localisation inconnue

LE MAGAZINE GRATUIT DE LA CROIX ROUSSE N°9 AVRIL 2009

PORTRAITL’ABBÉ ROZIER,PREMIER CURÉ

DE SAINT-POLYCARPE

la ficelle

HISTOIRELA TABLE

CLAUDIENNE,SYMBOLE DE

RECONNAISSANCE

Sanctuaire fédéraldes Trois Gaules

LOCALISATIONINCONNUE

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La Ficelle Avril 2009 /

Directrice de la publication : Julie BordetLa Ficelle. 5 rue Belfort 69004 LyonTél. 04 78 27 34 26 - 06 14 03 75 [email protected]

Publicité :Bring to light - Virginie Martinez (06 61 55 98 45)Roland Lacroix (06 75 14 28 32)

Impression : IPS (Reyrieux -01)Edité à 15 000 exemplairesDistribution : Société Goliath, Lyon 1er

La ficelle SARLCapital : 6000 euros. Siège social : 94 boulevard dela Croix-Rousse 69001 Lyon. Objet social : éditionde publications de presse et de sites InternetGérante : Julie Bordet. RCS : 503 200 487 RCS LYON

Quelques mois après avoir tenté de

retracer l’histoire de l’amphithéâtre des

Trois Gaules, La ficelle s’est replongée

dans l’univers gallo-romain. L’amphithéâtre semble

avoir été tout proche d’une immense construction

de presque 300 mètres de long sur 70 mètres de

large… Le sanctuaire fédéral des Trois Gaules

s’étendait, selon les historiens et les archéologues, de l’amphithéâtre à

la montée Saint Sébastien. Malheureusement, nous n’avons que très

peu de vestiges.

Dans ce même thème antique, la rédaction s’est intéressée à la Table

claudienne, retrouvée au nord est de la rue Pouteau au XVIe siècle ; il

semblerait que cette plaque de bronze ait été directement liée au

sanctuaire fédéral…

Enfin, une fois n’est pas coutume, le gone du mois concerne dans ce

numéro un personnage historique : l’abbé Rozier. Intrigués par

l’histoire de sa mort, nous avons voulu en savoir plus sur la vie de ce

prêtre…

Bonne lecture !

Julie Bordet

É D I T O

S O M M A I R E

Le gone du mois

Abbé Rozier, le premiercuré de Saint-Polycarpe

La Ficelle démêle

Le Sanctuaire fédéraldes Trois Gaules :

localisation inconnue

La Ficelle se bambane

La Table Claudienne,symbole de

reconnaissance

La Ficelle craque

Shopping du mois

Culture

L’agenda du mois

Dessin

Ombres dela Croix-Rousse

la ficelleN°9 - Avril 2009

Retrouvez La ficelle sur www.croixrousse.neten téléchargement

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one du mois

le g

Portrait. De la vie de l’abbé Rozier, on se souvient essentiellement de sa mort. Lors dusiège de 1793, un boulet de canon, tiré depuis les Brotteaux, a atterri dans le ventre ducuré de Saint-Polycarpe, endormi tranquillement dans son lit.

Abbé RozierLe premier curé

de Saint-Polycarpe

L’abbé Rozier est le premier curé del’église Saint-Polycarpe, en 1793.Agé pourtant de 59 ans et prêtre

depuis 1758, il n’avait encore jamais tra-vaillé pour une paroisse.François Rozier était aussi bien prêtrequ’agronome, botaniste et franc-maçon.Après être entré au séminaire de Saint-Irénée et ordonné prêtre, il préfère pas-ser son doctorat à Valence plutôt que deservir l’Eglise.En rentrant à Lyon en 1757, il ne se senttoujours pas attiré par le métier de prê-tre et se concentre sur la science. A la mort de son père, son frère lui confiela maison familiale de Sainte-Colombe-les-Viennes. Il peut à loisir se penchersur l’agronomie, la botanique ou la viti-culture. Il publie de nombreux ouvragestout au long de sa vie.

Prêtre, agronome et franc-maçonIl rencontre de nombreux autres savantsdans les loges maçonniques. Il faitnotamment la connaissance de Bourge-lat, futur directeur de l’école vétérinairede Lyon. Rozier le convainc de l’embau-cher comme professeur. Il quitte sademeure familiale en 1761 pour Lyon etdevient professeur de botanique et dematière médicale. Il créé alors un jardinbotanique de 4000 m2 dans l’enceintede l’école. Quelques années plus tard, ilest nommé directeur de l’école, jusqu’àsa destitution en 1769, causée par diver-ses querelles avec Bourgelat.

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Il retourne à Sainte-Colombe et sereconcentre sur ses travaux. Il reçoitplusieurs fois la visite de Jean-JacquesRousseau et publie Les Démonstrationsélémentaires de botanique.Après le professorat, il embrasse letemps d’une décennie le métier dedirecteur de publication en rachetant àParis Le journal de physique. La nou-velle revue paraît en Juillet 1771, sous letitre d’observations sur la Physique,l’Histoire naturelle et sur les Arts etMétiers. L’abbé la dirige pendant 10ans, s’employant à réunir des scientifi-ques de tous les pays. Son cabinetdevient de ce fait l’un des rendez-vousde l’Europe savante.

Parmi ses grands travaux : l’étude dela vigneQuelques temps plus tard, à Beziers, ilrédige son Cours complet d’agricul-ture... ou Dictionnaire universel l’agricul-ture, par une société d’agriculteurs(douze volumes dont neuf de sa main,1781-1800). Parmi ses grands travaux :l’étude de la vigne. « Il a voulu établir une synonymie desvignes. Il avait préparé quand il mourutun plan raisonné et plausible confié àune commission de naturalistes et dedessinateurs coloristes, qui se mettait

en route au commencement de la matu-rité du raisin procédant des régions lesplus précoces vers les plus tardives :elle devait faire dans chacune le portraitpour ainsi dire des variétés observées,puis au retour, on devait comparer les

sarments les feuilles et les cartons et endéduire le grand œuvre synonymique. Ilvoulait faire plus au point de vue de lavariation des espèces : on trouve dansson travail le projet d’une école normalede vignes à ses propres frais pourobserver sur un sol commun, à Béziers,les modifications subies dans une culture encyclopédique prolongée pen-dant quinze années. Il pensait par cedouble moyen sortir de la Babel desvariétés qu’on évaluait alors à plus de3,000 par l’effet de la confusion des lan-gues. », d’après Les Mémoires parl’Académie des sciences et des belleslettres d’Angers.De retour à Lyon, l’abbé fonde l’écolepratique d’agriculture avant de devenircuré, à 59 ans, de l’église Saint-Poly-carpe en 1793.Mais sa présence sera de courte durée.La guerre civile de 1793 à Lyon fait denombreuses victimes, dont l’abbé.Rozier a reçu un boulet de canon dansson lit. Le boulet a été tiré depuis lequartier des Brotteaux. On voit encore,sur la façade de l’église, un impactdatant de cette nuit là.L’abbé Rozier est inhumé dans lescaveaux de l’église. Une rue non loin deson église et un buste dans le parc de laTête d’Or lui sont dédiés aujourd’hui.

Trace laissée par un boulet de canon en 1793

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Histoire. Une construction monumentale était, selon les textes, sur les pentes de la Croix-Rousse au Ier siècle de notre ère. Le sanctuaire fédéral des Trois Gaules accueillaitles délégués des 60 nations gauloises deux semaines par an. Après la chute de l’empireromain, le monument s’est progressivement enterré, si bien qu’aujourd’hui, on peine à leretrouver. Les constructions du XIXe siècle, très nombreuses sur la colline, protègent tousles trésors antiques du sol croix-roussien.

Le Sanctuaire fédéraldes Trois Gaules

Localisationinconnue

Plancus a fait du site de Lugdunumune colonie militaire en 43 avantJ.C... Agrippa découpe la Gaule en

trois provinces et trace les voies romai-nes sortant de la ville vers 20 avant J. C..Auguste fait de la ville la capitale desTrois Gaules en 16/14 avant J.C.. La colonie militaire de Plancus n’étaitvraisemblablement qu’un petit bourgmal équipé et faiblement habité. Degrandes et nouvelles constructionsapparaissent sous le règne d’Auguste,premier empereur romain : théâtre, tri-bunal, forum, temple, un atelier moné-taire, etc.Jusqu’à l’inauguration du sanctuairefédéral en 12 avant J. C..

La localisation du sanctuairesur les pentes de laCroix-rousse paraîtaujourd’hui évidente

Selon Amable Audin, spécialiste del’époque gallo-romaine de la ville, cesanctuaire était « entaillé au flanc de lacolline, à cheval sur l’arête faitière qui enpartage la declivité, il comportait essen-tiellement une terrasse longue de 1000pieds romains, qui font 296 mètres, largede 235, soit 69 mètres. Elle était domi-

née par la falaise en forme de frontonrésultant de l’entaillement de la colline,et dominait elle-même les quartiers duconfluent. »La localisation du sanctuaire sur lespentes de la Croix-rousse paraîtaujourd’hui évidente. Selon la maquettedu musée gallo-romain, il se situeraitentre l’amphithéâtre des Trois Gaules etla montée Saint-Sébastien, et entre larue Burdeau et la rue des Tables Clau-diennes. « Des plans de la fin du XVIIIesiècle figurent entre la rue de la vieillemonnaie (rue Leynaud) et la future rueBurdeau, une esplanade, une terrasseempierrée, dont les dimensions sem-blent correspondre à celles du

icelle démêlela f

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Monnaie julio-claudienne © C. Thioc, Musée gallo-romain deLyon, Département du Rhône

Sanctuaire fédéral, lithographie

du XIXe siècle

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sanctuaire (296 mètres de long sur 70mètres de large) », (d’après JosetteBarre, La colline de la Croix-Rousse).

Les textes antiques et lerevers d’une pièce demonnaie nousrenseignent sur lanature et le lieu de cesanctuaire.

La double rampe d’accès est souventassimilée à la double pente de la rue Bur-deau.Contrairement à la plupart des monu-ments gallo-romains lyonnais, nous nedisposons que de très peu de vestiges.Les textes antiques et le revers d’unepièce de monnaie nous renseignent surla nature et le lieu de ce sanctuaire.Strabon a écrit : « Le sanctuaire dédiépar l’ensemble des peuples gaulois àCésar Auguste est bâti en face de la ville,au confluent des deux fleuves. Il y a unautel remarquable qui porte une inscrip-tion énumérant les soixante peuples,ainsi que des statues, une pour chacund’entre eux, et un grand bois sacré ». Les pentes servent de centre politique etreligieux aux Gaulois. Chaque année, lesreprésentants des 60 nations gauloises

(25 pour la Lyonnaise, 18 pour la Belgi-que et 17 pour l’Aquitaine) se réunissentdeux semaines à partir du 1er août (lemois d’Auguste). Selon S. Charléty, ils seréunissent « pour parler en assembléedes affaires générales du pays, critiquerles actes des fonctionnaires romains,leur voter des blâmes ou des statues, etenvoyer à l’empereur, avec l’expressionde leur fidélité, leurs doléances et leursvœux ». L’autel n’est connu que par les représen-tations qu’en donnent les pièces de

monnaie julio-claudiennes ainsi que lestextes de Strabon.Au centre, un autel quadrangulaire dontla face extérieure est décorée d’une


icelle démêlela f

Le monument centralétait flanqué de deuxcolonnes, supportantdeux victoiresbrandissant unecouronne

L'autel de Rome et d'Auguste, d'après François Artaud, 1820Pente de la rue Burdeau

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couronne de chêne entourée de deux tiges ramifiéesde lauriers et de couronnes de victoire. Sur le socle,une dédicace ROM(ae) ET AVG(usto).Le monument central était flanqué de deux colonnes,supportant deux victoires brandissant une couronne.Selon Amable Audin, ces colonnes aurait servi à l’érec-tion d’un autre monument lyonnais bien connu : « AuXIIe siècle, lorsque fut érigée la basilique Saint-Martind’Ainay, on s’en fut chercher à la Croix-Rousse lesmatériaux abandonnés par les romains. Entre autresblocs, on apporta deux colonnes qui, sciées par lemilieu, soutinrent la coupole du chœur. (…) Des mono-lithes de cette taille, il ne devait pas en exister beau-coup au sanctuaire fédéral ». Cependant, ces colonnes en syénite d’Egypte ne peu-vent pas être antérieures à l’époque d’Hadrien. Dansle cas où elles supportaient effectivement les victoiresdu sanctuaire, il ne peut en aucun cas s’agir des colon-nes d’origine. On pense que le sanctuaire est rénovésous le règne d’Hadrien. Les colonnes d’Ainay pour-raient venir de cette époque.

Victoire© C. Thioc, Musée

gallo-romain de Lyon, Département du Rhône

Le Sanctuairefédéral des

Trois Gaules

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En janvier 1961, lamoitié d’une couronnede laurier en bronze aété découverte àl’angle de la rue desFantasques et de larue Grognard.Les pentes de la Croix-Rousseaujourd’hui très densément construites,peu de vestiges ont été retrouvés. Lesimmeubles canuts protègent tous lestrésors gallo-romains enfouis dans lesol.En janvier 1961, la moitié d’une cou-ronne de laurier en bronze a été décou-verte à l’angle de la rue des Fantasqueset de la rue Grognard. Cette couronne,exposée au musée gallo-romain, au dia-mètre de 46 cm, semble appartenir auxvictoires qui ornaient l’autel des TroisGaules. En 1866, une statuette de Victoire ailée,en bronze, a été trouvée dans la Saônevers l’actuel Pont Kitchener. Haute de 28centimètres, cette statue devait ornerl’autel et semble représenter fidèlementles deux statues, hautes de 3.50 mètresselon Amable Audin, visibles sur les piè-ces de monnaie.Lors de l’agrandissement de l’égliseSaint-Polycarpe en 1827, un massif enpierre de plus de 9 mètres de côté à étédécouvert. Il se trouvait sur une terrasselimitée au nord par un énorme mur deplus de 5 mètres de large incluant ungrand égout large de 1.57 mètres et hautde 2.13 mètres. Les archéologues pen-sent au socle d’un temple, voire du soclede l’autel lui-même.Ce socle se trouve à l’endroit même dela double pente de la rue Burdeau…Le quartier étant aujourd’hui densémentconstruit, il parait difficile de progresseren matière de fouille archéologique. Lesanctuaire des Trois Gaules devrait res-ter enterré encore de nombreusesannées…


icelle démêlela f

Colonnes de l’abbaye d’Ainay

Couronne de laurier© C. Thioc, Musée gallo-romain de Lyon, Département du Rhône

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icelle se bambane*

la

Se bambaner(* se promener, flâner)

f

Pour Amable Audin, spécialiste dumonde gallo-romain de Lyon, ils’agit du monument « le plus

émouvant légué à Lyon par l’Antiquité ».La Table Claudienne a été retrouvée auXVIe siècle sur les pentes, à l’angle nord-est de la rue Pouteau. Cette plaque debronze, fendue verticalement par lemilieu, présente une partie du discoursde l’empereur Claude au Sénat en 48. Les notables des Trois Gaules, ou «Gaule chevelue », réclament le droit citécomplet ainsi que l’accès aux magistra-tures romaines et au Sénat. L’empereurse charge lui-même de présenter leurrequête. « (…) si l’on fait la revue de tou-tes les guerres, nulle ne fut achevéedans un laps de temps plus bref quecelle des Gaules. Depuis, ce fut une paixcontinue et fidèle. Déjà intégrés à nouspar les mœurs, les arts, les alliancesfamiliales, qu’ils nous apportent leur oret leurs richesses, plutôt que de lesconserver pour eux. Toutes les institu-tions, pères conscrits, que l’on croitmaintenant très anciennes, ont été unjour nouvelles : les plébéiens admis auxmagistratures, après les praticiens, lesLatins après les plébéiens, les autresnations de l’Italie après les Latins. Celle-ci vieillira également, et ce que nousappuyons aujourd’hui par des exemplespassera au nombre des exemples »,

d’après Tacite dans Annales.Claude est né à Lugdunum le jour anni-versaire de l’inauguration du sanctuairedes Trois Gaules par son père Drusus. Ilvient y séjourner à plusieurs reprisespendant son règne. Il désire montrer sonattachement à sa ville natale.

Les Trois Gaulesobtiennent le droit desiéger au Sénat deRome et sont proclamés« frères du peupleromain »

La demande est partiellement acceptéepar les Romains. Les représentants desTrois Gaules obtiennent le droit de sié-ger au Sénat, et sont proclamés « frères

du peuple romain ».Le discours de Claude est gravé sur uneplaque de bronze large de 1.93 mètre ethaute de plus de 2.50 mètres. Les Gau-lois placent la table à proximité de l’au-tel du sanctuaire, en témoignage de leurreconnaissance éternelle.L’ouvrage, comme le sanctuaire oul’amphithéâtre, tombe dans l’oubli aprèsla chute de l’empire romain. Annéeaprès année, les monuments gallo-romains s’enfoncent dans la terre et dis-paraissent…Jusqu’au XIIe siècle. Les pentes étaientalors considérées comme un lieu d’ap-provisionnement en pierres de taille, bri-ques, bronze ou marbre. Les construc-teurs venaient se servir et c’est ainsi quela Table claudienne fut, selon AmableAudin, déterrée et brisée en quatre mor-ceaux. « Les deux supérieurs furentemportés pour la fonte tandis que lesdeux inférieurs restaient ensevelis sousles décombres ».Ce n’est qu’en 1528 que les deux der-niers morceaux sortirent enfin de leurtombeau. Un marchand drapier décided’arracher sa vigne située sur les pentespour construire sa maison de campagneet trouve les deux fragments de bronze; il les vend à la ville sur la demande d’unpassionné d’antiquités. Les tables sontexposées à divers endroits au cours des

La Table ClaudienneSymbole de

reconnaissanceHistoire. Retrouvée à proximité du chœur de l’église Saint-Polycarpe, la Table Claudiennedevait certainement, dans l’Antiquité, orner l’autel des Trois Gaules. Les notables gauloisont fait graver le discours de l’empereur Claude, qui réclamait au Sénat leur droit de citécomplet.

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siècles : La Maison de Ville rue de la froma-gerie, l’hôtel Commun de la rue de la poulail-lerie, l’atrium de l’actuel hôtel de ville, placedes Terreaux. Jusqu’en 1958 où elles intè-grent le musée de la civilisation gallo-romaine à Fourvière.

Les lettres gravées dans lebronze sont anormalementparfaites

Pour Amable Audin, « elle est un documentlittéraire qui compte peu de seconds. Saisirsur le vif le rythme et la démarche de la pen-sée d’un personnage de l’importance, sinonde la carrure, de l’empereur Claude est d’unintérêt majeur. Et cet intérêt est doublé, quedis-je, décuplé, par le fait que nous possé-dions, du même discours, une transcriptionfaite par Tacite. Dans la langue ramassée etsuprêmement élégante du biographe impé-rial, le discours embarrassé et compendieuxde Claude devient un morceau de haute lit-térature ».Un mystère subsiste néanmoins. Les lettresgravées dans le bronze sont anormalementparfaites. Quel procédé de gravure a doncété utilisé au Ier siècle de notre ère ? Uneétude a été lancée en 2008 par les étudiantsde l’École Centrale de Lyon afin de décou-vrir les secrets de fabrication de la TableClaudienne.

Table claudienne © C. Thioc, Musée gallo-romain de Lyon, Département du Rhône

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ulturec

C’est le cas d’Impact FM à Lyon.Au départ située montée deChoulans, la radio locale a vu

le jour immédiatement après la loi de1981.Depuis 11 ans, Impact FM émet depuisla rue Pailleron dans le 4e arrondisse-ment de Lyon.Cette bande FM se veut essentiellementdivertissante et musicale. Elle touche latranche d’âge 45 ans et plus. « Nous avons environ 30000 auditeurspar jour », confie Bernard Lenk, gérantd’impact FM, « face aux 120000 audi-teurs de Radio Scoop et aux 32000 deRadio Espace, c’est un bon résultat ». La radio est restée associative durentprès de 24 ans, mais depuis 4 ans, elles’est transformée en société. « L’asso-ciation a quand-même gardé 25% desparts de la radio », explique le gérant.Impact vit donc d’annonceurs. « Nousavons créé un groupement d’intérêt éco-nomique entre radios indépendantesfrançaises. Cela nous permet d’obtenirdes publicités nationales à répartir entretoutes les radios du groupement ».Trois structures composent Impact FM.Il y a la radio, la régie publicitaire, et leclub des adhérents.Ce club réunit environ 8000 membres. « Nous organisons régulièrement, par lebiais de ce club, des thés dansants dansla salle de la Ficelle, des journées d’ex-cursions, des sorties au Casino, etc. »De quoi rester proches des auditeurs…Impact FM, 106.3

Impact FMUne radio indépendante

sur la Croix-RousseMédia. Après la loi de 1981 sur la fin des monopoles d’Etat dans le domaine de la radioet de la télévision, de nombreuses associations radiophoniques se sont créées en France.

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aux amateurs mais aussi aux novices. Le but de lajournée est double : perpétuer la tradition du mâchonlyonnais, repas servi à l’époque très tôt le matin dansdes bouchons et cuisinés par des mères lyonnaises,l’autre principe est de faire découvrir à un public noninitié et à leurs enfants, la gastronomie lyonnaise.Le matin, dès 9 heures un mâchon, sera préparé parSerge Bertrand, chef de l’Olympique, avec laprésence des francs-mâchons, le tout arrosé de crusdu beaujolais ou de Coteaux du lyonnais.L’atmosphère recherchée se veut proche desbouchons, lieux typiques où règne un esprit convivial,sympathique et jovial.

Dès 10H30, une enceinte de dégustation est prévueavec une buvette, vins de la région, sirop Bigallet. Lesconvives pourront tour à tour goûter pieds de veau,museau, tripes, andouillettes (Maison Ravier etTrouillet), quenelles (Fabrication artisanale de PascalBonhomme, chef du restaurant du Soleil), cervelle decanuts et fromages divers, saucisson cuit (maisonJolivet) mais aussi des macarons de chez Bouilletetc.…

A 15H, une démonstration de cuisine par CatherineRoux, du Comptoir d'Alice et Marc Jarillot, chefL'artisan cuisinier, tous deux toques blanches.La décoration s’inspire des bouchons, nappe àcarreau rouges et blancs, l’esprit guinguette présentsous l’égide d’un accordéoniste qui accompagnera lemâchon matinal, ambiance musicale plus

contemporaine dès midi.Au bout de l'esplanade,un espace de jeux seraréservé pour les enfants.

Afin de ne pas négligerl’aspect pédagogique etdécouverte de la journée,un quizz sera remis auxpersonnes présentes. Les participants serontchargés de glaner desinformations auprès dustaff du grand mâchonafin de répondre auxquestions sur lagastronomie lyonnaise,son histoire, son origine etson actualité.

Événement. Le 25 avril 2009 sur l’esplanade du Gros Caillou a lieu une journéedécouverte des produits de la gastronomie Lyonnaise parrainée par les Toques

Blanches. La ficelle est heureuse de vous présenter, en avant-première, les élémentsclés de cet événement convivial, sympathique et bon enfant.

Au programme• 9H- 10H30 Mâchonlyonnais,• 10H30 Ouverture del’enceinte dedégustation surl’esplanade du groscaillou• Jeux pour enfantstoute la journée• 15H démonstrationsde cuisine avec deschefs des ToquesBlanches• 17H Remise des prixpour les gagnants duquizz.

Renseignements et informations : 06 61 55 98 45

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L’agenda culturel d’avril


ConcertsLA CLÉ DE VOÛTE1 place chardonnet, 69001 Lyon, 04-78-28-51-95

8 avrilSoirée Brazil MixBal ethnique – 21h30

9 avrilMeza quartetModern Jazz – 21h30

24 et 25 avrilSoul station QuintetSoul Jazz – 21h30

30 avrilGinkgoaChanson JazzyBossanovienne – 21h30

OPÉRAplace de la Comédie, 69001Lyon, 0826 305 325

Le midi à l’Amphi c’estgratuitMusique de l’inde du nordPatrick Moutal, solo sitarMe 22, Ve 24 avril à 12h30

DanseDépartement danse du Conservatoire de LyonMe 29, Je 30 avril à 12h30

ThéâtreLE COMPLEXE DU RIRE7 rue des Capucins 69001 Lyon, 04-78-27-23-56

Ça y est j’suis grande !avec Cécile GiroudDu 15 au 25 avril. Dumercredi au samedi à 20h30et samedi à 22h15

Un Grand cri d’Amour,texte de Josiane BalaskoJusqu’au 30 mai. Dumercredi au samedi à 20h30et samedi à 22h15

LES CLOCHARDSCÉLESTES51 rue des Tablesclaudiennes 69001 Lyon,04-78-28-34-43

La Planète des deuxcollines, par la compagnie

Le ScolopendreJusqu’au 19 avril.Théâtre d’ombres et delumières, à partir de 3 ans.Du lundi au jeudi : 10h et15h ; vendredi : 10h et17h ; week-end : 11h et17h ; Relâche du samedi11 au lundi 13.

LE FOU FIEFFÉ2 rue Fernand Rey 69001Lyon, 04-72-10-02-65

Bar (théâtre) de spiroScimone par la compagniedu « Oui-dire »Du 22 au 30 avril à 20h30.

ESPACE 4444 rue Burdeau 69001 Lyon- 04 78 39 79 71

Le Petit prince,d’Antoine de Saint-Exupéry,jusqu’au 12 avrilThéâtre tout public à partirde 7 ans par le Chantier-ThéâtreMardi, jeudi et vendredi à19h30 ; Mercredi à 15h et19h30 ; Samedi à 16h et20h30, dimanche à 16heures. 12/10/7 euros.

Mon Petit chez moi,création dansecontemporaine à partir de 5ans, par la Compagnie Aquiet là. Du 15 au 19 avril, tousles jours à 15h et 19h30,sauf le dimanche à 17h30.12/10/7 euros.

ExpositionsGALERIE PHILIPPEDARMEDRU1 rue du Jardin des plantes69001 Lyon06 84 15 74 11

La femme des années30 (1926 à 1936).L’idéal féminin vu par lespeintres et lesphotographes.Jusqu’au 18 avril.

GALERIE SOUCHAUD35 rue Burdeau 69001 Lyon04 78 42 49 51

Christine Trouillet

“Home sweet home”peintures récentes“Les couleurs sont tendres,en attente d’effacement....ce doux expressionnismed’ambiances intimes, maisdépourvu de présencehumaine, cache desbonheurs, des tranchesde vie, peut être aussi desdrames” du 7 avril au 9 mai2009. Vernissage le 7 avrilde 17h à 21h

ARC 1111 rue Burdeau 69001 Lyon- 04 78 24 27 95

Martine Chifflot-Comazzi AcryliquesGaudinrametPhotographiesMéditations. Cesméditations métaphysiquesnous projettent dans unespace intérieur ouvert.Vertiges de lumièreémergeant de l’obscur.Expérience subliminale et

sublime.Du 21 Avril au 3 Juin 2009Vernissage le 21 Avril à 18h

Assises du tempsThéâtreHaïkaï pour notre tempsMartine Chifflot-ComazziPoèmesDéclamation Martine RametClarinettes Béatrice BerneVendredi 24 Avril 20h30Dimanche 25 Avril 17h8 et 10 euros

LE RÉVERBÈRE 38 rue Burdeau 69001 Lyon 04 72 00 06 72

François Deladerrière /Géraldine LayL’illusion du tranquilleFrançois Deladerrière : “Pour photographier, j’aibesoin de partir. Aller fairedes images. Je m’y prépare,même si je ne conçois ni neconceptualise rien aupréalable. Mes

Christine Trouillet“Home sweet home”

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photographies rendentmoins compte despaysages vus que del’errance, desdéambulations en ville, à lacampagne ou encore enmontagne à la recherched’images, de l’image...”Géraldine Lay :“Je choisis de garder uneimage lorsque j’y vois laprésence de différentséléments récurrents commeune qualité de lumièreremarquable, un événementcocasse ou inquiétant maisaussi une absenced’anecdotique, de repèretemporel, géographique ouencore biographique”.Géraldine Lay et FrançoisDeladerrière ont été invitéspar le Centre d’artcontemporain ChapelleSaint-Jacques à Saint-Gaudens (Haute-Garonne)et Image/Image à Orthez(Pyrénées-Atlantiques) en2007, à l’occasiond’une résidence croisée surces territoires, pour deuxpoints de vue sur lepaysage.Du 4 mars au 30 avril 2009Vernissage le mardi 3 mars2009, de 18h à 21h, enprésence desphotographes.

Événements

Samedi 11 avril9h-17h repas de quartierorganisé par l’associationTiens bon la pente(présence du Maire à12h30). Place Colbert

Samedi 25 avril9h-18h fête des fleurs(présence d’EmelineBaume)Place du Griffon

18 avril : de 9 h à 13h,Fête des Brandons Place dela Croix-Rousse. LaRépublique des Canuts fêtela taille de la vigne. Lesbrandons sont en effet lessarments de la vigne qui,rassemblés en fagots,seront présentés sur laplace.

Du 20 au 25 avril :Exposition de l’atelier depatchwork de l’ALCR. Lesparticipant(e)s de l’atelierprésenteront leurs créationsen Salle du Conseil de lamairie du 4ème. Entrée librependant les heuresd’ouvertures de la mairie. 25 avril : de 9h à 19h, Videgrenier organisé par lessections GymnastiqueMasculine et Randonnée deLyon PESD, PlaceCommandant Arnaud.Renseignements 04 78 27 89 82

25 avril : de 9h à 19h,Vide grenier organisé parl’Association Covolitz, rued’Austerlitz. Vide greniertraditionnel pour lesparticuliers et buvette.

25 avril : de 9h à 18h,Croix-Rousse en fleurs ;Comme toutes les années,le Lions Club Lyon Norddonne rendez-vous auxhabitants du plateau et despentes pour le marchéannuel aux fleurs sur laGrande Place de la CroixRousse. Les artisansfleuristes, horticulteurs etjardiniers proposeront auxvisiteurs de quoi fleurirappartements et balconspour la belle saison. Ilsseront là ainsi quel’association d’horticulturepour conseiller tous lesaspirants aux mains vertes.

26 avril : à 17h,Inauguration des orguesrelevés de l’Eglise Saint

Augustin, sous laprésidence du CardinalArchevêque de Lyon et dumaire du 4ème. Angle rueDenfert-Rochereau et rueJacquard.

30 avril : de 9h30 à 16h,Table-ronde autour del’urgence sociale à la Croix-Rousse, avec laparticipation de toutes lesassociations actrices dansla prise en charge, lesoutien, le conseil auxpersonnes en difficultéssociales. Animée par RabiaAziz, élue du 4ème, en Salledu Conseil de la mairie du4ème.

27 avril : Comitéd’initiative et deconsultationd’arrondissement (CICA) surle thème « La qualité del’air » à 18h30 , salle duconseil de la mairie du4ème.

27 avril : Conseild’arrondissement à 20h30 ,salle du conseil de la mairiedu 4ème.

4e arrondissement

1er arrondissement

Pour nous écrire [email protected]

vous relie(Vous pouvez envoyer vos messages à

[email protected])

Message de la rédaction de La ficelle :N’hésitez pas à envoyer vos idées pour laprochaine Chasse aux Trésors que nous

organisons en juin. Toutes les idées de lieuxinsolites, de parcours, d’énigmes sont les

bienvenues !

Par courrier : La ficelle, 5, rue Belfort, 69004 Lyon

Par mail : [email protected]

la ficelle

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“ goraa

Exposition du 16 au 30 avril 2009

dans les locaux de La ficelle au 5 rue Belfort 69004 Lyon

Vernissage le 16 avril à 18h30

Nature morte,par Josette Aschenbroich-Bordet

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Ombres de la Croix-Roussepar Josette Aschenbroich-Bordet

Contact : [email protected]

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localisation inconnue

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