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Mémoire de DIU de Pédagogie Médicale
Université Paris V – VI – XI – XII
Réalisation d’un Site Internet :
De la réflexion à la réalisation
De la démonstration de l’intérêt pédagogique
Soutenu le 14 Octobre 2011
Par
Nicolas TERZI
Directeur de Mémoire : Pr. B. Guidet
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Table des Matières
Introduction et Rationnel : .......................................................................................................... 4
Méthodologie : ........................................................................................................................... 8
Objectif : ................................................................................................................................. 8
Les Acteurs : ........................................................................................................................... 9
Le premier constat : ................................................................................................................ 9
Elaboration de la structure : ................................................................................................. 10
Les actions menées : ............................................................................................................. 12
Les Impératifs de la conception d’un site Internet ........................................................... 12
L’intégration de nouvelles fonctionnalités ....................................................................... 13
Résultats ................................................................................................................................... 14
Discussion - Conclusion ........................................................................................................... 15
Bibliographie ............................................................................................................................ 16
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Résumé :
Le développement des nouvelles technologies de l’information a pris ces dernières
années une importance majeure aussi bien dans le domaine privé, que professionnel, faisant
de l’internet, un partenaire de tous les jours.
Le monde médical n’a pas échappé à cette « révolution », rendant l’information
médicale rapidement accessible, par les professionnels mais aussi par le grand public.
L’utilisation de cet outil de communication permet désormais d’envisager de
nombreux outils utiles à la formation médicale, que celle-ci soit initiale ou continue. En effet
l’internet, et l’e-learning sont un véritable changement de paradigme de ce qu’était jusqu’à
présent, la conception de la formation médicale, formation présentielle pour la plupart.
Fort de ces constatations, les Sociétés Savantes, garantes de l’intégrité des
informations médicales diffusées dans leur domaine, ont été amenées rapidement à s’emparer
de la création de Site Internet, à la fois pour ce faire connaître aux yeux de la communauté
médicale mais aussi encadrer le contenu des informations. L’écueil majeur de ces sites
internet est la nécessité de les faire vivre au quotidien, ce qui n’est pas sans poser de réels
problèmes dans le suivi sur la durée, et l’actualisation.
En 2011, quarante ans après sa création, la Société de Réanimation de Langue
Française (SRLF), qui s’était dotée d’un site depuis 2001, a pris la décision de refondre celui
ci dans un souci de meilleur lisibilité, une volonté de « rayonnement » au sein de la spécialité
d’autant que celui-ci ne répondait plus aux standards actuels et aux possibilités
technologiques.
Nous rapportons ici les différentes étapes de la refonte d’un site internet, de la
réflexion scientifique à la réalisation finale. Les outils utilisés et proposés pour que ce site,
porte d’entrée principale de la SRLF, soit l’occasion de développer de nouveaux outils
pédagogiques interactifs seront également discutés.
Mots Clés : Société de Réanimation de Langue Française, e-learning, internet, formation
médicale continue.
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Introduction et Rationnel :
La place prise, par le développement des nouvelles technologies d’information montre
à quel point l’outil informatique est omniprésent dans notre vie de tous les jours tant dans le
domaine personnel que professionnel. En effet, si l’on s’en réfère à ce que nous rapporte
Heath et al. (1) l’incursion des technologies de l’information et de la communication (TIC)
est l’un des plus importants développements dans le domaine de la santé au cours des 25
dernières années. Ces technologies ont des impacts variés tant sur la pratique professionnelle,
l’expérience vécue par les patients, la gestion et l’organisation des systèmes de santé.
De plus, avec cette émergence des TIC, notre façon de vivre, d’apprendre, de
travailler, voire de se socialiser prend une tournure tout autre.
Ces métamorphoses sociétales s’accélèrent, d’autant plus depuis l’arrivée du WEB 2.0 (2),
qui permet désormais aux internautes d’interagir avec le contenu des pages, mais aussi entre
eux. Les pages internet ne sont plus uniquement statiques, l’internaute participe activement à
ce monde technologique et peut contribuer à l’alimentation du site.
Dans le domaine médical, il est désormais possible sur certains sites, tel YouTube notamment,
considéré d’ailleurs par le Time Magazine comme l’invention de l’année 2006, d’y adjoindre
des animations, des extraits de conférences…
Avec Internet, la connaissance dans le domaine médical, n’est cependant plus
l’apanage des spécialistes de la santé. Il y a, une réelle démocratisation du savoir scientifique
et médical, qui affecte de façon profonde la relation traditionnelle entre le patient, jadis
profane, et le praticien qui possédait un statut jusqu’alors différent.
Ce changement profond ne devrait toutefois pas être perçu d’emblée comme une
menace, mais un moyen facilitateur de communication sûre si elle est contrôlée, et surtout une
possibilité d’impliquer simplement les patients dans leur prise en charge. Fieschi et al. (3)
considérer, en effet que l’arrivée des TIC donne une place plus importante au partage de
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l’information et à ce qu’il appelle « l’autonomisation ». Un des exemples les plus marquant
est la télé-médecine, qui permet une interaction de plus en plus facile à la fois entre des
experts mais aussi entre le patient et son médecin, cette démonstration a été faite par Stretcher
et al (4).
C’est pourquoi, au vu de cette radicale modification d’état d’esprit sociétale, et cette
omniprésence de l’Internet dans la vie quotidienne, il était inconcevable que les Sociétés
Savantes, garantes du sérieux scientifique de l’information, mais aussi relais indispensable
pour ses membres, ne développent pas activement ce moyen de communication. Ces dernières
ont en effet rapidement pris conscience de cet enjeu et surtout qu’il soit réalisé sous leur
égide. Cet outil de communication leur permettant de proposer une information contrôlée, de
valeur scientifique indéniable, régulière et rapidement diffusable.
Un des autres avantages était l’utilisation de cet outil comme moyen pédagogique de
formation continue par le biais de modules interactifs. Plusieurs études ont en effet, souligné
les lacunes des facultés de médecine à assurer l’intégration des TIC aussi bien dans la
formation médicale initiale que continue (5).
A l’heure actuelle, parler de formation médicale continue (FMC) sans parler de
l’Internet n’est plus possible. Les développements ont été très rapides mais l’effet culturel a
eu des impacts variables sur l’intégration de ces modules. Les pays anglo-saxons ont été les
plus rapides dans l’intégration de ces techniques. Cette formation médicale continue ou
communément appelée e-learning a été définie en 2003 par l’union européenne comme ceci
« l’e-learning est l’utilisation des nouvelles technologies multimédias et de l’Internet pour
améliorer la qualité de l’apprentissage en facilitant l’accès à des ressources et à des services
ainsi que les échanges et la collaboration à distance ». La FMC peut donc être réalisée en
ligne sans avoir à se déplacer, l’enseignant vient virtuellement vers l’apprenant. Un tutorat à
distance peut exister. Les outils sont très nombreux, et dans l’idéal doivent être associés. Un
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site statique n’est pas suffisant. Dans ce type d’apprentissage, l’utilisateur doit sentir une
interactivité, et des possibilités de feed-back. Pour les apprenants, il existe clairement des
avantages liés à la flexibilité, l’accessibilité ubiquitaire, l’autonomie et le rythme adapté à
chacun. Les inconvénients sont principalement ceux de la technologie. Des spécifications ont
été développées pour normaliser les systèmes d’apprentissage et ne pas voir se développer
sans contrôle ces systèmes informatiques. Ces spécifications sont là pour normaliser les
moyens de trouver, d’importer, de partager et de réutiliser les contenus d’apprentissage. Une
norme commune a été mise en place et est utilisée pour la majorité des enseignements d’e-
learning. Il s’agit de la norme Sharable content object reference metadat (SCORM) qui
garantit une :
Accessibilité : capacité de repérer des composants d’enseignement à partir d’un site
distant, d’y accéder et de les distribuer à plusieurs autres sites ;
Adaptabilité : capacité à personnaliser la formation en fonction des besoins des
personnes et organisations ;
Pérennité : capacité de résister à l’évolution de la technologie sans nécessiter une
reconception, une reconfiguration, un recodage ;
Interopérabilité : capacité d’utiliser dans un autre emplacement et avec un autre
ensemble d’outils ou sur une autre plateforme des composants d’enseignement
développés avec un site, avec un certain ensemble d’outils ou sur une certaine
plateforme.
« réutilisabilité » : souplesse permettant d’intégrer des composants d’enseignement
dans des contextes et des applications multiples.
Fort de ces constatations, dans un souci de communication et un souhait de fédérer ses
membres, la Société de Réanimation de Langue Française (SRLF) n’a pas échappé à cette
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vague de mise en place de site internet, tout d’abord à petite échelle puis par la création d’un
premier site internet de plus grande ampleur dès 2001.
L’écueil majeur de la plupart des sites internet, dont la gestion n’est pas assuré par des
professionnels mais par des bénévoles est la rapide difficulté à le faire vivre notamment sur la
durée, l’investissement tant humain en termes de temps et de compétences étant non
négligeable. Ce qui a été le cas du site internet de la SRLF dont seules les parties « vitales »
étaient alimentées, au fil du temps.
Quarante ans après sa création, la SRLF compte plus de 2200 membres. Ses activités
sont multiples et peuvent être regroupées sur deux axes que sont :
La formation continue et l’enseignement post-universitaire
La promotion de la recherche clinique et l’évaluation de l’activité de réanimation à
l’hôpital
A travers ces deux axes principaux, la SRLF et avec elle, l’ensemble du monde de la
réanimation, poursuit un objectif fondamental, donner à la réanimation sa juste place dans le
système sanitaire.
Fort de cette évolution, des outils disponibles, de la volonté de certains, il a été fait le
constat que le moyen de communication qu’était le site Internet ne répondait plus aux
standards actuels tant sur le point de l’ergonomie que des technologies disponibles en 2010.
Dans le même temps et afin d’affiner la politique de réorganisation du site web, la
commission jeunes (CJ) de la SRLF a conduit une étude sur les attentes des acteurs de la
réanimation de leur Société Savante. Cibler ce qu’attendent les acteurs de la réanimation
d’une société savante est nécessaire pour fixer les priorités et répartir au mieux les efforts.
(Qu'attendent les acteurs de la réanimation d'une société savante ? Editorial accepté pour la
Revue Réanimation)
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Un questionnaire élaboré par la CJ, a été mis en ligne sur le site web. Tous les
membres de la SRLF et tous les visiteurs du site ont été invités à répondre à ces 48 questions
entre juin et septembre 2010. Quatre cent cinquante neuf questionnaires ont été remplis. Le
site WEB et la mise en place de cellules de communication sont, pour eux les meilleurs
moyens d’atteindre les objectifs de représentation tant auprès du grand public que des
autorités sanitaires. La société savante reste une nécessité pour la quasi-totalité des acteurs de
la spécialité, un lieu d’échange nécessaire, une vitrine active et réactive de la spécialité (91%),
voire un laboratoire d’idées (77%).
Les acteurs de la réanimation attendent donc beaucoup des sociétés savantes. Leur rôle
dans la formation et la représentation de la spécialité est reconnu mais il existe une
méconnaissance du fonctionnement de notre société et un manque de lisibilité de la répartition
des rôles entre SRLF, syndicat et conseil de l’ordre.
Le constat fait des imperfections du site actuel, conforté par cette nécessité de meilleur
lisibilité, une volonté de « rayonnement » au sein de la spécialité, la décision a été prise de
réaliser un « nouveau » site internet.
Méthodologie :
Objectif :
Un Mission statement du site web a été formulé de la manière suivante : « En tant que
Site Web, srlf.org entend communique avec transparence et interactivité à propos des
activités de la SRLF. En tant que plateforme de communication, srlf.org entend contribuer à
augmenter le rayonnement de la SRLF auprès des professionnels de la santé et du public. Non
moins important, srlf.org se veut aussi un instrument de travail qui doit permettre de
simplifier la tâche de communication de la Direction et des différentes Commissions »
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Afin que le site web puisse remplir sa mission, il se devait d’être compatible avec les
possibilités offertes par le WEB 2.0, et les nouvelles technologies (newsletter, agenda,
podcasts…).
Les Acteurs :
La lourdeur de la tâche ne pouvait incomber à une personne unique et du fait de la
spécificité technologique, une collaboration a été mise en place, en incluant un prestataire de
service informatique, un intermédiaire spécialisé faisant la relation avec la Société de
Réanimation et la constitution d’un comité Editorial. La réanimation ne se limitant pas à la
société savante, la volonté d’y voir intégrer l’ensemble des partenaires de la réanimation a
émergé.
La conception a donc été celle d’un portail de la réanimation, impliquant l’ensemble
des acteurs de la réanimation, qu’il s’agisse du collège des enseignants de réanimation, le
collège de bonnes pratiques en réanimation, le collège des réanimateurs non universitaires, et
le syndicat. Une rubrique paramédicale semblait indispensable, la réanimation étant un lieu de
partage permanent entre médecins et paramédicaux.
Une fois la définition d’une politique générale, sur les acteurs que l’on souhaitait voir
partager cet espace, un travail d’extraction des données du site existant a été nécessaire.
Le premier constat :
Rapidement, le constat a été celui que la nomination des documents existants sur le
site initial n’avait pas été fait suivant une règle consensuelle. Le résultat en a été le suivant,
l’extraction des données ne fournissaient que des fichiers numérotés de 1 à près de 2000 pour
ce qui n’était que les fichiers documentaires. L’ensemble des fichiers a donc été renommé.
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Elaboration de la structure :
Après avoir défini les partenaires, un travail de réflexion et de construction de
l’architecture a été nécessaire, afin que l’internaute non seulement puisse y trouver les
informations les plus pertinentes mais aussi le plus aisément possible.
Une arborescence du site a donc été conçue avec différents niveaux de hiérarchisation
allant des menus aux sous-menus (Figure n°1 et 2). Il s’agit d’un menu déroulant à 3 niveaux
minimum.
Figure n°1 : Arborescence générale.
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Figure 2 : Exemple de menus et sous-menus.
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Cette arborescence comprenait, dans une logique de communication et d’ouverture vers
l ‘extérieur un « onglet » grand public. En effet, comme nous l’avons déjà mentionné
l’internet de part sa facilité d’accès mais aussi sa large diffusion permet non seulement aux
professionnels de santé d’y accéder mais également au grand public.
Cette accessibilité aisée peut être l’occasion d’un « nomadisme médical », à la
recherche d’informations. Si nous souhaitons que ce nomadisme soit réaliste et ne soit pas
l’occasion de réflexions ou de questionnements inappropriés le plus raisonnable nous a
semblé d’aller au devant des questionnements.
Cette solution de mise en place d’un espace grand public, a été l’option retenue. Il
permettait à chacun de pouvoir retrouver les informations utiles pour répondre aux
interrogations, et casser en quelque sorte l’imaginaire de ce qu’est la réanimation, ne pas
favoriser le questionnement inutile, être honnête sur ce qu’est la réanimation.
Les actions menées :
La création du site internet dans sa conception actuelle a été l’objet de nombreuses
heures de travail tant sur le fond que sur la forme, en partenariat avec les différents acteurs.
En effet il nous fallait répondre à un certain nombre d’impératifs, tant sur le fond que sur la
forme éditoriale.
Les Impératifs de la conception d’un site Internet
Comme tout site web nous nous devions de répondre à un certain nombre d’impératifs
d’accessibilité et de compatibilité
Le site web devait être accessible à tous les internautes malvoyants, daltoniens et
handicapés moteur. Il devait respecter les critères de premier niveau de priorité des WCAG
(Web Content Accessibility Guidelines). De la même manière, la lisibilité se devait de
pouvoir être adaptée, et le visiteur se devait d’avoir le choix dans 3 niveaux de taille de texte.
La couleur du texte devait être accessible et lisible pour les malvoyants.
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De la même façon, il nous a fallu respecter les règles éditées par la Fondation Health
On the Net qui propose un système de certification HON Code qui demande aux sites
médicaux de respecter et présenter des informations sur les huit points suivants : autorité,
qualification des rédacteurs ; complémentarité, compléter et non remplacer la relation patient-
médecin ; confidentialité, préserver la confidentialité des informations soumises par les
visiteurs du site ; attribution, citer la/les sources des informations publiées et datées les pages
de santé ; justification, justifier toutes les affirmation sur les bienfaits ou inconvénients de
produits ou de traitements de façon balancée ou objective ; professionnalisme, rendre
l’information la plus accessible possible, identifier l’administrateur du site et fournir une
adresse de contact ; transparence du financement ; honnêteté dans la publicité et la politique
éditoriale.
L’intégration de nouvelles fonctionnalités
La refonte du site a été l’occasion d’y intégrer de nouvelles fonctionnalités, tel qu’un
agenda possiblement synchronisable, une version mobile du site, accessible depuis les
différents smartphone qui reste actuellement un des points d’entrée principaux des sites
internet avant même le PC. Un slider d’actualité en première page, permettant une meilleure
visibilité et la mise en avant de certaines informations, une possibilité de flux RSS (Really
Simple Syndication) qui est un fichier dont le contenu est produit automatiquement en
fonction des mises à jour du site web.
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Résultats
Les images parleront d’elles mêmes : Successivement l’ancien puis le nouveau site internet de
la SRLF
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Discussion - Conclusion
Malgré un certain nombre de difficultés rencontrées tout au long de cette aventure, des
impératifs techniques et humains, nous avons pu avancé et fournir un travail finalisé à ce jour
(http://www.srlf.org). La création d’un tel outil est une véritable aventure, qui à mon sens a
permis à chacun des acteurs de se rendre compte du métier de l’autre et d’apprendre de
l’autre. Il met les éditeurs de site face à des exigences de professionnels de la santé, auxquels
ils ne sont pas toujours habitués, et inversement. Il est une évidence qu’une telle conception
requiert la mobilisation de chacun pour la mise en œuvre, et a pu montrer à quel point il est
parfois difficile d’emporter l’adhésion même si la volonté est présente.
Une notion qui ressort clairement et à laquelle à mon sens nous ne sommes pas
toujours habituée, est la notion de temporalité. Les études médicales, la rédaction qu’il
s’agisse de livre ou d’article scientifique demande plusieurs semaines, plusieurs mois,
l’intrusion de ces nouvelles technologies fait entrer dans le monde médical une notion de
réactivité quasi-immédiate et instantanée, si l’on veut que la vitrine de la spécialité soit
attractive. De plus, l’intégration de ces différents éléments web dans les réseaux sociaux, rend
compte d’une réalité qui est celle de la diffusion à très grande échelle en l’espace de quelques
secondes…
Ce travail n’en est qu’à son début, le plus fastidieux est en partie terminé, reste le plus
intellectuellement stimulant, mais aussi d’exercice difficile qu’est la définition d’une politique
éditoriale précise, qui permette une ligne de conduite, une alimentation régulière du site en
terme de matière. Il conviendra également de développer un aspect évoqué initialement qu’est
la partie formation médicale continue, et une plateforme d’e-learning.
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Bibliographie
1. Heath C, Luff P, Svensson MS. Technology and medical practice. Sociol Health Illn
2003; 25:75-96.
2. Silber D. medicine 2.0: The stakes of participatory medicine. Presse Med 2009 ;
38:1456-1462.
3. Fieschi M. Information technology is changing the way society sees health care
delivery. Int J Med Inform. 2002;66:85-93
4. Strecher V. Internet methods for delivering behavioral and health-related interventions
(eHealth). Annu Rev Clin Psychol 2007;3:53-76.
5. Suarez C. La télémédecine : quelle légitimité d’une innovation radicale pour les
professionnels de santé ? Revue de l’IRES 2002;39:1-29.