memoire jimena antillon

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D.E.S. MUTATIONS URBAINES Enseignants en charge de la formation Marlène Ghorayeb Jacques Sautereau ANTILLON BARQUERA Jimena La campagne à Mexico. Milpa Alta, entre enclave et ouverture. Est-il possible que les territoires conservent leurs qualités essentielles a mesure qu’ils se transforment ? Peut-on construire un projet d’aménagement porteur d’identit pour rendre un territoire attractif ?

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Milpa Alta, entre enclave et ouverture. Est-il possible que les territoires conservent leurs qualités essentielles a mesure qu’ils se transforment ? Peut-on construire un projet d’aménagement porteur d’identit pour rendre un territoire attractif ?

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Page 1: Memoire Jimena Antillon

D.E.S. MUTATIONS URBAINESEnseignants en charge de la formation

Marlène GhorayebJacques Sautereau

ANTILLON BARQUERA Jimena

La campagne à Mexico.

Milpa Alta, entre enclave et ouverture.Est-il possible que les territoires conservent leurs qualités essentielles a mesure qu’ils se transforment ?

Peut-on construire un projet d’aménagement porteur d’identit pour rendre un territoire attractif ?

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“El paisaje es lo que la gente hace de su entorno después de que la naturaleza lo ha puesto en sus manos”

Jay Appleton

Page 3: Memoire Jimena Antillon

Sommaire

Introduction générale...................................................................1

Problématique...........................................................................2

Intérêt propre du travail...............................................................3

Première partie. L’évolution urbaine a Mexico

1.1 Antécédents historiques........................................................41.2 Croissance de la ville XX siècle..............................................12 1.3 Zone protégée a Mexico........................................................17 1.4 Principaux problèmes dans la zone protégée a Mexico...........................20

Deuxième partie. Milpa Alta 2.1 Situation géographique........................................................222.2 L’histoire de Milpa Alta.....................................................23 2.3 Des données statistiques......................................................26

Troisième partie. Milpa Alta Analyse du site. 3.1 Villages d’origine............................................................283.2 Foncier.......................................................................313.3 Topographie et paysage........................................................343.4 Réseau routière...............................................................40 3.5 Usages........................................................................423.6 Economie et tourisme..........................................................443.7 Equipement....................................................................483.8 Habitat.......................................................................503.9 Urbanisation diffuse..........................................................52

Quatrième partie. Interprétation d’analyse et proposition 4.1 Proposition....................................................................57

Conclusion générale......................................................................74

Bibliographie............................................................................75

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Historiquement, les concentrations humaines dans des territoires déterminés ont dérivé dans une relation de conflit entre l’homme et la nature. Les effets de l’intervention humaine sur l’environnement sont de plus en plus nocifs parce que cela continuera dans une échelle et une intensité démesurées.

Le processus d’urbanisation du XXe siècle a occupé le territoire desséché du lac ancien du Mexique et l’espace construit s’étend sur des plaines, des coteaux et des vallons, en occupant les sols qui sont considérés maintenant d’une énorme valeur stratégique pour la durabilité de la grande ville. Au moyen des lois de développement urbain, de préservation environnementale et de programmes d’ordonnance territoriale le gouvernement du District Fédéral cherche à contenir la croissance urbaine sur la zone protégé, cependant au Mexique la plupart de la production informel».

Une forte contradiction se produit alors entre les plans et les normes pour ordonner la ville «formelle» et les manières de faire une ville des habitants qui vivent dans des conditions de pauvreté.

À l’extrême sud de la grande vallée de Mexico, après un parcours de deux heures en voiture sur une route engloutie par une urbanisation désorganisé et improvi-sée, le paysage se dégage pour laisser la place à des champs cultivés et à une forêt touffue appartenant à la délégation Milpa Alta, une des seize démarcations qui conforment le District Fédéral (DF), division politique et administrative de la ville de Mexico, capitale du pays et la ville la plus densément urbanisée du Mexique.

Dans les programmes urbaines et d’environnement tout le territoire de Milpa Alta est classé comme zone protégée et la croissance n’est pas permise que dans l’in-térieur des limites des villages d’origine, une règle qui ne s’accomplit pas. Dans cette délégation les traditions les plus antiques de la ville se conservent, plus de 90 % du sol est d’une propriété des commun et ses membres se sentent fières de ses origines, en revendiquant son une identité culturelle au moyen des coutumes et la préservation de la langue ancestrale

L’ensemble des villages d’origine ont un attrait singulier grâce a son placement naturel, sa topographie avec des pentes abruptes qu’origine des parcelles vides ou cultivés intercalés avec le tissu urbain, ainsi que des vues depuis chacun des peuples vers les volcans et les montagnes qui les entourent.

Le processus de transformation des quartiers et de villages dans Milpa Alta a eu pour conséquence le changement d’usage de sol, reflété dans la réduction gra-duelle des zones agricoles et forestières; l’apparition et le développement d’habitats diffuses irrégulières dans la zone montagneuse, comme conséquence du manque d’options d’habitat; la croissance des zones urbaines dans des terres ejidales et communes; la spéculation avec la terre, la basse productivité, le découragement du paysans en provoquant l’abandon de parcelles; la réduction des mantes aquifères; l’augmentation de plaies et de maladies; la dégradation et la perte des sols, aussi comme de la vie sauvage.

Malgré la problématique existante, Milpa Alta conserve toujours beaucoup de son apparence rurale,

La population a des usages, des traditions et des coutumes qui lui fournissent une forte identité et une cohésion sociale, qui ne se trouve pas dans d’autres endroits de la Ville le Mexique, bien que, de suivre l’expansion de la tache urbaine, sa permanence sera affectée et apportera comme conséquence des déséqui-libres écologiques - environnementaux et un changement dans les traditions locales.

Mots clés : Villages d’origine, paysage, topographie, écologie, tradition, coutumes, identité, agriculture, habitat rural, restructuration, Mexico

INTR

ODUCTION

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La problématique de cette recherche vise à comprendre les mutations récentes dans les villages d’origine dans Milpa Alta, et à s’interroger sur leur avenir face aux multiples enjeux qu’elles représentent.

Pendant les dernières années, l’urbanisation de Milpa Alta a été caractérisée par un processus de peuplement extensif, disperse et d’une très bas densité à cause essentiellement du fractionnement irrégulier des parcelles agricoles dans chaque village. Là, les habitants autochtones les plus âgés, attachés aux traditions, partagent les terres parmi leurs familiers ou, quelques fois par des raisons économiques, fractionnent leur propriété en de petits lots qui sont vendus à de nouveaux habitants arrivés du Distrito Federal ou des autres états du pays. Cela favorise la parution d’un marché immobilier hors de toute norme institutionnelle et qui n’a pas la possibilité d’obtenir de manière régulière les services publiques ni l’accès aux équipements urbains dont les résidents ont besoin. Il s’agit d’une modalité qui rend plus évidente l’iniquité et qui provoque des graves dégâts aux ressources environnementales, dans le sol de conservation. Cette forme particulière d’agir met aussi en risque la population qui est souvent poussée à occuper de terrains inadéquats pour l’habita-tion. A présent, la densité de population, dans la zone urbanisée de Milpa Alta, y compris les villages et les établissements irréguliers dispersés, c’est de 35 habitants à l’ha, et la densité des locaux à usage d’habitation de 8 logements à l’ha.

Comment pourrait-on proposer une autre stratégie de planification pour assurer une croissance urbaine viable, dans une zone pleine d’identité et de coutumes millénaires, en respectant donc tout l’environnement naturel ?

En effet, il s’impose la définition d’un programme de réglementation urbaine qui réponde de manière intégrale aux besoins et aux conditions particulières de la Delegación Milpa Alta. C’est pour cela qu’il est tres important d’identifier les possibles zones d’occupation selon les tendances étudiées et proposer des actions et des projets stratégiques qui puissent favoriser un nouvel ordre socio-spatial permettant aux différents acteurs sociaux et gouvernementaux offrir des options adéquates aux besoins d’habitation de la population.

En conclusion, il faudra proposer de nouvelles formes de solution urbaine et architectonique d’habitat et recreation dans la zone. Cela devra se réaliser sans contrevenir le complexe organisation traditionnelle qui donne de l’identité et de la cohésion sociale aux communautés. Bien qu’il soit évide le rapport entre le concept de résident originaire et celui d’ancrage, il signifie fondamentalement la certitude d’être propriétaire de la terre. Ce concept-l à, lié à la pré-servation de la langue nahuatl, dans des divers noyaux de population, constitue la marque qui identifie l’habitant de Milpa Alta.

PROB

LEMATIQUE

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Depuis le début, quand nous devions choisir la zone a travailler pour le thème de ce diplôme (écrire le nom du diplôme), nous avions déjà décidé que ce serait dans la ville de Mexico où nous avions toujours vécu et travaillé jusqu’ à notre départ pour Paris où nous sommes en train de faire cette formation, laquelle on avait l’impression de bien connaître.

En effet le thème était clair ; travailler dans le domaine de l’agriculture urbaine dans la périphérie de la ville. Alors, nous avons commencé à cherche sur Internet et sur google earth, en tant qu’outils de recherche et d’approche au territoire. Et c’est effectivement là qu’un jour nous avons découvert certaines taches qui semblaient une série d’îles urbaines situées dans le sud de Mexico. Elles étaient indépendantes les unes des autres et placées au milieu du secteur agricole de la délégation (l’arrondissement) Milpa Alta.

Cette image-là nous a beaucoup intéressé, et c’est pour cette raison qu’on a pris la décision de la choisir comme le sujet de recherche de ce diplôme. Nous avons bientôt avoué que nous ne connaissions que vaguement cette région de la ville bien qu’une fois nous ayons mangé du mole à San Pedro Atocpan ou assisté à la fête des morts, un 2 novembre, et au festival de ballons à San Francisco Tecoxpa, et que nous ayons toujours eu l’impression d’être dans un endroit tout à fait éloignés de l’agitation de Mexico.

Nous avons immédiatement commencé notre recherche sur Internet en apprenant qu’il y avait 12 villages qui constituent cette délégation (arrondissement). Cette recherche a été très enrichissante. Tous les jours nous découvrions quelque chose de nouveau et d’intéressant en ce qui concerne la manière de vivre de chacun de ces quartiers, leur ancrage et leur respect pour la terre et l’entourage naturel, l’importance de leurs traditions millénaires et de leurs fêtes religieuses, la dévotion pour ses saints patrons et la défense de leur langue natale, le nahuatl.

En effet, c’est étonnant l’attitude positive des résidents de Milpa Alta qui profitent de tous ce qu’ils ont malgré le haut degré de pauvreté et de marginât de la zone. C’est pour cela que nous pensons qu’il est important défendre leur identité.

A cause du manque de planification de cette région et des difficultés pour avoir accès à un logement correct, les nouveaux habitants, la plupart originaires de ces villages, sont souvent poussés à construire leur maison hors des limites règlementés dans la zone urbaine. Par conséquent, des superficies importantes du sol agricole ou forestier ont été envahies par des immeubles qui sont, en plus, réalisés par auto-construction à cause des budgets très limités des familles qui investissent des années à la construction de leur maison.

C’est pour tout cela que notre proposition est centrée sur le sujet de l’habitation. Nous trouvons que cet aspect-là pourrait être le déclencheur pour de façon planifiée, éviter cette expansion urbaine dans la zone protégée en considérant une nouvelle structure urbaine et d’habitation adaptée aux besoins des résidents, ainsi qu’à l’environnement naturel. Notre intervention s’inscrit dans la volonté de préservation et promotion des richesses culturelles, paysagistes et identitaires de la communauté conformé par les 12 villages d’origine placé den la délégation Milpa ALta au sud du Mexico

INTÉ

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Chapitre 1.

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1.1 Antécédents historiques

La région centrale de Mexico a une longue tradition urbaine. Cela est évident dans quelques sites de la zone métropolitaine de la ville de Mexico où l’on peut trouver des vestiges d’établissements qui datent de plus de 2500 ans d’antiquité.

Dans les années 1325, les Aztèques qui avaient changé leur nom par Mexicas, ont fondé la ville de Mexico-Tenochtitlan au milieu d’un grand lac dans le Massif central de Méso-Amérique. Cette ville fut édifiée sur des il-otes naturels et sur des chinampas. En fait, elle a été faite par des iles liées à la terre solide par des canaux construits sur de digues contenant et régularisant les eaux du lac. Cette métropole fut tracée au carrefour de deux axes rituels dont les extrêmes étaient dirigés aux quatre points cardinaux. Cela a fait une trama réticulaire avec le Templo Mayor juste au milieu. Cet ordre géométrique a divisé la ville en quatre croissants occu-pés par les manzanas ou secteurs résidentiels, définies par des rues et des canaux. En long terme, l’affrontement culturel entre les Espagnols et les Mexicas ont eu des répercutions sur l’environnement naturel et bâtis. En effet, pendant les trois siècles de domination espagnole, le complexe ré-seau hydraulique préhispanique fut détruit ou délaissé ce qui provoqua des inondations qui ont touché toute la ville. C’est pour cette raison que le gouvernement colonisateur prit la décision d’assécher le Lac de Mexico en construisant un surprenant réseau d’égouts. Au XIX siecle, le pays a commencé son industrialisation mais il sou-frait au même temps l’exploitation démesurée de ses ressources naturelles.

La Révolution Mexicaine a eu lieu en 1910 et il a fallu quinze ans au pays pour regagner la paix et reprendre sa vie institutionnelle. Depuis les années 1930, le Mexique reprend la voie du développement industriel et quelques importantes demandes sociales sont écoutées. Parmi ces demandes atteintes, celle de la Reforme agraire était peut-être la plus significa-tive puisqu’elle avait par but la disparition des grandes étendues/ concen-trations de terres qui appartenaient à quelques familles privilégiées du régime porfirien. Ces terres-là ont été reparties à des paysans organisés en communautés agraires ou ejidales. Cette reforme a aussi permis aux hab-itantes des villages anciens de revendiquer et de légitimer leurs droits de possession et la propriété du territoire (Comuneros Organizados de Milpa Alta, 1995). Grâce à la Reforme agraire et à la Lois agraire, les comuneros (ap-partenant à la communauté) et les ejidatarios (appartenant à l’ejido) ont pu s’approprier des terres de manière collective. Le gouvernement mexicain en a rendu des milliers d’hectares a des sociétés ejidales et il a reconnu les droits de possession de nombreuses communautés, parmi lesquelles de nombreuses communautés indigènes de différents groupes ethniques. C’est de cette manière que la plupart des villes mexicaines sont entourées d’ejidos et parfois de villages anciens avec des terres de propriété communale. Cela a constitué une réserve territoriale pour la de plus en plus nombreuse pop-ulation urbaine de la classe défavorisée qui a pu obtenir un lieu pour con-struire des habitations. Pourtant, le manque de réglementation du marché du sol a provoqué des difficultés qui n’ont été surmontées qu’après la création d’un organisme publique spécialisé pour la régularisation de la possession de la terre urbaine. Et de cette manière pouvoir obtenir les services élé-mentaires pour améliorer le logement dans les établissements. EX

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41.1 Antecedentes históricos

La región central de México tiene una larga tradición urbana, esto se hace evidente en algunos sitios de la Zona Metropolitana de la Ciudad de México donde se pueden encontrar vestigios de asentamientos con más de 2500 años de antigüedad.

En el año 1325 los aztecas que habían cambiado su nombre por mexicas, fundaron la ciudad de México-Tenochtitlan al centro de un gran lago en el altiplano central de Mesoamérica. La ciudad fue edificada sobre algunos is-lotes naturales y sobre chinampas. Fue una ciudad formada por islas unida a la tierra firme por anchas calzadas construidas sobre diques que contenían y regulaban las aguas del lago. La ciudad fue trazada a partir del cruce de dos ejes rituales cuyos extremos estaban dirigidos a los cuatro puntos car-dinales, dando origen a una trama reticular con el Templo Mayor al centro y siguiendo el orden geométrico establecido la ciudad se dividió en cuatro cuadrantes ocupados por las manzanas habitacionales, definidas por calles y canales.

A largo plazo, el choque cultural entre europeos y mexicanos tuvo efectos sobre el medio natural y construido, durante los tres siglos de dominación española el complejo sistema de obras hidráulicas prehispánicas fue destruido o quedó en desuso y las inundaciones afectaron constantemente a la ciudad. Es por eso que los gobierno virreinales tomaron la decisión de desecar el lago de México y para lograr ese objetivo en el siglo XVII con-struyeron un impresionante sistema de desagüe, iniciando así la destrucción del ecosistema lacustre, afectando además extensas áreas de cultivo. En el siglo XIX, el país empezó a industrializarse al mismo tiempo que sufría la explotación de sus recursos naturales

La Revolución Mexicana estalló en 1910 y al país le tomó más de quince años recuperar la paz y la vida institucional. A partir de la dé-cada 1920-1930 se retoma el camino del desarrollo industrial y comienzan a cumplirse algunas de las principales demandas sociales. Entre esas demandas quizá una de las más significativas fue la Reforma Agraria que estaba desti-nada a eliminar las grandes concentraciones de tierra en propiedad de pocas familias privilegiadas por el régimen porfiriano para repartirla entre gru-pos de campesinos organizados en sociedades agrarias o ejidales, de igual forma los habitantes de los pueblos antiguos pudieron reivindicar y legiti-mar sus derechos de posesión sobre la tierra perteneciente a sus comuni-dades.Gracias a la Reforma y la Ley Agraria, comuneros y ejidatarios pudieron poseer la tierra en forma colectiva y a lo largo de varias décadas el gobi-erno mexicano hizo entrega de miles de hectáreas a las sociedades ejidales y reconoció los derechos de posesión de numerosas comunidades, muchas de ellas de población indígena de diferentes grupos étnicos. En esa forma la mayor parte las ciudades mexicanas quedaron rodeadas por ejidos y a veces también por pueblos antiguos con tierra de propiedad comunal, esa ha sido la reserva territorial para la creciente población urbana con ingresos pre-carios que pudo adquirir un lugar en donde construir su vivienda, con las carencias propias de un mercado de suelo que estuvo fuera del orden legal, y fue necesario esperar a la intervención de un organismo público especial-izado en la regularización de la tenencia de la tierra urbana y con ello obtener los servicios básicos para mejorar la habitabilidad de los asen-tamientos.

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S XV

S XVII

S XIX

1950

AJOURD’HUI

PROCESSUS DE L’EXPANSION URBAINE A MEXICO

Superficie(km2)

Population(millions)

début XXe 1940 1950 1960 1980 2000 2010

27

0,35

117

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L’évolution des densités à Mexico EXPA

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Avec le triomphe de l’Independence en 1821, la ville de Mexico est encore reconnue comme le centre politique et administratif du pays..

Independence et Révolution Période Préhispanique

L’activité économique, autrefois prospère grâce au lac, était presque disparue et il ne restait que l’activité agricole, a Chalco et a Xochimilco.

Le schéma spatial de la ville et l’utilisation du sol n’ont pas été modifiés. Les familles qui possédaient plus de ressources tels que la classe moyenne et le clergé vivaient au centre ville tandis que la classe laborieuse s’installaient dans la périphérie.

Les traces d’habitation les plus anciennes du site qui n’était qu’un ensemble d’ilots dans le Lac de Texcoco, datent de l’arrivée des Aztèques a cette zone lacustre. Ils se sont installés dans une petite ile de ce Lac-ci..

La ville de Tenochtitlan est devenue le centre politique du territoire et des petits villages,aux alentours, dédiés a la manufacture de matières primaires.

La croissance de la ville a été remédiée par la construction de « chinampas ». Le tissu urbain était octogonal.

Les Espagnoles asséchèrent le Lac de Texcoco et introduisirent la propriété foncière et de nouvelles structures urbaines. Au début du XVIIe s tout ce qui restait l’ancienne Tenochtitlan avait disparu et remplacé par les maisons réelles, les maisons du Conseil municipal et les portales de commerçants.

1521 utilisation d’une disposition réticulaire des rues, retrouvée dans les villes de la Nouvelle Espagne.

Pendant l’empire de Maximiliano , l’influence de l’art urbain français était évidente dans la grande Avenue Paseo de la Reforma, au Bois de Chapultepec et dans la reconstruction du Chateau du même nom. Par conséquent, Les familles les plus riches qui habitaient le centre ville ont déménagé à l’ouest de la ville en laissant la place aux commerces, aux bureaux, aux entrepôts, ainsi qu’aux familles défavorisées.

Entre 1880 et 1910,la ville a accéléré sa croissance en raison de son développement industriel.

.Période Coloniale

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La grande Tenochtitlan

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México S XVI

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Tenochtitlan S XVIII Vallée de México S XIX

Garita de la Viga 1806 Vallée de México S XIX

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México 1865-1867

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México S XIX México S XIX

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Limites des ancienslacs de Mexico

LAGUNEINTERMEDIAIRE

1900

1930

1950

EVOLUTION DE L’AIRE URBAINE DE MEXICO

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Aujourd’huiAncienne villede TenochtitlánEX

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rois

sanc

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Siècle

12 1.2 Croissance de la ville XX siècle

L’évolution de la tache urbaine ainsi que du croisse-ment démographique de Mexico ont leur origine dans le XXe siècle. En 1900, le district fédéral (le D.F.) avait 500000 habitants, 100 ans plus tard, en 2005, il y en avait plus de 8,7 millions. - À partir des années 1950, l’augmentation de la popula-tion, la croissance économique et surtout l’accroissement des dis-tances entre les zones de travail et les zones d’habitation ont entraîné une forte accélération des mobilités quotidiennes, en par-ticulier dans la zone centrale, point de convergence de tous les flux. - Tout le centre-ville a été bouleversé afin d’adapter l’espace urbain à la circulation automobile, symbole de progrès technique et de développement. - L’accroissement du trafic et la concentration des in-dustries polluantes ont, bien sûr, provoqué une augmenta-tion de la pollution atmosphérique dans la capitale mexicaine. - L’agglomération de Mexico a rapidement débordé du cad-re du District Fédéral la concentration d’industries et de servic-es attirait des ruraux qui s’installaient souvent dans des bidonvilles. - La dynamique de la croissance de la population du DF et de sa zone métropolitaine s’explique à partir de la forma-tion de la Ville Centrale et quatre grandes étapes postérieures :

1.2 Crecimiento de la ciudad en el siglo XX

La evolución de la mancha urbana así como del croissement demográfico de México tienen su origen en el siglo XX. En 1900, el distrito federal (el D.F.) tenía 500000 habitantes, 100 años más tarde, en 2005, él tenía allí más de 8,7 millones.- A partir de los años 1950, el aumento de la población, el crecimien-to económico y sobre todo el crecimiento de las distancias entre las zo-nas de trabajo y las zonas de vivienda provocaron una aceleración fuerte de las movilidades diarias, en particular en la zona central,punto de convergencia de todos los flujos. - Todo el centro de la ciudad ha sido revuelto con el fin de adaptar el espacio urbano a la circulación automóvil, el símbolo de progreso técnico y de desarrollo.El crecimiento de la circulación(tráfico) y la concentración de las indus-trias contaminantes provocaron, por supuesto, un aumento de la contami-nación atmosférica en la capital mexicana. - La aglomeración de México rebasó rápidamente el límite del Distrito Federal la concentración de industrias y de servicios atraía a los camp-esinos que a menudo se instalaban en barrios a las periferias..

La dinámica del crecimiento de la población del DF y su zona metropoli-tana se explica a partir de la formación de la Ciudad Central y cuatro grandes etapas posteriores:

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ssance de la ville XX

Siècle

131er Période . Début du développement urbain (1900 - 1930)

Cette période comprend les premières décennies du XXe siècle. Le croissement spatial et démographique a été déterminé à par-tir d’un noyau central et avec les caractéristiques suivantes :

- La population grandit de 661 612 habitants en aug-mentant de 367 446 habitants en 1900 à 1 029 068 en 1930. • Pour la premier fois, la Ville du Mexique enreg-istre une croissance spatiale explosive en étant aug-menté la surface urbaine de de 859 HA à à 5.462 HA

- La croissance économique a promu la consolidation et la spécialisation de la zone centre par des utilisations com-merciales et/ou des services. C’est la première substi-tution des locaux à usages d’habitation, ce qui a provo-qué, jusqu’à présent, des dégâts dans l’espace urbain.

- La clase privilégiée s’est établie au Sud et au Sud-ouest de Mexico car c’est là que la construction de mai-sons campagnardes. La population défavorisée a occu-pé la zone Nord-est et Sud-est de la ville où se trouve la zone industrielle ainsi que les secteurs inondables.

2e Période . Configuration du croisse-ment de la ville de Mexico (1930 – 1950)

La période des années 1930 aux années 1950 a été caracté-risée par la définition d’une « croissance spatiale ex-plosive » d’après les caractéristiques suivantes :

- Une dynamique d’occupation périphéri-que intensive, depuis la définition de la zone cen-trale comme le centre économique et administratif.

- La transformation des maisons anciennes de la zone centrale en immeubles divisés et loués en appa-raissant ce qu’on appelle a Mexico des « vecindades »

- Simultanément à cette situation-ci, dans la périphérie de la ville, les secteurs résidentiels ont été occupés par des familles originaires de la ville ainsi que des familles des immigrés. Celles-ci avaient de l’argent pour faire la phase ini-tiale de construction de leur maison. En conséquence, le centre a été surpeuplé, et en 1953 une loi est décrétée pour interdire l’établissement de nouvelles zones urbaines. Cela a été à l’origine des établissements irréguliers/ de l’urbanisation diffuse.

- Les secteurs résidentiels se sont étab-lis vers l’Ouest et le Sud de la ville et la zone indus-trielle et les secteurs défavorisés ver l’Est et le Nord.La migration à la ville a commencé.Les familles qui n’ont pas eu d’argent pour achet-er un terrain ont occupé des lieux non pas autori-sées par le gouvernement. A présent les établissements ir-réguliers représentent le 70 % de la croissance urbaine.

Primer Periodo. Configuración Inicio del Desarrollo Urbano (1900-1930)

Comprende las primeras décadas del Siglo XX, definiendo el crecimiento espacial y demográfico a partir de un nú-cleo central, con las siguientes características:

- La población se incrementa en 661, 622 habitantes al pasar de 367, 446 habitantes en 1900 a 1,029,068 habitantes en 1930.• Pour la premier fois, la Ville du Mexique enregis-tre une croissance spatiale explosive en étant aug-menté la surface urbaine de de 859 HA à à 5.462 HA

- La croissance économique a promu la con-solidation et la spécialisation de la zone cen-tre avec des utilisations commerciales et/ou des servic-es (première substitution d’utilisations habitational

- La Clase Alta se establecen al Sur y Sudoeste ya que es ahí donde se comienza la construcción de ca-sas campestres, la población de recursos muy bajos se asientan en la porción Noreste y Sureste de la Ciu-dad, donde se encuentra la industria o zonas inundables.

Segundo Periodo. Configuración de Crecimiento (1930-1950) Ciudad de México

Abarca de 1930 a 1950, este periodo se caracter-izó por definir un “crecimiento espacial explo-sivo”, de acuerdo con las siguientes características:

- Tras la definición de la Zona Centro como un centro económico y administrativo, se obser-va una dinámica de ocupación periférica intensa

- Entre 1940 y 1950 El Sector poblacional se caracter-izaba por la RENTA en Zonas Centrales , ocupando en la mayoría de los casos antiguas mansiones que habían sido sub-divididas, generando así lo que conocemos como vecindades.

- De manera simultánea a la situación de la renta, el desarrollo de fraccionamientos en la periferia, fueron ocu-pados por familias originarias de la Cd. y migrantes , que tenían recursos para dejar en la fase inicial de construc-ción su vivienda, en la zona central se comenzó a saturar, ante esta situación en 1953 se estableció una Ley en la que se prohibió el establecimiento de Nuevas Zonas Urbanas, esto generó el establecimiento de asentamientos irregulares.

- Los sectores residenciales se establecieron hacia el oeste y el Sur de la ciudad y la zona industrial y los sectores desfavorecidos gusano(verme) el este y el Norte.La migración en la ciudad comenzó.Las familias que no tuvieron dinero(plata) para comprar un terreno ocuparon lugares no autorizadas por el gobierno. Ahora los establec-imientos irregulares representan el 70 % del crecimiento urbano.

Aire Urbaine

Aire Rural

Aire des lacs

EVOLUTION DE L’AIRE URBAINE ET RURAL DE MEXICO

Limite Mexico

Milpa Alta

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SOURCE:-Dr. Cassio Luiselli FernándezDiplomado sobre Urbanismo Sustentable “La Ciudad de México(ZMCM) hacia el 2030” UNAM 2009

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1940 99km2

1920 62km2

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Siècle

143e Période : Configuration de l’stabilisation (1950-1980)

Pendant cette période comprise entre les années 1950 et 1980 a eu lieu la plus grande des croissances métropolitaines, à tous les niveaux : démographique économique et spatial :

- La ville centrale est consolidée comme un centre de commerces et de services élargis.

- L’augmentation de la migration de la campagne à la ville continue toujours et alors, les établissements irréguliers.

- La création de vois de communication rapides est deve-nue une nécessité à cause de la forte circulation de voitures.

- La ville s’est étendue aux delegaciones (arrondisse-ments) de la périphérie en dépassant les limites du D.F. vers le Nord. Elles ont donc apparu des villes satellites liées à la zone industrielle, dans la banlieue, au Nord.

- Cette croissance de la population a entrai-née une vaste demande de sol, de logement et de service.

4e Période: Configuration actuelle (1980-2000)

L’étape de 1980 à 2000 est caractérisée par :

- Une forte désaccélération de la dy-namique urbaine dans la ville de Mexico,

- Une baisse de la croissance de la population en raison d’une diminution dans le taux de natalité (de 34 naissances sur mil habitants, entre 1970 et 1980, a 25, entre 1980 et 1990)

- Des déplacements migratoires qui contraires au proces-sus historique d’attirance vers le D.F. ils s’adressent main-tenant aux banlieues. Ce nouveau processus de population est renforcé par des mouvements migratoires des delegaciones cen-trales comme : Benito Juarez, Cuauhtémoc, Gustavo A. Madero et Venustiano Carranza, vers les zones périphériques de la Ville de Mexico et qui dépassent les limites du D. F. vers le Nord.

Aire Urbaine

Aire Rural

Aire des lacs

EVOLUTION DE L’AIRE URBAINE ET RURAL DE MEXICO

Limite Mexico

Milpa Alta

0

2 10km4

6

8

SOURCE:-Dr. Cassio Luiselli FernándezDiplomado sobre Urbanismo Sustentable “La Ciudad de México(ZMCM) hacia el 2030” UNAM 2009

1960 223km2

1980 750km2

2000 1400km2

Tercer Periodo. Configúración de Estabili-zación (1950-1980)

- Este periodo comprende 1950-1980, define el may-or crecimiento de la metropoli , tanto en sus as-pectos demográfico, como económico y espacial.

- La Ciudad central se consolida como un centro de comercios y servicios ampliado.

- Sigue en aumento la migración del campo a la ciudad asi como el establecimiento de los asentamientos irregulares

- Creación de vías rápidas de comuni-cación debido a la saturación de automóviles.

- La ciudad se extendió en el delegaciones de la periferia sobrepasando los límites del D.F. hacia el norte. A parecieron ciudades satélite vinculadas a la zona industrial, en el suburbio norte de la ciudad

- Este crecimiento de la población tiene entrainée una demanda vasta de suelo, de vivienda y de servicio.

Cuarto Periodo. Configuración Actual (1980-2000)

- Esta etapa se caracteriza por mostrar una desaceler-ación importante de la dinámica urbana en la Ciudad de México.

- Descenso del crecimiento población. Resultado de una disminución en la tasa de natalidad que pasa de 34 nacimientos por cada mil habitantes entre 1970 y 1980 a 25 nacimientos por cada mil habitantes 1980 y 1990.

- Movimientos migratorios. Se modifica el proceso histórico de atracción de población del Distrito Federal, redirigiéndose a las áreas conurbadas de la Ciudad de Mé-xico. Este proceso poblacional es respaldo inclusive, por movimientos migratorios de las delegaciones centrales: Benito Juárez, Cuahutémoc, Gustavo A. Madero y Venus-tiano Carranza, a las zonas periféricas de la Ciudad d México y sobrepasa los límites del DF hacia el norte..

Page 23: Memoire Jimena Antillon

TENDANCES

0

2 10km4

6

8

Zone protégée

Tendances de dépeuplement

Tendances de peuplement

4e Période: Configuration actuelle (2000-2010)

Le processus de déconcentration de la populationde la ZMVM vers la région un centrea avancé et s’exprime dans des formesmultiples : dans le domaine de l’échangede population, Mexico est de moins en moins important comme lieu de destinationpour qui ils abandonnent une entitéde la région, malgré le fait que ce contin-ue d’être l’origine de la majorité desimmigrants à celui-là; l’intensitédes flux de migrantes entre le Dis

Dans le domaine du périurbanisation des limites de la ZMVM, le poblamiento a con-tinué de gagner un terrain sur les axes carrossables qui la connectent avec les villes de la couronne, en consolidant le conurbation axiale avec ces zones métro-politaines.

En outre, malgré une expansion urbainecontinue, la capitale mexicaine n’apas encore digéré tous les espaces rurauxsitués sur ses marges, surtout au Sud dela ville, dans la zone protégée.

4e Période: Configuration actuelle (2000-2010)

El proceso de desconcentración pobla-cional de la ZMVM hacia la región centro ha avanzado y se expresa en múltiples formas: en el ámbito del intercambio poblacional, la Ciudad de México es cada vez menos im-portante como lugar de destino para quienes abandonan alguna entidad de la región, a pesar de que ésta sigue siendo el origen de la mayoría de los inmigrantes a aquél; la intensidad de los flujos de migrantes entre el DisEn el ámbito de la periurbanización de los límites de la ZMVM, el poblamiento ha se-guido ganando terreno sobre los ejes car-reteros que la conectan con las ciudades de la corona, consolidando la conurbación axial con esas zonas metropolitanas.

A pesar de una expansión urbana con-tinua, la capital mexicana todavía no ha consumido aun todos sus espacios rurales situados sobre sus márgenes, sobre todo los situados al sur de la ciudad, en el Suelo de Conservación.

Ville central

2e Période

ZMCM

EXPANSIONDU MEXICO

Limite Mexico

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1900-1930

1930-1950

1970

SOURCE:-Rodolfo Montaño Salazar Estructura Urbana de la ciudad de México

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ssance de la ville XX

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2030

4050km

Zone métropolitaine de la Vallée de Mexico

Region Ile de France

7 815 km² superficie 12 012 km² superficie20 137 152 habitants 11 786 234 habitants2 559,8 hab/km²densité

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ssance de la ville XX

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981 hab/km²densité21 289 hab/km²densité á Paris

5 873 hab/km²densité á Mexico

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981 hab/km²densitéSecteur Urbain

Zone protégéeDIVISION DU TERRITOIRE

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2 10km4

6

8

1.3 Zone protégée à Mexico

Par des questions administratives le D.F. est divisé en sol urbain et sol de con-servation. Celui-ci a été décrété en 1987 (Ley de Desarrollo Urbano del Distrito Federal, DDF 1987).La superficie du sol de conservation est de 88,442 has et il constitue plus du 59% de la superficie totale du D.F. Il est composé essentiellement de la zone rurale du D.F., située au Sud et au Sud-est, dans les delegaciones: Alvaro Obregón, Cuaji-malpa, Iztapalapa, Magdalena Contreras, Milpa Alta, Tláhuac, Tlalpan y Xochimilco. Dans le Nord, il y en a aussi une petite zone, dans la delegación Gustavo A. Ma-dero.Le sol de conservation possède des caractéristiques lesquelles, en plus de fa-voriser l’existence des espèces de faune et de flore bien appréciées dans le commerce, offrent des biens et des services environnementaux dont bénéficient tous les habitantes du D.F.

Les Principaux services environnementaux que le sol de conservation offre à la ville sont :• Approvisionnement d’eau. Le Sol de conservation est la principale source de charge de l’aquifère de la Ville du Mexique, approximativement de du 60 à 70% de l’eau qui est consommée dans la ville provient de cette source.• Diminution dans les niveaux de pollution. La couverture végétale de la zone protégée permet de fixer des gaz qui provoquent l’effet de serre en incorporant ces éléments a sa structure ou en les utilisant comme une partie de son métabolisme.

1.3 Suelo de Conservacion en la ciudad de México.Para fines administrativos el D.F. se encuentra dividido en Suelo Urbano y Suelo de Conservación, éste último decretado como tal en 1987 (Departamento del Distrito Federal 1987. Ley de Desarrollo Urbano del Distrito Federal, revisión de la prim-era Ley de 1976, 16 de julio de 1987).

La dimensión de la superficie del suelo de conservación es de 88,442 ha, misma que constituye poco más del 59 % de la superficie total del Distrito Federal. Lo compone principalmente el área rural del Distrito Federal en su región sur y surponiente; localizado en las delegaciones de Alvaro Obregón, Cuajimalpa, Iz-tapalapa, Magdalena Contreras, Milpa Alta, Tláhuac, Tlalpan y Xochimilco, y una pequeña área al norte de la Ciudad de México, en la delegación Gustavo A. Madero.

El Suelo de Conservación posee características que, además de favorecer la exist-encia de especies de flora y fauna de valor comercial, ofrece bienes y servicios ambientales en beneficio de toda la población del Distrito Federal.

Les Principaux services environnementaux que le sol de conservation offre à la ville sont : Approvisionnement d’eau. Le Sol de conservation est la principale source de charge de l’aquifère de la Ville du Mexique, approximativement de du 60 à à 70% de l’eau qui est consommée dans la ville provient de cette source.

• Diminution dans les niveaux de pollution. La cubierta vegetal del SCDF per-mite fijar gases que promueven el efecto invernadero al incorporar estos elementos en su estructura o ser utilizados como parte de su metabolismo. EX

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Espace boisé.

Pâturage naturels

Espace agricole

Espaces en eau

Villages d’origineUTILISATION DU SOL

Limite zone protegée

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2 10km4

6

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• Reserve de biodiversité. Bien que le SCDF n’occupe que le 1% du territoire national, ce petit espace vert abrite une grande diversité de flore et de faune qui correspond au 2% de la richesse biologique mondiale et au 11% de la richesse bi-ologique nationale. • Règlement du microclimat de la region.ç La cubierta vegetal del SCDF,actúa como elemento que absorbe una importante cantidad de radiación solar. • Production agricole et rurale. La production agricole représente une source de produits de survivance pour les villages et les communautés rurales de la zone, et aussi pour les activités productives. • Possibilités récréation, valeurs scéniques et culturelles. Dans les dernières années, le tourisme écologique et celui de l’aventure sont les modalités les plus développées dans le SCDF. Pourtant, d’autres formes de tourisme alternatif ont com-mencé à être connues. Le tourisme dans les villages d’origine, c’est pour en pro-fiter et rattraper les valeurs sociales, économiques, culturelles et naturelles qu’offrent ces endroits particuliers qui se trouvent dans le D.F. Cette catégorie de tourisme comprend aussi la promotion du tourisme spécialisé en médecine tradi-tionnelle, centré sur l’offre de services dont l’activité principale est les soins, la détente et le plaisir par des moyens traditionnels qui emploient les pratiques de guérison préhispaniques. Le tourisme des fêtes, foires et expositions y est aussi présente pour promouvoir et renforcer la production rurale, artisanale et culturelle. Le sol de conservation est reparti en:- 10,3% vocation urbaine,- 34,6% usage forestier,- 35.6% usage agricole, - 16.2% pâturages et fourrés, - 0.01% zones humides

• Reserve de biodiversité. A pesar de que el SCDF ocupa menos del 1% del terri- torio nacional, este espacio alberga una importante diversidad de flora y fauna, la cual es equivalente al 2% de la riqueza biológica mundial y al 11% de la riqueza biológica nacional. • Règlement du microclimat de la region.ç La cubierta vegetal del SCDF,actúa como elemento que absorbe una importante cantidad de radiación solar.

• Production agricole et rurale. La producción agro- pecuaria representa una fuente de productos de subsistencia utilizados por los pueblos y comunidades ru-rales de la zona, así como para actividades productivas

• Possibilités récréation, valeurs scéniques et culturelles. En los últimos años el turismo ecológico y el de aventura son las modalidades que más se han desarrol-lado en el SCDF, sin embargo, comienzan a crecer otros nichos de turismo alterna-tivo. El turismo en pueblos originarios consiste en el disfrute y rescate de los valores sociales, económicos, culturales y naturales que proveen los pueblos origi-narios asentados en el Distrito Federal. Esta categoría incluye el fomento del tu-rismo especializado en medicina tradicional, enfocado a la prestación de servicios cuya principal actividad es la curación, relajación y disfrute por medios tradi-cionales que utilizan la práctica curativa prehispánica; así como el turismo de fiestas, ferias y exposiciones mediante el cual se fomenta y fortalece la producción rural, artesanal y cultural.

El suelo de conservación esta repartido de la siguiente manera:10.3% vocation urbaine, 34.6% usage forestier 35.6% usage agricole16.2% pâturages et fourrés 0.01% zones humidesEX

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La zone urbaine est intégrée par les villages d’origine ou les noyaux agrai-res qui sont descendants de la culture Nahuatl. Ce sont donc des collectivités his-toriques avec un territoire et une identité culturelle propres. Le fait que ces communautés particulières actuelles aient longtemps vécu vis-à-vis d’une ville coloniale et d’une ville libérale qui les agressaient et même les dépossédaient, les a obligés à créer une cohésion sociale distinctive nommée vil-lage d’origine. D’autre part, le poids du racisme, de la discrimination et de l’infériorité que les populations autochtones ont souffert, soit pendant la colonie soit pendant la construction de l’État-nation, a laissé une marque profonde aux villages au-tochtones qui entouraient et servaient ces villes-là. Les habitants des villages d’origine ont donc créé une identité propre et distincte de celle de la ville. Cependant, cette identité n’était pas vraiment assumée comme indigène bien qu’elle l’ait été lors de la défense et de la gestion du territoire, des habitudes linguis-tiques, de la structure rituelle, des formes d’organisation sociale et politique, et d’autres.L’importance des villages d’origine du D.F. et des territoires où ils sont établis est essentielle au niveau de la matérialisation de la diversité culturelle de la Ville de Mexico ainsi qu’au niveau de la contribution qu’en termes de ressources naturelles ils font à l’existence et au fonctionnement de la ville. L’expansion de la tache urbaine dont les villages d’origine ont été la cible, a touché pas seulement les terres, les eaux et les forets á usage agricole et d’élevage mais aussi l’ensemble du SCDF.Ces communautés particulières ont besoin de leur territoire et de leurs ressources naturelles pour survivre mais la ville a aussi besoin d’intégrité et d’une ad-ministration sustentable du territoire et des ressources de ces villages-là vil-lages d’origines pour pouvoir en profiter. Si les villages ne comptent pas sur les moyens pour se développé dans des conditions d’équité et de justice, la conserva-tion et l’usage sustentable des ressources, dont la ville de Mexico a besoin, ne seront pas possibles.

Villages d’origineVILLAGESD`ORIGINE

Limite zone protegée

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La zona urbana esta integrada por los pueblos originarios. Los pueblos orig-inarios o núcleos agrarios son descendientes de sociedades de cultura náhuatl y se caracterizan por ser colectividades históricas con un territorio e identidad cul-tural propios. El hecho de que los actuales pueblos originarios hayan convivido largamente frente a la ciudad colonial y la ciudad liberal que los sujetaba, hostigaba y, en muchos casos, despojaba; los obligó a construir una cohesión social diferenciadora de- nominada pueblo originario y, al mismo tiempo, el peso del racismo, la dis-criminación y la inferiorización de los pueblos indígenas tanto en la colonia como en la construcción del Estado Nación dejó una marca profunda en los pueblos indí-genas que la rodeaban y servían, en donde la construcción de una identidad propia distinta de la ciudad, pero que tampoco se asumía explícitamente como indígena, aunque lo fuera en sus formas de defensa y gestión del territorio, de hábitos lingüísticos, de estructura ritual, de formas de organización social y política, y muchas otras más”.La importancia de los pueblos originarios del Distrito Federal y de los territo-rios en los que se encuentran asentados es crucial no sólo en términos de la ma-terialización de la diversidad cultural de la Ciudad de México, sino también de su contribución en recursos naturales a la existencia y funcionamiento de la ciudad. Si la región de los pueblos originarios ha sido objeto de la expansión de la man-cha urbana, ello ha sido a costa no sólo de las tierras, aguas y bosques de vo-cación agrícola o agropecuaria, sino también sobre el conjunto del SCDF.Los pueblos originarios requieren de su territorio y sus recursos para subsistir, pero también la ciudad requiere la integridad y manejo sustentable del territorio y los recursos de dichos pueblos para poder ser viable. Si los pueblos no cuentan con los medios para desarrollar- se en condiciones de equidad y justicia, no serán posibles la conservación y el uso sustentable de los recursos que requiere la Ciu-dad de México. EX

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1.3 Problèmes principaux dans la zone protégée a Mexico

Comme la plupart des grandes villes du monde, celle de Mexico a formé sa communauté en s’étendant sur les taches vertes qui l’entourent, en dépit, souvent, de sa propre qualité de vie.

Le sol de conservation, par exemple, a toujours été menacé par ce croissement et fonctionne comme sa ré-serve territoriale. La présence des établissements humaines irréguliers, ainsi que le développement immo-bilier, ont contribué au déplacement de l’urbanisation vers les zones rurales. Cela a causé, parmi d’autres, les problèmes suivants:

- surexploitation des eaux souterraines,- dégâts a la couverture végétale,- pollution du sol,- déforestation et érosion,- pertes de végétation naturelle et de biodiversité, - diminution des espèces de flore et de faune sauvages.

Sans aucun doute, un des processus fondamentaux qui ont touché de manière importante le sol de conser-vation, c’est l’urbanisation accélérée et désordonnée de la ville de Mexico.

Cela a provoqué une dégradation des conditions géné-rales de vie et une crise de logement surtout dans les secteurs populaires qui vis-à-vis d’un manque de locaux à usage d’habitation ainsi que d’un bas pou-voir d’achat au marché immobilier, ont opté pour des logements construits dans des endroits qui ne comptent pas avec les conditions exigées.

Selon des estimations du programme général de dével-oppement urbain du district fédéral (PGDUDF) (Progra-ma General de Desarrollo Urbano del Distrito Federal), dans les dernières 60 ans, la croissance de la zone urbaine a été d’une hectare par jour (environ).

Cette urbanisation est déterminée, parmi d’autres conditions, par le manque d’assez de sol pour des habitations à loyer modéré et par le haut prix qui représente louer ou acheter un logement. En plus, les autoroutes à Cuernavaca et à Toluca qui relient le sol de conservation et les destinations urbaines (touris-tiques et industrielles), font pression directe ou indirectement pour cette urbanisation-ci.

1.3 Principales problèmes dans la zone protégée a Mexico

Como la mayor parte de las grandes ciudades del mun-do, la de México ha formado si comunidad, avanzando sobre las manchas verdes que la rodean, a costa, en muchos casos, de la calidad de vida de la propia urbe.

El Suelo de Conservación ha estado permanentemente amenazado por el crecimiento de la ciudad y funciona como su reserva territorial. La presencia de asen-tamientos humanos irregulares, así como el desarrollo inmobiliario, han contribuido a que la urbanización se desplace hacia las zonas rurales. Esto ha causado, entre otros, los siguientes problemas:• Sobreexplotación de los mantos acuíferos• Daños a la cubierta vegetal• Contaminación del suelo• Deforestación y erosión• Pérdida de la vegetación natural y biodiversi-dad• Disminución de especies de flora y fauna silves-tre

Sin duda, uno de los procesos fundamentales que ha afectado de manera importante al suelo de conser-vación, es la urbanización de la Ciudad de México, que se ha realizado en forma acelerada, y por demás desordenada. Cela a provoqué une dégradation des conditions géné-rales de vie et une crise de logement surtout dans les secteurs populaires qui vis-à-vis d’un manque de locaux a usage d’habitation ainsi que d’un bas pou-voir d’achat au marché immobilier , ont opté pour des logements construits dans des endroits qui ne comptent pas avec les conditions exigées.

Se estima que en los últimos 60 años el avance de la zona urbana se ha dado en razón de cerca de una hectárea por día, de acuerdo al Programa General de Desarrollo Urbano del Distrito Federal vigente (PGDUDF).

Esta urbanización está determinada, entre otros factores, por la escasez de suelo accesible para vivienda de interés social, y por el alto costo que significa acceder a la renta o compra de una vivienda además de que la presencia de vialidades regionales (autopistas a Cuernavaca y Toluca) que conectan al suelo de conservación con destinos urbanos, turís-ticos e industriales generan una presión directa e indirecta para su urbanización.

Agricole/Foret Urbain

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Les processus de déforestation, d’érosion et d’urbanisation incontrôlée sontalarmants. Nous épuisons nos ressources naturelles et avec ceux-ci nous

construisons les urbanisations étendues qui en plus d’être pas très performantes, créent une dégradation et une ségrégation sociales

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Comment confronter dans une ville l’urbanisationdiffuse où l’homme a coupé la nature?

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MILPA ALTA

Chapitre 2.

Page 32: Memoire Jimena Antillon

MILP

A ALTA

222.1 Milpa Alta

À l’extrême sud de la grande vallée de Mexico, aux lisières de cette ville tentaculaire, le paysage se dégage pour laisser la place à des champs cultivés et à une forêt touffue appartenant à la delegación Mil-pa Alta, une des seize démarcations qui conforment le District Fédéral (DF), division politique et adminis-trative de la ville de Mexico, capitale du pays et la ville la plus densément urbanisée du Mexique.

Milpa Alta a aujourd’hui presque les mêmes frontières qu’à l’époque coloniale (1521-1821). C’est aussi l’une des rares régions du centre du Mexique où les terres et les ressources naturelles sont toujours possédées et contrôlées par des habitants d’origine nahuatl, sous un régime de propriété collective (Bienes comunales).

Milpa Alta a une superficie de 228,41 km2 (pour com-paraison, la superficie de Paris intra-muros est de 105,4 km2).

Hormis les 9 % urbanisés par les douze villages in-tégrant cette delegación, 18 % du territoire sont con-sacrés au pâturage, 23,5 % à l’agriculture ; la forêt en occupe 49,5 %. Quant à la population, elle n’a dépassé 1 % du total de Mexico qu’en 2000. Ainsi, avec 96 773 habitants, elle affiche la densité de population la plus basse de Mexico (DF) et également le taux de mobilité le plus bas de la capitale : 13,28 % des habitants de Milpa Alta sont nés dans une autre localité et seulement 2,72 % des person-nes nées à Milpa Alta habitent une autre localité, ce qui contraste fortement avec nombre d’autres localités rurales.

Agricole, typique, folklorique, festive, gastronom-ique,… Milpa Alta rejoint la calme des terres cultivées et l’agitation de la culture urbaine. Ses structures d’organisation socio-politico-territoriales, mises sur pied depuis longtemps, ont fait de cette circonscrip-tion un endroit où la vie rurale et la vie urbaine se côtoient en transformant les frontières et les limites en points de rencontre éclatants.

2.1 Milpa Alta

Al extremo sur del gran valle de México, a las orillas de esta ciudad tentacular, el paisaje se libera para dar lugar a campos cultivados y a un bosque pertenen-cientes a la delegación Milpa Alta, una de las die-ciseis demarcaciones que conforman el Distrito Federal (DF), la división político-administrativa de la ciudad de México, capital del país y la ciudad más densamente urbanizada por México.

Milpa Alta tiene hoy casi las mismas fronteras que en la época colonial (1521-1821). Es también una de las regiones del centro de México dónde la tierra y los re-cursos naturales siempre son poseídos y controlados por los habitantes de origen nahuatl, bajo un régimen de propiedad colectiva (Bienes comunales)

Milpa Alta cuenta con una superficie de 228,41 km2 (por comparara, la superficie de Paris intra-muros es de 105,4 km2).

El 9% de la superficie de la delgacion pertenece al área urbanizada por los doce pueblos, el 18 % estpa dedicado a pastizal, el 23,5 % a la agricultura; y el bosque ocupa el 49,5 %.

En cuanto a la población, no rebasa el 1 % del total de la poblacion de México en 2000. Así, con 96 773 habit-antes, cuenta con la densidad de población más baja de México (DF) y también la tasa más baja de movilidad de la capital: el 13,28 % de los habitantes de Milpa Alta nacieron en otra localidad y solamente el 2,72 % de las personas nacidas Milpa Alta habitan otra localidad, lo que contrata con otras localidades rurales de la ciu-dad.

Agrícola, festiva, gastronomía, Milpa alta integra armónicamente el cultivo de la tierra y el vértigo de la cultura urbana. Sus niveles de organización social probados a lo largo del tiempo la han convertido en una zona donde la vida de campo y la ciudad, mas que fron-teras y limites, han alcanzado luminosos puntos de contacto.

Page 33: Memoire Jimena Antillon

MILP

A ALTA

232.2 Histoire de Milpa Alta

Cette histoire commence avec l’avènement des premiers habitants à Milpa Alta, au XIIe siècle. A cette lointaine époque, une population de chas-seurs (chichimecas) arrive dans la région guidée par un dieu tutélaire, et s’installe à Milpa Alta en suivant un signe cosmique. Le territoire et ses frontières sont dès lors définis, et ils resteront inchangés jusqu’à nos jours.

A au XVIe siècle, Milpa Alta joue également son rôle. D’abord, nous ap-prenons que quelques habitants de l’ancienne Milpa Alta, au risque de leur vie, ont porté secours aux Mexica durant le siège de la capitale en leur fournissant de l’eau et des aliments.Ensuite, alors que la violence de la Conquête bat son plein, Milpa Alta, « royaume » isolé et tranquille, apparaît comme un refuge idéal pour tous les nobles et prêtres mexica contraints de se cacher. La Conquête est présentée comme une guerre « ethnique » entre Espagnols et Indiens.

En 1521, une fois la capitale de l’Empire conquise par les Espagnols, les chefs de Milpa Alta décident d’envoyer des émissaires à Mexico afin de négo-cier avec les nouveaux gouvernants. Les anciens Milpaltenses acceptent al-ors de se soumettre pacifiquement à la couronne espagnole et de se convertir à la religion catholique, mais en échange d’une reconnaissance explicite de leur territoire et de leurs autorités locales. C’est durant cette période que l’identité ou « l’essence » milpaltense s’est configurée, rattachant ainsi les habitants actuels aux Indiens d’avant l’arrivée des Espagnols. A l’ancienneté de ce passé s’ajoutent la complexi-té sociopolitique et la richesse culturelle d’une « grande civilisation » à laquelle Milpa Alta a appartenu, celle de l’Empire mexica.

Cette identité précédant le contact est aujourd’hui considérée comme incon-testable, et se trouve être à l’origine de la légitimité des proclamations et des revendications des Milpaltenses :ils sont les authentiques propriétaires de ces terres parce que leurs an-cêtres (désignés comme tels dans le récit) les habitent depuis cette loin-taine époque. La propriété territoriale aurait maintenu une continuité forte, et ce en dépit de la Conquête ; en revanche, l’inexistence du vil-lage « ennemi », San Salvador Cuauhtenco, avant la Conquête témoignerait de l’illégitimité des demandes de ses habitants, qui ne seraient que des «

parvenus », arrivés dans la région durant la période coloniale.

2.2 Histoire de Milpa Alta

Esto historia comienza con la llegada de los primeros habitantes a Milpa Alta, en el siglo XII.. En esta época, una población de cazadores (chi-chimecas) llegó a la región guiada por un dios tutelar, y se instaló a Milpa Alta siguiendo un signo cósmico. El territorio y sus fronteras son definidas desde entonces, y continuan sin cambio hast nuestros días.

A en el siglo XVI, Milpa Alta también desempeña su papel. Primero, sabemos que algunos habitantes de la antigua Milpa Alta, a riesgo de su vida, lle-varon socorro en Mexica durante la sede(asiento) de la capital abastecién-doles del agua y los alimentos.Luego, mientras que la violencia de la Conquista llegó con fuerza, Milpa Alta, “reino” aislado y tranquilo, aparece como un refugio ideal para todas las personas nobles y sacerdotes mexicas.

En 1521, una vez la capital del Imperio conquistada por españoles, los jefes de Milpa Alta deciden enviar emisarios a México con el fin de negociar con los nuevos gobernantes. Los antiguos Milpaltenses aceptan someterse pacíficamente a la corona española y convertirse a la religión católica, pero a cambio del reconocimiento de su territorio y de sus autoridades lo-cales. Es durante este período que la identidad “ milpaltense se configuró.A este pasado se añaden la complejidad sociopolítica y la riqueza cultural de una “ gran civilización “ a la cual Milpa Alta perteneció, el del Imperio mexi-ca.

Esta identidad que precede el contacto está considerada hoy como indiscuti-ble, y se encuentra para estar al principio de la legitimidad de las proc-lamaciones y de las reivindicaciones de Milpaltenses:Son los propietarios auténticos de estas tierras porque sus antepasa-dos (designados como tales) han habitado el territorio desde esta lejana época. La propiedad territorial habría mantenido una continuidad fuerte, a pesar de la Conquista; en cambio, la inexistencia del pueblo “enemigo”, San Salvador Cuauhtenco, antes la Conquista testimoniaría la ilegitimi-dad de las demandas de sus habitantes, que serían sólo unos “advenedizos”, llegados en la región durante período colonial. Es durante este período la identidad o la gasolina(esencia) “ milpaltense se configuró, relacionando ainsiles habitantes

Page 34: Memoire Jimena Antillon

XIXe SIECLE

Dans le XIXe siècle, ont eu lieu de nombreux changements dans l’organisation politique et dans la division territo-riale. Depuis la Consommation d’indépendance du Mexique, Milpa Alta formait part de l’Etat de Mexico. Mais, le 16 janvier 1854, le Président du Mexique, Antonio López de Santa Anna, a décrété l’ampliation de DF jusqu’à la lim-ite de la préfecture de Tlalpan en comprenant Milpa Alta. En 1862, par décret du Président Benito Juárez, ce ter-ritoire est intégré à Xochimilco.

Enfin, le 26 mars 1903, cette démarcation est devenue pro-prement Milpa Alta.

LA REVOLUCIÓN MEXICAINE ET MILPA ALTA

A Milpa Alta ont eu lieu plusieurs combats pendant la pé-riode de la Révolution. A San Pablo Oztotepec, le General Zapata établit un bastion où le 19 juillet 1914 le Plan de Ayala fut ratifié pour l’adapter aux nouvelles condi-tions du pays.

En 1914, les troupes du General Zapata ont occupé la plupart du territoire de Milpa Alta où, à la fin de la même année ont eu lieu des combats entre les Zapatistas et l’armée fédérale. Il est important de reconnaitre la loyauté et la solidarité du soutient que les habitantes des villages de cette circonscription ont offert aux troupes de Zapata en les fournissant de nourritures et de tout ce qu’il a fallu. Ils ont même combattu ce qui a signifié de pertes humaines et de fortes punitions contre cette population.

La nomination officielle Venustiano Carranza comme Prési-dent de la Nation (Destinataire de la nation) et la promulgation de la Constitution mexicaine de 1917, avec l’évacuation des Zapatistes des territoires qui entourent la ville de Mexico, ont provoqué que les résidents qui restaient dans cette région abandonnaient leur maison et s’adressaient à la ville ou ailleurs. Et après la mort de Zapata, des dirigeants ont dicté des nouvelles dispositions dans le Plan de Milpa Alta dont la devise était : « la répartition effective de la terre ou la mort » (“Reparto Efectivo de la Tierra o Muerte”)

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24SIGLO XIX

El Siglo XIX dio lugar a varios cambios en la Organización Política y división territorial. Una vez declarada la In-dependencia, Milpa Alta formó parte del Estado de México, hasta el 16 de enero de 1854, que el Presidente Antonio López de Santa Anna decretó la ampliación del Distrito Federal con el límite meridional de la Prefectura de Tlal-pan, incluyendo Milpa Alta En 1862, por decreto del Presidente Benito Juárez, este territorio se integró a Xochimilco.

Es hasta el 26 de marzo de 1903 que la demarcación se con-vierte en Milpa Alta.

LA REVOLUCIÓN Y MILPA ALTA

En Milpa Alta se presentaron varios combates durante el periodo de la Revolución Mexicana En San Pablo Oztotepec, el general Zapata estableció un cuartel, donde el 19 de julio de 1914 fue ratificado el Plan de Ayala, para adap-tarlo a las nuevas circunstancias del país.

Las tropas del general Zapata ocuparon, en el año de 1914, la mayor parte de Milpa Alta. A finales de ese año tuvier-on lugar, nuevamente en Milpa Alta, varios combates entre los zapatistas y los federales. Al respecto, fue loable y solidario el apoyo que proporcionaron a Zapata los hab-itantes de los pueblos de Milpa Alta para el aprovision-amiento, transporte de abasto y manutención de las tropas refugiadas en esta zona.

Durante los enfrentamientos, la población de Milpa Alta comenzó a ser diezmada, ya que gran número de los habit-antes se sumaron a las tropas zapatistas y fueron severa-mente castigados.

El reconocimiento oficial de Carranza como Destinatario de la Nación y la promulgación de la Constitución Mexicana de 1917 y la evacuación zapatista de los territorios aledaños a la ciudad de México, originaron que los milpaltenses que habían quedado en esta región abandonaran sus casas y se dirigieran a la ciudad de México y a otros sitios. Poste-riormente, a la muerte del general Zapata, varios de sus dirigentes emitieron algunas disposiciones en el Plan de Milpa Alta, cuyo lema fue “Reparto Efectivo de la Tierra o Muerte”.

Page 35: Memoire Jimena Antillon

EL SIGLO XX

Años más tarde, entre 1920 y 1930, los antiguos po-bladores regresaron a Milpa Alta.

Para el año de 1929, el territorio la Ciudad de México se dividió en trece Delegaciones. De esta forma se da término al régimen municipal en este territorio.

En 1935 se realizaron dos obras de gran trascendencia para la región: la introducción del agua potable desde el venero de Monte Alegre y el inicio de la construc-ción de la Escuela Secundaria “Teutli”, en San Antonio Tecómitl. A principios de los cincuenta, llegó la luz eléctrica y se inició la construcción de las carreteras que hoy comunican a los doce pueblos.

En 1927 se registran los primeros antecedentes de lo que ahora es la industria del mole en San Pedro Atocpan, cuando la población empezó a preparar mole rojo para venderlo en el mercado de la Merced. Durante la década de 1950, los habitantes del poblado iniciaron la fabri-cación del mole y dos décadas más tarde la mayor parte de la población fabricaba y vendía el producto.

Durante las últimas tres décadas, los milpaltenses en-contraron en la producción del nopal un cultivo mucho más rentable, que sustituyó a otros tradicionales como el maguey pulquero, maíz, frijol, haba, chícharo y avena forrajera.

En los años setentas, con la construcción de la carret-era Panorámica Xochimilco-Oaxtepec, se aceleró el desar-rollo económico de los productores de la región, mani-festándose en una clara mejoría de las condiciones de vida de la población.

LE XXe SIECLE

Quelques années plus tard, de 1920 à 1930, les anciens habitants sont revenus à Milpa Alta.

En 1929, le territoire de la Ville de Mexico est divisé en treize delegaciones en disparaissant le régime munic-ipal.

En 1935 ont été réalisés des travaux très importants pour cette région: l’introduction de l’eau potable ap-portée de Monte Alegre et le début de la construc-tion de l’école secondaire (escuela secundaria) “Teut-li” a San Antonio Tecómitl. Au début des années 50, l’électricité est arrivée à ce secteur et la construc-tion des routes qui relient les douze villages, a commencée.

Les premiers antécédents de ce qui est aujourd’hui l’industrie du mole, à San Pedro Actocpan, datent des années 1927, lors de la production du mole rouge pour le vendre au marché de la Merced. Mais ce n’est qu’aux an-nées 50 que les résidents de ce village-là y ont commen-cé à en produire et deux déceins plus tard la plupart de la population en produisait et en vendait.

Pendant les dernières trois décennies, les Milpaltens-es (les habitants de Milpa Alta) ont trouvé une autre source de production agro-alimentaire dans la culture du nopal. Celui-ci étant plus rentables a remplacé d’autres aussi traditionnelles comme celle du maguey pulquero, du maïs, du frijol (des haricots), des petits-poids, de l’avoine pour les animaux, etc.Dans les années 70, avec la construction de l’autoroute panoramique Xochimilco - Oaxtepec, le développement économique des produits régionaux a permis une forte amélioration dans les conditions de vie de cette popula-tion.

Avant S. XX

La forme urbaine de l'époque virreinal a suivi le principe d'un ordre spatial préhispanique, défini par une trame orto-gonal avec un espace cen-tral pour la place et le temple. Ainsi les villages ruraux de Milpa Alta ont surgi

1929-1965Incorporation a Mexico

1935. Instalation eau potable

1953. Instalation electricité

1965 Construction route Nationalpour lier tous les communes

rurales

1970-1980Croissance Démographique

1975 Construction route Nationalpour conectér au centre de Mexico

1970-80 Arrivée de travailleurs

d'autres états du pays, atirer par le travail agricole en

Milpa Alta

Instalations des premiers developpement sans reglamenta-tion dans les perifèries des

communes

1980-1990

Avec le Programme de Dével-oppement Urbain, des limites ont été fixées pour l'aire urbaine des communautés rurales.

Fixation de limites urbaines

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2.3 Données stadistiquesQuant à la population, elle n’a dépassé 1 % du total du District Fédéral qu’en 2000, justement quand celui-ci est en train de se « dépeupler » en faveur de la Zone Métropolitaine. Ainsi, avec 96,773 habitants, elle a la densité de population la plus basse de Mexico avec seulement 423 habitants par km2 (la zone urbaine de Mexico a 5896,49 habitants par km2). Elle est distribuée de façon inégale entre les douze villages, dont le chef-lieu, Villa Milpa Alta et San Antonio Tecómitl sont les plus peuplés.

En plus d’être la delegación la moins nombreuse de Mexico, la population de Milpa Alta a également le plus faible taux de mobilité : 13,28% est née dans une autre localité et seulement 2,72% des personnes nées à Milpa Alta habite une autre localité. L’importance de cette donnée peut s’apprécier en comparant avec la plupart des régions rurales du Mexique insérées dans un processus d’abandon et où le phénomène qui domine est celui de la migra-tion, autant vers la capitale que vers le nord du pays et les Etats-Unis.

Au contraire, ces chiffres montrent que Milpa Alta, au lieu d’être une ré-gion qui produit des migrants, est une région d’accueil pour les paysans les plus pauvres de la province. Quant aux chiffres économiques, 57,6 % de la population âgée de plus de douze ans est économiquement active. De ce pourcentage, 98,6 % est effectivement occupé et les activités réalisées montrent l’orientation de la structure économique de la delegación : 63,5 % travaille dans le secteur tertiaire (services) ; 23 % est employée dans l’industrie et 14 % travaille exclusivement dans le secteur primaire. Ce-pendant, il est important de noter que pour les personnes travaillant dans le secteur tertiaire, le recensement signale qu’il s’agit de l’activité principale, car bien qu’on ne compte pas avec des chiffres précis, un grand pourcentage de personnes qui vivent du commerce local continue de travail-ler dans les champs de nopal pour l’autoconsommation ou le petit commerce. Par ailleurs, bien que le secteur primaire soit le plus petit des trois, il est le plus large du DF, suivi par la delegación Xochimilco avec 3,2 % de la population économiquement active employée dans les activités agricoles.

Du total de la population économiquement active, 57 % gagne entre zéro et deux salaires minimum (42,4 % pour le DF). Le 25 % restant gagne plus de deux et jusqu’à cinq salaires minimum (il reste 8 % non spécifié)19. D’un autre côté, 92,9 % de la population est propriétaire de sa maison et 94,8% des habitations sont des maisons indépendantes. Il n’y a pratiquement pas de bâtiments avec des appartements (10 selon le dernier recensement) ni cités ou l’équivalent d’une HLM. Les résidences sont construites presque dans la totalité (95,1 %) en brique, ciment, pierre, ou autres matériaux de construction ; 87 % des habitations disposent d’eau potable et de tuyaux de drainage et 98,9% disposent d’énergie électrique.

Si les taux de revenus indiquent un certain niveau de pauvreté, la situa-tion socio-économique de Milpa Alta est plus complexe. En effet, les chif-fres officiels situent Milpa Alta comme la delegación la plus marginalisée du DF. Cependant, cette situation doit être nuancée du fait que, d’un côté la plupart de la population est propriétaire, et d’un autre côté les terres sont toujours sous contrôle local sans que l’on constate l’existence de gros propriétaires fonciers. Enfin, Milpa Alta apparaît, dans les chiffres officiels, comme la delegación la plus sûre de la capitale.

2.3 Données stadistiquesQuant à la population, elle n’a dépassé 1 % du total du District Fédéral qu’en 2000, justement quand celui-ci est en train de se « dépeupler » en faveur de la Zone Métropolitaine. Ainsi, avec 96,773 habitants, elle a la densité de population la plus basse de Mexico avec seulement 423 habitants par km2 (la zone urbaine de Mexico a 5896,49 habitants par km2). Elle est distribuée de façon inégale entre les douze villages, dont le chef-lieu, Villa Milpa Alta et San Antonio Tecómitl sont les plus peuplés.

En plus d’être la delegación la moins nombreuse de Mexico, la population de Milpa Alta a également le plus faible taux de mobilité : 13,28% est née dans une autre localité et seulement 2,72% des personnes nées à Milpa Alta habite une autre localité. L’importance de cette donnée peut s’apprécier en comparant avec la plupart des régions rurales du Mexique insérées dans un processus d’abandon et où le phénomène qui domine est celui de la migra-tion, autant vers la capitale que vers le nord du pays et les Etats-Unis.

Au contraire, ces chiffres montrent que Milpa Alta, au lieu d’être une ré-gion qui produit des migrants, est une région d’accueil pour les paysans les plus pauvres de la province. Quant aux chiffres économiques, 57,6 % de la population âgée de plus de douze ans est économiquement active. De ce pourcentage, 98,6 % est effectivement occupé et les activités réalisées montrent l’orientation de la structure économique de la delegación : 63,5 % travaille dans le secteur tertiaire (services) ; 23 % est employée dans l’industrie et 14 % travaille exclusivement dans le secteur primaire. Ce-pendant, il est important de noter que pour les personnes travaillant dans le secteur tertiaire, le recensement signale qu’il s’agit de l’activité principale, car bien qu’on ne compte pas avec des chiffres précis, un grand pourcentage de personnes qui vivent du commerce local continue de travail-ler dans les champs de nopal pour l’autoconsommation ou le petit commerce. Par ailleurs, bien que le secteur primaire soit le plus petit des trois, il est le plus large du DF, suivi par la delegación Xochimilco avec 3,2 % de la population économiquement active employée dans les activités agricoles.

Du total de la population économiquement active, 57 % gagne entre zéro et deux salaires minimum (42,4 % pour le DF). Le 25 % restant gagne plus de deux et jusqu’à cinq salaires minimum (il reste 8 % non spécifié)19. D’un autre côté, 92,9 % de la population est propriétaire de sa maison et 94,8% des habitations sont des maisons indépendantes. Il n’y a pratiquement pas de bâtiments avec des appartements (10 selon le dernier recensement) ni cités ou l’équivalent d’une HLM. Les résidences sont construites presque dans la totalité (95,1 %) en brique, ciment, pierre, ou autres matériaux de construction ; 87 % des habitations disposent d’eau potable et de tuyaux de drainage et 98,9% disposent d’énergie électrique.

Si les taux de revenus indiquent un certain niveau de pauvreté, la situa-tion socio-économique de Milpa Alta est plus complexe. En effet, les chif-fres officiels situent Milpa Alta comme la delegación la plus marginalisée du DF. Cependant, cette situation doit être nuancée du fait que, d’un côté la plupart de la population est propriétaire, et d’un autre côté les terres sont toujours sous contrôle local sans que l’on constate l’existence de gros propriétaires fonciers. Enfin, Milpa Alta apparaît, dans les chiffres officiels, comme la delegación la plus sûre de la capitale.

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130 582 hab =1.5% populataion de mexico

286,2 km² superficie100% sur le sol de conservation

Division politique à Mexico 16 arrondisse-ments

49%

51%

+ population < 40 ans

31,589 92% propietaires

Densite 507.4 hab/km2 Vs 5 896.49 hab/km2 (moyen)

4.1 hab/maison

La delegation plus défavoriséedu Mexico avec des hauts niveuax du prècarité du

logement

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ANALYSES DU

SITE

. MI

LPA

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Chapitre 3.

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1. San Bartolomé Xicomulco2. San Pedro Actopan3. Villa de Milpa Alta4. San Agustin Othenco5. San Francisco Tecoxpa6. San Jeronimo Macatlan7. San Juan Tepenahuac8. San Antonio Tecomitl9. San Salvador Cuahutenco10. San Pablo Oztotepec11. San Lorenzo Tlacoyucan12. Santa Ana Tlacotenco

0

2 10km

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Villages d’origine

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3.1 Villages d’origine et gouvernanceDepuis le début du XXe siècle, les villages d’origine de Milpa Alta ont été intégrés dans la municipalité et, plus tard (depuis 1929), dans l’arrondissement (delegación) de Milpa Alta, l’une des seize divisions po-litico-administratives de la Ville de Mexico. Il faut toutefois distinguer le découpage officiel de l’arrondissement et la structure organisationnelle des villages établis dans cette collectivité. Douze villages sont du res-sort de l’arrondissement. Neuf d’entre eux forment ce que nous nommerons la «macro- communauté de Milpa Alta »: Santa Ana Tlacotenco, San Lorenzo Tlacoyucan, San Pablo Oztotepec, San Pedro Atocpan (ou Atocha), San Fran-cisco Tecoxpan, San Jerónimo Miacatlan, San Juan Tepenahuac, San Agustín Ohtenco et Villa Milpa Alta, ce dernier étant en même temps le chef-lieu de l’arrondissement. Les trois autres villages sous l’autorité de cet arron- dissement, mais qui ne se considèrent pas comme faisant partie de la Commu-nauté de Milpa Alta, sont San Salvador Cuauhtenco, San Bartolomé Xicomulco et San Antonio Tecómitl (ou Tecomic).La distinction entre les villages appartenant à la macro-communauté de Mil-pa Alta et ceux qui s’y refusent est défendue par les habitants eux-mêmes et par les responsables agricoles. Ce cadre identitaire de la macro-commu-nauté n’élimine pas pour autant d’autres niveaux d’identification.

Avec le concept de macro-communauté, nous cherchons à expliquer la struc-ture politico-territoriale des villages d’origine, notamment ceux de la communauté de Milpa Alta, laquelle est basée sur l’intégration de ses dif-férentes entités indépendantes dans une unitéterritoriale et sociopolitique plus importante. C’est une «communauté de communautés singulières» partageant des intérêts collectifs communs, ter-ritoriaux, culturels, symboliques, historiques et sociopolitiques. Actuel-lement, la macro-communauté de Milpa Alta est constituée de neuf villages (que nous dénommerons « communautés singulières ») qui occupent un terri-toire.

L’appropriation et la division du territoire sont régies par des droits et des obligations coutumiers et par les dispositions découlant de la législa-tion agraire nationale. Les limites officielles du territoire de la macro- communauté ont fluctué, mais dans la perception et la représentation des résidents de Milpa Alta, elles sont figées et les communautés qui en font partie ont appuyé un contrôle effectif sur cet espace.

À Milpa Alta, de même que dans les autres villages d’origine de la ville de Mexico, la communauté singulière correspond à ce que l’on désigne communé-ment par le nom village : il s’agit, pour la plupart, des villages créés à l’époque coloniale à partir de l’organisation préhispanique. Actuellement, chaque village, ou communauté singulière, possède un cadre territorial in-cluant les terres agricoles à usage commun ainsi que l’espace urbain, avec une disposition particulière des maisons, des rues, des quartiers, des places publiques, des lieux de culte et des sanctuaires. Il est gouverné à travers un système réunissant les autorités religieuses, communales et ad-ministratives. Le toponyme de chaque village combine généralement le nom nahuatl avec celui du saint patron ou titulaire du village. À leur tour, certains villages de la macro-communauté se divisent en plusieurs sous-unités ou quartiers.

La macro-communauté est basée sur une organisation territoriale à la fois sociale et spatiale à paliers variables : l’organisation territoriale de chaque communauté singulière et la délimitation imaginaire, matérielle et normalisée du territoire communautarisé. Bien que les parties (communau-tés singulières) qui cohabitent sur le territoire de Milpa Alta conservent leurs particularismes, elles entretiennent des rapports et partagent une identité. Les règles, prescriptions et interdictions (coutumièreset étatiques, telles celles établies par les lois agraires), dont le con-tenu est à la fois social, territorial et histo- rique, inscrivent les par-ties (communautés singulières) et leurs membres (individus) dans une con-figuration identitaire.

Depuis l’obtention des titres vice-royaux d’origine, en passant par les formalités pour la confirmation et la titularisation de leurs « terres com-munales » – après la Révolution mexicaine et jusqu’à aujourd’hui –, les communautés ont tenté de défendre une perspective du territoire qui em-brasse simultanément l’enceinte de chaque communauté singulière et celle de l’ensemble (qui comprend les terres et les forêts communautaires).

La gouvernance de l’arrondissement de Milpa Alta : 1. l’unité de l’arrondissement, qui embrasse la diversité des communautés singulières comprises dans les limites de son territoire ;2. l’unité de la macro-communauté, qui assemble les instances décision-naires des neuf communautés singulières; 3. l’unité de chacune des communautés singulières.

Arrêtons-nous brièvement à la description de la spécificité de chacun de ces composants et des fonctions qu’ils ont endossées.

L’arrondissement

L’arrondissement compte actuellement un organe politico-administratif com-posé du chef d’arrondissement, élu au suffrage populaire, et de fonction-naires et d’employés publics qui dépendent de lui. Il a compétence « en matière de gouvernement, d’administration, d’actes juridiques, de travaux publics, d’activités de service, d’affaires sociales, de protection civile, de promotion économique, culturelle et sportive et dans tous les autres domaines stipulés dans les lois». Il détient par ailleurs d’autres attributions à caractère administratif14. En somme, les fonctions des ar-rondissements sont limitées et de nature essentiellement administrative.

La macro-communauté

En accord avec les lois agraires, les habitants de la commune élisent li-brement leurs responsables communaux agricoles et prennent également de manière autonome les décisions au sujet des ressources et des biens commu-naux de leur territoire. La gouvernance macro-communale, instituée par ses membres, est partagée entre une autorité agraire générale (élue par tous les résidents de la macro-communauté) et les responsables agraires de cha-cune des neuf communautés singulières (élus par les habitants de leur com-munauté respective). Ces instances tiennent des réunions périodiques afin de traiter de toutes les questions liées au territoire et aux ressources de la macro-communaute

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Page 42: Memoire Jimena Antillon

La premier devoir des représentants communaux est de continuer à faire pression pour la reconnaissance et la certification des titres de propriété du territoire de la macro-communauté de Milpa Alta (27 000 hectares) et de garantir leurs droits territoriaux, en veillant à ce que les politiques gouvernementales d’urbanisme ou de reconversion des sols, entre autres, ne lèsent pas l’intégrité du territoire et ne nuisent pas au contrôle qu’ils exercent sur lui. Ces mêmes représentants ont également tenté d’exercer des fonctions liées au secteur forestier, au développement et à la commer- cialisation de ses produits et, plus globalement, à l’amélioration des con-ditions socioéconomiques de leurs villages

Conformément à la loi, le chef de l’arrondissement ne peut s’immiscer dans la vie interne de la macro- communauté de Milpa Alta sur les questions ag-ricoles. Mais les pouvoirs qui lui sont conférés pour diriger et adminis-trer le territoire de son arrondissement l’habilitent à intervenir dans d’autres affaires vitales pour la macro-communaute

Les communautés singulières

Dans l’unité décisionnelle de chaque communauté singulière, il existe trois types de responsabilité : celles de l’instance communale agraire, du sous-délégué (ou coordonnateur de liaison territoriale) et du marguillier de la fête patronale. Les trois sont élus selon différentes procédures : les représentants communaux sont élus uniquement par les membres de la com- mu-nauté ayant des droits en vigueur, le marguillier est élu par l’ensemble de la population d’origine, alors que tous les habitants de la communauté, d’origine ou nouvellement établis, élisent le sous-délégué.

L’assemblée est une autre des institutions qui a subsisté dans les villages de Milpa Alta, avec quelques innovations. En tout état de cause, elle est en adéquation avec leur vision de la gouvernance. Les habitants de Milpa Alta souhaitaient que les assemblées perdurent, à titre d’instances de par-ticipation et de décision des membres de la communauté dans les affaires locales de chaque communauté singulière, mais aussi dans celles à plus grande portée collective de la macro- communauté. Voilà pourquoi trois as-semblées coha- bitent dans la macro-communauté de Milpa Alta :• l’Assemblée générale des membres de la macro- communauté ;• l’Assemblée générale des membres en règle de chaque communauté sin-gulière;• l’Assemblée de la population de chaque communauté.Tous les membres de la macro-communauté participent à l’Assemblée générale des membres afin de délibérer des affaires se rapportant au territoire et à la forêt ainsi que de diverses questions agricoles et de conservation des ressources du territoire de la communauté. Cette assemblée est reconnue par la loi agraire en vigueur en tant qu’organe supérieur de décision des membres de la communauté. En plus de cette première assemblée, deux autres coexistent dans la plupart des villages: tout d’abord l’Assemblée géné-rale des membres de chaque communauté à laquelle prennent part les membres dont les droits agraires sont en vigueur et où l’on débat à propos du ter-ritoire, des terres, de l’agrandissement du centre-ville, des chemins de liaison, de la préservation de la forêt, de l’élection du représentant de la communauté, etc. de leur village respectifs; ensuite l’Assemblée de la population, à laquelle peuvent siéger tous les habitants, d’origine ou nou-veaux. Dans cette dernière assemblée, on aborde diverses affaires d’intérêt commun exclusives des questions territoriales ou agraires, comme les déci-sions relatives aux services publics (électricité, eau, drainages, services en général) et, dans certains cas, l’élection du coordonnateur de liaison territoriale.

En résumé, l’ambition des villages d’origine est leur désir évident de s’autogouverner, de conserver leur identité propre et d’assurer la survie de leurs communautés et de leurs territoires.

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Limite Mexico

Limite delegational

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Propriete privee

Propriété ejidal

Propriété commune

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3.2 Foncier

A cause de sa tradition historique et culturelle, la totalité du sol de Mil-pa Alta est sous un régime de propriété sociale (voire communale et ejidal) où les possibilités de la propriété privée sont déterminées par les us-ages et les coutumes qui répondent aux origines de leurs traditions.

Jusqu’en 1992 la loi agraire établissait que la terre ne pouvait être vendue ni uti-lisé à d’autres fins que celles qui lui étaient originalement assignées. Cette forme de propriété se recoupe en plus avec le statut du sol du District Fédéral (Mexi-co) qui distingue « sol urbain » et « sol de conservation ». Ce dernier est défini comme celui qui « peut avoir un impact sur l’environnement et l’organisation ter-ritoriale (ordenamiento territorial) » (Gaceta Oficial del DF, 30 juillet, 1987).Le sol de conservation entraîne donc des restrictions sur l’usage que l’on peut en faire ; notamment, la construction de zones de résidence ou industrielles est in-terdite. À Milpa Alta, seulement le territoire inclus dans le périmètre de chaquevillage a le statut de sol urbain, ce qui équivaut à 9% de la superfi-cie totale du territoire. Le reste, zone agricole et forestière, est clas-sé en zone de conservation, d’ailleurs une des plus importantes de Mexico : elle représente en effet, 33% de la totalité de ce type de sol dans la capitale. Les ejidos y succèdent aux haciendas et autres latifundios. En effet, ils prévoient la collectivité de la propriété et de l’usufruit des terres sans possibil-ité légale de les vendre ou de les céder, bien qu’en pratique les enfants hé-ritaient de la parcelle de leur père et souvent endettés et placés face au peu de rentabilité économique de petites parcelles la vendaient à un autre ejidata-rio qui à la longue reconstituait pour lui et sa famille une grande propriété.

3.2 Foncier

Hasta 1992, la ley agraria establecía que la tierra no podía ser vendida ni utilizada para otros fines que los que le estaban originalmente asignados. Esta forma de propiedad se rea-grupa, además, bajo el estatus de suelo del Distrito Federal diferenciando “suelo urbano” y “suelo de conservación”. Este último se define como aquel que “puede tener un impacto en el medio ambiente y el ordenamiento territorial” (Gaceta Oficial del DF, 30 de julio, 1987).

El suelo de conservación conlleva, en consecuencia, restricciones en el uso que se puede hacer del mismo; especialmente, la construcción de zonas residenciales o in-dustriales está prohibida. En Milpa Alta, sólo el territorio comprendido dentro del perímetro de cada pueblo obtiene el estatus de suelo urbano, lo que equivale al 9% de la superficie total del territorio. El resto, zona agrícola y forestal, está clasifi-cado en zona de conservación, por otro lado una de las más importantes de la capital: ésta representa efectivamente, el 33% de la totalidad de este tipo de suelo en el DF.

Ahí, los ejidos remplazan a las haciendas y otros latifundios. En efecto, éstos terrenos comunales otorgan a la colectividad la propiedad y el usufructo de las tierras sin la posibilidad legal de ser vendidas o cedidas. Aún cuando en la práctica los hijos heredan la parcela de su padre y, frecuentemente endeuda-das y en una situación de baja rentabilidad económica, venden pequeñas parcelas a otro ejidatario quien a largo plazo poseen para él y su familia una gran propiedad.

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MILPA ALTA28 841 Ha

PROPRIETER EJIDO PROPRIETER COMMUNAL PROPRIETER PRIVEEEQUIPEMMENT1 792 Ha 26 857 Ha 192 Ha

Héritaient de la parcelle a sesdescendants.

vente de parcelles à la population

Developpement sans Reglamentation

vente de terrains à des promoteurs clandestins

GOUVERNEMENT

Régularise et octroie des services en échange des votes

Tout le territoire de la delegación Milpa Alta a le statut légal de « propriétésociale », par opposition à « propriété privée », puisque la personne morale quipossède la terre est la communauté agraire (le village) et non un individu. Dans ce cadre juridique, c’est la nation qui est considérée comme propriétaire de la terre, donnée seulement « en possession » aux paysans, qui, jusqu’en 1992, quand la loi fut modifiée, ne pouvaient pas les vendre, les louer ou les urbaniser.

Jusqu’à nos jours, la propriété communautaire de Milpa Alta n’a pas été« confirmée », c’est-à-dire formalisé avec un document officiel. Cela est dû à unconflit foncier datant du XVIIe siècle avec un des villages de la localité, San Salvador Cuauhtenco, qui se réclame bénéficiaire exclusif de presque 70km2 de forêt.

Cette dispute a marqué l’histoire de Milpa Alta, au moins tout au long du XXe siècle, ce qui contribua à modeler quelques aspects des rapports sociaux jusque dans ces manifestations les plus quotidiennes : l’antagonisme entre San Salvador et le reste des villages et la patrimonialisation de la forêt, de laquelle tout un chacun se sent responsable Puisque toute la propriété foncière de Milpa Alta, à l’exception des noyaux urbains, est « sociale », (8% comme Bienes ejidales et 92% comme Bienes comunales), jusqu’en 1992 la loi agraire établissait que la terre ne pouvait être vendue ni utilisé à d’autres fins que celles qui lui étaient originale-ment assignées. Cette forme de propriété se recoupe en plus avec le statut du sol du District Fédéral (Mexico) qui distingue « sol urbain » et « sol de con-servation ». Ce dernier est défini comme celui qui « peut avoir un impact sur l’environnement et l’organisation territoriale (ordenamiento territorial) » (Gaceta Oficial del DF, 30 juillet, 1987).

Le sol de conservation entraîne donc des restrictions sur l’usage que l’on peut en faire ; notamment, la construction de zones de résidence ou industri-elles estinterdite. À Milpa Alta, seulement le territoire inclus dans le périmètre de chaque village a le statut de sol urbain, ce qui équivaut à 9% de la superficie totale du territoire. Le reste, zone agricole et forestière, est classé en zone de conservation, d’ailleurs une des plus importantes de Mexico.

Dans chacun de ces villages, existent des multiples représentants pour toutessortes d’affaires qui la plupart des fois se recoupent. Un secteur très impor-tant est l’agraire, pour lequel existe un représentant des Bienes Comunales ou / et un de Bienes Ejidales par village. Les représentants agraires sont égale-ment élus en assemblée et occupent une place fondamentale dans la vie économ-ique et politique des villages À l’intérieur du groupe de comuneros ou ejidatarios existentaussi des associations de producteurs grossistes, par exemple les nopaleros, lestomateros, qui gèrent leurs affaires indépendamment : les demandes de finance-ment à la mairie d’arrondissement.

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Topographieet

paysage

0

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V. El Cilcuayo

V. Tláloc

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V. Cuatzin

V. Teuhtli

V. San Bartolo

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Villages d’origine

Limite Mexico

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Volcan

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Page 47: Memoire Jimena Antillon

Entouré d’un paysage naturel marqué par les grands volcans qui l’entourentDans la cosmogonie préhispanique, les montagnes représentaient un lien puissant avec le monde divin, une

connexion avec le sacré. En plus de cette symbolique, le cratère du Teuhtli représentait une source de vie puisque sa forme conique permettait la récolte naturelle des eaux de pluie, vitales pour l’agriculture.

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3.3 Topographie et Paysage

Milpa Alta se trouve au pied de la chaîne montagneuse qui entoure la vallée de Mexico . Le relief de cette région fait une pente plus basse au nord et plus haute au sud. Au nord-est, un petit volcan inactif s’élève, le Teuhtli qui sert de limite géographique avec les delegaciones Xochimilco et Tláhu-ac. En s’éloignant vers le sud, dans la partie centrale de Milpa Alta se forme une petite vallée entre le volcan Teuhtli et la cordillère volcan-ique Ajusco-Chichinauhtzin qui ferme les hauts plateaux de Mexico. C’est ici que se trouvent la plupart des zones urbaines à des altitudes qui vari-ent entre les 2 250 et les 2 750 mètres au-dessus du niveau de la mer. qui sert de limite géographique avec les delegaciones Xochimilco et Tláhuac. En s’éloignant vers le sud, dans la partie centrale de Milpa Alta se forme une petite vallée entre le volcan Teuhtli et la cordillère volcanique Ajusco-Les régions qui entourent Milpa Alta sont des zones densément peuplées par une urbanisation improvisée et « sauvage ». Il s’agit, comme pour presque tout le sud de la vallée de Mexico, d’anciens villages d’origine indienne qui ont été absorbés par l’urbanisation massive et chaotique, très souvent suite à des invasions de terres ou de ventes il-légales.

Les paysages rural sont composés par une série d’éléments visibles et se trouve influencé par une série de facteurs invisibles tant physiques comme les humains qui définissent conjointement les caractéristiques du paysage.

Les éléments qui contituyen le paysage sont les espaces cultivés, les es-paces non cultivés, les espaces habités et l’espace organisé Dans le cas de Milpa Alta, le paysage urbain est résultat du milieu naturel modifié le long de l’histoire, d’abord par les groupes distincts ethniques qu’ont constitu-és les sociétés agricoles du Cuenca du Mexique et après par les membres des communautés soumises au domaine des Espagnols et de ses héritiers, tous ont participé à la construction et le maintien(maintenance) d’un système com-plexe de profit agricole dont les vestiges

3.3Topografía y paisaje

Milpa Alta se encuentra al pie de la cadena montañosa que rodea el valle de México. El relieve de esta región hace una pendiente más baja a norte y más alta en el sur. En el nordeste, un pequeño volcán inactivo se eleva, Teuhtli que sirve de límite geográfico con delegaciones Xochimilco y Tláhu-ac. Alejándose hacia el sur, en la parte(partida) central de Milpa Alta se forma un pequeño valle entre el volcán Teuhtli y la cordillera volcánica Ajusco-Chichinauhtzin que cierra las altas mesetas de México. Es aquí dónde se encuentran la inmensa mayoría de las zonas urbanas a altitudes que var-ían entre los 2 250 y los 2 750 metros por encima del nivel del mar. Que sirve de límite geográfico con delegaciones Xochimilco y Tláhuac. Alejándose hacia el sur, en la parte(partida) central de Milpa Alta se forma un peque-ño valle entre el volcán Teuhtli y la cordillera volcánica Ajusco-Las regiones que rodean a Milpa Alta son unas zonas densément pobladas por una urbanización improvisada y “un salvaje”. Se trata, como casi para todo el sur del valle de México, de antiguos pueb-los de origen indio que han sido absorbidos por la urbanización maciza y caótica, muy a menudo en respuesta a invasiones de tierras o de ventas il-egales.

Cualquier paisaje rural está compuesto por una serie de elementos visibles y se ve influenciado por una serie de factores invisibles tanto fisicos como humanos que conjuntamente definen las caracteristicas del paisaje.

Los elementos que contituyen el paisaje son los espacios cultivados, los espacios no cultivados, los espacios habitados y el espacio organizado En el caso de Milpa Alta, el paisaje urbano es resultado del medio natural modificado a lo largo de la historia, primero por distintos grupos étnicos que constituyeron las sociedades agrícolas de la Cuenca de México y después por los miembros de las comunidades sometidas al dominio de los españoles y sus herederos, todos participaron en la construcción y mantenimiento de un complejo sistema de aprovechamiento agrícola cuyos vestigios son las ter-

razas ahora mayormente sembradas de nopal.

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plan masse s/e

Coupe A

Coupe B

Coupe A

Coupe B

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San Bartolomé XicomulcoSan Pedro Actopan

Villa de Milpa Alta San Francisco Tecoxpa San Juan Tehuantepec

San Pablo Oztopec

Villa de Milpa Alta San Jerónimo Miacatlán San Juan Tehuantepec

San Salvador Cuauhtenco

San Bartolomé XicomulcoSan Pedro Actopan

Villa de Milpa AltaSan Francisco Tecoxpa

San Juan Tehuantepec

San Pablo Oztopec

San Jerónimo Miacatlán

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San Salvador Cuauhtenco

Le relief a une forte influence sur la perception du paysage : « C’est le composant qui constitue la base sur laquelle s’appuient et se développent les autres composants, et il conditionne la plupart des processus qui ont lieu ci-dessus ». Le relief possède de multiples éléments capables de donner une ré-ponse visuelle différente par sa couleur, par l’évidence de ses formes, par sa texture ou sa rugosité, etc.

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El relieve ejerce una fuerte influencia sobre la percepción del paisaje, “es el com-ponente que constituye la base sobre la que se asientan y desarrollan los demás compo-nentes y condiciona la mayoría de los pro-cesos que tiene lugar en él”. El relieve posee múltiples elementos capaces de dar una respuesta visual diferente por su color, lo destacado de las formas, por su textura o ru-gosidad, etc.

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1

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Villa de Milpa Alta

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San Bartolomé Xicomulco

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San Pablo OxtotepecSan Lorenzo Tlacoyucan

San Bartolomé Xicomulco

San Pedro Actopan

Villa de Milpa Alta

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Villa de Milpa Alta

volcan Teuhtlivolcan Teuhtli

volcan Teuhtli

volcan Teuhtli

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Tissu traditionelle Bati Culture

L’ensemble de villages d’origine attirent l’attention de façon très particulière grâce à son emplacement naturel, à sa topog-raphie avec des pentes abruptes qui sont à l’origine des par-celles, vides ou cultivées, intercalées dans le tissu urbain.

La beauté du site, de la nature et des êtres font sentir une harmonie profonde.

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Villages d’origine

Limite Mexico

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Route national

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Réseau routiere

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Villages d’origine

Limite Mexico

Limite delegational

Route national

LEGEND

Route secondaire

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6

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3.4 Reseau routiere et transport

Trois routes mènent à Milpa Alta. La plus ancienne, traverse Mexico sur un axe nord-sud du côté est, en passant par Izta-palapa et Tláhuac.

La deuxième route relie Milpa Alta aux villages de montagne de Xochimilco et Tlalpan du côté ouest.Une troisième a été ouverte dans les années 1960 du côté nord-ouest, en passant par Xochimilco ; jusqu’aux années 1980 c’était la route principale pour descendre vers les terres basses de l’État de Morelos au sud. Cette route (la plus courte) fait près de 35 Km entre le centre-ville de Mexico et le centre-ville de Milpa Alta.

Le réseau relatif à la voie publique dans Milpa Alta est formée principalement par des voies primaires, secondaires et interurbaines qui relient à chacun des Peuplés Ruraux et que servent de connexion avec les Délégations voisins Xochimilco et Tláhuac et avec le reste de la ville ou aussi avec les communes de l’est sud de l’État du Mexique et l’est nord de l’État de Morelos.

Les principales insuffisances du système relatif à la voie publique sont les sections réduites des voies, le manque de signalisation, ainsi que le manque des arretes buses et des

terminaux du transport public dans ceux villages relient les villages, principalement avec des parcours locaux et de pas.

Le transport public qui circule par la Délégation est con-formé par:

-8 routes de transport collectif ou routes fixes -9 Routes de Transport Public RTP -transport privé se intégrale par 32 emplacements de Taxis -route de transport universitaire avec base à Ville Milpa Alta direction à la Cité Universitaire.

3.4 Red de carreteras y transporte

Tres carreteras llevan a Milpa Alta. La más antigua atra-viesa la Ciudad de México de norte a sur, del lado este, pasando por Iztapalapa y Tlahuac.

La segunda carretera fue inaugurada en 1960, del lado noroeste, pasando por Xochimilco; hasta el año de 1980 fue la ruta principal para dirigirse a las tierras bajas del Estado de Morelos, en el sur. Esta ruta (la más corta) tiene cerca de 35 Km entre el centro de la Ciudad de México y el centro de Milpa Alta.

La red de transporte relativa a la vía pública en Milpa Alta, está formada principalmente por vías primarias, se-cundarias e interurbanas que enlazan a todos los pueblos rurales y que sirven de conexión con delegaciones vecinas como Xochimilco y Tlahuac y con el resto de la ciudad, así como con las comunidades del sureste del Estado de México y el noreste del Estado de Morelos.

Las principales insuficiencias del dicho sistema son: sec-ciones interrumpidas de vías, la falta de señalizaciones, así como la falta de paradas de autobús y de terminales del transporte público que comunica los pueblos, principalmente, en recorridos locales o de paso.

El transporte público que circula en esta delegación está conformado por:

- 8 rutas de transporte colectivo o rutas fijas- 9 rutas de transporte público RTP- Transporte privado integrado por 32 sitios de taxis- Ruta de transporte universitario con base en Milpa Alta con dirección a la Ciudad Universitaria.

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transport collectif“combi”

transport collectif

transport public RTP

transport universitaire

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Forêt

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Limite delegational

Route national

LEGEND

Route secondaire

Pâturage

Agriculture

Villages d’origine

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CHEMIN ROUTE BATI DENSE BATI DIFFUS

AGRICULTURE TRADITIONNEL PATURAGE AGRICULTURE TRADITIONNEL

BOIS PARC SOL NU

Types d’occupation du sol

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Festivites regionaux

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Route national

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Production de mole

Production de nopal

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Economie

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3.6 Economie et turisme

Leur économie est basée sur les activités agricoles, forestières et agro-alimentaires. De ces dernières, la production et commer-cialisation du nopal-verdure et du mole sont des plus importantes.

En 2000, Milpa Alta a produit le 78% du nopal-verdure consommé dans le Pays.

D’autres produits de la région, moins importants au niveau économique, sont l’avoine de fourrage et le maïs. C’est aussi importante en termes économiques, les foires gastronomiques qui ont lieu dans la delegación : la Feria del Mole à Actocpan et la Feria del Nopal, à Milpa Alta, particulièrement.

La présence d’une forte activité agricole y est toujours évidente, soit dans les zones éloignées des secteurs résidentiels, soit dans la zone urbaine la plus importante, située en tête de cette delegación, où l’on peut trouver de nombreuses cultures du nopal, parmi les maisons, dans les rues, dans des petits terrains aux alentours comme au pied de la colline du Teuhtli où le nopal est cultivé dans de terrasses d’origine préhispanique.

Les fêtes a Milpa Alta constituent des célébrations très criardes grâce à son attrait culinaire et culturel, et sont point d’intérêt pour des touristes provenants de toute la république Mexicaine.

Ces fêtes représentent une revenu significative à chaque villages d’origine, puisqu’elles consiste durant ces jours d’étrennes et de bons accueils, en ce que les habitants s’occupent quand avoir cela vendre son artisanat et pro-duits culinaire ce que significaun une revenu économique pour les familles.

3.6 Economía y turismo

Su economía está basada en las actividades agrícolas, forestales y agroalimentarias. De estas últimas, la producción y la comer-cialización de nopal-verdura y de mole son los más importantes.

En 2000, Milpa Alta produjo el 78 % de nopal-verdor caldo en el País.

Otros productos de la región, menos importantes a nivel económico, son la avena de forraje y el maíz. Las ferias gastronómicas que se efectuan en la Delegación son otra fuente importante de ingresos para sus habitamtes, como la Feria del Mole en San Pedro Actocpan y la Feria del Nopal, a Milpa Alta, particularmente.

La presencia de una fuerte actividad agícola está siempre presente, ya se aen las zonas alejadas del sector residencial o en las zonas urbanas mas importantes de la delegacion, donde podemos encontrar numerosos cultivos de nopal, ya sea entre las casas, en las calles, en los pequeños terrenos a los alrededores como al pie de la colina de Teuhtli donde el nopal es cultivado en terrazas de origen prehispánico.

Las ferias y festividades de Milpa Alta constituyen celebraciones muy llama-tivas debido a su atractivo culinario y cultural, y son punto de interés para turistas provenientes de toda la republica Mexicana.

Estas festividades representan un ingreso significativo en cada pueblo, ya que es durante estos dias de ferias y festejos, que los habitantes se dedican a vender su artesanía y productos culinario lo que significaun ingreso economico para las familias.

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San Pedro Actopan

San Bartolomé Xicomulco

Villa de Milpa Alta San Agustin Othenco

San Francisco

San JerónimoMacatlan

San LorenzoTlacoyucan

Santa AnaTlacotenco

San PabloOztotepec

San SalvadorCuauhtenco

San AntonioTecomitl

Eglise

Restaurants

Loisir, nature et santéTemazcal

Center ecoturistique

Education environmentalAuberges

Festivités et traditionsFestivités et foires

Concours ballons

Concours artisanat

Produits locauxProduction nopal

Apiculteurs

Production amaranto

Production avoine

Production fruitsPépinières

Production mole

Tourisme

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3.6 Economie et tourisme

Milpa Alta est reconnue comme l’une des delegaciones avec des fortes racines culturelles. Son riche héritage préhispanique et son allure espagnole ont produit, actuel-lement, un genre de gens où les coutumes sont devenues des traditions. Cela a créé un peuple très riche culturel-lement dont le témoignage est constitué par de nombreuses festivités dans tous les villages et quartiers qui confor-ment cette démarcation.

Les fêtes des saints patrons de toutes les chapelles du-rent normalement quatre jours. Les festivités commencent la veille suivies de la célébration, la tourne-fêté (la torna fiesta) et la octava ( ?????). En plus, 44 festiv-ités religieuses secondaires ont aussi lieu, ainsi que 108 célébrations communes comme la Toussaints (día de los santos difuntos o día de los muertos), la représentation de la passion du Christ, dans la « semaine sainte » (Se-mana Santa ), etc. ; neuf carnavals et 12 pèlerinages. En somme, 185 fêtes religieuses par année, dans cette deleg-ación.

Dans toutes ces fêtes les résidents se retrouvent et cô-toient des habitants des autres delegaciones voisines et même des visitant des états du Mexique.

Pendant ces foires-là, ont lieu des expositions industri-elles, agraires et d’élevage où les voisins de la cir-conscription exposent aussi leurs produits, leurs récoltes et des animaux d’élevage.

Chaque année, des festivités gastronomiques sont réali-sées en attirant l’attention de beaucoup de monde venu de l’extérieur de cette delegación. Les habitants y étalent leurs produits et leurs pièces artisanales.

Ces derniers temps, l’éco-tourisme y est aussi promouvu en profitant des paysages et des forêts de la région, ain-si que des techniques de guérison préhispaniques que les résidents utilisent toujours.

3.6 Economía y turismo

Su economía está basada en las actividades agrícolas, forestales y agroalimentarias. De estas últimas, la pro-ducción y la comercialización de nopal-verdura y de mole son los más importantes.

En 2000, Milpa Alta produjo el 78 % de nopal-verdor caldo en el País.

Otros productos de la región, menos importantes a nivel económico, son la avena de forraje y el maíz. Las ferias gastronómicas que se efectuan en la Delegación son otra fuente importante de ingresos para sus habitamtes, como la Feria del Mole en San Pedro Actocpan y la Feria del Nopal, a Milpa Alta, particularmente.

La presencia de una fuerte actividad agícola está siempre presente, ya se aen las zonas alejadas del sector residen-cial o en las zonas urbanas mas importantes de la delega-cion, donde podemos encontrar numerosos cultivos de nopal, ya sea entre las casas, en las calles, en los pequeños terrenos a los alrededores como al pie de la colina de Teuhtli donde el nopal es cultivado en terrazas de origen prehispánico.

Las ferias y festividades de Milpa Alta constituyen cel-ebraciones muy llamativas debido a su atractivo culi-nario y cultural, y son punto de interés para turistas provenientes de toda la republica Mexicana.

Estas festividades representan un ingreso significativo en cada pueblo, ya que es durante estos dias de ferias y fes-tejos, que los habitantes se dedican a vender su artesanía y productos culinario lo que significaun ingreso economico para las familias.

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San Pedro Actopan

San Bartolomé Xicomulco

Villa de Milpa Alta San Agustin Othenco

San Francisco

San JerónimoMacatlan San Juan

Tepenahuac

San LorenzoTlacoyucan

Santa AnaTlacotenco

San PabloOztotepec

San SalvadorCuauhtenco

San AntonioTecomitl

Ecole elementaire

Lycée

Colleges

Education superieur

EDUCATION

Centre de Santé

Hopital general

SANTE

Marché fixe

Marché itinerant

COMMERCE

Central abasto

Musée

Centre cultural

RECREATION

Auditorium

Bibliothèque

Space sportif

Piscine

Place civique

Parc

ESPACES PUBLIQUES

Jardin de quartier

Cimetière

Temazcal

Center ecotouristique

ECOTURISME

Education environmental

Production de produit locaux

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EquipementsMi

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3.7 Equipement et services

La delegación (le quartier) est structurée autour de Villa Milpa Alta, San Pedro Atocpan et San Antonio Tecómitl, en tant que concentratrices d’équipement moyen et de services commerciaux.A présent, l’équipement est insuffisant pour satisfaire les besoins de la population. Pour l’avenir, il faudra donc le développer. Bref, l’infrastructure de commerces et de services est très faible à cause du manque de grands supermarchés, de centres commerciaux avec des services bancaires, de centres de divertissements ou de restaurants du genre MacDonals ou Burger King, etc. En revanche, il y a le grand Centre de Acopio del Nopal (Centre fournisseur / de stockage du nopal) et de petites ou micro-industries parmi lesquelles nous pourrions remarquer de petits atelier d’artisanats, certaines autres or-ganisées comme coopératives qui produisent des montgolfières, des choses en cuir ou en argent, des meubles en bois, des vêtements brodés ou de tissus. A part l’industrie du mole dont l’on compte avec plus de 16 producteurs, situés tous a San Pedro Actoctpan, la plupart n’est pas classée comme organisée. Dans le cas particulier du nopal, on n’a que dix petites entreprises qui produisent avec ce légume des conserves, des confitures, des shampoings et des médicaments naturels. En effet, les résidents de cette démarcation ont des usages, des traditions et des coutumes qui leur offrent une forte identité et de la cohésion sociale dont manque le reste de la Ville de Mexico. Cette population-la est décidée à défendre tout cela ainsi qu’à protéger les ressources naturels de leur région, particulièrement celui d’eaux souterraines et celui des forêts qui as-surent la production d’oxygène tellement nécessaire dans une ville si polluée que celle de Mexico. Le faible équipement corrspond à une population peu dense et á une grande distance au centre. Il n’y a pas ici de grands magasins. Cependant, les supermarchés sont sensiblement surreprésentés à Milpa Alta, C’est un example de zone en voie d’urbanisation et d’équipement, dont la varieté com-

merciale est reduite au minimum. Le 65% sont des commerces d’alimentation

3.7 Equipamiento y servicios

La delegación (le quartier) est structurée autour de Villa Milpa Alta, San Pedro Atocpan et San Antonio Tecómitl, en tant que concentratrices d’équipement moyen et de services commerciaux.A présent, l’équipement est insuffisant pour satisfaire les besoins de la population. Pour l’avenir, il faudra donc le développer. Bref, l’infrastructure de commerces et de services est très faible à cause du manque de grands supermarchés, de centres commerciaux avec des services bancaires, de centres de divertissements ou de restaurants du genre MacDonals ou Burger King, etc. En revanche, il y a le grand Centre de Acopio del Nopal (Centre fournisseur / de stockage du nopal) et de petites ou micro-industries parmi lesquelles nous pourrions remarquer de petits atelier d’artisanats, certaines autres or-ganisées comme coopératives qui produisent des montgolfières, des choses en cuir ou en argent, des meubles en bois, des vêtements brodés ou de tissus. A part l’industrie du mole dont l’on compte avec plus de 16 producteurs, situés tous a San Pedro Actoctpan, la plupart n’est pas classée comme organisée. Dans le cas particulier du nopal, on n’a que dix petites entreprises qui produisent avec ce légume des conserves, des confitures, des shampoings et des médicaments naturels. En effet, les résidents de cette démarcation ont des usages, des traditions et des coutumes qui leur offrent une forte identité et de la cohésion sociale dont manque le reste de la Ville de Mexico. Cette population-la est décidée à défendre tout cela ainsi qu’à protéger les ressources naturels de leur région, particulièrement celui d’eaux souterraines et celui des forêts qui assurent la production d’oxygène tellement nécessaire dans une ville si polluée que celle de Mexico. Le faible équipement corrspond à une population peu dense et á une grande distance au centre. Il n’y a pas ici de grands magasins. Cependant, les supermarchés sont sensiblement surreprésentés à Milpa Alta, C’est un example de zone en voie d’urbanisation et d’équipement, dont la varieté commerciale est reduite au minimum. Le 65% sont des commerces d’alimentation Milp

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3.8 Vivienda en Milpa Alta

Hasta mediados del siglo XX los espacios fundacionales de los poblados ru-rales de Milpa Alta se cons- tituían por una arquitectura vernácula de la región sur y sureste de la cuenca, caracterizada por cons- trucciones hab-itacionales con muros de piedra volcánica y techumbres a dos aguas cubier-tas con teja plana llamada “marsellesa”, pero la expansión del área urbana de la ciudad y el notable crecimiento demográfico de la segunda mitad del siglo XX ha marcado la morfología del espacio rural y urbano.

Es difícil que las viviendas del campo conserven sus rasgos y proced-imientos tradicionales, pues la intensa presión publicitaria que desde los grandes centros de población se emite hacia las áreas campesi- nas ha ejer-cido una gran influencia de cambio.

Si bien el paisaje dominante en la Delegación Milpa Alta es la construc-ción y mantenimiento de un complejo sistema agrícola cuyo vestigio son las terrazas ahora mayormente sembradas de nopal, la estructura urbana de Milpa Alta se caracteriza por un espacio habitacional unifamiliar, la mayoría son viviendas propias de uno o dos pisos y distintos grados de consoli-dación por el proceso de autoconstrucción imperante en la edificación de las viviendas.

En gran medida las viviendas están asentadas en lo que antiguamente fue un campo de cultivo, que a partir de las relaciones de parentesco se dividió y cedió a los hijos; es el proceso de poblamiento que de generación en gener-ación se ha ido dando en este espacio de la ciudad.

A partir de esta cesión de derechos de la tierra, los pobladores han ido autoconstruyendo su espacio habitable, es decir, una producción social del espacio; es un caso particular en comparación a otros pueblos que pueden compartir escenarios similares, porque la especificidad está en el arraigo a la tierra, las tradiciones, los usos y costumbres en Milpa Alta que componen el reconocimiento de sí mismos como propietarios del territorio.

3.8 Habitat a Milpa Alta

Jusqu’à la deuxième moitie du XXe s., les espaces d’établissement des villag-es ruraux de Milpa Alta étaient constitués par une architecture vernaculaire (propre de cette région) du sud et du sud-est de la vallée. Celle-ci se cara-ctérisait par des immeubles dont les murs étaient de pierre volcanique et les toits en pente de tuiles plates appelés « marseillesas ». Mais, c’est l’expansion urbaine et le fort croissement démographique de la deuxième moitié du XXe s. qui ont marqué la morphologie de l’espace rural et urbain.

C’est difficile que les logements de la campagne conservent leurs traits et leurs processus traditionnels en raison d’une haute pres-sion publicitaire que les grands centres de population adressent aux ré-gions de paysans laquelle a exercé une forte influence au changement.

Bien que le paysage dominant dans la Delegación Milpa Alta soit la construction et la conservation d’un complexe système agricole dont les vestiges sont les terrasses cultivées à présent de nopal, la structure urbaine de Milpa Alta est caractérisée par un espace d’habitations unifamiliales. La plupart, ce sont des logements particuliers à deux ou à trois étages et à des niveaux différents de consolidation à cause du processus d’auto-construction toujours très présent là.

Les locaux à usage d’habitation sont souvent établis ou il y avait au-trefois des champs cultivés. Ceux-ci ont été partagés par des rap-ports de parenté et cédés aux enfants. C’est le processus de peuplement que par des générations a existé dans ce secteur de la Ville de Mexico.

C’est à partir de cette succession de droits de la terre que les rési-dents ont auto-construit leur espace d’habitation. Il s’agit donc d’une production sociale de l’espace. Bien que l’on puisse trouver des ressem-blances dans d’autres villages, le cas de Milpa Alta est toujours par-ticulier en raison de l’ancrage à la terre, des traditions et des usages et coutumes de ses habitants. Ce sont ces particularités-là qui soutien-nent leur reconnaissance d’eux-mêmes comme propriétaires du territoire..

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Proceso de construccion de la vivienda

No sólo el largo proceso de edificación de la vivienda rural pasa desaper-cibido, en consecuencia tampoco se contemplan las diferentes etapas del proceso de autoconstrucción porque del cuarto redondo a la construcción de 2 o más cuartos, que permita a la familia contar con una cocina, baño y recámara, transcurren de 5 a 10 años. Un tiempo durante el cual la famil-ia, para entonces ya integrada además de los jóvenes padres por dos hijos pequeños, ocupa un cuarto donde realiza la totalidad de las labores domés-ticas que van desde cocinar hasta dormir. Las condiciones de iluminación y ventilación son mínimas, en ocasiones tiene acabados que hacen más accesi-ble el espacio, pero no elimina los problemas de hacinamiento e in- fun-cionalidad del mismo

“Se ocupa... pero no se vive bien”, porque además está la cuestión de com-partir los servicios (drenaje, agua, electricidad) con la familia “titular” a veces paterna y otras materna. Depende si es la madre o el padre quien hereda la tierra y lleva a cabo su lotificación para repartir a los hijos, por lo que no estamos hablando de una familia extendida sino de varias, de 3 hasta 8 familias en promedio, que ocupan un mismo predio, conviviendo en el espacio habitacional de la familia “titular” donde comparten y negocian día a día el uso de espacios como la cocina y el baño, principalmente.

El sufragar el costo total de la vivienda rural, por supuesto materiales industriales como el tabicón y la losa que tienen un precio elevado, de 2 a 3 trabajadores y demás gastos que pueden oscilar desde la limpieza del ter-reno hasta su cimentación y ni- velación, entre otros, limitan la continui-dad de la construcción por lo que la vivienda se mantiene en estas condi-ciones no menos de 5 años.

Durante este tiempo se priorizan otros gastos en el presupuesto famil-iar enfocados a la manutención y educación de los hijos, aumento en el tamaño de la familia (es de recordar que los hogares de Milpa Alta son los más grandes del DF), que no sólo detiene la construcción de la vivienda sino que la mantiene con graves carencias: limitadas fuentes de ilumi-nación natural hacia el interior de la vivienda, la falta de instala-ciones sanitarias por la carencia de servicios que posterga la construc-ción del baño, el cual se coloca fuera del espacio destina- do para la vivienda, desprotección del medio natural. En Milpa Alta (dada su locali-zación geográfica) el invierno es particularmente crudo, así que una vivien-da en obra negra, con un número variable de ventanas, pero sin vidrios y herrería, tiene poca adecuación climática a las inclemencias del tiempo.

Para la tercera etapa, se construyen el resto de los cuartos que darán forma a la vivienda rural como tal, esto es, recámaras para los hijos, los padres, cocina, sala, comedor y finalmente el baño con instalaciones sanitarias, au-nado a que se conserva el espacio para lavar y las actividades productivas,

Processus de consolidation de l’habitat

D’un coté, le processus d’édification de l’habitation rurale est délaissé. De l’autre coté, les différentes étapes d’auto-construction sont aussi ig-norées. En effet, de la pièce ronde, au début des travaux, à la construc-tion de deux ou plus de pièces, où la famille puisse avoir une cuisine, une salle de bains et une chambre, cela peut durer de cinq a dix ans. Pen-dant ce temps, la famille, conformée depuis le début des deux jeunes par-ents et de leurs deux petits enfants, occupe une pièce où toutes les ac-tivités ménagères sont réalisées : y compris celle de faire de la cuisine et même celle de dormir. Les conditions d’éclairage et de ventilation sont presque nulles et même si parfois, il y a assez d’espace, les problèmes d’entassement et de manque de fonctionnalité est toujours présente.

D’après un des habitants : « C’est occupé…. Mais, on ne vit pas bien ». Car, en plus, il faut partager les services (électricité, eau,…) avec la famille « titulaire » soit paternelle soit maternelle. Cela dépend de qui (le père ou la mère), a hérité la terre et qui réalise le lotissement en-tre ses enfants. Il ne s’agit pas d’une famille étendue mais de trois a huit (environ) qui occupent le même terrain de la famille « titulaire »en partageant et en négociant, jour après jour, l’utilisation de la cuisine ou de la salle de bains.

Les frais de construction de l’habitation rurale qui comprennent du maté-riel industriel comme la cloison et la dalle, les salaires de deux ou trois mâcons, la préparation du terrain, les fondements, etc. , font difficile la continuité de la construction qui peut tarder plus de cinq ans (environ).

Pendant ce temps, la famille a d’autres frais aussi importants tels que la nourriture et l’école de ses nombreux enfants. Effectivement, les foyers de cette circonscription sont les plus nombreux du D.F. . Tout cela ralentit l’édification de l’habitation et provoque beaucoup de limitations sur le plan de l’éclairage intérieur et des installations sanitaires. A cause de sa lo-calisation géographique, à Milpa Alta, il fait très froid en hiver. Cette situation est aggravée dans une maison en gros-œuvre où les fenêtres n’ont même pas de vitres.

Dans la dernière étape, le reste des pièces sont bâties et l’habitation ru-rale achevée est formée des chambres pour les enfants et les parents, d’une cuisine, d’un séjour et, enfin, d’une salle de bains avec des installations sanitaires. Il y a toujours un espace pour faire la lessive et pour les ac-tivités productives familiales.

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51Projet pilote d’amélioration de l’habitat rural durable dans les villages de la delegación Milpa Alta

Ce programme est développé d’après deux accords de l’Institut de l’habitat du district fédéral (INVI) ( Instituto de la Vivienda du Distrio Federal) : celui de « Bases de collaboration pour le développement de programmes de l’habitat » (Bases de Colaboration para el Desarrollo de Programas de Vivienda) avec l’arrondissement (la del-egación) de Milpa Alta, et celui de « Collaboration avec l’université nationale autonome du Mexique » (UNAM) (Co-laboración con la Universidad Nacional Autónoma de Méxi-co) avec le soutient de la faculté d’architecture de l’ UNAM, pour réaliser le « Projet pilote d’amélioration de l’habitat rural durable » ( Proyecto Piloto de Mejorami-ento de la Vivienda Rural Sustentable), dans les villages de la delegación Milpa Alta. Leur but est de coordonner leurs capacités pour intégrer leurs projets et leurs ac-tions stratégiques, tout cela pour améliorer l’habitat avec un perspective de développement durable.

Quatre villages ont été choisis (San Agustín Oht-enco, San Jerónimo Miacatlán, San Francisco Tecoxpa y San Juan Tepenahuac) dont l’occupation est de 2,641 habita-tions (8,5% du total de la delegación). Cela représente, dans l’ensemble, 11,171 résidents (9% du total de la del-egación).

Le concept de durabilité n’est pas que l’incorporation de techniques existantes dans le marché. C’est aussi la né-cessité de partir de l’objectif recteur de l’ordonnément urbain, c’est-à-dire de la densification et de la consoli-dation de l’habitat dans les limites des villages ruraux. En offrant la possibilité d’occupation des établisse-ments irréguliers sur le sol de conservation.

Le programme d’amélioration de l’habitat rural (Programa de Mejoramiento de la Vivienda Rural) ne répond pas qu’au besoin d’amélioration de l’habitat des familles qui ont bénéficié des crédits de l’INVI, mais aussi á l’économie de la région en offrant des emplois, de la main d’œuvre, et de l’achat de matériaux, dans les com-merces des villages et des quartiers de cette delegación.

Proyecto Piloto de Mejoramiento de Vivienda Ru-ral Sustentable en Pueblos de la Delegación Mil-pa Alta

Este Programa se desarrolla en base a dos Convenios que suscribe el Instituto de Vivienda del Distrito Federal, INVI, el de Bases de Colaboración para el Desarrollo de Programas de Vivienda con la Delegación Milpa Alta y el de Colaboración con la Universidad Nacional Autónoma de México, con la asistencia de la Facultad de Arquitectura para ejecutar el “Proyecto Piloto de Mejoramiento de Vivienda Rural Sustentable en Pueblos de la Delegación Milpa Alta” coordinando sus capacidades para con el lo integran proyectos y acciones estratégicas dirigidas al mejoramiento habitacional, con una perspectiva de desar-rollo sustentable.

Se eligieron cuatro pueblos (San Agustín Ohtenco, San Jerónimo Miacatlán, San Francisco Tecoxpa y San Juan Te-penahuac) ocupando 2,641 viviendas (8.5% del total de la delegación), que en conjunto representan 11,171 habit-antes (9% del total de la delegación).

El concepto de sustentabilidad no se limita a la in-corporación de instalaciones técnicas existentes en el mercado, sino que se parte del objetivo rector del orde-namiento urbano, densificando y consolidando la vivienda dentro de los límites de los poblados rurales, ofreciendo una alternativa a la ocupación de los asentamientos ir-regulares sobre el suelo de conservación.

El Programa de Mejoramiento de Vivienda Rural no sólo da respuesta a una necesidad del mejoramiento habitacional de las familias beneficiadas con los créditos del Institu-to, también incide en la economía de la región al generar empleos en la mano de obra y compra de materiales en los comercios de los pueblos y barrios.

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1970

2000

Forêt

Limite Mexico

Limite delegational

Route national

LEGEND

Route secondaire

Pâturage

Agriculture

Villages d’origine

Urbanisationduffuse

0

1 5km

2

3

4

Forêt

Limite Mexico

Limite delegational

Route national

LEGEND

Route secondaire

Pâturage

Agriculture

Villages d’origine

Urbanisationduffuse

0

1 5km

2

3

4

3.9 Urbanisation difusse

Les seules zones d’habitat légal – avec des titres de propriété et des infrastructures – peuvent être celles qui se trouvent à l’intérieur des limites définies pour chaque village.

Le premier type de migration numériquement impor-tante se composait principalement d’ouvriers agri-coles qui restaient de façon saisonnière dans la localité. Ceux-ci retournaient régulièrement dans leurs régions d’origine ou trouvaient un travail dans la zone industrielle de la capitale ou encore continuaient leur migration vers le nord du pays ou les Etats-Unis. Parmi eux, quelques-uns se seraient installés définitivement à Milpa Alta, C’est avec ces premiers immigrants ainsi qu’avec la « croissance naturelle » de cette population que les premières zones d’habitat irrégulière (asentamientos irregu-lares) se sont formées, en dehors des périmètres ur-bains de chaque village.

Trois vagues d’immigration sont connues à Milpa Alta. La première au début des années 1970, quand les pre-miers établissements irréguliers commencent à appa-raître dans les villages plus consolidés (Villa Milpa Alta, San Pedro Atocpan et San Antonio Tecómitl), qui sont aussi les plus proches de la capitale (dans la partie nord de l’arrondissement). A la fin des années 1970 on recense 17 établissements irréguliers.

La deuxième vague commence peu après 1985, à la suite du tremblement de terre de septembre de cette même année et s’accentue aux débuts des années 1990.Les asentamientos irregulares des villages qui avaient commencé à s’étaler dès la décennie précédente con-tinuent de s’accroître En effet, en dix ans, en 1990, la mairie avait enregistré 68 établissements irréguliers, presque 50 de plus qu’au début des an-nées 1980.

Enfin, la troisième vague va de 1995 à nos jours. À cette époque, une nouvelle route est ouverte dans la partie ouest de l’arrondissement, reliant les vil-lages de San Bartolomé Xicomulco, San Pablo Oztotepec et San Salvador Cuauhtenco aux grands axes de la cap-itale. À l’autre extrême de Milpa Alta, à San Antonio Tecómitl, l’étendue des établissements irréguliers a même dépassé les frontières de l’arrondissement. Aujourd’hui, les autorités de la mairie de Milpa Alta reconnaissent 125 asentamientos sur une superficie de 3 km2, hébergeant près de 1 600 familles, ce qui cor-respondrait à un peu moins de 10 000 personnes

Evolution de l’urbanisation diffusse

3.9 Urbanisation difusse

Las únicas zonas de habitación legal – con tí-tulos de propiedad e infraestructuras – pu-eden ser aquellas que se encuentran al inte-rior de los límites definidos para cada pueblo.

El primer tipo de migración numéricamente impor-tante se componía principalmente de obreros agríco-las que permanecían de manera estacionaria (durante el cultivo y la cosecha) en la localidad. Estos últimos regresaban regularmente a sus poblados de origen o encontraban un trabajo en la zona indus-trial de la capital o hasta continuaban su migración hacia el norte del país o hacía los Estados Uni-dos. De entre ellos, algunos se instalarían defini-tivamente en Milpa Alta. Es con estos primeros in-migrantes así como con el crecimiento natural de esta población que las primeras zonas de habitación irregular (asentamientos irregulares) se formaron, fuera de los perímetros urbanos de cada pueblo.

Tres olas de migración / movimientos migratorios son conocidos en Milpa Altas. La / el primero, a prin-cipios de 1970, cuando los primeros asentamientos irregulares comienzan a aparecer en los pueblos más consolidados (Villa Milpa Alta, San Pedro Atocpan et San Antonio Tecómitl), que son también los más cerca-nos a la capital (al norte de la delegación). A fines de 1970 se registran 17 asentamientos irregulares.

El segundo movimiento migratorio poco después de 1985, después de los sismos de septiembre de ese mismo año, y se acentúa a principios de 1990.Los asentamientos irregulares de los pueblos que habían comenzado a extenderse desde hacía diez años, continu-aban creciendo. Efectivamente, después de diez años, en 1990, el gobierno había registrado 68 asentamien-tos regulares, casi 50 más que a principios de 1980.Finalmente, la tercera ola / el tercer movimiento abarca de 1995 a nuestros días. En este periodo, una nueva carretera es inaugurada en la parte oeste de la delegación, comunicando los poblados de San Bar-tolomé Xicomulco, San Pablo Oztotepec y San Salvador Cuauhtenco, con los grandes ejes de la capital. Al otro extremo de Milpa Alta, en San Antonio Tecómitl, la expansión de los asentamientos irregulares in-cluso sobrepasó los límites de la delegación. Ac-tualmente, las autoridades gubernamentales de Milpa Alta reconocen 125 asentamientos en una superficie de tres km2, alojando a cerca de 1 600 familias, lo que corresponde a poco menos de 10 000 personas.

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Les villages étant majoritairement habités par originarios tandis que les habi-tats irréguliers le sont par les avecindados.

Les asentamientos irregulares varient énormément quant à leur aspect physique.

Les plus anciens, ceux qui entourent les villages de San Pedro Atocpan ou San Antonio Tecómitl, aux deux frontières urbaines de l’arrondissement, sont aujourd’hui tout à fait urbanisés ce qui rend les frontières entre village et asentamiento imperceptibles à première vue. Les rues sont dégagées, revêtues et éclairées la nuit, les maisons bâties en matériaux durables, de plusieurs étages, souvent décorées ; on trouve des petits commerces, comme des épiceries, ainsi que des chapelles dédiées au saint patron du quartier ou à la Vierge de Guadalupe.

Des quartiers plus récents sont un mélange de zone résidentielle et de par-celles agricoles. Ils se trouvent plus éloignés des villages, dans un envi-ronnement encore rural. Ici l’accès est encore difficile, à cause des mauvaises voies de communication, et les rues sont rarement revêtues. Les maisons sont souvent en cours de construction, pour la plupart faites de matériaux récu-pérés et réutilisés, comme du bois, des parpaings ou de la tôle ondulée. Ces quartiers ne disposent que rarement d’infrastructures.

Enfin, un troisième type de zone d’habitat irrégulière, la plus rare, est celle des colons ou paracaidistas qui s’installent sans autorisation sur des terrains éloignés et construisent quelques constructions précaires et dispersées. Ce genre de concentration se trouve dans les parties plus éloignées des villages et n’est pas considéré par la mairie comme des quartiers. Il s’agit de quelques maisons de fortune dispersées et dans une situation de haute précarité. Ces maisonnées se trouvent sur des terrains isolés, comme des champs agricoles non travaillés ou des clairières dans la forêt ; ou bien dans des zones à haut risque.

L’acquisition des terrains peut se faire par différents moyens. En général, les nouveaux habitants ont acheté leurs parcelles, souvent à crédit, dans la cadre d’un contrat que l’on appelle « de vente privée », qui établit un engagement entre les parties, mais sans ratification légale, c’est-à-dire sans inscription dans le cadastre public, une sorte d’accord informel mais officialisé.

Los pueblos estan en su mayoría habitados por originarios mientras que los asentamientos irregulares, por avecindados.

Los asentamientos irregulares varían enormemente en cuanto a su aspecto físico.

Los más antiguos, los que rodean los pueblos de San Pedro Atocpan o San Antonio Tecómitl, en los dos límites urbanos de la delegación, ac-tualmente están completamente urbanizados lo que vuelve a los límites en-tre pueblo y asentamiento imperceptible a primera vista. Las calles son despejadas, revestidas e iluminadas en la noche, las casas construidas con materiales durables, de varios pisos, frecuentemente decoradas; se encuen-tras pequeños comercios como las tiendas de abarrotes, así como capillas dedicadas al santo patrono del pueblo o a la Virgen de Guadalupe.

Algunas colonias más recientes son una combinación de la zona residencial y de las parcelas agrícolas. Estas se encuentran más alejadas de los pueblos, en un ambiente aún rural. Ahí, el acceso es todavía difícil debido a las malas vías de comunicación y las calles están ocasionalmente pavimentadas. Generalmente, las casas están a medio construir y la mayoría hechas de materiales de reúso tales como: madera, lamina, chapa ondulada, perpiaño,… Estas colonias casi nunca cuentan con infraestructura.

Finalmente, un tercer tipo de zona habitacional irregular, la menos fre-cuente, es la de los paracaidistas que se instalan sin autorización, en terrenos alejados y que construyen de manera precaria y dispersa, y además en condiciones de gran carencia. Ces casuchas se encuentran en terrenos aislados como las aéreas de cultivo no trabajados o en claros de la zona boscosa, e incluso en zonas de alto riesgo.

La adquisición de los terrenos puede realizarse por diferentes medios. En general, los nuevos habitantes compraron sus parcelas a crédito y bajo un contrato llamado “de compra privada”, el cual establece un compromiso en-tre las partes pero sin validación oficial, es decir, sin estar inscrito en el catastro publico de la propiedad. Se trata entonces de una especie de acuerdo informal pero oficializado.

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Ce genre de démarches est courant entre Milpaltenses comuneros, lorsque, par exemple, ils cèdent un terrain à un membre de la famille. Encore une fois, puisqu’il s’agit de propriété sociale, la vente de terrains doit être approuvée par l’assemblée des comuneros, ce qui arrive rarement. Au lieu de « vendre », donc, on « cède » légalement le terrain, même si der-rière cette façade il peut y avoir effectivement un échange monétaire. L’accord ainsi établi est fondé sur une double vulnérabilité : le pro-priétaire n’a pas les moyens légaux pour exiger les payements mensuels - si, par exemple, le nouveau propriétaire arrête de les payer -, mais l’acquéreur ne dispose des titres de propriété du bien acheté ; lé gale-ment, donc, il peut être chasé à toutmoment pour avoir « envahi » des terrains de la communauté.

Puisque dans ces quartiers toute construction ou infrastructure urbaine est illégale, l’équipement urbain est toujours le résultat des initia-tives des voisins.

Puisqu’il n’y a pas de services de drainage, l’utilisation de latrines ou de fosses septiques, individuelles ou collectives, est obligée. Quant à la distribution d’eau,Puisqu’il n’y a pas de tuyauteries ni aucun système d’accumulation et de distribution d’eau, c’est la principale demande que les habitants des asentamientos adressent à la mairie. Celle-ci est engagée, surtout en pé-riode sèche, à distribuer un camion-citerne par quartier, qui à son tour est soigneusement distribué par famille. L’autre service que la mairie garantit dans ces quartiers c’est la récolte des ordures, en moyenne une fois par semaine. Quant aux services offerts par les compagnies privées, elles ne font pas de distinction entre quartiers légaux ou illégaux et desservent donc ces asentamientos : le gaz, le téléphone, les produits alimentaires et éventuellement les transports.

La situation de ces asentamientos irregulares est, en somme, un mélange singulier de précarité et de consolidation. En effet, les quartiers con-tinuent de se développer, les familles continuent de construire et de s’installer, et une apparence chaque fois plus urbaine et établie se dessine.

Este tipo de transacción es muy común entre los “Milpaltenses comuneros” cuando, por ejemplo, ceden un terreno a un familiar. Una vez más, al tra-tarse una propiedad social, la venta de terrenos debe ser aprobada por la asamblea de comuneros, lo que en rara ocasión se efectúa. En lugar de “vender” se sede legalmente el terreno, aún si detrás de esta apariencia puede haber efectivamente una transacción monetaria. El acuerdo así es-tablecido se basa en una doble vulnerabilidad: el propietario no cuenta con los medios legales para exigir el pago mensual- si, por ejemplo, el nuevo propietario deja de pagar-, y por el otra lado, el comprador no dispone del título de propiedad del bien; legalmente puede ser desalo-jado en cualquier momento por “invadir” los terrenos comunitarios.

Ya que en estas colonias toda construcción o infraestructura urbana es ilegal, el equipamiento urbano es siempre resultado de las iniciativas de los vecinos.

Ya que no hay servicio de drenaje, el uso de la letrina o de la fosa sép-tica, individual o colectiva, es obligatorio. En cuanto a la distribución del agua, ya que no hay tuberías ni ningún sistema de acumulación y dis-tribución del agua, ésta se ha convertido en la principal demanda que los asentamientos hacen a las autoridades del DDF (Departamento del Distrito Federal). Estos últimos, están comprometidos, sobre todo en el periodo de sequías, a proveer un camión cisterna por colonia, el cual es repartido cuidadosamente entre todas las familias. El otro servicio que el gobierno garantiza en esas colonias, es el de la recolección de basura una vez por semana, en promedio). En cuanto a los servicios que ofrecen las empresas privadas, estas no hacen distinción entre las colonias legales y las il-egales, proveyendo así a estos asentamientos de: gas, teléfono, productos alimentarios y eventualmente, transporte.

La situación de estos asentamientos irregulares es, en suma, una combi-nación singular de carencia y de consolidación. Efectivamente, las colo-nias continúan su desarrollo, las familias siguen construyendo y esta-bleciéndose, y una imagen cada vez más urbana y establecida se dibuja.

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San SalvadorCuauhtenco

San Pablo Oztotepec

San PedroActopan

San BartoloméXicomulco

20152010 2020

2,324

2,812

Habitation total 2010-2020San Pedro Actopan

0

700

1,400

2,100

2,800

3,500

4,900

4,200

5,700

2,585

20152010 2020

1,1181,357

Habitation total 2010-2020San Bartolomé Xicomulco

0

700

1,400

2,100

2,800

3,500

4,900

4,200

5,700

1,245

20152010 2020

3,729

4,522

Habitation total 2010-2020San Pablo Oztotepec

0

700

1,400

2,100

2,800

3,500

4,900

4,200

5,700

4,151

20152010 2020

3,132

4,173

Habitation total 2010-2020San Salvador Cuauhtenco

0

700

1,400

2,100

2,800

3,500

4,900

4,200

5,700

3,825

20152010 2020

4,628 5,156

Population total 2010-2020San Bartolomé Xicomulco

0

3,000

6,000

9,000

12,000

15,000

21,000

18,000

24,000

4,912

20152010 2020

13,970

15,565

Population total 2010-2020San Salvador Cuauhtenco

0

3,000

6,000

9,000

12,000

15,000

21,000

18,000

24,000

14,919

20152010 2020

15,62617,411

Population total 2010-2020San Pablo Oztotepec

0

3,000

6,000

9,000

12,000

15,000

21,000

18,000

24,000

16,688

20152010 2020

10,02011,165

Population total 2010-2020San Pedro Actopan

0

3,000

6,000

9,000

12,000

15,000

21,000

18,000

24,000

10,701

Projectionpopulation-habitat 2010-2020 a Milpa Alta

Les projections de population sont estimations pour des années futures calculées conformément aux tendances observées, ana-lyser le phénomène démographique dans le long terme en prenant en compte les démographiques vari-ables de fécondité, de mortali-té et de migration, sont néces-saires pour entendre le processus de planeación puisqu’il permet de devancer aux nécessités fu-tures d’infrastructure sociale et économique; et pour, il la com-prend, le comportement des phé-nomènes qu’ils touchent à la pop-ulation, puisqu’ils permettent d’évaluer ses potentialités et sa dynamique de changement.

Para Milpa Alta aún en el es-cenario más alto que representa un incremento del 22.69%; capaz de ser absorbida dentro de los límites de los poblados e impli-cará, incrementar los niveles de equipamiento, vivienda, servici-os y empleo.

Comme nous pouvons observer en voyant la table de projections de population et de demeure, le pourcentage de croissance n’est pas si élevé, par lequel le nom-bre de demeure requis podramos le placer à l’intérieur du lim-it urbain exstant, selon le plan de developpement urbain du Milpa Alta.

augmentation 1 595 habitantset 1 041 logis pendant 10 ans

1 785 habitantset 793 logis

pendant 10 ans

528 habitantset 239 logis

pendant 10 ans

1 145 habitantset 793 logis

pendant 10 ans

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San Agustin OhtencoSan Francisco Tecoxpa, San Jerónimo Miacatlán

San AntonioTecomitl

San LorenzoTlacayucan

Santa AnaTlacotenco

Villa de MilpaAlta

20152010 2020

2,641

3,200

Habitation total 2010-2020 San Agustin OhtencoSan Francisco Tecoxpa, San Jerónimo Miacatlán

0

700

1,400

2,100

2,800

3,500

4,900

4,200

5,700

2,938

20152010 2020

4,695

5,681

Habitation total 2010-2020 Villa de Milpa Alta

0

700

1,400

2,100

2,800

3,500

4,900

4,200

5,700

5,222

20152010 2020

2,752

3,352

Habitation total 2010-2020Santa Ana Tlacotenco

0

700

1,400

2,100

2,800

3,500

4,900

4,200

5,700

3,070

20152010 2020

6,745

8,195

Habitation total 2010-2020San Antonio Tecomitl

0

1,000

2,000

3,000

4,000

5,000

7,000

6,000

8,000

7,515

9,000

20152010 2020

1,031 1,263

Habitation total 2010-2020San Lorenzo Tlacoyucan

0

700

1,400

2,100

2,800

3,500

4,900

4,200

5,700

1,158

20152010 2020

11,17912,446

Population total 2010-2020, San Agustin OhtencoSan Francisco Tecoxpa, San Jerónimo Miacatlán

0

3,000

6,000

9,000

12,000

15,000

21,000

18,000

24,000

11,930

20152010 2020

4,515

Population total 2010-2020San Lorenzo Tlacoyucan

0

3,000

6,000

9,000

12,000

15,000

21,000

18,000

24,000

4,2284,711

20152010 2020

12,202

Population total 2010-2020Santa Ana Tlacotenco

0

3,000

6,000

9,000

12,000

15,000

21,000

18,000

24,000

10,95111,696

20152010 2020

27,65629,536

Population total 2010-2020San Antonio Tecómitl

0

4,500

9,000

13,500

17,000

20,500

27,500

24,000

31,000 30,814

20152010 2020

19,99921,350

22,203

Population total 2010-2020Villa Milpa Alta

0

4,000

8,000

12,000

16,000

18,000

22,000

20,000

24,000

augmentation 483 habitantset 232 logis

pendant 10 ans

2204 habitantset 985 logis

pendant 10 ans

1 267 habitantset 559 logis

pendant 10 ans

1 251 habitantset 600 logis

pendant 10 ans

3 158 habitantset 1 450 logis pendant 10 anS

Milp

a Alta.A

naly

ses

du s

ite

56

Page 70: Memoire Jimena Antillon
Page 71: Memoire Jimena Antillon

INTERPRETATI

ON D

’ANA

LYSE

ET

PROP

OSIT

ION

Chapitre 4.

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Page 73: Memoire Jimena Antillon

Inte

rpretation d

’analyse

57

La tache urbaine croît et les paysages se remplissent de chemins de pénétration, de maisons construites avec des matériaux de toute espèce, de routes, de services publics, de commerces, d’ordures, de pollution. Ils se remplissent aussi de gens étrangers qui arrivent d’ailleurs, et qui n’ont pas le même amour ni le même respect pour le lieu que les originaires ;

les personnes quisont nées et ont grandi dans ce territoire.

Les éléments fondateurs de l’identité du territoire

Page 74: Memoire Jimena Antillon

Prop

osition

58

agr

agr

agr

agr

agr

agr

agr

agr

agr

natnatnat

agr

agr

agr

agr

agr

agr

INTERVENTIONS DE EQUIPEMENTS URBAIN A ECHELLE METROPOLITAINE.

Il s’agit des espaces publics qui permettent des interactions avec le reste de la métropole.

Ils sont spacieux, situés à proximité des grandes axes de communication, et ils pourraient servir de grandes t pour les habitants des villages d’origine.

Ces espaces publics devraient être gérés et entretenus par la municipalité (la delegación Milpa Alta).

Page 75: Memoire Jimena Antillon

Prop

osition

59

Ateliers des offices

Expositions

Atel

iers

cu

ltur

els

Echanges culturel promotion de

l'identité

culturelle

vente de artisanat local

vente des produits

agricoles locaux

vers Mexico

vers Morelos

vers Villa deMilpa Alta

vers San PedroAtocpan

-Création d’un pôle d’attraction

-Dynamiser la vie culturel de ces villages d’origine,

-Développement humain qui permet aux communautés de di-minuer la marginalisation de services culturels, ainsi que fortifier le tissu social

-Chercher la reconnaissance nationale et internationale du territoire comme expression du paysage territorial.

-Lieu de rencontre entre les divers acteurs culturels et de coordination sur les recherches et les travaux qui sont menés dans la zone.

Page 76: Memoire Jimena Antillon

Prop

osition

60

L’architecture essaie de s’intégrer dans le pay-sage existente, et prendre le paysages comme critère primordial.

Des propositions architecturales des formes ver-ticales pour mettre l’accent sur le paysage et marque les horizons.

Page 77: Memoire Jimena Antillon

Prop

osition

61

San Jerónimo Micatlán

San JuanTehuantepec

San FranciscoTecoxpa

Villa de Milpa Alta

San LorenzoTlacoyucan

Ces espaces permettront d’évaluer la richesse patrimoniale et paysagère du territoire et de réveiller l’intérêt des visiteurs sur l’importance de conserver cet identite et patrimoine.

Mettre en valeur et montrer la biodiversité et paysages remarquables du site.

Imaginer une gestion des espaces verts communaux plus écologique et valorisant la biodiversité qui puisse servir d’exemple aux habitants

Page 78: Memoire Jimena Antillon

Prop

osition

62La délégation Milpa Alta a gardé son esprit rural et traditionnel.

Valorisant les éléments d’identité paysagère

Renforcement des liaisons vers les éléments forts du contexte paysager

Cette délégation représente un excellent choix d’excursion d’un jour afin d’admirer l’activité agricole du sud de la ville et d’imaginer ce à quoi ressemblait le paysage de la majorité de la vallée au début du 20e siècle.

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agr

agr

agr

agr

agr

agr

agr

agr

agr

natnatnat

agr

agr

agr

agr

agr

agr

INTERVENTIONS DE EQUIPEMENTS URBAIN DU QUARTIER

Ces espaces serviront comme zone d’interaction interne, c’est un espace qui va servir de lieu de lois-sir et de rencontre pour les personnes vivant dans son entourage inmediate, en favorisent le dévelopement économique de la zone.Ces espaces pourraient êtres géres a travers d’un partenariat entre la collectivité, les association du quartier et la municipalité.

Prop

osition

63

Page 80: Memoire Jimena Antillon

Prop

osition

64 Des interventions ponctuelles sont envisagées comme des véritables point de réactivation et re-dynamisation des potentiels du lieu. Nous voudrions provoquer la revitalisation de cet endroit aussi que la zone environnante. L’idée c’est que ces interventions provoquent une réation en chaîne et peut susciter un effet ben-efique a plus grand échelle. Ce type d’interventions urbaine est l’occasion de donner envie aux habitants de se réappropier de leur village et du s’aprocher au centre de villages.

Page 81: Memoire Jimena Antillon

Revitaliser l’ensemble de les villages d’origine en agissant sur des points particuliers

L’idée est de se concentrer sur les ressources locales et de promouvoir les interventions urbaines participatives.

Ces petites interventions vont améliorer le moral des communautés et catalyser la revitalisation des quartiers.

¨L’acupuncture urbaine fait référence au potentiel réparateur que peut engendrer une intervention urbaine hautement contextuelle, et capable de restructurer implicitement son environnement immédiat. Solà Morales,

Espacescommunautaires

Cuisine

communautaire

Espaceinternet

Agriculture urbaine

-reunions-formations

-cours d’horticulture-echange produits-creation de serres

-acces a l’information-formations

Intervention

Environnement

Développement humain durable

Creation d’emploi

Economielocal

Production local

Relation communauté

promovoir

engendrer

dynamisercreation

forti�er

protéger

Promouvoir le développement économique et social au bénéfice des familles milpaltenses.

Prop

osition

65

Page 82: Memoire Jimena Antillon

1.Localisation de parcelle videinvestir des ressources économiques de la délégation pour créer des espaces publics et des équipement pour chaque village d’origine

2.Définition d’équipementen travaillant avec les voisins et les représentants sociaux des villasges pour définir un programme selon ses besoins

3.Re-dynamisation de la zone

4.Comme conséquence de cet re dynamisa-tion, des activités économiques sont générées aux alentours de ces équipements

5. Des nouveaux habitants arrivent à la zonedes constructions devront être sous les linéaments définis

6. Réation en chaineavec l’objectif de densifier à l’intérieur des limites urbaines.

Prop

osition

66

Page 83: Memoire Jimena Antillon

3.Re-dynamisation de la zone

Prop

osition

67

Nous proposons des

espaces multifonctionnels

qui puissent se transformer,

évoluer en fonctions

des usages à travers le

temps.

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Prop

osition

68

Des interventions d’architecture contemporaine qui serviront d’ inspiration d’une nouvelle architecture locale. en utilisant des

matériaux et des techniques de la région

Travailler sur les ouvertures et fermetures pour mettre en scène les paysages depuis le espace publique.

Page 85: Memoire Jimena Antillon

Prop

osition

69

sol agricole

HRC (Habitation rurale avec des commerces et des services): pour désigner surtout les loge-ments situés dans le centre des villages ruraux.

L’intensification d’espaces urbains et la réutilisation d’espaces urbani-sés délaissés ou sous-occupés pour préserver au mieux l’intégrité des espaces

naturels et agricoles.

RB (Habitation rurale à une fai-ble densité ): Pour désigner les zones résidentielles d’une den-sité mineure. Elles sont situées à la périphérie des zones décrites ci-dessus et constituées par une amalgame très varié de : commerc-es, services essentiels, parcelles agricoles et d’élevage ainsi que des installations pour des activ-ités agro-industrielles. Dans ce classement, la hauteur maximale des habitations est de trois étag-es, sur une superficie de construc-tion du 50%.

HR (Habitacional Rural): pour des zones intermédiaires et à une densité plus faible que celle du secteur central, où les habita-tions, les commerces et des ser-vices essentiels se fusionnent. Dans ce classement, la hauteur maximale des habitations est de deux étages, sur une superficie de construction du 40%.

Densification à la parcelle

Page 86: Memoire Jimena Antillon

Prop

osition

70

Critères de materiaux et couleurs

Critères de materiaux et couleurs

Suggestions pour l’amélioration de l’image urbaine de chaque villages.

Travailler sur les formes urbaines identitaires dans toute leur diversité en relation avec leur site d’accroche (fiches théma-tiques)

Envisager des îlots urbains dans un contexte agricole

Proposer des outils de référence sur l’intégration optimale du bâti dans le paysage

Méthodologies participatives pour la construction de toutes les propositions.

Il est nécessaire de promouvoir la conservation de l’architecture traditionnelle, qui constitue un élément de valeur irremplaçable.

Critères de materiaux et couleursCritères de materiaux et couleurs

Critères de materiaux et couleurs

Habitat evolutif

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Critères de materiaux et couleurs

Pour pouvoir récuperér l’image urbain,sera nécessaire de créer certains critères qui devront s’accomplir pour conserver une aire urbaine qui offre une meilleure qualité de vie à la population, qui est agréable à la vue du spectateur, et au visiteur.

Recalification d’espaces publiques avec des vegetation endemique du ter-ritoire.

Dans notre proposition nous nous serviront exclusivement des espèces en-démiques pour toute projet d’amenegement public.

Réhabilitation architecturale, restauration des façades, aménagement pay-sager.

L’idée sera de se doter d’un outil pérenne de préservation et valorisa-tion d’un patrimoine agricole.Etat actuel

Proposition

Prop

osition

71

Page 88: Memoire Jimena Antillon

Dynamiser la vie culturelle de ces villages d’origine

Favoriser une démarche par-ticipative, d’auto-construc-

tion et d’appropriation.

Mettre en valeur et montrer la biodiversité et les pay-sages remarquables du site.

Valoriser les éléments d’identité paysagère

Promouvoir une nouvelle architecture locale

Améliorer l’image urbaine et identitairePr

opos

ition

72

Page 89: Memoire Jimena Antillon

INTENSIONS

En Suelo Urbano

1. Elevar el nivel de vida de la población, potenciando el desarrol-lo económico a través de actividades de talleres familiares,incentivar el aprovechamiento de los valores culturales y arqueológicos con potencial turístico y recreativo.

2. Rescatar la imagen urbana típica, reforzando los valores culturales y vernáculos en la población, a través de la preservación de tradiciones y el fomento de los valores culturales autóctonos.

3. Mejorar vialidades y circulaciones e incorporar mobiliario y señalamien-tos apropiados, para facilitar los movimientos y mejorar la imagen urbana.

4. Aplicar una política de mejoramiento en las áreas urbanas deprimidas con posibilidad de dotárseles de agua potable por red y en las viviendas de alto riesgo una política de control.5. Lograr una adecuada calidad ambiental, paisajística y ecológica, mediante rescates de la biodiversidad, uso de ecotec-nologías y diseños de paisaje.

En Suelo de Conservación.

1. Aprovechar sustentablemente los recursos naturales existentes

2. Proteger las áreas de producción agrícola y las forestales.

3. Restaurar la calidad ecológica y ambiental de suelo y agua, mediante el fomento de ecotecnologías en las zonas rurales, complemen¬tadas con otras alternativas de infraestructura de bajo impacto ambiental.

4. Controlar el proceso de ocupación del suelo, proteger e incrementar las áreas de recarga del acuífero, ordenando y compactando las zonas ocupadas

5. El ordenamiento de las zonas ocupadas, se realizará a través de la modal-idad de poblado rural con sistemas de ecotecnias obliga¬torias en las con-strucciones. Lo que implica un tratamiento de áreas sujetas a una normativi-dad específica relativa a la infraes¬tructura

Prop

osition

73LES BUTS

Au sol urbain

1. Faire monter le niveau de vie de la population en mettant l’accent sur le développement économique par des ateliers familiers, ainsi qu’en promouvant le profit des valeurs culturelles et archéologiques avec du potentiel touristique et récréatif.

2. Récupérer l’image urbaine typique en renforçant les valeurs culturelles et artistiques dans la population par la préservation des traditions et la mise en valeur des cultures autochtones.

3. Améliorer les voies de communication et de circulation, et incorporer du mobilière et des signalisations correctes pour faciliter la mobilisation et améliorer l’image urbaine.

4. Mettre sur pied une politique d’amélioration dans les zones urbaines déprimées pour les fournir d’eau potable par réseau et dans les logements dan-gereux, une politique de contrôle.

5. Atteindre une qualité adéquate de l’environnement, paysagiste et écologique en rescapant la biodiversité, en utilisant des écotechnologies et des desseins du paysage. Au sol de conservation

1. Profiter, de manier sustentable, de ressources naturels existants

2. Protéger les zones de production agricole et les forêts

3. Restaurer la qualité écologique et de l’environnement du sol et des eaux par la mise en valeur des écotechnologies dans le zones rurales qui soient complétées par d’autres alternative d’infrastructure de bas impacte envi-ronnemental.

4. Contrôler le processus d’occupation du sol, protéger et augmenter les zones de recharge de l’aquifère en ordonnant et en compactant les zones occu-pées.

5. L’ordonnément des zones occupées sera réalisé a travers la modalité d’habitation rurale avec des systèmes d’éco-techniques obligatoires dans les chantiers. Cela implique un traitement des zones sous une normativité spéci-fique par rapport a l’infrastructure.

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Conc

lusion

74 CONCLUSION La delegación Milpa Alta est située sur le sol de conservation du dis-trict fédéral. C’est une région essentiellement rurale. Sa localisation dans une zone écologique lui donne des caractéristiques de développement très particulières : des activités économiques agricoles et d’élevage, des tradi-tions et une image différentes du reste du D.F.

Une autre particularité des plus importantes de cette région, c’est le régime de propriété de la terre qui est presque toujours communal et ejidal. Cette situation-là détermine la plupart des formes d’organisation et de ges-tion. Cette circonscription est constituée de douze villages qui ont des forts liens avec les secteurs agricoles des alentours où l’on produit du nopal. Celles-ci sont pour la plupart des terrasses préhispaniques adaptées à une topographie accidentée et aux caractéristiques climatologiques de cette delegación.

Dans cette région on peut trouver des situations contrastantes : d’une part, un important indice de marginalité, et de l’autre part, une ambiance attirante par ses traditions, sa proximité au foret et son entourage assez isolé de la vie urbaine. En effet, il faut de programmes d’amélioration de l’habitat et aus-si faire attention au croissement des nouvelles familles. Comme nous avons pu voir dans l’analyse de la projection de l’habitat, l’augmentation de l’habitat peut être absorbée dans les limites administratives de la deleg-ación. Cela permettrait de protéger et d’éviter le peuplement des espaces naturelles et de celles á usage agricole. En outre, les besoins d’équipement des services culturels et de diver-tissements ne sont pas assez couverts. Il existe aussi un manque d’équipement éducatif au niveau supérieur. En raison de manquants la population est obli-gée de se déplacer aux delegaciones voisines. Tous ces aspects-là sont plus présents dans les établissements, souvent déjà consolidés, situés hors des limites de chaque village.

D’ailleurs, la delegación Milpa Alta a souffert un processus de trans-formation durant les dernières décennies. Ce processus-là a été provoqué par les besoins de la population, dont 70% ont moins de trente ans. Ceux-ci en cherchant du travail ont constitué de petits couloirs de services de restau-ration et de vente particulièrement, situés dans les artères principales et dans les zones centrales des villages.

Les bas revenus de la plupart d’habitants de Milpa Alta les ont entrainés à la recherche de meilleurs choix d’emploi et de salaire. Ce fait-là est toujo-urs lié aux activités du secteur primaire, aux mono-cultives, au contrôle de la commercialisation des produits par des agents distinctes des producteurs, c’est-à-dire, a une pauvre diversification économique.Par conséquent, une structure et image urbaine mixte est née en projetant un mélange d’éléments culturels des habitants originaires de cette delegación et de ceux qui sont venus d’ailleurs. D’autre part, le manque d’une norma-tivité adéquate et de contrôle d’édifications dans les zones centrales et sur les artères principales a entraîné des changements. Pourtant, la struc-ture du quartier, les coutumes et les fêtes traditionnelles restent toujours.La communication régionale a des conflits, dans les secteurs commerciaux de fournitures et dans les carrefours, qui ont fait évident le besoin de régle-mentation des horaires de charge et de décharge. Il faudrait aussi étudier les projets de voies de communication ainsi que promouvoir l’entretien de tout le réseau routier qui relie les villages.

CONCLUSION La Delegación Milpa Alta está inmersa en el Suelo de Conservación del Distrito Federal, Se caracteriza por ser una region fundamental-mente rural. Su ubicación en área ecológica le confiere características específicas de desarrollo: actividad económica agropecuaria, tradiciones e imagen que contrastan con el resto del Dis¬trito Federal.

Particularmente es importante es su régimen de propiedad de la tierra el cual en su mayor parte es comunal y ejidal. Situación que determina buena parte de sus formas de organización y gestión. Estruc-turada por 12 poblados fuertemente relacionados con zonas agrícolas aledañas productoras de nopal. Zonas que en su mayor parte son terrazas prehispánicas adaptadas a la accidentada topografía y a las caracterís-ticas climáticas de la Delegación.

En esta región podemos encontrar situaciones contrastantes: por un lado, un importante índice de marginalidad; y por otro, es un ámbito atractivo por sus tradi¬ciones, cercanía a bosques y un entorno relati-vamente aislado de la vida urbana.

Por ejemplo, se requieren programas de mejoramiento de vivienda, y atender el creciemiento de las nuevas familias. Como pudimos ver en el analisis de proyección de habitat, el crecimiento de vivienda se puede absorver dentro de los limites administrativos de la delegación. Protegiendo y evitando asi la ocupacion de los espacios naturales y de agricultura. No están totalmente cubiertas las necesidades de equipamiento en servicios culturales y recreativos ; existe escasez de equipamiento educativo a nivel supe¬rior. Todo ello, implica para la población tra-slados a delegaciones vecinas. Todos esos aspectos presentan en mayor medida en los asentamientos que se ubican fuera del límite de cada poblado. Asentamientos, en muchos casos ya consol¬idados. Por otro lado, la delegación ha sufrido un proceso de transfor-mación durante las ultimas décadas. Proceso que obedece a las necesi-dades de su población, cuyo 70% es menor de 30 años de edad, quienes en busca de empleo han formado pequeños corredores de servicios, restau-rantes y venta de alimentos especialmente, ubicados en las vías princi-pales y en las zonas centrales de los poblados. Los bajos ingresos percibidos han llevado a la búsqueda de mejores alternativas de empleo y remuneración. Hecho muy ligado aun a las ac-tividades del sector primario, monocultivos, control de la comerciali-zación de los productos por agentes distintos a los productores, es decir, la escasa diversificación económica. Así, ha surgido una estructura e imagen urbana mixta (urbana-ru-ral) que refleja la combinación de elementos culturales de sus habitantes y los de otro origen. Además al no existir la normatividad adecuada y el control de la edificación en las áreas centrales y sobre las vialidades principales se observan cambios aunque aún la estructura de barrios, las costumbres y fiestas tradicionales se conservan. La comunicación regional tiene conflictos en las zonas comerciales de abasto y en los cruces viales, marcando la necesidad de reglamentar horarios de carga y descarga, además de estudiar proyectos viales y fo-mentar el mantenimiento en toda la red de intercomunicación vial entre poblados.

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