lupus erythémateux disséminé le led est une maladie –systémique : plusieurs organes...
TRANSCRIPT
Lupus Erythémateux Disséminé
• Le LED est une maladie– Systémique : plusieurs organes
– Auto-immune : immunisation contre auto-antigènes
intracellulaires, membranaires, plasmatiques…
• Prévalence : 15 à 120 p. 100 000– Dépendante de l’ethnie
• 9 femmes / 1 homme
Lupus Erythémateux DisséminéPhysiopathologie
• Hyperactivité lymphocytaire T et B
• Auto-anticorps contre antigènes du soi
• Liaison aux antigènes cibles :– complexes immuns– Activation du complément– Activation monocytes, macrophages, PN,…
Lupus Erythémateux DisséminéBiologie
• Syndrome inflammatoire• VS et anémie ( pas la CRP )• Hypoalbuminémie, hypergammaglobulinémie
• Auto-anticorps• Anti-nucléaires• Anti-DNA bicaténaire : Farr, Crithidia, autres• Anti-ENA : SSA, SSB, RNP, Sm• Anti-phospholipide : anticoagulant, cardiolipine• Autres : Coombs, anti-plaquettes,….
• Complément• CH50, C3,C4 abaissés ( # déficits congénitaux )
Lupus Erythémateux DisséminéBiologie
• Syndrome inflammatoire• VS et anémie ( pas la CRP )• Hypoalbuminémie, hypergammaglobulinémie
• Auto-anticorps• Anti-nucléaires• Anti-DNA bicaténaire : Farr, Crithidia, autres• Anti-ENA : SSA, SSB, RNP, Sm• Anti-phospholipide : anticoagulant, cardiolipine• Autres : Coombs, anti-plaquettes,….
• Complément• CH50, C3,C4 abaissés ( # déficits congénitaux )
Lupus Erythémateux DisséminéBiologie
• Syndrome inflammatoire• VS et anémie ( pas la CRP )• Hypoalbuminémie, hypergammaglobulinémie
• Auto-anticorps• Anti-nucléaires• Anti-DNA bicaténaire : Farr, Crithidia, autres• Anti-ENA : SSA, SSB, RNP, Sm• Anti-phospholipide : anticoagulant circulant, cardiolipine…• Autres : Coombs, anti-plaquettes,….
• Complément• CH50, C3,C4 abaissés ( # déficits congénitaux )
Néphropathies lupiques
• Atteinte rénale 40 à 60 % des cas• 50 % dans la première année• Associé à « activité » immunologique• Signes :
• Protéinurie
• Syndrome néphrotique (50 %)
• Hématurie microscopique
• Insuffisance rénale
• Role pronostique majeur
Néphropathies lupiquestraitements classiques
• Inefficacité de la corticothérapie à faible dose• Efficaces à court/moyen terme
– Corticothérapie dose > 1 mg/kg/j, prolongée– Azathioprine 2 mg/kg/j + Cx faibles doses– Cyclophosphamide 2 mg/kg/j + Cx faibles doses– Cyclophosphamide IV mensuel + Cx faibles doses
• Prévention des rechutes par Hydroxychloroquine• Traitement des rechutes
Actualités thérapeutiques
1. « Nouveaux » immuno-suppresseurs- Methotrexate- Leflunomide (Arava)- Ciclosporine (Néoral)- Mycophénolate Mofetil (Cell-Cept) +++
2. Immuno-modulateurs- Immunoglobulines G intra-veineuses- inducteur de tolérance : LJP
3. Anticorps monoclonaux- anti-TNF (Remicade, Embrel)- anti-CD2O = Rituximab (Mabthera)
4. Autogreffe de moëlle osseuse
Ginzler et al, 2005
• Résultats à 6 mois– Rémission complète
• MMF : 16 sur 71 = 22.5 %• Cyclophosphamide : 4 sur 69 = 5.8 %
– Rémission partielle• MMF : 21 sur 71 = 29.6 %• Cyclophosphamide : 17 sur 69 = 24.6 %
• Effets secondaires:– MMF moins d’ infections sévères, plus de diarrhées
Actualités thérapeutiques
1. « Nouveaux » immuno-suppresseurs- Methotrexate- Leflunomide (Arava)- Ciclosporine (Néoral)- Mycophénolate Mofetil (Cell-Cept) +++
2. Immuno-modulateurs- Immunoglobulines G intra-veineuses- inducteur de tolérance : LJP
3. Anticorps monoclonaux- anti-TNF (Remicade, Embrel)- anti-CD2O = Rituximab (Mabthera)
4. Autogreffe de moëlle osseuse
Lupus Erythémateux DisséminéCinétique des auto-anticorps
• Certains auto-anticorps peuvent être pathogènes (anti-DNA) (mais ne le sont pas toujours) et d’autres non
• Certains auto-anticorps sont spécifiques, et d’autres non
• Peu de choses sont connues sur l’histoire naturelle de la maladie avant sa révélation
L.E.D. : auto-anticorps
• Travail de l’U.S. Army
• 5 millions de sujets : bilan médical + plasma stocké prise de sang annuelle
• 13O cas de L.E.D. (36 % hommes, 62 % noirs)
• Résultats : 115 / 13O avaient au moins un autoanticorps 1 à 2 ans avant le diagnostic (moyenne 3, 3 ans)
(78 % un anti-nucléaire)
L.E.D. : auto-anticorps
Conclusions de cette étude
- les auto-anticorps sont présents avant la maladie
- le malade peut rester longtemps asymptomatique (> 1O ans) après l’apparition des auto-anticorps
- phase intermédiaire d’auto-immunité « bénigne »
- implications en thérapeutique