planning fmpa complémentaire sap-2019
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Planning FMPA complémentaire SAP-2019
Avant la séquence, il est conseillé au formateur de lire le document "Evolutiondoctrine SUAP 2019" en page 3 du réferentiel.
8h00 - 8h30 Accueil
SA3 – SP1 : Une équipe intervient pour un adulte en ACR suite à une noyade
SA3 – SP2 : Une équipe intervient pour une personne ayant chuté présentant un traumatisme
12h00 - 13h00 Repas
13h00 - SA3 – SP3 : Une équipe intervient pour une personne (BPCO) prise de malaise (Glycémie) + (lunettes à oxygéne)
SA3 – SP4 : Une équipe intervient pour une hémorragie externe suite à un accident
- 17h00
SA3 – SP5 : Exposé de théme DG par les stagiaires;- L'A.V.C- Les gelures- La douleur thoracique non traumatique
Déroulement chronologique de la journée du MATIN
ACCUEIL DES STAGIAIRES 20 minutes
Accueil des stagiaires en salle de cours :- Expliquer pourquoi la séquence arrive si tard- Planning de la journée
Document stagiaire :Sur ENASIS :Doctrine SAP SDIS38 – Procédures SAP SDIS38 – Atteintes circonstancielles - Noyade
Evolution doctrine SUAP 2019
Fiche « Protocole ACR »
« nouveau né hors naissance »
Deux évènements sont responsables au cours de la naissance, de l’adaptation fonctionnelle du corps à la vie postnatale :
• L’interruption de la circulation placentaire • Le déploiement de poumons lors de la première inspiration
Le nouveau-né doit commencer à respirer immédiatement après la naissance. Les premiers cycles respiratoires sont pénibles, les poumons étant encore remplis de liquide (env. 50 ml) et les alvéoles collabées au moment de la naissance.
De ce fait, si le nouveau né n’arrive pas à respirer immédiatement après la naissance, un protocole de prise en charge différents doit être appliqué pour palier à sa détresse.Les Kits « nouveaux nés » vont être équipés prochainement d’un scalpel jetable et d’un second clamp afin depouvoir couper le cordon ombilical uniquement dans ce contexte.Ce nouveau protocole de « Prise en charge du nouveau né à la naissance » est en cours de validation.
Une fois le matériel déployé, une formation en caserne sera proposée.
« Si traumatisme crânien ou du rachis, pose d’un collier cervical dès que possible »
Cette restriction permet de limiter le mouvement du rachis lié à la gestuelle utilisée lors de la prise en charge. Reprends la consigne mentionnée initialement dans la fiche d’aide à la prise en charge.
« ventilation efficace présente, assurer la surveillance de la victime laissée à plat dos sous inhalation O2 avec un débit adapté à l’âge de la victime dans l’attente de l’équipe médicale »
Contrairement au PEC victime inconsciente, la victime qui retrouve une ventilation efficace après un ACR doitêtre laissée sur le dos sous une étroite surveillance. La mise en PLS dans ce contexte devient délétère, car elle perturberait l’équilibre fragile de l’activité cardiaque retrouvée et ainsi provoquée un nouvel ACR (causes : trouble du rythme et/ou désamorçage)
Nouvelle fiche « Administration d’oxygène par inhalation ».
Afin que l’ensemble des intervenants puissent avoir les mêmes règles d’utilisation de l’oxygène en inhalation dans le cadre des missions du SDIS 38, ce document propose une synthèse des préconisations associées auxdifférents matériels.Il tient compte des derniers accords entre le SDIS 38 et le SAMU (lunette O2 possible sur victime d'AVC ou de douleur thoracique non traumatique à la demande du médecin).
VERSION CRÉATION ET/OU MODIFICATION RÉDACTION VERIFICATION VALIDATION
1.0 : Création du document Création le mercredi 27 mars 2019Date dernière modification
Par : LTN Crespi Christophe
Par : MED-CDT CHARVET Karine
Par : MED-CDT CHARVET Karine
Nouvelle fiche « PEC Hémorragie externe « et « Hémorragies externes »
Les dernières recommandations internationales reprise au niveau national dans le document de la DGSCGC « Recommandations 2018 PSE 1 / PSE 2 » suppriment l’utilisation d’un second pansement compressif sur une reprise de saignement malgré la pose d’un premier pansement compressif.Contrairement aux recommandations, le SDIS 38 préconise de réaliser à nouveau une compression manuelledirecte sur le pansement compressif afin de solliciter encore une fois l’hémostase à cet endroit. La reprise dusaignement est due à l’apparition de troubles de la coagulation malgré une pose initiale du pansement compressif efficace.Si l’hémostase ne se produit pas, la pose d’un garrot est inévitable si l’hémorragie est située sur un membre.
Dans les zones non garrotables décrites dans le document, nous allons prochainement pouvoir réaliser la pose d’un pansement compressif.Le matériel en service actuellement ne permet pas la réalisation de l’ensemble des techniques, principalement à cause la longueur de la bande insuffisante.Le médecin chef a validé l’acquisition d’un nouveau pansement type israélien qui garantit la réalisation de toutes les techniques.Les différentes fiches techniques et les vidéos correspondantes sont en cours d’élaboration.Une fois le matériel déployé dans l’année, une formation en caserne sera proposée avec une mise à disposition des documents.
Un VSM est doté de pansement imbibé de substance hémostatique. Un ISP peut réaliser la pose de ce type de pansement en fonction du type et localisation de l’hémorragie après avis médical. Une équipe SP posera donc prochainement en complément un pansement compressif de type israélien sur ce type de pansement.
L’hémorragie étant une détresse vitale, ne pas hésiter à faire le lien avec la fiche « administration O2 en inhalation »
Nouvelle fiche « PEC victime consciente traumatisme du rachis » et « Traumatisme de la colonne vertébrale »
Les dernières recommandations internationales conseillent de ne pas utiliser un collier cervical rigide systématiquement sur une victime consciente présentant des signes de traumatisme du rachis avérés ou suspectés.Les retours d’expérience démontrent que le collier cervical rigide peut être à l’origine de l’apparition de signes d’aggravation de l’état de la victime notamment des pressions intracrâniennes et une obstruction des voies aériennes.
Le SDIS 38,soucieux de la qualité de la prise en charge de ce type de victime, a décidé de modifier son protocole de prise en charge.Afin de comprendre ce protocole, il est indispensable de bien maîtriser les 3 définitions que sont la stabilisation du rachis, la restriction des mouvements du rachis et l’immobilisation de la colonne vertébrale.
Il est important de se poser les bonnes questions pour prendre la décision de ne pas poser un collier cervical :La victime est-elle calme et coopérante ?L’utilisation d’un brancard cuillère pour assurer son relevage est-elle possible ?Si la réponse à ces deux questions est « oui », je ne dois pas poser un collier cervical préalablement à son immobilisation dans un MID.
Bien entendu, il est important de souligner que la stabilisation du rachis est assuré par un maintien tête de l’abordage à l’immobilisation. Cette règle peut être ponctuellement amendé dans un contexte particulier d’accès difficiles décrites dans le document « traumatisme de la colonne vertébrale ».
Si une des réponses est « non », je pose un collier cervical (si aucune contre-indication) pour agir de manière restrictive sur le mouvement du rachis jusqu’à l’immobilisation dans un MID. Il sera en suite desserré pour éviter l’apparition de signes d’aggravations évoqués ci-dessus.
Le brancard cuillère pour assurer le relevage de la victime doit être systématiquement utilisé dans la mesure des possibilités de sa mise en œuvre.
VERSION CRÉATION ET/OU MODIFICATION RÉDACTION VERIFICATION VALIDATION
1.0 : Création du document Création le mercredi 27 mars 2019Date dernière modification
Par : LTN Crespi Christophe
Par : MED-CDT CHARVET Karine
Par : MED-CDT CHARVET Karine
Afin de venir compléter les deux techniques de notre doctrine « Retournement en urgence à deux sauveteurs » et « Immobilisation générale sur plan dur », une nouvelle fiche technique intitulé « Technique de retournement d’une victime consciente allongée sur le ventre ayant un traumatisme du rachis avéré ou supposé » a été créée pour proposer une technique de retournement le plus adapté à ce nouveauprotocole.
Nouvelle fiche « Immobilisation générale sur un matelas à dépression »
Cette fiche intègre l’évolution de la doctrine de prise en charge d’une victime ayant un traumatisme du rachisavéré ou supposé (pose du collier cervical non systématique, relevage au moyen d’un brancard cuillère)
Nouvelle fiche « Traumatisme du bassin »
Cette fiche remplace celle identifiée dans notre doctrine. Elle propose notamment dans le cas dune victime présentant les signes d’un traumatisme du bassin la mise en place d’une ceinture pelvienne.À ce jour, seul un VSM ou un SMUR dispose de ce type de matériel. L’objectif de la séquence est de bien assimiler les signes et les risques de ce traumatisme mais aussi de prendre en compte que les équipiers ont un rôle d’aide à la mise en place de la ceinture pelvienne.Le SDIS 38 envisage à moyen terme de doter les VSAV de ce type de matériel. Une démarche a été initié pour acquérir une ceinture pelvienne à taille unique. Le VSM possède deux tailles.
Nouvelle fiche « Malaise hypoglycémique »
Ce document propose une synthèse de tous les éléments abordés lors de la formation proposée dans le second semestre de l'année dernière précisant la conduite à tenir globale face à ce type de pathologie. IL estissu des recommandations DGSCGC mais bien entendu amendé des éléments validés dans notre doctrine notamment :Hypoglycémie < 80 mg/dl à 120 mg/dl >Hyperglycémie
les deux fiches techniques « SSSM-OPE-INS-206 mesure de la glycémie par les secouristes » et « SSSM-OPE-INS-207 Oxygénation en inhalation avec lunettes à oxygène chez l’adulte ».viennent compléter notre doctrine.
La fiche « Gelures »
Cette fiche remplace celle identifié dans notre doctrine. Elle propose une classification nouvelle en degré des gelures. Un schéma a été ajouté afin de proposer une visualisation de cette classification.
La fiche « AVC »
Cette nouvelle fiche issue des recommandations DGSCGC été amendé sur le point de l’administration de l’O2pour être conforme à notre doctrine :
« administrer de l’oxygène avec lunette O2 à la demande du médecin qui précisera le débit »
Le schéma du FAST a été ajouté.
La fiche « Douleur thoracique non traumatique »
Cette nouvelle fiche issue des recommandations DGSCGC était manquante dans notre doctrine. Elle a été amendée pour être conforme :
« administrer de l’oxygène avec lunette O2 à la demande du médecin qui précisera le débit »
VERSION CRÉATION ET/OU MODIFICATION RÉDACTION VERIFICATION VALIDATION
1.0 : Création du document Création le mercredi 27 mars 2019Date dernière modification
Par : LTN Crespi Christophe
Par : MED-CDT CHARVET Karine
Par : MED-CDT CHARVET Karine
SA3 SP1 : Une équipe intervient pour un adulte en ACR suite à unenoyade
1 er Temps (SA3-SP1)Méthodes pédagogiques : Echange intéractif dirigé
Lieux : salle de cours30 minutes
1er partie : Par binôme, les stagiaires doivent remplir le formulaire vierge du protocole prise en charge d'un ACR (10 min) 2éme partie : Correction et institutionnalisation en pléniére avec le ou les formateurs (10 min + 10 min)
Documents formateur - Fiche de tâche- Diaporama ACR- Une copie par binôme du formulaire vierge du protocole prise en charge d'un ACR
Document stagiaire - Formulaire vierge du protocole prise en charge d'un ACR
2 ème Temps (SA3-SP1)Méthodes pédagogiques : Simulation à taille réduite
Lieux : extérieur45 minutes
Il s'agit d'une simulation à taille réduite animée par un formateur pour 8, mettant en scène un équipage VSAV pour une noyade, la victime a été sortie de l'eau avant l'arrivée des sapeurs-pompiers par un témoin (joué par un stagiaire).
Documents formateur - Fiche d'animation - Fiche doctrine sdis 38 noyadeDocument stagiaire - Néant
3 ème Temps (SA3-SP1)Méthodes pédagogiques : Exercice pratique du geste
Lieux : extérieur ou salle de cours30 minutes
Il s'agit d'un carrefour des techniques sur la pratique de l'ACR de tous les âgesFaire un groupe par mannequin
Matériel :- Mannequin adulte, enfant et nourisson- DSA- Appareil à mucosité
FMPA SAP thème DGSCGC 2019 SA3 - SP1 1er temps
Protocole de la prise en charge d'un ACR
Fiche de tâche
Vous êtes en échange intéractif en plénièreVous travaillez en binôme
Cet atelier est animé en 2 parties:
1ere partie : 10 minutes
Faire compléter par les binômes, la fiche de protocole vierge prise en charge d'un ACR
2ème partie : 20 minutes
Correction en plénière de la fiche protocole de la prise en charge d'un ACR,à l'aide du diaporamaInstitutionnalisation par le ou les formateurs du nouveau protocole de la prise en charge d'un ACR 2018
Conditions de réalisation :
Doit être réalisé en salle de cours avec vidéoprojecteurPhotocopie du protocole prise en charge ACR vierge ( sur ENASIS et référentiel )
Pour la correction prendre le diaporama du protocole de la prise en charge d'un ACR mis sur ENASIS
DOCUMENT Stagiaire
FMPA SAP thème DGSCGC 2019 SA3-SP1 1eme temps
Protocole prise en charge d'un ACR pour enfant, nourrisson nouveau né hors naissance et noyé
Fiche d'institutionnalisation
FMPA SAP thème DGSCGC 2019 SA3 - SP1 2eme temps
Le VSAV intervient pour un adulte en ACR suite à une noyade
Fiche d'animation : par demi groupe
Scénario :L'équipage VSAV intervient pour une personne victime d'une noyade dans un lac. La victime a été sortie de l'eau par un témoin, origine de la noyade inconnue.L'équipage arrive juste quand le témoin extrait la victime de l'eau,
Problématiques du scénario➔ Mise en application du nouveau protocole prise en charge d'un ACR d'un enfant, d'un nourrisson,
d'un nouveau né (hors naissance) et d'un noyé➔ Prise en charge du témoin
Logistique : - matériel SAP : sac premiers secours (DSA), sac O2 et aspirateur de mucosité- mannequin adulte
AnimationConsigne à la victime :La victime sera un stagiaire puis un mannequin adulte.La victime régurgite de l'eau au bout de 3 min pendant le massage cardiaque puis tousse, à la suite la victime reprend une activité circulatoire et ventilatoire efficace ( +6 mouvements par min)La victime reste inconsciente
➔Consigne au témoin : Sera joué par un des stagiaires présent.Précise qu'il vient juste de sortir la victime de l'eau
Consignes formateurs : 1 formateur pour 8Désigne un équipage VSAV à trois ou quatre stagairesInformer après 3 minutes de RCP, une reprise d'activité cardiaque et ventilatoire de la victimeLa victime régurgite de l'eau au bout de 3 min pendant le massage cardiaque puis tousse, à la suite la victime reprend une activité circulatoire et ventilatoire efficace ( +6 mouvements par min)La victime reste inconsciente
➔Débriefing
Problématiques du scénario
- Constater l'ACR et procéder à la ranimation dela victime
- Traiter une reprise de la ventilation d'une victime en ACR
- Traiter une noyade
Amener lesstagiaires à
- Mettre en application le protocole ACR 2018
- Laisser la victime à plat dos sous inhalation d'O2
- Faire 5 insufflations et prendre en compte le côté traumatique qu'en 2éme intention (lié au circonstanciel) (voir fiche doctrine sdis 38 noyade )
SA3 SP2 : Une équipe intervient pour une personne ayant chutéprésentant un traumatisme
1 er Temps (SA3-SP2)Méthodes pédagogiques : Echange intéractif dirigé
Lieux : salle de cours30 minutes
1er partie : Par binôme, les stagiaires doivent remplir le formulaire vierge du protocole prise en charge d'une victime consciente présentant un traumatisme du rachis avéré ou suspecté (10 min) 2éme partie : Correction et institutionnalisation en pléniére avec le ou les formateurs (10 min + 10 min)3éme partie : Visionnage de la vidéo SSSM sur le descriptif et la pose de la ceinture pelvienne
Documents formateur - Fiche de tâche- Diaporama du protocole prise en charge d'une victime consciente présentant un traumatisme du rachis avéré ou suspecté- Formulaire vierge du protocole prise en charge d'une victime consciente présentant un traumatisme du rachis avéré ou suspecté- Vidéo SSSM sur le descriptif et la pose de la ceinture pelvienne sur ENASIS
Document stagiaire - Formulaire vierge du protocole prise en charge du protocole prise en charge d'une victime consciente présentant un traumatisme du rachis avéré ou suspecté
2 éme Temps (SA3 -SP2)Méthode pédagogique : Mise en Situation Professionnelle 45 minutes
Il s'agit d' une mise en situation professionnelle Le VSAV intervient à domicile pour une personne ayant chuté mécanique d'une faible hauteur (environ 80cm) et présente une douleur spontanée du rachis
Matériel
- Sac PS et O2- brancard cuillére- VSAV
3 éme Temps (SA3 -SP2)Méthode pédagogique : Atelier geste pratique 30 minutes
Faire 3 ateliers de gestes pratique, un par matériel (le brancard cuillére, pont amélioré et retournement à3 SP)
- Atelier 1 : Technique relevage à l'aide du brancard cuillére- Atelier 2 : Technique de retournement traumatique à 3- Atelier 3 : Technique pont amelioré avec et sans plan dur
CONSIGNES Formateur
- Atelier 1 : Varier les contextes (Exemple : victime obése, milieux étroit et position de la victime ...)Fiche technique à disposition- Atelier 2 : La victime est consciente à chaque fois (un cas casqué et un autre cas pas casqué)Fiche technique à disposition- Atelier 3 : Chute dans les escaliers (victime sur les marches) et contexte traumatique avec personne non coopérante
SA3 - SP2 1er temps
Protocole de la prise en charge d'un traumatisme du rachis
Fiche de tâche
Vous êtes en échange intéractif en plénièreVous travaillez en binôme
Cet atelier est animé en 2 parties:
1ere partie : 10 minutes
Faire compléter par les binômes, la fiche de protocole vierge prise en charge d'un traumatisme du rachisavéré ou suspecté
2ème partie : 20 minutes
Correction en plénière de la fiche protocole de la prise en charge d'un traumatisme du rachis avéré oususpecté , à l'aide du diaporama
Institutionnalisation par le ou les formateurs du nouveau protocole de la prise en charge d'untraumatisme du rachis avéré ou suspecté
Conditions de réalisation :
Doit être réalisé en salle de cours avec vidéoprojecteurPhotocopie du protocole prise en charge d'un traumatisme du rachis avéré ou suspecté( sur ENASIS et
référentiel )Pour la correction prendre le diaporama du protocole de la prise en charge d'un traumatisme du rachis
avéré ou suspecté mis sur ENASIS
DOCUMENT Stagiaire
FMPA SP 2019- SUAP SA3 - SP2 2eme temps
Une équipe intervient pour un traumatisme du rachis
Fiche d'animationScénario :
Le VSAV intervient à domicile pour une personne ayant faitune chute mécanique d'une faible hauteur (environ 80 cm) et présente une douleur spontanée du rachis
Problématiques du scénario
➔ Relevage d'un trauma du rachis avec un brancard cuillère➔ Immobilisation du rachis sans restriction (sans collier)
Logistique :- Sac PS et sac O2- Brancard cuillère- MID
Animation / RôleTémoin : - Le témoin a assisté à l'accident- Le témoin a téléphoné aux secours
Victime :- Douleur du rachis EVN 5- Calme et coopérante- Pas PCI- Mobilité et motricité des 4 membres
Formateur : - Bien respecter les consignes victime
Débriefing
Problématiquesdu scénario :
- Relevage d'un trauma durachis avec un brancardcuillère
- Immobilisation durachis (MID) sansrestriction (sanscollier)
- Comprendre les enjeux de laprise en charge d'une victimetraumatisée du rachis
Amener lesstagiaires à :
- Prendre en priorité le brancard cuillère comme moyen de relevage
- à comprendre les effets néfastes de l'usage du collier cervical
- Connaitre et utiliser les 3 techniques de prise en charge ( stabilisation, restriction et immobilisation)
Référence : AC 07 T 03 Version : 1.2.1 Mise à jour : Juin 2018
Traumatisme du bassinDéfinition
Un traumatisme du bassin est l’ensemble des signes dus à une atteinte traumatique du bassin,avec ou sans plaie. Le traumatisme du bassin est responsable de fractures ainsi que de lésionsdes organes internes, notamment hémorragiques, pouvant mettre rapidement en jeu la vie de lavictime.
Les traumatismes du bassin sont grave et touchent surtout l’adulte jeune.
Causes
Les traumatismes du bassin surviennent dans un contexte de traumatisme à haute cinétique(accident de la voie publique, chutes de grande hauteur) avec dans deux cas sur trois des lésionsassociées (thorax, crâne, membres).
Le choc peut être :
• direct avec ou sans plaie au niveau de la partie basse de l’abdomen, des hanches ou desfesses ;
• à distance du bassin et transmis par l’intermédiaire des os des membres inférieurs (chute ouchoc sur la hanche, chute de grande hauteur sur les talons) ;
Plus rarement, les traumatismes du bassin peuvent survenir à la suite de traumatismes à faibleénergie chez la personne âgée.
Risques & Conséquences
La gravité du traumatisme du bassin est due :
• à la perte de sang due aux fractures elles-mêmes ; une fracture multiple du bassin estfréquemment responsable d’une hémorragie interne importante ;
• à une perforation ou une rupture de vessie ou des canaux d’évacuation de l’urine.
La mortalité des traumatismes du bassin est de l’ordre de 8 à 15%.
Signes
Au cours du bilan circonstanciel et au cours de l’analyse du mécanisme de l’accident lors du bilancomplémentaire, on retrouve un traumatisme parfois violent direct au niveau du bassin(écrasement, coup, choc) ou moins violent chez une personne âgée.
Si la victime n’a pas perdu connaissance et peut s’exprimer, elle peut se plaindre d’une douleurspontanée siégeant au niveau du bassin ou dans la partie basse de l’abdomen. Cette douleurspontanée est un signe évocateur d’un traumatisme du bassin
A l’examen on peut trouver :
• une douleur à la palpation douce et prudente du bassin ;
• une impossibilité de bouger les membres inférieurs en raison de la douleur ;
• la présence d’urine sanglante ou de sang sur les sous-vêtements (liée à l’atteinte de la vessieou de l’urètre) ;
• un hématome important au niveau du pubis ;
• une lésion des organes urogénitaux externes particulièrement chez l’homme (plaie, œdème,hématome) ;
• des lésions associées, comme des lésions du crâne et du thorax qui peuventmasquer le traumatisme du bassin.
Principe de l’action de secours
L’action de secours doit permettre :
• de prévenir toute détresse circulatoire par une surveillance attentive ;
• de limiter toute mobilisation de la victime, sauf en cas de nécessité absolue ;
• d’immobiliser la victime et assurer une contention du bassin si nécessaire ;
• de demander un avis médical.
Référence : PR 07 T 03 Version : 1.2.1 Mise à jour : Juin 2018
Traumatisme du bassin
• laisser la victime en une position allongée stricte, si possible ;
• dénuder le bassin de la victime. Cela doit se faire :
• dans la mesure du possible en préservant son intimité pour vérifier la présence de lésions(plaies, hématomes, œdèmes) ou de sang sur les sous-vêtements ;
• pour vérifier la présence de lésions dans le bas du dos ou au niveau des fesses de la victimeau cours de sa mobilisation (PLS, relevage, immobilisation) ;
• mettre en place une contention externe du bassin au moyen d’une ceinture pelvienne en présence d’un VSM après avis médical ou en présence d’un SMUR si la victime présente un traumatisme du bassin associé à des signes de détresse circulatoire.
• protéger au plus vite contre le froid, le vent ou la chaleur ;
• transmettre le bilan pour obtenir un avis médical ;
• relever et immobiliser sur un matelas à dépression, selon les consignes reçues ;
• surveiller attentivement la victime du fait d’un risque d’aggravation brutale.
Si la victime présente une détresse vitale, appliquer la conduite à tenir adaptée à son état.
APRES MIDI
SA3 SP3 : Une équipe intervient pour une personne (BPCO) prise demalaise
1 er Temps (SA3 -SP3)Méthode pédagogique : Mise en Situation Professionnelle 40 minutes
Il s'agit d'une simulation d'intervention.Elle sera animée par 1 formateur pour un groupe de 8 stagiaires.Elle portera sur la prise en charge d'une personne ayant fait une chute suite à un malaise.
Matériel
- Fiche d'animation 1- Morceaux de sucres ou sucrettes, verre d'eau.- Fiche d'aide au retour réfléxif- Bandelette et lancette pour lecteur de Glycémie- Fiche "Mesure de la Glycémie par les secouristes"
2ème Temps (SA3 -SP3)Méthode pédagogique : Atelier 10 minutes
Exercice pratique.Utilisation du lecteur de Glycémie avec rappel des consignes.Utilisation du Score de Glasgow avec Plaquette CA VSAV support Bilan
Documents formateurs et matériels
- SSSM-LOG-INS-106- Fiche doctrine sur l'administration O2 par inhalation- Sac PS complet avec lancette et bandelette suplémentaires- Plaquette CA VSAV Bilan avec feuille Glascow.- Vidéo score de Glasgow SDIS 38 "https://www.youtube.com/watch?v=H9kMqSx_SxA&list=PLOWJcNI-MKPhBQvl2JaZbcCgA0buJNy_w&index=1"
3 éme Temps (SA3 -SP3)Méthode pédagogique : Mise en Situation Professionnelle 40 minutes
Il s'agit d'une mise en situation professionnelElle sera animée par 1 formateur pour un groupe de 8 stagiaires.Elle portera sur la prise en charge d'une personne agée faisant un malaise
Documents formateurs
- Fiche d'animation 2- Fiche d'aide au retour réfléxif- Fiche "oxygénation en inhalation avec lunettes à oxygène chez l'adulte" SSSM-OPE-INS-207
4ème Temps (SA3 -SP3)Méthode pédagogique : Atelier 10 minutes
Exercice pratique.Utilisation lunettes O2, Masques HC, Bouteilles O2.Rappel des débits et calcul rapide autonomie bouteille O2 suivant l'utilisation.
Documents formateurs et matériels
- SSSM-LOG-INS-106- RC 2014 Administration O2 par inhalation- Sac O2 complet
FMPA SP 2019- SAP SA3 - SP3 1er temps
Une équipe intervient pour un malaise sur VP
Fiche d'animation 1Scénario :
Le VSAV intervient sur VP pour une personne de 50 ans ayant chuté de sa hauteur lors d'un footing prolongé.
Problématiques du scénario
➔ Reconnaître et agir sur les signes d'une détresse vitale➔ Utiliser le matériel disponible selon les consignes
Logistique :- Sac PS et sac O2- Tenue de sport.- 3 sucres
Animation / RôleTémoin : -Il s'agit de son compagnon et précise qu'il n'a aucun antécédent connu.-Ils courent depuis 2h sans avoir déjeuner, ils ont l'habitude de faire comme cela.-ils ont à disposition dans leurs poches du sucre mais ne l'a pas donné car la victime était inconsciente-Il a vu la victime vaciller, tituber, le témoins l'a aider à s'allonger -Le témoin a des notions de secourisme et a mis la victime en PLS (PCI ?); l'a couverte en attendant les secours.
Victime :- Consciente à l'arrivée des secours,- PCI ?, Désorientée, Glascow 13 (Y3, V4, M6), bouge et sensible des 4 membres, Ventilation normale, efficace à 20 mvt par minute, Sp o2 100%, circulation pouls radial à 120 battements par minutes, pression artérielle à 90/60, paleur légère, sueurs dûes à l'effort- Aucun antécedent, malaise depuis 30 min, aucune douleur à la palpation, lecteur de glycémie indique 42mg/dl
Formateur : - Maquille la victime,-Joue le rôle de vitamine 2 à la radio et guide le chef g'agrés si besoin-Fait évoluer la situation après la prise de sucre du témoin,
Débriefing
Problématiquesdu scénario :
-Reconnaître et agir sur lessignes d'une détresse vitale
- Utiliser le matériel disponible selon lesconsignes
Amener lesstagiaires à :
-Faire un bilan complet et prioriser les actions
-Mesurer la glycémie avec le matériel adaptéselon le protocole SDIS38
FMPA SP 2019- SAP SA3 - SP3 3éme temps
Une équipe VSAV intervient pour un malaise
Fiche d'animation 2Scénario :
Le VSAV intervient au domicile d'une personne agée ayant des difficultés respiratoires.
Problématiques du scénario
➔ Identifier les symptomes de la Broncho-pneumopathie Chronique Obstuctive (BPCO)➔ Respecter la règle opérationnelle
Logistique :- Sac PS et sac O2- Maquillage cyanose + sueurs- Inhalateur de type ventoline sécurisé (optionnel si pas du ventoline)- note SSSM-OPE-INS-207- Document formateur BPCO en annexe- 2 ERP
Animation / RôleTémoin : Ami de la victime, ne connait pas les antécédents , mais a vu le malaise et indique qu'il n'est pas tombé. Aucune suspicion traumatique.
Victime :Age + 65 ansConsciente, elle est assise dans un fauteuil.Bilan UV: pas de PCI, pas de DTS, bouge et sensible des 4, Ventilation superficielle, saccadée avec crachats et toux, sp O2 à 79%, 30 mouvements par minutes, Pouls radial à 100 par minutes, fort et régulier, tension à 14/9, sueurs ++ et légère cyanose, TRC 2s.Bilan complémentaire: Antécédents: BPCO (diagnostiqué il y a 1 an) sous Ventoline et Sérétide, Kiné respi.Fumeur (depuis l'âge de 16 ans) sevré depuis 1 an. Pas d'autres maladies.Malaise depuis 1 H qui s'accentue, pas de douleur,Il a pris plusieurs fois de la ventoline avant l'arrivée des SP mais ne sait plus combien.Il donne ses antécedents médicaux aprés questionnement du SP.
Formateur : Joue le rôle de Vitamine 2 pour le bilan radio. Demande le complément des informations si nécessaires. Demande le transport sur service d'urgences sous O2 à 4L/mn avec lunettes à O2 avec surveillance ++ de la Sp O2.
Débriefing
Problématiquesdu scénario :
-Identifier les symptômes de la BPCO. -Connaitre et appliquer la règleopérationnelle SSSM
Amener les stagiaires à : -faire un bilan complémentaire dirigé sur cette maladie
- utiliser et mettre en oeuvre les lunettes O2
La bronchite chronique ou BPCO, une maladie qui évolue silencieusement La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire invalidante, qui touche principalement les fumeurs. Son diagnostic est trop souvent tardif. Repérer les symptômes le plus tôt possible permet pourtant d'instaurer une meilleure qualité de vie.
La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) touche plus de 3,5 millions de personnes en France, soit entre 6 et 8 % de la population adulte. Le diagnostic n’est connu que chez le tiers des malades. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette affection pourrait devenir, d’ici 2020, la troisième cause de mortalité par maladie, après les affections cardiovasculaires et les tumeurs.
Un rétrécissement progressif des bronchesIl s'agit d'une maladie évolutive qui affecte les bronches et les poumons. La BPCO se caractérise principalement par une diminution, peu réversible, du calibre des bronches. L’air pénètre dans les alvéoles pulmonaires, mais en ressort difficilement du fait du rétrécissement progressif des bronches. L'affection reste longtemps silencieuse, et lorsque l’essoufflement devient bien présent, les dommages sont déjà sérieux.
« La BPCO est en fait un terme générique pour décrire les maladies pulmonaires chroniques entraînant des limitations du débit d’air du poumon. Il y a quelques années, les termes "bronchite chronique" et "emphysème" étaient utilisés, mais aujourd’hui, ils sont inclus dans le diagnostic de la BPCO », informe le Dr Eva Mantzouranis de l'OMS.
Le tabac, principal facteur de risque de la BPCOLe tabac est responsable de 80 % des cas de BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive). Environ 10 à 15 % des fumeurs développent une BPCO, les premiers symptômes se développant en général après 20 ans de tabagisme. L'arrêt de la consommation de tabac peut ralentir considérablement l'évolution d'une BPCO déjà installée.
Les autres facteurs de risque :
• La BPCO concerne principalement les adultes de plus de 45 ans, et sa fréquence augmente avec l'âge. • Les hommes sont plus touchés que les femmes. Néanmoins, la proportion de femmes atteintes a tendance à
s’amplifier dans les pays industrialisés, notamment à cause de l'augmentation du tabagisme féminin et d'une plus grande sensibilité au niveau de leurs bronches.
• La prématurité, le tabagisme passif lors de la grossesse, les infections respiratoires pendant l’enfance et les facteurs génétiques sont des éléments à prendre en compte lors de l’apparition d'une BPCO.
• L'exposition professionnelle à des polluants (solvants, gaz toxiques, ciments, poussières de silice…) est un facteur de risque. Il est d'autant plus grand que l'exposition aux solvants et la consommation de tabac sont combinées.
• La malnutrition et les conditions de vie défavorables augmentent le risque d’apparition d’une BPCO sévère.
• La pollution, qu’elle soit atmosphérique (gaz d’échappement, fumées d’usines…) ou domestique (tabac, produits et poussières toxiques), peut aggraver la BPCO.
La bronchite chronique une maladie aux symptômes évolutifs« La BPCO débute généralement par une toux chronique avec une production de crachats. Elle évolue vers un essoufflement, d'abord à l’effort, puis à des gestes ou mouvements anodins. Une gêne respiratoire peut s’installer, même au repos », indique le Dr Nicolas Roche, pneumologue à l'Hôtel-Dieu (Paris).
« Ensuite, la maladie s’aggrave ; la respiration devient inefficace, obligeant le malade à recevoir de l’oxygène. A ce niveau, la BPCO peut avoir des répercussions sur le fonctionnement du cœur », informe la Haute Autorité de la santé (HAS).
Les lésions occasionnées par la BPCO peuvent évoluer vers une destruction progressive des poumons et provoquerun emphysème, un des aspects de la maladie bronchique.
A savoir : il est possible de développer une broncho-pneumopathie chronique obstructive sans en présenter les symptômes. « La BPCO se développe lentement, et elle est le plus fréquemment diagnostiquée après 40 ans », explique le Dr Eva Mantzouranis de l'OMS.
Les différents stades de la BPCOIl existe quatre stades de BPCO, classés de 0 à 3. Ces différents niveaux permettent aux médecins de définir un traitement adapté. L'exploration fonctionnelle respiratoire, qui comprend la mesure du souffle par un spiromètre, est l'examen clé du diagnostic. Deux indicateurs, le VEMS (volume d’air expiratoire maximal en une seconde) et le VEMS/CV (volume d’air expiratoire maximal en une seconde par rapport à la capacité vitale), déterminent le degré de gravité de la BPCO.
• Le stade 0 (ou à risque) de la BPCO : les symptômes chroniques (toux, crachats) peuvent être présents. L’exploration fonctionnelle respiratoire est normale, et aucun traitement n’est nécessaire.
• Le stade 1 (peu sévère ou débutant) de la BPCO : des symptômes chroniques (toux, crachats) peuvent être présents. Le VEMS/CV est inférieur à 70 %, le VEMS est supérieur ou égal à 80 %.Le patient est traité à l’aide de bronchodilatateurs de courte durée d’action.
• Le stade 2 (moyennement sévère ou modéré) de la BPCO : des symptômes chroniques (toux, crachats, essoufflement) peuvent être présents. Le VEMS/CV est inférieur à 70 %, le VEMS est compris entre 30 % et 80 %. Aux bronchodilatateurs de courte d'action s'ajoutent des bronchodilatateurs au long cours. Une réhabilitation par kinésithérapie est aussi mise en place. Si le malade présente des symptômes, un VEMS inférieur à 50 % et/ou si sa BPCO occasionne des infections fréquentes nécessitant une antibiothérapie et laprise de corticoïdes oraux, une corticothérapie inhalée sera prescrite.
• Le stade 3 (ou sévère) de la BPCO : le VEMS/CV est inférieur à 70 %, le VEMS est inférieur à 30 %. En dépit d'un VEMS compris entre 30 % et 50 %, la BPCO peut également être de stade 3, lorsqu'une hypoxémie (diminution de la quantité d’oxygène transportée dans le sang) ou des signes cliniques "d’hypertension artérielle pulmonaire" sont présents. Le patient est traité par des bronchodilatateurs au longcours et de courte durée d’action. Une réhabilitation par kinésithérapie est mise en place. Une corticothérapie inhalée et une oxygénothérapie prolongée (en cas d’insuffisance respiratoire) sont aussi associées.
Lors du diagnostic de la BPCO, votre médecin réalise un bilan de santé afin de rechercher les facteurs en cause dans l’apparition de la maladie (tabac, pollution, exposition à des débris de fer, de métal…). Il en évalue ensuite la gravité grâce à une exploration fonctionnelle respiratoire, à une mesure du taux d'oxygène dans le sang, à des prélèvements sanguins, à des radiographies…
Des examens complémentaires pourront être demandés. A la suite de ce bilan, votre médecin traitant coordonne et adapte vos soins avec un pneumologue, un kinésithérapeute respiratoire et d’autres professionnels de santé (infirmier, diététicien, médecin du travail, réseaux de soins, services sociaux…).
Les traitements de la bronchite chroniqueEn premier lieu, il s'agit de limiter votre exposition aux facteurs de risque de la BPCO (tabagisme, environnement enfumé). Si vous fumez, vous pourrez bénéficier d’aides dans le sevrage tabagique. Des vaccins préventifs contre la grippe et le pneumocoque sont ensuite réalisés.
- « L’inhalation de bronchodilatateurs permet de dilater les bronches et de réduire l’essoufflement, indique le pneumologue Nicolas Roche. L’inflammation bronchique sera calmée grâce à l’inhalation de corticoïdes. »
- Le médecin peut également vous envoyer vers un kinésithérapeute respiratoire, afin d’effectuer une rééducation qui facilitera l’expectoration et la ventilation. « Si nécessaire, vous suivrez des séances de réhabilitation respiratoire. Elles ont pour objectif de diminuer l’essoufflement et de permettre aux muscles de travailler », souligne le Dr Roche.
- Pour les cas de BPCO assez sévères, une oxygénothérapie à domicile de longue durée ou une ventilation assistée est nécessaire. Si votre état respiratoire se dégrade, consultez immédiatement un médecin.
Vivre avec une BPCO« L’essoufflement empêche de vivre normalement, car le moindre effort est subi. Il peut affecter la vie sociale, la vie affective et la vie professionnelle », précise le pneumologue Nicolas Roche. Néanmoins, ne vous empêchez pasde vivre : la maladie n’est pas une fin en soi, et vous pouvez rééduquer votre souffle et réapprendre à accomplir des activités que vous croyiez hors de votre portée.
« La BPCO affecte principalement l’aptitude à pratiquer des activités physiques, précise le docteur Mantzouranis de l'OMS. Lorsque vous êtes atteint de cette maladie à un stade avancé, vous êtes limité dans le sport. Toutefois, les activités sont autorisées et encouragées aussi longtemps que vous possédez une saturation en oxygène appropriée au cours de l'exercice. »
SA3 SP4 : Une équipe intervient pour une hémorragie externe suite àun accident
1 er Temps (SA3 -SP4)Méthode pédagogique : Exposé intéractif
30 minutes
1er partie : Par binôme, les stagiaires doivent remplir le formulaire vierge du protocole prise en charge d'une victime présentant une hémorragie externe2éme partie : Correction et institutionnalisation en pléniére avec le ou les formateurs (10 min + 10 min)
Documents formateur - Fiche de tâche- Diaporama d'une hémorragie externe- Formulaire vierge du protocole prise en charge d'une hémorragie externe- Vidéo du SSSM sur le pansement "Quicklock"- Institutionnalisation sur le pansement "Quicklock"- Info sur de la validation de 5 fiches tecniques de pose de CHU en zone non garrotable (voir fiche"hémorragie externes" pour les 5 zone)
Document stagiaire - Formulaire vierge du protocole prise en charge d'une hémorragie externe
2 éme Temps (SA3 -SP4)Méthode pédagogique : Mise en Situation Professionnelle
Lieux : extérieur45 minutes
Il s'agit d'une mise en situation professionnelle pour une hémorragie externeElle sera animée par 1 formateur pour un groupe de 8 stagiaires.Elle portera sur un motard seul qui a perdu le contrôle de son véhicule, il est en position demi-assiseavec une douleur à l'avant bras.
Documents formateurs
- Fiche d'animation - Fiche d'aide au retour réfléxif
3 éme Temps (SA3 -SP4)Méthode pédagogique : Exercice pratique du geste 20 minutes
Il s'agit de deux ateliers de geste pratique sur la mise en place des différents garrots.Un atelier par matériel, les formateurs interviennent à la demande des stagiaires sur chaque atelier.
Matériel
- Garrot tourniquet- Liens large- Pose d'un CHU sur un membre
FMPA SAP thème DGSCGC 2019 SA3 - SP4 1er temps
Protocole de la prise en charge d'une victime présentant une hémorragie externe
Fiche de tâche
Vous êtes en échange intéractif en plénièreVous travaillez en binôme
Cet atelier est animé en 2 parties:
1ere partie : 10 minutes
Faire compléter par les binômes, la fiche de protocole vierge prise en charge d'une victime présentant unehémorragie externe
2ème partie : 20 minutes
Correction en plénière de la fiche protocole de la prise en charge d'une victime présentant une hémorragieexterne ,à l'aide du diaporama (ENASIS)
Institutionnalisation par le ou les formateurs du protocole de la prise en charge d'une victime présentantune hémorragie externe
Conditions de réalisation :
Doit être réalisé en salle de cours avec vidéoprojecteurPhotocopie du protocole prise en charge d'une victime présentant une hémorragie externe ( référentiel )Pour la correction prendre le diaporama du protocole de la prise en charge d'une victime présentant une
hémorragie externe mis sur ENASIS
DOCUMENT Stagiaire
Protéger la victime Mettre de
- Se protéger les mains par des gants à usage unique- Ecarter les vêtements si nécessaire
Observer si présence d'un corps étranger ou fracture ouverte
Efficace ?
Compléter les éléments des différents bilans
Rassurer la victimeAssurer la
Efficace ?
Efficace ?
Allonger la victime au plus tôt ou asseoir si plaie du thorax
Protocole prise en charge d’une victime présentant une hémorragie externe
Victime atteinte d'une hémorragie externe
Mettre en place un pansement compressif*
OUI NON
OUI NON
OUINON
OUI NON
FMPA SP 2019- SAP SA3 - SP4 2éme temps
Une équipe intervient pour une hémorragie externe
Fiche d'animation Scénario :
Le VSAV intervient sur VP pour un motard conscient seul ayant perdu le contrôle de son véhicule à l'arret présentant une hémorragie à l'avant bras(En position demi-assis contre un mur)
Problématiques du scénario
➔ - Stopper une hémorragie à l'aide de matériel➔ - Position d'attente
Logistique :- Sac PS et sac O2- Maquillage (sang)- casque moto
Animation / RôleTémoin : - NéantVictime :- En position demi-assis contre un mur- hémorragie de l'avant bras - A retirer son casque seul- pâleur et sueur++++- se fait lui même la Compression Manuelle Directe (CMD) qui est efficace
Formateur : - maquiller la victime- mettre en place une grosse flaque de sang (3 verres)- lors du relais par le sauveteur l'hémorragie reprend, ce qui entraine une CMD par le sauveteur donc pose du CHU qui est efficace- Aprés une minute un écoulement de sang reprend (dû à un trouble de la coagulation)- Le sauveteur doit réaliser une CMD sur le CHU- La CMD sur le CHU est inefficace donc pose d'un garrot
Débriefing
Problématiquesdu scénario :
- Traiter une hémorragieconformément à la doctrineSUAP du SDIS 38
- Prise en charge d'une victimed'hémorragie
Amener les stagiaires à : - comprendre et connaître les enjeux liées aux hémorragies
- Allonger la victime au plus tôt (ou asseoir plaie au thorax)- Couvrir la victime et administrerde l'o2 en inhalation
SA1 SP5 : Exposé de 3 thématiques par les stagiaires
2 éme Temps (SA3 -SP5)Méthode pédagogique : échange interactifs
Lieux : Salle45 min
Faire faire aux stagiaires un travail de synthèse des fiches d'institutionnalisations (sortir les éléments dubilan et la conduite à tenir)Un groupe par thèmeChaque groupe restitue et institutionnalise son travail au tableau
Documents formateurs
- Fiche d'institutionnalisation sur « L'accident vasculaire cérébral »- Fiche d'institutionnalisation sur « Les gelures »- Fiche d'institutionnalisation sur « La douleur thoracique non traumatique »
Référence : PR 05 A 01 Version : 1.1.1 (nouveau) Mise à jour : Juin 2018
Accident vasculaire cérébral
La victime a perdu connaissance et respire• appliquer la conduite à tenir devant une victime qui présente une perte de connaissance.
La victime est consciente et présente des détresses neurologiques• appliquer la conduite à tenir devant une victime qui présente une détresse neurologique
La victime est consciente et présente des signes d’AVCou d’AIT
• installer la victime en position strictement horizontale à plat ou en PLS si elle présente des nausées et desvomissements
Près des 2/3 des victimes qui présentent un AVC présentent des troubles de ladéglutition associés.
• administrer de l’oxygène avec lunette O2 à la demande du médecin qui précisera le débit;
• réaliser une mesure de la glycémie capillaire ;
• rechercher au bilan complémentaire les éléments spécifiques de l'AVC, les signes, les facteurs de risque etantécédents particuliers ou nécessaires à la prise en charge ;
• transmettre le bilan pour obtenir un avis médical et respecter les consignes. Le médecin régulateur peutvous demander de rechercher d'autres signes spécifiques ou vous mettre en relation avec un neurologue pourrécolter les éléments nécessaires à une hospitalisation en unités neuro-vasculaire ;
• surveiller attentivement la victime particulièrement l’évolution des signes d’AVC, la conscience et larespiration ;
• protéger la victime contre le froid ;
• maintenir la victime dans la position initiale pendant son transport.
Les victimes d’AVC sont idéalement acheminées vers un centre spécialisé « Unités desoins intensifs neurologiques » ou unités neuro-vasculaires. La prise en charge précoce desvictimes d’AVC permet d’obtenir des bénéfices réels par rapport à une prise en chargeconventionnelle avec un risque de mortalité et de séquelles réduits.
FIN