l'oignon

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FLASH-INFORMATIONS DII TI TIQUE I'oignon un peu d'histoire A la lois l~gume et condi- ment, l'oignon (Allium cepa) est le bulbe d'une plante du genre Allium (comme le poireau ou la ciboulette). On le pense originaire d'Asie Centrale, mais on n'en connMt plus de reprdsentants vivant ~ l'&at sau- vage : depuis longtemps, l'homme le cultive. I1 apparalt dans toutes les civilisations : symbole de l'in- telligence dans Pancienne Chine, aliment quasiment magique en Chald6e, et si essentiel pour les Egyptiens qu'ils ne partaient pour l'au-del~ que nantis d'une provi- sion d'oignons ! Grecs et Romains en faisaient grand usage, et au Moyen-Age, il devait connMtre chez nous son apogee : Poignon &ait alors l'un des 16gumes les plus r6pandus et les plus appr~ci~s. I1 a toujours gard~ une large place dans les traditions culinaires de notre pays, et il continue ~ faire pattie des denr6es de base de la cuisine frangaise. les principales caractdristiques de I'oignon La composition nutritionnelle de l'oignon se rapproche de celle des autres ldgumes frais. I1 est plus ou moins riche en eau de constitution : cette teneur varie de 86 ~i 89 % pour les oignons ~< de garde ~ (ou ~< oignons secs ~), et peut atteindre 90 ~ 93 % pour les oignons frais (oignons blans de printemps). Ii dolt l'essentiel de son apport ~nerg&ique (36 kcalories aux 100 g en moyenne, soit 150 kJoules) ~i ses glucides, ou hydrates de carbone. Ceux-ci sont constituds en majorit6 par des fructosanes, les sucres de r~serve de la plante. Ces glucides, mold- cules complexes form6es de cha{nes de fructose, ne sont que partiellement assimilables. On relive aussi du glucose, du fruc- tose et du saccharose, ainsi que de petites quantit& d'autres glucides (pentosanes et hexosanes). Au total, les glucides reprdsentent environ 8 % de la masse de l'oi- gnon. Dans l'oignon blanc de printemps, plus riche en eau, le taux de glucides est un peu moins 61ev6, de m~me que l'apport 6ner- g&ique (25 ~i 30 kcalories). Les protides, les lipides et les autres constituants dnerg&iques de l'oignon ne sont pr6sents qu'en tr~s faibles quantit6s. Parmi les nombreux mindraux et oligo-616ments, le soufre est le plus caract~ristique. I1 atteint 50 mg/100 g, et entre dans la composition des substances res- ponsables de la saveur et de l'odeur typiques de l'oignon. Le soufre est consid&6 comme un fac- teur limitant la tol4rance digestive d'un aliment. On note aussi des teneurs importantes en potassium (180 mg/100 g), en phosphore (42 mg) et calcium (31 mg). Des oligo-~l~ments relativement rares sont bien repr~sent6s : par exemple, le s~16nium, qui favorise les d~fenses immunitaires et s'av~re essentiel dans la lutte contre le vieillissement cellulaire (0,001 ~t 0,010 mg/100 g ; besoin quotidien estim~ ~ 0,055 0,070 mg) ; l'oignon est une des meilleures sources vdg6tales de s41~nium : le manganese, activa- teur de nombreuses enzymes, et r4gulateur des neuro-transmet- teurs c4r~braux (0,25 mg/100 g ; besoin quotidien de l'ordre de 4 mg) ; le cobalt, anti-an6mique car co-facteur de la vitamine B12 (au taux de 0,13 mg/100 g) ; le fluor, n~cessaire au bon ~tat des dents et des os (0,04 rag/100 g); le molybd6ne, catalyseur azot~ (0,01 mg), etc. La teneur en vita- mine C de l'oignon est loin d'etre n~gligeable : elle atteint 25 rag/100 g dans l'oignon blanc (<, oignon frais ~), et reste aux alentours de 10 mg dans l'oignon << de garde ,~, celui que l'on consomme toute l'ann~e. On com- prend mieux le r61e d'aliment anti-scorbutique jou4 autrefois par l'oignon pour les marins qui par- talent en haute mer. Les pigments colords (polyph6nols flavonoYdes jaunes, ou substances anthocyanes de couleur rouge ou violette) qui donnent aux diffdrentes vari&& d'oignons leurs teintes caract&is- tiques, poss~dent aussi des pro- print& << vitamine P ~,, et poten- tialisent l'action de la vitamine C (en renforgant notamment la r&is- tance des capillaires sanguins). Beaucoup de vitamines du groupe B sont retrouv6es dans l'oi- gnon, ~ des taux mod~r6s. On relive aussi la pr6sence de vita- 116 Journal de Pt~DIATRIE et de PUE~RICULTURE n ~ 2-1994

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Page 1: L'oignon

FLASH-INFORMATIONS DII TI TIQUE

I'oignon

un peu d'histoire

A la lois l~gume et condi- men t , l ' o i g n o n (A l l i um cepa) est le bulbe d 'une

plante du genre Allium (comme le poireau ou la ciboulette). On le pense originaire d'Asie Centrale, mais on n 'en connMt plus de reprdsentants vivant ~ l'&at sau- vage : depuis longtemps, l 'homme le cultive. I1 apparalt dans toutes les civilisations : symbole de l'in- telligence dans Pancienne Chine, a l iment quasiment magique en Chald6e, et si essentiel pour les Egyptiens qu'ils ne partaient pour l'au-del~ que nantis d'une provi- sion d'oignons !

Grecs et Romains en faisaient grand usage, et au Moyen-Age, il devait connMtre chez nous son apogee : Poignon &ait alors l 'un des 16gumes les plus r6pandus et les plus appr~ci~s.

I1 a toujours gard~ une large place dans les traditions culinaires de notre pays, et il continue ~ faire pattie des denr6es de base de la cuisine frangaise.

les principales caractdristiques de I 'oignon

La composition nutrit ionnelle de l'oignon se rapproche de celle des autres ldgumes frais.

I1 est plus ou moins riche en eau de constitution : cette teneur varie de 86 ~i 89 % pour les o ignons ~< de garde ~ (ou ~< o ignons secs ~), et peu t a t t e i n d r e 90 ~ 93 % pour les

oignons frais (oignons blans de printemps).

Ii dolt l'essentiel de son apport ~nerg&ique (36 kcalor ies aux 100 g en moyenne , soit 150 kJoules) ~i ses glucides, ou hydrates de carbone. Ceux-ci sont const i tuds en majori t6 par des fructosanes, les sucres de r~serve de la plante. Ces glucides, mold- cules complexes form6es de cha{nes de fructose, ne sont que par t ie l lement assimilables. On relive aussi du glucose, du fruc- tose et du saccharose, ainsi que de petites quantit& d'autres glucides (pentosanes et hexosanes). Au total , les glucides reprdsentent environ 8 % de la masse de l'oi- gnon. Dans l ' o ignon blanc de printemps, plus riche en eau, le taux de glucides est un peu moins 61ev6, de m~me que l'apport 6ner- g&ique (25 ~i 30 kcalories).

Les protides, les lipides et les autres constituants dnerg&iques de l'oignon ne sont pr6sents qu'en tr~s faibles quantit6s.

Parmi les nombreux mindraux et oligo-616ments, le soufre est le plus caract~rist ique. I1 a t t e in t 50 mg/100 g, et entre dans la composition des substances res- ponsables de la saveur et de l 'odeur typiques de l 'oignon. Le soufre est consid&6 comme un fac- teur limitant la tol4rance digestive d'un aliment.

On note aussi des t eneurs i m p o r t a n t e s en po t a s s ium (180 mg/100 g), en phosphore (42 mg) et ca lc ium (31 mg). Des oligo-~l~ments relativement rares sont bien repr~sent6s : par

exemple, le s~16nium, qui favorise les d~fenses i m m u n i t a i r e s et s'av~re essent ie l dans la l u t t e contre le vieillissement cellulaire (0,001 ~t 0,010 mg/100 g ; besoin q u o t i d i e n est im~ ~ 0,055 0,070 mg) ; l 'oignon est une des meilleures sources vdg6tales de s41~nium : le manganese, activa- teur de nombreuses enzymes, et r4gulateur des neuro-transmet- teurs c4r~braux (0,25 mg/100 g ; besoin quo t id ien de l 'ordre de 4 mg) ; le cobalt, anti-an6mique car co-facteur de la vitamine B12 (au taux de 0,13 mg/100 g) ; le fluor, n~cessaire au bon ~tat des dents et des os (0,04 rag/100 g); le molybd6ne, catalyseur azot~ (0,01 mg), etc. La teneur en vita- mine C de l'oignon est loin d'etre n~gl igeable : elle a t t e i n t 25 rag/100 g dans l'oignon blanc (<, o ignon frais ~), et reste aux alentours de 10 mg dans l'oignon << de garde ,~, celui que l 'on consomme toute l'ann~e. On com- prend mieux le r61e d ' a l imen t anti-scorbutique jou4 autrefois par l'oignon pour les marins qui par- talent en haute mer. Les pigments colords (polyph6nols flavonoYdes jaunes, ou substances anthocyanes de couleur rouge ou violette) qui donnent aux diffdrentes vari&& d'oignons leurs teintes caract&is- tiques, poss~dent aussi des pro- print& << vitamine P ~,, et poten- tialisent l'action de la vitamine C (en renforgant notamment la r&is- tance des capillaires sanguins).

Beaucoup de v i t amines du groupe B sont retrouv6es dans l'oi- gnon, ~ des taux mod~r6s. On relive aussi la pr6sence de vita-

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mine E (0,2 mg/100 g) et de pro- vitamine A (0,01 ~ 0,05 mg).

Les fibres, moyennement abon- dantes (2 ,1%), sont constitufes la lois de celluloses et d'h~micellu- loses (qui forment les parois des cellules v~g&ales) et de pectines et autres substances colloP'dales (don- nant des composfs de consistance mucilagineuse apr~s cuisson). Cet ~ q u i l i b r e , e n t r e des f ib res de

na ture diff~rente, rend l 'o ignon cul t d o u c e m e n t laxatif , et bien supportd par les intestins.

l es d i f f e r e n t e s v a r i d t e s

On distingue deux grands types d'oignons :

- l 'oignon blan, commercialis~ frais. I1 est g fn~ ra l emen t pe t i t ,

vendu en bot te avec ses feuilles. R&olt6 au d~but du printemps, il est sur tou t commercia l is~ entre avril et fin mai (pratiquement jus- qu'au dfbut de l'&6) ;

- l 'oignon << de garde >>, sec ou demi-sec . I1 en existe de nom- breuses vari~tfs, de couleur jaune dor f , rouge ou v io le t te . On les commercialise toute l 'ann&.

l e c a l e n d r i e r d e p r o d u c t i o n d e s o i g n o n s

Bourgogne

Provence-C6te-d'Azur

Languedoc

Picardie

Champagne-Ardennes

Centre

Nord-Pas de Calais

Jan. FOv. Mars Avril Mai Juin Juil. AoOt Sept. Oct. Nov. DOc.

Production moyenne, d~but ou fin de saison ~'/TJ/t~ forte production, pleine saison

I ' i n t e r ~ t n u t r i t i o n n e l e t d i e t e t i q u e

Bien q u ' i l so i t s o u v e n t consomm~ en quantit~s mod4r4es - no tamment lorsqu'il est utilis4 c o m m e c o n d i m e n t - l ' o i g n o n poss~de de r~elles qualit4s nutri- t i onne l l e s : il p e u t fou rn i r des q u a n t i t f s apprec iables de vi ta- mine C, et de << facteur v i tami- nique P % de nombreux min4raux et oligo-414ments (notamment du s~l~nium, aux propri4tfs immuni- taires et a n t i - o x y d a n t e s recon- nues) . Et t o u t ceci en m ~ m e t e m p s q u ' u n a p p o r t c a l o r i q u e mod4r4 (ce q u ' o n appr4c ie en gfnfra l aujourd'hui 9.

Journal de PEDIATRIE et de PUERICULTURE n ~

Mais l 'oignon prfsente, de plus, des actions physiologiques origi- nales, qui ont fait l 'objet de nom- breuses &udes r4centes.

�9 A c t i o n d i u r 4 t i q u e : due semble-t-il h la presence des fruc- tosanes, ces glucides particuliers, abondants dans le bulbe ; et pro- bablement au rapport 4lev8 potas- sium/sodium.

�9 Effets b4ndfiques sur le sys- thme cardio-vasculaire : Foignon frais inhibe l 'agr~gation plaquet- taire (en agissant sur d i f f&en t s syst~mes enzymat iques ) , ce qui ~vite la format ion 4ventuelle de cai l lo ts , et protSge des r isques d 'obstruct ion des vaisseaux et de

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thrombose. Une dquipe bordelaise a d~montrd que ces effets sont net- t e m e n t o b s e r v a b l e s avec une c o n s o m m a t i o n q u o t i d i e n n e de 200 g d'oignons crus.

Chez l 'animal, on a mis aussi en 4vidence une ac t ion pro tec t r ice vis&-vis d 'une surcharge alimen- taire en cholesterol.

�9 Ac t i o n h y p o g l y c 8 m i a n t e : l 'oignon s'oppose ~ une 814vation excessive du taux de sucre dans le sang . Les p r i n c i p e s ac t i f s : c e r t a i n s c o n s t i t u a n t s soufrSs (disulfure d'atlyle et de propyle) et une amine spfcifique -la diph8ny- lamine). Cette action a ~t8 retrou- vde chez l 'animal et chez l 'homme.

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conna issance nutr i t ionnel le

La composition moyenne* de I'oignon pour 100 g net (partie comestible)

variations (g) possibles

Glucides 8,0 5,2-10

Protides 1,1 0,9-1,4

Lipides traces

Eau 88 86-89

Fibres alimentaires 2,1 1,3-3,0

Apport 6nerg6tique : 36 kcalories (150 kJoules)

MINERAUX ( m g ) variations variations apports** possibles VlTAMINES (mg) possibles quotidiens

Potassium 180 140-230 (mg) conseill~s pour I'adulte (mg)

Soufre 50 50-70 Vitamine C 10 3-I5 80

Phosphore 42 24-44 Vitamine B1 0,03 0,03-0,05 1,3-1,5

Calcium 31 30-32 (thiamine)

Chlore 25 20-36 Vitamine B2 0,05 0,02-0,07 1,5 & 1,8 Magnesium 9 7-16 (riboflavine)

Sodium 9 7-13 Vitamine B5 0,17 0,14-0,20 10 (ac. pantoth6nique)

Fer 0 , 5 0 0,30-1,20 Vitamine B6 0,13 0,10-0,17 2 ~. 2,2

Manganese 0 , 2 5 0 ,05 -0 ,36 (pyridoxine)

Bore 0,17 Vitamine PP 0,2 0,1-0,5 15 ~ 18 Cuivre 0 ,10 0,08-0,13 (nicotinamide)

Zinc 0 ,10 0,08-0,10 Biotine 0,003 0,1 a_ 0,3

Fluor 0,04 Vitamine B9 0,007 0,3 Cobalt 0,013 (ac. folique)

Molybd~ne 0,010 Provitamine A 0 , 0 3 0,01-0,05 3 & 5 (carotene)

S~l~nium 0,003 0,001-0,010 Vitamine E 0,2 12

Nickel 0,002 (tocoph6rol)

lode 0,002 Vitamine C dans I'oignon blanc (frais) :

Chrome 0,001 20 & 30 mg (25 mg en moyenne)

* II s'agit d'une composition moyenne donnee a titre indicatif : les valeurs indiqu~es sont a considerer comme des ordres de grandeur, susceptibles de varier selon les vari6t6s, le degr~ de maturite, les conditions de culture, etc. D'apr~s <, The composition of foods >>, Mc Cance et Widdowson ; , Composition des aliments >>, Souci, Fachmann et Kraut ; << Tables de composition des aliments ,,, Randoin ; << R6pertoire g~neral des aliments >>, FFN et Ciqual ; diff6rentes 6tudes scientifiques. ** D'apr~s ,, Apports nutritionnels conseill6s pour la population frang~aise ,>, Dupin et collaborateurs, CNRS-CNERMA - 1992.

�9 Ac t i on b a c t & i o s t a t i q u e : l '&at frais, l 'o ignon s'oppose 5 la proliferation microbienne, et peut m~me jouer un r61e anti-bact&ien, no tamment vis-fi-vis des bactdries

Gram positif.

bon & savoir

�9 Les saveurs de l'oignon

Selon les varidt~s, les saveurs de l 'oignon different. Mais la r~gion d 'or igine a aussi son importance. Cultivd dans le Nord , l 'o ignon a

un gofi t p lu t6 t prononc~ ; lors- qu'i l pousse dans des contr6es plus ensoleilldes, il a tendance ~ s'adou- cir, et ~ deven i r p lus nuanc6 et subtil clans ses saveurs.

�9 Despoussesut i les

Les pousses vertes de l 'o ignon ont un gofit qui rappelle celui de l '~chalote ou de la ciboulette. En hiver, quand les fines herbes sont rares, il est facile de << faire pous- set >, un o i g n o n dans un ve r r e d'eau, comme on le fait avec une

jac in the . O n u t i l i se les pousses vertes (hach&s menu) lorsqu'elles ont a t te int une dizaine de centi- m~tres de longueur.

�9 L'oignon et les larmes

L'oignon ne fait pleurer que si on l '@luche, ou on le d&aille. En effet, les substances souffles qu'i l renferme sont << neutres >~ tant que Foignon est intact. Mais dans l'oi- gnon cru soumis ~t une contusion (coupd, dcras~, @luch~, etc.), les cellules v~g&ales sont l~s6es, et

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une enzyme particuliSre peut alors agir. Elle t r ans fo rme ces sub- stances soufrdes (aliine, et surtout propenyl-cystdine-sulfoxyde) en dSrivSs instables. Ceux-ci, par r~actions successives, parviennent ~t l '4tat de disulfures , i r r i tants pour les yeux.

�9 Des trucs pour &iter de pleurer

Eplucher les oignons sous l'eau (ce qui dissout le facteur lacrymo- gSne, et 8vite sa diffusion dans l'air) ; ou commencer par bien refroidir Poignon, ce qui r~duit la volatilitd du facteur irritant.

pour resumer

L'oignon a toujours 8t8 consi- dSr8 comme une denrSe ~ part, l~gume autant que condiment, ali- ment autant que mSdicament. On lui reconnalt aujourd'hui des pro~ priStSs diurStiques, hypoglyc& miante et antibact&ienne. Et on a mis en 8vidence son action favo- rable sur l ' a r t6r iosc l&ose : la consommation quotidienne de 200 g d'oignons crus permet en effet de diminuer l'agrdgation plaquettaire sanguine , ce qui p ro tege des risques de thrombose et d'obstruc- t ion des vaisseaux. MSme plus

mod~r6e, sa consommation permet de profiter d'apports nutritionnels int&essants, notamment en vita- mine C (10 mg/lO0 g en moyenne, et 10 ~ 25 m g / l O 0 g dans les oignons blancs), en potass ium (180 m g / l O 0 g), en sSl~nium (0,001 ~t 0,010 mg/lO0 g) et en nombreux autres oligo-81$ments. �9

Extrait du Bulletin APRIFEL (Agence pour la recherche et l'information en fruits

et 16gumes frais, f&rier 1994)

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