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NOS ENGAGEMENTS POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

DÉCL ARATION DE PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE 2018-19

3

DPEF – RAPPORT DE PERFORMANCE DURABLE • 2018 -2019

S O M M A I R E

P. 4

MOT DU PRÉSIDENT ET DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

P. 5

MOT DE LA DIRECTRICE QHSE ET

DÉVELOPPEMENT DURABLE

P. 6-7

GOUVERNANCE ET STRATÉGIE

P. 8-9

MODÈLE D’AFFAIRES

P. 10

ANALYSE DES RISQUES ET OPPORTUNITÉS

P.11

NOS ENJEUX

P.56

CONCLUSION ET PERSPECTIVES

P.57

RAPPORT DE L’ORGANISME TIERS INDEPENDANT

01

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CHAPITRE 01 & 02

Maïsadour a été créée en 1936 par et pour les agricul-teurs. Depuis, la Coopérative s’engage à développer des filières d’excellence pour valoriser, en France et à l’International, les productions de ses 8 000 agri-culteurs. Nous soutenons un modèle d’agriculture qui permet aux consommateurs de bien s’alimenter avec des produits sains et savoureux, et qui permet également à nos adhérents de bien vivre de leur métier.

Le Conseil d’Administration et le Comité de Direction ont décidé de donner une nouvelle impulsion à notre Coopérative à travers le projet Maïsadour 2026, bâti autour de 4 piliers essentiels :

— L’adhérent au cœur de notre stratégie— S’adapter aux nouvelles attentes du consommateur— L’international « choisi », un relais de croissance— Culture et organisation.

Notre nouvelle identité et nouvelle signature « NOTRE CULTURE, VOTRE BIEN-VIVRE » symbolisent la nou-velle impulsion que nous donnons à la Coopérative.

Nous souhaitons développer la Coopérative en confiance face aux grands défis agricoles et sociétaux

Pour y parvenir, nous avons défini les principaux enjeux de responsabilité sociétale, que vous pourrez découvrir dans ce rapport. La Déclaration de Perfor-mance Extra-Financière est une opportunité pour nous de valoriser nos 10 années d’engagement dans le développement durable. L’ensemble de ces enjeux est porté par le Groupe et pris en compte à tous les niveaux au sein des différentes branches d’activité.Nous travaillons aujourd’hui pour que demain nos adhérents aient une place encore plus grande au sein de la Coopérative, pour que nos produits satisfassent les attentes des consommateurs, pour que nous gran-dissions sur des marchés durables à l’international, mais aussi pour inventer des solutions faisant émerger de nouveaux usages, de nouveaux modèles écono-miques et de nouvelles technologies dans les filières agricoles et agro-industrielles du territoire.

La démarche de développement durable de Maïsadour a fêté ses dix ans. Pour ce rapport de performance durable nous avons travaillé afin de réaffirmer notre ambition. La démarche a été structurée avec l’appui des directions et d’un réseau d’animateurs dans toutes les branches d’activité du Groupe.

La définition de nos enjeux en vue d’améliorer notre performance durable a été coconstruite de manière transversale avec une approche filière.

Nos actions embrassent aujourd’hui l’ensemble des grands enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux. Nos efforts pour une agriculture durable et pour ré-pondre aux attentes de nos parties prenantes constituent une dynamique qui porte ses premiers fruits au fur et à mesure de l’avancée des résultats et de la montée en compétence collective.

Je suis heureuse et fière de partager au travers de ce rapport de performance durable les avancées de Maïsadour pour relever les défis de demain.

L’ÉQUIPE DES ANIMATEURS DÉVELOPPEMENT DURABLE

EST EN CHARGE DU DÉPLOIEMENT DE LA DÉMARCHE AU NIVEAU DE L’ENSEMBLE

DES ACTIVITÉS DE MAÏSADOUR.

MOT DU PRÉSIDENT ET DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

MOT DE LA DIRECTRICE QHSE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE

Michel Prugue, Président et Philippe Carré, Directeur Général de Maïsadour

Christelle Forzy directrice QHSE et Développement Durable de Maïsadour

Laure FABIER

Ingénieure Développement Durable

Patrick ALYRE

Responsable Technique Industriel

Productions Végétales

Melissa BELLUGUE

Chargée QHSE, Réseaux de vente & Retail

Oceane CACHARD

Technicienne QHSE et Développement Durable

Sophie CAILLENS

Directrice QHSE DELPEYRAT

Adrien CHASSAN

Chargé de mission Environnement -

Qualité eau Service Agronomique

Patricia CLAVE

Conseiller Environnement Industriel – TMD

Jean-Robert LASHERAS

Directeur des Ressources Humaines Pôle

Développement RH

Marie LESCOP

Responsable QHSE Pôle Animal

Linai MAIO

Technicienne Qualité MAS Seeds

Bertrand MOUTRON

Responsable QHSE FSO

Michel NAVARRO

Directeur Technique Groupe

Arnaud TARDET

Animateur Assurance Qualité Environnement

Fermiers Landais

André TIBBEN

Contrôleur de Gestion Social.


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MODÈLE DE GOUVERNANCE : « UN HOMME, UNE VOIX »

La Gouvernance Coopérative est un modèle original d’entreprise, fondé par et pour les agriculteurs. Ce modèle économique repose sur le principe démocratique « un homme, une voix ». Le Conseil d’Administration, composé d’agriculteurs élus par leurs pairs, constitue l’instance de décision essentielle de la Coopérative et du groupe.

Les salariés sont aussi associés à la Gouvernance. En effet, les salariés volontaires peuvent prendre des parts dans la société et devenir « associés non coopérateurs ». Une assemblée générale des associés non coopéra-teurs a lieu chaque année.

UNE CONCERTATION

DÉMOCRATIQUE

120 délégués de section, sont élus chaque année par les 5000 adhérents en Assem-blée de section territoriale des associés coopérateurs et en Assemblée de section du collège des associés non–coopérateurs. Ils disposent chacun d’une voix, sont invités à délibérer sur les résolutions proposées en assemblée plénière.

Le Conseil d’Administration définit les axes stratégiques qui orienteront les investissements à mettre en œuvre et les moyens à mobiliser.

Les nouvelles identité et signature de Maïsadour « NOTRE CULTURE, VOTRE BIEN-VIVRE » symbolisent la nouvelle impulsion que la Coopérative à travers le projet « Maïsadour 2026 » se donne. La culture du Sud-Ouest est synonyme de bien-vivre. Il s’agit du bien-vivre des adhérents, des salariés mais aussi des consom-mateurs. La culture du Sud-Ouest est empreinte de générosité, de partage, d’art de vivre et de gastronomie. C’est en évoquant le bien-vivre à travers ses produits que Maïsadour s’adresse aux consommateurs.

LES VALEURS DU GROUPE

DANS CE CADRE, MAÏSADOUR A TRAVAILLÉ SUR SA RAISON D’ÊTRE, SON POSITIONNEMENT

ET SES VALEURS : LE SENS DU COLLECTIF, L’ENGAGEMENT, L’OUVERTURE ET LE PARTAGE,

L’OPTIMISME ET LA PERFORMANCE.

RAISON D’ÊTRE

CHEZ MAÏSADOUR NOUS TRAVAILLONS ENSEMBLE

AUX SUCCÈS DE NOS ADHÉRENTS ET CONSTRUISONS L’AVENIR DE NOS TERRITOIRES

LA STRATÉGIE MAÏSADOUR 2026

Le Conseil d’Administration de Maïsadour et l’équipe dirigeante ont défini un plan stratégique, présenté en décembre 2017 : Maïsadour 2026, bâtie autour de 4 piliers essentiels.

GOUVERNANCE ET STRATÉGIE

L’ADHÉRENT AU COEUR DE NOTRE STRATÉGIE

en valorisant en priorité ses productions, en renforçant les filières d’excellence, en améliorant l’offre de services et en l’aidant à s’adapter aux nouveaux défis et attentes sociétales et environnementales.

Le monde est vaste et le groupe doit choisir les

marchés sur lesquels il peut gagner durablement et béné-

fiques pour ses adhérents.

L’INTERNATIONAL « CHOISI », UN RELAIS DE CROISSANCE

Adapter en interne la culture et l’organisation du groupe, en continuant le programme « Sécuri-té d’abord », en attirant et développant les talents, en renforçant la culture de la performance.

CULTURE ET ORGANISATION

S’ADAPTER AUX NOUVELLES AT TENTES DU CONSOMMATEUR

avec toujours plus de transparence et de qualité, en amplifiant les

labels et signes de qualité, en développant le numérique

et les nouveaux circuits de distribution.

CHAPITRE 03

LE PRÉSIDENT

LE BUREAU DU CONSEIL8 Membres

LE CONSEIL D’ADMINSITRATION21 membres qui élisent chaque année les membres du Bureau et le Pré-sident

120 DÉLÉGUÉSqui élisent chaque année les administrateurs en assemblée générale

5000 ADHÉRENTSassociés coopérateurs et non-coopérateurs élisent leurs délégués chaque année en assemblée de section


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MODÈLE D’AFFAIRES

POUR UNE INFORMATION PLUS DÉTAILLÉE DU GROUPE ET DE SES ACTIVITÉS, VOUS POUVEZ CONSULTER LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 18/19

01. PRODUCTIONS AGRICOLES

SEMENCES DE MAÏS : 1 100 000 SACS

SEMENCES DE TOURNESOL : 295 000 SACS

SEMENCES DE COLZA ET DE LUZERNE

640 000 TONNES CÉRÉALES & OLÉOPROTEAGINEUX

LÉGUMES (MAÏS DOUX, POIS, HARICOTS VERTS, ASPERGES...)

760 000 TONNES D’ALIMENTS

17,8 MILLIONS DE TÊTES DE VOLAILLES 3,9 MILLIONS DE TÊTES DE CANARDS

760 000 TONNES D’ALIMENTS

02.PÔLES GASTRONOMIE ET VOLAILLE

VALORISATION ET TRANSFORMATION DE PRODUITS À BASE DE VOLAILLES, CANARD,

POISSON FRAIS, PORC

03. CIRCUITS DE DISTRIBUTION

TRADI (BOUCHERS CHARCUTIERS TRAITEURS)

GRANDES ET MOYENNES SURFACES (GMS)

RHF/GROSSISTES ET COLLECTIVITÉS

EXPORT

CIRCUITS SPÉCIALISÉS

BOUTIQUES - CIRCUITS COURTS

INDUSTRIEL

R&D/INNOVATION

CRÉATION VARIÉTALE DE SEMENCES

1 STATION DE RECHERCHE POUR PALMIPÈDE

ET VOLAILLE

OUTILS D’AIDE À LA DÉCISION

MATÉRIEL BÂTIMENT ÉLEVAGE

OVALIE INNOVATION : STRUCTURE DE R&D

COMMUNE MAÏSADOUR/VIVADOUR (AGRICULTU-

RE DE PRÉCISION, ÉNERGIE, BIO-ÉCONOMIE)

PRODUITS ET SERVICES

NOS SERVICES AUX AGRICULTEURS

ACCOMPAGNEMENT TECHNIQUE AUX

AGRICULTEURS ET ÉLEVEURS

COLLECTE SÉCHAGE CONDITIONNEMENT

COMMERCIALISATION

ACCOUVAGE

MISE EN PLACE PLANIFICATION ET SUIVI

D’ÉLEVAGE VOLAILLES PALMIPÈDES

VIGNE & AGROFOURNITURES

CONSEILS

NUTRITION ANIMALE

MAGASINS DE PROXIMITÉ

LES MARQUES

78 SOCIÉTÉS

3 PÔLES CONSTRUITS EN FILIÈRES

PÔLE AGRICOLE PÔLE GASTRONOMIE PÔLE VOLAILLES

5 512 SALARIÉS**en équivalent temps plein 2018-2019

5 000

AGRICULTEURS

ADHÉRENTS

223 SITES

13 PAYS

1,344 MILLIARDS

D’EUROS DE CA**chiffres exercice 2018-2019

02

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03

CHAPITRE 04


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La structuration des enjeux a été faite en co-construction avec les animateurs développement durable et la direction du groupe.

En se basant sur les résultats de l’analyse des risques et opportunités, le groupe des animateurs Développement Durable a défini une liste d’enjeux pour le groupe et ses parties prenantes, et les a classés en 3 catégories :

ENJEUX CRUCIAUX : INDISSOCIABLES DU BUSINESS MODEL

ENJEUX MAJEURS : DÉTERMINANTS POUR LA CRÉATION DE VALEUR

ENJEUX À SUIVRE : POUVANT CONSTITUER SOIT UN RISQUE, SOIT UNE OPPORTUNITÉ

Le travail du groupe des animateurs a été présenté à chaque direction qui a pré-hiérarchisé ces enjeux. Enfin, le Comité de Direction a approuvé les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux de Maïsadour.

ANALYSE DES RISQUES ET OPPORTUNITÉS

NOS ENJEUX

LA CARTOGRAPHIE DES RISQUES DE MAÏSADOUR, UNE DÉMARCHE ÉPROUVÉE

Le Groupe Maïsadour a mis en œuvre depuis plusieurs années une cartographie des risques, condition préalable à toute programme de conformité. L’objectif est d’identifier les risques qui peuvent survenir dans le cadre de l’activité (que leur cause soit interne ou externe) et qui sont susceptibles de provoquer un dom-mage plus ou moins grand au Groupe, pour ensuite monitorer et réduire ces risques par la mise en œuvre de plans d’actions préventifs.

L’identification des risques a été réalisée sur la base d’entretiens avec plus de 100 collaborateurs. Chaque risque fait l’objet d’une cotation normée, selon sa criticité et sa maîtrise actuelle évaluée par les collaborateurs. Les risques sont regroupés par branches d’activité homogènes (Delpeyrat, Comtesse du Barry, Volailles, Semences, Productions végétales, Production et nutrition animales, Fonctions support Groupe).

La cartographie a été synthétisée et complétée en 2017 et en 2018, notamment concernant les risques spéci-fiques à la corruption et au trafic d’influence, conformément aux dispositions prévues par la loi sur la trans-parence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique du 8 novembre 2016 (Sapin 2). L’exhaustivité et la pertinence du recensement des risques ont été alignées avec les processus existants, les points de risques et les enjeux majeurs de développement durable, ainsi que la stratégie Groupe.

Des Correspondants et des Comités Risques ont été mis en place pour chacune des branches d’activité. L’objectif pour l’exercice 2019-2020 est d’identifier et de mettre en œuvre des plans d’actions qui permettront d’optimiser la maîtrise des risques les plus significatifs.

LES OPPORTUNITÉS POUR MAÏSADOUR

Afin de déterminer les opportunités de Maïsadour plusieurs actions ont été menées :

Etude des attentes des adhérents et des consommateurs,

Benchmark sur les enjeux des entreprises avec des activités similaires par un cabinet externe,

Identification des nouvelles exigences liées aux règlementations sur le gaspillage alimentaire, le respect du bien-être animal…

L’ENGAGEMENT DE MAÏSADOUR VIS-À-VIS DU PACTE MONDIAL

ET DES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

La stratégie Maïsadour 2026 et les objectifs de développement durable sont les socles qui ont permis de définir ces enjeux.

En 2015, les Etats membres de l’ONU adoptaient 17 objectifs de développement durable (ODD) pour donner la marche à suivre pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous.

CHAPITRE 05 & 06


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ENJEUX MAJEURS

PRÉSERVER LES RESSOURCES EN EAU

ACCOMPAGNER LE DÉVELOPPEMENT

PERSONNEL ET PROFESSIONNEL

POURSUIVRE UN DIALOGUE SOCIAL ÉQUILIBRÉ

LUT TER CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

PROMOUVOIR L’ÉTHIQUE DANS LA CONDUITE

DES AFFAIRES

Afin d’apporter de la clarté quant à la manière dont ces actions contribuent aux objectifs de Développement Durable (ODD) et aux enjeux sociaux sociétaux, et environnementaux des pictogrammes ont été attribués à chaque enjeu.

ENJEUX CRUCIAUX

ENJEUX À SUIVRE

ODDObjectifs de Développement Durable



ASSURER LA PERFORMANCE ÉCONOMIQUE ET

ENVIRONNEMENTALE DES EXPLOITATIONS

PROPOSER UNE ALIMENTATION SAINE,

SAVOUREUSE ET DE QUALITÉ

DÉVELOPPER L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE,

LE LOCAL ET LES NOUVELLES CULTURES

GARANTIR LA SÉCURITÉ

ET LE MIEUX-ÊTRE AU TRAVAIL

AGIR POUR LA BIENTRAITANCE ANIMALE

MAÎTRISER LES CONSOMMATIONS

ÉNERGÉTIQUES ET PRIVILÉGIER

LES ÉNERGIES RENOUVELABLES

CONTRIBUER À LA LUT TE CONTRE

LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

PRÉSERVER LE VIVANT ET LA BIODIVERSITÉ

LIMITER LES DÉCHET S EN FAVORISANT

L’ÉCO-CONCEPTION

FAVORISER L’ÉGALITÉ DE TRAITEMENT

CHAPITRE 06

ENJEUX SOCIÉTAUX ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX ENJEUX SOCIAUX


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ASSURER LA PERFORMANCE ÉC ONOMIQUE ET ENVIRONNE -

MENTALE DES EXPLOITATIONS

Par son statut de Coopérative, Maïsadour fait vivre sa région et participe au développement local en y créant activités économiques et emplois grâce à un ancrage territorial fort. Les 5 000 adhérents contribuent non seulement à l’économie locale mais également à l’aménagement du terri-toire. Ils jouent donc un rôle central dans leur Coopérative, au cœur de la stratégie de Maïsadour. Cet exercice, le Conseil d’Administration et le Comité de Direction ont réaffirmé la position centrale de ses adhérents en créant une nouvelle direction Relation Adhérents. Elle poursuit avec 2 objectifs principaux :

1. Renforcer le lien entre les agriculteurs et la Coopérative2. Assurer la durabilité des exploitations agricoles en accélérant leur adaptation aux attentes économiques, sociales et environnementales

La création de cette direction Relation Adhérents constitue un outil au service d’un des 4 piliers de la Stratégie Maïsadour 2026 : « L’adhérent au cœur de notre stratégie. »

UN BAROMÈTRE DE

SATISFACTION ADHÉRENTS

Une enquête de satisfaction des adhérents, menée en juillet 2018 avec l’aide de la société d’études et de conseils BVA, avait pour but d’évaluer la satisfaction des adhé-rents et de mesurer leurs attentes. 344 adhérents ont été interro-gés sur l’ensemble du territoire de Maïsadour et se sont révélés « globalement satisfaits », et ont exprimé des attentes en matière d’accompagnement.

UNE NOUVELLE DIRECTION RELATION ADHÉRENTS

Pilotée par Céline Peillod, la Direction Relation Adhérents a été créée en janvier 2019 et se structure dans le but de fédérer et d’accompagner un réseau de 5 000 adhérents.

Le service marketing agricole a été rattaché à cette direction. Il a pour objectif de renforcer l’écoute des agri-culteurs pour répondre aux mieux à leurs attentes. L’équipe est complétée par un référent du droit coopératif en charge de la préservation de ce statut bien particulier. Enfin, un Data Manager initie la construction des outils destinés à construire une vision globale des exploitations.

Il est ressorti que les adhérents de Maïsadour sont sensibles aux questions environnementales.

Ils sont pleinement acteurs de la préservation de l’environnement et sont en demande d’informations et de conseils pour améliorer en continu leurs pratiques.

Ce baromètre, initié en 2018 a mis en lumière la nécessité de mesurer régulièrement la satisfaction des adhérents sur différents sujets.

des adhérents ayant répondu «d’accord» ou «tout à fait d’accord» avec cette phrase à l’enquête de satisfaction adhérents.

E NJEU & POLITIQUE

« Je fais tout ce que je peux

à mon niveau pour protéger l’environnement

et les ressources naturelles »

NOTRE RÉ P O NS E / LES ACTIONS / LES R ÉSULTAT S

« Nous souhaitons proposer à l’adhérent une offre de services de qualité

pour la rentabilité de son exploitation tout en entretenant un lien fort avec lui.

Maïsadour est une Coopérative dynamique, qui veut répondre aux enjeux de demain,

que ce soit du marché ou des enjeux sociétaux. »

Daniel Peyraube, Vice-président du Groupe Maïsadour.

Daniel Peyraube, Vice-président du Groupe Maïsadour et Céline Peillod, Directrice de la Relation Adhérent.

88% sont satisfaits dont 20% de

« Tout à fait satisfaits »

CHAPITRE 06 : ENJEUX CRUCIAUX


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PREMIER AXE

RENFORCER LE LIEN ENTRE LES AGRICULTEURS ET LA COOPÉRATIVE

Le renforcement du lien entre les adhérents et leur Coopérative passe par une meilleure connaissance des exploitations, des chefs d’entreprises qui les dirigent, et par la mise en place de personnes relais chargées de transmettre les informations dans les sections et de prendre en compte les besoins.

FAIRE FACE AUX DÉFIS DE DEMAIN

La mission de cette direction est d’aider les agriculteurs à faire face aux défis de demain et à préserver la rentabilité de leurs activités, tout en tenant compte des attentes sociales, sociétales et environnementales.

— Favoriser l’implication des agriculteurs dans la vie de leur Coopérative— Adapter l’animation territoriale — Rendre visible et tangible l’intérêt d’être adhérent

RENFORCER LE LIEN AVEC LES DÉLÉGUÉS DE SECTION

Depuis janvier 2019, plusieurs rencontres ont été organisées pour échanger avec les délégués de section, afin de mieux cerner leurs attentes et d’échanger sur les évolutions à venir pour Maïsadour et le modèle coopératif.Plusieurs sujets ont été évoqués lors de ces réunions : le rôle et les attentes du délégué de section, les objectifs de la Direction de la Relation Adhérent, les actualités majeures des productions végétales et animales. Les délégués de section ont ainsi pu échanger avec des salariés et administrateurs de Maïsadour afin de formuler des proposi-tions concernant le modèle coopératif de demain.

ANIMATION TERRITORIALE

Pour Maïsadour, être acteur de son territoire, c’est aussi s’engager pour créer du lien, participer à la vie culturelle, sportive… Ainsi les activités du groupe sont impliquées dans différentes animations :

— Participation à des salons et foires tels que le Salon International de l’Agriculture (Paris), le Salon International de l’Agro-alimentaire (Paris), le Salon de l’Agriculture Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux), et bien d’autres encore…

— Sponsoring de clubs sportifs locaux

— Portes ouvertes pour les écoles et associations : 5 visites du complexe de Haut-Mauco (40) au cours de l’exercice 2018/2019

— Animations avec les agriculteurs détaillées dans le rapport d’activité

« De manière générale, tous les délégués

de section sont demandeurs d’informations.

À nous maintenant de proposer des outils pour

répondre à leurs attentes. Un plan d’actions

sera mis au point suite à toutes

ces rencontres riches d’enseignements. »

Céline Peillod, Directrice de la Relation Adhérents

« Plus de rencontres nous permettraient

de mieux connaître les décisions prises

au niveau du Groupe. C’est important

pour nous, pour répondre aux questions

des adhérents de notre territoire. »

« Les rencontres avec Maïsadour

sont indispensables ; elles permettent

d’évoquer les points positifs comme négatifs.

Au cours de cette réunion, j’ai vraiment senti

une capacité d’écoute du groupe.

C’est rassurant pour nous. »

Paroles de délégués

Maïsadour a fait découvrir l’Agriculture de précision à ses adhérents dans le cadre des journées « be Apidays »

Rencontre avec les éleveurs de volailles, Narrosse (40)

FERMIERS DU SUD - OUEST : FORMATION DES APPRENTIS

L’agroalimentaire n’est pas en reste et participe aussi à l’animation territoriale. Pour accompagner davantage les professionnels dans leur métier (et ce dès l’ap-prentissage), Marie Hot (la marque de volailles des Fermiers du Sud-Ouest, des-tinée aux artisans bouchers) a créé une formation spécifique pour les Centres de Formation des Apprentis et les Écoles Professionnelles de la Boucherie.

Sur l’exercice, 24 interventions ont été réalisées dans 16 établissements, ce qui représente plus de 300 apprentis rencontrés.



1 8 1 9

DEUXIÈME AXE :

DÉVELOPPER UNE APPROCHE GLOBALE DES EXPLOITATIONS

L’objectif est de :

Maximiser la performance économique des exploitationsAccélérer l’adaptation des exploitations agricoles face aux enjeux environnementaux et sociétaux

VALORISER ET SÉCURISER LES PRODUCTIONS DES ADHÉRENTS

Si en céréales, c’est le marché mondial qui détermine directement le niveau des prix des productions, la Coopérative s’emploie à trouver des marchés où une amélioration de la rémunération du producteur est possible grâce à ses démarches qualité et à ses relations avec ses clients industriels.

Pour répondre à ces débouchés spécifiques, requérant des qualités précises, la Coopérative fixe des contrats de production avec les agriculteurs sur des surfaces préalablement définies (surfaces, cahier des charges de production, critères de qualité demandé). L’ensemble de ces productions végétales contractuelles représentent en 2019 environ un tiers des surfaces exploitées en grandes cultures par les adhérents, et leur contribution au revenu agricole est clairement significative.

Même si la Coopérative ne peut stabiliser le prix du marché mondial, elle propose des stratégies de commer-cialisation qui permettent de lisser le prix sur une campagne. En production animale, ce sont plutôt des outils d’indexation qui sont mis en œuvre.

ASSURANCE CLIMATIQUE GROUPÉE

Dans ce registre de « sécurisation » des exploitations, des négociations ont été menées à l’échelle de Maïsadour avec différents assureurs pour bénéficier d’une assurance « aléas climatiques ». Ainsi, des modalités de taux de cotisa-tion ont été négociés pour les adhérents. « La force du groupe est de dire : nous, on ne vous amène pas 50 ha, on vous en amène 50 000 ! On a ce poids qui permet de faire bénéficier aux producteurs de taux les plus bas possible et cela permet de sécuriser une partie du chiffre d’affaires de l’exploitation », explique Céline Peillod.

Depuis la création d’un groupe de travail dédié à l’assurance agricole en 2016, la surface agricole assurée dans le cadre du contrat groupe Maïsadour est passée de 24 000 ha à plus de 50 000 ha en 2019.

DES SERVICES POUR LES AGRICULTEURS

Maïsadour développe la relation avec ses adhérents à tous les niveaux : des conseillers techniques vont à leur rencontre pour échanger et prendre en compte les besoins de leurs exploitations. Au service des agriculteurs, Maïsadour propose des outils et services pour leur permettre d’inscrire leurs exploitations dans la durabilité (voir également enjeu « Contribuer à la lutte contre le changement climatique et s’adapter »).

Évaluation globale de la durabilité des exploitations

Maïsadour propose un service aux agriculteurs d’évaluation globale de la durabilité des exploitations sur les 3 volets du développement durable : économique, environnemental et sociétal. L’outil utilisé permet de réaliser un diagnostic et d’obtenir une note de durabilité. Cette démarche, initiée en 2017, permet aux agriculteurs d’identifier les axes de progrès pouvant être planifiés. Dans un troisième temps les actions adé-quates de conseils, formations, services, investissements sont précisées. Cet outil permet également d’animer des groupes de producteurs sur le sujet du développement durable.

Depuis le début de la démarche, la durabilité de 44 exploitations a été évaluée. En 2019, cet outil sera utilisé sur des filières de maïs spéciaux. « Chaque fois qu’on partage, on s’améliore » témoigne un agriculteur-testeur.

Initiation d’un projet numérique agricole

Les équipes du Pôle Agricole participent à la construction d’un outil informatique interne qui doit permettre de mieux connaitre les exploitations des adhérents dans leur globalité. « Demain, il permettra de mieux répondre aux attentes des agriculteurs » assure Céline Peillod.

En parallèle, Maïsadour développe son portail digital pour que les chefs d’entreprises agricoles aient une vision complète de leur activité avec leur Coopérative.« Dans le cadre de ce projet numérique, nous sommes en veille pour développer différents outils techniques, économiques ou adminis-tratifs, qui s’inscriront dans l’agriculture de demain. »

PROXIMA : une ligne pour répondre à toutes les questions des adhérents

Pour répondre à une demande des adhérents, Maïsadour a mis en place, en mars 2019, une toute nouvelle ligne téléphonique accessible du lundi au vendredi. Une équipe a été spécialement formée pour répondre à toutes leurs attentes le plus rapidement possible : prise de commande de réapprovisionnement, suivi des livraisons, réponses à toutes leurs questions.

CONSTITUER UN GROUPE « RELAIS » :

LES AGRI’ACTEURS

Afin de faire évoluer le modèle, Maïsadour souhaite s’appuyer sur un groupe d’adhérents : les « Agri’Acteurs », dont le rôle sera de renforcer le lien entre les adhérents et leur Coopérative. Ils seront des relais de Maïsadour pour échanger sur la stratégie comme sur les évolutions opérationnelles. Une charte a été rédigée avec pour but de définir les contours de l’engagement des Agri’Acteurs dans la Coopérative Maïsadour.

NOS INDICATEURS

1

5 2 3 8 3 H A

8 3 6

1 3

9 8 4 1 8 4 8 €

N O M B R E D ’AG R I - AC T E U R S

sera lancé dès l’exercice 2019-20 avec un objectif de 60 à l’horizon 2026

Baromètre adhérents réalisé 2018-2019

couverts en assurance Groupe 2019

adhérents ayant appelé PROXIMA depuis son

lancement

exploitations évaluées par un outil d’analyse de la durabilité 2018-2019

(31 en 2017/2018)

Contribution Économique Territoriale (CET)*

2018-2019

* La CET a pris le relai de la taxe profes-sionnelle en 2010. Elle est calculée sur 2 éléments : la valeur de l’immobilier détenu et la valeur ajoutée par l’entreprise. Elle est versée aux communes, aux départements et aux régions des sites et/ou des sièges so-ciaux des sociétés.



2 0 2 1

Les attentes des consommateurs sur la traçabilité, la qualité, la naturalité des produits et les conditions de production de leur alimentation se font de plus en plus sentir et le Groupe doit y répondre. La Coopérative est en permanence à l’écoute de leurs attentes et a le devoir de travailler pour relever ces défis et installer un nouveau dialogue entre agriculteurs et consommateurs.

La responsabilité de Maïsadour en tant qu’acteur agro-alimentaire est de mettre sur le marché des produits sains, sûrs, de qualité et savoureux par une valorisation de la production des adhérents avec un prix juste.

Cet enjeu est l’un des 4 piliers de la Stratégie Maïsadour 2026 : S’adapter aux nouvelles attentes du consommateur.

Garantir la qualité, la traçabilité et la sécurité des produits que Maïsadour commercialise, de l’amont de la production jusqu’à la consommation, est une priorité. Maïsadour s’engage au respect de normes très strictes en la matière. L’ensemble des étapes de la fabrication des produits fait l’objet de contrôles rigoureux et d’une traçabilité complète.

L’engagement de Maïsadour se matérialise par les certifications, signes officiels de qualité, référentiels reconnus et exigeants en termes de sécurité sanitaire.

Le 23 février 2019, Delpeyrat, Comtesse du Barry et Fermiers du Sud-Ouest ont reçu les honneurs du Concours Général Agricole du Salon de l’Agriculture, autant de reconnaissances pour le travail et le talent des hommes et des femmes qui s’engagent à fabriquer des produits de qualité.

7 MÉDAILLES AU C ONC OURS GÉNÉRAL AGRIC OLE 2019

PROPOSER UNE ALIMENTATION SAINE,

SAVOUREUSE ET DE QUALITÉ

E NJEU & POLITIQUE




2 2 2 3

L’organisation de Maïsadour permet une approche filière qui garantit chaque étape de la chaine : de la sé-lection des matières premières jusqu’au au façonnage des produits. Elle est un gage de qualité, de traçabilité et de maitrise de la chaine de création des produits.

Sarrade, marque emblématique de Maïsadour destinée exclusivement aux professionnels de la restauration, est l’ambassadeur des piliers de la gastrono-mie française. En tant que partenaire de l’opération Goût de France et de son Livre Blanc de la Gastronomie Responsable, il s’engage pour que la restaura-tion s’inscrive dans une démarche vertueuse, durable et éco-responsable dans le prolongement de la COP 21 ainsi que des États Généraux de l’Alimentation. www.france.fr/fr/campagne/gout-france-good-france

Pour renforcer cette démarche de filière, Delpeyrat, acteur in-contournable des produits de gastronomie, (foie gras de canard, saumon fumé ou jambon sec) qui sont des fleurons du bien man-ger à la française, met en œuvre une démarche de naturalité. Delpeyrat est convaincu que valoriser les produits des adhérents c’est les proposer avec toutes leurs qualités d’origine, sans les altérer. Delpeyrat fait le choix d’écarter tout ingrédient qui serait controversé sur des bases scientifiques fiables. C’est aussi simpli-fier les listes d’ingrédients et n’utiliser que des ingrédients peu transformés, réduire l’utilisation des conservateurs et informer les consommateurs et clients des choix.

En 2019, Delpeyrat a mis en action ces engagements :

— Mise en place des « flashcodes » (code-barres se lisant avec le smartphone) pour donner plus d’informations sur la traçabilité à ses consommateurs. Ainsi, les consommateurs peuvent avoir l’information de la provenance du produit, des étapes de sa transformation, des apports sur sa santé et diverses autres informations.

— Suppression du sel nitrité dans le jambon ou la petite salaison.La marque a lancé en avril une nouvelle gamme de petites salaisons : saucisson, chorizo, coppa, lomo. En tout, huit nouvelles références aux promesses clairement affichées pour ces nouvelles salaisons, mais également pour l’ensemble de la gamme jambon : pas de colorants, des porcs nourris sans OGM, élevés sans antibiotiques et pas de nitrites ajoutés.

— Gamme saumon, vers plus de naturalité « Jamais congelé, sans conservateurs, nourri sans OGM, salage traditionnel, élevages certifiés et contrôlés ». Les informations sur la fabrication du produit appa-raissent clairement sur le packaging pour assurer le consommateur de la qualité du produit qu’il achète

« Cette transformation est l’aboutissement de 18 mois de travail, mené par l’ensemble de l’entreprise : du service Recherche et déve-loppement, aux équipes commerciales, en passant par la qualité, la production et le marketing bien sûr. L’ensemble de l’entreprise a contribué au lancement de ce projet ! »

explique Dominique Graciet, Vice-président délégué à la gastronomie

TRAÇABILITÉ TOTALE SUR L’ENSEMBLE DES MAILLONS

DE LA FILIÈRE VOLAILLE

Savoir ce qu’il a dans son assiette et sur-tout sa provenance est une des attentes fortes des consommateurs d’aujourd’hui. Fermiers du Sud-Ouest a donc mis en place un système de traçabilité com-plète de ses volailles, du couvoir jusque dans l’assiette du consommateur. Les consommateurs peuvent retrouver en toute transparence la traçabilité du pro-duit et du modèle d’élevage au travers d’une plateforme, en place pour le produit

Terre et Saveurs de Casino et en cours de mise en place pour le reste des produits de la filière volaille.

NOS INDICATEURS

2 2 6

1 9

0

2 6

5 3 1

N OT E M OY E N N E I F S F O O D

Permet d’évaluer la conformité des activités par rapport au

risque alimentaire (Note Moyenne

France = 97,35%)

Audits internes 2018-19(2017-18 =264)

Sites certifiés IFS :2018-19 (2017-18 = 19)

Rappels produits pour sécurité sanitaire

2018-19 (2017-18 =0)

Producteurs certifiés Global GAP

Éleveurs certifiés Agriconfiance

(NF VO-005) Avril 2019


97,64%


2 4 2 5

Le marché des produits issus de l’agriculture biologique est en constante progression. Les français font preuve d’un véritable attachement au bio et notamment les jeunes. En 2018, plus de 9 Français sur 10 déclarent avoir consommé des produits biologiques et près des ¾ consomment bio régulièrement (au moins une fois par mois)*. * source : https://www.agencebio.org

Maïsadour est engagée depuis 20 ans dans la filière biologique. Pionnier en production de volailles biolo-giques depuis 1999, Maïsadour est également aujourd’hui un acteur majeur en nutrition animale biologique.

La direction a souhaité donner une nouvelle dynamique à la démarche « bio » : le projet transversal « Bio 2026 » fédère l’ensemble des activités du Groupe. L’objectif est de développer une agriculture biologique adaptée aux conditions climatiques locales avec pour ambition de devenir un acteur incontournable de la filière biologique dans le Grand Sud-Ouest.

Les consommateurs sont également en demande de circuits-courts, de proximité, de e-commerce. Les nouvelles cultures sont une nouvelle opportunité de diversification pour Maïsadour et les producteurs.Cet enjeu fait partie intégrante de la stratégie Maïsadour 2026 : « S’adapter aux nouvelles attentes du consommateur ».

DÉVELOPPER L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE

L’objectif de Maïsadour est d’accélérer la conversion des agriculteurs en productions végétales de façon à augmenter les surfaces de culture biologique de 30 % par an et de développer de nouveaux marchés bio.

Pour atteindre cet objectif, le groupe a mis en place une organisation « Bio » afin de coordonner toutes les initiatives liées à l’agriculture biologique réalisées dans les différentes branches.

Maïsadour est membre de la commission bio de Coop de France et de l’union des Coopératives : Agribio Union qui est le leader de la collecte française avec 15 à 20% de part de marché suivant les espèces. L’Union est aussi un rassemblement de compétences. Les équipes techniques peuvent ainsi s’enrichir et partager l’expérience d’un réseau de production s’étendant sur le « Grand Sud-Ouest », ce qui est profitable pour les producteurs. Maïsadour participe aussi aux différentes journées techniques ou d’animation dédiées à l’agriculture biologique du territoire.

LES CHIFFRES DU BIO

Une journée « L’Agriculture Biologique, votre projet d’entreprise » a eu lieu le 3 juillet 2018 : en Produc-tions Animales et Végétales à Cazaubon (32) chez Éric MONGE éleveur de volailles et céréalier bio depuis plus de 15 ans, en présence du Directeur de la Coopérative, d’Agribio Union, de la Directrice Relation Adhérent, du Chef de projet Bio M26, d’adhérents, de salariés Maïsadour et d’autres intervenants.


DÉVELOPPER L’AGRICULTURE BIOLO GIQUE, LE LO CAL

ET LES NOUVELLES CULTURES

E NJEU & POLITIQUE 164 HECTARES DE SEMENCES BIOLOGIQUES

DE MAÏS, TOURNESOL ET LUZERNE EN 2018

26 000 TONNES D’ALIMENTS BIOLOGIQUES

1 727 TONNES DE VOLAILLES BIO COMMERCIALISÉES PAR LE PÔLE VOLAILLE EN 2018

80 TONNES DE TRUITE, SAUMON ET JAMBON BIO COMMERCIALISÉES PAR LE PÔLE GASTRONOMIE.

703 000 POULETS BIO EN 2018

(CROISSANCE DE +21 % PAR RAPPORT À 2017).

ENVIRON 7600 TONNES DE LÉGUMES BIOLOGIQUESONT ÉTÉ PRODUITES 2018 (MAÏS DOUX, POIS, ASPERGES).

1 644 HECTARES DE CÉRÉALES ENGAGÉESEN AGRICULTURE BIOLOGIQUEEN 2018



2 6 2 7

NOS INDICATEURS

5 2 8 4 8 € ( + 3 7 % )

I R I S 2 5 H A

F R A M B O I S E S 1 . 6 0 H A

S U R FAC E S E N C 2 E T B I O L É G U M E S , S E M E N C E S

E T C U LT U R E S C É R É A L E S E T P R OT É AG I N E U X : 2 0 1 9

(2017= 1 756 ha) avec un objectif de 8 500 ha

à l’horizon 2023

Chiffre d’affaires sur le BIO, 2018-19

(2017-18 = 38 497 €)

Surfaces en nouvelles cultures contractuelles

2018-19

En nutrition animale, présents en productions biologiques avec l’usine de Castelnau d’Auzan(32), l’usine de Saint Sever (40) a obtenue la certification « bio » cet exercice. Cela permet à Maïsadour d’absorber la crois-sance de la demande et de fabriquer les aliments issus de l’agriculture biologique au plus près des éleveurs.

Aqualia, nouvelle usine auditée Global Gap* en mai 2019 et pro-duisant des aliments pour poissons marins et d’eau douce, s’est pleinement développée sur la production biologique lors de cet exercice. Son implantation a été réfléchie pour être au cœur des piscicultures des partenaires afin de limiter les transports. Le volume d’aliments bio actuellement produit par l’usine est de 2500 tonnes.

*Global Good Agricultural Practices : norme de traçabilité et de sécurité alimentaire reconnue au niveau mondial pour les productions agricoles

S’APPROVISIONNER EN MATIÈRES PREMIÈRES LOCALES

Maïsadour étant convaincu que le local est un enjeu fort, Sud-Ouest Aliment est partenaire d’une usine de trituration de graines de soja capable de traiter des graines d’origine locale, produisant ainsi du tourteau de soja et de l’huile pouvant être incorporés dans les usines d’aliment. Il s’agit pour Maïsadour de limiter autant que possible les importations de soja en provenance d’Amérique du Sud et répondre aux besoins des filières animales de qualité (canards, volailles…) pour une alimentation animale « tracée non OGM » qui existe déjà pour le maïs. D’autres filières de production bio ou locales sont à l’étude afin de répondre aux demandes des clients.

PROMOUVOIR LE LOCAL

En avril 2018, Maïsadour lançait un nouveau concept de magasins en circuit-court réunissant sous l’enseigne « En Direct de Nos Producteurs » les produits des producteurs et des marques du Groupe. « Une vraie étape pour promouvoir l’agriculture locale et rappro-cher les producteurs des consommateurs », explique Philippe Carré. Cinq boutiques ont ouvert leurs portes depuis mai 2018 à Paris, Cannes, Saint-Sever, Saint-Pierre-du-Mont et Aire-sur-l’Adour.

En complément, un nouveau site de e-commerce « En Direct de Nos Producteurs» destiné aux adhé-rents et salariés a été mis en ligne le 3 décembre 2018.

LES NOUVELLES CULTURES,

UNE NOUVELLE OPPORTUNITÉ

DE DIVERSIFICATION

Afin de répondre aux attentes de nouvelles cultures pour les adhérents du Groupe, Maïsadour développe de nouvelles productions végétales : asperges vertes (en lancement), myrtilles et coriandre (en dévelop-pement), framboises, mûres, patates douces (en ex-périmentation).

Lucie Germain, chargée de mission Nouvelles Cultures et Mathieu Goalard,

agriculteur

Depuis 2008, Maïsadour produit des framboises avec sa filiale au Maroc. Les premières plantations de 2019 ont été faites à Soustons (40). Pour 2020, Maisadour sou-haite mettre en place 20 hectares de production de framboises.1ère production de framboises à Soustons (40) Mathieu Goalard est agriculteur installé depuis 2009, il produit des asperges, du maïs semences, du sorgho, il s’est lancé dans la production de fram-boises cette année et a obtenu la certification Global Gap pour les framboises.« J’avais entendu parler d’un pro-

jet de production de framboises, j’ai discuté de cette opportunité avec mon conseiller technique. En juin dernier, nous sommes allés avec les équipes de Maïsadour en Hollande pour visiter une pro-duction et apprendre les techniques de culture. Ce séjour d’étude a confirmé ma volonté d’essayer. Ainsi cet hiver, j’ai aménagé une parcelle d’1,60 ha, j’envisage d’étendre la parcelle de plantations pour l’année prochaine. »

L’INNOVATION

Ovalie Innovation, structure de R&D commune entre Maïsadour et Vivadour, travaille également sur des projets innovants tel que des mortiers isolants à base de matières premières végétales pour l’éco-construction (projet DIVA) et sur la filière d’huile de coriandre pour les industries cosmétiques ou la nutraceutique.

4 0 0 0 H A



2 8 2 9

Le secteur agroalimentaire est exposé à des risques importants en matière de sécurité et de santé. La sécurité au travail est une priorité absolue pour Maïsadour et est indissociable de l’attractivité des métiers et la base du mieux-être pour les salariés.

Cet enjeu est l’un des 4 piliers de la Stratégie Maïsadour 2026 : « Employeur coopératif de référence »

L’ambition de Maïsadour est de devenir un Groupe Coopératif référent en matière de sécurité des personnes et faire de la sécurité un état d’esprit au quotidien avec la volonté de réduire les accidents au travail.

Pour atteindre cet objectif, le Groupe a défini un socle partagé et commun entre les métiers avec une politique et un engagement sécurité. Ils définissent des actions en associant l’implication de tous les collaborateurs.

Cette démarche vise à favoriser et développer toutes actions susceptibles d’apporter une amélioration de la relation de travail des collaborateurs dans les entreprises du Groupe.

« J’ai été formé aux VDS fin mars 2018, nous avons commencé les Visites de Sécurité en binôme dès le mois d’avril. La formation m’a permis d’ouvrir les yeux sur les dangers qui nous entourent. Avant je ne faisais pas vraiment attention. Maintenant, je pense toujours à la sécurité avant d’intervenir, pour moi, pour mon équipe et pour mes collègues » Brahim Slimani, Responsable Maintenance Maïsadour Maroc.

Au cours de l’exercice les actions de Maïsadour ont été renforcées avec une nouvelle gouvernance de la sécurité mise en place avec le lancement en janvier 2019 du CODIR sécurité mensuel.

Des audits sécurité groupe basés sur le programme Sécurité d’abord ! ont été initiés.Des challenges sécurités permettent de mobiliser les employés autours des sujets de sécurité.

Maïsadour a également l’ambition de réduire les accidents de la circulation et fait un focus sur la sécurité routière. La direction s’engage avec le suivi des accidents et infractions au code de la route. Un programme de formation à la sécurité routière a également été initié.

Cet enjeu et la traduction des documents sécurité est faite pour les collaborateurs à l’étranger.

CHEZ FERMIERS DU SUD-OUEST LA SÉCURITÉ EST UNE PRIORITÉ

Dans le cadre de sa démarche pour la santé et la sécurité au travail, le groupe Fermiers Sud-Ouest a établi le Référentiel 3S pour : Santé, Sécurité et Sûreté au travail.

Ce référentiel constitue la feuille de route pour amener chacun des 5 sites du groupe Fermiers du Sud-Ouest à un niveau équivalent en termes de protection de ses salariés.

Depuis début 2019, chaque directeur de site s’est engagé à la mise en œuvre d’action sur la base de 130 exigences réparties selon 9 items : gouvernance et pilotage, visibilité et animation, évaluation des risques pro-fessionnels et règles de sécurité, conformité des installations, acculturation et formation, santé, sûreté, outils d’amélioration et Reporting. Pour chaque item, sont évalués l’effectivité et l’efficacité, avec des objectifs à 3 ans.

Pour garantir la sécurité et le mieux-être au travail, Maïsadour a défini des actions sur les thèmes clés :

le renforcement du management de la sécurité,

la communication sur le travail et son environnement,

la préservation de la santé au travail,

la prise en compte de la diversité et du handicap.

Dans des métiers et des environnements différents, l’enjeu est de pouvoir capitaliser sur des pratiques trans-posables tout en préservant les spécificités des branches et leurs actions.

SÉCURITÉ D’ABORD !

Les 10 règles d’or de la sécurité complètent la politique et les engagements et définissent un cadre pour les employés. Des visites de sécurité ont été déployées ces dernières années. Ces visites sont une source d’infor-mations et d’échanges capitale pour identifier in situ les actes à risques et les réduire.

NOTR E RÉ P O NS E / LES AC TIONS / LES R ÉSULTAT S

Des animations et challenges ont été réalisés sur l’exercice 2018-2019 dans le cadre de ce déploiement, et en lien avec les 10 règles d’Or du groupe MAISADOUR.

— Objectif 50 jours sans accident— Animation règle 1 : « j’ose dire à mon res-ponsable et à mes collègues »— Animation dans le cadre de la semaine de la sécurité routière au travail 2019.

ANIMATION DE LA SÉCURITÉ CHEZ

FERMIERS DU SUD - OUEST

GARANTIR LA SÉCURITÉ ET LE MIEUX-ÊTRE

AU TRAVAIL

E NJEU & POLITIQUE



3 0 3 1

LE MANAGEMENT DE PROXIMITÉ

Plusieurs pratiques favorisant l’amélioration des conditions de travail ont été déployées , avec la mise en place d’espaces de discussion sur le travail au travers de petits déjeuners et déjeuners avec la direction générale, des rituels d’échanges sur le management des activités.

SANTÉ ET PRÉVENTION

Pour préserver la santé le groupe a décidé la prise en compte des maladies chroniques évolutives, et la mise en place d’une formation aux gestes de premiers secours commune à tout le Groupe.

SOUTENIR LA DIVERSITÉ

Le Groupe collabore étroitement avec des centres d’aide au travail et mène des actions à destination d’un public en situation d’insertion professionnelle.

Le bien-être animal est une attente sociétale forte et un enjeu éthique important pour MAÏSADOUR et les intervenants de ses filières. La bonne santé et la qualité de vie des animaux sont indissociables de la performance et la pérennité des élevages.

Acteur majeur des filières animales, depuis plus de 50 ans, le bien-être animal est un sujet bien ancré dans les valeurs de Maïsadour depuis toujours et porté par ses modes de productions traditionnels qui s’adaptent au rythme et aux besoins des volailles. Maïsadour améliore continuellement les pratiques. Maïsadour est à l’initiative de la création du 1er Label Rouge français.

La bientraitance animale est un engagement au cœur d’un des 4 piliers de la Stratégie Maïsadour 2026 : « s’adapter aux nouvelles attentes du consommateur ». Cet enjeu est porté par le groupe par un projet commun « BIENTRAITANCE ANIMALE » autours de 3 axes majeurs L’ANIMAL, L’HOMME et L’ENVIRONNEMENT.

L’objectif de Maïsadour est de veiller à la responsabilité de ses filières animales et travailler en permanence avec les équipes techniques pour que les animaux en élevage expriment leur comportement naturel. Maïsadour applique à minima les recommandations du « Guide OCDE-FAO pour des filières agricoles responsables ». Ce document décrit les 5 « libertés fondamentales pour le bien-être animal », d’après les grands principes énoncés par le Farm Animal Welfare Council (FAWC) et repris par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Maïsadour a bâti une « politique de bientraitance animale » qui au-delà de l’application des recommandations du guide OCDE-FAO, pose les principes directeurs de la démarche en associant et en responsabilisant tous les collaborateurs des filières.

LA BIOSÉCURITÉ, UNE PRIORITÉ DANS LES FILIÈRES ANIMALES

Maïsadour poursuit son programme initié il y 3 ans, « 100 mesures de biosécurité pour nos filières ». Ce programme, qui concerne les filières canard gras et volailles, a porté ses fruits.

Maïsadour, via sa filiale d’équipement agricole Élevage Service, a développé un matériel d’élevage innovant permettant de mieux gérer le risque sanitaire dans les élevages (PROPULSTAR®) et une meilleure protection de la litière (stockée totalement à l’abri des oiseaux et de la faune sauvage et donc ne pouvant être contaminée).

NOS INDICATEURS

1 6

1 . 7 5 *

3 7, 0 2 *

9

T F 1 : TAU X D E F R É Q U E N C E

(nombre d’accidents avec arrêts pour 1 000 000 heures

travaillées)(2017-18 = 29,39)

avec un objectif de 20 au terme de l’exercice 2019-2020

et < 10 en 2026 et ne plus constater d’accidents graves

2 8 . 6 *

personnes formées au brief sécurité qui l’ont déployé

dans leurs métiers

Taux de gravité 2018-19 Nombre de jours d’arrêt accident de travail pour 1 000 heures travaillées

(2017-18 = 1.89)

TF2 2018-19Nombre d’accidents avec

arrêt + accidents sans arrêt pour 1 000 000

heures travaillées (2017-18 = 38,1)

déjeuners et petits déjeuners entre la direction

et les salariés

*inclus le Pôle Jardinerie


AGIR POUR LA BIENTRAITANCE ANIMALE

ENJEU & POLITIQUE

NOTRE RÉPONSE / LES ACTIONS / LES RÉSULTAT S

DUO ESAT (ÉTABLISSEMENT ET SERVICE

D’AIDE PAR LE TRAVAIL) ET MAÏSADOUR

Dès la création de son restaurant d’entreprise en décembre 1983, Maïsadour a mis en place un partenariat avec l’ESAT du Conte de Mont de Marsan.

La confection et le service des repas sont confiés aux travailleurs de l’ESAT. « Cette collaboration joue un réel rôle social en faveur de l’insertion professionnelle, elle permet à des personnes en situation de handicap de pouvoir travailler dans des conditions très proches du milieu ordinaire […] c’est un emploi valorisant » explique Christine FERREIRA garante à l’ESAT

Chaque jour plus de 180 couverts sont servis.



3 2 3 3

LA FORMATION DES PERSONNES, UN INDISPENSABLE

À L’AMÉLIORATION DES PRATIQUES

Maïsadour s’engage à former l’ensemble des personnes ayant un contact direct ou indirect avec les animaux.

Maïsadour poursuit la formation des éleveurs et de l’ensemble des intervenants en élevage avec notamment le lancement d’un « MOOC Biosécurité » (une formation en ligne ouverte à tous).

TRAVAILLER AUTOUR ET POUR LE RESPECT DE L’ANIMAL

Un groupe de travail transversal a été mis en place pour définir et mettre en œuvre les meilleures pratiques disponibles pour les animaux et les hommes tout en préservant l’environnement.

Les signes de qualité de Maïsadour, comme le Label Rouge, les IGP ou encore le Bio sont les signes de reconnaissance connus aujourd’hui par les consommateurs sur le respect de bonnes pratiques d’élevage (à la fois pour les volailles et l’environnement).

Ces bonnes pratiques sont valorisées par l’obtention de nouvelles certifications (SNA) et en participant aux évaluations développées par les interprofessions (EBENE PalmiGconfiance).

Que pensez-vous des dernières tendances de consom-mation (bio, bien-être animal, flexitarisme...)?

« Nos poulets labels répondent complètement aux attentes du consommateur qui sont en quête de qualité : élevés en plein air, issus de souches à crois-sance lente, alimentation basée à 80% de céréales, etc…Le poulet bio a le vent en poupe, donc nous le développons pour satisfaire les consommateurs »

Le groupe s’engage et le montre en décidant de déployer la vidéo surveillance dans tous les abattoirs à l’horizon 2020. Ces bonnes pratiques seront résumées dans une charte d’engagement signée par les adhérents et les salariés en contact avec les animaux. Ces objectifs seront pilotés et suivis grâce à des indicateurs et un reporting régulier.

L’INNOVATION

Maïsadour soutient activement une politique d’innovation dans les domaines d’amélioration identifiés sur le bien-être animal.

Améliorer le bien-être animal grâce au projet PRECIPALM

Le projet PRECIPALM, lauréat 2016 du programme gouvernemental « investissements d’avenir » dédié à l’agricul-ture et l’agro-alimentaire (coordonné par France-AgriMer), poursuit ses travaux en vue de proposer des systèmes de régulation des apports alimentaires et des pratiques d’élevage de canards permettant d’améliorer le bien-être animal, la productivité et la qualité des foies.

NOS INDICATEURS

D E L P E Y R AT 5 3 %FSO 58%

5 F S O

4 D E L P E Y R AT

D E S S A L A R I É S E N C O N TAC T AV E C

D E S A N I M AU X F O R M É S AU B I E N - Ê T R E A N I M A L

Audits externes bien-être animal

FERMIERS DU GERS (FSO) DÉVELOPPE

UN ÉTIQUETAGE BIEN-ÊTRE ANIMAL

En décembre dernier, un nouvel étiquetage « Bien-être Animal » a été mis en place sur la filière volaille Label Rouge à l’initiative du groupe Casino avec les Fermiers du Sud-Ouest, par le biais de Fermiers du Gers, en partenariat avec 3 ONG.

L’étiquetage sur le Bien-être Animal donne une informa-tion claire et fiable au consommateur sur le niveau de bien-être de l’animal tout au long de son élevage. Unique en France, cette démarche prend en compte toutes les étapes de vie de l’animal : de la naissance, à l’élevage en passant par le transport et l’abattage.

L’évaluation complète se fait sur 230 critères notés selon 4 niveaux de Bien-être Animal allant de D (niveau le plus bas) à A (niveau le plus élevé). A ce jour, les poulets fermiers « Terre & Saveurs » affichent les notes de A ou B.

« Partenaire de la 1ère heure du groupe Casino et des ONG dans la mise en oeuvre de cette démarche, notre adhésion à l’association est la continuité de notre engagement pour garantir toujours plus de transparence à nos consommateurs. » Paul Le Bars, Directeur Général des Fermiers du Sud-Ouest

Porté aujourd’hui par les volailles du Gers, la démarche étiquetage BEA va être étendue sur l’ensemble des bas-sins de production.


1 0Audits Biosécurité

en 2019

« Répondre aux attentes des éléveur et animer

un territoire »Virginie Petit, Administratrice

Maïsadour


3 4 3 5

Pour Maïsadour la maîtrise de l’énergie et par conséquent la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) est un enjeu crucial. Convaincu de son rôle par son implantation dans les territoires et sa relation avec les hommes, Maïsadour souhaite être un acteur important de la transition énergétique et pose les 3 prin-cipes directeurs en associant et en responsabilisant tous les collaborateurs : sobriété, efficacité énergétique et promotion / utilisation d’énergie renouvelable.

Maïsadour met actuellement en place une politique d’achats répondant à la fois aux enjeux RSE et aux valeurs du Groupe. Pour cela, une fonction achat est en cours de création et sera constituée d’une équipe dédiée et opérationnelle. Les critères environnementaux et économiques seront primordiaux.

Comme l’explique le directeur des Achats, « C’est une démarche nouvelle pour le groupe, qui s’engage à privilégier des achats plus verts, notamment sur les énergies. Un premier objectif est de couvrir environ 15 à 20% des besoins par du sourcing plus vert ».

En cohérence avec cette mission d’acteur engagé au développement des territoires, le choix d’entreprises locales est une priorité.

NOS INNOVATIONS

La Microméthanisation : une solution de production d’énergie à l’échelle de l’exploitation agricole

Différentes solutions de méthanisation ont été développées sur le marché, mais à ce jour aucune solution n’existe à l’échelle de l’exploitation agricole. Maïsadour a donc missionné sa filiale Ovalie-Innovation pour dé-velopper une technologie de micro-méthanisation « à la ferme » fiable et rentable, tout en levant les principaux écueils liés aux complexités et risques d’exploitation. Après 4 années de R&D, Ovalie-Innovation a développé le projet MCUBE qui cible les exploitations agricoles d’élevage de canards, de porcs ou de vaches laitières. Une unité prototype au stade de présérie a été mise en place chez un producteur de canards de la Coopérative. Cette nouvelle technologie sera déployée sur le territoire de la Coopérative à partir de 2020.

Méthanisation à la Pommeraie

Sur le site de Delpeyrat à la Pommeraie, un projet d’unité de méthanisation, débuté en 2011, commence à voir le jour. Porté par la filière avicole (Coopérative Val de Sèvre et l’entreprise Delpeyrat), ce projet a pour objectif de produire de l’énergie « verte » et est surtout une réponse à la problématique de l’épandage.Avec des intrants 100% organiques, l’unité devrait produire du biométhane qui pourra être réinjecté dans le réseau de gaz, alimentant ainsi une commune locale, et du digestat brut servant à l’épandage pour les agriculteurs locaux.

— Un projet local : 47 exploitations partenaires (22 km de rayon moyen).— Création de 3 emplois sur site et 15 emplois indirects.— Production de 3 millions de Nm3 de biométhane / an et 11 000 T CO2/an évitées— Production de digestat en remplacement d’engrais chimique

L’objectif est d’avoir une mise en service au 1er semestre 2020.

Photovoltaïque

Depuis plusieurs années, Maïsadour est impliqué dans la production d’énergie renouvelable par la mise en place de panneaux photovoltaïques. Les toitures de 7 silos stockeurs sécheurs sont actuellement loués.

Côté agriculteurs, la société Élevage Service, filiale du Groupe, propose aux agriculteurs adhérents toute l’ingénierie pour s’équiper de panneaux solaires. 2 nouveaux projets sont également bien avancés :

— En Nutrition Animale avec l’installation d’une production photovol-taïque en autoconsommation sur le site de Saint Sylvestre sur Lot (47).

— Sur le siège de Haut Mauco, avec l’installation de la plus grande centrale photovoltaïque au sol en autoconsommation de France.

Ces 2 projets permettront au Groupe de réduire ses consommations énergétiques d’une part, mais aussi de réduire considérablement ses émissions de gazs à effet de serre et de poursuivre sa transition énergétique.

L’énergie la plus utilisée dans le Groupe reste celle de la famille des gazs (naturel, butane, propane) utilisés en majorité pour les installations industrielles dédiées au séchage sur les activités du Pôle Agricole. L’électricité est la 2e énergie la plus utilisée sur le Groupe, en majeure partie sur les activités agroalimentaires : Pôles Gastrono-mie et Volailles. Le poste carburant est majoritairement représenté par le Pôle Agricole pour ses consommations liées aux transports internes et aux déplacements.

MAÎTRISER LES CONSOMMA-TIONS ÉNERGÉTIQUES

ET PRIVILÉGIER LES ÉNERGIES RENOUVELABLES

E NJEU & POLITIQUE



Futur site de BIOPOMMERIA

Toiture du silo de Aire-sur-l’Adour (7360 panneaux -1,7MWc de puissance installée

4 8 % G A Z4 7 %É L É C T R I C I T É

5 %C A R B U R A N T

MIX ÉNERGÉTIQUE

2018-2019 POUR LE GROUPE


3 6 3 7

GAZ NATUREL COMPRIMÉ POUR VÉHICULE : BIOGNC*

La mise en place de 10 camions équipés en GNC BIO est prévue pour l ’exercice 2019/2020. Une station GNC pour poids lourds sur le site de Saint-Pierre-du-Mont devrait démarrer pour l’automne 2019 et les premiers camions au GNC Bio devraient rouler pour le compte de Delpeyrat et de Sud-Ouest Aliment.

* Le bioGNC est un carburant alternatif majoritairement composé de méthane produit par méthanisation de déchets de biomasse. Ce carburant permet une réduction de 50% des nuisances sonores. Il permet une réduction jusqu’à 95% des réductions des émissions de particules et 85% de réduction des émissions de NOx par rapport au diesel (Source https://www.enviscope.com/gaz-naturel-comprime-et-bio-gnc-des-alternatives-plus-propres/).

DÉMARCHES DE MANAGEMENT DES ÉNERGIES

Le Groupe a très tôt intégré la démarche de Management des énergies dans sa stratégie. Maïsadour a été la 1ère Coopérative certifiée ISO 50 001 de France en 2015 sur 8 sites. Cette démarche s’est déployée ces dernières années par une impulsion forte de la direction.

A ce jour, 22 sites sont certifiés ISO 50 001 sur les activités de collecte, séchage, stockage de productions végétales, nutrition animale, semences et les services supports du Groupe.

Cette démarche, animée par des comités énergie, a pour objectif d’améliorer la performance sur l’électricité, le gaz et le carburant à travers la réalisation de plan d’actions d’économie d’énergie :

— Achat d’un silo totalement conçu afin d’optimiser les consommations d’énergie— Installation ou renouvellement d’équipements permettant de réduire les consommations— Optimisation des flux logistiques— Création d’outil de suivi de performance énergétique en temps réel

Cette démarche tend à se développer sur d’autres activités du Groupe.

« Cela fait maintenant quelques années que nous travaillons sur les économies d’énergie. Notre première priorité a été de réduire nos consommations de gaz pendant la période de séchage du maïs. La seconde phase a été plus axée sur nos dépenses électriques. Avec la création de nouveaux outils comme PROVENERGIE, nous sommes capables actuellement de piloter nos installations en combinant tous les leviers possibles pour atteindre nos objectifs (énergétiques, qualitatifs, respect des délais…). Cela donne à notre travail, ainsi qu’à mes collaborateurs, de nouvelles sources de créativité et d’in-novations. » Didier Caubraque, Chef de silo Maisadour Tartas

« Cette certification ISO 50 001 nous permet d’opti-miser au mieux le fonctionnement des machines les plus énergivores et de nous faire prendre conscience que certains éléments que nous ne maitrisons pas toujours peuvent influencer aussi sur la consom-mation électrique. De ce fait certaines pratiques de fonctionnement ont été depuis améliorées : conduite de presses, changement de pièces d’usure... En matière d’investissement cela nous guide vers des outils plus performants et moins énergivores. »Dominique Ducos, Responsable fabrication Sud-Ouest Aliment Haut-Mauco.

ACCOMPAGNEMENT DES AGRICULTEURS DANS LA MAÎTRISE

DE LEURS CONSOMMATIONS D’ÉNERGIE

Le Groupe accompagne depuis maintenant 2 ans des agriculteurs volontaires sur la maîtrise des consomma-tions énergétiques. Des audits énergétiques ont été réalisés avec propositions et suivi d’actions d’amélioration.

AUTRES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE

Delpeyrat, sur son site de production de foie gras et confits de Saint-Pierre-du-Mont (40), a mis en service en 2014 une chaudière biomasse à vapeur. Le bois constitue pour l’entreprise une alterna-tive au tout-gaz.

Depuis, la chaudière biomasse fonctionne en permanence pour satisfaire la plus grosse partie des besoins en vapeur de l’usine et est associée à la chaudière à gaz que ponctuellement.

Avec l’aide de la Région Nouvelle-Aquitaine, Delpeyrat a également réalisé un programme d’amélioration de la performance énergétique de son site d’abattage de Gibret (40). Un investissement de 780 K€ a permis de mettre en place :

« À la suite des deux épisodes d’influenza aviaire (2015 et 2016), tous les abattoirs de volaille ont dû réaliser de gros investissements de biosécurité et s’équiper en urgence de laveuses de cages performantes utilisant de l’eau chauffée à 80°C. Les consommations d’eau chaude des abattoirs ont donc fortement augmenté et les consommations de gaz et d’électricité en ont été fortement pénalisées. Plus que jamais, la recherche de performance énergétique est donc redevenue prioritaire et pour se faire, nous avons réalisé des audits énergétiques afin d’identifier et prioriser nos axes de progrès. Tout natu-rellement, la récupération de chaleur fatale pour préchauffer de l’eau chaude sanitaire s’est avérée la plus pertinente pour les abattoirs et pour le site de GIBRET. » Gil Pradal, Coordinateur Technique Groupe DELPEYRAT


Économiseur sur les fumées

Chaudière biomasse à vapeur

Remplacement du système de production de froid et récupération de chaleur

Ballons de stockage de l’eau chaude chauffée par le système de récupération

de chaleur.


3 8 3 9

Salaison Pyrénéenne a mis en place sur son site de Bordères sur Echez un système de récupération de chaleur sur la production de froid, avec mise en place d’un CPE (contrat de performance Energétique) durant 5 ans pour maintenir cette performance.

Chez Sud Ouest Aliment, un contrat a été signé avec Enerdigit, opérateur d’effacement pour des gros consommateurs d’électricité. Cela consiste à moduler sa consommation d’électricité quelques heures par an lorsque le réseau électrique en a besoin pendant un pic de consommation et apporte donc de la flexibilité au réseau électrique. Ces effacements sont une alternative aux moyens de production thermiques polluants, qui, avant l’essor des smartgrids, servaient à l’équilibre du réseau électrique pendant les pics de consommation. Le contrat a été signé pour les 8 plus gros sites consommateurs de Sud Ouest Aliment.

NOS INDICATEURS

2 2

1 7

C O N S O M M AT I O N S D ’ É N E R G I E D U G R O U P E

( G A Z , É L E C T R I C I T É , C A R B U R A N T ) *

Sites certifiés ISO 50 001 2018/2019

(2017/2018=19)

Sites ayant effectués les audits énergétiques (selon NF EN 16247) sur le Groupe depuis

2015- 2018/2019(2017/2018=17)

*consommation d’énergie (hors carburant des VL de société) sur 55% des sites indus-triels du Groupe qui correspondent à 96% des consommations d’énergie de 2017/2018


2 5 4 9 1 3 M W H

Le changement climatique est une problématique majeure pour la société et pour les activités économiques. En France, on estime que les émissions de gaz à effet de serre sont imputables pour l’essentiel aux secteurs des transports (28%), de l’agriculture (20%), du bâtiment (19%) et de l’industrie (18%)*. *Source : https://www.ademe.fr/expertises/changement-climatique/quoi-parle-t/lattenuation-ladaptation

L’agriculture contribue ainsi aux émissions de gaz à effet de serre, et présente la particularité d’être significative-ment impactée par le changement climatique. Elle doit donc s’adapter. Mais l’agriculture peut aussi contribuer à atténuer le changement climatique en agissant sur plusieurs leviers : réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) ; stockage de carbone (sol, biomasse ligneuse…) ; production d’énergies renouvelables. Maïsadour souhaite accélérer la mise en place des actions permettant cette réduction.

ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE : LA GESTION DE L’EAU À USAGE AGRICOLE

L’irrigation des cultures est à la fois un pilier du modèle agricole actuel du territoire de Maïsadour et la clé pour développer de nouvelles cultures. Légumes, maïs et semences nécessitent l’irrigation et sont la base de filières créatrices de valeurS et d’emplois. L’évolution climatique, non seulement compromet aujourd’hui ces possibilités d’avenir, mais met également en danger les productions phares de l’agriculture de Maïsadour.

Maïsadour, acteur responsable, est de longue date engagé pour la meilleure efficience de l’utilisation de l’eau disponible, par le développement et le déploiement d’outils performants de gestion de l’eau d’irrigation pour les agriculteurs. Par exemple IRRIFARM, employé sur plusieurs milliers d’ha pour le maïs, le maïs-doux et les productions de semences, le pilotage de l’irrigation en carottes de plein champ avec sondes capacitives, et l’irrigation des asperges des sables par goutte-à-goutte.

Hydronome, le futur service pour faire face aux conséquences du changement climatique

Le groupe innove avec l’accompagnement de l’Agence Adour-Garonne, dans un projet baptisé Hydronome dont l’objectif est de raisonner l’assolement à l’échelle de l’exploitation par rapport à la disponibilité en eau.

En effet, selon une étude* menée par l’agence de l’eau Adour-Garonne, les volumes d’eau d’irrigation disponibles aujourd’hui seront réduits de 20 à 50 % sur les bassins hydrographiques en déséquilibre quantitatif en 2050. Dans les Landes, de nombreux secteurs sont déjà concernés par des restrictions.

CHAPITRE 06 : ENJEUX MAJEURS

C ONTRIBUER À LA LUTTE C ONTRE

LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

ENJEU & POLITIQUE

NOTRE RÉPONSE / LES ACTIONS / LES RÉSULTAT S

*Titre complet de l’étude, à retrouver sur www.eau-adour-garonne.fr : « Garonne 2050 : étude prospective sur les besoins et les ressources en eau à l’échelle du bassin de la Garonne »


4 0 4 1

Hydronome est un futur service associé à un outil d’aide à la décision innovant pour accompagner les agriculteurs dans la gestion de leurs ressources en eau. Au-delà de la technique d’irrigation à la parcelle il s’agit d’optimiser la valeur créée par m3 d’eau utilisé.

Le service Hydronome est en cours de finalisation pour la campagne 2019 auprès d’un groupe pilote compo-sé d’une trentaine d’exploitations. Il sera disponible dès l’hiver 2019-2020 pour tous les agriculteurs qui le souhaitent.

OVALIE INNOVATION : l’application d’irrigation de précision MAISEO

La nouvelle application Mobile MAISEO développée par OVALIE INNOVATION a été testée à grande échelle avec succès. Cet outil permet de suivre l’évolution de la réserve en eau du sol et donc, les besoins en eau des variétés de maïs utilisées, tout en tenant compte du type de sol et de la météo à la parcelle.

AT TÉNUATION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Analyse de nos impacts

Depuis 2009, Maïsadour s’engage afin de réduire son impact sur les changements climatiques. Des Bilans Carbones® de toutes les activités ont été réalisés de 2009 à 2011 afin de déterminer les postes d’émission les plus contributeurs. Puis Maïsadour a acquis la maîtrise en interne des méthodes d’évaluation de l’impact envi-ronnemental global : les Analyses de Cycle de Vie (ACV). Tout ceci afin d’orienter au mieux les actions.

Ces analyses ont permis d’identifier les deux axes prioritaires pour l’amélioration de l’empreinte carbone de Maïsadour : la production des matières premières avec notamment les émissions de protoxyde d’azote pour la phase de culture et de méthane pour la phase d’élevage (1), et l’énergie, utilisée sur les sites industriels (2)

Nos actions pour améliorer l’empreinte carbone de la phase de culture

Le maïs, véritable puit de carbone, fait partie intégrante du paysage français depuis plus de 400 ans et notamment dans les régions réputées pour la beauté et la sérénité de leurs paysages ; mais il faut savoir que le maïs est un véritable puit de carbone. Grâce à sa photosynthèse, le maïs absorbe plus de CO2 et rejette plus d’oxygène que la plupart des autres plantes. Un hectare de maïs produit 16 à 32 tonnes d’oxygène*.

Améliorer nos variétés

Le service agronomique de Maïsadour possède un réseau fiable et robuste d’expérimentation sur lequel s’appuyer.En effet, le réseau d’évaluation variétale maïs est réparti sur le territoire pour couvrir les situations pédo-climatiques les plus représentatives. Les évaluations variétales permettent de scanner les variétés face au réchauffement climatique entrainant des stress hydriques et thermiques.

La Branche Semences : 3 projets d’adaptation au changement climatique


Extraits de la Table ronde « Comment l’agricul-ture répond-elle au défi du changement clima-tique » au Salon de l’Agriculture de Bordeaux (du 1er au 10 juin 2019).« Les axes stratégiques pour nous sont de pouvoir accompagner les agriculteurs, les préparer à affronter les enjeux futurs […] Aujourd’hui on travaille sur des outils et ser-vices permettant d’accompagner les irrigants et d’améliorer l’efficience de l’eau. […] Toute la partie génétique est aussi importante : on a des variétés aujourd’hui qui sortent avec des labels de meilleure performance en situation stressante au niveau hydrique ».Philippe Péan, responsable du service agrono-mique de Maïsadour

Pour visionner cette émission, rendez-vous sur le lien suivant : https://agriweb.tv/emission/agrinoa.

L’ANALYSE DU CYCLE DE VIE, UNE MÉTHODE

POUR CALCULER SES IMPACTS ET ORIENTER SES CHOIX

Au Pôle Volaille et plus particulièrement sur le site de Saint Sever, une ACV sur le Poulet Fermier Label Rouge est en cours de réalisation. Par une méthode normalisée, cela consiste à réaliser le bilan environnemental du produit en tenant compte de tout son cycle de vie. Le but étant de mettre en place des axes d’amélioration afin de limiter au maximum l’impact environnemental.Cette ACV avait déjà été réalisée en 2011 dans le cadre de l’expérimentation nationale sur l’Affichage Environnemental des produits de consommation, pour laquelle Maïsadour s’était porté volontaire. St Sever avait choisi de publier sur le site internet 2 indicateurs les plus représentatifs pour son produit : l’émission de gaz à effet de serre et l’utilisation d’eau en élevage et abattage :

0,311 kg eq. CO2 pour 100 g de poulet 0,99 l d’eau pour 100 g de poulet

AMAIZING est un projet qui va permettre de sélectionner de nouvelles variétés de maïs moins exigeantes en eau et en engrais avec un rendement soutenu. Amaizing a des synergies avec des projets collaboratifs interna-tionaux tel que le projet européen DROPS (plantes productives résistantes à la sécheresse).

SUNRISE est un projet qui comprend plusieurs programmes de sélec-tion variétale du tournesol, possédant un fort potentiel d’amélioration. L’objectif est de répondre aux enjeux économiques de la filière et d’améliorer la stabilité de production d’huile sous contrainte hydrique.

RAPSODYN est un projet qui vise à améliorer la production en huile par hectare et à maintenir la stabilité du rendement dans des environnements contrastés, tout en limitant l’apport d’azote au cours du cycle de culture pour assurer une compétitivité durable de la culture du colza.

(1) et (2) : voir enjeu crucial Maîtriser les consommations énergétiques et privilégier les énergies renouvelables. *(sources : https://www.maisculturedurable.com/environnement/utile-au-climat/)


4 2 4 3

Ne plus travailler le sol : le mulching

Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) un des leviers est de stocker davantage de carbone dans le sol. C’est là un atout incontestable du maïs : pour une tonne de grains produite, une tonne de biomasse peut être restituée au sol sous forme de feuilles, de tiges et de racines.

Des essais sont réalisés en semis direct. Cette technique a pour but de ne plus travailler le sol et laisser les résidus de récolte et les intercultures en surface pour faire un mulch végétal. Ceci vise à ne plus perturber les horizons de surface du sol, d’augmenter son taux de matière organique et d’améliorer la fertilité physique et biologique du sol.Enfin, deux essais sont mis en place pour évaluer le pouvoir méthanogène de différentes espèces et variétés en maïs. Un autre essai en interculture à vocation énergétique est réalisé conjointement avec la Chambre d’Agri-culture des Landes.

Accompagner les agriculteurs pour optimiser les intrants

Maïsadour développe des services d’accompagnement pour les agriculteurs afin de mieux gérer le recours aux intrants (eau, engrais, semences…) en fonction du potentiel du sol, de la météo… Ces services permettent aux agriculteurs d’optimiser la performance technico économique de leurs exploitations et ainsi de limiter les pol-lutions et émissions de gaz à effet de serre :

Irrifarm : optimisation de l’irrigationAccompagne les agriculteurs sur le pilotage et l’optimisation de l’irrigation et permet une meilleure connaissance agronomique des sols (via la détermination de la Réserve Utile).

« Je pilote 35 ha de maïs avec Irrifarm. Cet outil me permet de mettre en valeur le facteur limitant pour mes rendement maïs : la quantité d’eau. Avec Irrifarm, l’organisation de l’irrigation est plus claire et je gagne en précision, notamment parce que le conseil est très personnalisé et propre à mon exploitation ». David Laborde, Agriculteur à Losse (40)

Tempo semis : semer au bon momentPermet de semer dans les meilleurs conditions les variétés de maïs grain, waxy et fourrage grâce à une carte dynamique et interactive, accessible via l’extranet des agriculteurs.

AGROTEMPO : Un service agro-di-gital développé en partenariat par MASSEEDS et le service agrono-mique de Maïsadour

Cet outil d’aide à la décision du pilotage du maïs grain, maïs fourrage, tournesol, colza et luzerne est construit autour de modèles agrégeant données météorologiques et agronomiques. Il permet d’optimiser le semis, suivre les stades des cultures, piloter l’irrigation mais aussi pla-nifier la récolte grâce à de multiples indicateurs calculés au quotidien.

Be Api : l’agriculture de précision En couplant nouvelles technologies (recours aux images satellites ou drones, capteurs embarqués sur les machines agricoles…) et données agronomiques, « be Api » permet de faire un diagnostic des différentes parcelles (cartographie des sols) et d’apporter des conseils à l’agriculteur afin qu’il puisse optimiser les interventions culturales et les doses d’intrants (semences, azote, engrais).

MAS Seeds, s’engage pour soutenir les agriculteurs à cultiver de manière plus durable avec deux programmes spéci-fiques : Nutriplus, dédié aux élevages et Agroplus, dédié aux grandes cultures.

Au travers d’une gamme d’espèces di-versifiées, les deux programmes ac-compagnent les agriculteurs dans la mise en place d’une rotation adaptée à différentes conditions de culture. L’uti-lisation des couverts végétaux, des mé-

langes fourragers et des légumineuses pluriannuelles aide à protéger les sols et à diminuer l’utilisation des engrais.

Nos actions sur les installations de froid des sites industriels

Sur les sites utilisant du froid, les installations sont depuis plusieurs années en conversion vers des fluides naturels permettant une réduction des gaz à effet de serre (GES).

Bien choisir mon couvert végétalCet Outil d’Aide à la Décision fournit une liste de couverts végétaux à l’agricul-teur en fonction de critères qu’il aura sélectionnés au préalable (agronomiques, période de semis, destruction, …). Pour chaque proposition des caractéristiques agronomiques pointues sont données.

Évaluer la fertilité des solsFarm’sol est une étude innovante des différentes zones de la parcelle par un expert agronome pour une connaissance fine de la structure du sol. L’objectif : conforter l’agriculteur dans ses pratiques culturales actuelles ou dégager des pistes d’amélioration.

Maximiser le rendement des exploitations de manière durable

Augmenter l’efficacité nutritionnelle des cultures fourragères

LA HAUTE VALEUR ENVIRONNEMENTALE (HVE) :

INOVITIS, CONSEIL EN VITICULTURE

La HVE s’appuie sur des in-dicateurs de performance en-vironnementale qui portent sur l’intégralité de l’exploita-tion. La certification permet d’attester que les éléments de biodiversité (haies, bandes enherbées, arbres, fleurs, insectes…) sont très large-ment présents sur l’exploitation et que la pression des pra-tiques agricoles sur l’environnement (air, climat, eau, sol, biodiversité, paysages) est réduite au minimumLa filiale Ino-vitis poursuit son activité de prestations de services d’expé-rimentation en viticulture sous accréditation BPE (Bonnes pratiques environnementales). S’appuyant sur des équipes hautement qualifiées et très motivées, cette activité accom-pagne entre autres à la certification HVE3 (11 exploitations cette année) et AREA HVE 2 (15 exploitations).

NOS INDICATEURS

4 1 8 1 4 Te q C O 2

de gaz à effet de serre émis dans le Groupe liées aux consommations d’énergie

(gaz, électricité, carburant) 2018-19

3 7

3 0 0

essais d’évaluation variétale + 4 autres essais

2018-2019

utilisateurs des différents outils d’accompagnement

des agriculteurs 2018-19(2017-18=232)



4 4 4 5

Du fait de ses activités agricoles et agroalimentaires, la ressource en eau est indispensable au bon fonc-tionnement de la Coopérative. Ainsi la qualité des rejets dans l’eau et les consommations d’eau font partie des préoccupations principales de la Coopérative.

Quantité d’eau

Les ressources en eau sont suivies de près et notamment sur les sites agroalimentaires, les plus consomma-teurs. La consommation de l’eau potable utilisée en production est suivie régulièrement.

Au niveau agricole, la gestion de la quantité d’eau et donc de l’irrigation est primordiale. Pour se faire, un service est proposé aux agriculteurs pour piloter l’irrigation de leurs cultures tout au long de la campagne. A l’aide du bilan hydrique Arvalis, journalier, automatisé et personnalisé et l’appui d’un expert agronome, ils sont accompagnés lors des périodes clés : paramétrage, lancement d’irrigation, recalage des stades, arrêt d’irrigation et bilan annuel. Pour les nouveaux abonnés (ou les abonnés historiques qui ajoutent des parcelles), l’expertise de la réserve utile sur les parcelles est réalisée par les agronomes de Maïsadour à partir du stade 2 feuilles de la culture à l’aide d’un profil cultural. Ceci afin d’être le plus précis possible et le plus proche de la réserve utile du sol.

Qualité de l’eau

Au niveau agricole, monter en compétences sur la maîtrise de l’impact environnemental des productions de Maïsadour sur le milieu a été néces-saire. Connaître les mécanismes de transferts des fertilisants et produits phytosanitaires vers les eaux de surface, identifier clairement les différents risques a été primordial pour mieux étudier les leviers possibles.

L’investissement dans les bassins versants sensibles du département permet de comprendre et de quantifier les transferts et d’étudier l’efficacité des leviers agronomiques. Les expérimentations sur le travail du sol ont permis d’identifier les pratiques les moins sensibles au ruissellement et à l’érosion. La démarche Maïsadour inclut une mobilisation des agriculteurs concer-nés qui se voient proposer un plan de progrès avec des changements de pratiques, un accompagnement financier de la prise de risque générée,

un suivi d’efficacité technique et un bilan annuel. Maïsadour dispose d’une expérience unique en ce domaine. Tous ces travaux sont menés depuis 2012 dans les bassins d’Orist, Doazit et Pujo le Plan, pour pouvoir répondre demain, à des enjeux sur la qualité de l’eau de plus en plus nombreux sur le territoire.

Au niveau agroalimentaire, Maisadour s’engage à ce que les eaux usées issues de ses processus et sites ne présentent aucun danger pour l’environnement.

Tous les outils de production du groupe sont équipés d’unités de traitements des eaux usées pour minimiser le risque de pollution. Des investissements sont régulièrement réalisés pour en optimiser le fonctionnement. Des conventions de rejets avec les communes sont engagées ou en cours d’établissement. En parallèle, des plans de contrôles réguliers permettent de valider le bon fonctionnement des ouvrages d’épuration.

Concernant les produits chimiques, des rétentions sont utilisées pour le stockage, les consommations et le dosage des produits sont optimisés.

Sur le site des Fermiers Landais à Saint-Sever, un projet sur la gestion des produits chimiques est en cours. Après un travail de recensement de l’ensemble des produits chimiques qui peuvent être utilisés sur le site (produits de nettoyage et de maintenance essentiellement), le logiciel SEIRICH* mis en place par l’INRS sera alimenté. Le but de cette démarche est de prendre du recul sur les produits utilisés et de supprimer ou remplacer les produits qui sont les plus dangereux pour l’environnement et pour la sécurité des personnes.

PRÉSERVER LES RESSOURCES EN EAU

E NJEU & POLITIQUE


d’eau consommée dans le Groupe en 2018-19*

5 5

1 1 8 1 5 9 8 M 3

1 7 8

agriculteurs suivis(Bassins versants)

2018-19 (2017-18= 55)

agriculteurs accompagnés par IRRIFARM 2018-19

(2017-18= 186)


Station de traitement des eaux usées (Fermiers Landais, Saint Sever)

* SEIRICH est une application informatique, mise à disposition et développée par l’INRS en par-tenariat avec la Direction générale du travail, la Direction des risques professionnels (CNAMTS, CARSAT et CRAMIF) et des organisations professionnelles. SEIRICH est un outil pour aider les entreprises à évaluer et à prévenir les risques chimiques.

NOS INDICATEURS

*Consommations d’eau de 55% des sites industriels du Groupe qui correspondent à 99% des consommations d’eau de 2017/2018


4 6 4 7

L’objectif est d’avoir une culture managériale commune et partagée : renforcer le professionnalisme du manage-ment pour tendre vers une gestion équilibrée associant développement des équipes et performance économique Cette démarche structurante vise à consolider des points de performances collectives :

— pour développer la performance de chacun au service de la performance de l’entreprise, — pour disposer d’indicateurs, de méthodes et de reportings communs,— pour développer une culture d’amélioration continue, — pour prendre en compte les aspects humains de chaque décision collective, — pour contribuer au sentiment d’appartenance,


Le groupe a ainsi engagé pour des publics cibles pour cet exercice 5 types d’actions de formation : Management, conduite de projet, culture financière, visite de sécurité et pratique de la langue anglaise.

Chacune participe à l’objectif recherché, chacune contribue à l’amélioration de la performance.

ACCOMPAGNER LE DÉVELOPPEMENT

PERSONNEL ET PROFESSIONNEL

E NJEU & POLITIQUE


« Le Groupe coopératif Maïsadour fait du dévelop-pement de ses équipes un axe fondamental à sa réussite. Le partage de valeurs, d’une culture com-mune et d’une posture managériale, quelle que soit l’entité du Groupe, renforcera les liens et les chances de succès. Ainsi le Groupe Coopératif Maïsadour a construit une formation management spécifique à sa culture et à ses besoins. Cette formation a commencé son déploiement en 2019 et continuera sur les prochaines années. L’objectif étant que tous les managers du Groupe, une fois formés, possèdent un socle managérial commun et puissent, à leur niveau, faire grandir le Groupe, leur pôle et leurs équipes. Jean Baptiste Pezet DRH MVVH

NOS INDICATEURS

Indicateurs en cours de construction


Formation management

POURSUIVRE UN DIALO GUE SO CIAL

ÉQUILIBRÉ

ENJEU & POLITIQUE

L’objectif est de maintenir et développer une relation privilégiée et transparente entre l’entreprise les élus et ses collaborateurs.

La qualité du dialogue social apparaît comme indispensable :

— pour construire ensemble des solutions aux attentes des collabo-rateurs et celles des entreprises, — pour partager et comprendre les évolutions des marchés et leurs conséquences sur les organisations, — pour permettre l’adhésion aux objectifs communs, — pour faire de la communication un catalyseur de performance, — pour favoriser l’expression des salariés.


Le Groupe dispose en 2019 de 16 instances sociales favorisant l’échange au plus près des préoccupations des métiers. Toutes les activités dis-posent d’une instance.

Le Groupe s’est engagé à aller au-delà des prescriptions légales en matière de représentation en mettant en place durant l’année 2019 des commissions de proximité pour privilégier l’expression et l’échange.

— Avec mise en place d’un treizième mois d’heure de délégation — Alignement des dates des élections— Accord cadre préélectoral Groupe qui fixe les conditions de négociation

Un nouveau Comité de Groupe sera mis en place en 2019. Il favorisera l’échange sur des données globales ainsi que la capacité à élaborer de nouveaux accords s’imposant à une pluralité d’entreprises.

NOTRE RÉPONSE / LES ACTIONS

LES RÉSULTAT S


4 8 4 9

Le Groupe Maisadour, et notamment ses filières agroalimentaires, considère la lutte contre toute forme de gaspillage alimentaire comme un enjeu éthique important qui fait sens avec sa raison d’être : valoriser le travail de ses adhérents.

Les filières agroalimentaires du Groupe œuvrent pour réduire le gaspillage alimentaire tout au long de la chaîne de valeur, de la production des matières premières à la consommation des produits. De nombreux efforts sont effectués dans les usines du Groupe pour limiter au maximum la génération de déchets ou la dévalorisation de produits. Le développement et la fabrication des produits (formulation, procédés de transformation de traitement thermiques, conception d’emballages performants, etc...) sont réalisés de manière à conserver les qualités gustatives et sanitaires sur des durées de vie relativement longues. La mise en fabrication des produits finis est également ajustée avec les estimations de ventes pour éviter toute surproduction dont les débouchés ne seraient pas assurés.

La très grande majorité des produits est vendue dans les circuits de distribution classiques. Néanmoins, quand il y a des excédents de stocks, tout est mis œuvre pour ne pas détruire. Ils sont alors vendus via d’autres circuits : clients industriels, destockages ou donnés à des associations.

« Les stocks identifiés comme à destocker sont tout d’abord proposés à notre service commercial gérant le destockage, à nos boutiques, au comptoir des salariés. Si ces stocks ne peuvent sortir dans ces réseaux, ils sont alors proposés aux différentes banques alimentaires ou associations locales voire du sud ouest (de Pau à Bordeaux) »Aurélie Bandet, Responsable Logistique Delpeyrat

LUTTER C ONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

E NJEU & POLITIQUE


Le tri des foies gras une étape cruciale pour limiter le gaspillage alimentaire

Delpeyrat met en œuvre des plans d’actions ciblés dans chacune de ses activités, un exemple dans le foie gras.

Le foie gras est un produit haut de gamme dont la valorisation est liée au savoir-faire des équipes industrielles. Le tri des foies gras, étape cruciale du process de transformation, qui permet de réaliser le meilleur produit, démarre dès que le foie est récolté et se poursuit jusqu’aux conserveries. Le tri a un impact direct sur le taux de fonte et donc sur la valorisation du foie gras, le diminuer est un enjeu majeur de l’activité, réduit le gaspillage et valorise mieux la matière première. Un projet piloté par une équipe pluridisciplinaire permet de suivre des indicateurs de performance sur ce critère.

De nouveaux produits pour ne pas jeter

Fermiers du Sud-Ouest a lancé plusieurs actions pour lutter contre les déséquilibres matières, puisque le marché consomme davantage de filets que de cuisses de poulets. L’accent a été mis sur le dévelop-pement de nouveaux produits à base de cuisses : les cuisses désossées et les émincés de viande de cuisses.

Des ventes drive sont organisées plusieurs fois par an, complétées par des dons réguliers à des associations.

Fermiers du Sud-Ouest propose une gamme complète de produits sous atmosphère protectrice, garantissant une durée de vie plus longue à ses clients et consommateurs.

6 6 , 4 5 TO N N E S

2 2 1 8

2 7 5 6 2 0 U N I T É S

par Delpeyrat, Comtesse du Barry et

Fermiers du Sud-Ouest

paniers Comtesse du Barry à 15€ vendus

par ToGoodToGo depuis le lancement

vendues en vitrines de destockage des magasins

circuits-courts


TO GOOD TO GO : UN ENGAGEMENT CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

En mars 2019, Comtesse du Barry a signé un partenariat avec l’application « Too Good To Go », une application qui nous permet de nous engager contre le gaspillage alimentaire. Tout le principe de cette application repose sur le panier surprise, composé de produits en DLC courte, à prix réduit.

NOS INDICATEURS

DONS AUX ASSOCIATIONS :


5 0 5 1

Pour Maïsadour la lutte contre la corruption est un des enjeux majeurs de la vie des affaires. Elle fait partie des obligations légales que doit respecter toute société ou groupement.Un code de conduite en cours de validation, fournit des orientations générales aux salariés. Il indique des prin-cipes à suivre et comprend des dispositions visant à prévenir tout risque de corruption et de trafic d’influence. Il constituera la pierre angulaire du programme de conformité.

Le Groupe a commencé à identifier les risques et les procédures à formaliser via une cartographie des risques et une première sensibilisation sur la lutte anticorruption. Elle est le point de départ du programme de conformité qui sera déployé à travers un plan de formation, une ligne d’alerte puis un suivi par des audits internes. Le Comité d’Audit est l’instance de supervision et de contrôle. Il est une émanation du Conseil d’Administration qu’il contribue à éclairer sur la bonne marche du Groupe tant au plan du contrôle interne que de la transparence financière.

La fréquence de réunion du Comité d’Audit est fixée à 3 séances par an a minima. À travers le code de conduite le groupe s’engage, dans le respect des valeurs Coopératives, à :

— Écouter et Respecter les personnes (adhérents et employés)

— Maintenir et Respecter les Ressources (actifs matériels immatérielles et le développement durable)

— Respecter les règles de conduite des activités

— Mettre les moyens en œuvre pour répondre aux questions ou aux préoccupations des collaborateurs

— Développer l’activité

PROMOUVOIR L’ÉTHIQUE DANS LA C ONDUITE

DES AFFAIRES

E NJEU & POLITIQUE


NOS INDICATEURS

3réunions du comité d’audit

2018-19

ENJEUX À SUIVRE


5 2 5 3

Mais pour assurer le maintien de ce riche système, il faut continuer de préserver des zones sauvages, non entretenues, et surtout penser à la connexion de tous ces éléments naturels entre eux pour favoriser la mobilité de la biodiversité.

L’objectif de ces comptages était de pouvoir chiffrer et connaître la richesse dont peuvent faire preuves les agroécosystèmes. En effet, bien souvent est évoquée la biodiversité, mais rarement est-elle appuyée de chiffres précis et exacts. Ces études vont permettre de valoriser la richesse identifiée et de communiquer.

Planter des haies pour améliorer la biodiversité

Afin de favoriser les abris pour la biodiversité, Maïsadour a participé à une initiative chez un agricul-teur dans l’implantation d’une haie sur l’exploitation. Celui-ci souhaitait implanter une haie afin de limiter l’érosion, de protéger des vergers, et aussi d’attirer des pollinisateurs. Grâce au partenariat entre Maïsadour, la Fédération des chasseurs des Landes et le lycée de St Palais, le projet a pu se réaliser et ce sont au total plus de 700m linéaires d’essences locales plantées cette année.

Les territoires ruraux et les ressources naturelles comme la biodiversité sont les outils de production des agricul-teurs mais constituent aussi un bien commun à préserver. Leur gestion durable, en lien avec l’ensemble des parties prenantes est un enjeu pour Maïsadour.

Les cultures sont des refuges pour la biodiversité.

En tant que plante d’été, le maïs est un refuge pour les insectes en période estivale où il leur offre une végétation humide et fraîche, à la fois ressource alimentaire et abri lors des journées chaudes. En hiver et au printemps, les surfaces dédiées au maïs contribuent à nourrir certains animaux granivores. En hiver, les épis ou grains restés sur la parcelle sont des aliments pour les oiseaux migrateurs tels que les grues.

D’une façon générale, les actions décrites précédemment sur l’eau, les sols, pour l’utilisation durable des res-sources, pour limiter le changement climatique, la conversion à l’agriculture biologique etc... ont un impact direct sur la préservation de la biodiversité.

Ainsi le développement de pratiques agricoles raisonnées : conseils, réduction des intrants et phytosanitaires, travail sur les techniques culturales sont des actions permettant de préserver la biodiversité.

Améliorer nos connaissances par les comptages

Il est important d’améliorer la connaissance du groupe et des exploitants sur la biodiversité. Plusieurs comp-tages de biodiversité ont été réalisés sur 2 sites d’ex-périmentation agronomiques, avec des comptages sur la faune, flore, microfaune et macrofaune. Grâce à l’intervention d’experts entomologistes sur les sites, de nombreux relevés ont été réalisés sur l’année 2018.

Sur l’un des sites les résultats sont déjà obtenus. Ainsi, près de 5273 individus ont été identifiés en 4 rele-vés. Parmi ces individus, on en recense presque 25% en communs entre le champ et les infrastructures agro-écologiques disposées autour. Cette forte proportion indique qu’il y a beaucoup d’échanges entre les milieux sauvages et les milieux cultivés, et sont indicateurs d’un milieu très résilient.

On peut conclure sur un système riche en biodiversité, avec des groupes clefs auxiliaires et ingénieurs du sol bien représentés.

PRÉSERVER LE VIVANT ET LA BIODIVERSITÉ

E NJEU & POLITIQUE


CHAPITRE 06 : ENJEUX À SUIVRE


5 4 5 5

Pour développer des offres adaptées aux demandes du consommateur et aux attentes de la société, Maïsadour innove et s’engage pour limiter l’impact des emballages sur l’environnement dans les filières agroalimentaires.

Le groupe s’engage à interdire toute discrimination fondée sur l’origine, l’âge, le sexe, les handicaps, les engagements syndicaux ou religieux et de manière plus générale à respecter les conditions fondamentales de l’Organisation Inter-national du Travail. Cette année le focus est fait sur les actions visant l’amélioration de l’égalité des femmes et des hommes. Cette démarche consolide la politique du Groupe visant à garantir une égalité de traitement entre les sexes.

Cet enjeu est l’un des 4 piliers de la Stratégie Maïsadour 2026 : « Employeur coopératif de référence ».

Le Pôle Gastronomie s’engage

Les marques de Delpeyrat incarnent le produit festif, haut de gamme qui a pour vocation d’offrir une qualité irréprochable et incomparable. Ses produits sont souvent sur les tables de fête et l’emballage est considéré comme un véritable écrin du produit d’exception. Delpeyrat est néanmoins conscient des défis liés à l’utilisation d’emballages. Delpeyrat met ainsi en œuvre des plans d’actions pour réduire son impact environnemental à chaque étape de la vie de ses produits, depuis leur conception jusqu’à la gestion des déchets d’emballages. Dans ce cadre, sa démarche est structurée autour de 3 partis pris :

— Réduire la quantité de matières premières d’emballage, que ce soit dans le rapport poids/ produit fini ou tout emballage mis en œuvre depuis la matière première, avec pour ambition de réduire la quantité d’emballage par kilo fabriqué.— Améliorer la recyclabilité des emballages — Sensibiliser le consommateur au geste de tri

Dans un premier temps un diagnostic du niveau de performance est réalisé, tenant compte de la diversité des activités et des exigences des consommateurs et clients ; un plan d’action sera ensuite défini.

Les actions visent à conforter les facteurs retenus dans le décret relatif aux modalités d’application et de calcul de l’Index de Egalité femmes-hommes paru au Journal Officiel le 9 janvier 2019.Ces facteurs sont les suivants :

— Écart de rémunération — Écart dans les augmentations annuelles — Écart dans les promotions annuelles — L’augmentation au retour de congé maternité — Le nombre de femmes dans les plus hauts salaires

Chacun de ces facteurs est évalué et noté. La note maximale est de 100. Les pratiques ne permettant pas d’obtenir un score de 75 points sont considé-rées comme insuffisantes et doivent donner lieu à des corrections.

Sur les deux pôles d’activités les plus importants au sein du Groupe, le score obtenu est de 84 points.

Durant le second semestre 2019, un troisième pôle d’activité sera évalué.

LIMITER LES DÉCHETS EN FAVORISANT

L’ÉC O - C ONCEPTION

FAVORISER L’ÉGALITÉ DE TRAITEMENT

E NJEU & POLITIQUE

ENJEU & POLITIQUE

NOTRE RÉ P O NS E /LES AC TIONS / LES R ÉSULTAT SNOTRE RÉPONSE / LES ACTIONS / LES RÉSULTAT S

CHAPITRE 06 : ENJEUX À SUIVRE

En 2017 Maïsadour Maroc a reçu, pour la deuxième année consécutive, le Certificat pour l’égalité profes-sionnelle remis par le Ministère du travail marocain.

Ce prix vient récompenser un travail global pour la promotion de l’Égalité Femmes-Hommes et plus parti-culièrement les actions engagées pour inciter les col-laborateurs à ne pas lier les postes de travail au genre et l’obtention de certifications sociales le GRASP (Global Risk Assessment on Social Practice) et le SMETA (Sedex Members Ethical Trade Audit).

Depuis 2018, Delmas, filiale spécialisée dans la transforma-tion du poisson frais, travaille à l’optimisation de l’impact emballage sur leur 2 principaux formats de barquettes :

— Diminution épaisseur => Réduction de 13 % en moyenne du poids de plastique— Minimum 40% de part de recyclé— Passage en monorésine => amélioration du rendement recyclage pour les futures filières


5 6

C ONCLUSION ET PERSPECTIVES

RAPPORT DE L’ORGANISME TIERS INDEPENDANT

Les Coopératives agricoles appartiennent aux agriculteurs et s’inscrivent dans une démarche d’économie sociale et solidaire.

Ce premier rapport de performance durable a été l’occasion de réaffirmer haut et fort les valeurs et les ambitions de Maïsadour, mais aussi et surtout de structurer notre démarche de développement durable.

Ces initiatives sont toutes très positives et porteuses d’espoir. Elles créent une dynamique à l’échelle d’un territoire en mettant en avant des pratiques.

Conscients du rôle de la Coopérative en faveur d’une transition agricole réussie, Maïsadour s’engage et fédère au côté des pouvoirs publics.

Chaque métier doit maintenant s’approprier les enjeux du Groupe, les intégrer à leur stratégie et les décliner dans chacune de leurs activités.

La culture RSE va être développée dans l’entreprise et cette dynamique sera partagée avec l’ensemble des collaborateurs qui auront alors les moyens de contribuer activement à la démarche. La responsabilité d’entreprise sera au cœur de sa stratégie de développement et les enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux seront pris en compte dans les pratiques managériales et professionnelles des collaborateurs.

« Nous avons les clés pour développer ensemble une agriculture éco-responsable et compétitive qui créera de la valeur pour nos filières et nos territoires »

NIORT

53 rue des Marais CS 18421

79024 NIORT Cedex

Tél. : 05 49 32 49 01

www.groupey.fr

GROUPE Y AUDIT Société d’Expertise Comptable et de Commissariat aux Comptes Inscrite au tableau de l’Ordre de la Région Poitou-Charentes-Vendée – Membre de la Compagnie Régionale de Poitiers Membre indépendant du réseau Nexia International – Membre de l’Association Technique A.T.H. SAS au capital de 37 000 € Siège social : 53 rue des Marais – CS 18421 – 79024 NIORT Cedex – Tél. : 05 49 32 49 01 RCS NIORT B 377 530 563 – APE 6920 Z – TVA : FR 10 377 530 563 FONTENAY-LE-COMTE – FUTUROSCOPE – LA ROCHE-SUR-YON – LUÇON – NANTES – NIORT – PARIS

GROUPE COOPERATIF MAÏSADOUR Rapport de l’organisme tiers indépendant (OTI) relatif à la vérification des

informations sociales, environnementales et sociétales figurant dans le rapport de

gestion

Exercice clos le 30 juin 2019

Aux administrateurs,

En notre qualité d’organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC sous le numéro 3-1103

(dont la portée est disponible sur le site www.cofrac.fr), nous vous présentons notre rapport sur la

déclaration de performance extra-financière relative à l’exercice clos le 30/06/2019 (ci-après la

« Déclaration »), présentée dans le rapport de gestion en application des dispositions légales et

réglementaires des articles L. 225-102-1, R. 225-105 et R. 225-105-1 du code de commerce.

Responsabilité de l’entité

Il appartient au Conseil d’administration d’établir une Déclaration conforme aux dispositions légales

et réglementaires, incluant une présentation du modèle d’affaires, une description des principaux

risques extra-financiers, une présentation des politiques appliquées au regard de ces risques ainsi que

les résultats de ces politiques, incluant des indicateurs clés de performance.

La Déclaration a été établie en appliquant les procédures de l’entité, (ci-après le « Référentiel ») dont

les éléments significatifs sont présentés dans la Déclaration.

Indépendance et contrôle qualité

Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de déontologie de la profession

inséré dans le décret du 30 mars 2012 relatif à l’exercice de l’activité d’expertise comptable et prend

en compte les dispositions prévues à l’article L. 822-11-3 du code de commerce. Par ailleurs, nous

avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures

documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des normes professionnelles et des

textes légaux et réglementaires applicables.

GROUPE COOPERATIF MAÏSADOUR 2 Exercice clos le 30 juin 2019 Version 1 – Imprimée le 22/10/2019

Responsabilité de l’organisme tiers indépendant

Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis motivé exprimant une conclusion

d’assurance modérée sur :

− la conformité de la Déclaration aux dispositions prévues à l’article R. 225-105 du code de

commerce ;

− la sincérité des informations fournies en application du 3° du I et du II de l’article R. 225-105 du

code de commerce, à savoir les résultats des politiques, incluant des indicateurs clés de

performance, et les actions, relatifs aux principaux risques, ci-après les « Informations ».

Il ne nous appartient pas en revanche de nous prononcer sur :

− le respect par l’entité des autres dispositions légales et réglementaires applicables, notamment, en

matière de plan de vigilance et de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale ;

− la conformité des produits et services aux réglementations applicables.

Nature et étendue des travaux

Nos travaux décrits ci-après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A. 225-1 et

suivants du code de commerce déterminant les modalités dans lesquelles l’organisme tiers indépendant

conduit sa mission et selon la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires

aux comptes relative à cette intervention.

Nous avons mené des travaux nous permettant d’apprécier la conformité de la Déclaration aux

dispositions réglementaires et la sincérité des Informations :

− nous avons pris connaissance de l’activité de l’ensemble des entreprises incluses dans le périmètre

de consolidation, de l’exposé des principaux risques sociaux et environnementaux liés à cette

activité, et, le cas échéant, de ses effets quant au respect des droits de l’homme et à la lutte contre la

corruption et l’évasion fiscale ainsi que des politiques qui en découlent et de leurs résultats ;

− nous avons apprécié le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son

exhaustivité, sa fiabilité, sa neutralité et son caractère compréhensible, en prenant en considération,

le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ;

− nous avons vérifié que la Déclaration couvre chaque catégorie d’information prévue au III de

l’article L. 225-102-1 en matière sociale et environnementale ;

− nous avons vérifié que la Déclaration présente le modèle d’affaires et les principaux risques liés à

l’activité de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation, y compris, lorsque

cela s’avère pertinent et proportionné, les risques créés par ses relations d’affaires, ses produits ou

ses services ainsi que les politiques, les actions et les résultats, incluant des indicateurs clés de

performance ;

− nous avons vérifié, lorsqu’elles sont pertinentes au regard des principaux risques ou des politiques

présentés, que la Déclaration présente les informations prévues au II de l’article R. 225-105 ;

− nous avons apprécié le processus de sélection et de validation des principaux risques ;

− nous nous sommes enquis de l’existence de procédures de contrôle interne et de gestion des risques

mises en place par l’entité ;


− nous avons apprécié la cohérence des résultats et des indicateurs clés de performance retenus au

regard des principaux risques et politiques présentés ;

− nous avons vérifié que la Déclaration comprend une explication claire et motivée des raisons

justifiant l’absence de politique concernant un ou plusieurs de ces risques ;

− nous avons vérifié que la Déclaration couvre le périmètre consolidé, à savoir l’ensemble des

entreprises incluses dans le périmètre de consolidation conformément à l’article L. 233-16 avec les

limites précisées dans la Déclaration ;

− nous avons apprécié le processus de collecte mis en place par l’entité visant à l’exhaustivité et à la

sincérité des Informations ;

− nous avons mis en œuvre pour les indicateurs clés de performance et les autres résultats quantitatifs

que nous avons considérés les plus importants1 :

• des procédures analytiques consistant à vérifier la correcte consolidation des données collectées

ainsi que la cohérence de leurs évolutions ;

• des tests de détail sur la base de sondages, consistant à vérifier la correcte application des

définitions et procédures et à rapprocher les données des pièces justificatives. Ces travaux ont

été menés au siège social du Groupe coopératif et sur l’ensemble des indicateurs consolidés de

performance déterminé par le Groupe coopératif pour illustrer le résultat de sa politique RSE.

− nous avons consulté les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les

informations qualitatives (actions et résultats) que nous avons considérées les plus importantes ;

− nous avons apprécié la cohérence d’ensemble de la Déclaration par rapport à notre connaissance de

l’ensemble des entreprises incluses dans le périmètre de consolidation.

Nous estimons que les travaux que nous avons menés en exerçant notre jugement professionnel nous

permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée ; une assurance de niveau supérieur aurait

nécessité des travaux de vérification plus étendus.

Moyens et ressources

Nos travaux ont mobilisé les compétences de 3 personnes et se sont déroulés entre les mois d’août et

d’octobre 2019 sur une durée totale d’intervention d’environ 3 semaines.

Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos spécialistes en

matière de développement durable et de responsabilité sociétale.

Nous avons mené une douzaine d’entretiens avec les personnes responsables de la préparation de la

Déclaration auprès des directions en charge des processus de collecte des informations et, le cas

échéant, responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques.

1 Informations sociales : Santé & Sécurité au travail ; taux de fréquence et taux de gravité des accidents du travail ;

Informations environnementales : HA en C2 et bio légumes, semences et cultures céréales et protéagineux, consommations

d’énergie du Groupe, nombre de sites certifiés ISO 50001, nombre de sites ayant effectué les audits énergétiques,

Informations sociétales : Baromètre adhérents, nombre d’adhérents ayant appelé PROXIMA, exploitations évaluées par un

outil d’analyse de la durabilité, CET, note moyenne IFS FOOD, nombre d’éleveurs certifiés Agriconfiance, % des salariés en

contact avec des animaux formés au bien-être animal, nombre d’audits externes bien-être animal, nombre d’audits

biosécurité


Conclusion

Sur la base de nos travaux, à l’exception des éléments décrits ci-dessus, nous n’avons pas relevé

d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la Déclaration est conforme aux

dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont

présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.

Observation

Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus et conformément aux dispositions de l’article

A. 225-3 du code de commerce, le Groupe Coopératif Maïsadour doit compléter les règles de

constitution du référentiel de reporting, notamment dans la formalisation des méthodologies de calcul,

et dans la description des documents sources afin de fiabiliser les process de collecte.

Fait à Niort, le 22 Octobre 2019

L’ORGANISME TIERS INDEPENDANT

GROUPE Y Audit

Arnaud MOYON

Associé Département Développement Durable


5 7

MERCI À L’ENSEMBLE DES C ONTRIBUTEURS

DU PREMIER RAPPORT DE PERFORMANCE

DURABLE DE MAÏSAD OUR

Route de Saint-Sever - BP2740001 Mont-de-Marsan Cedex

Tél. 05 58 05 84 84 / Fax 05 58 05 84 99

www.maisadour.com

nos engagements pour le dÉveloppement durable€¦ · adrien chassan chargé de mission...

Documents