l'union agricole du finistere du vendredi 07 au...

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Vendredi 7 Ayril f^Stf. Paraissai I leVENDRlDI L E N UMI S RO: 4 0 G E N T I M C S L'Union Agricole ET MABITIIIE Organe R6publicain D^mocratique e t * R^^onaliste de TQuest La Chambre a vott le principe du scrutin de liste avec Repri* sentation Proportion- nelle int^rale. Esp^rons que le projet tout entier sera vote sous peu. ANXOXCES ET RECLAMES Les annonces sont refues aux Bureaux COMMUNICATIONS I T ANNONCIS Les abonnements se payent d'avance ABONNEMENTS (UN AN) Keclamcs (4* page), la llgno.. . 1 fr. 75 dn Journal. Pour la publiciti extra- COMMUNICATIONS I T ANNONCIS et portent du 1" de chaque mois. Finistire, C6tes-du-Nord, Morb. 17 fr. (3* page). — .. . 2 fr. 25 departementale, s'adresser, 215, rue Bo- * Q U I M P B B L B , I S , Ma«U — T « l . On s'abonne au Bureau du Journal, Finistire, C6tes-du-Nord, Morb. 17 fr. Annonces judic. et voloni . 2 fr. 75 chechuuarl, Paris (9*). Tel.: Trudalne * Q U I M P B B L B , I S , Ma«U — T « l . ou en adressant un mandat-chique au C/C 1US9, Rennes. Autres d^partements et colonies. 20 fr. Chronique locale.., , 3 fr. 50 340U. COML'TE COUIIANT PoSTAL : RENNES 14-139 ou en adressant un mandat-chique au C/C 1US9, Rennes. Etranger 85 fr. Ce qui se passe ELECTION PRtSiDENTIELLS Dans le rito habiluel, I'l'loclion presidentiollr s'esl dcrouK-o iiu'i- crcdi dans Papros-iuidi an Palais di- Versailles. Nos lecteurs savent que M. AIIHTI Lebrun a bien voiilii, siir les instan- ces de ses amis, se repri-senter de- vant le Conures. (U-rtains parlis dv- sirant compter leurs voi\, avaiinl leiir candidal respectif. M. Jcanncni-y pri-si<l:iit Ics opera- tions et c'est vers 18 h. 30 «iiri! annonvait les resultnis ii M. Allicrt Lebrun. Les voici : A. Lebrun r)0(i voix, KM'. A. Bedouce 1'>I Cachin 74 — E. Herriot .=>3 J. Godart '•0 — F. Buisson lt> — F. Pictri 10 — Divers 44 — L'installation oiricielie a eu lieu I'l rElvsde jeudi, a I I heures, »levant le fiouvernement et une clelenation des deux Chambres. L« cardinal VerdiT, 14gat pontifical k Alger. Le pape a desi}{ne le cardinal Ver- dier comme le^at pontiflcal au Con- Xres Euchari.stique qui su tiendra a Al^cr au mois de Mai procliain. Lea Elections de dimanche dernier. A Biziers. ekcliori senatciriale pour remplacer M. (laniille Heboul, U.S.K., decide. M. Albertini. depute-niaire <le Hi- zicrs, rad.-soc., est elu. A Saint-Brieuc, election li'Kis- lative pour remplacer M. Michel, rad.-soc., elu .senateur. M. Auffray, rad.-soc.. est elu au •scrutin de ballotla«e. par «.i:n voix conlre 4.814 a M. Huclul du Ciuer- meur, P.S.F., et 897 a M. Le .Solleu, indep de gauche. A Marennes (Charentes-Infi-r.), M. Jean Hay. rad.-soc.. est elu en remplaccmerit de M. William Her- trand. rad.-soc., elu senateur. A Marseille, le docteur Tous- saint Franchi. S.F.I.O., est elu en remplacemcnt de M. Tasso, .S.F.I.O.. elu senateur. A Angouleme, election pour remplacer M. Gounin, U.S.H.. elu se- nateur. Ont obtenu : MM. (lagnaire, com- muniste, 4.808 voix ; Marcel Deat. anclen ministre, U.S.H.. 4.1)71) ; .lou bert, ind. dc gauche, 3.931 ; Matirel- let, S.F.I.O., 3.336 : Lorent. I'.S.F.. 2.039 ; Licutier, rad.-soc.. L31'). II y a ballottage. Lea Chambrea en vacancea. Apris des .sd-ances de liquidation, la Chambre des Deputes et le Sinat .sc sont ajournes au 11 .Mai. Un monument ft la mimoire d'Emile Loubet. M.M. Lebrun et Daladier ont pre- side, a .Monteliniar, a Tinauguration d'un monument a la memoire d'Emile Loubet, ancien president de la Rd'publique. Tous deux ont prononce lies dis- cours patriotiques, le president <le la R6publique adjurant les Fran- fais de .ve serrer derriere le gou vernement qui, niieux informe (pic quiconque, connait les necessites de la situation, et M. Daladier decla- rant que la France sauni faire preuve du courage necessaire .[)oui que reculent les fauteurs de desor (Ires et de crimes. « Pas de paix des csclaves ! a-t-il ajoute. Un traiti commercial franco-roumain. Un traite commercial franco-rou- main a signi vendrcdi, a midi. au Quai d'Orsay. par M. Georges Bonnet, ministre des Affaires Etran- gircs, et par M. Taiaresco, anihassa- deur de Houmanie. Le mt-me jour, un accord cullurel entre les deux pays a ete signe ft Bucarcst. C-es deux accords neutralisent lus ambitions dc I'Allemagne vers la Mer Noire, que le reccnf traitt con; mercial germano-roumain .semblait nvoir favoriseos. L'Angleterre coiitre Hitler M Daladier, president du Conseil, a repondu a M. Musso- lini, dans un discours parfoite- ment clair. II o rappele que la Fronce est resolue a ne ceder ni un arpent de ses terres ni un seul de ses droits. II a fait justice de I'assertion selon laquelle I'ltalie avait pre- cise ses revendications dans la note du 17 Decembre 1938, par laquelle elle avait declare qu'elle considcroit comme caducs Ics accords de 1935. La publication de ce document et la reponse du Gouvernement frongois tranchent lo question. Le President a declare que lo France, qui a signe les accords de 1935, est prete d poursuivre leur complete et loyole execution, et qu'elle ne se refuse nuHement a examiner les propxjsitions qui lui seroient faites « dans I'esprit et Tcquivalence de ces occords > Cette phrase loisse la porte ouverte 6 de nouvelles negocio- tions qui pourroient peut-etre mettre fm d la tension franco- italienne Car, o proclome une fois de plus ic president Daladier, la France veut la paix, mois lo paix dans la dignite et dans I'honneur. Elle n'occepre pxjs que, comme le pretend Mussolini, Ics rapports de nation 6 notion soiont regies par la force < Ce qui regie ces rapports, pour nous Frangais, c'est d'obord lo justice et le droit, et ce n'est que lorsqu'ils disparoissent et que se dechaine lo violence que le re- cours d la force devient un indis- piensoble devoir. > Et c'est pour- quoi, dons sa pcroraison, le Presi- dent du Conseil a convic * a une colloborotion confionte toutes les puissances qui pensent comme nous, toutes celles qui, comme nous, sont pretes d perseverer dons les voies de lo paix mois qui, d'un seul elan, sc dresse- roient solidaires devont I'ogres- sion. » X Cet oppel semble avoir dejd etc entendu et d cet egard I'evc- nement le plus important de lo semoine a etc la declaration so- lennelle faite par M. Chamber- lain 6 la Chambre des Communes. M. Chamberloin o donne assez de preuves de son pocifisme que certains ont pu estimer ou- troncier — II a toujours cru que la poix pouvait etre sauvee, meme aux jours sombres de Septembre dernier. Et le monde entier a suivi ovec emotion ses pelerinages de la paix d Godesberg et d Munich. Mois depuis, il s'est rendu compte que le territoire des Su- detes n'a pas suffi pour rassasier I'appctit feroce de Hitler; mais depuis, il y a eu I'annexion de la Boheme et de la Moravie et la disporition de la Tchecoslovoquie; depuis, il y a eu encore I'ultima- tum d la Lithuonie et I'annexion de Memel ; depuis, il y a eu les menaces contre la Roumanie et contre lo Pologne. M. Chamberlain a reconnu qu'il avait ete dupe et qu'il est desor- mois impossible d'avoir confiance en la parole ou en lo signature des dirigeants du III" Reich. Et voici que I'homme qui fut si longtemps partisan de lo paix d tout prix semble decide d sui- vre une toctique toute differente II a fait vendredi d la Chambre des Communes cette declaration L'Angleterre difendrait la Pologne attaqu6e. M. ('.Iiaiiilicrliiin a (Irchin- aiiN Coiiiiiiuncs : « l'!n cas d'agrcssion (piflcdiKliie Mietlant en danger nel- teinent rinilependanee polonaise, et a liupiellu le gouvernement polonais estiinerail etre de son interet vital lie resister, le gouvernement de Sa Majeste se considererait comme tenu immediatement de .soutvuir la Polo- gne |)ar tous les moyens. «L'attitude de la France est la mt'ine que la notre en cette ma- ti6re.» Cette declaration a etc approuvie par tout le peuple anglais et i)nr la Hussie et les Etats-Unis. Les milieux na/.is se niontrcnt tres irrites contre la Grandc-Breta- gne et la presse allemande menace les Etats qui se plac•e^aient aux co- tes de I'Anglcterre, declarant qMe le Reich est a la hauteur dc toutes les puissances et de tous les grou- penients de ptiiss.incos. dont I'importance n'echappero d personne : « En cos d'une agression quel- conque, mettant en danger nette- ment I'independance polonaise et d laquelle le gouvernement polo- nois estimerait etre de son interet vital de resister, le gouvernement de So Majeste se considcreroit comme tenu immediatement de soutenir lo Pologne par tous Ics moyens, » Revenant lundi sur lo meme question, II a dc nouvcau pro- clamc : « Si la Pologne ctait menocee, je ne doute pas que le peuple po- lonois resisterait. Dons le cos d'une telle resistance, lo France et I'Anglcterre viendroient imme- diatement ou sccours des Polo- nois » L'Angleterre a declare un jour, par lo voix de I'un de ses minis- tres, que so fronticre etoit sur le Rhin MOIS elle n'oiloit p>as plus loin et faisoit touiours des diffi- cultcs pour donner des gorcnties ou Centre et a I'Est de I'Europe Elle avait toujours refuse de pro- metfre son intervention automa- tique ou COS d'une conflagration qcncrolc, tenant a conscrver so libcrtc d'oppreciotion en toute circonstoncc Auiourd'hui, lo situation est complctement chongee Sons qu'elle en ait etc soMici- tee, elle vient promcttre son appui a lo Pologne, son appui outoma- tique. SI I'on peut dire II suffiro que la Pologne d ^ i d e de resister 6 une ottoque eventuelle de I'Al- lemagne pour que lo Gronde- Bretagne se mette aussitot en compagne d ses cotes C'est une veritable alliance de- fensive qu'elle offre d lo Pologne, et les mesures d prendre, en con- sequence de cette decision copi- tolc, seront sans doute precisees au cours de lo visite que fait octucliement d Londres le colonel Beck, d lo tete d'une nombreuse delcgotion polonaise Cette declaration du premier ministre onqlois. venont d lo suite de roppei loncc par le president Daladier, aura, nous en sommes persuades, reoffermi dons leur volontc dc resistance les peuples octucliement menaces par I'im- periolisme ollcmond. Dejd les Po- lonois proclament qu'ils sont prdts d defendre, jusqu'd la vic- toire ou jusqu'd la mort, I'inde- pendance de leur potrie. Dejd aussi lo Roumanie a signe ovec lo France un traite commer- cial qui neutrolisero le precedent traite qu'elle avait passe ovec rAllemogne et qui risquoit de lo livrcr un jour pieds et poings lies ou grand moitre de lo Germanic moderne. M. Chamberlain a oinsi pose les premiers fondements de la digue qui doit arreter un jour I'expansionnisme ollcmond. Cette digue il vo, nous en sommes per- suades, trovaillcr ovec ordeur d lo consolider et d la rendre de plus en plus forte, infranchissable. Hitler I'o senti ; et dons son discours de Hambourg, s'il a en- core cloironne I'invincible force allemande, il a aussi proclome qu'il desiroit lo paix. Ses declarations, d'ailleurs, per- sonne n'y croit plus, et les peu- ples qu'il ^tient sous so menace sont desorfnois decides d renfor- cer leur defense notionole et a se preparer d resister victorieuse- ment d une ottoque eventuelle, Seule lo force peut faire recuier Hitler et ses conseillers. L'Angleterre avgmente son arm4e M. Cliainherlain a annoiice (|ue, en raison ik- In situation internationale, les ell'ectifs de Tarmee lerritoriale iinglaise .seront doubles el .portivs a :<40.IIII0 honimes. Lea 61ection8 beiges Dimanclu- ont eu lieu, en Helgi- que, des elections geniSrales |)our le renouvellement dc la (Ihambre et d'une partie du Senat. Catholiques et llb6raux gagnent des si6ges, tnndis que soci.'Oistcs et rexistes reculent. Un nouveau cuirassi allemand. Samedi dernier, i'l midi. a et6 lanc6 a Wilhcmshafen, en presence du chancelier Hitler, le secoiul cui- rasse allemand dc 35.000 tonnes, qui portera le nom de «Grand- AnilraL von Tirpitz*. EN PRENDRE... ET EN UlSSER Oil nulls II riipportf que iiliisieiim lixpuijiiiils (/III out qiiillr Qiiimper jciiili siiir pour rciiitfiticr I'Espwjne (lilt fiiil Iriirs iitlieiix la main Iviiiliie... Jr iir serais pas siirpris que les inenies nous nieni salue le poinij ferine il ij a qiielqiies semaines. Celn seriiit en lout cas dans I'ortlre nalurel iles rhoses el eoiifirmerail la (lepeche ile l Ai/ence Havas decri- mini ainsi I'enlree des Frimqiiisles flans Madrid : -v « De iniWnoire dc .Madrilene, il faiil renioiiter all 1"'Vlvrii-MSI, )onr de la proi'hiination dc la Hepublique, )our retrouver une manifestation de oie de telle ainpleur ii Madrid et i'explosinn d'entliousiiisme d'aiijour- hui le passe de loin, dit-on. > < C.e ipii se passe en Kspagne, erril jiisleineni un de nos confreres, c'e.st riiistoire de toutes les revolu- tions. (-OIIIIIU- iiiissi de toute> les res- tiiurations, de toutes les guerres, civiles ou aiitres. (','est toute la guerre, el sa iiionstrueuse stiipidite. Ions les peuples peuvent dire, roiiiine diiiis la chanson : < .Nous avons tous fait v " I » vt plus qu'au- ciin aiilrr. nous, Fram-ais. siirtout di'piiis deux sirrles. Nous avons acclanie rKinpire ipres la ItiWoliition ; nous avons aliii- le Hoi coninie un .sauveur apris Tavoir decnpitv coniiiie un traiire ; nous avons fail < 48 > pour pIctiilriliT cn.Miilr \npolt-oii III, sans cpii" I* rare cternelle des revolution- naircil el des amateurs de chanibar- ilemcnl s'en trouve pour ccia tarie ni sruleinent ileoouTiigee. A rexterieur, la France et I'Angle- lerre se sont IrouTees aux prises pendant des sieclesj se eonsiderunt r^riproipiement ntAiine des enne- inies hereilitaires et se trailant com- me telles, pour s'apercovoir flnale- nienl <pic leurs int^rets elaieni soli- daires et ahiiulir ii t p i o i •.'... i\ I'Kn- lenle cordiale, au lianipiet du (iiiid- hall el il la rereplion ile Westniinsler. Kn ce iiionienl. c'est avec I'axe Home-Merlin ipie nous nous Iroiivons en conflil aigii. ('.'est avec les Alle- miinds ft les llaliens que notre levoir reciprixiue peut eire deinain Il nous entr'egorger. Mais nous soniines a pen pres cerlains ipie nos pelits-neveiix se ilemanderonl avec sliipeiir (-oiiiinenl leurs granils-oneles luronl |ni en arriver la. > Mais il 1/ II niiriix... Si M. Ililler le permrl. noire Cou- vernement mi i eUU>rer le 14 Juillet proehain le l."!!)" annirersaire de la prise de la llaslille et la Crande lie- uolution. II est d'ailleurs perniis. ii un nioineni oil I'union ile tous les eiloi/ens est la condition du salul wblic. de ne pas trouver particu- ierement opportune vetle initialiue... La Crande Uewdution, ne rouhlions pas, a eu poar principal resultat de € couper la h'rance en deux» el d'inauijurer une serie de houleuer- sements el de desordres dont nous anons peine d nous remeltre... Mais n'abaissons pas ce sujel, II fuudruit, pour I'effleurer seulenienl, des tonnes de pa/der el des metres cubes d'encre. Ce qu'il est auuisant de souliquer en I'occiirence, c'est Vuttitude des IHirtis poUtiques, Quels sont ceii.v qui inanifestent pour celebrer eel anniuersaire le plus saint zele et I'enthousiasme le plus incandescent '.' Inconteslabli' ment les partis dits avanc^s, les partis socialiste et cummuniste. La Crande Revolution, c'est leur affaire e' c'est leur qloire et its reconstrni- raient la Hastille pour le seul plaisir dc la deinolir,.. Tout ce qui est revo- lutionnaire est noire, pourraienl-ils dire, en paraphrasant une formule cHebre... Et quels sont les partis qui se sont opposes aver le plus d'obstinalion d la reconnaissance du qouverne- ment Franco !' Kxactement les nu'- nies... Franco n'etait-il pas le revo- lutionnaire tape qui mettait en peril I'ordrc etabli el foulait aux picds la legalile '.' Factieux, insurges, re- voltes, rehellcs, nos bons socialistes n'avaient pas assez pour I'accabler, dc toutes les epitlieles raictionnaires el M. Thiers, qiiand il ecnisa dans le sanq In Commune de Paris, n'usail pus d'un autre voc.abuluire,., lis le reprendroni dans qiielqiies semaines, niais cette fois pour cele- brer les jilorieux iusiiriics, les vail- lants rebellfs et les immortels revo- lutionnaires qui voulaient eiix aussi rendre libres, forts el heureiix les Fran^'uis qu'ils ne preferuieid pas fliiiltidiner... Conclusion pratique '.' Kn cette semaine pascale, nous I'emprunte- rnns a VEccUsiaste ; « Vanitas, vani- tatum.,. » Ce qii'on pent Iradulre en lanijue vuUjaire, En politique, II faut en prendre ct en laisser,.. C. G •JW P t O B L f e M B V I T A L ffOUe hA BHETAeWE I L F A U T S A U V E R L A P £ G H E F A M I L I A L E La peche familiale et artisanale c'est-i-dire la peche que prati- qiK-nt 99 pour cent des ])orts de Ure- tagne est-elle appelee ii dis))arai- Ire '.' Telle est. entre heaucoup d'au- Ires. la grave <piestion que le li. I'. Lebret, grand sp6cialiste de la i)echc maritime, a soulevee jeudi dernier, dans une confirence veritablement passionnante, faite a la Chambre de (Commerce. Regrettons, en passant, que les audlteurs. prcsquc tous in- dustriels de lu conserve ou niare- yeurs, n'^tieiU pas' plus nom- )reux. La qualite. il est vrai, peut souvent remplaccr la quantity... Le H. P. Lebret, ancien marin, devenu doininicain, qui a consacr^ lout son ixKur ct toute sa compe- tence a la defense des inarins-j)e- cheurs, s'est livre a une enquete sur la peehe dans les divers jiays d'Eu- rope. On est quelque peu "huniilie. sinon sur|>ri$. de constater que tous ces pays ont une politique de la peche. c'esl-a-dire un souci d'organi- sation et de controle de la profes- sion maritime, tous... sauf la France. •Mentionnons cependani la recente creation des Comites de Peche dont on peut atlendre lieaucoup, mais dont il est impossible de juger en- core les ri^ultats... •Scion leurs liesoins et leurs pos- sibililes, selon le nonilire |)lus ou moins eleve de leurs ports naturels el de leurs navires. les pays d'Ku- ropf onl :i<li>ptt. .soil line jioliliciiii- d'industrialisalion, soil au conlraire «ne politiijue de defense de la peche urtisanale et familiale. Indiistriatixiilion... C'est la politi- que do r.Mlemagne. ou se fait sentir. la comme ailleurs, la tendance autar- chique el totalilaire. Peu dc pe- ohours (14.000 environ, alors que la France en compte 7.').000), mais une organisation tres poussee permettani un rendement maximum. Des ports de peche peu nonibreiix. mais supe- rifurement e(piipes. Peu d'enlrepri- ses. mais des entreprises geantes. <integrees», comme disent les eco- iioniisles. c'esl-a-dire t controlant > loul ce ()ui concerne la lu^che. fabrl- canl lout ce qui inleresse la peclx-. depuis les chaliitiers jusqu'aiix hol- ies de ciuiserves. en passant par les econoinals oil se fournissent les pe- clieurs el leurs families... Les resul- tnis sont naluc'llemeiil < kolos- saux >. Le seul port de Wesermiindc a alleini I'an dernier une production de 200.000 tonnes (la production franvaise n'est que dc 300.000), el la production totale allemande a passe de 300.000 en ISliS. :i 700.000 en 1937... Industrialisation en .\ni'leterre egalement. ou les cordiers. dreifters el senneurs ont cede In place aux urands chaliitiers de aOO ou (>00 ton- nes el on le ])orl ck- lluel. avec ses 400.000 tonnes. « produil » plus de poisson que tons les ports francais reiinis. Nalurellemeiil. la niedaille son revers. Le nomhre des i)echeurs a diminue considerahlement (4,').000 en 1914. 32.000 actiK-llemenl), les fonds voisins des cotes anglaisei sont de.peuples et le prix du pois- S(ui. peche < a la chainc» si Ton pent dire, a bnisse dans des propor- tions calaslrophi(|ues... pour les so- cietes de peche el les armateurs. AdoptanI une politique lout;.' dif- ferente, d'autres pays onl cherclii "LA SCUR EST MORTE" Llsez et faites lire V UNION AQRICOLE 1 CA'IU .SC piissait il ij ii iniaranh' (ins. II IJ (iiKiil « conference popii- Idire Le confi'rencicr fntnc-mui^on (Wait l(>n(fiiemcnl debUitiTd conlre les ('.onimiinauttK^ rcli- (jicn.scs. Personne ne dcnuindc In parole ? inlvrnujca Ic pnKsidcnl. Se dcgngcant hrns(]nement, nn onvrier live le doigt. — Silcnce ! crie le pre.sidenl, il tj a un contradiclcur. Sur I'entrade, Ic conferencicr .•i'cst lend pinir mieu.v voir .son pitoijable adversnire. Dans 1(1 sallc, nn pen partoni deji'i, on s'apprHe it rirc.' II a fair si gauche, le conlradicteur, avec sa fa{'on de tourner dans ses mains .sa cas(iuclte, en attendant que le silence soil complet ! .\h il est joli I'avocat des Sa'urs ! L'intervention du contradiclcur n'a pas dtd longuc. II savait cc qu'il voulait dire I D'une voix forte et assurde, il dit simplement: II y avail la diphttn-ie chcz nous. La Sceur a soigne ma fcni- nic et ma fille. Ma femnie a etc >;H(5rie ; ma fille a dtd gudrie ; la Sceur est morte. Il descendil dc I'estrndc, Per- sonne nc riait... Et Von sc rcfira en silcnce. au contraire ii defendre la peche familiale, en limitant severement le nonibre des chalutiers. Tel est Ic cas du Danemark, qui, ne vendant que du poisson de qualite, a conquis la premiere place sur Ic niarche euro- peen, le cas de la Norvege. celui egalement de I'ltalie. Dans ce der- nier pays, oil les marins-pecheurs sont extremement noinbreux (pres de 150.000), la peche cotiere est de- meur^e exclusivement familiale, le chalut est intcrdit, et seuls quelques chalutiers' dc fort tonnage vont pe- cher le poisson de fond... le plus loin possible des cotes italiennes et le plus pres des cotes fran^aises. L'ltalie se defend... Si <le I'Europe nous pa.ssons en Asie — en suivant I'axe Home-Tokio — nous constatons que le Japon, nays maritime par excellence, oil les p^clieurs se comptent par ccntaines de niille. a protege egalement la pe- che familiale et cherche a fixer sur ses cotes le plus grand nombre i)Os- sible de pecheurs. Otte ])olitiquc. completee p.ir une organisation de transports tres bien etudiee, n'empe- che d'ailleurs pas « le redresse- ment >, puisque la production japo- naise alleint qiiidre millions de ton- nes, autani que toute rKiirope. Industrialisation ? Defense et or- ganisation de la peche familiale. Production <lc Krii'iclc seric ? Pro- duction de qualite 11 faudra tot ou tard que la France choisisse et le plus tot .sera le mieux. Du point <le vue econoliiique, les deux politiques peuvent .se soutenir, bien que I'industriali.sjition a ou- trance soil souvent moins remune- ratricc qu'on ne le pense. Combien d'entrepri.ves de chalutage qui, par suite de retTondrement des i)rix, onl du renonccr a amortir leurs bateaux et dont le budget rappelle jjour le desequilibre et I'instabilite, le budget de ri :tat •>... Du point de vue social, ou plus .simplement humain. la disparition le la peche familiale serail une ve- ritable catastrophe. Soixanle-quinze mille pecheurs. c'ent-ii-dire les famil- ies de 75.000 pecheurs et toutes les industries et les commerces qui s'l/ rattacheni vivent aujoard'hui de la peche. Que deviendraienl-ils. que seraienl-ils. si I'industrialisation de ;i peche. n'en exigeait plus que 20.000 ou 1.5.000 '> Des chonieurs ? Ft (pie deviendraient tous ces ports, comme Douarnenez. Concar- neau. Le Guilvinec, Camaret et tant d'autres qui font a la Rretagne une ceinture vivante et prospere, le jour, ou quelques grands ports, niieux sillies el niieux equipes suffiraieni a iilimenter le niarche fran^ais, tant en poisson frais qu'en poisson de conserves Prodiiire V Oui. sans doute... Mais sj celle .iiigiiientalion de la produc- tion se traduit par la mine d'un certain nombre (le families et I'ap- pauvrissement d'une region ? quoi cela aura-t-il si-rvi .\ ctablir de belles slatisli(|ues ? Pour la Hrelamie. cette question p'est pas siniiilenient Ires grave, elle esl vilale. Seule une organisation de la profession, seul un ordre corpo- ralif. pernietlroni de la rt'soudre humainement. C. G. Les intenreDtions de N.Nonfort A propos des transports de paille M. Louis Monfort. depute de la circonscriplion de Quimperle, a re{-u la letire suivante du Ministre de VAqricultnre : Monsieur le Di'-pute, Vous avez bien voulu appeler mon attention sur les diiriculltl-s rencon- trees jiar Ics i-leveurs de voire (k-- partenient pour assurer ralinienta- tion de leur bt'lail et vous m'avez signale a cet i'gard Tinti-nM que iiir- senterait la riiduction, d'une part des tarifs de transport des pailles et, d|autre part, des droits dc douanc applicables aux mfmes prodiiits d'origine (I'trangere. .I'ai riionneur de vous faire con- naitre ipie la question des frais de transport des pailles a (U-ja fait I'ob jet de iilusieurs interventions de iiies services aupres de M. le Ministre des Travaux Publics :i la suite desquellcs un ami-nagement a eti!* apporti- aux tarifs en vigueur. La Socid-td- Natio nale des Chemins de fer a en elTet pr6sent6, en Mai dernier, une propo' sition tendant h la reduction, pour les di.stances sup6rieurcs ii .300 kilo metres, des prix prC'vus au chapitre premier du tarif P. V. 23 pour les cxp6difions de pailles et fourrages Quoi qu'il en .soit dc ces nouvelles di.spositions, qui ont etii honiolo gu6es par dC'cision dc M. Ic Ministre des Travaux Publics en date du 24 .hiin 1038, j'ai cru devoir intcrvcnir a nouveau aupres de mon Collogue afln que, tenant compte des circons HO I BE Foacs «...Vous qui m'ecoutn avec vot enfonts d cd»e de veus, moi qui vous parte avec lo pena^ que met fils soBt d mes cdt^...» En entendont, M. Daladier commencer ainsi son discours, il n'esf pas un homme de coeur ou monde, il n'est pas un bomoie eyont garde quelque chose d'hu- moin qui, entendant cela, n'ait ete remu^ ou plus profond fie lui- meme. II n'en est pas qui n'alt pense aussitot que I'honime d'Etat qui porloit oinsi, nen point envi- ronne de la foudre mois de set ils, et comme juront sur cet tete cheries, pouvait mentir. Devont son immense auditoire, M. Daladier avait des ces pre- miers mots partie gogn^e. A I'uni- vers qui vit depuis d^jd de longs mois dons I'angoisse de la guerre, il ne pouvait presenter de l« France une image plus sympathi- que, plus oimoble en meme tenpe que plus exocte, celle meme de lo Poix. L'imoge aussi de la Justice et par le fait, de lo Force. Quond on est sur de son droit, on n'a pas besoin de crier pour se faii»j entendre ; quond la cause est bonne, I'eloquence, d plus forte raison la declamation, la mise en scene, les eclats de voix et les coups de poings sur la table -deviennent supeillus. Sit6t que I'on s'emporte, dit le pro- verbe, on prouve qu'on a tort. C'est un fait que les porte-parole des Etots totolitoires ne peuvent pas s'exprimer sons Hurler.. Le monde n'est certainement pas sans avoir remorque lo difference fropponte de ton et de diapason qu'il y o entre les discours de M M . Hitler et Mussolini et ceux de MM. Chamberlain et Daladier. Lo comporoison ne peut etre qu'd notre entier ovontage. Quond on est sur de so force, on n'o pas besoin de menocer pour se faire respecter. C'ect un fait que les dictoteurs ne cessent de railler lo foiblesse constitu- tionnelle des democraties; mois c'est un fait aussi qu'ils parlent et qii'ik ogissent comme si elles etaient extremement redoutables. Ils font perpetuellement etologe de leur puissance militoire. Ce ne sont chez eux que revues et pa- rades ; les citoyens, chez eux, sont mobilises des le berceau ; ils noissent pour ainsi dire en uni- forme. Bref, les Etots totolitoires vont repetant choque jour et d tout instant : « Attention ! Nous sommes forts ! Nous sommes tres forts ! Nous sommes les plus forts ! » Ont-ils peur qu'on ne s'en oper^oive pas ? Cela ressem- ble beoucoup d la methode du docteur Coue... II y a dons tous les cos deux forces terribles et invincibles, deux otouts decisifs que nos en- nemis eventuels n'ont pas et que nous avons. L'une est celle que donnent la discipline et le sacrifice librement consentis ; un peuple libre, qui se bat librement sera toujours plus fort qu'un peuple esclove. L'outre est celle des conscien- ces tronquilles. Si lo guerre ne peut etre evitee, nous sevens et le monde soit que ce ne sera pas' de notre foute, mois que pour epargner d I'humanite cette honte et cette catastrophe, la France et I'Angleterre ont pousse la pa- tience et lo conciliation jusqu'd I'extreme limite et meme ou deld. De cette double force, privi- lege des democraties, le discours de M. Ed. Daladier, par le fond comme par lo forme, constitue la demonstration lo plus soisissonte et lo plus pcrtinente qui piit £tre. H. S. lances excepti'onnelles actuelles, la Societe N'ationale des Chemins de fer envisage la |)ossibilite dc con- •sentir, au moins a titre Icniporaire, des ri!'dnctions importantes sur les tarifs de transport Jes pailles 4 fourrages. , En ce qui concerne, d'autre part, les droits qui frappent rimportation des pailles etrang^res, je tiens i vous signaler que leur incidence est k peine de 10 % et qu'en consequence, il ne semble pas opportun d'en envi- sager la r('duction. .I'ajoutc qu'une telle mesure ne pourrait etre prise qu'il la suite du vote d'une loi. Veuillez agril-er. Monsieur le De- pute. I'assurance de ma haute consi- deration. L E MINISTRE DE L'AGHICULFURE.

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Vendredi 7 Ay r i l f ^St f .

Paraissai I l e V E N D R l D I • •

L E N U M I S R O :

4 0

G E N T I M C S

L'Union Agricole E T M A B I T I I I E

O r g a n e R 6 p u b l i c a i n D ^ m o c r a t i q u e e t * R ^ ^ o n a l i s t e d e T Q u e s t

La Chambre a vott le principe du scrutin de liste avec Repri* sentation Proportion-nelle int^rale.

Esp^rons que le projet tout entier sera vote sous peu.

ANXOXCES ET RECLAMES Les annonces sont refues aux Bureaux COMMUNICATIONS IT ANNONCIS Les abonnements se payent d'avance ABONNEMENTS (UN AN) Keclamcs (4* page), la l lgno.. . 1 fr. 75 dn Journal. Pour la publiciti extra- COMMUNICATIONS IT ANNONCIS

et portent du 1" de chaque mois. Finistire, C6tes-du-Nord, Morb. 17 fr. — (3* page). — . . . 2 fr. 25 departementale, s'adresser, 215, rue Bo- * Q U I M P B B L B , I S , M a « U — T « l . On s'abonne au Bureau du Journal, Finistire, C6tes-du-Nord, Morb. 17 fr.

Annonces judic. et voloni . 2 fr. 75 chechuuarl, Paris (9*). Tel.: Trudalne * Q U I M P B B L B , I S , M a « U — T « l .

ou en adressant un mandat-chique au C/C 1US9, Rennes.

Autres d^partements et colonies. 20 fr. — Chronique locale.., , 3 fr. 50 340U. COML'TE COUIIANT PoSTAL : RENNES 14-139

ou en adressant un mandat-chique au C/C 1US9, Rennes. Etranger 85 f r .

Ce qui se passe

ELECTION PRtSiDENTIELLS Dans le rito habiluel, I'l'loclion

presidentiollr s'esl dcrouK-o iiu'i-crcdi dans Papros-iuidi an Palais di-Versailles.

Nos lecteurs savent que M. AIIHTI Lebrun a bien voiilii, siir les instan-ces de ses amis, se repri-senter de-

vant le Conures. (U-rtains parlis dv-sirant compter leurs voi\ , avaiinl leiir candidal respectif.

M. Jcanncni-y pri-si<l:iit Ics opera-tions et c'est vers 18 h. 30 «iiri! annonvait les resultnis ii M. Allicrt Lebrun. Les voici : A. Lebrun r)0(i voix, KM'. A. Bedouce 1'>I Cachin 74 — E. Herriot .=>3 — J. Godart '•0 — F. Buisson lt> — F. Pictri 10 — Divers 44 —

L'installation oiricielie a eu lieu I'l rElvsde jeudi, a I I heures, »levant le fiouvernement et une clelenation des deux Chambres.

L« cardinal VerdiT, 14gat pontifical k Alger.

Le pape a desi}{ne le cardinal Ver-dier comme le^at pontiflcal au Con-Xres Euchari.stique qui su tiendra a Al^cr au mois de Mai procliain.

Lea Elections de dimanche dernier.

A Biziers. ekcliori senatciriale pour remplacer M. (laniille Heboul, U.S.K., decide.

M. Albertini. depute-niaire <le Hi-zicrs, rad.-soc., est elu.

— A Saint-Brieuc, election li'Kis-lative pour remplacer M. Michel, rad.-soc., elu .senateur.

M. Auffray, rad.-soc.. est elu au •scrutin de ballotla«e. par «.i:n voix conlre 4.814 a M. Huclul du Ciuer-meur, P.S.F., et 897 a M. Le .Solleu, indep de gauche.

— A Marennes (Charentes-Infi-r.), M. Jean Hay. rad.-soc.. est elu en remplaccmerit de M. William Her-trand. rad.-soc., elu senateur.

— A Marseille, le docteur Tous-saint Franchi. S.F.I.O., est elu en remplacemcnt de M. Tasso, .S.F.I.O.. elu senateur.

— A Angouleme, election pour remplacer M. Gounin, U.S.H.. elu se-nateur.

Ont obtenu : MM. (lagnaire, com-muniste, 4.808 voix ; Marcel Deat. anclen ministre, U.S.H.. 4.1)71) ; .lou bert, ind. dc gauche, 3.931 ; Matirel-let, S.F.I.O., 3.336 : Lorent. I'.S.F.. 2.039 ; Licutier, rad.-soc.. L31').

II y a ballottage. Lea Chambrea en vacancea.

Apris des .sd-ances de liquidation, la Chambre des Deputes et le Sinat .sc sont ajournes au 11 .Mai. Un monument ft la mimoire

d'Emile Loubet. M.M. Lebrun et Daladier ont pre-

side, a .Monteliniar, a Tinauguration d'un monument a la memoire d'Emile Loubet, ancien president de la Rd'publique.

Tous deux ont prononce lies dis-cours patriotiques, le president <le la R6publique adjurant les Fran-fais de .ve serrer derriere le gou vernement qui, niieux informe (pic quiconque, connait les necessites de la situation, et M. Daladier decla-rant que la France sauni faire preuve du courage necessaire .[)oui que reculent les fauteurs de desor (Ires et de crimes. « Pas de paix des csclaves ! a-t-il ajoute.

Un traiti commercial franco-roumain.

Un traite commercial franco-rou-main a signi vendrcdi, a midi. au Quai d'Orsay. par M. Georges Bonnet, ministre des Affaires Etran-gircs, et par M. Taiaresco, anihassa-deur de Houmanie.

Le mt-me jour, un accord cullurel entre les deux pays a ete signe ft Bucarcst.

C-es deux accords neutralisent lus ambitions dc I'Allemagne vers la Mer Noire, que le reccnf traitt con; mercial germano-roumain .semblait nvoir favoriseos.

L'Angleterre coiitre Hitler

M Daladier, president du Conseil, a repondu a M. Musso-lini, dans un discours parfoite-ment clair.

II o rappele que la Fronce est resolue a ne ceder ni un arpent de ses terres ni un seul de ses droits.

II a fai t justice de I'assertion selon laquelle I ' l tal ie avait pre-cise ses revendications dans la note du 17 Decembre 1938, par laquelle elle avait declare qu'elle considcroit comme caducs Ics accords de 1935.

La publication de ce document et la reponse du Gouvernement frongois tranchent lo question. Le President a declare que lo France, qui a signe les accords de 1935, est prete d poursuivre leur complete et loyole execution, et qu'elle ne se refuse nuHement a examiner les propxjsitions qui lui seroient faites « dans I'esprit et Tcquivalence de ces occords >

Cette phrase loisse la porte ouverte 6 de nouvelles negocio-tions qui pourroient peut-etre mettre fm d la tension franco-italienne

Car, o proclome une fois de plus ic president Daladier, la France veut la paix, mois lo paix dans la dignite et dans I'honneur. Elle n'occepre pxjs que, comme le pretend Mussolini, Ics rapports de nation 6 notion soiont regies par la force

< Ce qui regie ces rapports, pour nous Frangais, c'est d'obord lo justice et le droit, et ce n'est que lorsqu'ils disparoissent et que se dechaine lo violence que le re-cours d la force devient un indis-piensoble devoir. > Et c'est pour-quoi, dons sa pcroraison, le Presi-dent du Conseil a convic * a une colloborotion confionte toutes les puissances qui pensent comme nous, toutes celles qui, comme nous, sont pretes d perseverer dons les voies de lo paix mois qui, d'un seul elan, sc dresse-roient solidaires devont I'ogres-sion. »

X

Cet oppel semble avoir dejd etc entendu et d cet egard I'evc-nement le plus important de lo semoine a etc la declaration so-lennelle faite par M. Chamber-lain 6 la Chambre des Communes.

M. Chamberloin o donne assez de preuves de son pocifisme — que certains ont pu estimer ou-troncier — II a toujours cru que la poix pouvait etre sauvee, meme aux jours sombres de Septembre dernier. Et le monde entier a suivi ovec emotion ses pelerinages de la paix d Godesberg et d Munich.

Mois depuis, il s'est rendu compte que le territoire des Su-detes n'a pas suff i pour rassasier I 'appctit feroce de H i t l e r ; mais depuis, il y a eu I'annexion de la Boheme et de la Moravie et la disporition de la Tchecoslovoquie; depuis, il y a eu encore I 'ult ima-tum d la Lithuonie et I'annexion de Memel ; depuis, il y a eu les menaces contre la Roumanie et contre lo Pologne.

M. Chamberlain a reconnu qu' i l avait ete dupe et qu'i l est desor-mois impossible d'avoir confiance en la parole ou en lo signature des dirigeants du III" Reich.

Et voici que I'homme qui fut si longtemps partisan de lo paix d tout prix semble decide d sui-vre une toctique toute differente

II a fa i t vendredi d la Chambre des Communes cette declaration

L'Angleterre difendrait la Pologne attaqu6e.

M. ('.Iiaiiilicrliiin a (Irchin- aiiN Coiiiiiiuncs : « l'!n cas d'agrcssion (piflcdiKliie Mietlant en danger nel-teinent rinilependanee polonaise, et a liupiellu le gouvernement polonais estiinerail etre de son interet vital lie resister, le gouvernement de Sa Majeste se considererait comme tenu immediatement de .soutvuir la Polo-gne |)ar tous les moyens.

«L'attitude de la France est la mt'ine que la notre en cette ma-ti6re.»

Cette declaration a etc approuvie par tout le peuple anglais et i)nr la Hussie et les Etats-Unis.

Les milieux na/.is se niontrcnt tres irrites contre la Grandc-Breta-gne et la presse allemande menace les Etats qui se plac•e^aient aux co-tes de I'Anglcterre, declarant qMe le Reich est a la hauteur dc toutes les puissances et de tous les grou-penients de ptiiss.incos.

dont I'importance n'echappero d personne :

« En cos d'une agression quel-conque, mettant en danger nette-ment I'independance polonaise et d laquelle le gouvernement polo-nois estimerait etre de son interet vital de resister, le gouvernement de So Majeste se considcreroit comme tenu immediatement de soutenir lo Pologne par tous Ics moyens, »

Revenant lundi sur lo meme question, II a dc nouvcau pro-clamc :

« Si la Pologne ctait menocee, je ne doute pas que le peuple po-lonois resisterait. Dons le cos d'une telle resistance, lo France et I 'Anglcterre viendroient imme-diatement ou sccours des Polo-nois »

L'Angleterre a declare un jour, par lo voix de I'un de ses minis-tres, que so fronticre etoit sur le Rhin MOIS elle n'oiloit p>as plus loin et faisoit touiours des di f f i -cultcs pour donner des gorcnties ou Centre et a I'Est de I'Europe Elle avait toujours refuse de pro-metfre son intervention automa-tique ou COS d'une conflagration qcncrolc, tenant a conscrver so libcrtc d'oppreciotion en toute circonstoncc

Auiourd 'hui , lo si tuat ion est complctement chongee

Sons qu'elle en ait etc soMici-tee, elle vient promcttre son appui a lo Pologne, son appui outoma-tique. SI I'on peut dire II suffiro que la Pologne d ^ i d e de resister 6 une ottoque eventuelle de I 'Al-lemagne pour que lo Gronde-Bretagne se mette aussitot en compagne d ses cotes

C'est une veritable alliance de-fensive qu'elle offre d lo Pologne, et les mesures d prendre, en con-sequence de cette decision copi-tolc, seront sans doute precisees au cours de lo visite que fait octucliement d Londres le colonel Beck, d lo tete d'une nombreuse delcgotion polonaise

Cette declaration du premier ministre onqlois. venont d lo suite de roppei loncc par le president Daladier, aura, nous en sommes persuades, reoffermi dons leur volontc dc resistance les peuples octucliement menaces par I'im-periolisme ollcmond. Dejd les Po-lonois proclament qu'ils sont prdts d defendre, jusqu'd la vic-toire ou jusqu'd la mort, I'inde-pendance de leur potrie.

Dejd aussi lo Roumanie a signe ovec lo France un traite commer-cial qui neutrolisero le precedent traite qu'elle avait passe ovec rAl lemogne et qui risquoit de lo livrcr un jour pieds et poings lies ou grand moitre de lo Germanic moderne.

M. Chamberlain a oinsi pose les premiers fondements de la digue qui doit arreter un jour I'expansionnisme ollcmond. Cette digue il vo, nous en sommes per-suades, trovaillcr ovec ordeur d lo consolider et d la rendre de plus en plus forte, infranchissable.

Hit ler I'o senti ; et dons son discours de Hambourg, s'il a en-core cloironne I'invincible force allemande, il a aussi proclome qu'i l desiroit lo paix.

Ses declarations, d'ailleurs, per-sonne n'y croit plus, et les peu-ples qu'i l ^tient sous so menace sont desorfnois decides d renfor-cer leur defense notionole et a se preparer d resister victorieuse-ment d une ottoque eventuelle, Seule lo force peut faire recuier Hit ler et ses conseillers.

L'Angleterre avgmente son arm4e

M. Cliainherlain a annoiice (|ue, en raison ik- In situation internationale, les ell'ectifs de Tarmee lerritoriale iinglaise .seront doubles el .portivs a :<40.IIII0 honimes.

Lea 61ection8 beiges Dimanclu- ont eu lieu, en Helgi-

que, des elections geniSrales |)our le renouvellement dc la (Ihambre et d'une partie du Senat.

Catholiques et llb6raux gagnent des si6ges, tnndis que soci.'Oistcs et rexistes reculent.

Un nouveau cuirassi allemand.

Samedi dernier, i'l midi. a et6 lanc6 a Wilhcmshafen, en presence du chancelier Hitler, le secoiul cui-rasse allemand dc 35.000 tonnes, qui portera le nom de «Grand-AnilraL von T i rp i tz* .

EN PRENDRE... ET EN UlSSER Oil nulls II riipportf que iiliisieiim

lixpuijiiiils (/III out qiiillr Qiiimper jciiili siiir pour rciiitfiticr I'Espwjne (lilt fiiil Iriirs iitlieiix la main Iviiiliie...

Jr iir serais pas siirpris que les inenies nous nieni salue le poinij ferine il ij a qiielqiies semaines. Celn seriiit en lout cas dans I'ortlre nalurel iles rhoses el eoiifirmerail la (lepeche ile l Ai/ence Havas decri-mini ainsi I'enlree des Frimqiiisles flans Madrid : -v

« De iniWnoire dc .Madrilene, i l fai i l renioi i ter all 1 " ' V l v r i i - M S I , )onr de la pro i 'h i inat ion dc la Hepubl ique, )our ret rouver une mani festat ion de oie de telle a inpleur ii Madr id et

i 'explos inn d'entl iousi i isme d 'a i i jour-hui le passe de lo in, d i t -on. > < C.e ip i i se passe en Kspagne,

erril jiisleineni un de nos confreres, c'e.st r i i i s t o i r e de toutes les revolu-t ions. (-OIIIIIU- iii issi de toute> les res-t i iurat ions, de toutes les guerres, c iv i les ou aiitres. (','est toute la guerre, el sa ii ionstrueuse st i ip id i te .

Ions les peuples peuvent d i re , ro i i i ine di i i is la chanson : < .Nous avons tous fait v " I » vt plus qu'au-c i in a i i l r r . nous, Fram-ais. s i i r tout d i 'p i i is deux s i r r les .

Nous avons acclanie r K i n p i r e ipres la I t iWol i i t ion ; nous avons aliii- le Hoi coninie un .sauveur

a p r i s Tavoir decnpitv coni i i ie un t ra i i re ; nous avons fa i l < 48 > pour p I c t i i l r i l i T cn.Miilr \npo l t -o i i I I I , sans cpii" I* rare cternel le des revolut ion-nairci l el des amateurs de chanibar-i lemcnl s'en t rouve pour ccia tar ie ni sruleinent ileoouTiigee.

A rex te r ieur , la France et I 'Angle-ler re se sont IrouTees aux prises pendant des sieclesj se eonsiderunt r ^ r i p ro ip iemen t ntAi ine des enne-inies herei l i ta i res et se t ra i lan t com-me telles, pour s 'apercovoir flnale-nienl <pic leurs int^rets elaieni soli-daires et ah i iu l i r ii tp io i •.'... i\ I 'Kn-lenle cord ia le , au lianipiet du ( i i i id -hal l el il la re rep l ion ile Westni ins ler .

Kn ce i i ionienl. c'est avec I'axe Home-Merlin ipie nous nous I ro i ivons en con f l i l aigi i. ('.'est avec les Alle-miinds f t les l la l iens que notre levo i r rec ipr ix iue peut eire deinain Il nous entr 'egorger. Mais nous

soniines a pen pres cer la ins ipie nos pelits-neveiix se i lemanderonl avec sl i ipei i r (-oii i inenl leurs granils-oneles lu ron l |ni en a r r i ve r la. >

Mais il 1/ II niiriix... Si M. Ililler le permrl. noire Cou-

vernement mi i eUU>rer le 14 Juillet proehain le l."!!)" annirersaire de la prise de la llaslille et la Crande lie-uolution. II est d'ailleurs perniis. ii un nioineni oil I'union ile tous les eiloi/ens est la condition du salul wblic. de ne pas trouver particu-ierement opportune vetle initialiue...

La Crande Uewdution, ne rouhlions pas, a eu poar principal resultat de € couper la h'rance en deux» el d'inauijurer une serie de houleuer-sements el de desordres dont nous anons peine d nous remeltre...

Mais n'abaissons pas ce sujel, II fuudruit, pour I'effleurer seulenienl, des tonnes de pa/der el des metres cubes d'encre.

Ce qu'il est auuisant de souliquer en I'occiirence, c'est Vuttitude des IHirtis poUtiques,

Quels sont ceii.v qui inanifestent pour celebrer eel anniuersaire le plus saint zele et I'enthousiasme le plus incandescent '.' Inconteslabli' ment les partis dits avanc^s, les partis socialiste et cummuniste. La Crande Revolution, c'est leur affaire e' c'est leur qloire et its reconstrni-raient la Hastille pour le seul plaisir dc la deinolir,.. Tout ce qui est revo-lutionnaire est noire, pourraienl-ils dire, en paraphrasant une formule cHebre...

Et quels sont les partis qui se sont opposes aver le plus d'obstinalion d la reconnaissance du qouverne-ment Franco !' Kxactement les nu'-nies... Franco n'etait-il pas le revo-lutionnaire tape qui mettait en peril I'ordrc etabli el foulait aux picds la legalile '.' Fact ieux, insurges, re-voltes, rehellcs, nos bons socialistes n'avaient pas assez pour I'accabler, dc toutes les epitlieles raictionnaires el M. Thiers, qiiand il ecnisa dans le sanq In Commune de Paris, n'usail pus d'un autre voc.abuluire,.,

lis le reprendroni dans qiielqiies semaines, niais cette fois pour cele-brer les jilorieux iusiiriics, les vail-lants rebellfs et les immortels revo-lutionnaires qui voulaient eiix aussi rendre libres, forts el heureiix les Fran^'uis qu'ils ne preferuieid pas fliiiltidiner...

Conclusion pratique '.' Kn cette semaine pascale, nous I'emprunte-rnns a VEccUsiaste ; « Vanitas, vani-tatum.,. »

Ce qii'on pent Iradulre en lanijue vuUjaire, En politique, II faut en prendre ct en laisser,..

C. G

•JW P t O B L f e M B V I T A L ffOUe h A B H E T A e W E

I L F A U T S A U V E R

L A P £ G H E F A M I L I A L E

La peche fami l ia le et art isanale — c 'es t - i -d i re la peche que pra t i -qiK-nt 99 pour cent des ])orts de Ure-tagne — est-elle appelee ii dis))arai-Ire '.' Tel le est. entre heaucoup d'au-Ires. la grave <piestion que le li. I'. Lebret, g rand sp6cial iste de la i)echc mar i t ime , a soulevee jeud i de rn ie r , dans une con f i r ence ver i tab lement passionnante, fai te a la Chambre de (Commerce. Regrettons, en passant, que les audlteurs. prcsquc tous i n -dustr ie ls de lu conserve ou niare-yeurs, n'^tieiU pas ' p lus nom-)reux. La qual i te. i l est v ra i , peut

souvent remplaccr la quant i ty. . .

Le H. P. Lebret, ancien mar in , devenu do in in i ca in , qu i a consacr^ lout son ixKur ct toute sa compe-tence a la defense des inarins-j)e-cheurs, s'est l i v re a une enquete sur la peehe dans les d ivers j iays d 'Eu-rope. On est quelque peu "huni i l ie. sinon sur|>ri$. de constater que tous ces pays ont une po l i t ique de la peche. c'esl-a-dire un souci d 'o rgan i -sation et de cont ro le de la profes-sion mar i t ime, tous... sauf la France. •Mentionnons cependani la recente creation des Comites de Peche dont on peut at lendre l ieaucoup, mais dont i l est impossible de juger en-core les r i^ul tats. . .

•Scion leurs liesoins et leurs pos-s ib i l i les, selon le noni l i re |)lus ou moins eleve de leurs ports naturels el de leurs navires. les pays d 'Ku-ropf onl :i<li>ptt. .soil line jioliliciiii-d ' indus t r ia l i sa l ion , soi l au con l ra i re «ne pol i t i i jue de defense de la peche urt isanale et fami l ia le .

Indiistriatixiilion... C'est la po l i t i -que do r.Mlemagne. ou se fait sent i r . la comme ai l leurs, la tendance autar-ch ique el to ta l i la i re . Peu dc pe-ohours (14.000 env i ron , alors que la France en compte 7.').000), mais une organisat ion tres poussee permet tan i un rendement max imum. Des ports de peche peu nonibre i ix . mais supe-r i f u remen t e(piipes. Peu d 'en l rep r i -ses. mais des entrepr ises geantes. < in teg rees» , comme disent les eco-i ioni isles. c'esl-a-dire t cont ro lan t > loul ce ()ui concerne la lu^che. f ab r l -canl lout ce qui inleresse la peclx-. depuis les chal i i t iers jusqu'ai ix hol-ies de ciuiserves. en passant par les econoinals oi l se fournissent les pe-cl ieurs el leurs famil ies... Les resul-tnis sont na luc ' l l eme i i l < kolos-saux >. Le seul port de Wesermi indc a a l le in i I'an dern ie r une p roduc t i on de 200.000 tonnes (la p roduc t i on franvaise n'est que dc 300.000), el la p roduc t ion totale a l lemande a passe de 300.000 en ISliS. :i 700.000 en 1937...

Industrialisation en .\ni'leterre egalement. ou les cordiers. dreifters el senneurs ont cede In place aux urands chal i i t iers de aOO ou (>00 ton-nes el on le ])or l ck- l l ue l . avec ses 400.000 tonnes. « p rodu i l » plus de poisson que tons les por ts f ranca is rei in is. Nalure l lemei i l . la n iedai l le son revers. Le nomhre des i)echeurs a d im inue considerahlement (4,').000 en 1914. 32.000 act iK- l lemenl) , les fonds voisins des cotes angla isei sont de.peuples et le p r i x du pois-S(ui. peche < a la c h a i n c » si Ton pent d i re, a bnisse dans des p ropor -t ions calaslrophi(|ues... pour les so-cietes de peche el les armateurs.

AdoptanI une po l i t i que lout;.' d i f -ferente, d'autres pays on l c h e r c l i i

" L A S C U R E S T M O R T E "

Llsez et fa i tes l i r e V UNION AQRICOLE 1

CA'IU .SC piissait il ij ii iniaranh' (ins.

II IJ (iiKiil « conference popii-Idire

Le confi'rencicr — fntnc-mui^on — (Wait l(>n(fiiemcnl debUitiTd conlre les ('.onimiinauttK^ rcli-

(jicn.scs. Personne ne dcnuindc In

parole ? inlvrnujca Ic pnKsidcnl. Se dcgngcant hrns(]nement, nn

onvrier live le doigt. — Silcnce ! crie le pre.sidenl,

il tj a un contradiclcur. Sur I'entrade, Ic conferencicr

.•i'cst lend pinir mieu.v voir .son pitoijable adversnire.

Dans 1(1 sallc, nn pen partoni deji'i, on s'apprHe it rirc.' II a fair si gauche, le conlradicteur, avec sa fa{'on de tourner dans ses mains .sa cas(iuclte, en attendant que le silence soil complet ! .\h il est joli I'avocat des Sa'urs !

L'intervention du contradiclcur n'a pas dtd longuc. II savait cc qu'il voulait dire I

D'une voix forte et assurde, il dit simplement:

— I I y avai l la diphttn-ie chcz nous. La Sceur a soigne ma fcni-nic et ma fi l le. Ma femnie a etc >;H(5rie ; ma f i l le a dtd gudrie ; la Sceur est morte.

Il descendil dc I'estrndc, Per-sonne nc riait... Et Von sc rcfira en silcnce.

au contraire ii defendre la peche familiale, en limitant severement le nonibre des chalutiers. Tel est Ic cas du Danemark, qui, ne vendant que du poisson de qualite, a conquis la premiere place sur Ic niarche euro-peen, le cas de la Norvege. celui egalement de I'ltalie. Dans ce der-nier pays, oil les marins-pecheurs sont extremement noinbreux (pres de 150.000), la peche cotiere est de-meur^e exclusivement familiale, le chalut est intcrdit, et seuls quelques chalutiers' dc fort tonnage vont pe-cher le poisson de fond... le plus loin possible des cotes italiennes et le plus pres des cotes fran^aises. L'ltalie se defend...

Si <le I'Europe nous pa.ssons en Asie — en suivant I'axe Home-Tokio — nous constatons que le Japon, nays maritime par excellence, oil les p^clieurs se comptent par ccntaines de niille. a protege egalement la pe-che familiale et cherche a fixer sur ses cotes le plus grand nombre i)Os-sible de pecheurs. Otte ])olitiquc. completee p.ir une organisation de transports tres bien etudiee, n'empe-che d'ailleurs pas « le redresse-ment >, puisque la production japo-naise alleint qiiidre millions de ton-nes, autani que toute rKiirope.

Indus t r ia l i sa t ion ? Defense et or -ganisat ion de la peche fami l ia le . Production <lc Krii'iclc seric ? Pro-duc t ion de qual i te 11 faudra tot ou tard que la France choisisse et le plus tot .sera le mieux.

Du po in t <le vue econol i i ique, les deux pol i t iques peuvent .se soutenir , bien que I ' industr ia l i .s j i t ion a ou-trance soi l souvent moins remune-ra t r i cc qu 'on ne le pense. Combien d'entrepri.ves de chalutage qu i , par suite de retTondrement des i ) r i x , on l du renonccr a amor t i r leurs bateaux et dont le budget rappel le j jour le desequi l ibre et I ' ins tab i l i te , le budget de ri:tat •>...

Du point de vue social, ou plus .simplement humain . la d ispa r i t i on le la peche fami l ia le serai l une ve-

r i tab le catastrophe. Soixanle-quinze mille pecheurs. c'ent-ii-dire les famil-ies de 75.000 pecheurs et toutes les industries et les commerces qui s'l/ rattacheni vivent aujoard'hui de la peche. Que deviendraienl-ils. que seraienl- i ls. si I ' i ndus t r ia l i sa t ion de ;i peche. n'en exigeait p lus que

20.000 ou 1.5.000 '> Des chonieurs ? Ft (pie dev iendra ient tous ces

ports, comme Douarnenez. Concar-neau. Le Gui lv inec, Camaret et tant d'autres qu i font a la Rretagne une ceinture v ivante et prospere, le jour , ou quelques grands ports, n i ieux si l l ies el ni ieux equipes suf f i ra ien i a i i l imenter le niarche f ran^a is , tant en poisson frais qu'en poisson de conserves

Prod i i i re V Oui. sans doute... Mais sj celle . i i ig i i iental ion de la produc-t ion se t radu i t par la m i n e d 'un cer ta in nombre (le fami l ies et I 'ap-pauvrissement d'une region ? quoi cela aura-t- i l si-rvi .\ c tab l i r de belles slat isl i( |ues ?

Pour la Hrelamie. cette question p'est pas s in i i i lenient Ires grave, elle esl v i la le. Seule une organisat ion de la profession, seul un ord re corpo-ra l i f . pe rn ie t l ron i de la rt 'soudre humainement.

C. G.

Les intenreDtions de N.Nonfort A propos des transports de paille

M. Louis Monfort. depute de la circonscriplion de Quimperle, a re{-u la letire suivante du Ministre de VAqricultnre :

Monsieur le Di'-pute, Vous avez bien voulu appeler mon

attention sur les diiriculltl-s rencon-trees jiar Ics i-leveurs de voire (k--partenient pour assurer ralinienta-tion de leur bt'lail et vous m'avez signale a cet i'gard Tinti-nM que i i i r -senterait la riiduction, d'une part des tarifs de transport des pailles et, d|autre part, des droits dc douanc applicables aux mfmes prodiiits d'origine (I'trangere.

.I'ai riionneur de vous faire con-naitre ipie la question des frais de transport des pailles a (U-ja fait I'ob jet de iilusieurs interventions de iiies services aupres de M. le Ministre des Travaux Publics :i la suite desquellcs un ami-nagement a eti!* apporti- aux tarifs en vigueur. La Socid-td- Natio nale des Chemins de fer a en elTet pr6sent6, en Mai dernier, une propo' sition tendant h la reduction, pour les di.stances sup6rieurcs ii .300 kilo metres, des prix prC'vus au chapitre premier du tarif P. V. 23 pour les cxp6difions de pailles et fourrages

Quoi qu'il en .soit dc ces nouvelles di.spositions, qui ont etii honiolo gu6es par dC'cision dc M. Ic Ministre des Travaux Publics en date du 24 .hiin 1038, j'ai cru devoir intcrvcnir a nouveau aupres de mon Collogue afln que, tenant compte des circons

HOIBE Foacs «...Vous qui m'ecoutn avec

vot enfonts d cd»e de veus, moi qui vous parte avec lo pena^ que met fils soBt d mes cdt^ . . .»

En entendont, M . Daladier commencer ainsi son discours, il n'esf pas un homme de coeur ou monde, il n'est pas un bomoie eyont garde quelque chose d'hu-moin qui, entendant cela, n'ait ete remu^ ou plus profond fie lui-meme. I I n'en est pas qui n'alt pense aussitot que I'honime d'Etat qui porloit oinsi, nen point envi-ronne de la foudre mois de set ils, et comme juront sur cet

tete cheries, pouvait mentir. Devont son immense auditoire,

M . Daladier avait des ces pre-miers mots partie gogn^e. A I'uni-vers qui vit depuis d^jd de longs mois dons I'angoisse de la guerre, il ne pouvait presenter de l« France une image plus sympathi-que, plus oimoble en meme tenpe que plus exocte, celle meme de lo Poix.

L'imoge aussi de la Justice et par le fait, de lo Force.

Quond on est sur de son droit, on n'a pas besoin de crier pour se faii»j entendre ; quond la cause est bonne, I'eloquence, d plus forte raison la declamation, la mise en scene, les eclats de voix et les coups de poings sur la table -deviennent supeillus. Sit6t que I'on s'emporte, dit le pro-verbe, on prouve qu'on a tort. C'est un fait que les porte-parole des Etots totolitoires ne peuvent pas s'exprimer sons Hurler.. Le monde n'est certainement pas sans avoir remorque lo difference fropponte de ton et de diapason qu'il y o entre les discours de M M . Hitler et Mussolini et ceux de MM. Chamberlain et Daladier. Lo

comporoison ne peut etre qu'd notre entier ovontage.

Quond on est sur de so force, on n'o pas besoin de menocer pour se faire respecter. C'ect un fait que les dictoteurs ne cessent de railler lo foiblesse constitu-tionnelle des democraties; mois c'est un fait aussi qu'ils parlent et qii'ik ogissent comme si elles etaient extremement redoutables. Ils font perpetuellement etologe de leur puissance militoire. Ce ne sont chez eux que revues et pa-rades ; les citoyens, chez eux, sont mobilises des le berceau ; ils noissent pour ainsi dire en uni-forme. Bref, les Etots totolitoires vont repetant choque jour et d tout instant : « Attention ! Nous sommes forts ! Nous sommes tres forts ! Nous sommes les plus forts ! » Ont-ils peur qu'on ne s'en oper^oive pas ? Cela ressem-ble beoucoup d la methode du docteur Coue...

II y a dons tous les cos deux forces terribles et invincibles, deux otouts decisifs que nos en-nemis eventuels n'ont pas et que nous avons.

L'une est celle que donnent la discipline et le sacrifice librement consentis ; un peuple libre, qui se bat librement sera toujours plus fort qu'un peuple esclove.

L'outre est celle des conscien-ces tronquilles. Si lo guerre ne peut etre evitee, nous sevens et le monde soit que ce ne sera pas' de notre foute, mois que pour epargner d I'humanite cette honte et cette catastrophe, la France et I'Angleterre ont pousse la pa-tience et lo conciliation jusqu'd I'extreme limite et meme ou deld.

De cette double force, privi-lege des democraties, le discours de M . Ed. Daladier, par le fond comme par lo forme, constitue la demonstration lo plus soisissonte et lo plus pcrtinente qui piit £tre.

H . S.

lances excepti'onnelles actuelles, la Societe N'ationale des Chemins de fer envisage la |)ossibilite dc con-•sentir, au moins a titre Icniporaire, des ri!'dnctions importantes sur les tarifs de transport Jes pailles 4 fourrages. ,

En ce qui concerne, d'autre part, les droits qui frappent rimportation des pailles etrang^res, je tiens i vous signaler que leur incidence est k peine de 10 % et qu'en consequence, i l ne semble pas opportun d'en envi-sager la r('duction. .I'ajoutc qu'une telle mesure ne pourrait etre prise qu'il la suite du vote d'une loi.

Veuillez agril-er. Monsieur le De-pute. I'assurance de ma haute consi-deration.

LE MINISTRE DE L'AGHICULFURE.

F Q i R E E X P D S i T i D M .H Q U i M P E R

. C D R N D U A i L L E

Q U I M P E R U B LA SKM.MNK S.MNTK

A SAINTK-CHOIX. Jciuli-Sainl 6. — A 7 h i ' i i i T s s i ' i i l i ' i i uMi t , o n t l o i i nera In coniiminion ;iu\ personiii's (fiii no p o i i i T o n t pus iissistor a lii fji'ttnd'incssi'. A S lu-ures, fjrand inesse i<t cuinnuinion dcs cnfants confesses la veilk-. A 7 li. -l,") iln sviir reunion luibituolk' a la i-ryple iioui I 'Hcurc sainli'.

Yemlredi-Saitil 7. - OtVicc dii ma-t in, !i 8 heuros. I.c soir. a I! lu-uivs, (Tlieniin do la Croix, f t a 7 h. 45, sermon do la Passion, (finite jiour la Tcrre Sainti" i-l hi-ni'iliction do la Vraie Croix.

Samedi-Saint 8. - Oll'loo dii niali i i a 7 h. 30. L'apros-niidi. oonfossion do 2 a 7 lioiiros. I,o soir. a 7 li. 15 ri-union ot sermon pour los honimos swilcnicnt.

Dinianchc dc Pd/iiies. !). — (,)uolo h toutcs les mosses. |>our lo Sonii nnire. A 7 h. 30, iiiosso do comnni nion dos honinios.

Lundi dc Puqucs 10. — I.os inosxos el les vepres aux liouros du diman cho.

Mardi dc Paqncx 11. IMcsso basse a 0 h. 30, fjrand'niosso it 8 h. A 7 h. 45 du soir, vepres ot bonodio-tion du Smnt-Sarromont.

A NOTRE-DAME. — Jettdi-SuinI 0. — OlTice a 8 liouros. I.o soir, a 8 h., Hcure sainte nu roiiosoir.

Vendredi-Saint 7. — Offioo a 8 li. A 3 heuros, Cliemin do la Croix. I.o soir. a 8 heuros, sermon franoais do la Passion. Q)Hoto pour los J.ioux-Sainls.

Samedi-SainI «. — OITico a 8 li. du matin. Confession touto la jour-nee. Apres soupor, i)our les hommo* seulement.

Dimanche dc Pdriiivs 0. — Mosses aux heuros ordinairos. 7 li. 30, messo de communion .spocialement ponr le.s hommes,*

A toutes los messes, (juoto poiir los .Seminaires.

Vepres a 3 heuros. A|)ros los ve-pres, nous oonfessoroMS onooro a cause du Temps i)asoal.

Lundi dc Paqiics 10. OlFloos aux heuros du dimanche.

Mardi de P/iqiics 11. — A la JKI-roisse, messe a 0 h. 30. Cirand'mosse a 8 h. 30.

A Lothca, messe a 0 houros. Ve-pres a 3 heuros.

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.NrvCHOl.OlilE. — .Samodi dernier out lite oelobroes, on rofjiiso .Saintu-Croix do Quiniporlo, les ()l>s6(|uos do la petilo l iu id i^ Coloiinoo. ill lo do Mnie et du rcijrotlo docteur Coton-nec. enlovec hrulalomont a ralFoc-tion de sa iiiamaii ot do son froi'o (lharlig, a Tajje do !) ans.

I 'ne foule nonibrouso assistait a In ctremonie, prenant .pai<t a la ilou-]cur lie la maman si iliiromont eprouvce.

line nondireuso dote^atiun dos 111-lettes dc I'ecolo .Sainto-C.roi.x avaiont egateniuiit tenu a acoomiKijinor jus-(|u'a sa dernioro doiuouro lour oltar-nianto petito ooinpa;;iio dont toutos oonsorvent lo meillour souvenir.

En cotle doidoureuso ciroonstanoo, nous i)rions -Mmo Cotonnoc. ot son flls Charlig, ainsi c uo M. et Mmo Thomas-Hourgnoiif

:r6er rexi)rosslon ances emucs.

agi ka

uo 0 v o i i l o i r b i o n do n o s o o n d o -

I A.S.St'MBI.KK (iHNKKAI.i: DK Ml T I i : I . I . I : - i i i ;TUAIT I : i)i:.S ANCIK.NS

CDMliATT.VNIS. DInianoho ma lin, a !l h. 3(1. s'cst tonne, sallo dos iiiaria;;os, a la mairio, rassond)leo ijonoralo annuollo ilo la 120' Soolion ilo Miiluollo-llotraito dos .\noions Conil)atlanls.

Aux l,)nimporlois s'otaiont joints ill' nombroux dologurs dos oommu-IK'S onvironnantos. Clobars, .MoiHun, N(''vo7. Mollao. Hannaloo. oto...

M. If dootour Miroux, prosldoni, prosonto lo rappoi't moral. I.a sooioto ronipli ' aoluolloiMont nnu oontaine (!o momliros ot a dopasso lo mil l ion (!o versomonls. Kilo ost aujourd'hui I'lino dos plus prosporos do toulo la rofjion.

.Xpri's avoir adrosso un souvenir (••tnu aux caniarailos dooodos, .MM Calvar. do Moolan ; Mortain, ot Lo '•'ouzo, do (,)uimporlo, lo president donno la parole a M. ('oalmour, tre-sorior. qui donno looturo du rapport linancior. Adopto ogalonu'nt a I'una-nimito.

M. Iluohet donno lecture du rap-port dos oonimlssalros aux oomiites, rapport iiui oonstale la p.irfaite to-11110 dos oorituros. Sur son interven-tion, rassombloe decide do porter a 1.000 franos la sommo allouoo au trosorior.

MM. I ' ivorl , lluohot ot I.o Houz, oommissairos aux ooinptos sortants, sont rooliis pour un an.

I.os (|u;itro mombros du bureau souinis ;i la roolootion, MM. .loan-Ma-rie 1 , 0 (iail, I.o (tuoll, Coatmour et lloiiadoo sont oKalemont ITOIUS ])ar aoclamations.

A Tissue de rassombloe ^onoralo ordinaire a lion rassombU'o jjonorale o?.traordinairo. au oours do laquello Ic jirosidont donno looturo des di-vers obanijomonts operos en oe qui conocrne oortains articles dos sta-tuls.

r.t la soaneo ost lovuo. A mii i i , un banquet amioal rounis-

sait, salle Itriont, nio Clobars, uno. li-enlaino de convives.

M. 1 . 0 l.oModoc, maire de (.)uini-perle, |)rosido, assiste do MM. lo doc-teur Miroux. ))rosidont do la 120 section do Mutuollo-Helraile do I'ar-I'ondissomont ; Nicolas Rarzic, re-Dresontant lo jiresidont de la section locale do et .lanioux, pre sideni de la section duimperloise <le IT. l i .C.

A la table ir i ionnour, nous avons roiniinpie : MM. I.o Call ot Moll, vi ee-prosidenis de la .Muluelk- ; Coat nioiir ol Moonnor. tresorier s^'neral rt secretaire f^onoral ; Hanion, tro sorior-adjoint.

Durant lo ropas. la plus franclie eordialito no cossa do roKuor, conimo il ost do roj^le dans les a(,'apos rounis-sant dos :inciens oombattants.

All dessert dos discours furent prononces par M. f.e f.oiiedoc, mai-re, par ,M. lo docteur Miroux, presi-dent do la Mutuollo, ot T)ar M, .Ta-moiix. president do I'l'.H.C., of,'alo-mont mombro de la Mutuollo.

Puis la oarolo fut donneo aux cbanteiirs.

c m ; / l.KS TltA.N.SPOP.TEUHS DE AUno.NDlSSK.ME.NT. — Los trans-

portours ili; rarrondissenvont dc Ouimporlo sont pries -d'otro lous proNoiils a la reunion ^(inorule qui so tionilra joudi procliain 0 Avi'il, a 13 h. 30. salle ilu cato do I' lndustrie, rue do la .Mairio.

Oi-dre (III jour : preparation du CoiiKres ipii doit so tonir a Hrest I • joudi 20 Avr i l procliain.

MENTHE-PASTILLE .(iMoillp.urc f iquei jpde Men^hr

LI'S l'Hl-;V()Y.\.N"l'.S l)K l /AVENIH. I.e Dimanche 10 Avri l 1!)3<J, a 10

lieuros, salle do la .Mairio, la 1843' section l ioiulia swii assenibleo fjiine-ralo ordinaire, sera suivie <l'une assenibleo ;;enorale oxtraordinaire, pour radoplion do la modillcatinn porlee aiix slaliils, art. 23 et 27.

FOIRE EXPOSITION D U

FIIIISTERE Q V I M P E R • I S a o A-1 M a i

T O U T E S L E S

DERNIERES CREATraNS A Q R I C U L T U R E

A L I M E N T A T I O N A M E U B U B M E N T

N O U V E A U T ^ S T . S . F . - KIc . , .

ASSEMBL1>E (ll^NKHALE DE LA I'.A.L.S.A.H. L'Assoinbloo Honoralo annuollo (! • la I'ederation dos Amis (It's i.iiuos ol (|u8 Sports AthltUiques liretcn.-, ir'ALSAB) s'est tonue ilhnan-ehe dernier, ft 9 h. 30, salle du Caf6 lie I'lvpiirHiie, rue do Brd-mond-d'Ai's, u Quiini)erle,

.M. Leon, do Courin, ooinmissaire t;inoral sport if, prosidail, ii.s.sisto de •MM. Conan> ilo Kcryudo. .scer/'tuire, el ,1 lire, do Lorient, tresorier.

I'.M 1 livrant la seance. M, Leon rapj 'Ho le souvenir du doctoHi'

iKii' i. roiulatour ol premier prfi ' M cir la Koderatioii, decodb i l

V .-I t|ii;i;ie ans. II iinnonoa a rassonibloi' le nou-;iii ilouil cruel qui viont dc frap-I ?,'ine Cotonnoc, on la personno

i l " s-i ehoro i)etite Ciai'di;;, (|ui viont do ilisparaltre quutre uns, jour pour ( nr. anr^s son p6ro, Et i l |)rle lo

i'!,||ro d'adrosser a la inanuin i'l!l( reo, au nom do la KAI.SAI!, le

' 1 ' na io do sa sympathio attris-I'e ot SOS sincircs Vondoloancos.

M. Conan, socretairo. donno loc-•'"•• :hi proofs-verbal do la derni6ro

mbl6e. prooos-vorbal qui o.st • !oi)[e II runanimito.

Puis M. .latrri-, Ircsorier. (IDMIIO ' 1)1111)10. rendu financier, qui ost '"i'lemonl adoptO sans obsorv.itions.

M Loon, roi)ronant la ))arolo. fait o>\ (|uelques mots rhlstorique do la V'AI.SAM, ^?X])oso los sorvicos qu'ollo

''i ndus au sport brolon el rural. M 'o roi^lementant, et rappollo los

')v ? ninquos tournois qui ont oto or-••"nises sou.'* son liKido ot on parti-" ' ier les tournois infcrcdtiquos

' i i i i inirent en presence los moillours '••Meurs do lirotaano avoc ceux du Cornwall britanni(|ue ; cos Hrand-i'S ••'•ncontros ont du etro interrompuos 'M riiison dos frals consiil^rablos 'I'l'ellos ontralnent, mais JL Loon •<i))t ro qu'ellcs pourronl etro re,pri-ces queloue jour.

IH'S dolegues du comito dos f?tos 'le Cauilan (Morbihan), ])r6sonts A "issombloo. exposont los conditions •')ecialos dans Icsquollos so dorou Unt. dopiiis un temps immemorial 'es lultos brotonnos a Caudan ; apr6s quelquos explications de M. Loon, au sujot du rertloment do la F.\LSAB ils annoncent. aux applaudissom-onts do rassembloo, qu'ils .sont tout dis-poses a ontror dans la grandc fa-millc do la FAI.SAB.

Puis on discuto du tournoi qui doit avoir lieu a Ploucscat, lo lundi de Pfiqucs et Ton dtcide d'v imvo-ver un certain nombre dc lutleurs de Scaiu- et de GuiscrilT. ainsi que Petillon et Nicolas Clement, actuel-lonioul sous k s drapeaux.

Bonne note est prise d'une dc-mande du comit6 des Filets Blcus, ciui voudraicnt que les luttes orga-nisiies a I'occasion de cctte fete puissont conimencer plus tot, avec, si possible, les i'liminatoires dans la matinee.

M. Leon annonce ensuite la demis-sion do .M. Mariette, president, qui so ri 't iro pour raison de sante, ct demande a rasscmbliie de lu i desi-gner un successeur.

M. Joseph Croissant, de Scaiir, a))res s'etre recuse, de n)(}nie que MM. Fournis ct Beaufrere, accspte finalomont et toute I'assemblee ap-plaudit .son nouvcau pr6sident.

Lo bureau de la FALSAB se trouvc constltue comme suit r

President d'honneur, M* Fournis, avoue a Quim.perlo ;

President, M. Josej)!! Croissant, de Scaer ;

Conimissaire t/dncral sportif, M. Loon, de Gouriii ;

Vice-Prenidents, MM. Calonnec, dc Lanester, et Masse, dc Scaer ;

'J'rhorier, M. JafTro, do Lorient ; Trexorier-adjoint, M. Hcrledan. de

Concurneau ; Secretaire M. Conan, de Keryado; Secretaire-adjoint, M. Le Fur, de

Sciiiir ; President dc la commission des

arbitres, M. Lucien Jean, dc Quim-porle ;

Membres, MM. Lorcy, veterinairc capitaine ; Beaufrfere,'Le Roch ct Louis, de Quimperle ; Fournier, (iaiolut et Dufeix, dc Lorient ;

nelcftttes' sportifs, MM. Phil ippe, do Trebrivanv (C6tes-du-Nord) ; Le RorHiH', de Biigard (C.-du-N.), et Bar-bier, maire de Scrignac.

L'assembliie procide ensuilc a retablissemcnt du calendrier de 1(I3!I ; w i certain nombre de comi-les n'ctant ))as presents a la reu-nion, i l est impossible de relabl i r d'uiw fafon definitive. Neanmoins los dates suivantes sont d'orcs et deja retenues :

10 Avri l , tournoi de Plouescat. 4 Juin, tournoi de Bannalcc. 2(i Juin, tournoi fle Scrignac. 2!) Juillct, tournoi de Keryado. 13 Aout, tournoi de Caudan. 20 Aoflt, tournoi l ie Concarneau. 28 Aofit, tournoi de Scaer. I I Septombre, tournoi de Regard. 1() on 17 Septombre, tournoi de

Vannes. .\pres quolques echangos do N'ues,

Is stance est Icveo, Puis rassemblee est invitee, dans

la meme .salle du Cafe dc I'Epargne. a un aperitif d'honneur oflfert par lo comito dos luttes de Quimperle.

COMPAGNIE D'ASSUBANCES RE-CHERCHE SOUS-AGENTS pour les communes de Quimperle, Bayc, Clo-hars-Carnoet, Mellac, Tremiven, Ar-zano, Guilligomarch, Locunole, Rii-diine, Bannalcc, Le Triivoux, I'ont-\von, Moelan, Ncvez, Nizon, Riec liur-Belon, Qucrrien ct Saint-Thu-rien,

S'adrcsscr i)our renscignements, 1, "•ue de 1.1 VlUeniarque, Quimperle.

APRES L 'M'HEUVE DE MAHCHE. — L e comi t i du C. M. Quimperlois est heureux d'adrcsscr ses vifs re-niercienicnts a MM. les forains, aux dobitants ot autns comnicr^ants pour lo concours pocuniaire qu'ils lu i ont apporte i)our I'epreuve de jnarcho organisee lo dimanche 2 Avri l . De-vant le .succus obtenu, le comito du C. M. Q. fora tout son possible i)our faire inieiix encore ranneo i)ro-chaino,

Ses remerciements vont aussi au nonibreux public venu sur tout Ic parcours applaudir les concurrents; iiu service d'ordre, gendarmes et policc locale, pour le service impec-cablement assure. 'Aucun incident n'cst a signaler.

LA FOIRE AUX tEUFS, — La grande foirc annuelle dite « Aux (li!ufs», I'une 'des plus importantes et les |)lus suivics dc Tannic, aura lieu jeudi prochain (i Avr i l ct non le vendredi comme le signalcnt plu-siours ralendriers.

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arges portes. a son siege a v a n t d r o i t basculant in-t^gra lement . a sa grande capaci te per-m e t t a n t le c h a r g e m e n t f a c i l e d e b a g a g e s o u marchandises

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DES RfiFUC.lKS ESPAC.NOLS SONT RAPATRIRS. — La guerre civile on Espagne ost virtuollemont lorminoo.

Deja quolquos-unos dos faniilt'js ospagnoles qui etalent hoborgees dans lo Finist i ro ol en parliculior a Pont-.\ven, Bannalcc et Quimporli'', ont pris le train jjour regagnor lour patrio .soil par ,1a Catalogue, .soil par lo pays basque.

ENTHE VOLSINS. - Pour une (|iiostion d'oau coulant dans le jar-ilin, M. Mrezullior. demoiirant route do .Moelan, s'est laisso aller a frap-|)or sa voisine, .Mine Landurand. Cotle dernioro a porto plainto a la gendarmerie.

AU CINKMA HONORt^:. — Cello semaine au cinema Honore : . lu Scrvice du Tsar,

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(le la Paculti de Midecine de Pnrii recoit tons le i jours i son cabinet

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TRIBUNAL CORRECTIONNEL

Detournenicnt et abus de con-fianre, — Grave affaire qui amene sur le banc des prevenus Mme Le Floch, nee Le DeuiT, des environs du Rosporden, et Miles Jeanne C..., Uenisu M... et Marie J... Ces trois dernieres ont etc successivenienl employees dan.s une niaison de com-merce exploitee par Mnie Richard.

Dans le courant de Janvier 1939. la jeune J... informa .sa palronne que la dame Le Floch s'etait presen-tee a elle et lu i avail fait certaines promes.ses malhonncles.

Mme Le Floch dit i la jeune J,., : — Les bonnes qui ont travaille

chez Mme Richard avant vous s'ar-rangeaient avec inoi. Je prenais cer-taines marchandises soit du pain, des bonbons ou du labac. En paie-inont, je lour donnais soit une picce de 0 fr. 25, soit de 0 fr. ."LO et dies me rendaienl la monnaie sur cinq francs

La jeune J... acquies^a deux ou trois fois a la dcmandc de la feni-mc Le Floch.

.Mais, ))rise do remords, elle in-forma cnfin sa i)alronne. Pour obte-nir les complicitds nccessaires, la fommo Lo Floch promettait dos has de sole, dos corsages, etc.

Mmo Richard porta plainte. . L'enqucle aboutit a rinculpation

des deux autrcs bonnes ciloes plus haul. Les fails furent reconnus com-me existant depuis environ six ans.

Mine Richard diclarc au tribunal que le prejudice dont elle a ele vic-timc pent s'elever a 10.000 francs. Elk' a di'ja et6 indemnisee par la femme Le Floch (I'unc somme de 3.000 francs.

M' Fournis i)rend los inlorets dos trois jouncs lilies.

M" ,\lizon, du, barreau de Quim-per, plaide en favour de Mme Le Floch. II dcmandc I'indulgence jjOur sa clientc, qui est condamnoe a deux mois de prison ct 100 francs d'amcn-de.

Les jouncs C... el M... sont con-damnees a 15 jours de prison avec avoc sursis. Quant a la jeune J..., elle est renvoyec a ses parents comme ayanl agi sans discernement.

Mutilation d'arbrc. — Louise Pos-Icc, femnie Thacron, est inculpde d'avoir niutiliS une branche d'arbrc dans la propricle de Mme Henri-quet. L'on entcnd le garde parl icu-lior de cetle dcrni6rc. 11 n'apporle pas de priicision .sur le delit.

I.c tr ibunal relaxc la femnie Thac-ron des fins de jjoursuite.

Vol d'une cape. — Marie Audrcn est poursuivic pour avoir, a Banna-lcc. souslrait une cajie au i)riijudicc de Mme Mouchicourl, Elle fait d^-faul. Mais, sur le banc des iircvcnus, est assis Jo.s«ph MorVan, poursuivi pour complicito ct recol. La lllle An-drcn lui avail remis la cape, qu' i l cacha dans son armoire, ou les gen-darmes la dccouvrirent.

La lllle Audrcn, qui est dejii con-nuc de la justice, c.st condamnce par diifaut a trois mois de ])rison ol 50 francs d'anicnde ; Morvan a un mois do jini.son et 50 francs d'amende.

Une aff(ure de diffamation. --.M. Cotilloc, du chAloau do 'Kirignan, so voit ))oursuivi aujourd'hui pour avoir diiranio et insnlte M. f.ouis Prat, ex-clerc de notairc a Bannalcc. Celte all'airc amine a la barre qua-Ire temoins, MM. Le Fur, Toupin, Strullu ol 'Pothier, qui sont unani-mes a attest'or <iue les propos incr i -minos ont bien etii lenus on public par Cotilloc. M* Fournis so porto partie civile.

M" Martin, du barreau dc Lorient, plaide la cause de M. Prat.

Le tribunal, apres cn avoir d61i-h6rd', condamne M. Cotilloc ii 50 Irancs d'amende. La partie civ i le obtient 1.000 francs dc dommagcs-inlerets.

Coups et hlessiires. — DOXK jouncs

Quimperloi.s, Lucien Caulhior el I'ran^jois Buquon sont, parait-il, do bons co])ains, mais, un beau soir, ils .so j j r i ront de querello po'.ir un motif futile ol Buquon Ijouscula Gaulhior qui .so blossa on lombant.

Le prdvenu n'a i)as do i).iHants antecodonls. II ost oondanino a 15 jours de jirison.

Nddliijence coupnble. Benja-min Lo L i r / i n , declare on faill ite, no put prtscntor au .syndic do la faill ite aucun registro lio coiiiplabi-lile.

Cello iiogligonco est .sanclionnoo par lino peine d'lin mois do prison avoc snrsis.

Vol d'un purdes.sus, — .Matluirin Jacq s'etait rendu a un Ijal a Con-carneau. rissuo do la soiree, avi-sant un superbe pardossus qui otail accroclie an porlc-nianloau. i l I'on-do.s.sa el regagna la cite des nioulins •-•I la lo deposa chez sa cousine, .^Iarie-Louise Barzic. Cousin et cou-sine sont poursuivis I'un pour vol ol I'autro jjour recol. 1 mois do pri-son avoc sursis et 25 francs d'anicn-de a Jacq et 25 francs d'amende avec sursis a sa trop i)revenanle cousine.

Infraction « la police des Chemins (le fer. — Un jeune ouvricr. L. Jacq, circulant en cheniin do for, s'etait pcrmis de se servir do la carlo de circulation d'un de ses camarades, R. Lcforl. Tous deux sont |)oursui-vis ct ecopcnt 50 francs d'amende avec sursis.

Des voleurs de cuivre. — Nous avons relate, i l y a queliiuos .semai-lU's, lo vol do ciiivro dont fut vic-time la maison Lhermillo, de Quim-l)erle. Trois jeunes gens : P..., C... ot M... s'etaient pcrmis do iirondre dans un wagon en chargoment. un petit lot de cuivre qu'ils -s'en allo-renl vcndrc a un chilTonnier de la rue Elle. Celui-ci s'en fut a son tour presenter sa marchandise au giirant de la niaison I.hcrmitte, (lui n'eul .lucune peine a reconnai-tre le lot dc cuivrc"JJu'il avail charge ravanl-vcillc en gare de Quimperle. •M. Reynel, connnissairc do police, fut mis au courant el renquole no tarda pas a dovoiler r idenl i to des trois lurons auxquels lo Tribunal octroie aujourd'hui la peine do un mois de prison.

En famille. — Chez les opoux Cron. l'on nc .s'arrange i)as toujours et a chaque instant des discussions oolatcnl, jjour des motifs fuliles. La foimne Cron avail jiorte plainte cou-Ire son beau-flls Louis pour coups. C,e dernier se defend bion d'avoir frajipe sa inanltrc : i l I'a seulement bousculd-e. .\pr6s ])laidoirio de M° nuchateau, le jeune homme s'en tire avec 25 francs d'amende avoo sur-sis.

nriironnai/e el vol d'un furet. — Los jeunes Lo Corro et Duigou sont des braconniors incorrigibli 's ot a maintos reprises ont ou a so prc-sontor (levant lo Tribun;il. Aujour-d'hui, ils s'y trouvent encore i)our ropondrc dc deux delits : bracon-nago >01 vol d'un furet appartenant a M. Andre Ollivier. cullivalour a Kornevel. Pour le premier delit. Duifjou Jean : 200 franos d'amende; Lo Corre Jean, 100 francs d'ainendo. Pour Ic deuxiomo. ai)res j i laidoirie do M° Duchrileau. Duigou : 15 joiu's do prison, ol Le C.orro. la memo |)oino, mais mitigoe iiar la loi do sursis.

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iiiardi 18 Avri l . a 10 liouros, sera b(['nl. on rogliso paroissialo d'Arza-no. le mariage de ,M. Joseph Calvar, de Kerrigoiiarc'h. avoc Mil.'-' .Maric-Aiiiio Rouzoau, de Buzedo.

I.os rejias do nocos soront sorvis le iiiome jour, chez .M. Pichon, au bourg.

Nos 'Meilloiirs vioiix do bonliciir ai!x fi i l i irs epoiix.

l iK i N ioN Di'S i ; i , i ;v i ; t i is. i.o (liiiianolie 2 Avri l , les elovoiirs du

iii loii se soul romiis a Teeole pii-bliqiio (los f;areons, a 9 liouros, sous la prosideneo do M. i!o L('i)ineaii. Nonibreux il'taiont los eultivatours d'Arzaiio et oommiinos liiiiitropbos. Ils out lixii les dates des coneoiirs ol les prix a allribuor aux lauri-ats.

l-TAT CIVIL. - S'aissanres : Mo-<!i(|uo Vhnol, do Korvaria ; Anne Ni-colas, de Kerioualan ; Pierre Lo Gloul, do Buzi-do ; Jo.sephino Le (iriisso, do Logo.

Puhlicddons de mariaife : Marcel Vliiiel, d'Arzano, et Maria Sfanguon-noe. do (iiii l l igoniareb.

Mariw/e : nt-anl. I)ece.s : Odette Philippe, do Ker-

yloan, 18 mois ; Mario-Anne Yhuol, epoiise do Louis Roiissin, de Korvas-(pion, G5 ans.

•ANNALEO

Le concours de poulalns et pouliches de la Soci^t^ hippique d'elevage

du Sud-Flnist^re Le Concours de poulains ot pou-

lichos organisii pour I'arrondisso-nienl de Quimperle par la Socielo l l ippi ipie d'elevage du Sud-Finistere s'bst tenue lundi dernier, 3 . \vr i l , a Bannalcc. Favorisi; par le beau temps, i l a obtenu un niagnificiue succi's.

Lo jury etait composi- de JIM. Vin-cent, inspocteur general des Haras ; do -Molliens, directeur du d(5pot d'd-talons d'Hcnncbont ; capitaine I'.ruussel, rcpri'sontanl lu roiiionle, ot Merle, directeur des Services ve-li-rinaires du Finistore.

De nombrou.ses personnalitos as-sistaient au concours, cntrc aulres M.M. d'Orleans ct do Kersabiec, ofti-ciors des haras ; lc colonel Charpy; Perrault, directeur des Sorvicos agri-coles du Fini.sterc ; de Kermcnguy, pri'sident du Syndicat d'Elevago du Cheval brcton ct des Socieles hippi-(jues ; dc Guitot ol de Merey, du Slud-Book ; de Lepincau, pri^-sident dc la S.H.R. de Quimperle, avec un certain nombre dc ses collaboratcurs; Louis Monfort, depute ; Tanguy, mai-re dc Bannalcc ; Joseph Criiissant, consciller d'arrondissement de Scaer; ainsi qu'un grand nombre d'oleveurs de I'arrondissemcnt. que nous nous excusons dc ne pouvolr a ter .

Nous donnons ci-apros le palma-res du concours.

PALMARtiS Poulains de un an. — 1. Quimerch,

t.p.b., il M. Ferrec Pierre, de K('ram-brde-Scaer; 2. Quart, t.p.b., a .\L Cau-gant Alain, de Kcrasqucr, Kernevel; 3. Quenavo, t.p.b., a M. Solliec, Co-rentin, de Pralt-Cotler, Scaer; 4. Quartier-Maitre, t.p.b., a Mme veuve .Salaiin, dc Penbis, Scaijr. 1 prime de 200, 1 prime de 150, 2 primes dc 100 fr .

Pouliches de un an. — 2 primes de 200 fr.. 2 primes de 150 fr . et 8 pr i -mes dc 100 fr.

1. Quinette, JL Bourhis Pierre, Kcrmoisan, Kernevel ; 2. Quelle-Perle, M. Mevellec Jean. Coat-Scaer-Vraz, Scaer ; 3. Quillette, M. Bran-Quet Guillaume, Grande-Boissiere, Kernevel ; 4. Qualitc. M. Fichc, Ma-Ihurin, Pratt-Cotter, Scaer ; 5. Qui-nette, M. L i jour Yves, Kerzonas. Ker-nevel ; 6. Quinine, M. Penblanc Chri-stophc, Locmarzin, Bannalcc ; 7. Qui-Vive, M. Sinquin Louis. Ker-y.C'rC-, Scaer; 8. Quatine. M. Sollicc Joan, Leignvcon, Scaer ; 9. Querelle. M>L Bernard frercs, Coat-Scaor-Vraz, Scaer ; 10. Quenotte. M. Quo-r(;' Yves, Kernaour. Bannaloc ; 11. Quintinine, JI. Bourhis Pierre, Kcr-moisan, Kernevel ; 12. Quittance. M. Inizan Jean, Kergotin, Bannaloc ; 13. Quinzaine. M. Lo Gall J.-M., Ker-noir, Saint-Thurien ; 14 Quimper-loise. M. Fiche Corcntin, Prat-Cot-ler, Scaer ; 15. Quinette, M. Le Gall Guillaume, Kerlouan, Kcrniivel ; 10. Qualitc, M. Lc Bcc Bortrand, Kor-coaler. Scaer ; 17. Quinine, M. .\n-div Francois, Tromclin, Bannalcc ; 18. Quim'perloise, M. Jaouen I.ouis. Korbihan. Saint-Thnrien ; 19. Que-neitii^res. M. Bourhis Pierre. Nava-lennic, Scaer.

Pouliches de 2 ans. — Deux primes (lc 400 francs, deux primes do 300 fr., deux ])riines dc 200 fr., fi primes dc too f r .

1. Princesse, TvL Bourhis Pierre, Kcrmoisan, Kernevel ; 2. Parfaile, M. Ponn Louis, Korlaouaic, Scaer; 3. Pirouette. "W. St-vollcc Joan, Coat-Scai-r-Vian, ScaiT : 4. Phinte. M. Lo Bihan Jean, T.anveur, Scaer ; 5. Pcr-caline, M. Sinquin Louis, Korz(.T(', Scaer ; (i. Pelai/ie, M. Bourhis Pierre. Navaliinic, Scaer ; 7. Pennquen, M. Le Gall J.-M., Saint-Thurieii ; 8. Pi-voine, JL Penblanc Chrislopho, Loc-marzin, Bannalcc ; 9. Pensh', M. Jo-soph T.c Boo, dc Scaer ; 10. Persee, M. Croissant Josoiih, Korflous, Soai^r ; 11. Pirole, Mmo voiivo Ber-nard, Quorou. Scai=r : 12. Pervenchc. AL Le Gall J.-JL, Kornours, Quim-perle.

Pouliches de 3 ans. — Primes do ronsorvation : 1 prime do 1.000 fr. ; 2. j ir imcs de 900 fr. ; 3 primes do 800 fr .

Primes do reproduction : 1 prime do 500 fr.. 7 primes de 400 francs. 7 primes dc 300 fr., 1 j ir imc de 200 francs.

1. Oisive, M. Pustoch J.-L., Korfra-val, Saint-Thurion ; 2. Orqie. M. Bourhis Jean, Korvonnou. Scaer ; 3. Opera. M. Qucr6 Yves, Kernaour. Bannalcc ; 4. Odette, M. Lanii Joan, Ty-AIoltor-Vian, ScaiM*: 5. Ovation. M. Flatros Ernest, Korh'gan, Korno-vol ; 0. Ondine. M. Laiin Jean, pro-cite ; 7. Ombrie. >1. Dorrien Pierre, Treouzal, Scaer : 8. Octave, M. Car-dunor Bortrand, Kerguign, Scaer ; 9. Octa, M. Guernaloc .Main, Loc-Joan, Kornovol ; 10. Odette. M. Tro-giiier Rene, Kcrouac, Kernevel : 11. Office, Mmo veuve Cardunor. Mous-tren, Scaer ; 12. Olivette, M. Sollicc Jacqucs, Kcrlaouen, Scaer ; 13. On-

M. Vitjot Jean, bourg, Bayc ; 14. Oisive, Mme veuvo Salaiin, Pen-bis, Scaer ; 15. Oranqcre, Mmo veu-ve Ollivier Yves, KorscofT, .Scaer; If). Ordaden, M. Gourlay Jean, Ker-jaonen, Kernevel,

Jes ifieaaliteS duD'letlaouA..

et en dipdt. lee prin-c i p a I e s marques i Kruscben. Ricbetott Thermoe^ne, ValiU, Nestl«. Aspro. Histo-ir^nol. Pancrinol, Ga-duase. Sirop pectonl Rami. Roze. Caz<, «tc.

X la

pharmade

Mathurin est malade! ()n nous ecrit : Mathurin Le Cotilloc, ohalelain

(mais oui !) a Ki-rignan, en Hanna-lec, ("lait jnloux des suocos de son l)on ami .lean-Marie Taiiron, con-(laiiiiK' r(!'cemmonl ii 500 francs dc dommagos-inlerets, ainsi que tout lc iiiondo lo sail.

Plus grand seigneur, i l s'est dit : « .le voux etro mioux sorvi ([uc le pelil o()|)ain Joan-Marie. » I I a done insiilti- ri ionorablo M. P..., secri-faire-In'sorior do la caisso locale de Cre-dit .\gricoie dc Bannalcc, lequel lui a demandi; do vcnir s'exjjliquer de-vant lo tribunal correclionnol de QuimporK', le 30 Mars dernier.

Quelle surjirisc pour tous de voir Mathurin se dijrober !

Mathurin s'otait fait en eiret deli-vrer la veille, par un medccin de Lorienl, (|u'il olait allii voir, un cer-tif icat disant qu'i l avail uno maladic nervcuse rompecbanl de se depla-ccr. Nc serail-ce pas plutot la « frousse », commencement de la sa-gesse, qui a cmpechii Cotilloc de .so Dri-scnter ? Sa feninie (-tait la ct Soize dut ctre rapjielee a I 'ordre par M. le President.

Mathurin n'entondit done pas M° Martin dire que, si JL Salaiin, fa-meuse bombarde de Bannalcc, avait Irois citations de guerre pour faits (le bravoure, Cotilloc, lu i , en a bien plus, mais Ics sicnnes sont des cita-tions cn ju.stice ! ! !

Mathurin n'a pas vu les gens r i re ot i l a die condamne, par defaut, a' .")0 francs d'amende et a 1.000 francs de domniages-interots envers M. P...

i la thur in restera-t-il sur cet echec on aura-t-il la curiosite d'entendre (luelques bonnes verites ?

G E O R G E S E I E G U E T CHIRVRGIEN - DENTISTE - de la Faculte de Parii -

18 , Rue Savary (Maison Rivalin)

Q U I M P E R L E CotuuUatiota (ou la joar$, tauf It landi

CARNET DE MARL\GE. — Mer-crodi prochain 12 .\vr i l , a l l heures, sera bt-ni lo mariage de Mile ,Ieanne •Masse, de Saint-Lucas, en Bannalcc, avec M. Francois Bourriquen, de (-lierou, on Rioc-sur-Bijlon.

Los ropas do noccs seront servis lo memo jour chez Mme Cadoret, Ty-Rhu, a Rico.

.\os moillours vooux de bonheur.

A LA GAULE BANNALECOISE. — MM. Alain Guyader, Tregouros ct Le Meur, membfes du bureau de la Gaule Bannali-coiso, ont prociidc a rimniorsion dans les rivieres et ruis-scaux do la rd'gion de Bannalcc, de 0.000 alevins de truitc-. provenant de la pisciculture dc la foret domaniale de Carnoet, a Quimperli-. Tous sont unanimos a vantcr la bonne qualite ol la vitalite du menu poisson, ce dont ils felicitcnt MM. Quomener et Jcgou, chargi-s dc rentreticn de la pisciculturc. Tune dos plus Iloris-santes do toute la r(;'gion.

CLOHARS-CARNOET CARNHT .DE MARIAC.E. Mor-

crodi ])rooliain 12 .\vri l . a 10 heuros, sera boni. on IV'gliso paroissialo do Clohars-Carnoot. lo mariage dc Mile Philomonc l lorcl . do Clohars. avoc M. Joachim Lo Couric. do Lorienl.

Les rojias de nocos soront s-ervis lo nioiiio jour chez M. Tromonr, res-taurateur a Clohars.

Nos moillours vcviix de bonheur aux fulurs ojioux.

CONCARNEAU I N APPEL A I X ARM.VrEURS ET

PATRONS PI>C1IEI I!S I':N FAVEUR DE NOTRE i:C()Ll-; DE PfiCHE. — Lc maire do <A)noarnoau. president du ('onseil d'administralion do I'Eoo-lo do Poohe munioipalo, viont d'a-drosser a MM. los .\rmalours et Pa-trons poohours la loliro suivanle :

« Lo ('onsoil d'administralion do I'Ecolo do IV'cho municipalc in'a charge d'attiror voire altonlion sur Li situation de noire d-colo qui, com-me vous le savoz. fonctionne dans los looaux do la Villo-Closo.

« Elle flit foiidco on 1901, sous los auspices do M. Collignon, jiri-fot <lu Finistero. Elle cossa do fonclionnor pondanl la guerre, puis elle fut do nouvcau remise siir iiiod on 1922, sur r in i t iat ive do .M. Toiray, maire do Conoarnoau.

•s Doiiuis sa ori'alion, elle a rorme de nonibreux patrons do pecho. Son budgol, qui coiisisto iirinoiiialement en subventions du Conseil munici-pal ol (III Ministoro de la Marino Slarohande. si insuirisant qu' i l fut, parvonail loulofois a faire face aux bosoins do Tocolo. .Vujourd'hui, ou lo oout do la vie aiigmenlo dans les pro])orlions quo vous connaissoz, ses rossourcos soul roslc-es los memos qu'i l y a dix ans. Lo materiel est me, en un mot. recolo no ropond idus aux oxigonoos de la moderni-sation si |)ouss('o dans tons les do-mainos.

v; Point bosoin jioiirtant do s'(!'ten-dro sur ruti l i t i - non soiilemonl do son fonotionnomont. mais aussi do son porroolionnemenl.

« Nous avons jionse (ju'armateurs et patrons, oeux-oi j iour la plupart ayanl reoii lonr formation sur les bancs do cello ocolc, i iourraient, comme cola so fait, ])our no citer qu'un port, a Elel, oonlribuer a son fonctioiinonioni en lui versant line subvention cpii pourrait etro do I'or-dro dc 50 francs environ par chalu-t ier ou Ihonier.

« Nous vous deniandons de bien vonloir examiner avec bienvcillancc

F « ' a r l e s p r o c h a l n c s e n l t « r e s , f o m c z r a t l o n n e l l e m e n t v o s t c r v e * a v c c

P H O S A M O • ' • n g r a l s c o m p l e t d e l a t e c h n i q a e a g r l c o l e m o d e r a e e n t i d r e m e B t o b t c n o p a r c o m b i n a l a o n c h l i n l q a e

c f l t f proposition (iiii, nous le r6p6-iDiis, a pour but dc maintcnir I'ncli-vili- cl (If riMiovcT I'Ecole dc PAche, si ni-cc'ssairi- a noire popiilalioii c'ssentielieincnt inaritinic. »

I.E TOUR DE FRANCE 1939 TRA-VERSEHA CONCARNEAU. — Unc iiouvcllc qui rejouira tons les spor-lifs de la rtigion nous parvient, M. Desgranfjes, (lircctcin- dii Tour di« France, vient d'aviser la inunicipa-lite de Concarneaii qu'il a dicid6 <le fairr> passer au cours de I'etape Brest-Lorient, ses engages cvclistes par la jolie cite des Filets I'Jleus.

R^uni en session extraordinaire, le Conseil municipal a vote une sub-vention de 500 francs a eel elTcl.

ETAT CIVIL. — mUsancea. — Camillc Aristayeta, 21. quai d'Aiguil-lon ; Jacques I)ui;<ou, rue Ernest-Renan ; Marie-Therese Michelet, 11. rue du ('onunerca.

Piihlicdtioiis (le nuiriagc. — Al-bert Cili'inarec. peintre en batinients, a Tregunc et Annette Nivinic. em-ployee de bureau, a Concarneau; Alain Vignez, navigateur, a Concar-ncau et Yvonne Huon, couturitre a Beuzec-Conq ; Marcel Yvonnou. ser-genl pilote 'avialeur, a (Concarneau et Aline Olivier, s. p.. a Concarnenu; Pierre Haccon, iiiecanicien, h Beu-zec-Conq et Eugenie I.e Mine. s. ])., h (Concarneau ; l.ouis Raoulx. agent commercial, a (Concarneau et Marie-Tlierese I.e Vaillnnt. s. )).. a Mill' (Coles-du-Nord); Rene Troalen. com-mis des Posies, a (Concarneau et (iuilleiiiotte Oonnart, s. p., a Rospor-den ; Louis Peru, peintre. a Concar-neau el Marie I.e (Calvez, s. i).. a Col-f;ueii. -.'n Pcuzec-(Con(i ; Aiidrc Hour-gcois. ingenieur. a Paris et Marie-I.ouise I.e Ciueriiaiec. steno-dactylo a (Concarneau ; .loacbim Gucguen couvreur-zingueur, a Concarneau et I.ucie I.c Maiire, s. p.. a Concarneau

Dech. — (C:ilh;'rine (iarrec. 1.3 ans, s. p.. epouse Moener, place do In ; Philomene Bourbis, 77 ans. s. p.. veuve Ciuillou. rue Vauban ; l.ouis Pencalet. .'>7 ans, s. p.. 24, rue Dumont-dTrvil le ; Ma-rie Pieuzen, .SC ans. s. ()., veuve Quor-rien. 8. rue Bayard ; Marie Tudal 7,") ans, s. )).. veuve Querricn. 22 boulevard Bougainville ; Marie-Loui-se Labas(|ue, (iii ans, s. p.. epouse Le Bihan, 8. rup Bayard.

LOOUNOLE (CHEZ LES AN(CIENS (COMBA'l

TAXTS. — Diniai^che prociiain !) Avril, a 8 heures du matin, reunion des anciens combattants de la sec-tion de Locuiiole. cliez le camarade Laz.

A I'ordre du jour, rapport llnan-cier et versement des cotisations.

ETAT (CIVIL. — Vigouroux Paulette.

S'aissdiices. — ......V..V. a Tynadan ;

Prima HeU'ne, a .Mongarigou ; Duval Marie, a Ile-Ciourlay ; Lo Ny Marie, ix Lonjou ; Cadic Elise, a (Carlay ; Le Ciuern Ernest, a .ludicarre.

Ptiblicalions dc muriwje. — Pierre Ilarnay, de tluerrien ei Marie Pas-(piet. do F.ocunole; Francois (ii l lard, (le Locunole et Anne Flatres de Lo-cunoK' ; Fran<,-ois Bourbis, de Locu-noli- et Mariv Bouli)en, dc Locunole; Jean Bourbis. de Locunole el Mario Le (Cunir. de (Cliahibon-la-Forct (Loiret).

Marltu^e. — Fran(^ois (Iillard, cul-tivateur, a Locunoli- et Anne l-la-tres, cultivatrice. a LocunoU-,

Dcci-s. — Antoine Salaun, (54 ans, (transcription) ; (iuillaumc Louis, cullivalcur, a Kergai-ric. 70 ans, veuf de Reni<.' Rouzic ; Anne Le Ciuyader, cultivatrice. a Pen((uer, ,')() "ans, I'pous:.' dc Louis I 'uric; (iuil-lauuie Le CiolV, 42 ans. du bourg (transcription) ; Francois Tannic, cullivateur, au bourg, ans. i>.poux (le Marie Pouzic ; Jacques Mestric, cullivateur. a Tydanigou. 78 ans. veuf de Marie Allain ; Anonyine Tannic ; Mjirguerite Picbon. sans profession, de Mongarigou, 2i) ans, (•pouse de Jacques ' Tannic ; Marie Mc'stric, de Pen-Parcou, 87 ans Oranscription).

MCLQVEN

MfCDAlLLE MILITAIBE. — La ni(j(laille niilitaire avec traitenient vient d'etre confi-rfe a notre excel-lent compatriote Pierre Flocb, du bourg dc Melgven, avant .servi du-ranl les bostilitd-s au 4" r(jgiment de zouaves (4 canipagnes, a 6le bless6 et cit6).

Nous somnies licureux d'adresser au nouveau medailU- nos .ijluti vifs compliments.

MOKLAN-SUR-MKR

()B.Sf:(.)rES. — Vendredi dernier 31 Mars, a 1.') Iieures. oirt eu lieu a Moiib.n les obseques de Mnie Aulfri--(lou. n(:-e Olga-Marie (ludguen. (Kne-dee a IVige de 30 ans.

La (lefuale i-tait Ti-pouse (k- M Aulfri'dou. conseiller municipal, i qui nous adressons nos sinceres condoleances,

CARNET DE MABIAOIC. — Mer credi procbain 12 Avrll, a 10 beures, sera bi-ni, en reglise jjarolssiale de Mo;>lan-sur-Mcr, le mariage de M Louis Nestour, de 'Kerenglienne avec Mile Alberline Mabe, du meme village.

Les repas de noces wront servis le meme jour cliez M. Joseph Ciuil lou. boulanger, au bourg.

Nos meilleurs v<vux de bonbeur

VOL. — Samedi, Mine Bourbis, de Kervegant. en Moelan-sur-Mer a cons-tate ([u'un malfaiieur s'c-tail inlro-(luil cbe/. elle. (Certains meuules avaient fouilles.. Apres inven-taire. elle se rendit compte qu'une somme de 2.000 francs. compos(:'e en partie de cou|)ures de la Ban(pie de France lui avait etii di-robiCe. Elle a porlt- plainte.

La gendarmerie de Ponl-Aven et (^elle de (J»uimperle enquetenl.

NEVEZ LA GUERRE AU VILL.\GE. - - Au

cours d'une discussion survenuc au llage (le Ktirambellac, en NeVez,

la feninic Laurent, ^ui utait uccora-nagntio dc son man, a frapp6 vio-leuunent son ))roi)rietaire, AI. Jean-•Marie Goalabre, qui lui avait signl-fl(j son conge pour le mois de Sep-tembre prochain. M. Goalabr(:' s'est l)r^senti' cliez M. le doeteur AfTi-cbard, de N^vez, <iui lui a prodigu6 les premiers soins et I'a fait dirlger sur Quimperk'. Les blessures" A la tete sont moins graves qu'on I'avait cru tout d'abord.

PONT-AVEN ETAT CIVIL DE MARS. — Nats-

sttnce : Jacqueline Rioual, rue Vieille du Quai.

Mariaye : neant. Dh-vs : Edouard Cbristien, 56 ans.

peintre, rue Vieille du quai ; Marie-Laurence Tallec, (ipouse Guillou, 00 ans, rue des Ecoles ; Anne Ber-nard. veuve Monfort. 78 ans. Keran-distro ; Victor Bourdd-, G5 ans.. re-traite, rue Vieille du qua i ; Jean-Franfois Dcrvout. 33 ans, ,ponsionn6, Pont-Aven.

QUERRIEN FP.TE DU LUNDI DE P.\QUES. — Voici le progranune arr(!'t6 d6flni

tivement jiour la f(:-te du lundi de PAqucs, qui aura lieu le H) Avri l prochain au bourg.

13 heures (li-gale). concours de boules : 1" prix, 300. 150, 100, 50 francs, el quntre prix de 25 francs Enlri-e 10 franes par quadrette.

A 1(! b. 30, course do bicvcletlcs (indi'pendants) |)arcours 20 km en viron. 1" prix, 100 frs., 75. 50 et 25 francs. EntriV, 2 francs.

Nul (loute que la dite fete n'attire au bourg une foule de jeunes gens. Tous les amateurs de boules des communes onvironnantes sont invi t('s cordialement au nudch de bou les.

(CARNET DE MARIAGE. — Nous avons appris le niuriage de notre compatriote. M. Louis Bare, juge d instruction au Tribunal civi l ile .Sainl-Brieuc. ills dc Mme et M. Char-les Bare, les cornincr^ants bien con-nus de Querrien, avec Mile Anne Ciui'guen. lllle de M. Emile Gu('guen chevalier de la L(!'gion d'honneur: l i ic f de bureau au Minist6rc dc la Sanle Publique. La b('n(!'diction nup Hale leur a et<i donnee dans la iilus stride intimit(;- a Vanves (Seine)

Nous adressons aux jeunes 6poux nos meilleurs vduix de bonheur.

(CARNET DE MARLUIES. — Mar-(li prochain, 11 .\vri l , ii 11 heures sera bdMii, en r(-glise paroissiale dc {^)uerrien, le mariagc de M. Jean Moysan. de La Clarte. avec Mile Louise Mestric, de Moguel.

Les re.jias de noces seront s(!rvis le memo jour cht-z M. Jean Bourvic a Ty-Bourvic.

— Le lendemain 12 .\vri l . a 10 heures. aura lieu dans la memo ("gli-se. le mariage de M. Louis Forlot (le (.liu(!'l(:-bers, avec Mile Marie Val-li-gant. du Moustoir.

Les repas do noces seront servis chez M. Yves Bare, au bourg.

•Nous adressons mix futurs eiioux nos meilleurs vtt'ux de bonheur

LE (CON(COl H.S DE LA SO(Clf:Tr: DE TIB. — <h> nous pric d'iiish-er

La socii'te de t i r «La Querrien noise », doni Ic siege se trouve a la Croix-Mouge, organise, comme les anni-es i)rec(;'(lenles. un grand con cours de t i r au fusil de guerre, qui aura lieu au stand de la Croix Houge et (pii est (lot(i de prix tres nondireux et surtout Ires inU-res-sanls.

L'ouverture du tournoi est lixee au lundi de PA(|uos 10 Avril, a 14 heures. La date de la chMure sera (lonni'e ulttrieurement.

RIEO-«UR-BELON

ENTRE BEAU.X-FRfCHES. — .lean Orvoen. ancien colonial, de Lanne guy. se trouvant sous rinlluence de la "boisson, faisait chez lui une see no... a tout casser.

La famille alia pri-venir Herv(!' Fran<,'ois, militaire acluellenient en eongil. (Celui-ci tenta de calmor son beau-frere. Mai lui en prit. I I re?ut (|uel(|ues coups de poing, qu'il nu put s'empecher... de rendre.

Les deux beaux-freres ont iiorld" plainte.

Cbristophe Ta£ron enldve la course du • Bon Accueil»

ft Saint-Brleuo ScaSr est une tel le commune oil

tous .los ispcrts sont en honneur, luttes bretonnes. football, athI6tis-me. cyclisme, etc...

Un gars de Scaer, Christophe Taeron, vient d'inscrire son noni au pulmarts du circuit du Bon Ac-cueil a Saint-Brieuc.

Taeron est coureur d'avenir, car i l court intelligemment. n'essayant las do «faire des etincelles pour

epater la galcrle ». Sans insister sur les difTercntes

courses dans lesquelles .il s'est chis-st- fort honorablement, nous rappel-lerons la belle coursc qu'il fit I'an dernier au circuit « Bon Accueil ». Dans le compte-rendu des journaux, son nom no figure ipresque jamais ; mais Tha('ron menc sa course autant, pourrait-on dire, avec sa tete qu'a-vec scs jambes. I I attend le moment )ropice pour fournir son effort, et "on est presque 6tonn(i de le voir

flgurer a la 4° place au classement. Cettc annie, i l a etc lidele a sa

tactique. Dinianche, i l prenait Ic dfi-part avec 50 camarades |)our la :)ouclo dc 210 kilometres. Son nom no flgurait pas bien entendu par-mi les favoris d<;-sign(;s par les jiro-nostiqueurs jles journaux. Pendant des kilometres et des kilometres, i l l)asse inapcrfu. sc contentani dc conservcr sa place dans le gros pe-loton. II laisse s'essoufTler les Gou-yette, les D'Hooghe, les Chevance et iiutres Zerbato. Br(['livct et (hu-rin i)euvent s'enfuir a leur lour : on a liicn le temps de se revoir.

Mais voici Pontrieux. le but appro-che ; riieure est venue de fournir son erTort, Taeron n'h(!'site iias. En comjiagnie de IK-chanaine. Badin. Gallio ct Mevel (un gars de (Carh.^ix), II appuie sur les pedales el se lance a la |)0ursuite des deux fuyards. qu'il rejoint a Ploud'zec.

Voici done sept hommes en tete. Mais parmi oux. quelques-uns paient la ran(^on de lours efforts prematu-re's. H(!'chanaine. (iiid'rin et Gallis sont lachc's.

Les qualre autres fllenl a touto ullure vers le but qu'ils sentcnt pro-cho. et dans un sprint de toule boau-td- Taeron renii)ortc la victoirc de-vanl Br('livot, Badin et M(!'yol. .

Nous .sonimcs encore au debut de la saison cyclisle. Cctle belle vic-toire. nous en sommes oersuadiis. sera suivie d-o beaucoup d'aulrcs et nous nous permettons d'adresser a Taeron. avec nos fi'licitations. nos plus vifs encouragements pour les comp(-lilions A venir.

Dans le D^partement

OARHAIX (CHEZ NOS COLOMBOPHILES. — Voici le calendrier du Messager

Carhaisien. — Saison 1939. Concours mlnisteriel ,pour le sous-

groupcment du Finlstere : Troyes (570 km.), le 18 Juin. Entrninement: La Pie (10 Avri l),

Rostrenen (17 et 24 Avrll), Lamballe (30 Avri l et 7 Mai), Rennes (21 et 28 Mais), Le Mans (4 et 11 Juin), Troyes (18 Juin).

— Challenge du sous-groupement (lu FinlstJre (objet d'art offert par le sous-groupement) : Le Mans (300 kil.), le 4 .Tu n.

— Concours dote de nombreux prix : Metz (800 kil.), le 14 Juillet.

— Concours pour jeunes pigeons, ouvert au sous-groupement, fraction de Morlaix.

— Laval (210 kil.), le 10 Juillet. Entrainements : Rostrenen (18

Juin). Corlay (25 Juin), Lamballe (2 Juillet), Rennes (9 Juillet), Laval (16 .luillet).

- - Concours pour MM. les mem-bres honoraires du Messager carhai-sien : 1° le dimanche 18 .luin ; 2° le dimanche 10 .Tuillct.

CHEZ LES S. O. R. — Les pro-chaines sd-ances du cours de perfec-tionnement des sous-offlciers et ca-•poraux de rd'serve auront lieu les dimanches 10 et 30 Avril, a 10 heu-res, a la Mairie.

FP/FE DE LA (CINQUANTAINE. — Les personnes da la classe 9 qui d6-sirent feter la cinquantaine sont in-foruKJCs qu'un banquet sera .servi le l(i avril. a midi. chez M. Poulizac, ou un menu de choix leur sera pre-par(:'. Prix, 18 francs.

Se faire inscrire soil chez M. Pou-lizac, soit chez MM. Roland, Lc Gnen, Briand-Solu, Qu(jn6a, Jd'gou-Borru, J. (Coadic, Rivoai, platrier.

POULLAOUEN ETAT CIVIL du mois de Mars. —

Xaissanccs : Yvette Marrec, a Que-nech-Sti-phan ; Marie-Yvonne Clo-chet, au Gui l ly ; Germaine Guille-min, a Helles-Riou ; Herv6-Fran?ois-Marie Lostanlen, a Lescom.

Mariages. — N(;ant. Diices. — Jean-Marie Kerherve,

82 ans, cullivateur h Rcsparcou. VOLS. — M. Jean (Cozic, 47 ans,

sabotier et d6bitant au Guilly, a port(' plainte iiour divers vols com-mis dans son i-tablissement.

L'enquete faite par la gendarme-rie de Carhaix aurait dtabli que les lilous ont op6re la nuit.

DIVISION D'HONNEUR

A Vannes. — V('locc Vannctais bat Stade Rcnnais : 2 a 1.

rl Doiiarnencz. — (C. 0. Choletais bat U. S. Douarneniste : 4 a 2.

A Saint-Brieuc. — Stade Quimpc-rois bat Stade Briochin : 2 a 1.

A Saint-Malo. — U. S. Servannaise et Stade Morlaisien, nul : 0 a 0.

A Lorienl. — C. E. P. bat A. S. Brestoise : 1 a 0.

A Saint-Pol de Leon. — Stade L(-o-nard et F. C. Lorientais, nul : 1 a 1.

Classement: CLUBS J. G. N. p . pt«

1. U. S. Scrvan".. 20 14 4 2 52 2. A. S. Brestoise. 21 14 3 4 52 3. Stade Morlaisien 21 11 0 4 49 4. C. E. P. Lorient, 21 10 4 7 45 5. C. 0. Choletais. 21 8 5 8 42 6. Stade Briocli in. 21 9 2 10 41 7. U. S. Douarnen. 21 9 2 10 41 8u F. C. Lor ient. . 19 0 4 9 35 9. Stade Quimper. 20 6 3 11 35

to. Stade Rcnnais.. 19 5 5 9 34 11. Stade Leonard. 21 3 7 11 34 12. Vel, Vannctais. 21 4 3 14 32

Chef-Oomptable, CompUble, Alde-Oomptable, Sacr^talre, SUno-Oaotylogpaphe, Oalssldre, etc..., sont des SITUATIONS r6mun«ra-tploes que vous pouvez obtenir ra-pidenfient, grAoe aux LEMONS PRATIQUES de PIQIER, S rue des PnntalnM. LORIENT

80AER « LA PASSION » A SCAEB. —

roujours (K'sireuse de donner aux families scaeroises des diverlis.se incnts ct des s|)ectacles interessants la direction du patronage do Scai? avail di-cidi- de donner une reprd-sen!ali(m de « la Passion un ma gnin(pic dranie bibli(pie en 12 ta-bleaux.

Ci'lle representation a (!'te donntje la scnmine derniere, devant une salle condile. par la troupe Beyham-nu-r. d'HennebonI, troujic composiie uni(pu'ment d'artisles professionnels.

.Nous n'insislerons pas sur le su-lci (le CO (IraMO. que tous les Chre-tiens connaisscnl et qui nous m6nc dei)uis ronlr(!'c triomphak" de J(!'sus a .K-riisalem jusqu'ft sa mort sur la croix. au sommcl du (lolgolha.

Disons simplemenl que ce drame a etc interpr('lc d'une fayon magis-Iridc ct (|ue les acteurs ont su per-sonnifler a la perfection les person-nages (|u'ils reprcscntaient el se i)6-nd-trer des scnliments (|ui devaient i'lre les leurs |(>rs(pie se jouait, il y a li) siecles, I - drame du CalValre,

Les souffrances du Christ, aulant morales (pie physiques, la ciipiditd-(ic Judas el son remords, la roueric cl la hainc du urand iiretre, les r6 sistances f t la lAcheti- de Pilate, la doulcur surtout dc Marie devant le corns meurtri cl hrise de S(m His toul ccla fut rendu avec une telle vcritc (lue les spectalcurs furcnt lour a t(iur souleves d'indignation ou emus jusqu'aiix larmes.

Au nom dc ces spoclateurs, nous nous j)ermeltons de remercler vive nienl la direction du patronage de la bonne ct instructive soiric qii'ellc nous a procurd'c.

(CARNET DE MARIAGES. — Mer-credi ])rochain. 12 .Vvril, a 9 heures, sera bi-ni, en I'cglise i)aroissiale de Sca'ir, lc mariage de M. Rcrtrand Bculze- (le Minc-Moustoir. avec Mile Marie Toulgoat. dc Ty-Moler-Vian.

Les repas seront servis chez M. Coltenncc, a Mine-Treouzal.

— Le lundi 17 Avril. ft 11 heures, sora bcni lc mariage de Mile Anne-Marie Le Gall, de Penker. en Sc.aer, ivec M. Yves Pral. de Kerlagadic.

en Bannalec. Les repas de noces seront servis

l>ar M. Guern, sallc FilloclKs a Ban-nalec.

• A la memo beure aura lieu le mariage de M. Joseph Le Gall, de Penker, en Scai-r, avec Mile Ernes-tine (Coadic, (I« Kcrlcc, en Bannalec.

Les repas seront (I'galemcnt servis par CM. Guern, salle Filloche. a Ban-nalec.

Nous adressons aux futurs epoux nos meilleurs w u x de bonheur.

LES SUCCfCS DE L'r;LEVAGE SCAEROIS. — Lundi s'est tenu a Bannalec le concours do poulains el de ])ouliches organist; jiar la Sociif-ld-hippique d'l-levagc du Sud-Finislc-re,

Dc nombreux cleveurs de Scaer y avaieni envoyi!; les nK-illcurs pro-duils (lc leurs" (C-curics. cl y ont oblc-nu des succes magniflt'iucs. Qu'il nous suffise do signaler (pie sur 44 aniniaux prinu-s. 25 sonl de la com-mune dc Scai'T.

Nous publions les resultals (k-tail-l(!'s en rubriquc de Bannalcc.

DIVISION DE PROMOTION GROUPE A

4 Quimperle. — Stclla-Maris bat U. S. Quimperloise : 3 & 2.

A Concarneau. — Herminc Con carnoisc bat Cormorans Sportifs

i 0. A Quimper. — Phalange d'Arvor

bat U. S. Concarnoise : 8 a 1. A Pontivy. — Stade Pontivyen biit •A. Pont-rAbbe : 0 a 1. A • Lorient. — Lorient-.Sports bat

U. S. Guilviniste : 7 i 0. CLUBS J. G. N. p. p ' "

1. U. S. Quimperle 10 10 3 3 39 2. Stella Mar is . . . . 15 9 4 2 37

Lorient-Sports . 15 9 4 2 37 Phalange d'Arv. 15 9 4 2 37

5.Herminc Cone,. 16 8 1 7 33 6. Cormorans Sp.. 10 4 5 7 29 7. SL Pontivyen. 15 5 3 7 28 8. U.S. Concarneau 16 4 3 9 27 9. U.S. Guilvinec.. 10 5 0 11 20

10. J.-A, Pt-l'Abbe.. 10 1 1 14 19

TREQUNO

UN MOUSSE DLSPARAIT ICN MEB — Le dundce motorise L'Appcl de la Mer se Irouvait sur les iieux de peche au large des GIdnans.

1-Cn reinonlant le cbaliit, un des malelots reniar(pia une tache noire llottant a quel(|ucs inelrcs I'l I'arrierc du navire.

II s'agis.sait du mous.sc Joseph Itica, (pii venait de (lis|)arailre du bord sans t(!Mnoin.

Lc patron Yves Querroiu!; cffcctua aussilol les man(cuvres niiccssaircs pour essayer de repecher le mousse mais ce fut en vain.

Joseph Rica etait agi; de 17 ans i l demeurait chez ses parents a Lam bcl, en TriC'gunc.

Autour du D partement GUIDEL

ETAT-(CIVIL. — iVamflnce.-,- ; Eld-o norc Penvern, a Kcrmatret ; Marie Theresc Thiiiry, a Keroual ; Paul Le Guerroud', a Kerbrest; Joseph Cou pancc, au Piviers ; AngMe Le He nanf, a Kcrhop ; Joseph Lc Portz, a Kcrizoui't ; Robert Le Coutannec, Keriouay ; Monique Le Boulch, (Coatroual.

Promesses de mariage : Jean Lc Rouzic, cullivateur a La Vieillc-SaU' draye, ct Marie-Louise Le Vou(idec cultivatrice a La Vieille-Saudraye Pierre Bruno, cmployd" dc chemin dc fer a Gestel, ct Marie-Louise Yhuel, cultivatrice a La Madeleine en Guidel.

Deccs ; Louis Bouger, 50 ans, cul-tivateur, a Trovcrne ; Jacques P(S-ron. 30 ans, livreur. rue de la Mairie; Vincent Le Bcrre, 38 ans, cultiva teur, (lcccd(5 ii Bodelio (transcrip-tion) ; Joseph Calve, 70 ans, culti-vateur, a B('atus; Joanne-Louise Toul liou, veuve Calv(i, 57 ans, cultivatri ce, a Bd'atus ; Yvonne Le Romancer, 3 mois, a Kerhoat-Ellii; Pierre Le Gucnno, (>9 ans, cultivateur, aux Cin(i-r.hemins.

PLOUAY ETAT CIVIL. — Naissances. —

Raymond Courtcl, au Nijzcrth ; Hen rieltc Nicolas, a Kerprat ; Joachim Guillemot, au Gerveur; Serge Le (Corre, rue de (iud'indmd'.

Publicalions de mariages. — Joa-chim-Marie Valy, coiffcur et photo gra])he, rue du Faouiit, et Josiiphine Le Mentcc, coiffeuse, 7, rue Clohars a Quimperle (Finistere) ; Michel Esvan, (piarticr-maitre-chcf cuisi nier, ii Lorient, et Jeanne T(inier, employee dc commerce, rue de la Justice ; Pierre-Marie Bcvan, culti vateur a Bubry, et Jeanne-Marie Saindrenan, cultivatrice ii Manendu Joseph Le Moing, cultivateur a Lan vaudan, et Marie Lc Gleut, cultivatri ce a Ty-Henry ; Pierre Le Toullec commcrfant, place dc I'Eglisc, et Marie-Fran?oise Lc Moz(jdec, coif fcuse. place du Marche.

Deci's. — Jeanne-Marie Maho'ic veuve Pourchasse, 80 ans, s. p. Kernonen ; Marie-Louise Penverne epouse Pd'ron, 50 ans, menagcre, rue Mentcc; llenrielte Guillemot, 82 ans commcr^antc, place dc I'Eglisc : Ma rie-Louise Courio, dpouse Conan, 07 ans. cullivatricc ft Resturien.

L a C u i s i n e E l e c t r l q u e

e s t ^ c o i i o m l q u e

g r A i s e a m T a r l f s r M n l t a

LEBON&C l e 99

B s s a l s g r a t a l t s

FOOT • BALL

Les Douarneniste^ attaqucnt de nouveau, dribblent leg arrieres ct logent pour la .scconde fois la balle dans les filets quimperlois.

Quimperle veut a tout pr ix ligali-ser et pendant un bon moment les buts douarnenistcs sont litteralemcnt bombard(5s. mais sans rdsultat. Les

isiteurs d'aill'eurs jouenl la defense outrance et les « touches » se suc-

cedent a unc cadence acccleree, La galerie siffle, mais les Douarnenistcs ont le sourire. lis opercnt d'aillcurs des descentes dangcrcuses, proflltant de ce (jue Pogam. blessci. n'est plus (nic I'ombro de lui-meme. Sur I'une dc ces desccnte.s, ils marquent un lroi.sieme but contre lequcl .lean Guillou ne peut rien.

A la trcntieme minute, lc bouillant infatigable Tudal fait unc main

dans la surface de rijparation. Cost Ic pt'ualty, que Pd-ron transforme superbcment.

Puis, jusqu'a la fin, les Quimper-lois domineront sans ])ouvoir passer le barrage que dressent devant «ux Ics Douarnenistcs jouant la defen.se. Et la fin survient, consacrant la vic-toirc dc la Stella Maris par 3 buts • 2.

En ouverture, en match amical, Ic Football-Club Lorientais 1 b avalt biittu r u . S. Quimperloise 1 b par

buts a 0.

Aucunc surprise extraordinaire dans les matches de dimanche dcr nicr. Seulc la d^faite de I'U. S. Quim perloisc devant la Stella Maris a renvcrs(i un certain nombre dc pro nostics. Les Quimperlois jouant sur leur proprc terrain (itaient en effet considd-rd's par plusieurs comme les favoris.

Malgr6 cettc defaite, I'U. S. Quim perloisc conserve encore la pre mitre place au classement (en atten dant du moins les rd-sultats de la partie engagde autour du tapis vert entrc ellc ct la Phalange d'Arvor)

Cependant les trois clubs classd's seconds, tous trois vainqucurs diman cbe dernier, g'en rapprochent ct peuvent I'un et I'autre la battre en f in dc competition, puisqu'ils n'ont que deux points de moins avec un match en retard.

La Phalange, on particulicr, de vient extremement dangereuse, sur tout si .elle obticnt le gain du match objet de la discussion ; car elle passe alors seulc en tfitc avec 39 points tandis que I'U. S. Q. retrograde a la quatrit'mc place, ft d'galit(; de points avec la Stella et Lorient-Sports mais avec un match d'avancc.

L'Hermine conserve une cinquid' me place qui nc peut plus lui etre ravie ct qu'elle ne peut pas non plus [imeliorcr.

En queue de peloton, le Stade Pon tivyen fait un nouveau bond en avant, passant a la T place, devant I'U. S. Concarnoisc et venant mena cer les Cormorans qui n'ont qu'un point de plus avec un match d'a vance.

Par ailleurs aucun autre change ment a signaler.

A QUIMPERLE Stella Maris bat V. S. Quimpcrlohe

par 3 buts a 2. Ce match de championnat avail

l i l i rc a Kcrisolc la foulc des grands ours. Cettc .partie avait en eflfet une mporlance considd-rablc pour les

deux clubs en prd-sence, tous deux aspirants a la place de leader du groupe A dc promolion.

D6s la mise en jeu, Quimperld-)art ft I'atlaque et coup sur coup uibourg et Yves Guillou manquent

de peu le but. Un corner contre Douarnenez ne

donne rien. Puis, de trente m6tix!s, Yves Guil

lou botte en force ; la balle tombe a quelqucs metres des liois ct rebon ( l i t ; le goal a tout juste le temps dc sauver en corner.

Puis les Douarnenistcs dcsccn dent ft leur tour ; les arrieres quim l)erlois bloquent mal la balle, un avant douarneniste survient ct b(Jtte mais Jean Guillou fait un arrd-t su perbe.

Peu apres, Guibourg essaie le but dc la tele ; le ballon passe au ras de la barre, mais par-dcssus.

Puis Douarnenez opd-re une des ccnte ra|)i(k' ; Jean (hiillou bloque mal sa balle. mais il I'a rcprend du pied cl nld'gage.

Ureizliela, scrieuscmcnl louche quitte le terrain, et la Stella Maris en proOtc pour doinincr. Le ballon lienetre dans le fllct de Jean Guillou mais I'arbitrc avail deja siflle un off-side ct lc but nc coiiiplc pas

Ureiztieta reprcnd sa place et I'cspoir renait dans le camp des Quimperlois. qui repartcnl vigourcu sement ft I'atlaque.

(Cependant la mi-lemps survicndi sur un scorc vierge.

Apres la pause, les Douarncnistes l i rcnninl I'offensive; par une serie de belles .p»-ssc.s, ils rd-ussisscnl «senicr x- les arritres locaiix ct biiltre Jean Guillou. Stella Maris. 1

La rcplique ne se fail jias atten <lre. Yves Guillou, on possession de la balle, passe a Le Roch, diMuarqud' oui. d'un bolide, met les deux d'qui pes ft d'galiti.

Sur une nouvelle desccnte <piim nerloise. Le Roch boltc ft ras dc terre ; le goal Visitcur bloque mal sa balle. mais les avanis Idciiiix n'oni pas suivi.

score de 8- hpts a 2 en faveur de Moclan. Cettc bsll* vlctoire permet aux Giis de gapier une place au classement.

A Fouesnant, les meilleurs furent I'ailier gauche, l e dcmi-centre et I'arrierc droit.

A Moelan, I'equipe tout entifere mir i le d'etre chaleureusement f61i-citde. Se distinguirent particuli^re-ment : Jean Kergoat. par sa siketd et sa puissance de ddgagement; Guyomard, d'une t6nacite a toute 6preuve ; Hasl^ qui fut, avec Gour-melen. I'animateur dc la ligne d'avants.

A

CYCLISMI

Deuxlcme Division SCAER. — Gournerien-Scaer bat

U. S. Guimenoise par 2 a 1 Le beau temps s'etant mis de la

jartie, unc bonne galerie garnissait cs touches du terrain des Haras, si cclle-ci ne fut pas satisfaite du jeu fourni, die fut tenue en halcinc par I'lncertitudc du resultat et la ren-contre fut fertile en (imotions. Pour conservcr leur classcmcnt. les locaux devaient en effet gagner le match, ce nc fut pas chose facile, car les Gu6m(;nois, dans unc bonne forme qu'ils detiennent dcpuis quelqucs somaines, menercnt la vie dure a leurs advcrsaires ciu'ils auraient pu tenir en (-chcc. Leur defaite peut etre attribuee a la faiblesse de leurs ailc.s, qui. 6troitcment marquees, nc furent jamais dans lc bain. Les lo-caux, amputd's de toute leur droitc, ne fournirent pas non plus leur partie habituellc.

L'arbitrage dc M. iSaudin, facilite i)ar la correction des vingt-deux oueurs, fut excellent

Les premieres minutes de jeu sont I'avantage des Gournerien et I'ar-

bilre sanctionne la defense gueme-noise ; plusieurs coups francs .sont tires par Job Flocb, sur I'un d'eux lola est battu a la quinzitme minute Le jeu se fait .plus d-gal ct les dd'fcn ses, trts sures, renvoient. Plusieurs corners sont bien tirds par Boucher "un d'eux donnc I'occasion ii Corol ler de faire unc belle td-te et aussi de manquer le but d'un cbcveu... Le cu est rapide, les frt'rcs Voisin d(;-outcnt la defense scaeroise et

Briand se fait applaudir par ses nrrets surs ct spectaculaires. Le score reste inchang(; jusqu'a la mi-temi)s.

A la reprise, les locaux jouent contre le vent, el le solcil dans les eux ; ceci avantagc les visiteurs

qui dominent ft leur tour, mais no I j ouven t trompcr le trio defensif qui •se defend farouchcmcnt; Toulgoat, ouant en retrait, avec I'appui de

Quevd'Icc, sort a outranco ses avants qui echouent sur les arrieres

verts» oil Ic Pare se distingue. Un shoot de A. Bihan est .pare de ustesse par lola. puis sur service

Y. Chapel. Boucher (ivite Le Pare manque d'un rien le but. La

balle voyage ; les bottd's nc sont pas prdcis ct les chandelles sont M -quentc.s ; quelqucs ossais de Jh. Voisin rcslcnt sans rd'sullat. Cha-pel botte en force et Le Pare met en corner. Boucher donne le coup (le pied de coin, la ballc bien envo-

te va enlrcr direclement dans les filets, mais elle touche Id'geremcnt 11 barre et Toulgoat bien plac6 la

|)0ussc dans les buts vides. La i)artie se continue a I'avantage

(les « v e r t s c e u x - c i sur cafouil-iige obtiennent un but bien nitr i te

I'avant-dcrnid're minute. Le temps de remctire en jeu, quel

qucs (jchangcs de ballcs ct M. Bau "in siffle la fln de cello .jiartie. jouce Ir is correctcment.

A Guemd'nd'. d-quipe tri-s sympa thique oii brillont particulierement

,e Pare et les fr^res Voisin. (Che-/: les loi-aux. Jos Toulgoat

Briand et surtout Job Floch, qui fut Ic roi du terrain, se mirenl en evi dence.

En lever de rideau. les seconds flreiit match nul

2" circuit cycliste international organisi par

la Pedale Sportive Quimperlofse. La Pedale Sportive Quimperloise

met sur pied-pour le dimanche 30 Avril, son 2* circuit cycliste interna-tional qui promct ^ t r e des plus in-tiircssants. Son premier circuit avait pourtant d6pass6 toutes les espdran-ccs tant au point de vue sportif, par I'importance des lots des engages, qu'au point dc vue organisation qui fut impeccable. Malgre cela, et sans la moindrc pretention, cette jeune socidte compte mieux faire cette annde.

Le Bureau s'occupe activement des moindrcs details de cette belle d'preuve qui est appelde a devenir une des plus importantes de la re-gion.

L'itineraire est dcfinitivement ar-retd' ct comporte deux manches : la r ° sc courant lc matin, la seconde dans I'apres-midi.

Contrairement a i'an passe au lieu de 2 bouclcs d'environ 100 kilome-tres ; cette annde. pour rdduire au minimum les ecarts ft I'arrivde de la premiere manche. celle-ci se dis-putcra sur unc distance de 74 kilo-metres. Ceci permettra a un plus grand nombre de rcscapes d'affron-ter la grande a venture de I'apres-midi au parcours de 130 kilometres.

Sur tout le .parcours, le public sera tenu au courant de la course, de la position des courcurs, par une voi-lure «haut-parleur» mise gracieu-sement ft la disposition des organi-sateurs par le sympathique proprie-taire des Timbres et produits «A I'Epecj.. M. Piffard, de Lorient.

(Comme d'habitude, des prix spe-ciaux seront reserves aux coureurs rd'gionaux. Lc circuit de Quimperle constitue pour eux une bonne occa-sion d'affirmer leur valcur.

Lisez ce journal, et vous trouve-rez tous les renseignemcnts concer-nant ccttc course.

l)ar 2 a 2.

CiiAMPioxN.vr 1)1-; L. O. (3° Division)

F. A.

COURSE A PIED

MOEL.\N-SUR-MEB. — Les Gas de Sainl-Philibert Imitenl I'U. S

Fouesnantaise par 8 buls a 2. I.es Gas ont fourni. dinianche

dernier, une bien jolie iiartio i ' l obtenu unc nette victoire qui efface leurs dornieres exhibitions : leurs plus fervcnts partisans cux-mcmes ne pouvaient escompter un si bril-lant succd's. Mais si ce rd-sultat fut une surprise, i l convient de souli-gner qu'il est parfaitement rd'gulicr et tra<luil a.ssez justement la phy-sionomic de la partie.

Dis le coup d'onvoi. les Gas iiar-tent a I'attaque avec un ensemble •emarqiiable. mais voient lour d'lan

hrise par la dd-fenso adverse. Les visiteurs desccndent a leur tour rapidomenl. mais les Gas rd'sistcni. passent de nouveau a I'attaque et iipri's unc belle i)hase de jeu. ou-vrcnt le score. Encouragcs par <-c premier succes. les bleus accen-luent lour jiression el lour superio-rite se Iraduit par deux nouveaux buls. Quelqucs vivos reactions des visiteurs demeurent sans resultat. Le rcpos survient sur le score do 3 huts a 0 en favour de C loelan.

Des la reprise. Fouesnant proud I'offcnsivo ot le jeu se canlonne un monienl dans lo canii) local. ICn coup franc permet aux visiteurs dc mar quor leur juomior but. Peu ai)ros la ronii.so en jeu. I'ailier gauche vi sitciir fait une rapide desccnte le long do la louche, reussit a troin per les arrieres ct d'un shoot a bout portant s'altribuo le douxiemo bul. Les Gas ripostenl avec ardour el proiincnt nollemcnl la direction du jeu qu'ils conserveroni di-sormais jusqu'a la fin. Une sdric d'altaques mcnees au nioyen de jiasses courtes ct iirocises leur pormellront d'obl?-nir cinq nouveaux buts. malgrd- une vigoureuse resislance de la defense adverse. La lln est sifflce sur le

Le 30 Avfil, a Bannalec : LA COURSE RELAIS

ROSPORDEN - BANNALEC L'U. S. B. organise chaque annee

une grande coursc pedestre, le chal-lenge des « Rudes Gars».

Le parcours est de 10 kilometres, et sera couru entre Rosporden et Bannalec par relais dc 4 coureurs avant a parcourir chacun 2 km. 500.

Le challenge sera couru pour la dcuxiemc fois a Bannalcc, lc 30 Avril. Les engagements indiquant les couleurs des clubs, les noms, pre-nonis ot numeros des licences des athletes devront etre adresses au plus tard le 22 Avri l , au secretaire dc I'U.S.B., M. Duval Andre/rue de la Mairie, Bannalcc. (Finistere) ; avec Ic montant des-droits-d'enga-genient (4 francs par dquipe). Le club detcnteur du challenge est dispense du droit d'engagemont pour une equipc.

Le challenge est soumis aux re-glemcnts de la F.F.A. et de la L.B.A.

CHALLENGE DU KILOXffiTRE I'apres-nudi sur piste.

Epreuves Seniors. — 100 m. plat. 1.000 m. plat. 3.000 m. plat, et relais 400 X.300x200x100.

Epreuves Juniors. — 80 m. plat. GOO 111. plat et 2.000 m. plat.

Epreuves Cadets. — ($9 m. plat ct 1.000 m. plat.

Epreuves hors challenge. — 83 metres haies, et saut en longueur.

Lo classement sc fait par addition de points. 11 est attribue dans cha-que (•preuve : 2 points au 1", 1 point au 2*. Les licencios individuels parti-cipeiit hors challenge et ne compte pas dans ce calcul.

Lc challenge sera attribue au club lotalisant le plus grand nombre de points : seniors, juniors et cadets. En cas d'ogalite de points entre plu-sieurs societes, est declare vainqueur le club comptant le plus grand nom-bre de premieres places.

Un nu'inc club nc peut aligner que trois hommes dans une memo eprou-ve. ot chaquc athlete no pout parti-cipor qu'a deux d-preuvos.

Les droits d'engagcment sont fixds a t franc par athlete.

MARCHE

.1 Quimperle : La grande cpreuve des Forains

a ele gagnee par Manic, du (!. U. Quimperlois.

Malgre lo grand match dc football qui se deroulait au pare de Kerisolc, cette eprouTo a obtenu un gros suc-ces.

Dix marcheurs pronaiont le de-part. tons concurrents de marque, .jjarmi Icsquols Manic el Thepault. qualifid's p o u r I'eliminatoire du grand j ir ix Bvrrh.

Classement": 1. Manic ; 2. The-pault ((C.M.Q.) ; 3. Le Saint (F.S.G.T. Morlaix) ; 4. Kuhn (C.M.Q.) ; 5. Mar-rec (C.M.Q.) ; 6. Carrer ; 7. Picot ; 8. Morvan ; 9. Volant ; 10. Ruscio.

R E M E R C I E M E N T S

QUIMPERLR. — Madame Coton-ncc, son fils Charlig et toute la famille romercient sincercment les personnes qui ont assistc aux obse-ques dc

OaMig COTONNSC ainsi que toutes celles qui leur ont loinoignc de la symjiathie en cctte crnellc circonslance. 5138

P i n o l : O p l i e i e n Cours dela BoveLORI C.MT

venilii.s 70. dc 250 a 325 piece ; pores «ras ainones 5, vendus 5. it 8 le kilo.

UII cotc a la piece : poulets, 2(1 i ' ; ponies, 18 a 20 ; lapiiis, I(i 20. On cote nil kilo ; beiim; oniiiuiiro ' • '"V"';-^: f i " . ; ft-iil's, la d,,,,!

t . lA'Kere bais.se siir le heiiiTe

La Foire-Bxpositlon du Finist6re 1939

L'organisation dc cctle grande manifestation coninierciale ct indus-trielle se poursuit in^thodiqucment. Le Conscil d'Adminislration, desi-reux dc donncr satisfaction aux exposants et aux visiteurs, ctudie les plus petits details afln que la Foire du Finist^re sc classe desormais par-mi les plus iniportantes foires de

Srovince, potir le plus grand bien u commerce de notre denartement. Nous rappelons qu'en 1940, c'est

li la ville de Morlaix qu'lncombcra le soin d'organiser la Foire du Finistire et. qu'en 1941, ce sera le tour de Brest,

LeCoiDdesJaeiiiteii NOUVELLES DES SECTIONS

Atteaiations d'affiliation. — Les dos-siers de Berrien, Lanhouarneau, Plo-bannalec, sont cncore cn instance.

La jatirnie de propagande. — Nous avons re(;u quelqucs echos dc cctte journ^c. Nous sommcs pcrsundc's que plusieurs sections ont niJgllgd do nous (Scrire.

Briec iinnoncc 4 congresslstes (M Cariou).

Spi:et. — Les diriffcants tlennent bon : 13 jeunes gens sont nbonnes i In J. A. — .V I'occasion do la journee na-tionale, unc trentainc dc maisons ont eti visitics ; une centaine dc person-nes assistai*nt A la i£ancc dc propa-gande. J'al fait un rapport et une jacistc (J.A.C.F.) en a fait un autre ; chants et cliocur parle. (Hcrvc Guichoux. seer.)

Egquibien-Goulien. — 20 jcuncs gens ont pris Icur carte de s.vmpathisant Dans ic scctcur on s'occupc beaucoup dc la retraitc dc Pont-Croi:*. Le 12 Mars s'est tcnue, a Goulien, unc reunion de scctcur oil toutcs decisions ont ete pri-ses. Toutes les sections du Cap inon-trcnt de la l>unnc voionte. I.a retraitc dc Pont-Croix ct In journee d'etude no •pourront qu'accelercr Ic mouvccmcnt.

CONSIGNES FfiDliRALES Hadto-J.A.C. — Si nous voulons obte-

nir quclquc chose d'intiressant pour le Conitris, it faut «fairc prcssion» sur Ics postes dc radiodifTusion, cn partl-culier Radio-Luxcmbour|{. Pour cc der-nier poste, ecrirc a M. .lean DclaaRc. 21, rue Bayard, Paris (VHP). Nous dcmandons h toutes les sections do la fi-dc d'Ocrlrc h cettc dcrniirc adrcssc pour qu'unc large placc soit faite i"» la J.A.C. ii I'occasion du Congris.

VERS I.E CONGRftS JUBILAIRE .Nous avions promts ,100 conRressis-

tes du Finistdre, nos pronostics se sont justillcs ct 325 FinistilTicns sc dirific-ront sur Paris, les 20 et 21 Avrll. Nous donnons id les noms des paroisscs de la Cornouaillc qui cnvoient des congres-

sislcs et Ic Monibre dc dolcgucs par paroisse ; cola jwrmcttra aux dirigeants (les sections de s'entcndrc pour Ic grou-pagc par dix congressistes au moms h parlir de la garc oil lis sc rcncontrcront, mojennant qu'Ils prennent le imCme train. lis prutltcrout ainsi d'unc reduc-tion dc oU % . On nous demande dc fairc les demarelics pour obtculr un ou plusivurs wagons reserves k partir do Hrest ; nous y vciilcrons.

iicuzec-Conq : 9 ; Plcybcn : 11 ; Plo-ncour-Lanvcrn : 4 ; Fonesnant : 3 ; Kcrfcuntcun : 2 ; Uricc : 1 ; CluUc.iu-neuf-du-Faou : 5 ; PJomodicrn : 5 ; Bannalce : (i ; Saiut-Thuricn : 8 ; Lc Trevoux : 3 ; Qucrrlcn : 1 ; Trcgunc : 3 ; i'ouldrcuzic : 1.

5 congressistes dc Kerlouan rcjoin-liiont Paris en auto.

Quel Irniin prendrez-vous ? — Nous avons TL'Su bcaucoup do reponses i\ icnquelv.'. Inutile dc dire tjuc I'accopd n'cst pas parfait. Du rcste, les trains )ro'poscs ne sont quo des indications.

I'lusieurs auraicnt prefere un train dc nuit. arrivant i\ Paris vers 7 h. ou 8 h., soit le vendredi, soit lc samedi. D'au-trcs veulent voyager dc jour ii Taller, du moment qu'ils voyagcnt dc nuit au retour. En fait, les congrcsslstcs qui urrlvcraient ii Paris vers 20 hcurcs auraicnt voyage dc jour (nous serons en Avril).

.Mais rien de delinitif n'est encore dt'cidc pour les trains spcciaux. En tous cas, unc fois les trains spedaux llxcs, les congressistes pourront encore prendre les trains ordlnaircs si I'hcurc des trains speciaux nc Icur plait pas ; eonvme les Kinisteriens sont en tele des llgnes. ils auront des cliances d'avoir des places. Sur les trains ordlnaires, les congressistes oliticndront 40 % de reduction s'ils voyagcnt Isolement, ct 50 % s'ils voyagcnt par groupes dc 10 au molns. Done s'cntcndre pour cons-tituer Ics groupes dc 10 ; un aunifl-nier ou un militant sc ehargcra des demarches au nom des autres. La dif-ference cntrc les trains ordinaires ct les trains spedaux sera dc 23 ou 24 francs si on ne jjcut former les trains spedaux <iu'a partir de Rcnncs.

I.es relardataires. — H y aura des Jacistcs (lui se dedderont i ' l a derniOrc heure, lc temps Icur manquera pour (lemander des feullies a Paris. Dans ce ens, lis n'auront qu'ii tiMephoncr h I'une ou I'aulre section pour leur demander si dies n'ont pas de fcullles en rnbiot

Insijines du Congris. — Les deman-der « In Direction des CEuvres.

Foires et Marchfe de la region QI IMPKHLE, .31 .Mars. — Les 100

kilos : avoine, 120 ; scigle, 135 ; orge 150 ; sarrasin. Hid ; son, 124.

On cote a la barrique : cidre ordi-naire, 80 a 90 ; cidre premiere qua-lite, 110 a 120.

Vaches laitieres ou amouillantes amenecs 80, vendues 30, de 850 a 1.000 piece ; genisscs amenecs 55 vendues 40, de 950 a 2.000 piece ; veaux gras aiiienes 70, vendus 70, a (1 le kilo ; ])orcs dc lait amenes 130

C U R E d e P R I N T E M P S Voiei le Pnatempt. et lout le monde sait qu'i cette <p«que de I'annie, le Sang, ce gMnJ diipoiMteur de la ianl«. a tendance A i'<chauffer et & amener IM plu* g>vwd«tordw duu rorganiime. II e«t done indiipentable de veOler ft la boaoe

" " j y ' I" ' vivifier tout le« orgaoea sanj let congeationner. X. esptrtence a tuffiiamrarnt prouvC que la

JOUVENCE DE L'ABB£ SOURY ••lqn«aiat conpoale de plantet, dont le* principes acUfs ont <te extraiu par

prae«d« apfldal. eat le meOleur R^gulaieur de U GLrcnlaiioo da Sana qui aoit eoaau. Taot la OModa fait malDleiiant la Core de Printenpa^ee la

JOUVENCE DE L'ABB^ SOURY ^ fait diiparaltre lea Tnrablea de la Circulation du Sang, let Maladlea de I'Eitomac. de I'lnteatin et dea Nerft, lei Migraines, lea Ntvralgiei; toutes IM Ifaladiea IAIMMIRCS de la Femme; les Accidents du Retoar d'Age, les Chalenrs, V«p«an. Etouffements. CongesUon, etc.. etc. Une cure d'au moms «s semalnea. c'est biea pen de chose, qnand on songe aux difftrents malaises

qne Ton Cvitera grice ft cette sage precaution. i 2 l A JOUVENCE DEL'ABBfi80UBY.prtpar«e aux Laboiatolres ' \ 3 Hag. DUMONTIBR a Roueo. se trouva dans toutes IM pliannscln. V, Sllgasbl«o.dansriat4i«tdevotr*iant«la v«riUbIa JOUVENCE DE fABBg SOURV, avae I* portrait da I'ABBE SOURY. el, en rouge, la iignature Hag. DUHONTIER.

J O U V L ' A B B B S O U R Y

AUCUN AUTRE PROOUIT NE PEUT LA REMPLACER

2(i zaiiie

Ics nc 14(i

Ics anifs HKNNT-BONT, 30 Mars. — Sei-lc

100 kilos, (le 118 a 122 fr. ; avoil 148 a 1,54 fr, ; „„j,._ j.,,, ^

I'oulcls, la couple, de ;!,". ii 50 fr • pigeons, la piece, 5 a (i fr. ; caiiardV

pitTc, 12 a 20 fr. ; Inpins. la pie-. 10 a 25 fr. Poninies de tcrrc. jauncs, 25 fr. » 50 kilos ; saucisscs, 30 fr. Hcurrc, le kilo, de 25 a 30 fr. ; iifs, les trcizc, dc 5 a 5.50. QUIMI'EH (1" Avril). — Beurre J table, la l ivrc, 14,50 ; beurre dc

cuisine, 14 francs. Poulels vicux, la couple, 40-50 fr. :

jeune, 45-55 ; lapins, 15-25 piece. Veaux, 6,70 lc kilo en moyennc :

pores, 7,50-9 fr. le kilo.

CONCARNEAU, 3 Avril. Cours slables sur les denrees principaies, sur le niarclie lundi aux halles et aux alentours. On cote les beurres, 15 a 17 fr. la livre, suivant qualiic : cs wiufs, 4.50 ii 5 fr. la douzaine ;

les poulets, 13 a 18 fr. ; les lapins 5 a 23 fr. la piece.

Les cidres se vendent 130 a 150 fr. la barrique de 220 litres, logee, uroits a la chargc de I'acheteur.

Le Chlorure de Potassium Get engrais est sensiblement moins

employe cn Bretagne que la sylvi-nite. 11 nieriterait cependant d'etre phis connu, car i l a dc grandes qua lites, que je vais vous rappeler soni niairenicnt.

1° C'est un engrais tres riche, trcs concentre. II renfcrme en effct 4!) cle potasse pure, alors que la svlvi-nite riche ne dose que 18 %. Autre-nient dil, c'est de la sylvinite rall'i-ncc et en coniparant les dosages, on voit que 200 kilos de chlorure cqui valcnt a 544 kilos de sylvinite.

2° 11 pcut etre employe en twites terres conime le sulfate de potasse, tandis que la sylvinite doit ctrc re-servee aux terres Icgcres et aux ter-re.s de nioycnne consistancc.

3° Tandis qu'il faut respecter un intervalie d'au moins un mois entrc I'incorporation dc la sylvinite au sol et le semis ou les plantations ou le delsart dc la vegetation, on peut avec le chlorure se contenter d'une quin-zaine dc jours et quelquefois de moins encore .si la terre est humidc. Le chlorure n'est depassc dans sa facilite d'emploi que par lc sulfate dc potasse, Icquel peut etrc applique a tout moment, menie sur les cultu-res les plus delicates.

4" Son utilisation sur cereales en couverture est tout a fait indiquee en melange avec un engrais azote, dont il facilitera I'cpandage. A 100 kilos d'engrais azote, on adjoindra 150 a 200 kilos de chlorure.

Paul LOISET.

Si vos jointures craquent, les doulears yiendropt vite... L'acide urique s'amasse dans vos

articulations et amcnera bientot les rhumatismes, la sciatique, la gouite, les maux de reins... Reagissez i'lier-(liqucment, faites une cure d« MA-GEO, ])roduit chimi(juement pur, derive de la cinchonine, n'incom-modant jamais ni le cosur, ni le foie, ni Testomac et qui par sa nierveil-leuse eflicacite vous debarrassera conipletenjent de l'acide urique.

Le Monnier, a Quimper ; Tostivin a Audierne ; Lcssard, a Bannalec ; Le Jane, a Carhaix.

W t u T ^ * TOUTES P H A R M A C I E S . A DEFAUT AUX LABORATOIRES S A I N T - Y V E S . S A I N T - B R I E U C . C . d u N .

BIBLIOGRAPHIE VIENT DE PARAITRE :

D ' o u l v e n o n s n o u s ? par I'abbe Th. Moni-.ux,

direct' do rObservatoire de Bourges.

La Bonne Presse vient de reidi-ter, sous unc presentation nouvcllc ct un format pratique, I'ouvrage du savant astronome, I'abbe Moreux, D'oii venuns-nous ? entierement re-mis a jour d'aprcs les dernieres de-couvertes, — oeuvre de vulgari.sa-tion scientifique magistrale dont la premiere edition a connu le plus rctentissant succes.

Pouvons-nous ii I'aide de notre science rcmonter le cours des ages et decouvrir les stades et les evolu-tions du monde, les origines de I'especc humainc ? Comment s'est forme I'univcrs ? Et notre petite terre, d'oi'i vient-elle ? La vie a-t-elle toujours ete a sa surface ? Quand y sommes-noiis apparus '?... D'oii ve-nons-nous '?.,. Question passionnantc.

toutcs CCS interrogations, le sa-vant auteur rcpond d'une fa^on lu-mineuse.

La description de I'univers cos-miquc, la gencse des inondcs, I'his-toirc (lu soleil, de la terre ct dc ses I)rcmicrs habitants, la description des etres anterieurs ii I'apparition de riiomme, toutes choses si savantes qu'clles paraissent inacccssiblcs au grand public, devienncnt, sous sa plume, simples et attrayantes com-me de I'histoire humainc.

C'est qu'on y sent palpiter tou-jours le probleme de notre propre dcstinee.

Quand on aura lu D'oii veiions-noiis bien des aflirmations qui proclament que les donnces dc la science contredisent les enscignc-nients de la foi seront refutees, bien dcis prcjuges auront disparu.

Les photographies astronomiques, les figures dc plantes ct d'animaux disparus, Ics reconstitutions gdolo-giques, les suggestifs dcssins dc I'au-teur qui illustrcnt I'ouvrage, augmcn-tent encore I'interet que Ton prend a cette i)assionnante lecture.

D'oii vcnons-nous ? par I'abbe Th. Moreux, dirccteur de I'Observatoire dc Bourges. Nouvclle edition entie-rement remise a jour. — Un volume 19x12 de 224 pages, illustre dc G9 gravures. Prix : 15 francs ; port, 1 fr. 40.

A. L'AHC-EN-CIEL

nuuvcHe collection de romans mensiicls.

VIF.NT I)K PANAITNI-: :

LA COUROmiE DE PAILLE par Marie BAnmvnK-.\Fi-nE.

SgcKtt latlonale des CtiiiDS de Per Francais

Arrdt du train 2606 h Saint-Yvi Branderion et Landaul-Meudon De|)uiii lc 28 .Mars 1939 et afin dc

faciliter le deplacement des voya-geurs, les garcs de Saint-Yvi, Bran-derion el Landaul-.Mendon sont des-servies par un arret faciiltalif du train autorail 2000 jiartant de Quim-per a 5 h. 35 pour arriver a Hennes a 9 h. G. Le train 2000 passe :

A Saint-Yvi a 5 h. 45 \ Branderion a 0 h. 47 A Landaul-Mendon a. G h. 55. Les voyageurs obtiendront I'arret

de eel autorail : — Pour nionier, sur demande faite

a la gare. — Pour (lesL-vndra, siir <leiii:iiulc-

faite au chef de train.

> Grande vedette de I'ecran, Hose Prunelle revient passer ses vacances dans la fermc familialc. Surprise ! Elle la rctrouve toute modcrnisee el conduite par un jeune regisseur ca-

, pable et syiiipathique, .lean Vandal, Ills (I'un grand indiistriel, qui s'est decouvert la vocation de terrien.

Fanny, la jeune scrur de Bosc, aime .lean ; un projet s'ebauche. L'arrivee dc Bo.se rend le jcunc hom-me indecis... Elle lui plait. Hose, qui au fond de son ca'ur, aspire a la vie paysanne, espere.

Cependant. au cours de la mois-son, un incident fait comprendre a .lean ([ue Hose n'est pas faite pour lui ; il demande le consentemcnt de son pcre pour cpouscr Fanny.

Hose, discsperce, mais iiere, s'en retourne.

En Bretagne, au cours d'une prise de vues, elle est blessee ct recucillie par un ami plus age qui a su gagner sou eslime.

; Pendant sii convalescence, nou-vclle surprise ! Kilo aiiprcnd (lue •son bicnfaiteur est le propre perc

de .lean... elle sait que, dans I'espoir d'arracher son fils a la terre, i l lui a refuse son consentement d'epouser Fanny... Va-t-elle rdaliser son reve ?...

Voila le sujet et les personnages dr ce beau roman. II est traite avec talent et simplicite, les descriptions sont riches de couleurs, le denoue-ment heureilx pour tous. L'histoire est bien moderne et pleine d'ensei-gnement.

La coiironne de paille, par Marie Barrere-AITre. — Homan «Arc-en-Ciel», format 18x12, de 128 page.s, a couverture illustree en couleurs. Prix : 2 fr. ; port, 0 fr. GO (etranger, port variable suivant les pays).

Dans la noinielle collection « Bijou » VIENT DE I'ANAITRE :

Le choix de Reynald par .lean DE BELCAYHE.

Heynald de La Morniere, gcntil-homnie campagnard de vicille sou-che vendeenne, gere ses fermes en Vendee et excrce dans sa petite pa-trie une grande et bonne inlluence sociale.

Apparente a une noble famillc an-glaise, i l a])prend avec surprise qu'il est devenu le premier heritier du due de Soutlierland et qu'il lui re-viendra le tilre, I'immense fortune et les hicns du noble pair.

II jiart pour I'.^ngleterre afin d'etu-(licr cctle nouvclle situation. Mais pour rentrer en jiossession de son fabulcux heritiige, i l devra abandon-ncr sa nationalite fran^aise, quitter le sol natal ct deserter sa noble tache au pays ancestral.

Londrcs, i l rctrouve sa fiancee, Catherine, jeune femme mondainc, tout eblouie a I'idee de dcvenir grande dame de I'aristocratic an-glaise, qui s'evertue a le convaincre pour satisfaire son ambition.

.\mour ct richesse, ou devoir et rupture V Penible cas de conscience. Quel sera le choix de Heynald ?

Cc conflit moral qui se "complique d'une idylle amoureuse est fort emouvant. L'action se passe en grande partie en Angleterre ; I'au-teur nous introduit dans la haute noblesse anglaise : ses descriptions sont pleines de vie ct de coulcur.

Beau roman qui exalte de nobles sentiments : la tradition, la famille, la fidelite a la terre natale, et dont les epi.sodes animes et dramatiques entrainent le lecteur.

Le choix- de Reynald, par .lean <le Bclcayre. — Roman « Bijou for-mat 18x10, de 208 pages, a couver-ture illustree en couleurs. Prix : 4 fr. 50 ; port, 1 fr. (etranger, port variable suivant les pays).

Dans la nouvclle collection « Bijou » VIENT DE PAHAITHE :

La Petite Fleuriste de la Madeleine

par Paule GOURI.EZ.

otages, eniin eciaire, i l se convertit; tandis que son pere, chef commu-nard, decide, par haine de la reli-gion, la mort de la jeune fille...

Quel sera le denouement de cette histoire dramatique ?

L'auteur I'a voulu heureux, et c'est il travers les plus tragiques evene-ments qu'il amcnera les sympathi-ques heros de ce conflit d'aine et de coeur, une fois la paix retrouvee, aux marches de I'autel.

Tres beau roman sentimental et social, qui evolue dans une recons-titution exacte et tres vivante d'une des pages les plus douloureuses de notre histoire.

La petite fleuriste de la Madeleine, par Paule Gourlez. — Roman Buou, format 18x10 de 208 pages, a cou-verture illustree en couleurs. Prix : 4 fr. 50 ; port, 1 franc (etranger, port variable suivant les pays).

Suivant acte re^u par M- ROUSSEL, notaire a Quimperle, les 29 et 31 •Mars 1939, enregistre a Quimperle, le 4 Avri l 1939, f 67. n» 413, Mme Marie-Corcntine Kersulec, veuve de M. Rene Barvec, commergante a Quimperle, 9, rue du Bourgneuf, a vendu a M. Maurice Marais, coif-feur a Port-Louis (Morbihan), le fonds de commerce de cafe et debit de boissons avec licence, exoloite par elle a Quimperle (Finistere), rue du Bourgneuf, n» 9, connu sous le nom de « Cafe du Bourgneuf

Oppositions a Quimperle (Finis-tere), en I'etude de M" ROUSSEL, notaire, 12, quai Brizeux.

Pour 1" publication ; ROUSSEL, Notaire.

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Madeleine Derex a jierdu son pcre ct gagne sa vie en faisanl, avec sa mi-re, des lleurs artificielles qu'clle vend a la Madeleine.

Elle est remarquee par Pierre Chalniont, jeune ouvrier dessinateur ([ui milite dans les idees revolution-iiaircs.

Ils se scntent attires I'un vers I'aulre, mais la dill'erence de leur mcnialite les opiuise.

Survient la guerre de 1870. Cepen-dant (pie Pierre est blesse au siege (le Paris, Madeleine perd sa mere ct, rest('e seulc, elle reve de rctrou-vcr Pierre et de fonder un foyer.

.Mais la Commune t-clale. i'icrre, enli'aini- dans I'insurreclion, rctrou-ve Madeleine bless<!'e dans un com-l):il dc rues ; i l la siiuve.

Dcvant Ics odieux massacres des

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FEUILLBTO.'V DE L' (( UNIO.N AQItlCOLK )) du veaJredi 7 Avril 1939. |2]

lisloirt ilii DoDlafl m riclie Sur rassentinient empresse de

toute la troupe : « Fouillez le sol de cv camp, ropri.s-je aussit()t, et divi-scz les charges en egales ])ortions entre vos chameaux et les miens. .le vous repete que la inoitid- est ma part, et que je ne veux rien de JJIUS, car Mahomet m'a inspirii d'enrichir les premiers croyants que je trouTe-rais dans le desert. >

L'evenenient rdpondit a ma pro-mt'sse. L'or etait presque a lleur dc terre, ct tous les chameaux furent charges avant la nuit. Quoique Ic pays parut tout a fait inhabitc-, nous preposdmes les plus vigiinnis a la garde de la caravane, ct. comme i l n'v avait jias un dc nous qui crut Douvoir comjjter aveuglenient sur les autres, je suis nsscz por f j a croire quf personne ne dormit. No-is com-mencions a recueillir le premier fruit des riches.ses.

L«s jours suivanfs se passeren'. as.sez paisiblement, « jouir entre nous de I ' idie de notre bonheur, el a nous cornier nos projets. Seule-ment, a niesiire qu'ils se dcvelop-paient dans nolr.- tsprit, noi!<-, con-cevions la possibilite d'en ctendrc la port6e dans une proportion pres-que inflnie, et au bout d'unc semai-ne, le plus niod(irc dc la troupe elait ni6content dc .son l o t ; car I'insatia-ble cupidil6 des riches leur crie, au milieu de leur prospdriti apparente. une pauvreti relative plus (lifflcile a supporter que la pauvretd absolue des malheureux de la terne. .I'avais

reiiiar(|ue cette disjiosition dans mes conipagnons, (piand nous nous arre-laincs pour camper sur remplace-iiient d'une viMe antique dont la vasle enceinte et les mines .super-hes annonc-aicn! la vieille capitale d'un grand peiijile. Mon talisman ni'y decelail presque a chaque jias des lr(-sors mille fois plus prd'cieux (|ue le n()lre ; mais nos bel'cs de somme pliaicnt (k-ja sous un fardeau (|ui ralenlissall eonsidd'rablement leur iiiarche, el I'avarice dont j'C'tais possede nie faisail eraindrc d'ail k'urs (le n(niveaux jiartages. Sous prd'lexte de visiter ces monuments iloni la immificence n'avait frappe (pie inoi, je m'i^loignai done du rcste de la earavane pour marqucr a loi sir. par des signes faciles a retrou ver. If.'s lieux (pii rccelaient tant de gages dp iiKin opulence future, et je ne renlral au camp qu'excede dc f« tiguc el de faini. .Ic fus etrangement surpris dc I'agitalion qui y regnait A mon approchc, mais elle ne tarda pas a m'itre expliqu(3e :

« .leune homme, ine (lit un dc ces voyageurs (|ue j'avals remar(iu(- i)ar mi les plus determines de la bande nous ne savoiis ni (|ui vous etes, ni d'ou vous venez ; et dei)Uis dix jours (|uc nous sommcs ensemble, vous n'avez pu nous fairc connaitre, en aueune maniere, les droits parti-cullers (pie vous iird'tcndcz fairc va-loir sur le tresor dont nous nous soinmes rendus maitrcs. Cependant nous sommcs vingt, nous avons vingt chameaux, et le traiti; que vous nous avcz maliricuscment impose vous a n ndu possesscur dc la moitic dc nos rhwmcaux el de la moitii!' de notre Irt^sor, tandis que la inniti(- dc la charge d'un seul chamcau nous c.st eehuc a chiicun, comme si qnelque privih'-ge Imprlmi a votre front, dc

la main d'Allah, nous avait iivrd's a vous en servitcurs ct en esciaves. Les regies de I'dquitii naturclle voulaient (jue ces ricliesses fussent (•galeincnt (livis(;'es entre tous, et nous y consen-tirions encore, quoique votre orgueil et votre pcrfidie meritasscnt un ])lus rude traitcment, si vous acceptez I'oirrc que nous vous faisons dc la vingtienie partie de nos charges. Autrcmcnt, nous examincrons la va-Icui* de vos litres dans la sd-verite de notre justice, et nous verrons s'il ne nous convicnt pas dc vous niener prisonnier a Bagdad pour y rendrc conipte dc Toriginc dc ec "precieux dt-pC)!, dont lc secret est pVobable-ment cach(' dans la conscience dc quclque assassin. »

Pendant (pi'il iiarlait, j'avais r('fl('-chi. Mon amulettc, qui me donnait la connaissancc des triisors enfouis, nc me rev(5lait rien sur leurs maitres Itigitimes, ct j'iitais, au rcste, asseZ avance (lans I'd-tude dc la politique pour nc lias cspi-rer que les litres Ics plus sacrd's p4-('valussent contre le fisc. L'immense fortune que je vcnais de dd'couvrir et de jalonncr me con-solait d'ailleurs aisilment de la pcrte de (|uelques niisd>rables millions, car je I'livaluais a rc(piivalcnt de lout ce qu'il y a d'or en circulation sur la terre ; je me contentai done de sou-rire avec toute la grAce dont j'(;tais capable, cn UK-ditant ma r(;ponse :

« Ivh quoi ! mes chcrs camarades I nr(;eriai-je, une diiriculti; si liigerc a-t-elle mcnacc- un moment de trou-bler notre union ? .le vcnais vous apporter moi-m6mc la proposition que vous me faites, ct lc seul regret que j'('prouve est de nc vous avoir pas ])revenus. Autant que chacun de vous, ct pas davantage, voilii le vneu nuqucl mon esprit s'ftait arrctf.

Prenez done neuf dc mes chameaux; et chargez celui (|ui me resle de la part (|ui me revient. C'est tout ce quo j'exige de vous. » Ces jiaroles achcvt'cs, je m'associai (Viicment a la r('fccti()n commune, et je m'endor-mis cnsuite avec tranquilliti", cn rc-vant aux tr(;sors iniipuisables dont je vcnais de m'assurcr la coiupiete.

Le lendemain, ct plusieurs jours encore, nous continuames ii marcher sans (|u'il nous arrival rien de no-table. Seuleuienl, de solcil en soleil, la earavane devenait plus pensive et plus Iriste, el i l lilait aise de discer-ner dnns chacun dc nos ehameliers des moMvements alternatifs dc jalou-sie el (rin(|ui(!llu(le. 11 ful niciiie question de (|uelques vols (pii amc-nerenl des rixes sanglanlcs jjarnii ces avenluriers, doni le inoindre avait de quoi acheter une iirovinee. D'un autre coii, les [irovisions (•taient fort diminuecs, el de toutes les rations la mienne (!'talt dcvenue la ))lus parcimonieuse. Dix fois j'avais rcgrette (pie le g('nie ne m'eut pas accorde, au lieu du talisman (lui annoncc le giscmcnt des tresors, cclui ([ui m'aurait fait devlner (piel-que silo inconnu ou seuleincnt (|uel-(jue raciiie nourrissante. lit jiourtant nous nous encouragions mutiiellc-mciit a patientcr, parce que notre route s'avan^-ait. Des indices connus dc tous ceux qui ])raliqucnf le dc'serl nous faisaient espiSrcr d'arriver in-cessammcnt a un bourg ou a un vil-lage, et de nous y (•tiiblir cn souve-rains. Partoul la souvcrainelt' appar-tient a l'or.

Un jour cnfin, livre a mes alannes habituclles, j'('lais it peine parvenu k clorc mes paupi6rcs, au moment oil raube commen?;ait i\ blanchir les horizons du d( 'scrt, qunnd je fus

lout a coup riiveillc" par un coup de yatiigan qui faillit nic jilonger dans I'lMerncl sommeil. .Ic n'eus (pie la force d'entr'ouvrir un (vil mourant pour m'assurcr |)res de moi que mon chamcau n'y (-fait ])lus, ct pour porler a mon talisman uiie main dd'-faillaiile, qui lc Irouva encore. Un cri (|ui m'aurail perdu, manqua heureusement a ma douleur, et je relombai soudain dans un profond evanouissement, (pie mes assassins irirent jiour la niort. Un grand noni-ire d'heures s'(!'eoulerenl depuis, car I" soleil ('lait au milieu de son cours (piand je rcvis la luiniere.

.I'etais COUCIK- sur le bord d'un ruisseau ou Ton m'avail Iransporte pour laver ma blessurc. f n vieillard ven(:'rable, donI la barhc blanche descendait jusqu'a la ceinlure, ct qui achevait, pcnche sur moi, les soins de mon pansement, paraissait (!;pier dans nics regards, avec une sollici-liiilc paternellc, (picl(|Ue faible rayon (le vie. « Divin propluMe ! in'd-criai-je, est-ee vous qui cles dcscendu du haul (les cicux (pie vous habilez, pour rappeler a I'exislence I'infor-Imu' Douban, ou pliilol Taiige de la mort m'a-l-il dilja lrans])()rle sur ses ailes rapidcs a voire cd-lcsle si'jour ?

« .le ne suis i)oinf .Mahomet, rd-pondit-il en souriant ; je suis le Kcheick Abou-Bedil, (pie la i)re-voyance inell'able du Tout-Puissant a conduit dans cc lieu pour le sau-ver, el qui a reussi avec I'assistance dc sa volonld', [lar le seeours de quelques simples donI la nature est prodigue. Rassure-loi done, mon fils, ear la blessurc ne prc-senlc plus de dangers, el lu t'en reniellras facile-mcnt dans ma maison, ou lu seras traitd avec toute la sollicilude que MKl'ritent ton Age ct ton malhcur. Elle

n'est pas (I'loignee d'ici, et celle li tiere dc fcuillage, que j'ai fait pr*:-parer pour loi, t'en adoucira le che min. 3>

Nous y arrivaincs cfVcclivemenl en quelques hcures, el, avant le con cher (lu soleil, je reposais sur les iialles d'Abou-Bedil.

Ce sage vieillard avail i'l(' la lu-mii'i-e de I'Oricnl. Longlenips con-seiller des rois, il avail allaehe le souvenir de son noin a cclui d'une ( 'poque de paix el de prospt-rilt- qui vivra (Jlernellcment dans la nu-moire des peuples. Les poetcs avaient com-jiose des chants a sa gloire, el les villes lui avaienl consacri- des mo-numents ou cclalail leur reconnais-sance. Malhcurcusemcnt pour lui, la ])rudence dc son administration di-minua lellcment Ic nomhre des jjro-ces (pie I'infatigable aelivilii des gens de loi, qui nc peut jamais C'lrc oisive, se changcanl en haine impl cable pour I'aijpoinlcur de tous les (•(•bats, suscila peu a ])eu contre sa bienfaisanle aulorili' les aveuglcs coleres dc la niultiliide. 11 tomba du pouvoir, sans s'y allendre, comme i l V d'lait jiarvenu, el, dt-pouille de tous ses biens, il avait oblenu, pour grAce, de sc riifugicr obscuremenl (lans lc plus pauvre de tons les ma-noirs dc ses ancetres. 11 y habitait depuis, (•galemcnl exempt d'ambi-tion et de regrets, nourri du laitage de ses Iroupeaux, habill6 de leurs loisons, i)arlagd' cntrc Ics loisirs de la mi'ditalion el les Iravaux dc ragricullure. plus heureux pcul-ctrc qu'il ne reii l t'le jamais, parce qu'il avait promptcnient appris, dnns sa retraitc, qu'il n'est point d'etat, si disgracici qu'il soit de la fortune, oil unc vie laboricuse et unc Amc bien-veillante nc puisscnt etrc utiles aux

homines. Tel d'lait Abou-Bedil, qui me sauva dc la niorl, et dont j 'ai souvent maudit le bienfait. parce que je n'ai pas su en profiler.

Quand je fus entierement riitabli, je me prcsentai devant lui pour bai-scr ses mains vt-ni-rablcs, mais avec line humilitd' moins timide qu'on n'aurait pu rallendrc de ma fortune ct de ma condition, mon amulettc m'ayanl fourni pendant ma conva-lescence un nioycn sur de lui prou-ver que je n'(>tais pas ingrat.

« GIMUTCUX scheick, in'i'crai-je cn me relevant dans ses bras qui me I)ressaient avcc tcndresse, vois dans riieurcuse circonstance qui m'a valu les hons ollices, unc marque signa-K'c de la i)roteclion du Dicu parfai-lenient juste que nous adorons, et qui voulail que je scrvisse d'instru-mcnt au r(:'lablissemcnt de ta pros-pi-riti- et dc ta grandeur. Un secret d(>nt j'ai lu'rit(' de mes peres m'en-seigne (pie Ics aieux ont cachi; clans Ics fondcments dc ce palais, pendant unc longuc suite ile siccles, des tre-sors qui surpas.sent en richesse le Iri-sor menie des califes.

(A suture.)

Le Ofranf : D. PLOUZENNBC Qnimpcr. Tmprimerle Cornouaillaise.

Certiflc; par le G^rant sonssiRn«.

Quimper, le

Vu pour la liSgalisation de la signature cl-contre.

Mairie de Quimper,

ft U IfAIBI

K

i \ K6* A n n ^ . Vendredi 14 Avril

Paraissar t l e V E N D R I l D I

• •

L E NuM]£ao: 4 0

Q ^ N T I M E S

L'Union E T M A R I T I I I I E ain D^mocratique et • R^donaliste de TQuest

Le VeDdredi-Saint 1918. les Allemands bonbar" daient I'cglise Saint' Genrais de Paris.

UVendredi'SaiDtl939. les Italiens bombar' daieat et occapaieat Ifllbanie.

Etraoge caiocidence.

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Ce qui se passe

M. Maroel D4at eat Aln d^puta d'AogoulSmv.

Au scrutin de ballotage, M. Marcel Deat. U. S. R,. est eiu depute d'An-gouleme, par 11.277 voix contre 8.848 ft M. Gagnaire, conununistc, en rempiaccnwnt de M. Gounin, U.S.R., elu senateur.

Au premier tour avaient obtenu : MM. Gagnaire (conununistc), 4.868

voix ; Marcel Deat (Union socialiste republicainc), 4.679 ; Joubert (inde-pcndant de gauche). 3.931 ; Morellet (S. F. 1. O.). 3.336 ; Lorent (P. S. F.). 2039 ; Lieuticr (radical-socialiste). 1,315.

M. Morellet s'etait desistc en fa-veur de M. Gagnaire et MM. .loubcrt et Lorent en favour dc M. Deal.

En vue du l" Mai. Le Comite national de la C. G. T.

a decide qu'on pourrait travailler, cctte annce, lc 1" Mai.

Apria le coup de force contre I'Albanle.

Les troupes italiennes ont debar que sur la cote d'Albanic et ont oc-c i^e la plus grande partie du terri-toire.

Ce nouveau coup de force fait I'ob-jet de nombreuses conversations di-plomatiques dans la plupart des ca pitales de I'Europe.

L'Angletcrrc ct la France s'appre-tent ft offrir leur garanlie a la Grice et a la Roumanie.

Le Conseil des ministrcs de Tur-quie s'est reuni pour etudier la si-tuation ct prendre Ics mcsures qu'elle comporte.

M. Metaxas, president du Conseil de Grice, lance un appel au calmc et assure le peuplc hell^ne que le gouvernement veille sur su securite et son honneur.

La Hollande renforce la defense dc sa fronHire et prepare les digues pour pouvoir, au besoin, inondcr lc tiers au pays.

L'Allemagnc dcmande ft la Pologne de renvoyer les 600.000 reservistcs, pour que Ics relations germano-polo-naises puissent rcdevenir normales.

Pendant ce temps, I'ltalie rappellc des reservistcs pour rcmplacer les troupes d'Albanu! ; ellc aurait ac-tuellement 950.000 hommes sous Ics drapeaux.

La Yougoslavie, elle, semble res-ter calme.

A Le gouvernement provisoire d'Al-

banie a ofTert la couronne au roi Victor-Emmanuel I I I : combien de couronnes pour unc seul tete '? Le colosse romain ne sera-t-il pas un jour ecrase sous leur poids ? ? '?

L'alliance anglo-polonaiae. Au cours du voyage a Londrcs du

colonel Beck, une alliance defensive a 6te sign^e entre rAngletcrrc ct la Pologne. Si I'indepcndancc de Tunc ou I'autre des parties contractantcs etait menacee dircctcment ou indi-rectement, les deux pays s'cngagcnt a se porter immediatcmcnt au sc-cours run dc i'autre.

On sait qu'il cxistc egalement un accord franco-anglais et un accord fianco-polonais.

L'Angletcrrc aurait I'intcntion dc signer egalement un traite scmblable avec la Roumanie et avec I'U.R.S.S.

L'U. R. 8. S. eat pr6te en oaa de oonflit.

M. Mekhlis, vice-commissaire ft la Guerre, a declare que I'U.R.S.S. n'a pas besoin dc mobiliser pour ctre pretc ft toute evcntualite.

Depuis quclque temps, i l est tres difficile de .savoir ce qui se passe en Russie, comme dc savoir quelle est la valeur militaire dc Tarmec sovie-tique.

Dea renforta italiena en Eapagne.

Des bruits persi-stants ont couru d'apres Icsquels Ics Italiens auraient cnvoye des renforts en Espagne.

Le marcchal Petain a fait unc de-marche aupres du gouvernement de Burgos, qui a dementi ces bruits.

Aprda la mort du roi d'Irak. A la faveur de la mort brutale du'

roi d'Irak, le famcux agilatcur arab-j Fauzi Bey Kaokdii s'est enfui de Bagdad ft la tete (i'un fort parti de merccnaircs ct a gagnc la Palestine, oii i l s'est proclame chef dcs forces rebellcs.

La guerre de Chine. Les troupes chinoises ont passe ft

I'attaque sur tous les fronts. Les Japonais ne .sont pas cncorc

au bout de leurs peines.

Une masse de roobera ioraae

une penaion d'entanta 17 victimes.

Dans lc canton dcs Grisons. en Suisse, une enorme masse de ro-chers .s'est abattuc sur unc pension d'enfant.s, qui a ete cntieremcnt re-eouvcrtc.

Dix personnes, blcssecs, ont pu (Btre degagecs ; mais 17 autres, adul-tcs et onfants. manquont a I'appel.

L e s l o g a n a l l e m a n d d e cc F e s p a c e v i t a l »

Pour justif ier ses premieres conquetes, le Reich alleman(d s'est servi de sa (doctrine (du Ra-cisme. «Tou t ce qui parle alle-mand, tout ce qui est de race allemande doit revenir a la nou-velle Allemagne. »

L'Autr iche est allemande de race, Hit ler I'a annexee.

Les Sudetes sont de race olle-monde, Hit ler les a annexes.

II aurait pu, en vertu de la meme doctrine, tenter d'annexer aussi toutes les provinces ou il existe, d'apres lui, une majorite d'Allemancjs, Dantzig, le Slesvlg danois, une partie de la Hollande, de la Belgiaue et de lo Suisse, I'Alsoce et a Lorraine, le Tyrol italien ct une partie de lo Hon-grie, de lo Yougoslavie et de la Roumanie.

11 n'y a sons doute pas renonce; mois en attendant il avait mieux a faire. Lo Tchecoslovaquie etait pour lui une prole d 'autant plus tentante que les divers peuples reunis dons cet Etat ne s'orran-geoient guere entre eux.

Mais cette fois on ne pouvoit plus parler de racisme ; au point de vue racial, les Tcheques, les Moraves et les Slovaques n'ont rien de commun avec les Al le-mands.

Qu'a cela ne tienne. De son reservoir de slogans, Hit ler a sorti et brandi celui de I'Espace vital.

II pretend que le peuple alle-mand se trouve (3 I 'etroit sur son territoire et que ce territoire ne fournit pas, en quontites suff i -santes, les denrees alimentoires et les matieres premieres qui sont necessaires a un grand peuple comme le peuple allemand.

« Nous n'admettons pas, a d i t un jour le chancelier du Reich, que le monde soit invariablement et eternellement portage en deux parties : ceux qui possedent et ceux qui ne possedent pas. » L'Allemagne n'ayant pas tout ce qui lui est necessaire, elle le prend chez les voisins.

Et un jour, le president de la Tchecoslovaquie est appele a Ber-lin et mis en demeure d'accepter le « protectorot » du Reich.

N etant pas de toil le a se de-fendre, la Tchecoslovaquie a ete obligee d'accepter le d ik tat de Berlin, sous peine de voir ses vi l-les bombardees et d'entendre re-sonner le bruit des bottes alle-mondes jusque dans les coins les plus recules de ses plus lointoi-nes compognes.

L'oppetit vient en mangeant, assure un dicton populaire. Aussi peut-on prevoir, pour un avenir assez proche, une nouvelle at ta-que soit d'un cote soit d'un autre.

L'Allemagne a besoin de ble pour nourrir sa population de 85 millions d'habitonts.

Elle a besoin de petrole pour son Industrie et pour sa « defen-se » nationole.

Or tout cela, elle peut le trou-ver en Roumanie.

L'onnexion de lo Roumanie doit etre, dans la pensee de Hi t -ler, une ^tape de a Marche vers I'Est. "

Une outre etope sera la muti-lation de la Pologne.

Lo Prusse orientale est sepa-ree du reste de I'Allemogne par le territoire de Dantzig et le Kor-ridor polonais. Cela ne peut pas durer. Dantzig et le Korridor constituent pour le Reich un «espace vital » qui, un jour ou I'autre, devro etre annex§...

Mois qui ne volt que cette doc-trine de I'espace vital est basee sur un sophisme ?

Pour obtenir le ble et le petrole de Roumanie il n'est nullement besoin de conquerir, d'annexer ce pays ou de lui imposer son protec-torot. La Roumanie ne mange pas tout son ble et ne brule pas tout son petrole ; elle en exporte une grande partie. L'Allemagne peut en ocheter, comme les autres na-tions.

L'espace vi tal , cctuellement, est plutot commercial que terri-torial.

L'Allemagne cependant veut des territoires.

C'est qu'elle trouve dans I'ex-tension territoriale des ovantoges oppreciables que ne pourraient

lui apporter meme les traites de commerce les plus favorables.

Possession vaut mieux qu'e-change. L'onnexion d'un nouveau territoire assure a I'Allemagne I'exclusivite de lo production de ce territoire. Depuis que la Bohe-me est devenue allemande, les usines Skoda trovoil lent unique-ment pour TAIIemagne, et il n'y o plus de barri^res douanieres a franchir.

S'il reussit a onnexer ou d « proteger » la Roumanie, le Reich aura, par le fa i t meme, elude toute concurrence des autres pays : tout le ble roumain, tout le petrole roumain lui appar-tiendront.

— Mais, direz-vous, que pen-serait le peuple roumain lu i -neme de cette annexion ou de ce pro-tectorot ? Hit ler n'en a cure. A-t - i l demande leur avis oux Tche-ques ou aux Slovaques ? Pour lui, le droit des peup es a disposer d'eux-memes doit ceder le pas au droit (D la vie du « peuple elu de Dieu ».

Outre ces avontages mat(§riels, (ficonomiques, I'extension territo-riale donne a I'Allemagne de grandes satisfactions de prestige.

Plus elle devient puissonte, plus elle impose la crainte sinon le respect. Et I'orgueil allemand en est agreablement f lat te.

Mais II est surtout d'outres ovantoges qui interessent encore plus les dirigeants du Reich ; ce sont les ovantoges strotegiques.

En annexont le territoire des Sudetes, puis lo Boheme et lo Morovie, I'Allemagne o supprime du meme coup Te danger que pouvaient constituer pour elle les quaronte divisions de I'armee tcheque et surtout lo ligne de fort i f ications construites avec le concours de la France et qui etoient des modeles du genre.

La Roumanie lui donnerait I'occes a lo Mer Noire et la You-goslavie I 'ccc^s a I j Mer Adrio-tique.

Ce sont egalement des raisons strotegiques beaucoup plus que des raisons economiques qui ont pousse I ' l tal ie a s'emporer de I'Albonie. Desormais, elle com-monde les deux rives du canal d'Otronte et par suite i'entree de I'Adriotique. Lo Yougoslavie est desormais en queique sorte so pri-sonniere.

• • • • • • • • • • • •

Mussolini 0 suivi les traces de Hit ler et celui-ci est bien dons la tradit ion de son pays.

Sans remonter oux invasions des Germains dons I'empire Ro-main, nous rappellerons qu'au lendemain de Ic chute de Napo-leon, le poete Arndt chantait que lo potrie de I'Allemagne doit etre etendue aussi loin que resonne lo longue allemande.

Au mil ieu du X IX " siecle, List, economiste et historien, proclo-moit lo necessite de faire une plus grande Allemagne, pourvue de tous les moyens moteriels et de toutes les ressources necessaires o lo conduite d'une guerre de longue duree.

(I'est bien, semble-t-i l, ce qu'a voulu et ce que veut encore Hi t ler : constituer le grand empire germonique, reve par List et par Guilloume 11, et qui deviendroit le moitre du monde.

Mois les nouvelles conquetes hitleriennes si elles ont des ovan-toges ont aussi des inconvenients. Les Tcheques sont soumis, mois ils ne sont pas germanis(2s. Les Autrichiens sont annexes, mais s'ils sont Allemonds de race, ils ne sont pas encore nazifies.

En cos de conf l i t , la Boheme, I 'Autriche et les autres territoires annexes malgre leur gre pour-raient devenir des nids (D rebel-lions et o revoltes et causer plus d'ennuis oux dirigeants de I'Alle-magne qu'i ls ne leur rendroient de services.

Souvenons-nous de Napoleon et de so retraite de Russie.^

Les nouvelles conquetes de I'Allemagne seront peut-etre le ver dons le f ru i t .

J. G.

L l s e z e t f a i t e s l i r e I'UmOl^r AORICOLE

N. jHHert LEBRDN prttDl de la B M o e

Nous avons annonci;, la scnuiine derniere, que M. Albert Lcbrun avait (jte r(;(:>lu pr(5sident de la Repuhlique, par 50(5 voix, des le premier tour.

N6 a Mercy-le-Hiuit, de parents paysans, le 29 Aout 1871, M. Le-brun, en 1892, sortit premier de rEcole Polytechniquc ct, en 1896, premier de I'Ecole Sup(3rieure des Mines. D is 1989, i i fu t dlu conseil-ler gdn(jriil et deput(3 de Briey, en 1900, comme republicain de gau-che. En 1913, i l fu t elu vice-prd-sident de la Chanibrc.

II a (H(5 trois fois niinistrc des Colonies : dans les cabinets Cail-laux (1911), Poincar(; (1912), Dou-niergue (1913) ; niinistre dc la (luerrc apres M. Mi l lcrand dans le Cabinet Poincarc; (1912) ; mi-nistre du Blocus dans le cabinet Clemence au (1917), puis des r(5-gions libc-rees j«s(iu'en Noveni-bre 1919.

Elu scinateur en 1920, II fut vice-president de la Haute Assem-blee de 1926 k 1930. De 1931 i 1932, i l presida I'OfTice National des Mutil(5s et R(5formes de guer-re, et de 1926 i 1932. la Caisse d'Aniortissenient. En 1931, i l fut (;Iu prC'sident du S(;nal par 147 voix contre 139 a M. Jeanneney, le prc'sident actuel. M. Lebrun etait le candidal de I 'Union Na-tionale.

En Mai 1932, tin Russe, Gorgu-loff, assassine le 'president Dou-mer. Par 633 voix, rAssembl(5e Nationale, r(5unie'i Versailles, dlit M. Lebrun president de la Repu-blique.

Les souvenirs de son septennat sont dans toutes les UKjmoires. En F(;vrier 1934, i l empecha la guerre civile en appelant I'ancien' presi-dent de la R(5publique, M. Dou-niergue, au pouvoir. Pr(;sident constitutionnel, apres la victoire du Front Populaire, en 1936, i l n'hesite pas a confier le pouvoir a M. Blum. De toute son autorite, i l fait pencher la balance en fa-veur de la non-intervention en Espagne et nous evite ainsi la guerre, ce qui lu i valut I'animosite (ie L(jon B lum ct des socialistes, opposes a sa rd-election ces temps dcrniers. ^

Partisan convaincu de I'Entente cordiale avec I'Angleterre, i l re-(joit, en 1938, le roi George V I et la reine Elisabeth, que son affa-bil ite ct sa dignite fanii l iale con-qui6rent. Invit('s a Londres, M. et Mme Lebrun viennent de recevoir en Grande-Bretagne un accueil enthousiaste.

Apres sept ann(;es bien rem-plies h rElys('e, M'. Lebrun aurait desir(j, a I'age de 68 ans, jou i r d'une retraite bien gagnee. Mais la situation ext(5rieure est t rop grave. Devant les pressants appels a I 'union, M. Lebrun s'est reprd-sente. L'Assembl(5e Nationale lu i a une fois de plus fait confiance.

Patriote de I'ecole de M. Poin-car(3, dou(' d'une puissance de travail souvent appreciee, d 'un caractere droit et ferme, malgrd une certaine t in i id i td dc surface, ennenii du bluff ct de la reclame personnellc, tres soucieux de la dignite nationale. Ires averti des problcsnes de I' l ieurc, M. Lebrun saura, coMune i l I'a dtija fai t , se niaintenir au-dessus des partis et continuera a chercher, partout et en toul, les vrais int('r6ts dc la Francc.

UN AVEU M. Pierre Ridel, ft propos de I'eoole

lai'quc, fait I'aveu suivant dans lc Populaire :

« Si les advcrsaires de la laicite, arche siuntc du regium couibattent avec tant d'acharnement la yratuiti de notre ensclgnenient, c'est parce qu'ils savent que cela, et ccla surtout, constitue sa force. »

Retenons I'aveu denue d'artifice : L'ecole laique nc sc recommande specialemcnt ni par la competence de ses nuutres, ni par les resultats de .sa culture ; si lc pcre y amene ses cnfants, c'est surtout parce qu'elle nc lui coiitc rien.

Nous ne combattous pas la gra-tuite ; nous demandons au contraire qu'on retcndc ft l'ecole librc, afin que lc citoyen ne soit pas oblige de sacrifior ses convictions ft son mor-ccau de pain ; afin qu'a prix egal, i l puissc choisir sa « marchandise ».

Seulc unc proportionnclle scolaire peut assurer la liberie- el la dignih' du Irnvaillcur.

Wussoiiqi snr les traces de Hitler

Les 0 YaiDtes i tronpes italleiiDes oiit GODimis muiaDie

C'est en ces termes qu'une agence de presse fasciste a an-nonce la nouvelle au monde.

Ceux qui, au cours dc la guerre, ont pris part aux combats qui se ddroulaient sur la frontidre austro-italienne .sont d peu pres fixis sur la valeur et le courage des soldats italiens.

Combian de fois a-t-il fallu faire appel aux troupes franqaises pour arreter I'ardeur... d la fuite de nos amis d'alors ? Faut-il rap'pelcr lc souvenir dc Caporetto ?

Mais, aux dires de Mussolini, dc Ciano et de leur haut-parleur Virginia Gaijda, lc soldat italien serait devenu aujourd'hui le pre-mier soldat du monde ; les dis-cours enflammes du Duce, les de-files imposanls sur les places de la Ville Eternelle, le pas de I'oie et les bombements du torse, quel-qucs combmts contrc les Abyssins desarmis, •'uraient suffi pour transformei ?s lapins de Capo-retto en liou dc Numidie.

Jusqu'ici nous restions queique peu sceptiques devant de pareilles affirmations.

Aujourd'hui le doute n'est plus possible, apres lc « magnifique > exploit d'Albanie : En deux jours, les « vaillantes » troupes italien-nes ont debarque sur la cote alba-naise, se sont em pares des ports de Durazzo et de Vallona et ont fait leur entree solennelle dans Tirana, la capitale, d'oii le roi Zo-qou avait dit s'enfuir. Ce glorieux fait d'armes ne laisse-t-il pas loin derrierc lui les plus fameuses conquites d*Alexandre Le Grand, dc Cdsar ct de NapoUon !

Les vaillantes, les hcroiques troupes italiennes ont conquis tout un pays en deux jours !

A

Voyons maintenant la reulite. En quoi consiste In nouvelle

conqudte dc I'ltalie L'Albanie, autrefois province

turque, est devenue depuis la guerre un Etat independant. C'est un petit pays qui s'dtend sur 350 kilometres sur la cote de la Mer Adriatiquc et da canal d'Otrante; sa plus grande largeur n'atleint pas 150 kilometres.

Sa population depasse a peine un million d'habitants.

Son armde, que les « vaillantes » troupes italiennes ont repoussec, compte le chiffre formidable de... 16.500 soldats d'active ; ct comme armement elle possede 15.000 fu-sils, 1.400 revolvers, 380 mitrail-leuses, une centainc de canons, 12 chars d'as.saut et 2 avions.

Pour venir a bout de cette ar-mde, les * hcroiques » Italiens ont utilise 170 navircs, 400 avions et des quantites de canons et de chars d'assaut.

Quelle magnifique et honora-ble victoire que cellr que Von ob-ticnt en combattant d 40, .'30 on meme 100 contrc 1 !

Celte annpagnf d'Albanie ap-pelle d'aulrcs considerations.

Pour essayer dc la justifier, Mussolini se sert des mdmes argu-ments que Hitler. II ne s'e.^t dc-cidd d I'cnlrcprcndrc que pour « reiablir I'ordr-c, la justice ct la pai.t» dans ce malheureu.t pays.

Voici du reste le texle du mani-fcste qui a eti\ repandu d profu-sion par les e.scadrilles d'avions survolant le pays :

« Albanais, les troupes italien-nes (jui ddbarquent aujourd 'hui sur voire terre, sonl les troupes d'un peuple qui a (51(5 voire ami pendant plusieurs si6cles et qui vous I'a nionlre. N'apporlez pas une vainc resistance qui serait bris(5e. N'ecoulez pas les hommes du gouvernement qui vous ont r(S-duits h la mis^re et qui voudraient maintenant vous inciter si rdpan-dre inut i lemenl lc sang. Les trou-pes de S. M. le roi d ' l la l ie ct em-pereur viennent el resleront le temps ndoessaire pour rdtablir I 'crdre, la justice et la paix. »

Autrement dit: « Nous venons en amis pour vous pr^tdger et vous liberer. Si vous n'acceptez pas notre prolcrloraf, nous vous briscrons. lynilleiirs, dcontez: nos

canons tonnent, vos routes reson-nent sous les pas de nos regi-ments en marche et votre del est rempli du bourdonnement de nos avions. »

Etrange amUie, n'est-il pas vrai?

Cettc attaque contre le roi Zo-gou et la protection imposee au peuple albanais ne sont, bien en-tendu, que des pretextes inventus de toutes pieces pour les besoins dc la cause.

L'Italic, devant la possibility d'une nouvelle guerre, qu'elle est peut-etre ddcidee d ddclencher ellc-mdme, prend ses prdcautions.

L'Albanie est, pour elle, une position strategiquc dc premiere importance.

Le canal d'Otrante, en effet, ne mesure pas plus de 75 kilometres en certains endroits ; par suite, celui qui possede les cotes alba-naises commande, au mime titre que I'ltalie, I'entree et la sortie de la Mer Adriatique.

Cette mer, a dit Mussolini, est un espace vital pour I'ltalie. Le Duce a tenu d en assurer la secu-rite et n'a pas hesiti pour cela, d passer sur le corps du peuple albanais.

Mais le peuple albanais ne sem-ble pas ^ecidd d se laisser vain^ ere sans combattre. Sans doute il lui etait impossible d'empdcher le ddbarquement des troupes italien-nes, ddbarquement protdge par 170 navires et 400 avions ; sans doute encore, il lui dtait impossi-ble d'empdcher ces troupes d'oc-cuper Tirana, Durazzo, Scutari, Vallona et les quelqucs autres villes du royaume ; mais ces villes ne sont pas tout le pays.

Des milliers de paysans se sonl refugids dans les montagnes, «ii ils harcelent les troupes italien-nes et leur opposent unc farouche rdsistance.

Les Italiens ne .^ont pas encore au bout de leurs peines.

Cc nouvel attentat aux droits dcs peuples peut avoir des resul-tats importants. *

L'ltalie est ddsormais maltresse de VAdriatique, ct la Yougoslavie n'a plus de sortie sur la Mdditer-rande qu'autant que fitalie vou-dra bien lui ouvrir la porte du canal d'Otrante.

Les peuples balkaniques, et en particulier la Grdcc, dprouvent de profondes inquidtiides et se de-mandent si I'ltalie et I'Allemagne n'auraient pas I'intention de leur faire subir le meme sort qu'a la Tchdcoslovaquie et d I'Albanie.

L'Angletcrrc aussi voit le dan-ger ct dejd elle se dispose d offrir a la Grcce et d la Roumanie la ga-rantie franco-britannique.

Par I'intcrmddiaire dc lord Perth, son ambassadeur d Rome, elle a fait savoir au comtc Ciano qu'elle ne tolererait plus aucun attentat du mdme genre ni dans les Balkans ni dans la Grdce.

La Turquie, de son cotd, ct I'ls-lam tout cntier s'dlevemt avec in-dignation contrc I'odieux attentat italien contre I'.Mbanie. Le gou-vernement lure, en particulicr, a assure (juc si lc D' Gn'bbcls vient d Ankara cc nc peut etre qu'cn touristc et que jamais .Ankara n'acccpctra d'cntrer dans Faxe Rome-Berlin.

Ainsi peu d peu se construil la digue qui doit arreter I'expansion ct les ddbordements du fa.icisme ct du nazisme.

Et un jour viendra oil Hitler et Mussolini seront mis en demeure de choi.sir : ou laisser la paix d leurs voisins, ou ddclencher sur le monde un nouveau cataclysme dont ils seraient les premidrcs victimes.

J. G.

L ' h e n p e d ' E t «

IE PIPE PIE in sonliiilte la Pain ao Mnft It rappslle les hommss ao mpect des pactes et de la parole donnfe

Pour la premiere fois depuis son couronncmMit, le Pape Pie XII a cdldbre la messe d Saint-Pierre de Rome, d I'occasion des fites de PAques.

A la fin de I'Evangile, il a pro-nonce une homdlie en latin, dont nous dannons ci-apris le risufii : ' - L ' home l i e ddbute par le saint que le d iv in Maiire, le soir m^me de sa resurrection, adressalt a ses apotres : « La paix soit avec vousMais helas, au jourd 'hu i encore se verif ie la verite des pa-roles de .leremie : « On s'dcriait: « Paix, Paix >, ct il n'y avait pas dc paix It.

« Ainsi en esl-il au jourd 'hu i dans le monde. Un sentiment d'agital ion el de niecontentement Iravaille les esprits comme si I 'on etait a la veille de jours plus inau-vais. II ne peut, en verite, y avoir « la t ranqui l l i le de I'ordre » qui constitue precisement la paix lors-que, t rop souvent, le« mfimes fils d'une meme terre sont divisds par d'ardenles luttes de part is et d ' in-lerels, lorsqu'un si grand nombre manquent de travai l et d'une suf-fisante subsislance, ce qui les rend, helas, la proie trop faaile de doctrines el d'organisations sub-versives.

« I I ne peut y avoir de paix si, malheureusement, mSme entre les Nations, manque souvent cette c ^ p r d h e n s i o n mutuelle qui , ^ i i -le, peut encourager et pousser les peuples dans les voies iumineuses du progres civi l , si les pactes so-lennellement sanclionnds et la parole donnee ont perdu cette certitude el cette valeur qu i sont la base indispensable de la con-fiance rdciproque sans laquelle le ddsarmemenl materiel et moral tant desire, devient de jour en jour moins realisable.

« Le fondement de la vdritable paix rdside dans la connaissance, le respect et I'obdissance & Dieu. II est le supreme lu leur de la justice el le supreme donateur de la paix.

« Comme, en effet, i l n'est pas possible d'avoir la paix sans l ^ r -dre, ainsi i l ne peut y avoir d'or-dre sans justice. Celle-ci exige I'obeissance aux autoritds legiti-mes. Elle exige que les lois soient ordonnees au bien commnn et observdes. Elle exige que soient respect(jes la l iberld et la dignitd humaine, e l que les richesses soient dquitablement rdparties.

« La justice veut, en outre, que ne soit pas enipechee Taction salu-laire de I'Eglise, maitresse de la verite, source de vie spirituelle et bienfaitrice de I 'humanitd ; et avec la justice, i l faut la charitd que .lesus-Christ a enseignde par la parole el par I'exemple et qui , pratiqude, rdconfortera les esprits, fera succdder a la concurrence la collaboration cordiale, k I'aversion la comprehension rdciproque.

« Par ce moyen : on reviendra sur les chemins de mutuelle en-tente nmicale, ou les justes intd-rets de tous sont cvalues, d'une fa^on equitable, e l avec une bien-veillante appreciation, oi l Ton ne se refuse pas aux sacrifices pour le bien supdrieur de la fami l le hu-maine ou regne, souveraine, la bonne volontd et la f iddl i td excm-plaire a la parole donnde. »

L'homclie s'achcve par un appcl aux individus, aux peuples, aux gouvcrnants, pour la paix dans la justice et la charitd, et par une prierc au Seigneur afin qu ' i l donne a ses f i ls rassasics du sacre-ment pascal I'esprit de sa charitd, et les unisse tous par sa bontd.

L e C a r d i M l V I L L B R T E U V B l « a a t p o a t l f l c a l

a a x f « t c s d e D o M i ^ M y

Contrabemcnt ft I'habitude, I'heure d'ete a etc reportee cette annee au troisiemc dimanchc d'Avril.

C'e.st done dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 Avril que les uiontrcs et pendules devron! f i re avancecs d'une heure.

S. Em. le cardinal Villeneuve, archeveque de Quebec, primat du Canada, vient d'etre nomme legat pontifical pour la cerdmonie de Domremy, au cours dc laquelle sera erigec, en basilique, lc dimanche 4 Juin, I'eglise nationale de Bois-Chenu.

La dcmande en avait ete formuiee a Sa SaiHtcte Pie XI I par M- Marcel Boucher, depute des Vosges et pre-sident d»s Compagnons dc Jeanne-d'Arc.

De grandes fetes en I'honncur de sainte .leanne d'Arc auront lieu ft Domremy pour cette circonslance.

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PAQUES SANGLANTES ou

LA PASSION DE LA PAIX

i i i i i i i i i ,

M. Musso l in i n V s l d i ic idc iuu i i t qu ' un raaiivnis oluvi;. X o n ccr lcs qu ' i l manque dc zelc f t d ' a p p i i c a l i o i i m a i s quel le l o u r d c u r ot quel le inal adresse dans I 'execut ion ! Que vo i la de la v i l a i n c ouvrage !...

T a n d i s que p o u r s 'a t t r i l )uer suec is s ivement I ' A u t r i c h e , la Tchecos lova qu ie et Memcl , son ina i t re n 'ava i l cu qu'A m o n l r e r sa fo rce sans avo i r h s'en s e n ' i r , le Duce l u i , ne pent s 'annexer ou «pro te { , 'e r» quehiue chose sans la inassacrer.

E t que l mauva is sort ou (luel le f o l i c l u i a fa i t c h o i s i r ou l u i a im-pose p o u r son d e r n i e r massacre u n V c n d r e d i Saint , c 'est- i i -d i re I 'an-n ive rsa i re du j o u r ou sur la C r o i x , le F i l s de D i e u n iou ra i t p o u r le salut des hommes. A la m i n u t e ou le monde c h r t t i e n l e recue i l l a i t dans le sou-v e n i r et la med i t a t i on de ce luys l t ' re d ' A m o u r , de Pa rdon et de Hedenip-t i o n , le C6sar de la Rome modernc l a n f a i t ses legions, ses nav i res et ses av ions con t re un pet i t peuple sans defense. Vo lon ta i r e ou non, cette co inc idence donne a ce nouveau c r i m e con t re la p a i x un a i r de sacr i 16ge et de blasphi-me, q u i en doub le r h o r r e u r p o u r tons ceux qu i ont gard6 quelque clrose non seuiement de Chretien, mais m6mc d ' h u m a i n . E t p lus que tous snns doute I 'aura ressent ie, comme u n outra j je en quelque sor te t r i p l e m e n t personne l , le V i c a i r e de Jesus-Christ , ce lu i qu i veut et re le Pape de la Pa ix et don t I 'auguste pred6ccsseur c ta i t mo r t en ofTrant sa v ie p o u r elle.

Toutes ces h o r r e u r s accumulees se p roposen t , pa ra t t - i l , ent re autres buts , de nous i n t i m i d e r . E t vo i la b ien une au t re maladresse...

L ' l n t i m i d a t i o n est jus tement le d e r n i e r m o y e n u e m p l o y e r quan i l o n veut o b t e n i r quelque chose des peuplcs domme des i n d i v i d u s q u i ont l e cu l te de I ' honneur , de la jus t i ce et d c la l i be r t y . l i s ne connaissent qu 'nne p a u r : cel le d 'et re in jus tes et d 'abaser de l eu r force. C'est en j ouan t de cettc peu r que I 'A l le -magne a p u recons t i tue r peu a peu sa puissance. C'est ce q u i a fa i t la f o r t une de I 'axe Rome-Ber l i n .

Mais nous v o i c i a u j o u r d ' h u i coni -p U t e m e n t d i l i v r f i s dc cette c ra in te . E n m u l t i p l i a n t les coups de force , les at tentats con t re le d r o i t et I ' i n -d£pendance des peuples, en remp l i s -sant le monde d u b r u i t de leurs armes, de leu rs menaces et dc lours p rovoca t i ons , nos ennemis semblent roeme . s ' acha rne r i i nous a r m e r chaque j o u r davantage et comme de leurs p rop res ma ins . De ce que nous ten ions j usqu ' i c i p o u r un c r i m e , la guer re , i l s sont en t r a i n de f a i r e u n d e v o i r sacr6, une neces-s i ty , n n beso in i r res i s t i b le .

s i nous la redou t ions j usqu ' i c i , ce n ' ^ a i t pas tan t p o u r nous ()ue p o u r les autres. Mais i l est i ncon -cevable que les c r imes se m u l t i p l i e n t sans sou lever I ' i n d i g a t i o n des peu-ples l i b res . Aussi la p o l i t i q u e dou-ceureuse ct amb igne de cer ta ins pays d o i t f a i r e p lace a une ac t ion energ ique a f ln d ' ev l t e r a I ' E u r o p e noe tue r ie i ndesc r i p t i b l e .

Informations

Qtuuiil H i t tw imlte Vinccnt Aurlol

HITLER PREPARE LA GUERRE ...ET LA R E R O U T E

Six unnees d'armements a oii-trance en regime hitlcrien oni ipuisd les finances de VAllemu-gne. Tous les expedients ont ete utilises: impdls eerosants, em-prunts, papier monnnie sous tou-tes ses formes, confiscations dc biens, expeditions duns les petits pays uoisins oil Von croyait trou-ver des reserves d'or, etc..., etc... Et, malgre cela, la caisse est tou-jours vide.

Le nouveau systemc trouvc est la creation de tons d'impots dont voici le micanisme : I'Etat doit 100.000 francs a un fournisseur. II lui verse seuiement 60.000 espt-ces, ct le reste en bons d'impots : 20.000 en « bons n° 1 » qu'ii s'en-gage a accepter en paiement des impdts six mois plus tard et 20.000 en « bons /i" 2 » ijn'il s'en-gage it accepter pour le mhne usage au bout de trois uns.

Vn dilai de trois ans dans la situation financivre actuelle du Reich, signifie que ces bons ne serviront jamais it rien I La ban-queroute aura tout balayd avant i'ichiance.

Tous ces expidients nous rap-pellent les « fameuses traites » sur Vavenir de nos illumines mi-nistres socialistes du Front Po-pulaires: Vincent Auriol et Spi-nassf.

4ux anclens du 62° R. 1. l ' ' i( loli 's a la I r a d i t i o n , les resc«i)i 's

( iu j j ra iu l r t ' ^ i i i i cn l lo r i c iUa is , lu ()2" ( I ' lnfanler ic- . o rgan isen l , coinnu- les anni-i 's passees, i in banqiu ' l du soii-ven i r . On ;i encore privsi-nt a la nie-nid i re. r e n o n i i e siicces obte iu i en IU3.S lo i s (II- IM r eun ion i jenerale c|ui ava i l eu l ieu a u \ .Sali les-Klaius. pres l ie Diiuarneucv..

('.elle annee, la reun ion aura l ieu a Qu i inper ; le bant iue l sera serv i au Hes lauran l du Comi i ierce. pri-s ties halles, cl icz M. Meyral.

I.es amis du (>2" de la ' re j^ ion (p i ln i -per lo ise, des i rcux do p a r l i c i p e r a cette pe l i lo fete de fan i l l le . sonl p r ies (I 'en nr i ro p a r i le plus rap ideme i i i )ossil) le. a .\1. Mooi iner , «Ouest-! e l a i r » , Qu i inper le .

Banquet des |Vt6d>iill6. Militnirps. 1.0 Imnquet annuel des niedailkVs

u i i l i t a i res do la mul i ie l le et de In 2,");V sect ion aura l ieu cel lo annoo a Ponl -Aven. f.a dale eu esl f ixee au ( l imauche ;i(l A v r i l . I I so l i end ra sallo ( lore l leau. Coni ino lous les ans, uuo assoinbloo e x l i a o r d i n a i r e ain'a l ieu avant lo i)an(|uel. dans la ini ' ine sa i ' " .

I ' no delot ia l ion oou ip reuan l Al. l i o t l e . p res iden l do la 2i')'A- sec l ion, MM. Moll. C.orbes, I reres, ot Jouan. s'est reudue dans cel lo loea l i lo i .our a r ro te r les derui i^ros d ispos i t ions.

Cel lo do lo f ja l ion a eto recue i).ir los caniarades do Pon l -Aven nyan l a lour tote M. Herthou. D'oros el deja on esl assure qu 'un j^rand non ib re d 'adhoren ls des deux soeielos assis-teront a la fete.

Tous les ans, ce banquet ob l i en t un gros succes. Comme ( r i i ab i t udo i l sera place sous la pres idence ( I ' l ionneur du depute de la c i rcons-c r i p t i o n . M. Mon fo r l , du mn i re dc l;i loca l i te . M. le docteur I.e I .ouet, el (k's elus canfonat ix .

La fete du Chevnl de TArrondlssement de Quimperi^.

r.a .Socioto l l i p p i q u e Hura le de Qhi imperlc et de la reg ion organise, pou r le 21 Mai p r o c h a i n , une gr . inde fi ite du cheval qu i se derou le ra au Pare des Spor ts de Ker iso le , A Quin i -perle.

Nous donnerons p rocha inement les detai ls du p rog ramme.

Chez les solliers ot bourreliers de I'Arrondissement,

« On nous pric d'inscrcr : I I esl ra])pele aux bot i r rel icr .s ot

sol l iers de Tar rond issen ien l de Qui in i )e r l6 (|ue lo hau i iue l I r a d i l i o n -nol annue l (|ui deva i l avo i r l i eu a Soaer, Ic d iu iancho !) . \ v r i l , esl re-ni is II une da l le u l ler ie iu 'e. dale qu i sera flxee j i r ocha inemen l et annon-cee par la v o i x de la Presse.

H E N T H E i i ^ l i E

l i O t e r l e X a t l o n a l e 5 * T r a n c h e

I.a ;•)" t ranche 1!),'!!) de la l .o tor ie Xa l iona le , t ranche d;; I 'aques, a elc t i roe saniedi so i r , au Casino de I 'au, Vo i c i los numeros gagnanls :

I.es numeros l in issant par 7 jja-gnent 110 f rancs.

I.es numeros l ln issau l par (i;{ -^a-gnenl 220 f rancs.

I.es luinioro.s i i u i ssan l pai' !).VJ gnent 2.000 f rancs.

I.es nuuA'ros l ln issau! gagneni 5.000 I'raucs.

I.es numeros f ln issan l gagnenl 10.000 f rancs.

I.es numeros l in issant par I 7.9(i9. 1.010, ;i.()07. 2.;Mr), 0.8(W gnenl 20.000 f rancs.

I.es numeros l in issan l par 02.<S12

l i iol los, o'ost-a-dire : l u n d i , j e u d i - l iuou i , f o u r s ( I f solfege ; m a r d i ,

l o p i l i l i o u pour la c l i q u e ; m e r c r e d i <1 vc iu l r cd i , r opo l i l i ons pour la niu-

i ' iuc ius l r iMi ionla lo.

' . M i C I l f i l . i X l l K . Nous avons np-iM-is l;i i i i o r l survouuo :i Herder, en I an iH i r - l i aden, de Mnu- veuve l l o r o l -lou. HOC .loanne L 'Hono ro .

, i .a l it l ' funio. q u i eta i t itgee do !)1 •I!'., i h i i l la mere de Mme et M. P.

; UNaiU'r. ingen ieur du serv ice v ie i -i ial on ro l ra i l e , cap i l a ine de la com-

(los sapeiu's pomi ) ie rs de (^ i i i i i ipork ' .

.Ses ol)si''(iues on l eu l ieu n ia rd i ' ' ' i i ie r 1(! h. JJO. en I'c-glise Sainte-f : " i i x i l l! Quimperl i ! ' , an m i l i e u d 'une Moinbreuse alVluence do parouls et d'aMiis.

! Nous adressons a M. et Mnie Guya-• dcr el •{ loute la fami l l e nos s inc6res c i ' i idolo ' iuces.

I, l- ; i TUBS OK I ' ICLlCtTATIO.NS (o i iuoat ion physi ( iue) . - Dans la l islo des let t res de I 'e l ie i la l ions aiv-oord(jes pour service.s rendus aux so-ciel6s ( E d u c a t i o n p h y s i q u e e l de l u o p a r a l i o n m i l i l a i r e , nous ro lovons i i s noms suivunts :

P r o n i i t r e le t t re du fd ' l ic i ta l ions : .M. A lber t Honneuu, dc Qu in iper lo ; A n d r i Duva l , de Bannalec ; Yves I ' l och , do Qu imper le ; ,I oseph V i -i; t ioron, de Qu imper le .

Doux iomo le t l r c de fc- l ic i ta l ions : M. Hone Col l iec, de Quin iper l i ' .

Trois ieme le t t re de f( ; ' l ic i lat ions : M. H e n r i Lo is , de Qu imper le .

DA.NS L A G E N D A R M E I U E . — Par d i jc is ion d u 8 A v r i l 1939, la c r o i x d u Combat lan t vo lon ta i re v i cn t d 'e t re (l(-cernc"e h M. Halay, gendarme a (.Uiimporle, sccr( ; ta lrc de M. le coni-

de I 'ar -uu inda i i l do la ro iu l issement .

Nos sinceres

;endarmer ie

f(3l ic i tnt ions.

VKUS L X GRAND T O U H N O l D E HOULES. — Les d i r i gean ls des t ro i s (•iui)s ( [u i inper lo is de boules se sont luis d ' acco rd i )our organ iser u n grand l o u r n o i de boules don t les

I e l i i n i na lo i res aura ien t l i e u dans les di i l 'e renls quar t ie rs de no t re v i l l e .

I I'HO r ( -uu ion generale d 'organisa-l i on , a l iu iue l le sont invitC's les mem-l-res act i fs et hono ra i res de la HIBA, de TAHAG et de la 13. S. Q., aura l i eu s:;niedi p r o c h a i n 15 A v r i l , a 20 heu-los. salle du cafe Gouic , rue dc Bre-mond-d 'A rs .

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1.351.!,SI 925.370 082.429 1.3fiG.570 I.es numi ' ros su iv

chacun 500.000 f rancs : 1.234.318 1.013.315 1.140.103 .520.822

I.es nuiuoros su ivan is chuoi iu I m i l l i o n :

1.010.514 971 1.240.277 1.214.090

1.0 numero Kid.997 gague 5 m i l l i o n s do f rancs

F0IRE-EXP08ITI0N FINISTERE

842.044 74.524 gagnenl

313,731 004.100 gagnenl

,517

L A F E T E D U C H E V A L . — L a grande fi i te d u cheva l bre ton_ de I a r rond issen ien t aura l i e u cet te an-nee au Pare dos Spor ts -de Ker iso le , mis grac ieusement u la d i spos i t i on du Comi t i i de la Societe h i p p i q u e ru -ralo de Qu imper le , o rgan isateur de la man i fes ta t ion , ))ar JI. F o u r n i e r , a d m i n i s t r a l e u r - d i r e c t e u r des P a p t -ler ies de Maudu i t . L a date d u d i -manche 21 M a i a ete re tenue a cet offet.

Lo p r o g r a m m e d e cette magn i f l -<;iK' j ou rn i i e n'est pas encore def i -u i l i vemen t a r re t i j ; neanmo ins nous pouvons d 'ores et d(i ja annoncer la p a r t i c i p a t i o n de I 'armde a cette bel-le man i fes ta t ion . On a encore p re-senl a la n iemo i re tou t le succes reni.porlo par la fete de I 'annoe (-cou-li'o. Le 21 Mai p r o c h a i n le succes sera encore p lus comp le t .

A L A S O C I E T E H I P P I Q U E R U -I I A L E . — R e u n i o n des cava l iers dc la Societe l l i p p i q u e Rura le de Qu im-perle-, le v c n d r e d i 14 A v r i l , a 14 tioures, salle Sosthene D a v i d .

Ordre du jour : Prets dc chevaux par TArnK-e ; Fete d u 21 Ma i .

Prd'sence abso lument ind ispensa-ble.

I.ES P R E V O Y A N T S D E L ' A V E -X I H . — Le d i m a n c h e I f l A v r i l , a 10 l ieures, salle de la n ia i r ie , la 1843" sect ion des Prc-voyants de I ' A v e n i r do ^ u i m p e r l i l i e n d r a son assomblee i,'(!'U('rale annuc l le o r d i n a i r e , q u i sera suiv ie d 'une assemblee gc-nerale ex-I 'a . ' i rd ina i re ))our I ' ado i j t i on de la mod i f i ca t i on appor tce aux statuts, ar t ic les 23 e l 27.

A i ; X C A J I A R A D i : s D K I ,A CLAS-.SI-; 9. — Le banciuet de la classe 9, d i i i ( j lait prd'ccidennnent f ixe au 10 A v r i l , est remis a une date u l t c r i eu rc .

I.es int( 'resses en seront avis(!'s p a r ?la voie de la presse.

D E C L A R . V n O N S D' ] ' ;MBLAVIJRES. •MM. les Cu l l i va len rs sont infornu^s

((u' i ls d o i v e n l d i ' c l a rc r on Ma i r i e , pou r lo 15 Mai au p lus ta rd , la su-por f ie ie des terres la'bourables ( [u ' i ls out ensemenc(jes en bl i i .

II l eu r est r . im)el( j que cette de-c la ra t i on est oblTgatoiro ot qu ' i l e.st do leur inlc^rot de la souscr i re exac-loment .

G A I I L E QL ' IMPERLOISE. — Les !;oci(jtaires sont invite-s a assister a rassembU'c gd-iK-nile e x t r a o r d i n a i r e ( j t i i aura l ieu le samedi 15 , \ v r i l , salle des manages de la ma i r i e , 20 hcures.

Objcl dc hi reunion. — A d j o n c t i o n aux statuts ( p r o h i b i t i o n de la i ioche !Ut lancer leger). Lc Secrt'-lairr.

A t ; C L M ' M A l lONORE. — Cello .s<MnaiiU', au c inema Honore , Guerre ou crimes, ohcf-d 'ocuvre du r o m a n po l i c i e r ; Anlhont) Adverse ; lc Mar-cluind (rcsclancs, g rand l l l m d 'aven-turcs.

HERNIERES CRfATIONS

Q U I M I P G R 1 3 a n 2 1 M a i

A Q R I C U L T U R E A L I M E N T A T I O N

A M E U B U E M E N T N O U V E A U T ^ S

T . S. F. - Etc.

t ' N E G R A V E C O L L I S I O N D ' A U -TOS. — Vn mort, un blessi, — . leudi , vers 10 heures, le ca r re fou r i lu Pont-de-Moelan a i^ti- une fo ls de plus le l l i i 'At re d ' un acc ident d 'au-louiol. ' ik ' .

I ' l l camion , charge de 20 tonnes do conservos. appar lenan t a la mai -son I lo l ius . de Concarneau, remon-!;i i t lo bou lovard de la Gare el a r r i -vai t au ca r re fou r d u Pont-de-Moi i lan. ip innd siu-vint de la d i r e c t i o n du pont , imo vo i l i i r e de t(nn-isme, se dir i j^eaui vers la rue Cloluirs.

I.e oondiu- lour c ru t , sans doi i te, avo i r le temps de t raverser lc ca r -r c f ou r (levant le cam ion . Mais une co l l i s ion so p rodu is i t , t r6s v io lentc: eut re le camion el In vo i tu re .

Sous la v io lence du choc, cellC' ci f u l projct(5e cont ro le tn lus b o r dan l la venol le dos Gorgennes et comp le lemen l demol ie .

Do la carrosser ie en l ie rement de ii ianioloo, ou rc-ussit a so r t i r les doux occup.' inls, tous deux seirieuse n icnt IOUCIKI'S. 11 s'agit do MM. de S(nisa P ink) , pere ct t i ls, demeur.ant 3, rue des Chcneaux, a Sceaux (Sei ne). qu i se I rouvn ien t depu is quel ques jou rs a Kerdue l , en Moi i lan s i i r -Mer.

M. le doc leur F r i a n t , iippelci d ' u r gence, leur donna les p r e m i e r s sol U.S. mais devant la grav i t i i des bicssures i l o rdonna le t ranspor t des deux bless(!'s a I ' h o p i t a l de Q u i m peri l-.

M. dc Souza P in to , pere, qu i etai t a l t c in t de nombreuses f rac tures au thorax , aux janibes et a la c lav icu le n'a pu su rv i v re !i ses h o r r i b l e s bles-suros. I I i!'lait ag(; de 82 ans.

Son t i ls est si i r iensement blessd-mais ses j ou rs ne para isscnt pas en da nger.

M. Reynet. commissa i re de pol ice accomi)agne de I ' i igent Naour , a pro. c(?(k- A renque te d'usage. et M" Ta^ mic . hu iss ie r a (Juimperk'-, a d-labli lo constat.

Quand done les inutori tes compc lentes se dec idcront -e l les a c l a rg i r ce jiassage dangereux ?

LA R U E N 'EST PAS U N T E R R A I N D E SPORTS. — U n ce r ta in nombre de personnes sont venues nous fa i re [ lar t de leurs doleances.

Cer la ines rues de no t ro v i l l e sont a cer ta ins jou rs , t ran fo rmees en vC' r i l ab les te r ra ins de sports, ou des enfnnts, vo i r e des jeunes gens, s'a musent avec des bal lcs et des ba l Ions, au r isque de br l se r po r tes et foHi^itros sur les hab i ta t ions vois ines Plus ieurs v i t res aura ien t vol( i en i-clals. et les auteurs de ces deprd-dat ions s'empres.sent, b i e n en tendu (le s 'en fu i r , p o u r ne pas a v o i r a payer les degiits.

Que les parents surVei l lent , a cc po in t de vue, les amusements de leurs enfants.

A C C I D E N T D E L A C I R C U L A T I O N . — L u n d i , vers 10 h . 30, une co l l i s i on s'est .produi le p lace Hervo, ent re une camionnet te de l i v r a i s o n de la maison Ladan, dc Locuno l6 , et un cyc l is le . fa isant p a r t i e d ' un groupe de tour is tes de passage a Quimper i i - . Dijgi l ts pu remen t niat(i r ie ls .

I L A L E V I N MAUVAIS . — F r a n cis . lul l , 44 ans. re t ra i te a Saint-.Iean. a u n penchan t Irf is ma rqud p o u r la d ive boute i l le . E l l o r squ ' i l c.st sous I ' i n l luence de la boisson, i l cherche ch icane ii tout le monde.

L 'au l re j ou r 11 bouscula sans mo-t i f son v o i s i n Nico las.

Ce de rn ie r se d( ic ida a p o r t e r p la in te , espi i rant met t re fln aux ex p lo i ts de Jan.

C O M P A G N I E D 'ASSURANCES H E CHERCHE SOUS-AGENTS p o u r les communes de Qu imper le , B. iye, C lo hars-Carno i i t , Mel lac , T remeven , A r -zano, Gu i l l i go raarch , Locuno le , Rii ' ^Id-nii, Bannalec , Le T r e v o u x , P o n t \ v e n , Moelan, Nevez, N izon , Riec-Mir-B(j lon, Que r r i en et Saint -Thu ' r ien.

S'adresser pou r renseignemcnts , 1 vue de 1.1 V i l le raarqu6, Qu impe r l e

A R f i C L A M E R . — I I a i-t(- remis au bureau du commissar ia t de j io l i ce dc Quimperid-, ])lace Hervo , une roue do secours de camion 190/20, trou-vi-e sur la rou te na l iona le Concar-neau-Pont-ScorIT, par M. Cornou, de Kerbe r l r and .

A Q U I L E F U R E T ? — U n fu re t 1 (-ti- r ecue i l l i pa r M. N i^en , ent re

. re claniei

l ) reneur de t ranspor ts au B o u r m e u f , Chez qu i son j i ropr id- ta i re peut 1

PHAR.MACIE D E SERVICE. — D i manche 10 A v r i l , pha rmac ie Le Naoun, 3, placc Carnot .

Le samedi 15 A v r i l toutes les pharmacies seront ouvertes loute la ourn(-c.

E T A T - C I V I L . — Waissances : Eu-gene M o n f o r l , 50, rue de Bri-mond-d ' . \ r s ; — Yvonne-Jeanne Le B o u r his, a la .Maison Rouge ; — Jacque-l inc- . \nne-Miu-cel le - Eug(5nie Rouz ic 29. rue du Bourgneuf .

Puhlicalion de mctriagc ; Jean-Mar ie Kersidi^!, em|)Ioye dc c h e m i n de for , 3, route de L o c r o n a n , a Pen hiu-s, el Josi -phinc-St i jphanic-Alar ic Jeanne Bucpion, 0, bou leva rd de la Gare.

Maria(/cs : Franc^ois - Mar ie Toe-(luec, c u l l i v a t c u r a Ke rmoa l , en Moe-lan-sur -Mer , ct Al ice-Jeanne Jambou ( loniesl i( |ue, 3fi, rue du CouLklic ;

Ren( j -Emmanuel - . lu les-Al ix Caro, garde r i - pub l i ca in mob i l e , a Bernay (Eure) , et A l i nc -Annc -Ma th i l de B e r na rd , 11, rue des Ecoles ;

Marce l -Math ias He l l i o , rad io-e lec t r i c i en , 7, rue Bayard , a Concar-neau, et Yvonne-.Teanne Lc Ber re Ke r l i deoSa in t - Jean ;

Yves-Nico las-August in Pet i t , bou-c l -cr , 23, rue Mel lac , et Raymonde-Ivugt inie-Marie Mer r i en , mo(l iste, au Beaubois.

DecLi : Mar ie -Lou ise Le Grand 2(5 ans, dc N(5vcz, 19, p lacc Saint-M i c h e l ; — Jos(;-Jnlio de Souza P in to , 82 ans, a r t i s te -pe in t re , domi-cilic- a Sceaux (Seine) ; — Margue-r i te -Mar ie Gn i lber t , 4 mois , Beg-an-Hent ; — Fran^o ise Le Mo ign veuve JalTr(-zou, 67 ans, de Clohars-Carnoet , 19, p lace Sa in t -M iche l ; — Marce l -En i i l e Orvoon , 27 ans, em-p loy6 de c h e m i n de fe r , de Riec-sur-Be lon, 19, p lace S a i n t - M i c h e l ; — Mar ie -Lou ise Kc rmagore t , 54 ans ouvri( ' ' ro d 'us ine , ro»Tte de Mol ' lnn.

ARZANO M-CHOl.OCilI-:. — \(ais avons ap

pris avoc .peine la morl. ii I'age do 71 ans, de M. Vinrent Ulvil-, de Ker-minguy, jjere de notre .sympathique secrt;tairc do mairie.

Nous prd-sentons a l a fam i l l e nos b ien v ivos condoldances.

M O R T SUBITE . — Mi le Lou ise Coeff ic, 61 ans, o u v r i ^ r e agr ico le, a (jlo lrouv(!'e morte a son domicile.

Nous adressons a sa .seeur nos sinceres condolciances.

BANNALEO APPEL AUX AUTOMOBILISTES.

- - Le comite de I'U. S. Hannalecoise fail api)el a toutes les ju-rsonnes qui voudraienl |)reter l eur concours uvei-, leurs voi t i t res p o u r le re la is Rosjjorden-Bannalec.

On i)eut se faire inscrire chez M Cadic, priisident, ou M. Duval, secr(j-Inire, avant 1-e jour de I'dpreuve, Cetle journee sportive sera exclusi-vcment r(iserv(je pour I'athletisme lc lournoi de lutles bretonnes an-nonc6 6tant repor t ( i au 4 Ju in , pa r suilo (le la coincidence avec la course cyclisle de Quimperk-.

Alexandre GUZIAT CHIRUaGIEN-DENTISTE • • FasolU d< Htdidni d« Pull

9, Rue Lebaa, - QUIMPERLfi

OontulMloni toul lu /oyn t ^ulmfirU nut It mtrcrxll t Btninltt

GUILLIGOMARCH OBSfiQUES. — Merc red i , a 9 h. 30

ont eu l i eu a Arzano les obse(|ues de Mme veuve Lucas Penvern , ni-e Louise Penvern , agee de 85 ans, une de nos doyennes dec(5dec Ke rhoe l E l le ava i t (•lev(j neuf enfants.

Une fou le de parents et d'r-mis assistaient a la c6 r^mon ie .

Nous adressons a toute la f a m i l l e nos s inceres condolcances.

E T A T C I V I L . — Kaissances. — A n d r 6 Gal lo, K e r n o u a r n ; Jean N i c o l K e r v r a n ; H u b e r t Montagner , au bou rg ; Ma th i l de Gouadec, Meni igal ; Mar ie AulTret, Ke r i o t .

Ddcds. — .lean Evenou , Kerv ine l , 74 ans ; Jo.seph Li;v(3nard, 32 ans, cd' l ibataire a ( jueven ; Lou ise Baniel . (jpouse Peron, Pon t -Neuf , 34 ans.

Mariages. — Jean Gud'guen, Mes-Ian, et Jeanne Calvar , G u i l l i g o m a r c h ; P ie r re Guiban, Sa in t -E lo i , et Per-r i ne Le Pen, de P louay ; Yves Saou-ter , de Quer r ien , ct Lou ise Corn ic , G u i l l g o m a r c h ; A n d r i i B r i shoua l Pont -Scor f f , et Yvonne Flegeo, Guil-l i gomarch .

Publications de mariages. — P i e r r e T r a v e r , de Ploemeur, et Bernadet te Corderoch , G u i l l o g m a r c h ; Ju l ien G u y o m a r d , Arzano , et F ran^o ise Pi-ca rda , Traoul iJ ; Pau l Lavo l6 , Gu i del , et .Tosephine P i ca rda , Gui l l igo-m a r c h ; F ranco i s Stanguennec, Ker-Ii-gan, et Ju l ienne Bou( i i c , Ke ra l ve ; Marce l Yhue l , A rzano , et M a r i e Stanguennec, Ker l6gan.

KERNEVEL A C C I D E N T D E L A R O U T E . —

Une co l l i s i on s'est p r o d u i t e sur la route na t iona le n " 165, en t re les vi l les de Bannalec et Rosporden, ent re la v o i t u r e au tomob i le de M, Jean Guer lesqu in , i n d u s t r i e l k Quim-l)er l6, et la camionne t te de l i v ra i -son d 'une ma ison de m r o i t e r i e de Qu impe r . Les degAts sont p u r e ment ma t^ r i e l s et ont et6 constates par M* Baron , hu iss ie r Bannalec

LOCUNOLE L A F E T E D E J U D I C A R R f i , — L a

f6te d u qua r t i e r de J u d i c a r r ^ est i ixee c o m m e d 'hab i t ude a u d i m a n oho de l a Quas imodo, so i t d i m a n che p r o c h a i n 16 A v r i l .

A u p r o g r a m m e , courses cyc l is tes et pedestres, concours de boules> danses bretonnes, etc.

NIELGVEN C O N S E I L M U N I C I P A L . — Les

niembres d u conse i l m u n i c i p a l de •Melgven sont convoqu^s en r e u n i o n o r d i n a i r e , salle dc l a M a i r i e , le di-manche 16 A v r i l p r o c h a i n , a 9 heu-res d u m a t i n .

A I ' o r d r e d u j o u r : demandes d 'a l loca t ions p o u r reserv istes r a p pel(3s sous les d rapeaux on 193<. surs is d ' i n c o r p o r a t i o n pou r u n jeune consc r i t ; dd-signation' de delegues pou r f a i r e p a r t i e de la Caisse des ecoles ; t a n f s f u n ^ r a i r e s ; subven l i o n a I 'en fance d61aissee et dd l i n quante ; quest ions d iverses.

E T A T C I V I L D E MARS. — Nats sunces: Jcan -And r i i Coro l l e r , de P a r c - A m b r a i r e ; Jean-Paul Gui l lou; de L a n o u r n e c ; Elise-Josfephe Ca l vez, de P o u l ' h o n ; Jean-Pier re Le Naour , <Iu b o u r g ; Andree-Jeannc .Mar t in , d u m o u l i n de Coat-Canton

Publications de mariages : Alexan-dre-Mar ie Guyomarc 'h," i ns t i t u teu r pub l i c , d o m . au b o u r g de Melgven el M f r i e - r i a n f o i s e Hc- i -y . i n s t i t u t r i ce pub l i que , dom. Q u i n o u a r c h en B e r r i e n ; Yves -Andre CotteU; c lerc de no ta i re , d o m . au Poteau Ver t , en Melgven, et Mar ie -Jos6ph ine Ta l l ce , s. p., dom. au b o u r g de Ban nalee.

Mariuge : iK jant . Dices : Anne Daouda l , veuve H i l y :

73 ans, miinagfcre, a C r o i x - K e r d a i c Jean-Yves Le Cam, 66 ans, cu l t i va leur , (I'poux Le B o u r h i s , a Pon t -S l i val ; Yves T r 6 g u i e r , 72 ans, c u l t i v a leur , ( ipoux Bou rh i s , a Bot-Quelen Andrea-Laurent Rouat , 28 ans, bo i lunger, •cel ibataire, au b o u r g ; Renee Oundec, 74 ans, s. p., veuve Borne a Coat-Kerambeuz ( t r a n s c r i p t i o n ) A n d r i i - V i c t o r Hervd', 32 ans, c u l t i v a teur, ( jpoux Le DceutT, a I ' l l e .

MOELAN^UR-MER

ASSEMBLKE G E N Iv R A L I'. D E L 'U . .N. (;. — L'assembl('e gei-nc-rale annuel le des mombres de la sec l ion de I 'U. N. C. de Moelan-sur-Mer, au cours de la dern i6 re r e u n i o n d u Bu-reau, v ien t d 'e t re de f i n i t i vemen t fi-xkc au d imanche 23 A v r i l p r o c h a i n , et se t i e n d r u salle A l be r t Gu i l l ou , p lace de I 'Egl ise, k 9 heures trfes p re -cises.

A I ' o rd re du j o u r : Compte r e n d u m o r a l et f inanc ie r ; renouve l lement des inembres d u Bureau ; quest ions diverses. Prcisence ind ispensable de tous.

C A R N E T D E MARIAGE. — M a r d i I ) rochain 18 A v r i l , a 10 heures, sera Ijeni, e n I 'egl ise paro iss ia lc de Moc-lan-sur-Mer, le mar iage de M. Lcion Hasle, de iKe rnonn -A rmor , avec Mi le A lbe r t i ne Co l in , de la Pet i te -Lande

Les repas de noces .seront .servis le meme j o u r chez M. Joseph Gu i l lou, bou langer , au bourg .

Nos me i l l eu rs voeux de bonbeur m x fu tu rs epoux.

L A G U E R R E A U V I L L A G E . — C'est encore une f u t i l e h i s t o i r e de d r o i t de passage q u i oppose I ' l ine a I 'aut re l a f am i l l e Ca r i ou et la f am i l l e Se l l in , d u v i l lage de K e r s i c o l , en .Moelan-sur-Mer.

L ' au l r e j o u r , Mme Car iou r e n t r a i t ses betes i cornes a I 'etable, q u a n d s u r v i n t Mme Sel l in , q u i J)retendi t l u i i n t e r d i r e de passer par un che-m i n don t le d r o i t de passage est conteste.

Mme Sel l in po r ta u n v io len t coup sur l a tete de Mme Ca r i ou jcune, tand is que le fils Sel l in . nav igateur , bouscula Mme Car iou m6re.

P la in te a ete porteie a l a gendar-mer ie de Pon l -Aven .

E T A T C I V I L D E MARS. — Nais-sances; Pierr-c-Jose,ph Morvan , i K d r e v e n ; Roger Mad ic , a Kergou-l o u e t ; GisMe Peron , a L a Vi l le-n e u v e ; Mar i e Cap i ta ine , k Lam-b e u r n o u ; Joseph F l o h i c , a S a i n t Thomec ; Jean Guinguenau, a Ker-l i v i o u ; Mar ie-Th(;rese N i v i n i c , a B r i g n e a u ; Mar ie -Lou ise Ne rz i c , a C lech -Mo i i n ; Josette Scav iner , s Ke rdoua len ; Mar ie-Ther6se Orvoen k K e r a s c o 6 t ; And r6e Le Pennec. a Poulvez ; Marce l le Ca r r i ou , k Ker-c a d o r e t ; Hen r i e t t e C a r r i o u , a Ker-cadore t .

Publications de mariages: Fran-cois Tocquet , c u l t i v a t e u r i K e r m o a l ct A l i ce Jiambou, domest ique , rue Ducoued ic , a Q u i m p e r l 6 ; Lou i s Ca b i l l i c , m a r i n de I 'E ta t , au bourg , et Josephine L h y v e r , i n s t i t u t r i c e pu-b l ique k L a R e g r i p p i 6 r e ; P i e r r e Andre , mar in-pec iheur a C lohars -Carnoet , et Hen r i e t t e Fauglas, c o u turifere a Chef-du-Bois ; F ran?o is Capi ta ine, cu l t i va teu r k Ke rgo t te r , et Veron ique Norvez , c u l t i v a t r i c e a Rosquerean, en Le T r e v o u x ; P i e r r e A u d r e n , cu l t i va teu r a Gar louet , et Louise Le Bou rh i s , cu l t i va t r i ce a K e r h u i t e n ; Des i re Lequ ien , l i v r e u r a Rob igny , et Margue r i t e P h i l i p p o n cu l t i va t r i ce a K e r m e u r z a c h .

Mariages : Jean-Franco is Del l ioU; m a r i n de I 'E ta t Lang laz ic , e t E l i sa Le Ba i l , ta i l leuse a i K e r b r i z i l l i c ; Auguste F lecher , m a r i n de I 'E ta t , a Tou lancoat , et A l i n e Guyomarch , s. p., a Q u i l i m a r .

Dices : Joseph Quent rec , 84 ans, veuf Favennec, k Chef -du-Bois Barbe Le Couze, 63 ans, veuve L o zachmeur , k K e r d o u a l e n ; Mar i e Lou ise Gu i l l ou . 35 ans, epouse Loa re r ( t r a n s c r i p t i o n ) ; Mar ie -Lou ise Charles, 78 ans, veuve ( jap i ta ine , a K e r g l o u a n o u ; M ^ a n i e Qu ihennec 52 ans, ^ o u s e Goulven. k K e r s o M ; Jean-Louis Ho re l , 52 ans, a Pon t D o u r d u ; Phi lomfene Corne , 72 ans ce l iba ta i re ( t r a n s c r i p t i o n ) ; Olga Gueguen, 36 ans, 6pouse A u f f r e d o u au bourg .

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RIEC-SUR-BELON Cixrc-PATRO. — Sfances dc cl6-

lure: 15 el 10 Avril. — 1" HOIiS-BOIiD f;-07. Victime des manoeuvres diloyales de I'un de ses adversaires, Speed Morow, pilote de hors-bord, perd une course importante. I I est aussitot congeidii- par son patron, le capitaine Torrence, dont i l a dcgu '"s espoirs. Pour vivre. Speed qui a,

'autre part, recueilli Crevette, un gosse d-vade d'un orphelihat, accepte les propositions d'un certain Van-dorn, contrebandier notoire, et, chaque nuit, i l passe en canot auto-mobile de la marchandisc prohibde. Cependant, Crevette entreprend de riiconcilier Speed avec Jeanne, la fille du capitaine Torrence. Par un stratagcme, i l y rciussit. Jeanne k son t ou r , dec ide son p6re A f a i r e une •seconde experience avec Speed, qui^ abandonne aussitot Vandorn. Celui-ci est rd'solu a se \enger. Speed r<;us-sira-t-il A vaincre ses embOches, et pourra-t-il (jpouser celle qu'il aime ?

2» LA liAMPE DE LA .MORT. J i m m y est md-canicien de c h e m i n de fer sur le r(-seau d 'une grande com-pagnie amd-ricainc. U n j o u r , c o n d n i -sant u n t r a i n de marchand ises , i l constate, en a r r i v a n t a une descente dangereuse « La Rampe de la Mor t » que ses f re ins ne f onc t i onnen t p lus , ' "n p le ine vitesse, d u marche -p ied ,

essaye de fa i re f o n c t i o n n e r le .sa-b l ier . . . i l p e r d r ( j q u i l i b r e et se t r ouve projet(- sur la vo ie . L c c o n v o i s 'abi-nie un pen p lus l o i n dans lc r a v i n . Gu6r i de ses blessures, i l passe en jugement . Ses sup( j r ieurs I 'accuscnt d ' avo i r , p r i s dc pan ique , sautd- ho rs du t r a i n , neglige; de fa i re tou t son devo i r et le rc- t rogradcnt au r a n g de chaufTeur. Sur le reseau, i l passe a present p o u r u n lache. Sa flancije se d(;tache de lu i . . . Venez v o i r p a r que l acte d'heSroisme . l i m m y saura se ju.s-t i f i c r et re t rouvera la con f iance de ses chefs.

U N C R I M E D E B R U T E . — D i -manche so i r , vers 19 heures, u n h o r -r i b l e c r i m e a ete commis a Lanne-

uy , en Riec-sur-Belon. Jean Orvoen , sourno is et mechant , a tue son frfere Marcel .

Ce de rn ie r , 27 ans, employd- dc c h e m i n de fer , eta i t v e n u passer les fetes de Paques en fam i l l e . Le repas du so i r t oucha i t a sa fln, sans que Jean a i t prononct* une paro le . T o u t a coup i l se leva et qu i t t a la tab le fami l ia le .

Sachant que son f r e re a l l a i t des-cendre a la cave pou r p r e n d r e d u c id re , i l descendi t avant l u i et se cacha de r r i e re la por te .

Voyan t a r r i v e r MarceL i l l u i po r t a , sans d iscuss ion, de v io len ts co i I^s sur la tete avec un i n s t r u m e n t de ja rd inage.

Le ma lheu reux s'efFondra, t and i s que le c r i m i n e l m o n t a i t t r a n q u i l l e -men t sc coucher sans a v e r t i r pe r -sonne.

Ne voyan t pas r e m o n t e r Marce l , ses parents s ' i nqu id te ren t , descendi -r en t k la cave o i l i l s le trouvferent sans connaissancc.

L a gendarmer ie de Pon t -Aven f u t alertee ; pu i s Ton s'empressa de c o n d u i r e la v i c t i m e a I ' h o p i t a l de Qu imper le , ou el le ne t a r d a pas k r end re le d e r n i e r soup i r .

A r re te pa r les gendarmes Le Cor -vez et Le Squer, le f r a t r i c i d e ne mani fes ta aucun regret , se con ten -tan t de demander ce que 9a l u i coutera i t .

NIZON

S f i P U L T U R E S . — Nous rappe lons que c'est le 15 A v r i l qu ' exp i r e le de-l a i p o u r les fami l i es i nd igen tes q u i d( ;s i rent conserver leurs tombes en se p r o c u r a n t une concess ion de te r r a i n dans le c imet ie re .

Les entourages et a t t r i b u t s fune-ra i res seront enlev6s d ' o f f i c e c t la is sds a la d i spos i t i on des fami l i es pen dan t le d i l a i d ' u n an et u n j ou r .

N O E L I A S S O M C h i r n r g i e n - D e a t l a t e

da la Faculti d* tUdedne d« Paris revolt tons le> Jonrs k son cabinet

B, place Oarnot (llilMi Cottn) 9 U I M P K R L £

PONT-AVm L A R E I N E D E S AJONCS D 'OR

— D i m a n c h e so i r i l a ete p rocdde salle Cor re l leau, a I 'e lec t ion de 1 re ine des A joncs d 'Or .

Mi le S imone L o c h o u a r n a ete d-lue re ine, p a r 93 v o i x ; M i l e A n n e T a n guy, p rem ie re demoise l le d 'honneur , ]>ar 51 v o i x , et Mi le S imone Berthou. deux ieme demoise l le d ' honneu r , pa r 41 v o i x .

Le cou ronnemen t de la re ine aura l i eu au cou rs des ffites des A joncs d 'Or , q u i se de rou le ron t cet 6td»

D A N S L A G E N D A R M E R I E . — Nous apprenons I 'arr ivc ie en uo t re v i l l e dc M. Ropars , Ic nouveau chef dc b r igade de gendarmer ie d u can ton de Pont -Aven, appeld- k p r e n d r e la succession de M. H e n r i Thomas, n o m m e ad judan t a h i sect ion des Sables-d 'Olonnc.

Nous sommes h e u r e u x de presen ter au nouveau chef , a i ns i qu 'u .sa fami l l e , nos me i l l eu rs souhai ts dc bienVenue.

DES C H I E N S C A U S E N T U N GRA V E A C C D E N T D E B I C Y C L E T T E . — M. Joseph P h i l i p p e , en t rep reneur de m a f o n n c r i e , rue d u Quai , ava i t en voyd' son jeune o u v r i e r , Joseph L a n c ien, 17 ans. f a i re une commiss ion chez M. Ber thou , q u i n c a i l l i e r , r ue d u Gac.

Lanc ien , q u i c i r c u l a i t a b i c y c k t t e a r r i v a i t a p r o x i m i t y de I 'Ho te l Core l leau, <^uand souda in deux ch iens de boucheren t d ' une rue l le t ransversa le et v i n r e n t heu r te r la b i cyc le t te

Le cyc l i s te tombn de mach ine et resta sur l a chaussd-e, i n a n i m d .

Relevc pa r des passants, i l f u t c o n d u i t chez ses parents, p lace Roya le on 1 doc teur Morvezen v i n t l u i don n e r , j s soins.

Le ma lheu reux p o r t a i t une grave blessure k la tete et le p r a t i c i e n c ra i gnan t une f r a c t u r e d u c r i n e , le fit d i r i g e r sur I ' h o p i t a l de Q u i m perld'.

Nous l u i pr f isentons nos voeux de p r o m p t r^tnbl issomient.

r PllDLS-ligiBOIIiG ChiTurgien-Dentiste D. F. M. P.

Cabinet Dentaire 12, R U E S A V A R Y

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QUINPERLli: - Tel. 1.90

UN D R O L E D E « P I S T O L E T — Mme Moa l i c , 35 ans, mdnager'e i Landemeu r , a porli p la in te con t re M. Jean R ioua l , d u md-me v i l lage, qu i , d 'apres ses d i res , au ra i t tentd-d 'exercer sur el le des violenc-es d ' u n genre specia l , au cafe Gi l les a Lan -demeur .

D 'apres I 'enquete, ce sera i t el le au con t ra i r e , qui, etant sous I ' i n f l u -enee de la boisson, se serai t l i v r c e a des actes con t ra i r es aux bonnes mcEurs.

Le t r i b u n a l e tab l i ra les responsa-b i l i t i i s .

U N C A M I O N D E T R A N S P O R T S SE R E N V E R S E D A N S U N R A V I N . — U n c a m i o n de l i v r a i s o n de la m i n o t e r i e L i n i b o u r g , de Pon t -Aven , se d i r i gea i t sur (Quimperle chargc de culasses de f a r i n e destinees aux bou langcrs de l a r e g i o n , c t c o n d u i t par u n chau t reu r de la maison . A un momen t donne. a 1.500 metres e n v i r o n d u h o u r " de Riec-sur-Bd' lon, au t ou rnan t t rds p rononc i i s i tue ent re K e r l i s q u i d i c et le bourg , un brusque dd-rapage sc p r o d u i s i t ; le conduc teu r vou lu t redresser son vd-hiculc mais , dans l a manoeuvre, ra r r i d ' re d u c a m i o n qu i t t an t le m i -l i eu de la chaussiie, v i n t heu r te r u n pe t i t n m r s u r p l o m b a n t l a p r a i r i e . L 'ouv rage de masonne r i e ne p u t souten i r le choc et le camion , pe r -dant I 'd-qui l ibrc, f u t i)rd'cipit<; dans le r a v i n .

Par une chance e x t r a o r d i n a i r e , le cIiaufFeur et son compagnon se t i r i -ren t i n d c m n c s de I 'acc iden t .

Les dd'gats matdr ie ls . pa r con t re , sont assez i m p o r t a h t s .

E T A T C I V I L D U MOIS D E MARS. — Naissances. — H e n r i Gu i va r ch , a Kers6galou ; Yvet te Don ias , a Saint-G i l l e s ; A n n i e Kergoat , k K e r l i p ; Marie-Ren(.^e Guj-ader, a K e r r i c h e ; Lou is Le Naour , Crd-nen ; Margue-r i t e Se l l in , a la Por te -Ncuvc ; Roger Guerna lec, a P e n m o r ; Andrd- G u i -guen, a Landemeur .

Mariage. — A r m a n d Pd-ron, m a r i n de I 'E ta i , Landemeur , ct I rene-Lou ise Gui l lord' , s. p., a Kerse l l , en Moelan-sur-Mer.

Dices. — Mar ie Be r thou , veuve Tg ,

L i m b o u r g , 8 ans, a Parc -Kermago-r e t ; Rend; Jambou, 59 ans, c h a r r o n , k P e n m o r ; Joseph Scav iner , 76 ans. cu l t i va teu r , a Sa in tc -Marguer i te ; F ranco i s Tocque t , 44 ans, m a r i n , a L a n d e j u l i e n ; Josd'phine A la in , Spou-se AuITrct , 31 ans, k L a n d e m e u r ; F ranco i s Be r thou , 75 ans, cu l t i va teu r ,

L a n d e m e u r ; .Tacques Gu iban, ma-r i n , 32 ans, a P e n m o r ; Annet te Na-v i n e r , veuve Guerna lec, 86 ans. i i K e r l i p .

RMPORDEN

CmiZ NOS I'F.CMEUHS A I-A Ll-(INK. — Ln .societi- « Lf Uroclu t do rAvcn » :i rcri i jcudi dernier un en-voi iniporlant d'alevins pour appro-visionner Ics elands tie llospordcn. Certains do ces alevins pourraient etre appeles des rcproductcurs, vu leur granileur. En efVet, certains, comme Ics black-bass, niesurent de 12 i 15 cnu ct pcuvent atteindrc 150 grammes en Oclobre i)rociiain, un kilo cn 1940, trois kilos en 1941.

4.000 alevins dc perches et 3.000 hlack-bass ont etc iminerges, la moi-lie dans chaquc etnng. Les operations ont et6 dirigees par les mcnibres du comite : JDI. Flafr^s, tresorier; Alain Daoudal, vice-president; Cutullic, V. Ponval, et le jjarde-pechc M. Dcs-teuquc.

Souhaitons que ces petits poissons deviennent grands « pourvu que les brochets de IWven leur prCtent vie ».

Le public rospordinois aura di'ja pu apprecier les services rcndus par cettc nouvellc society : remise en etat des vannes de fond de decharge, ce qui n n^cessite de gros frais mais assurera cet etc une stabilite d'eau dans les etangs, an lieu de voir ces derniers se dessecher comme les dernicres annecs. Le ])olsson ])ourra se reproduirc en abondance et les riverains sont assures d'un main tien de niveau d'eau. autant qu'il est possible dc le regulariser.

EPILOGUE D'UN ACCIDENT D'AUTO. — Nous avons relate en son temps I'accident survenu dans la nuit du 15 au 16 Janvier, pr6s de Quimper. Deux cyclistes furent fau-ches et serieusenient blesses par I'auto de M. Jean (lourmelcn. 23 ans representant d'assurances a Hospor-den, auto (lui n'etuit pas sul'tisam ment 6clairec.

Le Tribunal de Quiiuper con <lamne M. (iourmelen a i)0 francs d'amende ct a 5 francs pour la con-travention.

ETAT CIVIL. — Saisxaiices Hourhis .Monique, rue Nationale Kersalc Paul, Pont-Blals ; Le Corre Joseph. Pont-Uiais; Morvan Moni-(pic, Tv-Modct.

I'lihlinilion.i de maridjjcs: Kene Tro.ilen. employe des Postes. domi cilie rue Courcy, a Concarncau. ct Cuiilcmette Doiinart, s. |)., doniici liee rue Nationale, a Hos )ortlen Michel Tom, galochicr, Kcr- sole, en Tourch. et Marie Lc Ncrranl. Stang-Conl-Morn. Kosporden.

Muritine ; neant. Dcci-s : Marie Hourhis, rue Natio

nale ; Donal Augustine, 27 aiis, rue Lc Bas ; Le Naour Jeanne, l(i ans rue Louis-Pasteur,

Dans le D^partemeni

OARHAIX i.E CONCOUUS DE I'OULAINS

ET I'OULICHES. — Void le clnsse-uient du concours ;

PouUiins (i'lui an. — 200 fr., Que-hec. a M. Francois Le tiotF, dc Poul-laouen ; 150 fr., Quimper, a M. Jean Poslollec, de Plouguer ; 100 fr., {Jjuiberoii, a M. Jose])h Cardinal, de Plouguer ; 100 fr.. Qiiemenes, a M. Pierre Hohou. de Poullaouen ; 100 francs, Quebec, a M. Pierre Bro-. hard, de Cleden-Poher. Pouliches d'un an, — 200 fr.. Qui-

nine, a M. Jean Ropars, do Saint-Quotidienne, h M. Saint-Hernin ; 145 a M. Pierre Postol-; 100 fr., Querelle,

lie Plounevezel ;

MINT-THURIEN KLECriON DU MAI HE. — Di

manche 9 Avril, avait lieu a Saint Thurien relection d'un maire en reniplaccinenl de M. Le Call, dccede Quatorze conseillers sur seize itaient presents ; MM. (iiionach el Corvan s'ctaient fait excuser.

Trois tours de scrulin furent ne-cessaires ol les meines resultats fU' rent obtenus : M. Frnncjois Pu.stoch culllvatcur et president de I'U. N. C. est proclnme ^lu avcc 6 voix ; MM Dagorn, 5 voix ; (iourlaouen Cuil launte. adjoint, 3 voix.

aOAIR TAEUON SE DISTINCUE DANS

LE CIRCUIT DU BOCACE VEN-Df:EN, — Notre conipatriote, dont nous avions signale. la aemainc der^ nlerc, la belle viclt>ire dans la course (lu Bon Accueil, a Saint-Brieuc. s'est (llstingiie line fois de )>lus duns le circuit (lu Bocage Vendeen.

II s'vst fait renuirquer surtout thins la seconde ^t.ipe, qui s'ent couruc lundi, at au cours do laquelle 11 prit part a toutes Ics « bagarrcs >

Dans cette secondc 6tapc i l ter mina en cinquitmc position, cn com.pagnie dc Sylvere Jt-zo el de Jean-Marie (ioasinat, ii 21 sccondes seulenunt du vainqueur, Joseph Sciardis.

Au classcment general, i l est fl' avec J.-M. Cioasmat, derri irc Bru ncau, Pedrali, Vey, Joseph Cogan et Jizo.

CHEZ LES S. (). R. — Les pro chalnes stances de I'ecolc dc perfec tionnement des S. (). R. auront lieu les dinianchcs 10 ct ,'U) Avril, ii Iicurcs precises.

P A R E N T ! , qui ohero l iez une SITUATION pour votr* flU ou vo-tr« J«une flila, a'dresaez-voun f lQIER, pua dea Pontainea, LORIENT. On y apprand Oompta blllM, tMno-Daotylo, Languaa, ato.... at la plaoam«nl do* •at aaaurA

TREQUNO

ETAT CIVIL niel Bourhis, Marine Richard r in Lacorne Tanguy, nois. du

, — \'alssunces : Da de Kerhallon-Vian de Curiou ; Mathu

do IKerlin ; Robert de Curiou; Claude Har-bourg ; Joseph Garrec, de

iKcrinongard ; Jean-Paul JalTrezic de Trevignon ; Jean-Jacques Lc Goanvic. dc Kerouel ; Rene Luccri de Kcroucl ; An nick Nerriec, de Kerbiquet ; Adele Reynard, du bourg.

Publications de mavia(jeH: I Heurt Louis, nuirin-pecheur, de Tre gunc, et Rose PdTon, s. p., dc Nevez Pfron Ambroise, marin-pOcheur. di Nevez, ct Morvan Cccile. s. p. TrcRunc ; GouifTis Jean, marin pechcur, tle Tregunc, ct Scllin Jo scphine, s. p„ de Nevez ; Scavcnnec Joseph, marin^)Ccheur, dc Tregunc ct Lc Conan Marie, s. p.. de Tregunc Stephan Louis, nuirin-pecheur, ile Tregunc, ct Tanguy Josephine, s. )) de Melgven,

Deeds : Guiban Anne, epouse de Dizet Jean-Marie druc ; Pelleter Jean-Mario, marin-pecheur, dc Parndis Marie, 54 ans, menagerc, epouse do Sinquin Christophc. du bourg ; Mar_ tin Francois, 75 ans, charron, veuf ilc Mnrrcc Marie, dc Ros-Pennnguer.

85 , dc

0

ans Pen ans

Dereat

L a G u l s l n e E l e c t r l q u e

e s t ^ o n o m l q u e

g r S i c e a m T a r l f s r M n l t s

d e

L E B O N & C l e 99

B a s a l s g r a t n l t s

Hernin ; 150 fr., Yves Simon, de francs, Quenottc, lec, de iMouguer : a .M. Louis .Mevcl, ile I'lou 100 fr., Quittance, a M. Isidore OlVret, lie • Plouneve/.el ; 100 fr., Quanfunlen. a M. Louis Troudec, de Saiut-Hernin ; 100 fr., Quellii' i\ M. Jeau Troadci'. dc Saint-Hcrnin ; 100 fr., Quiiuiiiine, a M. Joseph Mor-van. (le Saiut-Hernin.

.Mention honorable : Quadrille, a M. Pierre (iuichoux, de Plouguer.

I'oiiticlics lie 2 ans. — 100 fr., I'oiiiwnlc. a .M. .lean Troadcc, dc Salnl-Mernin 300 fr., Pcnkenta, au incmc ; 200 fr.. Prunelle, a M. Yves Favcnucc, dc Saint-Hcrnin ; 200 fr., Pouf. a MM. Morvan frcres, dc Saint-l lcrnin ; 100 fr., Pera. a M. Coren-tin Morvan. dc Kcrglotl"; 100 fr., Purfaile. a M. Yves Conan, de Poul-laoucii ; 10(1 fr., Paulette. a M. Louis l.c Manach, dc Plouguer.

Puiiliclws <lc 3 ans. - 500 fr. t«t uue |)rime de conservation de 1.000 I'rancs. Oracle, a M. Jean Troadec, de Saint-Hcrnin ; 400 fr. et une )rimc (lc conservation do 1)00 fr, )dette. a M. Guillaume Perrien, de

MotrclV ; 40(1 fr. et une prime de conscrvalion di- ,S()0 fr.. Oli/a. a M Yves Simon, do Sainl-llcrnin ; 300 francs ct une prime dc conservation lc SOO fl-., Odine. a M. Jules Kerca •iivat. de Saint-Heruin ; 300 fr, Orum/c. a M. Joseph Le Meur, dc Saint-Hernin ; 300 fr.. Orange, a M (iiiill.uime Lozach, de Poullaouen.

A notcr (iue sur 27 anlmaux pri mcs. 11 apparticnncnt a des cleveurs lie Salnt-IIernln.

A LA CAISSE D'EPARGNE. — Lc public est InfornK- : 1" que le bureau (lc la Caissc d'Epnrgnc de Carhaix est ouvert tous les dlmanches, de 9 a It heurcs, et tons les sanicdis, de 13 a 15 heurcs, dc.puis le 1" Avri l . 2" qu'ime succursale sera ouvertc a llu-.'lgoat, a parllr du jcudi (i .\vril ct qu'ellc fouctionnera tous les jcudis.

ET.Vr CIVIL. — Saismnces •Madeleine Simon, avenue de la Garo ; Charles Michelct. place <lu Champ" lie Hataille ; Mane-Yvonne Le Buron, place de la Mairle ; Ro-bert Collobert, maternity dc Tbdpi-tal ; Yvon-Louis-Joseph Le Bee maternitc de I'hopital ; Danide-.Marie-Joscphe .Maouret, rue Gaspart .M.iuvicl ; Marie-ThdTfc.se (ioaziou maternit6 de I'liopltal ; Serge Goar Saint-Qiiijeau ; .Marie-Pierre Maro teau. Clos-Etienne ; .Annick-Marie-,Ios6phlne Le Joncour, rue Gaspard-•Mauviel.

Deces : Jean-I.ouis Richard, 53 ims, hopital ; Ramon Martinez Igui niz. 7 mois, hopital ; Jean Louarn 70 ans, hopital ; Francois Mazi-, 75 aiis, ii()pital ; Fran(;:ois-Maric Lc Roux. 03 ans, hopital ; Marie Lam bert, 70 uns. rue de Bazeillcs ; Yves .Maze, (13 ans. hopltiil ; Joseph-Fran (jois Le Borgne, 03 «ns, hopital ; Yves Biirazer, 5 ans, hopital ; Marie-Louise-Pilagle Le HdMiatV, 70 ans, rue Brizeux ; Jean Daiiron, 78 ans. honi-tal ; Yves Le (iuern, 50 ans, rue des Clocheltcs ; Julcs Thlbaud, 57 ans, liopilal.

CUIPAVAS I N E MOTO CONTHI-: UN CAR.

DEUX MORTS. — Le quarticr-mai-lie chaiill'eur Franijois Gogi-, 33 ans, (lu Relecq-Kcrliuon, niiirie ct pire de trois enfants, ct sou cainaradc Paul Gueguen, revcn;iient dc l.andcrneau, monies sur la memc moto.

Soudain, pcu avani la cote de Saint-Divy, la moto fit une violente enihardi'e. I.e conduclcur, Gogc. vou-lut hi redresser ; mais au memo ino-iiiiml siirveiiail. en sens inverse, un autocar.

La moto alia .se jctcr, a toute Vi-tesse, sur I'avant ilu car ; le rijser-volr explosa et bieiitot dc grandes llanuues sVilevi'-rent, Gogi', qui portait une alFreusc bles-sure a la letc aviill i'le tU(i sur lc COU|).

Son i-onipagnon Ciuijgucn qui avail ell- projete a cinq metres, respirait encore.Mais il portnil uue profondc bicssure au front ct avait lc noz ('•erase. Transporte a rhi)pital de Laiidcrneau, II succomha une hcurc aprfcs.

LE8NEVEN

I NE PANiyi.E DANS UN CAR. — Un /no/7, deux blesses. — Un auto car conduil par Herve l-'ourn, 30 ans. revenail dc I'lle-Blanche vers l.annilis el I'louguerneau, avcc une (|uariiiilainc (|f voyageurs

A la hauk'ur de Chiteauneuf, en Lanarvily, un enfant, troinpe ])ar lc rellet d'un i)hare dans la gluce, lan^a un cr i « Au feu ! »

Aussit(')t cc flit la paniijuc, Des passagers ouvrircnt la portiere ar-rierc ct sauterent sur la chau.ssi-c, avant I'arret du car.

I'ne jcune fillc. Mile Louise Pcran IK ans, de Kernilis. a succombd' a ses blessures.

Mile Landurc, 13 an.s. lllle de M Landurt:!, malic de iKernilis. et Mine Calvarin, 50 ans, dc Landcda. ont etc grl('vcmcnl blcssi»ps.

Autour do D^partement

QUIDEL SUICIDE. — SoulVranl dcpuis

longteinps, M. Louis Morcn, 74 ans, dc Locniiquel-Mcnc'. s'est pcndu dans une remise.

II avait manifesto son intention de niettre iln a ses jours.

ROUDOUALLEC ETAT CIVIL. — Xaissances :

Jean Cok'ou, a la Villencuve ; Alexandre Duigou, au bourg.

Ih^cis : Marguerite Mah(5, 73 ans, sans prof., I't Br6n6bcn, 6pousc de Jean Michclet.

•ide phos

Economisez Temballage Tout lc inonde agrlcolc sait bien

maintenant — ou (levrait savoir — qu'une bonne fuuuire doit otrc com-plete ct bien equilibrce, c'esl-;'i-ilin comportcr des proportions bien ill-tcrinlnfcs dc cnatix, d'ar phoriquc el de potasse

Si nous envisageons cc dernier ck'mcnt, le cultivatcur a le choix entre le chlorure ct le sulfate de po tnssc, qui sont des cngrais concen Iri's, dosant rospcctivcmcnt 49 ou 40'/r de potnsse pure, cl la sylvinitc dont la leneur est de 18%

Pour les lerres lourdes, n'h(;sitez pas : choisissez lc chlorure ou lc sulfate dc polassc, Mais ])our les ler-res K'gorcs ou moyenncs, vous pou vez avoir recours aussi bien ii ccs deux engrals i)otnssiques concen-tres qu'a la sylvinitc. Si vous vous y prenez asscz" longtenips ii I'avance, In sylvinitc vous donnera d'aussi bon "resultats que le chlorure ou lc sulfate dc potasse, ct dans Ics sols nfesti-s de vers jauncs (taupin) ou

(lc vers blancs, il faudra iiu-mc don ner la prd'fi!rence A la sylvinitc.

La sylvinitc est un engrais jiarti culii'remcnt bon marche, surloul quand on la fait venir cn vrac. La suppression do rensachenicnt cons titue une (:'conomic d'environ 14%, qu'on (levrait utiliscr a achclcr qucl-ques quintanx dc i)Ius,

Notons, pour terminer, (ju'il est possible de rcccvoir des wagons coni-porlant ii la fois de la sylvinitc en sacs et cn vrac. On peut IIII'MUC ad-joindro a nn wagon de sylvinile de la sylvinitc speclale pour la destruc-tion (Ics mauvaises herbcs, ou des scis riches, lets que le chlorure ou le sulfate (le potasse.

Paul LOISI-:T.

FOOT • BALL

DIVISION DE PROMOTION Groupe A

Lorient. — Lorient-Sports bat A A. Pont-l'Abbe par 3 a 1 L'U. S. Quimpcrloi.se jjcrd, autour

du lapis vert, les matches qu'elle ivail gagniis sur la Phalange d'Ar-vor el ru . S. Guilviniste.

LE Cmns

CLASSEMENT J. G. N. P. p..

lU 10 4 2 40 15 10 4 1 39 15 9 4 2 37 10 8 3 5 35 10 8 1 7 33 10 4 5 7 29 15 5 3 7 28 10 0 0 10 28 10 4 3 9 27 17 1 1 15 20

Foires et Marches de la r^qion

QUIMPERLE (0 Avril). - - Foirc au.v ccnfs. — Les 100 kilos : seigle, 135 ; orge, 150 ; sarrasin, 100 ; fa-rinc, 300 ; son, 124.

Les 500 kilos : iiaille de hli:, 2(i0; foin, 500.

On cote a la barriquc : cidre ordi-naire, 100 I'l 110; cidre premiere (|na-lite. 110 a 120.

On cote les 100 kilos : i)oinmes do tcrrc, ()0 a (>5.

Vaches laitieres ou amouillantes amenees 80. vendues 50, de 1.000 a 1.90 fr. jjiece ; gi-nisscs el vaches ameiu'es 00, vendues 45, dc 1.150 a 2.400 fr. piece ; vcaux de lait anie-nes 00, vendus 00, a (1,50 le kilo ; pores dc lait amenes 200, vendus 170, dc 3,25 a 400 fr. piece ; jiorcs gras amenes 10, vendus 1, a 7,00 lc kilo.

On cote a la piece : poulcts, 22 a 25 ; i)oules, 17

piece : ])oulcts, 22 il 17,50 ; canards, 24

ordinaire (louzaine.

_ 250 raison de Taureaux

va(dics

25"; pigeons, 4,50 a 5 ; lai)ins, le kilo, 7 il 7,50.

On cole au kilo ; beurrc ou sail-. 25 il 20 ; (xnifs, la 4 il 5.

RANNALEC (5 Avril). Ixi'ufs environ, vendus a 4 il 4,00 le kilo sur pied ; 4 a 4,50 lc kilo ; Genisses ct pleines. 1.400 ii 1.800 francs.

yUlMPEH. lc 8 Avril. Heurre de table, 13.50 ; bcurre de cuisine, 12.50 ; a-ufs, 5.2ft la douzaine.

Poulcts, 45 il 00 la couple ; lapiiis, 18 il 30 piice.

Ponimes dc tcrrc jauncs, 22 les 50 kilos ; saiicisses 32.

Vcaux, 7 le kilo en moyenne PLOUAY (uuirche du 8). —Avoinc,

100 kilos, 125 ii 130 fr. ; seigle, 110; .sarrasin, 140 ii 150; pommes dc lerre. 00 ii 04 ; cidre pur jus, la barriquc, 80 ii 100 fr. ; chovaux d'un an. 2.500 ii 3.000 ; (i ans. 5.000 0.000 ; vcaux do boucherie, le kilo, 0.5(1 ; pores de lail do 10 seinaines (iOO il 700 fr. la couple ; pores di: charculerio, le kilo, 8.40 ; .poulcts iiioycns. la couple, 25 ii 35 fr. ; gro.s. 40 ' i l 50; canards, 40; lapins, Ic kilo, 8.50 ; beurrc fin do table, lc kilo, 23 il 24 fr. ; <r.ufs, la douwiine 5.50.

Soeltti Rationale les Chemlns de Per Francals

Avance de I ' h e a r e l e g a l e

f.'heure legale devaiil siibir une avaiiec d'unc lieiirc le 15 Avril 11139 relic journd'C prendra fin a 23 heu-rcs el cello (III 10 Avril coimneiicera imm(5diatcmciit aprcs.

Les tr.'iins qui dcvaicnl circuler entre 23 et 24 heurcs dans ccttc nuit du 15 au 10 Avril circuleront ainsi avcc un retard d'environ une licure

En constqucnco, les corrcspon dances normalemcnt assiir(5cs ne pourront etre /jaranties. Toutefois, les garcs de bifurcation recevront des instructions sp(;cialcs jiour re-larder les trains corrcspondants jus-qu'h I'lieure limile compatible aveo les exigences du service.

, Loricnt-Sports . I'Ph. d'Arvor . Stella Mar is . . . , U.S. Quim.peii..

, Mermlne Cone., , Corniorans Sp.. . St. Poutivyen . . U.S. (luilvinec .

. I'.S. (Concarncau ,J.-A. Ponl-l'Ab.. Un scul match au programme. i»

['occasion des fetes de Pikques. l.orient-Siiorts, comme prtvu, a rem-porte la victoire sur les patronnes (lc la ,)canne-d'Arc de Ponl-rAbbe.

Ccpcndant nous notons des chan-gemenls sensibles dans le classe-ment. La Phalange d'Arvor et, I'U, S, Guilvinisle, qui avaicnt etii battues l)ar les Quimpcrlois, avaicnt fait des reserves, en raison de la priisence dans I'equlpe quimperloisc, d'un joueur qui. d'aprcs dies, n'litait pas qualill(i pour joucr le chainpionnat.

lilies ont toutes deux obtenu gain do cause ct la L.O.F.,\. leur donne match gagni}.

Dc ce fait, I'U. S. Quinipcrloise perd quatre poinls ct riitrogradc ii la qualricme place, derriere la Stella .Maris.

La Phalange, au contraire, gagne deux ijoints priicicux ct se trouve en seconde |)osilion, ii un |)oint .seu-k-ment do Lorient-Sports et avec un match cn moins

En (jucue dc liste, Guilvinec laisse 'avanl-dcrnii're i)lace ii I'U. S. Con

carnoise, oir aura desormais beau coup do difflculU's ii sortir de la zone dangereuse

On pourra longuenient epilogucr sur cc classcment. Quoi qu'il en soil, si r u . S. Quimperlpise est de sormais dans I'lm )0ssibilit6 de prii-tcndre h la place de leader, elle aura ccpcndant accompli do trfcs belles performances au cours de cette sai-son ; et on ne peut que Ten f^lici-ter d'aulant ])lus chaudement qu'ellc fut inenaciie. Tannee derniere. de (icscendre en ijremicre division

A SC.-VER. - La seconde manche du derbji local revient a I'A. S. Scae-roisc Hid bat les Gournerien par 2 u 0. Le temps siipcrbe a |)ermis ii une

galerie trcs dense dc garnir les tou dies du terrain des « Gournerien » De toutes Ics comimincs avoisinantcs, les sporlifs ont tenu ii assister ii cette secondc manche du derby local scaerois. Le dernier record des re cetles a largemenl (5t(S ddpasse.

Comme on s'y altendait, la ren contrc fut dans rcnsemble disputee par deux iquipei d'6gnle valcur ct si r.-V. S. S. obtint la vicloirc, elle le doit plus il la chance qu'ii sa liigcre siiperioril(i tcrritoriale

En elTcl, chaqiie (jquipe out sa mi-temps. La prcmii^rc fut ii I'avantage de I'A. S. S. qui hiini^ficia de la pcnle et domina assez manlfcstement les locaux jouant, le soleil dans les yeux; cet avantage fut concr(;tis(; par 2 buts plus ou inoins heureux, car Taltaque Assislc, bien ipie rapide ct coura geuse, ne ri-ussil que rarement h iias ser de facon ncttc la d6fcnsc (?6siste

I bonne forme. Men^s il la pause par 2 ii 0 et ayant

a leur four ii bi^nd-ficicr de la pcnle les blancs pouvaienl encore caresser rcs|)oir dc remonler ce handicap cl obtenir un match nul qui cut i-tfi jiour ciix plus que salisfaisanl, puis (lu'il leur permettail d'acceder en (livision supiirieurc. Ilclas ! ils du rent dcchantcr, car bien (jue cclle seconde parlie ful a leur avantage comme I'avait lite In premiere pour les visiteurs, ils ne surent i)as profi ter des occasions (|ui leur furenl ofTertes, et Dame chance ne voulut ])as non iilus leur sourire. N'ayanl pas reussi ii sauver I'honneur ii la Ml de la parlie, ils commirent Per

rem- de no pas altaquer ii outrance au lieu de vouloir sans cesse tempo-riser sur leur jcu qu'ils linrcnt en 'air il cause du terrain trop sec sur equel ils n'oiit jamais pu op(5rer

leur also. Par cettc (K'faitc, les Gournerien

so voienl conlraints dc joucr la belle contrc les Pontivyens de la Garde ([tii vienncnl de baltre I'U. S. Gm-md'noisc.

Sous la direction do M. Le Cuiill' assislc do M.M. Baudin el Ruscio, ar bitrcs de louche, la partic s'cngagc Les (.''(luipcs se maitriscnt ct le jeUi est (le belle facturc ; liTS rapide chcz les rouges. Les Gournerien sont lenls il s'orgiiniser cl leurs attaques, pas assez poussccs, sont refoulces par les arrieres Ad'sislcs. L.A. S. S. est particulierement dangercusc par sa gaiidic ct Briand arretc une balle sur la lignc dc but.

Lc jcu est sec sans i;lrc irriigulier, loulcfois un coup franc est bollo de loin ])ar I.ancien ; Briand s'avancc confianl au dcvant dc la balle, puis avcugic par le soldi, i l no peut s'en eniparer : c'esl le i)remier but.

Le jcu se cantonnc au milieu du terrain. I.a Source efrectue plusieii _ arrets sur shoots dc Cis Dez. I.a dii fense des blancs est ii I'ouvragc, car I'A. S. domino maintenant asscz ma iiifcstement ; les loopings sont frd (luenls lie part et d'autrc. Tanguy descend Ic long de lii louche ; Pierr Floch le talonne ; un duel s'cngagc ct se Icrniinc par un cm-ner. Tanguy le botte ; la balle, bien bottiic, pas.sc il Iravcrs Ics joiieiirs eparpilles lomhc sur le jiicd de Goiirlay, qui porte la mar(|ue ii 2. Le temps de remellre an centre cl c'esl la mi leiiips.

La seconde mi-lenips sera I'invcrsc lie la iireniierc ; les ])alronnd's auronl le ])lus souvent Pavantagc, plusieurs de leurs atUupics seronl inal tcrmi nces ct sc briscronl sur les arrieres de I'A. S. S., qui font aujonrd'hui iini! gr.'inde parlie. Malgr(j eel avan lage lerritorial. La Source n'a que pou d'arrcls ii eU'eclucr. Nennmoins sur shoot de Cis Dcz, il doit s'avoucr vaincii, mais le hors-jeii incontcsta bic est siflli- et le point justcment refusd'. Un shoot dc Bihan, une man vaisc reprise de Ddmiezet, un plon

UimGX ^ tous

A CHAQUE HEURE^ SA TACHE I

Bnutt vot Jmu ehofte matin aiin d* ditraiie pendant qu'elle eit encore ttiolle, la pellieule qui i V est d^pos^e pendant la nuit et ijui, en duieiuant, deviendrait da ta r t re . Brotsez-let ehaqiu soir pour leu dtbarrasier des deb^ alimentairei dont la fermenta-tieti eit putioolitrcmeat noeive durant U imit, alon que la i^crjtion salivaire nientie ne peutenneutraliser let acidet aa Alt et a meture de leur formation.

ceux qm man gent^ bowent^ respirent • Ce metiage e'adresse-t-il & vons? Sans aaenn donte pnuqae vous buvcE, mangez et rapiiez. Alon, avez-vous songt aa p6ril que reprfisente I ' i n t roduc t ian dans votre bouche del millions de germes qui y p£n^tient avec vos aliments et I'air (pie vous respirez ? Votre bouche peut devenir poor cwtains d'entre eux un milieu de culture fav(»able, d'oik leurs tonnea se r^pandront dans votre organisme tout entier, attaqoant votre coeur, vos reins, vos poumons, vos articulations.

• £te8-vous conscient des dangers qu'offre le s^jour prolong^ dans votre bouche des debris alimentaires adherents k vos dents ? L«ur fermentation lib^re des acides qui attaqueront r^mail protecteur des dents, provoijuant ainsi la carie et son cortege de complications dou-loureuses: abcis, phlegmons, ostdites, ad6niteB, sinusites, maladies de peau, affections oculaires.

• Savez-vous (pi ' i laisser le tartre s'accumuler sur vos dents, vons ouvrez la porte aox gin> givites, aux stomatites, k la pyorrhee, au d^chaussement et k la chute des dents ?

• Danger connu, danger conjure! Prati(piez une bonne hygiene dentaire. Brosses r^golie* rement vos dents matin et soir. Faites-Ie avec une brosse de qualite Gibbs et on prodnit den-tifrice Gibbs k base de savon. Seul, en effet, le eavon possede la propri6t£ de dissoudre lea particules grasses des aliments dont la fermentation vous menace. Et n'onbliez pas de rendre visite k votre dentiste deux fois par an, au moins : c'est une indispensable precaution.

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geon ddsespijrc de La Source el I'on croit au but, mais la balle va dc pen 'i ciile.

Les allaquants scaiirois, plus mo-biles, sont Ires dangercux ; Ics frcres Le Floch renvoicnt ct Briand sou-leve les applaudisscments du public, nolammenl sur shoot de Dd-dd' Fur. que Ton croyait voir aboutir.

La parlie lire ii sa fin et le sort est joud' ; les joueurs, faligud'S, res-lent sur leur position, les uns lenient dc sauver I'honneur, les autres sc defendcnt, et M. Le CunfT silflc la fin.

En lever de rideau, Ics seconds de I'A. S. Scaeroise, cgalement en chain-pionnat, prenaienl le mcilleur sur Ics seconds Gournerien, par 4 ii 2, mais avec des joueurs non (jualifids Les Gournerien obtienncnl done sur lc lapis vert le gain dc ccttc rencon tre. Neanmoins, ils auraienl du ob tcnir le match nul. car ils out lc I)lus souvent doniini^.

V.S. Quimperloise enleve le tournoi de la Vigilante de Keri/ado.

Ce tournoi devait meltre aux pri-ses la Vigilante de Keryado, le Pa-tronage Laique dc Lanveiir, r,-\. S dc I'Arsenal ct I'U. S. Quimperloisc

Au dernier moment I'A. S. de I'Ar-senal dut fetrc rcmplaciic par I'equipe reserve de la Vigilante.

Les matches du dimanche donnt' rent les resultats suivant; :

Vigilante (1) b.il Vigilante (1 b), par 5 il 0.

U. S. Quimperloise bat P. L. Lan-vcur, par 5 ii 1.

En finale des vaincus. lundi. le P. L. de Lanveur a battu la Vigi-lante ( l b ) , par fl buts ii 1.

En iinale des vainqucurH. I'U. S. Quimperloise a battu la Vigilante (1). liar 3 buts ii 1.

L'U. S. Quimperloise enlove done le tournoi dc la Vigilante et rein-porlc lc challenge olTert par M. P. Sourdin.

UNION SPORTIVE QUIMPER-LOISE. — Hqnipc premiere. — D(jpart 12 heurcs precises, place Nationale, pour Quimper. en vuc du match dc championnat con-trc la Phalange d'.-\rvor. Sont con-voques : Guillou J., Peron, Ureitz-lieta, Pogam, Guillou Y'., Chainblin, Brot Gueguan, Guibourg Mendigu-ren, Le Roch V., Baccon.

Dcld'gui; : M. Depicrrois. — ("ar Boulch.

Kquipe 1 b. — Au stadc dc K6ri-sole, il 13 h. 30, en vuc du match contrc la Phalange (1 b) : Urieteta, Ansquer, Hermllc, Dcville, Toulgoal I el I I , Le Roch M.. Peron, Le CIcch, Le Gall, Norvez. Even, ('audan.

Dijltgu^ : M. I.e Roche. **«

CYCLISME

vant il Quimperli; auront I'occasion de voir les courcurs a plusieurs rc-jirises. donnanl ainsi la possibilite de suivre Ics pd-ripd-lies dc la course.

Les organi.saleurs dc cette grande cpreiive prd'viennent les courenrs r6-gionaux, qu'en outre des prix toutes cali'gories qu'ils pourraient gagner, il exlstc pour eux une dlzaine de prix Iri's intd-rcssants.

Di's maintenant, le Comitii recoil les engagements au siege social, cafe Jacques Le Grand, route de Quimper, ii Quimpcrl6.

Grande nuinlfcslation cgclisle du 29 ct 30 Avrit prochain

a Quiniperle

LE CIRCUIT DU MORBIHAN ET DE CORNOUAILLE

SE COURRA LES 22 et 23 -WBII itineraire et horaire probable. Lc Circuit du Morbihan et dc Cor-

nouaille sc eourra les 22 el 23 .\vri l prochains.

Nous publions ci-apres I'itindraire d I'horaire probable des deux d-ta pes.

On notera que les organisateurs, lout cn maintenant Telapc a Quim per, font dispuler leur d'preuve dans le sens contraire des annecs prd-cd' denies :

Premiere etape : LORIENT-Lancster, 7 h. 45 ; Hen

nebont, 7 h. 55 ; Aurav, 8 h. 45 : Baud, 9 h. 30 ; Ponlivv, 10 h. 15 ; Lc Faouet, 11 h. 40; Gourin. 12 h. 10: Scaer, 12 h. 35; Rosporden, 13 h. , Quiiuper, 13 h. 30.

Dca.vicme etape : QUIMPER. .S h. 45 ; Plozevct

9 h. 25 ; Audierne. 9 h. 40 ; Ponl-Croix, 9 h. 50; Douarncnez, 10 h. 20: Chaleaulin, 11 h. 05 ; Plevben. 11 h 25; Chideauncuf-du-Faou, 11 h. 50; Briec, 12 h. 25 ; Quimper, 12 h. 50 ; Concarncau, 13 h. 15 ; Tregunc, 13 h. 25 ; Pont-Avcn, 13 h. 40 ; Ban nalec, 14 h. 05 ; Quimperle, 14 h. 30 Lorient, 15 h. 05.

li.vcellent debuts dc saison de Pierre Cloarec.

Pierre ("loarec, le synipathique champion cydistc de Pleyben, avail Icrniind- 4" " dans la course Paris-Evreux, il ya trois semaincs.

Dimanche il prenail jiarl ii Paris-Roubaix. Ayant cu des iliflicultes avcc .sa machine, i l devait se con-tenlcr do la 30" place.

Lc lendeiuain i l elail ii Paris, bien decide ii prendre sa revanchc sur les 240 kilomd'lres de Paris-Vimoulicrs.

11 fil l de toutes les escapades. AvanI Dreux, i l s'enfuil avec 11 com-pagnons el gagne continuclleinent du terrain sur lc gros pdoton.

Cloarec niene ii toute allure et tour il tour Majerus, Mallet, jjuis Tanne-vcau et l()us les autres doivent hV clicr pied. Cloarec arrive seul Vi-moiiliers, ii 20 secondes dcvant Bcr-ty, 3 ninutes dcvant Lcmarie et plus de 7 minutes dcvant Tanncveau.

15.000 francs de prix

Les adcples du beau sporl eyii.ste ont •encorc en meiiioirc la iiiagnill-qiie cprcuve organisee I'aii i)asse par la Pddale Sportive Quim))erlolse. Cette com])6lilion oi'i la lutle cnlrc Ics concurrents ful arharn^c. va rovivro Jioiir la seconde fois, lo 30 Avril prochain. Tous ceux qui, I'an ,passd'. ont admire les grands .is jiar lici|)iinls il cette belle coiirsc, comme les Magnc, les Cogan. Ics Debenne Ics Ik-forges, les l.crov. les Carini Ics Drogo cl lani d'autrcs, vont encore revoir cdte annce ccs grands cliam|)ions auxqiiels (raiilrcs. non moins illustrcs, vicndronl s'ajontcr Ids que les Cloarec. l-os Jean-Marie Goiismal. otc...

Cdte cprcuve. disputee en deux manchc.s. une de 70 km., le matin et une dc 100 km.. Tapri-s-midi, .sera eouruc sur un parcours fornianl cloilc autour dc Qulm|)crle. Les pas sages lant le matin que I'aprfcs-midi seronl nonibreii"; m ccUe villc, dr U lle sortc quo Ics sporlifs se Irou-

MARCHE

MANIC SE CLASSE 4" A LILLE La marche olympique de Byrrh.

qui comporte un parcours de 1.000 kilometres environ (Thuir-Paris), par relais. organisi; par la F. F. A. avec la participation des selection-nes dc PU. F. M. et de la F. F. A. aura lieu a la fln du mois de Mai. Le depart sera donne le jeudi 25 Mai dans la soiree et I'arriv^e aura lieu, selon les priivisions des orga-nisateurs le lundi de la Pentecote, 29 Mai, a 16 heures, i Paris.

II y aura 4 equipes au depart de Thuir (Pyrinees-Orientales), done 4 marcheurs, puis relais a volontd sur tout le parcours.

Environ 500 marcheurs ont pris part aux eliminatoires

Les demi-flnales ont ete fix6es k Lille, il Lyon, ii Paris et ii Toulouse.

La denii-finale de Lille a eu lieu dimanche dernier 9 Avril. Y pre-naienl part les marcheurs des cen-tres de Lille, Rouen, Caen et Nantes.

Le club des marcheurs Quimper-lois V (jlail repriisente par son cham-pion Manic, qui s'est classe 4'

Huard. de Sainl-Nazaire, ex-mem-bre du C. M. Q.. a termine 1", ayant parcouru les 25 km en 2 h. 25'; 2. Laisne. de Lens 3. Antoinette, dc Rouen ; 4. Manic, de Quimperle.

A GYMNASTIQUE

F. G. S. P. F. - U. R. du FinisKrt La finale d(iparlemcntale des mat-

ches par fquipes de cinq gymnastes (F.G.S.P.F.) est definilivement fixee au 14 Mai 1939, d Landerneau.

Adresscr au plus tot les adhesions a M. le Dircctcur des «Gars d'Ar-vor » il Landerneau, en indiquant le nombre ct la cald'gorie des d'quipes.

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FEUILLETON DE L' <( UNIO.N AOIUCOLE )) dn vendredi 14 A v r i l 1030. |3|

re dg DootaD le ricte Tu vns t'en as.surcr en faisant dc-

tourner a rinstiint la plcrrc de tos soulerrains, ct crcuser la terre de tes jardins, h quelques piilnies au-des

Fe

sous de k profondeur que lu beche peut alteindrc. Kedcviens done opu-lent et renomme parnii les homnies, verlueux Abou-Bedil : loue Allah, qui ne peut jamais etre assez loue, et ne refuse pas la benediction a ton esclave fldile. »

Abou-Bedil pnrut pensif, se iiior-dit les livres, et me lit as.seoir.

« Mon Ills, me repondit-il, Dieu est grand et sa puis.sance est inlinie. .le suis assez assure de PelTet des reniedes dont je t'ai present rusage. pour ne pas attribucr rhallucinatioii dont tu es frappe aux vertifjes (|ui sont quelquefois la suite d'une l)les-sure inal fju^rie. J'avais d'ailleurs entendu parler, par mon pere, de Texistence de ces trC-sors, et tu t'C'tonneras peut-etre que je n'aie point cherchd- a m'sn a.«urcr la pos-session. C'est que I'etude et I'expe-rience m'ont appris qu'il n'y avail de tresors reels que la modiration, qui est la sagesse. Les dons inno-cents dc la nature ont suffi jusqu'iei it mon bonheur, et je no m'expose-rai point a alterer la puicte d'une vie simple ct facile, en versant dans la coupe que Dieu m'a donnee le dangereux poison des richesscs ; mals ta ddcouvertc, si elle se troiivc vraie, m'cnlfevc le droit dc pcrsister dans un d6dain qui scrait pri judi-ciable k ta propre fortune. Dans tous

les pays polices, rhoiiiiiie qui de-coiivro nil triisor tiiche pout lugiti-niement en reelainer la inoitie, ct je Mianciuerais aux devoirs de I'equite la plus coiiiMiune, si je te privais des avantagcs (|ue tant d'or actpiis sans travail et sans perils senible pro-inettrc a rinconsideration de ta jeu-nesse. Tu vas done toi-mC'ine pren-dre possession de ces biens, a sup-poser qu'ils existent reellement, dans les vastes souterrains sur lesquels moil nianoir est hati. .Seulement, je te supplie, au noin dc la reconnais-sance que lu iiie temoignais tout I'heurc, el (|ue lu dois reserver plus partieuliercnient au souverain au-leur de toutes elioses, dc inc laisser pour nia |)art les tresors cnfouis sous le sol dc inon jardin, non pas que j'imagine qu'ils puissent etre plus coMsidernhles que les premiers, mais parce (|u'on ne jiourrait les exiraire sans detruire les plantations dont je lire ma nourriture, el les lleiirs (|iie je eultivc pour le plaisir (le nies yeux. Dlcii iiic preserve dc siicrifier jamais, a la folic envic d'cnlasser dans incs colFres Ic md-lal corrupteur (|ui cngendrc tous nos maux, le parfum d'une seulc rose ! »

Apres avoir prononce ces paroles, Abou-Bedil se retira dans ses bains, car c'etait I'lieure des ablutions.

Quant moi, je lU appcler des ouvriers, je les conduisis dans les soulerrains, et je leur ordonnai dc les d^i)aver sous mes yctix dans toute leur eleiidiic. Les liugols dc I'or le plus pur v etaicnt entasses en si gran-de quantite qu'apres en avoir compo-se la charge de toutes les betes de somme (|u'il fut possible dc se procu-rer dans Ic pays, j'eus le regret d'en laisser presque autant que je pou-vais en enlever ; mais je ne manquai

pas dc me faire honneur ile ma mo-deration forcee, en exagurant <lcvant le schcick Ic nonibrc de la valcui (les tresors que je hii laissais, eomme s'il avail dependu dc moi dc les lui ravir. « Tu sauras done ou les rc-trouver, di l Ic vieillard en souriant, quand tu auras epuise ecux qui t'appartienncnt, car jc fais vaui, sur le saint livre du Koran, de n'y tou-cher de ma vie. Donne mainlenant a ceux qui out travaille sous tes ordres tout cc (|u'ils auront la force d'cmporler de ce metal, et com-mande-leur dc reeouvrir le resle avec toule la solidile qu'ils sont ca-pables dc metlrc dans Icurs ouvra-ges. Puisse eel or etre plus profon-demcnt enfonce encore dans les entrailles dc la terre, et y deiiicurcr jusqu'a ce que mes main's Ten reli-rcnt. II n'y fait du molns point dc mal. »

.I'elais si impatieni dc jouir du mon opuk'nec que je fus pre! a par-tir le lendcmain avanl la nalssancc (lu jour. Lc scheick elait deboul comme moi. mais c'etait jiour con-tcm])ler le lever du solcil et i)our vi-siter ses lleurs. Quand i l me vit dis-I)os6 II m'eloigner : «Mon flls. me dit-il. veuillc le de l t'etre dd-sormais plus favorable qu'il ne I'a (5te jus-qu'iei ! Tu es riche entre tous les hommes, ct la richesse enlrauie ii sa suite ))lus de malhcurs <iue tu n'en pcux pr(jv(i)ir. Soulage ceux qui souf-frcnt, el nourris ceux qui onl faim : c'est Ic senl privilege de la fortune qui mcrile d'etre envid-. Evile Ic pou-voir, qui est un piege lendu par les jnauvais esprits aux Ames les plus innocenles.. Evile mfime la fervcur dc ceux (|ui sont puissants. car on ne roblicnt presque jamais au prix dc la libertdi et du bohlwur. Clicrclie cependant h te concilicr leur bien-

vcillance el a t'assurer leur ap.pui. par les nioyens dont tu le scrviruis pour lc gagner des clients dans la cla.sse moyenne, e'esl-a-dire par des presenls proporlionnii-s a Icurs bc-soius ou a leur cupidite. Toutes les classes sont d-galcmciit soumises a la seduction de I'or ; i l n'y a que fc taux de changd". Ne dcidaignc pas d'achcler au meme prix la prolcc-tion (les eourlisans, sans laquellc i l scrail insensii de compler sur la ])ro-Icclion du maitrc. ,Ie n'ai plus que Irois mots a iijouter a mes conseils : sois indulgent el niisericordicux en-vcrs lout Ic nionde, ne le mt'lc pas des alfaircs publiques, et tfiflie d'ap-jircndre un metier. »

La-dessus, .\bou-Bcdil iiic bi-nil, ct rctourna, Iranquillc, a .ses roses.

Tandis (pic je clieminais vers Hag-dad, je niedilais ecs sages conseils dans mon espril. el je presscniais dc plus cii pjus la nccessitd- de signaler mon enlrt'c dans la vilic par un ma-gnili((uc pr('scnt aiii ealifc mais jc n'y .poiivals pcnsb^ "sans m'clVraycr du saerillcc (pie je serais oblige de faire a celle mesure de prudence, el je i)romenais sur mes tresors un re-gard inquiel el jaloux. en clierchantl des moyeus de nc pas in'on sd'i)arer. .Nous arrivamcs enfln aux portes de la cite souverainc, dans une plainc propre a noire campcmcnl, qui s'etcndail sur un des c(')l(!\s de la rou-te. Lc c(")l(j oppos(' elait occu,])6 ))ar une autre earavanc, dans laqucllc je n'cus jias dc peine a rceonnatlrc les bandits cpii m'avaicnl di'pouilli' au dd'scrl, avec Icurs chameaiix charges dc mon or. Les vctements que j'avais re(^us(]c la liberalite d'Ahou-Bedil me dcguiscrciil heurcuscmcnl a leiirs yeux. ct je passai asse/ |)res d'cux pour m'assurer dc ma di-couverle sans cxciter leur defiance. Comme jc

^m'l'lais accoultime a la perle de ces ricliesses, et qu'cllos ii'iiuniient fait cn cc moment qu'augmenler mes em-barras, celle rencontre inopinee me suggcra un desscin (pii salisfaisail a la fois mon avarice et ma ven-geance, et que jc me halai d'exeeu-Icr, aprt's avoir mis mon eseorle sur ses gardes conire dc si dangcreux vcisins. J'cnlrai done seul a Bagdad, el je mc rcnilis sur Ic champ au pa-lais du ealifc, car c'etait I'licurc ou il licnt ses audiences, (pii sont ou-verles a lout le nioiule.

II faiil vous dire, seigneur, que remi)ire des califes venail de rccc-voir un de ces rudes eehccs qui ont cnlln cause sa mine, cl (pie lc sou-verain rd'gnant n'avail Iroiive moycn d'y porler remede qu'en levant sur ses pcuplcs un inipol exorbitant qui meiia^'ail de devenii- iinc source dc si'dilion el dc revollc. ("est dans ces cireonslanccs (pie jc me pri-sentai (levant lui. non sans eolorcr mon hisloire d'un de ces mensonges que la mysterieusc originc de ma fortu-ne mc rendail a loul moment neces-saire. car c'est la Tineonviinicnt in<j-vilablp (Ic loiile fortune qui n'a ])as ell- acquise par un droit legitime ou par un travail assidu.

« .Souverain comniandeur d e s eroyanls. lui dis-jc aprt's ni'etre prosternc trois fois ct avoir frap.pi-Irois fois dc ma Icte le jiavd' de son palais, lu vois a tes picds le malheu-rcux Donban, prince du Fitzistan, ( basse de ses Klals par rambition cruelle d'un frerc, el (pii vicnl clier-cher dans les liens une deincure hos-pilaliere et un Iranquillc repos. Lc Tres-Haul mc garde pourtant d'ag-graver les chargcs dc Ion empire des frais d'une hospilalite importune ! .I'ai souslrait mes Ircsors a la rapa-eile de mes ennemis, cl la part que

d'alfrcux malhcurs m'onl laissee nie suflU largonient aux bcsoins d'une exislcnce digne du rang que i'ai Icnu dans la Perse. Par un falal hasard. j'en avals dirige la jilus fr.ible portion par les voies ordinai-rcs, ct c'est celle qui m'aeeompagnc aujourd'hui. L'aulre, que j'eseorlais (le ma |)crsonnc dans les routes du di'scrl, m'a eld* voli-c par mes cscla-ves, qui m'ont assassinc et laissd' pour mort dans une rd-gion eloignd-c. .Miraculeusemenl sauvd- du trd'pas, i'ai rejoint cc matin, la premidn-e parlic de mon eonvoi aux porlcs d.> Bagdad, ct Ic Toul-Puissant a pcriiiis (pie je reconnussc l'aulre dans une caravane voisinc, au moment ou jc venais deposer a les gcnoux I'assu-ranee dc mon dd'vouenient filial, (^el-Ic-la, qui peut dispenser tes jieuples (III paycmcnl d'un impcM rigourcux el dilficilc a prclever. el qui te four-nira dc siircroil tout ee qu'il faul d'or pour salisl'airc a rcnirelien de la magnillecnce royale. I'apparlien-dra sans ri'scrve. si lu daii-nes en re-ccvoir riiommage. II siilVira. pour la faire enlrer dans ton trd-sor, que tu ni'aceordes une trouiie do soldats disposd's A s'en emiiarcr sous mes ordres, et que lu m'autorises a faire ilist ice de mes assassins. »

«Nous rccevons ce (pic lu nous olTrcs, et nous t'accordons ce que tu nous demandes, repartil le calife ; mains ce n'cst jias a cela que nous horncrons nos graces. 11 y a trois mois que noire grand vizir cherchc a rcnid'dicr aux emharras de I'em-liirc. sans y avoir rcussi. tandis que la vivacild' dc Ion intelligence vienl de nous cn d61ivrer en un moment. Hale-toi d'cxd'culcr ee (|ue lu nous proposes, ct dc prendre sa jilace au-lird's de nons, car telle est noire vo-Iont(i».

('e langage me fra.ppa de confu-sion et de terreur, parce que je com-jircnais jjour la premiere fois que la foriune ne lient pas lieu de tout. .I'i'lais a peine initi); a la connais-sance des lettres vulgaires, et, par consequent, incapable d'exercer les fonctions dej jrand vizir, dont I'eloi-gnenient oi'i j avais* toujours vecu des alfaircs me faisail eoncevoir une idd'c exlravaganle. Je ne me trouvais

id'aptilude rd'clle qn'a d'tre ricHc, etat •pour lequel j'iniaginais qu'on a tou-jours assez (i'esprit. et les excmples ne mc manquaicnt .i)as. D'ailleurs, s'il faul I'avouer. j'estimais ma con-dition fori au-dessus de celle du grand vizir et du ealifc lui-mcme. el jc ni'ctais jiropos)- plus d'une fiiis, dans mes projets de grandeur fu-ture, d'achcler un jour rem])ire du monde. .Ic declinai done, sous les I)ri'lexlcs les plus specieux que mon iinaginalion me put suggd-rer. la hau-le favciir dont ni'honorait le eoni-mandenr des eroyanls, et je fus assez hciireux pour colorer mon orgueil des apparences de la modestie et de el (le la vcrlu. 11 n'y a rien dc plus aisd> que de se donner les honneurs de la niodilM-ation quand on n'a rien n desirer. (A suivre.)

Le Gfrant : D . PLOUZBNKBC Qulmner, Imprlmerie CornoDaillalse.

Certifld par le G<rant aonssign^.

Quimper, le

Vu DOur la IdRalisation de la siRnaturc ci-contre.

Mairie de Quimper,

LB U A I U *

56' Ann6e. ^Cf. Vendredi 21 AVri l 1939.

Paraissai I l e V E N D R I D I

L E NuMifiRo: 4 0

G E N T I M £ S

L'Union Agricole E T 1 9 I A B I T I 9 I E

O i ^ a n e R ^ p u b l i c a i n D ^ m o c r a t i q j i e ; . e t • R ^ o n a l i s t e d e I ' O u e ^

Le seui argument auquel soienl s^nsi-bles les dictitiBurs de Rome et de Berlin est •'argument de la force.

Nous ne devons jamais Toubller.

ANNONCES ET RECLAMES Reclames (4* page), la l ignc. . . 1 fr. 75

~ (3* page), — . . . 2 fr. 25 Annonccs judic. et volont 2 fr. 75

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Ce qui se passe

A la C. F T C La C.F.T.C.. a tenu la 0!)' sossion

dc son comite nalionnl. A cetle occiision. Mgr

Valcri, nonce aposloluiuo. Vi i l iT io 11 pro

)pi ' l : inl l:i sol e I 'Kglise

nonce un discours, ni licitiide constante regard des masses laboriciises el la bienveillance toiile parllciilii're du pape defiint et de son successeui Pie XII pour le svndicalisnie chre tien.

Le paquebot Paris en feu Un grave incendie s'est declare

niardi soir a bord du paquebot Pnrix aniarre au port du Havro et qui de vait partir le len<leinain pour New-York.

Loa itrangera devront aervir

Le gouvernenient vient de prendre un decre'Moi relatif a I'extension au.x Etrangers beneflciaires du droit d'asile. dt>s obligations iniposees aux Fran^ais par les lois de recru-tenienl et la loi sur I'organisalion de la nation en temps de guerre.

L'Allemagne veut attirer I'Eapagne

vera I'axe Borne-Berlin On sail que I'Espagne a adhere iiu

pacte anti - koniintern. I-'AIIOHUIKHC proflte de cette occasion pour cs-sayer d'attirer Franco vers la poli-tique belliqueuse de I'axe Home-Berlin.

La « Boersen Zeilung » insinue que la puissance de rAngleterre Gibraltar e; la predominance de la France au Maroc sont incompa-tibles avec rcgalite des droits (le I'Espagne. 11 coriclut en exhortant I'Espagno a |)roflter <lc la conjonc-ture favorable pour renouveler son artiiquc gloire.

Mais alors '? La Mediterranee ne pourrait pas devenir une mer ita-lienne, « marc nostrum » ? ! !

M. Oatenoo dana lea capitalea europ^eDnes.

M. Gafenco, ministre des Affaires Etrangercs de Houmanie. entre])rend un circuit des capitales europeen nes.

II s'arretera successivement a Ber-lin, & Bruxelles. a Londres, a Paris ct ft Rome.

Dans cbacune de ces capitales il aura d'importants sntretiens politi-ques.

L a couronne d'Albanie an roi d'ltalie.

I'ne mission albanaise, dirigee par M. Verlaci, s'est rendue au Quiri-nal, a Rome, ou elle a olTert la cou-ronne d'Albanie au roi Victor-Em-manuel. Celui-ci a acct-ple.

Le SO' anniveraaire du FUbrer.

Hier, jcudi 20 Avril, le chancelier Hitler a fete ses cinquante ans. Ce fut un jour de fete nationale pour toute le territoire du Reich grand-Allemand, y compris le «protecto-rat > de Boheme et dc Moravic.

La orlae miniatirlelle beige n'eat pas encore d6non6e. M. Plerlot avail arrete la compo-

sition de son Cabinet, quand le congrts extraordinaire du parti ou-vrier refusa d'approuver la partici-pation des socialistes au gouverne-ment.

M. Pierlot a done du renoncer a former im cabinet tripartite.

Et la crise continue. Les socialistes ne s'inclinent meme

pas devant les dangers de la situa-tion inlernationale.

M. Pierlot a flnalement constitue un cabinet bi-partite, catholico-libe-ral.

Le Japon oocupe lea Ilea Spratly.

Japon a oocupe les lies Spra-tly au Sud-Est de I'lndochine, Ce sont de simples Hots dont la France avail i)ris possession en 1933. Le •lapon protesta contre cello an-nexion. Depuis I'atraire traina en longueur ; la France venail de pro-poser de s'en remetlre a un arbi-trage, quand le gouvernenient ilc Tokio. profllant des diiriculles de la politique europeennt? decida d'an-nexer puremenl el simplemeni ees lies.

Les Spratly consliliienl pour le .]a )on, une position slrategi(|ue noii-ve le sur les routes nuirilimes an-glaises ct frangaises.

Le "Yankee-Clipper" eat de retour en Amirique.

L'hvdravion geanl americain y«;i-kee-CUpper a amtri a Baltimore, venant des Agorc.s.

Au cours du voyage aller el retour qu'il vient de terminer brillamment, 11 a parcouru 17.800 kllomfclres. en 84 heures de vol. soit h la vitesse moyenne de 212 km. ft I'heure.

Aooidenta et cataatropbea. A 100 kilometres de Calcutta du-

des anglaises), deux trains sont en-tr6s en collision. On comple 27 lues el 31 blesses.

— Aux Elals-l'nis. une lornade a ravage les Elats du Texas et dc la Louiiiane. 41 morts et 170 blesses.

Un projet de loi inacceptalile Nous ne connaissons pas encore le texte du projet de loi qui

r ^ ! I i rntonte question des Congregations/be redaction doit etre smgulierement ardue pour exiger tent d'efforts et de temps r r ^ r ^^J " certoines indiscretions, les auteurs du projet nous rameneraient Purement et simplement d quarante ens en arriere a I epoque de Waldeck-Rousseau et de Combes. Pour donner satis taction aux trop )ustes revendications des Anciens Combattants et aussi pour ne pas effaroucher le clan des sectaires inquietants lis auraient trouve la nn^agnifique combinaison suivante, melange h^te-roclite des lois de 1901 et de 1904. _ Les Congregations p l r r o n t exister en France, mais d deux conditions :

gouverne^eSle '"" ° ^^^et I'autorisation

intJrdit^ d'enscigner leur soit formellement Ce projet, d'enfantement douloureux, verra-t- i l le jour ? En tout

cas, d ores et deja, nous declarons tout net qu' i l est inacceptable

hL'Jnn '1 'i® A- C. et des Anciens Com-battants a plus amere des derisions, et celo, au nom du Droit, au nom de I Histoire.

Et d'abord au nom du Droit. S'il est un droit naturel indiscu-table, c est ce ui que possede I'homme de s'unir d ses semblables pour obtenir le plein epanouissement materiel, intellectuel ou social de tout son etre. L'enfant ne demande pas d I'Etat I'autori-i sotion de naitre. Quand il a grandi, il n'a pas davontage d lui demander I autorisation de s'associer. Cette libre faculte d associa-tion, Il la t ient de sa nature meme, qui reclame la cooperation col-lective pour la realisation du plus grand bien de chacun. Qu'i l

de I'esprit, ou de I'ame, I'association est une hberte et un droit, et bien souvent une necessite et un devoir. II n est done pas de la competence de I'Etat de creer ou de supprimer tel ou tel groupement, de lui conferer, de lui refuser ou de lui retirer arbitrairement la personnclite juridique Tout son role consiste a enregistrer, d sanctionner cette personnalite que le groupement t ient de lui-meme. Le retrait de la personnalite n'est legitime que si I association s'en montre indigne par son but con-traire au Bien commun, ou cesse d'en etre digne par les moyens employes pour atteindre son but. Et ici, comme toujours quand il sag i t de maintien ou de suppression d'un droit, c'est affaire au juge et non au legislateur.

Tel est le Droit. La vieille conception issue du Droit romain, d apres laquelle les particuliers ne pouvaient constituer de person-nes morales que par la vertu de I'autorisation gouvernementale, est au)ourd hui perimee. Elle Q succombe sous les coups de la vie si bien que le legislateur actuel frangais a du, « volens, nolens », aban-donner les principes de controle de I'Ancien Regime, ou de suppres-sion de a Revolution, pour s'acheminer vers la pleine et entiere liberte d association.

Aussi I'Association est-elle actuellement le Droit commun dont t o u t p les personnes peuvent user « sons autorisation ni declaration preoloble* (article 2, loi de 1901). Pourquoi alors I' interdire aux seules congregations ?

Parce qu'elles poursuivent un but religieux ? Mais depuis quand e but religieux est-il interdit par la loi ? Si oui, effacez de la legislation frangaise les lois qui declarent que la Republique garant i t la liberie des consciences et des cultes ; supprimez les, diocesaines et toutes les associations pieuses ; agissez d la facon d Hit ler et decretez que la vie religieuse est desormais interdite en rrance.

_ Sous un regime de separation des Eglises et de I'Etat, sous un regime de neutralite et de laicite, imposer aux Congregations I'obli-gation gouvernementale pour exister est un non-sens.

Et une mystif ication aussi. L'histoire n'est pourtant pas tres ancienne rnais combien de nos legislateurs I'ignorent !

En 1903, pour obeir d la loi de Waldeck-Rousseau, soixonte congregations d'hommes et trois cent quatre-vingt-quinze congre-gations de femmes deposerent dans les delais et les formes voulues eurs demandes d autorisation.

cci demandes ? Vo id d'un mot : PAS UNE SEULE N 'A OBTENU SATISFACTION. _ Pour les hommes : cinquante-cinq Congregations ont ete etranglees sans meme que leurs dossiers aient ete ouverts. Les cinq autres attendent toujours qu'on delibere sur leur sort.

Pour les femmes : quotre-vingt et une congregations ont ete supprimees sans discussion ; les trois cent quctorze autres atten-dent toujours, po.ur exister, que nos parlementoires aient le loisir ou la bonne volonte d'etudier leurs demandes.

SI bien qu'd I'heure actuelle, les gouvernements se trouvent dans la peu glorieuse impasse suivante :

Trois cent dix-neuf congregations devraient etre dissoutes, puisqu elles n ont pas obtenu I'autorisation gouvernementale ;

Mais ces trois cent dix-neuf congregations ne peuvent pas etre dissoutes, puisqu'elles ont fa i t des demandes d'outorisation qui n ont ete ni rejetees, ni meme examinees.

Et cette ploisanterie de mauvois gout dure depuis trente-six ans Et on voudrait lo recommencer ! Et I'on transformeratt d nou-veau le Parlement frongais en espece de concile laique, charge de decreter sur les regies, les vceux, le but, le costume des instituts religieux le nombre et la qualite des sujets !... Qui, diontre, a ima-gine de le ridiculiser d ce point ?

Et d'aijieurs, qui vous di t , legislateurs d courtes combines, que les Congregations, instruites par I'experience, se preteront d nou-veau 0 cette lamentable comedie ?

Et si elles ne s'y pretent pas, que ferez-vous ? Les expulser ? — Vous n'y pouvez songer. Fermer les yeux ? — C'est I'incoherence qui continue et I'ineo-

herence n est pas une qualite dont le pouvoir ait lieu d'etre bien fier.

Traitez done serieusement les choses serieuses, et revenez au bon sens.

L'association est un droit naturel que vous n'avez pas d creer, mais d proteger. Les personnes, les religieuses, comme les autres'" s en servent. Vous ne pouvez I'empccher ; I'experience est Id' Tronsformez done leur existence de fa i t en existence legale en la ^nijmpttnnf nn Hrrtif (« —.1. x ^ i

La Fraocc st ringletemi yaniDllssiiDi

et da la fioflniaiiiB

du pays.

Une eacadre allemande aur lea cdtea d'Eapagne.

Le gouvernement allemand a in-forme les gouvernemenis anglais ct fran?ais que les exercices do la floltc allemande qui ont lieu chaquc an-nee au priiileiiips iiuronl lieu cette annee au large des coles d'Espagne

D'iitilre pai':, MM. fitTRbbels el Gmring el le comle Ciano assisle-raienl au dellle de la victoire qui doit avoir lieu a Madrid au debut dc Mai.

Apres s'clre longuenient eon corles, MM. Chamherlain et Da liulier ont decide d'i'tendre a la (irece et a la Rouinanie la garan tie (le I'Angleterre et de la France

Voiei le lexte do leur declara l ion concertee : ^

<t Le <ioiii)crncment frani^ms (ittiu-hc la plu.i arande importance a prevcnir touie nwdificalion imposi'c par la force ou par mcnacc de la force au « .statu quo •» duns la Mediterranee dans hi peninsule halkanique.

GlikCE ET 'HOUMANIE « Prenant en consideration les

inquietudes spdciales que les eve nements. dc ces derniercs semai-nes ont fait nadrc, le qouverne ment franqais a. donne en consd-qucnce a la Roumanie ct a Grecr I'assiirance particuliere qu'au cas ou une action serait cntrepri.se, qui menaccrait clairc mcnt I'independance dc la Rou manie ou de la Grece et a laquelle Ic gouvernement ronmain ou ' gouvernement grec estimerait qu'il est dc son intdret vital de resister avec ses forces nationalcs le gouvernement :franqais .se tien dra pour engagd'a lui priter im mediatemcnt toute I'a.ssistance eh .son pouvoir."

«Le goiwern&thPnt anglais adoptc la meme attitude.

POLOGNE « Le gouvernement fran(;ais,

I'.'aulrc part, n etc hcurcux de la conclusion des engagements rdci-proqucs dc la Gra'nde-Rretagne ct dc la Pologne, qui ont decide de se donner un appui mutuel, afin de dvfendrc leur inddpcndancc .si dies etaicnt directemcnt ou indi-rcctement menacdcs.

« L'alliancc franco - polonaise est d'autre part confirmee par le gouvernement fran^-ais et le gou-vernement polmnais dans le meme esprit. La France et la Pologne se garantissent immcdiatemen't et dircctement contre toute menace, directc ou imlirectc, qui porterait atleinte a leurs interets vitaux.

« \os (mibnssadeurs communi-quent aujourd'hiii meme cette de-claration a tons les gouverne-ments interesscs, et en particulicr a la 'Jiurqiiic.

EXTENTES Gf:NitRALISHES « Protection 'du\ territoire dc la

Francc ct dc son empire contre toute attcinte directc ou indircctc, a son integrilc ct a .ses droits, rc-chcrchc, dans Vuniquc souci dc la paix, dc toutes les ententes projares a as.surer la protection .solidaire des pcnples contre toute entreprise mena^ant leur indd-pcndancc, telle est la politique que le gouvernement frangais a suivic, dans la conscience de ses respotmibilitds ct dans I'inflcxi-hle ddtcrminatioon de ne rcculer devant aucun des devoirs que lui impose la sauvcgarde des desti-nees de la Patrie. »

X Cetle declaration a produit une

profonde iiupre.ssion en Allenia-Kne.

La i)re.sse, sans doule, ienle de ri^duire I'iniportanee ile la deei-•sion pri.sc par I 'Anglclerre el la Francc, en assuranl que personiic ne menace la Roumanie ni la Grece.

Mais certains mil ieux dir i-jcanls du Reich, ct en part icul icr c.s mil i tniros qui n'ont pas perdu

loule inlluenec dahs ce pays, s'ef-fraient de la vaste coali l ion qui est en train de se former contre les fauleurN de guerre <le Rome et "e Berlin.

Jean DAURAY.

Vera un pacte d'asalatanoe anglo-aovi6tique.

Des conversations anglo-sovidti-ques ont lieu actuellement en vue de la cooperation russe dans un syste-me de securilc collective, auquel adhereraienl lous les pays euro-peens susceplibles d'etre ' viclimes d'uiie agression non provoqude.

Mais la Pologne el la Roumanie accepleront-elles d'auloriser le pas-sage des troupes sovieliques sur leur territoire ?

II est clair cependanl (jue cette eclaratioii ne sufl lra pas a de-

tourner les deux dictatcurs de leurs desseins belliqueux et que Hit ler et Mussolini essaieront cncore sous peu de r^aliser un autre point du programme qu'i ls se sont tracd.

Sera-ce du c6t6 de Dantzig et u couloir polonais, ou du cotd

de I;i YoMgoslavie, ou encore du cote de Tanger, face :i Gibraltar.

L'avenir nous Ic dira. En attendant, la France et

I ' ^ j ^ le te r re ont inleret a se lenir, plus que jamais, prates i toute dventualit^.

I'AHtWQUE BMB Lil BAUMCE

Oil MESSAGE PRECIS DEM.ROOIiEirELT afl G M e r HITLEB et H M. MDSSOUNI

M. Roosevelt, president des Etats-Unis, a adresse d M M . Hi t -ler et Mussolini un telegromme qui est un nouvel appel d la paix

« Des ccntaines de millions d'etres humainx vivent aiijourd'hui dans la crainie constante d'une nouvelle guerre ou meme d'une serie de giierres... »

Or, une nouvelle gusrre serait la ruine commune.

« ... Le monde enlier, nations vic-torieuses. nations vaincues, nations neulres. souffrira. Je me refuse croire que le monde soit necessai-remenl voiie a un tel dentin. Au contraire, il est clair que les chefs des grandes nations ont te pouvoir de liberer leurs peuples du desastre imminent. II est egalement clair que, dans leur esprit el dans leur cceur. les peuples eux-memes disirent que leurs craintes prenncnt fin... »

Et M. Roosevelt met les dicta-feurs en face de leurs responsa-ailites.

« II est cependanl necessaire, mal-heurcusement, dc se rendre comple des fails recenls.

« Trois nations en Europe et une en Afrique onl vu mourir leur inde-pendance. Un vaste territoire, dans une autre nation independante de rExtreme-Orient, a die occupe par un Etal voisin.

I D'apres des riimeurs persislan-tes, que nous espirons mat fondees. d'aulres acles d'agression seraient envisages contre d'aulres nations independantes... »

Cette situation ne peut durer et il fout parler net.

« Vous avez affirme, a dc noni-breuses reprises, que ni vous, ni le peuple italien ou allemand ne ddsi-rez la guerre. Si cela est vrai, il ne doit pas // avoir de guerre. Rien ne pourra persuader les peuples dc la terre qii'une puissance a le droit ou Ic besoin d'infliger les consdqiiences de la guerre a son propre peuple et aux autres, d mains qu'il ne soit evident qu'elle defend son terri-toire... »

pas

Le President des Etats-Unis se propose de jouer le role d' inter-mediaire et il demande aux deux dictoteurs :

« Etes-vous dispose a donner Vas-siirance que vos forces amides n'al-laqiieronl ou n'envahiront le terri-toire ou les possessions d'aiiciine des nations independantes suivantes : Finlande, Esthonie, Lettonie, Lithiui-nie. Suede, Norvege, Danemark, IIol-lande, lielgique, Grande-Iiretagne el Eire, France, Portugal, Es'pagne, Suisse, Liechlenslcin,' Liixemboiirg, Pologne. Ilongric, Roumanie, Yoti-gcslavic, Russic, lUiUjarie, Grcce, Turqiiic, les Etals arabes, Syric, Pa-Icsline, Egi/ple el Iran ?... i

Cette assurance, M Roosevelt a demande pour dix ans au mi-imum. « Si une telle assurance est donnce

par voire gouvernement, je la trans-mellrai immediatemcnt aux gouver-nements des nations que j'ai cilees ct je demanderai en meme temps si ~ re dont je siiis raisonnablement certain — chacune des nations mcn-lionndes ci-dessiis consent a son tour

donner la meme assurance pour que je puisse vous la transnieltre.

Des assurances reciproqiies Idles que je les ni indiquees apporteronl au monde enlier une part de .soula-gement immedial... »

Et en cas d'accord, le President des Etats-Unis propose la reunion mmediate d'une conference du

desarmement et d'une conference economique mondiale,

... afin que toutes les nations soient mi.ses a meme d'achcter et de vendre sur un pied d'dgalitc sur le niarchd mondial et de posscder Vassurance

obtenir les malieres et les produits necessaires i, une vie cconoinique paisible... »

X Ce message de M. Roosevelt a

produit une profonde impression dans le monde entler et surtout en Europe.

La grande majorite des Etats approuvent et fel ic i tent le Presi-dent des Etots-Unis.

Seules la Hongrie et la Bulgaria ont paru rester indifferentes. La presse de ces deux pays a publie le message, mais a evite de le commenter.

Faut-i l en conclure que Buda-ist et Sofia approuvent Hit ler et ussolini ? Leur silence ne s'ex-

pliqueroit- i l pas plutot par la cralnte des represoilles ?

La presse d'Allemagne et d ' l t c lie qui, on le salt, ne peut dire que ce qui est autorise par Hit ler et Mussolini, offecte de n 'o t tc -cher au message Roosevelt qu'une importance secondaire. Certains journaux considerent ce message comme une simple « reclame inte-rieure destinee d servir la reeiec tion de M. Roosevelt pour une troisieme periode ».

D'outres vont jusqu'd insulter le President des Etats-Unis et jusqu'd pretendre qu' i l pousse « les peuples europeens d une guerre contre les puissances d'or-dre, cela d seule f in de faire de bonnes affaires en vendant des armes et des gaz asphyxiants et ainsi de pouvoir dissimuler ses echecs dans le domaine de la po-litique interieure ».

La presse itolienne s'est mon-tree discrete le premier jour. Elle semblait attendre les reactions de Berlin avant de s'engager Avec un jour de retard -sur la presse allemande, elle a insulte M. Roosevelt et mis en doute la sincerite de ses sentiments huma-nitaires. De plus en plus, Musso-lini devient le fidele second de HiMer ; de plus en plus, la polit i-que exterieure de Rome est dir i-gee de BerJin.

Aussi peut-on prevoir que la reponse du Duce ne differera guere de celle du Fuhrer. Celui-ci ne repondra que le 28 Avuil, de-vant le Reichstag, specialement convoque. Sa reponse serait, d i t -on, negative et comporterait peut-etre des contre-propositions.

X I en est qui s'etonnent de

I'accueil reserve en Allemagne et en Itolie au message de M. Roo-sevelt. Et pourtant ? ! Croit-on qu' i l suffise d'un discours — quel-que eloquent qu' i l soit — pour decider Hit ler d abandonner brus-quement sa politique de violence, sa politique de la force, sa poli-tique du chif fon de papier ?

Le geste que M. Roosevelt a accompli avec courage aura eu pour ef fet de mettre publiquement les dictoteurs en face de leurs responsabilites. Le President des Etats-Unis ne cherche pas de pe-riphrases pour dire d Hit ler et d Mussolini que la guerre, si guerre ' y a, ne peut venir que d'eux.

A eux de dire si vraiment ils veulent la paix. C'est, en bref, ce qui leur est demande.

S'ils repondent non, ils se desi-gneront «ux-memes comme les ogresseurs. Et leur at t i tude oppor-tera d la France et d I'Angleterre ' 'appui des Etats-Unis et de tous es peuples libres et pacifiques du

monde. Si leur reponse est af f i rmative, ne s'ensuivra pas pour autant

que nous puissions reldcher notre vigilance. Rome et Berlin ne sont pas d un nnensonge pres. L 'Autr i -che annexee, la Tchecoslovaquie ecartelee et rayee de la carte de I'Europe, la petite Albanie enva-hie et pietinee, sont autant de preuves vivantes de la desinvol-ture avec laquelle Hit ler et Mus-solini pratiquent la politique du chi f fon de papier.

Nous serions vraiment inexcu-sobles si nous nous loissions du-per une fois encore.

II est un proverbe arabe qui di t : S'il te trompe une fois, c'est lui qui a t o r t ; mais s'il te trompe. deux fois, c'est toi qui as tort.

Peu nous importe que la re-ponse italo-allemande au message de M. Roosevelt soit af f i rmat ive ou negative.

Dans les deux cas, notre devoir est le meme : etre forts. L ' l ta l ie et I'Allemagne ne reconnaissent qu'une loi, la loi de la force.

Pour les brutes, la crainte du chatiment est le commencement de Ic sagesse.

Pour les dictoteurs aussi. Beaucoup plus qu'd un discours

ou d une adjuration de M. Roose-velt, Hit ler et Mussolini seront sensibles aux arguments que cons-t i tuent des armees au courage indomptable, puissamment out i l -lees et pourvues de tout le mate-riel que necessite une guerre mo-derne.

II faut des honines... II faut des jeones

la vuille du Congres jaciste qui va mettre en pleine evidence les problimes paysans, «A /a Pago vient de consacrer un numero spe-cial a ceux-cl. M. Le Cour Grand-maison a ecrit I'arlicle de tete que nous repnoduisons, magnifique pre-face de cA acte que constitue la publication d'un tel magazine.

Dans un article tou» m e n t , M . Lucien Romier remarquoit que si rAllemogne annexe de nou-veaux territoires et tire d'en een-querir encore d'outres, c'est porce qu elle a le souci d'ossurer son rovitoillement. Et il ojoutoit : il ne semble pas qu'aiiieurg on ait compris I'importance de ce pro-bleme.

Ailieurs ? n'est-ce pas, kelas ! le cos de lo France ? Au moment ou notre situation financiere exige qu^ nous tirions porti de t-^utes nos ressources, soit-on que n IS importons chaque o n n ^ p j r 15 mill iards de produits agri-coies que nous pourrions trouver chez nous ?

Ces 15 milliards que nout povons a I'stranger, ce sont nos culfivateurs fran$ais qui en sont prives.

Frustres de ces gains l^it imes, lis trovaillent pour des solaires de famine : on a calculi qu^ le tarif horaire, a la terre, ressort entre 2 et 3 francs I'heure — quotre a cinq fois moins... moins que le moindre des manoeuvres de lo ville voisine.

Comment s'etonner_dn lort qu'ils abondonnent, souvent a contre-coeur, la terre qui ne les nourrit plus ?

Depuis quarante ons, pris de 2 millions de foyers ruroux ont disparu, et le mouvement prend, chez les jeunes, une allure verti-gineuse.

Le jour approche oil nos cam-pagne seront desertes, mais, ce our-ld les ouvriers des villes

seront en chomoge, foute de clientele, et ils devront payer ou cours du change — a quel toux ? — le ble du Canada ou lo viande congelee de I'Argentine.

Le solut du pays exige lo res-taurotion d'une agriculture pros-pere.

Mois, pour restourer I'ogricul-ture, les lois et meme les subven-tions ne suffisent pas : j i fout des hommes, des hommes' de la terre, des « poysons» — otto-ches a leur metier, en conaoissont es besoins et les ressources, ani-

mes de la volonte de le sauver. Des hommes qui ne reculent

pas devant I'immense tache et le rude effort de sauver lo vie de nos campognes fran^aises pour sauver la Fiionce.

Ce sont ces hommes-la que lo I. A. C. o entrepris de former, et es resultats deja obtenus ossu-

rent qu'elle reussira. ^ Elle reussira a une condition :

c'est que vous, les jeunes, vous rcpondiez a son oppel.

Demoin, si lo mobilisation etoit decretee, vous socrifieriez tout pour sauver lo France sur les champs de botoille ; d quoi cela servirait-il si, foute de foyers peuples dons not campognes re-evenues prosperes, la France

etoit condomnee d lo decadence et d lo ruine ?

On pourrait oppliquer d I'ogri-culture le mot de Richelieu sur lo marine : sons lo terre, on ne peut ni soutenir lo guerre ni profiter de a paix.

Trop longtemps les dirigeants du pays ne I'ont pas compris : ils commencent d s'en rendre comp-te, et vous pouvez compter sur eux. _ Mais sons vous ils ne peuvent

rien : c'est de vous, jeunes pay-sons de France, que depend le solut du pays.

LE COUR GRANDMAISON.

L'armee frangaise est des main-tenant prete d toute eventualite.

Que I'Angleterre se decide d voter le service mil i toire obligo-toire ; que les Etats-Unis obolis-sent I'acte de neutral i ty et > ro -clament qu'ils sont pre|f d se ranger aux cotes de la Fronce et e I'Angleterre, et peut-etre arr i-

verons-nous alors d intimider les puissances totolitaires.

Si nous mettons lo force au service de la justice, la justice iniro par triompher.

J. G.

1

par laide apportee 'LeCoiDllesJaciSleS ie Credit Ayiicoie

a u x collectivites lurale^ (^iiicn-if:i. 1 , 1 ' M l i i ' l i i iri '

nvisi' (|iic 111 ItucIIUH I'frlc c iniiioi-. I 111' lioiiiu- ri'l.ilion ji 't inu'i ' do |)i'o|iiigiiiiiir. Vcill

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dc cc

S'.'Iiliri' lii-rl ili

III re/'

(11.r nil.

>1 f( IS •iirs V lil dc

I..1 I'

Les collectiviliis agriculcs. s.ins Ifsquclles, on doit Ic dire, la vie a la cani])agne nc serait pas possible, ne peuvent a leur i.our e.xisler pour la plupart que grace au Crirdil Agri-cole. Combien du tes organisalioii.s. cn cITct. n'oni pu clic ercees on n'ont pu I'onelionncr par 11 suile. U que parce qu'ellcs onl :r()uvc auprcs du (hx'dit .\gricole le roinpKMiiciil j indispensable des fonds dont ellcs l>a avaient besoin. Que de transforma- Hem-lions, d'amelioralions colleelives a ('eii\ la eampagne n'onl pu i'lrc en.repri- sinrl. i ! ses que grace aux cmpriints eoulrai'- pri'M ii tes a la Caisse de Cril-dit. (U- sonl ces iiinliori multiples ct bienfaisantes aeliviU's j ; i i i que nous voulons resumcr i d . lUII

Indiquons tout d'abord ipicllcs |)ar les sont les eollectiviti-s agricolcs sus- Ii ceptibles de faire des oiii^-rations luUtrn avec le Crctli- .\grieolc. Cc sonl loiil j , \r : i in d'abor*! cellcs qui groupcnl les agri- Voiidi eulteurs exploilanls ; Syndicals pro- i,, /•;,/ fessionncls. Socicles (r.Xssurances ,.;n-iiin (1 mutuclles agricolcs, SoeiC-tii's Coope-ratives de production et de ven'.e des prodnits agricolcs cl fi-dd-ratlons dc ces organisations et. d'aulre part, cellcs qui rcunisscnt les agricuKeiirs ou iiroprietaires ruraux : .\ssocia-tions Syndieales. Societes i r i n l i r i ' ; collectif agricole et les eommuncs rurales.

I) SYXDICATS I'liOriiSSIOWJClS lis peuvent se procurer aupres

<les Caisses de C.rcdit les avanccs ncccssaires pour le reglcmcnl des achats en commun de jiroduits. ins truments et malii'rcs nc-cessaires i I'exploitation de Icurs membres, ou V contracter un emprunt pour construction dc rimmeiiblc ou lis abrF.:ent leurs services.

II) soci£'rt:s ov cmsses D'ASSUKASCES Ml'TVELLHS

AGHICOLES r.lles peuvent prollter des avan

lages du Credit Agricole, soil en eontiaciant les einprunls qui pour-raient leur (Mre necessairc. cn vac de II .ir foncuonnemcnt, soil cn di-posant leurs fonds librcs dans ces caisses,

HI) COOI'EHATIVES AGKICOl.ES I 'aide du credit agrici^e c.sl indis-

pensable aux cooperatives agricolcs que ce .soil pour se procurer les prets a court terme qui leur pcrme tent de payer imun-diatemcnl im fournisseur, que ce soit pour s'assu rer une Iresoreric plus large ct ecoii ler leurs produits dans de meilleures conditions, que ce soil, enfln. lors qu' i l s'agit d'acheter. dc construire ou d'anienager Icurs balimcnts. leurs nii^gasin.s ou leur materiel et qu'i l est necessaire de contracter un em prunt a long terme et a taux reduit jour completer les apporis geniira enicnt insufflsanis (le leurs mem

Lrcs. Happelons i-galemcnt ([ue c'c.st

auyres des Caisses de Credit agri-cole que les Coo])eratives de ble se

Srocurent les fonds ncccssaires iiour

naiK-er les recoltes de bli; de Icurs .societaircs ei que c'est par leur in term^diaire qu'ellcs re^oivent des ineuniers le rcglcment de vcnles dc bl«; qu'ellcs effectuent. IV) COLLECTIVITES AGIUCOLES

Les associations syndieales cons-titm-es pour I'exi-cuUon et I'entre-tien des travaux de defense contre les eaux, de curage, de desseche-inent, d'assaini.ssement. d' irr igation et dc drainage, les Soci(;t(is d'inld-ret collectif agricole, qui ont pour objct de proc^der a rexeculion de tra-vaux agricolcs d'intd-ret collectif ou de doter une rd-gion ou une agglomc-ra'.ion rurale d'installations moder-nes d'interet collectif. peuvent ega-Icment bd-neficier des prets du Cre-dit agricole. II cn est de mcnie des Chambres d'Agriculture, des Socii-tes d'elevage. des Unions ou Fedd-ra-tions de Syndicals ct de Cooperati-ves ugricoles.

V) COMMUNES ET SYSDICATS DE COMMUNES

Uepuis longtcmps, les communes ct syndicals de communes peuvent obtenir des avanccs ii long terme dc la Caisse Xationale de Credit Agri cole pour les travaux d'd-lectriflca i ion rurale. Dc meme, depuis 1927 des prfits h court tcnne. ii moycn lermc ou long terme peuvent leur etre accordis pour Texd'cntion de travaux ayant pour objet Tirr igal ion, I'assainissement des tcrres et leur |)rolection contre les eaux. Le dc-cret-loi du 17 Jnin 1938, enfln, a au-torise les Caisses dc Credit Agricole a consentir aux communes cl aux .syndicals dc communes des prets pour tous travaux d'd-quipcment ru-r.nl qui aiiraient etc approuvcs ou subventionnes au prilalable ])ar le Minis^tre de I'Agriculture.

Ainsi done, le Credit Agricole. qui apportc aux agriculteurs une aide individuelle particuliercment hien-fai,sante, prete daus de multiples oc-casions son concours financier, tant aux organisations jjrofcssionncllcs agricolcs qu'aux communes rurales. On pci i i done afflrtner (|ue lc Cre-dit .Agricole intervient aujourd'hni avec frui t dans tous les rouages de la vie rurale et (pie son .iclion est devenue indispensable pour assurer le d('Vcloppemenl de noire economie rgricolc.

«(' J. prieri munioii dialogu M'.s, seiiMii'i Mir iiii'Miicr I'l

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di' l''l'iilii;(iis Ci'lle st'iinei', 1'. ;<roiili(' atHI

licldil'! ' Ill

,'III.V ini'd

pariu' ill' I; em irons,

siiiiiiu's d( leur assciiihlee g6n(^ralc annuclle, salU Corcllcaii, a Ponl-.Vven, Ic di-niaiichc ;i() Avr i l 1939, i'l 10 h, 30,

A 11 .siiilc ill- rasscmhlcc giincralc, \ i i irdii i l i i 's SI- relidroii l en corU'-gc ,1 i i i i icl i i 'r i ' poiii' di'poscr une pal-II' :i!i I'ii'd du inomimcul aux morls

l ine iMU' visi t' a la lombe de leur ini.'i'adi' Hotrcl, A i i i idi el deiiii, salle Corellcau, 111(1 Imiupii'l par .soiiscription. Les

' . el les syiiipalliisanls v sonl aleineiil invites, 1 ,'idlu''si(>us devroiil parvenir

I'

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'liie s 1I|H'S Mill's

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diimiee l.uni-

'iirs*. 11

Ir I!) Mim" an e .' ni, lOii

nil' ll!l ill'.

(.Miernt'ii siierl:il

d im 'ijiei'lnli'ili's), I I ,'(l spei'liili'lirs), di's si'iiiii'es : l(l(> , CilUl insilines en i;iu's dn ('.oiiyres.

Vi li.S I.I.; CONCdU'lS (l ;r;di i in iln i''inislere !U' sera

las' sfiileiiienl passive an (',(ingres ,(' seelt'iir de Hannalee a t'li' char-ii de iirdsi'iiU'r an Conuri's les hinsrs hri'liiiincs. Hi'ia des ri ' i ieli luMis md liv'ii id'in d'on'rir ime inter pri'taiion iiniieccable.

Nons deinandons mix .Secliniis dc s'unir i r in lcnl ion air. eongressisles grmipi'S a Paris. I,.e iimins (pu' eeiix qui reslcnl :in pi'iNs miisseid I'alrc I'evI de (oiiiniiuiirr iliiiuiiirlu- -.">,

fnformntiom Nominations, d.xns, 1;> Clergo

Par decision de Monseigiieur I'l". vcipie. Old t'li' noinim's :

lieelenr de Trebaliu. en menl de M, Moal, denii' pour raison de sanle, M. .li vieairc a Logonna-DaonlMs :

Heeleiir de (inis";(''n\. en reniida ccinenl de M, .Simon, demissioiinairi pour raison de sanle. M. .loseph C.a (lioii, '.ieiiirc a Sainl-INireidin ;

Vicaire a Sainl-Corcnlin, M. ,'( l.onis Cnui/.ieii. vieaire a Spi'Zcl

Vicaire a Spe'/el, M, ,Iean Kerb snrveillaiil a l.esneveii ;

Vieaire a (Inielali, I'"ran(;()is M(''iu'z. vicaire a Caiiiarel

Vieaire a ("aniarel. M. Pierre l.( Mir. surveillant a Sainl-Vves

Vicaire a I.ogonna - Oaoiilas, M Pierre dc Keroulas, surveillant Sainl-Vvcs,

isciili l l e r r r . vieaii'c a Doiiar-d(:'ecd(- a lircsl. le !l Avri l

rem place ^sioniiairi 'an PiO'/.ec

'an

.\l, . nencz

Chez les M6rfnlll^s Ml l i ts lres . I'A ( dU^( IM." t.

,'ii/li;illl/l/f/l((' ; lilkVs niil l laires faisanl

.Miiluelle dc Quimperle el les adherents ou pen-

la scclion, l icndronl

QUIMPERLfi

:r; 'am c rd

I ( •oil 1 M.

L'HAHMONIH SAIN T-MICIII'LL. Les mcnibi'cs de r i lar inoi i ie

Sainl-Miehel sonl avis('s ipie les ours ct les repclilions, suspendiis I monieni des feles de Piupies, onl pris depiiis le 17 .Avril el aiix 'ures lialiilnelle.s, l.undi el jendi,

dc soll'ege el de iiiiisiipie ; ri 'pi ' l i l ion ponr la elf(|iie ;

dl (I vendredi, lepi ' l i l lon 1 mnsiipic insli'unientalc.

M, l lol lc. soit i'l M, Madec on '. C.erlies a Quinipcrli'', soil an

I - ' nr. iioiir le ji'iidi 2' eonranl. Les prochaines Assises

du Finisldre l.a denxicuie session des Assises

du I'Mnislerc s'ouvrira le l i i i idi Ut Avril, a 13 li. DO, au I'alais de ,1ns-liee dc Qiiimiier, sous la prcsidcnce le M. Ilcrvieu, eonscillcr a la Cour I'Appcl dc Hennes, assiste de MM, .(' lioui'dellcs et Piijol de (Iliaigiieau,

jiiges a Quimper. ('.elle session est parlieii l icrcmenl

hargt'c luiisqn'cllc nc comporle pas moins de huil atVaires cl durcra liisipi'au mardi soir 2 Mai.

Voici lc r()le dc cette session Ltiiidi 2t Avril. a 13 h. 311, —

Allaire Nonua Diirand, It ans. pa Iron pccheiir a Penmarch. Allcnlals a la pndeur, Defen.wiir, Paugam ; ii i inist ire public, M. Brouard, pro-t nrenr de la Rciiubliqne.

Miirili 25 Avril. u 13 li. 31), — •MVaire Hcrlhcic ,Ican-Maric. .")1 ans aavigaleur en rclraitc a Ouessanl •Mleidals a la inidcur, Dcfenseur, M liouilionneau, dc Quimper ; niinis-Ifre public, M, Brouard,

Mcrcrcdi 21! Avril, d 13 h. 30. — Atfairc .1.... de ChAleaulin. .•Mtcntats a la iiudeur. Dd'fcnseurs. M' Alizon dc Quimper, el M° Masseron, de llri'sl, Miiiist(>rc public. M, Dd-siry siil.>slilnl du ])rocureur.

.Iciiili 27 Avril, a 13 li. 30, .Mfaire .Annand Guirriec. 33 ans inaiKvuvrc a Lambezellcc., Mcurire ni-fenseur, M' de L'Hi'ipilal, de Brest Minislerc iniblie. M, Dd-siry.

Vvnilrrdi 2N Avril, it 13"/i. 30 Alfaire Marie-Louise Bciizil, vcuvr Laurent, .")(i ans, sans profession >iorlaix, Assassinal, Dcfenseur. M' l.el'cvrc, de Morlaix. Minist ire pu 1)1 ic. M. Dcsiry,

Saiiicili 29 Avril. Allaire Mclanie Gac ;'i lircsl, Infanlicide d'enfani, Dcfenseur \linist('re public, M,

Linxll 1 " Mai, a

L e D t m a n c h e 2 8 A v r i l t l r a g e d e l a « * t r a n c h e d e l a L o t e r l e R a t i o n a l e

Le secretarial gdnd-ral de la l.olc-ric .Nalionalc rappcllc (|tie le lirage de la tranche des Sporls (O" Iranclic 1939) sera assure Ic dimanche 23 Avri l , a 21 heiires, au stadc munici-pal Pierre-de-Coubertin. Porte de Saint-Cloud.

Action CathoUque Feminine Le 21 Avri l , Ki'and pelerinag*

Saintc-Annc d'Auray. dc la L,1''.A,( du Finlslerc, sons la pril'sidence dc Son l';xcellclK'e MoiiseigiU'iir Diipare

A 10 h, 30, M, le Cure-Doyen i l i Seaer chantcra la grand'messe ; ton tes personnes desircuscs dc prendre part aux ehanls. IrouvcronI Ic fasci eule du propre dc sninle Anne chez Mine llngot-Dcrvil lc. ('.onearnean.

•A la grand'messe, allocniion dc Son Kxccllencc .Monscignciir Dnparc

A I ' l lu'ures : eoid^'renee dc Mine de Moly, sccri'lairc geiieralc adjoinle du Bureau Cenlral de Paris.

('.(melusion dc la journi'e ct oricu lation dn travail a iutensiricr. par M, lc chanoine Lc ("loa.sgiicn. direc leur des (Luvres.

A l.'i h, 30 ; V(.''pres et .saliil dn Saiiil-SaereiiK'id,

Recrutement pour I 'Aviat ion. Les jcmu's gens ages de IS .ins

ri'volu-s, dcsircux dc devcnir iilli!'-lienremenl radiotd'lcgraphisles cn avion ou mei'anicicns-electrieiens dc carriere de r.Arnu'c dc I'Air, sonl informi's (pi'iine session dc cours |)rcparant a .'cs spccialiles s'onvrira le 15 Seplenibre 1931).

L'enscigncmenl prol'essionnel teeh-niipic .sera a.'-snri' par les soins de r!':colc Hi'cgiicl (I'A'filc (l'(-leclri('ilc ct dc mceanifiuc ree(>nnne par THIat), dans son annexe dn Camp de Cachan (l;anlieiic dc Piiris), spi-eialcmenl (laldic pour recevoir des mililaires-(•|('V('S,

(jondilioiis (rii<linissii>ti ; Lire cclibalaire el- de nallonalili '

fran(;aisc ; Age minimum : IX ans, .Ne pas avoir accompli de service mil i laire ; ('.(jiilraclcr un cngagcnicnt rcsilialile ; Posscder rapliUidc pliy-si(iue icipiise ponr le service armc comme engage volontaire, plus I'.'ip-lit i idc au service dans lc iiersonnci navigaid, |)oiir les candidats radiole-legrapliisles cn avion.

Admission sur lilres, on a la suite (!'un cxamcn probaloirc ; Possi'dcr line inslruelioii gd'n('ralc du niveau (111 Brevet cU'inentaire,

Avaiilafifs : dratui l i ' ahsolue des cours ; S()l(les

ct iirinies d'engageineni ; Primes joiirnalit'rcs ; liidemniles dc fonc-lions ; .\('Ccssion rapide au grade dc sons-olfieici',

Les inseriplioiis s()i<; I'ei.'iics des niainlcuanl. a ri':e(dc Brcgucl. SI. rue l'"algni('reN. a Paris (XV) , on les inlei'cssi's pourronl sc procurer Ions rcnscign'ciiioinis rclalifs a Iciir ad-mission,

Div f i fp t ion des ehlens. II est rappelt' (lue Tarrd'h'' penna-neiil dc M, le Prefcl du l''inisl('re. rc-lalil' a la polii'c de la eliasse, j ir i 'voi l I ' inlerdicl ion de laisser divagticr les chicns dans les campaglics, ])eli(lanl In pci'iode dc elolurc dc la c.hassc,

Les pi'oprii'laires de chiens Iron-V('-s errant;; s'cx|ioseid ii des sane-lions pcnalcs.

FOIRE-EXPOSITION

C.MI.NI';!' I)I'; .M.\IIIA(II';s. LC niereredi 2li .\vri l , a I I hcnres. sera bcni, en I'cglisc paroissialc de Sain-lc-('roix, le mariage dc Mile .laninc I.e Hor^iie, lllle de .Mine el de M, Le HorHiU', le synipalhiquc enlrepre-nenr de .Saiiil-Nieolas, inenibre de la Chainbrc dc (".omnicrce, avec -M, l lervi ' Qninlin, Ills de M, Quinlin,

ircctcur iles Papelcries de Casca-lee, cn Seaer,

•Nous adres.sons aux fnlurs I'poux DOS mcillcurs vonix dc honhciir et a Ill's parents nos sinccres comi)li-

nienls. Le niereredi 2(i .Avril. a 11 lieu-

res. .sera ci'lcbrd-, en I'liglise Notrc-Dame dc r,Assoni|)lion. Ic mariage dc Mile ,losi' Mcnicc, coill'ensc. rue d o -llars, avce M, ,loachim Valy. coif-I'enr c| jjliolographe a Ploiiay.

Les repas dc noccs seronl servis hez M, Piclion. ILMel Moderne, au

bourg d'.Arzano, Nos mcillcurs vduix dc bonheur

iiix I'ulurs cpoux.

CAUNF.T IIOSI-:. Nous appre-nons avec plaisir riieureuse nais-

iiu'c (lu pcli l ,lae(pies Lc Mao, Ills de nos symiiathiqucs coiniiatriotes, Mine ct M. Hcnc Lc Mao, gi^'raiit dc

iisiiic Pennamen, a Douarnenez. .Nos I'clicilalions aux liciireux pa-

rents cl nos mcillcurs vteux pour leur garconncl.

('( 9 heiirc.s. 28 ans. bonne ct suppression

, M" (i i i irardc' Dd-siry.

13 /i. 30. — Af •aire Pierre Le (lall- 19 ans, ouvrier agrictdc a Daoulas, Mcurire ct ten lalives dc viol, Dcfenseur, M' Feun 'eiin. Ministere i)ul)lie, M, Desiry

Mardi 2 Mni. a 13 h. 30. — Affaire .Icaii-Henc Le Her. 37 ans, bourre licr-scllier. i Plourin-Ploudalmezeau Assassinal, meurlre et tentative de mcurire. Dcfenseur. M" Sorsniard dc Brest, Minislerc public. M Brouard, jjrocureur de la Rd'publ (pie.

Foire-ExpositioD du Finistere Q U I M P E R , 1 3 - 2 1 M A I

Les travaux d'installation sont coininencd-s el, dans quelques jours i'on verra I'imporlance de noire prochaine Foire, en constalant que It Champ-dc-Bataille, les allees de l.ocmaria ct la placc du Styvel se ront occupcs.

La premid-re jiartie a etc reservee iiix machines el materiels agrico les. Mais lc Champ-de-Balaillo n'a

IS ('te sufflsant et grand nombre exposanls ont retenu des emplace

iiK'iiis a la fln des ani5es l.a deuxi6me parlic comprendra

loiis les commerces : ameublement r. S, F,, musique, modes, etc., etc

I'lnsuilc viendront les stands, ou Ton dcgustera tant de bonnes cho si'S : les vins de France, les Porlos

nlilures, con.serves, biscuits, ere pes dcntellcs, etc., etc...

I'U pour flnir, se trouveronl grou pes le.< stands et emplacements re serves aux ocuvres : Hospltalicrs Saiivclenrs Bretons, , \br i du Marin Missions .Africaines de Lyon, Artisa n.'d. .Auberges dc la ,Teuncssc

Les intd-ressantes expositions des inisld'rcs de I 'Air ct de rAgricxil

I lire, de la Societd- Nationale de Clu'inins de Fer Fran(;ais, des Beaux Al ls, du Likd-s, du Syndicat d' Ini l ia lives el dc la Fedi^ralion d(j|)arle iiiciilalc (les Chasseurs

LE SULFATE DE POTASSE Lc sulfide (Ic polassc est un cn

grais ])olassi(pic comme la sylvinitc oil Ic ehlorurc dc potassium, 11 dose •!() % de ])otasse pure, II ne faul pas lc confondre avec le sulfate d'am inoniaqiic (jui est un engrais azote

Lc .sulfate de potasse est relative mcnt pen connii cn Brctagnc, alors (pi'il csl couramnicnt cmploydi dans d'aiilrcs ri'-gions, iiolamnicnl en Pro veiiec,

II a line marge d'cmploi considi' rablc, |)uis(pic son ii l i l isalion nc soulfre aiiennc exception de sol de Iciiips ni dc culture. Son usag

t cn clfcl possible daus toutes Ic tcrres, a loul moment el pour toutes les (Uiltiires, mC-nie les ji l i is dedicates

est spccialement recommandable pour le labae, le sarrasin el les eiil lures maraicheres. .Mais c'csl cgalc incnl Tciigrais ])olassi(pic dc choix ponr les aulrcs ))lanles cultivi'cs, m lanimcnl pour le bic cn couvcrl i ir i II i jcul comme la sylvinile et le ehh rurc (-Ire melang(j a I'engrais a'/.otd doni i l facili le I'epandage,

Le sulfalc de jiolasse est parl icu licremcnt indiquc pour les regions (Ic primeurs, et les maraichers Sainl-Malo, dc Saint-Pol-de-Leon, du Su(l-Fiiiisl('re seraicnt bicn inspird's en faisant regulierement enlrer dans leurs fumurcs ccl excellent cn«rais

la dose de 200 a 300 kilos a I'hec tare.

Sou larif dc Iransport est Ic meme (pic celui du chlorurc de potassium aiKiuel i l pent etre associd^ dans un meme wagon, I I jieut aussi eire ajou t(' a nil wagon de sylvinitc,

Paul LOISET,

•RZANO

e iiirs lardi, lercri our 1

I t lBLIori l l ' iQL' l ' : POPI LAIHI': AHUAYE lli.ANCIII;

Li: BounoNiaii' - QUIMI'KIILK

l.ivrrs pimr Avril. iiiriial lie Mnrii'-Amclic (Dneliessc lie Veuilollie).

(• /H/i/.v iiaiiliiis ((lal)oi'y).

AVIS A I X Pl 'XHKr i iS, Les pdcheurs (pii frc([ucntent les loca-tions de la ("laule Qiiinipcrloisc sont avises que r,\sscml)lcc generale, rd'Unic lc 15 Avri l . a domic .son a])pr()ball(m aux decisions prises interieurcmenl iiar le Bureau cl intcrdisanl sur les rivieres el niis-scanx gardes par la Sociiitc :

1" la peche au lancer leger ; 2" remii loi de devons, cnillcrs et

aulrcs cngins mclalli(iues ; S" I'lisagc prati{iu(i j)ar certains

pecheurs dc se tenir dans les eaux dc la riviere ])our peeher.

On (liniil Jvs Siiinh; (Delvaiix). l.'EIll (Van (ler .Merscli). (aIIc I//// .iciiiirf (.1. de (loiilombl. I'll cliiili'iiii I'l III! iirilr (,l. licyssa),

CN L lVIU'XI i MOItTI'lLLKMl'-.NT ULl'ISSl'-. I';N DDCHAIUiKANT I N I' l r l)!-; VIN. I n aeeideni iiiorlel .s'csl j i rodnil vendredi soil', vers I.S h. :f(l, a pi'ONiiiiili' (III pciiil dl Poiit-.Avcii.

Deux employes de la C'" S.A,T.().S, .M,\l, Saiupier cl Piehon. l ivraici i t des futs de vin dans divers ('lablis-scnu'iils de Quimpcrli'.

Prt's dc la maison Ciuilloii, rue de Ponl-Avcn, ils claient oceiiiJcs a dii-eharger unc barriipie deslinec a M. Nicolas, debilanl. Au moment oil la barriqiie coiiimcncait a glisser sur Ic poulain, M, Sanqucr glissa et l( III )a a lerrc. Son compagnon nc put i)as relenir le fut, (pii roula sur Ic sol el vil l i henrlcr la tele de M. San(pier.

M, Pichoii aleria les voisins et f i t diligence ponr ajjpcler un doclcur

ir son compagnon rcslail inanime Lc doclcnr Friant arriva bientot

sur les lieux ; mais 11 ne imt que constatcr le dcces. du a line fracturc (111 crane.

AI. McyncI, coinuiissaire de policc I ))roccdd' a renqucle d'usage.

Le corps dc Sanqucr a et(j (lirig(5 sur la morgue de I'htjpital.

Originairc de PIougaslcl-Daoulas i! ('tail age dc 30 ans, cl pere d'une li l lcllc dc 7 ans,

Nons adrcssons a Mine San(picr el 'i sa fil le nos sinccres condold-ances

oci's-verbal par la gendarmerie.

8ANNALE0 UN inf iTON ESI- HEUHTE PAR

UNK I.OCOMOTIVK AU PASS.ACF. NIVI'^At'. — Un accident scrienx st i j rodui l la scinainc dernicre au ssage a niveau silm- in'cs dc la re de Bannalec, M. ,leaii Quiniou. -15 ans, culliva-

leur a Kergall, en Bannalec, s'cnga-geail sur la voic jiar Ic |)ortillon,

(pie surgil un 'iraiii clfcctuanl unc iiuMKeuvrc,

Hcurli- par la locomotive. «il fut projete violcmment sur le c(")l(i de la

oic. Des td-moins le rclevcrent cl le )orlcren; dans un local altenant a

gare, .en attendant I'arrivi-e do )clcur Larligne. de IJannalec, qui

onslata un.s fracture a la janibe Iroitc cl irt Iransporler le blesse a

l'h(")pilal de Quimperl(/. .Nous adressons ii M. Quiniou nos

mcillcurs v(eux de ])ronipt rd-lablis-menl.

COMPAGNIE D'ASSURANCES BE CIIERCUE SOUS-AGENTS pour les communes de Quimperle, Baye, Clo-hars-Carnoel, Mellac, Triimeven, .Ar-zano, fiuilligomarch, Locunolc. Rd-' \lcnc, Bannalec, Le Tri jvoux, Pont-Aven, Moiilan, N(ivez, Nizon, Riee tur-Belon, Querrien et Saint-ThU' rien.

S'adresser pour renseignements, 1 k'ue (le la A'illemarqud-, Quimperle

I;N .IEUNE QUI PBOMET. — M. Louis Tocquer, 30 ans, ouvrier agri-cole chez M. Guillou, a lUmiain, en Bannalec, a porl(i plainte pour vol d'une certaine somme d'argenl. II

lit dd-posti son gilct pour vaqucr ses occupations et c'est en voulanl

le reprendre qu'i l s'apercut du fail. Comme c'dtait la deuxieme fois qu'i l (ilait viclime d'un vol i l a porti-plainte.

L'enqud-te faite par la gendarme-rie dc Bannalec a permis de (l('cou-

r i r le coujiable, N..., 17 ans, dc Bannalec, qui a d'ailleurs reconnu les fails.

OLOHAR8-OARNOET LA MISSION. — Nous apprenons, autre part, qu'une grande mission

liaroissiale sera donni-e a Clohars I)ar les RR. PP. Oblats dc Marie, du dimanche 30 Avr i l au dimanche 14 Mai.

UN GRAND CONCOURS DE BOU LES A QUIMPERLE. — Les trois societes locales, A.B,A,G„ B.LB,.\. et B.S.Q., sc sont mises d'accord ])0ur irganiser proehainement, a Quim licrli'. un grand concours de boules qui est appcle a obtenir un grand succd-s.

Une trcnlainc de boulistes appar enani aux trois soeid-li's .se sonl rcu

nis samedi soir. a 20 h. 3(1, sallc Le Gouic, rue de Bremond-d'.'Ars, a ref-fet dc jeter les iircmieres bases de

organisation de ce' concours. L'assembld-e, au cours dc laquellc

«rcntcn"e cordiale» fut parfaite, dd-signa unc commission d'organisa-l ion forinde de MM. Nicolas et Gcr-bes. dc la B. S. Q., Fauchcr et Laisne, dc la B. I. B. A., Sable el Lelionnais, de I'A, B, A, G,

Celle commission s'est misc missi-t()l au travail (V! s'est abouchd-e avec la munici])alitd' pour obtenir les au-torisalions miccssaires.

Le grand concours de boules de Quimpcrlds qui scrail dote dc nom-hreux prix, dont un pr ix dc 1.000 francs, a ctc provisoiremerf: fixe au

Mai prochain. Nous donnerons dan.s un prochain

nuincro les prineipanx points-dn rd--glement ct les details ile I'organisa-tion.

MENTHE-PASTILLE fdWei l leure -fiqueup cle Menihe

SUITES .MORTELLES D'UN AC CIDENT. — La semaine dernid-re, M Henry Albert-Petit, inspecteur p r in cii jal des chemins dc fer de I'Elat en rclraite. projir ielairc a Kerizel. en Quimperld', s'iitait rendu au port de Doutdan, en Clohars, pour visiter un bateau dont i l avail, r in lcnt ion de faire I'aequisilion.

La mer d-tait basse C: le bateau re posail sur deux bd-quilles d'ind'gale longueur.

-M, Albert-Petit monta a bord en compagnic dc son chauffeur M. Co lin.

.A nil moment donnd- les deux hom mes se portd-rent du c6':(i de la be quille la plus courte. Le bateau has cula ct M. Albert-Petit fut projete sur la greve, dans sa chute, i l se frac'nra la cuisse gauche et le ])oi gnet droit.

I I fut Iransportd' aussitdU a la cl i niquc du docteur Gasne, a Quimper Id-.

Helas I. malgrd- les soins eclaires dont i l fut entoure, M. Albert-Petit a succombc a ses blessurcs dans la mallnik) de samedi.

II ctait age de 62 ans. Ses obsd-ques ont eu lieu mardi

10 heures, eu I'd-glise Sainte-Croix au milieu d'une nombreuse affluence dc iiarcnis cl d'amis.

Nous adressons a Mine Pelil! et ses enfanls nos sincd-res condold-an ces.

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LA PI^:DALE SPORTIVE QUIM-PERLOISr:. — Le comite fai t con-iiaitre qu' i l organise, a I'oce.'asion de sa grande course cyclisle, un bal, iiix Halles Saint-Michel.

La location de la buvette est mise cn adjudieation. Les soumi;ssionnai-rcs, l i lulaircs de la carle de mcmhre honorairc dc la socid-lc. peuvent (Id--poser leurs pr ix , sous plis cacheles, :iu siege social, 4, rue de Quimper. Dernier dclai. lundi 24 -Avril, a 20 h. 30.

D'aulre j iarl, Ics voilures automo-biles (pii di'sirent sii lvrc la course sont prii'cs dc sc faire inscrire au sii-ge social, au plus lard, le lundi 24 Avri l ,

AU CINICMA HONORK, Cclk; semaine au cinema llonori-. l.a I'citi-mc .v.... el Vn jniiv aiix coiirscs, avec les Marx-Brolhcrs,

Traicheur Tout I n ptodullt phirmf cniiiouu dolvcnc itra fraU poi» ceniirrtr (cur itutU mum d.'<ffluc(kt> d«at» on* pbarmRle aul • «a aroi dibU piui «Du» annUr 4* Omtclxjui de Ml orodolli ouca que <DI> tiock «ti

Jt «ai^ttijam«in aooavcnb *T C>ni eu d* l»

pharmciB itmai Zrii' Ccmot. QutfiPtini

CHUTE DE BICYCLETTE. — M Le Gouic, retraild- de I'Arsenal dc Lorienl, circulai l a bicycletic rue (k- I'Hopital, quand soudain, sa ma chine ayant derapi:'. i l fut violem ment pr(icli)it(i sur Ic sol.

11 a lite admis a I 'hopilal dc Quim peric', ou i l a retju les soins du doc leur Gasne. II porlc de nombreuses contusions a la tele.

PERTES ET TROUVAILLES. Une montre de dame et un petit exlincteur |)our automobile ont (-te (l(;pos(js au bureau du Commissariat ou leurs proprietaires jjourront les rdclainer.

PHARAIACIE Dl' SERVICI Samedi 22 .Avril, a par l i r de midi cl dimanche 23 Avri l . iiliarmacic Tamic, rue dc- Bri'iiiond-d'Ars.

l':i'A'l' CIVIL. — Naissaiiccs ,Iacqueline-Gcorgcllc-Alice Honor 12, C.oiii

•aid

Ic l 'Hi)pi lal ; - - Paul Icl, 22, rue de ISremoud-d'Ars.

I'liblicalion dc m(tria<ic. — N Maritujcs. • .loscpli-.Aidoiiu'

l!riis(picl, (piarlier-mailrc pliologr phe, Kergrois, Quimperle, el Albc linc-Anloinclte-Alicc Gourlct. a Maison-Rouge ; Malhurin-t ini l lanme-Marie l lerp i i i , negoeiani rue Thiers, et Cccilc-Alicc .Masson de Kerglancharil.

DccH. — l'"rancoise Le Moi veuve ,lalVrczou, (17 ans, du C.loli; 19, place Saint-Michel ; Marce Emilc Orvocu, 27 ans, employe chemin dc fer, dc Bice, 19. plac Saint-Michel; - - Marie-Louise Ker magoret, 54 ans, ouvricrc d'lisinc route de Moelan ; - ,Iean-Claudc Sanqucr. 30 ans, chaulVcur d'aiilos (le Plougastel-Daoulas, route

i Ponl-Avcn; — .Albert-Augusle-Hcnri 'Petit, inspecteur pr incipal des Che niins de fer de I'Elat en rclraite

' ans, 22, rue dc Br(5mond-(rArs ; iMarie-Isabelle Henriquet. veuve Cor 'nc, fi<S an.s, 3li, rue du Coui-dic Eugiinie Ledan, veuve Biou, G7 ans

119, placc Saint-Miclicl

VAI.Al'l •e .'dc.%lric line bieyelcllc

fiisa (Ic s'arniter,

II 'iei

MiEr.X O.ilvll;. 2S ans, (jiii eiri iilail

non eelaii'('e el s'csl vu dresser

(du l " ' an 15 .Avril), ,lcanniiie-.Marie-,Io-

12, rue Georgcs-CId'-

CONCARNEAU I-:TAT CIVIL

— Sinasunccs. se Pouliclicl, mciiecau,

I'lihlicatioiis dc mariwjes. — Rend-Le Bcuz, cordonnier, 19, rue des Ecoles, et Rencc Le Gall, s. p., 1. rue res Rcnipai-'.s ; Guslave Arvor, em-ployi- des chemins dc for, |)lace du .Marche. a Qniberon, el Francine (irall. conturicrc. 19,' rue Saint-Gud--nol(- ; l ie i i r i Qiiernd', commer(;anl, 21 rue Courcy. cl Marie Plouzennec, s. p., 21. rue Courcy.

.Mtiriiifjc. — .Albert Gld-mar.'ic, pein-Ire cn batini'.nts, (loniicili(i a Trci-gunc, el Annelle .Nivinic, cmployd-e de Inireaii, a Concarneau.

Drccs. — Marie Souin, 81 ans, s.p., veuve dc .Inlien (Jardon, 31, rue Vau-ban ; .Alain Toiill;.'rastcl, S2 ans, cul-l ivalcnr, cpoux de Marie Rioual. hos-];ic('. rue Vauban ; Marie (iuil lou, 33 ans. d-ponse de Pierre Le Halperl. ouvricrc d'nsine. 14, .Salniskis Lc Maiire, s. Angustine Brisson. 3. d in .

rue A'auban ; ])., veuf de

rue Duuues-

lexandre CUZIAT CHIRUaoiEN-DENTISTE

e ,1 FaculM de MMKIM da Pari.

B, Rue Lebaa, - QUIMPERLf i

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LA KERMESSE PAROISSIALE ous apprenons que la kermessc aroissiale de Clohars aura lieu lc

f~iluillet ])rochain. Tout le monde connail le site ravissant de Saint-

cques, qui attire chaque anniie dc tous les environs une foule de plus en plus nombreuse.

Nous en reparlerons.

CLNE-P.ATRO. — Samedi prochain 2 Avr i l , a 20 h. 30, salle Gloanec,

au Pouldu, et dimanche 23 Avr i l , ii 15 h. ct a 20 h. 30, salle du patro-nage, au bourg, grandes sd-ances de

[da. .An programme : Les mariages de

Mile Levy, comedie satirique, d'Aii-drc Hug'on ; interpretation : Leon Bd-lid-res, Charles Lamy, etc. C'est un film bourre de trouvailles comiques, histoires juives, etc.

AVIS DE LA MAIRIE. — Le maire [ivise les cultivateurs de la commu-ne qu'ils doivent obligatoirement diielarer, a la mairie, avant le 15 Mai, dd-lai de rigueur, la superficie des tcrres qu'ils ont ensemencd-es en bid-.

DEFENSE PASSIVE. — Le maire nforme ses administres que confor-

md-ment aux instructions de I'auto-rit(5 sup(5rieure, i l vient de prendre un arrfitd' reglementant I'eclairage normal des habitations en temps de guerre.

Cet arrete stipule notamment qu'aucune lumiere blanche ne devra dd's la tombde de la nuit, d-tre visi-ble de rcxtd-rieur pendant la duree des hostilites ainsi que pendant les exercices de d(5fense passive.. I I est d'ailleurs afflch(5 ii la mairie, oil cha-cun pourra en prendre connaissance

ETAT CIVIL du mois de Mars. — Nalssanccs. — Joseph Porl ier, au bourg ; Joseph Le Pennec, au hour Mireille Scaviner, a Doclan ; Michel .Andrd", a la Grange ; Juliette Tan-guy, au bourg; Josiane Brangoulo au bourg ; Gilbert Guyoniar, au bourg ; Denise Audren, a Kernou.

Publications de mariages. — Jo seph Simono, marin de I'Etat, ii Pors moric, et Yvonne FIdcher, cultiva trice, il Kergastel; Thi-odore Simono marin, a Porsnioric, et Jeanne Le Doze, couturlere, i Kernou ; Bay mond Tanguy, garde republicain. Loeouarn, ct Louise Audren, cuiti vatrice, au Garlouet; Pierre Audren cull ivaleur, au Garlouet, et Louise Le Blourhis, cultivatrice, a Kcrhui ten, en Moelan ; Pierre Andrd-, nia-

in-i)d'cheur, a La Grange, et Hen-riette Fauglas, conturid-re i Chef-du-Bois, en Moiilan.

Dices. — Ambroisine Colin, d'pou-se Le Gofl", 21 ans, a Langlazic; .Anna Malcosle, d-pouse Audren. 47 ans, au bourg; Ld-ontine Le Bail, veuve Amanton, 84 ans, aux Grands-Sables; Pierre Rouat, 74 ans, au Pctit-Ld-ty Yvon Cornou, 46 ans, a Kervennec ;' Yvon Bourhis, 44 ans, a Kcrsaliou ; •Auguste Slanquic. 60 ans, a Keran-quernat ; Marie-Joseph Audren, 7 ans, a Kerangoff ; Pierre Le GolV, 38 ans, a Kermerrien.

GUILLIGOMARCH CARNET DE MARIAGE. — Mardi

prochain 25 Avr i l , a 11 hcurcs (an-cienne licurc) sera bcni, en I'eglise parois.sialc de Guilligomarch, lc dou-ble mariage de .M. Francois Stan-guennec, de Kerl(igan, avec Mile Ju-lienne Boudic, de Kerulvij, et de Mile Marie-.Anne Stanguennec avec •M. Marcel YhucI, de KergrefT, en .Arzano.

Les repas de noces seront servis le meme jour chez M. Menlec, au bourg de Guilligomarch.

Nos mcillcurs vceux de bonheur.

KERNEVEL UN COUP DE R.ATEAU. — La

gendarmerie a el(i appel(-e ii enque-i.er sur une affaire dc coups et bles-surcs qui s'est passce a Beg-Roz-Porzou, en Kernevel, entre M. Jean B'.llour et M. Yves Bruno, de Cadol, cn Melgven.

-Au cours d'une altercation entre i k v deux hommes, Bruno, se sentant i cn cas de Id-gitime defense, s'empara

d'un raleau et cn ass(;na un coup" violent sur la tele de son antago-nisle.

Celui-ci re?ut les premiers soins les habitants du village ; puis le

(iocteur. appcld-, le fl; conduire a iHjpital de Quimperle.

LOCUNOLE APRKS LA F£TE DE JUDIC.ARRE.

des d'preuves — Voici les resultals disputces a I'occasion de cette fc-te.

Course de velos pour debutants : 1. Tamic H., de Locunold-; 2. Biquay, de Querrien ; 3. Goualou Jean, (ic Locunolii ; 4. I^amandi, de Lanvene-gen.

Course dc velos regionalc : 1. Rou-zic Emile ; 2. Rouzic Lucien; 3. Rou-zic Louis, tous trois de Locunole ;

Hamon, de Lanvend'gen. Concours dc bonles. — 40 d-quipes

ont pris part an concours de boules qui s'est dispute avec acharnement de part ct d'autrc : les vainqueurs sont les jeunes Daniel et Postec, de Locunole ; 2. Cordroch, de Locunol(;; 3. Cotonnec J., de Querrien ; 4. St(;-l)han, de Tr('meven ; 5. Laz, de Lo-cunol(-; 0. A^alcgant, de Locunolc;; 7. Scgain, de Locunold- ; 8. Coton-nec E., de Querrien dc Locunold-.

9. Lozacbmeur,

R1ELLA0 LA FETE COMMUNALE. — La

grande fete loc.ale de Mellac aura lieu cette annd-c, le dimanche 14 Mai ct le lendcmain 15 Mai. Le Comite (les t'etcs, compos(; de membres dd--Id-gues (III C.onscil municipal et d'un groupc de commcrcants du bourg et des quarliers avoisinants. va sc rd'u-ni r incessamment en vue de la mise sur pied du programme des rejouis-sanccs.

Mais (I'ores ct dd-ja sont pr(;vucs : plusicurs courses cyclistes, des cour-ses pcdestres pour hommes et en-fanls, une cpreuve de marche et un grand concours dc boules, Ic tout dote de pr ix intd-rcssants.

Nous en reparlerons.

ET.Vr CIVIL (M . \RS) . — Xaissau-ccs : Lc Beux Paulette. a Stang-Vel ; ("lorvan Hubcrl. a Penlann ; Gorvan Jean-Marie, a Penlann.

Deccs : Pcron Yves. 77 ans, d-poux Roiial. a Bodcl.

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ASSKMHl.l'K ('. 1-. N fi H A 1. K Dl". r i " . N. C. — l/asseiublee H'ini'i'i'li' tinnuelle des nienibres do la .section de r r . N. C. de Moelun-sur-Mer. ohI denniliveiiienl (Ixee aU (linKinche 2;i Avri l proeliain, et se tlendra .snllc Albert Ciuillon. plaee ilc I'Eglise. a !) heures tres preeises

A I'ordre du jour : C.omiV'.e rendu moral el llnaneier ; renouvelloinont des nieiiibres du bureau ; que.'dions diverses. Presence indispensable de tous.

«CE g U l EST A ' lOI IvST A MOI», OU LA HKCONNAISSANCK n'OlTKK-MONTS. Depuis quel ques scmuines, un important }<roupv de r i fug i ts e.ipaj;nols venus en France lors do la derniere olVcnsive franqui.ste on Catulofjne, avait ete recueilli dan.s' toute la refjion. I.a commune de Moelan-sur-Mer rei,'ut a cette epoque, deux contingents coniprenant des tennnes, des jeunes fllles et de.'* cnfants qui furent he berges a Kergroes et a Urigneau C.es jours derniers, tnide.s les demar ehes de rupalriement aeooniplles, li famille Hopkins, composee de cinq femmes et d'un iietit gareon, s'a]) pretait a regagner le pays natal el pour ce, nvalf mis la derniere main aux pri-pnralifs. En passant la revue de la chombrc que ces refugl6s allaient quitter. riuMeliere constata avec surprise que deux draps. appar tenant a la I'ri-feeture. deux blouses des pelotes de laine. des fourehettes propri6t6 de I'hotesse, manquaient a I'nppcl.

Devant le refus des Hopkins de lalsser visiter les bagaKcs. on dnt falrc nppcl A la gendarmerie de Ponl-Aven (pii proceda a la i)er(iui-silion et. apri's invcntaire, put cons-tater In presence des objets en ques-tion.

Mise en etat d'arrestation. la iiiille sera conduite devant M Proeureur de la 15ei)ul)lii|iuv Quimper, i)our > repoj;dre de gestc indclicat.

NIXON CAHNHT l)K MAHIAC.K. - - Mer-

credi procbain 2fi Avri l , a 10 lieures, sera bfni , en Tiglisc paroissiale de Nizon. le manage de Mile I-ouise Guvadcr, de Lu/uen, en Nizon, avee M. "Jo.sepb Moal, de Stang-Guiler. en Kernevel.

Les repas seront servis le ineme jour cbci! M. Danielou. a Kergazuel, en Nizon.

Nos meilleurs v<eux de bonheur aux futurs epoux.

PONT-AVCN CAHNKT DE MAIUAOK. — Same-

di 22 Avril. a 10 b. .'10. sera beni. en re«li.se paroissiale de Ponl-Aven, le niariage de M. .lean Le Gac, avee Mlk- .leanne ("lourvellec.

I.c's repas de noces seront servis cbez Mine (".orelleau. Hotel <le la I'oste.

Nos meilleurs vu'ux de bonheur aux futurs epoux.

QUKfl l l l lN TOUMNIl:E n u

La prochaine tournee du percepteui aura lieu le ieudi 27 Avri l.

I.A PHOCHAINK KOIHK. pruchainc f»)ire <lu Querrien lieu le quatritme jeudi, soil Avri l j)rocliain.

NIBO-tUR-BBLON f/ASSE.MBI.EE (lENKMALi; DE

L T . N. ('.. — L'assemblee geiieraie aura lieu le dimanebe 111) Avri l , a 9 heures. salle Hobert Le Uris.

Ordre du jour : rapport mora l ; compte rendu l lnaneier; remplace-menl des membres sorlants ou re-nouvellement de leur mandat. D'a-pres un lirage au sort, les membres sorlants sont : A. Mahe, president ; .lean .lafl'rezic, secretaire ; Hodaller el Furic, membres, Les eamarades qui desircnl faire parlie du bureau sont pries de poser leur candidature autanl (|ue i)ossil)le avant la reunion.

A Tissue de la reunion, les A. C. se rendront en cortege avec le dra-peau devant le monument aux morts pour y deposer une gerbe et s'y re-eucill ir pendant une minute, l-'nsuite un vin d'honneur sera servi a tous les membres de la seelion au restau-rant Ty-Rhu.

I.es membres du bureau adressent un pressant nppel a leurs eamarades pour (|ue tous soienl presents au corltge pour se rendre devant le monument des eamarades morts pour la Palrie.

•AINT-THURIKN HANQUET DK.S CHASSKLM.S. -

I a .Societe « Les ('hasseurs de Sainl-Tburien » est heureuse de faire sa-voir a . tous les proprielaires dont le.s terrains font partie de la societe ((u'un banquet leur sera oil'ert le 2:1 Avri l et servi cbez M. .Salai'm, bou-cher.

I.es aulres jjroprielaires desireux de ceder leur droit de cha.sse a la societe el de partieiper au bancpte pourronl s'adresser a '

SOACR

Apr^s le derby l(»cal

/•;« lisdiil im (ompli'-iriiilii ptini ildiis la Depeehe de Brest, en diilc du lucrcrfili 12 Avvil:

« Oe match, d'une iin lortanee ea-|)itale pour les deux clu )s (/)«» pour nous ; pour uc pas mourir nous ii'drons mil hcsoin de dominer un iioisin ni dc le combidire) attiru au terrain iles haras une foule record. Vain(iueurs les * (iournerlen » arri-

lienl (plus exuctemeid : gardaient, se minnlcudient. 11 i/ a unc nuance) eii li'le (If leur groiipe. place qu'ils parlagent de par leur dffalle avec la Ciarde de Saint-Yvi. L'A. .S, Scaiv roise. i'liminee arbitrairement dc la lete de son grouiie (c'esi vous qui le liilvs). tin! a prouvi-r aux Prd'sidcnts du Dlslriet et de la ('ommission des arbilii-s presents a ee match qu'elle mOritail sa place en premiere divi-sion (soi/e: persuadis f/iic cex Mes-sieurs ue sont pns venus (ui dernier nidlrh ponr vous connaltre. ih DOIJ.S-dVdieni di\id assez i>us, ussez enten-dus el meme nssez lus ponr nous ap-precier ii voire juste valeur et, si j'dvdis d emettre iei {'opinion com ninne, je dirdiii: truin aulres clubs, a savoir: I.a Oarde, Guiinhic et mSme les « (tonrncrieii » feraient aussi I'onne fii/nre que vous d Viche-lon superienr) et qu'elle dominait d'nue bonne elasse les « Gourne-r ien» (jui la prieident au clnase-nient. iniodestie charnuinte, n'ent-ev pas il est vrai qn'on n'est jamais inieu.i- servi que par soi-mcmc, Les « (iournerien » ont tenu la tele du (iroupe ees trois derniers mois, c'est /r(V? ennui/eux. comment expUquer cela V C'esi loul simple ; ce sont les pins fdil'les <iui (faf/nent d ee jeu, et j( demande que ton fasse monter llnhrii).

» M. le (Uinll" lui mfmc. asslsle de lieux arbilies otTieiels ; MM. Ruscio I'l Haudiii, arbitra ce match d'une fai-on iinpartiale el tout a son hon neiir quoicpie ayanl refuse un but rentre iiar I'A. S." Seaeroise (L'arbilre d fte impdrlial et refuse un but d r.\, S. S,, loll/ cela dans la meme pliivse. pddvre loqique, voilez-vons /(< face .')

» En premiere mi-temps les visi teurs aceuK-rent les < (Iournerien s dans les 18 metres {la Source aurail pn partir en permission) el. n'aurait etc la maladresse <les avants assistes ivous avez suns doiite vonlu meltre el n'eiit etc hi dth'eine des avants a: sislcs, OKI. Id deveine. le mot esl frdncdis et iiurait mienx Iraduil voire pensee. ccitx qui dominent li lender (I'nne honne classe ne sont loul lie ineine pas des maladroils I'l ... qui. pourtant. tlrent de jolies cho ses ije n'en disconviens pas), la marque aurait pu i l re bien plus gra ve. (Vous ne diles pas comment res bills oiil etc dcqiiis. ce ne sont cerlainement pas des bids heureiix non. ils Maient niiiinons. beaux, bien fails, comme les pelils de la choueitt de Id fable !)

» Kn seconde mi-temps le jeu ful jilus haehe et IW. S. S. dominant a outranee (quelle outrecuidance, par don ponr le ijrand mot!) les « Gour nerien » ne chercherent qu'a l lmiler les (legAts (il esl certain que les no tres ne chercherent pas beancoup le bnl. niids ils occupi-rent loul de me me pas mal les 18 metres de l'.\,S.S el (Iegag6renl a (pii mieux mieux dans les arbres (j'avone n'avoir pas vn celd), les murs (je n'di pas vu crnx'ci non pins, il les fallait pent eire pour donner plus de relief t plus de vraisemblunce I'l ce fantai sisle recil)

» l,c score de 2 a 0 esl llalteui pour les « Gournerien » (vous croi/ez'.') (jui n'inquielerent jamais la Source (henreux homme) et score aurait i)u etre faeilemenl dou

PFHCEl'TEUH. — | ble (comme dans nn faulenil) j> Hon arbitrage de M. Le CunfT,

(Denxit'mc edition, I'antenr aurait il dex allees a ratisser ? C'est pent ' soil, je sonscris ludc plimeni qui, celle fois, ne comporte diiciinc reserve.)

» Les meilleurs (niellons les moins iiidiivais ; nous resterons alnsi dan I'esprit de I'drlicle) furenl aux « (iournerien » les deux arrieres e Iv goal (|ui se (lefendirenl avec brio (ah. loul de meme ! merci pour eu.v)

» lionne parlie de I'A. S. .S, (lis onl accompli nn effort, el n'ont pas Irop compte sur la facilile qn'on lenr atlribne : it m'esi avis qu'ils onl bien fail.^

1ji oiiverlure les seconds dc I'A. .S. .S. eurent facili'menl raison (meme facilile que lenrs premier « ils enlreroni duns la carriere qnand lenrs aines n'q seront plus», le me me succes les attend) des jeunes « (iournerien » par 4 huts a 2

Que conclure '.> Que I'A. S. S. nons domine d'une bonne classe '> jc ne le crois pas. Que les «(iournerien» soni snperieiirs je ne le crois pas diivanliifie. On ne saurait tablcr sur le resuihd d'nne rencontre pour de clarer que telle equipe esl plus forte on pins fiiible que telle autre. lieaii coup de facleurs sonI a considerer t'equipe pent eIre ou ne pas etre en forme... let joneiir pent manqner, etre indispose, blesse, etc,.. Pour poiivoir porter en c.etle matiere un jniiement sdin el droit je crois qu'il imporle dc considerer I'vnsemble des rencontres d'nne saison

/.es n (iournerien y>, cn finale, onl ele baltns dimanche d (lonrin apre itenx henres de jen... Deveine. lis onl avale bien d'aulres couteuvres et ne sont nullcnicnt decoiiraiies, leur passe est qarant dc I'avenir, Ils onl pratique le fool-biill el conlinueroni II le pratiqner avec le meme cteur car ce qui vani la peine d'etre fail vdut la peine d'etre bien fail, mais ils poiirsniveni un but bien plus eleve qn'ils ne perdronl jamais de

viie; ce qui ne les empechent pas de temoigner une profonde si/mpd-Ihie aiix vrais sporlifs de /'.l.' S. .S.. bien que donlourensenienl ('c.i'm'i'.s-par les procedes pen eleijanls d'nn prelendn dirifieiinl de cellr societe.

KCllOS SPOUTIF.S. — Dimanclie. la tinalu de la deuxi6me division se jouail a (iourin, eiilre les (ioiirnerleii' Skaer el la (iarde de Sainl-Ivy. de

ontivy. Chaque equipe cut sa nii-lemps apres !M) iiiiiiules de jeu, Irs (Icu.v

lubs se Irouvaienl a ejialile : 1 a 1. II fallul avoir reeours aux prolon-

ilions. La premiere no donn.i rien. ('e n'est (lu'i'i la Iin de la seconde,

niiniiles du coiiii de silVlel lliial, i|ue la (iarde de Saliil-lvv oblenait

gain du nuiteh sur peiiidly. La (iarde de Saiul-Ivv dcvienl

;nnsi champion de son groiijie el iiera rannee proehaine en I'" di-

Ision. I.es Ciouruerien deineurent en se-

oude division ct cela nous proinet belles rencontres entre les deux

lubs rivaux. (iournerien el A, S. Seai'roise. .

— Notre champion cyelisto 'I'ai'-011 in-enait i)arl. dinian'ehe. au eir-uil du Prinlenips. orgiuiisi- par le omile (k's fcles de Laiulerneau.

F,i)reuve magnillqiie el tres dispulce bout en bout, a pres de :17 km. a

heure. Taeron en ful I'un des principaux

aninialeurs el ful longlemps dans le petit groupe qui avait pris la fuite des le debut. HiMas ! apres avoir

ouverl 78 km. en 2 heures. il dul [irreter, victime d'une crevaison ins la ranii)e de Saint-rrbain. II ne reste pas lanlerner, d bien

il i l se lance a la poursuile de ses com])agnons de fugue, I'aiil el si bien qu'il se classe for! honorable-ment a la 10" place, a (i minutes seu lenient du vainqueur. Yves Hrelivel du V,-(;. Kerhuoniiais.

La aura

le 27 etre le mot de Id fin, qnoi qu'il en

ontiers a ce com

M. .Salaiin.

L a G u l s l n e E l e c t r l q u e e s t ^ o n o m l q u e g r f t c e T a r i f f s r ^ n l t s

LEBON & C l e 99

B s s a l s g r a t n l t a

LB TRBVOUX CAHNirr DE MAIUAGE. — Lund!

i iichaiii 24 Avrll, a 11 heures. sera Mi. en I'i'glise paroissiale du Tre-.i\ , le iiiariage (k> .Mile Louise .Nor-.., i l j Kosqiiereon, avee. .M, Fraii-i- (;a))i\aine, de Kergolter, en

.Moi'laii-.nur-Mer. I.e.'; repas de noees seroul servis meme jour elie/, M. Alberl Ciuilloii,

boulaiiger au bom'g de .Moelan, .Nos meilleurs va-iix de bonheur

iix fiilurs epoux.

S p o i r t s

PI;0(1I1A.MMI •.NAI.I'-.. '.I hcil i ' i 's

ix : 10, :!1) I I heures luiimiiialc). , .ir) el :ill 14 heures

omiiumale). aiH's.

I hciu'es ulernalioiiale)

2(1 francs. 1(1 heures :

iit'anls. Prix 17 heures :

homines. Prix 18 heures :

Ty-Koi'ijaor Kcrhuiucl ;

I'nwi

liolll'l^

l icnlz, 1 1 1 .

Iloii. l i i 'aoa

Miiriiiii Pi'zi'iinei'.

DM-s : .li'iiii liac lu'ii : . \ i l r l

l.:m(lri'l;,'nc l.c Niidiir, : (liii'iJiu'ii. Hd alls, l lu l

I'll, vi'uvi' Ki i i i r r i i l , (!'.)

G B O R G B S 1 < B O U E T CHIRVRGIEN-DENTISTE - de In Facullo de Pnri« -

18 , Ru« Savary (Mntson Rivalin)

Q U I N P E R L E Coiuullalions tout let /ouri, saut U landi

VEHS LE CONGOlMtS DRPAHTl MENTAL DE GYMNASTKU'E. - La date (hi eoncours departemenlal de ..ymnastique a ete flxee au dimanche li) .luillel jiroehain el les (iournerien Skaer onl etc charges de son orga nisation.

Happelons (pi'il y a dans le ImiiIs tere 74 soeieles, dont ;)0 sont agreees par le gouverneinent,

Cel'le magnillque demonstralion si)ortive obtiendra. nous soiiimes onvaincus. un resullal niagnirKiue

el toute la population seaeroise re servera un aeeueil enthousiastc aux

nillanls gymnastes.

I.A . lo in iNEi : DES i i i : i ' r f . i i - :s ESP.VGNOLS. — La joiirnee organi see liar M, C.liarles (ilemarce avci oncours de la iiiunicipalile poui enir en aitle au\ refiigies es|)agnoIs

donne un magnillque resullal II a etc recueilli en ell'el une som

me de 3,7!)!) fr, 20. Le Coniile remereie vivcineiil les

genereux donaleurs el en !)arlieulie .M Glemaree. (jui a jiris I' initialive (le celle journee.

ITPAGE DE LA TOMUOI.A Dlv LA MI-CAIU-.ME, Voiei le resullal du lirage de la tombola organisije iiai

(Somite des Mi-(;arenie,

2!).").-) OaSl 205;) 128() :t.")!l7 1432 0.-)77 3817 2!)01 3838 342!) 1481) 2308

f<:-les I'oeeasioii de

331 24!)2 01!)3 0183

!)IIO

3230 3145 1!)3!) 2.):; 2334 (1503 (1584 12(1(1 350(1 343(1 0070 21!) 2540 3007 2003 177 2932 0445 272(1 2240 38G7 2i)04 2(102 li)5

I.es heureux iK'Ueficiaires i)euvenl retirer leurs lots cbez M. Henri lUi rel, photograiihe a Scaer.

Tout lot non retird- sous un mois re.sle la proprit'le du Comiti:' de fetes,

St'lCIDE, - M, Charles Bruno dc' Loge-(;aor, oiivrier jjapelier Cascadec, s'est ])endu a un pomiiiie

proximiti ' de sa denieure. I-e malheureux (!'lail sujel a de

crises de neuraslbt-nie, Les gendarmes Ni-vauen el Poiu

son ont proc(!'(le a renquele d'usage

Pour toutos voB A S S U R A N G E S ACCIDENTS - V I E - INCENDIE

Consultez

l i o v i s T R £ : O U I E R Ker-Evelyn - QDIMPERLE - Tel. 2,30

TREMEVEN

PAHDON Die SANT-DIHOAN, — Dimanche prochain 23 Avri l . le par don de Sanl-Diboan ayanl toujour lieu le 2" dimanche apres Paipies. il

aura messc a 8 heures a la ch pelle de Log-Yvi el grand'messe 10 h. 30, l,a grand' messe ,sera chan li'e par .M. riibbt- (longar, inslituleui

'Ecole Saiule-Croix ile QuimperK' le sermon sera donne ))ar M, Tabbe riionias. vicaire a Hiee-sur-Belon

FfiTE d l ; LOC-YVl, le dimanche 23 Avril. — Programme :

13 h, 30. —Course ciirlisle d( debutants au dessous de 18 aus (I'ex trait de naissance sera exige). Prix (iO, 40, 30 el 20 I'r. I'lntree : I fraui l l ineraire : l.oe-Yvi, Bel-Air, Boui Beg-ar-IIaz, Gorrecpier el Beg-a Henl (3 fois le cireii i l). Arriv('e .Mai son Od ic .

A 1() 11, 15, — Course cijclisle inlc nalionale. Prix : 15(1. 100. 75 el 50 fr Ivntree : 2 fr. MC-iiie itim^'raire (pie le pri-ct'dent (5 fois le circuit), environ 35 kilometres, Arrivee Maison Peron

A 17 h, 45, Course ciicliste com mnnale (non licenciih). Prix : 40, 30 20 et 10 fr. Entree : I fr, Meme ni^Taire que le pri-e('(lenl (2 fois circuit),

Conconrs dc boides. — Le con cours conimeneera a !) h. 30 jireci ses, et esl dote de 500 francs de j i r ix 1 " pr lx, 200 fr, ; 2.. 150 : 3„ 100 4., 50, Entr('es : 15 fr.'mcs par (|u drelic,

Une laxe sera per(;ue jioiir lout illalage forain.

Lisez et vumo?r

f a i t e s l i r e AQRICOLE

DP: LA l-E'l E CUM-Diniunche 7 Mai I!)3!), : (loneours de boules,

20 el 10 francs, : C.ourse de elievaux allure libre. Prix : 100, francs.

Course (le bievcleltes Prix ; SO, 50, 3(1 el 15

Course Prix

Course in, 12.

(bourse : 25. 20, (iavolle

de bievelettes 120,'80, 50

pedestre pour 10, 8 et 5 fr,

piidestrc pour 15, 10 et 5 fr. d'honneur.

C i v i l . Oir 1 " TIUMKSTRE Sdisndiiirs : Ua.vmondc Pochor,

.IcaMiiiiu. Di'Z, I.an-Douarnnbnt; I.e Dd'UIT. Koriscut ; Hcnricttc KeiTorentii i ; .Mnrlo-Rcn(!o Toul-

.Marle-I.oulsc Ca-I 'ni i l (ioiii 'Iaoiion

Ci.uns ,1. G. N. P. p . .

L A . S. Bresloi.se. 15 3 4 55 2. U.S. Servan..., 21 14 •5 2 54 3, SI, Morlaisien , 22 11 7 4 51 4. C.E,P, Lorient . 22 1(1 4 8 40 5. C. 0, Choletais. 22 !) 5 8 45 O.St, Br ioch in . . . 22 10 2 10 44 7, U.S. Douarnen.. 22 9 2 11 42 8. St. Rennais . . . 20 0 5 !) 37 9. St. Leonard . , . •22 4 7 11 37

10, F.C. Lorienlais, 20 (1 4 10 3(1 11, St, Quimpijrois. 21 0 3 12 30 12. Vi-l. Vannetais, 22 4 3 15 33

Maiccl l,r Da ct Louise

K M ,

ric-aiu

.\LLLU' , I.oi;

fi:i aiis, Hoznndii Ml NMvHtjac. 17 alls, Logc

M:I;,'(lcl('iiu. MDI'UII. cpnusc » jiiis, IVIM-MDHHII ; Ala in

Isabollo NI (Jull l lodreii

DIVISION DE PROMOTION Groupe .4

i Concarneau. — U, S. Concar noise bat IJ. S. Guilvinisle. 3 ft 1.

A Quimper. — Phalange d'Arvor bat U. S. Quimperloise. 3 a 2.

4 Pontivq. — Slade Ponlivyen bat Hermine Concarnoise, 1

l.i} an.

:o()iii'. alls. .•I'UVC l.c I'-loili

Dans le D^partement OARHAIX

AMICAI-P: DES S. O, B. — I,e bi i reaii (h? r.\mieale des gradi-s de re ervc (hi canlon de Carhaix i)reparc organisation de la journd'C du 23

Avril, On rappclle (pie la jouriuie d(ibu

lera |)ar line riuinion gii-nciralc. sui ie d'une confi-renee nii l i lairo sur

1111 sujel d'ai'liialile par le coniman dant do Gineste.

f\ Tissue (!(• celle eonfC-rencc se leroulera la ci-ri'monie de remise

de I'l'lenilard a I'Amirale. Depi'il d'une gerbc de lleurs au

monument aux morts ; lacher dc ligeons par la socii!'l(!' colonibophilc

Mcssager Carhaisien. Bainiiie; iiar souscrii)lion a I'lL'jIel

le I.a Tour d'Auvergnc ; i)rix : 20 francs.

II esl reconnuandi' aux e;nnarades de se faire accompagner (k* leurs hnnes el enfanis,

L E NIVOT ASSE.MBLlil-; G fi N E B A L E DE

.'A.MICALE DES ANCIENS ItLtVES - l.'.Vsseniblt'e gi'nd-rale de l '.\mi ale lies .\neiens Eleves diplomd's du

Nivol s'esl lenue le dimanche 1 Avril. a I'ecole d'agricullure.

Malgr(:' un temps menacant, uno brume ([ui par monienls se riisolvait 11 pluie, un grand nombre d'aniica

listes avaienl rc-pondu a l'ai)pel (k-leur |)ri'si(lenl pour venir apporler

leur I'cole un tribiit dc reconnais sanle gratitude et retrouver plus ([uc des eamarades, de vii'ritables amis

Vers neiif heures, les premiers ronllemenls de moleur animenl grande allee ; les voilures s'alignenl sur k's vasles cours de r(!'cr(!'alion et le nombreux groupcs se croisent lans la ferine. les jardins ou le pare

I'ne avant-garde des C(")les-(lu-Nor( si sur les lieux depuis la veilk', ac

compagnanl le Pr(!'sident de la jour nee ; .\l. I'ahbi!' Le Floeh. de Plour ban.

Ld messe et I'li.s.semblee. Vers onze heures. Tafllux des voi

lures cesse, ("est I'heurc de la messc dile liar M, I'abhi:' Le Floeh qui revangile. prodigue a rauditoire les ilus jiulieieux conseils, fruits d'une ongiie ex|)(:'rience acciuise i)ar i in

contact de [ires de vingl ans avec le jeunes agriculleiirs de la ril-gion dc Sainl-Brieuc. « Fi(l(:'lili! a Dieu. llde lil(;' a ri(l(!'al chrd'tien el inti-gral pro cureni dans la vie la plus grande somnie de vi-ritables consolalionCs Cel idt'al se haus.se jusqu'aux plu.'i hauls sonimels par la reflexion facile a ragriculleur soiivenl isole ;iu milieu d'une nature riche qui lui prodigue ses dons... »

De la ehapelle, les amicalisle passenl a la grande salle d'c-ludc oil M. Hobert Fiche. Prd-sident. sou haile a tous la bienvenus, puis donne a parole a M. Ihinnou, professeur

f.iisanl fonclion de seerijlaire ad joint, L'cleclion des membres du bu reau est faile par acclamation et Ton iirend (pielqiies ri-solutions cn ee (|ui coneerne raiiu'l ioralion el le (K'veloppement du « Rullelin », or gane de PAssoeialion,

Le banquet. A Ireize heures, les convives .s'ins llenl au refecloire artislemcnt dC-

cori', A la table d'honneur, M. I. jollec. direcleur de l'(:'labli.ssement M, Tabbd Cadiou. aunu-mier sont en loiires de M. I'libbe Le Floeh, ijcC-si deiil dc la journte. de M. Pierre I. Flocli, ing(''nieur agrononie, direc leur de I'^u-ole d'agricullure de Ploeriiiel, de M, Hobert Fiche. presi deni (le I'Amicale. de M. Le Bar,s ineieii president. .M, Le Hir . trii.so rier. M. Bannou, direcleur technique etc,,,

A I'issu du baiKpiet, lour a lour M, le direcleur. M. I'abbi! Le Floeh M, l"'iehe et M, Pierre Le Finch Irou v<uit les mois de cireonstance ))our remercier les «Anciens» dc leur (li'-vduenienl. de leur lldiilile. les en eourager a iiortcr bien haul le <1011 ble el'endard dc la religion et de la profession, a concrddiser leiir recon naissance envers I'licole en conti niiani h lui a.ssurer un reerulenient de (pialili- comme par le iiassil-.

Des chanlrurs. les freres Brelivel el I.oiiis Colin font entendre en bre Ion et en Fran(,'ais. les meilleures chansons du lerroir. En choeur lln Ic « Bro goz nut Zadou » marque la fin de ces amicales agapes.

Cue visile rapide aux parlies rap proehees du domaine. un dernier cn trelien. cl le ddflle rccommeni m.nis en sens inver,sc el cn ordr plus serr6, Kenavo ,., A I'annee pro (•Inline !.., tel esl Ic souhail que tous s'adressent a la fin do celle journe (pie le temps ne favorisa guere mais ou ne cessa de rtgner la jdus fran ch» ainitid cl la plus cordiule gaiete

F O O T . B A L L

DIVISION D'llONNELB .4 Quimper, — Slade Briochin bat ide Quimpi'rois. 3 a 2. ,1 Morlaix. — Slade .Morlaisien el S. Servannalse, 1 ii 1,

A llresl. — A. S. Bresloise I'.p. de l.orieni, 4 ii 0. .1 Lorient. — Slade Lii^mard C. Lorienlais. 4 a 3.

,1 llcnnes. Slade Bennais loce Vannelais. 7 a I. .4 Cholet. — C. O. Cholelais S. Douarnenisle, 2 a 1.

bat

bat

bat

bal

4 Penmarch. ormorans. 3 a

Ci.uns

- Stella 0,

i 0. Maris

.1. G. N. P. P

1. Ph. d'Arvor . . . 1(5 11 4 1 42 2. Stella Maris . . . 10 10 4 2 40

Lorient-Sporls . 16 10 4 2 40 4. U,S. Quimperl., 17 8 3 (1 30 5. Hermihc Cone.. 17 8 1 8 34 (j. St. Pontivyen.. If i (1 3 7 31 7. Cormorans Sp.. 17 4 5 8 3(1

U.S. ('oncarn,,. 17 5 3 9 30 9. U,S, Ciuilviniste 17 (1 0 11 29

10, ,,I,A, Pont-l'Ab.. 17 1 1 15 20

Loricnt-Sporls el la Jeanne-d', Arc, qui avaient malchc le lundi de Pa (jucs, (ilaienl au repos dimanche dernier.

Par sa victoire heureuse sur I'U Quimperloise, la Phalange d'Ar

or nionle i la premi6re place au classement.

Elle est suivie a deux points par la Stella Maris et Loricnt-Sporls

Les trois leaders ayant encore chacun deux matches a jouer, on ne pent ])as predire d'une facon certaine lequel terniinera en tele

L'U. S. (juinii)crloise, qu i - f u l si longlem|)s en tele du classement esl relcgud-e a la 4" place, ayant per (111 sur le Uqiis verl deux inalches qu'elle avail gagnd-s sur le terrain contre la Phalange el I'U, S. Guilvi nistc.

Vient ensuite I ' l lermiue (Concar noise qui ne pent etre inquiiild'c ( ue par le Slade Pontivyen. son vain (pieur de dimanche dernier, Celui-ci

l)roduil une fin de saison iiiagni llque. baltant ou tenant en i'chcc Ics meilleures formations du groupe

Les Cormorans SiJortifs n'ont pas (i'ussi a se inainlenir a la place

cju'ils avaient acquise en diMml de saison. lis sont rel(:'gu(:'s a la 7" i)lace n compagnie de I'U, S, Concarnoise

L'U. S, Guilvinisle, battue dinian che par I'U. S. Concarnoi.se, risque fort de ne plus pouvoir se relevcr cl d'etre obligee de tcnir compagnie la Jeanne-d'Arc de Pont-l'Abbe,

Elle n'a guere de chance en etlVt le battre dimanche Lorient-Sporls

qui, luttant pour la premiere ])lace mettra tout en a-uvre pour reu»])or ler la victoire

La Phalange d'Arvor ira a Concar neau, oil elle doit prendre le nieil leur sur I'Unlon Sportive Concar noise.

L'Herminc Concarnoise ira i\ Pen march. Match assez dur dont les Cormorans no sont i)as sfirs de sor t i r vainqueurs.

A Pont-l'Abbe la .Teanne-d'Arc, qu eolleclionnc les defailes. se fer battre une fois de plu.s i)ar le Slade Pontivyen.

Enlln a Douarnenez, la Stella Maris recevra I'U. S, Quiniperloi.se

Battue sur son lorraln de 'Kcrisole r u , S, Quiniperloi.se essaicra dc prendre sa revanche ; mais la Stell Maris, qui peul encore asiiirer a la ])remiere iilace, fera lout ce qui sci en son pouvoir pour s'adjugcr les trois ])oints du vainqueur.

L'dquipe preml i ra de I 'U. 8 . Qulmparlolaa. (Pholo I.C Grand, Quimper) J

A QUIMPEK. — Phalamje d'Arvor hat V. S. Quimperloise par 3 « 2.

Ce dernier iiiateh avail une gran-do importance i)Our la Phalange qui. en remportant la victoire, devait consolider sa place de leader.

D'autre ])art les Quimperlois iivaient une revanche a prendre sur un club qu'ils avaienl deja 'battu cbez eux mais qui leur avail fait perdre le bcni-flce de leur victoire en porlant la question devanl le tapis vert.

Aussi la partie ful elle dure, sans sortir cependant des limites de la correction.

Apres une pi'i-iode de talonncmcnt au cours de laquelle les deux equi-l)es s'ob.servenl el .se surveillent. la Phalange ouvre le score a la O" mi nule sur corner.

Dix minutes apres. un autre cor nor pcrmel a I'U. S. Quimiierloisc d'l'galiser.

Puis lour a lour les deux defenses sont i'l I'ouvrage. A la 30" minute, les locaux marquent un second but jwr Pierre Le Berre. el peu ajires un troisienie ])ar Marc Le Berre.

La mi-temps survien; sur le score de 3 a 1.

Quiinperle cependant ne iierd jias courage; conlinueilemenl lanci-s iiar le demi-eenlre, rinfaligable Yves Guillou, les avanis allaquent el alia quent toujours. I.a defense locale est sur les dents.

Les etl'orts des visileurs soul flu lemenl couroiuu-s de sueces : la balle, en rebondissant. trompe la vigilance du goal local, qui doit al ler la chercher au fond de ses fliels

Malgri- I'ardeur diijjloyil'e de part el d'autre. plus rien ne sera inarqm-c: le coup de siiVlel tinal consacrera la victoire de la Phalange par 3 huts a 2.

— A Quimperle les ri-scrves de la Phalange onl ('•galcmenl batlii les re serves de I'U. S. f)uiiiip'.'rloise )iai 7 buls a 3.

Match de barrage pour I'acccssion en 1" division.

GOUBIN. - (iarde .Sainl-Yvi de Ponlivii bat (iournerien-,Scai-r par 2 buts d 1. Ponlivy a d'abord I'avanlage, mais

ne peut le meltre a profit ; les Gour-nerien out une allaque rapide qui, conibinanl bien. va inqui(iter a plu-sieurs reprises la defense adverse ; le goal ponlivyen doit (l(;lourner de justesse en plongeani,

1.a parlie continue avec des avan-lages (livers, mais le jihis souvent la Garde niene Paction ; a la 40" minute de jeu le i)ortier scaerois Briand

iclie le ballon ; repris iiar I'extrc me gauche qui I'a conln'ik' de la main, i l esl envoyi!' dans les huts

des de d('fenseur! Ponlivy. 1 ; Scaiir. 0, I.e rejjos est silTle sur ce rt'sullal Des la reprise le iiialch est plus

(!'gal, Ponlivy, faligud- i)ar les rudes elForts du debut souffle un i)eu et le pairo scaerois rC-agit promptement ; line bri'.sqiie allaque. un arriere de la Garde louche le ballon de la main I c'esi le penalty superbement Irans-

foriiu''. II n'v a que dix minutes que la parlie a repris. Pendant unc bon-ne denii-heure les scaerois vont mal-mener leurs valeureux adversaires el ratenl ))lusieurs points d'un chevcu. Puis I'extreme droit pontivyen en liosilion de shoot rate la balle. C'est la nn 1 a 1,

II faiit recourir aux prolongations. Malgrd' une fatigue (ividente le jeu denieure parfois sec car I'enjeu esl (rimporlance. cl il pleiil coujjs francs sur coups francs. la galerie (levieni hoiilclise el encourage ses favoris, T.e goal dc Pontivv fait des irrets superbes ; au bout d'un (piarl d'heure rien n'est marqiu' et on change dc camp, Va-t-on vers le match nul ? C'esi probable car de part cl d'autre on se (k'fend avec vigueur, Mais alors que ces |)rolon-gations exigcnl (|ue chaque onze donne son maximum un accident faeheux vient bandicaper les Scae-rois, leur inler-gauche, le jeune Yves ('.ha|)el cpii jusqu'ici f i l l le roi du terrain est transporlij hors dc la lelouse a la suite d'un choc avec le

demi « veri » Hobic, C.e n'c-lail pour-tant ))as le momeni el Pontivv avec sa sui)(!'riorilc' numerique veul arra-cher la victoire. trois minutes de la fin ils obliennenl un penalty tres si-veremenl aecordi!'. (Vest le deuxie-iiie point, le iioint de la victoire el.„ le coup d'assomoir pour les scaiirois qui lenient vainemenl un dernier ef-fort,

(Veil esl fail, les sca.^rois qui pour-tant nu'ritaient la victoire doivent se rii'signer. El les ponlivyens joueroni la saison jjrochaine on premiere division oii Ils doivent bien faire.

A Pontivv belle parlii' de SoufTlel. de I'arri^re droit el de rinler-gau-che.

A Scaer oii manquaient Chrislien el I.e Dez, belle parlie de Y. Chapel, du dcnii-cenire el de .lob Floeh,

.U.i/c/i amicdi.

A MOELA.N-SUH-MEB. — Les Jcniies ballent les Vt'lerans. I.a parlie s'est terminec sur un

score honorable pour I'un el I'aulre camp. Des le di^bul. les vc'td'rans yarlenl a Paltaque el avanl que leurs cadets aieiil eu le lem|)s de r6agir ouvrent le score. Ce premier but di'chaine renthousiasme de la gale rie lout entiere, Les jeunes se reorga nisent et, par un jeii dc passes bien coinpris, r6 )riment les assauts par. fois rudes i e leurs aini-s qui ralen (isseni de ce fait leur action. Les •leunes. a leur tour m^nent le jeu ct sont souvent menafanls ; mais, dans les hois. D(!'d(' fait bonne garde et se r(!"vcle un goal audacieux et meme adroit, .\u repos cependant, malgrd' une cnergiquc ri-sistance des vC-td-rans, les jeunes menenl par 2 buls a 1,

La seconde ini-lemps verra les jeunes dominer dans I'ensemble mais les vi'lerans ipii ne nianquent ni (l'(!-lan ni dc soull'lc oijercronl. de leur C()le, quelques dangereuses des centes. Leurs magnillques efTorts se-ront ri'conipensd's par deux nou-veaux buls largemenl nu'ril(:-s. S'ils onl du s'incliner finalemenl devanl le jeu plus ell'icace des jeunes. ils n'ont pas moins ri/ussi a sortir ho-norableiiienl (h' la lutle.

Des deux e(Mcs les i-quii)iers onl bien joiii'. Les iiieilleurs furenl ehez les v(:'l(;'rans : M. Hloa. .lolilV. .1. Tan-guy el siirloiit Pierre Orvocn (pii lit line parlie <ligne de son glorieux pass(!-. (litoiis encore Theodore, ("al-var. A. Pezennec el Ciilles.

Chez les jeunes. .\udreii. (loroller (d Giiillori!' se niirent le plus en evi-dence.

I.'arbilrage. large el jjarfois in-dulgent. ful celui (pii eonvenail a celle rencontre amicalc.

C Y C L I S M E

LE CIHCUIT DU MORBIHAN ET DE CORNOUAILLE

SE COUKHA LES 22 et 23 AVRIL l l ineraire et horaire probable. Le Circuit du Morbihan et de Cor-

nouaille se courra les 22 et 23 Avr i l prochains.

Nous publions ci-apres I' it ineraire et Phoraire probable des deux dta-])es.

On notera que les organisateurs, lout en mainlenant I'etape a Quim-jor, font disputer leur (ipreuve dans 0 sens contraire des annees pr6cc-

dentes : Premiere etape :

LOHIENT-Lanester, 7 h. 45 ; Hen-nebont. 7 h. 55 ; Auray, 8 h. 45 ; Baud. 9 h. 30 ; Pontivy, 10 h. 15 ; Le Faoiict, 11 h. 40; Gourin, 12 h. 10; Scaiir, 12 h. 35 ; Rosporden, 13 h. ; Quimper, 13 h. 30.

Deuxicme etape : QUIMPEH, 8 h. 45 ; Plozevet,

9 h. 25 ; Audierne, 9 h. 40 ; Pont-Croix, 9 h. 50; Douarnenez, 10 h. 20; Chaleaulin. 11 h. 05 ; Plevben, 11 h. 25 ; Chateauneuf-du-Faou, 11 h. 50 ; Hriec, 12 h. 25 ; Quimper, 12 h. 50 ; Concarneau, 13 h. 15 ; Tregunc. 13 h. 25 ; Ponl-Aven, 13 h. 40 ; Ban-nalec, 14 h. 05 ; Quimperk-. 14 h. 30; Lorient, 15 h. 05.

LE (iRAND PRIX DE LA VILLE DE QUIMPERLE

SERA COURU LE 30 AVRIL Le Grand Prix cycliste de la Ville

dc Quimperle, organisii par la Pedale S|)orlive Quimperloise. avec le eon-cours dc la Municipalitd- et des pro-duils el Timbres a I'Epee, sera dis-put(} le dimanche 30 Avri l, en 2 eta-l)cs, sur un |)arcours de 210 kilo-metres.

II est dole- des prix cl-apres : 1.500. 1.000. 800. COO, 500 400,

300. 200, 200 et 100 francs. Des prix speciaux sont reserviis

luix r(:-gionaux : 300. 200, 150, 100, 75. 50, 50, 50 et 50 francs.

Gagcons qu'avec un lot si important (le prix el un parcours roulant. com-portanl malgre loul un certain nom-bre de c(")les et raidillons servant a (k'parlagcr les concurrents, les cou-eurs seront nombreux au depart.

Celle (-preuvc organis(ie pour la seconde fois est certaine d'obtenir un grand succes ; elle donnera toute salisfaction a tous coux qui s'y inte-rcssent, Les engagements sont re^us lu siege social de la Soci(^tc. 4. rue de Quinii)er, jusqu'au 28 .\vri l .

M A R C H E

Tour de Paris. aris a la marche a

par-

Manic 7" au e Tour de F

I'lt!' dispute dimanche sur un cours de 41 km. Pres de 200 niar-cheurs v jirenaicnt part,

Pendan:; longlemps. Huard. de Saiiil-Nazaire. ex-menibre du C.M.Q. fit figure de vainqueur. mais vers le 31" kilomelre i l faibli l et sc laissa (k'passer par Cornel puis i)ar Cam-bra i.

Nolons que noire champion Quim-perlois Manic se classa fori honora-blenienl a la 7" ])lace.

Voiei du reste le classemorf; des 10 premiers,

1, F. Cornel (U, M. (iatinais). les 41 km, en 3 h. 20' 22" 2/5 ; 2. Cam-iM-ai (U.M.O.P.). en 3 h, 23* 4fi" ; 3. Huard (R.-C. Trignac). 3 h. 27' 19" ; 4. Hubert (U.M.O.P.). 3 h. 28' 35" ; 5. I.aisnc (.\. S. Chcniinols de Lens). 3 h, 28' 4(1" : 0. Guignard (E. S. Bour-fics), 3 h, 30' 27" ; 7. Manic. (C. M. Oiiimpcrk'-). <). Bochcl

h. 30' 59" Lebaquer

; 8. etc.

Lorig

par BI. Bretonne Fr6d6ric LE GDTADBR

Nouvella Mit lon an quatra a4rlaa

t;NU)N si'oinTvic (.ii-iMinciu.oisK /Ci/iii/ic.i I fl I b. — SonI CDiivoqaos

a S h, ;!ll, plaeo Nationalo. les .jouoiirs suivanls. pour inalchos oliainpioiinal :

( iu i l l im .1., r r ioz t le la , Pcron, I'oj^ain, ( lut l lo i i V,. Cliauiblin. Urol, Haccmi, Ciulhouij,', MiMKlinuroii, l.o Uoi l i V., CrleU'la, ("nMn. Ansijaor, l lc rn i i lc . Of vi l le. Al ln l . C.loch. Caiulaii. I. 1„ PiTOli, I.. I.e ( ial l . ToaIi!..al

1)(:k^!!lies : 1'". M. .I.nu'oai-l : Kiizcnal, Car I 'oulcl i .

Rooli cl 11 h. M

Sur Bouffant Sur Verg6 gothique k 100

2-de 1

3* Sur Lafuma t«e de 21 & ICQ .

4° Sur Lafuma t6e de 1 & 20 . . .

Port en plus. adreiter Imprimtrie CornoaaiUai$e,

Botte pottale 25, Qaimper.

. . . 12fr . numdrot^e . . . 26 f r .

Navarre, num^ro-36 f r .

Navarre, num£ro-40 f r .

R E M E R C I E M E N T S

L e s e a l r e m a d e k l a c r i s e c>en t l a P I T B L I G I T ^ d a n s v o t r e f o n r n a l . I I

QUI.MPERLfi, - Mme Henry Albert-Petit, les families Duran y Rivas. Albert-Petit. Pajot. Bordier el l.alouche remercient bien sincere-inent les jiersonnes qui ont assisle aux obscques dc

M. Heury ALBERT-PETIT Chevalier de la Legion d'honneur,

Croix de guerre, dec ore de la Croix des Combattants

votontaires, itispcclenr principal des Chemins

de fer dc I'Etat en retraitc, aliisi que toules celles qui leur onl teinoigne de la synipathie cn celle (louloiireuse circonslance. 514()

a

SouscriptioD ouverte en vue

dj) r^rection d'un monument ^

h la Gloire de rinfanterie frangaise

Lc Coalite d'action du iiionuinont a la gloire de I ' lnfanlerie franeaise fait un pressant appel aupres de lii population flnisterienne en favcur de la souscription ouverte duns toute la France, en vue do recucil l ir les fonds neccssaires pour ri-rcetion du monument.

Ce dernisr coutera 4 mill ions dc francs environ et le montant des souscriptions s'eleve actueNement a

1 mil l ions 1/2.. Pour que I'lnfanterie rran(;aisi',

la premii'rc du monde, soit gloriflee comme i l convient, surtout en cos hcurcs presque tragiques que nous vivons, le Comit6 d'action est per-suade que vous f«rez tous I'efTort flnancier qui vous est demande.

Adressez vos souscriptions i\ M. Hardouin, tresorier du Comite d'ac-tion.secrdtaire de I 'Union Nationale des Conibattants, 3, rue du Lycee, i Quiniper (comptc chfcque postal n° 20.531 Nantes).

P l n o t : O p l i e i e i i Cours da la BgveLORI E M T

S O I I R P S e t d u r s d ' o r e t l l e

Dims les ens inume nncieiis el incurnhlcs de : himrdomu'iiieiils, bruils d'oreillc, coinprciidrc mal pill' inonients, entendre mnl d'une ou des doiix oreillcs, le Sp6clallste en prothise con-Ire In suidite MONTAL, 20, ruu OHFILA, PARIS, I'ern eonnnltre, snns trnitenient nie-dicnl, le moyen fncile dc vainere In surdilc. Risultat ImmAdlat. La Jola d'enlendra, 'a ]ol« de vivra I Le Spdclallsia reeevrn

rensciKiiern Krnluilamcnl toules les per-.sonnes iillelnlos de ces IndrmlMs gdnantas. Dcmnnder M. MON1AL., <\,c 9 li. A 3 li., n : Qiiiinperti!, vendr.'iS Avril, Hotel Commcrec. liosjiordeH, jeudi 4 Mai, Motel Arvor.

Foires et Narch s de la rigioD QUlMPERLfi (marche du 14). —

Vaches laitieres, exposces 70, ven-dues 50, de 900 ti 1.700 fr . la piece ; genisses et vaches pleines, expost-es GO, vendues 40, de 1.000 a 2.200 fr. la piece ; pores gras, exposes 3, ven-dus 3, de 8 h S,40 le ki lo ;veaux, ex-poses 60, vendus 60, de 6.80 a 7 fr . c k i lo ; volailles, exposees 90, ven-

dues 90, de 38 ii 52 fr . la couple ; froment, les 100 kilos, 220 fr. ; .sei-gle, 135 f r . ; orge, 150 f r . ; sarrasin, 160 f r . ; avoine, 120 f r . ; ponimes de terre, 60 i\ 65 fr. ; botirre, lo kilo. 22 f r . ; oeufs, la douzainc, 4.50 ; foin, les 500 kilos. 500 fr . ; patllo, 260 fr. ; son. les 100 kilos. 124 fr. ; farine, 1" qualite, 300 f r . ; porcelots, expo-ses 200, vendus 160, de 550 a 680 fr. la couple.

CONCARNEAU (17 .\vri l ) . — Mardi matin, on a enrogistre une baisse assez sensible sur les beurres. On a cote la l ivre 11,50 i» 13.25, sui-vant aualite. Par contre, les anifs ont subi une lcg6re hausse, la dou-zaine valait 5 i\ 6. Les poulets etaiont cote&15 It 23 ; les lapins, 18 a 25 la pifecS

CIdre, la barrique de 200 litres, lo-gee, soutiree, 130 ii 150. droits a la charge de I'acheteur.

QUIMPER, 15 Avr i l . — Beurre de table, 13 francs la l ivre ; beurre de cuisine. 12 fr. ; (pufs. 5 francs la douzaine.

Poulets : jeunes, la couple. 50 fr. ; vieus. 45 f r . ; lapins, 18 a 25 francs.

Les 50 kilos : avoine, 65 a 70 fr. ; ble noir. 78 a 82 fr . ; seigle. 05 a 68 fr. ; orge. 75 a 78 francs.

Pommes de terre : saucisses, 35 a 40 fr. les 50 kilos ; rondos jauncs, 25 il 30 francs.

LE FAOUET. 12 Avri l . — On cote a la barrique : cidro ordinaire. 120 i> 125 ; cidre premiere qualite, 160 a 165.

On cote a la piece : poulets, 14 a 18 ; lapins, 14 a 20.

On cote au k i lo : beurre ordinaire, 18 il 19 ; beurre f in, 21 a 22 ; o-ufs, la douzaine, 4.50 a 4.75.

HEXXEBONT, 13 Avri l . — .Seigle, les 100 kilos, 118 a 122 ; avoine. 148 il 154 ; ble noir, 140 ii 144.

Poulets, la couple, .35 a 50 ; pi-geons, la piece. 5 ii (i ; caniirds. 12 il 20 ; lapins. 10 ii 25.

Beurre. le kilo. 24 ii 27 ; a>ufs. les 13, 5.50 il 6.

Etudes (le M" Y.-M. FOURNIS, Avouc-Liccncie i i Quimpcr l t ; , 6, qua i Br izeux ; M° A. TASSIN, Avouc-Liccncie i i QuimpcrK>, 1, rue Jacciues-Cartier, et de M* T R i t r . l I I E R , Notaire ft Querr ien.

VENTE PAjrUGimiON L E n iMANCHI i : 14 M A I 1939,

i l quatorze hcures. en re tude et

p a r le n i i n i s t 6 r c de M " TIU'X.IMKU, notaire i i Querr ien.

d'une Petite Propriete rnrale

Sisc a COATROLEC, cn lit Commune dc QUinUUEN,

en un lot et sur la M I S E A P R I X de :

3.000 francs 11 sera aux l ieu, j o u r et heure

sus-indiques. ijrocedc-, au plus ol l ' rant c l dernier encherisseur, a la venle de la propr iete dont la designat ion sui t :

DESIGNATION i)Ks RIENS A VKNNIUC :

Depar lenicnt du Fin istere. — A r -rondissenient de Quin iper (an-cien arrondissenicnt de Qui in -perle). — ( 'an ion de Scaer. — Commtmc dc QUERRIEN, lieu lUt COATROLEC.

UNK P E T I T E PROFRI l iT iS, coniprcnant : 1" Urn- Maison coii-verte en ardoises avec f^renier et (tppcntis y a l tenant . cadaslree n° 4(59 (le la section C, d'une con-tenancc de douze centiares 2" Vn petit Courtil entourant la maison. cadastre n" 469 de la sec-t ion (".. d 'une contenance dc 12 ares 15 centiares ; .'l" Um^ petite Liuidc, (lite « Parc-ar-Gaftelen d'une contenance dc quatre ares 15 centiares, cadastri-e n" 4 i ' de la section I) ; 4° Vne Prairie, d i te « Parc-ar-Ciat'telen d'une conte-nance de HO ares (50 centiares, de la section B.

MISE A PRIX lixt-e par le T r i -buna l S.OOO l^i-ancs.

La presente venle est poursui-vie en ext-cution d 'un jugenient

contradicto i renient rendu par lc T r i b u n a l de Premiere Instance dc Quimpcrlt: ' , le douze Janvier 1939, enregistr i j et signif i t ; ,

A I,A HEQUIVNC UE :

1" Mine Louise Le Berre, epou-se de M. Yves Presse, facteur i i Nantes, et ce dernier, pr is tant cn son nom personnel que pour assis-ter et autor iser son tipouse, de-ineurant i i Coatrolec, en la com-mune de Querr ien ; 2" M. Rene Le Bcrre, demeurant j i C.Iichy (Seine), 3, rue Vi l leneuve,

Dcmandeurs, ayant M" F o u u -Nis pour avou(5, avec elec-t ion de domic i le en son t-tu-de, sise ti Quimpcr l t - , (5, ( juai Br izeux ;

E T :

1° Mi le Barbe Lc Bene , cu l l i -vatr ice, demeurant a Coatrolec, cn la commune de Querr ien ; 2" M. Thomas Le Berre, boulan-ger, demeurant i i Sainte-Gertru-dc, en la commune de Querr ien,

l)i4'endeurs, ayan l M° TASSIN ])our avou(', avec (Election (le domici le en son tjtudc, sise i l Quimperld', 1, rue Jacques-Cart ier ;

3 " M. Francois Le Berre, j o u r -nal ier, demeurant i i Leign-Ktizec, en la commune dc Moelan-sur-Mer,

Dt-fendeur di- fa i l lant sur re-assignation.

La ventc dc la proprititci sus-designt'c ; iura l ieu en I 'ctude et p a r lc m i n i s t e r c d c M " TRI-GUIEK, notaire i i Querr ien, lc dimanche quatorze Mai 1939, a 14 hcures, en un lot et sur la inise i i p r i x de 3.000' f rancs, aux clauses et con-di t ions du cahier des charges dt5-post!' en I 'ctude dud i t M" Trt-guier, oi l toute personne pent en ])ren-dre communicat ion .

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Etude de M ' ETCHECOPAR, Notaire i» QuiinperK-.

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que I'on <vitera (rftce ft cette sage precaution. l A JOUVENCE DE L-ABBC SOURY. pr«par«e aux Labofalolres

jlav. OUMONTIER « Rouen, sa tnmve dans toutes lea pbarmiclet. EUgublen.dansrinUrttde votrasanttla verlUble JOUVENCE DE L'ABBC SOURV. avse le portrait de rABBfi SOURY. et, en rouge, la ilgnature Hag. DUMONTlEa

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1" It.omple rendu hisloriipic. 2" Dociimcnls (rapportx ct dis-

coiir.i), Chanoine Angei' : Vocation sacer-

dotale dans le cUTHi' dioct-sain. Chanoinc Blouol : Vocation sacer-

dotak' et vie religieuse. H. P. Anoge : Vocation sacerdolale

et vie niissionnaire. Chanoine Lc (loa.sgtien : Vocation

d'auxil iaire du Pretre. S. Exc. Mgr Brunhes : Pricrc et

sacrifice pour lc Sacerdoce. .S. Exc. Mgr Villepelel : IVL' Hosaire

sacerdotal. S. Exc. .Mgr Serrand : I,e saitit du

monde par le pretre. T. H. P. .Janvier : Aux lionimes et

aux jfuncs gens. S. Exc. Mgr Beatissart : Pour le

sacerdoce, vos fils, voire aide. Mnio (le l""arcy : La Mere el la vo-

cation (le son iils. Mine Bourcois : lU'-ponses a quel-

qtics questions. Mailre Houist : Questions aux jeu-

nes gons. Mile (".orbin : Enquele sur le rc-

cnitenicnt sacerdotal. Mile Bobichon : La jeune fllle el

le sacerdoce. M. I,c (lour ("irandniaison : Ce que

lc laic attend (hi pretre. .S. Exc. Mgr .Mignen : Consignes. S. Em. Il- Cardinal Vcrdicr : Dis-

cotirs de cloture. 3" Lisle (les direcleiirs diocesains

(les (viivres de vocations. Ce niinu'ro spt-cial de la Hcvtie Le

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Sti ivant actc re^u par M" Rous-sel, nolaire a Quiniperlc-, le 14 A v r i l 19;}9, enregislrt i a Qui in -pcrle le 18 A v r i l 193<), f " 74, n 4()2, M. Louis Le Gloannec, res-

, laura leur , et Mnie Marie Carrti, son epouse, den icuran l ensemble

'au l ieu dc la Croix dc Keramiuer-jnat , cn la comniune de Clohars-U'arnoet (Finisl(!.'re), ont vendu a ! M. Francis Uhcl , cu l l i va leur , el M i n e -Marie (louyec, son (!'pouse, i ' t lc ineuranl ensemble au l ieu de i Kerscllec, cn la m6mc commune (le Clohars-Carnoet, le fonds de commerce de restaurant c l cafe avcc licence exploite par lesdils (••[lotix Le Gloannec, audi t l ieu de la C.roix de Kcran( iuern; i l , sous le nom (le « Rentaurant Le (iloan-nec ».

()|)p()sil ions a (juimpcrlt!- (F i -nistere), en I' l ' tudc de M" Rous-scl, notaire, 12 ( j i iai Brizeux.

' Pour 1" publication : .•)147 ROUSSKL, Notaire.

ISe&cieux^ "weccnSUUiOiUs

et de

a ^'emii^t T O U T E S P H A R M A C I E I

A DEFAUT L A B O R A T O I P E 5

JAINT YVEI \A1NT BRIEUC

Irois \ M i TiliDGDS : | ie BliDiniilisiDe,Ja We, la Seiatip

Ce qui rendait la gu<;rison des ar-ihritiques jjresque inaccessible, c'est que les seuls reniedes connus jus-qu'a present, etaient a base de pipe-razine, d'urolropine ou de salicylate de soude ou de colchique. Or, tous ces produits, sont plus ou moins toxiques pour le caur , le foie ou I'es-lomac. s'ils ne sont pas pris a doses 'res faibles. La science etait done (Itisarniee pour conibaltre I'acide urique lorsque celui-ci etait solide-ment ancrt;. Les petiles doses arr i -vaient a peine a soulager momen-lant'inenl les douleurs les plus vives. Avcc les cachcts Magco, I 'arthrit ique peut enfln hitler a armes egales. C'est un i jroduit chimique nouveau abso-lunienl pur, el garanti sans aucun toxiciti '. Vous i)ouvez en prendre en 'oute conflance meme a dose mas-sive si c'est nd'cessaire. mais vous dcvez flnalenient avoir raison de I'acide urique. meme si vous souf-frez depuis des annees. D'ailleurs, vous •en sentirez le merveilleux ef-fet (li's la i)rciniere boite. Essaycz (les aujourd'hui les cachets Mageo vcndtts 14.50 la boite dans les phar-macies :

Taniic ;i Quimperltj, Pt-rou a Pont-r.\bbt!', Bayou a Pont-Avcn, T.e Roux a Moeian."

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Suivant«acte regu par M* Rous-sel, nota i re a Quimper le , les 29 et 31 Mars 1939, enregistrd a Quimper l t j le 4 A v r i l 1939, fo l io 67, n " 413, publ ic pour premier avis dans le present j o u r n a l , feui l le du 7 A v r i l 1939 et au « Bu l l e t i n Of f ic ie l des cessions et ventes de fonds de commerce» en son n° du 12 A v r i l 1939, Mme Marie-Corent ine Kersulec, veuve de M. Rene Barvec, commer^ante a Quimper le , 9, rue du Bour -gneuf, a vendu a M. Maur ice Ma-rais, coifTeur a Por t -Lou is (Mor-b ihan) , le fonds de commerce de cafe et dtibit de boissons avec licence exploit t i par elle Q u i m -perle (Fin istere) , rue du Bour -gneuf, n° 9, sous le n o m de « Cafe du Bourgneuf ».

Opposit ions a Quimper l t j (F i -nistere), en I 'etude de M ' Roussel, notaire, 12, qua i Br izeux, dans les d ix jou rs de la presente et der-niere publ icat ion. 5145 ROUSSEL, Notaire.

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FEL'ILLETON UE L ' (I (JNIO.N AGIllCOLE » do vendredi 21 Avril 1939. [4|

n i r t 111 DoDliaD III rlGte Le soir. les voleurs de nion or

furent pendus, .suns qu'i l k'ur etil profits, et le tresor dont leur crime les avait rendus maitres |)assa dans les eaisses du calife,»qui n'en prolila pas davanlage.

Lc lendcniain, j'achelai des palais, des maisons de campagne, des mcti-bles soniptueux, des esclaves innom brables, des femmes de toutes les couleurs ct de tous les pays. Les jours suivants. je mis en roulu des caravanes bien cscorlees pour aller recueil l ir dans la ville du desert les riche.sses immenses (jue je prt-len-dais y avoir enfouies. el j 'ordonnai leurs vovagcs de telles maiiieres (|tic chatiue soleil devait ine ramener. pend^inl une longue suit<! d'annt-es, autani tk- biens que j'en avais lunas-s6 jusque-la. Je fls creuser des sou terrains d'une etendue prodigieuse pour y enfcrmcr tous les nouveaux tresors que hi tcrre devait accorder a mes recherches, el je m'abandoii-nai ensuite a la mollesse el a la vo-lupte, au milieu ile IIK'S mailresses ct de mes flatteurs. sans aucune dO fiance de I'avenir. le service (jue j'avais rendu au califc me rassurant compl^temcnt sur k s efforts que mes cnnemis pourraicnj faire pour m'en-lever sa protection"

I I s'en fallait ccpcndnnt do beau-coup que ie fusse a I'abri de tout danger, et je n'eus que trap ItM I'oc-casion de m'en apercevoir. En ren-rtant rirnptM inutile, j'avais irrilt!- les pr^pos^s du flsc qui recueillent tou-

jotirs la nieilletn-e part de tous les iiupots possibles, .{'avals aigri le sol orgttf i l (le la poptilace elle-metne qui sotiU're inipatiemmeni ([ti'on se mele des alliiites, ct (|tii ne veut pas qu'on puisse se l lat t fr dc Itii avoir impose rindt'pendance ct le bonheur. .I'avais humilit- I'amhition des grands, (|ui rotigissaicnt de voir leurs lionneurs rt-pttdiil-s par un aventurier, et la va-nitc- (les riches, dont mes profusions scandalctises avaient rendu le faste impuissant et ridicule. Loin de me savoir grt- de nioii refus, le viz i r le regardail cominc un moyen plus sur de m'ernparcr de sa puissance, en I'avilissanl ilans scs mains, el cn me faisanl, par des largesses, des cri-a-lurcs dans lc peuple. Le califc, indi-giu- de tie potivoir hitler avec moi de magnillcence. avait e.|)uis(- en vain ses rcssiitirces et .smi cn;dit par des cniprtinis l uineux, el i l ,si; lenail ren-fernie dcotiis (juelque temps, sous pn''tc.\lf (lc maladie, (hins la mist>re (lc son palais. Tf l le clalt la position (les clitises. (|uaiid on m'annon(,-a (jtie le grand vizir dcntandiiil ;i iiic par-lor.

.I'allai lc rocL'voir en grande pom-pe, et je I'introduisis, en airectant une huinilitt- insolenle, dans le plus richo (lc mes <ip|)artements. Cd'lait un honinic (|('jj| sur I'uge. que j'avais l( tijiitii s di'ilaigiu' do voir, nitilgri! les sagos consoils d'Abou-Uedil, et dont toiito la physionomio annontjait ht plus honleuse avarice. Son ot;il (-tait creux. faux, orailli- ; sa figure hAve ot plombi'c par de longs soucis ; .son dos votilo on (piart de cercle, comme cehii de cos malhouretix ouvriers qtii IravaillonI atix mines ; son corps grt'lo, I'juilse par les privations, chancoliiil sous ses freles .Tppuis, contnu- un chalumoau vide que la faux dti nioissnnneur if ouhliC- en

pa.ssant. I I i)ressait sur sa poilr ine uu manteati d'une (ilotre assez riche, probablement dtirobti aux dcpouil-ies de son pr(id(!;cesseur, niais dont la Iraine tist-e ne jjresenlail plus (pi'tin lissu flnement travaille a jour (jui niena^'ait du so ronipre de toutes parts. 11 on releva soigneusoinent les I)ans avant de s'asseoir. pour ne pas I'exposor atix chances porilleyses d'un frotleniont, el i l me parht ainsi

« Voyagetir du t-'ilzislan, me dil- i l , j 'atirais le droit do vous aborder iivec (les paroles do colore, car votis avez oubllo lo respect (jiti est dtt a noire atigtisle mailre, en hii donnanl pour un lioiiiniage lihre co (pii n't'sl, en eH'ot. {|u'iine tros faible parlio du Ir ihi i t K'gal dont vous (•tioz lonti Oli-vers Itii ; niais sa mansui-lude toute puissanle iinpose silence a noire jus-tice. .Ic vions done vims signlllor on .son nom, et par (.''gard pour voire qualite d'^'lrangor (|ui peul exctiscr voire ignoranco. ([tie la molti('! dos Irtl'sors (loiil vous votis ( 'tos iioloiro-mont onijiaiH' on ni.'ilntos el divorsos parties do sos ICtals, los(|tiols s't'lcii-dont ;iux bornos du monde, rolovo de sa proprid'lti souveraino, ot (pto vous no |)ourriez la retonir traiteu-semcnt sans encourir la jjcine jtislc-nienl inllig(jo ittix crimes do lese-tnajesli'. c'osl-a-diro la iiiort ot la conflsration. »

.\ 00 dornior mot. (|tii avail inio valour parliculiere dans la boticho 'cin grand viz ir , ses levres longues el 'ii'lroilos se releverenl par los c(iins ; «es polils yeux enfonct^s bri l lerent (Thine Itimierc ardente. et son regard ivjdo supptila d'un d i n d'd' i l plus

rai)i(lo (pie Ti-clair la valour do mos motiblos ot dc mes hijotix.

Ses intentions et ses rogrels <'lalent Irop manifestos i)our I'chap-per, cn moi, a eel esprit dc pruden-

ce. d(:'ja (i'prouvd', (pii est la sagesse el lo lotu'iiienl des riches ; mais ma losolulion (ilail prise a I'd-gard des voleurs de cotir conimo a l'(;gard dos voleurs du dtiserl, el j'(ilais ili'ci(l(i d'avanco a tous les sacritices, |)arce (pi'il n'y avail j joint de sacrillce (pii put coiiipromettre iine fortune imi-puisable. .le prtivoyais d'ailleurs que ie calife ot le visir seraient obligi's d'onfouir tino parlie do mes riches-•sos ; el conime ils (Utaient beattcoup plus vietix (pie moi, je savais bien oil rolroiivor un jour I'or (pi'ils m'au-raiont volt-. Ce n'i-lail (lu'une espcco do do|M')l ([tic j'espi-rais roprendro avanl poti, grossi de lours propros (iconomios.

«Soignotir, ropondis-jo avec un sourire un peu torcd', quoique mes Iri'sors no doivenl rien a la succos-sioii (r.\bou-(iial'ar-.\lnianzor. pre-niior califc do I' lrak, ot quo jo me fusse fait scru,|)ule d'en reotioillir (I'lnitros (pio .coifx ipii mc vioiineiit do mos p('ros, jo me souniollrai sans losorvo 'itix orili'os do notro niaitro, .|iil no [loal jamais so trompor ; jo le priorai IIK'iiie d'agrt^-or tout ce que jo possd'do, iiu lieu de la moitii- qu'i l rd'olame, hotireux que sa bontii sou-voraiiic mo laisse une riatle ot'i repo-sor Ilia ioto, ot un burnous pour in'oii-voloppor. ,lo ne priiloiids on dislrai-ro. si voire grace le j)orniot. (pie ocs deux coupt's, chacuno d'une seule (•meraude tailli-e par Ali-Tatl'is, el qui contiennent les dianiants royaux de ma famille depuis le rt'-gne de 'I'aiier-le-Orand. »

«Deux coupes d'tino sctilo onie-raiido cliacune. et toulos romiilios do piorros prd'ciouscs !» s't-cria lo grand vizir en bondissant sur mon divan.

«,I'avais depuis longlemps des-lint' cos deux ineslinuibles joyaux, conlinuai-je sans m'emouvoir, a cn-

r iohir lo trosor parlioulior du plus grand niinislre qui ail impose a cet oiiipiro la douce sagesse do sos lois.

, IJ'ost it vous, soi-'iiotir, qu'ils appar-• lioiinont. el c'est dans la soiilo iiiton-' t ion de vous los olVrir quo je me les stiis conserves. Piiissont-ils vous pa-r'.iitro (lignos de tonir uno placc mo-deste parini los magniliooncos de voire palais ! »

« Prince Dotiban, r(!-|)oiulil le grand visir on so sotilevanl d'un air (to bienveillanco sur sos mains se-olios el crocluios. nous aiiiions a rc-connaltro dans co pril-sonl. (pii nous osl singiiliorenioiit agri-ablo, la somp-liioiiso libornliU'" do vos illiislros an-ootros, ot nous vous prions do t-roiiv II notro bt-nigno ot iiil 'ailliblo iiro'loc-tion. »

t in instant apros, il fit chargor trois conis cliaiiioatix dc mos ili--pouillos, ot i l mo quitla. on mo fi-li-oitant, par des paroles atlablcs et iDiiangoiisos. sur mini iiiopris pour los ricliossos.

II s'oii fallait do l)oaiu'on|) ipio jo fiisso parvonti a oo haul (logrt- do la siigosso luimaine. ,lo nie cousolais sans oll'ort d'un jour do mauvaise fortune, dans rattonte do mes con-vols, ot i l n'on niaiKpia pas un soul. Mos maisons se roni])lironl. mes sou-lorrains so conibli'roiil, I'or m'onva-l i i l do Ions coil's ; ot oonimo jo no

jpoiivais still'iro a lo di'ponsor ot a le roi)an(lro. je craignis (pielquefois qu'il ne vin l me disputcr la place otroite que je ni'iitais ri-servoc pour vivre simploinenl et commoik-ment a la miiniere dos atilros honimos. Hotix iiiois so passorcnt ainsi en sol-lioiliiilos ot on onibarras. dont los pauvres ont au moins le bonheur de no pas so faire (I'ldt'o, ot je crois que je .serais mor l a la peine si le grand visir n'avait pas jugt; a propos de

mottro tin torme i!tornol a mes sou-cis par une nouvelle visile.

II so pri'soiita cel?o fois dans un autre aparoil. c'osl-a-dire accompa-gnt- do cent ouiuiqiies noirs pri-codi's (le Jours chefs, ot hrandissant aulour do lour lolo dos sabres i-blouissants. don; faspoot mo saisil do lorrenr, oar je n'ai jamais c-tt- for i bravo, el i l n'y a rion qui rondo le ca-ur jilus laclic (|tio la richosso. L'aboniinable vieil lard ontra sans otre annonci!', s'assit sans quo jo Ton priasse, el, flxant sur moi sos yotix rouges do ooli'i o : « Infanio giaour ! me di l- i l , III n'as done pas crain'. do lasser par los crimes la niisd'ricorile du ca-llt'o ol cello du oiol ! .\on content do nous avoir di-poiiillo do la moilit i do nos drolls dans les trosors que tu acoiinitllos sans cosso. tii as oonlrac-li- tin pacto sacrilogo avoc los mau-vais osprils pour convertir en or la )lus piirt- .substancc de nos peuiilos lion-aimi's." ol ji istpraiix oloments lunirriciors (pii germenl dans los moissons ol qui miu-isseni dans los fruits do la lorro. Do lots forfails atiraionl inerito un chatinient qui I'lonnat le monde enlier ; mais le calife, doiv'. la bonti: est inflnio. adoiicissant on la favour la rigueur do sa jiisticc. en considi-ration do (piehpio sorvico (pio Iti as rendu na-gui'ro all pays, ot en ri-duisant la oondamnatioii aux tcrmes les plus favorables, veut bien se contentcr de le faire i trangler aux prochaines fetes de son glorieux anniversaire. I.a meme scnience nous donnanl I'inveslilurc dc tons ICs biens ])as-sos ot pri'sents, provenant d'hoiric ou d'acqnols, nous daignons on pren-dre ici possession ])ar devarit toi. pour que tu n'aios a on prt-lexlcr ignorance : ct sur ce, gardes, qu'on. le conduise hors de notre presence.

aussit()t qu' i l sera possible, car la vue des pervers esl un supplice pour la vcrtu. »

11 n'y avait r icn a repondre a cette allocution, puique mon jugenient (•tail prononct-. Je baissai done hum-blonienl la lele sous le sabre des eu-nuques. ol je me disposal a gagner la ])rison oii j 'allai attendre le jour assez prochain des executions so-lonnollos. J'alteignais a peine a la porto do ma salle des ceremonies,

i quand la voix aigre et felee du grand "visir Vint vibrer k mes oreilles.

«Mola ! i l i t- i l , qu'on raniene ic i CO misil-rablo. ot qu'on lc depouille a mos yoiix dos magnitl(iues vete-monts (jti'll a I'audace d'etaler jus-ilti'au milioii des calamites publi-quos (pio SOS sortileges ont attirees sur lo pays. Le sayon le plus gros-sicr of lo plus vi l est Irop bon pour lo couvrir. Ayez soin de placer ces otoiros somplueuses dans notrc ves-tiairc iiour quelquc usage chariita-hlo atiqiicl nous les avons reserv6es. oar nous savons un homme de bien dont le nom est en bend-diction par-mi le peuple. qui s'est toujours ha-hille avec nne simplicitt; extreme. i\ oiuiso de sa grande modestie. et (fui reli'vera encore ces riches parures par sa grace et sa bonne mine.

(A suivre.)

f^ Gfrant : D. PI.OUCBNNBC. Qulmner. Imprlmerle Cornouatllalse.

Certifl^ par Ie G^rant sonsslRiit.

O'l'mprr, le

Vu pour la I(^i!.illsation dc la signature cl-contr«,

ilnirie de Quimper,

le U H I IRI I •

W Ann6e. JJ' tem

Vendredi 28 Avr i l i m

Paraissai I le VENDRJ D I

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L E N U M ^ r o :

4 0

CSENTIMCB

L'Union E T M A B I T I I I E

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Organe R6publicain D^mocratique et R^gionaliste de I'OuesI

m

Les dictateurs veolent nous avoir par la fatigue de nos nerfs.

A nous de savoir garder notre sang-froid.

ANNONCES ET R£CLAMES 1 Reclames (4* page), la l igne.. . 1 fr. 75

— (3* page), — . . . 2 fr. 25 Annonccs judic. ct volont 2 fr. 75

— Chronique locale... 3 fr. 50

Les annonccs sont regues aux Bureaux (tn Journal. Pour la publiciti extra-departementale, s'adresser, 2G, rue Ro-eltechouart, Paris (9*). Ti^l.: Trudaine 3406.

COMMUNICATIONS ET ANNONCES

A Q V I M P E R L B , I S , q n a l B r l x e u — T « l . 1 - 4 9

Co.MPTH COURANT POSTAL : RENNHS 14-139

Les abonnements se payent d'avance et portent du 1" de chaque mois.

On s'abonne an Bureau du Joiirmd, ou en adressant un mandat-che(]ue au QIC l't.l39, Rennes.

ABONNEMENTS (UN AN)

Finistere, C()tes-du-Nord, Morb. 17 fr. Autres d(;partements et colonies. 20 fr. Etranger 35 fr.

Ce qui se passe

upagncs (le Friuicc, qui out i-tii-les (jrnnds probliMnes riiriuix I'l

Lea Elections d9 Dlmanobe dernier.

A Montlufon a cu l i f i i uno iloc-tion logislalive ])our rcnipliu-or .M. Marx Dornioy. S.F.I.()., clii siMiatour.

Ont obtonii : MM. Jardon. coinimin... l).l43voix

Southon. S.F.I.O.... -1.9!)') — Villale, rad.-sof.... 4.081 —

II v a bnllottagc. — Miilhousf, i l s'aj^issail do

reinplaeer M. AVallach, ri-piiblu-aln de }<auche, deniissionnaire pour rai-sons de sante.

Ont obfenu : MM. FeiJa. dtMiiocriilo. . . 7.822 voix

Wagner. S.F.I.0.... 7.523 — Haas, P.S.F 3.314 — Roseniblatt conini.. 1.728 — Perrin. rad.-soc 79,") —

11 y a ballotlage. Le Coagrda national

de la J. A. C. I-e Congri's National de la .leu-

nesse Agricole Catholique a rt-uni, a Pari.s. 2.").000 jeune.s honinies des cam

les nioyen.s pro'pres a les re.soudri

D4mograpbie trangaiae. En 1038. il v a eu en France

273.003 mariages. 24.318 divorces, 012.138 naissances et l)-l«.870 deces ; •soil un i>>ic«'(U>nt de deces de :J4.741. Aprda Vincendie du ((Parian.

Le ponii)ier aiixiliaire C.esar Franck. originaire du Haut-Hhin, a ete mis en ilat d'arrestation.

De Ir is uraves negligences ont ete relevees dans son service, et <les contradictions dans sa deposition. Troim moQidenia d'aviation.

20 morls. Samedi matin, revenant d'elFec-

tuer une mission aux environs d'An-gers, deux avions de bombardement de la base de Tours sont entres en collision pres de cette derniere et sont toniLes en llammes. Les neuf occupants des deux appareils sont morts carbonises.

Parmi eux, le lieutenant-colonel Mailloux. originaire de Brest.

- Le menu- jour un avion de la base du Bourget, en mana-uvres aux environs de IJeauvais. a percute au sol et s'est brise. 5 morts.

—Le meme jour encore, un avion militaire dc la base d'Oran, allant de Blida vers Casablanca, est tombe pris d'Oudjda et a pris feu. Les 0 occupants sont niorts.

La oouaorlption en Angleterre.

Sur une motion presentee par Lord Buckmaster, la Chambre des Lonis a adopte la conscription. Tous les Anglais Ages de 20 ans de-vront faire six mois de service mili-taire.

Ces mesures ne sent applicables qu'en temps de guerre et ne sup-priment nullement le volontariat.

La Tiponae de Hitler & Rooaevelt.

C'est aujourd'hui 28 Avril que le chancelier Hitler doit repondre au me.ssage de M. Roosevelt.

Sa reponse sera sans doute dila-toire, sinon negative.

II a envoye un questionnaire aux petites nations voisines du Heicli. (;elles-ci. bien entendu, ont cru pru-•dent de repondre qu'elles ne se sen-tent pas menacees par I'Allemagne. Hitler ne inanquera pas de faire etnt de ces reponses — inspirees i)ar la crainte — dans son discours d'au-jourd'hui.

Apris M. Hooseveld, .M. Cordell Hull, .secretaire d'Etat, a afllrme, (levant la convention de la (Iroix-Rouge, «(|ue les nations (jui recou-rent di-libiTement a la force armi-f pour leur politi(]ue d'expansion ter-ritoriale trouveront en face d'elles les Etats-Unls.

L'axe Rome-Berlin fait preaaion

anr la Yougoalavie. Des entretiens importants ont eu

lieu a Venise, cntre le comte Ciano et M. Markovitch, niinistrc des Affaires Etrangeres de Yoiigoslavie.

La Yougoslavie se serait rappro-chee de l'axe Rome-Berlin ; mais elle n'a pas fait acte d'adhi-sion.

C'est surtout a Berlin que .M. .Mar-kovitch subira la prassion la |)lus forte. Hitler essaie de disloquer I'Entente Balkani(iue et de recons-tituer un groui>emeiit balkano-danu-bien, qui serait soumis h I'hegeni.onie iconomiquc <!t politique de TAllenia-gne.

Le grand d6iil6 de la vlotoire & Madrid.

Les fetes dc la Victoire seront celebr^es probablement les 14 et 1.') Mai. A minuit, un feu sera alluiiu-sur le mont le plus elevi- de cluujue province.

Ix- journec du 15 Mai sera fete nationale. Le general Franco fera son entri-e solennelle a Madrid. Une grandiose cil-remonic se lUrou-lera a I'l-glise Sainl-Fraiu.-ois.

N o u v e a u x P 6 c r e t s " l i 0 i s Poup flnancer les charges nouvelles d'armement et de defense nationale

le qouverncment demande au pays un nouvel effort

Lc Coiiscil (les Miii istres a pris (les mesures pour financer les chiuges nouvelles (rarnienieiil el (le (l(<tense nationale.

C.l-apros la llste des nouveaux (icerels-lois. telle (|u'elle a cHe connnuni(iui'e a la I'resse par NL .Albert Sarraut.

T i r i u ; 1. NOUVKL KFFORT I)K DHFKNSH NATIONALK 1" DvcrcLs portant (lutorisalion

d'ciKjiigcnwnts et oiivcrturc dc crcdits (/(• paicments pour les dc-partcmcnts de Id Guerre, dc la M(trine, de VMr et des Colonies.

2" .•\cci}leration des paicments et specialenient des poiements inti'ressant hi D^ensc mitionale.

3" Organisation du r(witaille-ment des populations en temps de (juerre.

4 " Decret rehilif a la distrihu-tion des mas(ittes (i gaz.

Turn ; 11. MHSUHKS C.ORHES-PONDANT A L 'KFFORT DK DtM'KNSIi N.Vr iONALK. —

(O Concours (leniandi- a la for-tune. - 1" ContnUe imnukliat des renenus en nue de la repression de III friinde fiscale.

2" Ta.vation d'office forfailaire de certains revenus non actuellc-nient (tssujettis, d'apres les signes e.rt('-rieurs.

Limitation stride des bene-fices des entreprises travaillant pour la 'Defense nationale.

bt Cri-ation (I'une taxe d'arnie-ments et de^reveinents fiscaux. — 1" Creation de la taxe d'arme-ment (1 % sur les pcuemcnts.

2° Ddgrevement dc 20 % sur la patcnte.

3° Relevement a 500.000 francs pour l'imp()t sur les benefices industriels et commerciaux du maximum du chiffrc d'affaires pour bcneficier du forfait.

4" .\ssouplisscmcnt du regime dc la taxe (t la production.

5° Exonerati(m fiscale en fa-veur des biens ruraux.

()" E.voneration fiscale des bons (I trois ans.

c) AlK'gcinenl des charges de I 'Ela l (sur la proposition du Co-niite (le reorfjanlsation adnunls-Irative). — 1" Regime de I'alcool industriel.

2" Concours du Tresor pour la resorption des e.vcedents de la recoltc du ble de 1938 et mesures destinees « cn eviter lc retour.

3" Hikiuction des grands tra-uaux.

4° Reduction des crMits des routes.

5" Revision des participations publi(]ucs.

()" Reorijanisuti(m administra-tive dc la'Caisse de Credits aux Departements et cmx Communes.

7° Rcforme du regime adminis-tratif dc la villc de Paris et du diipartement dc la Seine,

8" Revision du regime finan-cier des reijies departementcdes.

9" Principes generaux relatifs (t la resorption des personnels en surnombre dans les administra-tions des services publics ;

10" Mesures conccrmmt lc per-sonnel auxiliaire dc la S. N. C. F.

11" Decret relatif ii des .simpli-fications (ulministrativcs cn mn-tierc d'office.

d) Concours (lenian(l(' au tra-vail. - 1" Dccret relatif an regi-me du trimail ct (t I'ccbelle mobile (40 heurcs par seinaine).

2" Dicret relatif an regime du travail dans la Marine Marchandc.

3" Dccret limitant la liberty d'cmbauchage.

MKSURKS KCONOMlQlfKS

1" Ddcret destine it facilitcr la reprise du Ix'itiment.

2" Decret relatif (i I'aide (i I'ar-memcnt libre.

Nous no pouvons puhlier lc lextc dp tous CCS nouveaux de-crets - lois ; nous nous conlenle-rons d'en analyser lirii-veinent (iuel(|iu's-uns.

TAXI-: A LA PRODUCTION

Une commission est charg('e d'etudier les modifications a ap-porter ii cette taxe.

Mais (les maintenanl le taux de li) taxe est ramen(' a 3 % en cc ([ui concerne certaines op(5rations |i(>ur lcs(|uelles I'application du taux (le 1) % s'est averi-e troi) r i -gourcuse.

Lc rt'f^iine du forfai t sera d(5-sormais ctendu aux producteurs n'alisani mi>iiis dc oOd.OOO francs

d'alVaires lors(ju'i l s'agit dc vcnte dc niarchandises ct inoins de (iO.OOO, lovsqu'il s'agit de i)rcsla-tions de services.

TAXI-: D 'ARMKMl iNT I 'ne taxe d'armement de I %

sera ai)i)li(iuce a lous les paic-ments, sauf pour le pain, le lai l el les journaux.

ATTI5NUAT10N DI; I.A PA'r i :N'n ' : Les contrihuahles |)assil)les de

rim|)(')l sur Ics bcncfices indus-triels et commerciaux, y compris le cas C-chi-ant les artisans, luhK--licieront sur leur colisation au l i t re de la patenle d'un (l('grove-ment de H) jmur li)4(l cl d'une atU'nuation de 20 ' i jiour les anni'es suivantes.

TAXK SUR LKS HliNlcFICKS DES KNTREPRISHS TR.\-V A I L L A N T POUR LA Dl5-FENSIi NATIONALE. Un prt'levemenl sera fai l sur

les benefices (.•."iis dcpassenl O %) des cntrei)rises Iravai l lanl jiour la Dd'fense nationale. Ces bc-nefi-ces ne pourronl desormais, en aucun cas. d(!'passcr 10 .

LES SUCCESSIONS AC.RICOLES

AHT. I. — L'art icle 414 du Code de I'Enrejjistrement est remplaci" par la disposition suivanlc : « Pour la |)erception des droits dc mutation par dec6s, la valcur des immeubles definis par la loi du 22 I'Yvricr 1931 "sur le bien de famil le et d'un.' valeur inf(5rieure a 100.000 francs est (h-duite de I'aclif {,'lobal net de succession en ligne directe descendantc el entre t'poux a la condition :

« l " Q u e les immeubles soienl a usage d'exploilation agricole ou d'une exi)loitation artisanale vist-c a l 'article 9 du di-cret du 9 F('-vrier 1921.

« 2" Que ladite exploitation ai l (•tc- assur(!'e par le de cujus avec I'aide de sa famille el d'un seul domesli(|ue ou ouvrier.

« C.elle cxonc-ralion est cn oulre subordonnt'c a rengagement ([ue devront prendre le ou les ht-ri-tiers ou I 'un d'cntre eux ou r('poux survivant dc conlinuer rexplol lat ion dans les mC'ines conditions (|ue cellcs prcvues au paragraphe precedent el ce pen-dant cin(| ans a daler de I'ouver-ture de la succession. Si I'lu-ritier decede avant Texplralion du (l(;lai pr('vu, le complt'uient dc la taxe devient exigible, a moins (|uc I'en-gagement i)r(?vu ne soit pris pour la periode restant a courir i)ar un des autres descendants ou de cujus. »

ART. 2. - Le Code de I'Enre-gistrement est compl(jt(' par un irt icle 414 bis ainsi concu: « Dans le cas vise a l 'article ((ui jjrc 'cede et sous les conditions ct garanties mcntiouniV's, le ou les hcrit iers (jui continueront I 'exploilation (I'immeubles a usage agricole be-n('ficieront en oulre d'une rciduc-tion dc cin(|uante pour cent sur la fraction des droits dc mutation I)ar (K'ces dont ils seront i)erson-nellcmcnt debiteurs, a la condi-tion (|ue, compte tenu de la valeur desdits immeubles, I'actif global net de la siuicession ne depasse pas 200.000 francs. La r('(lucti()n cdictik^ par le |)rcscnl article s'cf-fectuera, le cas (jcla-anl, apres celles pr('vues par l 'article 410. »

AUT. 3. L'ar l ic lc 440 /J/.S du ('ode de rEnrcgistremenl est rem-placi- par la (lis|)osilion suivanle :

« Anr . 440 bis. — Dans les |)ar-lages de succession d(jv()luc entre <3p()ux et en ligne directe descen-dantc el comprenant des immeu-bles a usage d'exploilation agri-(M)le d'une valeur lolale ne di-pas-sanl pas 200.()()0 francs, la valeur des parts et portions de ces im-meubles ae(|uise par un coparta-geanl est exon('r(-e des droits de soulte el (le relour, a la condi l ion:

•« 1" Que les immeid)lcs consli-tuant une exi)loilali im agricole (listincle soienl intcgralcmenl at-tribui's a un seul coparlageanl.

« 2" Que ce coparlageanl pren-ne rengagement d'en assurer per-sonnellement Texploilalion pen-dant cin(i ans a e()mi)ler de la dale du partage. »

Di::CRET RELAFIF A L'EMRAUCHAGE

AHTICLK PBKMIEN. — Des de-crels, pris sur la proposition du minislre du Travai l el dn minis

DOUCHE £G0SSAISE et course diplomatique

Depuls quelques jours, Thori-zon internationai parait moins sombre. II semble qu'i l y ai t moins d'exces (dans les (discours et (dans les ecrits et Ton se remet au tra-vail comme si les dangers qui f irent trembler le monde en Sep-tembre 1938 et en Mars 1939 etaient ecartes. On parle moins de la guerre corrme d'un fleau pouvant s'abattre demain sur 'humanite.

S'ensuit-il que nous devions reldcher notre vigilance et preter i'oreille aux sirenes de Berlin et de Rome ?

Que non pas ! Le danger est peut-etre provi-

soirement ecarte ; mais provisoi-rement seulement. Et il faut nous attendre a d'autres alertes.

Les dictateurs Hit ler et Musso-lini, qui tiennent en mains les des-tinees du monde entier, semblent avoir decide de nous avoir par la fatigue de notre systeme nerveux. Ils nous sounh6ttent a un verita-ble regime de douche ecossaise.

Tantot, par leurs discours ful-gurants et par leurs rodomonta-des, ils nous font craindre une I'res prochaine conflagration mop-diale.

Tantot, par de vagues et fal la-:ieuses promesses, ils semblent nous laisser encore queique repit. Leurs declarations pacifistes, aux-quelles aucun hcynma sense ne peut plus ajoute^ foi, tronripent 3ncore quelques-uris qui se pren-nent d esperer que «ga pourra s'arranger».

Peut-etre les dictateurs espe-rent-ils ainsi venir a bout de no-tre resistance nerveuse.

C'est d nous de ne pas nous laisser prendre a leurs machiave-liques machinations et de ne pas nous laisser ballotter de la crain-te <i I'espoir et de I'espoir d la crainte.

En de pareilles conjonctures, notre devoir est de conserver no-tre calme, le calme d'un peuple sur de sa force, de son droit, de la justice de sa cause.

C'est ce qu'a compris le gou-vernement, qui a pris toutes ses precautions pour se premunir contre toute surprise et qui ne neglige rien pour doter le pays de tous les armements necessaires a sa defense.

C'est ce qu'a compris aussi le gouvernement britannique, qui fa i t tourner (ii plein rendement ses usines d'armes et de muni-tions, et dont la diplomatie a jete les bases d'une ifrmnense digue qui

Ire compcHenl, pourronl l imi ler la liberie d'cmbauchage des chefs d'cnlreprises industrielles ou com-merciales l()rs([ue, dans une cal('-gorle d'emplois, celte ri^'glemen-lation apparailra nc'cessairc.

AHT. 2. - - Les chefs d'enlre-|)rises appartenant a une cali!'go-ie d' induslrics visces ])ar un (!(•-

cret pris en ver lu de rar l ic le ])rt'-c('(lent, devronl, avant lout em-bauc-hage, avi.ser dix jours au moins a I'avance les Oll'ices |)u-blics de jilacemenl de leurs be-soins de main-d'o'uvre.

lis ne pourronl, peiulani ce di'--lai, pi'ocedcr a un embaucliagc ([u'avcc I'autorisalion du direc-leur de TOIlice di'-parlcmenlal ou, sur rcclamalion dc leur j iarl , de rinspecleur divisionnaire du Ira-vail..

Ils ne seroni dans aucun cas tcnus d'admellre les candidals (jui leur seroni pn-senh's, sous reserve de faire connailre le mo-tif de leur refus. ni

Ils recouvreroni leur liberie d'endiauchage a I 'expiralioi i du (h^ai de dix jours, mais resleronl lenus de faire connailre a roi l ' ice de |)laceinenl lous les end)aucha-ges aux(|uels ils pi'oci'deronl sans son inlcrmi'diaii 'e.

lis devronl faire connailre a rOITice deparlenu-nlal de jilace-ment, dix jours au moins a I'avance, les licenciemenis aux-(juels ils se proposenl de i)roci'der pour cause de compression dc personnel.

AHT. 3. Les infractions au present di^crel seroni iiunies d'une amende de 1.') francs |)ar ouvrier embauphe ou liccncii* sans ([u'il ait (!t(' satisfnit aux dispositions de I'f/rlicle L>.

L E B I L L E T D U B O N S E M S

O u - i o j j . N o n ?

doit arreter I'expansion germano-italienne.

Tour (3 tour la Pologne, la Rou-manie, la Grece et la Turquie ont regu I'assurance qu'au cas ou elles viendraient (3 etre attaquees par les puissances de l'axe Rome-Ber-lin, elles trouveraient d leurs c6-t(3s et pretes d les defendre tou-tes les forces de, I'Angleterre et de la France.

Ces traites diminuent leur in-qui(§tude et leur donnent plus d'as-surance pour resister aux pres-sions dont elles peuvent etre I'ob-jet. ^

L ' l ta l ie et I'Allemagne ont senti le danger, d 'autant plus grave que I'Amerique s'est jetee dans la ba-lance d nos cotes par le message de M. le president Roosevelt.

Aussi n'ont-elles pas tarde d reagir.

Elles ont declanche une verita-ble o f f e n s i v e diplomatique, essayant d'att i rer au pacte anti-komintern d'abord, d l'axe Rome-Berlin .ensuite si possible, les di f-ferentes nations sur lesquelles eHes conservent encore une cer-taine influence

Le general Franco, qui vient, pendant deux ans et demi, de lut-ter contre le Front Populaire et les Communistes, a adhere sans diff icultes au pacte anti-komin-. tern, et nous pouvons etre assu-res que Goering, Goebbels et Ciano, qui seront d Madrid pour les fetes de la Victoire, n'e manqueront pas d'essayer d'obtenir son adhesion d l'axe.

La Hongrie, pour ne pas etre devoree par le loup germanique et la louve romaine, a juge pru-dent de faire alliance avec eux.

La Yougoslavie, qui a pour voi-sines l ' l ta l ie, I 'Allemagne, la Hon-qrie et I 'Albanie itolienne, est I objet d'une violente pression de la part des deux dictatures. Apres ses conversations de Venise avec le comte Ciano, M. Markovitch, ministre des Affaires Etrangere? de Yougoslavie, a ete appele d Berlin. La crainte que lui inspi-rent ses puissants voisins ne I'a-menera-t-elle pas d suivre la me-me ligne de conduite que les dir i-geants de Budapest ?

Toujours est-il que des mainte-nant le gouvernement de Belgra-de estime avoir trouve entre ses grands et petits voisins une posi-tion d'equilibre satisfaisante et qu' i l Dense que lc garantie de ses frontieres par la Grande-Bretagne et la France serait non seulement inutile mais dangereuse. Puisse-t - i l n'avoir jamais a regretter son erreur !

Autre pression sur la Roumanie. Son ministre des Affaires Etran-geres, M. Gafenco, a commence par Berlin son periple des capi-tales. On lui y a laisse entenedre que le Reich considererait comme une marque d'hosti l i te toute par-t icipation active de la Roumanie au systeme de securite franco-bri-tannique, dans lequel il voit une tontative d'encerclement de I 'Al-lemagne.

La Bulgarie, amputee d'une partie de son territoire par les traites de poix de 1919, sera une proie facile pour les diplomates de Rome et de Berlin, qui feront miroiter devant elle une possible tecti f ication de frontieres.

Cett» rectif ication ne peut se faire qu'aux depens de la Grece et de la Roumanie. Mais Rome et Berlin ne s'embarrassent guere de scrupules et les dictateurs ont la conscience assez large pour ne pas se croire obliges de dire d I'un ce qu'ils ont promis d I'outre, d 'autant que, dans leur intention, tous ces pays bolkaniques doi-vent un jour disparaitre de la car-te de I'Europe pour etre intd'gres aux deux grands empires ger-main ct italien.

Ainsi peu d peu les puissances de l'axe essaient de constituer une Federation balkanique, ou plutot une F(2deration balkano-danubien-ne, qui leur serait (^troitement su-bordonnee sur le terrain politique comme sur le terrain economique

Une veritable course diplomati-que se dispute aujourd'hui entre l'axe Rome-Berlin et l'axe Lon-dres-Paris et dont I'enjeu est cons-t i tue par les nations balkoniques

Nous avons la justice pour nous. Si nous avons aussi la for-ce, notre victoire e^t ossuree.

J. G.

Lc « Paris» a brule dans le port du Havre. Quelques heures plus tard, un journal parisien du soir publie, sur huit colorsnes, rinformation suivante : I

«On pense qu' i l s'agit d 'un l at tentat , car, depuis deux jours,! on s'attendait d une tentative criminelle etrangere. »

Tete du lecteur. Ainsi la police avait ete prevenue, la police savait; et elle n'a rien empeche!

La nouvelle est si effarante; elle provoque aussitot un tel scan-dale que la Surete nationale com-munique peu apres une note ainsi con$ue :

« Depuis trois jours, la Surete nationale avoit demande aux autorites policieres du Havre de renforcer Fa surveillance des pa-quebots. C'est uniquement par mesjure de securite et en raison de la tension internotionale, nous a declare M . Bussiere, directeur de la Surete nationale, que nous cvons donne cet ordre. 11 est cependont exagere d'en conclure que nous avons ete prevenus d'un attentat. »

Qu'est-ce qu'il raconte la, M. Bussiere ? Qu'est-ce que c'est que ce dementi qui dement sons dementir, tout en dementant ?

Une informotion mensonger^ est une chose. Une information simplement exageree en est une autre. Si la nouvelle etalee sur huit colonnes est fausse, M. Bus-siere doit dire carrement qu'elle est fausse. Son « il est cependant exagere » sent I'equivoque. C'est le « nr oui ni TioffT>-d'<m-homme gene, une protestation ou perce un aveu.

Sons doute, I'observation en a-

Quelques Questions au Gouvernement

L'Allemogne, l'ltalie et le Jo-pon nous ferment de plus en plus leurs marches : les exportation: fran^oises vers ces trois pays ne representent plus, en effet, que 9 % de nos ventes a I'etranger et ont diminue de 112 millions pen-dant le 1" trimestre 1939 par rapport ou 1 " trimestre 1938.

Ce qui n'empeche pas ces trois pays de continuer a envohir no-tre marche, grace d notre regime de libertc commerciole. lis peu-vent ainsi se procurer des devi-ses, qui leur permettent de finan-cer leur reormement.

Quefles mesures compte pren-dre le gouvernement pour retablir I'equilibre de nos echanges com-merciaux avec les Etats totoli-taires ?

• • • •

En 1937, lo France a vendu d I'Allemagne 81.000 tonnes de bauxite, qui donnent 10.000 ton-nes de duralumin, soit la quan-tite nccessaire pour 5.000 avions.

On soit que les crosses de fu-sils sont taillees dans du noyer. Les meilleurs i.oyers sont en Fran-ce ; c'est pourquoi nous en four-nissons par tonnes d I'Allemagne, d l'ltalie et jadis tu Tchecoslova-quie, depuis de longues annees.

L'exportation en Allemagne ct en Italie des minerals de fer, de bauxite et de toutes autres mo-ticres premieres necessaires aux industries de guerre a-t-elle ete interdite ? Sinon, qu'attend le gouvernement pour prendre ces mesures ?

Est-il exact que le gouverne-ment vient dc proroger jusqu'au 30 Aout 1939 I'occord franco-allc-mand relatif d I'echange coke-mineroi de fer qui prevoit que : « Le gouvernement fran^ais s'en-goge d permettre l'exportation dc 440.000 tonnes de mineroi lorroin, 20.000 tonnes de minerai nord-africain, ct 21.000 tonnes de minerai de provenances varia-bles, suivont Ics possibilitcs dc livroisoif, d'apres Ics equivalences de tonnages admiscs ».

• • • • • •

Est-il entendu que les contin-gents d'exportotion accordes d d I'ancicnnc Autriche et d I'cn-cicnne Tchecoslovoquic ne profi-tent pas au Reich ?

Autrement dit, le gouvernement peut-il assurer que les contingents accordes d TAIIcmogne pour 1939 ne sont pas augmentes de ceux accordes d ces deux pays avant leur annexion par le Reich ?

t-elle ete faite d M . Bussiere, cor, le lendemain matin, ii eor-rige so declaration :

« II est faux, fait-il imprimer, que nous ayons ete prevenus qu'un attentat ovait ete prepare sur le « Paris ».

Malheureusement, cette note est placee juste au-detsut d'une autre qui I'annule. On neut dit en effet que M . Mothieu, commis-saire divisionnaire de io 18° bri-gade de police mobile de Nice, avait re$u, en Mors, une lettre anonyme relative d un projct d'attentat, que cette lettre avait ete transmise d la Surety natio-nale, et que la Surety nationale avait fait renforcer les services de securite d bord des g r a n ^ poquebots.

Ld-dessus parait une interview de M . de Chappedelaine, ministre de la Marine marchande, qui, tout en confirmant la declaration de M . Mothieu et r^uisant a neant du.meme coup la dMlaia-tion de M . Bussiere, tend d c r ^ r une nouvelle equivoque :

« On nous a dit que la Sflrete nationale ovait overti lo police hovroise qu'un attentat serait commis soit sur « Normandie », soit sur le « Paris »...

« M . de Chappedelaine nous repond :

« — C'est exact... sur <i Nor-mandie ».

Assez de distinguo ! Assez dc finosseries !

On soit dejd que lo Surety na-tionale de M M . Sorrout at Bus-siere vient^ de faire Mhopper {'assassin' Lister.

On veut savoir si, oui ou non, elle 0, etont prevenue, laissi incendier le « Paris ».

Le prix du paiD va-t-il r e t o Gher ?

Gare aux responsabilit s... Duns une lettre (ju'il adrcssc

au Ministre. et ijue public Le Paysan de France, M. Alexandre Dnnal, depute de I'Eurc, poussc un cri d'alarme.

« Si, dans les ({uinze jours, les mesures utiles ne sont pas prises, (ie lourdes responsabilit(;s p6se-ront sur les personnalites offi-cielles (jui, par n(?gligence, t i in i -dite ou autres raisons, n'auront pas su avoir I'energie et la clair-voyance de faire prendre des d(5-cisions (|uc la l(;gislation leur permet d'arreter sur I'heure.

» 11 r('sulte des declarations faites par des personnalit('s auto-risees du monde agricole et admi-nistrat i f que ce n'est point 990.000 I'.eclares de ble (jui seront suppri-nu's |)ar les gel('es, directenient ou par la suite, mais plus de 2 mi l -lions 1/2 d'hectares.

» La responsabilite sera grande pour ceux qui, soit par atermoie-ments, soit par ruse, empechent (|u'une modijFication a la legisla-tion soil apportee.

» Les (kk-rets-Iois vous donnent loules les j)()ssibilites dans I'or-dre de la logique.

» .lamais vous ne fercz coni-prendrc aux po])ulations rurales ni aux organismes industriels et commerciaux les inoins avertis ((u'il faut, a re|)oquc actuelle :

» I " n('' lruire le hU- par d^natu-ral ion, exportation ou dist i l lat ion.

3> 2" Mn meme teni])s, assurer un slock de s(>curite pour toutes les malieres jtremieres n(>ccssaires a la (h'fen.se nationale.

» N"est-ce ])as assurer la d(i-I'ensc nationale (|ue, non seule-ment importer des produits n('-cessaires a I 'al imentation des troupes et de la ])opulation civile, mais encore emp(-cher que ces ]>ro(lnils alimentaires qui existent soienl (k'truils.

» II faut un min inunn de re-flexion et de bon sens pour arr i -ver la conclusion qu i s'impose. >

L a guerre de Chine. I.es troupes cliinoiscs poursui-

vciil lenr olVensive victorieuse cn (lireclioii dc Pi-kin, de Nankin et de Cii nton.

l.cs .laponuis doivcnt en outre faire fiice mix sjni-rillns di'cl.inclKVs partoal derriere leurs trouprs.

Informations Declarations que les ogrlculteui's

dolventeffcotuer avant le I'^et 15 MMI Avant le 1" Mni, li-s propric-taires

cxploitunts, (lout le revenu ciulnstral est lui plus i-j^iil a 1.00(1 francs, doi-vent fournir a la iiiairie de leur commune toulcs indications (selon les documents eadaslraux) des ix'o-prieles non biities qu'ils possedent el de cellos de ces proi)rietes dont ils assument directeuient t'explolta-tion.

Avant le 15 .Mai, declaration de la superficie de leurs terres laboura-blcs enscini-noi-cs on blc. (C.onuuc ci-Uessus, a lu uiairic dc leur com-mune.)

Achats de bl« d^natur^. Les eultivateurs avant subi des

pert<!s en plantes fourrag^res. du fait des gclees de Decembre dernier, et qui ont etc dans robli}?ation d'achcter du ble denature, pour la nourriture de leur betail, sont invites a en faire la diclaration, dans les mairies. pour li> 18 Mai au olus tard,

11 s'lifiit lies achats de ble dena-ture cflectues pendant la periode comprise entre le 1" Janvier et le 15 Mai.

Les intfresses devront presenter, a I'appui dc leurs declarations, les justitlcations <lo leurs achats.

Association des Pollus d'Orlent de Qulmper.

L'assemblee g6neralc pour 1939 (les Poilus d'Oricnt. pr^c^demment annonc^e, se tiendra a Quimper dimanche matin 3U Avril, restaurant I jc Quenu, 9. rue Amiral de la Gran-di^re, ii 10 heures. Elle sera suivie <run dejeuner amical.

Des questions importantes relati-ves aux int f r f ts des P. O. seront discutics. Le Congri-s National qui so deroxilera a Loricnt. a la Pente C(Me, sera evoque et la participation ii cc Congrcs de notrc Association sera mise au point.

Etant donne I'importance de cette reunion, la presence de tons est indispensable. Dans les circonstan-ces angolssantes que nous vivons, tons les P. 0. tiendront a resserrer de cette manidre les liens de cama-raderie qui les unisscnt et qui cons-tituent un des buts de nos groupe-ments.

Un monument ii la glolre de rinfanterle Fran^lse

On sait que le 7 Mai, des qneteurs et des qii^teuses vendront des insi-gne.* sur la voie publique, en vue de I'erection d'un monument a la gloire de I'infanterie fran^aise.

£n attendant, une souscription est outerte dans toute la France, et le coniite d'action comi)te sur la g6n6rosit6 de tous les Finistcriens, qui s'emprvsseront de verser leur obole aux organisateurs de cette journee (mairies, associations d'an-ciens combattants. ecoles. etc.).

Destruction au ftasll des nids des olseaux nulslbles.

M. Angeli, prefet du Finistere, vient de prentlre I'arretc suivant :

« Les propri6taires ct les fermiers sont autorises, pendant les (limah-chcs du mois dc Mai 1939, ii detruirc au fusil les nids des oiscaux nuisi-blea, et notamment ceux des pics, geais, corbeaux et cpcrviers.

« Ceux qui voudront user dc cette autorisation en feront la declaration dans les mairies. ^LM. les Maires pourront refuser ccllcs qui leur pa-raitraient non fondees.

«MM. les President des Societes de ctaasse pourront faire proceder a cette destruction sur leurs terrains par trois societaire.s, dans les con ditions ci-dessus indiquees.»

LE CHOU FOURRAGER La culture du chou fourrager est

tres importante duns lu region de rOuest, et i l faut s'en rejouir, car cette plante est pour le betail un ali-ment sensiblement plus richc que la betterave. Le chou constitue une excellente tete d'assolement et de-vrait 4tre I'objet de soins particu-liCTeraent attentifs, car les rende-loents peuvent atteindrc des cbilfrcs cxtraordinaires, depassant raeme 100.000 kgs a I'hectare.

La preparation du sol consiste d'abord en un labour profond avec sous-solage, au cours (fuquel on en-fouira la majeure partie du fumicr. Led fa^ons au printemps seront telles ,que la terre qui recevra les plants de choux, se rapproche le plus possible d'une bonne terre de jardin.

Le chou fourrager est Ires exi-geant/en engrais. En effet, une re-colte 'de 50 tonnes (rcndcment qui peut etre largement dcpasse) absorbe des quantitis d'azote, d'acide phos-phorique ct de potassc qui corres-pondent i un peu plus de 9 Qx de Sulfate d'ammoniaque, (i Qx de Super et 24 Qx de Sylvinite lUche On aura recours prutiquement a une tres forte fumurc de fumler de ferme, 40 et mcme 50 tonnes a I'hec-tare. Et on apportcra en outre 100 11 200 kgs d'engrais azotes, 500 ii 600 kgs d'engrais phosphate, ct commc himure potassique on aura le choix entre 300 kgs de chlorure ou sulfate de potasse, ou 800 kgs de .sylvnite riche. Etant donne les exigences du chou en potassc, on fera bien de faire des essais avec doses croissantcs de cet i'16ment.

Si Ton n'a pas sufflsamment de fu-micr, il faudra augmenter la propor-tion de chacun des trois engrais chi-miqucs, azote, phosphate et potas-sique. Bien enten<lu. on ne nejOi«cra pas le chaulage a la dose dc 2.000 «• 2.500 kgs a I'hectare.

Evidemmcnt cela representc une certalne depense d'engrais. Mais nc vaut-il pas micux chercher i\ obtc-nir 100 tonnes de choux fourragers sur un hectare, plutot que d'occu-per une surface double |)our la me-me recolte '?

Paul LOISKT.

Q U I H P E B L S Un grand concours de houles ie 7 Mai

8.000 francs de pr lx Ainsi (luc nous I'avons dcji'i an-

nonciS les Irois clubs boulisi;.'s de Quimpcric se sonl mis d'acconl pour organiser, dans notrc ville, un grand I'oneoui's lie boulcs par (|uadrcltes.

.\u I'ours irune reunion, tenue salk- Hricnt, un conille a ele forme, qui est cliarye de I'drganisalion el lie la (llri'ction de ce concours, ainsi mie dt,- I'i-tabli.ssenieiil du re-^lement,

C.e comlle est ainsi compose : rresidenl. M. l>"aucliel ; vice-pre-

sidenl.s, MM. Salile el Cicrhes ; secre-taire. M. I.elioiinais ; secretaire-adjoint. M. I.e (iail ; tresorier, M. Mocnner ; coinniissairc general, M. Holle ; ailjolnl, M. Couzin.

I.e concours ;i ele 11x6 an diman-che 7 Mai et connnencera a !> heu-res du matin..

Les eiigagenicnls (accompagnes de la sonim<' de 120 francs, droits d'en-tree prevus pour chacpie quadrelle). seront rei,-iis just|u'au 5 Mai. soit chez .M. I.e Ciouic. rue de Urcniond-d'Ars (siege <le PA.H.A.d.), soit chez ?»I. Brient. rue (^lobars (siege ile la H.I.H.A.). soit chez M. (iloanec. ))lact' .lean-.Iaures (siege ile la H.S.Q.).

ICxceptionnellemenl. i l sera fait droit, dans la mesure du possible, aux engagements tardifs jusqu'au dimanche 7 .Mai. a 8 heures, soit une heure avant I'onverlure du concours. Mais il est vivcmcnt con-sellle aux concurrents de se faire inscrire des le 5 Mai. i)0ur faciliter leur travail aux organisateurs.

Les prix, dont le n\ontanl deiias-sera 3.000 francs, ne man(|ueronl l)as d'incller k-s nonibreux amateurs de lioules de la region a venir a Quimperle, le 7 Mai. poui' tenter leur chance et essayer leur adresse,

(k's prix seront repartis (k- la favon suivante : 1" prix. 1.000 fr. ; 2". 7.")0 fr. ; 3". 550 fr. ; t", 250 fr.. ; ,5". 150 fr. ; (i". 100 fr., plus quatre ])rix de 50 francs ct quatre jirix de cXMisoIation de 25 francs,

Le concours se disputera sur dif-ferentes places de la ville : place Saint-Michel, placo .Ican-.laures, Bel Air, Bourgneuf, cour Sainl-('olom ban et Oorrcquer.

Le comile a voulu favoriser les commer^ants des din'erents quar tiers dc la ville.

Pour tous renseignemenls. .s'adres ser a M. FauclK-t. bieres et char bons. rue ('.lobars, prcsideni du co mite organisateiM-. .

Pour toutes vos A S S U R A N C E S AOCIOKNT8 - VIK - INOENOIE

Oonsultez

LOUIS T R ^ G U I E R Ker-Evelyn - QDlMPBRLfi - T61. 2.30

LA FlvTE DU CHEVAl A I'oc-casion de la grande fete du cheval qui doit se derouler le dimanche 21 Mai i)rochain, au stadc de iKerisole, nous croyons utile de rapi)eler cc que sont les S. H. H., leurs activites el leurs buts.

Les Societes hijipii^ues ruralcs ct urbaincs ont etc creees sur I'initia-tive de M. Miquel, dircctcur des haras, (iriicc a dies, le gout du che-val s'est rctabli dans les campagnes et dans les villes. .

Ce mouvemcnt dc reilressement etait nccessairc. En developpant chez les ruraux le gout d'une dis-traction sportive a leur portee im-mediate, on creait une cause nou-vellc d'attachemcnt ii la terre. Au l)oint lie vue national, i l etait indis-pensable de developper le gout du chcval, car, en cas dc conllit, la France devra trouver chez elle un nombre important dc chevaux ct dc cavalicrs jjour assurer sa defense. La multiplication du chc])tel cheva-lin entraine le develotiDcmcnt des cultures fourrageres, source de pro-lit pour ragriculturc.

Que ce mouvemcnt ait trouvc fa-cilement echo en Brctagne, c'est comi)rehensiblc ; le gout du chcvul ne fai.sait que sommciller au ca-ur des Bretons. La creation des S. H. B., jointe aux concours d'artillerie qui sont |)our les cavaliers une source (le benefice substantiel, a pcrmis d'arrivcr, en peu de temps, a des resultats tout a fait remarquablcs.

Vous pourre/. le constater le 21 •Mai prochain. au slade <le Kcrisole, et assisler a la grande fete du che-val organisee par la Sociele hi()pi-que rurale de Quimperle, avcc Ic concours de M.M. les orilciers du 11" regiment d'artillerie coloniale.

l.'N BlCAf MAHIAGE. — .^Icrcredi dernier, A 11 heures, u cte bini , en I'oglise Sainte-Croix, a Quimperl6, Ic mariage dc Mile Juninc Le lior-gnc, flllc do Mmo et de M. Le Bor-giie, le sympathique entrepreneur dc Saint-.Nicolas, membre de la Cham-bre (le (louimcrce, avec M. Herv6 Quinlin. comptabic aux Papeterles (le (lascadcc, a Scaiir,

I'ne I'oule considi-rable, telle (|u'on n'en vit pas souvent de pareiile a nil inariagc, assistait a In cireiiionie, UMuoignaril ainui dc restiiuc ct dc la sympathie dont sont entouri-s les ranulles Le Borgno et Qulntin.

La incsse de mariage i'tait c(:'l(ibr(;c par M. I'abbe Miilanson, recteur dc iiuerlesquin, anclen vicairc de Ste-Oroix, qui pronon?a, a cette occa-sion, une touchante allocution, evo-(|uant les nonibreux services rendus aux diverses ojuvres paroissialcs par les deux families qui s'unissent au-jcurd'hui et rappelant aux deux jeu-

I Mcs (-poux la joie et les devoirs du mariage chrCticn.

.\u clui'ur avait pris placc un noni-breux clergc;: M, le chanoine Louarn, cin-(:--archiprctrc de Quimperle, ct scs vicaires ; M. rabb(3 Cabioc'h, curi; doyen de Scaer ; MM. les Becteurs lie Baye ct de Tr6meven ; MM. Le S((.'r, Le Lay, Le Gall et Corre, au iiu'inicrs ; ^1. Le Boulch, supil-ricur

ide I'i'colc Saintc-Croix. Les tt-moins etaicnt M. .Joseph Le

Borgne pour la m.arice et M. Louis Lc Dd-rout pour le marie;.

Le service d'honneur litnit brillam ment assure par Mile Marie-Thercsc I'ostcc, accompagnie de M. I.ouis Ciarin ; Mile Josctte Le Borgne et M, Hcni' Heydon ; Mile Quintin et M Paul Lancien ; Mile Madeleine .Tiqucl ct M. P^dniond Lc Boch.

Ajircs le lunch, servi dans la sallc du Cafii de I'lndustrie, artistement (li'cori'c pour la circonstancc, les families I.e Borgne ct Quintin ont revu leurs invites chez Mine M('lanie Bouat, i'l Biec-.'iur-Bdlon.

Apres lc repas dc noces, unc sau-terle a cu lieu a I'hotel Herve a Quim. peril-.

En cctte heureusc circonstancc, VUnion Agricole adresse a M. ct Mme Ilcrvi;' Quintin scs meilleurs voeux dc bonhcur ct a leurs parents ses plus vifs complimcuts.

UN DliPABT. — Nous a iprenons le prochain depart dc M. E ias, con IriMeur des postes dans notrc ville II vient d'fitre nomine aux mcmes fonctions dans I'important centre de Loricnt.

Parmi nous depuis plusieurs an nd'cs, 11 avait acquis la sympathie de loute la populat on.

Tout en regrettant son depart nous lui adressons nos tr^s since res felicitations pour I'avancement dont i l est I'objet.

DANS LA GENDABMEBIE. — C'est avec plaisir que nous appr« nons que le gendarme Balay, secrd laire du commandant de section, et Ic gendarme Le Cunff. de la brigade d'Arzano, sont inscrits a I'Officiel du 20 cournnt, poiir la mcdaille mi litairc.

Nous somnies heureux d'adresser aux deux sympathiques gendarmes nos sincires felicitations.

A l e x a n d r e G V Z I A T CHIRUaGIEN-DENTISTE TIA 11 FMUIU D* Uldadn* dt Puis

», Rue Lebas, - QUIMPERLfi

OontulMloni tout IM /our* t Qalmvtrlt tlut /• m»r«rHI 4 fu* i /M

NtCBOLOGIK. — Nous avons ap-IH'is la mort, survenue le lundi dc Paques. Ill Avril, a Hu6 (Annam), du petit Yves Le Bcmx, age de 8 iins, ills (le nos compatriotcs .Mine ct .VI. (iuillaume Le Boux. adjudant-chcf au 2" B. 1. C.

(X- fill un ileuil pour toute la colo-nic fran(;aise de lliK', ou M. et Mme Le Boux iouissciit de la nicilleure considcralion.

Les obsc(|u<.>s ont eu lieu au cinie-ticrc militaire de lu concession. Le petit cerciieil ilisparaissait sous les six juagniflques couronnes olTcrtcs )ar les chefs cl les camarades ilc 'adjudant Le Boux, ainsi que par

ses amis de la colonic francaise dc Hue.

En cetle doiilourcusc circons-tancc, nous adressons a M. et Mine Le Boux, ainsi <|u'a leur faniille, demeurant a Locunoli' et 'rr(;'nieven. nos bien vives condoK'anccs.

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\ I'ordre du jour, ])reparation du concours de boulcs du 7 Mai ; orga-nisation des quadrcttes qui i)arlici-peront a ce concours ; ouvcrture a loStes propositions.

AU CINKMA HONOBfi. — Cctte semaine, au cinema Honorii, En vtwaiice.i ct La Joueusc d'orguc d'aprcs lc roman dc Xavlcr dc Mon t('pin.

UN MABIN FAIT UNE CHUTE DE MOTO. — Dimanche 23 Avril. vers 22 h. 30, M. le docteur Pinel, rcve-nant de la direction de Lorient en automobile, apercevait .soudain a proxiniite du passage a niveau de KcVlleury, un marln dc I'Etat ctendu sur lu berme ; pr6s dc lui .se trou-vait sa motocyclettc. L'honorable (iraticien s'arreta aussitiH ct constata que le marin portait une grave bles-surc nu crane. II fit diligence pour le transporter a I'hopital dc Quim-|)erli-. le blcssi: reprit .scs sens ct |)ut donner son idcntlte. I I s'agit de Gouliane .lean, ag(j de 25 ans, (luarticr-maitrc ii bord de la Gloirc, (jui revenait de Brest oi'i i l avait (516 rendrc visite a scs parents ct rega-gnait lc port de Lorient. Apres quel-ques .soins, i l a (it(j transportii a I'hiipital maritime. Ses jours nc scm-blcnt pas en danger.

LJI famillc a (-16 avisce.

ACCIDlvNT DE LA CIBCULA-riON. — Samedi. vers 18 heures, .Mine Debillyi dc Concarnean, circu-lait a pied boulevard de la (iarc. Au lieu (lit Saint-Nicolas, la voiturc dc M. (;ordrocb, d'Arzano. la d(!;j)assa. En se garant sur lu bas-c(')tc. cUc fit un faux pas ct toniba sur Tepaule. Dans sa chute, Mme Dcbilly se frac-tura la claviculc.

SUICIDE. — M. Francjois Barguil, (i l ans, cultivateur u Cascadec, s'est pendu dans son grenier, au cours d'une crise dc neurasthenic.

.PHABMACIE DE SEBVICE. — Samedi 29 Avril, a parlir d ^ mid',

il' ••anc!;e ;;o Avril. i l! niacic llal)"i,.l, .tl), i;!ace .Sainl-.MiiJul.

ETAT (;1V1L. — Xai.ssdnrcii : .lean-Isid()re-.Io.seph Bostrcnne, a Ker-iouanno ; — Maric-Anne-Brigitte dc L(!'i)inau, a Keransquer ; — .leanninc Allain, 8, route du I'aouet ; — ,Ican-(leorgcs Cornzza, 20, ru'j du Couc-(iic ; — .Marthe-.Ieannine ICvcnnou, a la Maison-Bouge,

Piihlirdtion <le muriagc : Louis-liertran(l-.Iean-Marie .Mestric. cuisi-nier, (i, boulevard de la (iarc, el .leiinii.; - Marie - Louise Allain, 29, place Saint-Michel.

Muriiiffe.i : .loiichini-Mnriu Valy. DJiolograplie, rue du Faouet, "a Plouay, ct ,Ios(;phlne .Mentcc, coif-feiise," 7, rue Clohars ; — Hcrv(;-,lean - Corentin Quintin, comptable aux Papet'uries de Cascadec, en Scacr, et .laninc-Maric-Louise-Mar-cellc Le Borgne, La .Montagnc-Sainle-Catlierinc, a Quimpcrli-.

Dcccs : Marcel - Francois - .lo.seiih Sin(iuin. 25 ans, clcrc de notaire. de Moelan-sur-Mcr, 19, place Saint-Michel ; — Lucien-,lo.sei)h Lc Dcl-liou, 18 ans, inscril niarilinie, de Moc^an-sur-Mcr, 19, placc Saint-Michel ; - Eug('nic Tcnccrc, (>8 ans, rcligieu.sc a Kerbcrtrand ; — Pierre-Marie Perron, 77 ans, cultivateur a Penerven ; — Catherine Le Gloan-nec, veuve Pcron, 88 ans, Saint-Nicolas ; — Madeleinc-Philonienc Cotonncc, veuve Gourrier, 07 ans. 19, place Saint-Michel ; — ,Ios(;phinc Lorvo, veuve Le Qu(!'n;cnt, 77 ans, 19, place .Saint-Michel.

NOEL MASSON C h i r n r g i e n - D e n t l s t e

tie In FROUIM de Midecine de Parii regoit tous les jours & son cabinet

S, place Carnot (lialun ColltD) QUIMPBRLI^

ARZANO

A LA JUSTICE DE PAIX. — M. Jean-Marie Le Gall, rclrait(' de la marine, domici l i i b. Kcr-Bepos, vient d'etre nomine suppK'ant du juge de laix, en rcmplacemcnt dc M. Pierre Le Gall, dec(;d(i.

CERTIFICAT D'fiTUDES. — Ccl examen aura lieu le 7 Juin i)rochain a Quimperle pour les (Aleves des d'coles ruralcs du canton.

•ANNALEO

UN SAC A MAIN VOLf: EST RETROUVE... VIDE. — II y a quel-ques jours. Mile Carer, de Lanon, en Bannalcc, avait constati; la dispari-tion de son sac a main contenanl une certaine sommc. Pendant unc courte absence, un inconnu avait pen(3tr(3 chez die et enleve le sac a main qui 6tait depose dans I'ar-moire.

Mile Carer alia raconter sa ni(jsa-vcnture a la gendarmerie, qui ouvrit une cnquete.

Trois .sujets algericns, marchands ambulants, furent soupconn(;s. Intcr-roges, ils assurercnt n'clrc ])our rien dans ce vol.

Vcndrcdi, Mme Rioual, de Lanon, trouvait a 200 m6tres dc chez Mile Carer, le sac a main de cctte der-ni^re, mais dilest(' de son contenu.

L'cnquCte continue,.

BAYE LA BICYCLETTE DU COPAIN.

— Chaquc sport a ses am.itcurs. La marche a les siens, lc cyclismc a les siens aussi, Francois Furic est dc ccux-ci, conime nous allons le voir.

Un groupe de camarades consoni-maient I'autre jour au diibit Provost, au bourg de Baye. A un moment donnd une discussion s'cngagea en-tre cux et I'on sortit sur la route. Apres explication, chacun s'en fut de son c(')t(j, sauf M. Auguste Guilla-met, domcstique de fcrnie a Kcrmcur-zach, en Moiilan, qui n'avait pas pris part a la discussion et qui rentra dans lc debit.

Au moment dc s'en aller, i l cons-tata la disparition dc sa bicyclette, qu'il avait laissd-c au i)ignon dc la maison. II alia contcr sa mesaventurc ^ la gendarmerie dc Quimperle, qui ouvrit une cnquCte et ne tarda iias il d(jcouvrir le coupable.

C'etait I'un des « copains », Fran-cois Furic, domcstique dc ferine a Lisloc'h, en QiiimperU-.

II dcvra repoii'drc dc son acte de-vant le tribunal.

CLOHARS-CARNOET MORT DE M. LE MAOUT, ANCIEN

MAIBE. — Nous apprenons la mort, •d I'age dc 59 ans, de M. Corentin Le

Maout, ancien maire dc Clohars. Elu con.sciller municipal ct adjoint

an maire en D6ccinbre 1919. i i dc-vlnt maire le 29 Novenibrc 1931, en romplaccmcnt dc M. Bonnairc, (!(!;-mlssionnaire,

Riiclu conscillcr municipal en 1935. i l refusa d'acccptcr un nou-veau mandat dc maire.

N()us adressons a sa famillc nos sinccres condoleances.

COMMENCEMENT D'INCENDIE. Dimanche 23 Avril, vers 14 heures, unc (ipaisse funice sortait d'une maison recouverte dc chanmc ct habitd'c a I'lieure actuellc jiar nn paralyti(iue. Ininicdiatenient les sc-cour.s" s'organisercnt en altcndant rarriv(ie des jiompicrs. M. Lavaux, (Ic Quimperlt- ct JL I'abbfi Bihan-Pou(lcc se precipitircnt a I'intcricur (le la cabane et purent sortir sans cncombre le jiauvrc honimc qui, sans cela. eiV pC'ri infailliblement.

Tarrivt'c des pompiers, tout danger elail ccart^. I.cs d6gats, pu-rement matd-riels, sont jieu imjior-tanls.

KERNEVEL ENTBE VOISINS. — Jiirimie Lc

Bcux. cultivateur a Coatipiellcc, en Kerni^vel, a porle plainte a la gen-darmerie contre son voisin Pierre Gnillou. qui I'aurait roui!! de coups.

Les deux homines ne s'arrangent giicrc, l!!s betes changcant fr('(iueni-mcnt de paturagc.

LOOUNOLE

AVIS AUX DI'BITANTS. — Pen-dant I'application dc riiciire d'liii; en 1939, les d(;bitants de boissons dc LocunoKi sont autorises, sur dcnian-dc dc JL lc Maire approuvcc par M. lc Prefet, a garder leurs 6tablissc-ments oiiverts jusqu'h 23 heures.

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dcnce de M. J(ir6me Gotten, maire. Bbsents : MM. Sanseau et Le Gall,

adjoints ; Le Bcux, Cariou, Rcn(j Gotten, Lijour, Lc Bihan, Guengard et Guiban.

Secriitaire : i L Yvonnoii. Le Conscil emct I'avis ([u'il y a

lieu d'adnicttre au bend'fice du sur-sis d'incorporation rC-sultant des dispositions de I'articlc 23 de la loi du 21 Mars 1928, lc jeunc Albert Ri-vicr, du Boulouar, en Melgven, pour continuation d'ctudes.

L'asscmbliic vote une somme de 25 fr. commc complement dc d(;penses pour la location des cxtinctcurs, installcs dans les bjitiments comniu-naux (mairic, postc ct (l-colcs).

L'ciiiployeur doit supporter les frais fun('raires tels qu'ils sont fixes par deliberation du Conscil muni-cipal et qui nc peuvent etre inf(j-ricurs ii 300 francs, ni supiirieurs a 1.000 francs, le Conscil li.xe ii la somme dc 000 francs renscmble des frais fuueraircs en cas dc dec6s survenu ii la suite d'un accident de travail.

Sont d(;signes pour faire partie de la caisse des ecoles : MM. J(Sr6mc Gotten, maire, prd'sident ; Yves Rouat, premier adjoint; Jean Le Goarant, Pierre Guillou, Pierre Li-jour, Louis Lc Bihan et Joseph Man-chcc.

M. lc dircctcur dc la Societe du Sud-Finistcre pour la protection de I'enfance diilaissee et d(ilinquante, sollicitant une subvention pour ai-der cctte ccuvrc dans I 'dfort qu'elle vient d'entreprendrc, le Conscil vote un credit dc 50 francs qui sera ins-crit au budget additionnel dc 1939.

L'assemblee se riiunit cnsuite en comit(i secrct pour statuer sur les demandcs : d'assistance aux vieil-lards, aux femmes en couches et d'assistance medicalc gratuite.

Le Conscil a emis un avis favora-ble sur les cinq demaudes d'alloca-tions militaires prcscnt(ies par les families des r(5servistcs ct des jeunes recrues.

TOUBNEE DU PERCEPTEUR. — Le percepteur dc Rospordcn se ren-dra a la mairic, aujourd'hui vcn-drcdi 28 Avril, aux heures habitucl-Ics, pour prociidcr au recouvrcment des impots ct dc rcvenus commu-naux et paicment des diverses assistances,

CONSULTATION DES NOURRIS-SONS. — M. lc docteur Le Strat, de Rospordcn, et Mile I'lnfirmierc, dc Rospordcn, sc rendront a la mairic de Melgven, aujourd'hui, vcndrcdi 28 Avril, vers 13 heures, pour s'as-surer si les bcn(ificiaircs des pri-mes d'allaitenicnt remplissent les conditions rcquises pour coutiiiucr il perccvoir I'indcmniti; mcnsuellc d'allaitenicnt.

HENTHE-PASTILLE RUMEILLCIUR E FIQUGUPCJE MEOFHE

MOELAN-SUR-MER MORTEI.LEMENT BLESSli E N

TOMBANT D'UN DEUXlfCME £TA-GE. — M. Marcel Sinquin, 35 ans, clcrc chez M. Barbc, notaire ii Moc-lan, venait de rcntrer chez lui vers 23 heures.

Soudain, en sc penchant a la femi-trc, i l pcrdit I'cquilibrc et toniba dans lc vide, d'une hauteur de six nielres environ.

R(iTeillcs par ses appels ct par ses ])laintcs, les voisins accoururcnt et llrent venir lc docteur dc la localitii, qui lit diriger le blcssc sur I'liopital dc Quimperle.

Malgrd' les soins diligcnts dont i l a ( (i entouri', M. Sinquin a succomix:' a scs blcssurcs.

VACCINATION A N T I V A R I ()-LIQUE. —• M. Pincl, niedccin. vacci-nera dans la commune dc MocMan-sur-Mer aux dates ci-apr6s :

Ecolc de Kermoulin : le t Mai, a 10 heures; revision lc 11 Mai, a 10 heures.

Ecole de Kerouzc : Ic 4 Mai, a 10 h. 30 ; riivision lc 11 Mai, a 10 h. 30.

Ecolc de Kergoiis : Ic 1 .Mai, a 11 h. 30 ; revision le 11 Mai. a 11 h. 30.

A la mairic : le 5 Mai, a 10 h. 30 ; riivision le 12 Mai, a 10 li. 30.

Quelqucs cas de variole ayant etc coiislatcs dans le diipartcmont, lc maire dc iIoelan-sur-:^Ier i)r(n'ient ses administri's que la vaccination est plus que jamais obligatoirc pour les enfants dc 0 a 1 an. ceux dc 10 11 11 ans et les jeunes gens dc 20 a 21 ans. En outre, tout sujcl vaccimi doit i'lre i)rt'sent(; a la si-ancc de rd'vision.

Les parents qui contrcTiendront a cctte obligation s'cxposeront aux sanctions priviies par la loi.

MEVEZ UNE JEUNE FEMME FAIT DIS-

PARAITRE SON ENFANT NOU-VEAU-NE. — Alertes par une lettrc anonyme, Ie chef de brigade de Pont-Aven et les gendarmes Le Squer ct Le Corvez se sont livres a une encjuetc sur les faits et ge.stcs d'Albcrtine Goalabr(-, femme Fir-niin Troal, 18 ans, de Kerstang, en yiivcz, mariee depuis 18 mois.

Bien cuisind-e, cellc-ci a rcconnu avoir accouche clandcstincment Ic 20 Mars dernier, et avoir fait dispa raitre son nouveau-nc dans lc ruis scau de Pont-Quennec, qui se jette a la mer, entre Port-Manech et Ba gu(;n6s.

Malgr(' toutes les rccherches, le petit cadavre n'a pas etc retrouve. Aura-t-il ct6 entraine jusqu'a la mer par les eaux du ruisseau en crue ? Le Parquet de Quimper sur les lieux.

Mardi matin, a* 10 heures, Ie Par-[iiet de Quimper, compose dc MM. -e Sciellour, juge d'insitruction ;

D(;siry, procurcur de la Bepublique; Chicart, greffler, et Goulaouic, intsr-prcte, se rendit sur les lieux, ainsi que le lieutenant Jamet, coniman-(ant la gendarmerie dc I'arrondissc-ment, accompagnd- de MM. Ropars, chef de brigade a Pont-Aven, Le Squer et Mourrisset, gendarmes.

Au cours d'un nouvel interroga-toire, la femme Troal declara que son enfant n'avait pas ete jetij dans 1.' luisseau, mais enterre dans un champ a proximite dc Rosbras.

Des rccherches entrcprises de ce cuU' ne donnerent aucim rcsultat.

La mfere coupable aurait-elle men-ti une fois de plus ?

Albcrtine Goalabre, femme Troal, a etc conduite a la gendarmerie dc Pont-Aven, puis ecrouee a Quimper.

NIZON

REUNION DES ANCIENS COM-BATTANTS DE L'U. N. C. — La section des anciens combattants est convoquee en reunion extraordi-naire dimanche prochain 30 Avril, a Tissue de la basse messe, a la mai-rie.

Ordre du jour : congres de Saint-Renan.

DEBITS DE BOISSONS. — Les debitants de la commune sont auto-rises a garder leurs etablisscments ouverts jusque 23 heures, pendant toute la periode d'application de I'heure d'6t6, suivant autorisation prefectorale, en d.ite du 22 Avri l dernier.

SCAER CHEZ LES ANCIENS COMBAT-

TAN IS. — Les membres du bureau de la section des Anciens Combat-tants de Scaer se sont riiunis a la mairic. .M. Joseph Croissant, prcisi-dent, donne lecture d'une lettre du ire.sident de la scction de Saint-tenan qui est charg(- d'organiser,

Ic 14 Mai prochain, Ic Cimgres de-parlcmcnlal des Anciens Combat-la 11 Is (le I'U. N. C. Un car sera done mis a la disposition de ceux qui (K-sircnt assistcr a ce Congres ; priere a cenx-ci de se faire inscrire chcz .MM. Jo.seph Croissant ou Jac-ques Dcrrien.

Les coti.sations pour 1939 seront pcrriics avant le Congres departc-mental. Une soird'c th(;atralc .sera (lonni-e au proflt dc la Caisse, le jcudi 27 Avril.

AUX ELEVEURS DU CHEVAL. — Une reunion de 25 eleveurs s'est tenue, dimanche 23 Avril, a la mai-ric, dans Ie but de cr<;er, a Scaer, une societ(j hipjjique ayant pour objet : 1" La defense des int(;rets (les naisseurs et des d-levcurs ; 2° I'organisation : a) d'un concours annuel de poulains et de pouliches, (Ic-stinc- a amencr, dans notre loca-lit(;, des achcteurs (jventuels ; b) de compd'titions sportives hippiques avec ou sans Ie concours des societes hippiques voisines.

Les dcild'gud's ont re^u la mission de rccruter des soci^taircs et de perccvoir la cotisation de 1939, fixd-e a 10 francs.

Dimanche 28 Mai, a 9 h. 30, a la mairic, l'assemblee gendrale consti-tuera le bureau diiflnitif et (itablira la date et le programme d u concours annuel.

COLLISION. — Dimanche soir, vers 20 heures, M. Joliflf, domicilic dans les C(jtcs-du-Nord, avait laisse sa voiture en stationnement au bourg, devant la boulangerie Le Dez. Survint en automobile, M. Poulichet, commcrQant au bourg, qui ne vit sans doute pas la voiture et la heurta violemment.

Les degats materiels sont as.sez importants. La gendarmerie a ete appeld-e sur les lieux. M* Tamic, huissier, a procedii a un constat.

Ohez PIQIER, 9, rue des Fon-taines, LORIENT, I'^tude du com-meroe est essentleilement pratique et raplde, oette 6tude 6Unt faite aveo las DOOUMEMTS REELS em-ployes dans le Commerce, I'lndiis-trls et la Banqus.

Plaeemsnt assure des ElAves.

PONT-AVEM

CHEZ LES MEDAILLES MILI-TAIRES. — L'asseniblde gt'n(:'rale ordinaire annuclle des Medaillt^s militaires de la 253" section et dc la Mutucllc de rarrondissement dc Quimpcrli' est deflhitivcment fix(;c au dimanche 30 Avri l et aura lieu a Pont-Aven, chez Mme Correllcau. h()tel de la Postc, rue dc Quimiwrle.

A Tissue dc l'assemblee, les congrcssistes se rendront en cor-tege au cimeticrts pour y deposer unc palme au monument aux morts; puis retour en ville et banquet par souscription a Thotel de la Postc.

Pri6re de sc faire inscrire avant vcndrcdi 28 courant, soit a Quini-l)crl(J. chcz MM. Hottc et Madcc, soit a Pont-Aven, chez le traiteur.

ACCIDENT. — Mcrcrcdi, au de-but de Tapres-midi, un camion de transport arrivant au dernier tour-nant avant la garc dc Pont-.\ven, a (!'t(j projete sur lc petit talus bordant la route et qui surplonibe un ravin assez profond. Lc viihicule fut arrc-te par un anias de pierres arrachd'cs a la ckMure et scules les roues avant s'engagcrent dans la (K-clivitc!'. I>'ac-cident est drt a une brusque rupture (Tunc barrc de. direction. Les dd-gats sont peu inii)ortants ct purcment materiels.

r PADLS-GDIBODill! Chirurgien-Dentiste D. F. M. P.

Cabinet Oeniaire 12, RUE SAVARY

(pris la Pharmacic Giiibourg)

QUIHPERL^: - T£l. 1.90

TREMEVER LE PARDON DE LOC-YVL —

Dimanche a eu lieu, dans le cadre cncliantcur de Loc-Yvi, le pardon dc Sant-Diboan, qui, comme tous les ans, a attir(; une foule de pelerins de Trcm(jven, dc Quimperl*; et de tous les coins dc la region.

Aussi la chapclle se trouva-t-elle trop exigue "our contenir Tassis-tance qui sc T)rcssait aux differcnts offices tant dc la matinee que de Ta )res-midi.

La grand'messe a ete chantee par M. Tabb<; Conaar. -rofesseur a Twole Sainte-Croix de Quimperle. A I'Evan-gile, M. Tabbe Thomas, vicaire & Ricc-sur-Belon, a pronon -.e une elo-quente allocution de circonstancc.

L'apr^s-midi, unc foule impres-sionnante assistait aux vepres, ainsi qu'a la procession traditionnelle.

A Toccasion du pardon, le comitc des fd'tes avait organise tout un programme de rcjouissances. dont nous donnons ci-apr^s les resultats.

La course cijcliste pour debutants rd'unit 23 partants. 1 " Gourriou, de Concarneau ; 2. Le Cadet, dc Lo-rient ; 3. Goalou. de Locunole ; 4. Le Roux. dc Quimperle.

Course ci/cliste inteniationale (14 partants). 1. Eniilc Rouzic ; 2. Lu-cicn Rouzic ; 3. Cail l ibot; 4. Ancel.

Course ri/elisfe communale. — 1. Guily ; 2. E. Gofl"; 3. Andre Cadic ; 4. Lavol(;.

Concours de boules (20 quadrct-tes). — 1. Poulichet; 2. Rene Picar-da ; 3. Le Dain ; 4. Gargam; 5. Hcrvd>, tous de Trd'meven.

LE TREVOUX FETE COMMUNALE. — La grande

fete du Trevoux aura lieu le diman-che 7 Mai. Au programme : Concours dc boulcs, a 9 heures. 100 fr. de prix ; course dc chevaux (commu-nale), allure libre, 235 fr. de prix ; course cycliste (communale), 175 fr. de prix ; course cycliste (internatio-nalc), a 15 heures, 270 fr. de prix ; course pedestre (enfants), 50 f r . ; course pedestre (hommes), 75 fr.

A 18 heures, gavotte d'honneur. ETAT CIVIL. — Naissances : Ray-

monde Pocher, au bourg ; Jeanninc Lc Dez, Land-Douarnabat; Agnis Le Dttiuir, Kd-riscat ; Henriette Beulz, Ker-Corentin ; Maric-Renee Toul-goat, Ty-Kergaor ; Marie-Louise Ca-diou, Kerbiguet; Paul Gourlaouen, Bd'iion.

Mariage : Marcel Lc Du ct Louise Pczennec.

Deces : Jean Bacon. 03 ans, Boz an-Dachcn ; Adrien Nivaignc, 17 ans, Logc-Landrcign ; Magdeleinc •Moren. d-pouse Le Naour, 58 ans, au Petit-Moulin ; Alain Gu(Sguen, 80 ans, a Bubi"o ; Isabelle Neveu, veuve Laurent. 09 ans, Quilliodrcn ; Marie-Anne Pigeour, veuve Le Floch, 83 ans. a Logan.

La G u l s l n e E l e c t r l q u e e s t ^ o n o m l q u e g r a c e a a x T a r l f s r M a l t e

L E B O N & C le 93

Essais gratnlts

POUR O B T E N I R

SACHET-TORCHON OE 10 k g s

SEMAINES DES PORCELETS SAINS, VIGOUREUX PIE INS D'AVENIR

Q U I F L A T T E R O N T VOTRE AMOUR-PROPRE ET VOTRE B O U R S E

UTILISEZ

VAliment

compUmentaire

SANDERS P O U R P O R C E L E T S

EN VENTE CHEZ VOTRE FOURNISSEUR HABITUEL

U N I O N M E U N I E R E A G R I C O L E L A N D E R N E A U

C A R H A I X

Remise de decorations A I'Hopilal-Ho.spici' de Curhaix. Ic

j fudi 20 Avrfl, M. le Docleur Lnn-cicn, sc^naleur-inairo a decorc dc la Croix de Chevalier dc I'Ordrc de la Sante Publique, Mire Kcnie. supe-rieure-directriee et M. le docleur Monguy.

Bien que de curaclere slrictenient uriv^. la ceri'inonie fut ^iiiouvanle. Un fort groupe d'inviles elail pre-sent. On reniarquait:

La Rivcrende Mire Saint-Meluinc, Superieurc Generate de In Congrega-tion des Fl lks du Saint-Esprit; Mere Siiint-AIbert, Tune de ses assistan-les ; Mdre PhiIoni6nc, econome ge-n^rale ; des dflegalions de piusieurs comraunaute.s.

Des nienibres dii clerge : M. le rhanoine Mai. aunionier dc la Mai-son-Mere de .Sainl-Brieiic ; M. le chanoine Bossennec, cure-doven (le Carhaix ; M. le chanoine Urill, ins peclcur diocesain des ecoles ; M. rabbe Brinquin.. aumAnier du .Iuv6-nat de I'lle-Blanehc ; M. I'abhu He-lou, professeur au (irand Seniinaire; M. I'abbe Bosson. professeur a Pont-Croix ; M .rabbi- Briand, vieaire a Carhaix ; M. I'abbe Quiniou, aunio-nier a I'hopital.

MM. Quiguer (iuenver. ad,joints au Maire et les nienibres de la Com-mission de I'hopital au compk't,

M. Pontet, inspeeteur de I'Assis-tnnce Publique.

Le corps mddicnl : M.M. les doc teurs Andrieux. l.i- (iueut et David, de Carhaix ; Tuset, inspecteur d'hy-giene ; Pilven. Ollivier-Henry, Clou-ard. de Quimper ; GourflnkeL direc-teur du sanatorium de Piougonvelen; Lohcac pere «t flls. de (Jourin ; Mnie Le Guen. sage-fern me ; Mile Mar-chais. intlrmidre visiteiise.

MM. I.e .lanne et Gueguinou. phar-m.iciens a Carhaix.

D'aufres iwrsonnalites ; MM. Co'ic, secretaire de inairie ; Pons, nercep-teur ; !,e Merdv, arljudnnt de aen-darmerie ; Paget, rcceveur des Pos-t<'s ; Taldir-JalTrcnnou. publiciste. etc...

A M. Laneien prit la parole pour

exalter les merites (|ui avaient valu M6rc Kenee la distinction doiit ve-

nait I'honorer le Gouvernement. .\pr6s quelques annecs passees

dans I'enseignenient a Saint-Nic et a Saint-Curadec (C.-du-N.). elle fut alTectie a la cllnlque du docteur Pil-ven, a Quimper, ou les brillantes ressourccs de son intelligence el de son cceur ne tarderent pas ii etre remarquees. Elle acquit bien vile ime competence exceptionnelle dans I'aide qu'elle diivait apporter aux medecins et chirurgicns, se niontra par ailleurs excellente religleuse, tr6s douce et I r is devouee envi-rs les malades. Et Ton ne fut done pas etonni lorsque encore tres jeune, elle fut nommee sur place superieu-re de la comniunauti. Ajires im br^jf sejour en Belgique, oil elle dirigea un institut d'Hydrotherapie. elle fut rappelec en France pour prendre en mains la fondation ilu nouvel iiopi-tal-cliniquc de Carhaix. Chacun con-nait cet im|)ortant 6tablissenienl. en bordure d'une grande route avec sa facade toute blanche au fond d'une cour d'honncur aux parterres tou-jours fleuris.

II s'agissait ici de tout installer, de tout crier. L'entreprise, on I'ima-gine n'i-tait pas exenipte de dilficul-tes et exigeait un grand talent d'or-ganisation. Mire Hend-e fut d'emblee it la hauteur dc sa tache. On lui flt entiire conflance. et elle sut y re-pondre avec un savoir-faire ei une delicatesse qu'on ne saurait trop louer, ear elle cut sans cesse le soin de tempirer son autorite i)ar une bont^ vdritablemenl maternelle. Fai-re plaisir semble etre d'ailleurs I'une dc ses devises prd'ferics.

A ces iloges decernes par M. Lan-eien. n'oubiions pas d'ajouter I'heu-reuse influence de son esprit sur-naturel aupris des malades (|ui souf-frent, aupris des vieillards (lont elle sait adoucir les derniers jours et qu'elle prejiare a mourir ))ieusemcnt dans la paix du Seigneur.

El les resultals sonl la, proelanuinl le .sMccis (l« ses efforts. L'hopital n'a cessC' de developper ses services, et tout fail pri'voir que I'elan donne ne pourra que s'accroilre.

M. Ijancien n'eul garde dc passer sous silencc la collaboration d6vouee des autres religieuses de la commu-naute et de leur exprimer lout com-me k leur Su»6rieur«. ses sentiments d'admiration" el de reconnaissance.

Se tournant ensulte vers M. le dor-leur Menguy, i l vanta ses qunlites dc praticlen, ses litres <le gloire com-jne y i t i m n de la firande guerre.

Puis aux applaudissements de

toute I'assistnnce, i l epingla sur la|geant que des poissons et des vege-guinioe de la religleuse el sur le vcs- laux et ne buvanl que de I'eau.

C'esl du moins ce qu'il ton du niedecin la Croix d'argent etoilee d'azur.

Un vin d'honneur fut ensuite ser-vi dans une salle ornee d'une gra-cieuse guirlande de feuillnge, tandis (pu- les invites i)resentaienl aux deux reoipiendaii-es leurs cordiales feli-ellali<ms.

A Nous s:ivons que Mere Henee am-

bllii)ni)e une recompense plus haute et plus lurable, celle que Ic bon IMeu riVsorvo a ceux dc ses servi-leuis qui auront jiasse sur cette ter-ro i n falsant le bien.

Nous soinnies cependanl heureux, avec elle. de la rcconniussancc o(Tl-cielie qu'elle vient dc recevoir pour ra-uvic qu'elle a (lejh accomplie pour le prestige qu'elle en relircra el qui lui iierinettra de faire davan-tag" et nicux encore, si cela est jjos-sil)ie pour I'honneur qui en rcjai l l i l sui i'admirable congregation des lilies du Saint-Esprit.

E. H. (iHANDE FETE DES S. O. B. —

La reunion gcnerale des grades de reserve a revi lu cette annee un eclat particulier.

Ce fut (levant une belle assistance allentive que le docteur Menguy, president dc I'Aniicale, a ouvert la si-ance.

II a rappele au souvenir des cania-rade.s jua-sents la nu-nioire du com niandanl Naberes, decfi'd*-. II donna ensuite lecture du palmares de I'ecole.

.\ucun ehangemenl n'a etc appor-U- au bureau. Out (ite reelus : pri--si(knl, docteur Menguy ; vicc-pr(;si-denl, .M. Le Mai}?re ; secretaire, M. Y. Le Floch ; tr(;soricr, M. Le Na-vennee ; membre, M. P. Goadec.

Et ce fut la lecture du rapport moral, pr6sent6 par In secrtilairc Y. Le Floch.

La conference sur I'Europe cen-Irale, iiar le lieulenanl-colonel Fusi-lier-Lasserre, fut suivie avec un vif inti!'ret par I'audiloire.

C'esl devanl un public nombreux, massd' sur la place de la Mairie, que M. le colonel Csiille a remis au doc-leur Menguy, pri'sidenl de TAmicale, le fanion. l-U le cortege se forma, la Lyre d'Ahes en tele, suivie dc M. Y. Genver, porleur d'une .gerbe. Le fanion. portc- jiar Manach jeune, sergeni de ri-scrve, el le drajieau des anciens comballants, par M. G.-l .Naellou. ortcederent les auloriles.

.\u monument aux morts, le doc-teur Menguy dd-posa une gerbe dc lleur.s en souvenir des caniarades morls de la guerre. Une minute de silence ful observec, laquelle fut sui-vie d'un laeher de uigeons Ires r("ussi, i)ar les soins (le la soci i l i coloniboiihile le .Messager carhaisien, et le cortege se reforma pour gagner rh(')lel dc La Tour-d'.\uvergne, ou eut lieu la dislocation.

Le banquet servi a rh(')tel de La Tour-(r.\uvergnc ful empreint de la DIUS franche cordialili-

Des diseours. Ires applaudis, fu-rcnl i)rononc("s par le nr('sidenl Menguv et le colonel Caille. lequcl remit egaienienl la croix des si»rvi-ces iniiilaires a M. L. Favennec.

El ce fut le tour des chnnleurs. Dans la soiri-e a eu lieu relection

(le la reine. .Mile Suzanne Cougard a eld- i-lue

reine pour l!):i!) ; Miles Marie Pin son et Simone Hiou, demoiselles d'honneur.

MLTILfiS DU THAVAIL. — Les mulili-s du I ravail, veuves, ascen-(ianls ou ayant droit, du canton el (les environs, adherents ou non a la section des mutiles du travail, sont prit-s d'assister a la rd'union qui se liendra dimanchc 30 Avril, a 10 heures du matin, salle dc la justice (le paix, avec le concours du cama-rade Soubigou. secrd-tairc departe-

Le secretaire.

LES COUHSES DE CHEVAUX. — Le premiere journd-e des courses de (hu'h'.iix aura lieu dimanche iro-ciiain ;tO Avrli, sur le maj^nit que hippodronu' de Penalan, qui a re-velu sa panu-e de prinlenips.

Au total, sept courses : Irois cour-ses d'obslaeles, Irois cour.ses au trot el uui- course plate : 35.000 francs (Ic prix aux laurd-ats.

Les engagements re^us sont jiarti-culieremenl nombreux cl choisis.

Une course rurale est reservee aux elicvaux du canton.

Le pari mutucl juroele fonctionne-ra tres probahlenient pour la pre-niiiTe fois <lans la rd'gion.

L'EHMITE DES MONTAGNES NOIBES EN CORRECTIONNELLE. — Pierre Boudehen, 56 ans. est eonnu sous le nom dc « rcrmito des Montagues Noircs».

Dcpuis 1!)19 i l vit en solitaire dans les marais ct bocages bordant le canal de Nantes b. Brest, ne man-

afflrmail ceux ((ui avaient jiu I'approcher,

et ce que Ton avait cru jusqu'a prd'-sent.

Or. le G Avril dernier, i l fut sur-pris en flagrant dd'lit de vol de cidrc chez M. Joncour, a iKerriou, en Chateauneuf-du-Faou.

Devant le Tribunal correctionnel il a reconnu avoir coniniis jjlusieur.'; autres larcins : sacs, iiommes dc terre, j ioulet^etc.

Le Tribunal "de ChSteauIin I'a condamnd- a 1 mois de prison.

Apr6s son stage a la prison, va-t-il changer de rd-gime ?

Autoor do D partement QUI8CRIFF

I N BOULANGEH TUE DANS UNE COLLISION. — Mercredi 19 Avril vers 19 heures, .M. Jean Le Ferrec 2« ans, boulanger au bourg dc Giiis criir, revenait de faire une livraison de pain avec sa caniionnette.

Soudain, a Pont-.Manety, au bas de la c(')te de Ty-Qu(Jlen, i l alia heurter brutaleinent un camion dc 8 tonnes de la minoterie Potier frd" res, de Miir-de-Bretagne,

La camionnette se retourna et fut completement brisd'C.

Le malheureux boulanger a (ite tue sur le coup, le crane fracture.

3.000 FRANCS DISPAHAISSENT — M. Fran(^ois Pendu, cultivatcur a Saoutalarin, a porte plainte a la gendarmerie jiour un vol (lont i l etc victime dans les circonstanccs suivantcs.

Un soir, M. Fran^;ois Bcngloan, cultivatcur a Kermabaudren, lui demanda de I'argcnt pour achetci une bete a la foire de Gourin.

M. Pendu refusa et, aprcs le de-part de Bcngloan, 11 se mit au lit aprd's avoir, comme d'habitude, pla-ce sous son oreiller son gllet ([ui contcnait une somme dc 3.100 fr.

Dans la nuit i l se r6veilla en sur-saut, sentant que quelqu'un remuait son oreiller, et i l aperyut une om bre qui s'enfuyait. II cria, inais Toni-bre disparut.

C'est alors (ju'll s'aper^-ut que son gilct avait disparu avec I'argent qu'il contcnait.

M. Bcngloan, intcrroge, assure qu'il n'est i)our rien dans le vol

La gendarmerie du Faouet cn-quete.

LANVENEQEN UN SEPTUAGfiNAIRE SE NOIE

ACCIDENTELLEMENT. — Diman-che, dans le courant dc raprd'.s-midi Guillaume Lochouarn, 70 ans, mar-chand de vaches au village du Vct-veur, en Lanvend-gen, se rendait au village de Rozenlair, en Le Faouet pour y voir son ncvcu. Sa fcmme ne le voyant pas rentrer, alerta les voi-sins, qui efTectuArent des rccherches dans les envrions. Ce n'est que lun-di, vers (5 heures, que I'un d'entre eux decouvrit son cadavre dans le ruisseau du Sterlcr, au-dcssous du village de Kerizac.

Le corps no portant aucune trace de violence.s, le permis d'inhumer a d'te (l(jlivre.

SAINTE-ANNNE-D'AURAY LA L. F. A. C. DU FINlSTfiRE A

SALNTE-ANNE. — Les Ligucuses d'Action Catholique du diocd'sc de Quimper se sont reunics lundi, Sainte-Anne d'Auray, au nombre de piusieurs niilliers.

En rai.son des tournees de conflr mation, les (iveiiues de Quimper el de Vannes ne purent prendre part au ))t'lerinage. qui se deroula sous la direction <lc M. le chanoine Le (loasgucn, direcleur des (Euvrcs dio cd'saines.

Au cours de la grand'mcsse, qui fut chanld>e pur M. I'abbd' Cabioch curij-doyen de Scaiir, Jl. le chanoine Drouel, direcleur des Giuvrcs du diocd'se de Vanncs, cxposa le but de la Liguc et les devoirs <les Ligueu ses. Puis M. le chanoine Le Goas giMiU pronon^a une ulloculion de circonslance ; aprd-s avoir rajipele la graviti- de la situation intcrnalio-nale, i l demanda a son auditoire (I'adrcsser a sainle Anne une fcr-vcntc priere pour'la paix.

Au cours dc I'apris-niidi, une conference fut donnee par Muie de Molly, vice-presidenle du coniite na-tional, puis M, le chanoine Le Goas-guen lira les conclusions dc la journee.

Parnii les personnaliles ccclcsias-liques qui accompagnaient Ic pd-lc-rinage. cilons MM. les Curiis-Archi-prelres de Quimper, de Ouimperle. (le Chatcaulin et de Salnl-I'ol <10 Leon ; MM., les Cures-Doyens de Concarneau, dc Landcrneau, dc Plevben. etc...

F O O T - B A L L

DIVISION DE PROMOTION Groupe A.

A Douarnenez. — Stella Maris bat U. S. Quimpcrloise : 7 a 2.

A Concarneau. — Phalange d'Ar-vor hat U. S. Concarnoise : 2 A 0.

•1 Pnnt-VAhhe. — Stadc Ponti-vyen bid ,I.-A. Pont-l'Abbe : 3 i 2.

t Pvnntarch. — Cormorans Spor-lifs batleni Herminc Concarnoise : 1 a 0.

A Guilvincc. — Lorienl-Sporls bat U. S. Guilviniste : 3 a 0.

CLASSEMENT CLuns J. G. N. P. P "

1.Phal. d'Arvor.. 2. Stella Maris . . .

Lorient-Sports . •I. U.S. Quimperl.. 5. Hermine Cone.. (). St. Pontivyen.. 7. (A)rniorans Sp.. 8. U.S. (Uincarn... 9. U.S. Guilvinec.

10..1.-A. I'onl-l'Ab..

17 12 17 11 17 11 18 8

1 45 2 43 2 43 7 37

18 8 1 9 35 17 18 18

7 34 8 33

3 10 31 18 6 0 12 30 18 1 1 16 21

Par sa victoire heureuse sur I'U. S. Concarnoise, la Phalange d'Arvor conserve la tele du classemenl, avec deux points d'avance sur la Stella Maris et Lorienl-Sporls.

La Stella Moris a remporle une facile victoire sur une equipc quim-jcrloise composiie de juniors et de oucurs de la 1 b. Malgrd' toute I'ardeur des Guilvi-

nlsles. qui avaient u redouter la des-ccnle en division inf^rieure, Lorient Sports, qui est d'une classe supd'-rieurc, les a battus, et peut ainsi canesser encore I'espoir de rejoindre au poteau la Phalange d'Arvor.

Les Cormorans ont batlu de jus-lesse I'Hermino Concarnoise, et con-servenl ainsi la 7° place au classe-menl.

L'U._S. Concariuiise, battue par la Phalange, a du irousscr un soupir dc soulagemenl en apprenant que les Guilvinislc.s avaient subi le meme sort (levant les Lorienlais.

El c'est I'U. S. Guilviniste qui des-ccndra la saison prochainc en 1 division, en compagnie de la Jeanne-d'Arc (le Pont-l'Abbe.

Dimance prochain se joueront les cierniers matches de championnat I'll groujie A.

La Stella Maris reccvra la Pha-lange d'Arvor. et Lorient-Snorls ira rcivdrc visile aux Pontivyens.'

Le Stade Pontivyen avail d'abord cte dd'clari- vainqueur de Lorienl-Sporls. ce dernier d-tanl arrivi; avec quelque retard sur le terrain ; mais aprd's explications <les Lorienlais, i l fut dd'cidd' que ce match serait a re iouer. Ce sera fait dimanche pro-chain, ct nous sommes persuad(;s que les Pontivyens feront tout ce qui sera en leiir pouvoir pour rat-Irajier une victoire dont le bc-neflce leur fut enlcvd'.

Mais le match le phis inld-ressant sera a coup siir celui qui metlra nux prises, a Douarnenez, la Pha 'angc cl la Stella Maris. II s'agit, en "ITel, pour I'un et I'autre club de se dispulcr la premi.6re place au clas-semenl,

Si la Stella sort victorieuse de cclle partie. die arrivera a d'galitd avec la Phalange. El Lorienl-Sporls s'il r^ussit a vaincre a Pontivy, sera dgalc.mcnt a leur hauteur.

II V aurait done lieu d'avoir re-cours a une belle pour dd-partager les trois clubs. A DOUARNENEZ. — Stella Maris

bat U. S. Qaimperloise par 7 buts a 2. L'U. S. Quimperloise jouail, di-

manche, a Douarnenez, contre la Stelhi Maris, son dernier match de championnat de la saison.

N'ayant plus rien i\ perdre ni h gagnger, a la suite de la dd'cision (Ic la L.O.F..\. lui enlevant le bene flee de deux matches qu'elle avait gagncr, a la suite de la dd'cision sur r u . S. Guilviniste. elle nc de plai,'a qu'une equi])e mixle compre nanl seulenient qualrc i-quipiers pre miers.

Aussi la Stella Maris n'eut au-cune ))eine a rcmporler la victoire

Pendant la preniid're mi-temps elle marqua coup sur coup trois huts conlrc lesquels rexcellent porlier Guillou ne pouvait rien.

En sccondc mi temps elle ajoula qualre nouveaux points a sa mar-que, tandis que^ |Ies Quimperlois reussissaienl a marquer deux buls donl le second fut rentrd' sur faute du demi-centre douarncnisle Tudal

CYCLISME Sylvere MAES

(/(t</ne le Circuit du Morbihan et (le la Cornouaille.

Le circuit du Morbihan et de la Cornouaille a iit(i couru en deux cla pes, samedi et dimanchc.

Dans la premiere elape, Lorient-Quimpcr (204 km.), un groupe de six coureurs s'cnfuit des le diibut el ne put etre ratlrappd*. Deux d'entre cux cependanl furent (ilimines du premier peloton et rcjoints par le second, que Cloarec menu longtemps a une allure vertigineuse, sans pou voir ce|)endant combler son retard

Franyais Debenne se classa premier au sprint, devant Wic-ryncks. (Beige). Le Moal, de Benodet, c'l Sylvere Macs (Beige). Cloarec (ilail a 1 minute 1/2 ; Speicher et Le Grevd's a 3 minutes ; Tad-ron (24"), Le Goir, Draoullcc ct Le Cos sec, a 5 minutes ; J.-M. Goasmat (31"), il 9 minutes.

La seconde elape, Quimper-Lo ricnl (231 km.), ful eguleuienl I r is mouvementiie. ;

Cloarec. qui, peii upri;s le dd'part, aviiit cuss(i son guidon, chungea de velo avcc Munier ; puis il se mil avec Tacron a hi iioursuitc des fuyards

A Concarneau i l y avail en tCte un ))elolon d'une dizaine dc cou reurs. qui se laisscrent rejoindre peu avant Bannalec.

Apres quchjues bagarres, en par liculie'r dans la cote du Poteau Vert, a la sortie de Quimperl^, se jt homines se pr(!'scnf6rcnt enscmb au Pare des Sports, a Loricnl. Cloi rec s'ai)pretail ii pous.ser sa ))oinle de Vitesse, lorsqu'il fut retenu par Ic bras par Laurent. Et c'cst Sylvire Mai's (tui se classa 1". devant Brack-weld, Le Moal, Laurent, AVlaeminck Clonrcc ct Goasmat. I.c Cosscc etail 8' ; Speicher, 12*; .Tean T>e GofT, 15' Tniiron, 18*.

Pour avoir chang6 dc vd-lo, Cloarec est d6class6.

Achataz un Mui da S lames. Utillsez une lame, si elle ne vous semble pas pof fa l te. renvoyex le tout d GIBBS qui vous remboursera. ^

J30 I E V E R I T A B L E A C O U P E R LA B A R B E

kAU&OU

Nous donnons ci-apres le classe-menl general :

1. S. Maes, 12 h. 6' 40" ; 2. Le Moal, meme temps ; 3. Wlaeminck. 12 h. 8' 2" ; 4. Laurent, 12 h. 9* 27" ; 5. Wierinckx, 12 h. 11' 54" ; (). Brackweld, 12 h. 11' 57" ; 7. Slorme, 12 h. 12' 1.5" ; 8. Rossi, 12 h. 14' 5" ; 9. Jolyn, 12 h. 14' 5" ;

10. Speicher, 12 h. 14' .5" ; 11. Disseaux, 12 h. 14' 5" ; 12. Le Cossec (1"' rd'gional). 12 h.

14' 45" ; 13. De Cahnve, 12 h. 1.5' 01" ; 14. Le Goffff, 12 h. 17' 10" ; 15. Ta6ron, 12 h. 17' 11" ; 10. .laminel, 12 h. 20' 15" ; 17. Van Ker Koven. 12 h. 24' 15" ; 18. J.-M. Goasmat, 12 h. 35' 52" ;

A noler la magnilique perfor-mance de Le Moal, dc Benodet, qui se classe 2*. a egalite de temps avec le 1".

Foires et Nvcb^s de la region

LE GRAND PRIX DE LA VILLE DE QUIMPERLK

EST REMIS AU 18 MAI 0/1 nous prie d'inscrer : Le comitd' organisateur du deu-

xicme Grand Prix C^ycliste de la Villc de Quimperld* iird'vient le pu-blic et les ciHireurs que cette grande course internationale, dotd-e dc 15.000 francs de prix, est re])orld'e au 18 Mai 1939.

La date de cette grande d-jireuvc « I'tc rcporld'e en raison de la cour-se Paris-Tours courue le 30 Avril. course dans laquelle sonl engages certains as internalionaux devant prendre part au Grand Prix de la Ville de Quimperle.

Les engagements sonl re(;us au sid'gc social (Cafd- des Sports, route de Quimper. a Quimperle).

A COURSE A PIED

Le 30 Avril : m)SPoiwi;x-BAxs'.\Li:c

Les ade])tes du beau sport qii'est h: course a pied ont encore prd'sent en indmoire les belles ^preuves or-ganisiies par I'U.S.B. C'est pourquoi cette socid'te vient de mettrc sur pied une magnifique lipreuve qui sera courue enlre Rosporden et Banna-lec, sur un parcours de 11 km. Nul doute qu'elle obliendra un beau suc-ces. Cete epreuvc reunira les uieil-leures dquipes de Bretagne. Nous y verrons : I'A. S. Brestoise, le C.E.P. de Lorient, Rostrenen, Gucmend'. Quimperle, I'U. S. Bannalec, qui a elle seule alignera cinq dquipes.

Le ddpart sera donne a Rospor-den, place de la Gare, el Tarrivec se fera au terrain des ports de Ban-nalec, a 11 heures.

L'aprd's-inidi aura lieu, au terrain des sports, une belle manifestation qui marqucra rouvertiire dc la sai-son d'athldlisme, avec Ic concciurs des meilleurs alhli'les de la region.

LUTTES BRETONNES

Lli CALENDIUEH DES TOUHNOIS DE LUrrES iniETON\ES

Saison 1939. Le 10 Avri l : tournoi de Ploucscat. Le 4 ,Tuin : tournoi de Bannalec. Le 2(i .luin : tournoi de Scrignac. Le 23 .luillet : tournoi dc Kcryado. Le 9 Juillet : tournoi dc Briec. Le 13 Aofit : tournoi de Caudan. Le 20 Aoflt : tournoi de Concar-

neau. Le 28 AoOt : tournoi de Scacr. Le 11 Septcmbre : tournoi de Re-

gard. Le 17 Seplembre : tournoi dc Van-

ncs. NOTA. — Les coinites qui nc llgu-

rcnl pas ci-dessus et qui sont d^si-rcux d'organiscr un t(Uirnoi de lut-tes bretonncs dans le courant de la s.nison 1939, sont prid-s de faire con-nallre dans le plus bref d^lai pos-sible la date susceptible de les in-ttTcssijr.

Pri i re de s'adresser a M. Conan Pierre, secretaire g^nd-ral do la F. A. L. S. A. R.. 10.5. rue de Belgique. il Keryado, Lorient (t<il. 34).

QUlMPEHLfi (21 Avril). — Vaches laitid'rcs ou amouilhintes, amend-es 65, vendues 50, de 900 a 1.700 piece ; gijnisses, ameniies 55, vendues 35, de 1.000 a 2.200 piece ; veaux de lait, amend's 40, vendus 40, de 6,75 a 7 le kilog. ; pores de lait, amend's 250, vendus 180, de 275 a 340 pid'ce.

On cole a la barrique : cidre ordi-naire, flO ; cidre premiere qualite, 110 francs.

On cote a la pid'ce : poulets, 16 a 14 fr.

Beurre ordinaire, 15,50 ii 16 le kilog. ; beurre fin, 19,50 a 20 ; ccufs, 4 fr. la douzainc.

CONCARNEAU, 24 Avril. — Ce matin lundi, les beurres ont encore une assez forte tendance ii la baisse. On cole la livre 9.50 a 11. suivant qualild' ; les oeufs valent 4.75 a 5.50 la douzainc ; les poulets, 15 a 22 ; les lapins, 17 a 27 piice.

La livraison des cidres destines a la conservation s'opere sur une plus vaste d'chelle dcpuis quelques jours. On cole la barrique de 220 litres, soutird'C, logee, 135 a 150. droits a la charge de racheteur. Bonne quality dans la plupart des crus de Foues-nant, La Foret, Beuzec Conq. Lan-riec. Tregunc. Nevez et Melgvcn.

PLOUAY. 24 Avril. — Les 100 kgs : avoine, 130 ; seigle, 110 ; sarra-sin. 140 .'i 145 ; pommes de terre. 64.

Veaux de boucherie, 7 le kilo ; pores (ic charcuterie, 8.30 a 8.40 le kilo.

Poulets moyens. 40 a 45 la couple; gros poulets. 50 a 60 la couple ; la-pins, 9 le kilo..

Beurri; fin dc table, 18 a 20 Ic kilo ; (I'ufs, 5 la treizaine.

LE FAOUET, 25 Avril. — Les 100 kilos : avoine, 122 a 125 ; seigle, 130 a 132 ; sarrasin, 135 ii 140 ; son, 90 a 100.

On cole a l:i barrique : cidre ordi-naire, 130 a 135 ; cidre ijrcmid're qualitd'. 150 a 155.

On cote il la piece : poulets. 14 a 20 ; iioules. 15 a 22 ; lapins. 14 h 25.

Foire-Exposltlon du FInisttrt QUIMPBR 13-31 MAI

La Societe Xationale des ChemiDS de fer francais ])r6voyant un mou-venienl important de voyageurs oc-casionne par la Foire dii Finistere, dd'livrera, le dimanche 14 Mai. le jeudi 18 Mai (fete de I'Ascension) ct le dimanche 21 Mai, des billets com portant une rd'duction de 30 % a destination de Quimper.

Etude de M" A. YAOUANC, Notaire a Bannalec.

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CESSION DE PHARMACIE

Aux ternies d 'un acte passe devant M ' Yaouanc, notaire i Bannalec, le 19 Av r i l 1939, enre-gistrij audit l ieu le 25 Av r i l 1939, lol io 53, case 298, Mine Le Taliec (Marie-Perrine-Mdianie), propri^-tii ire, demeurant k Bannalec, rue de la Mairie, veuve non remaride (le M. Lessard (Pierre), chevalier de la Legion d'honneur,

.\gissant tant en son nom per-sonnel qu'au nom et en qualUe de tulr ice lc>gale de ses deiix enfants mineurs, MM. Bertrnod et Andr6 Lessard, n^s de son union et conime ayunt <?te auto-risee a cet effet, conform^nient a lu loi du 27 Fovrier 1880, par de-liberation du conseil de famil je desdits ni incurs prise sous la jpr^-sidence de M. le Juge de Paix suppleant de Bannalec, le 28 Sep-tenibre 1938, h o m o l o g y ^ par j u -geinent du Tr ibuna l c iv i l de Quimperle du 12 Janvier 1939,

A vendu a M. Marcel Baudry, phiinuacien, demeurant k Nantes (Loire-Inf.), 2«. bouIe%-ard S^bas-lopol,

L'off icine de pharmacie avec tous les elements corporels et incorporels que feu M. Pierre Lessard exploitait k Bannalec, rue de la Mairie, exploitation qu i s'est continud'e ensuite au prof i t des vcndeurs sus-nommcs, en vertu de la loi du 21 Germinal an X I , inodifiiJe par la loi du 9 Fevrier 1916.

Domicile a t'tii elu pour les op-positions a Bannalec, en I'litude de M" Vaouanc, notaire, oCi les crdanciers des vcndeurs, pour conserver leurs droits, devront former opposition au paiement du pr ix dans les 10 jours de I ' in-scrl ion qui paraitra dans ce jour -nal sous quinzaine de ce jou r au plus tard, cn renouvellement de celle-ci.

Pour premier avis : .•jlGS A. YAOUANC, Notaire.

I P ' 1:

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Les numeros flnissant pur (>(!.2(>l). (J5.888. 87.677. 82.433, 74.825, '.(O./IKi Xafinent 50.000 francs.

Les numeros siiivants j;aHiU'nt chacun 100.000 francs :

38.848 .33.032 34.100 42.635 04.728 92.041

Les numeros suivants ^afjni'nt chacun 200.000 francs :

190.836 406.460 .•)98.18() 492.489 !)98.5.30 653.950 Les numeros suivants ••afjncMl

chacun 500.000 francs : 1.081.646 0.572.815 0.961.1!)5 0.300.315 0.182.517 1.374.812

Les numeros suivants .</a}?ni'nt chacun 1 million :

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port a iios t'rais. l-:cr. I'U. HOV. AGHIS (Cliarcntc). 51-18

CURE d e P R I N T E M P S A toulm let peraonnm qui onl f.MI usajir ile lu

JOUVENCF. DE L 'ABBC BOURY Dou* rappctont qi i ' i l Mt iit i lp dc f.iirc iiiic cure pr*-ventive d'nii mninii •ix iicmainej, 4 I'iipproche du Printempt, pour r<|;ulari.<irr In circulatinn clu snng. et tv i ter les malaises •on« nniut>rc cjui «iir(>i!nrnt 4 ccttfl <!poque de I'anndc, Aux prr^onne* qui n'onl pa* encore employ6 la JOUVENCE DE L 'ABB t : SOURY nou« ne cesternn* dc rtpStcr que cc inidicnmcnl. uni-quemenl compoti- de planlen bienfaisanteK, doni I'efR-

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FEL'ILLETON I)E L' (( U.MO.N AGIIICOLK H liioiiis louto (le (tlstribuer ties royau-du vendrcdi 28 Avril 19^9. [51 'n' ''" " esclaves (|u'il ne I'eu coutc

—__ iuijminl'hiii de les [iiirer d'un iiiise-i l ablr eollier d'ar^'ent faux. Moui's (liine lie dewsijolr et de rii^e, lioiii-ine stiipiile et deteslaljle, car ce ta-lisman (lont 111 l es si iiidijjnenient eiii|)ai-e vieiil de jienlre toutc sa ver-tii en t()inl)iiiU dans les mains pro-I'aiies. II ne le reveic |)as inume, u i'lnstanl on je parle, I'cndroit mys-

: lerienx on j'ai caehe mes plus pre-(cieuses rieliesses. j i:ii ell'el, le lalisnian elalt deveini iiuiet, et le 'iraiid visir le savait duja. (lette idee l avait I'rappe du coup de morl ; on rcmporta evaiioui, et Ton me Iraina en prison.

I 'm de leiiijis apres, le visir iiiou-rilt, au milieu de ses saes d'ln', <lu regret de n'cn pouvoir auHuu'iiter le noinbre. I.e califo s'eniiiara de son lieritaf^e el de UR'S tresors les plus caches, el it devora en voluptes pas-sa^eres ees vains restes de ma I'or-tune, (|ui ne servireiit (|u'a I'amol-lissement el a la corruption de sa eour. he peuple meme enerva son eourajje dans les deliees de ses fetes. I.'ennemi prollta de ees jours il'ivres-se et de dellre pour planter ses ten-les au milieu du vieux royaunie d'.Miou-tiiafar ; el avant le joyeux annlvei'sairr dn eouroiinement on je devais eire pen<lu, renipire entier avail pei'i, paree ([u'll s'v elait Irou-ve un liomme Irop riehe! 'Pels furent les ell'els leels du talisman que le jienie ile la moiitaHue de (laf m'avait donne pour la mine d'une nation et |:eul-elre pour le mallieur du monde.

I.es ^;ouvernements qui succed6

Attcndcz, atleiuicz, s'ecria-t-il com-inc par rellc.xion, qu'esl-et! done (jue le coffrot qui j)cn(l a cette chaine (t'un brillaiU mvtiil sur la poitriiie de cft infldile ? Qu'on mo le fasse voir a I'inslant ! O est (|u'il est aussi re-inurquuble par Ic travail que i)ar la inatiiTC ! Si j'cn ju;;c' a son jioids, il uoil etre do I'or le plus pur, les pier-res dont i l est iiicruste son! si lines qu'on les croirait derobees a la cou-ronne dc Salomon, ct la ciseluro en es: si delicate qu'clle ne ])eut avoir etc Iravaillec que par les peris, .le ine proposais. au |)reniier abord, d'en faire present a Katiine, la plus juune de mes esclaves, a qui je n'ai jamais rien donne, muis je m'avlse qu'il convicnt niicux de Ic conserver dans inon Iresor, dont i l nc sera cer-loiinement i)as la piece ]a moins rare.»

En achevant ces execrables i)aro-les, le vieux coquin passa la chaine de nion ainulette autour de son eon.

«Tu ne t'es pas Irompe en tout sur la valour de ce joyau, voleur nuuidit que Dieu punis.se par <les tounnents etcrnels, m'ecriaije en rufjissant de fureur. Le cofTrel que tu me ravis. c'esf Ic talisman nierveilleux ([ui mo donnait la connaissance de tous les tr6sors de la terre. Si rimpalienee dc ton insatiable nvnricf avail pu so satisfairc dcs bicns que je lui au- ' r i iil a eeiui de ee voleur eouroiuie rnis donnes, j'aiu-ais eluniKe en six s'eMipai ercnl lour a lour de la direc-mois tous tcs palais en or, et je I 'au-j l ion des alVaires au nom dc la jus-rais fait marcher dans tes jardins sur lice el de I'humanite, car il i)araU un sable dc diamants. II I'cn aurait decidemenr (|ue e'est un des nieil-

leurs moyens possibles jiour tromper les hommes. L'insiyne persecuUon (lont j'd'tais victime fut la seule ou-bllile, paree que la si)lendeur de inon ancien (itat m'avait fait autanl de rivaux qu'il y avail de riches, et autant d'ennemis qu'il y avail de l)auvres, et qu'il n'd'taii d'ailleurs personne a liafjdiul ([ui, par violence ou par adresse, n'eul lirt; a soi (|uel-que bonne i)art de mes di-pouilles.

Les cachots ne nu; furent ouverts qu'au bout de trente ans par une in-surrection populaire, ot je me trou-vais heureux de m'iichapijer de la ville, oil j'avais ddployi" tant de fas-le, a la favour d'un incendie.

-Ma promioro pensd-e fut de ine rendre au modeste manoir d'.Vbou-Hodil, non jias (jue j'esp(irasse le trouver encore vivant, mais ])arce ([ue je me llatlais (|u'il n'avait pas nivd'le a .ses h(iritiers le tr(isor de ses jardins. IK'las je ne parvins pas sans de longiies recherches a en eon-naitre la place. Les ouvriers quo i'avais employe's s'd'taiont souvenus de CO mystere ; pen de temps a()res mon do lart, ils avaiont vgornv. le vieux se leick et sa famille ; la terre, boulevorsije au loin, leur avail I'cndu son funeste (l('p(')t ; i l n'y restait pas nuune une des plantos nourrieieres (|ue ses nuiins avaiont oultivcos, et (|ui auraient i)U soulafjer ma faim. .\insi j'avais porti; dans eette niai-son, pour une si douce hospitalitii, les plus ell'royablcs malheurs ; et ces horribles caraniites, dont le tableau me suivait partout ou je portais mes pas, e'cdait le talisman de Tor (jui les avail produitcs !

II fidlut done me resifluer a ma desliiK'e, et lendre la main de ville en ville a la pieuse cliarito des |)as-sanls, |)lus souvont seeouru par les piuivres que par les heureux de la

terre, dont la prosp<;rit6 dessoehc le c(x;ur commo elle avait desseche le mien ; car mon aveuglo opulence n'a pas laiss(j dans sa eourto durd'o, je I'avoue en rougissant de honte et d'indignation, la trace d'un bienfait de peu de valour, dont la reconnais-sance ])uisse aujourd'hui me j)ayer rinU'ret. Vingt ans se .sont eeould-s (lepuis, et c'ost dans eet litat d'op-probe que je suis arrive ce matin a I3agda(l, attirii, seigneur, par la ro-nonund'c do votre inepuisablo com-passion |)our les mist-rabies, afln do mendier un faiblo secours a votre )orte, oil j'ai trouv(ji ces deux vioil-ards. »

Cette histoire est eelle de Douban i,ii uicHH, qui avait eu a sa disposi-tion tous les tri-sors inconnus, qui s'd'tait proposd', a vingt ans, d'acho-ter tous les royaunies et toutes les iles du monde, cl (lui vivait dopuis cinquante ans dos aliments grossiers de la prison ot des ressources ineer taines de rauihoiiS."' "

yuoi(|u'elle no •ino )araisse pas fort amusante, le vicil ard bienfni-sant de Damas I'avait (l-coultio avec l)lus d'attention que je ne serais ca-pable de lui en ])rC'ter moi-meme, si j'etais obligi" dc la retire. Mais, coni-me I'heure s'avan^ait, il se leva en bt^nissant ses hiites, et en les ajour-nant au lendemain pour entendre la suite do lours recits.

— FIN —

I j A p u b l i c i t y

Suivanl acle re^u par M" Rous-seau, notaire a Quimperl(:', le 14 Avr i l 1939, enregistrc- a Quim-l)er!(< le 18 Avr i l 1939, I" 74, n" 4()2, M. Louis Le (iloannee, res-taurateur, et Mine Marie Carre, son (:-pouse, demetiranl cnsemblo au lieu de la Croix de Keamquer-Dut, eii la coninuine de Clohars-Canioet (Finistere), ont vendu a M. Francis Uhel, cult iv;iteur, et

jMine Marie Gouyec, son t-pouse, (lenieuranl ensemble au lieu de Kersellec, en la in(!'iue coniinune de C.loliars-Carnoel, le I'onds de conmierce de restaurant et cale avec iieence exploiti; par lesdils t'poux Le GloannLC, audit l ieu de la Croix de Keran((uernat, sous le noin (le « Rc.stnunmt Le Gloan-iicc ».

Oppositions ii Quiinperli- (Fi-nislere), en I t ' lude de M" Rous-•sel, notaire, 12, quai IJrizeux.

Pour ({eu.ticwe in.^ertion : 5147 ROUSSEL, Notaire.

I dans votre lonrnai, est pour votre malson nne r^f^rence permanente.

Le Girant : D. PI,OUZBNNEC Qulmper, Impr lmer lc Cornouailtalse.

Certitid par le Gfrant sousslgn^.

Qulmper, le

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