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13 août 2011 Le Monde Magazine 45 V isiter le centre de la ville de Mexico, c’est plonger dans un fleuve humain saisis- sant dont les courants vous emportent, dans l’énorme creuset de la diversité sociale du pays et de tous ses mélanges, qui va du banal à l’inso- lite. Quelle que soit la rue par laquelle on arrive sur la place démesurée qui porte le nom de Zócalo, l’effervescence règne. Une bouche de métro dégorge sans arrêt des milliers de personnes. Mais la cohue mé- tallique n’est pas moindre. Quatre millions de véhicules circulent en ville, le cinquième de ce qu’en compte le pays entier. Un tra- fic ininterrompu de métal fumant entoure la place, telle une rivière sans merci. C’est près de la sortie du métro que j’ai rendez-vous avec Elodie et Louis Santa- maría ; lui est un diplomate américain à la retraite, elle est française, et ils ont dé- cidé de s’installer à Mexico après plusieurs années passées à l’étranger. Leur vision, leur curiosité m’offrent un regard nouveau sur ma ville. Je leur demande ce qui les a frappés, lors de leurs séjours précédents au Mexique. Ils ont gardé une image forte de la puissance du monde perdu des Az- tèques, malgré tous les efforts déployés au cours des siècles pour l’enfouir à jamais. « Il suffit de regarder pour le découvrir », me dit CHAPITRE II LE CŒUR SECRET DE MEXICO UN PRINTEMPS MEXICAIN périmental l’histoire d’un oiseau qui pé- nètre dans le cœur de Mexico et parcourt la ville entière. Dans le film qui en a résulté, intitulé La Formule secrète, la caméra adopte l’angle de vision supposé d’un aigle qui tournerait, affolé, autour du Zócalo. On voit son ombre, ailes déployées, quand il s’approche du sol. Puis il reprend de la hau- teur et continue de tourner, faisant ainsi de toutes les constructions qui entourent la place, pour le regard du spectateur, un mur continu, circulaire, de motifs baroques délirants et de pierre volcanique. C’est à cette pierre rougeâtre, le tezontle, présente dans presque tous les édifices anciens de la ville, que pensait Octavio Paz quand, dans un poème sur la ville de son enfance, il en évoquait les « murs couleur de sang caillé ». Sous ces auspices, nous pénétrons nous aussi dans le cœur et les artères de la ville. « Le cœur de Mexico » : c’est justement le nom que l’on donne à la vaste place rec- tangulaire d’environ deux cents mètres sur deux cent cinquante, au centre le plus sou- vent désert, autour de laquelle le monde s’organise, et qui peut brusquement se rem- plir de manifestants protestataires, de spec- tateurs d’une attraction populaire, de marées humaines venues assister aux Pour la deuxième de nos quatre balades avec un écrivain mexicain, nous arpentons le Zócalo, son marché, ses palais, sous lesquels gît la cité aztèque. Elodie. Nous décidons d’aller explorer en- semble les strates historiques de la ville, au- trement dit son écriture secrète. A peine avons-nous fait deux pas que nous longeons une succession d’éventaires : marchands de christs, de vierges et d’anges en plâtre ; d’ongles artificiels aux mille cou- leurs ; de tissus artisanaux de diverses ré- gions, parmi lesquels ne manquent pas les méticuleuses imitations chinoises ; herbo- ristes affairés, guérisseurs improvisés, clients fidèles aussi bien des soupes popu- laires que des cantines plus traditionnelles ; marchands de gâteaux au miel et aux graines de sésame, de beignets de maïs frits dans des huiles sombres ; vendeurs de poi- gnées de mains électriques ; mariachis cherchant à placer leurs sérénades et ci- reurs de chaussures, diseurs de bonne aven- ture et danseurs déguisés en Apaches d’opé- rette qui voudraient se faire passer pour des Aztèques. Tous les petits métiers de la ville se succèdent devant nos yeux, du joueur d’orgue de Barbarie avec son chim- panzé qui tend la sébile à l’écrivain public de courrier administratif ou de lettres d’amour, selon les besoins. C’est un carrou- sel fascinant, dont l’attrait est inépuisable. Il y a maintenant une cinquantaine d’an- nées, le plus grand narrateur mexicain, Juan Rulfo, a écrit pour un réalisateur ex- ATTRACTION. Devant la masse impressionnante de la cathédrale (ci-dessus), des Indiens grimés en pseudo-Aztèques exécutent une danse pour le plaisir des touristes et des badauds. k L’AUTEUR Alberto Ruy Sanchez est né en 1951 à Mexico. Romancier et poète, il porte un regard empreint de curio- sité sur le monde et sur son propre pays, dont témoigne à chaque nu- méro la revue Artes de Mexico, qu’il dirige depuis 1988. Alberto Ruy Sanchez, photos Alinka Echeverria pour Le Monde Magazine

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Pour la deuxième de nos quatre balades avec unécrivain mexicain, nous arpentons le Zócalo, sonmarché, ses palais, sous lesquels gît la cité aztèque.

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V isiter le centre de la ville deMexico, c’est plonger dansun fleuve humain saisis-sant dont les courants vousemportent, dans l’énorme

creuset de la diversité sociale du pays et detous ses mélanges,qui va du banal à l’inso-lite. Quelle que soit la rue par laquelle onarrive sur la place démesurée qui porte lenom de Zócalo, l’effervescence règne. Unebouche de métro dégorge sans arrêt desmilliers de personnes. Mais la cohue mé-tallique n’estpas moindre. Quatre millionsde véhicules circulent en ville, le cinquièmede ce qu’en compte le pays entier. Un tra-fic ininterrompu de métal fumant entourela place, telle une rivière sans merci.

C’est près de la sortie du métro que j’airendez-vous avec Elodie et Louis Santa-maría ; lui est un diplomate américain àla retraite, elle est française, et ils ont dé-cidé de s’installer à Mexico après plusieursannées passées à l’étranger. Leur vision,leur curiosité m’offrent un regard nouveausur ma ville. Je leur demande ce qui les afrappés, lors de leurs séjours précédentsau Mexique. Ils ont gardé une image fortede la puissance du monde perdu des Az-tèques, malgré tous les efforts déployés aucours des siècles pour l’enfouir à jamais. «Ilsuffit de regarder pour le découvrir»,me dit

C H A P I T R E I I

LE CŒUR SECRETDE MEXICO

U N P R I N T E M P S M E X I C A I N

périmental l’histoire d’un oiseau qui pé-nètre dans le cœur de Mexico et parcourtla ville entière. Dans le film qui en a résulté,intitulé La Formule secrète, la caméraadopte l’angle de vision supposé d’un aiglequi tournerait, affolé, autour du Zócalo. Onvoit son ombre, ailes déployées, quand ils’approche du sol. Puis il reprend de la hau-teur et continue de tourner, faisant ainside toutes les constructions qui entourentla place, pour le regard du spectateur, unmur continu, circulaire, de motifs baroquesdélirants et de pierre volcanique. C’est àcette pierre rougeâtre, le tezontle, présentedans presque tous les édifices anciens dela ville, que pensait Octavio Paz quand, dansun poème sur la ville de son enfance, il enévoquait les «murscouleur de sang caillé».Sous ces auspices, nous pénétrons nousaussi dans le cœur et les artères de la ville.

«Le cœur de Mexico» : c’est justementle nom que l’on donne à la vaste place rec-tangulaire d’environ deux cents mètres surdeux cent cinquante, au centre le plus sou-vent désert, autour de laquelle le mondes’organise, et qui peut brusquement se rem-plir de manifestants protestataires, de spec-tateurs d’une attraction populaire, demarées humaines venues assister aux

Pour la deuxième de nos quatre balades avec unécrivain mexicain, nous arpentons le Zócalo, sonmarché, ses palais, sous lesquels gît la cité aztèque.

Elodie. Nous décidons d’aller explorer en-semble les strates historiques de la ville, au-trement dit son écriture secrète.

A peine avons-nous fait deux pas quenous longeons une succession d’éventaires :marchands de christs, de vierges et d’angesen plâtre ;d’ongles artificiels aux mille cou-leurs ; de tissus artisanaux de diverses ré-gions, parmi lesquels ne manquent pas lesméticuleuses imitations chinoises ; herbo-ristes affairés, guérisseurs improvisés,clients fidèles aussi bien des soupes popu-laires que des cantines plus traditionnelles ;marchands de gâteaux au miel et auxgraines de sésame, de beignets de maïs fritsdans des huiles sombres ; vendeurs de poi-gnées de mains électriques ; mariachischerchant à placer leurs sérénades et ci-reurs de chaussures, diseurs de bonne aven-ture et danseurs déguisés en Apaches d’opé-rette qui voudraient se faire passer pourdes Aztèques. Tous les petits métiers de laville se succèdent devant nos yeux, dujoueur d’orgue de Barbarie avec son chim-panzé qui tend la sébile à l’écrivain publicde courrier administratif ou de lettresd’amour,selon les besoins. C’est un carrou-sel fascinant, dont l’attrait est inépuisable.

Il y a maintenant une cinquantaine d’an-nées, le plus grand narrateur mexicain,Juan Rulfo, a écrit pour un réalisateur ex-

ATTRACTION. Devant la masse impressionnante de la cathédrale (ci-dessus), des Indiens grimés en pseudo-Aztèques exécutent une danse pour le plaisir des touristes et des badauds.

k

L’AUTEURAlberto Ruy Sanchez est né en 1951à Mexico. Romancier et poète, ilporte un regard empreint de curio-sité sur le monde et sur son proprepays, dont témoigne à chaque nu-méro la revue Artes de Mexico, qu’ildirige depuis 1988.

Alberto Ruy Sanchez, photos Alinka Echeverria pour Le Monde Magazine

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qui siégeaient dans l’édifice du Gobiernode la Ciudad, que l’on voit sur la droite, dela terrasse de l’hôtel. Ces deux pouvoirs sesont souvent affrontés, comme à présentle pouvoir fédéral et l’autorité municipalequand ils sont aux mains de partis opposés.

Le symbole du troisième pouvoir dupays s’érige, en face de la terrasse, sur lagauche : c’est la Catedral Metropolitana,énorme édifice majestueux dont l’extérieurest néoclassique et l’intérieur largementbaroque, avec ses quatorze chapelles quiabritent une des plus importantes collec-tions d’art mexicain. Ses autels dorés dontles colonnes aux bases fuselées et aux largeschapiteaux croulant sous les volutes sem-blent pointer vers celui qui les regarde dé-ploient les pouvoirs dramatiques envelop-pants d’un art qui prétendait toucher tousles sens. Accotée au flanc droit de la cathé-drale, une église plus petite, la Capilla delSagrario, construite au XVIIIe siècle, a unefaçade plus attrayante, de style «hyper ba-roque », autrement dit churrigueresque.

UTOPIE DE LA RENAISSANCE Quant au quatrième côté de la place, ce-

lui où nous nous trouvons, le commerce s’yest établi sous les arcades. A notre droite,regardant lui aussi le Zócalo, il y a le grandhôtel de la Ciudad de México, qui abritede magnifiques spécimens de ferronnerieet des vitraux Art nouveau de la fin duXIXe siècle. Cet agencement de l’espace au-tour de la place est une mise en œuvre d’uneutopie de la Renaissance, qui concevait la

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fêtes nationales. Elle pourrait accueillircent quatre-vingt mille personnes deboutmais, normalement, seul son périmètre estfréquenté. C’est une île de ciment au milieude laquelle ondoie un drapeau gigantesque(vingt-cinq mètres sur cinquante). Les ar-moiries de ce drapeau représentent un aiglequi, perché sur un nopal sortant d’un îlot,dévore un serpent. L’imageillustre une lé-gende aztèque sur la fondation de la ville :elle serait le signe prophétique qui auraitindiqué à la population nomade originellel’endroit où s’établir.

GRANDEUR DÉCADENTE La ville de Mexico a effectivement été

fondée sur un îlot vers 1325. Puis elle a étédétruite par les conquistadors en 1521, etreconstruite, à l’endroit où nous nous trou-vons, à peu près telle que nous la voyons au-jourd’hui. Quand nous traversons cettegrande place, nous foulons l’îlot originel,vieille cicatrice toujours à vif. On sait queces parages marécageux ont servi de refugeà des déshérités, des vaincus chassés de laterre ferme et condamnés à un semi-no-madisme, humiliation dont a surgi l’empireguerrier qui a dominé toute la mésoamé-rique. L’île est alors devenue le centre del’empire et du cosmos aztèques ; symboli-quement, l’axe surnaturel de l’inframondeet du supramonde, à partir duquel allaits’ériger et s’étendre la ville actuelle.

Lacs et marais ont été comblés et ap-paremment asséchés à plusieurs reprisespar les Espagnols et, plus tard, par tous les

gouvernements qui se sont succédé, maisils gisent, sous terre, génies des eaux qui en-gloutissent peu à peu les édifices les pluslourds posés sur eux. Voilà pourquoi il n’estpas rare de voir à Mexico des maisons, desimmeubles très penchés, et d’autres dontles portes, vers lesquelles on montait, jadisou naguère, sont maintenant accessibles endescendant quelques marches.Ces géniesse manifestent encore lors des inondationscycliques et des tremblements de terre.

Pour mieux voir le Zócalo dans son en-semble, il faut monter au sixième étage, surla terrasse de l’hôtel Majestic, le point leplus élevé au-dessus de la place – même s’iln’arriverait qu’aux deux tiers de la hauteurdu Templo Mayor aztèque, découvert etdétruit par les Espagnols. Louis et Elodie,qui connaissent bien le continent améri-cain, me disent que si l’on compare le centrehistorique de Mexico avec celui des autrescapitales de l’Amérique latine, on comprendpourquoi ce fleuron de la Nouvelle-Es-pagne a été appelé «la ville des palais». Tousses édifices anciens dépassent par leurs di-mensions et leur facture ceux de Bogota oude Lima, de LaHavane ou de Buenos Aires.

projet qui devait entraîner la démolitiond’un bâtiment doté d’une des plus belles fa-çades du centre-ville, avec ses motifs géo-métriques arabes appelés ajaracas, et quihéberge actuellement le remarquable mu-sée Archivo de la Fotografía. Tout ce quiavait été construit de cet immeuble de verres’est effondré, et du sol a surgi la plus grandepierre taillée aztèque jamais découverte :une représentation de la déesse de la terre.On peut la contempler aujourd’hui à l’en-trée du musée du Templo Mayor.De nom-breuses pierres des temples aztèques ontété utilisées dans l’architecture hispanique,et elles attirent toujours plus l’attention.

Sous la métropole actuelle, il y a touteune ville ancienne qui refait sans cesse sur-face. Tout comme le lac prétendument as-séché qui se rappelle périodiquement à lamémoire des hommes et resurgit, autre té-moin de l’ancien monde. Le cœur deMexico bat entre les sons extrêmes de gre-lots récemment exhumés etd’appels inces-sants de téléphones portables qui n’ont rienà envier à ceux des autres grands centresurbains de l’ère de la mondialisation.

Un de ces appels nous dirige vers unautre quartier de la ville, où nous allons dé-jeuner. Un quartier qui est l’une des pre-mières extensions de la ville hors de l’im-muable île fantôme, autre facette de Mexicoque nous allons découvrir ensemble. ∆

Traduit de l’espagnol (Mexique)par Gabriel IaculliLA SEMAINE PROCHAINE : MEXICO, VILLE DES MENUS PLAISIRS

ville comme un équilibre des pouvoirs ci-vils etreligieux, auxquels il convient d’ajou-ter le pouvoir occasionnel des citadins. Parexemple, en 2007, Spencer Tunick a pris àMexico l’une de ses photographies de nusde masse, et il a rempli le Zócalo de 18 000personnes dans leur plus simple appareil.Bon nombre d’entre elles se sont ensuitedirigées vers la cathédrale pour conspuerl’archevêque de Mexico qui, après avoir cou-vert plusieurs prêtres poursuivis en justicepour viols de mineurs, avait condamnél’exhibition, reprochant aux participantsleur immoralité.

L’immense cathédrale venait alors d’êtreréparée, parce que les déplacements de ter-rain l’avaient brisée en deux comme unesimple coquille d’œuf, plus précisément àla suite de la découverte, moins de trenteans auparavant, des vestiges du TemploMayor de Mexico-Tenochtitlan ; pour lesmettre au jour, on avait pratiqué des exca-vations profondes à quelques mètres àpeine derrière la cathédrale, ce qui avait en-traîné une dénivellation du sol sur lequelelle repose. Au fond de l’immense trou voi-sin, le Musée du Templo Mayor permet dese faire une idée de ce qu’était l’ancienneville aztèque, dont les ruines pointent har-diment chaque fois que l’on entreprend laconstruction d’un nouvel édifice, commesi le passé cherchait à se venger.

Le cas le plus récent, survenu il y a toutjuste un peu plus d’un an, s’est produitquand on a voulu construire un immeublede verre aberrant à l’arrière de la cathédrale,

Mais cette grandeur est décadente. Il ya quelques années, comme je me prome-nais dans le coin avec Octavio Paz, je lui aidemandé quelle impression lui faisait dé-sormais le quartier historique qu’il connais-sait depuis son enfance, et il m’a parlé de laperception du déclin qu’il avait déjà alors :«Du Mexico des années 1930 et 1940, on peutdire que c’était une ville empreinte de gran-deur déchue. De grandeur et de misère. Degrandeur morte et de mélancolie. »

Nous sommes face au Palacio Nacional.C’est le siège officiel du pouvoir présiden-tiel ; c’est ainsi que ce palais a été réservéaux cérémonies officielles et aux protesta-taires,parce que sous ses balcons viennentvitupérer tous les mouvements sociaux quiinvestissent occasionnellement la place.

C’est là que se trouvaient le palais deMontezuma et la maison de Cortés. Actuel-lement, le palais abrite plusieurs cours in-térieures, un musée, un jardin de cactusetson plus grand attrait :les peintures mu-rales de Diego Rivera, qui donnent de l’his-toire du Mexique une version très mani-chéenne, devenue depuis les années 1920l’histoire officielle. Toutefois, les muralesles plus intéressants de Mexico ne sont paslà, mais dans deux édifices proches, le mu-sée de San Ildefonso et les bureaux du mi-nistère de l’éducation, que l’on peut aper-cevoir de la terrasse, à peu de distance dupalais, du côté gauche.

Le pouvoir de la vice-royauté espagnolese heurtait souvent à celui des autoritésmunicipales créoles (c’est-à-dire locales),

TRÉSORS. Au Musée du Templo Mayor, Tlaloc, le dieu de la pluie des Aztèques. ÉTALS. Les vendeurs du Zócalo proposent tou tes sortes de souvenirs typiques aux touristes. FOI. Autour de la cathédrale, les boutiques d’articles religieux rivalisent de kitsch.

SOUS LA MÉTROPOLEACTUELLE, IL Y A TOUTEUNE VILLE ANCIENNEQUI REFAIT SANS CESSESURFACE.

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