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MIRAMASINFOMagazine d’information de la ville de Miramas - N° 87 - Juillet/Août 2009 www.miramas.org

Été Jeunes…le plein d’activités

Collège Camus :Médaille d’or à l’UNESCO

Charte d’insertionde l’ANRU

Entrées en 6e Fiesta des quartiers

Retour en images

Bon anniversaireFrédéric Vigouroux et Anne-Marie Chayot, adjointe au maire déléguée aux Affaires sociales ont fêté les anniversaires des mois de maiet juin. Avec un petit mot pour chacun des hommes et femmes inscrits à l’espace Croizat, ils ont remis un souvenir à : Jean Barbier, MarieCastellano, Jean-Claude Detournay, Annie Gaudino, Madeleine Garcia, Marthe Ladreyt, Christiane Leca, Jean Pelatan, Manuel Suaga,Madeleine Muller, Georges Scharff, Jean-Claude Schiano, Christian Trabelsi et Josiane Vasseur.

Le legs de Guy Salomon à Miramas-le-VieuxDisparu en 2007, Guy Salomon a laisséune oeuvre magistrale. Sa compagneDoris a offert une sculpture à la Ville,inaugurée par la jeune Louison àl'occasion de l'ouverture du pointd'accueil saisonnier de l'Office detourisme. Le buste qui regarde lesremparts du village s'appuie sur lamaison-atelier des Salomon et rappelleque Guy a donné 45 ans de sa vie à sonart, dont 25 à Miramas-le-Vieux qu'il ailluminé de son charisme.

Les incroyables talents du collège MiramarisLe projet de Samir Zaïd, assistant d’éducation, a pris de l’ampleur cette année avecune finale des “Incroyables Talents” des plus éclectiques. Avec 50 inscrits au départdu concours, 8 ont remporté la palme devant un jury composite mais rigoureux.En arrivant au collège Miramaris il y a deux ans, Samir Zaïd, tout nouvel assistantd’éducation au foyer social de l’établissement, a fait une sacrée découverte. Le collègeMiramaris regorgeait de talents. Il n’y avait qu’à observer les jeunes dans la cour derécréation pour se laisser surprendre par leur faculté d’expression artistique. Avec lavogue des Star’Ac et autre Nouvelle Star certains groupes se laissaient aller à deschorégraphies des plus techniques, hip-hop, street dance, techtonic, etc. D’autres serefaisaient un karaoké sans musique, carrément a cappela avec des voix étonnanteset une justesse surprenante. Bref, avec tous ces “talents” il fallait faire quelque choseet organiser une sorte de concours avec un jury pour départager les concurrents. En2008 ce fut un coup d’essai. Certains n’avaient pas oser se présenter. “Il fallait qued’autres essuient les plâtres”. Et “la sauce a pris”. Du coup, cette année, il y avait prèsde 50 candidats dans toutes les disciplines artistiques, même le beat box, ce rythmeverbal par onomatopées. Pour la grande finale devant le jury de professeurs, d’élèves,assistante sociale, vie scolaire, ATOS et direction, 8 sont parvenus à l’arrivée. Cettebande de copains s’est ensuite retrouvée “pour de vrai” sur les planches du théâtreLa Colonne devant un public conquis d’avance.

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Des retrouvailles aux AlpillesTrente ans plus tard, la promotion 1979-1981 des CAP chauffeurs routiersse sont retrouvés au lycée professionnel autour de leur professeur M. Alligier, sur un air de Patrick Bruel, évidemment.

Une médaille pour les cheminotsPour remercier la corporation qui participe activement à de nombreusesmanifestations et rendre hommage à ceux qui perpétuent la tradition durail qui a construit Miramas, Frédéric Vigouroux a remis la médaille de laVille à Paulette Arnaud, la présidente du Comité d’entreprise SNCF.

La Communauté a pignon sur rueAprès des années d’activité où elle était hébergée par le CCAS, laCommunauté vole de ses propres ailes sur l’avenue Charles-de-Gaulle. La plus ancienne association d’aide à domicile de Miramasy a inauguré ses locaux.

Contact : 04 42 55 25 10.

Des commémorationsen bleu, blanc et rouge A 10 jours d’intervalle, les autorités civiles etmilitaires se sont retrouvées autour dumonument aux morts de la place Henri-Barbusse et devant la stèle de la Pointe Clément. Le 8 juin, les anciens d’Indochine honoraient lamémoire de leurs camarades tombés au combat. Le 18 juin, les anciens combattants seremémoraient l’Appel lancé par le général DeGaulle en 1940.

I


Un Eté pour les Jeunes de Miramas…

Il suffit d’avoir été en relation avec des enfants pour savoir à quel point il est difficile etpassionnant de s’occuper des questions de la Jeunesse.Ceux qui représentent notre avenir méritent toute notre attention 365 jours sur 365.Or, si tout au long de l’année scolaire, nos jeunes trouvent des structures d’accueilsportives, culturelles et de loisirs, l’été est à ce niveau un vrai problème pour une partiede la population qui ne part pas en vacances.L’autre difficulté est qu’il n’y a pas “une Jeunesse” mais “des Jeunesses”, avec descentres d’intérêts différents. La volonté de la Municipalité, en partenariat avec l’AGCS(association de gestion des centres sociaux) et de nombreux autres partenairesassociatifs de notre ville, était donc d’offrir au plus grand nombre le plus de loisirspossibles.En s’appropriant les berges du lac Saint-Suspi, nous avons voulu créer une véritable basede loisirs, ouverte à tous, entièrement gratuite.En offrant aux jeunes Miramasséens un lieu convivial de rassemblement et de pratiquessportives et culturelles, nous avons souhaité favoriser les rencontres entre les différentsjeunes de la ville, entre les différentes générations et ainsi créer du lien social autour d’unlieu festif.En impliquant les participants dans les actions présentées, nous avons voulu offrir uneaction dynamique et citoyenne à nos jeunes, complémentaire de celles traditionnellementproposées par les centres sociaux, la MJC, les vacances sportives, l’OMS, le centre aéréet les séjours de plein air.La concentration des moyens offrant plus de possibilités, ce projet met en valeur lesdifférents intervenants, et nous permet d’élaborer tous ensemble, cet été au bord du lac,une véritable politique pour les jeunes de notre ville.Grâce à l’équipe d’animation, mise en place à l’issue d’une procédure de recrutementtransparente et largement ouverte à tous les jeunes de la ville, le pari est en passe d’êtreréussi : des jeunes skateurs côtoient des danseurs de hip-hop, d’autres s’essaient à lavoile ou à l’escalade, pendant que les plus jeunes profitent des activités sous lasurveillance de leurs parents, au son d’un bal musette tout en dégustant une barquettede moules frites…!L’été au bord du lac sera à l’image de notre ville : festif et pluriel…!

Corinne Le Car,Conseillère municipale déléguée à la Jeunesse

Édito

Au sommaireRetour en images ......................................2 & 3

Edito .......................................................................... 4

La vie des associations .................................. 5

Les gens d’ici ..............................................6 à 14

L’économie ............................................ 15 & 16

Le dossier .................................................. 17 à 22

Vie municipale ........................................ 23 à 27

Quartiers .............................................................. 28

Sports ........................................................ 29 à 31

Loisirs ........................................................ 32 à 35

En pratique ..........................................................36

Notre Histoire .................................................. 37

Traditions ............................................................ 38

Etat-civil .............................................................. 39

L’info de l’opposition municipale .......... 39

Afin de pouvoir faire apparaître vos informa-tions dans le Miramas Info, nous vous prionsde bien vouloir nous envoyer vos documentsavant le 15 du mois qui précède celui de [email protected]@mairie-miramas.fr

MIRAMASINFO N°87Hôtel de Ville - 13140 Miramas.

Tél. : 0490587979. Directeur de la publication :

Frédéric Vigouroux. Directeur de la Communication :

Daniel Costa. Secrétaire de rédaction :

Michelle Colonna. Crédits photos :

Jean-Paul Olive, Michelle Colonna, service Communication de la Ville.Stagiaire Marion Bouillet

Conception :service Communication.

Impression : Imprimerie Vallière.

Tiré à 15000 exemplaires. Dépôt légal : 20 janvier 2009.Imprimé sur papier recyclé


Vie des associations

Quatre histoires sont déclinées dans labande dessinée éditée par Ville-Lecture. Cesont celles imaginées par les élèves des troiscollèges et du lycée professionnel.

Enjeux d’avenir. C’est le thème proposé aucours des ateliers animés par l’auteur-il-lustrateur Dominique Rousseau dans

une action soutenue par le Cucs (contrat ur-bain de cohésion sociale) et c’est aussi le titred’une bande dessinée. Derrière chaque scé-nario, écrit par les élèves de 3e des collègesMiramaris, Camus et Carraire, du lycée LesAlpilles, Enjeux d’avenir reflète leurs préoc-cupations traitées comme un roman policier. Par l’image, ils racontent leurs rapports à la

famille et aux adultes, au racisme, à l’égalitéhommes-femmes, à l’argent... En 14 heures d’atelier, les adolescents ontphotographié, dessiné, écrit, pour nourrir deshistoires qui les mettent en scène dans leurquotidien et dans les projections de leur ave-nir. Dans les fictions, on rencontre un gardedu corps de ministre, une future Miss Univers,des terroristes, une avocate, des policiers etdes voleurs et quelques autres héros. Les au-teurs et leurs parents les ont découvertesmises en page dans un livre broché que l’onretrouve dans toutes les médiathèques deOuest Provence, comme les autres ouvragesportés par Ville-Lecture et écrit par les habi-tants de Miramas inscrits dans les projets.

Quand 1001 Danses a présenté son spec-tacle de fin d’année, toute la troupeconnaissait les résultats des Rencontresdépartementales de danse.

Une émulation supplémentaire pour legroupe entier alors que 13 enfants et13 jeunes adultes étaient sélection-

nés pour la compétition de niveau national.les petits, qui présentaient Récré Alerte, ontremporté le titre de la meilleure cohésion degroupe, avec à la clé unstage pour une dan-seuse. Exaucée Mabwa partira en stage du3 au 10 août avec des professeurs honorésde la Fédération française de danse. De leurs côtés, les filles qui ont dansé Lesuns avec les autres devant leur public à LaColonne, ont gravi tous les niveaux de lacompétition jusqu’à la phase finale à Mont-luçon début juillet. Une année formidable

pour 1 001 Danses qui va faire profiter deses acquis à un public plus large. Les tarifsbaisseront à la rentrée et des stages serontouverts à un plus grand nombre, en diver-sifiant l’offre des styles de danses. Lescours reprendront les 1er et 2 septembre àGuy-Drut.

Renseignements : 06 76 71 55 22.

Des collégiens héros de leur bande dessinée

1001 Danses sous les récompenses

La Fête desAssociations en une journéeInterrogés par la municipalité, lesprésidents d’associations ont décidédémocratiquement et à l’unanimité : laFête des Associations ne durera qu’unejournée, le dimanche 13 septembre, etsera maintenu autour du plan d’eauSaint-Suspi. Le sport sera familial, laveille (samedi 12 septembre). Sport enfamille se répartira entre le stade desMolères, le Cosec des Molières, le pland’eau et la piscine. Parallèlement, OuestProvence organisera son grand prixcycliste, dont le départ et l’arrivée setiendront entre la Halle Saint-Suspi et leplan d’eau.

Fête du Vieux-MiramasBals, course cycliste, spectacled'humoriste, autant d'animations queMiramas-le-Vieux abritera pendant safête, du 28 au 30 août sur la terrasse duCercle de l'Avenir. Les réjouissancescommenceront le vendredi à 20 h 30avec des grillades et le bal animé parl'orchestre Laurent Comtat. Samedi, les cyclistes risquent d'avoirchaud. Le 4e Grand prix des fêtes duVieux-Miramas (course régionaleorganisée par la SSMC) les amènerasur les routes et chemins de 9 heures à11 heures. A midi, récompense pour lesspectateurs : ils pourront déguster despieds paquets devant une animationmusicale. Le soir, grillades et grand balavec Corail Orchestra et Sébastien ElChato.Dimanche, aïoli géant (avec animationmusicale), suivi d'un spectacle del'humoriste Eric Collado et d'accordéonmusette.Les repas sont organisés par le Cerclede l'Avenir. Tarifs et inscriptions au04 90 17 42 34.Les autres établissements sontouverts pendant les fêtes. La Toupine, 04 90 58 21 94 ; Le Coup de soleil, 04 90 58 27 59 ;L'Angle du Vieux, 04 90 50 20 22 ; Le Misto, 04 90 50 33 64 ; Le Quillé, 04 90 50 18 18.Tous les renseignements sontdisponibles à l'Office de tourisme :04 90 58 08 24 et surwww.Miramas.org.

Les gens d’iciFestival du Jeu, que chacun s’amuse

La grande famille des anciens combattantss’est recueillie devant le cercueil drapédes couleurs nationales. Un hommagerendu le 24 juin à Roger Capuano. Né le17 mars 1923 à Narbonne,il est envoyé au chantierde jeunesse du26 mars 1943 au 11 mai. Déporté en Allemagne le12 mai 1944, il est libéré le20 mai 1945.

Roger s’engage le 14novembre 1945. En jan-vier 1955, il devient

sous-officier de carrière,franchit tous les échelonset termine sa carrière en1976 comme capitaine.Durant sa carrière, il combat en Extrême-Orient, en Afrique occidentale Française, enAfrique équatoriale Française. Titulaire de

la Médaille militaire, de la Médaille de Che-valier de l’Ordre National du Mérite, de laCroix du Combattant, de la Médaille desDéportés et Internés Résistant, de laMédaille Coloniale avec agrafe Extrême-Orient, de la Médaille Commémoratived’Indochine, de la Médaille de la recon-naissance de la Nation 39/45 & Opex, d’unecitation à l’ordre de la brigade de la FAVNdu 27 septembre 1954, Roger Capuanolaisse une épouse, Marcelle, trois enfantset des petits-enfants. La 1516e Section des Médaillés Militaires lepleure aussi. Il y a exercé les fonctions device-président et secrétaire de 1974 à 1985,la fonction de Président de L’Union Locale

des Anciens Combattants,Déportés & Médaillés Mili-taires de mars 1995 àmars 2004.“Président intègre, RogerCapuano a mené avec unetrès grande aisance lestaches qui lui étaientconfiées, tout en étant trèsferme. Comme tout bonmilitaire, il était sociable ettoujours à l’écoute desautres au sujet des pro-blèmes qui lui étaient

posés” souligne Jean Schneider, au coursde l’hommage funèbre de ce camarade delongue date “qui mérite tant d’éloges”.

Roger Capuano au paradis des anciens combattants

Prévu sur la place Jourdan, lepremier Festival du Jeu a étérelogé à la salle des fêtes àcause du vent. Le repli de der-nière minute n’a pas empêchél’affluence.

Grand ou petit, chacunaime jouer. Le jeu favo-rise la rencontre et le par-

tage. Il incite à la concentrationl’imagination ou le rire, des ver-tus non négligeables. Jusqu’alors organisé par et devant le centresocial Schweitzer, le Festival regroupe dés-ormais toutes les structures de loisirs, mu-nicipales ou privées, les associationscomme Orch’Idées, l’ADM. et Art Buste, lesEchecs, le Scrabble, le Bridge, en un lieu

central. Schweitzer avait apporté sa ludo-thèque et son expérience acquise dans lesfestivals nationaux, les autres leur savoir-faire, les enfants leur bonne humeur. Etl’après-midi a paru bien trop court.

Devoir de mémoire pourles collégiens de CamusA l’initiative du Comité du SouvenirFrançais de Miramas, quatre classes de3e du collège Camus sont allées le 7 maià Vassieux-en-Vercors, haut lieu de laRésistance, pour commémorer ce 65eanniversaire où le Comité “Maquis duVercors”, en juillet 1944 a résistéhéroïquement à l’ennemi nazi.Parfaitement préparés par leurs profes-seurs d’Histoire, qui les ontaccompagnés avec la chef d’établisse-ment et les membres du SouvenirFrançais, les collégiens se sont rendusau Musée local de la Résistance, auMémorial et à la Nécropole, ce qui apermis une intense évocation des lieux,des événements, et de leur résultatfuneste. Le belvédère du Mémorial quipermet de comprendre l’attaque sur-prise de l’ennemi, le Musée quiprésente les reliques émouvantes descombats, la mise en scène au Mémo-rial, ont offert un parfait parcourspédagogique qui a fortement interpelléles élèves. Leurs questions, leurs réac-tions, démontrent explicitement leurintérêt. Un autre moment d’intenseémotion a été le dépôt de la gerbe duSouvenir Français à la Nécropole oùreposent maquisards et habitants deVassieux, victimes de ces événementstragiques .

L'Office de tourismeaccueille les vacanciersLe maire Fernand Julien aurait aimé quele point d'accueil saisonnier de l'Officede tourisme trouve refuge dans samaison et sa famille était l'invitéed'honneur de l'inauguration. Vacancierscomme Miramasséens trouvent danscet écrin les informations touristiqueset culturelles que Karine, Isabelle etKarima leur dispensent. Et afin depermettre à tous de monter jusqu'àcette perle rare qu'est Miramas-le-Vieux, la municipalité prend en chargeune navette qui assure des navettesrégulières entre la gare et le village.



Pour clore l’atelier conte CE1, mis en placepar l’association Ville Lecture Ouest Pro-vence dans le cadre du Projet de RéussiteEducative porté par le Centre Communald’Action Sociale de Miramas, les enfants sesont mis en scène devant leurs camaradeset leurs parents.

Deux soirs par semaine, durant l’annéescolaire, cinq enfants des écoles de laMaille III et de Paul-Cézanne ont rejoint

Muriel David, animatrice Ville Lecture, pourparticiper à un atelier conte. Chacun a pulaisser libre cours à son imaginaire, parfoisguidé par la lecture d’autres contes, parfoispar le souvenir d’images magiques vues aucinéma ou à la télévision, parfois même parde belles histoires racontées par les parents,avant de s’endormir.En cours d’année, ils ont été rejoints par Mag-

gie Paille, conteuse professionnelle avec quiils ont écrit une belle histoire et Pascale Roux,illustratrice, avec laquelle ils ont créé les il-lustrations de ce conte. La technique du kamishibaï (théâtre japonais)a été choisie pour lire cette histoire devant unparterre de spectateurs enthousiastes.

L’imaginaire pour réussir

Collège Camus : la médaille d’or àl’UNESCO pour “Faites de la Science”

Les élèves de l’atelier Euclide du collègeCamus n’en reviennent pas ! Après une mé-daille d’Or gagnée en 2008 au CNRS, ils re-nouvellent le challenge en remportant denouveau une médaille d’Or au concours or-ganisé par l’Unesco, ”Faites de laScience”.

On dit bien que l’attrait d’une disciplineenseignée en collège ou en lycée dé-pend de la passion et de la force de la

pédagogie véhiculées par l’enseignant. Fran-cis Loret, professeur agrégé de mathéma-tiques, responsable de l’atelier scientifiqueEuclide en est l’exemple parfait. L’atelierscientifique qu’il dirige est né des besoinsévoqués par les axes de développement duprojet d’établissement. Deux axes le guident :le sens de l’école avec la construction d’unevision cohérente de la nature et de l’objet dela discipline enseignée, la lutte contrel’échec scolaire et la mise en place d’actionsvisant à remettre en selle les élèves engrande difficulté. Les séances où les28 élèves de niveaux quatrième et troisième,sans distinction de niveau scolaire, se sontengouffrés avec empressement et assiduité,s’éloignant du cours magistral pour s’impré-gner de réalité et de rêve, se déroulent à rai-

son d’une heure hebdomadaire par élève,entre midi et deux. Même si bon nombred’élèves ne s’orienteront certainement pasvers des études longues en mathématiques,une diversité de grandes questions abordéesdans le cycle d’études supérieures peuventêtre rendues accessibles sous forme d’initia-tion à des collégiens de tous niveaux. Ainsi,les trous noirs, la structure de l’univers, lanaissance d’une intelligence artificielle, sontdes thèmes (parmi d’autres) en mesure desusciter une fascination des adolescents.Les élèves, à travers le thème “d’étrangesgéométries, du Vendée-Globe aux trousnoirs”, ont ainsi présenté à un jury de cher-cheurs et d’universitaires leurs travaux à ladécouverte des lois d’étranges géométriesdont les applications vont de la navigationmaritime à la cosmologie. Pour élargir leursexplorations, ils ont eu la chance, au coursde l’année, de profiter d’une immersion to-tale de trois jours au laboratoire Pythéas del’université de Marseille Luminy pour tra-vailler comme des chercheurs sous la di-rection de mathématiciens. Et c’est desmains du général Jean-Pierre Haigneréqu’ils ont reçus, fiers et intimidés à la fois,leur précieux trophée.

Rentrée scolaire2009-2010Pour les enfants non scolarisés, lesformulaires d’inscription sont à retirerdu lundi au vendredi de 8h30 à12 heures et de 13h30 à 17 heures.Direction Education Jeunesse, serviceScolaire, mairie annexe de l'Espi-guette, avenue de la République.

Les permanences à la Maison del’Emploi- Isis : le mardi matin, toutes les semainespaires du calendrier.

- AFIJ (Association pour Faciliter l’Insertionides Jeunes diplômés) : tous les mercredismatin. Pour obtenir un rendez-vous,contacter Emilie Milesi au 04 42 44 16 30.

- APEA 13 (Association de Prévention etd'Aide à l'insertion) : tous les jeudis matin.

- Armée de terre : 3e mercredi de chaquemois.

- Légion étrangère : 1er mercredi matin dechaque mois. Pour obtenir un rendez-vous,appeler la Maison de l’Emploi.

- Balise (projets de création d’entreprise etd’activités) : tous les vendredis matin. Pourobtenir un rendez-vous, appeler la Maisonde l’Emploi.

Pôle intercommunal pour l’Emploi : 4, avenue Jean-Moulin ; 04 90584659.


Les gens d’ici

L’entrée en 6eun passage attendu !

Ecole Jean Macé : classe de Mme RakotomahaninaEcole Jean Macé : classe de Mme Bascou

Ecole Jean Giono : classe de Mme BandieraEcole Chantegrive : classe de Mme Arnault

Ecole Jeanne d’Arc : classe de MmeMaillet

Grand moment dans la vie d’un écolier, celui du futurstatut de collégien. En fin de CM2, les élèves sontconviés avec leurs professeurs à la salle des fêtesoù ils reçoivent un cadeau de la municipalité. Lemaire Frédéric Vigouroux et ses adjoints MaryseRodde, Fadela Aoummeur, Anne-Marie Chayot etJean-Eudes Joffrin leur ont remis un livre surl’écologie.L’ouvrage recense cinquante gestes indispensablespour sauver la planète. Les enfants recevront notreterre en héritage, il est déjà grand temps qu’ilsapprennent à la respecter.


Ecole La Carraire : classe de M.BenchehidaEcole Vincent Van Gogh : classe de Mme Lecras

Ecole Vincent Van Gogh : classe de Mme MeysenburgEcole Marcel Gresset : classe de Mme Giovannoni

Ecole Jean Moulin : classe de Mme ZamoraEcole Jules Ferry : classes de Mmes Chomienne et Rigalle

Tous réunis !

Les gens d’ici

TransportsscolairesOuest Provence maintient la gratuitédes transports scolaires sur les lignesmises en place par l’intercommunalité.Les bus desservent les écolesmaternelles, primaires, les collèges etles lycées du territoire, mais aussi lesétablissements de Port-de-Bouc, Salon-de-Provence et Martigues. Seulement 10€ sont demandés (enchèque ou en espèces) pour les frais dedossier au moment de l’inscription. Pour s’inscrire, il convient de présenterle formulaire adressé au domicile desélèves déjà transportés ou à retirer à lamairie annexe de l’Espiguette,accompagné :> d’une photo d’identité (deux pour leslignes hors Ouest Provence),> d’un justificatif dinscription dansl’établissement scolaire à partir de 16ans (le justificatif est obligatoire danstous les cas pour les lignes hors OuestProvence),> d’une photocopie du justificatif dedomicile, > de l’ancien titre de transport.

Mairie annexe de l’Espiguette :04 90 50 18 82.

Journée d’Appelde préparation à la Défense L’armée organise la Journée d’Appel dePréparation à la Défense (JAPD), le30 septembre prochain de 9 heures à17 heures à la salle des fêtes, en parte-nariat avec la ville de Miramas et laMission Locale Ouest Provence. Les jeunes Miramasséens y seront prio-ritairement conviés. Ceux qui ont déjàété recensés et qui souhaitent partici-per à cette journée, exceptionnelle àMiramas, puisque c’est la première foisqu’elle s’y tient, sont invités à prendrecontact avec la mairie.

Renseignements et inscriptions :04 90 58 79 31.

Les personnes méritantes du mois de juinont été récompensées au Centre de secours.

Si la caserne a été retenue pour lesRéussites de juin, c’est que huitjeunes Miramasséens ont brillament

passé les épreuves pour devenir sapeurs-pompiers volontaires et intégrer les effec-tifs du centre de secours. JacquesRodriguez a félicité Alicia Degillaboz, Da-mien Demonchy, Sylvain Garascio, Jona-than Jauffret, David Jolly, Sabry Moubarek,David Salerno et Tiphanie Ricord. Les re-crues ont donné de leur temps –soirées etweek-ends depuis février– pour apprendreles rudiments de la fonction.Parmi les bénévoles de l’Usep (union spor-tive de l’enseignement du premier degré),plusieurs poursuivent la ligne que l’associa-tion s’est fixée lors de sa création en 1939.A ses débuts, trois écoles de Miramas par-ticipaient. En 1975, tous les établissementss’inscrivent à l’Usep. Liliane Fleury a honoréles 32 bénévoles qui donnent de leur temps,de leur générosité pour que vive la pratiquesportive de la maternelle au CM2. PhilippeTruffert, Rafaël et Annie Arroyo, Serge etLina Beccheli, Saïd Besahraoui, Michel etNicole Bertrand, Nadia Bouttier, JeannineButti, Maryse Courbon, Jean et ChristianeEloy, Guy Fleury, Paul Franco, Florence Gi-labert, Genaro Gomez, Serge Julian, SergeKnemp, Jacques Lemaire, Guy Lorenzini,Magdeleine et Francis Molinard, Jean-Pierre et Régine Pépino, Fabienne Phan,Alain Pons, André Silvère, René Silvère,Monique et Roger Villard et Daniel Willy ontété mis à l’honneur. Fatima Fettache a présenté quatre jeunessurdoués du sport. Les quatre pongistesRomain Galéra, Ventsislava Gatinska, CoralieVéra et Sarah Chelihi défendront l’honneurde Miramas en championnat de France. Leurclub est le seul de la Région Paca qui a qua-lifié quatre joueurs pour Tours. Parmi les dix sociétés françaises qui jouis-sent du label NF “Equipements de la route”,indispensables pour la conformité des pan-neaux réglementaires : Isosign. L’entrepriseest implantée à Miramas depuis une année.

Aly Adham conçoit et fabrique des pan-neaux de signalisation routière verticale,dans le respect du développement durable.Grâce à l’appui d’Aréva et l’accompagne-ment de la Mission économique Ouest Pro-vence, Isosign emploie aujourd’hui sixsalariés. La bonne santé de la société de-vrait créer d’autres emplois. Laetitia Deffo-bis a encouragé cette réussite et félicite“Aly Adham de son engagement qui profiteà notre ville”.Ancien cheminot, Jean Guillon s’est chargéde “parler des fous du rail” avec les adhé-rents de l’Appaf (association provençale depréservation et d’animation ferroviaire).Ces passionnés ont le train dans la peau etoeuvrent inlassablement pour conserver lamémoire des métiers et des techniques fer-roviaires. Ils ont largement participé à laréussite de la Fête du train. Jean-MarcChelly, Jean-Gabriel Gras, NorbertChiousse, François Duval, Michel Lepetit etRobert Quenin partagent avec la municipa-lité le rêve d’un Pôle de la mémoire ferro-viaire, lieu de conservation, d’exposition despectacles et de jeux sur les trains d’hier,d’aujourd’hui et de demain. Avec ce projet,la culture cheminote deviendra bientôt unlevier du développement économique à Mi-ramas.Les cinq véliplanchistes navigaient en cesamedi matin. C’est au proviseur adjoint dulycée Cocteau que Frédéric Vigouroux aremis médailles et cadeaux pour récompen-ser Elodie Caubert, Guillaume Ouhaud, Yan-nick Blanc, Alice Michel et Paul Caubert.Pour leur première participation en cham-pionnat de France UNSS, ils se hissent surla 3e marche du podium. Le championnat enGuadeloupe réunissait 128 compétiteurs de32 lycées. Nous saluons la performance. De passage dans notre ville à l’invitation duprésident de la SSMC cyclisme Vincent Di-delot, neuf cyclistes de l’équipe nationalede Lybie ont pu s’entraîner autour de Mira-mas pour préparer les Jeux Méditerra-néens en Italie. Les échanges de cadeauxont scellé la marque de confiance entrel’équipe et la commune qui affirme sa voca-tion de ville d’accueil.

Les Réussites


Petite enfance,fermeturesestivalesLes établissements Petite Enfance ontfermé cet été. Les crèches et les multi-accueil rouvriront à la fin du mois d’aoûtou début septembre. Dates d’ouverture : Multi accueil Giono, le 17 août. ImpasseRegain, 04 90 58 34 44.Multi accueil Ancel, le 26 août. Avenuedu Maréchal-Juin, 04 90 58 49 99.Multi accueil Carraire, le 3 septembre.Place du Foirail, 04 90 50 13 48.Jardin maternel, le 31 août. Place Zede,04 90 58 54 97.Crèche familiale Carraire, le 28 août.Place du Foirail, 04 90 50 09 68.

Indulgences pour les PVL'officier du Ministère Public de Mar-tigues rappelle que toutes les de-mandes d'indulgence ou decontestations des timbres amendesqui ne seront pas assorties de la pro-duction du timbre amende original(les 2 volets de la carte-lettre) serontsystématiquement refusées.La procédure :Le courrier du contrevenant doit êtreaccompagné :- des deux volets originaux de lacontravention (aucune photocopie nesera acceptée)- éventuellement de l'avis de l'agentverbalisateur- du document type de transmission(avec les cases prévues)Ce dossier complet doit être adressé àMonsieur l'Officier du Ministère Public.En cas de refus- transmettre l'original de la décision(document type) ainsi que les deuxvolets originaux de la contraventionau contrevenant- agrafer à la souche la photocopie dudocument type ainsi que le courrierinitial de demande du contrevenant.Le dossier complet sera transmis(encas d'impayé) au Ministère Publicaprès le 45 jours pour la poursuite enmajoration par nos services.Si accord :- transmettre l'original de la décision(document type au contrevenant)- agrafer la photocopie de ce docu-ment type ainsi que les deux voletsoriginaux et le courrier du contreve-nant à la souche- transmettre (à part) la totalité de cesdossiers lors du transfert des impayéspour mise à jour à l'Officier du Minis-tère public.

Les ados du centre social Giono ont réaliséune fresque où dessins et écriture se mê-lent harmonieusement.

“Ensemble c’est mieux”. La phraseque l’on peut lire sur le travailcollectif des jeunes résume leur

état d’esprit. Le jour de l’inauguration, enguidant leurs invités devant les photos qui

retracent les étapes de leur création, ilssont enthousiastes. “Pendant 17 mercre-dis, et plusieurs samedis, on est tous venus.Cette fresque, on l’a faite avec notre coeur.”Des intervenants leur ont d’abord appris latechnique. Le graff n’a plus de secret poureux. L’animateur du centre, Abdelaah Ben-zitoun toujours disponible pour les aider,

Treize ans, un chiffre porte-bonheur pour“Coup de pouce à la lecture”. Depuis 1996,les ateliers aident les enfants de cours pré-paratoire.

Dix écoles primaires se félicitent desprogrès réalisés par les élèves decours préparatoire. Fort du succès de

l’opération, la municipalité reconduit “Coupde pouce Clé à la lecture”. En cette fin d’an-née scolaire, les 70 écoliers des 14 clubss’expriment devant leurs parents, le maireet son adjointe déléguée à l’Education Ma-ryse Rodde, la représentante du sous-pré-fet. “L’Education est un axe prioritaire pour

notre équipe municipale. En soutenantCoup de pouce, Miramas a anticipé l’unedes actions prioritaires de l’Etat”, précisele maire. Pendant une année scolaire, les enfantsfragiles en matière d’apprentissage ont re-trouvé confiance en eux. Leurs parents,leurs enseignants et leurs animateurs lesont aidés à apprivoiser les lettres, les motset les phrases, quatre soirs par semainependant une heure et demie.Ils lisent couramment et promettent d’em-porter dans leurs valises des tas de livresqu’ils dévoreront pendant les vacances.

“Coup de pouce”, une clé pour la lecture

Fresque Giono



Les gens d’ici

Le 23 août 19 45, Miram

Pour fêter cet anniversaire, la municipalitélance pour la première fois la grande pa-rade de la Libération. Défilé et bal illustre-ront cet hommage le 23 août.

1945, la joie éclate. Les Amé-ricains apportent leswing et les chewing-

gum, le tabac blond. Tous les manuels rela-tent cette période et livrent la grandeHistoire et les petites. Des Miramasséens ont vécu cette époque,et se souviennent de l’entrée des libéra-teurs. Des familles se transmettent des ob-jets devenus “collector” : boîtesd’allumettes, paquets de cigarettes, cornedbeef... Ils témoignent ici de ce que fut cetteliesse.

Des associations et de nombreux figurantsmarqueront la journée du 23 août 2009 endéfilant avec des véhicules civils et mili-taires d’époque, Jeep, Dodge 4 x4, Dodgeambulance, GCM lot 7, Half Track; M8.N’hésitez pas à participer à cette fête envous costumant. Sous les arcades de l’es-pace Beley, de 14 heures à 18 heures, Ludoet son équipe manieront la brosse pourmonter les chignons, la laque sera de ri-gueur, la gomina fera briller les cheveuxdes garçons. Robes à fleurs serrées à lataille, talons compensés et soquettesblanches, pantalons larges à pince et taillehaute... faisaient la mode de cette périodede restriction. N’hésitez pas à les enfiler denouveau pour applaudir les troupes et guin-cher avec Swing Orchestra.

Le programme de la journéeA 17 heures, parade de véhicules mili-taires et civils d’époque. Départ du défiléau rond-point du Mas-Neuf, puis avenuesMarius-Chalve et Charles-De-Gaulle. Ar-rivée place Jean-Jaurès, auprès destroupes américaines, des troupes à piedde l’armée française et de l’arméed’Afrique (légion étrangère, goumiersmarocains et tirailleurs algériens).Dépôt de gerbe à 18 heures au monu-ment aux morts de la place Henri-Bar-busse. A 19 heures, grand bal avec Swing Or-chestra Roland Sauner sur la place Jean-Jaurès.Renseignements à l’Office de Tourisme :

04 90 58 08 24.

Miramas a subi deux bombardements en juillet et en août 1944 : Le 12 1944, une première attaque a pour cible le triage et l’usine Kuhlman (actuel sited’Areva). L’état-civil de Miramas recense trois morts français, trois cheminots tués àleur poste au triage. Ils ont 39, 30 et 17 ans.Les destructions majeures ont lieu lors du bombardement du 6 août 1944 ayant pourcible la gare et à nouveau le triage. Il s’agit de détruire les réseaux de communicationsen vu du débarquement de Provence (opération Anvil) et empêcher les Allemands d’en-voyer des renforts sur les côtes varoises.

Informations aimablement fournies par le généalogiste Sébastien Avy.


as était libéré

Lucienne Borreguero, la mémoire de MiramasA 89 ans, Lucienne Boroguero, dite “Lulu”, est l’une des mémoiresvives du Miramas d’antan. Née rue de la Paix, comme son défuntmari, elle n’a jamais quitté le quartier.

De la période de la Seconde Guerre mondiale, Lucienne n’a desouvenirs que la souffrance de voir ses frères emprisonnés,en Allemagne ou dans le nord de la France et les soins ap-

portés à son père malade. Du reste, ce dernier n’aura pas la chanced’assister à la Libération du pays, de le voir se relever après desannées d’occupation. Il décède en effet en 1945. Durant la guerre, Lucienne vit avec ses parents à la campagne,dans leur exploitation maraîchère, loin de la ville. “On ne sortaitpas, on vivait presque en autarcie durant cette période difficiled’autant que mon père était alité, gravement malade et mon seulréconfort était de préparer des colis alimentaires que j’envoyais àmes frères emprisonnés” précise Lucienne. Elle avait épousé Silvéro Boroguero, disparu en 2003, devenu plustard employé municipal et garde-canal. Un métier qui concernaittoutes les voies de circulation d’eau de la ville et qui faisait de luiun expert incontournable de tous les branchements, regards et au-tres conduites. S’il y avait un problème d’écoulement quelque part,d‘occlusion, il savait au quart de tour d’où cela pouvait venir ! Leplan des réseaux, il l’avait, précisément, dans la tête, sans confierà personne ses secrets . A l’époque de l’invasion allemande, il était membre de la cellulecommuniste de Miramas et résistant durant l’occupation nazie. Dé-noncé par quelque compatriote, il fut déporté comme prisonnierpolitique au camp de concentration de Buchenwald, lieu de sinistreet effroyable mémoire. Depuis, Lucienne conserve jalousement laveste de déporté de son mari qu’elle prête régulièrement lors desexpositions consacrées à la Déportation. Mais de tout cela, Lucienne ne veut plus se souvenir. Elle vit com-plètement au présent, vive et alerte comme une jeune fille, entou-rée de sa nombreuse famille, curieuse de tout, de la vie politiquelocale comme des problèmes de notre société. Un bel exemple desagesse et d’avancée dans l’âge.

André Vérany, adolescentpendant la LibérationAndré Vérany avait 14 ans lors de la Libération. Il a croisé lesAméricains qui arrivaient du débarquement de Provence, passantpar Salon-de-Provence, bifurquant vers Miramas, poursuivant leurchemin vers le nord. Pour la petite histoire, un soldat américainlui offre alors un berger allemand, Bobby, qu’il avait sauvé lors dela débâcle allemande.

Avant la Libération, c’est bien sûr l’Occupation allemande dontse souvient André Vérany et plus particulièrement l’occupa-tion des écoles qui entraîna l’exclusion de tous les enfants.

L’école devait se faire ailleurs, dans des lieux plus ou moins impro-visés, à la sauvette parfois. Miramas, deuxième gare de triage deFrance était aussi un point stratégique important dans la lutte desalliés contre l’occupant. Dès 1943, les bombardements anglais avait pris pour cible la com-mune et sa gare. Mais le manque de précision des attaques détrui-sait beaucoup de bâtiment alentours. La maison de l’oncle d’Andréqui tenait le plus grand magasin de la ville, le Pêle-Mêle, avait vuarriver un obus qui s’était planté directement sur le toit, transper-sant tout le bâtiment. Lors de la débâcle allemande, fuyant la re-montée des alliés, les Allemands effectuaient de véritables razzias,confisquant tout ce qui pouvait rouler. Le père d’André avait prévule “coup” et avait dégonflé les roues de sa charrette. Peine perdue.Devant la menace des fusils nazis, tous alignés devant le mur, souspeine d’être immédiatement exécutés, on retrouva vite la pompepour regonfler les pneus… Bref, tel Attila qui brûlait tout sur sonpassage, les nazis appliquaient la même politique, freinés parfoispar un certain nombre de militaires, pas franchement nazis, maisobligés de suivre les ordres d’en haut, bien argumentés par la Ges-tapo qui tenait un registre des faits et gestes de chacun. “La Libération fut une période très courte à Miramas” préciseAndré Vérany. Du jour au lendemain tout le monde s’est remis autravail. André a repris sa période d’apprentissage chez un menui-sier qui le payait “au lance-pierre”. Il change alors de fusil d’épaulepour une formation de charcutier. Après quelques années, le ser-vice militaire le conduit au 5e régiment de Chasseurs d’Afrique enAlgérie. De retour à Miramas, il intègre la SNCF, d’abord en tantque manoeuvre sur machine à vapeur puis, comme conducteur.


Les gens d’ici

Portrait : Gérard Roussel ou la musique à train d’enfer

Gérard Roussel est cadre traction au dépôtSNCF de Miramas. C’est aussi un figurecentrale de la vie culturelle et associativede Miramas dans le cadre de l’UAICF(Union Artistique et Intellectuelle des Che-minots Français), du Chœur Amadeus Bar-den des Bouches-du-Rhône, entre autres.Il est également à l’origine, avec René No-zeran et Mireille Abraham, de l’organisa-tion du superbe opéra-spectacle Carmenau domaine de Sulauze.

Personnage éclectique et passionné,Gérard Roussel est toujours en effer-vescence. Une tirade tout droit sortie

du spectacle de Vincent Scotto Un de la Ca-nebière, résume bien son état d’esprit : “çabout, ça fermente, ça bouillonne dans latête…”. Fasciné par les trains depuis sapetite enfance, il n’a intégré que tardive-ment la SNCF. C’est d’abord un musicienconfirmé, clarinettiste, médaille d’or duConservatoire de Marseille, puis professeurde musique dans diverses écoles de la ré-gion. Ce n’est que plus tard que sa secondepassion, le train, prend le pied dans sa car-rière professionnelle. Il intègre la SNCF entant que conducteur dans les années qua-tre-vingt-dix ; métier qu’il exerce durantsept ans avant de se consacrer à la certifi-

cation des conducteurs, aux nouvelles ré-glementations. Train et musique vont dès lors de pair danssa vie ; deux passions que Gérard Rousselmène avec autant de bonheur. Pour Car-men, le partenariat avec René Nozeran(président de l’UAICF) était déterminant.D’abord, une passion commune pour Bizetmais aussi l’Espagne, sa musique, ses tra-ditions, la tauromachie, la gastronomie.Puis, des extraits de l’opéra Carmen, queMireille Abraham, chef de choeur d’Ama-deus, avait inscrits au programme. Il n’enfallait pas plus pour réaliser un rêve, celuid’un spectacle-parcours, où se mêlentopéra, danses flamenco, gastronomie etdégustation de vin dans un écrin exception-nel, le domaine de Sulauze. Près de cinqheures de féerie, de chants, de couleursandalouses, de senteurs, de chaleur hu-maine, de voyage. Oui, en effet, plus qu’unopéra-spectacle, Gérard Roussel et sespartenaires ont imaginé un véritablevoyage, inoubliable, qui a envoûté le public.Après des mois de travail, de motivationégrénée, de désenchantements, de tels re-tours de satisfaction partagée n’ont fait queredonner de la “niaque” à toute la troupe.Et comme toujours, ça cogite, ça bouillonnedans la tête de Gérard avec ses “acolytes”de l’UAICF, René Nozeran en tête. Ce seraautre chose l’an prochain et au vu du ma-gnifique résultat de Carmen, surprise etplaisir seront certainement au rendez-vous.


Economie

Frédéric Vigouroux, Laetitia Deffobis, ad-jointe au maire déléguée à l’Emploi, et Fa-dela Aoummeur, adjointe au mairedéléguée au Développement de la vie as-sociative, ont lancé le 28 mai un pro-gramme ambitieux de tremplin pourl’emploi dans les associations.

Devant les présidents d’associations,les trois élus ont détaillé le protocoledes Contrats d’Accompagnement

dans l’Emploi (CAE) qui leurs sont proposés.“L’objectif est clair, précise Frédéric Vigou-roux, aider le milieu associatif en partici-pant au financement des CAE. La ville

s’engage sur le complément financier del’Etat pendant la totalité de la durée ducontrat.” Sur la base de 26 heures hebdomadaires,l’Etat finance 95% du salaire, la Ville prendles 5% restant à sa charge. “Plutôt que dedonner l’aumône, notre vision de l’aideconsiste à permettre aux chômeurs de re-prendre le chemin de l’emploi tout en ai-dant nos associations à développer leursactivités”. Les CAE sont des tremplins, l’objectif étantque les bénéficiaires, formés pendant unepériode d’une année, éventuellement re-nouvelable, retrouvent ensuite un travailstable et que les associations augmententet professionnalisent leurs actions en com-plément du bénévolat. Miramas est la seulecommune des Bouches-du-Rhône qui s’en-gage ainsi sur les CAE, grâce à un effort financier conséquent.Persuadées que cette aide leur apporteraun précieux renfort, huit associations ontimmédiatement retiré un dossier et envisa-gent de recruter à la rentrée 18 emplois.

Une aide à l’emploi pour les associations : Miramas, première dans le département

Les Ateliers de la Crau figurent parmi les associations qui postulent aux contrats aidés.

Avec l’inauguration des derniers bâtiments de Prologis à Clé-sud, la plate-forme ne possède plus de foncier. Un projetd’extension se fait jour.

Point Ps’installe à Clésud dans 56 000 m² d’entre-pôts construits par le logisticien Prologis.

Les bâtiments pourraient contenir 85 courts de tennis.

En septembre ils seront remplis de tous les matériaux deconstruction. L’entreprise quitte Martigues pour Miramas, c’estdésormais à partir de Clésud que seront livrés les points devente d’une zone allant de Dijon à Toulouse. Quatre-vingt personnes arrivent de Martigues “dans 18 mois,les effectifs monteront à 120, précise Frédéric Champenois, leresponsable du projet Développement. Nous recruterons descaristes et des préparateurs de commande dans le bassind’emploi de Miramas.” Les locaux, encore vides, ont été inau-gurés le 26 juin et Ranald Hahn, le directeur général Europe Sudde Prologis en appelle au président du syndicat mixte EuroAl-pilles : “Nous n’avons plus de foncier à Clésud. Trouvez-nous,je vous en supplie, un autre projet.” Yves Vidal se dit “favorable à un Clésud 2”. Bernard Granié, pré-sident du SAN Ouest Provence ne dit pas autre chose “nousavons voté une délibération qui va dans le sens de l’extensionde la plate-forme multimodale”. Avec le futur raccordement à l’autoroute A56 et l’appel à projetpour l’énergie photovoltaïque lancé il y a deux mois, Clésudaffirme s’il en était besoin, de son importance dans le mondeéconomique de Miramas et de Grans.

Prologis ouvre 56000 m² d’entrepôts à Clésud


Economie

Le Club des entrepreneurs crée une commission à Miramas

Romain Gille a présidé sa dernière assem-blée générale en tant que président duClub des Entrepreneurs en présence desmaires de Miramas, Fos et du représentantde celui d’Istres. Christian Ronda le rem-place.

Le Club des Entrepreneurs, né il y a3 ans, a doublé ses effectifs en uneannée. Il regroupe Les acteurs écono-

miques du territoire, grâce à leur action bé-névole, ont permis de donner au club laplace qu'il mérite avec quarante-cinq nou-

veaux membres en 2008, avec la mise enplace de nombreuses animations ouvertesà tous, avec la création de commissions surles zones du Tubé (Istres), Lavalduc (Fos-sur-Mer). Celle des Molières, dans notreville, vient de voir le jour.

Une Charte d’Insertion pour assurer du travail aux MiramasséensLa rénovation urbaine de la Maille 2 estlancée. Le préfet délégué à l’Egalité deschances est venu signer la Charte d’Inser-tion. Le document comporteles paraphes des bailleurs, duSan Ouest Provence, duConseil général, du Conseilrégional et de la mairie.

La Charte d’Insertion per-met aux habitants du sec-teur de travailler à la

rénovation du quartier “Le dé-partement ne possède pasune grande culture de laCharte d’Insertion, souligneFrédéric Vigouroux. Miramasest précurseur dans ce do-maine.” Et pour aller encoreplus loin, la Ville bénéficierad’un quota de 8% de “locaux”au lieu des 5% prévues parles documents officiels. Cettevolonté du maire a été acceptée par tousles partenaires, conscients que le taux d’in-

térimaires et de chômeurs est plus impor-tant à Miramas qu’ailleurs. Grâce aux efforts conjugués de la Maison

de l’Emploi, du Pôle Emploi et de la Missionlocale, tous espèrent la pérennisation des

postes pour les Miramasséens qui se crée-ront des réseaux en entrant dans les entre-prises. De plus, avec les habitants

travaillant sur le terrain, lasécurité des chantiers de-vrait être assurée. Cettecharte, avec celle du Loge-ment signée auparavant, as-socie la population à larénovation de son quartier.“Elles sont cohérentes et çafonctionne“ juge le conseil-ler régional Mohamed Rafaï. Quant à Marie-Josèphe Per-dereau, préfet délégué àl’Egalité des chances, elleavoue “bien aimer Miramas.J’ai porté avec vous le dos-sier devant l’ANRU à Paris.Je reviendrai pour suivre lestravaux, l’application de laconvention. La Politique de

la Ville doit agir sur le territoire et sur leshommes. Ne relâchons pas les efforts.”

Frédéric Vigouroux, au centre, entouré des membres du bureau


Dossier : Été jeunes

Le plein d’activités

Des vacances au fil de l’eauDu centre aéré, des Vacances sportives, lesenfants viennent ou reviennent à la base devoile. Pierre Tourne et Michel Foulquier, enmaîtres des lieux, leur inculquent les fon-damentaux de la navigation.

Tout d’abord, et malgré le certificat denatation obligatoire, un test permetaux éducateurs de vérifier la capacité

des enfants à nager. Les vaguelettes del’étang n’épargnent pas. S’ils sortent de

cette épreuve, ils sont parés à naviguer. Ence début de saison, tous l’ont passé sansencombre. Les plus grands partent en file indiennedans des Laser Pico attachés au bateau àmoteur. A l’abri au large du port de plai-sance, les écoutes sont enroulées et lesmarins barrent, bordent les voiles et tour-nent autour des bouées.Les plus petits, en reconnaissance sur la

plage derrière le lavoir, découvrent les co-quillages puis enfilent les gilets de sauve-tage. Les drisses et safrans sont des objetsencore difficiles à manoeuvrer pour des en-fants de 4 ou 5 ans, pour autant, ils ne sontpas privés de sortie. Pierre et Michel lesemmènent dans leur sillage pour une ba-lade au large qui laisse dans leurs cheveuxun air marin et sur leur visage un sourire radieux.

Relancé en novembre 2008, l'OMS (OfficeMiramasséen des Sports) a fait le plein destages multisports pendant les vacancesde février puis de printemps. Le principeest reconduit jusqu'au 14 août au CosecJean-Moulin. Tout a commencé le 13 juil-let.

En parallèle des Vacances sportivesportées par la municipalité et le ser-vice des Sports, pendant un mois, les

jeunes Miramasséens peuvent aussi s'ins-crire à l'OMS. L'Office, fort du bilan desstages des “petites” vacances, a élargi lesaccueils aux enfants de 5 ans (au lieu de 7).Il a réparti les groupes selon deux tranchesd'âge: les 5-12 ans et les 13-16 ans. Ainsi,auprès d'éducateurs et avec le concoursd'associations (l'Athlétic Club pour les ins-tallations et le matériel, les clubs de rugbyet de gymnastique qui “prêtent” leurs ani-mateurs), les stagiaires se surpassent dansplusieurs disciplines, à raison d'inscriptionsà la semaine, reconduites souvent, tant l'of-fre satisfait parents et enfants. Pour le

groupe des 5-12 ans, le nombre de placesétait prévu pour 80, le quota dépasse les90 petits sportifs !Tandis que les adolescents se consacrentau même sport toute la journée (VTT, sportsco, voile, accrobranche et encore sortie àla plage), les plus jeunes changent d'acti-vité en cours de journée. Quand ils ontsauté de branche en branche le matin, dé-couvert les arts martiaux vietnamiens,l'athlétisme, le volley, basket, base-ball ouhand), ils passent l'après-midi à la piscine.A moins qu'une partie de pétanque ou desandball ne les tentent sur les structures del'Eté Jeunes.Il ne reste que peu de places pour les pro-chaines semaines, mais si vous souhaiteztenter d'inscrire vos enfants aux stagesmulti-sports, tous les renseignements sontdisponibles sur le site omsmiramas.fr

Renseignements : 04 90 50 03 24 ou06 63 83 99 61. Tarifs : 35€ la semaine ;

25€ dans le cadre de Prémisport.

L’OMS joue la carte multi-sports


Le dossier

Vacances sportives

Pour les citoyens en herbe.Inscrits aux Vacances sportives, les en-fants font le plein d’activités et découvrentde nouvelles disciplines sous la banièredu “Petit citoyen”.

Le sport pratiqué dans le respect desrègles et des copains est le maître motdes éducateurs. Aussi, pour récom-

penser les enfants de leur conduite exem-plaire, ils leur remettent diplôme etmédaille chaque vendredi. Et pour que lepartage soit encore plus large, des ren-contres sont organisées avec les centressociaux et l’OMS... Des moments forts quiréjouissent animateurs et jeunes sportifs !


La Ferme Richard, sur les rives du pland’eau Saint-Suspi, tient lieu de rendez-vous tous les soirs depuis le 6 juillet. Et çava durer jusqu’au 21 août.

Avec plus de 600 cartes éditées à mi-parcours, l’Eté Jeunes tient ses pro-messes après son lancement l’an

dernier par la conseillère municipale Co-rinne Le Car, déléguée à la Jeunesse. Dé-corée de graffs peints par les adeptes duskate, la Ferme Richard sert de camp debase à tous les animateurs, aux associa-tions qui préparent les repas, aux musi-

ciens qui tiennent concert pendant l’été,tient lieu d’écran géant pour le cinéma deplein air. Les familles se pressent dès 17 heures, àl’ouverture du site. Enfants, parents,grands-parents trouvent ici tout ce dont onpeut rêver pour occuper ses soirées. Lesfiles d’attente sont longues pour accéderaux stages (skate, escalade, sandball,beach soccer, hip-hop, théâtre, plongée,céramique, calligraphie, voile), les hôtessesnotent les inscriptions afin que chacunpuisse pratiquer la discipline de son choix.

Dans les préfabriqués, tranquilles, lesjeunes surfent sur le web du cyber espace.Toutes les générations se croisent, s’enten-dent, dans la gratuité la plus totale. Aprèsleur journée dans les gymnases, stades etpiscine, les animateurs des Vacances spor-tives rejoignent ceux de l’Eté Jeunes.Comme signe de reconnaissance, tous ar-borent le tee-shirt frappé du visuel de l’af-fiche et chacun, selon sa spécialité, aideenfants, ados et quiconque vient passer unmoment agréable sur les rives du pland’eau.

Eté Jeunes, l’été de tous les défis

Affluence pour la Caravane de la Croix Rouge

La Caravane d’Eté de la Croix Rouge n’achoisi que 15 lieux en France pour appor-ter conseils et formation. L’Eté Jeunes enfait partie.

Réagir vite et bien est indispensable encas d’accident. Les quinze initiateursde la Croix Rouge Istres sont restés

sur le site de l‘eté Jeunes pendant le week-

end des 18 et 19 juillet pour apprendre lesgestes essentiels à quelque 200 personnesvolontaires. Après une heure de formation complète “etune mention particulière apportée à l’ur-gence cardiaque” explique la coordinatricede la Caravane Aliénor Akili, elles sont reparties avec un diplôme national. En principe, une prochaine formation ne de-vrait pas être nécessaire avant une année“Nous les incitons à se remettre à niveau,surtout si elles ne pratiquent pas”, soulignele vice-président de la délégation localeMarc Jalong. Mais pour l’heure, l’apprentissage du mas-sage cardiaque, du bouche à bouche, de laposition latérale de sécurité, etc., suffisentaux stagiaires pour intervenir face à un ac-cident ou une catastrophe. En espérant tou-tefois que cela n’arrive pas, les sauveteurssont parés.

Croix Rouge : Bâtiment C, impasse le Peyreguet, 13800 Istres, 09 77 33 26 72.

Nico et Marie, fiers de leur diplôme de premiers secours


Le dossier

Dans l’écrin du Château de Cabasse, et dans neuf centres devacances, les enfants petits et grands ont mis le cap sur l’été.

Al’ombre des platanes de Cabasse et à l’école Van-Gogh, toutva pour le mieux. Dessins, animations, cirque, chasse autrésor, voyages aux côtés de pirates ou dans des continents

éloignés... l’évasion est au rendez-vous. Ceux qui ont préféré lesséjours s’éparpillent en Corse, à la ferme, vivent comme deschevaliers, glissent au Pays basque. Neuf séjours imaginés par laDirection de la Jeunesse ont séduits parents et enfants. Eluedéléguée aux Colonies et Centres aérés, Martine Arfi visite toutesles structures avec les techniciens de la mairie. Ils peuvent ainsise rendre compte de visu de l’accueil réservé à nos jeunesMiramasséens et, forts de ces observations et des commentairesdes estivants, préparent déjà les prochaines vacances. Pourqu’elles soient encore plus réussies que celles-ci.

Avant de prendre le large, les enfants ducentre de loisirs qui fréquentent la base devoile prennent le temps de discuter avecRose-Marie des quatre livres sélectionnéspour le prix Chronos sur le thème “Grandirc’est vieillir ; vieillir c’est grandir”.

Les plus grands lisent eux-mêmes, l’ani-matrice lit pour les plus petits. Au termede la semaine, tout le monde se re-

trouve, au calme dans la salle aménagéepour le vote. Un isoloir, des bulletins, des feuilles d’émar-

gement et de dépouillement, des cartesd’électeurs, une urne, un président de bu-reau, tout est réalisé dans les conditionsd’une élection “pour adultes” et ainsi, lesjeunes s’habituent à l’acte citoyen.Pour la deuxième fois, Rose-Marie installecette animation au centre de loisirs. Mêmesi les résultats du vote miramasséen comp-tent au plan national, sous l’égide du HautCommissariat à la Jeunesse. “Il n’y a au-cune récompense, souligne la jeune femme.La seule satisfaction est d’avoir participé,

le seul enjeu d’éduquer les enfants au plai-sir de lire, au débat, à la réflexion et à l’actecitoyen.”Habitués à fréquenter les bureaux de voteavec leurs parents, les enfants possèdentdéjà quelques notions. Mais cette plongéedans le monde de l’élection les passionneet c’est très sagement et conscients deleur_ responsabilité qu’ils accomplissent cegeste qui les engage.

Des enfants lecteurs et citoyens

A Cabasse ou en colo, vive les vacances !

On a voté comme des grands pour son livre préféré


Centres sociauxA la plage, dans des parcs de loisirs, en séjour à la montagne, dans leur quartier ou dans un jardin pour apprendreà reconnaître des légumes, les enfants qui fréquentent les centres sociaux Carraire, Giono ou Schweitzer s’ensont donnés à coeur joie.

Le dossier

A 20 ans, Clément suit des études deSTAPS (Sciences et techniques desactivités physiques et sportives).Mais ses vacances n’en sont ja-mais vraiment. Il se destine à l’en-seignement “si possible en zoned’éducation prioritaire”. Il consi-dère son emploi sur les Vacancessportives comme une formation quiservira à son futur métier. Attiré parles défis, Clément “aime voir pro-gresser les jeunes”. En août, il seraanimateur pour un séjour “Parcd’attractions” de la mairie, avant desuivre un stage de perfection ne-ment de hand... Il vient d’être re-cruté comme entraîneur de lasélection des Bouches-du-Rhône.

Portraits

Educatrice sportive, vacataire pourle périscolaire, Carine a postulépour un emploi saisonnier sur lesVacances sportives, l’OMS, les co-lonies et l’Eté Jeunes. L’été, commependant l’année scolaire, la jeunefemme reste proche des enfants, enleur enseignant le sport, ses deuxpassions. A 31 ans, détentrice d’un diplômeSTAPS, d’un BAFA (brevets d’apti-tude aux fonctions d’animateur), entraîneur au Miramas HandballOuest Provence, Carine ne connaîtpas les vacances “travailler dansces conditions, c’est du plaisir”,confesse-t-elle.

Etudiant en école d’ingénieur Méca-nique et Conception, Elie Hallouss,travaille tout l’été. Ses postes de ma-nutentionnaires et de préparateurde commandes, ils les a trouvés ense rapprochant du Point Relais Em-ploi via les agences d’Intérim. “Je m’y suis pris tard, à la fin dumois de juin. Mes études, à Mar-seille, ne me permettent pas deconnaître mes disponibilités enmars ou avril”, explique le jeunehomme de 22 ans. Sa volonté detravailler pour se payer vacanceset études est convaincante. Unesemaine après les premiers entre-tiens, il embauchait à Clésud. Le20 août, il prendra un repos méritéavant le départ pour Belfort et sanouvelle école.

Des saisonniers en renfortLa municipalité a consenti à des effortspour les emplois saisonniers. Enorganisant un Forum au printemps à lasalle des fêtes, en restant en relationconstante avec la Mission locale OuestProvence, elle permet aux jeunes etmoins jeunes d’accéder à des emploispendant la période estivale.- 54 personnes travaillent commepersonnel technique de la piscine- 4 comme surveillants de sîtes - 4 factotum- 14 maîtres nageurs- 70 animateurs dont 4 surveillants debaignade.Huit autres se relaient en juillet et août àla ferme Richard pour l’Eté Jeunes.

Un vivier à ClésudLes entreprises de la plate-formemultimodale Clésud ne sont pas enreste. Plusieurs forums leur ont permisde recruter du personnel. Trente neuf personnes ont été reçuesau Point Relais Emploi. Dix d’entre ellestravaillent actuellement sur le site etquinze devraient être engagées enintérim.



En vacances l’esprit tranquilleVous partez en vacances? Ne craignezplus de laisser votre domicile sanssurveillance. A condition de remplir unformulaire disponible dans les lieuxpublics, la police assure des tournéesrégulières pour vérifier que tout estnormal chez vous. Le document de 4pages indique les recommandationsgénérales à prendre et des conseilspratiques pour éviter l’intrusion demalfaiteurs en votre absence.Permanence téléphonique 24 heures sur24 au poste de police municipale, place des Vents-Provençaux : 04 90 50 38 52.Renseignements à la mairie : 04 90 58 79 79.

Permanences de la mairiePendant l’été, la mairie n’assurerapas les permanences du samedimatin.Une permanence téléphonique seraassurée le samedi de 9 heures à 11heures pour les services Etat Civil,Cartes d’identité, Passeports, CartesGrises et Permis de conduire, mais,uniquement pour les urgencesavérées : 06 76 94 66 22. En cas de décès, Pompes Funèbres Municipales : 06 70 88 88 64, ou Pompes FunèbresRoc-Eclerc Delalonde : 04 90 58 12 95.

Vie municipale

Lutter contre les discriminations, amélio-rer durablement la qualité du cadre de vieet les conditions quotidiennes des habi-tants qui y résident, tels sont les enjeux duCUCS (Contrat Urbain de CohésionSociale). Un bilan à mi-parcours vientd'être révélé.

AMiramas, le CUCS s'articule autourde deux objectifs fondamentaux :l'égalité entre tous les Miramas-

séens, la solidarité et l'équilibre entre lesdifférents territoires qui composent la ville.Plusieurs thématiques s'organisent autourde plusieurs pôles : l'Habitat et le Cadre devie, l'Emploi et le Développement écono-mique, l'Education, la Santé, la Citoyenneté,la Prévention de la délinquance. L'accentétant mis sur l’emploi, l'intégration et lalutte contre les discriminations sur le voletemploi et la santé.Quarante-trois associations s'impliquentdans le CUCS. S’il est une obligation légalede l’évaluer, la municipalité a souhaité unedémarche participative à mi-parcours, lapremière du genre dans le département.Cela permet de se rendre compte si lesobjectifs ont été atteints et de préparer le“CUCS nouvelle génération” de 2011. Toutes l’année, des tables rondes ont réuniassociations, services de l’Etat, de la Ville,

du SAN Ouest Provence. “Plutôt que dedemander un bilan à un cabinet d’études,nous avons préféré ce principe, afin quetous les acteurs s’emparent de ladémarche”, explique Mounia Nguyên, chefde projet pour la Politique de la Ville. Dudiagnostic, qui a duré de février à mai, sontapparues des préconisations et des pistesde travail. La réelle synergie entre les inter-venants a permis de définir les besoins etles carences du territoire, de penser despistes de travail pour l’avenir.En s’appropriant cette démarche, les asso-ciations s’impliquent davantage dansl’élaboration de dossiers et leur mise enplace. De l’évaluation, un document a étéédité, présenté à tous au mois de juin, “il vadevenir leur bible” souligne MouniaNguyên, pour savoir si leurs projets entrentdans le cadre du CUCS.

Le CUCS, l’affaire de tous

La politique de la Ville, vaste programme pour Mounia NGuyên

Chef de projet de la politique de la Ville, Mounia Nguyênencadre une équipe opérationnelle de quatre chargés demission : Stéphanie Simonet pour l’Habitat et le Cadre devie, Stéphanie Casanova pour la Santé, Michel Valli pourl’Education, Vanessa Barrau pour la Prévention de la dé-linquance, et d’une assistante de direction, Razia Dhuny.La Politique de la Ville est une “boîte à outils” qui permetd’orienter, d’aider les associations. Elle doit avoir un“effet levier” et financer des actions qui n’entrent pasdans le droit commun et donc le financement classiqued’associations.

Qui finance?Le Conseil général, le Conseil régional, l'Etat,l'Acsé (Agence nationale pour la cohésionsociale et l'égalité des chances), la CAF, laDirection départementale Jeunesse etSports, la Ddass, la DDTEFP (Direction Dé-partementale du Travail, de l'Emploi et de laFormation Professionnelle), l'ANRU (AgenceNationale de Rénovation Urbaine), la Caissedes dépôts, le SAN Ouest Provence.


Vie municipale

Subventions : 1 196494€ aux associations

Le conseil municipal a validéles subventions accordées auxassociations.

Médaillés militaires ................860€Amicale d'entraide des Corses................................400€Amicale des donneurs de sang .....................................707€Amicale des pompiers .........3 500€Amicale des retraités du personnel de la Ville................................2 000€Amicale philatélique ...............150€Association de gestion des centres sociaux (CCAS)...169989€Appât .........................................750€Association départementale pour le développement des actions de prévention (Addap 13) .........4 500€Association des accédants à la propriété du Monteau .....300€Action Mirasud .....................1 000€Association des Anciens de la base Charles Monier ....300€Les Poussins ............................300€Association des contribuables de Miramas .............................350€Amicizia Corsa .........................400€Association des Décorés du travail ................................2 000€Evasion peinture......................300€Association des handicapés, parents et amis deshandicapés ............................1 300€Association des familles des trau-matisés crâniens (AFTC 13) ..400€Association des locataires ICF Méditerranée CNL 13 ......300€(subvention exceptionnelle) .300€Apel (association des parentsd’élèves de Jeanne d’Arc).....300€Appaf ......................................1 200€ARM (Association des retraités de Miramas) .........................5 831€Arcea (Association des retraités du commissariat à l’énergie atomique ...................................152€L’ecole du chat des Alpilles2000€Les Retrouvailles 46/47/48 .....453€Orch’Idées ................................600€Mirathon.................................2 000€

Flores d’Estrelas ......................400€ASPRS (Association pour le déve-loppement des soins palliatifs de larégion salonaise).....................200€Association pour l’enseignementaux enfants malades ..............200€Théâtre du Hasard ..................800€Maisons et Jardins...............3 000€Vivre notre temps..................4 000€ARPSM (Association des retraitéset pré-retraités de la sidérurgiemétallurgie Région Paca) ......259€Auto rétromobile club de la Crau...............................2 000€Bridge club ...............................500€COS (Comité des oeuvres sociales de la Ville)...........................134000€CCFF (Comité communal feux et forêts) .................................1 500€Centre social Schweitzer ..79993€Centre espagnol ......................518€Cercle 17/18 police/pompiers250€Aïgo Vivo...................................700€Club de l’Amitié SNCF ..........1 295€Club d’échecs........................1 000€Club des amateurs d’anciennes Re-nault...........................................260€Club féminin Culture Loisirs...500€CIQ Miramas-le-Vieux ............600€FCPE ..........................................500€Fnaca (fédération nationale desanciens combattants d’Algérie,Maroc, Tunisie)........................800€FNCAC (fédération nationale des cheminots anciens combattants .............................750€Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes ...............................750€Femmes solidaires ..................500€Foyer socio-éducatif du collège Camus.....................................2 200€Foyer socio-éducatif du collège Miramaris...............................2 200€Foyer socio-éducatif du lycée Cocteau ..................................2 200€Foyer socio-éducatif du lycée professionnel Les Alpilles ...2 200€Kaléidoscope.........................1 700€L’Aguio Lou Fieu ......................200€La Chrysalide de Martigues et dugolfe de Fos ...........................1 300€

La Prévention routière............300€Les Orchestructibles............1 200€Les Restaurants du Coeur/Relais duCoeur .......................................2 000€Le Souvenir français...............800€Lézion Diffusion .......................300€Li Calendro di Crau..................950€Lumières du Gospel..............1 000€Société Mistral ........................400€MJC/MPT...........................245315€Office de tourisme ..............12 000€PEEP ..........................................500€Palette Arts-en-Ciel..............3 500€Rêves Education Nationale ...500€Scrabble club...........................800€UAICF (union artistique et intellectuelle des cheminotsfrançais)....................................500€Union fédérale des mutilé, ancienscombattants, veuves, amis et vic-times de guerre .......................750€Union locale Force ouvrière2500€Union locale des anciens combat-tants manifestation patriotique de Miramas............................4 500€Union locale des syndicats CGT..........................................2 500€Union locale des combattants .....................762€Société de chasse................6 000€Syndicat CFTC des Territoriaux dela Mairie .................................2 500€Aïki .............................................700€Usep........................................5 000€Association Golf..................12 000€Les cavaliers de Miramas...9 000€Tennis de table ....................86 000€ASCM (association sportive des cheminots de Miramas).......1 800€L’Espigau ..................................400€ASDS (association sport dévelop-pement solidarité).................1 500€Attitude...................................1 800€Athlétic club ........................29 000€Boxing club............................1 300€Club alpin francais................2 300€Club de tir de la Crau............2 800€Club d’escrime ....................10 000€Country Passion....................1 200€Les Archers de la Crau ........3 500€Ecole du gardien de but des Alpilles ...............................500€

FCM (Football club de Miramas)12000€Futsal .........................................300€Grape (groupe des randonnées pédestres) ................................700€Gymnastique club...............13 500€Gymnastique volontaire .........500€Judo Ji Jitsu ..........................9 000€Karaté club ............................1 000€La Boule rousse tranquille ..2 900€Les Crocs fidèles .....................800€Lotus yoga ................................400€Mille et une danses..............2 200€Miramas Aqua Sport Club...7 500€Miramas Badminton club ......500€Miramas Handball Ouest Provence..............................46 000€Mixed Fight Team ....................400€Musculation haltérophilie club..................1 400€Nautic club ..........................17 500€Office miramasséen des sports ............................70 000€Quan khi dao..........................5 000€Racing club Miramas XV.....9 500€Renaître Handisport .............1 600€Ryu kwaï karaté contact ........600€Seven Set .................................400€SSMC section cyclisme.....12000€SSMC section cyclotourisme........................2 000€Sport Boules..........................3 500€Sport loisir et culture ...........8 000€Taï jitsu....................................1 000€Temps danses........................1 200€Tennis club...........................12 000€USM ......................................38 000€Association sportive collège Camus.....................................1 100€Association sportive collège Carraire ..................................1 000€Association sportive collège Miramaris...............................1 100€Association sportive lycée Cocteau ..................................1 000€Association sportive lycée professionnel Alpilles ..........1 000€Vélo club Ufolep ......................400€Viet vu dao................................800€Yoga club ..................................400€


Conseil municipalVOTE DU COMPTE ADMINISTRATIFLe compte administratif concerne les dé-penses et les recettes de l’exercice 2008.Sur la section de fonctionnement un faibledéficit de 397081,42 euros apparaît entre lesdépenses, de 34440815,92 euros et les re-cettes de 30043734,50 euros. Soit 1,15% dutotal des recettes. Cependant il faut rappe-ler, qu’au mois de novembre, le Conseil mu-nicipal avait adopté un budgetsupplémentaire de 1 328000 euros destinéà compléter certains chapitres du budgetinsuffisamment dotés lors du vote du bud-get primitif de 2007 et surtout pour répondreaux engagements de la nouvelle majorité :renforcement de l’action de la police muni-cipale (la nuit en particulier), accroisse-ment des offres de séjours pour les plusjeunes, accroissement des moyens mis à ladisposition des services, entre autres… Aufinal, la conduite budgétaire de ce premierexercice est marquée par la mise en œuvredes engagements municipaux et par la pru-dence dégageant un solde positif de 1%. Pour ce qui concerne les recettes de gestion

courante elles sont supérieures de 1,3% auxprévisions soit 473699,75 euros tandis queles recettes réelles de fonctionnement sontsupérieures de 1003934,50 euros aux ins-criptions de crédit. Pour la section d’investissement les dé-penses s’élèvent à 1 428566,72 euros. Surcette somme 1 398000 euros sont des dé-penses d’équipements. On relève principa-lement deux dépenses conséquentes :l’achat de la salle Colomb pour500000 euros et la rénovation du skate parkpour 250000 euros. Les recettes s’élèvent à 1036268,94 euros ;le déficit constaté entre les deux n’étantpas significatif mais simplement dû au dé-calage normal dans les investissements. Ce compte administratif démontre, enconclusion, que les recettes et les dé-penses sont quasiment en équilibre néces-sitant toute de même de s’engager vers unemaîtrise stricte des dépenses durant les an-nées à venir pour dégager une épargne etdes finances pour la réalisation des poli-tiques nouvelles.

Périmètre des 5 quartiersLa fixation des périmètres de quartier et lacharte des conseils de quartier ont été ap-prouvé après que les six groupes de travailse sont réunis en commission de travail. Laville de Miramas est désormais découpéeen cinq grands quartiers : - Le quartier n°1 dénommé le quartier de lagare- Le quartier n°2 dénommé le quartier des4-Chemins- Le quartier n°3 dénommé les quartier dela Levée : au nord les Chirons, au sud LaCarraire avec Le Monteau ; l’ensemble estrelié par un pont qui est le pont de laLevée.- Le quartier numéro 4, dénommé le quartierde la Crau. - Le quartier numéro 5 appelé quartier desCollines. - La commission extramunicipale a égale-ment élaboré un projet de “charte desConseils de quartiers de la ville de Mira-mas”. les premiers conseils de quartiersse réuniront au mois de septembre.

“La sécurité n’est pas une affairede politique, nous mènerons labataille comme nos prédéce-seurs, nous espérons la gagner.Les voitures et les poubelles brû-lées, l’insécurité ne datent pasde 2008” affirme Frédéric Vigou-roux. Miramas a besoin d’uneprésence policière permanente,d’un commissariat; d’effectifsdehors, d’interlocuteurs ici “nousne pouvons pas nous contenterdu 17 !” Il manque de policiersnationaux, malgré leur travail, ilssont insuffisants, la journée et lanuit “Nous sommes la seule villedu département, à population équivalenteà n’avoir ni gendarmerie ni commissariatsubdivisionnaire, ajoute le 1er magistrat.L’enseigne ne reflète pas la réalité, il fau-drait 60 personnes.” La commune a mis en place une politiqueéquilibrée de prévention et de répression,mais la présence d’éducateurs, de média-teurs (multipliés par trois), de policiersmunicipaux (ils sont 18 qui travaillent24 heures sur 24, 7 jours sur 7) ne suffi-sent pas, le travail mené dans les centressociaux sont rendus impossibles si la

police nationale n’est pas présente. Cesinvestissements ont un coût pour la Ville.De plus la police municipale ne rempla-cera jamais la nationale, elle vient enappui, leurs prérogatives sont différentes.

Une pétition est lancéeLa municipalité consent des efforts pourrénover la ville “il y a une contradictionmajeure inacceptable, les dispositifs del’Etat sont précaires et transitoires”,ajoute le maire, officier de police judi-ciaire. Une étude de 60000 € est menée

sur la vidéoprotection pour élargirle dispositif à toute la ville (lieux derencontres et commerces, ensem-ble des quartiers y comprisMiramas-le-Vieux). Dans le cahierdes charges, pas d’écrans avec14 personnes derrière mais desenregistrements à la disposition dela police et de la justice. La munici-palité réfléchit à un système demutualisation d’achat et de mainte-nance avec des villes voisines pourdiminuer les coûts.La sécurité est indissociable de lal’action publique. Frédéric Vigou-roux demande à ses concitoyens de

déposer plainte, comme la mairie le faitdéjà, pour connaître la réalité du volumeglobal des incivilités. En terme de délin-quance, Miramas n’est pas moins bienlotie que les autres communes, toutefoiselle cumule davantage de difficultéssociales.Une pétition est diffusée dans tous leslieux publics : “j’irai la déposer chez lepréfet, je solliciterai une rencontre avecle ministre de l’Intérieur” promet le maire. Et il en appelle à écrire au procureur, aupréfet, au député pour se faire entendre.

Sécurité, le maire hausse le ton


Vie municipale

Attention aux démarcheurs à domicileDes individus se sont présentésrécemment au domicile depersonnes âgées de Miramas enprétextant représenter la Mairie.Frédéric Vigouroux, maire deMiramas, souhaite informer lapopulation qu’aucun agent municipalou agent du Centre Communald’Action Sociale (CCAS) n’est habilitéà faire du démarchage à domicilepour quelque sujet que ce soit.Il appelle les Miramasséens à la plusgrande vigilance. Il leurrecommande, s’ils sont sollicitésinhabituellement par une personnese recommandant de la mairie ou duCCAS, de ne pas hésiter à vérifier,avant de lui ouvrir la porte, la réalitéde son appartenance et de samission auprès de la PoliceMunicipale.Il précise que la diligence d’unepersonne à signaler de tels faits apermis à la Police d’interpeller unfaux démarcheur.Il informe enfin les Miramasséensqu’il travaille à un projet d’arrêtémunicipal venant compléter lalégislation nationale en matière dedémarchage à domicile, enenvisageant le recours préalable àune autorisation municipale pour lesdémarcheurs dont l’activité n’est pasdéjà réglementée par arrêtéPréfectoral.Police Municipale : 04 90 50 38 52.

Postes d’assistants d’éducation en question

Rentrée 2009: le maire obtient la consolida-tion des postes d’assistants d’éducation.

En apprenant que la moitié des heures depostes d’assistants d’éducation étaientsupprimés dans les écoles Cézanne,

Van-Gogh, Giono et à la Maille 3, les parentsd’élèves indépendants se sont émus. Ils enont appelé au maire et à l’inspecteur d’Aca-démie. Leur obstination a payé, Frédéric Vi-gouroux a obtenu le maintien d’un poste de

18 heures à la Maille 3, alors qu’il devait dis-paraître dans le nouveau découpage prévupar l’Education Nationale. Le magistrat envisage de demander que Mi-ramaris soit désigné “Collège Ambition Réus-sites”. Outre les avantages dont bénéficieraitl’établissement, des moyens plus consé-quents seraient accordés aux écoles qui s’yrattachent.

Le gouvernement a fixé des règles : lesmairies sont équipées pour délivrer lesnouveaux passeports biométriques. Le pro-cédé est opérationnel depuis la fin du moisde juin.

Miramas a été retenu comme émet-tant beaucoup de passeports (1308en 2008). La mairie est donc équi-

pée, comme 2 000 autres communes, dedeux stations et au rez-de-chaussée de lamairie, le service Etat-civil a une autre phy-sionomie. Les agents municipaux consacreront 20 mi-nutes à chaque personne. C’est le tempsnécessaire pour scanner les documents(attention les formulaires ne doivent com-porter aucune rature), relever les em-preintes digitales de huit doigts (les pouces

ne sont pas pris en compte). Elles serontvérifiées lors du retrait du passeport, etcette double vérification vise à lutter contrela fraude. Si les stations sont équipées d’appareilsphotographiques numériques, c’est unique-ment dans le cas où les images apportéesne conviendraient vraiment pas. Le maire asouhaité que les professionnels du portraitd’identité ne soient pas pénalisés par cesnouvelles dispositions. Après toutes les opérations réalisées parles quatre agents du service“passeports/carte d’identité” formés àcette nouvelle façon de travailler, le deman-deur devra patienter trois semaines. Lasous-préfecture le préviendra directementquand le document sera prêt. Le passeport actuel est valable jusqu’à sadate d’expiration. Ensuite, il faudra obliga-toirement en passer par le passeport bio-métrique. Le timbre coûte 19€ pour unenfant jusqu’à 15 ans, 44€ de 15 à 18 ans,88€ pour un adulte. Il est possible de pren-dre rendez-vous pour éviter des attentestrop longues... Surtout si toute la famille abesoin de faire renouveler ses papiersd’identité.

Renseignements : 04 90 58 79 79.

Passeports biométriques, la mairie est équipée


Situation des collèges de MiramasMotion votée à l’unanimité du ConseilMunicipalLa ville de Miramas compte en 2008-2009près de 1 300 collégiens scolarisés dansles trois collèges de la ville et ce chiffre nefera que croître dans les années à venircompte tenu des nouveaux logements quivont être réalisés.Ainsi, on peut estimer les effectifs à prèsde 1 450 collégiens à la rentrée 2014-2015,soit plus de 480 enfants par collège enmoyenne, et il n’y a aucune raison decroire que cette hausse des effectifs ces-sera.Ces chiffres et le besoin de conditionsd’étude de qualité prouvent la nécessité dedisposer de trois collèges dans notre ville,car il serait totalement irréaliste et peusoucieux de la réussite scolaire des jeunesMiramasséens de concentrer autant decollégiens dans seulement deux collèges

de taille réduite, dont l’un est en Zoned’Education Prioritaire, d’autant plus queces trois collèges existent dans notre villedepuis 35 ans alors que celle-ci ne comp-tait que 15 000 habitants.Attaché à défendre les valeurs profondesd’égalité, de justice sociale et de laïcité quidoivent rester le fondement de l’écolerépublicaine, le Conseil Municipal de Mira-mas :- demande à l’Etat et au Conseil Généraldes Bouches-du-Rhône de prendretoutes les dispositions utiles pour prévoirdès à présent la construction d’un nou-veau collège d’une capacité d’environ500 places sur le territoire de la com-mune de Miramas, plus particulièrementà l’ouest de la commune où se situe l’es-sentiel des nouvelles urbanisations.- s’engage pour ce faire à mettre à dispo-sition de l’Etat et du Conseil Général dansles meilleurs délais un terrain d’une

superficie adaptée à la réalisation d’untel nouveau collège, à proximité d’instal-lations sportives complémentaires.- demande à l’Etat que le fonctionnementdu collège La Carraire soit maintenu pen-dant la construction du nouveau collège.- demande à l’Etat de classer le collègeMiramaris “Ambition Réussite”.- considère que l’implantation d’une classede 6e du collège privé La Présentation àSalon-de-Provence sur la commune deMiramas affaiblit la situation des collègespublics de la Ville, et notamment le col-lège La Carraire.- mandate le maire de Miramas et l’ad-jointe au maire déléguée à l’Educationpour solliciter une audience dans lesmeilleurs délais avec l’Inspecteur dépar-temental de l’Education Nationale et avecle président du Conseil Général desBouches-du-Rhône.

Une motion commune pour sauver le collège La Carraire


Quartiers

Du Nord au Sud, tous les quartiers de laville, sous l’impulsion de la municipalité,se sont préparés à la Fiesta, première dunom. Et au vu du succès et de l’affluence,elle devrait perdurer longtemps.

Le sud sur l’esplanade de la Carraire, lelotissement Monteau autour de son ter-rain de pétanque, le centre ville dans la

cour de la MJC/MPT, le nord de la ville surle parking de l’ancien Sodim, dans chaquequartier, l’ambiance était chaude les 13 et14 juin. Relayée par les centres sociaux,animée par les associations (Orch’Idées,Mille et une Danses, ASDS...), la Fiesta abattu son plein avec kermesse, jeux, bals,concerts, cinéma, ateliers créatifs, dé-monstrations, animations. Ici un canotier, làun tee-shirt reprenant l’affiche, partout dela musique, des repas pris ensemble, desrires, une chaleur humaine... et chacuns’accorde à dire qu’il faut garder le principeet que la Fiesta sera plus belle encore l’année prochaine.

Fiesta aux couleurs de la ville


Sports

Après le Label Club Féminin Argent obtenuen 2006-2007, la deuxième étape est rem-portée vaillament par le Miramas HandballOuest Provence. Il est en Or.

La distinction a été décernée par la liguede Provence-Alpes : “le Label est le ré-sultat de l’engagement du club en di-

rection du public féminin et de sacontribution à une culture égalitaire entrehommes et femmes dans le mouvementsportif”. Pour ces dames et demoiselles, le

club a renforcé les effectifs, formé des en-traîneurs, suscité des vocations d’arbitres,présenté davantage de joueuses dans lessélections de comité et de ligue. D’ailleurs à l’issue du tournoi triangulaireMiramas-Fos-Gap du 13 juin, nos filles demoins de 18 ans, soutenues par leurs sup-porters, ont gagné le droit de jouer le cham-pionnat de France 2009-2010. Bravo à l’équipe et à leurs entraîneurs etrendez-vous la saison prochaine.

Handball, les filles jouent sur de l’or

Tir à l’arc, victoires sur cibles 3D

Vacances en famille auNautic ClubComme tous les étés, le plan d’eau duNautic Club Miramas attend les marinspour profiter des brises rafraichissantesde l’étang de Berre, et de sa qualitéd’eau désormais retrouvée. Pour les dé-butants, c’est le moment idéal pour sui-vre l’un des stages d’initiation proposé.Pour les familles, c’est une opportunitépour occuper activement des vacancessur place. C’est pourquoi, cette année,le club a décidé d’offrir un stage d’ini-tiation planche à voile à toutes les fa-milles miramasséennes (parents etenfants de 8 à 16 ans) qui viendrontadhérer pour la première fois. Une fois initié, vous pourrez ensuitevenir pratiquer librement tous les après-midi, en bénéficiant du matériel du club,ainsi que d’une surveillance et d’une as-sistance constante. Pour en bénéficier,le club propose un tarif d’adhésion par-ticulièrement attractif de 90 € par fa-mille, auquel il faut ajouter 10 € delicence loisir par personne. Renseigne-ments : Nautic Club Miramas, base mu-nicipale de voile de Miramas, chemindes Ragues, 13250 Saint-Chamas -04 90 50 81 17 - [email protected] -Web : www.ncmiramas.fr

La section Tir à l’arc de Sport Loisirs etCulture a envoyé cinq archers auconcours 3D qualificatif pour le cham-

pionnat de France et le championnat dépar-temental. En compétition avec une centaine

d’autres sportifs, trois d’entre eux ont rem-porté le titre: Corinne Landier en arc droit se-nior dame, Georges Franceschi en arc droitsenior homme et Jean Drugeon, seniorhomme en arc à poulie.


Sports

Country Passion a formé sept championsChez Country Passion, plaisir rime avecperformance. Sept danseurs viennentde remporter des premières places enchampionnat de France.

Nul doute que l’enseignement desformateurs de Country Passion,émérites et détenteurs de bre-

vets de danse, a porté ses fruits. Quali-fiés lors de la sélection qui s’est jouée,notamment à Miramas dans le Cosecdes Molières, sept danseurs des caté-gories “Espoirs”, “Novices”, “Adultes”et “Seniors” reviennent du champion-nat de France Country and Line cou-verts d’or. Si vous souhaitez progresser auprèsd’eux, les activités reprennentlundi 7 septembre à 20 heures auCosec Jules-Ferry. Renseignements au 06 69 49 52 71.

Formateurs qualifiés avecbrevet de danse. Ecolelabellisée par FFD.Reprise des activités le lundi 7septembre à 20 heures CosecJules-Ferry. Présent à la fêtedes Assos. Renseignements au 06 69 49 52 71.

Avec plus de 500 adhérents, l’ASCM (asso-ciation sportive des Cheminots de Mira-mas) est l’une des associations les plusimportantes de la commune.

L’ASCMest indis-sociablede la gare

de triage de Miramas et de la création dela cité SNCF dans les années trente. En cestemps-là, deux pôles se distinguent dans lacommune, Miramas-le-Vieux, à l’origine detout et le site de la gare de triage qui vacréer, petit à petit, une nouvelle agglomé-ration urbaine, complètement tournée versle rail. Le développement sera si importantque le village sera délaissé au profit du“nouveau centre”. La cité SNCF va attirerun grand nombre de cheminots qui, ensuite,s’installeront dans leurs propres murs. Très vite, des besoins en loisirs pour lesjeunes se font sentir et un important centresportif est créé. Un centre qui joue aussi lerôle de centre d’accueil et de loisirs. Tousles sports sont concernés et la plupart desjeunes Miramasséens y passent de bonsmoments tout au long de l’année. Cette si-tuation perdurera jusque dans les annéesquatre-vingt-dix, période où il fermera sesportes. La grande période SNCF a en effetvécu, les habitudes et les comportementsaussi. Mais de ce centre sportif renaîtra en1995 l’ASCM, association plus modeste quiréunit un certain nombre d’activités spor-tives des cheminots précédents : football,tennis, pétanque, boule lyonnaise, volley,remise en forme, gymnastique. Aujourd’hui trois sont en sommeil et peu-vent redémarrer en fonction de la demande.Toujours est-il que la remise en forme oc-cupe le haut du pavé avec la gymnastique :

plus de 500 adhérents dont près de 50%aujourd’hui ne sont plus issus de la SNCF.La salle de musculation est très bien acha-landée, au propre comme au figuré, avecson matériel performant, la qualité des ins-tallations et l’encadrement de tout premierplan. Bientôt le volley ball reprendra du servicesi les effectifs le permettent, ainsi que letennis avec la création d’une école pour lesenfants. Le club de Gymnastique qui opèreen centre ville souffre aujourd’hui d’unmanque d’adhérents malgré la très hautequalité de ses prestations. Venez donc découvrir ou redécouvrir,l’ASCM, association sportive conviviale etperformante dont Frédéric Vigouroux, areçu, à l’unanimité du bureau, la distinctionde membre d’honneur.

Renseignements : Roselyne Tronchère, 06 68 36 22 51.

La muscu à un train d’enfer

Roselyne Tronchère, au centre entourée des membres du bureau

Frédéric Vigouroux, membre d’honneur de l’ASCM


Georges Daumas (à gauche) n’a jamaispratiqué le judo, mais c’est en inscrivantses fils Michel et Daniel en 1965 que levirus l’a piqué.

Le club venait d’être créé et ses diri-geants André Cournut (à droite) etMaurice Bernus lui ont demandé de

l’aide. Georges s’engagera pendant 16 ans. “C’était une époque héroïque, se souvient-il. On faisait tout, courant du 1er étage de lamairie (alors installée avenue Marius-Chalve) pour du secrétariat au rez-de-chaussée pour les entraînements. La veilledes compétitions, on préparait les sand-

wiches dans les garages, on allait chercherde la glace à Martigues, les tapis à LaMède. Nous n’avions pas assez d’argentpour louer des cars. Il m’est arrivé de faireplusieurs voyages dans ma 4L pour accom-pagner les enfants. Ils étaient déjà150 adhérents” Le club cassait sa tirelire une fois par anpour amener tout ce petit monde à OK Cor-ral et une grande journée récréative. Aprèstoutes ces années de bons et loyaux ser-vices, Georges a passé la main, mais grâceà son fils Daniel, instructeur fédéral 4e dan,il ne reste jamais très longtemps éloignédes tatamis.

Judo, 45 ans de bénévolatLes judokas ont célébré les 45ans de l’as-sociation en organisant un tournoi en marset la fête du club le 26 juin.

Président depuis 1986, Daniel Daumaspratique depuis 1965 dans le mêmeclub. Entre sa création et aujourd’hui,

le nombre d’adhérents est stable. Unemoyenne de 150 judokas se sont succédéstous les ans sur les tatamis. Désormais en-traînés au Cosec des Molières, les sportifsd’hier ont fréquenté le rez-de-chaussée del’ancienne mairie (à la place du commissa-riat), puis la salle de l’actuel Hôtel de ville,avant que les bureaux administratifs n’oc-cupent tous les locaux, enfin le gymaseConcorde. Beaucoup d’anciens ont inscritsleurs enfants, et parfois, continuent des’entraîner eux-mêmes, ce qui confère auclub une ambiance familiale et sympa-thique. Parmi eux, Guy Fleury, arrivé à Mi-ramas en 1972. Pour cet anniversaire, les dirigeants ont invité les membres fondateurs, Georges

Daumas et André Cournut, à qui Frédéric Vi-gouroux a offert la médaille de la Ville. LesAnciens ont pu assister à une bien belle dé-monstration des judokas de la saison 2008-2009. A la rentrée, le club envisage d’ouvrir un

cours où la compétition, le combat laisse-ront place à l’assouplissement et au “sportdoux”. Renseignements : 06 26 02 01 56. Inscrip-tions à partir du 7 septembre au Cosec desMolières.

Hommage aux fondateurs Mention spéciale à Guy Fleury

Après avoir commencé le judo en1957, créé le club de Mallemort, en-seigné à Berre et Marseille, GuyFleury rejoint Miramas en 1972. Il aformé 150 ceintures noires, sept pro-fesseurs qui ont monté leurs clubs. Reconnu par ses pairs, le 6e dan areçu la médaille d’or des professeursde la Fédération française de judo.Cette distinction a été fêtée avec toutle club lors de son 45e anniversaire.

Nuits Métis a réussi son entrée dans Mira-mas, après cinq années de nomadisme.Elles reviendront l’été prochain pour deve-nir un événement incontournable dans laRégion.

L’aventure des Nuits Métis commenceen février avec des ateliers musicaux àla MJC/MPT. Elle se poursuit par un

Tremplin Découverte qui permet à de jeunestalents d’émerger. Du 26 au 28 juin, ils se sont produits sur les deux scènes du festival.Les nuits sont douces et métissées autourdu plan d’eau. L’orage du premier soir n’aentâché ni l’énergie des groupes ni celledes spectateurs. Pour cette première édition, le public a suivi les Nuits Métis.

Vendredi, la soirée débute avec les Togolaisde Terra Vaudou, tournoyant sur deséchasses démesurées autour d’une voiturequi a vu du pays. Sur scène, se succèdentMeditasound, Joe Driscoll et sa guitare en-chantée, Khanja Kora.Samedi, jour de marché, Fanfaraï défileplace Denis-Papin avec les ateliers de Mi-ramaris, d’Orch’Idées et des centres so-ciaux. A partir de 20 heures, les spectateursretrouvent la pelouse de Saint-Suspi. Teme-nik Electric ouvre le bal, Aleks the Large,Lo’Jo et Amazigh Kateb illuminent la nuit.Pour le 3e et dernier jour, les Nuits Métis of-frent un final de rêve. Meditasound revientmixer électro et ragga, la nuit tombe douce-ment sous les notes de Manao et d’Aleks

the Large. Poum Tchack et son rock tziganeenflamme le parterre. Soudain, grâce à BaCissoko et aux trois cousins Kouyaté, NuitsMétis prend toute sa signification. Fusion dela tradition mandingue et du rock anglo-saxon, des instruments traditionnels et desguitares électriques, la musique de Ba Cis-soko explose. Les 22 cordes de la kora élec-trifiée vibrent comme les six de la guitare deJimi Hendrix, la dextérité des musiciens estimpressionnante. Trois jours de découvertes musicales, derythmes, de sons exotiques et métissés.Trois jours de bonheur pour le plus grandplaisir des Miramasséens et des visiteursvenus des villes alentours. Pour une pre-mière, ce fut un beau succès!

Nuits Métis : succès populaire sur toute la ligne

Les standsRecréer une ambiance festive et familialeen marge des plateaux musicaux était unevolonté de la municipalité. Plusieurs asso-ciations et commerçants ont parié sur cettepremière édition. Restaurateurs togolais qui proposaient à ladégustation poulet yassa ou maffé de boeuf,bissap (jus de fleur d’hibiscus), coiffeusespécialisée dans les tresses africaines,Amis du Gonsé de retour du Burkina Fasoavec de l’artisanat africain... Tous ont jouéla carte du “village”. Nullement perturbés par la musique en fondsonore, les enfants se sont emparés desécrans du Cyber Espace de La Carraire. Lecentre social avait installé ses ordinateurs,qui ont connu auprès d’un jeune public unsuccès au moins aussi grand que celui desmusiciens.


Loisirs


Deuxième artiste invité par la Galerie desMolières après Jean Arcelin, Julian Taylorbrosse une peinture aérienne de villagesdu sud de la France, de coques de bateauxsur une mer houleuse, de phares dans lesreflets du crépuscule.

Partout la lumière déchire un cield’orage, se reflète sur un toit de tuiles,déchire les branches d’un platane.

Paysages sous la neige, façades et voletsqui réfléchissent la chaleur, flots agités...l’artiste souligne des architectures préser-vées de la modernité. Son pinceau estléger, la couleur transparente, les lignesclaires comme un trait de bande dessinée. Julian Taylor expose jusqu’au 25 août à laGalerie des Molières, 11 avenue de Grèce,zone artisanale des Molières. Ouvert dumardi au dimanche de 10 heures à 19 heures,04 42 47 00 18.

Tradition estivale, la fête de la Saint-Jeans’est articulée autour de danses et dechants provençaux, d’un spectacle Sons etLumières.

Sur le parking de la Croix, des cen-taines de lampions attendent la pé-nombre pour éclairer de mille feux la

nuit de la Saint-Jean. Les enfants tiennent précautionneusementles lanternes et suivent le cortège d’ar-tistes. En première ligne, les Arlésiens duCondor montent vers la place du Château.

Li Calendro di Crau défile en costumes pro-vençaux et Li Enfans di Oupilho ferment lamarche avec leurs guirlandes de fleurs, fi-fres et tambourins. Sur la place du Château, les groupes jouentla sérénade. Le soleil s’est couché, le spec-tacle Son et Lumières retrace l’Histoire del’Humanité sur les pierres des remparts. Lasoirée est douce et les traditions respec-tées. Les noctambules peuvent diriger leurs pasvers le Cercle de l’Avenir qui avait préparé

un repas. Admirateur éclairé d’Elvis, AdrienPastor enflamme le public avec sa voix etson déhanché incomparables.

Saint-Jean : Miramas-le-Vieux en vedette

Julian Taylor, peintre du sud et de la lumière


Loisirs

MédiathèqueAvenue de la République04 90 58 53 53scomm@mediathequeprovence.comwww.mediathequeouestprovence.frLes médiathèques fermeront leurs portes du mardi 4 août au lundi 17 août 2009 inclus.Réouverture au public le mardi 18 août 2009.

Espace Ambroise CroizatAvenue du Maréchal-Juin 04 90 50 05 03

> Les après-midi du salon, de14 heures à 16 heures. Nousnous retrouvons pour réaliserdes petits objets en couture outricot…> Les jeudis de Croizat sontconsacrés aux jeux de sociétéet séance de présentation defilm, vidéos, diaporamas. Cesaprès-midi sont mis en placepar et pour les usagers, dansun espace convivial etclimatisé en été où lesbavardages et l'humour fontpartie de l'atelier. > Repas “anniversaires” :jeudi 23 juillet.> Le restaurant sera ouvert dulundi au vendredi midi en juillet(fermeture le samedi) et serafermé jusqu’au 23 août inclus.Réouverture du restaurantlundi 24 août à midi.

Les animations reprendront au mois de septembre, sans oublier les cours de danse desalon le lundi après-midi avec l'ARM (Association des Retraités de Miramas), lesateliers de gymnastique le mardi et vendredi matin, les ateliers informatique le mercredimatin, les ateliers de peinture le vendredi après-midi, et les permanences de l'Entraide13 le lundi et mercredi matin au foyer Ambroise Croizat. Renseignements : 04 90 50 05 03 de 8h30 à 12 heures et de 13h30 à 17 heures.

Centres sociauxLa Carraire : 04 90 50 09 79Giono : 04 90 50 30 50Schweitzer : 04 90 58 20 49

La CarraireSecteur enfance 4/13 ans> Jusqu’au 7 août, 25€ la semaine (demi-journée : de 13h30 à 17h30, journée de10 heures à 17h30).

> Le centre est ouvert à la journée du 10 au 28 août : 30€ la semaine (possibilitéd’inscription à la demi-journée).

Activités manuelles, piscine, danse, ludothèque, randonnée, chasse aux trésors,olympiades, stage d’initiation au golf.Grandes sorties : parc Amazonia, Baby land, croisière sur le Pescalune, accrobranches,Aquacity, les Portes du temps (sport).Programme disponible à l’accueil.

Cinéma le ComoediaRue Castagne - Tél. 04 90 50 14 74www.scenesetcines.fr

Cinéma en plein air (gratuit) à 22 heures auplan d’eau Saint-Suspi

Le 1er aoûtn Les rois de la glisse

Le 6 aoûtn Iron man

Le 8 aoûtn Les frères Grimm

Le 11 aoûtn La nuit au musée

Le 17 aoûtn Hancock

Sur nos écrans Du 26 août au 1er septembren Les Lascarsn Beaux gosses

(Sous réserve de modification)

Fermeture estivale du mercredi 29 juillet aumardi 25 août.


Secteur ados 13/17 ans> ALSH : jusqu’au 7 août, 25€ la semaine (demi-journée de 13h30à 17h30, journée de 10 heures à 17h30).

Activités manuelles, piscine, plage, pique-nique, jeux, relooking,sorties avec Renaître Handisport, buggey, Aquacity, équitation,laser game, sortie vélo.Programme disponible à l’accueil.

Secteur famillesRenseignements au centre social.

Eté Jeunes> Jusqu’au 21 août, plateaux sportifs, escalade, skate,calligraphie, hip-hop, théâtre, plongée, céramique, sandball,voile, ping-pong, multimédia, gymnastique, pétanque, structuregonflable.

Le programme est disponible sur le site etejeunesmiramas.fr

Giono> ALSH centre de loisir : pour juillet et août, se renseigner àl’accueil.

Le centre social Jean Giono sera fermé du 10 au 29 août inclus.Réouverture le 31 août.

Nos permanences :> Conseiller juridique : maître Jardin, sur rendez-vous à l’accueildu centre.

> MSA Administrative : le jeudi après-midi de 14 heures à16 heures sans rendez-vous.

> MSA assistante sociale : 1er et 3e jeudi du mois de 9 heures à12 heures, le mardi matin uniquement au 04 42 85 45 24. Seulemademoiselle Benallal gère ses rendez-vous à ce numéro.

> ADM FAAD : le vendredi de 9 heures à 12 heures.> Impôts : le 1er mardi du mois de 9 heures à 12 heures, sansrendez-vous.

> Ecrivain public : le mardi et le vendredi de 9 heures à 11h30,sans rendez-vous.

> Mission locale : le lundi de 14 heures à 17 heures, le mardi etmercredi de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures,le vendredi sous réserve. Renseignements à l’accueil.

> Point d’appui et d’accès aux droits : le mercredi de 9 heures à12 heures, sur rendez-vous.

SchweitzerCentre de loisirsDu 6 juillet au 28 août. Accueil des 5-15 ans à la journée ou à lademi-journée. Programme et inscription à l’accueil du centresocial Albert Schweitzer.

Animations familles> Prêt de jeux ludothèqueLe mercredi de 16 h 30 à 18h30.> Animation “Jouons au jardin”Le 18 août. Une journée d’animations autour des jeux au jardin etdes rencontres. Fabrication de jeux, atelier conte, musique etmosaïque, découverte des jeux et du jardin. Co-voituragepossible depuis le centre social Albert-Schweitzer (rendez-vousà 10 heures), départ autonome depuis le parking de Miramas-le-Vieux. Clôture de la journée à 17 heures.> Ramassage de légumesTout l’été. Nombreuses possibilités de jardinage (arrosage,entretien, débroussaillage, cueillette…). Rendez-vous et co-voiturage possible, renseignements auprès de Claire.

Stage informatique “les gimpistes”De 9 heures à 12 heures. Sept places par stage, 20€ le stage.Logiciel GIMP, XNIEW, retouche photo, techniques informatique,création de groupes, album photos.> Imaginons le centre social Albert Schweitzer de demain,d’aujourd’hui à la rénovation !

Bivouac “Nuit des étoiles”Samedi 8 et dimanche 9 août.A prévoir : sac de couchage et affaires personnelles pour la nuit,un pique-nique individuel pour midi et un plat à partager pour lerepas du soir.

JardinJardinage et ramassage de légumes en juillet et août.Renseignements auprès de Claire au 04 90 58 20 49.


En pratique

MiramasMarignane par le trainPour prendre l’avion à Marignane, plusbesoin de laisser sa voiture au parkingou de démander à un proche de fairela navette. Une ligne TER relie la garede Miramas à l’Aéroport MarseilleProvence en 20 minutes. Vingt et untrains quotidiens desservent la com-mune au départ de l’aéroport et autantau départ de Miramas. Une navetteassure le lien entre la gare et les aé-rogares en deux minutes.

Numéros utilesMairie 0490587979Mairie annexe de l’Espiguette 0490501882Mairie annexe La Rousse 0490580375Espace Ambroise Croizat 0490500503CCAS 0490173132Service des Sports 0490500211OMS 0490500324Piscine 0490582030Service Logement 0490444987Point d’appui étrangers 0490503096Pôle handicap 0490574156Maison des Associations 0490173021Centre Technique Municipal 0490583289Maison de l’Economie & de l’Emploi 0490584659Maison du Droit 0490503096Réservation des salles 0490174838Femmes Solidaires 0490173810Point Accueil Ecoute Jeunes 0490503096Office de Tourisme 0490580824Poudrerie 0490582793Sous-préfecture 0442111800Trésor public 0490444050Médiathèque 0490585353SNCF 0490444266Gare routière 0490501770SEERC 0810457457Urgence EDF 0810 333813Urgence GDF 0810433113Pompes funèbres municipales 0490585987Pompes funèbres Delalonde 0490 581295Police Municipale 0460503852Commissariat de Police 0490587830Gendarmerie 0490580329

Les urgencesPompiers 18Police 17SAMU 15Médecin de garde et Samu 15

Transfert desservices Logementet ConcessionsLe service Logement a déménagé dans denouveaux bureaux situés dans le hall de laSalle des Mariages. Les horaires restentinchangés :

Lundi et jeudi de 9 heures à 12 heures et de14 heures à 16h30.Mardi de 10 heures à 16 heuresMercredi et vendredi de 9 heures à12 heures.Renseignements : 04 90 44 49 87.

Le service des Concessions a été transférédans les locaux de la Direction de la Popu-lation, au rez-de-chaussée de la mairie.

Horaires d’été à l’Office detourisme

Le Point d’accueil saisonnier est ouvertrue Mistral à Miramas-le-Vieux jusqu’au31août, de 16 heures à 21 heures, dumardi au dimanche inclus.L'Office de Tourisme élargit son amplituded'ouverture au public et met en place leshoraires d'été jusqu'au 11 septembre in-clus.Du lundi au vendredi de 8h30 à 12 heureset de 13h30 à 18 heures. Le samedi de9 heures à 12 heures.Renseignements : Office de tourisme,04 90 58 08 24.

A La Colonne cette annéeFin de partie : samedi 10 octobre à 20h30.Mathieu, trop court François, trop long :mardi 13 octobre à 18h30 (jeune public).Je veux qu’on me parle : mardi 20 octobreà 20h30.Emanuel Gat Dance, Variations d’hiver : di-manche 8 novembre à 15 heures.Trois pièces de Tchekov, La demande en

mariage, Le tragédien malgré lui, L’ours :jeudi 12 novembre à 20h30.Héron ascendant rivière : mercredi 18 no-vembre à 15 heures (jeune public).Avvar : mardi novembre à 20h30.24 heures de la vie d’une femme :jeudi 26 novembre à 20h30.Le grand écart : mardi 1e décembre à20h30.Monsieur Armand dit Garrincha : mardi8 décembre à 20h30.Sophie Forte : mardi 15 décembre à 18h30.Les Ballets Jazz de Montréal : di-manche 17 janvier à 15 heures.Pièces détachées/Oulipo : mardi 19 janvierà 20h30.La flûte enchantée : dimanche 28 février à15 heures (création).Les caprices de Marianne :mardi 9 mars à20h30.Le bonheur d’une étoile :mercredi 17 marsà 10 heures et 16 heures (jeune public).La tempête : mardi 23 mars à 20h30 (créa-tion).Le jour où Nina Simone a cessé de chanter: samedi 20 mars à 20h30.La nuit s’en va le jour : mercredi 28 avril à10 heures et 16 heures (jeune public).Christophe Alévêque : vendredi 30 avril à20h30.On pense à vous : mercredi 5 mai à16 heures (jeune public).Farid Berki : mardi 11 mai à 20h30.Que d’espoir :mardi 18 mai à 20h30 (créa-tion). En attendant Godot est remplacé par Co-chons d’Inde, une comédie avec PatrickChesnais (deux Molière) : samedi 24 avril à20h30.Horaires d'ouverture du Théâtre La Colonne :Lundi de 13h30 à 18 heures, mardi, mercredi,jeudi et vendredi de 10 heures à 12h30 et de13h30 à 18 heures. Le samedi, jour de specta-cle, à partir de 14 heures.Fermeture estivale du théâtre La Colonne, dumercredi 29 juillet au mardi 25 août.Possibilité d'abonnements en ligne sur le sitewww.scenesetcines.fr durant cette période etouverture de la billetterie en ligne sur www.sce-nesetcines.fr, le lundi 3 août.Reprise des abonnements au théâtre le mercredi26 août. Ouverture de la billetterie au Théâtre LaColonne et dans tous ceux de Ouest Provence,le mardi 1er septembre.


Registre des délibérations du conseilmunicipal 1836 – 1855Délibération pour le projet d’une fontaine à

MiramasL’an mil huit cent cinquante deux et le

24 octobre, le Conseil municipal de la Commune de Miramas s’est réuni extraordi-nairement dans la salle des séances sous laprésidence de M. Louis Castagne, Maire.(-)M. le Maire a dit : Messieurs,J’eus l’honneur de mettre sous vos yeux le

11 décembre dernier mon rapport relatif àl’établissement d’une fontaine d’eau jaillis-sante au village même de Miramas;vous aviez tous senti combien cettemesure était importante pour affranchirune portion de notre population commu-nale, peut-être la moins moyenne d’unegêne aussi grande que celle d’aller auloin chercher l’eau nécessaire à despremiers besoins. Bien plus je fis obser-ver alors que le pauvre contraint àperdre au moins un quart de journéechaque jour pour avoir de l’eau à boire,lui et sa famille, était par le fait soumis àune perte de temps qui pouvait se tra-duire par un impôt frappé sur lui seul,aussi je n’ai jamais cessé de considérerl’étude du moyen de créer une fontaineà Miramas, comme l’un de mes pre-miers devoirs.A cette époque, je vous fis connaître

que mes opérations pour cet objet,confirmées par celles de M. PhilippeJaubert, dont l’assistance officieuse me fut bien utile,me donnèrent l’assurance que le canalde Pougnois, pouvait par sa hauteur deplusieurs mètres au dessus de la placedes fontaites, nous fournir l’eau néces-saire à l’exécution de notre projet. (-)il serait supperflu de vous analyser ici les

diverses pièces de ce projet, elles forment untout dont les parties demeurent conexes entr’elles et pour y attacher une idée exacte il fautles étudier dans leur ensemble, je me borne-rai donc à vous rappeler.1er que le parcours du canal est de 710

mètres 40 centimètres2ème que la hauteur du canal de Pougnois

excède la place des fontaites d’environ cinqmètres.C’est là, la possibilité acquise pour l’exécu-

tion de cet utile projet.La conduite de l’eau aura 0 m 10 centimè-

tres de diamètre, son débit sera de432 mètres cubes par vingt-quatre heures ;12 mètres cubes suffisent pour les besoinsdu village, 420 mètres cubes pourront êtreaffectés à l’arrosage.Les calculs ordinaires donnent 146 mètres

cubes par hectare de prairies, soit unecouche d’eau d’un centimètre et demi pararrosage: on pourra donc arroser deux hec-tares, quatre vingt-dix ares par vingt-quatreheures, soit 28 hectares et 60 ares tous lesdix jours. L’on verra plus bas que je réduis debeaucoup cette faculté.Les conduites sont proposées en poterie,

fabrique de M. Rougemont de Marseille ;cette poterie d’une invention nouvelle, pré-parée par une puissante pression, à dans desessais que l’on a fait à Marseille, résisté àune pression de quarante atmosphère ; notresyphon n’a à supporter qu’une pression desix atmosphère et 17/100. M. de Montricherque j’ai pu consulter sur cet objet m’a beau-coup engagé à employer cette poterie.Avant la mise à exécution de l’ouvrage,

peut-être y aura-t-il une nouvelle étude àfaire pour les filtres, résultat qui ne changeen rien les évaluations premières, peut-êtrey trouvera-t-on une économie. M. Arnaud

propose les filtres de bas en haut, M. deMontricher qui a étudié particulièrement lesysthème est d’opinion de les disposer pourque l’eau tombe de haut en bas. Ce savantingénieur m’a promis avec beaucoup debienveillance d’examiner attentivement notreprojet et de me donner son avis.Le coût total de l’ouvrage, d’après

M. Arnaud est d’environ huit mille francs.Ce travail doit-il être confié à une compa-

gnie, s’il s’en présente une? ou doit-il êtreexécuté par la commune? Je crois, Mes-sieurs, que la question est facile à résoudre,si une compagnie prend ce travail et qu’elle

y trouve du bénéfice, elle imposera descharges à la commune; si elle n’entrouve pas, des négligences amènerontdes discussions, nous n’auront pasd’eau mais des procès. Il est plus oppor-tun que la commune se charge de cettecréation. (-)Nous devons ainsi recourir à un

emprunt de huit mille francs.De l’avis des gens de l’art, les répara-

tions seront dès longtempsinsignifiantes et la commune devra s’encharger.Je ne vous entretiens pas de la

demande que j’ai faite au Conseil Géné-ral, d’une subvention pour nous aider dans cette circonstance; l’on a pris m’a-t-onassuré, la chose en considération, lesfonds affectés à cet objet doivent êtredistribués par M. le Préfet, je me suisempressé d’en écrire à ce magistrat.D’une autre part, les adjudications qui

seront faites amèneront un rabais.Voilà Messieurs, l’exposé vrai de ce

projet, je crois que si vous continuezd’être dans la pensée de le mettre àexécution, il sera convenable de nom-

mer une commission de trois personnes,dont deux ou toutes les trois prises dansvotre sein, afin de porter un examen attentifsur les plans et cahiers de M. Arnaud, sur ceque j’ai l’honneur de vous exposer et enfinsur la haute convenance qui existe pour tousde venir en aide à ceux de nos frères quiréclament votre appui.Le Conseil,Vu l’exposé de M. le Maire,Considère qu’il importe d’accélérer autant

que possible les formalités nécessaires pourmettre à exécution le projet d’établissementd’une fontaine à Miramas. (-)

Notre histoireUn siècle et demi pour la fontaine Castagne


Traditions 2009 : Annado Mirèio

L’a 150 an d’acò, lou 2 de febrié de 1859, Frederi Mistral noussemoundeguè un superbe pouèmo en vers e 12 cant : Mirèio.Mirèio alegourìo de nosto bello Prouvènço. Mirèio que nous dono lacounsciènci de nosto identita, de nosto lengo e de la culturo dóu païsnostre.Frederi èro dins si 29 an de tèms quouro escriguè Mirèio qu’es lousoulet libre en lengo regiounalisto aguènt reçaupu lou Prèmi Noubèude literaturo en 1904. Dounè lou mountant dóu prèmi pèr endrudi lacouleicioun dóu Museon Arlaten qu’avié crea en Arle. Quau lou saup?Adounc Mirèio es l’istòri d’uno chato de 15 an, fiho de mèste Ramoun,masié dins Crau e enamourado dóu jouine Vincènt, un paurepanieraire de Valabrego qu’èro couifa d’elo tambèn.Mai èro tant bello e sa famiho avié tant de bèn quedeguèsse reboula d’avanço tres calignaire, Alàri lou pastre,Veran lou gardian d’ego, e Ourias lou dountaire de biòu,avans que de s’enfugi de-vers li Santo à la perfin de pregali patrouno, Marìo Saloumé, Marìo Jacoubé e Sara de faireplega si gèns e de ié douna la man de Vincènt.Ai ! ai ! ai ! en camin de-vers li Santo, fuguè vitimo d’un copde soulèu e mourira d’amour dins li bras de Vincènt, soutolou regard de si gèns dins la glèiso fourtificado di Santo.Mirèio es pas uno istòri d’antan. Es uno bello chato qu’auriépouscu èstre uno chato d’aujourd’uei. Aurié couneigu sounamourous sus la teleragno e se sarié tambèn enfugido pèr lou jougneemé l’esbouster.Es vertadieramen uno istòri de vuei coume tóuti li d’amour : desempièila fin’amor (l’amour courtès) de l’Age Mejan cantado pèr li troubadour,en passant pèr Petraco e soun amour pèr Lauro, Roumeo e Julieto,l’amour toco tóuti li cor e lis esperit sènso jamai passa de modo.Mirèio fuguè revirado en 15 lengo éuroupenco, e pèr lou franchimandfuguè Frederi Mistral éu-meme que la faguèsse. En 1863, CharlesGounod n’en faguè un oupera.Alor un counsèu : prenès lou tèms de legi o bèn de re-legi aqueste bèupouèmo :Mirèio.

Emé la participacioum de Martino Bautista, afougado de la lengo provençalo.

Il y a 150 ans de cela, le 2 février 1859, Frédéric Mistral nous offrait sonsuperbe poème en vers et douze chants : Mirèio.Mireille, allégorie de notre belle Provence, Mireille qui nous donne laconscience de notre identité, de notre langue et de la culture de notrepays. Frédéric a 29 ans lorsqu’il écrit Mireille, le seul livre en langue régionaleayant reçu le Prix Nobel de Littérature en 1904. Il consacra le montantde ce prix à enrichir la collection du Museon Arlaten qu’il avait créé enArles. Qui le sait ?Mireille est l’histoire d’une jeune fille de 15 ans, fille de Maître Ramonmasié de la Crau, amoureuse du jeune Vincent, un pauvre vannier luiaussi amoureux d’elle.

Mais elle était si belle et sa famille avait tant de biens,qu’elle dût repousser trois prétendants, Alàri le berger,Véran le gardian de chevaux, Ourias le dompteur detaureaux, avant de s’enfuir vers les Saintes-Maries-de-la-Mer afin de prier les patronnes, Marie Salomé, MarieJacobée et Sara, afin que ses parents fléchissent et luiaccordent la main de Vincent. Hélas, victime d’une insolation, elle mourra d’amour dansles bras de celui-ci, sous le regard de ses parents dansl’église fortifiée des Saintes-Maries-de-la-Mer. Mireille n’est pas une histoire du passé, c’est celle d’unebelle jeune fille qui aurait pu être une jeune fille

d’aujourd’hui. Elle aurait pu connaitre son amoureux sur Internet et seserait aussi enfuie pour le rejoindre avec son booster.C’est vraiment une histoire contemporaine comme toutes les histoiresd’amour. Depuis la fin’amor (l’amour courtois) au Moyen Âge chantéepar les troubadours, en passant par Pétrarque et son amour pour Laure,Roméo et Juliette, l’amour touche tous les cœurs et les esprits sansjamais passer de mode.Mireille fut traduite en quinze langues européennes, dont le françaispar Frédéric Mistral lui-même. En 1863, Charles Gounod en fit un opéra.Alors un conseil, prenez le temps de lire ou de relire ce beau poèmequ’est Mirèio.

Avec la participation de Martine Bautista, animatrice de la langue provençale.

Etat civilMARIAGES 2 mai. David Donzel et Adeline Plomion - 6 mai. Jean-Christophe Hernu etSandra Barbagli - 9 mai. Reynald Judas et Stéphanie Borel - 16 mai. CyrilOuertani et Sonia Saafi, le 16 mai ; Christian Leger et Mireille Péron - 18 mai. Brahim Bouyagh et Setti Ameur - 20 mai. Anthony Caietta et SandraCadenel. 23 mai. Christopher Laboulais et Cyndie Garcia ; AbdennabiAouame et Hanane El Moujahid ; Laurent Pizot et Myriam Fabre ; PhilippeGrisel et Patricia Reiland - 30 mai. Bruno Granata et Julie Boussenot ; FethiHabouchi et Elodie Dolveck ; Didier Markiewicz et Karine Salipante - 6 juin.Patrick Penot et Martine Poulet ; Nicolas Vanni et Carole Carpentier - 11 juin. Christophe Fernandez et Anita Garcia - 13 juin.Patrick Benedettiet Sylvie Lumier-Fallini ; Smaïl Cherakrak et Gwladiys Lomer ; MehdiBouzalmat et Btissame El Azhari ; Yann Manes et Céline Bosio ; TarikBensahla et Leila Benstaali ; Stéphane Cardinali et Valérie Muller ; MichaëlMarc et Jenny Tarallo - 20 juin. Xavier Stec et Stéphanie Fournié ; JamalLahbach et Sabrina Zoufir ; Noureddyne El Harchaoui et Assia Amghar -27 juin. Frédéric Paporalkis et Fabienne Prum ; Malik Mariaud et MyriamGouaty ; Christophe Cao Van Cuu et Aude Escande ; Serge Figière et ValérieMeiffren ; Eric Bouvard et Stéphanie Badaire.

NAISSANCESClément Garnero, le 15 mai à MartiguesAbed Benfakhet, le 12 juin à Martigues.

DECES Marie Copin, 79 ans, le 21 avril à Salon-de-Provence ; Michel Jouanny, 57 ans, le 27 avril à Salon-de-Provence ; Angeles Alcazar veuve Fabre, 86 ans, le 29 avril à Saint Chamas ; Louise Espiasse épouse Avocat-Benan,83 ans, le 29 avril à Miramas ; Rose Grammatico épouse Dubois-Viales, 61 ans, le 30 avril à Salon-de-Provence ; Martine Smaïl-Bakhedoumaveuve Morio, 46 ans, le 1er mai à Miramas ; Maria Gras veuve RivesMartinier, 89 ans, le 1er mai à Marseille ; Hélène Dumax veuve Stein, 89 ans, le 2 mai à Miramas ; Louise Perin, 86 ans, le 2 mai à Salon-de-Provence ; Marie-Thérèse Pasero veuve Chamanier, 84 ans, le 4 mai àMiramas ; Georgette Esteve, 70 ans, le 4 mai à Miramas ; Allal Rachdi, 75 ans, le 6 mai à Istres ; Emile Antoine, 87 ans, le 8 mai à Salon-de-Provence ; Mireille Jullien veuveTrombi, 67 ans, le 10 mai àSalon-de-Provence ; Fernande Requin, 87 ans, le 12 mai à Salon-de-Provence ; Marcel Alcacer, 86 ans, le 15 mai à Salon-de-Provence ;Guillaume Barkaoui, 16 ans, le 15 mai à Salon-de-Provence ; VincentCusumano, 75 ans, le 23 mai à Marseille ; Rose Garcia veuve Brun, 84 ans,le 28 mai à Salon-de-Provence ; Amalia Perez épouse Cimino, 73 ans, le 3 juinà Aix-en-Provence ; Evelyne Lombardi épouse Messin, 53 ans, le 4 juin àSalon de Provence ; Patrick Hubert, 52 ans, le 6 juin à la Roque d’Anthéron ;Alain Herbinière, 56 ans, le 7 juin à Chonburi (Thaïlande) ; Reine Sauvaigoépouse Rusterucci, 88 ans, le 10 juin à Salon-de-Provence ; Jeanne Valeroveuve Noël, 87 ans, le 21 juin à Salon-de-Provence ; Mohamed Chikhaoui, 24 ans, le 24 juin à Marseille ; Félicienne Béraud, 76 ans, le 30 juin à Miramas.


Expression du groupe d’opposition de gauche Lors du vote du compte administratif de l’année 2008, il a été reconnu un excédent de près de 4 millions d’euros!Nous avions donc eu raison de proposer, une baisse des impôts locaux ainsi qu’une allocation spécifique pour les chômeurs.Ces propositions restent d’actualité, par ce qu’elle sont justes et réalistes.Le Maire et sa majorité socialiste se “grandirait” en revenant sur leur refus et en reconnaissant que cela est possible.A proposd’une démission…

Le Maire de Miramas vient de démissionner de son mandat de vice-président du SAN OUEST/PROVENCE!…alors que c’est danscette instance que se décide la totalité des investissements et l’essentiel des finances de notre ville. Drôle de conception de ladéfense des intérêts des Miramasséens !Si cette démission est la conséquence d’accords politiques passés avec le SAN…cela dénote aussi qu’il existe de sérieuxdifférents dans la majorité socialiste qui dirige notre ville. L’union de façade, scellée entre les divers groupes de cette majorité. Serait-elle entrain de se fissurer?

Cécile DUMAS – Sandrine VENTURE – Claude MIKAELIAN

Expression du groupe d’opposition DVD « LA SECURITE N’EST PLUS DANS NOTRE VILLE,Nous avions pris des décisions… et la sécurité s’était considérablement améliorée dans notre commune,Certes cela avait un coût, notamment en heures supplémentaires, mais cet investissement avait aussi un résultat positif…La police municipale qui assurait des rondes 24h/24 était présente pour les miramasséens !La disponibilité, l’investissement, l’organisation volontaire mise en place de consort entre les polices notamment par la chef de lapolice municipale de Miramas avaient considérablement fait baisser la délinquance, les agressions, les braquages.Désormais, on nous rapporte tous les jours des actes de violence, des vols, des cambriolages… sans parler des voitures et autrespoubelles qui continuent à brûler.L’équipe actuelle, dont la priorité ne semble pas être la sécurité met en danger notre quotidien… La pétition qui est organiséedepuis quelques jours ressemble davantage à une attaque politique envers le gouvernement plutôt qu’à une décision qui appuieraitle dispositif sécuritaire mis en place sur la ville.Depuis 1 an et demi, la sécurité a été totalement désorganisée pour finalement être quasiment inexistante : abandon du projet dela vidéosurveillance, de la plateforme des polices, du 24h/24 de la police, de la zone bleue… Abandon des forces et de la confianceaccordées à la Police municipale !...Au détriment de chacun de nous ! »« Représentation de la ville de Miramas au SAN Ouest ProvenceLors de la précédente mandature, nous avions obtenu pour la ville de Miramas, un poste supplémentaire de vice-président, cequi portait notre total à 5. Au début de la nouvelle mandature, la mise à l’écart temporaire des représentants de la ville d’Istres, avait alors entraîné uneredistribution de leurs 5 postes, sans que pour autant aucun n’en soit attribué un à la ville de Miramas. Déjà, les intérêts de notreville étaient affaiblis ! Aujourd’hui, avec la réintégration des représentants de la ville d’Istres, Miramas a dû malgré tout rétrocéder un poste, ce qui faitque nous n’avons plus que 4 postes de vice-présidents. Nous avons ainsi perdu un poste ! Bel exemple de la façon dont les intérêts de notre ville au SAN sont désormais défendus.Mais plus inquiétant, c’est Monsieur le Maire qui a dû céder sa place, affaiblissant d’autant plus notre position. C’est la premièrefois, depuis la création du SAN, qu’un Maire de Miramas n’a pas, soit la présidence, soit une vice-présidence, au sein de notreintercommunalité. Nous nous apercevons que parmi les 4 autres vice-présidents de notre ville, pas un ne lui a laissé sa place.Il est regrettable que les intérêts de notre ville soit à ce point bradés et qu’ils restent défendus par des gens qui semblent neregarder que leur intérêts personnel qu’ils soient politique ou financier. Où est l’intérêt général de notre ville ? »

Pierre CARLIN – Virginie BICHET – Jean-Claude DETOURNAY – Maryline KERAUDY – Patricia GIMENES – Eric ROUBY

Les propos de l’opposition sont reproduits tels qu’ils nous parviennent (ndlr).

L’info de l’opposition

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