michpatim-2012

5
B''H N° 60 BEIT MIDRACH TORAT HESSED MALEY RAHAMIM 11 KIKAR HATSMAOUT NETANYA Rav Acher Fitoussi Chelita 18/02/2012 site:www.torat - hessed.com 25 chevat 5772 CHABBAT : MICHPATIM ENTRÉE : 17H08 SORTIE : 18H06 HAFTARA : VAYKHOT YOYADA Chabbat Mevarekhim Adar: R.H.Jeudi 23/2 Vend. 24/2/2012 Chabbat Chekalim BIOGRAPHIE : Rabbi Menahem Mendel Schneerson • le Rabbi de Loubavitch Le Rabbi de Loubavitch succède à son illustre beau-père Rabbi Yossef Yitshak. Il est issu d’une lignée célèbre de Tsadikim, entres autres le Tsémah Tsédek, Rabbi Menahem Mendel Schneerson, dont il porte le nom et de Rabbi Schnéour Zalman de Liady, auteur du Tanya.Né le 11 Nissan 5662 à Nikolaïv en Russie, il reçoit sa première éducation de son célèbre père, génie de Torah, Tzadik et Kabbaliste connu, Rabbi Lévi Yitshak qui fut le Rabbi de Iekaterinoslav, ville importante d’Ukraine. Dés son jeune âge, Rabbi Menahem Mendel montre de grandes aptitudes intellectuelles et est doué d’une mémoire exceptionnelle. Plus tard, il manifeste un goût particulier pour la solitude et la méditation ainsi qu’une application profonde dans l’étude des différentes disciplines du Judaïsme.Son adolescence est difficile. Un vent violent souffle autour de lui, guerres et pogroms aggravent la situation des Juifs. Sa famille connaît les persécutions, les fuites, les poursuites et les dangers. Mais, en toutes circonstances, même les plus difficiles, il continue à étudier la Torah.C’est vers 1925 qu’il a son premier contact avec le Rabbi de Loubavitch de l’époque, Rabbi Yossef Yitshak Schneerson, qui demeurait alors à Leningrad. On dit que le Rabbi fut impressionné par son visiteur, notamment par son érudition et les qualités qu’il décela en lui. Il le choisit pour devenir l’époux de sa seconde fille. Le Mouvement Loubavitch connaît alors des moments difficiles. Son chef est arrêté en 1927, à Leningrad, puis libéré. C’était le jour de la Hilloula de son père Rabbi Chalom Dov Ber. On raconte qu’un homme de la milice fit irruption dans le bureau du Rabbi, un fusil chargé à la main, qu’il dirigea sur lui d’un air menaçant et en lui ordonnant d’arrêter sa prière.Rabbi Yossef Yitshak le regarda sans ciller, sans la moindre nuance de peur et rétorqua : «Ce jouet que tu tiens en main peut éventuellement effrayer des êtres qui ont de nombreux dieux et qu’un seul monde, mais moi qui n’ai qu’un seul Dieu et de nombreux mondes, je ne crains rien...»C’est armé de cette conviction inébranlable que Rabbi Yossef Yitshak supporta sa pénible captivité en Russie.

Upload: yossef-abbou

Post on 23-Mar-2016

214 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

michpatim-2012

TRANSCRIPT

Page 1: michpatim-2012

B''H N° 60

BEIT MIDRACH TORAT HESSED MALEY RAHAMIM

11 KIKAR HATSMAOUT NETANYA

Rav Acher Fitoussi Chelita

18/02/2012 site:www.torat - hessed.com 25 chevat 5772

CHABBAT : MICHPATIM ENTRÉE : 17H08 SORTIE : 18H06 HAFTARA : VAYKHOT YOYADA Chabbat Mevarekhim Adar: R.H.Jeudi 23/2 Vend. 24/2/2012 Chabbat Chekalim

BIOGRAPHIE : Rabbi Menahem Mendel Schneerson • le Rabbi de Loubavitch

Le Rabbi de Loubavitch succède à son illustre beau-père Rabbi Yossef

Yitshak. Il est issu d’une lignée célèbre de Tsadikim, entres autres le Tsémah

Tsédek, Rabbi Menahem Mendel Schneerson, dont il porte le nom et de

Rabbi Schnéour Zalman de Liady, auteur du Tanya.Né le 11 Nissan 5662 à

Nikolaïv en Russie, il reçoit sa première éducation de son célèbre père, génie

de Torah, Tzadik et Kabbaliste connu, Rabbi Lévi Yitshak qui fut le Rabbi de

Iekaterinoslav, ville importante d’Ukraine.

Dés son jeune âge, Rabbi Menahem Mendel montre de grandes aptitudes

intellectuelles et est doué d’une mémoire exceptionnelle. Plus tard, il

manifeste un goût particulier pour la solitude et la méditation ainsi qu’une application profonde dans l’étude

des différentes disciplines du Judaïsme.Son adolescence est difficile. Un vent violent souffle autour de lui,

guerres et pogroms aggravent la situation des Juifs. Sa famille connaît les persécutions, les fuites, les

poursuites et les dangers.

Mais, en toutes circonstances, même les plus difficiles, il continue à étudier la Torah.C’est vers 1925 qu’il a

son premier contact avec le Rabbi de Loubavitch de l’époque, Rabbi Yossef Yitshak Schneerson, qui

demeurait alors à Leningrad. On dit que le Rabbi fut impressionné par son visiteur, notamment par son

érudition et les qualités qu’il décela en lui. Il le choisit pour devenir l’époux de sa seconde fille.

Le Mouvement Loubavitch connaît alors des moments difficiles. Son chef est arrêté en 1927, à Leningrad,

puis libéré. C’était le jour de la Hilloula de son père Rabbi Chalom Dov Ber. On raconte qu’un homme de la

milice fit irruption dans le bureau du Rabbi, un fusil chargé à la main, qu’il dirigea sur lui d’un air menaçant

et en lui ordonnant d’arrêter sa prière.Rabbi Yossef Yitshak le regarda sans ciller, sans la moindre nuance

de peur et rétorqua : «Ce jouet que tu tiens en main peut éventuellement effrayer des êtres qui ont de

nombreux dieux et qu’un seul monde, mais moi qui n’ai qu’un seul Dieu et de nombreux mondes, je ne

crains rien...»C’est armé de cette conviction inébranlable que Rabbi Yossef Yitshak supporta sa pénible

captivité en Russie.

Page 2: michpatim-2012

C’est aussi muni de cette même arme qu’il arriva aux Etats-Unis en 1940 dont il entendait souvent dire que

c’est un autre monde, bien différent de celui qu’il avait connu jusqu’ici. «Ici, disait-on, il est impossible de

répandre le Hassidisme comme en Europe ou en Erets Israël. Pourtant, une nouvelle ère allait commencer

pour le Mouvement Loubavitch.

Son gendre, Rabbi Menahem Mendel, s’était installé, quand à lui, à Paris, après avoir quitté la Russie. Là, il

poursuivit ses études d’ingénieur en Electricité à la Sorbonne et y obtint son diplôme dans cette discipline.

Puis il rejoignit, à son tour, les Etats-Unis où il travailla dans un laboratoire de recherche sur les matériaux

servant à la construction navale, dans la marine américaine.

En tant que proche du Rabbi il s’intéresse à tout ce qu’il entreprend, en particulier dans le domaine de

l’éducation. Il devient bientôt son bras droit et fut nommé responsable du Centre Educatif du Mouvement

Loubavitch des Etats-Unis. Il entreprend alors une véritable révolution spirituelle au sein de la jeunesse

juive américaine, gravement menacée par le danger d’assimilation et dont une grand partie est

complètement détachée des sources du Judaïsme.

Il se révèle comme une véritable force d’organisation et avec l’aide de son beau-père il fonde le Mouvement

de Jeunesse Habad à qui il insuffle un esprit de Torah et de Hassidout. Il incite aussi les jeunes à faire

preuve de dévouement à l’égard de leurs frères en éveillant leur propre énergie pour des actions

ponctuelles ou permanentes.

Aujourd’hui il existe des dizaines et des dizaines de Yechivot, de Talmudé Torah, de Jardins, d’écoles où

des milliers d’élèves sont initiés dans l’esprit de la Torah et de la Hassidout aux Etats-Unis et à travers le

monde; si tout cela a pu être possible, c’est grâce à l’oeuvre inlassable et dévouée de celui qui, avant de

succéder à son beau-père, fut son dévoué collaborateur et réalisa, dans son action inestimable, ses

instructions.

C’est ainsi que les Etats-Unis connurent une véritable révolution spirituelle.Une action en vue d’instaurer

une «heure d’étude de religion» fut ensuite entreprise. Aussi, le Rabbi, dans un souci toujours égal de

préserver l’enseignement du Judaïsme réussit à organiser, aux abords des écoles laïques, des cours de

Torah, à l’issue du programme général d’études, une heure par jour. C’est ainsi que des milliers de jeunes

juifs américains furent sauvés de l’assimilation.

A la mort du Rabbi Yossef Yitshak, le 10 Chevat 5710, tout naturellement, c’est vers son gendre, Rabbi

Menahem Mendel Schneerson, que se tournèrent les Hassidim pour lui demander de bien vouloir prendre

en main le Mouvement Habad. Mais ce n’est qu’après un an d’insistance et un refus plusieurs fois répété, à

l’issue de la période de deuil, qu’il accepta officiellement de succéder à son prestigieux beau-père.

Page 3: michpatim-2012

Rabbi Menahem Mendel Schneerson devint ainsi le 7ème Rabbi de la dynastie.Rabbi Menahem Mendel

était, tout à la fois, un homme connu et peu connu. Nombreux sont ceux qui ont entendu parler de lui mais

peu le connaissent vraiment.

Ce que l’on sait de lui et qu’on entend à son sujet n’est que peu de chose qui perce de sa riche

personnalité et de son intériorité.Son pouvoir, dans le domaine des connaissances révélées et cachées va

au delà de son savoir, il était inhérent à sa personnalité propre. Son influence sur ceux qui étaient près de

lui comme sur les plus éloignés est certaine.

De plus, il avait une capacité exceptionnelle de concentration d’esprit, et maîtrisait parfaitement le langage

de la Hassidout. Bien que pénétrant les aspects les plus profonds de la Hassidout, le Rabbi était proche de

chacun, de l’essence intérieure de chaque Juif.Lorsqu’on entendait parler le Rabbi, aussi bien lorsqu’il

s’adressait au public, qu’au cours d’un entretien privé, ses propos étaient clairs, ses expressions étaient

précises et sans mots inutiles, et cette clarté atteint l’âme de celui qui écoute.

Le rabbi appuyait son argumentation non sur l’aspect émotionnel des choses, mais en faisant appel à

l’intellect. A travers ses paroles c’était tout un monde qui se révèle à vous, un monde profond de réflexion et

de sensibilité, en pleine harmonie avec une foi ardente et solide, au point qu’on en vient à se demander :

«Est-il possible de penser autrement ?».Le Rabbi était à l’écoute de ce qui se passait dans le monde, en

particulier tout ce qui touchait au peuple Juif.

Mais il était attentif aussi aux problèmes divers de tout un chacun. On venait de partout pour voir le Rabbi.

Des hommes hauts placés et célèbres, des ministres et des représentants d’Israël venaient souvent le

consulter. Ils reconnaissaient tous sa personnalité frappante et sa compétence dans tous les domaines.

Son but était de favoriser le renforcement du Judaïsme et l’accomplissement de la Torah et des Mitzvot

pratiques ; éveiller le coeur des Bné Israël et les conduire vers la Techouva, le retour à D-ieu, à l’étude de

la Torah et aux bonnes actions.Rabbi Menahem Mendel Schneerson Zatsal quitta ce monde le 3 Tammouz

5754 Que son mérite nous protège. Amen

Page 4: michpatim-2012

HALAKHOT : Associer un enfant (non Bar Mitsva) au Zimounn (1ere partie) Dans la précédente Halah’a, nous avons expliqué le principe du Zimounn avant le Birkatt Ha-Mazone. Selon ce principe, lorsque 3 hommes ou plus ont pris ensemble un repas accompagné de pain, ils sont tenus de procéder au Zimounn avant de réciter le Birkatt Ha-Mazone, comme nous l’avons expliqué. Il est évident que lorsque nous parlons de 3 hommes, il s’agit de 3 adultes qui ont plus de 13 ans et un jour, mais s’il s’agit de 3 enfants en dessous de l’âge de 13 ans, ils n’ont pas le droit de procéder au Zimounn avant de réciter le Birkatt Ha-Mazone. Si 2 adultes ont mangé en compagnie d’un enfant qui n’a pas atteint l’âge de 13 ans, nos maîtres les Richonim (décisionnaires de l’époque médiévale) débattent afin de définir si l’on peut - oui ou non - associer un enfant au Zimounn. Selon l’opinion du RIF et du RAMBAM il est possible d’associer au Zimounn même un enfant en dessous de l’âge de Bar Mitsva, aussi bien lorsqu’il s’agit d’un Zimounn de 3 personnes, aussi bien lorsqu’il s’agit d’un Zimounn de 10 personnes (où l’on mentionne le Nom d’Hachem comme nous l’avons expliqué dans la précédente Halah’a). Cependant, même selon l’opinion du RIF, on ne peut associer au Zimounn qu’un enfant qui est au moins en âge de comprendre à qui nous adressons nos bénédictions (c'est-à-dire, un enfant qui comprend la notion des bénédictions de façon générale, et qui comprend que c’est Hachem que nous bénissons). Mais s’il s’agit d’un enfant véritablement en bas âge qui n’a pas la capacité intellectuelle suffisante pour comprendre à qui nous adressons nos bénédictions, on ne peut l’associer au Zimounn, même s’il s’agit d’un Zimounn de 3 personnes. (Il y a certes l’opinion de Rabbénou Tam et d’autres décisionnaires selon laquelle on peut associer au Zimounn même un bébé dans son berceau, mais malgré tout, la majorité des Richonim réfutent ses propos, et la Halah’a n’est pas fixée selon son opinion sur ce point.) Selon l’opinion de notre maître le ROCH, on ne peut associer au Zimounn qu’un garçon qui a atteint l’âge de 13 ans et un jour, mais s’il s’agit d’un enfant en dessous de cet âge, on ne peut pas l’associer au Zimounn, même s’il sait à qui nous adressons nos bénédictions. Le RAMA – au chapitre 199 – tranche selon l’opinion du ROCH, et tel est l’usage chez les Achkénazes qui se conforment aux décisions Halah’iques du RAMA, et n’associent absolument pas d’enfants au Zimounn, tant qu’ils n’ont pas atteint l’âge de 13 ans révolus. HISTOIRE : Mme M. Goldstein, de Brooklyn, était au volant de sa voiture. Elle se rendait à son travail, un vendredi matin, qui était précisément le Roch ‘Hodech Adar Cheni 5755 (1995). Soudain, un policier lui fit signe de s'arrêter, ayant constaté, de sa part, une infraction du Code de la route. Il lui demanda donc de se ranger sur le côté de la route et se dirigea vers le véhicule. Tout d'abord, il lui demanda son permis de conduire. Elle était troublée, ne sachant ce qui allait se passer, et effrayée par son regard sévère. Elle parvint, néanmoins, à ouvrir son sac à main, qui se trouvait près

Page 5: michpatim-2012

d'elle. Fouillant dans celui-ci, elle rechercha son permis de conduire, crut le trouver, puis le tendit au policier qui la fixait toujours d'un regard dur. Le policier s'aperçut que ce que Mme Goldstein lui tendait n'était nullement un permis de conduire. Il lui dit alors sèchement : « Madame, c'est un permis de conduire que je vous ai demandé. » Elle prit alors conscience que, dans son émoi, elle s'était trompée et lui présentait une photographie du Rabbi !C'est alors que la métamorphose se passa. Le policier, voyant la photographie, devint soudain souriant. Il lui dit : « Il s'agit du Rabbi de Loubavitch, n'est-ce pas ? Vous savez, je l'ai bien connu. C'était une personnalité tout à fait exceptionnelle. Je faisais souvent partie de son escorte lorsqu'il se rendait auprès du tombeau de son beau-père. » Puis, comme s'il racontait un secret, le policier ajouta : « J'ai toujours été frappé par le nombre considérable de bénédictions que cet homme accordait à tous ceux qui le consultaient. À l'époque, je souffrais beaucoup moi-même de ne pas avoir d'enfants, malgré tout ce que nous avions fait pour y parvenir, mon épouse et moi, durant de longues années. Je suis d'origine italienne et la famille est, chez nous, traditionnellement très importante. L'absence d'enfants nous chagrinait énormément.« Un jour, j'observais le Rabbi qui sortait du mausolée dans lequel est enterré son beau-père, portant un immense sac empli des nombreuses demandes de bénédiction qu'il y avait lues. Je décidai de lui en demander une également, jugeant le moment propice. Je me suis approché de lui, j'ai sollicité cette bénédiction et le Rabbi me l'a accordée, avec un large sourire.« Comme je vous l'ai dit, je ne suis pas juif. Malgré cela, la grandeur du Rabbi m'est toujours apparue à l'évidence. C'est sans doute la raison pour laquelle il m'a semblé tout naturel de demander cette bénédiction.« Dois-je vous dire la suite ? Un an plus tard, nous avons eu un fils et nous l'avons appelé Mendel. » VIE SAINE : Propriétés de la tomate La tomate contient beaucoup d'eau. Elle est riche en vitamine C et en béta carotène. A ce titre, elle est bénéfique pour la peau et pour les artères. La peau de la tomate peut être irritante pour certains tubes digestifs; penser dans ce cas à la peler La tomate peut être utilisée en quantité en cas de régime hypocalorique. Le jus de tomate, peu calorique, assaisonné de poivre et d'une pointe de sel figure dans les apéritifs; c'est aussi un coupe-faim grâce à sa texture dense.

CHABBAT CHALOM