mardi 11 avril 2018 - forum...2018/04/11 · moindre sou" (ferhat ait ali) (maghreb emergent)...
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Mardi 11 avril 2018
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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3
Le Gouvernement a approuvé le projet du Complexe de valorisation énergétique des
déchets du Grand Alger (APS) ................................................................................... 3 ELLE EST ORGANISEE PAR LE FCE ET L'ASSOCIATON AMITIE FRANCO-
ALGERIENNE : Une semaine santé gratuite du 8 au 14 avril à Tizi Ouzou
(L’Expression) ............................................................................................................ 4 La règle 51/49 permet aux étrangers de gagner sans apporter le moindre sou"
(Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent) ......................................................................... 5 Classement risques pays de non-paiement des créances commerciales : Euler
Hermes dégrade la note de l’Algérie (El Watan) ........................................................ 6 Saïd Djellab, ministre du Commerce, à l’APN : «Nous allons prendre en charge le
dossier de l’automobile» (El Watan) .......................................................................... 7 Smail Lalmas : « On parle de l’export depuis 30 ans, alors qu’on exporte que 2 à 2,5
milliards de dollars hors hydrocarbure » (Algérie Eco) .............................................. 8
«Jeune Algérie», une nouvelle association pour réunir les jeunes investisseurs
algériens dans le monde (Algérie Eco) ....................................................................... 9
Sihem Heraoua, Directrice des études à l’ANDI : «L’investissement est encouragé
de manière considérable par l’Etat algérien» (Algérie Eco) ..................................... 10
Tabac: élargissement du partenariat entre le groupe public Madar et une société
algéro-émiratie (APS) ............................................................................................... 12 Complexe d’El Hadjar: partenariat avec un groupe émirati et rééchelonnement de la
dette (APS) ................................................................................................................ 13
"Djazagro": près de 700 exposants prennent part à la 16è édition (APS) ................. 14 Dattes et huiles algériennes : Produits très appréciés par les Polonais (El Moudjahid)
................................................................................................................................... 16
Les producteurs étrangers d’arômes vendent sans investir (Sud Horizons.com) ..... 17 Adrar: encourager l’investissement dans les grandes surfaces agricoles (APS) ....... 18
LE MARCHÉ PÉTROLIER REDOUTE UN CONFLIT AU MOYEN-ORIENT :
Les bruits de bottes dopent le baril (L’Expression) .................................................. 19 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 21
Réunion des ministres arabes des finances en Jordanie : L’importance de la stabilité
économique pour le développement (El Moudjahid) ................................................ 21 IMPACT DES CATASTROPHES NATURELLES SUR L'ÉCONOMIE : 2017 a
été l'année la plus coûteuse pour les assureurs (Liberté) .......................................... 21 Commerce ............................................................................................................................................................ 22
Baisse de l'activité commerciale au 4ème trimestre 2017 (ONS) (APS) .................. 22 Coopération ......................................................................................................................................................... 23
Session ordinaire du conseil d'administration de l’Union panafricaine des postes :
Harmonisation des politiques et régulations en Afrique (El Moudjahid) ................. 23 Développement des relations algéro-japonaises : L’ambassadeur du Japon dévoile
son plan d’action (Reporters) .................................................................................... 26 Veille ..................................................................................................................................................................... 27
BAD: lancement d'une consultation sur l'avenir du transport aérien en
Afrique (APS) ........................................................................................................... 27
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A la une
Le Gouvernement a approuvé le projet du Complexe de valorisation énergétique des déchets du Grand Alger (APS)
La ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fatma
Zohra Zerouati a annoncé, mardi à partir de Boumerdes, l’accord signifié par le Gouvernement, au projet de réalisation d’un complexe de
valorisation énergétique des déchets au Grand Alger, englobant nombre de wilayas du Centre.
"Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a approuvé la réalisation d’un complexe pour la valorisation énergétique des déchets au niveau du Grand
Alger, englobant outre Alger, les wilayas de Boumerdes, Blida et Tipasa", a souligné Mme Zerouati lors d'un point de presse, animé en marge d’une
visite de travail dans la wilaya, estimant que ce projet va "définitivement régler le problème des déchets au niveau de ces wilayas".
L’adoption de ce projet vital s’inscrit au titre de "la mise en œuvre du programme du Président de la république Abdelaziz Bouteflika, portant sur
l'impératif d’améliorer le cadre de vie des citoyens", a indiqué la ministre.
Ces efforts ajoute-t-elle viennent consolider "la stratégie du secteur visant l’investissement directe dans le domaine environnemental, d’une part,
tout en veillant à la prise en charge des insuffisances en son sein par la sensibilisation et l’information, d’autre part".
Selon la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, la réalisation de ce projet, dont la date de lancement du chantier "sera
annoncée ultérieurement" , est inscrite en droite ligne des recommandations du dernier Salon mondial de l'environnement et des
énergies renouvelables, au même titre que des études réalisées par des experts sud -coréens, "dont le contenu sera rendu public dans les
prochains jours" , a encore fait savoir. La réalisation de ce futur complexe, qui va exploiter des technologies de
pointe dans la valorisation et recyclage des déchets, "obéit également a un plan étudié, visant un objectif ‘zéro déchets’ à l’horizon 2035, en
application des engagements pris par l’Etat algérien avec son partenaire
étranger dans ce domaine", a ajouté Mme. Zerrouati. Une fois opérationnel, ce projet "va aider le secteur a dépasser l’étape de
contrôle des déchets (dans laquelle il se trouve actuellement, ndlr), pour une autre étape de soutien et d’accompagnement de l’investissement dans
les déchets, en vue d’en faire un produit économique", a-t-elle expliqué. La ministre a en outre estimé que la consécration des objectifs tracés "ne
peut se faire sans la fédération de tous les efforts", mais surtout l’implication du citoyen, qu'elle a qualifié de "facteur essentiel dans toute
action de développement". La ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables a entamé sa
visite, à Boumerdes, par le village " Tiza " dans la commune d’Ammal (Est
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de la wilaya), détenteur du premier prix du concours "Top Village 2018"
dans la wilaya. Mme Zerouati a effectué, à l’occasion, une tournée à travers différents
espaces et quartiers de ce beau village, où elle a fait le constat des efforts
fournis par l’association culturelle locale "Tafath" pour sa promotion. Elle s’est, ensuite, rendue dans la région de Zaàtra (Zemmouri), à l’Est
de Boumerdes, pour une inspection du chantier du Centre d’enfouissement technique des déchets(CTC), accusant un retard dans sa réception, à
cause des oppositions des citoyens de la région au projet. Sur Place, elle a instruit de l’impératif de communiquer avec les citoyens
afin de les sensibiliser sur l’importance de ce projet et de son impact sur leur région. Un exposé sur l’état des lieux du secteur environnemental, à
Boumerdes, lui a été, également, présenté. Dans la zone d’activités d’Ouled Moussa (Ouest de Boumerdes), Mme
Zerouati a visité une unité privée spécialisée, depuis 2000, dans le recyclage des huiles usagées et leur exportation. Sur place, le promoteur
du projet a exprimé, à la ministre, son souhait "d’élargir ses activités à d’autres produits".
La ministre s’est, également, rendu au niveau du CTC de Corso, avant une
visite à la Maison de l’environnement de la ville de Boumerdes, abritant, à l’occasion, une exposition sur l’économie verte, dont elle a visité les
différents stands,. Enfin, la ministre a assisté à un exposé sur les prestations fournies par les
entreprises "Medi Net" et "Medi Vert " au niveau du jardin de la liberté.
ELLE EST ORGANISEE PAR LE FCE ET L'ASSOCIATON AMITIE FRANCO-ALGERIENNE : Une semaine santé gratuite du 8 au 14
avril à Tizi Ouzou (L’Expression)
Une semaine, santé gratuite se tient depuis hier, à Tizi Ouzou et s'étalera
jusqu'au 14 de ce mois d'avril. La manifestation est organisée par l'Aapfa
(association amitié populaire Franco-Algérienne) en partenariat avec le bureau FCE (Forum des chefs d'entreprise) de la wilaya de Tizi Ouzou en
collaboration avec l'EPH de Azazga. Cette structure de santé abrite d'ailleurs, depuis le 7 avril une semaine de formation et
d'accompagnement aux professionnels de la santé ponctuée par la 27e journée médicale consacrée au thème: Le syndrome métabolique et ses
conséquences aura lieu aujourd'hui mardi 10 avril au niveau du centre culturel de Azazga.Cette manifestation à laquelle prendront donc part des
médecins français et algériens comprendra des consultations gratuites pour les malades, des opérations chirurgicales, des formations. C'est en
tout cas un riche programme qui est annoncé. Dimanche 8 avril, des séances ont été consacrées aux bases échographiques et écho anatomie
nerveuses et ALR par le docteur T. Arab. L'après-midi a été consacré à la gériatrie avec le docteur Azzaoui, le docteur Aroui et le docteur Aouchiche.
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Ils ont abordé des sujets concernant le vieillissement de la population, les
filières gériatriques, l'iatrogénie, les syndromes gériatriques, l'évaluation gériatrique standardisée, la prise en charge de la douleur chez le sujet
âgé, l'oncogériatrie, cas clinique, la fin de vie en gériatrie et le HAD.
Le thème de la gynéco-obstétrique sera abordé par le docteur Rosa Rebbouh en plus des conférences, topo dans une salle avec
rétroprojection par des IDE formatrices. Le tri aux urgences, chariot d'urgence, l'accueil, l'orientation et le triage des patients aux urgences.
Des consultations diabéto avec le docteur Boukersi sont aussi attendues. Aujourd'hui, mardi, 10 avril: une journée scientifique se tient donc à la
Maison de la culture avec docteur Rebbouh gynéco obstétrique qui présentera une formation pratique en écho / urgences. En fait, il convient
de signaler que la jeune association du FCE de Tizi Ouzou est très active sur le terrain. Des actions visant le développement des initiatives sont
menées, ainsi que la promotion de l'investissement et de l'innovation. La semaine passée, une rencontre s'est tenue au niveau de la bibliothèque
de lecture publique au sujet de la technique du blochain. Un domaine en pleine expansion dans les pays développés et qui fait son entrée en
Algérie.
Par ailleurs, il est à signaler que la wilaya de Tizi Ouzou est considérée par les partenaires étrangers de l'Algérie comme un gisement de ressources
humaine. Une richesse qui peut enclencher une véritable dynamique de développement si son perfectionnement devenait une préoccupation
majeure. Permettre à cette frange de s'exprimer et de mettre en valeur ses capacités est déjà une richesse en soi qui peut avoir comme corollaire
le développement économique de toute la wilaya. Un gisement de ressources humaines à joindre aux richesses de la wilaya comme le
patrimoine agricole et le produit du terroir.
La règle 51/49 permet aux étrangers de gagner sans apporter le moindre sou" (Ferhat Ait Ali) (Maghreb Emergent)
Dans le cadre de cette règle, l’Etat algérien interdit aux investisseurs étrangers d’investir leur argent et leur impose le sien. « C’est du jamais
vu ». Dans les partenariats faits conformément à la règle 51/49, le partenaire
étranger participe à hauteur de 49% uniquement dans le capital, l'investissement étant couvert à 100% par des capitaux algériens puisque
la loi dit que ce sont les banques algériennes qui doivent financer tous les projets. Aujourd'hui, bien que le Gouvernement soit dans un stress
budgétaire énorme, il continue à tourner le dos aux capitaux étrangers en se cramponnant à cette réglementation.
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Pourquoi ne pas exiger un partenariat même dans l’investissement?
Pourquoi les capitaux étrangers n’intéressent pas l'Algérie ? « Théoriquement, la raison invoquée est que les apports en capitaux sont
une sorte d’endettement extérieur envers des parties privées étrangères,
et que l'Algérie refuse de s'endetter pour quelque motif que ce soit, » explique Ferhat Ait Ali, expert financier. Toutefois, ajoute-t-il, « dans la
réalité, les responsables algériens savent que personne n'apportera le moindre sous dans une association imposée avec des parties choisies par
l'administration algérienne et les sphères dirigeantes, selon des critères qui sont tout sauf économiques ».
En effet, selon Ferhat Ait Ali, « le Gouvernement a pondu un article de la LFC 2009, qui non seulement autorise l'association avec des partenaires
étrangers sans que ceux-ci n’apportent le moindre sou, mais impose même cette formule bizarre ».
« Il n’y a aucun pays au monde qui interdit au investisseurs étrangers d’investir leur argent et leur impose le sien. C’est du jamais vu »,
explique-t-il : « Nous avons tendance à faire des lectures savantes et poussées dans tous les errements de notre gouvernance, histoire de se
prouver qu'on est assez perspicace pour lire entre les lignes, alors qu'un
lecture prosaïque et logique des mesures en question permet de conclure que leur finalité n'est pas plus catholique que leur déclinaison juridique.
En Algérie et dans tous les dossiers que j'ai eu à étudier de près, chaque mesure sans explication logique trouve son explication dans des
agissements sans fondement moral, soit des combines à la chaine et des faillites à répétition. »
Les dessous de la règle 51/49 laissent entendre que, contrairement à ce qui se dit et aux antipodes des vertus protectionnistes qu’on lui prête,
favorise entièrement les partenaires étrangers qui se trouvent associés dans des projets sans le moindre sou et en tirent des bénéfices
d’investissements auxquels ils n’ont pris part que théoriquement. « Je l'ai dit et je le répète sur tout les toits, la règle 51/49 a été édictée pour
coopter des complices et pas des investisseurs, et l'avenir révélera tout, mais probablement trop tard pour remédier aux dégâts », tranche sans
nuance Ferhat Ait Ali.
Classement risques pays de non-paiement des créances
commerciales : Euler Hermes dégrade la note de l’Algérie (El Watan)
C’est sur la base d’une quarantaine d’indicateurs à court et moyen termes
que le rapport d'Euler Hermes est établi. Dans ce rapport, la Tunisie partage le même classement que l’Algérie, en se voyant dégradée de la
note B3 à C3, alors que le Maroc est assis dans la confortable case B de risque faible.
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Le leader mondial de l’assurance-crédit a rendu public, hier, son
classement risques par pays pour le premier trimestre de l’année en cours. Dans cette évaluation des risques de non-paiement des créances
commerciales de pas moins de 241 pays et territoires, l’Algérie s’est
trouvée dégradée de la note C2 «moyen risque» à C3 «risque significatif». C’est sur la base d’une quarantaine d’indicateurs à court et moyen termes
que le rapport d'Euler Hermes est établi. Dans ce rapport, la Tunisie partage le même classement que l’Algérie, en
se voyant dégradée de la note B3 à C3, alors que le Maroc est assis dans la confortable case B de «risque faible». L’Egypte voit aussi son score
amélioré en passant de C3 à C2. Outre la dégringolade de l’Algérie et de la Tunisie, la Roumanie descend de la note B1 à B2.
L’évaluation par pays repose sur «une note pays structurelle, mesure du risque de transfert et de convertibilité, de confiscation et d’expropriation
et de qualité de l’environnement des affaires (6 niveaux allant de AA à D), et un indicateur d’alerte à court terme (4 niveaux allant de 1 à 4)».
Saïd Djellab, ministre du Commerce, à l’APN : «Nous allons prendre en charge le dossier de l’automobile» (El Watan)
Pour le ministre du Commerce, Saïd Djellab, ces deux lois, qui entrent
dans le cadre de la modernisation du dispositif économique et commercial, visent beaucoup plus la protection du consommateur et à faciliter la tâche
aux concernés pour la création d’entreprise. Les députés ont approuvé, hier, trois projets de loi relatifs aux secteurs du
commerce et de la formation professionnelle. Il s’agit de lois portant sur la protection du consommateur et la répression de la fraude, ainsi que celle
ayant trait aux conditions d’exercice des activités commerciales. Ces lois ont été votées en présence du nouveau ministre du Commerce, Saïd
Djellab, alors qu’elles ont été, il y a quelques jours, présentées et défendues par le ministre Mohamed Benmeradi, limogé mercredi dernier
par le président Bouteflika. Les parlementaires ont également approuvé le texte de loi fixant les règles
applicables en matière d’apprentissage. Pour le ministre Djellab, ces deux
lois, qui entrent dans le cadre de la modernisation du dispositif économique et commercial, visent beaucoup plus la protection du
consommateur et à faciliter la tâche aux concernés pour la création d’entreprise.
En effet, dit-il, la loi sur les conditions d’exercice des activités commerciales prévoit l’insertion de nouvelles mesures instituant un
ancrage juridique pour la création d’entreprise en ligne. Le projet d’institution d’un portail électronique, hébergé par le Centre national du
registre du commerce (CNRC), permettra aux créateurs d’enregistrer en
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ligne leurs entreprises et recevoir en même temps un identifiant reconnu
par les institutions dont ils dépendent. Dans ce sens, les secteurs concernés sont chargés de l’adaptation du
cadre juridique devant encadrer le portail électronique dédié à la création
d’entreprises, en prévision de son déploiement. Le secteur de la Poste, en relation avec les départements ministériels
concernés, a été chargé d’accélérer la mise en ligne de ce portail et de suivre la réalisation des procédures liées à la signature et à la certification
électronique. L’institution par la loi de cette plateforme électronique est incontournable, du fait qu’elle va fédérer les missions de chaque
intervenant (notaires, impôts, CNRC et Casnos) dans une seule interface utilisée par le créateur d’entreprise.
Par ailleurs, le texte prévoit de revoir les fermetures non organisées des commerces et des permanences dans le but d’assurer un meilleur
approvisionnement du marché et éviter des situations de manque de biens et de services durant les périodes de congés ou de fêtes légales.
A ce sujet, le ministre du Commerce a rassuré, en marge de la plénière, qu’un groupe de travail se penche actuellement sur la mise à jour de la
liste des produits finis et certifie qu’il n’y aura aucune perturbation en
matière d’approvisionnement du marché de première nécessité, que ce soit avant ou après le mois de Ramadhan. Le nouveau ministre promet la
prise en charge du dossier de l’automobile et compte, explique-t-il, travailler en collaboration avec le ministre de l’Industrie pour le traitement
de ce chantier qui fait l’objet de polémique et de spéculations.
Smail Lalmas : « On parle de l’export depuis 30 ans, alors qu’on exporte que 2 à 2,5 milliards de dollars hors hydrocarbure »
(Algérie Eco)
« Le sujet de la stratégie d’exportation est un sujet d’actualité, puisqu’elle est en chantier actuellement. Le ministère du Commerce est en charge de
ce document qui a fait défaut depuis des années. On parle de l’export
depuis 30 ans, alors que les chiffres n’évoluent pas, car on exporte entre 2 et 2,5 milliards de dollars hors hydrocarbure », a déclaré M. Smail
Lalmas, économiste, lors d’une conférence « stratégie de pénétration des marchés extérieurs », en marge du salon Djazagro qui se tient du 9 au 12
avril au Palais des Expositions. Pour M. Lalmas, la stratégie export est basée sur quatre axes : 1) définir
l’offre, parce qu’on doit savoir ce qu’on doit exporter. Ce travail d’identification ne peut se faire qu’au niveau des secteurs productifs, 2)
l’accès aux marchés, 3) politique de transport et de logistique 4) l’accompagnement à l’export.
Il a souligné que « l’identification de l’offre passe, selon, M. Lalmas, par un diagnostic sectoriel qui permet d’avoir les éléments sur lesquels on
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devrait s’appuyer pour construire une stratégie nationale. Ce travail
d’identification doit s’accompagner d’une diversification de l’offre ». A ce propos, M. Lalmas, a indiqué qu’on ne pouvait pas développer tous
les secteurs, on doit aller vers des activités ciblées, en soulignant que « ce
travail d’identification de l’offre n’a jamais été fait ». Evoquant l’accès aux marchés, notamment africains, M. Lalmas a précisé
qu’«il devrait être accompagné par des actions politiques et diplomatiques, ce qui permet d’avoir les mêmes facilitations que les autres
concurrents », rappelant que les pays africains se sont déjà intégrés dans des zones de libre-échanges régionales, ce qu’ils leur donne des
avantages fiscaux et douaniers. Dans ce cas de figure, «nous ne pouvons pas être compétitifs », a-t-il ajouté.
S’agissant de la politique de transport et de logistique, M. Lalmas a indiqué que «nous pouvons nous placer sur les différents marchés et il est
nécessaire de mettre en place une politique qui accompagne qui répond les efforts de nos exportateurs », ajoutant « nous sommes parmi les pays
les plus chers au monde en termes de logistique ». Concernant l’accompagnement des exportateurs algériens, M. Lalmas a mis l’accent,
lors de son intervention, sur la formation des exportateurs, ainsi que sur
le financement des projets. Interrogé sur la stratégie d’exportation, M. Lalmas a indiqué que « nous
devons mettre en place un nouveau modèle économique, parce que l’exportation est un modèle économique. Nous parlons d’un changement
radial, puisque nous devons mettre en place des structures et une administration qui doivent répondre à nos besoins».
M. Lalmas s’est interrogé sur l’absence des exportations algériennes vers la France où vit 5 millions d’Algériens, en rappelant que Business France,
dispose de 4.500 conseils à l’export qui sont répartis dans le monde. Il a indiqué qu’«on ne peut pas parler de filières éligibles à l’exportation sans
avoir fait au préalable le travail de diagnostic qui définit les offres exportables et compétitives».
Pour M. Lalmas, le marché africain est déjà pris par les grandes puissances économiques, comme la Chine, les Etats-Unis, de l’Allemagne
et même de la Turquie qui « sont déjà installés en Afrique », ajoutant
« nous avons signé les accords de libre-échange avec l’Union européenne en 2001 pour devenir des victimes, alors qu’on peut se placer sur les
marchés européens ».
«Jeune Algérie», une nouvelle association pour réunir les jeunes
investisseurs algériens dans le monde (Algérie Eco)
Après Jil FCE qui regroupe les jeunes entrepreneurs algériens, ces derniers
veulent englober dans une association à dimension nationale et internationale en mettant en place une organisation «Jeune Algérie» qui
fédérera les jeunes talents algériens.
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Cette association d’hommes d’affaires et d’entrepreneurs algériens
activant dans les cinq continents est en phase de préparation et ne sera effective que dans un future proche, nous a confié l’initiateur de cette
idée, Malek Zerourou qui est aussi un jeune investisseurs en Algérie.
« Nous sommes en phase de constitution d’une nouvelle association qui regroupe les jeunes entrepreneurs algérienslà où ils se trouvent dans le
monde » nous a-t-il souligné. Une association qui sera probablement dénommé «Jeune Algérie» regroupera toutes les categories de la jeunesse
algérienne dans sa splendeur, qu’elle soit en Algérie ou dans le monde. L’objectif de cette association est de « réunir tous les talents algériens »
qui ont connu des succès dans leurs projets d’investissements ou bien qui sont en train de réaliser leurs projets.
Selon, notre interlocuteur, il est très important de former un réseau entre jeunes afin de créer une synergie et permettre à la jeunesse qui travaille
pour ses intérêts et les intérêts de son pays d’avoir un nouveau espace de dialogue et de concertation sur ses ambitions en terme d’investissement.
M Zerourou, considère qu’il est précieux de fédérer tout cette dynamique dans un seul espace qui ne sera qu’une opportunité pour les membres
d’échanger et partager leur expérience et dynamique dans le leadership et
l’investissement. Avec une telle association, les jeunes entrepreneurs algériens, peuvent de
leurs côtés former une force qui acheminera leur mouvement vers le succès et se positionnera en tant qu’une organisation visionnaire
notamment sur le plan international, ou le savoir-faire des opérateurs économique de notre diaspora peut constituer un levier pour les jeunes
investisseurs nationaux.
Sihem Heraoua, Directrice des études à l’ANDI : «L’investissement est encouragé de manière considérable par l’Etat algérien»
(Algérie Eco)
La révision récente du code de l’investissement l’a été pour apporter plus
de flexibilité et des mesures plus adaptées à la conjoncture économique
nationale, a indiqué ce mardi à Alger, Sihem Heraoua, la Directrice des études de l’Agence nationale de développement de l’investissement.
Animant une conférence au salon Djzagro, elle a souligné que le nouveau code de l’investissement, a apporté une nouveauté qui est l’automaticité
des avantages octroyés», ajoutant qu’«un simple enregistrement à l’ANDI en tant qu’investisseur, vous donne automatiquement droit aux
avantages», en estimant que «tous les principes et les fondements sont réunis pour encourager et protéger l’investissement».
Mme Heraoua a considéré que «l’investissement est encouragé de manière considérable par l’Etat algérien», estimant que «l’interdiction des
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importations témoigne de la place assez particulière que donne l’Etat à
l’investissement». La même responsable a souligné que «toutes les activités productives
dans de tous les secteurs sont éligibles aux avantages dans le cadre du
dispositif d’encouragement à l’investissement», ajoutant «quel que soit le type de projet : nouvelle création, une extension, et même les cas de
délocalisation peuvent bénéficier de ces avantages mis en place pour développer l’investissement en Algérie».
Pour obtenir ces avantages, il suffit juste de s’inscrire à l’ANDI pour les projets 100% locaux. Concernant les projets impliquant une partie
étrangère, c’est le Conseil national de l’investissement (CNI) qui examine ce type de projet.
Mme Heraoua a précisé que «les avantages portant beaucoup plus sur les exonérations fiscales». Elle a fait savoir que le nouveau code de
l’investissement prévoit trois niveaux d’avantages. Des avantages communs à tous les projets, des avantages supplémentaires et des
avantages exceptionnels. Plus d’avantages fiscaux pour les projets implantés dans les hauts
plateaux et le sud
Dans le détail, elle a expliqué que les avantages communs sont divisés en deux packages : la phase de réalisation du projet et phase d’exploitation
du projet. Pour la première phase dont l’exonération est indéfinie, le promoteur est exonéré de la TVA et du droit de douanes, et pour la
deuxième étape, l’opérateur bénéficie de ces avantages pour une durée de 3 ans pour les projets implantés au nord du pays, durant laquelle, il est
exonéré des principales taxes qui sont l’IBS et la TAP. Pour les projets implantés dans les hauts plateaux et le sud, l’investisseur bénéficiera de
ses avantages pendant 10 années. Une différence d’avantage qui se lit dans la durée, justifiée par Mme Heraoua par «la volonté d’attirer plus de
projets dans les régions des hauts plateaux et du sud qui restent un peu marginalisées».
Pour ce qui est des avantages supplémentaires. Ceux-ci concernent selon Mme Heraoua trois secteurs définis comme stratégiques, notamment,
l’agriculture, l’industrie et le tourisme, qui bénéficient dans le nouveau
code de l’investissement d’autres avantages dits spécifiques, et l’exonération est d’une durée de cinq années au lieu de trois.
Concernant les avantages exceptionnels, la directrice d’études de l’ANDI a précisé que «pour ce types d’avantages concernent les projets définies
comme ayant un impact important sur le développement économique du pays, l’opérateur pourra lui-même négocier les avantages qu’il souhaite
avoir (et la période et les exonérations fiscales) pour développer son projet, mais, dans le cadre réglementaire. Et ces types d’avantages sont
octroyés dans le cadre d’une convention signée entre l’ANDI et l’investisseur.
156 projets inscrits dans la bourse de partenariats créée en 2010 Selon la même responsable, depuis la promulgation de la règle 51/49,
l’ANDI a créé en 2010 une bourse de partenariat, qui est une base de données gratuite à laquelle il suffit juste de s’inscrire sur le site web de
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l’ANDI. Elle regroupe toutes les offres de partenariats algériens ou
étrangers, afin de permettre aux investisseurs étrangers de trouver les partenaires algériens. Mme Heraoua a fait état de 156 projets inscrits à ce
jour par le moyen de ce service.
Par ailleurs, à propos du fonctionnement de l’ANDI, Mme Heraoua a indiqué qu’«elle active sous forme de guichet unique, avec des centres
existants dans les 48 wilayas avec 50 représentations». Ces centres consistent selon elle, en un centre de gestion des avantages, un centre
d’accomplissement des formalités, un centre de soutien à la création d’entreprises, et un centre de promotion territoriale.
Tabac: élargissement du partenariat entre le groupe public Madar
et une société algéro-émiratie (APS)
Le Conseil des Participations de l’Etat (CPE) a donné son accord pour
l’élargissement du partenariat industriel entre le Groupe public MADAR (ex. Société nationale des tabacs et allumettes, SNTA) et l’entreprise
mixte algéro-émiratie United Tobacco Company (UTC), a indiqué le Premier ministère dans un communiqué publié mardi sur son site web.
Le Premier ministère précise qu'il s’agit de "la location (et non pas la
cession comme avancé par certaines sources) des installations et des licences de l’ex. SNTA à UTC contre un paiement de 3,5 milliards DA par
an et la modernisation des installations et méthodes de la société publique".
La société UTC est une entreprise mixte algéro-émiratie avec 51% d’actions algériennes et 49% d’actions émiraties.
Pour rappel, l'ex. SNTA avait été restructurée, en 2017, en groupe et a pris la dénomination de MADAR Holding lequel détient aussi des
participations dans des sociétés telles la société des tabacs algéro-émiratie (STAEM), la société mixte algéro-turque de textile Tayal et la
Société d'investissement hôtelière (SIH). Par ailleurs, le Conseil National de l’Investissement (CNI) a validé un
partenariat agricole dans la wilaya d’El Oued, a également fait savoir le Premier ministère sur son site web.
Ce partenariat associe un opérateur algérien et un opérateur tunisien sur
la base de la règle 51/49%. Cet investissement, qui sera réalisé dans la commune de Djamaa (wilaya
d’El Oued), "consommera un montant de 9 milliards DA et introduira des méthodes modernes dans la production de maraîchages", note la même
source.
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Complexe d’El Hadjar: partenariat avec un groupe émirati et
rééchelonnement de la dette (APS)
Le Conseil des participations de l’Etat (CPE) a adopté récemment plusieurs
décisions visant la relance du complexe sidérurgique Sider d’El Hadjar (Annaba), a indiqué le Premier ministère dans un communiqué publié
mardi sur son site web. Outre la validation de la réorganisation de ce complexe sidérurgique, le
CPE a donné son feu vert pour le rééchelonnement à long terme de sa dette s’élevant à plus de 122 milliards de dinars, précise le Premier
ministère.
Le complexe d'El Hadjar bénéficiera également d’un financement additionnel de modernisation d'un montant de 23 milliards de dinars,
selon la même source qui fait savoir qu'il sera doté de capacités autonomes en alimentation électrique et en eau retraitée.
Le CPE a aussi donné son accord pour la conclusion d'un partenariat industriel, selon la règle 51/49%, entre ce complexe sidérurgique et le
groupe émirati "Emarat Dzayer". A travers ce partenariat, un investissement de plus de 160 milliards de
dinars sera engagé pour réaliser de nouvelles productions sidérurgiques sur le site d’El Hadjar.
Cet investissement sera destiné notamment à la réalisation de la deuxième phase de réhabilitation de complexe d'El Hadjar pour produire
de nouveaux types de produits tels que les aciers spéciaux et les tubes sans soudure, selon des déclarations récentes du ministre de l'Industrie et
des mines, Youcef Yousfi.
Pour rappel, le groupe public algérien Imetal avait repris en août 2016 les parts sociales du groupe sidérurgique international ArcelorMittal qui
détenait 49% du complexe d'El Hadjar. La résiliation de l'accord avec ArcelorMittal était intervenu suite au recul
des niveaux de production annuelle à 300.000 tonnes d’acier, alors que la reprise par l'Etat, à travers son groupe Imetal, avait permis de relancer le
plan de réhabilitation et de modernisation du complexe sidérurgique d'El Hadjar pour en porter la production annuelle à 1,2 million de tonnes
d’acier liquide à court terme. Le complexe d'El Hadjar s'étend sur un terrain de 840 hectares et emploie
près de 5.000 travailleurs.
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"Djazagro": près de 700 exposants prennent part à la 16è édition
(APS)
Près de 700 opérateurs économiques nationaux et étrangers prennent part au 16ème Salon international de la production agroalimentaire (Djazagro)
inauguré par les ministres de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi et du Commerce Said Djellab lundi après-
midi au Palais des expositions d'Alger. Parmi ces 700 operateurs exposants, plus de 170 sont des opérateurs
producteurs algériens. Le coup d'envoi de cette édition a été donné par les deux ministres, qui
ont visité plusieurs stands à travers l'ensemble des pavillons qu'occupe cette manifestation économique.
Cette édition se déroulera du 9 au 12 avril du mois en cours, plus de 21.000 visiteurs professionnels sont attendus, ont indiqué les
organisateurs. "Parmi les stands visités, on compte 170 opérateurs producteurs
algériens", a indiqué M. Djellab lors d'un point de presse tenu à l'issue de
cette visite, en ajoutant que le taux d'integration de leurs produits dépassent actuellement les 60%.
Le ministre du Commerce a de même estimé que cette production nationale est de "qualité" alors qu'il y a deux ou trois ans, ces produits
étaient "importés". "Il y a un engouement vers l'investissement et vers l'augmentation des
capacités de production pour le marché local. Des opérateurs présents dans ce salon sont déjà exportateurs et ils possèdent des potentiels à
augmenter leurs exportations vers d'autres pays", a-t-il indiqué. Et d'ajouter, " nous sommes là autant que pouvoirs publics pour
encourager ces opérateurs locaux ". Au ministère du Commerce, a-t-il poursuivi , "nous avons mis en place la
commission des sauvegardes qui est en train de travailler par filière et la plupart des opérateurs présents nous les avons déjà réunis pour entendre
leurs préoccupations et leurs perspectives.
Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a estimé que l'évènement est "très réussi" au vu du nombre
d'exposants qui y participent. Présence d'opérateurs producteurs de 34 pays
En outre il a indiqué que des opérateurs économiques venant de 34 pays exposent au salon Djazagro pour cette 16ème édition.
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Selon lui, les 170 opérateurs producteurs nationaux présents au salon
relèvent des domaines de la fabrication des équipements de base pour l'industrie agroalimentaire ou de l'industrie de transformation des produits
agricoles.
Il a, à cet effet, valorisé les efforts qu'ils fournissent pour être à la hauteur du développement des outils et les mécanismes de production appliqués à
travers le monde, dans le but d'améliorer la qualité du produit national. Aujourd'hui en Algérie, a assuré M. Bouazgui, un surplus de production est
dégagé, ce qui confronte le pays à l'importance de développer les équipements les plus adéquats de transformation des produits agricoles.
D'autre part, M. Bouazghi a souligné que ce salon est une occasion pour les opérateurs économiques nationaux d'une part et étrangers d'autre part
d'échanger les expériences et d'examiner les pistes de partenariat pour profiter de la modernisation enregistrée dans ce domaine a travres le
monde au service du développement économique. Ceci contribuera de même, selon ses termes, au renforcement de la
sécurité alimentaire dans le pays qui demeure "une des priorité de la souveraineté nationale".
Par ailleurs, M. Bouazghi a relevé que parmi les stands visités, "quelques
produits (algériens) sont devenus compétitifs sur les marché mondiaux". "Ceci conforte la détermination du ministère à oeuvrer sur tous les plans,
notamment dans l'amélioration du produit agricole et sa diversification, l'accompagnement de l'ensemble des initiatives portant sur la réalisation
de projets dans le domaine de l'industrie de transformation, la mise en place de lois pour faciliter l'investissement dans l'industrie transformatrice
et aussi l'exportation des produits issus de cette conjugaison entre les deux secteurs, l'agriculture et l'industrie agroalimentaire', a-t-il souligné.
En réponse à une question concernant l'encadrement et le contrôle des prix des produits alimentaires sur le marché à l'approche du mois de
Ramadhan, le ministre du Commerce a déclaré qu'en collaboration avec le ministère de l'Agriculture, "nous sommes en train de se préparer pour le
mois de Ramadhan afin qu'il y ait un approvisionnement régulier du marché de et assurer une offre abondante".
Djellab a aussi souligné que des réformes économiques sont en cours
depuis plus de 15 ans et qu'actuellement, le gouvernement entame des réformes développées dites de "deuxième génération".
" Nous sommes en train d'approfondir les réformes et instaurer les mécanismes visant la protection de la production nationale (...)
compatibles avec la pratique internationale", a-t-il ajouté. A noter que durant le salon, plusieurs rendez-vous seront proposés aux
exposants et aux visiteurs, dont une démonstration de "la Boulangerie de Demain" qui consiste en une véritable boulangerie industrielle en
fonctionnement qui sera de nouveau au rendez-vous dans le pavillon central.
De même, la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) organisera mardi en marge de cet évènement, les invest & export
business meetings.
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Il s'agit d'une série de conférences didiées aux différents thèmes liés à la
filière de la production agroalimentaire.
Dattes et huiles algériennes : Produits très appréciés par les
Polonais (El Moudjahid)
«L’Algérie est un pays prioritaire pour nous dans le continent africain», a
déclaré, hier, l’ambassadeur polonais à Alger, lors d’une journée d’affaires tenue au siège de la Chambre algérienne de commerce et
d’investissement (Caci). En dépit d’une situation économique peu favorable que traverse l’Algérie,
M. Witold Spirydowicz souligne que des efforts seront multipliés pour impulser une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale, précisant
que son pays «n’a pas perdu intérêt à renforcer sa présence sur le marché algérien».
À ses yeux, l’Algérie dispose d’atouts indéniables, notamment en
agriculture, pour sa diversification économique qu’il qualifie d’impérative. D’autre part, l’ambassadeur égrène les efforts considérables fournis par
l’Algérie, ainsi que sa fermeté remarquable pour le rétablissement de la paix dans nombre de pays, notamment africains. S’agissant de son pays,
M. Spirydowicz s’appuie sur des chiffres probants, dont un taux de croissance à 4%. Pour maintenir sa compétitivité, la Pologne, dit-il,
privilégie la recherche et l’innovation. De son côté, Ouahiba Behloul dit, de prime abord, que la Pologne est un
marché qui intéresse l’Algérie, relevant que des contacts poussés sont menés par les deux ambassades.
Sur les échanges économiques, l’oratrice précise que si le volume est en croissance, il reste défavorable à l’Algérie. En termes de chiffres, elle
indique que pour l’année 2017, ce volume représentait 600 millions de dollars, dont 400 millions Usd des importations. Quant aux deux premiers
mois de l’année en cours, les échanges ont dépassé les 30 millions Usd.
Rappelant que l’Algérie est en pleine phase de changement et que des mutations profondes ont suivi, Mme Behloul précise que «notre pays ne
représente pas un marché, mais une terre d’investissement», relevant l’existence de belles opportunités, ainsi qu’un cadre juridique favorable.
Lui emboîtant le pas, Amour Riad, premier-vice président de la Caci, met en relief la transition réussie qu’a amorcée la Pologne, indiquant que les
deux pays aspirent à des relations de partenariat solides. Pour lui, des complémentarités existent entre les deux économies.
À l’adresse des investisseurs polonais, il les invite à saisir les opportunités qu’offre le marché algérien, notamment dans l’agriculture, l’élevage et la
production laitière. À ce sujet, il souligne qu’un avis d’appel d’offres est lancé pour les firmes-
pilotes, précisant que les entreprises algériennes sélectionnées peuvent nouer des partenariats, même avec des pays étrangers.
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Sur sa lancée, il indique que l’Algérie demeure un pays ouvert à
l’investissement, rappelant que la limitation des importations décidée par le gouvernement «n’est pas une interdiction, encore moins une décision
empreinte d’un esprit protectionniste, mais une manière de gérer les
ressources financières». Par ailleurs, les différents responsables polonais souhaitent voir la datte et
l’huile algériennes pénétrer leur marché, mettant en relief l’excellente qualité de ces deux produits.
Les représentants de la Chambre polonaise d’industrie et de commerce se rendront à Alger, les 22 et 23 avril, en vue d’approfondir les discussions et
de chercher ensemble les meilleures pistes d’investissement et de coopération.
Les producteurs étrangers d’arômes vendent sans investir (Sud
Horizons.com)
Les fournisseurs étrangers d’aromes semblent très attachés au marché
algérien mais pas au point de venir installer leur usine localement. C’est
l’impression donné par différents producteurs de plusieurs pays venus participer au salon de l’agroalimentaire Djazagro qui se déroule au palais
des expositions Pins Maritimes jusqu’au 12 a mois en cours. Jean Miel, la doyenne des entreprises françaises dans ce domaine est une
des fidèles à Djazagro. Elle n’a raté aucune édition depuis 16 ans. Sa responsable marketing et communication Fabienne Sire Thomas soutient
que ce rendez-vous est incontournable d’autant qu’il offre des opportunités d’affaires. Le marché algérien a, t’elle dit, est très importants
et demandeurs de produits aromatiques. Jean miel a déjà placé son produit sur le marché algérien et intervient
beaucoup plus dans l’industrie de transformation du lait. La société ambitionne de renforcer sa présence, a indiqué Fabienne Sire. Pourvu que
le gouvernement revoie sa politique de restriction des importations, a-t-elle dit avant d’ajouter que s’installer en Algérie est une question qui n’est
pas à l’ordre du jour. Jean Miel n’est pas la seule à être réticente sur cette
question. Vandelis, une société belge spécialisée dans la fabrication des arômes et
ingrédients alimentaires partage ce centime. Eu égard au climat des affaires jugé de peu favorable, l’entreprise se contente à son rôle de
fournisseur. Son chargé de commercial Sassi Rime a fait savoir que cette entreprise à un grand distributeur en Algérie. « Nous participons à ce
salon non pas dans l‘objectif de faire connaitre nos produits puisque ils le sont déjà sur le marché algérien depuis très longtemps. Nous exportons
en Algérie plus de 10 000 centenaires annuellement » a-t-elle dit avant d’ajouter « notre présence à Djazagro est encré comme une habitude.
Notre objectif c’est d’être présent et visible ». Elle a souhaité que les pouvoirs publiques lève l’interdiction des importations sur les produits
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aromatique, indiquant que cette mesure a négativement impacté
l’entreprise qui a vu son chiffre d’affaire en Algérie baissé. Pour les nationaux, la production aromatique nationale doit être protégée et même
privilégié Abdelwaheb Ziani, président de la fédération agroalimentaire,
affilié à la CIPA et directeur de l’entreprise Arôme Algérie, a souligné que la fédération a introduit une demande aux pouvoirs publics pour qu’il
instaure les même regèle à tous les opérateurs dans ce domaine qu’ils soient nationaux ou internationaux. « Nous n’avons pas encore eu des
informations définitives sur la listes des dérogations qui vont être attribués. En principe nous les aurons dans la semaine et nous espérons
que dorénavant les importateurs soient soumis au payement des droit et taxe au même titre que les producteurs des produits finis » a-t-il dit. Pour
sa part, Sadia Ziani, responsable au sein de cette entreprise, a souligné que se salon constitue une occasion pour démontrer que l’Algérie recèle
d’une industrie des produits aromatiques de qualité et capable de répondre au besoin du marché national. Elle a fait avoir qu’Arôme Algérie
exporte déjà en Afrique et vise de placer ses produits sur les marchés arabes. Faromcal est une société nationale installée depuis 1978 à Oran.
Elle participe pour la 5e fois à Djazagro. Cette entreprise intervient aussi
bien dans le domaine de la production mais également dans l’importation des produits aromatiques à partir d’Espagne. Son responsable commercial
Toufik Mokhtari s’est dit soulagé de la lever de la restriction. « Avec l’importation nous pouvons compléter la gamme de nos produits » a-t-il
dit. SNC golden green Algérie est un fabriquant algérien de boisson. Installé sur une superficie de 2 hectares dans la zone industrielle d’Akbou,
cette entreprise se dit satisfaite de la qualité des arômes fabriqués localement.
Adrar: encourager l’investissement dans les grandes surfaces
agricoles (APS)
Les participants à un séminaire national sur le thème "Investissement agricole à Adrar, situation et défis" ont plaidé, mardi à Adrar, pour
l’encouragement de l’investissement dans les grandes surfaces agricoles dans cette wilaya du Sud algérien.
Les intervenants, des agronomes, universitaires et des spécialistes dans le domaine agricole, ont mis l’accent sur la mise en valeur des terres en
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jachère, l’extension des surfaces irriguées, l’intensification des efforts de
la recherche scientifique en matière de protection des végétaux et la réduction de la facture de l’importation des semences pour contribuer au
renforcement de la sécurité alimentaire.
Les présents au séminaire, qui ont insisté sur le développement de l’industrie agroalimentaire, ont mis en avant les potentialités de la wilaya
d’Adrar, notamment les terrains plats arables, l’abondance de la ressource hydrique souterraine nécessaire à l’irrigation, notamment au niveau des
communes de Timimoune, Ougrout (nord de la wilaya), Tamentit et Timegtane (Sud de la wilaya).
Le président de la ligue nationale des étudiants algériens (LNEA), Sid Ahmed Redouane, a indiqué que les programmes nationaux de
développement agricole et du renouveau rural "ont largement contribué à la dynamisation et à la diversification de la production agricole et ce, à la
faveur de la stratégie lancée par les pouvoirs publics en 2000 pour la relance du secteur, suivie par les programmes de 2009 préconisant une
série de mesures incitatives en direction des agriculteurs". Ces mesures, appuyées de financements conséquents entre 2000 et 2016
pour la réalisation de 12.000 opérations agricoles, ont été couronnées par
l’intensification de la production agricole, l’amélioration des conditions de vie de la population rurale et l’accroissement du taux de développement
agricole annuel de 8%, a-t-on fait savoir. Ces efforts ont permis la croissance de la production agricole, en plus de
la contribution à l’amélioration du produit intérieur brut (PIB) à 12%, a ajouté le représentant de l’organisation estudiantine.
Initiée par la ligue nationale des étudiants algériens, cette rencontre, à laquelle ont pris part les élus locaux, les représentants des secteurs de
l’agriculture et des ressources en eau, vise à mettre en exergue les atouts de la wilaya d’Adrar en matière de concrétisation de projets structurants
dans le domaine agricole et le renforcement des efforts d’accompagnement financier et technique des opérateurs agricoles.
LE MARCHÉ PÉTROLIER REDOUTE UN CONFLIT AU MOYEN-
ORIENT : Les bruits de bottes dopent le baril (L’Expression)
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Les prix du Brent ont franchi, hier, la barre des 70 dollars après avoir
terminé la semaine passée sur un net recul. La percée est remarquable. Normal. La géopolitique domine l'actualité. Le
Moyen- Orient est plus que jamais en ébullition. Il constitue un théâtre
d'opérations potentiel qui aurait comme acteurs deux puissances militaires mondiales: la Russie et les Etats- Unis. Deux gros producteurs mondiaux
de pétrole qui risquent de mettre le feu au baril. «La séance du jour reste focalisée sur les thématiques géopolitiques...les cours du pétrole, après
avoir baissé la semaine dernière avec le risque d'une «guerre commerciale», montent désormais avec les peurs d'une guerre des
missiles», a expliqué Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix. C'est l'attaque présumée de samedi aux «gaz toxiques» contre Douma, dernière
poche rebelle aux abords de Damas qui risque de mettre le feu aux poudres. La Maison-Blanche avait mis en cause la Russie et l'Iran,
estimant que le pouvoir syrien ne pouvait mener une attaque chimique «sans leur aide matérielle».Le président américain Donald Trump a
menacé Damas, Moscou et Téhéran, leur signifiant qu'ils pourraient payer le prix fort. «Nous appelons les Occidentaux à renoncer à la rhétorique
guerrière», a répondu à l'ONU l'ambassadeur russe Vassily Nebenzia,
mettant en garde contre de graves conséquences en cas d'action armée occidentale. «Il n'y a pas eu d'attaque chimique» à Douma, a-t-il ajouté,
dénonçant une mise en scène. Le spectre d'une riposte militaire a été ravivé lundi après des tirs de missiles, par Israël, contre une base militaire
syrienne, dans le centre du pays. Pour le moment on en reste au stade d'échanges verbaux certes, mais tous les ingrédients sont réunis pour
faire parler la poudre. Le marché pétrolier y est très sensible. Les prix du pétrole qui ont terminé la semaine dernière sur un net recul ont déjà
effacé leurs pertes. Hier vers 15h45 heure algérienne, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin s'échangeait à 70,40 dollars sur
l'Intercontinental Exchange de Londres, enregistrant un bon de 1,75 dollar par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le
New York Mercantile Exchange, le baril de «light sweet crude» pour le contrat de mai se négociait à 65,12 dollars pour prendre 1,70 dollar. Un
rebond notoire. Et si on touchait au pétrole russe qu'adviendrait-il? Les
experts du second groupe bancaire allemand n'y croient pas. «Nous estimons qu'il y a très peu de chance que des sanctions sur le pétrole
russe soient mises en place, et estimons la hausse récente des prix comme excessive», ont jugé les analystes de Commerzbank. Le baril reste
malgré tout assis sur une poudrière. Les tirs de missiles des rebelles Houtis contre l'Arabie saoudite, l'accord sur le nucléaire iranien que les
Américains veulent remettre en cause, les tensions américano-russes qui ont fait tache d'huile, représentent autant d'ingrédients qui augurent
d'une «explosion» des prix du pétrole. Une situation qui ne laisse pas indifférents les cours de l'or noir. Elle se caractérise par une présence des
armées américaine et russe qui sont diamétralement impliquées dans le conflit syrien. «Les marchés sont dans l'expectative et il y a effectivement
de quoi. Les capitales occidentales pourraient chercher à former un front commun contre Moscou, relançant les craintes d'un dérapage dans les
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relations géopolitiques, sur un terrain comme la Syrie par exemple, où les
armées américaine et russe s'opposent de plus en plus», ont averti des analystes parisiens. Rarement conjoncture géopolitique n'a rassemblé
autant d'acteurs de premier plan directement impliqués dans des crises
qui agissent immanquablement sur le marché de l'or noir. Les Etats-Unis, l'Arabie saoudite, la Russie et l'Iran pèsent quelque 35 millions de barils
par jour. De la nitroglycérine pour le baril.
Banque/bourse/Assurance
Réunion des ministres arabes des finances en Jordanie :
L’importance de la stabilité économique pour le développement (El Moudjahid)
Les ministres arabes des Finances ont réaffirmé, hier, au terme de la 9e réunion de leur Conseil, tenue à huit-clos dans la région de la Mer morte
(Jordanie), l'importance de préserver la stabilité économique pour favoriser davantage la croissance dans la région arabe. Lors de la 47e
réunion annuelle des instances financières arabes, marquée par la participation du ministre des Finances, Abderrahmane Raouia,
accompagné d'une délégation algérienne, les ministres Arabes ont examiné les questions de réforme du système des salaires dans les pays
arabes et la nécessité d'associer les compétences et les traitements à la performance et de renforcer le cadre institutionnel, y compris
l'administration des ressources humaines pour qu'elle soit coordonnée
avec les politiques de l'emploi. Concernant la participation du secteur privé aux investissements publics, le Conseil des ministres arabes des
Finances a mis l'accent sur la nécessité de renforcer ce partenariat à même de consolider la contribution du secteur privé dans l'économie.
Selon la déclaration finale du Conseil, les ministres arabes ont évoqué l'état des politiques de soutien aux pays arabes, saluant l'étude menée
par le Fonds monétaire arabe (FMA) et ses recommandations. Appelant à «l'importance d'aider les Etats arabes dans la conception et la mise en
oeuvre des stratégies de construction», les ministres arabes ont salué enfin la coopération des institutions régionales et internationales dans le
cadre de l'initiative régionale.
IMPACT DES CATASTROPHES NATURELLES SUR L'ÉCONOMIE :
2017 a été l'année la plus coûteuse pour les assureurs (Liberté)
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En 2017 les catastrophes naturelles et les désastres causés par l'homme
ont coûté 337 milliards de dollars (273 milliards d'euros) de pertes économiques. C’est selon une étude intitulée Sigma, publiée aujourd’hui
par le réassureur suisse « Swiss Re », qui réalise une évaluation chaque
année depuis 50 ans. L’année dernière a été donc la plus coûteuse pour les assureurs,
enregistrée jusqu'à aujourd'hui, avec une prise en charge par les assureurs qui a atteint 144 milliards de dollars, révèle la même étude.
Toujours selon le même réassureur, les trois ouragans Harvey, Irma et Maria, en Caraïbes et au Sud-Est des Etats-Unis, ont engendrés 217
milliards de pertes économiques et 92 milliards de frais pour les assureurs.
Quant aux coûts des incendies, ils ont atteint les 14 milliards de dollars de demandes de dédommagements, entre les feux qui se sont propagés
en Californie mais aussi au Canada et au Portugal.
Commerce
Baisse de l'activité commerciale au 4ème trimestre 2017 (ONS)
(APS)
L’activité commerciale a enregistré une baisse au quatrième trimestre 2017 notamment chez les grossistes de certains produits, a indiqué
l'Office national des statistiques (ONS) sur la situation et les perspectives dans le commerce.
Dans une enquête-sondage d`opinion menée auprès de commerçants, l'ONS a relevé que pour les grossistes, l'activité commerciale avait connu
une baisse au dernier trimestre de 2017, notamment ceux activant dans le commerce de l’agro-alimentaire, de la Droguerie-quincaillerie-appareils
électroménagers-parfumerie (DQAEMP). Mais l'activité commerciale s’est stabilisée, selon l’opinion des
commerçants-détaillants des combustibles et lubrifiants et des machines et matériel d’équipement.
Par ailleurs, l'ONS a observé que près de 75% des grossistes se plaignent de la "lenteur" des formalités d’acquisition de marchandises et plus de
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33% se plaignent des délais d’approvisionnement qui sont, selon eux,
"longs". Ils déplorent également l’éloignement des sources d’approvisionnements.
En outre, près de 42% de grossistes et 25% de détaillants interrogés
relèvent avoir enregistré des ruptures de stocks de produits, dont essentiellement ceux de l’agro-alimentaires, des DQAEMP et ceux de la
matière première et demi-produits. Quant aux prix d’acquisition des produits, ils ont été jugés "plus élevés",
selon plus de 41% de grossistes et prés de 25% des détaillants notamment ceux de l’agro-alimentaire, des combustibles et des
lubrifiants, de la matière première et demi produits, tandis que le reste des commerçants les ont jugés "stables".
Concernant la qualité et le conditionnement du produit, la plupart des commerçants, grossistes et détaillants enquêtés s'est dite "satisfaite".
Baisse de la demande D'autre part, l'enquête de l'ONS relève que la demande en produits a
continué à baisser au quatrième trimestre 2017, selon des commerçants (grossistes et détaillants) enquêtés.
Cette baisse concerne beaucoup plus les industries agro-alimentaires, les
DQAEMP et les machines et matériel d’équipement. Quant à l`état de la trésorerie, il a été jugé "bon" selon plus de 18% des
grossistes et de plus de la moitié des détaillants, notamment ceux des machines et matériel d’équipement.
En outre, plus de de 67% de grossistes et près de 61% de détaillants ont eu recours à des crédits bancaires.
Plus de 74% des grossistes et plus de 93% des détaillants concernés n’ont pas eu des difficultés à contracter ces crédits, selon l'enquête de l'Office.
Coopération
Session ordinaire du conseil d'administration de l’Union panafricaine des postes : Harmonisation des politiques et
régulations en Afrique (El Moudjahid)
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a reçu, hier à Alger, le Secrétaire
général de l’Union panafricaine des postes (UPAP), Younouss Djibrine, qui effectue une visite de travail en Algérie dans le cadre de la tenue de la
37e session ordinaire du Conseil d’administration de l’UPAP, indique un communiqué des services du Premier ministre. L’audience s’est déroulée
en présence de la ministre de la Poste, des Télécommunications, des
Technologies et du Numérique, Houda-Imane Faraoun, précise la même source.
L’Algérie abrite du 7 au 12 avril courant la 37e session ordinaire du Conseil d’administration de l’UPAP, donnant ainsi suite au mémorandum
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d’entente, signé le 18 janvier dernier par Mme Faraoun et le SG de
l’Union. Ce conseil qui se réunit pour la première fois en Algérie devra adopter le rapport de la 36e session, tenue du 8 au 10 mai 2017, dans la
capitale kenyane, Nairobi. Il devra également valider les rapports et
recommandations des commissions administratives et techniques et arrêter le choix du thème de la journée panafricaine des postes pour
l’année 2019. En marge de la réunion du Conseil, se tiendra aujourd’hui le forum des régulateurs postaux, dont les travaux seront axés sur le thème
de la régulation des services financiers postaux. Ce forum permettra le partage d’expériences et de pratiques relatives aux statuts juridiques et
financiers des Autorités de régulation et au-delà, l’harmonisation des politiques et régulations en Afrique dans le domaine postal. L’UPAP est
une institution spécialisée de l’Union africaine (UA), chargée de la coordination des activités de développement des services postaux en
Afrique. Vers la création d’une poste intelligente
La ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda-Imane Faraoun, a proposé lors du 37e Conseil
d’administration de l’UPAP, la création d’une «poste africaine intelligente»
unique. «L’Algérie propose la création d’une poste africaine intelligente à travers laquelle sera mis en place un réseau postal africain unique», a
indiqué la ministre lors de ce conseil, ajoutant que «cette nouvelle poste sera un moyen permettant d’offrir des produits et prestations de services
modernes unifiés et de haute qualité». Ce système de poste intelligente, qui sera basée sur les nouvelles technologies de l’information et de la
communication, permettra également aux pays africains d’améliorer sensiblement leurs activités postales à tous les niveaux, de développer
leurs réseaux postaux et de diversifier leurs services, a-t-elle dit. Elle a, en outre, relevé que le secteur postal africain, confronté à de nouveaux
défis, tels que le déploiement de l’internet et l’utilisation grandissante des messages électroniques, doit réagir et considérer ces technologies comme
une opportunité de moderniser le secteur postal. Les nouvelles technologies servent, ainsi, à améliorer la collecte, le tri et la distribution
du courrier postal, entre autres, a-t-on expliqué auprès de responsables
du ministère. Se basant sur les estimations fournies par l’Union postale universelle (UPU), Mme Faraoun s’est félicitée du nombre «important» de
bureaux de poste réalisés en Algérie, dont la majorité est reliée aux réseaux en fibre optique ou au satellite. «Plus de 3.800 bureaux de postes
sont opérationnels en Algérie, ce qui représente 32% de l’ensemble des bureaux de poste en Afrique», a-t-elle estimé. Les travaux de la 37e
session du Conseil d’administration de l’UPAP font suite au mémorandum d’entente, signé le 18 janvier dernier, entre Mme Faraoun et le Secrétaire
général de l’Union, Younouss Djibrine. Ce conseil, dont les travaux au niveau des experts ont débuté samedi, gère les affaires de l’Union entre
les Conférences des Plénipotentiaires. Le travail du Conseil, relevant de l’Union africaine (UA), est soutenu par
celui des commissions administratives et techniques qui sont chargés d’une vaste gamme d’aspects des services postaux. En marge des travaux
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de ce conseil qui s’étalera jusqu’à jeudi, Mme Faraoun a reçu
respectivement le directeur général de l’Union postale universelle, Bisahr Abdurahman Hussein, et le secrétaire d’Etat chargé de la Poste de Guinée
Equatoriale, Evita Oma Honorato. Par ailleurs, la ministre, accompagnée
par des responsables de l’UPAP, de l’UPU et d’autres organismes et délégations africaines, a visité le nouveau Bureau de poste itinérant
d’Algérie Poste (AP), doté de l’ensemble des prestations offertes par l’opérateur public. Il s’agit d’un bus fabriqué par la Société nationale des
véhicules industriels (SNVI) et aménagé, à la demande d’Algérie Poste, en bureau postal «qui sera opérationnel dans les prochains jours», a-t-on
expliqué auprès d’AP, ajoutant que ce bureau postal sera déployé notamment au niveau des zones enclavées du pays. Elle a également
visité un télé-centre de formation mobile relevant du ministère de la Formation professionnelle ainsi que d’une station de service mobile
appartenant à la Sonatrach. Améliorer la qualité de service
Plusieurs projets de résolution visant à renforcer les services postaux en Afrique seront examinés lors de la 37e session, a-t-on appris auprès de
l’Union. Il s’agit notamment du projet régional sur l’amélioration de la
qualité de service dans le cadre de la préparation au commerce électronique (ORE). L’UPAP invite les opérateurs «à participer activement
au projet afin d’assurer la préparation de leurs régions respectives au commerce électronique et s’engager à mettre en œuvre les feuilles de
route et les plans d’actions nationaux». L’Union exhorte les régulateurs du secteur postal à assurer le suivi et l’évaluation des progrès réalisés et, au
besoin, participer à la mobilisation des financements nécessaires pour la mise en œuvre des activités relevant du projet. Le Conseil devra aussi
examiner le projet de résolution portant mise en œuvre du système de déclaration en douane (CDS), qui est une application développée par
l’Union postale universelle (UPU) et utilisée pour l’échange de messages électroniques préalables en matière de déclaration en douane. Il est relevé
qu’actuellement les opérateurs traitent manuellement les envois entrants et les douaniers doivent ouvrir plus de 70% des envois, ce qui affecte
négativement le traitement du courrier et le délai de livraison, indique le
projet de résolution. Les Etats membres sont ainsi appelés à prendre les mesures nécessaires
pour la mise en œuvre du CDS qui est l’un des jalons du projet sur la préparation opérationnelle pour le commerce électronique et veiller à
l’échange de données électroniques préalables avec les services de douane. L’autre projet de résolution est celui portant amélioration des
normes de livraison, dans lequel il est stipulé que les Etats membres doivent prendre des mesures adéquates pour améliorer les délais
d’acheminement du courrier. Le projet portant mise en œuvre des systèmes d’adressage et de code postal devra être également examiné
par le Conseil d’administration de l’Union panafricaine des postes à Alger. Les Etats membres sont appelés à accélérer la mise en œuvre des
systèmes d’adressage et de code postal, en accordant notamment la priorité au projet dans les plans nationaux de développement. Le travail
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du Conseil, qui s’étalera jusqu’au 12 avril prochain, est soutenu par celui
des commissions administratives et techniques qui sont chargées d’une vaste gamme d’aspects des services postaux.
Développement des relations algéro-japonaises : L’ambassadeur du Japon dévoile son plan d’action (Reporters)
L’ambassadeur du Japon en Algérie, Kazuya Ogawa, en fonction depuis fin-février, veut hisser les relations entre son pays et l’Algérie à des
niveaux plus élevés. Dans un message posté sur la page officielle de l’ambassade du Japon en
Algérie, sur le réseau social facebook, l’ambassadeur a dévoilé une feuille
de route qui permettra, selon lui, d’aller de l’avant dans le partenariat entre l’Algérie et le Japon. La feuille de route proposée consiste à
organiser des visites de ministres algériens au Japon au cours de l’année. Il s’agit de celles du ministre des Affaire étrangères, Abdelkader Messahel,
et celui de l’Industrie et des Mines Youcef Yousfi. «Je souhaiterais, au courant de l’année 2018, organiser si possible les
visites au Japon d’Abdelkader Messahel, ministre des Affaires étrangères, ainsi que Yousef Yousfi, ministre de l’Industrie et des Mines. Des visites
officielles du côté japonais seront également envisagées dans un futur proche», lit-on dans le document.
Dans son message, l’ambassadeur rappelle que durant les années 1970 et 1980, de nombreuses entreprises japonaises se sont empressées de venir
en Algérie pour l’exploitation des ressources naturelles et ont contribué au développement économique de l’Algérie après son indépendance.
Cependant, pendant la décennie noire, le nombre d’entreprises japonaises
et de ressortissants japonais a beaucoup diminué, fait remarquer la même source. Il ajoute : «La tragédie des attentats dans lesquelles plusieurs
ressortissants japonais ont été victimes, il y a cinq ans, est encore un souvenir très présent dans nos mémoires. La protection des ressortissants
japonais et l’assurance de la sécurité pour des entreprises japonaises sont parmi les rôles les plus importants de l’ambassade. J’entends faire de mon
mieux en gardant cette notion à l’esprit». Evoquant le volet économique, il dira que malgré le haut potentiel de développement en Algérie, «sa
superficie en Afrique, la plus grande, sa population de 40 millions et sa richesse en ressources telles que le pétrole et le gaz naturel, j’ai
l’impression que les relations bilatérales entre l’Algérie et le Japon ne connaissent pas un grand élan ces dernières années».
Toutefois, il souligne que, depuis peu, de plus en plus d’entreprises s’intéressent au marché algérien. «Je tiens à réactiver les relations
économiques algéro-japonaises à travers la conclusion d’un accord
bilatéral sur la promotion et la protection réciproques des investissements et d’une convention fiscale bilatérale. Par ailleurs, les visites officielles
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entre les deux pays restent un sujet important», affirmera-t-il.
Enfin, il a indiqué qu’il consacre du temps pour apprendre l’Histoire de l’Algérie. «J’ai déjà eu l’occasion de travailler dans le continent africain,
notamment au Sénégal et au Rwanda. Le Maghreb, y compris l’Algérie,
étant une nouvelle région pour moi, suscite ma curiosité et me pousse à apprendre plus sur son histoire, sa politique et sa culture», révèle-t-il.
Pour rappel, la compagnie japonaise de fabrication de voitures Toyota a manifesté son intérêt installer une usine en Algérie, d’une capacité de
350 000 voitures par an. Ce projet, une fois validé par les pouvoirs publics, fera de l’Algérie un grand exportateur régional de voitures de
marque Toyota.
Veille
BAD: lancement d'une consultation sur l'avenir du transport aérien
en Afrique (APS)
La Banque africaine de développement (BAD) a réuni les représentants
des compagnies aériennes africaines, des organisations de l'industrie aéronautique, de l'aviation civile et des autorités réglementaires, des
constructeurs d'avions, des financiers et des partenaires au développement pour discuter de l'avenir de l'aviation en Afrique, a indiqué
cette institution africaine sur son site web. La BAD a lancé cette consultation pour recueillir les points de vue des
parties prenantes en vue de la préparation de son plan d'action sur l'aviation dans la foulée du lancement par l'Union africaine de l'initiative
du marché unique du transport aérien africain (SAATM) en janvier. L'aspect central de la SAATM est de permettre aux compagnies aériennes
membres de desservir les aéroports des pays africains membres pour
réaliser un ciel ouvert en Afrique, stimulant ainsi le trafic et le commerce et atteignant une croissance à deux chiffres dans l'industrie d'ici 2023
conformément à l'initiative SAATM, explique la BAD. Une grande partie de la discussion de la conférence a porté sur les
mesures pratiques nécessaires pour atteindre ces objectifs et éliminer les défis persistants auxquels le transport aérien africain est confronté,
notamment les tarifs élevés, les frais et redevances, les infrastructures médiocres et l'accès coûteux au financement, a expliqué la même source.
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Les tarifs aériens en Afrique sont deux ou trois fois plus élevés que dans
d'autres parties du monde pour des distances comparables, ajoute la BAD. De nombreuses suggestions sur les politiques et les solutions ont émergé
lors de cet événement de deux jours incluant une forte recommandation
pour une approche régionale pour accélérer les plans de sûreté et de sécurité, et l'extension de la formation de renforcement des capacités à
tout le personnel technique et exécutif. Les délégués ont appelé à mettre davantage l'accent sur la taille de la
flotte, en accordant la priorité aux aéronefs à fuselage étroit et aux avions régionaux dans le financement de l'aviation.
Ils ont également appelé à un engagement accru des gouvernements et à un alignement des cadres juridiques nationaux sur les conventions
internationales. La réunion a exhorté les gouvernements à adopter une approche de prise
de décision plus collaborative, avec des consultations au niveau régional, pour la construction de l'infrastructure des aéroports et des services de
navigation aérienne. Les délégués ont fréquemment fait référence à une étude "InterVISTAS"de
2014, commandée par l'Association du transport aérien international
(IATA), qui a modélisé l'impact d'un accord de ciel ouvert entre 12 pays africains.
Le trafic de passagers dans ces pays devrait augmenter de plus de 80%, passant de 6,1 millions à 11 millions de passagers.
L'étude a estimé que le PIB augmenterait de 1,3 milliard de dollars avec la création de 155.000 emplois.
"Nous allons préparer un plan d'action, non seulement pour la Banque mais pour toutes les parties prenantes. Lorsque cela aura été fait, nous
élaborerons le cadre stratégique de la Banque pour l'aviation", a déclaré le directeur du Département de l'infrastructure et du développement
urbain de la BAD, Amadou Oumarou. Au cours de la dernière décennie, la BAD a investi près de 1 milliard de
dollars dans la construction et l'expansion de terminaux aéroportuaires, ainsi que dans la sécurité aérienne et le financement d'avions.