’études de pharmacocinétiques chez l’homme
- 5.3.3.1 Rapports d’études de pharmacocinétique et de tolérance initiale chez
des sujets saints
- 5.3.3.2 Rapports d’études de pharmacocinétique et de tolérance initiale chez
des patients
- 5.3.3.3 Rapports d’études de pharmacocinétique de facteurs intrinsèques
- 5.3.3.4 Rapports d’études de pharmacocinétique de facteur extrinsèques
- 5.3.3.5 Rapports d’études de pharmacocinétique de la population
5.3.4 Rapports d’études de pharmacodynamie chez l’homme
- 5.3.4.1 Rapports d’études de pharmacodynamie et de
pharmacocinétique/pharmacodynamie chez des sujets sains
- 5.3.4.2 Rapports d’études de pharmacodynamie et de
pharmacocinétique/pharmacodynamie chez des patients
5.3.5 Rapports d’études d’efficacité et de sécurité
- 5.3.5.1 Rapports d’études cliniques contrôlées pertinentes pour l’indication
invoquée
- 5.3.5.2 Rapports d’études cliniques non contrôlées
- 5.3.5.3 Rapports d’analyses de données issues de plus d’une étude (y compris
des analyses intégrées formelles, des méta-analyses relais)
- 5.3.5.4 Autres rapports d’études
5.3.6 Rapports sur l’expérience après mise sur le marché
5.3.7 Formulaires de rapport de cas et des listes individuelles de patients
5.4 Références dans la littérature.
Résumé
Pour assurer La qualité du médicament il faut maitrisée plusieurs
paramètres, parmi les paramètres la qualification des matériaux la
validation des procédés de fabrication, maitrisée les norme comme bonne
pratique de fabrication et bonne pratique de laboratoire.
Dans ce mémoire on fait la validation prospective d’un procédé de
fabrication effectuée avant la commercialisation du produit. Son but est
de démontrer que le procédé est capable de fournir avec une manière
reproductible les produits de qualité exigée, et qu’il est sous contrôle pour
la production de routine. La démarche de ce travail est d’établir un
protocole de fabrication permettant d’obtenir un produit ayant les
caractéristiques et la qualité requise. Le process de fabrication de
l’Amoxicilline 15 ml et 30 ml sera considéré comme validé lorsque des
résultats reproductibles et conformes aux spécifications seront obtenus
sur 3 lots .
sél stl sel: validation, validation prospective, la qualité du
médicament, la qualification des matériaux, L’Amoxicilline, production
de routine.