module 11 - atelier 1 peinture - ville-dunkerque.fr

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Type de cours Accessibilité Objectif et contenu Méthodes d’enseignement Évaluations Module 11 - atelier 1 Peinture Enseignant : Dominique PAUTRE Pratique - Obligatoire Cours ouvert aux étudiants de l’année 2. Cette année poursuit les acquisitions théoriques et techniques de l'année 1. L'étudiant sera encouragé à développer une réponse personnelle à travers une série de propositions spécifiques. Elles seront conçues comme des parcours polymorphes et tisseront des liens entre les périodes historiques, en en mesurant les enjeux esthétiques. Seront également en jeu les relations qui entretiennent la peinture avec d'autres disciplines. Ces ateliers incitent la pratique des différents modes d'existence de la peinture liés, par exemple, au tableau, au mur, à l'objet ou à la pratique de modes opératoires variés (conception analytique de la peinture, process etc.) comme à la capacité à extraire d'autres disciplines artistiques (musique, poésie, cinéma, vidéo, sculpture, pratique d'installation, BD etc.) des modèles et des modes opératoires afin de les traduire et les déplacer vers de nouvelles possibilités picturales. L'organisation de la pédagogie prend la forme d'une suite d'ateliers spécifiques. Chaque atelier est circonscrit dans une temporalité précise comportant des échéances de travail définies. Un ou plusieurs ateliers peuvent avoir lieu dans un semestre. Chaque atelier est conçu comme un lieu de convergence intégrant l'atelier technique et l'enseigne- ment des disciplines théoriques. Pratiques de peinture, conception technique et histoire de l'art peuvent ainsi tisser des liens et créer des dynamiques favorisant les prises de possession de données et d'articulations nécessaires à une pratique vivante et ouverte. Chaque atelier se repose sur un projet nommé et composé d'une ou de plusieurs propositions picturales. Ces dernières peuvent se composer d'une séquence de travail ou d'une suite de séquences s'enchaînant l'une à l'autre. L'atelier se propose d'être un champ de fouille, un chantier d'expériences où les étudiants pourront matérialiser leur désir de peindre et développer leurs projets en rapport avec la pratique de la peinture. Chaque atelier est une "fabrique", un lieu de production picturale dans lequel les étudiants mettront en oeuvre et expérimenteront cette discipline sous des modes d'existence multiples, tout en intégrant ponctuellement d'autres pratiques artistiques comme autant de sources et de modèles propices à l'enrichissement de leurs démarches et à l'ouverture du champ pictural vers d'autres territoires. Les modes d'évaluation sont de plusieurs natures et liés à des moments particuliers du travail. Le processus du travail est évalué au même titre que le résultat. La pratique de la peinture est une pratique d'atelier, l'échange critique y est permanent et se pose comme une réponse à un travail en train de se faire. Chaque phase de la proposition ou du projet est validée pour permettre de passer à la phase suivante. La pratique de la peinture est une pratique qui s'expose : il est donc nécessaire de ménager des moments où l'étudiant "déplie" son travail en le présentant dans les meilleures conditions de visibilité et en le soumettant au regard des autres, d'où une évaluation collective faisant participer les étudiants, un groupe de professeurs ou une personnalité extérieure à l'École. La pratique de la peinture est un constituant du travail de l'étudiant. De ce fait, elle est évaluée lors des présentations semestrielles face à un jury composé d'enseignants. 34 Photographie: Manuel RUIZ VIDA, peinture - DNSEP 1998.

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Page 1: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Type de cours

Accessibilité

Objectif et contenu

Méthodes d’enseignement

Évaluations

Module 11 - atelier 1

PeintureEnseignant :

Dominique PAUTRE

Pratique - Obligatoire

Cours ouvert aux étudiants de l’année 2.

Cette année poursuit les acquisitions théoriques et techniques de l'année 1. L'étudiant sera encouragé à développer une réponse personnelle à travers une série de propositionsspécifiques. Elles seront conçues comme des parcours polymorphes et tisseront des liens entre les périodes historiques, en en mesurant les enjeux esthétiques. Seront également en jeu les relations qui entretiennent la peinture avec d'autres disciplines.

Ces ateliers incitent la pratique des différents modes d'existence de la peinture liés, par exemple, au tableau, au mur, à l'objet ou à la pratique de modes opératoires variés (conception analytique dela peinture, process etc.) comme à la capacité à extraire d'autres disciplines artistiques (musique, poésie, cinéma, vidéo, sculpture, pratique d'installation, BD etc.) des modèles et des modes opératoires afin de les traduire et les déplacer vers de nouvelles possibilités picturales.

L'organisation de la pédagogie prend la forme d'une suite d'ateliers spécifiques. Chaque atelier est circonscrit dans une temporalité précise comportant des échéances de travail définies. Un ou plusieurs ateliers peuvent avoir lieu dans un semestre.

Chaque atelier est conçu comme un lieu de convergence intégrant l'atelier technique et l'enseigne-ment des disciplines théoriques. Pratiques de peinture, conception technique et histoire de l'art peuvent ainsi tisser des liens et créer des dynamiques favorisant les prises de possession de donnéeset d'articulations nécessaires à une pratique vivante et ouverte.

Chaque atelier se repose sur un projet nommé et composé d'une ou de plusieurs propositions picturales. Ces dernières peuvent se composer d'une séquence de travail ou d'une suite de séquences s'enchaînant l'une à l'autre.L'atelier se propose d'être un champ de fouille, un chantier d'expériences où les étudiants pourrontmatérialiser leur désir de peindre et développer leurs projets en rapport avec la pratique de la peinture.

Chaque atelier est une "fabrique", un lieu de production picturale dans lequel les étudiants mettronten oeuvre et expérimenteront cette discipline sous des modes d'existence multiples, tout en intégrant ponctuellement d'autres pratiques artistiques comme autant de sources et de modèles propices à l'enrichissement de leurs démarches et à l'ouverture du champ pictural vers d'autres territoires.

Les modes d'évaluation sont de plusieurs natures et liés à des moments particuliers du travail. Le processus du travail est évalué au même titre que le résultat.La pratique de la peinture est une pratique d'atelier, l'échange critique y est permanent et se posecomme une réponse à un travail en train de se faire. Chaque phase de la proposition ou du projet est validée pour permettre de passer à la phase suivante.

La pratique de la peinture est une pratique qui s'expose : il est donc nécessaire de ménager desmoments où l'étudiant "déplie" son travail en le présentant dans les meilleures conditions de visibilitéet en le soumettant au regard des autres, d'où une évaluation collective faisant participer les étudiants, un groupe de professeurs ou une personnalité extérieure à l'École.

La pratique de la peinture est un constituant du travail de l'étudiant. De ce fait, elle est évaluée lors des présentations semestrielles face à un jury composé d'enseignants.

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Photographie: Manuel RUIZ VIDA, peinture - DNSEP 1998.

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Type de cours

Accessibilité

Objectif et contenu

Méthodes d’enseignement

Évaluations

Module 11 - atelier 2

PeintureEnseignant :

Jean-Luc POIVRET

Pratique - Obligatoire

Cours ouvert aux étudiants de l’année 2.

Deux thématiques proposées :

La table :Le contenu du cours est déjà dans le titre. Par exemple "la Table", objet incontournable (FrancisPonge : " A quoi sert une table ? A s'accouder pour penser".)

Il est possible de traverser l'histoire de la représentation de la table, mais aussi d'aborder des artistesmarginaux, comme Miralda Selz, créateurs du Eat Art, ou Spoerri qui a été jusqu'à créer un restaurant(geste artistique en soi).

L'étendue :Partant de ce mot, l'étudiant peut appréhender le concept : "Voir de près, voir de loin" par exemple :découvrir et revisiter Vélasquez (le revers de la toile) ou Rembrandt qui peint l'Orient sans jamaisquitter sa ville natale et son quartier.

L'idée de lieu sera lue et ressentie dans l'analyse d'œuvres signifiantes et marquantes comme "L’atelier du peintre" de Vermeer et celui de Courbet ou du travail de Daniel Dezeuze autour du jardin japonais.

Prenant comme prétexte la notion de pénombre (terme qui est peu prononcé dans l'étude de l'histoire de la peinture), nous nous poserons la question de la définition de celle-ci comparée au "clair-obscur".

La manière dont cette question est abordée illustre un peu la méthode de travail. Comment définir cette notion, puisqu'il y a peu d'écrits théoriques sur ce sujet, seuls quelques texteslittéraires (H.G. Wells) peuvent fournir des images permettant de traiter des notions de perceptionde la pénombre, des repères à développer, des expressions employées ("percer la pénombre").

Pour les étudiants de deuxième année, est soulignée la qualité des matériaux et de la monstration.En fin d'année, nous tendons à faire émerger les prémices d'un travail personnel en anticipant la troisième année.

En fin de semestre, un bilan est organisé avec un jury de plusieurs enseignants.

L'expression verbale est abordée ainsi que l'accrochage. Les points importants sont l'analyse critique et la distanciation ainsi que les initiatives personnelles :textes, expositions…

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Photographie: Olivier CHATELLE, peintures (atelier et DNSEP 2006).

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Type de cours

Accessibilité

Objectif

Contenu

Méthodes d’enseignement

Évaluations

Activités complémentaires

Module 12

Photographie et fiction:Tout devient objet d’expérience.Enseignant :

Albert CLERMONT

Pratique - Théorique - Obligatoire

Cours ouvert aux étudiants de l’année 2.

L'étudiant conforte les acquis de la première année. Tout en gardant la ligne de formation initiale,acquisitions des fondamentaux, l'accent est porté sur l'autonomie d'une recherche artistique afin deprendre la mesure des désirs et de la sensibilité de l'étudiant.Poursuivre l'acquisition de connaissances et la maîtrise d'outils théoriques, méthodologiques et techniques.Théorique : histoire de l'art ancien et contemporain, la philosophie, la littérature.Méthodologique : recherche, expérimentation, réalisation et accrochage.Technique : maîtrise du processus argentique et numérique.

La question du croisement, du tissage de la photographie avec les autres catégories de la créationartistique est abordée. Ça concerne : la vidéo, la peinture, le dessin, l'installation. Problématique qui est constante dans la création contemporaine.Cette recherche photographique confirme les acquis dans ses développements artistiques : une maîtrise de l'analyse critique, une autonomie et l'affirmation d'un engagement artistique personnel.

Photographie et fiction : tout devient objet d'expérience.Cet atelier propose que la réalité soit l'objet de l'expérience. "La hiérarchie entre les sujets ne peutque tomber. Tout mérite d'être vu, tout peut devenir l'objet d'une photographie, la cause d'un émerveillement ou d'une découverte". Pousser l'expérience jusqu'à la manipulation à en tordre laréalité afin de créer des images fictionnelles : le laboratoire de tous les possibles : créer de l'étrangeté, de l'absurde, de l'ambiguïté… Le hasard, l'erreur, la discontinuité, l'humour sont des valeurs sûres pour aboutir à nos fins. L'histoire de l'art est suffisamment riche de ces valeurs, de références en la matière pour nous engager à nourrir cette voie.Voilà en quelques mots les enjeux artistiques de cet atelier.

Les cours théoriques et pratiques participeront à la conceptualisation du projet photographique.La conception du projet de l'étudiant passe par les étapes suivantes :La définition de l'objet de la recherche est en lien avec la thématique de la proposition.La recherche documentaire artistique et spécifique.L'expérimentation par le croquis, le texte, l'assemblage et l'échantillonnage.La réalisation et finalisation du projet artistique.La présentation du projet par accrochage.

Intervenants culture générale:Jean ATTALI, Philosophie, et Catherine DELVIGNE, Histoire de l'art.

Le projet de l'étudiant est évalué, en présence de tous les étudiants, en trois étapes : pendant lemodule, à la fin du module par les intervenants et lors du bilan trimestriel par un jury d'enseignants.L'évaluation du projet s'apprécie sur des critères d'analyse critique, de méthodologie, d'autonomie,de qualités plastiques, du champ référentiel et de la parole énoncée.

Visites d'expositions et musées.Invitations d'intervenants : artistes et théoriciens.

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Photographie: Diana MERSSEMAN, photographies.

Page 4: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Type de cours

Accessibilité

Objectif

Contenu

Méthodes d’enseignement

Évaluations

Activités complémentaires

Module 13

DessinEnseignant :

Philippe CARETTE

Pratique - Obligatoire

Cours ouvert aux étudiants de l’année 2.

37

Photographies: Adeline DUQUENNOY, Installation de dessins (détails)- DNSEP 2004.

Après vérification que certaines propositions de l'année précédente (prises de notes, tenue d'un carnet de croquis, confection de plans d'assemblage, visualisation des projets, etc.) font maintenant partie des réflexes de l'étudiant et sans en avoir terminé avec la représentation du réel, abordée en1ère année; nous nous consacrerons à l'élaboration d'un projet interrogeant la "notion de dispositif".

C'est autour de la matière, des matériaux, de leur plasticité, de leurs qualités propres, de leurs textures et d'autres caractéristiques (densité, poids, transparence, etc.) qu'on abordera des systèmesde représentation fidèles ou explicites.

A partir de consignes et d'exercices précisés devant le motif on s'organisera méthodologiquement pour ramener le matériel acquis qui sera mis en œuvre à l'atelier pour des propositions thématiques.

Les observations rassemblées dans un processus d'appropriation permettront à l'étudiant d'affirmer un projet personnel.

Collectifs ou individuels, en continu sur la durée de l'exercice, les moyens d'évaluation s'attachent àcontrôler la pertinence et l'efficacité des recherches, la qualité des informations retenues à chacunedes étapes, pour finalement, dans l'organisation générale des bilans semestriels, contribuer à vérifiercomment chaque étudiant s'est approprié la proposition en la mettant en cohérence avec ses propres préoccupations.

Invitations d'artistes ou de théoriciens. Visites d'expositions. Sorties d'études.

Page 5: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Type de cours

Accessibilité

Objectif

Contenu

Méthodes d’enseignement

Évaluations

Activités complémentaires

Module 14

Histoire de l’ArtEnseignante :

Catherine DELVIGNE

Théorique - Obligatoire

Cours ouvert aux étudiants de l’année 2.

Comment en est-on arrivé au fonctionnement actuel du monde de l'art ?

L'évolution et la transformation du rôle de l'art dans la société, de son adresse, du statut de l'artiste ?Où, pour qui et comment, à travers quelles formes, quelle relation au réel ?

Ces questions très générales seront abordées par l'étude de la période contemporaine et du XVIIè siècle, à travers des "styles" comme le baroque et le classicisme par exemple mais aussi par desapproches monographiques et thématiques.

D'une part, nous étudierons la période baroque et le classicisme français du 17è siècle.

Les notions d'œuvre autonome, de décor, de rhétorique, d'expression des sentiments, de propagande,de genre, de style... seront abordées tant à la période contemporaine qu'au XVIIè siècle.

La structuration progressive de ce que nous appelons le marché de l'art sera également abordée etmise en perspective en ouvrant le champ de réflexion hors de l'Europe ou plus généralement l'artoccidental.

Une alternance sera établie entre des cours spécifiquement consacrés à l'une ou l'autre des deuxpériodes ou à leurs artistes, et des cours plus "transversaux" qui tenteront d'établir des relations etdes comparaisons à travers une question précise (exemple: le décor).

Des dossiers de recherche seront demandés aux étudiants, traitant d'une question ou d'un artiste quiles aurait intéressés plus particulièrement, au regard de leurs interrogations personnelles.

Visites de musées et d'expositions. Invitation d'artistes ou de théoriciens.

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Photographies: Atelier Contexte, La Plate-Forme - 2005Claudia TRIOZZI, performance, Podium Moderne 4 - Juin 2006

Page 6: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Type de cours

Accessibilité

Objectif et contenu

Méthodes d’enseignement

Évaluations

Module 15

PhilosophieEnseignant :

Jean ATTALI

Théorique - Obligatoire

Cours ouvert aux étudiants des années 1 et 2.

L'étudiant devient capable de rattacher sa propre pratique artistique à une situation de l'art dans lasociété et dans l'époque.

Il est à même de définir son rapport à la scène artistique contemporaine, à travers ses thèmes, ses moyens d'expression, ses publics.

La pratique de l'entretien individuel autour du projet artistique de l'étudiant permet de repérer unparcours, d'en identifier les thèmes de recherche, d'en sonder les motifs singuliers.

Elle permet d'atteindre le niveau d'objectivation et de légitimation critique qui donne à l'étudiant lesmoyens de situer son propos dans une actualité de l'art et dans une réalité du monde.

L'explicitation des références et leur enrichissement font entrer le projet artistique en résonance : la recherche des sources et leur élargissement sont l'apport indispensable de l'École d'Art et de la culture générale et philosophique au parcours de l'étudiant.

Ces sources sont philosophiques et littéraires, et donnent leur pleine signification intellectuelle auprojet artistique.

Les étudiants de 3ème et de 5ème années se préparant respectivement au Diplôme National d'Arts Plastiques (DNAP) et au Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique (DNSEP), l'évaluation estcelle des jurys.

Les étudiants de 4ème année sont évalués par rapport à leur capacité de renouvellement et par leuraptitude à anticiper sur l'évolution de leur recherche et de leur production.

L'entrée dans le 2ème cycle est toujours un moment particulièrement critique dans la formation.

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Photographies: Stéphane TINTILLIER, installation (détail) - DNSEP 2003.

Page 7: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Type de cours

Accessibilité

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Photographies: Grégory GRINCOURT, installation (détails) à la Plate-Forme - DNSEP 2002 et au Salon des Ecoles d’Art en France “Mulhouse 03”.

Module 16

Culture généraleEnseignant :

en cours de nomination

Théorique - Obligatoire

Cours ouvert aux étudiants des années 1, 2, 3, 4 et 5.

à déterminer par le nouvel enseignant

Page 8: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Module 17

AnglaisEnseignants :

Formateurs du CUEEP LITTORAL (Centre Université Éducation d’Économie Permanente)

Type de cours

Accessibilité

Objectif

Contenu

Méthodes d’enseignement

Évaluations

Activités complémentaires

Permettre aux étudiants de parfaire leurs connaissances de la langue anglaise, tout en articulantcette pratique sur l'actualité artistique internationale.

Les cours sont dispensés par groupes de niveaux (élémentaire, pré-élémentaire et intermédiaire) etarticuleront leur discours sur l’actualité de l’art contemporain. Quatre compétences linguistiques sontabordées : compréhension écrite et orale, production écrite et orale.Les étudiants d’un niveau avancé sont intégrés dans un modèle spécifique de préparation aux exa-mens de Cambridge, niveau first ou advanced.

- Évaluation préalable des participants.- Remise à niveau en langue anglaise pour les débutants et approfondissement linguistique pour les niveaux pré-intermédiaire et intermédiaire.

- Travail sur un projet de groupe qui visera à professionnaliser les participants dans les domaines d’activités ayant trait au monde de l’art : travail sur les savoir-faire à acquérir pour la présentation de leurs travaux artistiques. Travail en groupe par thèmes d’activités.

- Mise en place d’un enseignement transversal et apprentissage d’un lexique spécialisé.

Une soutenance orale et un rapport devront être élaborés par les stagiaires selon les modalités pré-définies.

Visites d'expositions, lectures, visites dans les centres de documentation de proximité.

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Photographie: Eun Hee HUH, performances (détail) 2003.

Théorique- pratique - Obligatoire

Cours ouvert aux étudiants des années 1,2,3,4,5.

Page 9: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Organisation des études et répartition des ECTS

3ème, 4ème et 5ème années

Organisation des études2 modules optionnels (Ateliers de Recherche et de Création) à choisir parmi :

Module 21 Vidéo, du dispositif au public4 h/semaine

Module 22 Processus collectifs4 h/semaine

Module 23 Regard oblique4 h/semaine

Module 24 Confluence4 h/semaine

Module 25 Collection, collections4 h/semaine

Module 26 Edition4 h/semaine

Module 27 La peinture comme cartographie4 h/semaine

Module 28 Cafétéria4 h/semaine

3 modules obligatoires :

Module 18 Philosophie2 h/semaine

Module 19 Culture générale4 h/semaine

Module 20 Recherche documentaire4 h/semaine (2ème semestre) Anglais2 h/semaine

Répartition des ECTS - Semestre 1 et semestre 23ème année

Ateliers en option (2) : 10 créditsThéorie des Arts, Langues : 6 créditsTravail personnel, suivi et passage du diplôme : 14 crédits

= 30 crédits/semestre soit 60 crédits pour l’année

4ème année

Ateliers en option (2), stages : 10 créditsThéorie des Arts, Langues : 6 créditsTravail personnel, suivi : 14 crédits

= 30 crédits/semestre soit 60 crédits pour l’année

5ème année

Ateliers en option (2) : 10 créditsThéorie des Arts, Langues : 6 créditsTravail personnel, suivi et passage du diplôme : 14 crédits

= 30 crédits/semestre soit 60 crédits pour l’année

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Photographie: Yvan POLLIART, photographie - DNSEP 1999.

Page 10: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Module 18

PhilosophieEnseignant :

Jean ATTALI

Théorique - Obligatoire

Cours ouvert aux étudiants des années 3, 4 et 5.

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Photographie: François LEWYLLIE, installation (détails).- DNSEP 2004.

L'étudiant devient capable de rattacher sa propre pratique artistique à une situation de l'art dans lasociété et dans l'époque.

Il est à même de définir son rapport à la scène artistique contemporaine, à travers ses thèmes, sesmoyens d'expression, ses publics.

La pratique de l'entretien individuel autour du projet artistique de l'étudiant permet de repérer unparcours, d'en identifier les thèmes de recherche, d'en sonder les motifs singuliers.

Elle permet d'atteindre le niveau d'objectivation et de légitimation critique qui donne à l'étudiant les moyens de situer son propos dans une actualité de l'art et dans une réalité du monde.

L'explicitation des références et leur enrichissement font entrer le projet artistique en résonance : la recherche des sources et leur élargissement sont l'apport indispensable de l'École d'Art et de la culture générale et philosophique au parcours de l'étudiant.

Ces sources sont philosophiques et littéraires, et donnent sa pleine signification intellectuelle au projet artistique.

Les étudiants de 3ème et de 5ème années se préparant respectivement au Diplôme National d'Arts Plastiques (DNAP) et au Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique (DNSEP), l'évaluation est celle des jurys.

Les étudiants de 4ème année sont évalués par rapport à leur capacité de renouvellement et par leuraptitude à anticiper sur l'évolution de leur recherche et de leur production.

L'entrée dans le 2ème cycle est toujours un moment particulièrement critique dans la formation.

Type de cours

Accessibilité

Objectif

Contenu

Évaluations

Page 11: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Type de cours

Accessibilité

Module 19

Culture généraleEnseignant :

En cours de nomination

Théorique - Obligatoire

Cours ouvert aux étudiants des années 1, 2, 3, 4 et 5.

à déterminer par le nouvel enseignant

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Photographies: Franck MAES, installation (détails) - DNSEP 2004.

Page 12: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Type de cours

Accessibilité

Objectif

Contenu

Méthodes d’enseignement

Évaluations

Activités complémentaires

Module 20 - Cours 1

Recherche documentaireEnseignante :

Maria VOLANT

Pratique - Obligatoire

Cours ouvert aux étudiants des années 3, 4 et 5.

L'étude du contexte de l'œuvre peut amener l'étudiant en art à penser son activité de recherchedocumentaire comme une mise en relation entre un besoin d'information et un document, physiquement présent dans un espace, susceptible de le rencontrer, en utilisant des outils et un système. De plus, la recherche documentaire doit devenir recherche d'information car cette dernièresuit les changements apportés par la pratique contemporaine dans la production et la diffusion desdocuments, avec le développement des techniques de numérisation et des réseaux.

Si la recherche documentaire s'applique à des documents structurés, édités dans un circuit spécialisé,la recherche d'information s'applique de surcroît à des documents en mutation, aux formes multiples,qui brouillent les frontières entre émetteur, diffuseur et récepteur. Il faudra que l'étudiant puisse setrouver dans le labyrinthe de la recherche tout en gardant le désir et l'envie de s'y perdre.

Pour la 3ème année les étudiants doivent organiser un dossier de recherche autour de leur travailartistique en vue du diplôme et continuer dans leur démarche spéculative en utilisant aussi Internet.

· Comment trouver un document indiqué. Vous cherchez un livre. Vous cherchez un article de périodique.

· Utiliser des bibliographies.· Lecture et notes de lecture. Fiches de documentation. La prise de notes, etc.· Evaluer les documents.· Synthèse.· Citer un document.· Présentation d'une bibliographie.· Organisation d'une documentation personnelle. · Exemples de parcours.

En 4ème et 5ème années on travaille en utilisant les ressources Internet :Pistes sur Internet ; Evaluer des sites Internet ; Dictionnaires et encyclopédies sur Internet ;Catalogues de périodiques sur Internet ; Presse et médias sur Internet ; Revues et pré-publications surInternet ; Dossiers documentaires sur Internet ; Images et expositions sur Internet ; Vous cherchez undocument audiovisuel ou multimédia. Films et vidéos. Organisation d'une documentation personnelle. (Pour la 5ème année et en vue du diplôme est prévu un cours sur l'assemblage et l'organisation d'un dos-sier de recherche personnelle).

Pour aider à l'accès au savoir il faudra expliquer le fonctionnement et les pratiques des espaces de larecherche d'information : bibliothèques, centres de documentation spécialisée, sites Internet, centresd'art, centres de documentation des musées…. Surtout il faudra présenter l'outil de la recherchecomme une pratique quotidienne, liée à la vie de tous.

Des exemples pratiques, des lectures, l'usage de références, l'interrogation d'Internet, la découvertede son espace de recherche personnelle (la bibliothèque de la maison, des amis…) son histoire et sonvécu, sont les premiers pas vers la recherche. A partir de cela, des exercices ou des dossiers de documentation seront demandés aux étudiants et aussi un travail collectif sur les disciplines enseignées à l'École d’Art, pour enrichir les champs d'application de la recherche d'information.

Collectifs et individuels, les moyens d'évaluation s'attachent à contrôler la pertinence des rechercheseffectuées et aussi l'énergie investie dans ce domaine, la qualité des informations trouvées et lesmoyens utilisés. Une épreuve orale individuelle clôturera les cours.

Lectures, visites dans les centres de documentation de proximité.

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Photographie: Vincent LEGALLOIS, “La digue et le chien “ photographie issue d’une série - DNSEP 2002.

Page 13: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Module 20 - Cours 2

AnglaisEnseignants :

Formateurs du CUEEP LITTORAL (Centre Université Éducation d’Économie Permanente)

Type de cours

Accessibilité

Objectif

Contenu

Méthodes d’enseignement

Évaluations

Activités complémentaires

Permettre aux étudiants de parfaire leurs connaissances de la langue anglaise, tout en articulantcette pratique sur l'actualité artistique internationale.

Les cours sont dispensés par groupes de niveaux (élémentaire, pré-élémentaire et intermédiaire) etarticuleront leur discours sur l’actualité de l’art contemporain. Quatre compétences linguistiques sontabordées : compréhension écrite et orale, production écrite et orale.Les étudiants d’un niveau avancé sont intégrés dans un modèle spécifique de préparation aux examens de Cambridge, niveau first ou advanced.

- Évaluation préalable des participants.- Remise à niveau en langue anglaise pour les débutants et approfondissement linguistique pour les niveaux pré-intermédiaire et intermédiaire.

- Travail sur un projet de groupe qui visera à professionnaliser les participants dans les domaines d’activités ayant trait au monde de l’art : travail sur les savoir-faire à acquérir pour la présentation de leurs travaux artistiques. Travail en groupe par thèmes d’activités.

- Mise en place d’un enseignement transversal et apprentissage d’un lexique spécialisé.

Une soutenance orale et un rapport devront être élaborés par les stagiaires selon les modalités prédéfinies.

Visites d'expositions, lectures, visites dans les centres de documentation de proximité.

46

Photographies: Yann CHABOCHE, constat vidéo de performances - DNSEP 2003.

Théorique - Pratique - Obligatoire

Cours ouvert aux étudiants des années 1, 2, 3, 4 et 5.

Page 14: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Type de cours

Accessibilité

Objectif

Contenu

Méthodes d’enseignement

Évaluations

Activités complémentaires

Module 21 - Atelier de Recherche et de Création

“Vidéo, du dispositif au public”Enseignants :

Bertrand GADENNE, Richard SKRYZAK, Didier CANYN

Pratique - Théorique - Optionnel

Cours ouvert aux étudiants des années 3, 4 et 5.

Réalisation et présentation dans l’espace public d'une production vidéo (bande ou installation) travaillant sur un ou plusieurs aspects liés à la question des dispositifs publics évoqués en cours.

L’atelier se propose d’étudier les rapports que le médium vidéo a pu entretenir dès son origine historique avec la notion de publics et de spectateurs, et ce, sous différentes formes (par exemple:les installations de Dan Graham, Peter Campus, Bill Viola, etc. et l’utilisation critique et politiquedans les travaux de Jean-Luc Godard ou l’art sociologiquede Fred Forest).

Seront abordées les problématiques suivantes :- Le support télévisuel et les rapports vidéo/télévision- Les dispositifs vidéo dans l’espace public (espace privé/espace public)- La performance, l’événementiel- L’environnement- La diffusion dans les festivals- Internet- Intéractivité- L’hypertextualité au cinéma (“time code”)- Les ramifications actuelles

Cours théoriques avec projection de documents audiovisuels en alternance avec des phases de présentations collectives de travaux d'étudiants.

Présentations des travaux sous forme de contrôle continu et de bilans semestriels notés selon les critères suivants : qualités plastiques mises en œuvre, discours et énoncé des enjeux, distance critique, ouverture sur les champs référentiels.

Conférences et interventions d'artistes et de théoriciens (Françoise Parfait, Jean-Paul Fargier, PaulArdenne, Robert Cahen, etc.), visites d'expositions et de festivals vidéo.

Bibliographie sommaire :

- "Vidéo : un art contemporain" Françoise Parfait- "Mythologies" Roland Barthes- "Communications : vidéo" Raymond Bellour

et Anne-Marie Duguet.

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Photographies: Marion MORICONI, vidéos - DNSEP 2004.

Page 15: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Type de cours

Accessibilité

Objectif

Contenu

Évaluations

Module 22 - Atelier de Recherche et de Création

“Processus collectifs”Enseignante :

Anne BARBIER

Pratique - Théorique - Optionnel

Cours ouvert aux étudiants des années 3, 4 et 5.

Donner accès aux étudiants à la connaissance des diverses pratiques collectives qui ont eu lieu dansl'histoire de l'art, aussi bien et surtout que dans l'actualité en art, puis leur donner l'occasion de mettre en place certains processus collectifs et vivre une expérience dans ce sens durant l'année scolaire 2006-2007.

Cet atelier s'adresse à une vingtaine d'étudiants de la phase programme et de la phase projet (2ème, 3ème, 4ème et 5ème années).

Durant l'année scolaire, l'atelier sera animé avec des intervenants extérieurs de façon périodique. L'atelier commencera avec Stephen Wright, philosophe et critique d'art, pour une approche théoriqueet informative des processus collectifs en art et de leur histoire, ainsi que de leur importance dansl'actualité. Il se poursuivra avec François Deck, artiste consultant, qui proposera une réflexion à cesujet et aidera les étudiants à entrer dans un processus préétabli par eux-mêmes.

Dans ce cadre, et pour concrétiser cet atelier, un workshop de deux fois trois journées sera proposéaux étudiants de ce groupe par Hendrik Sturm, artiste et neurobiologiste, sur le thème de la déambulation urbaine.

Le workshop privilégiera une approche pratique et propose d'expérimenter les trois stratégies cinématiques de la promenade à Dunkerque, le transect (la coupe, la traversée), l'entrelacs et lamarche immobile.

L'approche de la documentation de cet art éphémère se fera par le biais de la cartographie.

L'évaluation de chacun des étudiants se fera par un contrôle régulier et continu de leur capacité às'investir dans ce projet, ainsi que de la justesse de leurs réponses aux diverses questions que soulèvera l'approche de cette activité collective.

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Photographies: Eun Hee HUH, installation (détails) - DNSEP 2002.

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Type de cours

Accessibilité

Objectif et contenu

Activités complémentaires

Partenaires

Module 23

Regard obliqueEnseignant :

Albert CLERMONT

Théorique - Pratique - Optionnel

Cours ouvert aux étudiants des années 3, 4 et 5.

La photographie allemande offre une continuité de présence depuis l'origine de son invention jusqu'à aujourd'hui. Il s'agit, dans cet atelier, de porter une analyse critique de ce qui anime historiquement cette constance chez les photographes allemands, et aussi parallèlement de porterun regard sur la discontinuité de la présence de la photographie française. Cette asymétrie ne peut échapper à notre questionnement. Nous pouvons affirmer, sans hésitation, qu'une singularité française existe mais ne bénéficie pas dusoutien escompté, afin de lui donner cette lisibilité. Nous interrogerons ses modes d'analyse et sa diffusion sur la scène du marché international.

Nous constatons que, dans la photographie contemporaine allemande, l'héritage historique est trèsprésent. Nous nous intéresserons, entre autres, à " La nouvelle objectivité " et à l'un de ses fondateurs August Sander et à ses héritiers successifs de la photographie contemporaine : Bern etHilla Becher, Thomas Ruff, Thomas Struth, Andréas Gursky, Axel Hutte…

Photographié de pied, le modèle qui fait face, l'homme est toujours montré dans le cadre de son travail ou de son environnement quotidien. La photographie contient des informations sur le contexte initial de la prise de vue. De cette constante, August Sander en a fait un principe : c'est-à-dire " la possibilité ici donnée d'établir des comparaisons confère à chaque portrait une dimen-sion supplémentaire dans l'ensemble ; car le rôle social de l'individu ne devient compréhensible quedans son rapport avec les autres portraits qui forment un système de référence ".

Cette génération de photographes, citée plus haut, a exploré ce " système de référence " où chacun d'entre-eux à sa manière, avec sa sensibilité, en a fait sa singularité de recherche artistique.

Aussi une attention particulière sera dirigée sur le projet artistique de Bernhard et Anna Blume qui sedistinguent de leurs contemporains artistes photographes par leur légèreté, par leur humour et parleur ironie.

Nous travaillerons principalement avec la jeune création qui explore, qui expérimente de nouveauxterritoires de la photographie en adéquation avec les évolutions sociologiques de notre temps. A titre d'exemples, des noms peuvent être cités : Enno Kapitza, Armin Smailovic, Wolfgang Bellwinkel, Andre Zelck, Martin Fengel, Frederike Hellwig, Jürgen Nefzger... Ce volet sera notre projet de recherche durant cette année, tant théorique que plastique.

Intervenants de culture générale: Jean Attali, Philosophie, et Catherine Delvigne, Histoire de l'art.

La programmation de l'année scolaire sera organisée de cette manière : Le rythme proposé est un travail d'une journée toutes les deux semaines.Proposition de travail aux étudiants en relation avec la thématique.

Conférence d'artistes et de théoriciens de la photographie.Workshop avec un artiste photographe allemand.Artiste pressenti : Jürgen Nefzger.Visite d'exposition et de musée en Allemagne.

Le LAAC de DUNKERQUE.Le FRAC Nord-Pas de Calais.La Plate-Forme.

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Photographie: Myrtille Tibayrenc, peintures - DNSEP 2005.

Page 17: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Type de cours

Accessibilité

Généralités

Objectif et contenu

Méthodes d’enseignement

Module 24 - Atelier transversal en Andalousie (Maroc)

“Confluence II”Enseignants :

Gilles BAUTHIAN - Didier CANYNen réseau avec l’Ecole Régionale Supérieure d’Expression Plastique de Tourcoing

Pratique - Théorique - Optionnel

Cours ouvert aux étudiants des années 3, 4 et 5.

De 800 à 1604, Andalous puis Morisques ( Musulmans convertis au Catholicisme ), chassés d'Andalousie,s'exilent, reviennent ou repartent du Maghreb et d'Espagne selon les situations politiques de l'époque.Ils s'installent au Maroc, particulièrement à Fès ou partent de Rabat. Des échanges s'établissent de ce fait constamment entre continents africain et européen. Dans le prolongement du voyage d'étude effectué en Andalousie (Séville - Grenade - Cordoue) en 2005,mise en place en 2006 par l' AREA , l'ERSEP Tourcoing et l'ERBA Dunkerque, avec 20 étudiants et troisenseignants, d’une exposition-installation au Musée des Beaux-Arts de Dunkerque.

Nous nous proposons de projeter une étude de cette trame culturelle Andalousie/Maroc, sur trois sites(Fès - Rabat - Tétouan) ; avec comme axe de réflexion ces interactions " confluentes " imprégnées deséchanges culturels ; ceci, vers la production de travaux impliqués dans le circuit des connaissancescontemporaines de l'Art.

Interaction lieux, architecture, ornement, sculpture, à l'échelle de l'homme et de ses connaissancesdans sa pensée politique, philosophique, artistique.Il s'agira bien, à partir de cette mise en perspective historique, de questionner et d'étudier de manière privilégiée le rôle de l' Art dans cette implication géographique et urbanistique où Orient etOccident se rencontrent pour offrir idées, savoir-faire, comme par exemple à Fès, dans les medersaset sa célèbre université El Qaraouyne.

De cette expérience d'immersion dans le lieu devenu présent au MONDE CONTEMPORAIN, pourquoi ne pas alors questionner ce qui relève du GÉNIE du LIEU, de la COSMOGONIE et de l'existant quotidiende ces habitants qui paraissent entretenir leurs rêves de l'éphémère de leur discours par d'innombrables événements et rumeurs protéiformes.

En conclusion, il semblerait légitime que l' OBJET ARTISTIQUE interroge aujourd'hui le LIEU qui fait delui une SCULPTURE, une ARCHITECTURE, une INSTALLATION, les générations passées et présentes nousdictant à l'opposé des " NON-LIEUX " : ceux à investir d'une démarche artistique innovante .

A) Organisation de l'ATELIER CONFLUENCE II :

1° . Dunkerque :En décembre 2006, workshop Abd El Hakim Henni, artiste plasticien. Proposition plastique durant deuxjournées sur le thème des relations architecture/céramique/décor.En janvier 2007, conférence sur l'Art Maure et les apports Andalous et Morisques. Durant une journée.

2° . Tourcoing :En Février 2007, une(e) historien(ne), spécialiste de l'Art et de la philosophie au Maghreb.

3° . Des rencontres consacrées au suivi et déroulement des opérations en vue du voyage d'étude etdes points forts aboutissant à une exposition finale et une publication regroupantANDALOUSIE/MAROC.

4° . Des projections d'échanges à venir entre les institutions concernées par le déplacement d’étudiants et d’enseignants artistes France - Nord-Pas de Calais - Maroc.

5° . Contacts effectués sur place avec l' Institut National des Beaux-Arts de Tétouan et son directeur.

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Page 18: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Rabat

Fès

Tétouan

Méthodes d’évaluation

B) Déplacement de l'ATELIER CONFLUENCE II (sous réserve) :Situé du 8 au 22 mars 2007.

Visites à La Medina et Grande Mosquée , la Casbah et la Medersa.Le Mellah, le Quartier Juif.Le Chellah.

La Médina et la Medersa Sahrij.La medersa Bou Inania.La Mosquée El Karaouyne et le quartier Andalou.Le quartier des potiers.

Contact privilégié avec Monsieur Abd El Krim Ouazzami, Directeur Institut National des Beaux-Arts.Proposition d'échanges artistes/enseignants/étudiants entre institutions. Rencontres pédagogiques et méthodes d'enseignement de l' Art.

La Médina et le musée archéologique.Le musée des Arts et Traditions populaires.

Au retour , travail et mise en commun avec l'exigence aiguë d'une nouvelle réalisation plastique, etnon point des "ajustages" malhabiles de pièces perso transformées pour le cas.Des rencontres et rendez-vous ponctuels seront prévus à cet effet.Un lieu d'exposition et une publication sont bien entendu le but des opérations.

Présence et prestations en amont, avec fiche de suivi des expériences et rencontres.Résultats plastiques, que ce soit dans le domaine laboratoire ou celui de la réalisation.Projets personnels élaborés tenant compte des objectifs et but, des manières de faire, des contenus,des méthodes et des moyens tant intellectuels (références contemporaines) que pratiques (moyens-matériaux- mises en œuvres).

Un texte et une ou des photos du travail mis en place lors de l'exposition de clôture, à paraître dansla publication.

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Page 19: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Module 25 - Atelier transversal à Pompéï et à Naples

“Collection, collections”Enseignants :

Catherine DELVIGNE - Maria VOLANTen réseau avec l’Ecole des Beaux-Arts de Valenciennes

Pratique - Théorique - Optionnel

Cours ouvert en priorité aux étudiants de l’année 5, puis aux années 3 et 4.

Les multiples modèles de la collection ont traversé et marqué l'art contemporain des années 70 jusqu'à nos jours. Se tournant vers les sciences humaines (histoire, archéologie, sociologie, psychologie…), l'art des années 70 a largement puisé dans les dispositifs de classement scientifiquedes collections des matériaux lui permettant d'interroger les "conditions de vérité" du visuel et decréer des fictions interrogeant le monde, le monde de l'art et son histoire.

D'autres modèles, qui correspondent à d'autres relations au réel et notamment ses relations personnelles voire intimes, ont été ensuite interrogés et investis, comme par exemple la forme duCabinet de Curiosités. Des artistes aussi différents que Christian Boltanski, Allan Mac Collum, Anne et Patrick Poirier, etc. ont montré combien cette source d'inspiration était riche et efficace.

Au centre de questions sur les relations de l'art avec les sciences, l'histoire, l'information, la fiction etmême le mensonge, les formes de la collection, entre ordre et désordre, seront le point de départdes propositions de créations plastiques et d'études théoriques proposées dans cet atelier.

Le déplacement de quinze jours à Pompéï et à Naples nous permettra de nous imprégner de grandescollections archéologiques liées à l'histoire de l'Antiquité, si riches en suggestions pour notre imaginaire et à l'histoire particulière de Pompeï qui en offre un exemple étonnant.

Des relations étroites seront tissées avec l'Université d'Architecture de Naples dont des enseignants etdes étudiants participeront à l'atelier.

Des interventions d'artistes mais aussi de collectionneurs et de théoriciens permettront d'enrichirnotre démarche tout au long de l'année.

L'atelier se terminera par la présentation d'une exposition et la parution d'une publication.

L'atelier s'adresse en priorité aux étudiants de cinquième année, mais pourra éventuellement s'ouvrirà tout le second cycle.

L'exposition donnera matière à une évaluation du travail mais celle-ci sera faite également tout aulong de l'année et lors des bilans semestriels.

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Photographies: Yves-Olivier EVIN, photographies - DNSEP 2006

Type de cours

Accessibilité

Objectif et contenu

Méthodes d’enseignement

Évaluations

Page 20: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Type de cours

Accessibilité

Objectif et contenu

Méthodes d’enseignement

Évaluations

Module 26 - Atelier de Recherche et de Création

Atelier EditionEnseignant :

Philippe ROBERT

Pratique - Optionnel

Cours ouvert aux étudiants des années 2, 3, 4 et 5.

L'École des Beaux-Arts de Dunkerque s'est dotée d'un atelier d'éditions depuis quelques années déjà.

Il recouvre aujourd'hui l'ensemble, quasiment l'ensemble, des techniques permettant à l'étudiant defaire "du" livre. Ce lieu se bat pour faire en sorte qu'il soit, au même titre que tel ou tel autre atelier,disons traditionnel, un lieu d'investigation, on dira de pensée, et un lieu de création.

Là où les formes que peuvent ainsi prendre les réalisations "livresques" doivent être prises en comptedans la formation artistique de ces étudiants.Tel, malheureusement, n'est pas encore le cas. Trop de réticences à l'encontre de cet espace fontqu'il apparaît uniquement comme un point d'appui à l'approche de l'œuvre.

Pourtant, depuis quelques temps, des étudiants y voient l'un des lieux possibles d'une certaine promenade, d'un certain sens advenant à leur travail. Cette attitude semble être assez récente et corollaire aux ou à leurs préoccupations de notre époque.

L'édition, mais aussi sa diffusion, politiquement, devraient en École d'Art nous préoccuper un peuplus.

Les approches multiples, dont on trouvera le détail en annexe à cette courte présentation de l'atelierÉdition, montrent combien il est possible de jouer avec les outils qu'une École d'Art (celle deDunkerque en l'occurrence) met à la disposition de l'étudiant; une certaine forme légère, incongruede la création.

Faire un livre c'est ajouter ou, comme disait Roland Barthes, "ne pas s'enlever cette stricte nécessitéd'en faire".

3 approches possibles :

o Les enseignants peuvent parfois élaborer un atelier dont l'objet principal sera l'édition.o Lors de rendez-vous particuliers entre étudiants et enseignants, pendant la discussion

autour du travail personnel, peut aussi apparaître la nécessité de réaliser un livre.o Mais, la plupart du temps, ce sont les étudiants eux-mêmes qui souhaitent en réaliser un,

puis deux...

Un premier entretien permet alors de concrétiser le projet sous toutes ses coutures (textes, images,format, papiers, nombre d'exemplaires, etc.).

Puis l'on passe aux phases techniques : saisie des textes, préparation des documents images (photogravure), réalisation de la maquette, imposition sur écran, flashage (le flashage se fait à l'extérieur, chez un imprimeur) ou réalisation des films et montage manuel. L'impression est réalisée à l'École avec l'enseignant technicien, Jean Davidson, en présence de l'étudiant. Enfin, c'est la phase de façonnage : pré-coupes, encartage, reliure, rainages de couverture, emboîtage et rogne de finition.

La plupart du temps, le mode d'évaluation se fait pendant les bilans. On peut aussi imaginer qu'unensemble d'ouvrages fasse l'objet d'une présentation spécifique.

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Photographie: BUTZ et FOUQUE, éditions.

Page 21: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Cette année, l'atelier Édition s'organisera autour de trois axes fondamentaux. Il est ouvert aux étudiants de 2ème, 3ème, 4ème et 5ème années .

Deux points essentiels :

- Faire de l'édition (dans tous ses états).- Comment montrer ce type de création (quels lieux, dispositifs, publics ?).

1 - Premier axe :

Il s'agira, dans un premier temps, d'une mise à niveau technique (comment fabrique-t-on la choseimprimée, quels outils sont nécessaires, connaissance des logiciels requis sur ordinateur…).

2 - Deuxième axe :

Des rencontres seront organisées, tout au long de l'année, avec un certain nombre de personnes (dansla limite du budget qui sera alloué à l'atelier) qui ont à voir avec l'édition (artistes, graphistes, écrivains, éditeurs…). Nous prévoyons, à ce jour, 4 à 5 interventions/rencontres. Ces rencontres, normalement d'une à deux journées, seront l'occasion de faire connaissance avec lesdifférents aspects (appétits) liés à la parution "d'objets imprimés" et à leur "diffusion" (présentation ?).Et l'occasion aussi de parler des projets personnels en la matière.

3 - Troisième axe :

Il y sera question de littérature, de poésie, de textes ou de toiles d'araignées, de désirs et de leurspossibles réalisations. En un mot, faire comme disait Marcel.

Tous ces temps s'entrecroiseront, etc.

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Activités complémentaires

Page 22: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Type de cours

Accessibilité

Objectif et contenu

Méthodes d’enseignement

Évaluations

Module 27 - Atelier de Recherche et de Création

“La Peinture comme cartographie”Enseignant :

Dominique PAUTRE

Pratique - Théorique - Optionnel

Cours ouvert aux étudiants des années 3, 4 et 5.

Ce projet est envisagé en termes de prospective, de parcours expérimental, d'images et de propositions à construire. La cartographie y est considérée comme un espace de création artistiqueouvert et fluide. La cartographie y est pensée à partir d'un ensemble d'hypothèses de travail discutéeset prises en charge par un collectif d'étudiants afin de fabriquer, d'expérimenter des outils et des pro-cessus de travail dans le champ de la peinture.

A la fois comme représentation d'une réalité et comme génératrice de modes opératoires, fabriquesd'images et de dispositifs picturaux plus complexes, matrices de propositions et d'actions à actualiser,les " cartes peintes et dessinées " seront élaborées suivant différentes conceptions de la pratique picturale allant du tableau à l'installation dans l'espace.

Cet atelier s'ouvrira aussi à d'autres médiums afin de pouvoir les utiliser comme outil et les intégrercomme matière de l'image.

La conception de peintures et de dispositifs fonctionnant sur des modes cartographiques permettral'invention et la mise en jeu des systèmes de représentations, rendant compte de l'expérience et dela rencontre avec différents environnements.

Le projet s'organise autour de plusieurs parcours polymorphes. Ils permettent par la prise de possession des éléments plastiques et historiques propres à la cartographie comme l'invention et laconception de nouveaux codes, donnant ainsi une forme particulière à l'inscription picturale d'uneexpérience avec des sites choisis. Ils offriront la possibilité de composer un territoire pictural auxfonctionnements visuels et aux lectures multiples.

Par la réalisation et par l'élaboration de propositions ouvertes, ils inviteront à la construction dedispositifs favorisant la rencontre et l'échange entre tous les participants et entre différents médiums.

Les modes d'évaluation sont de deux natures et intimement liés aux différentes phases du travail. La dimension collective du travail favorise des moments de discussion et de critique entre chacun desparticipants. L'évaluation fait l'objet d'un suivi personnel de l'étudiant. Elle est soumise à un calendrier aux échéances précises validant les propositions, en présence de personnalités artistiques invitées et permettant de poursuivre le travail engagé d'une phase à l'autre. Et enfin, elle fera l'objet d'une présentation publique invitant enseignants et un public extérieur à l'École.

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Photographie: Franck MAES, Peintures.

Page 23: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Type de cours

Accessibilité

Objectif et contenu

Module 28 - atelier spécifique

“Cafétéria”Enseignant :

Philippe ROBERT

Pratique - Théorique - Optionnel

Cours ouvert aux étudiants des années 3, 4 et 5

Cafétéria ou une hypothèse pour un atelier de désœuvrés.

Ceci pourrait être un lieu à occuper. Ceci pourrait s'adresser au étudiants et aux étudiantes de 3ème,

4ème et 5ème années. Après Canal de Furnes, qui fut un lieu de captages et de promenades, aprèsl'Atelier Bricolage dont nous rappellerons, entre autres choses, les éditions de soupes, après l'AtelierContexte qui proposa la rencontre (les rencontres) à géométrie variable, nous envisagerions bien uneCafétéria, lieu exprimé depuis les volutes de ses trois précédents, comme une résistance possible.

L'École d'Art - faut-il le rappeler ? - est, de fait, un territoire à résistances et donc à inventions.Cafétéria pourrait proposer, dans un premier temps et par exemple, l'inventaire de ces résistances.Cependant, à cette heure, Cafétéria est encore une fiction. Aurons-nous les coudées franches ? On peut tout aussi bien se dire que Cafétéria sera l'endroit des fictions. Il suffira pour cela que nousayions quelques frictions avec ce qui résiste à l'intelligence du faire.

Bon, nous pourrions ajouter enfin que Cafétéria serait un lieu de stockage de toutes entreprises dufaire allant de la chanson à la peinture, de l'installation à la lecture, etc.

Ces stocks d'actes et d'idées seraient alors sans cesse revisités, sans cesse augmentés, sans cesse transformés par ceux et celles, étudiants, artistes, philosophes, danseurs, écrivains, chanteurs, musiciens, qui inventeraient tout au long de deux années Cafétéria.

Cafétéria est aujourd'hui une hypothèse. Volons-là ! Et puis rappelons, pour finir ici, ce que rapporte Raoul Vaneigem dans un de ses livres : " Rien n'est fini, tout commence et va mûrir au vent qui sème la tempête. "

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Photographie: Sébastien ROBERT, photographies - DNSEP 2006

Page 24: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Philosophie

Sculpture/installation

Volume/sculpture

Présentation des enseignants

Jean ATTALIAgrégé de philosophieMaster of Arts (Architecture)Docteur en philosophieMaître-asssistant des écoles d'architecture

Publications

Ouvrages personnels :· Pierre Dhainaut, Rodez, Éditions du Rouergue, coll. " Visages de ce temps ", 1986.· Le plan et le détail. Une philosophie de l'architecture et de la ville, Nîmes, Éditions Jacqueline Chambon, coll. " Rayon Art ", 2001.· L'avant-pays. Essai sur la forme et l'horizon des villes, Paris, Presses Universitaires de Vincennes, coll. "Intempestives ", (à paraître en 2006-2007).

Ouvrages collectifs :· " Le Casting de l'art contemporain ", in Jean Attali, Catherine Millet (et alii), Produire, créer, collectionner. Aides à la production de la Caisse des dépôts et consignations, Paris, Hazan, coll. " Art Moderne ", 1998.· " La mutation comme surpassement ", in Rem Koolhaas, Stefano Boeri, Sandford Kwinter (et alii), Mutations,Bordeaux, arc en rêve centre d'architecture/Barcelone, Actar, 2000.· " Roman system, ou le Générique à tous les temps ", Ibidem.· " Le balladin photographe ou le faux anodin ", Bertrand Gadenne, Arcueil, Anthèse, 2001.· " Vertical Labyrinths ", in Véronique Patteeuw (ed.), Reading MVRDV, Rotterdam, NAI Publishers, 2003.· " Surviving in a Wasteland ", in Liesbeth Bik and Jos van der Pol, Bik van der Pol, with love from the kitchen,Rotterdam, NAI Publishers, 2005.

Autres :· Nombreux articles en revues (littérature, philosophie, art, architecture et urbanisme, psychanalyse).

Anne BARBIER

Anne Barbier est avant tout artiste plasticienne et c'est en tant que telle, basant sa pédagogie sur son expérience personnelle,qu'elle enseigne la sculpture/installation depuis six années à l'école des beaux-arts de Dunkerque après avoir été chargée decours pendant cinq ans à l'université de Paris VIII, Saint-Denis.

Elle a fait ses études d'arts à l'École Supérieure Nationale des Beaux-Arts de Bourges, puis à l'université Paris-Sorbonne.

Elle a été membre de l'Institut des Hautes Études en Arts Plastiques dirigé par Pontus Hulten en 88-89.

Gilles BAUTHIAN

Gilles Bauthian est né à Chartres en 1945. Études secondaires à Oran (Algérie). Études supérieures à Cambrai et Tourcoing. CAFAS et DNBA céramique volume à Bourges.Dessinateur en architecture intérieure. Professeur de dessin à l'ERSEP de Tourcoing. Epreuves du CAPET Arts Plastiques, École des Arts Appliqués de Paris .Professeur d'Arts Plastiques en lycée jusqu'en 1985. Professeur de sculpture céramique volume à l'ERBA depuis 1975.

Gilles Bauthian a un métier qu'il enseigne : la sculpture céramique et sa place dans l'Art Contemporain .Expositions personnelles et collectives. Commandes d'institutions et de particuliers .

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Photographie: Brigitte Beyaert, installation - DNSEP 2005.

Page 25: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Audiovisuel

Dessin

Anglais

Photographie

Histoire de l’art et culture générale

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Didier CANYN

Apres un cursus universitaire, il suit des études en photographie et travaille pour des agences en reportage à travers le monde.Parallèlement, il est photographe de plateau pour le cinéma et le théâtre. Curieux, il s'intéresse à la lumière et devientconcepteur d'éclairage pour la scène théâtrale. Désireux d'explorer le septième art, il deviendra tour à tour cameraman, preneur de son et monteur.C'est à la télévision qu'il est conquis par la vidéo qui va vite devenir son moyen d'expression privilégié.

A la fin des années 1980, il monte à Dunkerque un atelier vidéo qui très vite s'appelle " L'École Cinéma et Vidéo de la Rue " oùinterviennent plasticiens et cinéastes.Cet atelier, très vite reconnu pour les nombreux prix et récompenses obtenus dans les festivals, devient un lieu où se fréquentent des jeunes de tous horizons dont des étudiants de l'École d'Art de Dunkerque.

Programmateur vidéo au studio 43, cinéma d'art et d'essai, il va participer aux Rencontres Cinématographiques de Dunkerque,avant de rejoindre l'École d'Art d'abord à temps partiel puis à plein temps en 1998 où l'une de ses préoccupations sera d'installer un atelier informatique afin de préparer l'arrivée de la vidéo numérique.

Philippe CARETTE Né à Roubaix, étudie à l'ERSEP de Tourcoing.

Diplômé de gravure, enseigne la discipline dès 1975 à l'Académie de Dunkerque puis, en 1985, en son ÉcoleRégionale où il assure aujourd'hui les cours de dessin.

Participe à des expositions collectives, des biennales internationales, anime des associations de graveurs, demusiciens, en poursuivant ses recherches.

Encadre, de 1991 à 1995, une bourse européenne de déplacement collectif : TEMPUS, à l'iniative de l'ESPENA deNamur (Belgique), association Dunkerque (France), Olomouc (République tchèque), Bratislava (Slovaquie).

Participe à des ateliers de sensibilisation artistique et s'intéresse aux pratiques amateurs cadrées et noncadrées.

en cours de nomination

Albert CLERMONT

Albert CLERMONT est né en 1954 à Rennes. Vit et travaille à Dunkerque.

Le projet artistique que je propose depuis 1990 est nourri depuis 1998 par série de séjours effectués au Mali.

J'ai été présenté dans des expositions collectives et personnelles : "L'H du Siège " à Valenciennes : " Vu d'en haut : dessiner lepaysage (édition originale n°2) "; en juillet 2005 à l'association " A table " sur le site de Capécure de Boulogne -sur-Mer : " Vud'en haut : dessiner le paysage " ; en octobre 2001 à la Maison de la Culture d'Amiens : " A.O.N.C " ; en mai 2001, VacancesBleues à Marseille : " Utopies à Marseille " ; en février 2000 à la bibliothèque Universitaire de Dunkerque : " Les pierres sontnomades " ; en janvier 2000 à la galerie Arc-en -Ciel de Liévin : " Image sur image " ; en 1999 au Musée d'Art Moderne de LilleMétropole à Villeneuve d'Ascq : " Changement d'air " ; en 1999 à La Friche Belle de Mai de Marseille : " Image sur image " ; eten 1995 à Lille St. André.

En 2004, j'édite " Wohi goy hi birë ", avec l'aide de l'Atelier Vidéo Art Plastique d'Heure Exquise !, un DVD de quatre entretiensavec le sculpteur malien Amahiguere Dolo. Ils ont été notamment présentés en juin 2004 dans le cadre de " Périplan, 4ème

Rencontre de Cinéma des Mondes Noirs ", au cinéma l'Univers à Lille. Ils sont les premiers d'une série d'entretiens filmés avecdes artistes et théoriciens africains et européens.

Catherine DELVIGNE

Catherine Delvigne enseigne l'histoire de l'art et la culture générale. Elle écrit des textes de catalogue sur desartistes contemporains et participe à des conceptions d'expositions. Elle fut notamment commissaire de l'exposi-tion "L'envers du décor" au Musée d'Art Moderne, Lille Métropole à Villeneuve d'Ascq.

Elle est présidente de l'association "Le Bois Sacré", dont le but est d'organiser des échanges entre des écolesd'art françaises et africaines. Cette association regroupe des enseignants de onze écoles d'art françaises et tra-vaille actuellement avec le Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia de Bamako (Mali).

Elle fut coordinatrice pédagogique pendant cinq ans.

Expositions (commissariat) :" Roman Opalka ", ERBA, Dunkerque." Fariba Hajamadi ", ERBA, Dunkerque." L'Envers du Décor ", Musée d'art moderne Lille Métropole." Albert Clermont, Sandrine Rabaey, Hervé Lepaulmier ", Galerie " Zone de Confusion ", St André.

Page 26: Module 11 - atelier 1 Peinture - ville-dunkerque.fr

Audiovisuel

Culture générale

Peinture

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Publications :" L'homme étonné ", catalogue Roman Opalka, Éditions " A Bruit Secret "." Le signe de la fragilité ", catalogue Christine Deknuydt " Encore des Orties ", Galerie " Le regard sans cran d'arrêt ", Dunkerque." Mécanique des Sphères ", catalogue Pierre Mercier, Centre d'art contemporain de Castres." Ce qui, d'ordinaire, est séparé ", catalogue Christophe Boulanger, Galerie " La maison du Notaire ", Douai." …Maniériste, décoratif, grotesque ", catalogue " L'Envers du Décor ", Musée d'art moderne Lille Métropole, ainsiqu'une anthologie de textes de référence sur le sujet du Décoratif." Mohamed El Baz ", publication de l'artiste, centre d'art contemporain de Castres, BAR, Roubaix et centre d'art contemporain de Rennes." Entretien avec les artistes ", catalogue " Escale ", Musée d'art moderne Lille Métropole." Pierre plate ", publication de l'exposition Albert Clermont, " H du Siège ", Valenciennes." Juste un battement d'aile ", catalogue Bertrand Gadenne, Musée d'Arras.

Bertrand GADENNE

Bertrand Gadenne a débuté son travail d'artiste à la fin des années 70 par son engagement dans le domaine du cinéma expérimental. A partir de 1983, il a développé un travail de création de dispositifs de projection de diapositives tout en explorantles grandes catégories de la représentation du monde naturel (l'humain, l'animal, le végétal, le minéral). L'art de BertrandGadenne crée, par des moyens insolites, un émerveillement qui engage le regardeur dans une réflexion sur l'expérience du temps: l'impermanence de l'être, la caducité des choses, l'apparition et l'évanouissement de l'image.

Depuis 1999, il utilise le principe de la projection vidéo afin d'affirmer la prise en compte de l'apparition fictionnelle de l'image enfonction des lieux d'exposition et l'investissement de l'espace public qui devient le théâtre d'étranges apparitions nocturnes.

Il expose régulièrement aussi bien en France qu'à l'étranger dans les musées, les centres d'art, les galeries : Musée des Beaux-Arts - Arras (2006), Musée des Beaux-Arts - Shanghai (2005), ISELP - Bruxelles (2003), Galerie Aline Vidal - Paris(2003), Centre National de la Photographie - Paris (2002), Musée d'Art Contemporain -Villa Croce - Gênes.

Expositions personnelles (sélection)

2006 - CEAAC, Strasbourg. - "Résonances", Musée des Beaux-Arts, Arras. - "Pour la nuit", Château de Morsang-sur-Orge.

2005 - "Le feuillage", vidéo projection sur la façade du Musée Matisse dans le cadre de la nuit des musées, Le Cateau-Cambrésis. - "La mémoire du fleuve", Château de Moncontour, Vouvray-Tours. - "Le monde en boucle", Le Triangle, Rennes.

Expositions collectives (sélection)

2005 - "La peau est ce qu'il y a de plus profond", Musée des Beaux-Arts, Valenciennes. - "Artists at Glenfidich Distillery", Dufftown, Ecosse. - "Lumières incidentes", Espace Culture de l'USTL - Cité Scientifique,Villeneuve d'Ascq. - "Paris à Shangaï, trois générations de photographes français", Musées des Beaux-Arts, Shanghaï, Chine.

en cours de nomination

Dominique PAUTRE Né le 15 octobre 1955Vit à AmiensEnseigne la peinture à l'École Régionale des Beaux-Arts de Dunkerque depuis 1984

ExpositionsAmiens (Maison de la Culture), Bruxelles (L'Atelier), Châtenay-Malabry (C.R.E.P. de Paris), Épinal (Centre culturel), Metz(Médiathèque), Morainville (La Galerie lente), Nantes (Atelier/Art/Vision), Paris (Galerie Pixie), Rome (Centre culturel français).

Intervention sur l'architectureChambre de Commerce de Cholet, polychromie intérieure ; Ville de Cholet : Centre social Favreau, polycromie intérieure et extérieure ; Ville de Jallais : ensemble sportif, polychromie des façades ; Mairie de Donges, polychromie intérieure ; H.L.M. deCholet : lotissement de la Chênaie, polychromie extérieure.

PublicationsAux éditions AENCRAGES "Lacunaires" avec Roland CHOPARD.Couverture et dessins dans Action poétique n° 77."Le monochrome n'est pas un désert" dans les Acharnistes."Trames fragiles" dans Turbulence Vidéo n° 26.

Quelques Ateliers "Peinture""Traductions Allée/Retour", "Le tableau hors de lui-même" avec E. Villard ; "Lumières et aveuglements" ; "Game/Jeux" avec S. Calais ; "Espaces innommables/Peintures et territoires" avec J. Boutterin ; "Images inquiétées/Images inquiétantes" avec Ch. Rosset, R. Hourcade, M. Cohen ; "Des presques-riens" avec E. Pressager, J.L. Bigot ; "Partitions graphiques" avec J.Y Bosseur ;"Jeux de cartes" avec D. de Varine, J. Basserode ; "Who is affraid of blue, yellow and red" ; "Comme un miroir sans tain" ;"Fabriques" ; "Démontages/Remontages" ; "Motifs mobiles" avec C. Delvigne à l'I.N.A. de Bamako, Mali ; "Paysages urbains" avec A.Clermont au Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia de Bamako, Mali.

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Jean-Luc POIVRET

Études à l'École Estienne à Paris et à l'École Normale Supérieure de l'Enseignement Technique (“section Art") à Cachan.Travaille comme directeur artistique dans la publicité, maquettiste pour la presse et le livre. En 1984, boursier, choisit New-York. En 1988, enseigne à l'École Régionale Supérieure d'Expression Plastique de Tourcoing.

Expose depuis 1980 (Biennale de Paris, Galerie Zabriskie, Kusthalle de Bern, P.S.1 à New-York, Nice).

Depuis 1978, où il fonde la revue "Empreintes", édite des textes poétiques et participe au comité de rédaction de la revue"FUSÉES".

Enseigne Les Peintures à l'École Régionale des Beaux-Arts de Dunkerque.

Philippe ROBERT

Philippe Robert est né juste à la frontière belge. Il ne se déplace que très peu. Les voyages et leurs inconvénients l'ennuient profondément. Il réside donc encore à la frontièrebelge, une autre, s'étant déplacé de quelques kilomètres seulement de son lieu d'apparition.

Il aime les livres et en fait depuis un sacré bout de temps. Aujourd'hui, ce qui le préoccupe le plus c'est l'écriture dite à du public et d'être, au travers d'hypothèses de travail, une espèce de passeur.

Le reste, qui est large, ne vaut pas le coup d'être dit ici.

Richard SKRYZAK

Richard Skryzak est né en 1960 près de Valenciennes où il vit.

Il a une formation littéraire et artistique (maîtrise d'Arts plastiques et D.E.A. d'Analyses littéraires et d'Histoirede la Langue française.

Il s'intéresse à la vidéo depuis 1980 et a réalisé des bandes (Electron, Ecran, Autoportrait à la bulle, l'Arc-en-ciel)et des installations (Coups de Dés, Coups de Foudre, Les Attributs du Vidéaste, In Vidéo Vanitas, Autoportrait).Ses recherches théoriques et artistiques interrogent principalement les qualités esthétiques inhérentes à l'imageélectronique, notamment dans son rapport au concept de “vanité”. Son travail a été montré dans de nombreux festivals, centres d'art, musées en France (Clermont-Ferrand, Dunkerque, Hérouville-St-Clair, Lille, Manosque,Paris, Valenciennes) et à l'étranger (Allemagne, Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Pays-Bas).Ses bandes vidéo ont été diffusées également dans l'émission " Die Nacht/La nuit " sur Arte. Il publie aussi desessais sur l'art et la vidéo dans différentes revues (Turbulences Vidéo, Les Acharnistes).Il enseigne la vidéo et l'analyse d'image à l'École Régionale des Beaux- Arts de Dunkerque depuis 1988.

Maria Giuseppina VITALI-VOLANTDiplômes Examens.

2004 : Université de Paris 8 Saint Denis. Thèse de Doctorat en Littératures et civilisations étrangères, (spécialité :études italiennes). Aventure, histoire, écriture de soi à la fin du XVIIIème siècle : Giuseppe Gorani (1740-1819), lettres etmémoires. 2005 : inscription sur la liste de qualification aux fonctions de maître de conférences.1990-2006 : enseignante chargée de cours à l'Université du Littoral Côte d'Opale. 1990-2006 : responsable de la bibliothèque de l'Ecole Régionale des Beaux-Arts de Dunkerque.Depuis juin 2004 : membre du Laboratoire de Recherche sur l'Industrie et l'Innovation (EA 3604) de l'Université duLittoral Côte d'Opale (Dunkerque). 2006 : collaboratrice. Groupe d'étude du XVIIIème siècle. Faculté de Philosophie et Lettres-Histoire et archéologie.Université Libre de Bruxelles (ULB).

Publications récentes.

2006 septembre : Maria G. Vitali-Volant, La fureur polémique d'Aristarco Scannabue (alias Giuseppe Baretti, Turin 1719-Londres 1789) protagoniste de " La Frusta letteraria ", revue " Etudes sur le 18° siècle ", vol. 34, 2006, Discours sur ladécadence au XVIIIe siècle, responsables : Bruno Bernard et Valérie Andre, Université Libre de Bruxelles.2006 septembre : Maria G. Vitali-Volant, Lettres de l'exil de Giuseppe Gorani (Milan 1740-Genève 1819) en Suisse.L'errance et les persécutions d'un témoin de l'Histoire, actes du colloque : Exils, migrations, création, 28-29 avril 2006,Université Paris 12, équipe de recherche IMAGER EA 3958.2006 avril : Maria G. Vitali-Volant, Il bestiario araldico di Gianna Manzini, (Le bestiaire héraldique de Gianna Manzini) inArches de Noé, in " Italies ", revue d'études italiennes, Université de Provence, N.10 (parution en 2007).2005 : Maria G. Vitali-Volant, ouvrage, Cesare Beccaria (1738-1794) Cours et discours d'économie politique, Paris,L'Harmattan, 2005, p.127.2005 : Maria G. Vitali-Volant, article, L'esprit du LAAC (Lieu d'Art et d’Action Contemporaine) de Dunkerque. mars2006, in "Archistorm" revue d'art contemporain, N. 2. Paris, Bookstorming.2005 : Maria G. Vitali-Volant, article, Le hasard et la nécessité : figures du hasard dans les " Mémoires pour servir à l'histoire de ma vie " de Giuseppe Gorani, in " Figures et jeux du hasard ", in " Italies ", revue d'études italiennes,Université de Provence, N.9, 2005, pp.121-144.

Peinture/couleur

Techniques d’impressionet édition

Audiovisuel

Recherche documentaire

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Le Département de Sensibilisation Artistique et de Formation (DSAF).

45, rue du Jeu de Paume - 59140 DUNKERQUETél. 03.28.66.15.60 - fax: 03.28.66.90.60 Mail: [email protected]

Activités annexes Le Département Pratique Amateur

45, rue du Jeu de Paume - 59140 DUNKERQUETél. 03.28.66.15.60 - fax: 03.28.66.90.60 Mail: [email protected]

Photographies: atelier adultes Arts Plastiques et atelier enfants Affiche.

Photographies: Exposition “Inventarium 03” Michel Paysant, (soutien à la création).Exposition Bertrand Gadenne (Détail “Les papillons”), 2003.

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Depuis de nombreuses années, l'École d'Art de Dunkerque offre aux habitants, qu'ils soient deDunkerque ou d'ailleurs, un bel ensemble d'ateliers d'Arts plastiques. Tous les publics (enfants, adolescents et adultes) et toutes les disciplines (du dessin, de la peinture, des arts graphiques, de la photographie, à la sculpture, la vidéo et au stylisme) y sont représentés.A partir de l'année scolaire 1998-99, l'École Régionale des Beaux de Dunkerque a mis en place unnouveau projet pour la Pratique amateur, afin de proposer une image cohérente et articulée deses secteurs d'activité. Le nouveau projet s'inscrivait dans une dynamique de recherche et de développement qui touchel'ensemble des publics que nous accueillons.

Un adulte qui souhaite s'inscrire à l'École d'Art choisit un projet parmi un ensemble de projets. Il s'agit ici d'une démarche individuelle et motivée dans un processus de formation adapté.Depuis plusieurs années, l'École d'Art a mis en place d'autres propositions pédagogiques :

- 2 ateliers "débutants", qui sont réservés aux nouveaux arrivés curieux et motivés par un parcours initiatique depuis une proposition "dessin-couleur" jusqu'à une réalisation "sculpture-céramique" ;

- l'atelier Impulsion, qui fonctionne sur le principe de propositions/réponses dans un tempsdéterminé. Une expérimentation et une production autour d'un sujet déterminé, en s'appropriant les outils issus des différentes disciplines ;

- l'atelier Édition développe la réflexion, la conception et la réalisation de publications (livres, journaux, carnets de travail, revues, livres-objets…) ainsi qu'une approche du mail-art, de l'affiche et du multiple en général.

Dès 1995, l'École a mis en place des ateliers mixed media, dont le principe est basé sur la méthode de fonctionnement de l'enseignement supérieur, c'est-à-dire un parcours artistique à travers plusieurs disciplines. Un adolescent suit un parcours qui l'amène, sous la forme demodules et sur la base de propositions d'atelier qui durent sept semaines, à découvrir tous lesmoyens techniques et plastiques mis à sa disposition (terre, peinture, vidéo, photo, multimédia…)pour définir des champs d'investigation. Là aussi, l'adolescent est amené à rencontrer des enseignants différents pour chaque module.

Depuis, l'École a développé d'autres projets pour les adolescents, par exemple : - l'atelier Option Arts plastiques, qui est destiné aux élèves souhaitant se présenter à

l'épreuve optionnelle du baccalauréat. L'accent est mis, d'une part, sur une approche contemporaine de la création et, d'autre part, sur une évolution des capacités et des motivations des candidats ;

- l'atelier Stylisme-Décoration, qui permet aux jeunes de développer une créativité qui s'applique et s'intègre facilement dans la vie quotidienne.

La pédagogie développée dans nos ateliers est celle de l'épanouissement par la création. Les activités pratiquées permettent aux enfants d'explorer et de s'approprier de nouveaux moyensd'expression comme la peinture, le modelage, la photographie, la vidéo, le dessin…L'atelier devient ainsi un lieu d'échanges, une autre manière de regarder et de s'ouvrir sur lemonde.

Le projet actuel de la Pratique Amateur nous permet de remplir pleinement notre mission de service public en restant fidèles à des exigences de qualité. Il rend plus évident encore l'articulation entre les trois départements de l'École, en mettant enœuvre des actions transversales, ce qui, pour des raisons évidentes d'inadéquation des contenus etobjectifs, n'était que partiellement possible dans le passé.

Il est important qu'un même concept artistique soit à la base des trois départements de l’École,puisque la synergie et l'articulation cohérente qui en sont la conséquence, constituent l'imageglobale de l'École d'Art.Un projet cohérent qui s'adresse à un large public et qui met en exergue une volonté de s'inscriredans son époque en étant soucieux de la recherche, de la qualité des démarches et des contenus,ne peut que prendre une place importante dans la politique culturelle de la ville.

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Adultes

Adolescents

Enfants

Le Département Pratique Amateur

Photographies: atelier adultes Sculptures/Céramique, atelier Adoslescents Arts plastiques, atelier enfants Arts Plastiques.

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Enseignants

Coordinatrice enfants/adolescents :Caroline DELBEKE

Coordinateurs adultes :Joséphine DOMINAULTGilles BAUTHIAN

Enseignants :Dominique BASQUINarts plastiquesGilles BAUTHIANsculpture, graphismeCaroline DELBEKEarts plastiquesJoséphine DOMINAULTarts plastiques, multi-techniques, sculpture, graphisme, ImpulsionYves DECROIXarts plastiques, peinture, dessinEmmanuelle PIDOUXarts plastiques, dessin, peinture, Impulsion, éditionCorinne PINSONstylisme, décoration, dessin, peinture, modèle vivantBéatrice VALEMBOISarts plastiques

Annexe du Banc Vert :Joséphine DOMINAULTarts plastiquesEmmanuelle PIDOUXarts plastiques

Modèle vivant :Virginie MULE

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Photographie: atelier Bac - Option Arts plastiques

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Le Département de Sensibilisation Artistique et de Formation est l'un des secteurs d'activités de l'École d'Art. Il met en oeuvre, à travers une programmation d'expositions, de résidences d'artistes,un travail de soutien à la création et à la diffusion, l'accompagnement de projets artistiques, desactions de sensibilisation artistique, de médiation, de formation en direction des publics.

L'omniprésence des oeuvres, des artistes, des processus de création, des projets artistiques prenanten compte le contexte dans lequel ils s'inscrivent, une réflexion permanente sur les pratiques, lesoutils, les méthodes, les enjeux de la médiation doivent permettrent aux étudiants d'être en relation directe et étroite avec l'art d'aujourd'hui, de sa conception à sa rencontre.

Expositions, accompagnement de projets (soutien à la création - diffusion), ateliers de sensibilisationartistique, stages de formation, séminaires, éditions.

Pourquoi un Département de sensibilisation artistique ?Quel rôle une École d'Art peut-elle jouer dans une politique de démocratisation culturelle ?Quelle place l'art, sa rencontre peuvent-ils avoir dans cette politique ?Ces questions restent d'une grande actualité et ouvrent deux champs de réflexion sur lesquels estconstruit notre engagement politique et éthique.

La présence de l'art, de l'artiste dans la cité, sur un territoire, est la garantie d'une pensée en mouvement et en actes. Cette pensée, les oeuvres qui en découlent peuvent nous permettre deconstruire notre propre pensée, un regard sur le monde.L'accent a toujours été mis sur le processus de création pour réussir à appréhender et à comprendreles mécanismes qui se mettent en oeuvre pour donner naissance aux projets artistiques et aux oeuvres.

Cette notion de processus est au coeur de l'autre dimension de notre projet: la formation. Comment faire en sorte qu'un public captif ou exclu à priori puisse entrer dans une dynamique decuriosité, puisse nourrir une acuité particulière, puisse prendre conscience de capacités créatriceset surtout de la possibilité de penser et agir le monde dans une responsabilité politique.

Ce qui est au centre de nos préoccupations depuis toujours, c'est la médiation. Il y a là de véritables enjeux de société dans la mesure où il faut considérer qu'il est illusoire de penser que la question de l'art et de sa rencontre est une simple affaire individuelle. Sans faire de distinctions faciles du fait d'un déterminisme social évident, il apparaît essentiel decréer les conditions d'une rencontre avec l'idée que cet espace-là est bien celui de l'échange, del'ouverture, de l'altérité..., et que nous sommes là au coeur d'un véritable projet de société.

En ce qui concerne nos pratiques de sensibilisation artistique et de médiation, appliquées plus particulièrement à l'art contemporain, nous considérons que le médiateur est celui qui doit créer lesconditions d'une rencontre. Il n'est pas porteur d'un message à donner, mais connaît les deux termesqu'il faut mettre en relation : les publics et les oeuvres, et doit accompagner, orienter, faire émerger, des mots, des idées, des sensations qui créeront une relation, une connaissance dans l'expérience.Le médiateur est celui qui va permettre de vivre une expérience, un parcours (engager un processus ; ouvrir un domaine de connaissance) qui mènera d'un lieu à un autre, dans une sorte devoyage immobile et intérieur. Il sera facile ou douloureux et la rencontre aura lieu ou pas.

La question du lieu est alors essentielle, "d'où je parle ?". Cet espace de médiation nous l'appelonsl'entre-deux. Il est particulier parce qu'il s'agit d'un espace à habiter, d'un espace à occuper, d'unespace de liberté, de paroles, d'échange, de résistance, d'utopie.Il est essentiel aussi, parce qu'il y a toujours un entre-deux. Il doit nous placer en situation d'accepter l'idée de ne pas contrôler, maîtriser et admettre de ne pas gérer mais se perdre.C'est ici, dans cet "en commun" que se jouent de véritables enjeux de société.

Les derniers artistes avec lesquels nous avons travaillé sont : Eric Hattan, Michel Paysant, Didier Courbot, Maria-Théréza Alves, Guillaume Bruère & Bram Van Waardenberg, Anri Sala, Ludovic Linard, Christine Deknuydt...

Le Département de Sensibilisation Artistique et de Formation bénéficie du soutien de la DRAC Nord-Pas de Calais et de laCommunauté Urbaine de Dunkerque.

Activités

La médiation

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Département de Sensibilisation Artistique et de Formation (DSAF)

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Enseignants

Photographies: Exposition Anne Rivollet “Radio Guimbaya” 2004 - Création Pôle Petite Enfance,travaux d’enfants, exposition “Entre Provenance et destination”(Détail: D.Courbot - Coll. Fnac) 2005 et Exposition Stéphane Rocoul “New context” 2004 - Création Pôle Petite Enfance.

Responsable :

Richard SCHOTTE

Enseignants :

Dominique BASQUINSamuel BUCKMANCathy CHRISTIAENNadia RAMBAUD