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4EME ANNEE
MINES DE PARIS
voir aussi : http://sgs.mines-‐paristech.fr/catalog
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Formation offerte en « 4ème année » des élèves de l’Ecole polytechnique, des ENS et de l’ESPCI
MINES ParisTech propose des admissions sur titre aux élèves de l'École Polytechnique, des Ecoles normales supérieures et de l’ESPCI ParisTech, conduisant à un diplôme d'Ingénieur Civil des Mines.
La formation de 21 mois comprend : 1. Stage de recherche à l’X = Stage ingénieur en co-‐tutelle Le stage entre avril et fin août, durant de 12 à 16 semaines dans un laboratoire industriel à l’étranger est en co-‐tutelle avec MINES ParisTech. 2. Intégration (4 semaines)
Stage d’observation terrain Prise de contact avec l’option Projet « mécatronique »
-‐ Conception et réalisation de systèmes techniques complexes ; multi-‐disciplines / multi-‐métiers. -‐ Exemples : grue automatisée, véhicule solaire, finger trakcing, testeur rachis cervical -‐ Plus d’informations : www.mecatro.fr
Démontage moteur 3. Troisième année Mines de Paris
Tronc commun -‐ Droit (introduction, du travail, commercial) -‐ Comptabilité (générale, analytique) -‐ Anglais
Enseignements au choix -‐ Semaine européenne ParisTech / ATHENS -‐ 120h d’Enseignements variés dans tous les domaines (Sciences, Sciences économiques, Humanités)
Option (enseignements et projet – 20 à 24 semaines) Stage / Projet de fin d’études (4 à 5 mois)
Options
MATHEMATIQUES APPLIQUEES
-‐ Géostatistiques et probabilités appliquées
-‐ Management des systèmes d’information
-‐ MAREVA (Mathématiques Appliquées)
MATIERE
-‐ Biotechnologie -‐ Génie atomique -‐ Géosciences -‐ Machines et Energie -‐ Procédés Energie -‐ Sciences et génie des matériaux -‐ Sol et sous-‐sol
SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIALES
-‐ Affaires publiques et innovations -‐ Économie industrielle -‐ Gestion scientifique -‐ Ingénierie de la conception -‐ Innovation et entrepreneuriat -‐ Systèmes de production et logistique
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INTERLOCUTEURS M. Julien BOHDANOWICZ, Directeur des études – cycle ingénieurs civils Tél : 01 40 51 91 47, Mél : julien.bohdanowicz@mines-‐paristech.fr Mme Michèle EFTHER, Responsable des admissions Tél : 01 40 51 90 05, Mél : michele.efther@mines-‐paristech.fr M. Gérard VIGUIE, Chargé des stages Tél : 01 40 51 92 14, Mél : gerard.viguie@mines-‐paristech.fr Délégués VS-‐P12 Zoé DURAND, Mél : [email protected]
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LES COURS DU TRONC COMMUN DU CYCLE INGENIEURS CIVILS INTRODUCTION AU DROIT Jean-‐Emmanuel RAY, 18h Dans un monde envahi par les règles juridiques, permettre de connaître, mais surtout de comprendre le droit d'aujourd'hui qui fait désormais partie de la culture minimum du citoyen français comme du citoyen européen. DROIT DU TRAVAIL Jean-‐Emmanuel RAY, 17h Que l'on soit employeur, cadre ou salarié, il est indispensable de connaître les règles de base de ce droit du quotidien, de plus en plus influencé par le droit communautaire. DROIT COMMERCIAL Caroline RUELLAN, 18h Sous l’influence irrésistible du modèle américain, le droit est devenu une composante essentielle de la vie économique, en particulier de l’entreprise. Qu’il s’agisse du choix de la structure juridique, de son fonctionnement, du rôle majeur joué par le contrat comme mode d’aménagement des relations économiques, de la dimension internationale induite par l’activité économique, de l’immixtion croissante du juge dans la vie de l’entreprise, le droit distille ses exigences propres ainsi que ses risques intrinsèques. En conséquence, la gestion d’une entreprise, quelle que soit sa taille et son activité, exige une maîtrise de plus en plus aigue d’un certain nombre de mécanismes et de règles juridiques. COMPTABILITE GENERALE Frédéric KLETZ, 18h L'objet du cours est de permettre à de futurs ingénieurs de dialoguer efficacement avec les comptables et les financiers avec lesquels ils auront tôt au tard à être en relation. Si l'acquisition complète des techniques comptables, qui s'effectue généralement au cours d'une longue formation professionnelle, ne paraît pas envisageable ni souhaitable dans le cadre d'une formation d'ingénieurs, il est néanmoins possible de donner à ces derniers une connaissance suffisante des principes et des mécanismes comptables pour qu'ils puissent engager sans complexe le dialogue évoqué ci-‐dessus. COMPTABILITE ANALYTIQUE Frédéric KLETZ, 8h La comptabilité analytique est un instrument à usage interne tourné vers la gestion de sous-‐ensembles distingués dans l'activité de l'entreprise. Il s'agit aussi très souvent du contrôle a posteriori des responsables chargés de cette gestion. L'entreprise n'est plus considérée comme une entité uniforme, mais comme un assemblage complexe de moyens, de techniques, de responsabilités. Les coûts calculés par la comptabilité analytique ont quatre usages : justifier des prix de vente, donner des éléments permettant de décider, fournir des paramètres de contrôle, évaluer des biens et des services. Mais ces usages font appel à des qualités si différentes des systèmes d'information en cause qu'un modèle de calcul de coût ne peut guère répondre à plusieurs d'entre eux. L'oubli de ce fait entraîne bon nombre d'erreurs dans les jugements et dans les choix.
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LES OPTIONS DU CYCLE INGENIEURS CIVILS AFFAIRES PUBLIQUES ET INNOVATIONS........................................................................................ 10 BIOTECHNOLOGIE ......................................................................................................................... 12 ECONOMIE INDUSTRIELLE............................................................................................................. 14 GENIE ATOMIQUE......................................................................................................................... 16 GEOSCIENCES................................................................................................................................ 18 GEOSTATISTIQUE ET PROBABILITES APPLIQUEES .......................................................................... 20 GESTION SCIENTIFIQUE................................................................................................................. 22 INGENIERIE DE LA CONCEPTION.................................................................................................... 24 INNOVATION ET ENTREPRENEURIAT............................................................................................. 26 MACHINES ET ENERGIE ................................................................................................................. 28 MANAGEMENT DES SYSTEMES D'INFORMATION .......................................................................... 30 MAREVA ....................................................................................................................................... 32 PROCEDES ENERGIE ...................................................................................................................... 35 SCIENCES ET GENIE DES MATERIAUX............................................................................................. 37 SOL ET SOUS-‐SOL .......................................................................................................................... 39 SYSTEMES DE PRODUCTION ET DE LOGISTIQUE ............................................................................ 41
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AFFAIRES PUBLIQUES ET INNOVATIONS Responsables : L. DOGANOVA et B. LAURENT L’option « Affaires Publiques et Innovation » forme les élèves à l’analyse des dimensions politiques de l’innovation technique. Elle permet d’acquérir des compétences théoriques et pratiques dans des domaines tels que l’utilisation d’instruments marchands dans les politiques publiques (marché carbone, réforme tarifaire de la santé…), les choix publics en matière de valorisation de l’innovation (évaluation des performances des écotechnologies, détermination du prix des médicaments pour les maladies rares…), la gestion du risque par des outils technico-‐réglementaires (traçabilité des produits agro-‐industriels, encadrement du marché des substances chimiques…), ou encore les procédures de concertation (organisation de débats publics pour les projets d’infrastructure, relations entre l’entreprise et ses parties prenantes…). Ces activités font aujourd’hui partie du quotidien de l’ingénieur occupant des fonctions de responsabilité dans l’entreprise, l’administration, les organisations internationales ou le secteur associatif. Elles visent à gérer des affaires publiques, caractérisées à la fois par des incertitudes liées au développement des technologies et des marchés, par des problèmes à l’interface entre l’organisation et ses parties prenantes (régulateurs, investisseurs, usagers, publics concernés…), et par l’articulation croissante entre les secteurs publics et privés, entre les échelles de gouvernement nationale, européenne et internationale. Elles requièrent d’associer à la maîtrise technique de l’innovation une compréhension fine de ses enjeux politiques, liés notamment aux évolutions réglementaires, aux relations avec la société civile et à l’organisation des échanges économiques. Ainsi, la formation délivrée par l’option répond à une demande croissante pour des ingénieurs capables de mettre leurs compétences techniques au service de projets à l’interface entre le développement industriel, la régulation et la gestion des attentes des parties prenantes. Elle sera particulièrement valorisable dans les métiers des directions des affaires publiques, des relations institutionnelles ou de la stratégie des entreprises, du conseil, des administrations publiques, des organisations internationales, des grandes ONG, ou de la recherche en sciences sociales. Contexte national et international Les affaires publiques font partie aujourd’hui des programmes de formation de haut niveau (Ex : School of Public Affairs/Columbia University ; Master Affaires Publiques/Sciences Po). L’option s’inscrit dans ce paysage et tire parti des compétences propres de l’école en proposant une formation aux affaires publiques centrée sur les problèmes scientifiques et techniques. Elle s’appuie sur les travaux des centres de recherche de l’école relatifs aux études sociales et politiques de l’innovation et fait appel à une riche palette de partenaires académiques (Sciences Po, Université Paris-‐Dauphine, Kennedy School of Government/Harvard University, Center for the Analysis of Risk and Regulation/London School of Economics, Center for Science Policy and Outcome/ Arizona State University, Institute of Organization/ Copenhagen Business School). Particularités de l’option -‐ L’option forme à l’analyse des questions politiques liées à l’innovation technique sur la base d’enquêtes et d’une formation en sciences sociales permettant d’acquérir des compétences en science politique, sociologie économique, science and technology studies (STS) et analyse juridique (en coopération avec le Centre de recherche sur les Risques et Crises de l’Ecole).
-‐ Les stages sont hébergés par une grande diversité de partenaires (entreprises, organisations publiques nationales et internationales, think tanks, ONG). Ils ont pour objectif d’éclairer les responsables dans la gestion des affaires publiques et donnent lieu à l’écriture d’un policy/position paper ou d’un article scientifique.
-‐ La formation est directement valorisable en entreprise, mais aussi dans les organisations publiques nationales et internationales et les ONG, ainsi que dans des activités de recherche.
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ORGANISATION PRATIQUE DE L'OPTION
Enseignements spécialisés recommandés par l'option -‐ [S9324] Dynamique des Sciences et Techniques – Bloc 3 – 2 ECTS -‐ [S9525] Sociologie des Marchés – Bloc 3A – 2 ECTS Le choix des ES fera l’objet de réflexions en commun entre les élèves et l’équipe pédagogique, en fonction des sujets de stage et des intérêts des élèves. Il est conseillé aux élèves de suivre les ES techniques qui leur seront utiles dans la conduite de leurs travaux d’option. Les élèves sont encouragés à suivre les séminaires d’institutions partenaires pertinents pour leur travail de fin d’études. Emploi du temps de l’option Mois d’octobre de 3A : la formation comprend : -‐ l’acquisition d’outils méthodologiques qualitatifs et quantitatifs ; -‐ des ateliers fondés sur des lectures et des exercices pratiques. Les questions théoriques sont discutées dans un but de contribution au travail d’option. Les optionnaires se forment à l’analyse des dimensions politiques d’activités technico-‐économiques telles que la quantification des risques, l’évaluation marchande des biens et des services, ou la normalisation industrielle ;
-‐ des interventions de partenaires académiques de l’option (à l’école ou dans le cadre de visites) ; -‐ des visites d’entreprises et d’organisations publiques
Quelques sujets d'option représentatifs: -‐ Tests d’usage, mobilisation des utilisateurs du véhicule électrique et négociation avec les collectivités locales. Partenaire : Renault
-‐ La valorisation financière des déchets nucléaires : choix d’actualisation et d’options réelles dans un contexte d’évolutions réglementaires. Partenaire : ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs)
-‐ Une nouvelle réglementation des risques ? Gérer les incertitudes de l’évaluation et de la gestion des risques des perturbateurs endocriniens. Partenaire : ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail)
-‐ Les critères de durabilité des biocarburants : politiques européennes et certification industrielle. Partenaire : Sofiproteol (groupe agro-‐industriel)
-‐ Les mécanismes de Paiement pour Services Environnementaux pour l’entreprise ou le secteur public. Partenaire : RTE (Réseau de Transport d’Électricité)
-‐ Le prix des médicaments : maladies rares et nouveaux modèles économiques. Partenaire : association de patients
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BIOTECHNOLOGIE Responsables : V. STOVEN, A. BLONDEL La biotechnologie, qu'elle soit biotechnologie classique (fermentation, génie enzymatique, sélection de souches...), ou biotechnologie de nouvelle génération (génie génétique, nanotechnologies, génomique, protéomique), est de plus en plus présente dans les procédés industriels de transformation de la matière, de synthèse et de contrôle de nouveaux produits. Au delà de l’acquisition des connaissances actualisées en sciences de la vie, l’option Biotechnologie a pour but de faire découvrir une grande variété d’entreprises et de métiers pour les ingénieurs, dans les domaines industriels en lien avec l’option. Les champs d'application abordés sont très variés: agro-‐alimentaire, environnement (traitement de l'eau, dépollution de sols), l'énergie (méthanisation, production de bio-‐carburants des 3 générations), la chimie verte (biosynthèses ou bioconversion, substitution de produits chimiques issus du pétrole par des produits issus de bio-‐ raffineries utilisant la matière première végétale), ou encore l'industrie pharmaceutique (bio-‐médicaments, stratégies thérapeutiques innovantes). Une attention est également portée aux sciences de l’ingénieur mises au service du vivant ou de la santé, comme l’imagerie, la bioinformatique, les bio-‐matériaux, les technologies de l’information en e-‐santé, ou l’instrumentation médicale. Plus généralement, l’acquisition d’une culture en sciences de la vie permet à l'ingénieur de d’aborder aussi bien les aspects technologiques et scientifiques que les aspects économiques, environnementaux, éthiques et légaux, qui jouent un rôle crucial dans les biotechnologies de nouvelle génération. En effet, ces technologies rendent possibles de profondes modifications du vivant et constituent ainsi une rupture culturelle importante et des enjeux stratégiques majeurs. La pédagogie est basée sur des approches expérimentales, des mini projets conçus à partir d'études de cas, et un grand nombre de visites d'entreprises, permettant un tour d'horizon des domaines d'application des biotechnologies.
Particularités de l'option :
Afin que les optionnaires bénéficient d'un environnement adapté et très encadré, l'option a développé des partenariats avec différentes institutions dans lesquelles certaines activités se déroulent : le laboratoire de microbiologie appliqué (CNRS, Gif sur Yvette), l'Institut Pasteur (Paris), le département de Biochimie Génie Biologique (ENS-‐Cachan). L'option Biotechnologie accueille autant les élèves motivés par les sciences de la vie et leurs applications en biotechnologie, que les élèves qui s'intéressent à des problématiques aux interfaces de la biologie et des autres disciplines de l'ingénieur (informatique, matériaux, physique, procédés, chimie….). Les Biotechnologies forment un domaine industriel très proche de la recherche et très compétitif. A ce titre, elles constituent un exemple d'étude pour comprendre les mécanismes de l'innovation, son lien avec la recherche et sa valorisation au sein des entreprises. Au-‐delà des nombreuses applications des biotechnologies dans le domaine de la santé conduisant à une véritable ré-‐orientation de l'industrie pharmaceutique, la forte incitation à développer des industries "propres" (employant moins d'énergie, d'eau, de matière première), conduit également à l'introduction de bio-‐ procédés ou de bio-‐ matières premières dans de nombreuses industries "lourdes" comme l'industrie agro-‐alimentaire, les matériaux, la chimie ou l'énergie. Les travaux d’option en 3A sont recherchés « sur mesure » afin d’ajuster les sujets aux centres d’intérêts de chaque élève. Les travaux d'options à l'interface entre deux options sont bien accueillis, voire encouragés.
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ORGANISATION PRATIQUE DE L'OPTION
Les activités s'organisent par ateliers d'une semaine portant sur un thème donné. Ces ateliers comportent des travaux pratiques. Une large place est consacrée à des visites d'entreprises, et à des études de cas. L'option Biotechnologie organise régulièrement des ateliers en collaboration avec d'autres options sur les thèmes de l'entrepreneuriat, l'énergie, les matériaux ou les procédés, ce qui permet d'aborder la diversité des champs d'application des biotechnologies, et de découvrir la richesse des projets aux interfaces de plusieurs disciplines. Quelques exemples d'ateliers organisés ces dernières années (sur 3-‐5 jours) : -‐ Clonage et expression dans des micro-‐organismes, de protéines ayant des application en santé et en environnement
-‐ Stratégie de développement d'un cluster de start-‐up et de recherche au Maroc, dans le domaine de l'agronomie
-‐ L'industrie et la recherche dans le domaine des biocarburants de 1ère, 2ième et 3ième génération -‐ Les différentes technologies d'imagerie médicale, leur développement, et les industries concernées -‐ La place de la bioinformatique dans la mise au point de nouveaux médicaments -‐ L'industrie des "medical techologies and medical devices" -‐ Production d'arômes et de colorants par voie biotechnologique dans l'industrie agro-‐alimentaire -‐ Mécanismes de l'innovation et de l'entrepreneuriat dans les biotechnologies appliquées à la santé Quelques sujets d'option représentatifs traités ces dernières années : -‐ Détermination de la structure de la protéine A humaine en complexe avec des ligands d'intérêt thérapeutique (Sanofi).
-‐ Etablissement et caractérisation de nouveaux modèles in vitro et in vivo de mélanomes humains à partir de prélèvements tumoraux (Pierre Fabre).
-‐ Recherche de peptides candidats pour l'immunothérapie antitumorale (CEA). -‐ Etude de l'expression de marqueurs impliqués dans la pigmentation après exposition UV (L'Oréal) -‐ L'échographie du muscle squelettique (Généthon). -‐ Modélisation des interactions rayonnement X-‐nanoparticules (Nanobiotix) -‐ Implémentation (en C++) d'une interface pour un moteur d'analyse d'image performant basé sur le fonctionnement du cerveau (MIT,USA).
-‐ Prédiction des propriétés pharmaco-‐cinétiques des molécules grâce à des méthodes d'apprentissage et de prédiction symbolique (Ariana Pharma).
-‐ Développement d'une plate-‐forme de diagnostic (Genewave). -‐ Etude de marché du test diagnostique rapide dans le domaine cardiovasculaire en Europe, aux Etats Unis et en Chine (Aterovax).
-‐ Accroissement de l'efficacité des forces de vente (Ferring Pharmaceuticals) -‐ Méthodes d'évaluation des impacts environnementaux des voies de production de biocarburants avancés (Total).
-‐ Identifier et évaluer les technologies et procédés de transformation de la biomasse en matières premières fermentescibles (Total).
-‐ Evaluation stratégique d'une technologie enzymatique de traitement de micropolluants pharmaceutiques (Da Volterra).
-‐ Analyse de marché pour des produits innovants des entreprises de Biotechnologie (Alcimed). -‐ Etude de l'impact du "marketing" hospitalier sur la vente globale de médicaments (Sanofi). -‐ Investir dans le secteur des maladies rares (Kurma Lifes Sicences Partners). -‐ Compagnies de biotechnologies: quelle place dans la stratégie des "Big Pharma" (Bionest Partners) -‐ Réduction de pertes de matières : maîtrise du surpoids des produits finis (LU). -‐ Optimisation logistique au sein du Service Clients Danone Professionnel (Danone).
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ECONOMIE INDUSTRIELLE Responsables : O. BOMSEL, Y. MENIERE
L’option Economie Industrielle est centrée sur l’entreprise : conditions d'émergence, environnement concurrentiel, logiques de croissance. Mais aussi, sur ses grandes décisions : investissements en production, financement de projets, distribution, R&D, publicité, exploitation de la propriété intellectuelle, choix de gamme de produits, tarification, relations verticales avec distributeurs et sous-‐traitants, localisation géographique…L’actualité fournit d’abondantes illustrations de ces sujets : fusions, acquisitions, délocalisations industrielles, numérisation, exploitation de la propriété intellectuelle, adoption de standards, guerres de prix …L'étude de ces décisions et des enjeux de politique publique associés fait appel à des domaines variés de l'analyse économique (contrats, innovation, différenciation, tarification), ainsi qu'aux contributions de la théorie des jeux, de l'histoire industrielle, de la finance d'entreprise, de la sociologie des marchés. Les concepts et outils d'analyse développés par la micro-‐économie forment le socle théorique de l’économie industrielle. Les raisonnements d'économie industrielle tiennent aujourd'hui une place centrale dans la formulation des stratégies d'entreprises, leur communication financière, ainsi que dans les arbitrages juridiques impliquant les firmes (litiges commerciaux) et les Etats (réglementation).
Objectif
L'objectif de l'option est de donner aux élèves les moyens d’appréhender la dynamique des entreprises : les jeux concurrentiels ou réglementaires, et leurs conséquences économiques. La méthode combine une familiarisation aux concepts, aux modèles, aux résultats essentiels de la théorie économique, et un apprentissage de leur maniement dans des situations industrielles concrètes.
Voir la page dédiée à l'Option sur le site du Cerna : http://www.cerna.mines-‐paristech.fr/
Organisation
Des problématiques d'entreprises ou de marchés sont présentées en parallèle : jeu de négociation, marketing, propriété industrielle, politiques publiques, réglementation, corporate finance. Chaque année, une enquête est menée en commun autour de thèmes concrets — la différenciation qualité dans le vin, les politiques locales ou européennes de déploiement des télécoms, la libéralisation du marché des jeux d'argent, l'organisation verticale de la grande distribution... Elles servent de fil rouge durant les périodes dédiées à l'option. Au terme de la formation, le stage de fin de 3ème année est l'application d'une démarche d'économie industrielle à une problématique d'entreprise. L'introduction des technologies numériques, les évolutions tarifaires des biens et des services, l'adaptation des réglementations sont souvent au cœur des questions traitées. L'option en troisième année -‐ Approfondissements du cours d'Economie Industrielle : séminaires sur l'économie des institutions et de la propriété intellectuelle, économétrie, théorie des jeux, conférences d'économistes étrangers, études de cas...
-‐ Introduction à l'entreprise : jeu de négociation, jeu d'entreprise, financement de l'industrie, étude de cas sur le brevet, études de cas en stratégie
-‐ conférences d'industriels exposant une décision stratégique qu'ils ont contribué à prendre et à mettre en application.
-‐ Seconde enquête industrielle (même principe qu'en 2A). -‐ Stage consacré à un travail d'analyse économique au sein d'une entreprise. Les sujets sont portés par l'entreprise et se rapportent à l'évolution de la concurrence, des marchés, de la réglementation, au positionnement concurrentiel de la firme, à ses choix de développement.
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ORGANISATION PRATIQUE DE L'OPTION
Enseignements spécialisés imposés par l'option :
[S9234] Economie industrielle – Bloc 1 – 3 ECTS
Enseignements spécialisés recommandés par l'option :
[S9424] Economie de l’environnement – Bloc 3 – 2 ECTS [S9716] Finance d’entreprise – Bloc 4B – 1 ECTS [S9926] Compétition et marchés de l’énergie – Bloc 2D – 2 ECTS
Exemple d’emploi du temps de l'option :
3ème année (4 semaines en Octobre) : Droit et économie de la propriété industrielle. Etude de cas sur le brevet. Jeu d'entreprise, Jeu de négociation, Séminaires et enquête sur la grande distribution, Approfondissements en économétrie et en théorie des jeux, Etudes de cas en stratégie.
Quelques sujets d'option représentatifs traités ces dernières années :
-‐ Rentabilité des investissements publicitaires (DDB) -‐ Optimisation des dépenses de personnel d'un opérateur de télécoms (COLT) -‐ Optimisation des résiliations de contrats d'assurance auto (Pacifica) -‐ Structure de marché, concurrence et dynamique du secteur de la télévision en Europe (ABN Amro) -‐ Valorisation d'un catalogue d'éditeur (Hachette) -‐ Perspectives des marchés publics d'infogérance (ATOS Origin) -‐ Perspectives de croissance sur le marché des papiers de spécialité (ArjoWiggins)
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GENIE ATOMIQUE Responsable : N. CAMARCAT
L’option "Génie Atomique" est destinée aux élèves qui veulent découvrir le métier d’ingénieur travaillant dans l’industrie nucléaire au sens large, soit dans des centrales ou centres de production (EDF, Areva/NC), dans des bureaux d’études (Areva/NP) ou des centres de Recherche et de Développement (CEA, EDF/DRD). L’option couvre tous les grands secteurs techniques de l’énergie nucléaire : neutronique et conception des chaudières, cycle du combustible (amont et aval), radioprotection, gestion des déchets. Le stage de 3e année constitue un temps fort de l’option qui fait relativement moins appel aux cours ex cathedra ou aux travaux dirigés. Elle s’est en effet donnée pour règle d’incorporer l’optionnaire à une équipe d’ingénierie impliquée dans l’étude et la réalisation d’ensembles industriels tels que les centrales nucléaires ou les usines du cycle du combustible en lui donnant à traiter des sujets faisant intégralement partie du travail de l’équipe.
Organisation
En troisième année, une vingtaine de cours d'une durée de 1h30 reprennent de manière approfondie les thèmes techniques développés lors de l'initiation de deuxième année. La conception des réacteurs est détaillée en neutronique, conception d’ensemble, technologie des composants des circuits primaires et secondaires, matériaux. Les procédés chimiques à partir desquels sont conçues les usines du cycle sont exposés et l’on donne un aperçu des appareillages les mettant en œuvre. Les thèmes radioprotection et déchets sont développés en mettant en avant les résultats les plus récents des recherches menées dans le cadre de la loi sur les déchets. A l’issue des cours, un voyage d’études d’une semaine est organisé en général à l’étranger. Il est choisi en cohérence avec le thème général retenu pour la promotion. Dans le cadre d’un thème général consacré à la sûreté, les optionnaires de 3e année ont étudié par exemple les problèmes particuliers des installations de l’Europe de l’est. Après un passage à l’AIEA à Vienne, ils ont visité les centrales de Paks (Hongrie) et de Kozloduy (Bulgarie).
Enseignements spécialisés imposés par l'option :
Semestre 5 : Génie atomique – Bloc 2A – 2 ECTS Stage d’option A la rentrée de troisième année, les optionnaires rejoignent l’entreprise qu’ils ont choisie en mars. Le sujet a été précisé et tient compte de l’actualité professionnelle de l’équipe d’ingénierie d’accueil. Cette démarche permet d’optimiser l’intérêt des deux parties. L’optionnaire se familiarise avec le traitement des problèmes réels dans l’environnement d’équipes d’études et de projet. Il reçoit ainsi une responsabilité effective dans leur solution. L’optionnaire prend contact avec les milieux industriels afin d’en connaître les habitudes et les modes de travail, y compris les aspects relationnels. L’entreprise pour sa part investit du temps de ses ingénieurs dans la formation des optionnaires et bénéficie également des compétences de ces derniers. Le stage d’option peut se dérouler en binôme ou de manière individuelle. Il est encadré par un tuteur de stage et le correspondant de l’entreprise auprès de l’option. Son avancement est suivi lors de réunions mensuelles des optionnaires avec les responsables de l’option à Paris. Ceci permet de suivre la progression des optionnaires et de faciliter le franchissement de passages difficiles.
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Exemples de sujets d’option récents -‐ Code de neutronique Cocagne pour le calcul des coeurs des réacteurs industriels. EDF/R&D Clamart -‐ Scénarios industriels de déploiement par étapes de réacteurs de 4ième génération en France. EDF/R&D Clamart
-‐ Electronique de détection de protons aux petits angles pour l'expérience ATLAS Forward Physics au LHC. CEA/Saclay Direction des Sciences de la Matière
-‐ Etude de l'extrapolabilité et de la représentativité des choix du prototype de 4ième Génération ASTRID EDF/R&D Clamart
-‐ Interprétation avec la chaîne SCIENCE V2 de données mesurées sur les réacteurs industriels (Konvoi) allemands. AREVA/Nuclear Power La Défense
-‐ Etudes en vue de poser des contraintes expérimentales sur les modèles avec champ scalaire léger en cosmologie et en physique des particules auprès du LHC. CEA/Saclay Direction des Sciences de la Matière
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GEOSCIENCES Responsables : H. CHAURIS, P. PODVIN DESCRIPTION DE L'OPTION1
L’option Géosciences est destinée aux élèves qui s’intéressent aux interactions entre activité humaine et systèmes naturels, en liaison avec de nombreuses problématiques industrielles de grande actualité (eau, environnement, déchets nucléaires et non-‐nucléaires, exploration/production pétrolière, secteur minier, grands travaux…), mais aussi avec les pouvoirs publics (aménagement du territoire, réglementation environnementale, installations classées…). Toutes ces questions mettent aujourd’hui en jeu une forte multidisciplinarité entre géologie, géophysique, géochimie, hydrologie, géomécanique, voire biosciences, et bien entendu, sciences fondamentales. Elles passent tout naturellement par (1) l’observation des objets naturels, (2) le travail en laboratoire, (3) l’utilisation d’outils de physique mathématique pour la compréhension des phénomènes physico-‐chimiques, ainsi que, de plus en plus fréquemment, de leurs couplages dans les milieux naturels (par ex., transport réactif.) Les géosciences sont en effet devenues, depuis plusieurs dizaines d’années, des sciences quantitatives faisant très amplement appel à la modélisation numérique des systèmes et des phénomènes qui s’y déroulent. Formation La formation de l’option comporte volontairement peu de cours en salle. Elle est en effet centrée sur la découverte sur le terrain ou sur des sites industriels de toute une série d’objets d’étude (par exemple, l’érosion littorale actuelle sur la côte Atlantique, la problématique du stockage des déchets – des plus dangereux aux plus banals – et du CO2, les enjeux de l’exploration/prospection pétrolière, ou de la mise en chantier d’un très grand ouvrage comme le tunnel ferroviaire Lyon-‐Turin, …) Elle comprend bien entendu une introduction aux disciplines qui en permettent l’étude (en particulier géophysique, géochimie, hydrogéologie, etc…). Sur tous ces objets, l’analyse ne se limite pas au strict domaine des Géosciences, mais permet également aux optionnaires de prendre la mesure de la multiplicité des acteurs impliqués, y compris le monde associatif et les pouvoirs publics. Il les met de plus en contact avec des professionnels en activité dans de nombreux secteurs, ce qui leur permet une découverte des Métiers au travers d’une série de visites d’entreprises. Le travail d’option, largement défini en concertation avec chaque optionnaire (car les optionnaires géosciences ont fréquemment des centres d’intérêt et des projets professionnels variés), vise à lui permettre d’approfondir un domaine particulier au gré d’un exercice conjuguant, idéalement, terrain, expérimentation au laboratoire et modélisation quantitative.
ORGANISATION PRATIQUE DE L'OPTION
Le programme de l’option, donné ci-‐dessous à titre indicatif, inclut deux ES au 3ème Semestre (sauf S3 à l’étranger, bien entendu…) :
- [S4743] Pratique de la Géologie – Bloc 1 – 4 ECTS - [S4923] Hydrogéologie – Bloc 3 – 2 ECTS
1 Compléments d’information : http://direns.mines-paristech.fr/Sites/option-geosciences
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Mois d’octobre (3A), ainsi que les mercredis associés du semestre 5 : - Voyage d'option (1 semaine) sur l'île de la Réunion en 2012 et en 2013 sur le thème : « étude de
l’édifice volcanique de la Réunion », avec du terrain, la découverte du fonctionnement d’un laboratoire d’observation sismologique et des ouvertures vers détection des cavités, la ressource en eau et la géothermie. En particulier, une journée est consacrée à l'hydro-‐géologie de l'Ile (basculement des eaux d'Est en Ouest) ;
- Visites d'entreprises (> 1 semaine) telles que l’Andra, IRSN, Total, CGGVeritas, Veolia, Saur, Storengy, Areva, …
- Terrain dans les Pyrénées espagnoles (1 semaine) qui porte sur l’étude d'un analogue de terrain dans des zones carbonatées fracturées. Cette étude permet de voir à l’affleurement des structures similaires à celles des réservoirs pétroliers et de mieux comprendre le fonctionnement d’un réservoir (que ce soit pour l’eau, le pétrole, le stockage du CO2, …) ;
- Enfin, des cours / TP en géochimie et hydrologie (1 semaine) - Exemples de travaux d’option récents - Les travaux d’option couvrent un très large spectre, comme le montrent les exemples ci-‐dessous (les
résumés correspondants peuvent être téléchargés sur le site Web de l’option : http://direns.mines-‐paristech.fr/Sites/option-‐geosciences/ ):
Travaux d’option liés au terrain : - Analyse de la karstification des réservoirs analogues (Total) - Répercussions de la dynamique de la mise en place de la calotte antarctique sur les paysages miocènes
du Sud de l’Europe de l’Ouest (Mines Paristech) Travaux d’option liés à l’expérimental : - Etude des modifications subies par une argilite au contact de barrières ouvragées : approche
expérimentale et modélisation (IRSN) - Dépollution de nappes à l’aide de nanoparticules de fer : expériences de transfert en laboratoire et
modélisation hydrodynamique (INERIS) Travaux d’option liés à la modélisation physique ou géochimique - Modélisation du développement de l'anisotropie sismique dans le manteau convectif (IPGP) - Détermination des paramètres hydrodynamiques du bassin des Avenelles par inversion de données
piézométriques (Centre de Géosciences, Mines Paristech) - Modélisation du rôle des gaz annexes dans le stockage géologique de CO2 (Total) - Durabilité des revêtements lors du stockage adiabatique de l'air comprimé pour la production
d'électricité (GDF SUEZ, Saint Gobain, CEA/LITEN) - Contrôle de la sismique 4D en temps réel (CGGVeritas) - Elimination du chlorure de vinyle dans les réseaux d’eau potable (SAUR) Travaux en environnement : - Construction d'un outil de gestion en temps réel des réseaux avec détection d'événements (fuites,
qualité) (SAFEGE) - Gestion des déchets de façon durable et innovante dans les gares du futur Grand Paris Express (Société
du Grand Paris) Débouchés Sur les 15 dernières années, environ 55% des anciens de l’option ont débuté leur carrière dans le secteur des Géosciences (1er poste). Les 45% restants se sont déterminés d’une façon comparable à celle des autres mineurs. Les employeurs des 15 derniers optionnaires diplômés sont : Total (2), Schlumberger, SAUR, EDF, RATP, SETEC, Alstom Transports, Actimage et Unibail Rodamco ; une a intégré le Corps des Mines ; 3 sont doctorants (Berkeley, IRSN, Mines ParisTech.) Compléments : cf. site Web.
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GEOSTATISTIQUE ET PROBABILITES APPLIQUEES Responsable : H. WACKERNAGEL La Géostatistique a pour objet l’étude quantitative de tout phénomène, naturel ou humain, qui présente une organisation dans l’espace ou le temps : c’est donc une indispensable extension des méthodes mathématiques « classiques » (statistiques, analyse des données, analyse de Fourier…) lorsque les variables d’intérêt présentent une structuration. Dans des domaines aussi variés que possible (ressources minérales, énergétiques, agricoles ou halieutiques ; environnement ; climatologie ; santé ; démographie ; télédétection ; etc…), l’option choisit de donner la priorité aux méthodes et de mettre ainsi en évidence ce qui est commun au traitement de toutes les données spatialisées, au-‐delà des disparités de langage inhérentes à la variété des champs d’applications. L’option est ainsi en priorité un lieu de rencontre et de dialogue privilégié entre étudiants aux goûts et aux domaines d’intérêt multiples ; c’est aussi fondamentalement l’occasion de passer à la pratique sur des jeux de données réelles, et de mesurer la distance qui sépare parfois une théorie bien maîtrisée d’une mise en application efficace. Quel que soit le domaine étudié et le problème posé, un travail d’option sur des données réelles comporte toujours trois aspects :
• une phase d’analyse, c’est-‐à-‐dire une approche critique des données disponibles et une évaluation de leur adéquation au problème posé. Il s’agit donc tout simplement de définir avec rigueur de quoi l’on parle, d’exprimer si nécessaire en termes scientifiques ce qui est attendu de l’étude, et de s’assurer que le travail a quelque chance d’aboutir ;
• une phase de modélisation, parce qu’une donnée n’est jamais manipulable à l’état brut. Il faut donc convertir les mesures physiques en êtres mathématiques auxquels pourront s’appliquer les constructions théoriques vues dans les différents enseignements proposés à l’École ;
• une phase de synthèse, car l’élaboration d’un modèle ne constitue pas une fin en soi. Il faut donc après traitement mathématique se donner les moyens d’interpréter ce que l’on a mis en évidence, quitte éventuellement à reprendre l’une ou l’autre des étapes précédentes…
En quelque sorte, cette première expérience en Géostatistique appliquée est l’occasion d’une initiation à une certaine déontologie du traitement des informations numériques. Dans cet exercice, l’effort de pédagogie envers les interlocuteurs extérieurs qui proposent des sujets d’étude est évidemment essentiel. A sa fin de troisième année, l’optionnaire a bénéficié d’un premier aperçu des questions liées à la manipulation de données spatialisées, et il s'est confronté sur le terrain au problème de la conciliation entre rigueur mathématique et exigences de la réalité. Il peut maintenant mettre à profit cette initiation, quelle que soit par ailleurs l’orientation qu’il prend à la sortie de l’Ecole. Il est très probable en effet que son parcours professionnel sera désormais au service d’un milieu industriel particulier qui sans doute n’aura que peu de rapports avec ce qu’il aura rencontré durant son travail d’option ; mais de par son caractère fondamental et généraliste, la formation qu’il aura reçue dans cette option trouvera assurément à s’appliquer, même si le mot de « Géostatistique » n'est plus explicitement prononcé !
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ORGANISATION PRATIQUE DE L'OPTION Enseignements spécialisés imposés par l'option : Le cours bloqué d'introduction à la Géostatistique [troisième semestre, S1533] est le seul ES imposé, qui peut être suivi en 2A ou en 3A. Il est bien sûr conseillé aux optionnaires titulaires d'accorder une attention particulière à l'enseignement de tronc commun de Probabilités [TC1222], tout en soulignant que la compréhension des concepts aura plus d'importance pour l'option que la maîtrise du formalisme mathématique. Enseignements spécialisés recommandés par l'option : Il est surtout conseillé aux étudiants de choisir des ES orientés vers des disciplines dans lesquelles seront choisis leurs sujets d'option, en fonction de leurs goûts propres -‐ si ceux-‐ci se sont exprimés durant la seconde année. Dans le cas particulier, et non typique pour l'option, d'élèves intéressés par la finance quantitative, il est fortement recommandé de suivre les deux ES de Processus Stochastiques [S1233, S1424], l'ES d'Optimisation [S1734], ainsi que l'ES d'Introduction à la Finance de Marché [S9633]. Emploi du temps de l'option : mois d'octobre 3A : • semaine 1 : prise en main du logiciel R ; méthodes exploratoires d’analyse de données spatiales,
multivariées ; modélisation statistique de valeurs extrêmes; • semaine 2 : cours de géostatistique linéaire ; • semaine 3 : cours de géostatistique non-‐stationnaire et multivariable ; • semaine 4 : cours de géostatistique non-‐linéaire et simulations conditionnelles. NB : Semaines 2-‐4: enseignement en anglais les années impaires. Quelques sujets d'option représentatifs traités ces dernières années : -‐ modèles numériques de réservoirs pétroliers ; estimations et simulations minières -‐ simulation d’épidémies de grippe -‐ traitement de données biologiques ou physiques en océanographie et limnologie -‐ assimilation de données spatio-‐temporelles en météorologie et climatologie -‐ analyse et modélisation de données de pollution (air, sols, cours d’eau) -‐ classification automatique de pierres précieuses -‐ étude de la corrélation entre morphologie urbaine et consommation énergétique -‐ analyse sémantique automatique Particularités de l'option : On souhaite éviter les promotions « mono-‐chromatiques » où tout le monde ferait du pétrole, ou de la mine, ou de l'environnement... Par ailleurs, il est demandé aux étudiants de « se sentir optionnaires » dès leur choix d’option en fin de première année ; il est important en particulier qu’ils fassent part dès que possible de leurs souhaits concernant le domaine de leur travail d’option, et ceci même si les cours de géostatistique proprement dits n’ont pas commencé : nous serons ainsi davantage en mesure de leur proposer un encadrement « à la carte », dans la direction qu'ils auront choisie. Pour des élèves qui auraient un intérêt pour des sujets en lien avec la finance quantitative, l'option, même si elle ne comprend pas d'enseignements en lien avec le sujet, autorise la réalisation d'un travail de fin d'études dans ce domaine. Quelques enseignements complémentaires pouvant être suivis dans ce cas-‐là sont mentionnés ci-‐dessous.
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GESTION SCIENTIFIQUE / ORGANISATION ET PERFORMANCES Responsable : Frédéric KLETZ, Frédérique PALLEZ
Tout ingénieur se trouve confronté dans sa vie professionnelle à la conduite de projets, à des choix d’organisation, à la recherche d’efficacité, à la question du changement…. C’est ce qu’on a coutume d’appeler le management. Or, si le management s’appuie sur des méthodes et des outils, qu’il faut connaître et maîtriser, il s’inscrit aussi dans des organisations dont il importe de comprendre le fonctionnement.
L’option Gestion Scientifique a pour objectif de donner aux élèves une initiation à la vie des organisations, aux processus de décision et aux méthodes de conduite du changement, notamment au moyen d'études « en vraie grandeur » qu’ils mèneront dans une entreprise, tout au long de leur 3e année, dans le cadre de leur sujet d’option.
Organisation des activités collectives
L’ensemble des activités d’option qui se déroulent en début de 3e année, sur environ quatre semaines, est destiné à préparer le travail d’option de 3ème année. En début de 3e année, lors de la période bloquée d’un mois, cette formation est approfondie dans différents modules, destinés à initier les élèves aux différents outils et méthodes existant dans le champ étudié, et à leur faire prendre conscience des conditions de leur application dans les organisations. A cette occasion, les élèves sont mis en contact avec des praticiens et des chercheurs. Ces modules sont consacrés aux thèmes suivants : -‐ gestion de la sécurité industrielle -‐ gestion des ressources humaines -‐ financement et développement des entreprises -‐ gouvernance d’entreprise. Ce programme est complété par un voyage industriel de quelques jours, sur une thématique transversale (ex : relations sociétés mères – filiales ; gestion de la sous-‐traitance autour d’un grand donneur d’ordre dans un bassin d’emploi, innovation et réseau d'entreprises, politiques de l'offshore des services informatiques, etc). Le sujet d’option L’étude d’option, menée en binôme, occupe tout le temps imparti à l’option en 3e année à partir de fin octobre. Les thèmes peuvent en être très variés (voir exemples ci-‐dessous), et concerner des univers divers (entreprise, mais aussi hôpital, musée, collectivité territoriale…). La question posée correspond toujours à un enjeu réel des responsables de l’organisme d’accueil. Les élèves sont invités à analyser le problème, voire à le reformuler, mais aussi à proposer des solutions et à en tenter la mise en œuvre opérationnelle. Les élèves font l’objet d’un encadrement très attentif de la part des enseignants de l’option, qui les rencontrent environ deux heures par semaine. Ce parti résulte de la constatation que les enseignements théoriques ne livrent qu’un éclairage limité sur la vie des entreprises, alors que le récit des expériences vécues par les optionnaires sur leur terrain d’étude offre de nombreuses occasions d’apports pédagogiques.
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ORGANISATION PRATIQUE DE L'OPTION
Enseignements spécialisés imposés par l'option :
-‐ [S9524] Evaluation des coûts – 2 ECTS -‐ [S9823] Recherche opérationnelle -‐ 2 ECTS -‐ [ATHENS] Systèmes de Production et Logistique – Bloc 2 – 2 ECTS -‐ (pour ces 2 derniers cours, des exceptions peuvent être faites) Enseignements spécialisés recommandés par l'option :
Il est simplement recommandé de choisir une palette diversifiée de cours, sans se limiter au domaine des sciences économiques et sociales, une large culture technique étant indispensable pour que les élèves soient pris au sérieux dans les entreprises étudiées. Il est toutefois indispensable aux optionnaires de maîtriser un certain nombre d’outils formalisés utilisés en gestion. C’est pourquoi il est demandé d’accorder une attention particulière aux cours de tronc commun suivants : calcul économique, statistiques, comptabilité.
Emploi du temps de l'option :
• 3A – période bloquée (octobre) : 4 semaines bloquées, à temps plein, à Paris ou région parisienne, sauf un voyage de quelques jours, en France ou à l'étranger
• 3A – sujet d’option : de début novembre à fin juin, alternance de journées (8 à 10 réparties dans l’année) et de 2 périodes à temps plein (janvier et avril-‐mai-‐juin). La localisation des élèves dépend du sujet, les périodes à temps plein pouvant se dérouler en province, voire dans quelques cas, à l’étranger.
Quelques sujets d'option représentatifs traités ces dernières années :
Pour certains de ces sujets, rapport téléchargeable sur : http://www.cgs-‐mines-‐paristech.fr/rapports-‐de-‐loption-‐gestion-‐scientifique/
• Gestion de la complexité sur des lignes de fabrication de produits alimentaires surgelés (Mariegroupe Uniq)
• L'informatique au service de la simplification des démarches administratives (Conseil Généraldu Val d'Oise)
• Le radiateur qui n'existait pas-‐ Gestion d’un projet innovant (Groupe ATLANTIC) • Le remplacement dans les crèches, un jeu d'enfants ? (Ville de Paris) • Les commissions au Centre National de la Cinématographie -‐ Articulations entre logiques sectorielles et
régulation publique du cinéma (CNC) • Réduction des délais de la chaîne conception-‐fabrication des boîtes ADSL (Thomson) • Gestion des fonds européens par une Région (Conseil Régional de Picardie) • La problématique de sûreté dans les transports de colis radioactifs (ASN) • Préfiguration des filières de malades pour un nouvel appareil de traitement du cancer (Institut Curie) • Valorisation auprès des banques du service de personnalisation des cartes bancaires (Gemalto) • Optimisation de l'implantation des centres de maintenance (RATP) • Construction de maisons individuelles : peut-‐on réduire la sinistralité par un accompagnement renforcé
des architectes ? (Mutuelle des Architectes de France) • La gestion des risques transports dans un grand groupe : politique de prévention et partage de
l’information avec les filiales (Thales) • Le pilotage des coopérations entre hôpitaux (Fédération hospitalière de France)
Particularités de l'option :
• Sujets d’option de 3A négociés par l’équipe enseignante et traités en binôme • Encadrement pédagogique très rapproché par les enseignants-‐chercheurs du CGS • Débouchés très ouverts (entreprises -‐dans tout type de fonction-‐, conseil, banques, secteur public...).
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INGENIERIE DE LA CONCEPTION Responsables : P. LE MASSON, B. WEIL -‐ Responsable-‐adjointe : S. HOOGE Equipe pédagogique : A. HATCHUEL, B. SEGRESTIN, F. AGGERI, P. LEFEBVRE.
L’option Ingénierie de la Conception permet aux ingénieurs généralistes de se former aux métiers de la conception et au management des projets industriels innovants.
Les activités de conception (ingénierie, développement de produits et services, marketing technique, R&D, design…) permettent aux ingénieurs de renforcer la compétitivité des entreprises et des écosystèmes et de contribuer au développement de nouveaux produits et de nouveaux services. Ces activités, qui connaissent une mutation mondiale forte, mobilisent aujourd'hui des méthodes de gestion et d’optimisation des projets à la fois rigoureuses et créatives, prenant en compte les multiples dimensions (économiques, sociales, environnementales, scientifiques, design…) des nouveaux produits ou services. Ces outils, avec lesquels les ingénieurs généralistes sont particulièrement à l'aise, sont fondés au plan scientifique sur les théories récentes de la conception, notamment développées à l'Ecole des Mines, qui font référence au plan international dans de nombreuses universités et entreprises. Les activités de conception appellent aussi de nouveaux principes d’organisation (organisation par projets, par plateformes, par modules, conception par les communautés et les usagers…).
L’option permet l’acquisition de ces matières tant au niveau scientifique qu’au niveau professionnel. Les cours de base présentent les théories plus récentes de la conception (modèles génératifs, logiques d’expansion). L’option introduit aussi les pratiques de conception et de conduite de projet dans divers secteurs industriels. L’acquisition de ces méthodes est consolidée par le travail d’option où les élèves sont associés à des projets réels en entreprise qui leur permettent d’accroître leur préparation professionnelle et leurs capacités d’intervention dans des projets industriels importants et novateurs.
L’ingénierie de la conception dispose ainsi d’un ensemble de bases théoriques, d’outils et de démarches, mobilisés par les entreprises des secteurs les variés et les consultants spécialisés.
Contexte national et international
L’option coopère avec les établissements scientifiques internationaux les plus en pointe en conception (Chalmers, Stanford, Carnegie Mellon, Imperial College, Aachen, Delft…) et avec les grandes écoles de design françaises (Strate College, Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle, ENSAAMA).
Par comparaison avec les cursus de ces grands établissements scientifiques internationaux, l’option permet aux étudiants d’associer de façon originale les enseignements "d’Engineering design", de "Project management" et "d’Innovation management".
Perspectives et débouchés
Les anciens élèves de l’option débutent dans des secteurs très variés (industrie automobile, aéronautique, high tech, luxe, services, consulting,…), y-‐compris les secteurs de la création. Avec le développement des directions de l’innovation dans beaucoup de grands groupes, plusieurs élèves ont très vite été amenés à occuper des fonctions de responsable d’innovation de haut niveau (Schneider, Thales, RATP, SNCF,...).
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ORGANISATION PRATIQUE DE L'OPTION
Enseignements spécialisés recommandés par l'option :
L’option recommande les ES suivants (3e semestre) : -‐ [ATHENS] Système de Production et Logistiques – Bloc 2 – 2 ECTS -‐ [S9823] Recherche Opérationnelle – 2 ECTS
Emploi du temps de l'option :
Ce cycle d’environ 4 semaines comporte quatre modules principaux de 30h :
-‐ Théories de la conception : théorie de la décision dans l’incertain et modèles d’exploration arborescente. Introduction à la théorie C-‐K. Approches systématiques et axiomatiques. Modélisation des connaissances.
-‐ Gestion de projet : organisation des projets et des équipes. Planification en situation d’incertitude et d’innovation. Gestion des portefeuilles. Risques et contrats en projet.
-‐ Stratégies d’entreprise et économie de la conception : croissance des entreprises et stratégies de conception. Modèles de la firme innovante. Stratégies d’apprentissages.
-‐ Ateliers de conception et initiation au design : application de la théorie C-‐K pour développer des concepts novateurs portant sur des produits simples ; initiation au design avec un professeur de Strate College.
Un voyage d’option est organisé pour étudier un "milieu innovant" (Suède 2006, Boston 2007, Silicon Valley 2009, Shangai 2011, Montréal 2013). Les élèves rencontrent à la fois des firmes innovantes et des équipes universitaires dans le domaine de l’option. Ce voyage a lieu sur une semaine en avril.
Des travaux de bibliographie et de recherche personnels sont également proposés aux élèves.
Quelques sujets d'option représentatifs traités ces dernières années :
Le travail d’option se déroule d’octobre à juin (ou à décembre pour les élèves en voie spécialisée). Les sujets sont soigneusement sélectionnés dans des secteurs très divers. Ils sont de deux types principaux :
-‐ Type 1 : les élèves participent au développement d’une gamme de nouveaux produits ou systèmes et mettent en place de nouvelles démarches de conception. Quelques exemples : -‐ L’Oréal (R&D Clichy) : Conception de modèles d’essais pour la R&D cosmétique : les peaux
reconstruites ; -‐ Décathlon : la "fraîcheur" des vêtements sportifs : méthodologie d’exploration et de
structuration d’un nouvel espace de valeur ; -‐ Axane / groupe Air Liquide : Conception fonctionnelle de l’énergie : la nouvelle génération des
piles à combustible.
-‐ Type 2 : Les élèves participent à l’optimisation de méthodes de gestion de projets industriels. Quelques exemples : -‐ CEA : Méthode innovante de rédaction des brevets ; -‐ Renault : Experts et Innovation de rupture : méthode de construction et de gestion de
l’expertise pour l’innovation ; -‐ Thales avionics : Du besoin opérationnel à la conception innovante : le cas des viseurs de
casque pour pilotes d’hélicoptères. Durant ces travaux, les élèves reçoivent un soutien important de la part du corps enseignant de l’option. C’est un moment pédagogique fort au cours duquel les optionnaires peuvent consolider leurs connaissances et acquérir une première professionnalisation sur un sujet correspondant à des enjeux réels d’entreprise.
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INNOVATION ET ENTREPRENEURIAT Responsable : Philippe MUSTAR. L’option Innovation et entrepreneuriat est une option de management. Elle prépare les élèves-‐ingénieurs à la création d’activités économiques basées sur des innovations. Ces activités peuvent donner lieu à la création de nouvelles entreprises ou de nouvelles entités au sein de groupes existants (intrapreneuriat). L’option apporte aux élèves qui la suivent un fort esprit entrepreneurial, des compétences (identifier et saisir des occasions de création, générer des idées, gérer l’incertitude, communiquer, négocier, constituer et diriger une équipe) et des connaissances (en marketing et innovation, finance entrepreneuriale, management de l’innovation, construction de business plans, stratégie, propriété intellectuelle) qui permettent d’affronter les situations entrepreneuriales. Ces objectifs sont proches de ceux d’institutions avec lesquelles nous collaborons :
«We believe that engineers and scientists need entrepreneurial skills to be successful at all levels within an organization. We prepare students for leadership positions in industry, universities, and society...»
Stanford University School of Engineering «Whether embarking on a new venture or incorporating entrepreneurial thinking into the management of existing
organizations, an understanding of the principles of entrepreneurship is indispensable». Innovation & Entrepreneurship group Imperial College London
« …We …provide content, context, and contacts that enable entrepreneurs to design and launch successful new ventures based on innovative technologies. »
Entrepreneurship & Innovation Program, MIT
Le parcours entrepreneurial
Il comprend les périodes dites d’enseignement de 2e et de 3e années avec quatre ensembles d’activités : des modules d’enseignement technique (1), des ateliers avec des entrepreneurs et des professionnels (2), une mission à l’étranger (3), la construction d’un projet de start-‐up (lean creation) (4) ; et, la période de « stage » d’option (5) qui se fait dans des configurations variées de la création d’entreprises au développement de nouvelles activités dans des grands groupes, en passant par l’immersion dans une start-‐up ou une société de capital-‐risque. 1 -‐ Modules d’enseignement technique avec des professeurs de business schools (HEC, ESSEC, ESCP, Imperial College) ou des professionnels : Management et entrepreneuriat, Marketing communication des innovations et design, juridique (propriété intellectuelle, droit social, forme sociale des entreprises), Finance et financement (ingénierie financière, capital-‐risque, politiques et aides publiques), Design (d’interaction, de service) et négociation. 2 -‐ Ateliers avec des entrepreneurs sur les Processus de création des start-‐ups, l’Entrepreneuriat dans les grands groupes, l’Entrepreneuriat social, la Création d’entreprise en Biotechnologie (avec option Biotech) et dans les Cleantech, l’Écosystème du numérique à Paris… Il s’agit de comprendre les processus entrepreneuriaux dans différents contextes. 3 – Projet de création de start-‐up. L’objectif est de bâtir un projet de start-‐up entre début octobre et fin janvier. La méthode : les élèves par groupe de 2 ou 3 doivent définir une proposition de valeur, une description du marché cible potentiel, analyser son environnement, définir son avantage compétitif, construire son architecture (ressources et activités clés, partenariat) et son modèle de revenu. Pendant ces 4 mois, ils sont encadrés et fin janvier, ils présentent leur projet à un comité d’investissement composé d’entrepreneurs et d’investisseurs en capital-‐risque. Cet exercice encourage la créativité, la prise de risque, l’autonomie, le travail d’équipe et l’engagement des élèves (les groupes travaillent en dehors des créneaux horaires de l’option !). Il complète et permet une mise en œuvre pratique des enseignements, rencontres et conférences des différents modules et ateliers de l’option. Ces projets peuvent éventuellement se poursuivre jusqu’à la fin juin et devenir le « stage » d’option de 3A. Certains d’entre eux sont devenus de réelles entreprises (Spotistic, YesPark…). 4 -‐ Sujets d’option. Ce travail pratique porte sur une situation réelle (en France ou à l'étranger) et demande un fort engagement personnel. Il se fait dans des configurations variées : au sein d’une start-‐up, d’un grand
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groupe (intrapreneuriat), en créant sa propre start-‐up (avec d’autres élèves ou un serial entrepreneur), dans une société de capital-‐risque, dans le monde de l’entrepreneuriat social… Exemples de sujets : -‐ création d’une start-‐up par les optionnaires : Spotistic, 1Year1Book, YesPark… ; ou avec un serial
entrepreneur : Real Village Ldt (Londres), Navendis ; -‐ entrepreneuriat social : Nest for All ; -‐ au sein d’une start-‐up existante : Withings, 1000mercis, Data Publica, Captain Dash, Sépage, Link Care
Services, Weezic, Work4Labs, Shopcade (Londres), UbiCabs (Londres) ; -‐ au sein de grandes ou moyennes entreprises : Christian Dior Parfum, Saint-‐Gobain, LVMH, Vinci
Énergies, JCDecaux, Criteo ; -‐ dans le capital-‐risque : Aster Capital, I-‐Source, X-‐Ange, IT Translation, Demeter… -‐ dans le conseil en innovation entrepreneuriale : Fabernovel
ORGANISATION PRATIQUE DE L'OPTION
Enseignements spécialisés imposés par l'option
Aucun enseignement n’est imposé. Il est conseillé aux élèves de s’investir dans un domaine « technique » qui les intéresse particulièrement et de suivre les ES liés à ce domaine.
Emploi du temps de l'option
Les modules d’enseignement, ateliers et le projet de Lean création ne se succèdent pas mais se mêlent au cours des quatre semaines d’octobre (3A) et des deux semaines de janvier (3A). En 3e année, le parcours entrepreneurial se poursuit par un travail d’option sur un cas réel, de la fin mars à la fin juin.
Spécificité de l'option
L’option est fortement ouverte vers l’extérieur (y participent des professeurs des meilleures Business Schools françaises) et l’international. Elle cultive des liens forts avec de nombreux acteurs de l’écosystème entrepreneurial (start-‐ups, grandes entreprises, financiers, recherche en entrepreneuriat, pouvoirs publics…).
La pédagogie favorise les rencontres et les travaux avec des créateurs de start-‐ups ou d’activités nouvelles au sein de grands groupes, de sociétés de capital risque en France et à l’étranger. Les travaux se font en groupes. L’option met l’accent sur l’apprentissage par l’action et la pratique. Si les aspects académiques et théoriques ne sont pas délaissés, la plupart du temps se passe sur le terrain. L’option permet de se confronter à une vie économique de plus en plus changeante et difficile mais aussi riche et stimulante.
Le devenir des optionnaires (diplômés de 2009 à 2014) La philosophie de l’option est que l’on peut être entrepreneur dans des contextes très différents. C’est ce que montrent les soixante d’alumni de l’option depuis sa création. Aujourd’hui, 45 % d’entre eux des travaillent dans le monde des start-‐ups ou du capital-‐risque (par exemple : Weezic, Toucan Toco, YesPark, Captain Dash, Change.org et Aster Capital à San Francisco, Nest for All au Sénégal, Spotistic à Berlin) ; 25 % dans des moyennes ou grandes entreprises (par exemple : Criteo, Facebook à Londres, Airbus, Alstom, Renault, Vinci, SNCF) ; 20 % travaillent dans le conseil (Mc Kinsey, Bain, BCG) ; et 10 % sont en thèse ou en post-‐doc (Oxford, INRIA, MIT, Mines ParisTech).
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MACHINES ET ENERGIE Responsables : F.-‐P. NEIRAC, B. DUPLESSIS, Ph. RIVIERE.
L’option "Machines & Énergie" est destinée aux élèves qui veulent acquérir une culture d’ingénieur dans les domaines de l’énergie et de la mécanique (approvisionnement énergétique, énergies fossiles et renouvelables, utilisation rationnelle de l’énergie, transports terrestres et aériens).
Programme
Le projet individuel de 3e année est au centre de l’option et concerne souvent un système complexe dans sa conception ou dans son utilisation (fiabilité et sureté, maintenance, modélisation et gestion). Le projet fait appel à des sciences de base (mécanique, mécanique des fluides, thermodynamique, thermique) ainsi qu’aux connaissances en gestion et en économie acquises à l’École. La préparation collective porte donc plutôt sur les méthodes de travail de l’ingénieur, sur le contexte énergétique, la progression des techniques de conception et d’exploitation et la connaissance des entreprises. Elle comporte une série de projets collectifs de l’option permettant l’étude de sujets renouvelés chaque année. -‐ 1re semaine en 3A : "Transports"; savoir-‐faire : calculs Well to Wheel, propositions de politiques
publiques ; moyens : conférences Energie et transport, Fabrication automobile ; -‐ 2e semaine en 3A : "Mécanique et performance"; savoir-‐faire : CAO avec optimisation ; moyens :
Thermomécanique, CATIA V5, visites aéronautiques ; -‐ 3e semaine en 3A : "Problèmes énergétiques globaux"; savoir-‐faire : Economie de l'énergie,
ressources ; moyens : Problèmes énergétiques globaux, Efficacité énergétique, Nucléaire ; -‐ 4e semaine en 3A : "Boucle Modélisation/Expérimentation"; savoir-‐faire : Définir des essais, les
réaliser, les interpréter ; moyens : Matlab, Simulink, TP ; avec la participation du Centre Procédés, Energies Renouvelables et Systèmes Energétiques (PERSEE) à Sophia Antipolis
ORGANISATION PRATIQUE DE L'OPTION
Enseignements spécialisés imposés par l'option en 2A (exceptions au cas par cas toujours possibles) -‐ [S3933] Dynamique des constructions nécessaire pour un sujet de stage ayant lieu dans
l'automobile ou l'aéronautique -‐peut être rattrapé en 3A – Bloc 1 – 3 ECTS -‐ [S3734] Systèmes énergétiques nécessaire pour un sujet de stage faisant appel à des turbines,
moteurs, centrales électriques ou autres convertisseurs d'énergie -‐peut être rattrapé en 3A – Bloc 1 – 3 ECTS
-‐ [S1233] Processus stochastiques (Bloc 1 – 3 ECTS) et [S9633] Introduction à la finance de marché (Bloc 2B – 3 ECTS) pour un sujet de stage concernant l'évaluation des projets énergétiques en relation avec les marchés financiers
Enseignements spécialisés recommandés par l'option :
-‐ [S3033] Energies renouvelables raccordées au réseau – Bloc 2A – 3 ECTS -‐ [S9524] Evaluation des couts – 2 ECTS -‐ [S3136] Cycle de vie des systèmes énergétiques – Bloc 2D – 2 ECTS -‐ [S9926] Compétition et marchés de l'énergie – Bloc 2C – 2 ECTS
Emploi du temps de l'option en 2e et 3e années Les séances de préparation (3 semaines d’initiation en 2 A et 4 semaines de formation en 3 A) visent d’abord à faire mieux connaître les entreprises concernées et les moyens qu’un ingénieur utilise dans ses activités. Ces informations peuvent se regrouper en quatre volets :
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-‐ communications humaines (expression orale, utilisation d’aides visuelles, préparation des décisions techniques et organisation du travail, grâce notamment à un jeu d’entreprise et à un sujet de synthèse)
-‐ énergétique (problèmes et méthodes, économie et problèmes énergétiques globaux, environnement, travaux en équipe sur ces thèmes)
-‐ progrès des industries mécaniques (analyses de cas, visites d’ateliers) -‐ modélisation de dispositifs techniques (avec travaux pratiques de modélisation de systèmes).
Les visites et conférences industrielles sont nombreuses. Quelques sujets d'option représentatifs traités ces dernières années :
-‐ outil conceptuel de cycle combiné pour la production d’eau douce et d’électricité -‐ Etude technico-‐économique des filières de production de carburants liquides par
hydrogénation du CO2 -‐ micro turbine : étude thermodynamique (modélisation, prise en compte des phénomènes
aérothermiques) -‐ développement d’un nouveau moteur d’avion -‐ Retour sur 15 ans d'exploitation d'éoliennes en Europe -‐ Plan d’action Gaz à Effet de Serre dans un groupe papetier -‐ étude de l’intérêt de la construction d’un cycle combiné sur un stockage souterrain de gaz ou
un terminal méthanier. -‐ Etude systématique sur les marchés du cycle du combustible liés au parc nucléaire mondial -‐ Valorisation d’une installation Power to Gas -‐ Étude de l’îlotage sur un réacteur de nouvelle génération
Particularités de l'option : Le projet personnel s’étend sur toute la troisième année et permet un travail ambitieux sur un sujet novateur. Il se déroule en principe dans une entreprise industrielle, par exemple chez un constructeur automobile ou aéronautique, dans une compagnie électrique, gazière ou pétrolière, chez un fabricant de matériels. Le travail se fait sous la responsabilité d’un ingénieur de l’entreprise avec les conseils de certains chercheurs du Centre Energétique et Procédés de l’École, fort de plus de cent personnes.
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MANAGEMENT DES SYSTEMES D'INFORMATION Responsable : F. COELHO
Les objets informatiques sont omniprésents dans nos sociétés modernes. Téléphones, tablettes et ordinateurs permettent d'accéder en permanence à de nombreux services en ligne devenus indispensables à nos concitoyens : communications, diffusion d'information, géolocalisation, acquisition et traitement de données, jeux et divertissements...
De fait, le fonctionnement de presque toutes les organisations repose sur l'informatique. Les outils assistent les métiers pour gérer les informations, automatiser les traitements et aider aux prises de décisions. Les systèmes se doivent d'être pertinents (répondre aux besoins), performants (temps de réponse), fiables (peu de pannes), pérennes (fonctionner dans le temps), conviviaux (pour les utilisateurs), sécurisés (pour tout le monde)... mais aussi développés et déployés rapidement pour s'adapter aux nouveaux besoins.
De nombreuses technologies sont mises en œuvre pour construire et opérer ces systèmes : réseaux (protocoles, cryptographie, sécurité), bases de données (relationnelles, distribuées, big data), infrastructures virtualisées (cloud computing) pour l'hébergement, usage de logiciels sous forme de services en ligne (Software as a Service), cadres logiciels pour le développement d'applications web ou mobiles, langages spécifique pour le traitement de données, etc.
L'intégration de ces technologies est un enjeu majeur pour les organisations, de la jeune pousse à la grande entreprise, pour dégager des avantages compétitifs permis par les nouveaux outils, tout en limitant les risques. Ce domaine complexe et a évolution rapide fait appel au monde du conseil pour trouver et partager des compétences pointues.
Organisation
L'option MSI complète les enseignements de tronc commun et spécialisés pour maîtriser ces technologies : différents sujets techniques sont abordés selon les années. Citons par exemple la cryptographie, la sécurité des réseaux, les langages de script pour le développement rapide, les outils de gestion de sources, la compilation de langages informatiques, l'utilisation et la configuration de machines virtuelles, les systèmes distribués, etc. Une ouverture aux questions de management permet enfin de prendre conscience des difficultés de mise en œuvre concrète et efficace des technologies dans les systèmes d'information des organisations.
ORGANISATION PRATIQUE DE L'OPTION
Enseignements spécialisés imposés par l'option :
Des ES sont imposés à chaque semestre : -‐ [S1433] Analyse, conception et programmation orientées objet – Bloc 1 – 3 ECTS -‐ [S1934] Systèmes d'Information – Bloc 1 – 3 ECTS -‐ [S1825] Architecture matérielle et logicielle des ordinateurs – Bloc 3B – 2 ECTS -‐ [S1816] Applications Réparties – Bloc 2B – 1 ECTS De plus, certains enseignements sont recommandés. Les élèves sont encouragés à discuter de leurs choix d'ES avec leur responsable d'option. En particulier, deux enseignements sont conseillés : [S9823] Recherche opérationnelle (2 ECTS) et [S1214] Informatique fondamentale (Bloc 4 – 1 ECTS). Les périodes d'option se partagent entre des cours et leur mise en œuvre pratique d'une part, et des projets tutorés, en groupe ou individuels, d'autre part. Certains cours peuvent être en commun avec d'autres formations. Un voyage d'étude, en général commun avec une autre option ou une autre formation, est probable.
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Exemples de projets dans le cadre de l'option, en groupe ou individuels : -‐ application mobile de jeu en ligne -‐ attaques réseau par interception et modifications de paquets -‐ messagerie instantannée cryptographique -‐ système de sauvegarde à distance cryptographique -‐ algorithmes de filtrages sur carte graphique (GP GPU) -‐ analyse automatique de schémas de données Exemples de sujets d'option : -‐ analyse de données "big data" sur le marché aérien (AMADEUS) -‐ conception de cibles pour des tests radar (THALES) -‐ compilation et optimisation d'applications de traitement d'image (KALRAY) -‐ optimisation d'un système de cache de données distribué (AMADEUS, Allemagne) -‐ conception d'un espace client web (SopraGroup / LexisNexis) -‐ optimisation de la fourniture de contenu vidéo (Orange Lab) -‐ développement de jeux graphiques (Silicon Studio Corp, Japon) -‐ modèles d'architectures décisionnelles (Solucom) -‐ construction automatique de profils utilisateurs (Technicolor, USA) -‐ migration d'architectures serveurs vers le cloud (Samsung, Corée du Sud) -‐ système d'exploitation optimisé pour supercalculateur (CEA) -‐ application vidéo pour mobiles (TangoMe) -‐ détection de fraudes bancaires (Oresys) -‐ calculs de risques financiers (Société Générale) -‐ application de suivi de la production pétrolière (Accenture / Total) -‐ extension de l'interface Google Earth (Google, USA) -‐ instrumentation d'applications financières (CALYON, Japon) -‐ métrologie et optimisation d'un centre d'appel (Osiatis / EDF) -‐ surveillance d'équipements de production (ST Microelectronics) -‐ professionnalisation de maîtrise d'ouvrage du programme Copernic (Cap Gemini) Prérequis : une raisonnable appétence pour l'informatique...
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MAREVA Responsable : B. D'ANDREA-‐NOVEL, B. MARCOTEGUI
MAREVA (Mathématiques Appliquées : RobotiquE, Vision, Automatique) est une option liée aux Technologies de l’Information et de la Communication qui coordonne et mutualise les compétences dans les domaines de l'Automatique, la Robotique et la Vision. En effet, pour développer des projets de plus en plus complexes, par exemple dans des domaines multi disciplinaires tels que la robotique chirurgicale ou l’automobile, il est important de maîtriser ces différentes disciplines. Les activités de MAREVA sont soutenues par différents centres de recherche du département Mathématiques et Systèmes de l'école des mines de Paris, notamment CAOR (Centre de Robotique), CAS (Centre Automatique et Systèmes), CMA (Centre de Mathématiques Appliquées) et CMM (Centre de Morphologie Mathématique).
AUTOMATIQUE :
L'automatique est une science de l'ingénieur qui analyse les propriétés des systèmes dynamiques, leur commande et leur réalisation. La diversité apparente des systèmes dynamiques abordés (systèmes différentiels linéaires ou non, systèmes récurrents, systèmes à événements discrets, systèmes dont l'évolution est décrite de manière incertaine, possédant des entrées déterministes -‐ les commandes -‐ ou aléatoires – les bruits, observés au travers de capteurs…), la diversité de leur provenance (phénomènes mécaniques, électriques, hydrauliques, aérodynamiques, physicochimiques, biologiques, économiques…) et la diversité des objectifs de commande (suivre des trajectoires de référence, respecter des consignes, travailler au moindre coût, rendre le système insensible à certaines perturbations…) expliquent l'étendue de la palette des outils mathématiques nécessaires à leur étude (algèbre, analyse, géométrie différentielle, topologie, probabilités, optimisation…).
Face à cette réalité multiple, ce sont les concepts fondamentaux de modèle, relations entrées/sorties, commandabilité et observabilité, stabilité, robustesse…qui font l'unité de l'automatique. Ainsi, dans la plupart des secteurs industriels, l'ingénieur doit de plus en plus concevoir et mettre au point des commandes pour améliorer les unités existantes (machines, groupes de machines, usines, réseaux, chaîne de traitement du signal…) ou prouver la viabilité et la rentabilité de nouvelles.
Dans une perspective plus large, la composante Automatique contribuera à favoriser la synergie de nombreuses disciplines enseignées en tronc commun ou dans le cadre d'enseignements spécialisés. Parmi ces disciplines citons : la mécanique, la physique, la thermodynamique et le génie chimique, les moteurs électriques, l'électronique.
ROBOTIQUE :
Un système Robotique est un mécanisme doté de moyens de perception, de raisonnement et d’action qui lui permettent d’interagir avec son environnement. Il y a une vingtaine d’années, la robotique s’est développée initialement dans le domaine manufacturier sous forme de bras manipulateurs destinés à des tâches de soudure, de peinture, de manutention, d’assemblage. Cette robotique, dite industrielle, a permis un accroissement important de la productivité et de la flexibilité des ateliers de production en soulageant l’homme de travaux pénibles. Toutefois, l’univers de la production est relativement bien structuré et déterministe, si bien que le robot industriel peut travailler le plus souvent "en boucle ouverte" par rapport à son environnement. Au-‐delà de l’activité manufacturière, la robotique a diffusé dans de nombreux autres domaines où l’environnement est moins bien connu, voire incertain ou même hostile. C’est le cas par exemple en robotique agricole où les tracteurs robotisés évoluent dans un environnement naturel peu structuré avec des conditions d’adhérence très variables, mais aussi dans les domaines du nucléaire, de la route automatisée, de la robotique spatiale et sous-‐marine, sans oublier la robotique humanoïde… La robotique est par essence une discipline transversale qui met à contribution l’essentiel des domaines scientifiques des sciences de l’ingénieur : la mécanique au niveau des modèles des systèmes poly-‐articulés, de la locomotion et de la préhension, l’automatique pour la planification de trajectoires et la commande en
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boucle ouverte ou fermée, l’électronique pour l’implémentation des contrôleurs en temps réel et l’instrumentation, l’informatique au niveau du traitement des données capteurs et des langages de programmation, la vision par ordinateur et le traitement d’images… jusqu’aux sciences sociales et politiques qui doivent prendre en compte l’irréversibilité du progrès technique dans l’organisation des sociétés humaines du futur. Le but de la composante Robotique est de décliner auprès des futurs ingénieurs ces divers domaines de compétence.
VISION ET MORPHOLOGIE :
Le traitement d'images, ou vision par ordinateur, est une discipline des mathématiques appliquées qui étudie les images numériques dans le but d'améliorer leur qualité, ou d'en extraire de l'information. C'est une discipline en plein essor, grâce à la montée en puissance des capacités de calcul des ordinateurs, mais aussi grâce aux systèmes d'acquisition de plus en plus performants. Les images proviennent de sources les plus variées, allant du satellite au microscope, en passant par l'appareil photo, l'imageur par résonance magnétique (IRM), ou les caméras vidéo. Les applications sont elles aussi nombreuses. Nous pouvons citer l'aide au diagnostic médical, la mise au point de nouveaux médicaments à travers la quantification de leurs effets sur des populations cellulaires, le contrôle qualité des procédés de fabrication, la vidéo-‐surveillance, l'étude des propriétés macroscopiques de matériaux hétérogènes ou le déplacement de robots autonomes dans le monde réel. La spécialité "vision et morphologie" est encadrée par le CMM (Centre de Morphologie Mathématique), fondateur d'une théorie, la Morphologie Mathématique, aujourd'hui répandue dans le monde entier. Le CMM est un leader mondial dans l'utilisation et la dissémination des outils morphologiques et l'option se nourrit de la diversité et de la richesse des applications du traitement d’images réalisées au CMM.
Contenu de la 3ème année
En 3ème année, les activités du mois d'octobre restent communes. Les deux premières semaines à Paris sont consacrées à des cours notamment en vision et traitement d'images dans le contexte automobile, sur le contrôle non linéaire et ses applications en robotique, sur les robots humanoïdes, sur les systèmes à événements discrets, les systèmes à retards .... Un ES en vision et morphologie mathématique sur une semaine bloquée en novembre complète la formation des spécialités Vision et Robotique. Les deux dernières semaines d'octobre sont dédiées aux mini-‐projets (d’un niveau plus approfondi que ceux de 2ème année), ainsi qu'au voyage d'option durant lequel les étudiants visitent des laboratoires et des entreprises. Ces quatre dernières années le voyage a été organisé respectivement en Italie et Rhône-‐Alpes (STMicroelectronics, ISPRA, INRIA Rhône-‐Alpes, LAG ...), dans la région de Nice et Monaco (INRIA Sophia-‐Antipolis, Thalès Alénia Space, musée des automates ...), en Allemagne à Stuttgart et Munich (Bosch, Mercedes, German Aerospace ...), à Toulouse (CNES, LAAS, Laboratoires Pierre Fabre ...), à Bordeaux (LABRI, LAPS, Laser MégaJoule, Thalès, EvTronic, BeTomorrow ...). Ces voyages sont de bonnes occasions de nouer des contacts intéressants pour les stages d’option en 3ème année. Les sujets de stage pour la 3ème année sont mutualisés et proposés indifféremment par les enseignants chercheurs de différents centres de mathématiques appliquées de l’école (CAOR, CAS, CMA, CMM) souvent en relation avec leurs activités en partenariat avec les industriels. Notons que chaque année, le nombre de stages proposés est largement supérieur au nombre d’optionnaires ! ORGANISATION PRATIQUE DE L'OPTION
Enseignements spécialisés imposés par l'option : -‐ [S1633/5] : Analyse d'image: de la théorie à la pratique (pour les spécialités Vision et
Robotique) – Bloc 4D – 1 ECTS ; -‐ Semestre 6 : à choisir entre : -‐ [S1916] Analyse et compression du signal audio-‐numérique – Bloc 4C – 1 ECTS -‐ [S1716] Acoustique-‐Informatique-‐Musique – Bloc 4D – 1 ECTS
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Enseignements spécialisés recommandés par l'option : -‐ [S1233] Processus stochastiques -‐ Bloc 1 – 3 ECTS -‐ [S1833] Synthèse d’image pour la réalité virtuelle – Bloc 2B – 3 ECTS -‐ [S1734] Optimisation Bloc 1 – 3 ECTS -‐ [S1324] Apprentissage artificiel – Bloc 3 – 2 ECTS -‐ [S1214] Informatique fondamentale – Bloc 4 – 1 ECTS -‐ [S1314] Introduction au traitement du signal – Bloc 4 – 1 ECTS -‐ [S1925] Distributions et applications – Bloc 3A – 2 ECTS -‐ [S1225] Cryptographie et théorie des nombres – Bloc 3B – 2 ECTS -‐ (ATHENS) : Models of random structures (pour Vision) – Bloc 2 – 2 ECTS -‐ (ATHENS) : Operations research in the industry – Bloc 2 – 2 ECTS
Quelques sujets d'option représentatifs traités ces dernières années : Automatique : -‐ Guidage exoatmosphérique d’Ariane V – EADS (Automatique) -‐ Traitement du signal par bancs de filtres (IFP) -‐ Simulation et commande de robots humanoïdes (ATR Computational Neuroscience Laboratory. Kyoto) -‐ Synthèse de correcteur de pilotage d’un véhicule aérobie supersonique (ONERA) -‐ Validation de modèles de véhicules pour le contrôle-‐commande (PSA) -‐ Estimation de paramètres sur des systèmes quantiques (Princeton University) -‐ Optimisation de production électrique, (EDF, Clamart) -‐ Dimensionnement des réseaux de transport gaziers, (GdF Suez, Saint-‐Denis) Robotique : -‐ Conduite automobile assistée par vision artificielle (INRIA/CAOR) -‐ Amélioration de la sécurité routière et du confort via le Contrôle Global de Châssis (PSA) -‐ Configuration d’un système à retour d’effort en réalité virtuelle (CEA/CAOR) -‐ Communication véhicule/infrastructure dans le domaine autoroutier (ASFA) -‐ Développement d’un éditeur de comportement de robot humanoïde (Aldebaran Robotics) -‐ Planification de mouvement pour robot humanoïde (Joint Research Laboratory Tsukuba) -‐ Développement d’un robot social (Advanced Telecommunications Research, Kyoto) -‐ Les olympiades des Cybercars : compétition de véhicules intelligents sur la route du futur à Saint-‐Brieuc (Conseil général des Côtes d’Armor) -‐ Simulation et estimation de position d'un drone quadricoptère, (Parrot, Paris) -‐ Préparation du pavillon français à l'exposition universelle de Shangaï sur les ITS -‐ Modélisation du trafic routier, projet Millenium (Université de Berkeley) -‐ Algorithmes neuronaux pour la perception (MIT, Cambridge) Vision : -‐ Annotation automatique d’images (LTU, Paris) -‐ Indexation d’images médicales (CEA, Fontenay aux Roses) -‐ Segmentation d’images médicales pour la radiothérapie (Institut Gustave Roussy, Villejuif) -‐ Analyse d’images d’empreintes digitales (SAGEM, Eragny Sur Oise) -‐ Analyse de séquences d’images sportives (Thomson Broadcast, Breda, Pays-‐Bas) -‐ Cytologie quantitative et recherche de médicaments (CSIRO, Sydney, Australie) -‐ Morphogenèse 3D du rein de souris (Université de Monash, Clayton, Australie) -‐ Interprétation de scènes vidéo (Bosch, Hildesheim, Allemagne) -‐ Géolocalisation d'un paysage (Google Earth, USA) -‐ Contrôle qualité de verre photo-‐voltaïque (Saint-‐Gobain, Chine) -‐ Analyse d'images pour l'étude des propriétés mécaniques de l'os (Université d'Adélaïde, Australie). Particularités de l'option : La réalisation des mini-‐projets est très appréciée des étudiants. C’est un excellent moyen d’approfondir et d’appliquer les notions déclinées en cours mais aussi une très bonne occasion de rencontrer les chercheurs des différents laboratoires de l’école et de toucher à une première expérience, même limitée, dans le milieu de la recherche.
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PROCEDES ENERGIE Responsables : A. GAUNAND, C. BOUALLOU, C. COQUELET L’énergie est fondamentale pour le développement des civilisations et des sociétés. Où la trouve-‐t-‐on encore majoritairement, que ce soit en Chine, en Russie, ou au Moyen-‐Orient, aux Etats-‐Unis, au Canada ? Sous forme conventionnelle de matières fossiles : charbon, gaz naturel, pétrole, gaz et huile de schiste, ou de minerais radio-‐actifs. En 2013, 86% de l’énergie consommée dans le monde – 55000 TWh/an -‐ était d’origine fossile, contre seulement 9% d’hydrolélectricité et de renouvelables et 5% d’énergie d’origine nucléaire. En France, en raison des choix stratégiques après la seconde guerre mondiale, 41% de l’énergie – sous forme d’électricité – est de source nucléaire, contre 49 % de source fossile.
Produire des vecteurs d’énergie – électricité, hydrogène, méthane, à partir des matières fossiles passe par des procédés, qui l’extraient de ces dernières : les centrales thermiques brulent du charbon après pulvérisation, du gaz naturel après séparation de ses composés soufrés et du dioxyde de carbone, du fuel après désulfuration et raffinage du pétrole. Les centrales nucléaires fonctionnent avec du combustible enrichi par tout un procédé de traitement des phosphates uranifères d’Afrique ou d’Asie. Matières fossiles et nucléaires posent plusieurs problèmes communs : l’accès à celles-‐ci est variable selon les pays – La France a peu de ressources d’uranium et n’exploite pas ou peu ses réserves pour certaines limitées de charbon, gaz, pétrole, gaz de schiste. Leur cours est fluctuant, et leur utilisation génère des polluants : CO2, NOx et produits soufrés, particules, déchets nucléaires, nécessitant d’autres procédés pour les capturer ou les neutraliser. Restent les sources d’énergie renouvelable. Mise à part l’énergie géothermique issue du magma, elles sont la conséquence actuelle de l’activité solaire. La biomasse stocke simultanément du CO2, mais la valorisation énergétique de matières agricoles – éthanol ou méthane par fermentations, gaz de synthèse par pyrolyse -‐ ne doit pas entrer en compétition avec l’alimentation. L’énergie photovoltaïque, le vent et les courants marins de surface, l’énergie des marées posent le problème de leur intermittence. La production d’énergie doit s’adapter à la qualité et la quantité variables de la source, et à la qualité et à la quantité fluctuante requises pour son utilisation : c’est le cas des excès d’électricité d’origine nucléaire à stocker dans des Stations de Transfert d’Energie par Pompage-‐turbinage, de l’autonomie des véhicules électriques -‐ charges suffisantes dans des batteries, ou à hydrogène -‐ réservoirs sous pression. Convertir une forme (ou vecteur) d’énergie en une autre pour la stocker de façon flexible passe aussi par des procédés : liquéfaction de l’air après élimination du CO2 et de l’eau, couplage électrolyse de l’eau avec surplus électriques et méthanation de l’hydrogène avec capture de CO2, puis stockage transitoire du méthane en cavités salines ou dans le réseau. Si les ménages et les transports consomment 60% de l’énergie produite en France (2012), les industries, dont celles d’extraction et de transformation de la matière, en utilisent 20% : la rentabilité des procédés continus ou discontinus des industries des secteurs pétrolier, gazier, agro-‐alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques, sidérurgiques, pétrochimiques, cimentiers, céramiques, verriers, celles du traitement d’eau et des effluents urbains, etc…, implique une conception globale qui minimise leur coût de production, donc simultanément leurs consommations de matière et d’énergie. L’option a donc le double objectif d’initier ses élèves aux procédés industriels « pour » l’énergie et à l’énergie « dans » les procédés industriels.
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ORGANISATION PRATIQUE DE L'OPTION
Enseignements spécialisés imposés par l'option : -‐ [S3433] Conception de procédés – Bloc 1 – 3 ECTS -‐ [S3425] Conception de procédés bis – Bloc 2B – 2 ECTS -‐ [S3323] Modélisation des procédés industriels – Bloc 3 – 2 ECTS Emploi du temps de l’option Pour ses activités de 3ème année – visites, conférences, stages – l’option est adossée à des entreprises françaises partenaires, comme Air Liquide. Découvrir sur le terrain les dimensions et les matériels actuels des industries de procédés, et par des conférences industrielles les compétences, l’organisation et les modes de raisonnement grâce auxquels elles progressent, tels sont les objectifs des périodes de préparation au projet personnel. Elles s’articulent autour des 3 semaines de formation en 3A – bases de conception de procédés, procédés innovants, management du changement en entreprise industrielle. Les élèves réalisent parallèlement des dossiers de veille technologique -‐ captage du CO2 en oxy-‐combustion, hydrogène et micro-‐algues ; enjeux/limites de la production d’éthanol à partir de blé ; impacts de l’incinération de nouveaux déchets ; nouveaux pots catalytiques, etc… Le projet personnel, de novembre à juin, met l’élève en situation de produire un travail original sur des attentes industrielles réelles, dans une grande entreprise des secteurs ci-‐dessus. Les sujets sont soigneusement sélectionnés, en concertation avec l'élève. Le travail est encadré par un ingénieur de l’entreprise, avec les conseils de chercheurs du Département Energétique et Procédés de L’Ecole. • Octobre 3A : "Bases et Langage des Procédés"; savoir-‐faire : "Les connaissances générales sur l'agencement, la conduite et l'optimisation – économique, énergétique, exergétique -‐, des procédés et de leurs briques élémentaires";
• Octobre 3A : "Procédés du XXIème siècle "; savoir-‐faire : "Aperçu sur la mise en oeuvre de nouveaux procédés : Gazéification de la biomasse, Power to Gas, bio-‐raffinerie, méthanisation en milieu agricole, le vecteur Hydrogène, énergie et traitement d’eau
• Octobre 3A : "Management du Changement" ; savoir-‐faire : " Méthodes et outils pour le développement, la gestion et l’amélioration de procédés : Maîtrise des risques industriels
Analyse du Cycle de Vie, Ingénierie de l’Environnement, Ecologie industrielle, Industrialisation et entreprise industrielle. La modification de procédé. Ethique des entreprises"
Quelques sujets d'option représentatifs traités ces dernières années : • Optimisation d'un procédé de capture du CO2 : étude exergétique, AIR LIQUIDE • Amélioration d’un procédé biotechnologique de fabrication d’un antibiotique, SANOFIAVENTIS • Optimisation des temps de fabrication de produits cosmétiques L’OREAL • Valorisation d’un co-‐produit métallurgique en tant que matière première ERAMET • Développement et industrialisation d’une nouvelle céramique technique IMERYS • Conception d’une procédure de remplissage rapide de réservoirs d’hydrogène AIR LIQUIDE • Politique de l’eau du Groupe SAINT-‐GOBAIN • Industrialisation et optimisation d’un procédé cryogénique embarqué AIR LIQUIDE • Ecologie industrielle et territoriale en région PACA Ecologie Industrielle Conseil • Développement d’une nouvelle offre d’individualisation des frais de chauffage GDF-‐Suez Quelques parcours/positions : Marianne Julien (P86) Optimisation énergétique de production d’oxygène, puis DRH, Dir. Informatique Industrielle, Dir. Intelligence des marchés de l’énergie, Dir. Programme Horizon Hydrogène Énergie Air Liquide, Carole Le Gall (P89, CM92) Dir. de l’ADEME puis Dir. du CSTB, Jonathan Macron (P05) Technical Manager Air Liquide, Marie Bessières (P07) Ing. de Recherche Gazéification Biomasse GDF Suez, Benjamin Gauvrit (P08) Ing Logistique Internationale L’Oréal, François Deroux (P09) Management de l’Innovation Imerys, Olivia Pessinet (P09) Ing. Direction QHSE Saint-‐Gobain.
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SCIENCES ET GENIE DES MATERIAUX Responsables : A.-‐F. GOURGUES, M. BELLET Donner une formation d'ingénieur dans le domaine des matériaux. La maîtrise de l’élaboration, de la transformation, de l’utilisation des matériaux est plus que jamais stratégique pour l'industrie. Les secteurs de production de pièces ou produits à forte valeur ajoutée (aéronautique, énergie, microélectronique, automobile, biomatériaux…) ont besoin d'ingénieurs à forte compétence matériaux pour augmenter continuellement les performances, inventer de nouvelles applications, améliorer la qualité et la compétitivité des procédés et des produits.L'Ecole est un des acteurs majeurs en Matériaux, notamment grâce à ses deux centres de recherche : le Centre des Matériaux d'Evry (CdM) et le Centre de Mise en Forme des Matériaux de Sophia Antipolis (CEMEF). Ces deux centres sont forts de plus de 70 enseignants-‐chercheurs en étroite interaction avec le tissu industriel national et international. Environ 150 thèses de doctorat s'y déroulent en partenariat avec l'industrie. C'est en s'appuyant sur ces atouts que l'option est à même de former les nouvelles compétences demandées de manière récurrente par l'industrie. Les relations industrielles des deux centres sont notamment très précieuses pour le montage des stages d'option (projets personnels de fin d'étude).
Programme
3ème année : Les deux temps forts de la troisième année sont le mois d’octobre, entièrement dédié à l'option et le projet personnel, réalisé sur tout le reste du temps consacré à l’option. Le mois d’option est une véritable immersion dans l’ingénierie des matériaux d’un secteur industriel précis (2004 et 2005, l’automobile ; 2006 et 2007, l’aéronautique ; 2008 et 2009, le bâtiment ; 2010 et 2011, l'énergie ; 2012 et 2013, la santé et les biomatériaux ; 2014 et 2015, le spatial). Il propose des activités variées : • visites de sites industriels : élaboration, transformation et utilisation des matériaux • conférences données par des experts industriels ou des chercheurs • mini-‐projets de "Découverte Industrielle" : une semaine par groupes de 3 à 4 élèves, sur site industriel, encadrés par des ingénieurs, sur un problème précis
• quelques cours introductifs aux visites et séances de débriefing sous forme de questions-‐réponses aux enseignants
Le travail d’option est individuel et constitue la colonne vertébrale de la 3ème année, en mettant en pratique les méthodes et connaissances pour résoudre un problème industriel. Il est défini dès le mois d’octobre, en accord avec les desiderata de chaque élève notamment en termes de secteur industriel (automobile, aéronautique et spatial, énergie, biomédical...). D'une durée de 4 mois, ce stage se déroule en général sur site industriel avec un double tutorat : un ingénieur de l’entreprise ayant proposé le sujet et un enseignant-‐chercheur d'un des deux laboratoires "Matériaux" de l’Ecole.
Particularités de l'option : La pluridisciplinarité : le domaine des matériaux est à l’intersection de disciplines telles que la physique, la chimie, la mécanique, les mathématiques appliquées et la modélisation numérique. Les travaux d’option comportent souvent une part expérimentale et une part de modélisation numérique, qui permettent une formation équilibrée, préparant aux métiers d’ingénierie et de R&D autour des matériaux. L’option s’intéresse aussi bien aux matériaux mis en œuvre qu'à leurs procédés de fabrication et de transformation. Tous les matériaux sont visés : céramiques, polymères, alliages métalliques, composites, des objets anciens (archéologie) aux innovations les plus récentes (aciers "biologiques", verres auto-‐nettoyants...). Du concret ! L’option ne comporte pas de cours à proprement parler : les savoirs et compétences sont acquis dans les cours de tronc commun, les enseignements spécialisés, et surtout par le partage des expériences vécues par chacun des optionnaires sur le terrain (projets et travail d’option). Interactivité et travail en groupe : les diverses activités sont généralement conclues par des soutenances orales qui permettent aux élèves de se former aux techniques de communication, et surtout de se former "les uns par les autres". C’est un entraînement efficace aux méthodes d’autoformation que pratiquera l’ingénieur pendant toute sa carrière, pour rester un acteur majeur dans son domaine de compétences et
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maîtriser son évolution professionnelle. Ces échanges contribuent à la constitution d’un groupe homogène, riche des origines et des personnalités diverses des élèves et des enseignants.
ORGANISATION PRATIQUE DE L'OPTION
Enseignements spécialisés recommandés par l'option (de l’ordre de 50% des crédits d’ES sur l’ensemble de la scolarité) en fonction du parcours de l’élève, de ses souhaits, du sujet du travail d’option. S3 : [S2333] : Cristallographie, [S6133/5] Eléments finis, [S1633/5] Analyse d'images… Physique de la matière condensée et des nano-‐objets, S4 : [S6314] Physique numérique, de l’atome au matériau complexe, Nonlinear computational mechanics, [S3834] Dynamique des fluides expérimentale et numérique… S5 : Semaine ATHENS : Polymer processing, [S3925] Dynamique des constructions, [S2925] Physique nucléaire… S6 : [S6716] Surfaces adhésion et adhérence, [S6816] Céramiques verres et réfractaires industriels, [S6916] Corrosion et durabilité des structures, [S6226] Introduction aux nanomatériaux. Emploi du temps de l'option (exemple : 2011-‐2013) : Période 3A octobre : 2012 et 2013 : Santé et Biomatériaux • mini-‐projet par groupe de 2 à 4 (1 semaine) ; exemples 2012 : Etude d'un procédé additif de mise en forme par laser à base de poudre polymère (Arkema) ; Essais de fatigue/fluage de fibres d'hydrogels pour implants ligamentaires ; Etude du brasage de pièces en alliage Inconel718 (GE Healthcare)
• visites industrielles : General Electric Healthcare, Arkema, Memometal-‐Stryker, Microsteel, Sorin, ArcelorMittal, Macopharma, Roquette...
• conférences : Les céramiques en biomédical ; Les procédés de revêtement pour implants ; Les polymères biosourcés pour applications médicales ; Le retour d'expérience d'un chirurgien orthopédiste sur les matériaux pour prothèse de hanche.
• séances de briefing, débriefing, questions-‐réponses, soutenance des mini-‐projets. Quelques cours-‐conférences en février-‐mars, donnés par un industriel, dont Safran. Le reste du temps est consacré au travail d’option, dont le sujet est déconnecté de la thématique de la période d’octobre. Domaines actuellement très demandés (et obtenus) par les optionnaires : aéronautique, spatial, automobile, énergie (nucléaire, thermique, renouvelable, secteur pétrolier-‐gazier...) Présoutenances des travaux d’option fin février : discussion entre enseignants et élèves sur le déroulement des stages, puis soutenances finales fin juin. Après l'option : exemples de quelques jeunes anciens • Georges Peyre (P09) : Thèse en cours, calcul intensif – Onera et Centre des Matériaux • Quentin Pujol d’Andrébo (P09) : Ingénieur Mécanique et Matériaux – Snecma • Robin Mandel (P07) : Ingénieur Matériaux et procédés – Safran Composites • Charles Maragna (P06) : Ingénieur de recherche en géothermie – BRGM, Bureau de Recherches Géologiques et Minières
• Marine Venard (Toralba) (P06) : Ingénieur Méthodes et expertise thermomécanique, conception mécanique des moteurs spatiaux – Snecma Division Moteurs Spatiaux
• Ronghao Wang (P06) : Chef de projet développement – SEB • Christelle Gomès (P05) – Ingénieur R&D Métallurgie – Vallourec & Mannesmann • Philippe Ducloz (P05) : Ingénieur R&D – Areva Cezus • Udayan Paramban (P05) : Chef de projet (développement de process, aciérie) –ArcelorMittal puis Ingénieur développement process mise en forme de pare-‐brises – Saint-‐Gobain Sekurit (depuis 2011)
• Maxime Caro (P04) : Senior consultant – Eleven • Sophie Redoutey (P04) : Ingénieur Installation, Réalisation de centrales thermiques en France et en Europe – EDF • Nicolas Bouvier (P04) : Responsable technique sûreté – AREVA NP Quelques « moins jeunes » anciens ayant fait leur début de carrière dans la continuité de l’option • Lydia Guerville (P90, docteur P98) : carrière en production puis management chez Safran ; actuellement Directrice du développement produits et services, Cartier Joaillerie International
• Maxime Picat (P94) : chez Peugeot depuis 1998. Directeur Général de la marque Peugeot depuis 2012 après 5 ans passés en Chine.
• Thierry Iung (P86, Docteur P94) : Expert ArcelorMittal, Ingénieur de recherche en métallurgie • Nicolas Aubourg (P88) Directeur de l’usine Aubert et Duval d’Issoire en 2011
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SOL ET SOUS-‐SOL Responsables : D. GOETZ, J.-‐A. FLEURISSON L’option Sol et sous-‐sol aborde la question de la contribution des ressources du sous-‐sol au fonctionnement et au développement de la société. Les premières ressources auxquelles on pense sont les combustibles fossiles et les matières premières minérales, dont l’exploitation remonte à l’origine de la société moderne, mais se poursuit à un rythme toujours plus élevé et dans des conditions toujours plus difficiles. Les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) représentent actuellement plus de 80% de la production d’énergie primaire ; ces ressources sont évidemment limitées, mais continueront à jouer un rôle essentiel au moins pour le siècle à venir, dans un marché de l’énergie en croissance constante et avec des défis technologiques majeurs (réservoirs ultra profonds, réservoirs sous très forte couverture d’eau, réservoirs à faible mobilité des hydrocarbures comme les huiles lourdes ou les réservoirs à très faible perméabilité). Parallèlement, la filière électro-‐nucléaire, qui représente 7% de la demande mondiale d’énergie, connaît actuellement un certain ralentissement, mais on peut s’attendre à une reprise dans les prochaines années, ce qui va nécessiter une croissance significative de la production d’uranium primaire ; celle-‐ci s’appuiera sur des gisements connus de longue date, mais non exploitables avec les techniques classiquement utilisées aujourd’hui. Les matières premières minérales sont elles aussi des intrants essentiels de la quasi-‐totalité des activités industrielles. Un français consomme en moyenne 7t de granulats par an, 10kg de cuivre par an, … la fabrication d’une voiture familiale moyenne nécessite environ 1t de minerai de fer, 400kg de charbon coke, 120kg d’aluminium, 20kg de cuivre, 4kg de nickel, … Par ailleurs, de nombreuses substances jouent un rôle clé pour des applications à haute technologie, comme en attestent les études relatives aux substances minérales stratégiques menées récemment en Europe et dans les principaux pays développés : on peut citer en particulier les platinoïdes (catalyse automobile), l’indium (écrans plats, cellules photovoltaïques), le gallium (semi-‐conducteurs, mais aussi éclairage basse consommation), et bien sûr les terres rares (batteries, aimants, ampoules basse consommation, …). A côté de ces ressources (au sens classique du terme), le sous-‐sol offre aussi des capacités intéressantes de confinement et une ressource d’espace. Le confinement dans le sous-‐sol est aujourd’hui la seule solution réaliste pour la gestion des déchets radio-‐actifs de haute activité à vie longue ou encore pour le stockage du CO2 qu’on ne peut plus se permettre d’émettre dans l’atmosphère au rythme des décennies précédentes. La mise en valeur de l’espace souterrain est de son côté la seule réponse actuelle au développement des grands centres urbains, et en particulier des infrastructures nécessaires à ces centres.
ORGANISATION PRATIQUE DE L'OPTION
Enseignements spécialisés imposés par l'option :
• [S4743] Pratique de la Géologie (Bloc 1 – 4 ECTS), qui permet de compléter la formation à l’observation et à la compréhension d’un environnement géologique (S3), est très fortement recommandée aux élèves de l’option.
Enseignements spécialisés recommandés par l'option : De nombreux enseignements spécialisés en liaison avec l’option permettent à ceux qui le souhaitent de compléter leur formation. Il s’agit de : [S4825] Minéralogie descriptive et appliquée (Bloc 3A – 2 ECTS) ; [S4416] Connaissance des pierres précieuses (en 2016) ; [S4923] Hydrogéologie (Bloc 3 – 2 ECTS) ; [S4926] Géophysique de la sub-‐surface (Bloc 2C – 2 ECTS) ; [S4914] Géophysique d’exploration (Bloc 4 – 1 ECTS) ; [S4633/5] Géotechnique et géologie de l’ingénieur (Bloc 2A – 3 ECTS) ; [S4316] Dynamique des climats (Bloc
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4E – 1 ECTS) ; [S4134] Risques naturels (Bloc 1 – 3 ECTS). L’équipe enseignante peut aider les élèves à choisir des enseignements spécialisés adaptés en fonction de leurs objectifs et /ou du type de travail d’option souhaité.
Emploi du temps de l'option : Période bloquée (3A, S5, 4 semaines) : comportement d’un massif rocheux et visites techniques - Comportement multi-‐physique d’un massif rocheux (2 semaines de conférences) - Visites techniques : 2 semaines de visites de sites industriels comprenant des sites miniers variés (en
termes de gisements, de techniques d’exploitation, ou encore de substances exploitées), des chantiers de travaux souterrains de grande importance, et des sites liés à l’exploitation d’hydrocarbures (pour les cinq dernières années, visites en Indonésie en 2010, au Canada en 2011, et aux USA en 2012, 2013 et 2014).
Le sujet d’option, ou travail de fin d’études, est le point d’orgue de la formation à l’Ecole. Dans le cadre de l’option Sol et sous-‐sol, ce sujet est toujours un travail de type R&D, généralement plus orienté Développement que Recherche. Voici quelques exemples représentatifs de sujets d'option traités ces dernières années :
- La gestion d’un champ de gaz mature : prédiction de l’amélioration de la production suite à l’injection de surfactants
- Optimisation de la géométrie d’acquisition d’un réseau dédié à la surveillance de la fracturation hydraulique
- Analyse de la subsidence des sols lors du creusement de tunnels à faible profondeur par la méthode conventionnelle
- Renforcement des mines de charbon profondes par boulonnage et câblage - Etude du comportement d’une paroi saline sous contraintes thermomécaniques : essais et
simulations numériques - Evolution des méthodes d’exploitation et de traitement dans une carrière de silice - Optimisation du design des unités de production d’une extraction d’uranium par ISR - Optimisation du stockage des rejets issus de l’exploitation de sables bitumineux au Canada - Evaluation des procédures de contrôle de qualité de minerai dans l’exploitation d’un gisement
nickélifère - Prédiction du champ de contraintes par inversion dans la Drilling Geoscience Platfrom :
modélisation géomécanique intégrant les informations de forage visant à améliorer le dimensionnement de puits et la performance des activités de forages
Particularités de l'option : L’option s’appuie sur le Centre de Géosciences de l’Ecole qui comptent une cinquantaine de permanents scientifiques, qui couvrent un large spectre de compétences et de secteurs d’activité, et qui entretiennent des relations étroites avec les industriels du secteur. Le Centre a développé ses propres outils de simulation dédiés à l’étude de projets souterrains et dispose d’importants moyens expérimentaux qui interviennent en support aux travaux d’option. Le corps enseignant rattaché à l'option est aussi fortement impliqué dans l'encadrement des travaux de fin d'étude. Parallèlement à ce fort appui interne à l’Ecole, les enseignements délivrés dans l’option comprennent une forte participation de représentants des milieux industriels (Areva, Eramet, Total, Eiffage, Soletanche Bachy,…).
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SYSTEMES DE PRODUCTION ET DE LOGISTIQUE Responsables : E. BALLOT, F. FONTANE Cette option s'intéresse à la productivité et à l’organisation de la logistique entre les usines et les consommateurs ; plus précisément, il s'agit d'analyser, de concevoir et de piloter nouveaux systèmes de production et des chaînes logistiques permettant de réaliser avec le maximum d'efficacité les différents processus impliqués : la prévison des ventes, la gestion des commandes, les approvisionnements en matières premières, la fabrication, le stockage, livraison puis la gestion de l'après-‐vente et les flux retours dont le recyclage. C’est un enjeu de compétitivité important. L'analyse de cette productivité industrielle et logistique intègre quatre composantes :
-‐ l'utilisation des outils de planification et d’exécution des chaînes d'approvisionnement et des usines -‐ l'étude des organisations et des structures industrielles cohérentes avec ces outils -‐ l'analyse et la définition des performances (économiques, niveau de service, empreinte
environnementale...) associées à la mise en œuvre de nouveaux processus -‐ la prise en compte de la dimension « ressources humaines » notamment par l'analyse des savoir-‐
faire des opérateurs, des modifications d'organisation ainsi que des besoins de formation qui accompagnent généralement la mise en œuvre des innovations. Ces composantes font l'objet d'enseignements dispensés sous forme de cours, de conférences mais aussi de travaux personnels, de nombreux échanges avec des industriels, des experts ainsi que de visites thématiques d'usines, notamment lors d’une mission industrielle à l’étranger en troisième année. Ces enseignements sont aussi mis en œuvre dans une démarche réelle d’audit logistique réalisée en groupes avant le stage d’option. L’étude d’option de troisième année est notamment l'occasion pour les élèves-‐ingénieurs de mettre ces savoirs en pratique en menant, avec l'aide du corps enseignant. Il s’agit d’une étude en grandeur réelle en France ou à l’étranger en collaboration avec une ou plusieurs d'entreprises. Structure du cursus : En troisième année :
- 2 semaines : Planification et Simulation de Systèmes Travaux pratiques et conférences Participation de MC KINSEY, BCG, Eurodécision,...
- 1 semaine : Management des ressources humaines Conférences et visites FERRERO, LA POSTE
- 1 semaine : dimension internationale de la production et de la logistique - Mission industrielle à l’étranger : en 2014 Chine, auparavant Brésil, Indonésie, Turquie … - 2 semaines : Audit d'un système logistique en entreprise
Formation et utilisation de l'outil Global Evalog Etude par équipe et restitution devant l'entreprise
ORGANISATION PRATIQUE DE L'OPTION
Enseignements spécialisés recommandés par l'option :
• [ATHENS] Systèmes de Production et de Logistique – Bloc 2 – 2 ECTS • [S9816] Chaîne Logistique globale – Bloc 4D – 1 ECTS
Enseignements spécialisés complémentaires :
• [S9823] Recherche opérationnelle – 2 ECTS • [S9524] Evaluation des coûts – 2 ECTS
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Emploi du temps de l'option :
• En 3A : 12 jours de cours et travaux pratiques, 3 jours de visites, 8 à 10 jours de mission à l’étranger avec une à deux visites industrielles par jour, 2 semaines d’audit en entreprise et 3 mois de stage d’option en continu de fin mars à fin juin.
Quelques sujets d'option représentatifs traités ces dernières années :
• Bilan économique et environnemental de la plateforme avancée de Bercy. En collaboration avec la Société SAMADA -‐ MONOPRIX.
• Analyse de la montée en cadence d'une chaîne de montage automobile. En collaboration avec la Société PSA.
• Mise en œuvre d'un outil d'optimisation des approvisionnements des usines européennes d'un constructeur automobile. En collaboration avec la Société RENAULT.
• Conception de schémas logistiques d'importation de produits mobiliers en provenance de Chine. En collaboration avec la Société SAMAS.
• Logistique de la reconstruction d'un village autour de Banda Ache (Indonésie) suite au tsunami. En collaboration avec la Société LAFARGE.
• Ordonnancement des annonces publicitaires pour maximiser le revenu et le service client. En collaboration avec la Société FRANCE TÉLÉVISION PUBLICITÉ.
• Amélioration du traitement des commandes urgentes dans les activités de joaillerie. En collaboration avec la Société CARTIER.
• Analyse des processus d'importation de véhicules au Japon. En collaboration avec NISSAN MOTORS.
• Mise en œuvre d'une nouvelle stratégie logistique par la gestion de produits solaires. En collaboration avec L'OREAL.
• Simulation d'indicateur de performance dans l'industrie des micro-‐processeurs. En collaboration avec le M.I.T. et INTEL.
• Audit des schémas logistiques de la Supply Chain. En collaboration avec la Société LOUIS VUITTON.
Particularités de l'option
L'option SPL en troisième année est constituée : - d'une période de cours et de conférences (1/3 du temps), de visites industrielles (1/3 du temps),
d'un audit logistique par équipe dans des entreprises (1/3 du temps). Cette progression pédagogique permet de préparer l'étude d'option.
- du stage d'option. Il a la même durée que celle des autres options (récupération d'une semaine de vacances en janvier) mais se déroule en continu de fin mars à fin juin, ce qui permet éventuellement de réaliser des stages à l'étranger en troisième année.
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LISTE DES PROFESSEURS D’OPTION Affaires publiques et innovations Liliana DOGANOVA liliana.doganova@mines-‐paristech.fr CSI 01 40 51 91 90 Brice LAURENT brice.laurent@mines-‐paristech.fr CSI 01 40 51 92 80
Biotechnologie Véronique STOVEN veronique.stoven@mines-‐paristech.fr BioInfo_Fbleau 01 64 69 48 23
Dom : 01 42 22 25 59 ou 06 67 53 74 33 Arnaud BLONDEL
[email protected] Institut Pasteur 28 rue du Docteur Roux -‐ 75015 PARIS France
Inst. Pasteur 01 40 61 36 93 Portable 06 75 64 35 15
Économie industrielle Olivier BOMSEL Yann MENIERE
olivier.bomsel@mines-‐paristech.fr yann.meniere@mines-‐paristech.fr
CERNA 01 40 51 90 36 CERNA 01 40 51 92 98
Génie atomique Noël CAMARCAT
EdF – Délégation R&D Nucléaire et Relations Interna-‐ tionales – DPI -‐Bureau R730 -‐22-‐30 avenue de Wagram 75382 PARIS cedex 08 noel.camarcat@mines-‐paristech.fr
Tél. : 01 40 42 15 80 -‐ Fax : 01 40 42 18 11 ou : 06 31 16 99 12 mél : ([email protected] ou [email protected] (perso)
Géosciences Hervé CHAURIS herve.chauris@mines-‐paristech.fr Géosciences_Fbleau 01 64 69 49 13 Pascal PODVIN pascal.podvin@mines-‐paristech.fr DirEns 01 40 51 92 13
Géostatistiques et probabilités appliquées Hans WACKERNAGEL hans.wackernagel@mines-‐paristech.fr Géosciences_Fbleau 01 64 69 47 60
Gestion scientifique Frédérique PALLEZ frederique.pallez@mines-‐paristech.fr CGS 01 40 51 91 01
Ingénierie de la conception Pascal LE MASSON pascal.le_masson@mines-‐paristech.fr CGS 01 40 51 90 65 Benoit WEIL benoit.weil@mines-‐paristech.fr CGS 01 40 51 91 06
Innovation et entrepreneuriat Philippe MUSTAR philippe.mustar@mines-‐paristech.fr CSI 01 40 51 91 91
Machines et énergie Bruno DUPLESSIS bruno.duplessis@mines-‐paristech.fr CES_Paris 01 40 51 94 18 François Pascal NEIRAC francois-‐pascal.neirac@mines-‐paristech.fr PERSEE_Sophia 04 93 95 74 08
Management des systèmes d’information Fabien COELHO fabien.coelho@mines-‐paristech.fr CRI_Fbleau 01 64 69 48 52
MAREVA Brigitte d'ANDREA-‐NOVEL brigitte.dandrea-‐novel@mines-‐paristech.fr CAOR 01 40 51 90 94
Procédés et Energie Alain GAUNAND alain.gaunand@mines-‐paristech.fr CTP_Paris 01 40 51 91 14 Chakib BOUALLOU Christophe COQUELET
chakib.bouallou@mines-‐paristech.fr christophe.coquelet@mines-‐paristech.fr
CES_Palaiseau 01 69 19 17 00 CTP_Fbleau 01 64 69 49 62
Sciences et génie des matériaux Anne-‐Françoise GOURGUES anne-‐francoise.gourgues@mines-‐paristech.fr MAT_Corbeil 01 60 76 30 66 Michel BELLET michel.bellet@mines-‐paristech.fr CEMEF Sophia 04 93 95 74 61
Sol & Sous-‐Sol Damien GOETZ damien.goetz@mines-‐paristech.fr D.R. Paris 01 40 51 92 45 Jean-‐Alain FLEURISSON jean-‐alain.fleurisson@mines-‐paristech.fr Géosciences_Fbleau 01 64 69 48 13
Systèmes de production et de logistique Eric BALLOT eric.ballot@mines-‐paristech.fr CGS 01 40 51 90 97 Frédéric FONTANE frederic.fontane@mines-‐paristech.fr CAOR 01 40 51 90 68
Mailing-‐Liste : prof-‐[email protected]‐paristech.fr
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LES MASTÈRES SPÉCIALISÉS
DMS (Design des Matériaux des Structures)..................................................... 46
ENR (Energies Renouvelables) .......................................................................... 48
GAZ (Ingénierie et gestion du gaz).................................................................... 51
IGE (Ingénierie et Gestion de l’Environnement) ............................................... 54
MAPMOD (Materials, Processing and Modeling) ............................................. 57
OSE (Optimisation des Systèmes Energétiques) ............................................... 60
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MS DMS
Design des Matériaux et des Structures Responsable : G.CAILLETEAU Le Mastère Spécialisé de MINES ParisTech "Design des matériaux et des structures" (DMS) est une formation Post-‐Master de haut niveau dans le domaine des matériaux et de la modélisation. Il est accrédité par la Conférence des grandes écoles. Il est délivré en français.
Objectifs Ce Mastère Spécialisé couvre des domaines allant des propriétés physiques -‐ mécaniques ou non -‐ jusqu'au dimensionnement de pièces industrielles. A l'échelle du matériau, les propriétés sont analysées en relation avec les procédés de fabrication, les microstructures générées et les environnements dans lesquels évoluent les structures sollicitées. Contenu Enseignements théoriques et travaux pratiques Sur une durée de 6 mois au sein du Centre des Matériaux (MAT) de MINES ParisTech : 1-‐ Cours fondamentaux
- Mécanique des milieux continus - Métallurgie physique : rappels et compléments - Méthodes numériques - Méthodes expérimentales et techniques de laboratoire
2-‐ Cours d'approfondissement
- Plasticité - Métallurgie physique des alliages - Éléments finis en linéaire et non linéaire - Prévision de durée de vie des structures - Outils et méthodes de conduite des projets d'innovation - Études de cas industriels
3-‐ Cours de spécialisation
- Mécanique du contact et bases de tribologie - Alliages métalliques pour l'industrie aéronautique et automobile - Modèles et méthodes numériques en mécanique et physico-‐chimie - Procédés industriels de fabrication et d'assemblage - Réduction de modèles et métamodèle en mécanique non linéaire - Fatigue thermomécanique pour applications aéronautiques
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- Matériaux hétérogènes
Les études de cas constituent des applications pratiques des cours dispensés.
Mission professionnelle : Elle se déroule sur 6 mois dans une entreprise ou un centre de recherche. L'étudiant bénéficie d'un tutorat académique et d'un tutorat industriel. La mission se clôture par la rédaction d'une thèse professionnelle et la soutenance de cette thèse devant un jury. Compétences acquises
- Expertise de haut niveau technique en mécanique et en matériaux - Management d'équipe de recherche et développement - Compétences en gestion de projets sur les différentes étapes de la réalisation technique
Débouchés Experts en matériaux, experts en calculs de structures. Dans des bureaux d'études ou de grandes entreprises : Safran, Renault, PSA, CEA, Airbus etc… Atouts de la formation
- Partenariat actif entre le centre des Matériaux de MINES ParisTech et des grandes entreprises à haut niveau technologique
- Formation entièrement financée par les industriels - Tutorat renforcé en raison de la petite taille de chaque promotion
Lieu Formation : Evry (Centre des Matériaux) Niveau Requis :
- Jeunes diplômés Bac+5 (diplôme d'ingénieur ou Master 2) - Diplôme étranger équivalent - Accessible en formation continue par valorisation de l'expérience
Admission : Sur dossier et entretien. Coût : 20 000 € pris en charge par l'entreprise qui accueille l'étudiant pour sa mission Site internet : http://dms.mat.mines-‐p...
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MS ENR
ÉNergies Renouvelables Responsable : D. MAYER Le Mastère spécialisé de MINES ParisTech "Energies renouvelables" (ENR) est une formation post-‐master de haut niveau dans le domaine de l'énergie. Il est accrédité par la Conférence des grandes écoles. La formation est délivrée en français pour le premier semestre et en anglais pour le second semestre. Objectifs L'objectif de ce Mastère spécialisé est d'offrir à des ingénieurs déjà diplômés de niveau Bac+5 une spécialisation technique de haut niveau sur les énergies renouvelables solaires, éoliennes, marines et leur hybridation, ainsi que leur intégration sur les réseaux électriques. A l'issue de ce Mastère, ils seront capables de répondre à la demande croissante de l'industrie en matière d'expertise technique sur ces énergies et leurs applications. Cette formation est délivrée en partenariat avec l'agence européenne EUREC (EUropean Renewable Energy Centres) et les universités de Loughborough, Saragosse, Oldenbourg pour le tronc commun, Newcastle, Athènes, Saragosse, Lisbonne, Perpignan et Kassel pour les spécialisations. Contenu Le Mastère Spécialisé ENR comporte 8 mois d'enseignement et une mission de 6 mois en entreprise avec rédaction et soutenance d'une thèse professionnelle. Enseignement L'enseignement académique se déroule en deux parties sur 8 mois, tronc commun et spécialisation : A -‐ Tronc commun : il a lieu durant 4 mois à MINES ParisTech Sophia Antipolis et comporte 5 modules:
1. Fondamentaux scientifiques et techniques sur les énergies renouvelables 2. Energie solaire 3. Energie éolienne 4. Bioénergie 5. Energie hydraulique
B -‐ Spécialisations : elles ont lieu sur 4 mois au choix dans l'une des 6 universités européennes partenaires :
- Bioénergie (Espagne) - Systèmes hybrides (Allemagne)
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- Conversion photovoltaïque du rayonnement solaire (Royaume-‐Uni) - Energie éolienne (Grèce) - Energies marines (Portugal) - Energie solaire thermique (France)
Mission professionnelle D'une durée de 6 mois, elle est liée à la spécialisation choisie et se déroule en entreprise ou en laboratoire de recherche. L'étudiant bénéficie d'un tutorat industriel et d'un tutorat académique. La mission se clôture par la rédaction d'une thèse professionnelle et de sa soutenance devant un jury en décembre de l'année N+1. Exemples de sujets : «Comparaison des systèmes d'intégration du photovoltaïque dans le bâtiment» pour la Communauté Urbaine de Strasbourg «Analyse du comportement des systèmes de régulation des turbines éoliennes en terrain complexe» pour Vestas Hellas. Compétences acquises Dans le tronc commun :
- Connaissance globale du secteur de l'énergie concernant les énergies renouvelables et les technologies traditionnelles
- Connaissances de bases sur les énergies renouvelables : évaluation des ressources, introduction au processus de conversion, performance des systèmes, outils pour le dimensionnement et la simulation
- Evaluation économique : estimation de la rentabilité et de la compétitivité des projets d'énergies renouvelables
Dans la spécialisation : expertise technique sur le type d'énergie renouvelable concerné.
Débouchés Chefs de projets dans un secteur technologique à forte capacité d'innovation à destination de l'industrie, des développeurs ou des bureaux d'études. Emplois ouverts dans les grands groupes, les PME, sans oublier la création d'entreprise. Atouts de la formation
- Encadrement scientifique de haut niveau grâce au centre de recherche "Energétique et procédés" CEP, avec le soutien des universités impliquées dans les filières de spécialisation.
- Réseau de l'agence européenne EUREC, des entreprises et des instituts européens actifs dans le domaine
- Déroulement de la formation dans deux pays de l'Union Européenne - Petite taille des promotions et encadrement individualisé
Lieu Formation : Sophia Antipolis (près de Nice) et dans une université européenne partenaire Niveau Requis :
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Jeunes diplômés et cadres expérimentés : - Bac+5 : diplôme d'ingénieur ou diplôme universitaire de type Master - Bac+4 avec trois années d'expérience professionnelle - Diplôme étranger équivalent
Admission : Sur dossier et entretien. Coût : 7 500 € (étudiants européens) 11 500 € (étudiants non européens) avec possibilité de financement par les entreprises + 800 € de droits d'inscription MINES ParisTech Site internet : http://www.master.eure...
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MS GAZ
Ingénierie et gestion du gaz Responsable : D. MARCHIO Le Mastère spécialisé de MINES Paristech "Ingénierie et gestion du gaz" (GAZ) est une formation post-‐master de haut niveau dans le domaine de l'énergie. Il est accrédité par la Conférence des grandes écoles (CGE) depuis 1987. La formation est délivrée en français. Objectifs Ce Mastère spécialisé a pour objectif d'assurer la formation d'ingénieurs de haut niveau dans les métiers du gaz, en particulier dans les secteurs du transport, du trading/négoce, du stockage, de la distribution et des utilisations des combustibles gazeux. L'enseignement s'appuie en partie sur les sessions spécialisées du Centre de formation aux techniques gazières (C.F.A.T.G.) où interviennent des experts nationaux et internationaux de l'industrie du gaz couvrant l'ensemble de la chaîne. Il a été créé en 1987 et est mené en partenariat avec l'Association française du gaz. Contenu Enseignement théorique sur 8 mois découpé en 3 modules : L'étudiant choisit son parcours personnalisé parmi tous les enseignements proposés dans le programme de façon à rassembler 45 ECTS. Enseignements techniques :
-‐ Séminaire découverte des infrastructures énergétiques -‐ Transport, stockage et distribution du gaz -‐ Conception, construction et exploitation des réseaux -‐ Traitement et contrôle de la qualité du gaz -‐ Gaz naturel, gaz de pétrole liquéfiés -‐ Prévention, sécurité en techniques de distribution du gaz -‐ Gaz naturel liquéfié -‐ Gaz de pétrole liquéfié -‐ Performances énergétiques
Enseignements économiques :
-‐ Négoce Trading -‐ Management de la qualité, de l'environnement -‐ Organisation internationale de l'industrie du gaz -‐ Economie gazière
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-‐ Responsabilités juridiques, confidentialité -‐ Management, marketing
Autres
-‐ Séminaire d'études à l'étranger -‐ Semaines européennes ParisTech -‐ Intelligence économique et stratégique -‐ Etude de cas -‐ Aide à la recherche d'information scientifique, technique et économique
Voir le programme détaillé sur le site du MS Gaz. La mission professionnelle (ou stage de fin d'étude): Elle se déroule ensuite sur 4 à 6 mois et représente 30 ECTS. Il s'agit d'une étude concrète pour une entreprise du domaine gazier. L'étudiant bénéficie d'un tutorat académique et d'un tutorat industriel. La mission se clôture par la rédaction d'une thèse professionnelle et la soutenance de cette thèse devant un jury. Exemples de missions professionnelles :
-‐ "Evaluation des émissions de gaz sur le réseau de Distrigaz Sud en Roumanie", -‐ "Etude d'opportunité pour Gaz de France en Inde" -‐ "Impact du protocole de Kyoto et optimisation du rendement énergétique d'un terminal
méthanier" -‐ "Scénario d'évolution des revenus pétroliers et gaziers, du Qatar sur la période 2004-‐2014" -‐ "Interchangeabilité du gaz en Amérique du nord et au Québec"
Compétences acquises
- Connaissance globale du secteur de l'industrie du gaz et des énergies concurrentes - Etude économique et financière : structure des contrats, négoce et trading de gaz - Expertise technique en matière de transport, de liquéfaction, de regazéification, de
stockage et de distribution du gaz naturel ou de pétrole - Capacités à manager des équipes nombreuses et confidentialité des informations
Débouchés Ingénieurs dans les métiers du transport, du négoce, du stockage, de la distribution et des utilisations des combustibles gazeux. Entreprises d'accueil : EDF, Total, GDF Suez et leurs filiales (GrDF, GRT gaz...). Atouts de la formation
- Séminaire d'intégration à la rentrée - Formation gratuite et rémunérée - Insertion professionnelle immédiate - Réseau "AmiGaz" d'anciens élèves du Mastère : http://asso.amigaz.free.fr
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Lieu Formation : à MINES ParisTech et à l'AFG Niveau Requis : Jeunes diplômés et cadres expérimentés :
- Bac+5 : diplôme d'ingénieur ou diplôme universitaire de type Master - Bac+4 avec trois années d'expérience professionnelle - Diplôme étranger équivalent
Admission : Sur dossier et entretien. Coût : L'entreprise partenaire finance les frais de formation de l'ordre de 23 100 € et propose un prêt à l'étudiant qui ne paie que les droits d'inscription de 300 €. Site internet : http://migaz.mines-‐par...
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MS IGE
Ingénierie et gestion de l’environnement Responsable : F. VINCENT Le Mastère Spécialisé en Ingénierie et Gestion de l'Environnement (IGE) est une formation post-‐master accréditée par la Conférence des Grandes Ecoles (CGE)..
Objectifs Les nouvelles thématiques liées à l'environnement et au développement durable impliquent des compétences pointues et diversifiées ainsi qu'une approche prospective et transversale. Avec pour maître-‐mot l'innovation, le mastère spécialisé IGE offre à ses étudiants une vision stratégique prenant en compte les dernières avancées scientifiques et technologiques dans de nombreux domaines : ville durable, énergies nouvelles, responsabilité sociétale, biodiversité, économie circulaire, gestion des risques... Conçu pour les ingénieurs, mais ouvert à des profils variés (sciences économiques, sociales et politiques…), le Mastère IGE forme les futurs acteurs du développement durable, capables d'apporter au sein des entreprises les réponses opérationnelles et innovantes aux grands défis environnementaux de demain. Résolument opérationnel, son programme pédagogique multiplie les études de cas, les exercices interactifs, les projets en équipe pour le compte d'entreprises diverses et les visites de terrain. Il permet à ses diplômés d'évoluer dans des fonctions à responsabilité au sein de grandes entreprises, de cabinets de conseil ou de bureaux d'étude. Contenu Organisation générale :
• Octobre à février : formation théorique assurée par des experts de haut niveau, scientifiques ou professionnels.
• Février : voyages d'étude à l'étranger sur la thématique de l'urbanisme durable • Mars à septembre : Mission professionnelle en entreprise de 6 mois en entreprise
Les modules d'enseignement :
• Gestion des ressources naturelles • Enjeux énergétiques : changement climatique, énergies renouvelables, efficacité
énergétique • Management environnemental des entreprises • Ecologie industrielle et éco-‐conception • Aménagement urbain durable (+ voyage d'étude à l'étranger) • Nouveaux modèles agricoles • Ethique, Droit et Politiques Publiques • Stratégies DD d'entreprise et Innovation responsable (gestion d'un projet d'innovation) • Analyse sociologique de controverses environnementales
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La mission professionnelle : La mission professionnelle en entreprise est réalisée dans le cadre d'un contrat de partenariat industriel où l'entreprise finance l'intégralité des frais de formation des étudiants qu'elle accueille. D'une durée de 6 mois, la mission porte sur des sujets stratégiques et innovants, répondant à des besoins concrets des entreprises. Elle permet aux étudiants de mettre en pratique les compétences acquises dans le cadre du mastère tout en valorisant leur cursus antérieur, et donne lieu à la rédaction d'une thèse professionnelle. Exemples de missions professionnelles :
-‐ ALSTOM GRID – Eco-‐conception dans le secteur des équipementiers électriques -‐ RTE -‐ Les mesures de compensation biodiversité -‐ MEDDLT -‐ Y a-‐t-‐il un nouveau modèle urbain durable ? -‐ DANONE -‐ Agriculture Durable : conduire le changement de l'écosystème -‐ LVMH et NESPRESSO -‐ Mise en place d'une méthodologie d'empreinte eau -‐ SAFRAN -‐ Comment faire du règlement REACH une opportunité ? -‐ SCHNEIDER ELECTRIC -‐ Intégrer une démarche d'économie circulaire dans une stratégie
d'entreprise Compétences acquises
-‐ Une approche pluridisciplinaire des thématiques environnementales (scientifique, technique, juridique, managériale, sociale, éthique…)
-‐ Des compétences techniques et managériales -‐ La compréhension et la maitrise du processus d'Innovation durable et responsable -‐ L'acquisition d'une vision prospective et stratégique de l'environnement
Débouchés -‐ Chefs de projets, Chargés de mission environnement et développement durable au sein
d'entreprises et de grands groupes industriels -‐ Consultants dans les grands cabinets de conseil ou bureaux d'études spécialisés (stratégie
d'entreprise, éco-‐conception, stratégie REACH…) Atouts de la formation
-‐ Des promotions associant des profils d'étudiants variés -‐ Des intervenants de haut niveau, en majorité issu du monde professionnel -‐ De nombreux projets et voyages d'étude -‐ Une ouverture internationale -‐ Un solide réseau professionnel et d'anciens (depuis 1992) -‐ Des sujets de missions en entreprise prospectifs et stratégiques -‐ Un taux élevé d'embauche directe
Lieu Formation : Fontainebleau (Ile-‐de-‐France) et Paris Niveau Requis :
-‐ Jeunes diplômés de grandes écoles d'ingénieurs, de management, d'IEP ou universitaires titulaires d'un Master 2
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-‐ Cadres expérimentés (de niveau bac+4 ou supérieur) avec au minimum 3 ans d'expérience professionnelle
-‐ Etudiants étrangers, possédant une parfaite maîtrise de la langue française et titulaires d'un diplôme de niveau Master
Admission : Sur dossier et entretien et exercice rédactionnel. Coût : 12 000 € en financement personnel, possibilité de financement par un partenaire industriel Site internet : http://www.isige.mines…
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MS MAPMOD
Materials, Processing and Modeling Responsable : K. MOCELIN Le Mastère Spécialisé de MINES ParisTech MAPMOD est une formation post-‐master de haut niveau dans le domaine des matériaux et de la modélisation. Il est accrédité par la Conférence des Grandes Écoles (CGE). La formation est entièrement délivrée en anglais.
Objectifs Le MS MAPMOD apporte une formation complémentaire à des ingénieurs déjà diplômés dans la problématique des matériaux afin de répondre aux besoins de l'industrie manufacturière dans la production de pièces ou produits à forte valeur ajoutée. Il offre à chaque participant un cursus personnalisé pour répondre à leur projet professionnel en s'appuyant sur des compétences techniques fortes et une pédagogie axée sur les exigences professionnelles. Contenu Enseignement théorique Il a lieu durant 6 mois à Sophia Antipolis, près de Nice dans les locaux du Centre de Mise en forme des matériaux (C.E.M.E.F.) de MINES ParisTech. Il se divise en 4 parties : 1-‐ Socle de connaissances (obligatoire) – 150h
• Mécanique des milieux continus • Analyse Numérique • Physique des Matériaux • Surface • Caractérisation • Propriétés mécaniques
2-‐ Cours de spécialisation (au choix) – 100h
• Mécanique • Méthodes numériques • Métaux • Polymères
3-‐ Cours professionnalisant – 150h
• Gestion de projets • Scientific presentation
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• Conférences industrielles • Visites industrielles
4-‐ Préparation à la thèse professionnelle -‐200h L'ensemble des cours est évalué au travers de projets réalisés seul ou en équipe. Ces projets peuvent donnés lieu à la rédaction de rapports et/ou a des présentations en anglais devant un jury. Mission professionnelle (ou stage de fin d'étude) de 6 mois Il s'agit d'une étude ou d'un projet concret proposé par l'entreprise. Les enseignants-‐chercheurs et responsables du Mastère spécialisé portent une grande attention à la cohérence entre ce sujet et la formation. L'étudiant bénéficie d'un tutorat académique et d'un tutorat industriel. La mission se clôture par la rédaction d'une thèse professionnelle et la soutenance de cette thèse devant un jury. Compétences acquises Expertise multidisciplinaire dans le domaine des matériaux, des procédés de fabrication, de l'élaboration aux propriétés Techniques de caractérisation de matériaux Description multi-‐échelle du matériau (de la microstructure à la conception de composants complexes) Utilisation, mise en œuvre et éventuellement adaptation d'outils de simulation Débouchés Expert technique dans les domaines de la mécanique, du dimensionnement de structures, de la simulation numérique, de l'élaboration de matériaux… Chargé de développement matériau, procédé, produit Ingénieur recherche en matériaux Ingénieur R&D en Modélisation numérique Ingénieur R&D en Conception Atouts de la formation Excellent encadrement scientifique et technique Environnement de haute technologie Appui du centre de recherche CEMEF de notoriété internationale Le financement de la formation grâce aux partenariats avec les industriels Lieu Formation : Sophia Antipolis (près de Nice) Niveau Requis :
-‐ Bac+5 : diplôme d'ingénieur ou diplôme uiversitaire de type Master -‐ Bac+4 avec trois années d'expérience -‐ Diplôme étranger équivalent
Bon niveau d'anglais requis Admission : Sur dossier et entretien.
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Coût : 15 000 € pris en charge par l'entreprise qui accueille l'étudiant pour sa mission Site internet : http://www.mapmod.cemef.mines…
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MS OSE
Optimisation des Systèmes Energétiques Responsables : G.GUERASSIMOFF et N. MAÏZI Le Mastère Spécialisé de MINES ParisTech "Optimisation des systèmes énergétiques" (OSE) est une formation post-‐master de haut niveau dans le domaine de l'énergie. Il est accrédité par la Conférence des grandes écoles (CGE). Objectifs Cette formation de 12 mois est proposée aux ingénieurs ainsi qu'aux scientifiques disposant d'un diplôme de Master (Bac+5), désirant se spécialiser dans le monde de l'énergie à travers une approche originale basée sur l'optimisation. Les systèmes énergétiques sont abordés de façon globale, donnant aux étudiants les clés pour rechercher des solutions durables répondant à des contraintes de plus en plus fortes : changement climatique, épuisement des ressources, contraintes politiques et financières, etc. Elle assure ainsi aux étudiants une compétence technique dans tous les domaines de l'énergie, une maîtrise des aspects économiques et juridiques propres à ce secteur, ainsi qu'une formation au management de projets. Contenu Le Mastère Spécialisé OSE comporte près de 700 heures d'enseignement ainsi qu'une mission de 6 mois en entreprise avec rédaction et soutenance d'une thèse professionnelle. Enseignement académique de 6 mois (octobre à mars) L'enseignement, se fait sous forme de cours, conférences et projets professionnalisants autour de méthodes d'optimisation et d'aide à la décision. Il est notamment animé en partenariat avec le CREDEN (Centre de Recherche en Economie et Droit de l'Energie) de la Faculté des sciences économiques de Montpellier I et l'EDHEC (Ecole Des Hautes Etudes Commerciales du Nord). Durant la période de formation, les élèves sont évalués sur les projets réalisés. ⇒ L'enseignement académique est constitué de 4 modules (environ 500 heures) :
-‐ Politique et marchés de l'énergie -‐ Enjeux technologiques et climatiques -‐ Optimisation, aide à la décision, prospective -‐ Management de projet
Ces enseignements se déroulent soit à Sophia Antipolis (06) au sein du Centre de Mathématiques Appliquées de MINES ParisTech soit à Nice dans les locaux de l'EDHEC. Les enseignants sont issus du monde académique et du monde professionnel ce qui permet aux élèves d'avoir une vision large et dynamique du secteur de l'énergie.
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⇒ Chaque année, une thématique d'actualité liée à l'énergie est sélectionnée comme fil conducteur pour la promotion. (100 heures) Autour d'elle s'articulent :
-‐ la rédaction d'une revue de presse mensuelle (Inf'OSE) -‐ la rédaction d'un ouvrage de synthèse qui pourra être publié aux presses des Mines -‐ la réalisation d'un voyage d'étude à l'international -‐ l'organisation d'un événement « OSE » (colloque, workshop, conférence, débat, salon...)
⇒ La veille technologique (environ 100 heures) : défini avec le partenaire industriel, son objectif est de préparer la mission de fin d'études La mission professionnelle (ou stage de fin d'étude) de 6 mois (avril à septembre) Elle se déroule sur 6 mois en entreprise avec un tutorat professionnel et un tutorat académique. Il s'agit de réaliser une étude concrète pour une entreprise. Le sujet est soigneusement sélectionné par les enseignants-‐chercheurs et responsables du Mastère Spécialisé. La mission se clôture par la rédaction d'une thèse professionnelle et la soutenance de cette thèse devant un jury. Les lieux de stage sont divers mais majoritairement localisés en région parisienne. Compétences acquises
-‐ Connaissance globale du secteur de l'énergie (technologies de l'amont à l'aval, acteurs, contexte économique, politique et environnemental, prospective long terme du secteur)
-‐ Connaissance des méthodes pour l'aide à la décision et l'optimisation des systèmes énergétiques
-‐ Capacité à s'intégrer dans tout projet par la connaissance du management, du marketing, de la finance et des choix d'investissements
-‐ Expertise pluridisciplinaire globale du monde de l'énergie Débouchés Ingénieur de recherche, d'études ou de projet, chargé d'affaires, conseil, achat d'énergie, analyste marchés, risques marchés. Entreprises d'accueil : ADP, AIR LIQUIDE, ADEME, AREVA, CRE, EDF, ERDF GDF SUEZ, RTE, TOTAL, SCHNEIDER ELECTRIC,...... Atouts de la formation
-‐ Partenaires pluridisciplinaires (école d'ingénieur, école de management, université et intervenants industriels)
-‐ Formation rémunérée et entièrement financée par un partenaire industriel ou institutionnel
-‐ Petite taille de promotion et pédagogie par projets -‐ Réseau d'anciens élèves du Mastère Spécialisé et de MINES ParisTech
Lieu Formation : Sophia Antipolis (près de Nice) Niveau Requis : Jeunes diplômés et cadres expérimentés : -‐ Bac+5 : diplôme d'ingénieur, diplôme universitaire de type Master, diplôme d'école de management -‐ Bac+4 avec minimum de 3 années d'expérience professionnelle
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-‐ Diplôme étranger équivalent Admission : Sur dossier et entretien. Coût : L'entreprise partenaire finance les frais de formation de 15 000 € et l'étudiant est
rémunéré : 400 €/mois pendant la formation, 1 000 €/mois environ pendant la mission professionnelle; en fonction de l'entreprise partenaire.
Site internet : http://www.mastere-‐ose...
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LISTE DES CONTACTS MASTÈRES SPÉCIALISÉS
DMS -‐ Design des Matériaux et des Strucutres Georges CAILLETEAU (responsable) Véronique MATOS Sarojinee BONNEVILLE
veronique.matos@mines-‐paristech.fr sarojinee.bonneville@mines-‐paristech.fr
01 60 76 30 62 01 60 76 30 13
ENR – ENergies Renouvelables Didier MAYER (responsable) Marie-‐Jeanne CONDO
lyliane.louault@mines-‐paristech.fr marie-‐jeanne.condo@mines-‐paristech.fr
04 97 15 71 48
GAZ – Ingénierie et gestion du gaz Domique MARCHIO (responsable) Rocio VALDEZ CARRANZA
dominique.marchio@mines-‐paristech.fr rocio.valdez_carranza@mines-‐paristech.fr
01 40 51 91 80 01 69 19 17 03
IGE – Ingénierie et gestion de l’environnement Frédérique VINCENT (responsable) Valérie LENGLART
[email protected]‐paristech.fr 01 64 69 48 78
MAPMOD – Materials, Processing and Modeling Katia MOCELIN (responsable) Marie-‐Françoise GUÉNÉGAN
[email protected]‐paristech.fr
04 93 95 74 18
OSE – Optilisation des Systèmes Energétiques Gilles GUERASSIMOFF (responsable) Catherine AUGUET-‐CHADAJ
contact@mastere-‐ose.fr 04 93 95 75 22
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PSL -‐ ITI
Paris Sciences et Lettres –
Institut de Technologie et d’Innovation
Année pré-‐doctorale
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PSL -‐ ITI
Responsable : R . MOLINS PSL-‐ITI est l'œuvre de quatre institutions membres de PSL qui excellent dans les domaines de la recherche scientifique et de l'ingénierie et qui forment de nombreux doctorants créateurs de start-‐up innovantes. 3 grandes écoles d'ingénieurs : Chimie ParisTech, ESPCI ParisTech, MINES ParisTech L'Ecole Normale Supérieure Le projet bénéficie du concours des autres grandes écoles de PSL : l'Université Paris-‐Dauphine, l'Institut Curie, l'Observatoire de Paris, le Collège de France, l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs. Il bénéficie aussi d'un partenariat renforcé avec l'Ecole nationale des ponts et chaussées.
Objectifs
- Former les nouveaux profils d'ingénieurs, de chercheurs et d'entrepreneurs innovants dont l'industrie a besoin
- Faire de la recherche un moteur de croissance. Contenu Un cycle de quatre ans conforme aux standards internationaux comprenant: Une année pré-‐doctorale (préparation au Doctorat) inédite dans le paysage universitaire français, et entièrement tournée vers :
• des apprentissages aux interfaces disciplinaires • une formation à l'innovation et à l'entrepreneuriat.
L'étudiant profite de cette année pour transformer sa production scientifique en véritable force d'innovation industrielle. Enseignement :
- Un parcours personnalisé : 3 majeures (80 heures de cours chacune) parmi 10 thématiques scientifiques : Technologies innovantes pour la santé, Modélisation et ingénierie pour les systèmes biologiques, Ingénierie cognitive, Ingénierie des fluides, Ingénierie quantique, Ingénierie spatiale et terrestre, Matériaux avancés: les défis actuels, Mathématiques Appliquées pour le traitement du signal et l'imagerie, Énergie, Environnement
- 60 heures de cours sur l'entreprise, l'innovation, l'économie et la propriété intellectuelle - Un stage de 5 mois au sein d'un laboratoire de recherche PSL, d'une entreprise ou d'une
start-‐up - Participation à un projet collaboratif : simulation d'une création de start-‐up à partir de
projets identifiés dans les laboratoires d'excellence de PSL / réalisation du business plan.
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- Un cycle d'une dizaine de conférences données soit par des scientifiques de renommée internationale sur des sujets pluridisciplinaires, soit par des acteurs du monde industriel pionniers de l'innovation.
Le Diplôme Supérieur de Recherche et d'Innovation de PSL-‐ITI délivré à l'issue de cette année pré-‐doctorale valide une formation de niveau BAC+6 qui donne accès au Doctorat de PSL-‐ITI. Un programme doctoral tourné vers l'innovation appuyé sur une Ecole Doctorale, en cours de création, et des financements doctoraux dédiés. La formation se poursuit par un travail de thèse mené en partenariat avec un des laboratoires de PSL, garant de la qualité et l'originalité des travaux. PSL-‐ITI veut faire de cet engagement dans le doctorat un atout majeur d'innovation. Compétences acquises Le parcours doctoral de PSL-‐ITI est ouvert à tous les étudiants français et étrangers de niveau BAC+5, issus d'une Ecole d'ingénieurs, de l'ENS et/ou titulaires d'un Master en Sciences (MSc). Les doctorats seront proposés dans les établissements de PSL ou les établissements partenaires de PSL, sous forme de contrats CIFRE (en partenariat avec entreprises ou des startup) ou de contrats doctoraux financés par PSL. Atouts de la formation
- Une formation pluridisciplinaire par la recherche de très haut niveau, - L'excellence, la diversité et la complémentarité des membres de PSL et de ses laboratoires - Un double parcours de formation -‐ recherche pluridisciplinaire / innovation,
entrepreneuriat -‐ sous la supervision de deux tuteurs, issus pour l'un du monde académique, pour l'autre de l'industrie,
- Un environnement international (cours intégralement assurés en anglais, corps professoral français et étranger),
- De nombreux partenariats industriels qui inscrivent les problématiques industrielles au cœur de la formation,
- Des collaborations étroites avec des universités étrangères. Lieu Formation : MINES ParisTech Niveau Requis :
- Jeunes diplômés Bac+5 (diplôme d'ingénieur, de l’ENS ou Master 2) - Diplôme étranger équivalent
Admission : Sur dossier et entretien. Droits d’inscription : 750 €, hors droits de sécurité sociale Les étudiants admis sont éligibles à une bourse annuelle de 10 000€ attribuée sur des critères d'excellence. Site internet : http://www.univ-‐psl.fr
www.mines-‐paristech.fr 60, boulevard Saint Michel -‐Paris 6e