module 4 : mobilisation et gestion des ressources … 4... · 2012. 4. 20. · mobilisation et...
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Module 4 :
MOBILISATION ET GESTION DES RESSOURCES FINANCIERES DANS UN CPF
1. PRECISION DU SUJET
1.1 Contexte réglementaire et technique
Dans la décision n°1354/D/MINEF/CAB du 26 novembre 1999, fixant les procédures de classement des
forêts du domaine forestier permanent de la république du Cameroun, il est stipulé que les populations
locales doivent être étroitement associées au processus de classement et plus tard de mise en œuvre du
plan d’aménagement. Dans l’annexe de cette décision, il est mentionné que pour rendre concrète la
participation paysanne, des « Comités Paysans Forêt » (CPF) ou autres structures représentatives des
communautés, sont nécessaires et doivent devenir des interlocuteurs privilégiés.
Les CPF sont donc des structures représentatives des populations qui jouent le rôle d’intermédiaire en
facilitant le dialogue, la consultation et la négociation entre les villageois, la commune, les ONG, les
organismes de conservations, les opérateurs économiques et/ou les exploitants et l’administration
forestière. Ils doivent ainsi assurer la participation des populations à la gestion des ressources
naturelles, notamment, des Unités Forestières d’Aménagement (UFA) et des Forêts Communales (FC).
La mission attribuée aux CPF est très lourde, depuis tout le processus de classement d’un massif forestier jusqu’à son aménagement proprement dit. Cependant, à côté de cette lourde mission, les moyens d’accompagnement pour rendre les CPF effectivement actifs ne suivent pas. Les CPF se retrouvent alors généralement dépendant des exploitants forestiers (concessionnaires des UFA et communes) pour le financement de leur fonctionnement. Pourtant, ces CPF tout comme tout groupe, devrait s’organiser à l’interne pour avoir un fonctionnement effectif et autonome. Cela suppose une bonne définition du cadre organisationnel du groupe, une bonne planification et des possibilités de financement certaines. Ce dernier aspect (financement), est celui qui retiendra notre attention dans le cadre de ce module.
1.2 Présentation succincte de la formation
Il est question dans le cadre de ce module de formation de rendre les membres des CPF aptes à
mobiliser et à gérer des ressources financières.
Plan de la formation : Durée : 1,5 jours
Thèmes Identification des sources de
revenus
Montage d’une AGR et /ou d’un
microprojet
Gestion et comptabilité
simplifiées
Durée 2 h30 (8h30 – 11h00) Jour 1 3hrs (11h00 -12h30 et 14h-
15h30) Jour 1
6hrs (16h – 17h30) Fin jour1
(8h30- 13h00) Jour 2
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2. CIBLES ET PRE-REQUIS
2.1 Groupes Cibles
Les cibles du contenu du module sont :
- Les comités paysans forêts (CPF) et/ou structures locales qui servent comme telles.
2.2 Pré-requis nécessaire
Les pré requis nécessaires sont :
- La connaissance générale du CPF (leurs rôles et responsabilités, la composition etc.), capitalisé dans la décision n°1354/D/MINEF/CAB du 26 novembre 1999 ;
- Les CPF doivent avoir élaboré un règlement intérieur de leur groupe.
3. BUT DE L’APPRENTISSAGE
3.1 Objectifs du module
Le présent module cherche à rendre les CPF aptes à mobiliser et gérer efficacement et durablement les ressources financières.
Plus spécifiquement, il est question de :
- Amener les membres des CPF à identifier les potentielles sources de financement ;
- Amener les membres des CPF à identifier les possibilités de valorisation des dispositifs institutionnels existants pour faciliter le fonctionnement des CPF ;
- Donner aux membres des CPF les outils leur permettant de pouvoir monter des activités génératrices de revenus (AGR) ;
- Rendre les membres des CPF aptes dans la gestion et la comptabilité simplifiées de leurs ressources.
3.2 Résultats attendues par la formation
- Les membres des CPF identifient des sources de financement adaptées au contexte local ;
- Les avantages à tirer de l’arrêté conjoint 0520 / MINATD / MINEFI / MINFOF, par le CPF sont bien analysés et capitalisés pour une meilleure valorisation au niveau communal ;
- Les membres des CFC et des CPF maîtrisent en théorie et en pratique les techniques de montage des projets et des activités génératrices de revenus (AGR); par ailleurs ils ont une claire vision des avantages et des risques de ces options ;
- Les notions de gestion et de comptabilité simplifiées de groupe sont maîtrisées par les membres des CFC et des CPF.
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3.3 Défis à relever par la formation
- Des CPF sont financièrement autonomes ;
- Des CPF ont une gestion compréhensible et transparente pour tous.
4. CADRE TEMPOREL
Le temps nécessaire pour le déroulement du module sur le terrain est deux (02) journées.
5. EXPOSE DE LA FORMATION (contenu de la formation)
5.1 Identification des sources de financement
Les ressources financières d’un groupe en général et d’un CPF en particulier peuvent avoir une
provenance interne et/ou externe.
5.1.1 Ressources à provenance interne du CPF
Il s’agit ici des ressources qui peuvent être mobilisées par les membres du CPF ; il s’agit :
a- Des cotisations des membres : elles peuvent être ordinaires ou extraordinaires. Les cotisations
ordinaires sont celles qui se font régulièrement selon les résolutions du règlement intérieur.
Tandis que les cotisations extra-ordinaires découlent d’un besoin ponctuel pour une activité
donnée. Si les finances du groupe ne permettent pas de réaliser l’activité, les membres peuvent
alors décider de cotiser pour ce faire.
Les membres du CPF doivent se réunir et voter de façon participative un taux de cotisation qui
arrange tout le monde. Le taux doit être fixé en fonction des besoins prévisionnels de
fonctionnement et des possibilités de financement additionnels.
Exple : Faire ici un exemple de cas : les membres des CPF font une évaluation de leur besoin de
fonctionnement trimestriel et des autres sources de financement surs. Sur cette base ils calculent
leur besoins en financement ; et décident du taux de cotisation en fonction des avoirs moyens de
tous.
L’existence d’un fonds propre issus des cotisations des membres à l’avantage de rendre les CPF
vraiment autonomes et responsables. Cependant, si les taux sont très élevés, les membres vont se
décourager.
b- Les activités génératrices de revenus : Une AGR est une action que l’on réalise dans pour un but de réaliser des bénéfices ; et ceci avec des moyens et méthodes déterminées. Une AGR doit en même temps avoir des portées socio-économique, écologique et culturel ; ainsi elle est une réponse à un problème (économique, social, culturel etc.) Exemples : Mettre en place un champ, monter une activité d’élevage, Installer un moulin à écraser,
exploitation des PFNL, stockage/ vente des produits alimentaire, etc.
Il s’agit d’une activité que le CPF peut décider de mener sur financement propre ; activité qui va générer
des revenus et dont les bénéfices pourront profiter au groupe et servir ainsi pour son fonctionnement.
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Il est clair que pour ce faire les membres du CPF devront constituer un capital initial et bien définir les
modes de gestion. Il est important de bien faire l’étude faisabilité avant le choix d’une telle activité.
Etant donné qu’il est question ici de générer des revenus juste pour assurer le fonctionnement du
groupe, il serait plus approprier de choisir une activité pas trop ambitieuse et à revenus moyens.
Le risque ici est que si l’activité est trop ambitieuse, ou alors si les membres du CPF ne se mettent
pas dans la logique selon laquelle leur travail consiste essentiellement à contribuer à un meilleur
aménagement de la forêt ; ils pourront dévier de leurs missions premières en tant que CPF ; et se
consacrer davantage à développer cette AGR pour toujours et encore plus de revenus.
Critères de choix d’une activité génératrice de revenus
Le choix d’une AGR doit tenir compte des critères suivants :
- L’existence d’un besoin réel au niveau des cibles : par exemple s’il s’agit d’un moulin à écraser, il
faudra se rassurer que les habitants du village ont effectivement besoin d’un moulin ;
Astuce : La CFC devra introduire des questions clés pour identifier les besoins de ce genre au
niveau local
- La compatibilité de l’activité à mener avec le contexte local : par exemple les champs
communautaires, l’élevage, la collecte /transformation des PFNL, etc. ; correspondent aux
habitudes locales.
Méthode proposé : Les membres du CPF réfléchissent en groupe de travail (02 groupes) :
- Ils identifient 02 AGR qu’ils trouvent faisable dans leur village ;
- Ils justifient leur choix, en faisant une analyse des besoins, de la compatibilité de l’activité et des
risques potentiels, etc.
c- Les revenus issus des prestations de services : Les membres du CPF peuvent exécuter un marché
soit avec la commune ou l’exploitant forestier (Exemples : pépinières, délimitations,
transplantations, etc.), qui leur génère des revenus. Cependant cela doit toujours être dans le sens
de subvenir aux frais de fonctionnement du comité et non pour des motivations autres (comme la
réalisation des bénéfices, etc.).
Il faut aussi préciser que cela sera facile s’il existe une franche collaboration entre la CFC et les CPF.
En effet, une telle collaboration donnera aux CPF d’être en permanence au courant du niveau des
activités et donc de savoir à quel niveau ils peuvent se positionner.
Méthode proposée :
1. Réflexion quels prestations seront importantes dans le cadre de l’aménagement forestier?
(faisabilité et la pertinence)
Mener une réflexion avec chaque CPF pour examiner la pertinence (besoin dans le cadre de la
foresterie) de l’activité (prestation) ; sa faisabilité en tenant compte du contexte local et communal
(budget, expertise nécessaire, etc.).
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2. Réflexion sur les étapes qu’est-ce qu’il faut pour se rapprocher de la commune pour une
proposition de la prestation.
Quelles ont les dispositions à prendre respectivement, au niveau du CPF et au niveau de la
commune pour que cela soit possible ? Etablir une feuille de route type.
5.1.2 Ressources à provenance externe du CPF
Il s’agit ici des financements apportés au CPF par une structure externe. Ces financements peuvent
provenir de l’Etat et/ou de la commune, à travers la quote part de l’exploitation forestière
Le CPF peut aussi recevoir des dons et/ou subventions. Ceci nécessite un grand dynamisme de la
part du CPF, qui devra toujours être au devant, afin de saisir les opportunités qui se présentent.
a- L’opportunité que constituent les quote part des recettes forestières
D’après le nouvel arrêté 0520 MINATD /MINEFI /MINFOF, fixant les modalités d’emploi et de suivi
de la gestion des revenus provenant de l’exploitation des ressources forestières et fauniques
destinés aux communes et aux communautés villageoises riveraines, il est prévu ceci :
La quote part de la RFA destinée aux communautés villageoises riveraines est de 10% (Art.2)
La quote part des revenus de l’exploitation d’une forêt communale et destinée à la réalisation des
infrastructures de développement dans les communautés villageoises riveraines, est de 30%. (Art. 4)
L’emploi et le suivi de ces quote parts sont assurés par un comité riverains (Art.15) mis en place
dans les communautés riveraines ;
Les quote parts des recettes provenant de l’activité forestière et faunique dévolues aux
communautés et gérées par la commune de localisation, sont affectées à hauteur de 10% maximum
au fonctionnement du comité riverain et de 90 % à la réalisation des infrastructures de
développement (Art. 22).
Dans certaines communes, dans une optique stratégique, les CPF peuvent faire partie des comités
riverains. Ainsi tous les avantages conférés aux comités riverains selon l’arrêté 0520 sont transférées
aux CPF. Les CPF ont ainsi des frais de fonctionnement assurés.
NB : Il s’agit là d’une réflexion qui peut être conduite au niveau de chaque commune. La CFC devra
soutenir ces arguments auprès de la commune, afin que cette dernière s’implique dans l’appui aux CPF.
Par ailleurs les CPF des communes peuvent porter l’idée auprès de la commune et du conseil municipal
sous forme de doléances /plaidoyers.
Méthode proposé Réfléchir sur une feuille de route devant conduire à l’adoption et à l’application de
telles résolutions par la commune.
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b- Les activités génératrices des revenus
Les subventions peuvent être accordées pour le financement d’une activité génératrice des revenus
(AGR). De toute façon, il est toujours important de faire une bonne analyse de faisabilité (technique et
financière) avant de solliciter des financements. Et identifier c’est reconnaître et présenter le problème
qui se pose et qu’on veut résoudre. C’est en même temps déterminer les solutions possibles et définir
les objectifs à atteindre à partir des solutions préconisées. (EXEMPLE : Problèmes : Les femmes
parcourent de longues distances pour moudre les aliments : pénibilité et perte de temps ; solution :
Implanter un moulin à écraser dans le village ; objectifs : réduire la pénibilité du travail des femmes,
améliorer les revenus du groupe par les bénéfices générés par l’activité (frais d’utilisation du moulin ?)).
Il faut toujours tenir compte des critères de choix d’une activité génératrice de revenus ci-dessus
expliqués.
5.2 Montage des activités génératrices de revenus (AGR)
Il sera question dans cette partie de donner quelques éléments clés du montage des AGR.
Une fois que l’idée d’une AGR est retenue par tous, il est important d’évaluer sa faisabilité. Ceci se fera à travers l’analyse des critères ci-dessus évoqués et de l’élaboration d’un compte d’exploitation prévisionnel pour mieux se faire une idée de la rentabilité financière du projet. Pour bien élaborer le compte d’exploitation, il faut au préalable répondre aux questions suivantes, relatives à la production et au marché :
La production : -Où produire (choix de l'emplacement) ? -Quel est le processus (la méthode) de production (technologie) ? -Quels sont les inputs (matières premières) ? - Quels seront les produits ? et quelle quantité allons nous produire ? Le marché : -A qui vendre (identification des débouchés)? -A quel prix (calcul des coûts, détermination des prix)? -Comment atteindre le consommateur (circuit de commercialisation et stratégie marketing) ? -Par qui peut-on passer (intermédiaire pour la distribution) ? -A qui acheter les inputs (fournisseur des matières premières) ? -Quelles sont les conditions (paiement, livraison) ?
L’annexe 1 explique ce que c’est qu’un compte d’exploitation ; et comment l’élaborer.
Méthode : Après les explications sur le compte d’exploitation en plénière, le CPF est amené à élaborer
en travail de groupe, le compte d’exploitation d’une AGR pré-identifiée au point 5.1.
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5.3 Gestion et Comptabilité simplifiées
i- Généralités
Une comptabilité inadéquate est l’une des causes principales de la faillite des petites organisations (groupes, coopératives, etc.). Si les gestionnaires se soucient souvent peu du suivi de leurs activités, il ne faut pas qu’ils soient surpris de constater qu’ils ne peuvent plus faire face à leurs engagements financiers ; ces lacunes s’expliquent souvent par la négligence ou par un manque d’information. Il existe en comptabilité des outils simples et adaptés qui peuvent aider les gestionnaires à bien gérer leurs organisations.
ii- Quelques définitions
Notion de gestion
Gérer c’est bien utiliser les ressources (financières, matérielles ou humaines) en vue d’éviter la pénurie, et pour avoir du profit.
Notion de comptabilité
La comptabilité est une technique qui permet à une organisation ou un groupe de réunir les informations chiffrées et de les analyser pour pouvoir prendre une bonne décision.
Importance de la comptabilité et de la gestion
La comptabilité sert à enregistrer et mettre en ordre toutes les opérations financières. Elle permet à l’organisation de prendre une bonne décision de gestion. Une bonne gestion permet au groupe d’éviter les dépenses inutiles pour maximiser le profit.
5.3.1 Gestion simplifiée
En général la tendance porte à croire que la gestion est l’affaire des responsables du groupe (CPF). Ceci
n’étant pas faut, il faut cependant signaler qu’une bonne gestion implique certains principes qui
interpellent tous les membres du groupe, à savoir :
- Le respect des règles établies et adoptées par tous les membres (statut et règlement intérieur du CPF) ;
- La concertation : il doit toujours avoir concertation entre les membres d’un groupe avant une prise de
décision ;
- La planification : Toutes les actions entreprises et utilisation des ressources (financières, matérielles et
humaines) doit se faire sur la base d’une planification connue et adoptée par les membres ;
- La transparence : Celle-ci est assurée par une communication interne effective (Cf. module sur la
communication) ;
- Le compte rendu : Le système de communication du CPF doit privilégier cette forme de dialogue.
La bonne gestion matérielle et financière est assurée par une comptabilité adéquate.
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5.3.2 Comptabilité simplifiée
5.3.2.1 Les pièces comptables
Une pièce comptable est tout papier qui justifie qu’on a fait entrer ou sortir de l’argent de la
caisse/banque ou du matériel du magasin (stock). On les appelle aussi pièces justificatives. Ce sont : le
reçu, la facture, le bon de commande, le chèque, le bordereau de versement d’espèces, etc.
A - Présentation des pièces comptables
1 - Le reçu : c’est une pièce comptable qui est délivrée par celui qui encaisse de l’argent. Il est remis à
celui qui a déposé de l’argent à la caisse.
Exercice d’application :
Le 29 janvier 2011, un GIC de producteurs de cacao de Lomié a vendu 02 sacs de son produit pour un
montant total de 150 000 F à M. Maka.
Remplissons le reçu de caisse
Nom de l’organisation B.P. FCFA ≠ 150 000 ≠
(GIC producteurs)Lomié
Reçu de : Monsieur Maka
La somme de : cent cinquante mille francs CFA
Pour : Achat 02 sacs cacao A Lomié, le 29 janvier 2011
Signature
2 - La facture : c’est une pièce comptable délivrée par le commerçant (le vendeur) au moment de
l’achat d’une marchandise, ou le fournisseur de service. Elle est remise au consommateur lorsque celui-
ci a payé la valeur de produit ou du service.
Exercice d’application :
Les membres du CPF de Kambele ont acheté pour la mise en place d’une pépinière les biens suivants à
la quincaillerie Alpha de Bertoua le 10 janvier 2011 :
- 02 brouettes à 20 000 FCFA l’unité
- 04 pelles à 2 500 FCFA l’unité
- 03 paires de bottes à 6 000 FCFA l’unité
- 5 paquets de pots plastiques à 2 500 Fcfa l’unité
Remplir la facture
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Solution :
Nom et adresse du fournisseur Date----10 janvier 2011---
Quincaillerie Alpha BP 123 Bertoua
Doit : GIC ………
N° Désignation Quantité Prix unitaire Prix total
1
2
3
4
brouettes
Pelles
Paires de bottes
Paquest de pots plastique
02
04
03
05
20 000
2 500
6 000
2 500
40 000
10 000
18 000
12 500
Net à payer 80 500
Arrêter la présente facture à la somme de : quatre vingt mille cinq cent francs CFA
Vendeur Client
B - Quelques différences entre reçu et facture
1 - Le reçu ou la quittance
- Celui qui a encaissé l’argent délivre le reçu
- On remet l’original à celui qui dépose l’argent
- Celui qui délivre le reçu y porte la signature
- Le reçu signifie que le client a déposé ou versé de l’argent à la caisse ; il n’a donc pas besoin du
cachet payé comptant
2 - La facture
- Celui qui encaisse l’argent délivre la facture au moment de livrer la marchandise
- Une facture sans cachet « payé comptant » signifie que le client doit encore de l’argent au
fournisseur. Lorsque le client paye totalement l’article, le fournisseur appose le cachet « payé
comptant » sur la facture.
3 - Autres pièces
- Le bordereau de versement : C’est le document qui est remis après versement des espèces en
banque
- La création d’une pièce comptable s’il n’y a pas de justificatif remis.
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5.3.2.2 Les documents comptables
A - Définitions :
Un document comptable est un cahier (grand ou petit) dans lequel on enregistre les pièces qui justifient
les entrées et les sorties d’argent ou de matériel d’une organisation. Ce sont le livre de caisse, le
journal de banque, la fiche de stock.
1 - Le cahier de caisse
C’est un document dans lequel on enregistre les dépenses et les recettes au fur et à mesure qu’elles
surviennent au niveau de la caisse.
a) Utilité et importance :
Cet outil de gestion permettra au CPF de se faire régulièrement une idée partielle sur l’état de
trésorerie. Il constitue également un outil de contrôle qui indique pour une période donnée les
encaissements, les décaissements et ce qui reste en caisse (solde).
NB : Si les espèces détenues par le trésorier ne correspondent pas au solde du cahier de caisse, il doit
pouvoir justifier cette différence.
b) Présentation du cahier de caisse
Le cahier caisse comporte six (06) colonnes qui sont :
Date : il faut noter dans l’ordre la date des opérations effectuées
Numéro des pièces justificatives : il faut noter le numéro affecté à la pièce justificative, rangée dans
le classeur.
Libellé (désignation des opérations) : il faut noter le nom des opérations réalisées (achat matériels
champ, ventes cacao, etc.)
Entrées : il faut noter le montant en FCFA des mouvements enrichissant la caisse.
Sorties : il faut noter le montant en FCFA des mouvements appauvrissant la caisse.
Le solde : il faut noter ce que contient la caisse après une entrée ou une sortie.
Schéma du cahier de caisse
Date N° Pièces Justificatives
Désignation ou libellé
Montant entrés ou versement
Montant sorti ou retrait
Solde
Report SP
Total E S SJ
Solde à reporter
SJ
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NB : SP = Solde Précédent ; E = Entrées ; S = Sorties ; SJ = Solde du Jour
Un livre de caisse peut servir pendant plusieurs années tout comme on peut utiliser plusieurs livres pour
une seule année. Régulièrement, il faut toujours vérifier l’égalité suivante :
Cas d’erreur d’écriture dans le cahier de caisse
- On ne fait jamais de rature dans un cahier de caisse
- En cas d’erreur d’écriture, on annule l’erreur en passant l’écriture contraire
c) Procédures de remplissage et d’enregistrement du cahier de caisse
Exercice : Travaux à faire en groupe
Exercice 1 : Le trésorier du CPF Nemeyong a un paquet des pièces justificatives encore non enregistrées ;
- Le 01/01/11 : l’association achète 15 cahiers à 200 FCFA l’un ;
- Le 17/01/11 : elle vend 02 sacs de cacao pour 75 000 FCFA ;
- Le 09/01/11 : elle vend 50 des plants d’arbres pour 10 000FCFA juste avant la fermeture de la
caisse ;
- Le 09/01/11 : Au matin le trésorier rembourse un crédit de 10 000 FCFA ;
- Le 15/01/11 : le CPF achète une brouette à 20 000 FCFA ;
- Le trésorier avait constaté le 31/12/11 que le CPF avait en caisse 30 000 FCFA ;
Enregistrer les informations dans le cahier de caisse.
Exercice 2: En supposant que le trésorier du CPF était distrait et a enregistré plutôt une entrée (vente
compost) dans la colonne sortie, faites la correction
2 - Le cahier de banque : il permet de suivre les mouvements d’argent dans le compte bancaire du
groupe.
a) Utilité du livre de banque
Etant donné que le livre de caisse ne donne qu’une vue partielle de la trésorerie, il est indispensable de
se référer au livre de banque pour avoir une vue globale.
La banque est une institution financière auprès de laquelle s’effectuent les opérations suivantes :
- Dépôt d’argent ;
- Retrait d’argent ;
- Placement financier en vue d’obtenir des intérêts ;
- Etc.
SJ = SP + E - S
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Pour ouvrir un compte en banque, il faut envoyer une lettre de demande à la banque choisie. A cette
lettre, il faut annexer les documents suivants : les statuts en indiquant entre autres la personnalité
juridique, le procès verbal de l’Assemblée Générale qui a désigné les signataires (au moins 02) et les
spécimens de leurs signatures.
Il est prudent, pour les organisations, d’adopter une règle de double signature pour les retraits de fonds
et les paiements par chèques ou par virements. Cette disposition doit figurer dans les statuts ou le
règlement intérieur. Elle limite les dangers de détournement ou autres, par la mise en place d’un
mécanisme de contrôle mutuel interne.
Les pièces comptables bancaires sont fournies par la banque. Elles peuvent être :
- Le chèque ; Un écrit par lequel le titulaire d’un compte demande à sa banque de payer une
somme à une autre personne ou à lui-même. Il comporte le numéro du compte à la banque, le
lieu de paiement, le numéro du chèque et la signature du titulaire du compte.
- Le bordereau de versement ; Ce document est rempli et signé par la personne qui remet un
chèque à la banque pour encaissement.
- L’ordre de virement ; Ce document est adressé par le titulaire du compte à sa banque pour lui
demander de prendre une somme d’argent dans l’un de ses comptes et de la mettre dans un
autre compte.
- Etc.
b) Présentation du cahier de banque
La présentation est la même que celle du cahier de caisse. On ajoute seulement le numéro du chèque
dans une colonne à part.
Date N° PJ Désignation (libellé)
N° chèque
Entrées (Dépôt banque)
Sorties (retrait de banque)
Solde
B - Procédures de classement des pièces comptables
Le trésorier doit classer toutes les pièces justificatives dans un classeur. Il peut aussi les agrafer ou coller
dans un cahier, selon l’ordre chronologique, des plus anciennes aux plus récents.
Les classeurs doivent être bien gardés dans le placard par ordre chronologique. Il est conseillé d’avoir un
classeur/cahier par catégorie de pièces. Ainsi, on peut avoir : un cahier/classeur pour caisse, pour client,
pour banque, etc.
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5.3.2.3 Notion de bilan d’une organisation (d’un cpf) Définition du bilan
Le bilan est la photographie, à une date précise, de l’organisation c’est-à-dire la présentation de tous les
biens et de leur provenance.
A- Le bilan initial
Etablir le bilan initial consiste à décrire la situation de départ du CPF. Pour cela, il faut dresser un inventaire de biens et de dettes et construire un tableau représentatif du patrimoine de l’organisation. De même en fin de chaque exercice (année), il est important de dresser un bilan de clôture. B- Inventaire des biens et dettes
Faire l’inventaire des biens/dettes d’un groupe c’est compter tout ce que le groupe détient en donnant
une valeur chiffrée à chaque bien. Il est à cet effet important de distinguer les biens et les dettes du CPF,
de ceux des membres qui sont utilisés par le CPF. Cette distinction permet d’élaborer la situation réelle
du groupe.
L’annexe 3 présente en détail la procédure d’élaboration du bilan
6. METHODES A APPLIQUER DANS LE CADRE DU MODULE
La méthode privilégiée ici sera des cas de brainstorming et discussions en plénière, et des travaux en
groupe se feront pour permettre aux apprenants de bien maîtriser la manipulation des différents outils
mis à leur disposition.
Matériels utilisés pendant le déroulement du module : Tableaux, papiers kratf, markers
7. INDICATEURS D’EVALUATION
Indicateurs quantitatifs : Tous les CPF et tous leurs membres participent aux formations
Indicateurs quantitatifs et qualitatifs :
o Au moins 02 sources de financement viables sont identifiée par chaque CPF ;
o Une stratégie opérationnelle de mobilisation est mise en place dans chaque
CPF ;
o Au terme du premier mois après la formation, chaque CPF a élaboré le compte
d’exploitation d’au moins 01 AGR ;
o Un système de comptabilité simplifiée est mis en place dans chaque CPF.
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8. ANNEXES
8.1 ANNEXE 1 : QUELQUES MOTS CLES
Achat : Acte pour lequel on obtient un bien contre une somme d’argent.
Achat au comptant : Achat avec règlement immédiat.
Achat à crédit : Achat avec règlement futur à une autre période.
Actif : Tout ce qui constitue la richesse d’une organisation.
Bilan : Situation des biens et des dettes à une date donnée.
Caisse : La valeur des billets de banque, des pièces d’argent et/ou des chèques que possède
une organisation. C’est aussi une petite boîte dans laquelle est gardé cet argent.
Capital social : Apport de chaque membre lors de la création d’une organisation.
Charge : Consommation des biens et services.
Chèque : Ecrit par lequel le titulaire d’un compte donne sa banque l’ordre de diminuer un montant
précis de son compte au bénéfice d’une tierce personne qui peut être lui-même.
Client : Personne ou organisation qui achète ou demande des services moyennant règlement au
comptant ou à crédit.
Coût : les frais engagés pour satisfaire un besoin.
Créancier : Personne ou organisation à qui est dû de l’argent.
Décaissement : Le fait de sortir l’argent de la caisse, peu importe la destination.
Désignation : voir Libelle
Dette : Somme d’argent que l’on doit payer à quelqu’un ou à une organisation.
Don : Argent ou bien reçu d’un bienfaiteur et que l’on n’est obligé de justifier.
Encaissement : Le fait de faire entrer de l’argent ou des valeurs (chèque, mandat, etc.).
Enregistrer : passer les écritures dans un document.
Exploitation : Ensemble des opérations qui relèvent de l’activité normale d’une organisation.
Fournisseur : Personne ou organisation à qui l’on achète moyennant paiement ou comptant ou à
crédit.
Immobilisation : Tout bien ou valeur destiné à rester durablement sous la même forme dans une
organisation.
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Libellé : Description d’une opération.
Paiement : Versement d’une somme d’argent à quelqu’un avec qui on collabore.
Passif : C’est la provenance de la richesse d’une organisation (dettes).
Produits : Tout ce qui provient de l’exploitation normale d’une organisation et qui augmente le
résultat.
Reçu : Document qui efface la dette.
Règlement : Paiement d’une dette.
Report à nouveau : l’argent disponible au début du mois.
Reporter : Transférer un total d’une page à une autre.
Résultat : Bénéfice ou perte d’une opération.
Solde : Différence entre « Entrées » et « Sorties ».
Stocks : Marchandises ou produits qui sont mis en réserve pour être utilisés à un moment donné.
Subvention : Argent ou objet que l’on reçoit et dont on doit justifier l’utilisation, l’affectation.
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8.2 Annexe 2 : Le compte d’exploitation
I - DEFINITION
C’est un tableau établi pour une période donnée, récapitulant d’une part les charges, d’autre part les
produits, en vue de dégager le résultat ; il est comparable au film d’une activité. Pour être en mesure
d’établir un compte d’exploitation, il faut connaître les notions de charges et de produits.
II - NOTION DES CHARGES ET DE PRODUITS
A- Les charges
Les charges sont les dépenses nécessaires pour assurer la mise en œuvre d’une activité donnée. Elles
correspondent à la valeur en argent de tout ce que le CPF aura à utiliser pour mener ses activités
pendant une période bien précise. Ce sont des emplois définitifs ou des consommations de biens et
services pour une période déterminée. C’est donc ce qui fait sortir de l’argent.
Les différents types de charges peuvent être :
Les matières et fournitures consommées pour la production des biens ou des services de l’organisation ;
Les fournitures de bureau ; Le salaire des employés ; Le transport ; Les déplacements ; Les impôts et les
taxes ; Les intérêts payés sur les emprunts ; L’entretien ; Les frais de communication ; Les assurances ;
L’amortissement ; etc.
B - Les produits
Ce sont des recettes enregistrées pendant une période pou un groupe au cours des activités. Ils sont
des revenus provenant des activités habituelles de l’organisation. Les différents types de produits sont :
Les subventions ;
Les produits des ventes des biens ou de services ;
Les produits de location (maison, équipement, machinerie, …)
Les intérêts bancaires ou autres intérêts reçus ;
Les ristournes, les bonifications ;
Etc.
C - Présentation du compte d’exploitation
CHARGES PRODUITS
Matières et fournitures
Transport
Services consommés
Charges et prêts divers
Frais de personnel
Impôts et taxes
Vente des marchandises
Produits divers
Production vendue
Production stockée
Auto consommation
Produits et profits divers
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intérêts payés
Amortissement
Résultat
Subvention d’exploitation
Intérêts reçus
Total Total
1- Exemple
Exercice : Travail à faire en groupe
Le CPF veut mettre en place un projet d’élevage des 200 poulets.
Le schéma du compte d’exploitation
2- Solution
CHARGES PRODUITS
Achats de 200 poulets d’1 jour
Aménagement locaux
Alimentation (2.5 mois)
Soins sanitaires (prophilaxie)
Salaires 01 techniciens (03 mois)
Salaire 01 gardien (03 mois)
Total dépenses
Résultat
40 000
50 000
200 000
30 000
45 000
15 000
380 000
120 000
Vente 200 poulets (2 500
l’unité)
500 000
Total 500 000 Total 500 000
D - Notion de résultat
Le résultat c’est la différence entre la valeur des produits et la valeur des charges issues de
l’exploitation.
1- Le bénéfice
Si la valeur des produits est supérieure à la valeur des charges, le résultat est un bénéfice. On l’inscrit
alors dans la colonne des charges.
2- La perte
Si la valeur des produits est inférieure à la valeur des charges, le résultat est une perte. On va l’inscrire
alors dans la colonne des produits.
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8.3 ANNEXE 3 : LA PROCEDURE D’ELABORTION DU BILAN
A- Les éléments constitutifs d’un bilan
Pour dresser le bilan initial, il faudrait inscrire sur un tableau récapitulatif, d’une part les biens et d’autre
part les dettes du CPF, à une date précise.
Deux questions préalables doivent être posées lors de l’élaboration de ce tableau :
1 - D’où vient la richesse ?
La richesse peut provenir :
Des cotisations des membres ou des associés ;
Des dons et subventions ;
Des prêts obtenus auprès des partenaires ;
Des crédits accordés par les fournisseurs
Selon sa provenance, cette richesse peut se diviser en :
a) Capitaux propres
Il s’agit de toutes richesses qui appartiennent au CPF.
b) Capitaux étrangers
Il s’agit de tout ce que l’organisation doit aux autres : prêts obtenus, crédits fournisseurs.
2 - Où se trouve la richesse ?
La richesse peut être constituée au départ par exemple par :
Le matériel ; Les bâtiments construits, achetés ou en construction ; Un terrain ; le bureau ; Les
meubles et le matériel ; Les produits agricoles ; L’argent que l’on a en banque ou en caisse.
Les richesses peuvent se regrouper sous quatre (04) rubriques :
a) Les biens durables
Il s’agit de l’ensemble des biens utilisés plusieurs fois sans qu’ils ne se détruisent. Ces biens peuvent être
vendus à tout moment par l’organisation. Ce sont par exemple, de terrains, des bâtiments, des meubles
et du matériel.
b) Les stocks
Il s’agit d’une quantité de biens qui peuvent être vendus, transformés ou consommés. Exemple :
marchandises, plants, des matières premières.
c) Les sommes dues par les clients /partenaires
Il s’agit de toutes les sommes que les clients doivent à l’organisation et qu’ils n’ont pas encore payées.
d) L’argent
Il s’agit de l’argent liquide dont dispose l’organisation dans son compte en banque ou dans la caisse.
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A partir de ces informations, il est possible de faire une sorte de photo de la situation. Cette photo est
aussi appelée « bilan » ; elle comprend deux (02) parties et répond aux deux questions de départ : D’où
vient la richesse de l’organisation ? Où est la richesse de l’organisation ?
B - Notion d’Actif et de Passif
1- L’actif
C’est la liste de tous les biens dont l’organisation dispose. Il explique où se trouvent les biens de
l’organisation. Ce sont les biens fixes ou les immeubles, les stocks, les créances, l’argent.
2 - Le passif
Il explique d’où viennent les biens de l’organisation. C’est l’argent qui vient du groupe, l’argent qui vient
de l’extérieur, les dettes et les emprunts.
3 – Présentation du bilan
ACTIF
Où se trouve la richesse ?
PASSIF
D’où vient las richesse ?
Biens durables
Terrain
Bâtiments
Matériel
Mobilier
Stocks
Marchandise
Matières premières
Créances
Clients (sommes dues)
L’argent
Banque
Caisse
Capitaux propres (internes)
Cotisations
Revenus
Report à nouveau
Capitaux étrangers (externes)
Prêts obtenus
Crédits fournisseurs
Résultat
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Exercice : Travail à faire en groupe
Le CPF de Mbame I, remet à un comptable ses documents au 01/01/2011. Il y ressort les informations
suivantes en franc CFA :
- 02 brouettes à 20 000 FCFA l’unité
- 10 pelles à 2 500 FCFA l’unité
- 05 arrosoirs à 5500 FCFA l’unité
- Cotisation des membres 100 000 FCFA
- Plants d’arbres 50 000 FCFA
- Dettes envers les fournisseurs 25 000 FCFA
- Créances envers les clients 50 000 FCFA
- Subventions pour l’équipement 200 000 FCFA
- Disponible en caisse 15 000 FCFA
- Disponible en banque 50 000 FCFA
- Résultat des activités menées 75 000 FCFA
Procéder à l’élaboration du bilan.
Solution
Intitulés Montant Intitulés Montant
BIENS DURABLES
Brouettes
Pelles
Paires de botte
Arrosoirs
STOCKS
Plants d’arbres
CREANCES
Clients
L’ARGENT
Disponibilité en caisse
Disponibilité en banque
40 000
25 000
20 000
27 500
50 000
50 000
15 000
50 000
CAPITAUX PROPRES
Cotisation des membres
CAPITAUX ETRANGERS
Subventions
Fournisseurs
Résultat
75 000
100 000
25 000
77 500
TOTAL
277 500
TOTAL
277 500
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Remarque :
Il est important de noter que le total de la colonne « Où est la richesse » est égal au total de la colonne
« D’où vient la richesse ». Cette égalité doit toujours exister, puisque la photo présente la même
richesse en précisant seulement d’où elle vient et où elle est. OU EST LA RICHESSE = D’OU VIENT LA
RICHESSE
En faisant un tableau provisoire, on s’aperçoit que le total de l’ACTIF est supérieur au total du
PASSIF composé des capitaux propres et des capitaux étrangers de 77 500 Francs. Cette différence
représente le résultat dégagé par les activités. On doit donc compléter en inscrivant 77 500 sur la ligne
Résultat.
8.4 Annexe 4 : Copie de l’arrêté conjoint N°0520 / MINATD /MINEFI/MINFOF du 28 juillet 2010, fixant les modalités d’emploi et de suivi de la gestion des revenus provenant de l’exploitation des ressources forestières et fauniques destinés aux communes et aux communautés villageoises riveraines.
9. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Arrêté conjoint N°0520 / MINATD /MINEFI/MINFOF du 28 juillet 2010, fixant les modalités d’emploi et de suivi de la gestion des revenus provenant de l’exploitation des ressources forestières et fauniques destinés aux communes et aux communautés villageoises riveraines.
Rapport. 2007. Formation des associations locales des composteurs da la ville de Maroua, en
techniques de vente et de comptabilité simplifiée. Enviro-Protect