or opposite when it blinks
DESCRIPTION
Voyage pour un haiku. N'a rien d'un haiku si ce n'est l'improbable et c'est ce qui est jouissif.TRANSCRIPT
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Or opposite when it blinks
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Lambert Savigneux2013
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Une lettre 3 voyageurs
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Pour ce soir pas de temps pour un pome moins quil ne me rattrape ai lu lenvoi dAngkor et vu les belles photos du Cambodge, je voulais crire un pome , lu lange est ncessaire Wallace et la mer est immense pour deux amis assis dans leur regard les yeux perdus dans le vide et nesprant rien et leau nest rien que des fruits un rideau sil est vrai que trois voyageurs forment un cercle et regardent un lever de soleil, la malle est pleine de tous les changes et la posie est dfaite un endroit secret venant de loin et se levant dune nuit fantasmagorique chien fantme chien noir et chiennes et chiens se relvent dune nuit versatile mais blanche aux environs de la fte foraine, on y perd aisment la courbe le long du fleuve le baiser est bleu les manges et deux ou trois choses posent
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problme quand rien ne claque cest peut-tre cela qui barbouille y bien regarder quest-ce que cela change quon les ait lendroit que lon ait un air froce ou quon les ait lenvers quand on sattendait trouver la douceur et que tourne le mange et que lon ne comprend pas le cheval de bois va dans lautre sens mches dmles le visage du matin grince le violoncelle rode et colle rien ne cherche apaiser il sveille seulement sans trop rien comprendre la raison pour laquelle il tourne car on touche et ce nest que comme si de rien tait et le sourire que jai vu avait la forme dune orange quand il sest gliss dans la mer quil sest mis nager dans la journe rattrapant le temps perdu simaginant que lt tait vert.
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car
GO lits
doux de
nuits
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Que dire des temptes Au matin dun matin de brume o sont les temptes
que dire dune seule nuit bouleversante
de lahurissement des boulimies dorage
des cales surpeuple de chaines ou de ballots
mots cargos mots doux de nuits
que dire dun nom tombe dun dtail sombrant dans la gnralit
fumes noires et coup de fourchette dans la dcoupe sauvages assauts sur la dpouille et la diversit
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Les cargos dcrochent les les
Lombre mange lambre impunment
Une frange humide dplie le flanc les pas vont sans but quand sur la plage surgit le cheval et la dtonation
Des traces de sang et la vie est fourbue
deux pas dune saison sche
Mais quand une main brusque saisit la bride
sopposer la goutte qui tombe prend tout son sens dans son sang
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Seins de pierre
nallaitent que les muses aveugles
sur la plage le rve sinistre des cargos
Cest un cerf-volant !
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Dun bruit de la pluie
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Cette terre inculte
Je quitterai cette valle
Cette fournaise moite
ce vertbr qui grogne
ces nues
ses brumes qui trempent
Les mousses les champignons les arbres de la montagne ledelweiss et lEverest les fleurs attardes les chardons et lne
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Chaque crissement
mon pinceau et mon il
leau qui tombe du toit et les gens presss qui courent pour rentrer chez eux emplissent le lavis
par coups
mon corps
une longue traine noire
nen finit pas de laver
leau dans le baquet
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Que boivent ces personnages fatigus
sale la surface leau savonneuse que lon jette dans la rigole
les limace qui sentortillent
les fil barbouill du temps
sur le fil
une goutte se dpose
goutte que je dpose
rose
lombre mouille
sur mon lit
des gent la main
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Nuit catastrophique Rveil troubl clairire attendue
La fougre est douce
mordu le brin coupant mlodie le fil de lherbe
deux pieds sur terre sont un nid de boue
ruisseau tincelant ruisseau dsaltrant
mon museau dans leau est dune biche
un lphant aux doigts de fe
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ce nest pas moi qui fait ce bruit mais les grenouilles
Allez, je rve des mots que jai dit je retiens celui de fournaise de volcan de basse continue de songe et dapaisement
de tous les noms de poissons entre les doigts souvent si froids que jai laiss filer souvent entre les glaces battues sur la terre ferme plus plate quun amour sans lune
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Aujourdhui encore
Nuit catastrophique rveil troubl clairire attendue douceur de la fougre le ruisseau est tincelant le ruisseau est dsaltrant
Mon museau dans leau je me souviens il y avait une biche un lphant patauge ce nest pas moi qui fait tout ce bruit mais jai vu les grenouilles
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Je vois la nuque, joublie
Jaime les lvres noir framboise le reste a coul comme une eau noire aussi le reste avait la chaleur du soir le fruit avait les cheveux courts le reflet pale et violent de la mer le sang ros la nuque, loubli deux pices et le doigt qui panse ont press la main dans la mienne
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Le givre du matin tard dans la nuit jouvre un livre je sors dans la nuit chaude
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Xylo
phonie
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Fille de laube prs du jardinet
Mord le brin coupant Air du fil de lherbe deux pieds sur terre Pas de boue ruisseau tincelant ruisseau dsaltrant
lphants, grenouilles
et femmes qui papotent les cannes les bambous de plus en plus fous
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Digne os grle portefaix sorte de mille-pattes perce oreille perle du Sahel natifs des brousses dOuganda anciens fous rois des bidons villes adeptes du violoncelle
Y a til une chanson
ou un dessin
ou une chemise
si lgre
que les mots semblent dessins sur le corps
fleur de chemin
comme dans lherbe
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simple pousse-pousse
Sans corole sans ailleurs
Juste ici apais
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Or opposite when it blinks
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Et
toujours tre celui
cot de
ou au dessus
ou au dessous
ou derrire
Pas tant que
la tte lendroit
ou lenvers
se regarde par en dessous
ou en travers
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comme un avion lche une bombe
marche de travers
dun pas de Snateur
Pas de cot
rtroviseur
en diagonale
ou lenvers
lgrement dcal
peut surprendre
tte sur tte
les bras
lhorizontal
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rajoute
de dessous
vers
creuse un corps
regard
de derrire Soi
un dos
le cheveu
impertinent
qui dpasse
lun peu folle
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chante son derrire
cest une pope
impossible
se voir
en se penchant
par louverture
du dedans
Se penchant devant
prenant par derrire
le col de par dessus
se soulevant d cot
soudain face face
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lchant une bombe
de lintrieur
les joues rouges
prenant les jambes
jusqu son cou
ou contrairement
dans la file
quand on cligne
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Un jour un lampadaire
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Qelque chose devant soi devrait tre ouvert pour quil puisse y avoir un devant un lieu qui ne soit pas obscurcissement
Il ne faudrait pas laisser devant soi un espace sans lclaircir.
Une belle histoire sapprte on est sorti sans faire attention la porte ( elle a claqu ou non y a-t-il un cercle ou non)
dans lair vif de la rue
dans nimporte quel hiver dans une rue il se passe tant des gens saniment. On sinterroge que se passe til quand on croit quil ne se passe rien
et que lon se trompe
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Que le srieux finit par revenir
dehors la ville est rue
il ny a pas encore de style
lhistoire nest pas fixe
Se poser
Comme un oiseau
sur un arbre
ou sur le toit dun building
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Je vais l o je vais je vais par les airs enfilant les trajectoires contournant les parcs sans heure il ny a que la rencontre qui dtermine
ltre sans verbe
comme si de toute ternit
il avait t l
au lieu du vieil eucalyptus
Se frotte contre la brique du moins lil le croit vois
il ny a pas de nuages
Quune vapeur informelle
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Ciel bleu mer bleuie monstre marin le manga nest pas loin.
Et le poulpe son pied
Un dialogue sengage sans bulle sans phrase la mer est devenue polyglotte.
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On eut dit
si lon prte loreille
un souffle
linou
au vent qui souffle
Que survienne une Lune et que cesse le froid la solitude, lambigut sattable
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Aller en travers ou contre
Une fentre souvre
LImmensit
La vague est norme
Comme une flche ou la queue dune arme des mots de traverse de pont de prcipice vertige rappel corde avion train botte muscle vont de plus en plus vite
Jusqu seffacer
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Mta morphe de la chleur
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cras par la chaleur
au bout du chemin
voyant les vaches dvaler le pr
Assis sur une fourmilire
le moi bourdonne et se perd
La mditation
en wanderer
dsasphyxie
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Ventre sifflant au feuillage
reprendre le chant de loiseau
dans lair les nues des mouches
Se suspendre au nuage
est une mprise
et puis les orages
le tumulte
la dfiance
au sommet
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Compter les pingles des pins
en petits tas o poser la tte
aux herbes schent les fleurs
vice aux corces et au sang
sans lcrire
forcer son souffle
prvoir
aspirer
un pome
apaise et assure
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Les couleurs et le lavis
les lignes fonces
tout est affaire de respiration
La colre et la tristesse
sont dans le paysage
lhomme contre le tronc soupire
il aspire disparatre
Ramass
comme un serpent dans un panier
le nud
se confond avec les fruits
et les herbes poses sur un tapis
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assis est comme debout
mme si la nuit est dehors
Comme est la rue
et mme dans la boue
ne la percevant pas
les arbres de la fort
et les sourcils froncs
suffisent la marche
deux mots bien taills
mme le brin le plus fin
quand il est coup
Le nasal au plus prs
de lodeur et de locre
on se rend compte
quau dessus de la tte
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Il ny a pas doiseaux
Ni outardes
Ni perviers
allgre ou amre
la plaie cousue dun fil
le front puissant des rides
saisies au vol
les feuilles dont on ne fait rien
si elles ne sont pas la branche
le fruit que lon mange
les nuages voyagent le ciel
plus quils ne le dcoupent
un souffle cest le vent
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suite sans freins
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Dun mot , une suite
une avalanche
dans les mots, les vocables
une houle
les lettres abondent
il faut pouvoir
slancer dans le fleuve
le papier paissi
les mots eux mme
le fleuve
lencre vagabonde
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une antilope
le verbe ttanis
Les cdres vieux
les adjectifs affols
les ruines davant
les hauteurs effrnes
les bruits les faux-fuyants dans la fuite
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Repartir en pays inconnu
suppose les grandes montagnes
les grandes chanes traverser
Quand la minute est trop longue
que le vague a trop de poids
que je trace le caractre
tentant lascension
Sur la feuille
Sur le sable
Du doigt
Dans lair
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Il y a un recoin o le vent nentre pas
cest une cavit o lon ne peut penser
o mme linquitude nagit pas
Si roulant je suis en marche, inquiet