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MANUEL DE PROCÉDURE

A T A

Guide réservé à l’usage exclusif des collaborateurs des services Formalités Internationales

des Chambres de Commerce et d’Industrie de France

Reproduction et diffusion interdites sans accord formel écrit du Département Formalités Internationales et Services aux Entreprises de la CCIP

- 1 - Guide ATA version www.formint.net

Pages

Préambule ................................................................................................................... 1

CARNET ATA

O B T E N T I O N ....................................................................... 2

conditions d'obtention et de validation ................................. 3 1°/ précautions préalables ....................................................................... 3 2°/ l'engagement ..................................................................................... 3 3°/ signatures .......................................................................................... 3 4°/ pouvoir de signature .......................................................................... 4 5°/ la liste générale des marchandises .................................................... 4 composition .................................................................................... 5 1°/ cheminement ..................................................................................... 5 2°/ nature de l'opération ....................................................................... 5/6 3°/ feuilles supplémentaires .................................................................... 6 4°/ ordre et numérotation des feuillets ..................................................... 6 5°/ duplicata............................................................................................. 7 rédaction .......................................................................................... 7 1°/ recto ................................................................................................... 8 2°/ verso .................................................................................................. 8 validation ......................................................................................... 9 1°/ création d'une fiche client .................................................................. 9 2°/ vérification de la conformité de la rédaction ..................................... 10 3°/ validation .......................................................................................... 11 A) les visas ............................................................................................ 11 B) mise-à-jour de la fiche client ............................................................. 12 C) prorogation et duplicata ............................................................... 12/13

U T I L I S A T I O N ................................................................. 14

1°/ la prise en charge ............................................................................ 14 2°/ les diverses opérations de passage en douane + mécanismes ...... 14 3°/ restriction de validité d'une opération ......................................... 14/15 4°/ utilisation du carnet ATA en tant que document de transit .............. 15 5°/ dispositions particulières d'application ............................................. 15 6°/ le "carnet de remplacement" ............................................................ 16


7°/ autres régimes particuliers : pays d’Afrique de l’Ouest .................... 17 8°/ autres utilisations du carnet ATA ..................................................... 17

R E S T I T U T I O N : Pré-Contentieux & Archivage .... 18

RESTITUTION ................................................................................... 18 Procédure de contrôle d’un carnet lors de sa restitution ....................... 21

PRÉ-CONTENTIEUX ........................................................................ 19 apurement des carnets ........................................................... 19 1°/ carnet apuré ..................................................................................... 19 en cas de laisser-sur-place volontaire ou non ................................... 20 en cas d’application d’un autre régime .............................................. 20 2°/ carnet non apuré .............................................................................. 20 comment éviter un litige ou minimiser sa gravité ........... 20 1°/ carnet en cours de validité ............................................................... 20 A) marchandises réimportées ............................................................... 20 B) marchandises laissées sur place ...................................................... 20 2°/ carnet périmé ................................................................................... 21 3°/ carnet égaré ou détruit ..................................................................... 21 A) la validité du carnet n'est pas échue .................................................. 21 + les marchandises se trouvent à l'étranger ........................................ 21 + les marchandises ont été réimportées .............................................. 21 B) la validité du carnet est échue ..................................................... 21/22 + les marchandises se trouvent à l'étranger ........................................ 22 + les marchandises ont été réimportées .............................................. 22 suivi et mise-à-jour du fichier clients ................................... 22

ARCHIVAGE ....................................................................................... 23 C O N T E N T I E U X .............................................................. 24 déroulement type d'un contentieux .................................................... 26 gestion comptable d'un contentieux .................................................. 28

CARNET CPD CHINE-TAIWAN

Conclusion ANNEXES


O B T E N T I O N

QUOI - POURQUOI ? Le carnet ATA est un document douanier d'exportation temporaire utilisé dans le

cadre de la Convention Internationale ATA entrée en vigueur le 30/7/1963. Il est valable 1 an à partir de sa date d'émission, sauf restriction des douanes étrangères à l'entrée sur leur territoire. Il permet d'importer temporairement des marchandises dans plus de 60 pays ou territoires douaniers et présente de nombreux avantages :

- il facilite l'accomplissement des formalités douanières en réunissant sur un

même document l'ensemble des déclarations à effectuer (exportation, importation, réexportation, réimportation, transit).

- il dispense le titulaire de cautionner les droits et taxes en devises auprès des

autorités douanières du pays d'importation; la CCIP en tant qu'Organisme Garant fournit cette caution aux lieu et place du titulaire.

- il est valable pour une ou plusieurs opérations d'admission temporaire réalisées

dans un ou plusieurs pays. - sa facilité de rédaction ne nécessite pas de connaissances douanières

particulières. Il sert à exporter temporairement des marchandises en suspension des droits et

taxes dans le cadre des 3 principales conventions : + échantillons commerciaux.

+ expositions et foires. + matériel professionnel. D'autres conventions existent qui, selon les pays, facilitent le transit, le tourisme,

les échanges scientifiques, la circulation d'emballages, etc... Les produits mêmes qui ont été exportés doivent revenir en l'état, à l’identique,

sans aucune transformation ni modification. QUI ? Les carnets ATA ne peuvent être délivrés qu'à des ressortissants dûment identifiés

par la CCI émettrice, que ces derniers soient des sociétés, des artisans, des particuliers, des associations, ou autres entités juridiques.

OÙ - COMMENT ? Après s'être procuré auprès de la CCI les imprimés nécessaires au type de voyage

envisagé, le demandeur rédige l'ensemble des documents, et les présente à la CCI pour validation.

Les carnets sont émis par la CCI dans le ressort de laquelle le bénéficiaire a son

siège social ou sa résidence.


CONDITIONS D'OBTENTION ET DE VALIDATION 1°/ précautions préalables : Lorsqu'une personne physique ou morale sollicite pour la première fois la

délivrance d'un carnet ATA, elle doit produire un document attestant son existence : - société enregistrée au Registre de Commerce et des Sociétés : extrait K BIS de

moins de 3 mois, - artisan : extrait L BIS de moins de 3 mois, - association : récépissé de déclaration/modification d'association, - professions libérales : carte professionnelle, - particulier : copie de la carte d’identité et justificatif de domicile de moins de

2 mois.

possibilité de vérification sur serveurs télématiques des CCI, des Tribunaux de Commerce («Infogreffe» 36.29.11.11), ou de l’INPI (36.17 «Euridile»).

En cas de renseignements négatifs sur l'entreprise (comptes annuels déficitaires,

procédure de liquidation judiciaire, redressement judiciaire, etc...), consulter la CCIP et demander l’accord des assureurs et du mandataire judiciaire qui pourront exiger des garanties supplémentaires (caution bancaire) ou, le cas échéant, refuser l’émission du carnet.

Si le demandeur est un artisan, une association ou un particulier, il doit fournir

des garanties financières suffisantes (accord particulier écrit des assureurs) afin de couvrir le risque potentiel lié à l'utilisation du carnet.

Dans tous les cas, la CCI émettrice doit prendre toutes les précautions nécessaires

pour s'assurer de la solvabilité du demandeur, et ne délivrer en aucun cas un carnet dont le montant dépasserait le plafond défini par les assureurs sans accord écrit de ceux-ci ( , 1°/, page 9).

2°/ l’engagement : Par la signature de la "DEMANDE DE CARNET DE PASSAGE EN DOUANE", le

titulaire s'engage à rapatrier les marchandises exportées dans les délais impartis, ou, en cas de non réimportation, à produire des justificatifs douaniers valables attestant l'apurement du titre, et d'une façon générale à se conformer à toutes les obligations en vigueur tant aux termes de la réglementation française que de la réglementation des pays d'importation ou de transit.

Enfin, au cas où sur réclamation contentieuse des autorités douanières concernées,

la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris serait amenée à verser le montant de la caution accordée, le titulaire s'engage à lui rembourser immédiatement la somme payée ou la somme éventuellement exigée, ainsi que les frais de gestion de contentieux occasionnés par la non restitution et/ou la mauvaise utilisation du carnet.

3°/ signatures : L'engagement, la couverture du carnet [+ feuille(s) supplémentaire(s) verte(s)]

ainsi que la liste générale des marchandises sur papier à en-tête commercial (à l'identique des feuillets) ne peuvent être signés que par le représentant légal de la société ou de l'association, ou toute autre personne qui a reçu pouvoir de celui-ci.


EN AUCUN CAS, LES AUTRES FEUILLETS NE DOIVENT ÊTRE PRÉ-SIGNÉS. Ils seront signés au bureau de douane par le titulaire ou son représentant au fur et à mesure des passages en douane.

Si l’utilisateur du carnet lors d’une présentation en douane n’est pas soit le titulaire, soit son représentant désigné en rubrique ’B’ de la couverture verte et les feuillets, il est indispensable de joindre au carnet le ou les pouvoirs nécessaires souvent exigés par les douanes ( modèle + annexe 3.11). Par exemple, pour des marchandises transportées non pas en bagages accompagnés mais en fret sous la responsabilité d’un transitaire.

4°/ pouvoir : Le pouvoir de signature (procuration) peut être délégué à toute personne

nommément désignée par le représentant légal de l'entreprise ( ANNEXE 3.1).

5°/ la liste générale des marchandises : La liste générale des marchandises, telle qu'elle est reprise au verso de la

couverture du carnet, est reproduite sur papier à en-tête commercial de la société et déposée à la CCI en constitution du dossier. Elle n'est pas modifiable après visa en application du principe de l'intangibilité de la liste descriptive.

"Section V / [B42]" du Règlement Particulier des douanes sur les carnets ATA : « Les indications portées sur la liste descriptive ne peuvent plus être modifiées après l’émission du carnet ni par l’association émettrice, ni par le titulaire, ni par la douane. En particulier, un échantillon donné doit porter le même numéro d’ordre jusqu’à la fin des opérations effectuées sous le couvert du carnet ATA »

La mention suivante clôture la liste :

"Je soussigné, ...., certifie que les sommes ci-dessus mentionnées correspondent aux prix de vente hors-taxes des marchandises exportées."

CONTRÔLE DU COMMERCE EXTÉRIEUR Pour l'exportation temporaire de marchandises d'un type particulier (armes, matériel informatique, animaux vivants...), la réglementation douanière peut exiger la production de documents spécifiques annexes tels les licences, les certificats sanitaires, ... De façon similaire, l’admission temporaire dans les pays étrangers peut être soumise à autorisation particulière.

par exemple, en France :

- pour les produits soumis au contrôle de la destination finale : æ contacter le SETICE (Service des Titres du Commerce Extérieur) 8, rue de la Tour des Dames - 75009 PARIS & 01.40.04.04.04

- pour les matériels de guerre et produits assimilés : æ contacter la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects - Division E2 23 bis, rue de l'Université - 75007 PARIS - & 01.44.74.46.79 / 01.44.74.46.80

- pour les films devant être visionnés à l'étranger : æ contacter le C.N.C. (Comité National du Cinéma) 12, rue de Lübeck - 75116 PARIS & 01.44.34.38.80

NOTA BENE

NOTA BENE


COMPOSITION Le carnet est à constituer en fonction des opérations à effectuer à raison d'un

certain nombre de jeux de 2 feuillets par opération et par pays, sachant que le nombre d'opérations ne peut en aucun cas excéder 10 admissions temporaires.

Ainsi, la composition du carnet est déterminée en fonction du cheminement et de

la nature de l'opération :

1°/ cheminement :

Il existe 3 types de voyages : (ANNEXE 3.2)

+ le simple aller-retour.

+ le voyage en étoile ou aller-retours multiples :

autant de départs de Communauté Européenne et retours que de pays visités.

+ le voyage circulaire :

un départ de Communauté Européenne + "x" pays visités + un retour dans la Communauté Européenne.

La combinaison de ces différents types de voyages est possible. Il y a donc lieu de prévoir autant de feuillets d'exportation et de réimportation

(feuillets jaunes) qu'il y aura de départs et de retours de/dans la Communauté Européenne, autant de feuillets d'importation et de réexportation (feuillets blancs) qu'il y aura de pays visités avec présentation de la marchandise et autant de fois 2 feuillets de transit (feuillets bleus) qu'il y aura de pays traversés et/ou de transits internes (transferts entre deux bureaux de douane d'un même pays).

Si la réimportation des marchandises doit s'effectuer de manière fractionnée,

prévoir dès l’émission du carnet d'un nombre suffisant de feuillets de réexportation et réimportation, et de transit si nécessaire.

2°/ nature de l’opération :

A/ conventions exposition et foires et manifestations similaires :

un minimum de 4 feuillets de transit supplémentaires est à prévoir dans la composition des carnets utilisés dans le cadre des conventions Foires-Expositions (domiciliation des opérations au bureau de douane de la foire).

B/ cas particuliers :

carnet limité au transit : par exemple, trajet France/Italie via le territoire douanier helvétique, avec autant de feuillets d'exportation et réimportation que de sorties et de retours dans la Communauté Européenne.

NOTA BENE


pour les marchandises soumises à présentation à un bureau de douane spécialisé :

(articles en métaux précieux, de joaillerie...), il est à prévoir un nombre suffisant de feuillets de transit (pour transits internes : du bureau intérieur a bureau de sortie, et du bureau de réimportation au bureau intérieur).

3°/ feuillets supplémentaires : Si l'ensemble des marchandises ne peut être listé en totalité au verso des feuillets,

des imprimés dénommés feuillets supplémentaires, de couleur identique aux feuillets principaux, doivent être utilisés.

4°/ ordre et numérotation des feuillets : Les feuillets composant un carnet sont groupés et numérotés par jeux de 2

(exportation + réimportation, importation + réexportation). Quant aux jeux de transit, les feuillets seront numérotés, et différenciés par les mentions Primata et Duplicata.

L'ordonnancement des feuillets, sauf dans le cas d’un aller-retour simple, se fait de

la manière suivante : couverture verte suivie, dans l'ordre, des feuillets jaunes, des feuillets blancs, et

des feuillets bleus ( Annexes 3.2bis).

Ordonnancement d’un carnet simple (un voyage aller-retour) :

TYPE DE FEUILLET NUMÉRO

- une COUVERTURE (verte) de dessus, - un feuillet « EXPORTATION » (jaune), - un feuillet « IMPORTATION » (blanc), - un feuillet « RÉEXPORTATION » (blanc), - un feuillet « RÉIMPORTATION » (jaune), - un feuillet « TRANSIT » (bleu), - un feuillet « TRANSIT » (bleu), - un feuillet « TRANSIT » (bleu), - un feuillet « TRANSIT » (bleu), - une COUVERTURE (verte) de dessous.

- 1 1 1 1 1 1 2 2 -

Primata Duplicata Primata Duplicata

Ordonnancement d’un carnet à plusieurs voyages (exemples à 4 voyages) :


+ jaunes Exportation 1 Réimportation 1

...............................................................................................................……….......................……..........

+ blancs Importation 1 Réexportation 1 Importation 2 Réexportation 2 Importation 3 Réexportation 3 Importation 4 Réexportation 4

...............................................................................................................……….......................……..........

+ bleus Transit 1 Primata Transit 1 Duplicata Transit 2 Primata Transit 2 Duplicata

Transit... (en tant que de besoin)

FRANCE JAPON

VOyAgE ALLER-RETOUR

VOyAgE CIRCULAIRE

USA SUISSE

CANADA

FRANCE

JAPON



+ jaunes Exportation 1 Réimportation 1 Exportation 2 Réimportation 2 Exportation 3 Réimportation 3 Exportation 4 Réimportation 4

...............................................................................................................……….......................……..........

+ blancs Importation 1 Réexportation 1 Importation 2 Réexportation 2 Importation 3 Réexportation 3 Importation 4 Réexportation 4

...............................................................................................................……….......................……..........

+ bleus Transit 1 Primata Transit 1 Duplicata Transit 2 Primata Transit 2 Duplicata

Transit... (en tant que de besoin) Cette présentation par paire est indispensable pour le bon apurement du carnet.

5°/ duplicata : Si un carnet est perdu, détruit ou volé en cours d'utilisation, un duplicata peut être

délivré par la CCI émettrice et sera composé de la façon suivante :

si la marchandise se trouve encore à l’étranger : une couverture, un feuillet de réexportation, un feuillet de réimportation et un

nombre de jeux de transit suffisant.

si la marchandise a été rapatriée dans la Communauté Européenne : une couverture, un feuillet de réimportation et un nombre de jeux de transit

suffisant.

Ce duplicata n’est accordé que pour permettre le retour définitif des marchandises en Communauté Européenne.

Le carnet porte le même numéro que le carnet original, et sa validité est identique.

RÉDACTION

Conformément aux dispositions de la Convention ATA, le carnet doit être rédigé

en français, et au besoin dans une deuxième langue. Lorsque le carnet est rédigé dans une autre langue que celle du pays d'importation, les autorités douanières peuvent exiger une traduction de la liste des marchandises (voir les fiches pays en Annexe n° 4).

Tous les feuillets composant le carnet doivent être renseignés de façon semblable,

en original, sans aucun ajout de type collage, agrafage,... Ils reprennent à l'identique les

NOTA BENE

VOyAgE EN ÉTOILE

USA SUISSE

CANADA

FRANCE

JAPON


informations portées dans les diverses rubriques sur la couverture, ces informations ne pouvant en aucun cas être modifiées après validation.

La couverture du carnet est toujours rédigée en original, tout autre moyen de

reproduction pouvant être utilisé pour les autres feuillets, tout en veillant à la parfaite lisibilité des informations portées sur les documents.

Cependant, seules la couverture et ses éventuelles feuilles supplémentaires sont

obligatoirement signées par le titulaire avant validation du carnet, les autres feuillets ne devant être émargés par LE REPRÉSENTANT QU'AU FUR ET À MESURE DES PASSAGES EN DOUANE.

1°/ recto :

ANNEXE 3.3 (couverture du carnet) Seules les rubriques A, B et C sont à renseigner par le titulaire : -A- Titulaire :

Nom et adresse de la personne morale ou physique, propriétaire ou détentrice des marchandises reprises sur le carnet.

-B- Représenté par :

Nom et adresse de la personne qui présentera ces marchandises aux bureaux de douane ( / 3° / § 2, page 3 & 4).

-C- Utilisation prévue des marchandises :

Échantillons commerciaux pour prospection, foire, exposition, ou matériel professionnel pour dépannage, montage, mesure, essai, reportage, ...

C'est la nature de l'utilisation qui définit la convention applicable. Par exemple,

des outils exportés temporairement par un fabricant d'outillage ou un revendeur pour être présentés à des prospects en vue de recueillir des commandes, relèvent de la

A. TITULAIRE ET ADRESSE/Holder and address

G/ RÉSERVÉ A L’ASSOCIATION ÉMETTRICE/For issuing Association use COUVERTURE/Front cover

a/ CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE PARIS

CARNET ATA N° ATA Carnet N°

FR

B. REPRÉSENTÉ PAR*/Represented by*

b/ DÉLIVRÉ PAR/Issued by

CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE PARIS PARIS HAUTS DE SEINE SEINE-SAINT-DENIS VAL DE MARNE

C. UTILISATION PRÉVUE DES MARCHANDISES/ Intended use of goods*

c/ VALABLE JUSQU’AU/Valid until

…..……… /…..……… /……..…… année mois jour(inclus) year month day (inclusive)


Convention échantillons commerciaux. Les mêmes outils, emportés par un technicien devant effectuer des travaux de montage ou de réparation, dépendent de la Convention matériel professionnel. Enfin, présentés lors d'une foire exposition, c'est la Convention Expositions et Foires et manifestations similaires qui s'applique.

2°/ verso :

ANNEXE 3.3 Numéro d'ordre

à chaque article repris sur la liste générale des marchandises est attribué un numéro d'ordre selon le principe d'une suite numérique. Ainsi, le dernier numéro d'ordre de la liste est nécessairement égal au total général du nombre d'articles.

Désignation commerciale

il s'agit d'énumérer de façon claire et précise la nature des marchandises. Sont repris ici les marque, modèle, type, numéro de série, contexture ou toute autre information permettant d'identifier précisément les articles.

exemples de liste ( ANNEXE 3.4)

Nombre de pièces

reporter le nombre d'articles. Poids ou volume

seule la Suisse exige que les poids soient mentionnés. Valeur

reporter, en francs français, le prix de vente hors-taxes auquel serait vendu la marchandise au client à l'étranger. Ne jamais porter les centimes; arrondir au franc le plus proche.

N° d’ordre Désignation commerciale des marchandises et, le cas échéant, marques et numéros*

Nombre de Pièces

Poids ou Volume Valeur * Réservé à la

douane

1

2

3

4

5

6

7

exemple

1/10 11

12/13 14/17 18/19 20/22 23/24 25/26

27/28

Pull Over ML 97% Coton 3% Lurex Pull Over ML 50% Coton 50% Laine Gilet ML 95% Coton 5% Soie 2 Paires de Chaussures Cuir Noir 1 Ensemble Jupe + Spencer 100% Laine Bracelet Or 81 Gr & Rubis 2 CT 1 Paire de Boucles d’Oreilles Or 25 Gr Micro-ordinateurs portables TOSHIBA T 6400 DXC n° 542198 & 847546 Appareil photo CANON EOS 100 n° 6662183 + Zoom USM 28-105 n° 5554321

10 1 2 4 2 3 2 2 2

28

6,0 KG 0,6 KG 0,8 KG 1,2 KG 3,6 KG 0,4 KG

8,0 KG

0,8 KG

21,4 KG

3.950 FRF

350 FRF 1.000 FRF 1.500 FRF 1.850 FRF

148.500 FRF 15.000 FRF

60.000 FRF

5.250 FRF

237.400 FRF

FR FR FR FR FR FR FR

JP

JP

ARRÊTÉ LA PRÉSENTE LISTE À VINGT-HUIT ARTICLES POUR UNE VALEUR GLOBALE HORS-TAXE DE DEUX CENT TRENTE SEPT MILLE QUATRE CENT FRANCS FRANÇAIS.


Origine

l'origine doit être spécifiée au moyen des codes ISO à 2 lettres ( ANNEXE 3.5) + ( Règlement 2365/91 sur le T2L).

La liste des marchandises, une fois complétée au verso de la couverture et sur

chacun des feuillets, est arrêtée par l'inscription de la mention suivante :

ARRETÉ LA PRESENTE LISTE À "x" ARTICLES POUR UNE VALEUR GLOBALE HORS-TAXES DE "x" FRANCS FRANÇAIS.

des marchandises de même désignation commerciale et de valeur équivalente peuvent être regroupées sur une même ligne de numéro d'ordre.

les marchandises consommables (produits alimentaires, documentation, supports publicitaires, consommables de stand...) ne doivent pas figurer sur le carnet mais, sur appréciation des douanes, peuvent faire l'objet d'une mise à la consommation.

seuls les véhicules ateliers autonomes ou les véhicules transportés sur plate-forme peuvent être repris sur un carnet ATA, sauf cas particuliers de dispenses... consulter la C.C.I.P. ( Annexes 90 à 96 du Code des Douanes Communautaire).

VALIDATION

1°/ création d’une fiche client : Pour chaque nouvelle entreprise (personne physique ou morale) est constituée et

renseignée une fiche client ( ANNEXE 3.6) reprenant les informations contenues dans les documents présentés (extrait du Registre du Commerce et des Sociétés, pièce d'identité, habilitation de signature...).

Sachant que toute demande de remboursement liée au règlement d'un litige

interdit la délivrance d'un nouveau carnet, la mise-à-jour de cette fiche apparaît de ce fait primordiale.

Par ailleurs, le risque inhérent à tout carnet étant proportionnel à sa VALEUR

(risque multiplié par le nombre de pays où le carnet est utilisé), l'émission d'un nouveau titre ne peut qu'augmenter les risques cumulés dans l'en-cours. Ce risque croît avec le nombre de voyages et de pays.

Par la suite, la consultation de cette fiche permet d'apprécier l'opportunité de la

délivrance de tout autre carnet, selon les critères d'évaluation suivants : + les carnets non restitués :

dont la validité est expirée. en cours de validité.

+ carnets restitués non apurés (pré-contentieux).

NOTA BENE


+ carnets en contentieux (évaluation de la taxation). + carnets faisant l'objet d'un paiement des droits et taxes. + total de l'encours engagé. + situation juridique et économique de la société. L'émission de tout carnet est soumis à l’application rigoureuse des procédures

définies et énoncées par l’assureur-caution à l’annexe 3.7. En cas de dépassement d’un plafond d’encours, des garanties complémentaires (caution bancaire par exemple) pourront être exigées par l’assureur-caution.

Il est cependant précisé que tout carnet émis doit être soumis au paiement de la prime en fonction du barème en vigueur, la caution bancaire s'analysant comme une garantie complémentaire ponctuelle en raison du risque, exigée en sus du paiement de la prime de base.

2°/ vérification de la conformité de la rédaction : Après s'être assuré que les conditions d'obtention du carnet ont bien été respectées

( Chapitre , page 3), vérifier que la composition et la rédaction du titre sont conformes aux principes précédemment énoncés.

Numérotation d'ordre

Le dernier numéro d'ordre doit être égal au nombre total des articles.

Désignation des marchandises

Il appartient à la CCI émettrice de veiller à ce que la désignation commerciale des marchandises couvertes par le carnet ATA soit formulée avec toute l'exactitude possible de manière à permettre aux autorités douanières, notamment en cas de régularisation des carnets par le paiement des droits et taxes exigibles à l'importation, de déterminer sans difficulté particulière le classement tarifaire desdites marchandises.

Valeur des marchandises

Il faut reprendre ici le prix de vente hors taxes d'exportation dans le pays d'émission du carnet. Dans le cas de matériels usagés, reprendre la valeur vénale de la marchandise (valeur de la transaction commerciale).

Articles 141 à 156 du Code des douanes communautaire. Même si le titulaire n'accorde aucune valeur marchande aux articles qu'il exporte,

ceux-ci ont une valeur en douane qui doit être reprise sur le carnet. En termes douaniers, les échantillons sans valeur sont des articles ou parties

d'articles inutilisables pour leur usage normal, ou rendus tels par perforation, lacération, etc..., alors que des pieds de chaussures droits ou gauches, des gants droits ou gauches par exemple, ont leur valeur propre (50 % du prix de la paire).

En vue de prévenir les minorations de valeur, il appartient à la CCI émettrice

d'attirer l'attention des titulaires sur l'obligation qui leur incombe de déclarer des valeurs correspondant aux prix de vente réels hors taxes.

NOTA BENE


Il importe de savoir que le titulaire s'expose à l'application de :

+ fortes sanctions, saisie ou confiscation des marchandises, au cas où des minorations de valeur seraient relevées par les services des douanes au moment de l'importation temporaire des marchandises ou de leur cheminement sous le régime du transit douanier;

+ amendes élevées au moment de la régularisation des carnets ATA par le paiement des droits et taxes à l'importation.

Dans l'hypothèse où des cas de fraude caractérisée viendraient à être portés à sa

connaissance par les administrations douanières, il incombe à la CCI émettrice de ne plus délivrer de carnets ATA, soit temporairement, soit définitivement, au titulaire qui aurait fait l’objet de sanctions.

Libellé des montants

Les valeurs portées dans la liste générale des marchandises couvertes par un carnet ATA doivent être libellées d'une manière claire en francs français (sans porter de centimes !) et suivies du code monnaie ISO "FRF".

3°/ validation :

A/ les visas : le carnet

Après avoir procédé à l'ordonnancement des feuillets :

les numéroter comme précisé au Chapitre / 4°, page 6.

au recto de la page 1 de la couverture ainsi qu'à l'en-tête d'éventuelles feuilles supplémentaires vertes, l'agent de formalités reporte son nom et sa signature, la date de délivrance, et appose le cachet officiel le la CCI dans le cadre (Signature du délégué...) prévu à cet effet,

et, encadrer le(s) pays de destination et/ou de transit, et rayer les autres.

sur tous les formulaires, porter clairement le numéro du carnet à l'aide d'un cachet (et jamais sous forme manuscrite!). Le numéro du carnet comprend le code pays, le code région économique exprimé en chiffres romains, l'indice CCI en chiffres arabes, l'année en cours, et le numéro d'ordre chronologique.

exemple : FR/ IV.7 / 2000 / 1234 le nom de la CCI émettrice (nom de la ville) doit figurer clairement dans le

cadre (b) prévu à cet effet. la validité du carnet est limitée à un an. La date d'expiration du titre est libellée

dans l'ordre suivant : ANNÉE / MOIS / JOUR

exemple : 2001 / 01 / 18 pour un carnet émis le 19/01/2000.


les documents annexes : constitution du dossier client

la "Demande de Carnet" : ( Annexe 3.8)

L'agent de formalités complète le cadre réservé à la CCI émettrice : composition, destination, convention, date d'émission, report du numéro du carnet.

S'assurer que les renseignements portés sur l'engagement sont clairs et lisibles sur les quatre feuillets (valeur, date...)

Noter systématiquement la date de retour prévue des marchandises.

Le feuillet rose est transmis au Cabinet d'Assurances dès émission du titre. Le feuillet jaune est remis au titulaire ( ANNEXE 3.9). Les feuillets blancs et bleus sont conservés par la CCI émettrice. Le feuillet vert est adressé à la CCIP dès émission du titre.

la liste générale sur papier à en-tête commercial :

elle est agrafée aux feuillets blanc et bleu de la "demande de carnet".

Lorsque le carnet a été constitué et visé, la note aux utilisateurs ( ANNEXE 3.10) est agrafée à l'ensemble des formulaires.

Ne pas oublier que rappeler les principes élémentaires d'utilisation du carnet au

titulaire avant son départ participe de la pédagogie et diminue les risques de contentieux.

Insister tout particulièrement sur la nécessité qu'il y a pour le titulaire de faire viser son carnet lors du franchissement des frontières des pays d'exportation, d'importation temporaire, et éventuellement de transit aux bureaux de douane respectifs (à chaque passage et de chaque côté de la frontière), et ce pendant les heures légales d’ouverture des bureaux.

Selon le principe d'intangibilité de la liste descriptive du carnet, les opérations de

validation une fois effectuées, aucune modification ne pourra être apportée au carnet ( / 5°, page 4).

B/ mise-à-jour de la fiche client :

A chaque émission ou restitution de carnet comme à tout nouvel événement concernant un titulaire, la fiche est immédiatement renseignée. Elle permet d'assurer le suivi de l'entreprise au sein du service Commerce Extérieur de la CCI.

L’indication du numéro SIREN est indispensable au bon suivi des dossiers de chaque entreprise.

C/ Prorogation et Duplicata :

prorogation

La réglementation stipule que les associations émettrices ne peuvent délivrer un carnet ATA dont la validité serait supérieure à un an ( article n° 5 de la Convention ATA de Bruxelles du 6 Décembre 1961). Cependant, à titre exceptionnel, et sous réserve de l'accord exprès et préalable des douanes étrangères et françaises, cette validité peut être prorogée pour une durée minimale.

Le titulaire motive alors sa requête par écrit accompagnée de l'accord des douanes. Ces documents sont joints à la Demande de Carnet, laquelle est complétée de la

NOTA BENE


mention "prorogation jusqu'au AA/MM/JJ sous réserve de l'accord des douanes concernées". Cette même annotation certifiée par le cachet officiel de la CCI et la signature de l'agent de formalités est reportée sur la couverture et sur les feuillets destinés à être visés.

duplicata ( Article 11 de la Convention ATA de Bruxelles du 6 Décembre 1961)

Dans les cas où le carnet serait perdu, détruit, ou volé, le titulaire fait alors une demande écrite de duplicata. Il doit alors reconstituer ce carnet conformément aux règles énoncées au Chapitre / 5° (page 7).

Le duplicata est renseigné et visé à l'identique de l'original (numéro de carnet, validité...).

La Demande de Carnet et le duplicata sont complétés de la mention "duplicata délivré le AA/MM/JJ". Cette même annotation certifiée par le cachet officiel de la CCI et la signature de l'agent de formalités est reportée sur tous les formulaires du carnet.

Les cas de duplication et de prorogation peuvent être combinés, sous réserve d'avoir satisfait aux exigences douanières des pays respectifs et d'y apporter la plus grande vigilance.

carnet de remplacement ( pages 16 et suivantes)

* le prix des imprimés n’est pas perçu dans le cas d’une prorogation de carnet, puisque le titre d’exportation temporaire d’origine est conservé.

NOTA BENE

Dans les trois cas, prorogation, duplicata, remplacement,

la prime et la C.I.G. sont perçues à nouveau au tarif en vigueur (100%)

ainsi que le coût des visas et des imprimés*.


U T I L I S A T I O N

Les marchandises ainsi que le carnet doivent être présentés spontanément par le

représentant (repris au cadre "B" du recto des feuillets) aux services douaniers, aux jours et heures ouvrables :

+ à l'aéroport ou la gare de départ, de destination ou de retour. + de part et d'autre d'une même frontière. + à la foire officielle ou au salon professionnel. + aux bureaux des douanes spécialisés pour les carnets comportant des

marchandises particulières (bijoux, animaux vivants...). Lorsqu'un carnet doit être utilisé par une personne autre que le représentant

sus-désigné, celle-ci devra être munie d'un pouvoir de représentation établi sur papier à en-tête commercial au nom du titulaire ( / 3°, pages 3 & 4).

1°/ la prise en charge : Avant le départ, il est conseillé au représentant de se présenter, pourvu du carnet

et des marchandises, au bureau de douane compétent le plus proche du lieu de départ des marchandises afin que les services douaniers puissent les vérifier, apposer éventuellement des marques d'identification et porter sur la couverture les visas nécessaires.

+ Quand la nature particulière des marchandises (bijouterie, joaillerie, antiquités par exemple) rend leur identification délicate, les douanes peuvent exiger des photographies ou documentations techniques relatives à ces articles.

D'un point de vue strictement réglementaire, la prise en charge (cadre H de la

couverture verte de dessus du carnet ATA, en bas à gauche) peut être effectuée auprès d'un bureau de douane frontière de la Communauté Européenne ( BOD 5707 du 19/10/1992, section II).

Cependant, bien que les 15 Etats membres de la Communauté Européenne

constituent un seul et même territoire douanier avec une frontière extérieure commune, nous demandons aux agents formalités internationales des C.C.I. d'inviter les utilisateurs des carnets ATA à effectuer systématiquement les visas de prise en charge de leur carnet (couverture verte de dessus, cadre H en bas à gauche) et de constat de l'exportation (visa de la souche du feuillet jaune d'exportation) auprès de bureaux de douanes français ; la prise en charge d’un carnet ATA français par un autre état membre restant à ce jour aléatoire.

En effet, en l'état actuel des pratiques douanières aux frontières de la Communauté Européenne, des titulaires de carnets ATA ont rencontré de graves difficultés (blocage de marchandises), notamment aux frontières allemandes et autrichiennes.

2°/ les diverses opérations de passages en douane

et leurs mécanismes : Chaque fois que les marchandises franchissent une frontière, le représentant doit

renseigner les rubriques D, E et F du volet correspondant à l'opération en cours. Ce n'est qu'après avoir vérifié l'exactitude des informations (nombre d'articles, validité de l'opération, délai fixé pour la réexportation) complétées et visées par l'agent douanier que le représentant signe ce même volet. Chaque volet constitue en lui-même une déclaration en douane avec tous ses attributs juridiques. ; les volets ne doivent donc en aucun cas être pré-signés.


S'agissant d'exportation temporaire, chaque opération douanière initiale suppose

une contre opération : en effet, une exportation (sortie de la Communauté Européenne) est apurée par une réimportation (retour dans la Communauté Européenne), et une importation (entrée dans un pays tiers) par une réexportation (sortie du pays tiers). De même, un transit primata est déchargé par son duplicata.

Ainsi, lorsque les services douaniers, communautaires ou tiers, visent une

opération d'exportation, d'importation ou de transit primata, celle-ci n'est apurée qu'à réception du volet dûment visé correspondant à la contre opération (apurement ou décharge).

3°/ restriction de validité d’une opération : Lors de l'utilisation des feuillets d'exportation (par les douanes françaises),

d'importation (par les douanes étrangères) ou de transit (douanes françaises et/ou étrangères), les services douaniers sont habilités à restreindre la durée de validité de l'opération. La date limite de la réexportation ou de la réimportation des marchandises est alors précisée dans les cadres prévus à cet effet (cadre n° 2 sur la souche, et rubrique "b" du cadre "H" ( ANNEXES 3.12, 3.13, 3.14).

Celle-ci s'impose alors au titulaire pour mettre fin au régime d'admission

temporaire ou de transit pour l'opération concernée, mais ne remet nullement en question la fin de validité du carnet qui reste celle initialement octroyée.

4°/ utilisation du carnet ATA en tant que…

document de transit : Depuis le 1/1/93, date à laquelle le marché unique européen est entré en vigueur,

un carnet peut être établi aux seules fins d'opérations de transit, à condition que le point de départ et le point de destination se situent sur le territoire de la communauté européenne.

Par exemple, un ressortissant établi à Nice et désirant se rendre à Francfort par la

route, pourrait trouver avantage à transiter par la Suisse. Le carnet ne comporte alors aucun feuillet blanc d'importation ou de réexportation.

En outre, les administrations douanières ont la possibilité de renoncer aux visas de

transit sur le carnet ATA lorsqu'est appliqué un régime simplifié de transit ne comportant pas l'accomplissement de formalités douanières ou prévoyant l'utilisation d'un document douanier national ( Règlement Communautaire n° 719/91).

5°/ dispositions particulières d’application :

matériels professionnels :

Conformément à l'Article n° 4 de la Convention douanière relative à l'importation de matériel professionnel, la réexportation doit intervenir dans les 6 mois qui suivent la date d'importation. Les autorités douanières peuvent soit prendre en compte ce délai, soit respecter le délai initial de validité porté sur le carnet, ou restreindre la période de validité à une date convenue avec le représentant, qui figure alors au cadre 2 de la souche concernée.

foires expositions et manifestations similaires :

Les formalités de dédouanement des marchandises présentées lors de manifestations telles que les expositions, foires ou salons sont généralement accomplies


auprès du bureau de douane le plus proche de la manifestation (sinon à l'intérieur même de l'aire de la foire); ceci implique que, dans la presque totalité des cas, les marchandises considérées doivent en principe être expédiées sur ce bureau sous le régime du transit depuis le bureau-frontière.

Il s'ensuit que le carnet doit comporter les feuillets de transit nécessaires pour

couvrir à la fois l'acheminement des marchandises jusqu'au bureau de douane compétent et leur réexportation après la fin de la manifestation, c'est-à-dire 4 feuillets de transit supplémentaires par voyage.

échantillons commerciaux :

par échantillons commerciaux, il faut comprendre les articles représentatifs d'une catégorie déterminée de marchandises déjà produites ou dont la fabrication est envisagée.

si les informations reprises à la liste générale des marchandises apparaissent insuffisantes aux autorités douanières pour identifier formellement les échantillons, celles-ci peuvent apposer sur les articles en question des marques douanières telles que scellés ou estampilles.

6°/ remplacement d’un carnet ATA venant à expiration

par un nouveau carnet : Certains pays autorisent le remplacement d'un carnet ATA venant à expiration par

un nouveau carnet afin d'éviter à son titulaire d'avoir à réexporter les marchandises en cause pour les réimporter ensuite sous le couvert d'un carnet en cours de validité.

La durée de validité du carnet de passage en douane A.T.A., même lorsqu'elle n'est

pas limitée par les autorités douanières, ne suffit pas toujours à la réalisation de l'opération d'admission temporaire projetée. Aussi, en cas de dépassement de la durée de validité du carnet, le carnet de remplacement peut être d'un grand secours.

L'hypothèse du titre de remplacement n'est pas prévue par la Convention de

Bruxelles sur l'admission temporaire du 6 décembre 1961. En revanche, évoqué dans l'article 716 bis du code des douanes communautaire

(applicable et contraignant à l'intérieur de l'Union Européenne), le carnet de remplacement est expressément prévu par la Convention d'Istanbul en l'article 14 de l'annexe A.

En effet, lorsqu'il est prévu que l'opération d'admission temporaire dépasse le délai

de validité d'un carnet, le titulaire dudit titre n'étant pas en mesure de réexporter les marchandises (…) dans ce délai, la chambre de commerce et d'industrie émettrice de ce titre peut délivrer un carnet de remplacement.

Le titre de remplacement est donc un instrument juridiquement prévu par la

législation communautaire qui en fixe, partiellement, les modalités d'utilisation. Dans le présent document, notre objectif est de décrire la procédure d'émission et

d'utilisation du carnet de remplacement en tenant compte à la fois, - d'un point de vue juridique, des éléments contraignants de la réglementation

communautaire et de la Convention d'Istanbul, - d'un point de vue financier, des risques nouveaux assumés par la C.C.I.P.


PROCÉDURES DU CARNET DE REMPLACEMENT Lorsque l'opération d'admission temporaire dans un pays donné dépasse la durée

de validité du carnet A.T.A., le titulaire n'étant pas de réexporter les marchandise, la chambre de commerce et d'industrie émettrice de ce carnet peut délivrer un carnet de remplacement utilisable dans ce pays seulement.

Le titulaire du carnet initial s'adresse aux bureaux de douane d'exportation et d'admission temporaire pour obtenir leurs accords respectifs pour l'émission d'un carnet de remplacement * . Ces démarches doivent être engagées 1 à 2 mois avant la fin de validité du carnet afin que le carnet de remplacement soit mis en place au plus tard à la date d'expiration du précédent. * Le titulaire peut se dispenser de ces accords lorsque la Convention d’Istanbul est

entrée en vigueur dans le pays d’admission temporaire.

Le titulaire adresse à la chambre de commerce et d'industrie émettrice :

a) l'accord écrit des bureaux de douane d'exportation et d'admission temporaire ou, à défaut d'écrit de la part de ces bureaux, un engagement sur l'honneur en vertu duquel il a reçu l'agrément des bureaux de douane susvisés,

b) une lettre de demande de remplacement du carnet, motivée.

La chambre de commerce et d'industrie émettrice, qui détient un document attestant l'accord des bureaux de douane susvisés, peut délivrer un carnet de remplacement, sous réserve d'avoir obtenu l'accord du cabinet d'assurance (Voir guide, partie II, annexe 3.7).

Hypothèse 1 : la chambre de commerce et d'industrie émettrice refuse de délivrer un carnet de remplacement. Le titulaire doit dès lors procéder à la réexportation des marchandises ou les placer sous un autre régime douanier (procédure national de droit commun du pays d’admission temporaire).

Hypothèse 2 : la chambre de commerce et d'industrie émettrice accepte de délivrer un carnet de remplacement. Elle conserve l'accord écrit des douanes ou l'engagement sur l'honneur du titulaire. En cas de difficulté, s'adresser au DFISE.

Le titulaire renvoie le carnet initial à la chambre de commerce et d'industrie émettrice qui émet un carnet de remplacement selon la procédure suivie pour l'émission d'un carnet initial. Le numéro attribué au carnet de remplacement est pris dans la série de l'année en cours . L'ancien numéro ne doit pas être repris. Sa validité est d'un an à compter de la date de péremption du carnet initial. Sur la couverture et sur chaque feuillet figure la mention " Carnet de remplacement ". La liste générale est formellement identique sur le carnet initial et sur le carnet de remplacement. Les frais sont les mêmes que lors de l'émission du carnet initial (coût des imprimés, visa, C.I.G., prime de cautionnement).

Le carnet de remplacement, accompagné du carnet initial, est présenté au bureau de douane compétent du lieu où se trouvent les marchandises en admission temporaire. Ce bureau procède aux formalités suivantes :

a) il décharge le carnet initial au moyen du volet de réexportation qu'il renvoie sans délais au bureau de douane initial d'admission temporaire,

b) il prend en charge le carnet de remplacement et retient le volet d'importation après y avoir indiqué la date limite de réexportation portée sur le carnet initial, assortie d'une prorogation éventuelle, ainsi que le numéro de ce dernier.

Le titulaire se rapproche dans les meilleurs délais du bureau de douane initial d'exportation initiale muni du carnet initial et du carnet de remplacement. Ce


bureau de douane, au vu du visa de prise en charge du carnet de remplacement par le bureau de douane d'admission temporaire et sur présentation de l'autorisation d'émission du carnet de remplacement accordée par le bureau d'exportation, procède aux formalités usuelles en apurant le volet de réimportation du carnet initial. Il prend en charge le feuillet d'exportation du carnet de remplacement et détache le volet correspondant.

Lors de l'apurement du régime de l'admission temporaire, le bureau de réexportation :

a) remplit la souche et le volet de réexportation du carnet de remplacement; b) retient le volet de réexportation de ce carnet et le renvoie sans délai au bureau

de douane d'admission temporaire ayant retenu le volet d'admission temporaire du carnet de remplacement.

Le bureau de réimportation procède aux formalités usuelles en apurant le volet de réimportation du carnet de remplacement, qu'il renvoie sans délai au bureau de douane qui avait visé la souche d'exportation du carnet de remplacement.

7°/ autres régimes particuliers : + pays d’Afrique de l’Ouest : ( Fiches Pays en Annexes). 8°/ autres utilisations du carnet ATA :

En ce qui concerne les titulaires de carnets ATA qui utilisent la voie aérienne pour leurs déplacements, il leur appartient d'une part, de s'assurer des heures pendant lesquelles les opérations ATA peuvent être effectuées dans les aéroports empruntés, d'autre part, de se présenter suffisamment à l'avance dans lesdits aéroports pour y accomplir les formalités requises.

NOTA BENE


R E S T I T U T I O N : PRÉ-CONTENTIEUx & ARCHIVAgE

R EST IT UT IO N

Lors de la délivrance d'un carnet, il faut demander la date présumée du retour des marchandises afin de reprendre contact avec le titulaire à cette date et lui porter éventuellement assistance.

Parallèlement s'opère la procédure automatique de relance courrier mise en place

pour faciliter le suivi de la restitution des carnets :

"Avis important" ( Annexe 3.15) adressé 6 mois après l'émission du carnet.

"Rappel" ( Annexe 3.16), adressé 2 mois avant la fin de validité du carnet et destiné à encourager la restitution des carnets qui ne sont plus utilisés.

Les carnets complets (composition conforme à celle reprise sur la "Demande de Carnet") doivent être restitués à la CCI émettrice au plus tard un mois après leur fin de validité. Un reçu est alors remis au titulaire.

Il est important de veiller à ce que les carnets non périmés mais ne devant plus être utilisés soient restitués dans les plus brefs délais. En effet la restitution pendant la période de validité du carnet permet encore de régulariser des opérations, notamment auprès du bureau du pays où l'importation a eu lieu.

Les carnets restitués doivent être apurés, c'est-à-dire que toutes les souches des feuillets utilisés doivent porter l'attestation douanière certifiant sans réserves que les opérations ont été effectuées régulièrement dans les délais impartis.

Une taxe de régularisation est perçue dans certains pays (Suisse, USA...) lorsque la réimportation en France a été visée dans les délais réglementaires sans que les formalités de réexportation aient été accomplies lors de la sortie du pays étranger.

La non-réexportation, quand elle n'a pas été autorisée, ainsi que les réexportations hors délais fondent les autorités douanières à réclamer le paiement des droits, taxes et amendes, d'un montant total pouvant s'élever jusqu'à 110 % des droits et taxes d'importation; il est à noter que dans certains pays les droits peuvent atteindre trois à quatre fois la valeur de la marchandise.

La régularisation des opérations pendant la période de validité du carnet doit être demandée au bureau d'entrée du pays dans lequel l'importation a eu lieu.

La non-restitution du carnet met la CCI émettrice dans l'impossibilité de produire les justifications qui peuvent lui être demandées, entraînant de ce fait le versement automatique des droits, taxes et amendes aux douanes étrangères intéressées, sans négociation ou recours possible. Les sommes ainsi versées sont ensuite réclamées au titulaire ou, si celui-ci est défaillant, d’abord au cabinet d’assurance, et ensuite par l’assureur, à sa caution.

Un nombre trop important de carnets non restitués ou de contentieux doit entraîner, de la part de la CCI émettrice, le refus de délivrer de nouveaux carnets.

NOTA BENE


PROCÉDURE DE CONTRÔLE D’UN CARNET LORS DE SA RESTITUTION

Lors de sa restitution, un carnet de passage en douane A.T.A. doit faire l’objet d’un examen minutieux. Les opérations suivantes, sans être exhaustives, sont de nature à garantir un contrôle efficace. Elles ne sauraient toutefois se substituer au jugement individuel professionnel de chaque agent de formalité.

Rechercher l’engagement (demande de carnet) correspondant au carnet ainsi que la liste valorisée des marchandises couvertes par le carnet.

Vérifier que la composition du carnet est rigoureusement identique au carnet tel qu’il a été validé par vos services (présence de l’ensemble des couvertures et feuillets, listes non modifiées...).

Respect des délais: - S’assurer que la réimportation définitive a été effectuée avant la date de péremption du carnet, - S’assurer, pour chaque pays d’admission temporaire et de transit, que les délais fixés à l’entrée par les bureaux de douane ont été respectés (Voir page 14, « 3°/ restriction de validité d’une opération »).

En ce qui concerne les marchandises, vérifier que tous les items portés sur la souche d’admission temporaire ou de transit correspondent exactement aux items portés sur la (les) souche(s) de réexportation ou de transit. Si tel n’est pas le cas, se reporter aux procédures de régularisation (Voir page 20 du présent guide).

Établir un relevé exhaustif et explicite de toutes les anomalies constatées lors des opérations de contrôle 1) à 4) ci-dessus, ainsi que toute autre anomalie: absence de cachet douanier, date illisible, inversion des feuillets, informations contradictoires...

Procéder à la traduction et à l’analyse de toutes les observations portées par les administrations douanières sur le carnet.

Si aucun doute n’est possible au regard des points précédents, la mainlevée peut être accordée: l’exemplaire bleu de mainlevée doit alors être renvoyé aussitôt au cabinet d’assurance.

Dans les cas de figure suivants, si des anomalies ont été constatées, la mainlevée pourra cependant être envisagée:

Cas a: réexportation non visée, ou transit non apuré, mais réimportation visée: la mainlevée est accordée en veillant au respect des points 3 et 4 qui précèdent. (Seuls sont en jeu une taxe de régularisation et des frais de gestion du contentieux).

Cas b: réimportation visée hors délais, mais autres opérations à l’étranger sans aucune anomalie de délai ni d’apurement: la mainlevée peut être accordée.

Dans tous les autres cas:

- si aucune possibilité de régularisation n’apparaît possible, informer le titulaire du carnet et ne pas accorder la mainlevée jusqu’à expiration des délais réglementaires, soit 13 mois après la date de péremption du carnet (voir guide page 25).

- en cas d’absence de visa de réimportation, exiger du titulaire le visa a posteriori de la souche ou l’établissement d’un certificat de présence des douanes communautaires (cf guide des procédures, partie II, annexe 3.18), et ce impérativement si une réexportation ou un transit n’ont pas été apurés.


PR É -C O NT ENT IEUx

- enfin, dans les autres situations, consulter le DFISE - service ATA contentieux - qui vous invitera - si besoin - à lui adresser en recommandé le carnet ATA litigieux, une copie de la demande de carnet, le relevé des anomalies décelées (point 5) ci-dessus) pour examen et décision.

+ Toute anomalie constatée doit faire l’objet de correspondances entre vos services et vos interlocuteurs (titulaire, autorités douanières...), afin de :

- -

formaliser vos démarches, obtenir toutes pièces justificatives utiles à l’instruction d’un éventuel contentieux.

+ Si les anomalies décelées ne sont liées qu’à des opérations concernant les douanes françaises (sauf les opérations avec les DOM-TOM), la caution internationale ne peut être mise en jeu. Cependant, ne négligez pas de tenir le titulaire informé des risques encourus et des démarches à effectuer.

Le cas échéant, n’hésitez pas à nous contacter!

APUREMENT DES CARNETS :

1°/ carnet apuré : Pour pouvoir être considéré comme régulièrement apuré, le carnet utilisé doit

présenter des souches visées par tous les bureaux de douanes concernés, prouvant que les marchandises ont été entièrement réexportées et réimportées dans les délais impartis, ou qu'elles ont fait l'objet :

en cas de laisser-sur-place volontaire ou non :

d'une déclaration de mise à la consommation dans le pays intéressé avec paiement des droits et taxes exigibles (taxes seules si un tarif préférentiel est appliqué) : document national du pays d'importation équivalent au DAU (Document Administratif Unique),

et, du dépôt d'une déclaration d'exportation définitive DAU([ ) auprès des services douaniers français afin de transformer le régime d'exportation temporaire en exportation définitive.

([ )

le DAU devra comporter le code EX1 dans le cas d'une opération avec un pays tiers, le code EU1 dans le cas d'une opération avec un pays lié par des accords préférentiels avec la Communauté Européenne, le code COM1 dans le cas d'une opération intracommunautaire, pour les DOM-TOM par exemple ( Annexe 3.17, Identification des Déclarations).

en cas d'application d'un autre régime (entrepôt, destruction) : de l'établissement du document douanier correspondant au nouveau statut de

la marchandise avec indication du numéro de carnet et des numéros d'items.

NOTA BENE


S'assurer que tout autre document douanier émis en vue de transformer le régime d'admission temporaire ATA en un autre régime douanier fait référence au carnet concerné. S'assurer de même que le carnet ATA est annoté en conséquence et reprend le numéro du document de régularisation.

2°/ carnet non apuré : Un carnet doit être considéré comme non apuré quand son examen fait apparaître

une ou plusieurs des anomalies suivantes :

+ + + +

+ + + +

réexportation non constatée (totale ou partielle). réimportation non constatée (totale ou partielle). transit non apuré par le bureau de destination (total ou partiel). non respect des délais initiaux ou restrictifs sans autorisation écrite des douanes respectives. marchandise laissée sur place sans régularisation. décharge effectuée avec réserves (...). feuillet(s) manquant(s). ...

Cette liste n'est pas exhaustive mais reprend la majorité des cas observés.

COMMENT ÉVITER UN LITIgE OU MINIMISER SA gRAVITÉ : 1°/ carnet en cours de validité :

A/ marchandises réimportées :

+ absence du visa de réimportation :

faire constater la réimportation par les douanes françaises (présentation des marchandises pour visa de la souche ad hoc ou demande d'établissement d'un Certificat de Présence par la douane [ Annexe 3.18]).

+ réexportation non constatée :

s'assurer qu'une souche de réimportation a été visée à une date postérieure à l'opération d'importation correspondante, sinon faire procéder dans les meilleurs délais à cette formalité auprès des douanes françaises.

Le titulaire peut se voir refuser le visa du feuillet de réimportation dans le cas où les formalités initiales de sortie du territoire douanier communautaire n'auraient pas été accomplies. Faire alors la demande d'un Certificat de Présence reprenant le numéro du titre en cause. De plus, ne pas perdre de vue que le défaut des formalités d'exportation met le titulaire dans une situation irrégulière et l'expose à une pénalité (exportation sans déclaration de douane).

NOTA BENE

NOTA BENE


B/ marchandises laissées sur place :

+ faire régulariser en France par le dépôt d'une déclaration d'exportation

définitive (DAU). Si la marchandise est restée dans un pays de l'AELE, établir un certificat de circulation EUR1 a posteriori (sauf pour la Suisse qui les refuse !) et le présenter aux douanes françaises pour visa en même temps que la déclaration.

+ procéder ensuite à la régularisation dans le pays d'admission temporaire par l'acquittement des droits et taxes, ou taxes seules si un EUR1 est produit.

S'assurer que tout autre document douanier émis en vue de transformer le régime d'admission temporaire ATA en un autre régime douanier fait référence au carnet concerné.

Si l'examen du carnet laisse apparaître que ni la réexportation ni la réimportation n'ont été constatées par les administrations douanières respectives alors que les marchandises se trouvent en France, celles-ci sont fondées à réclamer le paiement des droits et taxes comme si les marchandises avaient été laissées sur place.

2°/ carnet périmé :

Pour faire procéder à l'apurement du carnet, sa date de fin de validité doit être prorogée. La mention "prorogation jusqu'au AA/MM/JJ sous réserve de l'accord des douanes concernées", certifiée par le cachet officiel de la CCI et la signature de l'agent de formalités, est reportée sur la couverture et les feuillets destinés à être visés.

( / 3°, pages 12 & 13).

Ne pas perdre de vue qu'une régularisation effectuée au-delà de la validité d'un carnet dans le cadre d'une prorogation accordée par la CCI suppose l'acceptation des douanes étrangères, sans pour cela annuler leur droit à réclamation ultérieure, et paiement des droits et taxes correspondants ( Article 6 de la Convention ATA).

NOTA BENE

TRÉS IMPORTANT

NOTA BENE


3°/ carnet égaré ou détruit :

A/ la validité du carnet n’est pas échue :

+ les marchandises se trouvent à l'étranger :

faire établir un duplicata pour permettre au titulaire de procéder aux formalités de retour des marchandises ( / 3°, page 13) :

réexportation du pays d'admission temporaire. réimportation dans la communauté européenne.

+ les marchandises ont été réimportées :

les formalités ont été accomplies :

se rapprocher du bureau de douane qui a constaté le retour des marchandises afin d'obtenir une photocopie recto/verso certifiée conforme à l'original du volet de réimportation. Procéder de même auprès des douanes du pays d'admission temporaire en ce qui concerne les formalités de réexportation.

les formalités n'ont pas été accomplies :

établir un duplicata du carnet pour y satisfaire.

* dans le cas où les formalités initiales de sortie de France n'auraient pas été effectuées, inviter le titulaire du carnet à présenter les marchandises à un bureau de douane français afin d'obtenir un "Certificat de Présence" ( Annexe 3.18). Ce document est remis à la CCI émettrice en vue d'instruire un éventuel contentieux.

Ne pas perdre de vue que le défaut des formalités d'exportation met le titulaire dans une situation irrégulière et l'expose à une amende.

B/ la validité du carnet est échue :

Selon l'Article 4 de la Convention Matériel professionnel, "pour des raisons valables (signifiées et motivées par le titulaire, avant échéance, auprès des douanes concernées), les autorités douanières peuvent, dans les limites prévues par les lois et règlements en vigueur dans le pays d'importation temporaire" accorder une prorogation de validité de l'opération en cours et/ou du carnet correspondant.

Les douanes du territoire douanier d'admission temporaire doivent préciser les modalités de cautionnement au-delà de la validité du carnet. La CCI concernée s'adresse à la CCIP pour déterminer la marche à suivre et attend avant de s'engager en quoi que ce soit une réponse écrite.

+ les marchandises se trouvent à l'étranger :

faire établir un duplicata dont la durée de validité sera prorogée.

+ les marchandises ont été réimportées :

/ 3°, page 21.

En ce qui concerne les carnets utilisés aux USA et pour lesquels les formalités de réexportation n’ont pas pu être accomplies auprès des douanes

NOTA BENE

NOTA BENE


américaines, lors de la sortie des marchandises, une procédure de Régularisation Anticipée avec l’U.S.C.I.B. (United States Council for International Business) a été mise en place pour éviter des réclamations douanières ultérieures entraînant la perception de « taxes de régularisation » et de frais de gestion de litiges. Pour que cette procédure puisse aboutir, il est impératif que le carnet parvienne à la CCIP avant expiration du délai de validité.

SUIVI ET MISE-À-JOUR DU FICHIER CLIENTS :

Au delà des renseignements et/ou modifications qui doivent être portées sur la

fiche à l'émission ou à la restitution d'un carnet, les événements suivants sont à noter impérativement :

+ + + + +

ouverture d'un litige. mise en paiement d'un litige. clôture d'un litige. appel à la garantie. toutes modifications juridiques et économiques de l'entreprise.

Une consultation régulière et attentive des publications officielles (BODACC, supports de presse...) permet de suivre au plus près l'évolution juridique et économique des entreprises et de mettre à jour le fichier clients. Si à la lecture du BODACC on constate qu'une entreprise titulaire d'un carnet fait l'objet d'une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation de biens, la CCI émettrice doit produire (c’est à dire adresser une lettre en Recommandé pour sauvegarder nos droits) entre les mains du syndic à hauteur de 110% de la valeur du carnet, voire davantage en fonction de la zone géographique concernée. Cette production est faite en qualité de créancier privilégié, les sommes éventuellement dues devant être réglées à des administrations douanières étrangères ( Annexe 3.19, modèle de Production). Cette production est faite en qualité de créancier privilégié, les sommes éventuellement dues devant être réglées à des administrations douanières étrangères ( Annexe 3.19, modèle de Production). ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

En cas de risque ou de non respect flagrant de la réglementation ATA, la CCI se réserve le droit de refuser la délivrance de nouveaux carnets à un même titulaire ( Annexe 3.7 bis, modèle de lettre de refus de délivrance de carnet ATA) : caractère supplétif de la procédure ATA !

NOTA BENE


A R C H IV A gE carnet restitué

Un carnet restitué doit être examiné minutieusement et dans les plus brefs délais afin de déterminer s'il a bien été utilisé et, à défaut, faire procéder à son apurement.

A la restitution d’un carnet apuré, la CCI lève la garantie prise auprès du cabinet d'assurances (envoi à l'assureur du feuillet bleu de la "Demande de Carnet").

carnet non restitué

Contacter le titulaire pour s'informer de la situation du document et, le cas échéant, lui porter assistance quant aux démarches à effectuer pour régulariser sa situation.

Ne transmettre le feuillet bleu au cabinet d'assurances qu'à restitution du titre dûment apuré, ou, à forclusion des délais impartis aux autorités douanières étrangères pour formuler une réclamation, soit 13 mois à compter de la fin de validité du carnet.

! Ne pas renvoyer le feuillet bleu au cabinet d'assurances en cas d'ouverture de litige intervenu dans la période de 13 mois suivant la fin de validité du carnet.

Dans tous les cas, étant donné que la garantie engagée auprès du cabinet d'assurances joue à concurrence du délai réglementaire imparti aux autorités douanières étrangères pour formuler une réclamation, tous les éléments relatifs au carnet (le carnet lui-même, la "Demande de Carnet" et les autres documents réunis) sont archivés durant quatre ans à compter de la date de délivrance. En cas de litige ayant conduit à un paiement des droits et taxes, tout carnet ainsi que l'ensemble des documents constituant le dossier doivent être conservés pendant une période de 10 ans à compter de la date du paiement du litige.

NOTA BENE

VALIDITÉ DU CARNET

DÉLAI DE RÉCLAMATION

+ 12 MOIS 12 MOIS + 1

25 MOIS =


C O NT ENT IEUx

PRINCIPES FONDAMENTAUx DU CONTENTIEUx ATA

!

Avant d'aborder le processus de gestion contentieuse ATA, il est

bon d'observer que le rôle essentiel de la CCI émettrice, en ce qui concerne la prévention des contentieux, se situe en amont de la délivrance des carnets.

Une bonne connaissance des mécanismes d'utilisation d'un

carnet ATA est assurément la meilleure garantie, tant pour la CCI que pour l'utilisateur, de la maîtrise des multiples situations qui peuvent en découler.

Cependant, si les dispositions figurant dans les conventions

douanières définissent des règles générales d'application du système ATA, chaque administration douanière exerce une interprétation plus ou moins stricte des textes.

Ainsi, les pratiques douanières peuvent être, d'un pays à l'autre,

sensiblement différentes du fait de l’influence des dispositions réglementaires de caractère national. Dans tous les cas la meilleure attitude préventive est de veiller à ce que les règles de base d'utilisation des carnets soient connues et rigoureusement respectées.

À compter de la date de péremption du carnet, les autorités douanières étrangères

disposent d'un délai d'un an pour formuler une réclamation en garantie, un mois complémentaire étant accordé pour qu'elle parvienne à destination. (1)

De par le système de garantie internationale défini par la Convention, toutes les correspondances concernant la régularisation des carnets ATA doivent être échangées exclusivement entre les organismes garants intéressés.

S'il arrive parfois qu'une administration douanière étrangère ou un organisme garant étranger (OGE) déroge au principe en adressant directement une réclamation à la CCI émettrice voire au titulaire, la CCI concernée doit alors transmettre cette réclamation dans les meilleurs délais à la CCIP afin qu'elle soit instruite en conformité avec les règles établies par la chaîne internationale de garantie (CIG), et ce pour une meilleure sauvegarde des intérêts communs.


A partir de la date de la réclamation douanière initiale, la CCIP dispose de 6 mois pour transmettre à son homologue étranger des justificatifs douaniers d'apurement du titre en cause. Passé ce délai, faute d'avoir rassemblé et communiqué des preuves recevables en douane(2), les droits et taxes exigibles sont consignés et le remboursement en sera demandé à la CCI émettrice. Cette dernière, aux termes de l'engagement souscrit par elle, doit alors rembourser immédiatement la CCIP.

A l'issue de ces premiers 6 mois, un dernier délai de 3 mois est accordé qui permet de produire d'autres justificatifs et d'obtenir un éventuel remboursement total ou partiel des sommes antérieurement versées. Cet ultime délai expiré, les sommes versées en douane sont définitivement acquises au Trésor étranger.

Dans un souci de rationalisation de l'instruction d'un litige, la CCIP en assure la

gestion contentieuse avec la CCI émettrice au moyen de formulaires de correspondance normalisés ( ANNEXES 3.20) :

Formulaires d'instruction et de suivi d'un contentieux

A Demande de justification. C Rappel de la demande de justification. I Ultime rappel de la demande de justification. F Lettre de clôture d'un litige. Formulaires comptables

g1 Demande de remboursement des droits et taxes. g2 Demande de remboursement d'une taxe de régularisation. H1 Rappel de la demande de remboursement 'G1'. H2 Rappel de la demande de remboursement ( réservé à Paris). F1 Lettre de clôture d'un litige après paiement.

(1) Dans certains cas, l’organisme national de garantie (la CCIP en France) peut juger opportun de donner

suite à une réclamation en garantie intervenue avant la fin de validité du carnet.

(2) En matière contentieuse, seuls des justificatifs douaniers valables ont force probante.

VALIDITÉ DU CARNET

DÉLAI DE RÉCLAMATION

+ 12 MOIS 12 MOIS + 1

34 MOIS =

INSTRUCTION D’UN LITIGE

+

REMBOUR SEMENT

6 MOIS 3 MOIS +


DÉROULEMENT TyPE D'UN CONTENTIEUx

Dès que la CCIP reçoit d'un homologue étranger une réclamation douanière, la

CCI émettrice du carnet est informée du litige par le formulaire 'A' et invitée par là-même à transmettre dans les meilleurs délais les éléments permettant d'instruire le contentieux.

Dans ce formulaire, tout comme dans l'ensemble des formulaires, sont reprises des

informations afférentes tant au carnet objet du litige (numéro, titulaire, validité, date et bureau d'importation) qu'à la procédure contentieuse engagée (référence du litige, délais d'instruction...).

Une attention toute particulière est accordée à la "date limite de présentation des

justificatifs", sachant qu'à ce terme le paiement des droits et taxes devra être engagé.

Dans le cas où les éléments repris dans le formulaire 'A' ne permettraient pas d'identifier formellement le carnet, contacter au plus vite la CCIP.

Une fois le titre identifié, nous adresser en recommandé l'original du carnet et en

conserver une photocopie. Compléter au besoin cet envoi par tout autre document ou élément susceptible d'instruire le litige.

Veiller à ce que toute pièce justificative autre que l'original du carnet soit lisible et

exploitable en douane (références au numéro du carnet, au numéro de série des articles, etc...).

Si le carnet ne peut être produit, nous tenir informés de l'état d'avancement des

démarches de régularisation du titre qui ont dû être entreprises à l'approche de la date de fin de validité ( Chapitre "PRÉ-CONTENTIEUX", page 19...).

Dans tous les cas, informer immédiatement le titulaire de la procédure en cours et,

selon l'état d'apurement du carnet, des suites éventuelles.

Si une déclaration d'exportation définitive D.A.U. (EU1 ou EX1) atteste la régularisation du dossier auprès des douanes françaises, elle n'apporte pas la preuve de l'apurement du carnet auprès des douanes étrangères. De même, une déclaration sur l'honneur ne constitue pas un justificatif suffisant au regard des autorités douanières.

À partir du formulaire 'A' d'ouverture de litige jusqu'à la date limite de production

des justificatifs, les formulaires 'C' et 'I' peuvent être adressés soit à titre de rappel de la "Demande de Justification" 'A', soit comme support de correspondance.

NOTA BENE

NOTA BENE


gESTION COMPTABLE D'UN CONTENTIEUx

Les justificatifs communiqués par la CCI, après examen par nos services, sont soumis à l'approbation des autorités douanières compétentes par le canal des Organismes Garants Étrangers (OGE).

Si les justificatifs sont acceptés, la décision des douanes est notifiée à la CCI par

transmission du formulaire 'F' de "Clôture de Litige sans Paiement". Toutefois, s'il s'avère que la réclamation des autorités douanières étrangères

résulte d'une mauvaise utilisation du carnet imputable au titulaire, la régularisation du litige entraînera la perception de frais de gestion contentieuse ( "Tarifs" en Annexe 3.21).

Dans le cas où l'administration douanière du pays réclamant exige le versement

d'une Taxe de Régularisation, son remboursement ainsi que les frais de gestion comptable majorés des frais de virement à l'étranger seront réclamés à la CCI ( "Tarifs" en Annexe 3.21).

La décision des autorités douanières, après examen des justificatifs transmis,

n'ayant pas permis la clôture du litige sans paiement, deux cas de figure se présentent :

+ une simple irrégularité d'utilisation du carnet est à l'origine de la réclamation contentieuse, et l'apurement du litige est soumis au versement d'une "Taxe de Régularisation". en ce cas, il est procédé sans délais au paiement du montant réclamé.

+ les justificatifs produits n'ont pas été reconnus comme valables et le règlement du litige entraînera le paiement des droits et taxes dans ce second cas, les sommes dues sont versées au terme des six mois

réglementaires, sauf si le titulaire donne son accord écrit pour accélérer la procédure et minimiser ainsi le calcul des intérêts moratoires inclus dans la taxation (intérêts de retard).

Selon la décision douanière, l'appel à remboursement est signifié à la CCI par

l'envoi du formulaire 'G1' de "Demande de Remboursement" ou par le formulaire 'G2' de "Demande de Versement d'une Taxe de Régularisation".

La CCI doit procéder au remboursement des sommes dues dès réception du

formulaire 'G1' ou 'G2'. Simultanément la CCI invite le titulaire par courrier recommandé à s'acquitter de sa dette dans un délai maximum de 15 jours.

Si, toutefois, ce règlement ne parvenait pas sous quinzaine à la CCIP, les sommes exigées sont à nouveau réclamées par le formulaire de rappel 'H1' ou 'H2'.

A défaut de paiement, la CCI adresse une mise-en-demeure au titulaire lui

accordant un nouveau délai de 15 jours pour régler.

Si le paiement n'est pas effectué à la date expressément stipulée, la CCI doit faire appel à la garantie ( Annexe 3.22, "Appel à la Garantie").


A réception du règlement, la régularisation du dossier est notifiée par la transmission en double exemplaire du formulaire 'F1' de "Clôture de Litige après Paiement".

Pour se prémunir des risques de non recouvrement de la créance, dans l'hypothèse d'une défaillance du titulaire, le double du formulaire 'F1' ne sera transmis au cabinet d'assurances gestionnaire des carnets de passages en douane qu'après remboursement par le titulaire des sommes dues.

L'appel en garantie doit être formulé au maximum 33 mois à compter de la date d'émission du carnet, faute de quoi les assureurs seraient fondés à ne pas rembourser les sommes avancées par la CCI émettrice. (sauf cas particuliers prévus à l'Article 12 de la Convention ATA).

Conformément au contrat de cautionnement, le cabinet d'assurances gestionnaire

des carnets de passages en douane couvrira le montant de la dette dès lors que la demande en garantie aura été formulée dans les délais réglementaires.

Pour les carnets délivrés à compter du 1/1/96, le cabinet d’assurance remboursera,

outre le montant des droits et taxes, les frais de gestion réclamés au titulaire. A réception du chèque, la CCI créancière de l'entreprise défaillante subroge le

cabinet d'assurances ( ANNEXE 3.23 "Quittance Subrogatoire"), ès qualités, dans tous ses droits, actions et privilèges afférents à la créance.

Un carnet peut donner lieu à plusieurs litiges, chaque opération en douane (importation ou transit) étant susceptible de générer une réclamation. Ainsi peut se présenter le cas de réclamations multiples émanant d'un seul ou de plusieurs pays et parvenant à la CCIP sans ordre chronologique défini. Chaque réclamation fait l'objet d'une instruction séparée, et il sera donc édité autant de formulaires 'F' de "Clôture de Litige sans Paiement" qu'il y aura eu de formulaires 'A' de "Demande de Justification". De ce fait, pour tout carnet faisant l'objet de réclamations multiples, il convient d'attendre la clôture de l'ensemble des litiges avant d'adresser au cabinet d'assurances la mainlevée de la garantie (envoi du feuillet bleu de la "Demande de Carnet").

NOTA BENE

TRÉS IMPORTANT

NOTA BENE


LE CARNET CPD CHINE-TAIWAN

La Convention ATA ne pouvant être appliquée dans les relations avec

TAIWAN, un accord particulier entre les États Membres de l'UNION EUROPÉENNE et ce pays est entré en vigueur le 1er JUILLET 1992.

Le carnet de passage en douane CPD CHINA-TAIWAN fonctionne selon

les mêmes principes que le carnet ATA, avec cependant les particularités suivantes :

+ le modèle d'imprimé - Carnet CPD CHINA/TAIWAN - est spécifique. A la différence du carnet ATA, "les souches" correspondant à chaque opération d'exportation, d'importation... ont été réunies dans un encart unique.

+ la durée de validité du carnet CPD CHINA-TAIWAN est limitée à 6 MOIS.

+ seule la CCIP Département Formalités Internationales est habilitée à délivrer les carnets CPD CHINA-TAIWAN en raison des contraintes de signature des agents habilités à viser les documents au départ.

Les titulaires des carnets CPD CHINA-TAIWAN doivent faire preuve

d'autant de rigueur dans l'utilisation de cette procédure que dans celle de la procédure ATA, notamment dans le respect des délais et le visa de l'encart des volets à chaque passage en douane


CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE PARIS DIRECTION DES RESSOURCES CENTRALES D'APPUI

Département Formalités Internationales et Services aux Entreprises 2, rue Adolphe-Jullien - 75040 PARIS Cedex 01

& 01.55.65.36.05 / Fax 01.55.65.36.18

site internet : www.ccip.fr/formint / e-mail : dfise@ccip .fr

manuel de procÉdure - api.ning.comapi.ning.com/files/brapcewtvybseehcs3wuq6... · ou la somme...

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