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Ministère de la Transition Écologique et Solidaire

Patrimoine arboré ou forêt urbaine : une gestion forestière à inventer ?

Aurélie DUBRAYCheffe du Service Politiques et TechniquesDirection Interdépartementale des Routes Nord

La gestion des dépendances vertes du Réseau Routier National

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Les missions de la DIR Entretien courant du réseau : assurer la sécurité des usagers, de

nos agents, la pérennité du patrimoine

Exploitation du réseau : assurer de bonnes conditions de trafic, les interventions d’urgence pour rendre la route aux usagers, informer

Connaître l’état du réseau pour programmer les travaux: disposer d’un patrimoine pérenne, optimiser la gestion des moyens consacrés

Déployer l’ingénierie et réaliser les travaux en limitant la gêne à l’usager

Proposer une capacité d’ingénierie pour mettre en œuvre les projets d’investissement (MOA DREAL).

Assurer nos missions de manière

durable

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2000 km de chaussées1400 OA540 bassins6000 ha de dépendances

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Les dépendances vertes : définition

Les dépendances sont l'ensemble des surfaces qui font partie de l'emprise routière à l'exception des chaussées (B.A.U. incluses). Elles sont qualifiées de « vertes » lorsqu’elles sont pourvues de végétation.

Pourquoi entretenir ?✔ pour conserver le patrimoine et le capital investi✔ pour répondre aux obligations réglementaires (échardonnage...)✔ pour préserver les 4 types de fonctions (techniques, routières, paysagères,

écologiques)✔ pour offrir un niveau de service adapté en maintenant ou en améliorant les qualités

d’usage de l’infrastructure

Des dépendances vertes à entretenir

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Des niveaux de services différenciés selon les zones Niveaux de service minimum

Liste des tâches

Enjeux et évaluation du niveau de risque

Fauchage Zone A

Sécurité prépondérante des usagers : visibilité du tracé et signalisation – refuge derrière les GS / Sécurité des agents :

être vu – permettre l’arrêt

Période : dès que H > 40cm si possible hors période de floraison et de nidification, Mars-Avril pour la première passe et après septembre pour la seconde.

Hauteur de coupe à 15 cm

Toutes Voies (avec et sans BAU / avec et sans accotement minéralisé / avec et sans bande dérasée) : sur 1,60m de largeur y compris dessous de glissière, dans la limite maximale de 2 passages / an

Traitement des carrefours plans ou dénivelés au même titre que les voies précitées

Matériel : le travail en tandem est une nécessité sur les zones occupées par des glissières

Fauchage Zone B

Maintien des fonctions techniques – Assurer l’accès pour les visites d’ouvrages (Y compris les ouvrages d’assainissement)–

Prise en compte des enjeux environnementaux

Période : Pas d’intervention avant septembre. (À réaliser lors du 2nd passage « Fauchage Zone A », si 2nd passage.)

Toutes voies : 1 passage / an jusqu’au fossé ou pied de talus

Matériel : le travail en tandem est une nécessité pour l’optimisation des balisages

Hauteur de coupe > 10 à 15cm

Fauchage Zone C

Maîtrise invasifs – Lutte contre les nuisibles ( échardonnage )Enjeux environnementaux majeurs – Agrément

Période : Pas d’intervention avant septembre Sauf pour un échardonnage localisé si il y a un arrêté communal pour le 59 et dans le 62

Hauteur de coupe : 10 à 15cmÀ terme, viser :isolement des cœurs d’échangeur (haies) : 1 ou 2 sites / an / districtmise en jachères fleuries : 1 ou 2 sites / an / districtconventions d’entretien (notamment via l’éco-paturage) : 1 ou 2 sites / an / district

Dans l’attente :Cœur d’échangeur « urbain » : 1 passage / 2 ans à réaliser lors du passage « Fauchage Zone B »,Cœur d’échangeur « rural » : 1 passage / 3 ans à réaliser lors du passage « Fauchage Zone B »,Grands Talus : 1 passage / 2 ans en fonction de la capacité de coupe du matériel

Matériel : le traitement commun des zones B et C, en attente des aménagements, sera réalisé dans un souci d’optimisation des moyens (plusieurs engins de fauchage dans le même temps)

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Le Schéma Directeur Paysager (SDP) pour orienter la gestion

Présentation du SDP

✔ Infrastructures linéaires à l’origine de la fragmentation des habitats et de l’érosion de la biodiversité

✔ Objectif du SDP : intégrer les paysages, les éléments du patrimoine et les espaces naturels dans le cadre de la gestion des dépendances vertes

✔ Découpage en itinéraire et préconisations par métier

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Le Schéma Directeur Paysager (SDP)

Les enjeux :

✔ Retrouver la cohérence entre la route et les paysages traversés (en permettant une lecture cinétique des unités géographiques, rythmée par les aménagements paysagers)

✔ Valoriser le patrimoine naturel et culturel à proximité du réseau routier (en vue de développer l’attractivité du territoire)

✔ Préserver et renforcer la biodiversité sur les accotements routiers (par le maintien des corridors biologiques et le développement de zones d’alimentation)

✔ Réduire l’impact visuel dans les zones habitées

✔ Intégrer les principes de gestion durable (pour améliorer l’entretien des masses végétales)

✔ Favoriser une conduite apaisée, sécurisée et guidée (par une implantation végétale améliorant la lisibilité de l’itinéraire)

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Programme d’Amélioration d’Itinéraire (PAI)

✔ Démarche de programmation pluriannuelle des opérations

PAI arbres secteur Lillois

✔ Sécurisation du patrimoine arboré le long du RRN de l’agglomération lilloise

✔ 2109 Peupliers dépérissant et 924 frênes atteints de chalarose

✔ Définition de 3 zones de priorité notamment au regard de la logique d’itinéraire

✔ Abattages prévus en 2017, 2018 et 2019

✔ Coût total de l’opération 958 000 €

✔ Mesures compensatoires : appui sur le sous-étage de végétation et replantation

=> Dossier d’autorisation d’abattage soumis à la décision du Directeur, et replantation systématique

Les PAI arbres

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Lutte contre les espèces exotiques envahissantes

EEE sur le réseau de la DIR Nord

✔ Renouée du Japon✔ Berce du Caucase ✔ Robinier faux-acacia✔ ambroisie✔ Arbre aux papillons✔ Solidage glabre✔ Séneçon du Cap

Expérimentations de lutte contre la renouée du Japon à la DIR Nord

✔ Pâturage par des caprins✔ Bâchage✔ Accompagnement par le CEREMA : élaboration protocole de mise en œuvre,

suivi annuel (inventaire biodiversité, mesures) avec rapport.

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Lutte contre les espèces exotiques envahissantes

Schéma Directeur Paysager2012

Politique Zéro phyto2013

Problématique EEE

Fin 2013

Début réflexion DIR/Cerema

2014 2015 2020

Guide EEE

Début des expérimentations

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Cartographie CBN

2018 - 2019

Déploiement des techniques dans les CEI

- Valoriser le patrimoine paysager- Préserver le patrimoine naturel- Renforcer la lisibilité et la sécurité de la route

- Développement des techniques alternatives- Innovation matériel

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Pâturage par des caprins:

✗ Rythme de repousse plus lent avec pâturage

✗ Réapparition de biodiversité locale en nombre

✗ Prévoir l’après : prévoir semis/plantation pour limiter le risque de réapparition de la renoué

✗ La concurrence végétale au vu de ce que nous pouvons observer est un moyen de lutte à considérer en tant que tel

✗ Temps où les chèvres pâturent rend les agents disponibles pour d’autres missions

✗ Pas de déchets de fauche à traiter=> gain de temps et d’argent

Lutte contre les espèces exotiques envahissantes

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Le bâchage

✔ Résultats et observations

✗ La bâche a bien rempli son rôle de barrière privant la renouée de la lumière et du soleil.

✗ L’observation de quelques dégradations mécaniques de la bâche au cours de la troisième année par la flore autochtone, montre bien l’importance du choix de la bâche qui doit durer dans le temps au moins 4ans durée minimale pour avoir un résultat concret.

✗ Bien penser en amont à l’après bâche : afin de se donner le maximum de chance de réussite dans le temps il est conseillé de planter/semer des plantes autochtones pour limiter le risque de résurgence de la renouée

✗ Cette technique semble efficace si elle est bien mise en place, ce qui sera difficile (et coûteux!) sur de grandes surfaces, et des surfaces en bordure directe de surfaces minéralisées (étanchéité du dispositif)

Lutte contre les espèces exotiques envahissantes

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Le bâchage, posé en Oct 2015

Vues sous la bâche en novembre 2016 :

=>Les tiges de renouées se sont affaissées et semblaient moisir sous la bâche

En juillet 2018, végétation classique reprend le dessus

Espèces exotiques envahissantes

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Le déploiement en CEI

✔ Chaque CEI devra mettre en œuvre sur son secteur au moins une des techniques testées à la DIR (pâturage, bâchage) ou ailleurs (expérimentation de fauche répétée) selon un arbre décisionnel

Lutte contre les espèces exotiques envahissantes

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