lubrification, propriétés des lubrifiants, composition...
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Plan
Lubrification
Propriétés des huiles lubrifiantes
Composition des huiles lubrifiantes
Graisses
Applications des lubrifiants
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Lubrification
Fonctions des lubrifiants
Fonction principale
– Lubrification : réduction du frottement et de l’usure
Fonctions secondaires
– Refroidissement : suppression de la chaleur générée par le frottement et de la chaleur de procédé
– Protection contre la corrosion
– Préservation de la propreté : suppression des débris d’usure et de la contamination
– Étanchéité
Fonctions complémentaires (dans certaines applications)
– Transmission de puissance (huiles hydrauliques)
– Isolation (huiles pour transformateurs)
– Transfert de chaleur (huiles caloporteuses)
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Lubrification
Qu’est-ce que la lubrification ?
Frottement : résistance au mouvement d’une surface par rapport à une
autre, causée par les aspérités
Usure : perte de matière au niveau de l’une ou des deux surfaces
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Lubrification
Film lubrifiant
Lubrifiant : matière entre deux surfaces qui réduit le frottement et l’usure
entre les surfaces
Lubrification : réduction du frottement et de l’usure entre deux surfaces
par l’application d’un lubrifiant
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Surface statique
Surface mobile
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Lubrification
Définitions
Frottement : résistance au mouvement d’une surface par rapport à
une autre, causée par les aspérités
– Conséquences :
• Génération de chaleur et perte d’énergie
• Augmentation de l’usure et réduction de la durée de vie de la machine
Usure :
– perte de matière au niveau de l’une ou des deux surfaces
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Lubrification
Définitions
Lubrifiant :
– matière entre deux surfaces qui réduit le frottement et l’usure entre les
surfaces
Lubrification :
– réduction du frottement et de l’usure entre deux surfaces par l’application
d’un lubrifiant
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Lubrification
Régimes de lubrification
Lubrification limite
– Pas de film d’huile de séparation entre les surfaces, contact métal/métal.
Frottement maximal.
Lubrification mixte
– Lorsque la vitesse augmente, un film d’huile commence à se développer
et le frottement diminue.
Lubrification élasto-hydrodynamique
– Déformation élastique des surfaces sous l’effet de la charge. Très haute
pression. Frottement minimal.
Lubrification hydrodynamique
– Augmentation de la vitesse. Un film liquide s’est développé et les
surfaces sont totalement séparées. Le frottement augmente doucement
avec la vitesse, en raison du frottement interne des liquides.
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Lubrification
Régimes de lubrification : lubrification limite
Le film de lubrifiant
ne sépare pas les
surfaces.
En raison de la rugosité de la surface, la
zone de contact est en réalité beaucoup plus
réduite que la zone apparente ou nominale.
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Lubrification
Régimes de lubrification : lubrification mixte
De grosses aspérités font
toujours contact.
Un film de lubrifiant commence à se développer.
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Régimes de lubrification : lubrification élasto-
hydrodynamique
Sur les surfaces non conformes sur le plan géométrique (denture, par
exemple)
La charge est soutenue par de toutes petites zones pressions
élevées.
Déformation élastique des surfaces en raison de la pression élevée
Augmentation de la viscosité en raison de
la pression élevée
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Régimes de lubrification : lubrification
hydrodynamique
L’huile est entraînée vers un espace de géométrie non conforme
La pression augmente au fur et à mesure que
l’espace se réduit.
L’arbre se soulève et un film d’huile est créé.
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Lubrification
Régimes de lubrification : courbe de Stribeck
(viscosité * vélocité)
Diagramme ----------------------------
Charge
Coeff
icie
nt de fro
ttem
ent
Lubrification mixte
Lubrification hydrodynamique
Lubrification limite
Film > 0,25 µm
Film ~ 0,0025 µm
Lubrification élasto-hydrodynamique
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Régimes de lubrification : facteurs affectant
l’épaisseur du film de lubrifiant
Charge : plus la charge est élevée, plus le film est fin.
Vitesse : lorsque la vitesse d’une surface augmente par
rapport à une autre, l’épaisseur du film de lubrifiant
augmente.
Viscosité : les lubrifiants à la viscosité plus élevée donnent des
films plus épais.
Pression : la viscosité augmente avec la pression. Les pressions
inférieures à 280 - 350 bars ont peu d’effet sur la
viscosité. La pression n’est pas considérée comme un
élément important pour les paliers lisses moyens.
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Lubrification
Régimes de lubrification : résumé
Type de lubrification Exemples Caractéristiques Facteur de lubrifiant
Limite/mixte Charges élevées
Vitesses réduites
Frottement et usure élevés
Contact métallique
Anti-usure ou extrême-
pression
Additifs requis
Élasto-hydrodynamique Paliers à roulement
Engrenages très chargés
Frottement et usure faibles
Fin film d’huile haute
pression
Changement de viscosité
sous l’effet de la pression
Hydrodynamique Paliers lisses
Segments/chemises de
piston
Glissières
Frottement et usure faibles
Film d’huile épais
Changement de viscosité
sous l’effet de la
température
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Lubrification
Types de lubrifiants
Liquides
– Huiles, émulsions d’huile dans l’eau, émulsions d’eau dans l’huile
Graisses
– Graisses molles
– Graisses épaisses
Solides
– Graphite, bisulfure de molybdène
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Lubrification
Graisses : définitions
On peut comparer la graisse à une éponge.
Sous l’effet d’une charge, l’huile est expulsée. En l’absence de charge, l’huile est
réabsorbée par la graisse.
CHARGE
Graisse
Huile Graisse
Huile
PAS DE CHARGE
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Lubrification
Graisses : définitions
Une graisse lubrifiante est un produit solide ou semi-solide qui
représente les suspensions/dispersions colloïdales d’un épaississant
dans un lubrifiant liquide.
Les graisses sont statiques (il ne s’agit pas de lubrifiants s’écoulant
librement), elles résistent dans une certaine mesure aux forces
mécaniques de déformation.
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Lubrification
Graisses : fonctions et exigences
Réduire le frottement et l’usure sur une large plage de températures
et sur de longues périodes en séparant lentement l’huile
Protection contre la corrosion
Propriétés adhésives satisfaisantes
Capacité à collecter de faibles quantités de saleté sans influence sur
les fonctions
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Lubrification
Graisses : fonctions et exigences
Staticité sous l’effet d’un faible effort mécanique :
– pression
– gravité
– force centrifuge
Joint efficace contre :
– l’humidité
– les contaminants solides (abrasifs)
Mécanisme difficile à atteindre
– lubrification peu fréquente
– structure complexe
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Vue d’ensemble
Viscosité
Indice de viscosité
Point d’écoulement
Point d’éclair
Indice d’acidité
Indice d’alcalinité
Désémulsibilité
Propriétés émulsionnantes
Stabilité thermo-oxydative
Propriétés anti-usure et extrême-
pression
Compatibilité d’étanchéité
Essai sur le terrain
Biodégradabilité
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Viscosité
Shear StressDynamic Viscosity η =
Shear Rate
Dynamic Viscosity η
K i n e m a t i c V i s c o s i t y =
D e n s i t y
en cP ou mPa.s
en cSt ou mm²/s
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Viscosité de certains liquides
Eau (entre 1 et 99°C) 1 mm2/s
Sirop en hiver 10 000 mm2/s
Huile moteur 10W-40 à 150°C 4 mm2/s
Huile moteur 10W-40 à -20°C 3 000 mm2/s
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Viscosité
IMPORTANCE DE LA VISCOSITÉ !
Viscosité trop faible => mauvaise lubrification
– Frottement et usure élevés
– Frottement élevé = hautes températures
Viscosité trop élevée => mauvais écoulement
– Perte d’énergie
– Problèmes de démarrage des machines et des moteurs (démarrage à
froid)
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Viscosité : grades SAE pour les huiles moteur
SAE = Society of Automotive Engineers
Valeurs W entre 0 et 25, viscosité à faibles températures (démarrage
à froid)
Valeurs sans W (entre 20 et 60), viscosité à températures élevées
(conditions de fonctionnement)
Plus la valeur est faible, plus la viscosité est réduite, plus l’huile est
liquide.
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Viscosité : détermination des viscosités pour grade SAE
Viscosité de démarrage à froid :
– Simulateur de démarrage à froid (CCS)
Pompabilité :
– mini-viscosimètre rotatif (MRV)
Viscosité en fonctionnement :
– Viscosité cinématique à 100°C
Stabilité au cisaillement :
– Cisaillement élevé hautes températures (HTHS, High Temperature High
Shear)
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Viscosité : grades SAE pour les huiles moteur
100°C -20°C
Température
échelle
logaritm
ique
(vis
cosité
)
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Viscosité : huiles multigrades
xx W- yy
Exemple : 10 W- 40
15 W- 40
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Propriétés des huiles lubrifiantes - viscosité :
grades SAE pour les huiles pour engrenages
automobiles
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Propriétés des huiles lubrifiantes - viscosité :
grades ISO pour les lubrifiants industriels
Spécifications ISO (International Standards Organization)
Viscosité cinématique à 40°C
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Indice de viscosité
La viscosité change avec la température : l’augmentation de la
température entraîne une baisse de la viscosité.
L’indice de viscosité indique la vitesse de changement de la viscosité
en fonction de la température.
La viscosité des huiles à faible indice de viscosité change plus
rapidement que celle des huiles à indice de viscosité élevé lorsque la
température change.
Température
Log. (viscosité)
40°C 100°C
Huile à indice de viscosité élevé
Huile à faible
indice de viscosité
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Indice de viscosité (VI)
Méthode ASTM D2270
– L’indice de viscosité est calculé à partir des éléments suivants :
• viscosité cinématique à 40°C
• viscosité cinématique à 100°C
Exemples
– Huile minérale naphténique des compresseurs frigorifiques : VI = 20
– Huile minérale pour engrenages industriels : VI= 95
– Huile moteur 15W-40 : VI = 140
– Huile synthétique PAO pour compresseurs : VI = 140
– Huile synthétique PAG pour engrenages : VI = 200-250
– Huile hydraulique pour l’aviation : VI > 350
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Point d’écoulement
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Méthode ASTM D97
La plus faible température à
laquelle le mouvement de
l’huile est observé en
conditions d’essai est
enregistrée en tant que point
d’écoulement.
Ce test détermine le degré de
déparaffinage.
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Point d’éclair
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Point d’éclair par Cleveland
Open Cup
Méthode ASTM D92
Ce test détermine le point
d’éclair des produits pétroliers.
Le point d’éclair est la plus
faible température à laquelle
l’application de la flamme
d’essai entraîne des vapeurs
du spécimen d’essai de
l’échantillon à enflammer.
Un point d’éclair faible peut
indiquer une légère fuite de
carburant dans l’huile .
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Indice d’acidité et indice d’alcalinité
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Indice d’acidité
Méthode ASTM D664
Ce test détermine l’acidité
d’une huile en titrant la
quantité de base, exprimée en
milligrammes d’hydroxyde de
potassium, nécessaire pour
neutraliser tous les composés
acides présents dans 1
gramme d’échantillon.
L’indice d’acidité indique la
dégradation de l’huile par
oxydation.
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Indice d’acidité et indice d’alcalinité
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Indice d’alcalinité
Méthode ASTM D2896
Ce test détermine l’alcalinité
d’une huile, exprimée en
mg KOH/g, par titrage de
l’acide perchlorique.
Dans les huiles moteur, il faut
préserver un certain niveau
d’indice d’alcalinité pour
protéger les chemises, les
pistons et les segments de
piston de la corrosion acide.
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Désémulsibilité
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Méthode ASTM D1401
Délai (min.) requis pour
séparer 40 ml d’huile de 40 ml
d’eau après un mélange à
54°C (viscosité cinématique
40°C < 90) ou 82°C (viscosité
cinématique 40°C > 90)
pendant 5 minutes.
Indique la capacité de l’huile à
se séparer de la contamination
de l’eau (réservoirs de
stockage, circuits de
circulation).
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Propriétés de moussage
Méthode ASTM D892
Cette méthode d’essai permet
de déterminer les
caractéristiques de moussage
de l’huile à des températures
spécifiques (24°C et 93,5°C).
De l’air est soufflé dans l’huile
par un diffuseur et le volume
de mousse est mesuré.
Cela met en relation la
formation de mousse lors du
pompage et la formation de
mousse dans un carter de
moteur.
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Prévention de la rouille
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Méthode ASTM D665A (eau
déminéralisée) ou D665B
(eau salée)
Caractéristiques de prévention de
la rouille d’une huile lubrifiante en
présence d’eau (salée)
Une tige en acier est immergée
dans un mélange huile/eau
pendant 24 heures, la présence
de taches d’huile est examinée.
Ce test détermine la capacité
d’une huile lubrifiante à prévenir
la rouille des matériaux ferreux en
cas de pénétration d’eau (salée).
Grave
Légère
Réussite
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Corrosion du cuivre
Méthode ASTM D130
Une bandelette en cuivre poli
est immergée dans l’huile à
100°C pendant 24 heures,
puis comparée aux normes de
corrosion standard des
bandelettes en cuivre ASTM.
Cette méthode de test permet
de détecter la corrosivité des
pièces en cuivre.
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Stabilité thermo-oxydative
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Stabilité thermique et stabilité
à l’oxydation d’une huile par
calorimétrie à balayage
différentiel
Mesure de la demande
d’énergie de l’huile sous un
flux d’air sous pression dans le
cadre d’une température
contrôlée (en augmentation ou
constante)
Ces tests permettent de
comparer/trier les lubrifiants
en fonction de leur stabilité
thermo-oxydative.
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Propriétés anti-usure et extrême-pression
Test de l’usure
Essai sur la machine à quatre billes
Quatre billes en acier placées en
position tétraédrique :
– trois billes du bas statiques et bille du
haut en rotation sous une charge
verticale à une certaine fréquence et
une certaine température
– diamètre moyen des rayures mesuré
Ce test détermine
– les performances anti-usure d’une
huile sous l’effet d’une charge
constante
– les performances haute pression
(capacité de charge) d’une huile à
différentes étapes de charge (charge
en augmentation)
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Propriétés anti-usure et extrême-pression(EP)
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Test FZG
Performances anti-
usure/extrême-pression
Mesure la détérioration
superficielle des dents à
différentes étapes de charge
(charge en augmentation)
(jusqu’à 12)
Exemple : exigences DIN
51524 pour les huiles
hydrauliques FZG FLS 10 min.
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Test de compatibilité d’étanchéité
Méthode : spécifique au client
Des échantillons en élastomère
sont immergés dans le liquide de
test.
Conditions : 7 à 14 jours en général
50-100°C
Classement :
– augmentation du volume
– changement au niveau de la dureté
– changement au niveau de la
résistance à la traction
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Propriétés des huiles lubrifiantes
Essai sur le terrain
Avant la commercialisation, les nouveaux produits sont testés sur le
terrain afin de garantir des performances correctes lors de l’utilisation
et d’obtenir une preuve de rendement de manière à bénéficier de
l’approbation des principaux constructeurs (OEM).
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Propriétés des huiles lubrifiantes - biodégradabilité :
dégradation primaire par rapport à la dégradation ultime
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Composition des huiles lubrifiantes
Vue d’ensemble
Huile lubrifiante
Huiles de base (pour plus d’informations, reportez-vous à la
présentation relative aux huiles de base)
Additifs
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Additifs
Vue d’ensemble
Additifs qui modifient les performances du lubrifiant
– Améliorants de l’indice de viscosité
– Abaisseurs du point d’écoulement
– Additifs anti-mousse
– Émulsifiants et désémulsifiants
Additifs qui protègent la surface lubrifiée
– Inhibiteurs de rouille et de corrosion
– Additifs anti-usure et extrême-pression
– Agents modifiant le coefficient de frottement
Additifs qui protègent le lubrifiant lors de l’utilisation
– Antioxydants
– Détergents et dispersants
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Additifs
Améliorants de l’indice de viscosité (VI) : fonction
Améliorer l’indice de viscosité des huiles formulées
La viscosité de l’huile varie moins en fonction des
changements de température.
Permet d’utiliser l’huile sur une plus grande plage de
températures
Application : huiles moteur (10W-40, par exemple) et
huiles hydrauliques multigrades
300
250
200
150
100
50
0
Vis
cosité c
iném
atique,
mm
2/s
Température, Celsius
30 40 50 60 70 80 90 100 110
Idem à 100°C
VI120
VII 100
VI 0
VI -20
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Additifs
Améliorants de l’indice de viscosité : fonction
Le lubrifiant “idéal” répond à des spécifications en matière de
faible température et de température élevée.
100°C 40°C -20°C
Limites SAE 40
Limites SAE 10W
SN 800 (VI:100)
SN150 (VI:100)
Huile idéale
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Additifs
Améliorants de l’indice de viscosité : mécanisme
Mécanisme : polymères (molécules longues) qui épaississent l’huile à
haute température
– faible t°
– t° élevée
Flux d’huile
Chaînes de polymères enroulées
faible température
Peu d’effet sur la viscosité
Les chaînes de polymères s’ouvrent à
haute température.
Augmentation visible de la viscosité
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Additifs
Améliorants de l’indice de viscosité : stabilité au
cisaillement
Pertes temporaires et permanentes de viscosité
Perte de viscosité temporaire
Orientation du rouleau de polymères sous l’effet des forces de cisaillement
Réversible
r
r
Perte de viscosité permanente
r
Rupture du rouleau de polymères orientation sous l’effet des forces de cisaillement
Non réversible
r
Polymères enroulés en position neutre dans l’huile
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Additifs
Abaisseurs du point d’écoulement
Fonction : réduction du point d’écoulement, écoulement libre et démarrage à froid garantis
Composition chimique : polymères : polymétacrylates ramifiés, alcoylphénols moléculaires
Mécanisme : la paraffine de l’huile forme de grands cristaux à faible température, cristaux qui s’entrecroisent et gélifient l’huile. Un abaisseur d’écoulement contient une chaîne carbonée qui cristallise la paraffine mais également de grandes chaînes latérales qui interfèrent avec la formation de cristaux de paraffine et qui empêchent la formation de grands cristaux de paraffine.
Application : huiles moteur, huiles industrielles
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Additifs
Additifs interfaciaux
Additifs interfaciaux : font office de limite entre les liquides polaires et les liquides non polaires (la plupart des additifs agissent entre le liquide et le solide)
Généralement à faibles concentrations
Ont une solubilité limitée et se déplacent vers l’interface huile-eau ou huile-air
– Émulsifiants/désémulsifiants
• Contrôle de la quantité d’eau transportée par l’huile
Certains produits doivent séparer l’eau (huiles pour turbines, huiles pour engrenages industriels, etc.).
Certains produits doivent contenir de l’eau (émulsion inverse comme dans les huiles hydrauliques difficilement inflammables).
Certaines huiles doivent être mélangées de manière homogène à l’eau (par exemple: huiles émulsionnables pour le travail des métaux)
– Additifs anti-mousse
• Contrôle de la mousse et de l’entraînement de l’air dans les carters ou les réservoirs suite à de fortes turbulences
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Additifs
Inhibiteurs de rouille
Inhibiteurs de rouille
Fonctions et compositions types
Fonction : éviter la formation de rouille
Composition chimique :
CH CH
R
O(CH 2 CH
2 O)
n 2 2 OH
R
SO 3 M/2
Phénol éthoxylé Sulfonates de métal Acide alcénylsuccinique
O
C
C
R C OH
C OH
O
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Additifs
Inhibiteurs de rouille : mécanisme
Mode de fonctionnement de l’inhibiteur de rouille
Formation de rouille
C Région cathodique
A Région anodique
Fer
Problème :
O2
Solution :
O2 H2O Huile
Fe2+
C C A e e Fer
O2 O2 H2O
Réaction cathodique
1/2 O2 + H2O + 2e- 2OH-
Réaction anodique
Fe Fe2+ + 2e-
Couche
d’inhibiteurs
de rouille
de
protection
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Additifs
Additifs anti-usure/extrême-pression : fonction
Additifs anti-usure et pression extrême
Fonction
Réduire l’usure métal/métal lors du fonctionnement en régime de
lubrification limite ou mixte
Protection contre l’usure dans
des conditions aux limites
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Additifs Additifs anti-usure/extrême-pression : composition chimique
Types les plus courants :
– À base de zinc/phosphore
• dithiophosphate de dialkyle de
zinc
• p.e. huiles moteurs
– À base de phosphore sans teneur
en cendres
• amino-phosphate
• p.e.huiles de transmission
automatique
– Sulfuré extrême-pression
• polysulfures, esters sulfurés
• p.e. huiles pour chaînes
R S S S R’
O
R
Zn S P O C
H
R’
R
S
2
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Additifs
Additifs anti-usure/extrême-pression
Extrême-pression
Extrême est un terme relatif.
– ZDDP parfois appelé EP (Extreme Pressure)
Extrême-pression fait plus souvent référence à des
– composés de phosphore et de soufre hautement réactifs (qui permettent
d’éviter le microsoudage)
Fonctionnement similaire à celui des additifs anti-usure tels que
ZDDP, mais
– plus actifs
– plus corrosifs
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Additifs
Additifs anti-usure/extrême-pression : mécanisme
1. Adsorption des extrémités polaires de l’additif au niveau de la surface
en métal
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Additifs
Additifs anti-usure/extrême-pression : mécanisme
2. Réaction de l’additif avec le métal à haute t°
Mouvement des aspérités ZDDP
adsorbé
ZDDP
adsorbé
Zone de réaction Contact
métal/métal
Film de ZDDP
adsorbé
Film anti-usure
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Additifs
Additifs anti-usure/extrême-pression: mécanisme
2. Réaction de l’additif avec le métal à haute t°
ZDDP + Métal +
oxyde métallique . . .
O
P
O
O
P
-O
O O
O
P
O
. . . + FeS
Réaction :
Zn++
- Fe++
Polyphosphate de zinc Sulfure de fer
Plusieurs étapes
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Additifs anti-usure/extrême-pression : températures
de performances
0 200 400 600 800 1000 1200
Fatty esters
Synth. Esters
Polymer esters
Cl-additives
P-additives
S-additives
Sulfur
°C
t° minimale = température de réaction
t° maximale = point de décomposition ou de fusion
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Additifs
Agents modifiant le coefficient de frottement
Définition des agents modifiant le coefficient de frottement
Dans notre cadre :
Les produits chimiques ajoutés à une huile lubrifiante, à une
concentration inférieure à 1 %, affectent de manière importante le
coefficient de frottement dans des conditions de lubrification limite ou
mixte.
Permet de réduire le frottement lors des démarrages à froid, des
arrêts et relances, des mouvements latéraux, etc.
Permet de contrôler le frottement des transmissions automobiles et
des freins mouillés
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Additifs Agents modifiant le coefficient de frottement : mécanisme
Formation d’un film de surface par adsorption physique,
déplacement sur les aspérités sur la couche de l’agent modifiant
le coefficient de frottement
Surface métallique
Film de l’agent modifiant le
coefficient de frottement
Couche d’oxyde
Déplacement des aspérités
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Additifs
Processus de dégradation du lubrifiant
Processus de combustion
Carburant + air CO2 + H2O + NOx + SOx + CO + CxHy + radicaux
Combustion incomplète des hydrocarbures (CxHy) dans le carburant
– Monoxyde de carbone
– Hydrocarbures non brûlés/craqués et/ou suie
– Radicaux réactifs
Combustion des composants indésirables
– Oxydes d’azote (NOx), oxydes de soufre (SOx)
• Se transforment en soufre et en acides sulfuriques corrosion
Résultat :
– Contamination de la suie
– Condensation acide
– Le film d’huile est exposé à l’oxygène, aux oxydes de soufre et aux nitroxydes.
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Additifs
Processus de dégradation du lubrifiant
L’oxydation entraîne la formation
de…
Basse température (< 120°C)
– peroxydes
– alcools
– aldéhydes
– cétones
Haute température (> 120°C)
– espèces polaires (insolubles)
• boue (obstruction du filtre)
• formation de suie de carbone
(adhérence des segments)
– polymérisation
• augmentation de la viscosité
• vernis et laque
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Additifs
Processus de dégradation du lubrifiant
Dégradation du lubrifiant
– Oxydation (espèces polaires, polymérisation, carbonisation)
– Sulfoxydation (espèces polaires)
– Nitration (espèces polaires)
– Décomposition des micelles (dépôts CaCO3)
– Épuisement des additifs (indice d’alcalinité, antioxydants, anti-usure, etc.)
Traitement des additifs
– Il est possible de réduire l’oxydation, la sulfoxydation et la nitration à l’aide
d’additifs (antioxydants).
– Le niveau d’additifs doit être suffisant après stabilisation (indice
d’alcalinité, antioxydants, anti-usure, etc.).
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Additifs
Processus de dégradation du lubrifiant
Contamination du lubrifiant
– Suie
– Espèces polaires (combustion et dégradation)
– Carburant non brûlé ou partiellement brûlé
– Cendres d’huile (lubrifiant brûlé et dépôts sur la couronne de piston)
– Acides
Traitement des additifs
– Les contaminants doivent être dispersés dans l’huile, pour éviter la
formation de boue et de dépôts, avec des additifs (détergents et
dispersants).
– Les acides doivent être neutralisés avec des additifs (additifs avec indice
d’alcalinité).
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Additifs
Détergents et dispersants
Environ 50 % du volume total d’additifs
Objectif :
– détergents : contrôle de dépôts par
• nettoyage du carbone et de la laque sur les pièces
du moteur (carter, segments de piston, etc.),
• prévention de la corrosion des pièces du moteur via neutralisation des
précurseurs de dépôts acides formés lors du processus de
combustion par réserve d’alcalinité
– dispersants : contrôle des dépôts en maintenant les contaminants tels
que la suie et les produits de la dégradation de l’huile en suspension fine
(0,04 µ)
– ils peuvent disposer de propriétés antioxydantes, antirouille et de
frottement
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Additifs
Détergents et dispersants
Tous les deux sont des agents tensio-actifs.
– Tête polaire
– Queue non polaire
Différences
– Sans teneur en cendres/métallique
– Longueur de ”la queue”
– Force de “la tête”
Dispersant
Détergent
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Additifs
Détergents
Structure générique des détergents
• Queue soluble dans l’huile
– Polypropylène
– Alpha-oléfines normales
– Hydrocarbures
• Groupe de connexion
– Benzène, toluène
– Naphtalène
– Phénol
– Acide salicylique
• Site de formation de sel
– Sulfonate
– Phénolate
– Salicylate
• Métal
– Calcium
– Magnésium
– Sodium, lithium
+M X–
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Additifs
Détergents
• Classification du détergent par indice d’alcalinité
Description Indice d’alcalinité Type de composants
Neutre 1-10 Sulfonates
Faiblement surbasé 15-30 Sulfonates
Moyennement surbasé 75-150 Sulfonates
Phénolates
Salicylates
Hautement surbasé 200-400 Sulfonates
Phénolates
Salicylates
Très hautement surbasé ~ 500 Sulfonates
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Additifs
Détergents
• Mécanisme de base des détergents :
Surface métallique
Dépôts Détergents
Les précurseurs de dépôts
sont polaires et sont donc
attirés par les surfaces
métalliques.
Un détergent déplace les
précurseurs de dépôts.
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Additifs
Dispersants
Structure générique des dispersants
Extrémité de désagrégation de
l’huile
Groupe de liaison Tête polaire
Polyisobutylène Sans (amine PB) Polyamine
Polypropylène Carboxyle
(PIBSA, imides succiniques, amides,
esters)
Phénol (alcoylphénol, amines)
Polyol
Métallocènes, alcènes
Alkyle Phosphonate (ester phosphoré)
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Additifs
Dispersants
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Masse moléculaire :
Différentes masses
moléculaires et différents
groupes polaires
Sélection selon la fonction
principale
1000 1300 2300
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Additifs
Antioxydants
Mécanisme d’oxydation
Initiation - formation de radicaux libres
1) RH R + H
Réaction de la chaîne de radicaux libres
2) R + O2 ROO
3) ROO + RH ROOH + R
Terminaison
4) 2R O2 produits non radicaux
5) R + RO2 RO2R
6) R + R R R
Le processus d’oxydation peut être catalysé par des métaux.
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Additifs
Antioxydants
Oxydation des hydrocarbures
A utocatalytique
(propagation)
Temps
Période d’induction
(initiation)
Pro
gre
ssio
n d
e
l’oxydation
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Additifs
Antioxydants
Réduction de l’oxydation du lubrifiant
– Augmentation de la viscosité
– Formation acide
– Insolubles (boue d’oxydation)
Réduction de la formation de vernis (le principal mécanisme est la
polymérisation par oxydation)
Réduction de la corrosion des roulements Cu/Pb
– Causée par les acides organiques
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Additifs
Vue d’ensemble
Type Fonction Composé type
Dispersants Maintenir la boue, le carbone et autres
précurseurs de dépôts suspendus dans
l’huile
Succinimides, composés amines
Détergents et composants
métalliques de base
1. Nettoyage détergent du moteur
2. Neutralisation des acides, prévention de
la corrosion causée par les acides
1. Sulfonates, phénolates, salicylates
métalliques neutres/faiblement
surbasés
2. Sulfonates, phénolates, salicylates
métalliques très surbasés
Inhibiteurs d’oxydation Prévention ou contrôle de l’oxydation de
l’huile, de la formation de vernis, de boue
et de composés corrosifs. Limitation de
l’augmentation de la viscosité.
Dithiophosphates de dialkyle de zinc,
amines aromatiques. Produits
sulfurisés. Phénols, cuivre et
composés de molybdène contrariés.
Agents modifiant le coefficient de
frottement anti-usure, extrême-
pression
Formation d’un film de protection sur les
pièces du moteur, réduction de l’usure,
prévention des éraillures et du grippage
Dithiophosphates de dialkyle de zinc,
phosphates de tricrésyle, phosphates
organiques, composés de chlore et de
soufre
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Additifs
Vue d’ensemble - suite
Type Fonction Composé type
Inhibiteurs de rouille Prévention de la formation de rouille sur
les surfaces métalliques par formation d’un
film ou neutralisation des acides
Additifs haute alcalinité, sulfonates,
phosphates, esters ou acides
organiques, amines
Améliorants d’Indice de viscosité Réduction du taux de changement de
viscosité
Polyisobutylène, méthacrylate, acrylate
Lorsque la température augmente,
réduction de la consommation,
préservation d’une faible consommation
d’huile, permet un démarrage à froid facile
Polymères, copolymères d’oléfines.
Peuvent intégrer des groupes de
dispersants.
Désactiveurs de métaux Formation de films de surface de manière
à ce que la surface métallique ne catalyse
pas par oxydation de l’huile
Dithiophosphate de dialkyle de zinc,
phénolates de métaux, composés
d’azote organique
Abaisseurs du point d’écoulement Plus faible point de congélation des huiles,
dépression libre à faibles températures
Polymères méthacrylates à faible
masse moléculaire
Anti-mousse Réduction de la mousse dans le carter de
moteur et mélange
Polymères de silicone
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Additifs
Autres additifs...
Substances odorantes
Colorants
Agents anti-brouillard
Cosolvants
Biocides
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Composition des huiles lubrifiantes
Formulation du lubrifiant
L’essentiel est d’équilibrer les additifs en fonction de l’application.
Antirouille Huiles de base
Anti-mousse
Désémulsifiant
Détergent Dispersant
Antioxydants
Anti-usure Huile moteur
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Graisses
Composition
Huile de base 70 - 95 %
Épaississant 3 - 30 %
Additifs 0 - 10 %
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Graisse de base
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Graisses
Épaississants
Savon métallique
– Un métal : Li, Ca, Na, Al, etc.
– Savons mixtes : Li/Ca, Li, Ca, Na, Al, etc.
– Savons complexes
Sans savon
– Polyrésine
– Argile active (Bentone)
– Polymères organiques
– Pigments/colorants
– Silice
– Paraffines
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Graisses
Consistance des graisses
Méthode ASTM D 217
L’échantillon de graisse est d’abord travaillé (soumis à 60 coups).
Un cône est immergé pendant 5 secondes sous son poids dans la graisse à
25°C. La profondeur de pénétration du cône est mesurée en dixièmes de
millimètres et convertie en indice de consistance NLGI.
Plus la graisse est fine, plus la
profondeur de pénétration est élevée.
NLGI Pénétration de la
graisse lubrifiante
travaillée
OOO 445-475
OO 400-430
O 355-385
1 310-340
2 265-295
3 220-250
4 175-205
5 130-160
6 85-115 Unités 1/10 mm
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Graisses
Point de goutte
Méthode ASTM D 566
L’échantillon de graisse est chauffé dans un bain d’huile, les points de
goutte sont limités au point de goutte maximal de 260°C.
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Graisses
Point de goutte
ATTENTION :
Lorsqu’une graisse atteint son point de goutte, elle se décompose en huile + savon.
Il s’agit d’un processus irréversible.
La graisse n’est plus de la graisse.
Exception : les graisses à base de complexe d’aluminium sont totalement réversibles.
Savon métallique Point de goutte, °C
Aluminium 110
Sodium 160-180
Calcium, traditionnel 90-100
Calcium, anhydre 130-140
Lithium 180-210
Complexe >260
Polyrésine 240
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Applications des lubrifiants
Catégories fonctionnelles
Huiles pour moteur
– pour les voitures particulières
– pour les moteurs diesel lourds
– pour les petits moteurs
– pour les moteurs marins
– pour les moteurs à gaz
Lubrifiants pour chaîne cinématique
– Huiles pour transmission automatique
– Huiles pour transmission manuelle
– Huiles pour tracteurs
– Huiles de servodirection
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Applications des lubrifiants
Catégories fonctionnelles
Lubrifiants industriels
– Huiles pour turbines
– Huiles pour compresseurs
– Huiles hydrauliques
– Huiles pour engrenages industriels
– Huiles de transfert de chaleur
– Huiles pour transformateurs
– Lubrifiants pour chaînes
– Huiles pour glissières de machines-outils
– Huiles antirouille
– Huiles de circulation
– Huiles pour machines à papier
– Lubrifiants pour outils pneumatiques
– Graisses
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