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association JSrttinii

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Ofrédactrice en chef

rédactrices

V.-Lagault

secrétafre-coordonnaîriceC.-Gauthi«r

CGHAiOtAÎEtJlS

Christiane

deduYvette Beatiffiy

illustrationsFrancf nephotos

"Jésws de cîr*** par lesIn«nae«Iée.ConeeptîonPhoto Parent

DUT.4afrann

Abowrentsentî an (10 numéros) $3,50

Bibliothèque nationale du Québec0705-3S5I

Courrier de deextèftie clMteEnregistrement- no 277 ï

Imprimé awx ateliers dePffrt|3ffrfï®rlê efe la 8I @ Strf lié®

publication cfel'Association féminine d'Educationet *f*Acti0rï Social©180 est, Dorchester, Suite 200Montréal, QuébecH2X INèTél.: 866-I&13

Editorial / P. E. Charland, o.m.i.

Billet / Eliane Pelletier

Femme / Ghristiane Bérubé-Gagné

Les Manchettes / Annette V. Legault

Consommation / Office de Protection du Consommateur

Babillard / Suzanne H, Demers

Aller-retour / Annette V. Legault - Lise Girard-Leduc

iouqoin / Anne Pelletier

Question / Solange Gervais

En vrac / Lise Houle

La Grille / Yvette Beaudry

l'activité physique,pourquoi faire?Gilles Corriveau, Kino-Québec

festinThérèse Nadeau

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18

19

19

lesLise Houle

uneAnita Hamel

10

12

N.D.L.R. : Les ici n'engagent la responsabilitéde leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement la pensés

de

laFélicitations à Mme Anita Hamel(région de Sherbrooke) qui a étéchoisie pour présider le conseild'administration de l'hôpital You-ville de Sherbrooke. Mme Hamelsiégeait à ce conseil depuis deuxans et c'est à la suite de sa par-ticipation remarquable qu'on lui ademandé d'occuper la présidencecette année. Il faut savoir que c'estsans doute la seule femme au Qué-

bec à exercer cette fonction actuel-lement.

Une autre première, Mme PauleGrenier de Ste-Rosalie a été nom-mée administrateur a la Caisse po-pulaire de Ste-Rosalie. C'est lapremière femme a être nommée àce poste depuis la fondation decette caisse (30 ans).

C'est en "s'infiltrant" dans l'ad-ministration publique que les fem-mes pourront défendre les intérêtsdes femmes...

NO 11

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noël,

c'est aussi

notre

Par : P. E. Charland, o.m.i.

Je demandais un jour à des enfants de 2e année :"Noël, c'est la fête de qui ?" — "C'est la fête deJésus, son anniversaire de naissance." — "Alors,il y a une chose que je ne comprends pas : quandc'est la fête de quelqu'un, c'est à lui que l'on faitdes cadeaux, n'est-ce pas ? Mais à Noël, c'est vousqui allez recevoir des cadeaux. Moi, je ne com-prends pas : est-ce qu'il y en a qui pourraient m'ex-pliquer ?"

Après un moment de surprise, les réponses com-mencent à fuser de toute part : "C'est parce queJésus est venu nous demander de nous aimer lesuns les autres". Et encore : "C'est parce qu'on nepeut pas donner de cadeaux à Jésus pour sa fêtequ'on les donne aux autres".

Devant mon insistance : "Pourquoi est-ce le jourde sa fête qu'on se fait des cadeaux ?", J'ai alorsreçu cette réponse toute étonnée, qui m'a bienfait réfléchir : "On dirait que Jésus, c'est nous au-tres".

Sagesse d'un enfant devant le mystère de l'incar-nation : "On dirait bien que Jésus, c'est nous au-tres". Ce geste que nous répétons, peut-être parconvenance, cet acte de donner un cadeau à Noël,contient une signification que nous n'avions peut-être jamais découverte.

Nous pouvons peut-être tempêter contre cette "obli-gation sociale" de donner des cadeaux à Noël. Si cegeste est réduit à ce point, c'est que nous l'aurionsvidé de son sens. Nous pourrions avoir raison derejeter un geste qui n'a plus de sens, ou qui en abeaucoup pour activer le commerce. Pourquoi nepas plutôt essayer d'en redécouvrir le sens profondet, peut-être d'inventer d'autres façons de le tra-duire en acte.

Une fête de la fraternité

La liturgie de Noël nous parie de cet "admirableéchange" entre Dieu et les hommes; il nous faitparticiper à sa divinité en échange de notre huma-nité. Franchement, on doit dire que c'est lui quiperd au change. Mais c'est ià qu'a commencé lesalut de l'humanité.

Jésus n'est pas venu pour nous sauver un par un,comme on sauverait les gens d'un naufrage. Par sa

naissance en notre chair, il se rend solidaire de tousles humains en devenant leur frère. Quand nous dé-veloppons la fraternité humaine autour de nous, nouscontribuons ainsi à l'efficacité du salut apporté parJésus.

Par son incarnation, Dieu a voulu s'identifier à tousles hommes et les femmes qui feraient partie del'humanité. Il le dira plus tard dans l'Evangile : "Toutce que vous aurez fait au plus petit d'entre les miens,c'est à moi que vous l'aurez fait". Noël, c'est l'oc-casion de prendre conscience de cette solidarité etde cette fraternité que nous avons en lui.

A Noël, ce sont les barrières qui doivent tomber,ces barrières qui nous séparent. Et il y en a beau-coup : barrières de race, barrières de sexe, barriè-res de langue, et tous ces murs que nous avonsdressé pour nous protéger contre les autres. Jésusest venu les faire sauter en se faisant le frère detous.

Un geste qui bâtirait la fraternité, ce serait le plusbeau cadeau de fête que l'on pourrait offrir à Jésuspour Noël. Dans ce geste on pourrait mettre deschoses comme :

— organiser une rencontre d'amis qu'on n'a pas re-vus depuis longtemps;

— inviter chez-soi un immigrant ou un nouvel arri-vant dans la paroisse;

— rencontrer une autre association pour mieux seconnaître;

— rendre visite à des malades ou des personnesâgées.

Et combien d'autres choses encore qui pourraientrester gravées plus longtemps dans la mémoire quela surprise momentanée de déballer un cadeau auxcouleurs de Noël.

A tous les membres de l'Aféas et à leur famille, jesouhaite que cet anniversaire de la naissance duSauveur apporte la joie de découvrir de nouveauxfrères et soeurs. Ainsi se développera la grandefamille humaine que le Christ est venu rassembleren lui pour en faire la famille de Dieu.

Je vous souhaite un Noël bien fraternel •

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nostalgie

Par : Eliane Pelletier

Lorsqu'à la télévision et dans les magasins, sedéclenche la grande offensive de Noël avec leursréclames tapageuses, leurs annonces alléchantes,leurs sollicitations pressantes, je pense non sans unbrin de nostalgie au seul moyen qui existait jadispour éveiller nos désirs d'enfants : le cataloguede Dupuis et frères.

Vous vous souvenez ? Il arrivait par la poste versla mi-novembre. Volumineux, coloré, lourd d'ima-ges, plein de tentations, rempli de promesses, ren-fermant des heures et des heures de rêves. Il étaitle signe tangible, plus sûr que la première neige,que Noël était enfin tout proche.

Je rne souviens, pour le feuilleter plus commodé-ment, nous nous mettions à plat ventre dans uncoin de la cuisine, et défilaient devant nos yeux,au gré des pages, tous ces jouets dont nous nesoupçonnions pas l'existence et que notre imagi-nation n'aurait jamais osé inventer.

Je revois encore les pages des poupées. Chaqueannée, était illustrée une superbe poupée, plusbelle, plus grande que les autres et probablementplus chère. Elle excitait notre convoitise et notrecuriosité, le texte de réclame promettait "pluson la lave, plus elle frise". Cela tenait du miracle,une poupée qu'on peut laver et qui en plus frise !Nous l'achetions ! Portées par l'enthousiasme, nousajoutions une dînette, une table, des chaises etpourquoi pas, une petite chaise-haute pour asseoirnotre poupée. Et aussi une petite voiture avec desroues de caoutchouc et des ridelles rouges si com-modes pour entrer le bois. Et aussi des patins-roulettes qu'on pourrait utiliser chez la tante Irènequi, parce qu'elle vivait à la ville, avait du cimenttout autour de sa maison. . .

Quels magnifiques jouets ! Ce sont les plus beauxque j'ai eus, là dans les pages du catalogue de Du-puis •

1 mp^rv• . £iMr<oM;

femmes au foyer

et régime de rente

Par : Christiana Gagné

Notre thème pour 1978-1979 étant ré-agir au fé-minin, nous, femmes de l'Aféas ou de tout autregroupe, devons porter action sur un sujet bienprécis : l'intégration des femmes au foyer au Ré-gime des rentes du Québec. Actuellement "tous lestravailleurs âgés de 18 à 70 ans qui retirent desgains de travail sont tenus de contribuer au Régi-me des rentes du Québec". Par le fait même, nous,les femmes au foyer, n'étant pas reconnues comme"travailleuses" puisque nous ne retirons aucun sa-laire pour notre travail, sommes exclues de ce ré-gime. Il est certain que pour avoir droit de retirerune rente, il faut avoir cotisé à cette dernière. Onpourrait toujours trouver un mode de participationsatisfaisant. C'est un premier fait.

Dans un deuxième temps, il faut bien reconnaître,statistiques à l'appui, que les femmes vivent pluslongtemps que les hommes; elle sont donc appe-lées à devenir veuves. Quelle sécurité de revenusont-elles ? Si elles ont 65 ans et plus, elles ontdroit à la pension de sécurité de vieillesse et àune partie de la rente de leur mari; si elles ontentre 45 et 65 ans, ou si elles sont invalides ouont charge d'enfants, elles touchent la rente com-plète de l'allocation du conjoint survivant; entre35 et 55 ans, elle a droit à une rente partielle; siles veuves ont moins de 35 ans, ne sont pas invali-des ou n'ont pas charge d'enfants, elles n'ont pasdroit à cette rente. N'oublions pas qu'en 1971, il yavait 184,490 veuves au Québec et le tiers étaientâgées de moins de 65 ans. Alors, si elles ont moinsde 65 ans et pas d'enfants à charge, elles doiventabsolument travailler à l'extérieur ou recourir àl'aide sociale. "Le revenu moyen des veuves ca-nadiennes de 55 à 64 ans, selon les sources de re-venu, s'établissait en 1970, comme suit : emploi :$4,536 — Prestations gouvernementales: $1,448—• autres : $3,424. En faisant le total on s'aperçoitvite que les veuves sont pauvres et que possible-ment nous serons pauvres. Alors le fait de parti-ciper au R.R.Q., nous femmes travaillant à la mai-son et/ou à l'entreprise familiale, constituerait unesécurité de vieillesse acceptable.

En terminant, posons-nous une question : en de-meurant à la maison, une femme permet-elle aumari d'acquérir, pour les deux conjoints, le droità la pension du R.R.Q. en libérant ce dernier deses obligations domestiques pour s'adonner à uneactivité rémunérée ? »

Source : 1. Cahier de la condition féminine (Aféasaoût 1978 — Yvonne Gauthier)

2. Mémoire Aféas, janvier 1978

Congrès 15-16

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Par : Annette V. Legault

DU IE

J'assistais le 12 octobre dernier au lancement de ce5e concours. Vous aurez lu les grandes lignes enpage 18 de la présente revue. Vous en avez enten-du parlé tout comme moi peut-être et vous ne savezpas son histoire. Le prix Yvette-Rousseau (présiden-te de la Fédération des Femmes du Québec en 1970et depuis 76, présidente du Conseil consultatif dela situation de la femme à Ottawa, avec statut desous-ministre) a été fondé le 20 novembre 73, parle Centre de renseignements et de documentationde la Fédération des Femmes du Québec. Son butétait de solliciter la réflexion des femmes sur les pro-blèmes qui se posent à la société dans laquelle ellesvivent.

En 1974, le prix est remis pour la première fois àdeux travailleuses sociales qui avaient présenté untravail fait en collaboration.

En 1975, le concours prend une dimension inter-nationale car c'est l'année de la femme. Le thèmeétait "Promotion de la femme et humanisation de lasociété". Il y eut trois gagnantes : une Grecque quivit en France, une Ontarienne et une Québécoise.

En 1976, les frais ne peuvent être assumés et leconcours est discontinué.

En 1977, le prix est relancé. Le thème "La Fem-me et l'économie attire une cinquantaine de partici-pantes.

En cette année 78, le prix sera à nouveau offert grâ-ce à la générosité du Mouvement des Caisses popu-laires Desjardins et à l'organisation conjointe del'AFEAS, des Cercles des Fermières, de la Fédéra-tion des Femmes du Québec et du Mouvement desFemmes Chrétiennes.

Ces cinq organismes qui représentent plus de300,000 femmes ont pensé conjointement à l'élabo-ration de ce qui s'appellera : "Le Forum de la pen-sée féminine".

Votre possibilité de participation

Vous êtes femme, vous avez dix-huit ans donc vousêtes eligible à ce concours. Le grand thème "La Fa-mille" et les trois sous-thèmes : a) fa famille, uneinstitution à remplacer; b) la famille, une institution àmodifier; e) la famille une institution à sauvegarder,sont des sujets qui ont intéressé les membres del'AFEAS depuis plusieurs années. Ce travail de ré-flexion dont les critères sont écrits en noir sur blancen page 18 de cette revue, peut aussi se faire en col-laboration. Seulement, lors de l'envoi de votre texte,il ne devra indiquer qu'un seul auteur.

Remise de l'essai

Pour être remis au jury, aucune signature ne devraapparaître sur le texte. L'enveloppe d'expédition de-vra contenir une seconde enveloppe scellée danslaquelle l'auteur donnera ses noms et adresses, nu-

Mme Yvette Rousseau qui a prêté son nom au concours.

méro de téléphone et signature. Sur les deux en-veloppes, la lettre A, B ou C devra indiquer le sous-thème choisi.

Date limite

Le 14 février 79, tous les textes devront être rendusà : Prix Yvette-Rousseau, C.P. 1055, Succursale Desjar-dins, Montréal, H5B 1C2.

Colloque

Chaque gagnante, avec l'aide d'une personne de sonchoix sera invitée à défendre sa propre conceptionde la vie familiale au cours d'un colloque qui setiendra au Complexe Desjardins le soir du 31 mars1979.

Remise des prix

Les trois prix de $500. offerts par le Mouvement desCaisses Populaires Desjardins seront remis aux lau-réats au cours du dîner d'honneur qui leur sera offertà l'Hôtel Méridien après le colloque.

Défi à relever ? ? ?

Parmi nos 36,000 membres, je suis certaine qu'il yen a plusieurs qui ont déjà beaucoup réfléchi sur lethème proposé par le concours. L'occasion vous estfournie de vous interroger davantage, de mettre surpapier le fruit de vos réflexions. Rappelez-vous bienque ce n'est pas un concours littéraire. MadameGabrielle Labbée, directeur exécutif du Prix Yvette-Rousseau a manifesté son désir que les femmess'impliquent profondément. Et d'ajouter : "II fauttrouver les opinions les plus extrêmes en ce quiregarde la survie ou l'annihilation de la famille".

Monsieur Alfred Rouleau, pour sa part a manifestéson désir que le prix Yvette-Rousseau soit là pourdurer. Il invite toutefois les femmes à respecter lesétapes face aux hommes qui en mènent large dansle monde occidental.

Il ne me reste qu'à vous souhaiter tout l'éclairagenécessaire si vous vous décidez et le courage d'al-ler jusqu'au bout de votre démarche. Et pourquoipas un prix le soir du 31 mars 1979 ?

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Les Québécois mangent mal, c'est connu. Trop desucre, trop de gras, amène inévitablement des mil-liers de personnes lentement maïs sûrement vers unlit d'hôpital qyand ce n'est pas vers la mort, il estplus que temps de réagir. Le gouvernement y apensé. II nous propose une nouvelle politique qué-bécoise en matière de nutrition. Nous devons, nous,les principaux concernés, répondre ayx attentes decette politique.

Par : Lise Houle

de

En septembre 1977, le ministre desAffaires sociales (MAS) dévoilaitau public les grandes lignes d'unepolitique québécoise en matièrede nutrition qui s'échelonnera surdix ans.

Un rapport intitulé : "Pour une po-litique en matière de nutrition" aété réalisé par un comité spécialprésidé par le Dr Madeleine Blan-chet, de la direction générale de laplanification au M.A.S. et responsa-ble de l'enquête Nutrition Canada.Ce rapport souligne les problèmesalimentaires actuels et établit desobjectifs visant à rééquilibrer lerégime alimentaire des Québécoisqui, selon les données de NutritionCanada, se nourrissent mal et enpaient le prix.

A la suite de cette enquête natio-nale, dont les premiers résultatsont été publiés en 1973, Québecest la première province à esquis-ser une politique de l'alimentation

SEEN DE?

Au cours du XXe siècle, nos habi-tudes alimentaires se sont rapide-ment modifiées. Autrefois notrealimentation était composée de cé-réales, de pommes de terre, delégumineuses et de quantités mo-dérées de viande. Maintenant avecnos 20,000 produits alimentaires,nous consommons beaucoup dematières grasses (38-40% de l'ap-port calorique total) et de sucresraffinés. La population féminineadulte et les personnes âgées souf-frent de carence en protéines, vi-tamines et éléments minéraux.

Notre sédentarité ajoutée à nosmauvaises habitudes alimentairesoccasionnent chez 50% de la po-pulation l'obésité. Elle entraînesouvent des maladies coronarien-nes, le diabète et d'autres symptô-mes tels les douleurs articulaireset les troubles psychologiques.

Mal se nourrir coûte cher à l'Etat.Le ministère des Affaires socialesconsacre chaque année au moins$200 millions à l'hospitalisation etau traitement des personnes at-teintes de maladies directementattribuables ou étroitement asso-ciées à notre mode d'alimentation.Voici donc les principaux facteursqui ont incité le gouvernement àpréconiser l'instauration d'une po-litique en matière de nutrition.

CE QUE TU . .

Saviez-vous que la moitié de la po-pulation du Québec souffre d'em-bonpoint et qu'un demi-milliond'adultes sont franchement obè-ses ? Le Québec compte 160,000hommes dont le taux de cholesté-rol est élevé, 440,000 personnesde tous les âges dont le régimealimentaire est déficient en fer et500,000 enfants et adolescentsdont l'apport alimentaire en cal-cium est insuffisant par rapport auxstandards canadiens.

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4-

L'anérnie occasionne 3,000 hospi-talisations au Québec. Cette dé-ficience de fer est surtout présen-te chez l'adolescente et la fem-me adulte, dont les besoins sontplus élevés que ceux des hommespour des raisons d'ordre physio-logique (pertes menstruelles).Le Québécois consomme, en moy-enne, 4 livres d'aliments par joursoit % de tonne par année. Saprincipale source de protéines estla viande qui lui fournit 34% dutotal des 95 à 97 grammes de saration alimentaire quotidienne.

On note dans l'alimentation desquébécois une hausse nette defromage, de viande, de volaille, defruits frais ou en conserve, de jusde fruits et une hausse légère defarine et de céréales; Par contreon consomme moins de lait, debeurre, d'oeufs, de poissons. Lesucre, les confitures, les huiles,les matières grasses et la pommede terre ont légèrement diminué.

Quand on pense que le Québécoisavale 100 livres de sucre par an-née, soit, 10 cuillères à table parjour et environ 4 cuillères à tabled'huile et de corps gras quotidien-nement, il n'y a pas de quoi se ré-jouir. Les hommes de 20 à 39 ansseraient les plus forts consomma-teurs de boissons gazeuses. Le

rapport révèle aussi qu'en moyen-ne, 30% des québécois escamot-tent leur petit déjeûner. Cettetendance est toutefois marquéechez l'adolescente et la femme demoins de 40 ans : 44% ne prennentpas de petit déjeûner.

Des enquêtes québécoises ont dé-montré que moins du quart desfemmes enceintes adoptent un ré-gime alimentaire convenant à leurétat. Il a été aussi reconnu que de10 à 20% de la totalité des caloriesconsommées par l'adulte nord-a-méricain se présentent sous formed'alcool. Par conséquent, la morta-lité par cirrhose du foie a connu,durant les 20 dernières années, uneaugmentation brute de près de200%

JE TE COMMENT TU TE

Certaines études ont démontré quel'alimentation avait une influencesur les maladies cardio-vasculaire.L'obésité, l'hyperglicémie, le dia-bète, les troubles dentaires sontaussi intimement reliés à notremode d'alimentation.

Chaque année des milliers de per-sonnes (12,600 en 1974) dont leshommes de 40 à 64 ans, ont étévictimes de maladies du coeur. Lasuralimentation déclenche aussi

l'obésité dont résulte le diabète,l'hypertension, l'artériosclérose,le lithiase biliaire et certaines for-mes d'arthrose. On sait qu'il exis-te une relation statistique entre lepoids et la longévité. Un excès depoids de l'ordre de 25% est as-socié à une hausse de la mortalité.

Les excès alimentaires et la sé-dentarité favorisent l'hyperglycé-mie et le diabète. L'hyperglycémieest une forme particulière de dia-bète ,elle apparaît lors d'un ap-port excessif en sucre. Ce diabè-te de l'obèse survient après la qua-rantaine : 10% des plus de 40 ansen seraient atteints. Au Québec onen compte 200,000.

Les dents souffrent aussi de notrealimentation. En 1974, l'assurance-maladie indique qu'il s'est prati-qué plus de 120,000 extractionschez les enfants de moins de 8ans. En dépit des soins dentairesgratuits et des suppléments defluorures, la carie dentaire persis-tera à moins de modifier nos habi-tudes alimentaires. Il faudrait à ceteffet diminuer la consommationde sucre aux repas et surtout en-tre les repas et augmenter l'apportd'aliments "durs" qui favorisentla mastication et permettent unnettoyage des dents et des genci-ves.

Consommation moyenne de sucre parjour

© confitures ou mielsur les rôties

© 2 sucres par tasse decafé, 4 cafés par jour

@ 1 desserf de geléeà saveur de fruits

@ 5 ou 6 biscuitsau chocolat

* 1 pointe de tarteou petit morceau degâteau glacé

2 c.

3 c.

3 c.

5 c.

5 c.

à table

à table

à tabie

à table

à table

© 2 boissons gazeuses 4 c. à tablesucre total/ jour: 22 c. à table ou 13/8 tasse

ET ADOPTER DEALIMENTAMES

Voilà le but que poursuit le mi-nistère des Affaires sociales pouraméliorer la santé des Québécoisdans sa politique en matière de nu-trition. D'une manière générale, ilveut rééquilibrer le régime alimen-taire de façon, d'une part à préve-nir l'apparition de la malnutritionet des maladies de carence et,d'autre part, à prévenir les mala-dies dentaires ainsi que l'obésité,le diabète, les maladies coronarien-nes et cérébro-vasculaires ainsi queles maladies intestinales attribua-

7

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blés au manque de cellulose dansl'alimentation.

Alors, dans les dix ans à venir, legouvernement désire favoriser laconsommation journalière de troisrepas équilibrés, réduire de 50%notre apport en sucre et de 25%notre apport en matières grasses.Il vise à hausser de 100% l'allaite-ment maternel et à améliorer l'é-quilibre alimentaire du nourrissonau cours de la première année devie. Il désire aussi augmenter no-tre apport en cellulose, voir à ceque l'on conserve bien la valeurnutritive des aliments et à diver-sifier notre régime alimentaire.

IL EST

Trois groupes sont principalementvisés par cette politique alimen-taire : les mères de famille et leursnourrissons et les enfants d'âgepré-scolaire et scolaire; les enfantsde la maternelle à la fin de l'élé-mentaire; les adolescents et lesjeunes jusqu'à la fin de leurs étu-des.

Mais il n'est pas facile de changerdes habitudes alimentaires prati-quées depuis nombre d'années. Ilfaut d'abord prendre conscience duproblème, démontrer un certain in-

térêt pour la chose, évaluer si celaen vaut la peine, puis l'essayer etenfin l'adopter.

Pour franchir toutes ces étapes, leministère s'assurera la collabora-tion des Associations profession-nelles intéressées (diététiciens, mé-decins, dentistes, infirmières). Iltentera de convaincre certainespersonnes-clé comme les vedettesdes milieux des artistes, des sports,des professeurs de tous les niveauxscolaires. Il demandera la partici-pation des Associations de con-sommateurs reliées à l'alimentationainsi que.des organismes chargésde favoriser une meilleure condi-tion physique. Finalement, il ten-tera de convaincre les dirigeantsde l'industrie de l'alimentation quiconsacrent environ $80 millions,dont $12 millions par année pourla bière, d'orienter les goûts desconsommateurs. Ces entreprisesont déjà commencé à réagir. Pen-sez donc ! Si les Québécois nedevaient plus manger de sucreriesou de petits gâteaux, plusieurs in-dustries feraient faillite. Les diri-geants de commerce de l'alimen-tation auront aussi un rôle à jouer,pour disposer de bons aliments nu-tritifs au bon endroit sur les éta-lages.

UNE

Une fois que le consensus serafait sur les programmes proposés,la Direction générale de la pro-grammation du M.A.S. préparera lastratégie d'action pour les dix pro-chaines années.

On définira le rôle des organismesconcernés du secteur privé et pu-blic. On établira des program-mes prioritaires à court et à moyenterme et on déterminera les créditsnécessaires à leur réalisation.

Il y aura concertation continue en-tre le ministère des Affaires socia-les, de l'Education, de l'Agricultu-re, des Consommateurs, Coopéra-tives et Institutions financières,les corporations professionnellesimpliquées, les Associations deconsommateurs et les dirigeants del'industrie alimentaire ainsi: queceux du commerce de l'alimenta-tion.

AU SE . ,EN

En mars dernier, le M.A.S. lançaitune vaste campagne de contre-publicité à nos habitudes alimen-taires, à l'usage du tabac et à l'a-

(suife en page 11)

Par: V, Gagnon

Le 16 août dernier, les pronostics tes pessimistesétaient de mise. Plusieurs congressistes estimaient quela de cotisations allaient entraîner une diminu-tion considérable du nombre de membres.

Tenez-vous bien! Les chiffres que j'ai en main, en ce 7novembre 1978, ont de quoi surprendre même les plusoptimistes d'entre nous. Ces chiffres me révèlent que,malgré la hausse de cotisation, malgré le conflit postal,seulement 68 membres de moins sont inscrits auSecrétariat général qu'à la même date en 1977.

Les régions de Rimouski, Trois-Rivières. St-Jean,Montréal-St-Jérôme-Outaouais, St-Hyacinthe et Côte-Nord ont des inscriptions remarquablement plus élevéesque l'an Bravo!

Je tiens à vous rappeler que c'est le 15 décembre pro-chain qu'est fixée la date limite oour le concours derecrutement.

A cette date, les secrétariats régions devront avoirfait parvenir au secrétariat général la liste des cercles quiont augmenté ou maintenu le nombre de leurs mem-bres.

Les prix qui seront tirés entre les cercles participants etpar la suite, entre les membres des cercles gagnants,sont: 1- un prix d'une valeur minimum de $250., 2- unabonnement à Décormag et possiblement un troisièmeprix.

Depuis le Congrès, la consigne a été respectée: on aparlé d'AFËAS. Grâce à ce travail, plus de femmesseront éclairées sur leurs responsabilités envers elles-mêmes, leur famille et la société! Plus de femmestravailleront à l'amélioration de leur milieu et de la condi-tion féminine. Bravo!

Continuez, le recrutement dure à Cannée longue àl'Aféas.

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carmen pelletier

"Tout ce qui fait, bien fait".

Par : Anita Hamel

Ce sont probablement les parolesqui décrivent le mieux celle queje considère comme une grandeamie. J'ai accepté de vous dévoi-ler la personnalité d'une femme quela plupart d'entre vous connaissez.J'ai eu la chance de travailler avecelle au plan de la fédération deSherbrooke, lorsqu'elle était pré-sidente. J'ai toujours admiré Car-men, cette dignité innée chez elle,sa ponctualité ainsi que cette cha-leur humaine qui la caractérisent.

Carmen Castonguay est née àAmesbury, Mass., un 29 juillet sousle signe du lion, d'où elle prendcette ténacité d'aller au bout dece qu'elle entreprend. Elle est l'aî-née d'une famille de trois filles.Je crois qu'elle a eu une enfancetrès heureuse, ayant des parentstrès humains et sensibles, d'où cet-te chaleur humaine qu'elle chercheà développer partout où elle oeu-vre.

Très tôt ses parents sont venuss'établir à Bromptonville et par lasuite à Sherbrooke. Après des étu-des à l'école normale de Sherbroo-ke et un brevet d'enseignement, el-le a enseigné dans un milieu ruralpendant deux ans et demi.

Mariée à François Pelletier en 1946,de ce mariage sont nés deux gar-çons : Alain et Michel qui aujour-d'hui sont mariés. Elle a deux bel-les-filles qui font son admiration etdeux petits-fils qu'elle adore, Fran-çois et Martin. Elle a fait la tenuede livres pour le commerce de sonpère et est devenue la collabora-trice de son mari lorsque celui-cien a fait l'acquisition.

Elle a milité dans son adolescenceà la J.E.C., à l'Amicale de l'écolenormale comme secrétaire, à lachorale paroissiale, secrétaire aucomité de parents, marguillère pen-dant trois ans et secrétaire de lafabrique ainsi qu'au conseil pasto-ral diocésain où elle a défendules idées des membres de l'AFEAS.

Elle est actuellement au conseild'administration du C.R.S.S.S. et àcelui de M.A.T.C.H., elle est mem-bre du comité consultatif du cen-tre éducatif de la femme. Mem-bre des C.E.D. depuis 1953, puisde l'Aféas depuis la fusion en 1966,elle a été secrétaire du cercle pen-dant quinze ans, directrice de sec-teur, vice-présidente à la fédéra-tion de Sherbrooke, puis présiden-

te pendant quatre (4) ans pour ac-céder plus haut, c'est-à-dire à l'exé-cutif provincial où elle a eu despostes différents de conseillère,vice-présidente, adjointe au comi-té finances-organisation pour fina-lement en devenir responsable. El-le fut déléguée de l'Aféas au C.O.F.C.C., aux organismes volontairesnationaux, à Match, Tourbec, etc.

Elle a suivi des cours de forma-tion sociale, des sessions d'anima-tion pour "femmes collaboratri-ces", des cours d'anglais et d'im-pôt. Carmen, femme au sourire fa-cile, qui sait féliciter et encoura-ger les autres, est réaliste devantles problèmes qu'elle peut facile-ment analyser dans une discussionavec un style direct et sans arrière-pensée; ce qui dénote une sincé-rité et un sens de justice pour tous,ce qui l'amena sans doute à fairedu bénévolat dans tous ces orga-nismes.

Ses goûts sont variés, elle aime lamusique instrumentale, classiqueet moderne, le chant, la nature etses beautés, les voyages, l'étude,l'actualité, la politique mais pardessus tout cela, il y a les réunionsfamiliales qui sont très importantespour elle. Elle a des aptitudes pourla couture, c'est pourquoi elle esttoujours d'une mise impeccable;elle fait une très bonne cuisine etelle a beaucoup de psychologie.

Elle n'aime pas du tout le laisser-aller, l'hypocrisie, l'injustice et ellea horreur des entrevues qui l'amè-nent à parler de sa vie personnellemais comme elle est toujours auservice des autres et qu'elle veutnous mettre à l'aise, elle s'y prêtede bonne grâce •

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Par : Gilles Corriveau (1)

C'est connu, depuis plus d'une dé-cennie, la société tente de rédui-re au minimum le travail physiquequotidien. Il suffit de regarder au-tour de nous pour constater la pro-lifération d'appareils électriques ouélectroniques qui veulent faciliternotre tâche. La publicité nous inci-te constamment, derrière l'étendardde l'aisance, de la facilité, à dimi-nuer notre implication physique audétriment (ça on ne le dit pas) denotre bien-être général. Cela voussurprend peut-être d'apprendrequ'il serait préférable pour notreorganisme de travailler plus fortphysiquement ?

Eh bien oui ! Il y a des avantagesà couper le gazon soi-même, à pel-leter l'entrée du garage, à se bros-ser les dents sans la brosse électri-que, à monter et descendre les es-caliers, à promener le chien, àchanger le poste de la télévisionsans utiliser la commande à dis-tance, et il y en a bien d'autres.

Le corps humain a été conçu pourbouger. C'est la seule machine qui,selon les experts, se casse si onne l'utilise pas. Bien plus, sonfonctionnement s'améliore fort ef-ficacement au fur et à mesure oùon l'utilise. Loin de l'endommager,l'usage l'entretient. Parlez-en à vosgrands-parents.(1) M. Gilles Corriveau est coordonnâtes de

Kino-Québec pour le Module Université duQuébec à Montréal (UQUAM)

La répercussion de l'utilisation ré-gulière du corps humain se traduit,pour les professionnels de l'activitéphysique (éducateurs physiques)du Québec, par une bonne condi-tion physique. Jetons un peu de lu-mière sur cette notion bien à lamode.

LA CONDITION PHYSIQUE?

Une bonne condition physique per-met à l'organisme d'accomplir lestâches quotidiennes avec vigueur,promptitude, sans fatigue excessi-ve. Plusieurs facteurs déterminentcette bonne condition physique.Un système de transport de l'oxygèneefficace permet de poursuivre, sansfatigue excessive, un effort physi-que le plus longtemps possible. Ce-ci se traduit par l'augmentation dela capacité de travail accompagnéed'une diminution de l'énergie re-quise. En somme l'organisme peuten faire plus et à meilleur marché.

Les activités oxygénantes commela marche, le jogging, le ski defond et plusieurs autres favorisentune plus grande et une meilleureassimilation de l'oxygène inspiré.

La force et l'endurance musculairespermettent d'effectuer sans cour-batures désagréables le lendemain,diverses tâches quotidiennes : dé-blayer l'entrée après une tempêtede neige; changer un pneu; trans-porter les sacs de nourriture; des-

cendre la tondeuse au sous-sol;l'été, les travaux de jardinage, etcombien d'autres. . .

La bonne condition physique favo-rise un pourcentage correct de tissusgraisseux dans le poids corporel. Unebonne condition physique résul-tant de la pratique régulière d'uneactivité physique favorisera le con-trôle du poids corporel. Les bis-cuits qui accompagnent le jus defruits au milieu de l'après-midi nelaisseront pas de séquelles désa-gréables chez une personne physi-quement active. La règle du con-trôle du poids est relativementsimple : consommer autant de ca-lories que la quantité ingurgitée.

Une bonne posture et le placementjuste du bassin facilitent l'exécutiondes mouvements (soulever uneboîte, fouiller les armoires, etc.)et réduisent le risque de blessureslors d'un travail physique. Combiende douleurs de dos (au niveau lom-baire) sont le résultat d'un mau-vais placement du bassin ? Et lesmaux dans le cou, causés par desépaules arrondies ?

Provenant d'une tonification mus-culaire adéquate, une posture cor-recte favorise le fonctionnementdes organes, réduit la fatigue,améliore la coordination, l'équili-bre et la mobilité des segments.

La condition physique d'un indi-vidu est aussi caractérisée par sa

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Kino-Québec est un programme duHaut-Commissariat a la Jeunesse.aux Loisirs et aux Sports pour con-tribuer à l'amélioration de la santédes québécois car le bia.s de l'ac-tivité physique. Son but ultime esîd'inciter la population à acauénr

de sames habitudes de vie com-portant une îormp a activité phys1-que.

Actuellement au Québec, environ20% de la population fait régul è-rement de I exercice C esî peuKmo-Québec veui redonne* auxquébécois le goût d mclure dansleur vie un effort pn/siaue quoti-dien agréable.

Le goût de l'act.v/ité pn^s'que çase développe et ça sacquiei fa-cilement On prend pis,sir a êtreactif. Observez dans votre entou-rage ceux qui ie sont. Ne dégagent-t-tls pas une certaine joie de vvre ?

capacité de relâchement et de relaxa-tion. Vous le savez, l'accumulationde tension nerveuse, provoque l'ex-aspération, les ulcères d'estomac,plusieurs troubles digestifs et biend'autres problèmes. Une bonnecondition physique réduit les ré-percussions sur l'organisme desstress de la vie courante. Elle per-met à un individu de recouvrer unétat salutaire de calme, de déten-te et d'oublier ses soucis quoti-diens.

En somme, c'est simple, une bon-ne condition physique rajoute dela vie à nos années.ET QUE

Vous comprenez maintenant l'im-portance d'une bonne conditionphysique, pourtant, vous doutez depouvoir y arriver. Vous êtes séden-taire depuis combien d'années ?5.. . 10... 15. . . 20 ans ? Il n'estjamais trop tard pour commencer.

Le plus difficile est d'en prendrel'habitude. Profitez et rechercheztoutes les activités qui s'offrent du-rant la journée. Marchez un peuplus, montez les escaliers au lieud'utiliser l'ascenseur, choisissezun loisir actif qui vous plaît (letennis, le ski de fond, le cyclisme,la raquette, la randonnée pédestreet il y en a d'autres). Vous verrezdans quelques semaines, vous au-rez développé des "automatismesd'activités physiques".

Pourquoi s'imposer des courbatu-res ? Commencez tranquillement.

L'activité physique ne représentepas une nouvelle forme d'esclava-ge. Souvenez-vous, il n'est pas né-cessaire que ce soit douloureuxpour être bénéfique, un sentimentde bien-être doit accompagner tou-te forme de dépense d'énergie.

LE DE LA

Les agences de publicité rendentla femme responsable d'environ80% des achats d'une famille. C'estelle qui voit au bien-être généraldes 'siens. Jour après jour elle lesnourrit, les habille, suggère desformes de loisirs, s'occupe des étu-des des plus jeunes, en somme,elle exerce une influence considé-rable. Pourquoi ne profiterait-ellepas de son statut reconnu pour fai-re prendre conscience à sa famille(le père aussi) de l'importance del'activité physique régulière ? Il esttout aussi indispensable pour l'en-fant qui grandit, de surveiller son

développement biologique autantque l'intellectuel. Elle entend unediscussion sur le sujet à la ra-dio, à la télévision, pourquoi ne lareprendrait-elle pas en familleau souper ? L'éducation familiale,c'est important, ne la conserve-t-onpas toute la vie ?

Les psychologues vous diront etvous le constatez tous les jours :les enfants imitent les parents. Pro-fitez-en, montrez-leur de bonneshabitudes de vie. Emmenez-lesprendre une marche, allez avec euxau terrain de jeux. Même si vousles trouvez plus calmes devant latélévision, ne sont-ils pas plusbeaux, plus rayonnants, remplisd'énergie après un exercice ? Etvotre mari. . . ?

Le slogan de Kino-Québec vous ie ditbien :

"Va jouer dehors"

(suite de la page 8)Les Québécois s'alimentent. . .

bus des médicaments. C'était lapremière suite concrète à la politi-que québécoise en matière de nu-trition.

Pour une fois que les rapports ouétudes ne demeurent pas sur lestablettes, il faut s'en réjouir. Es-pérons que dans les dix prochai-nes années, le gouvernement réa-lisera les objectifs qu'il s'est fixé.Peut-être que lentement, notre ali-mentation s'en trouvera améliorée.

Mais ie gouvernement aura beautravailler de beaux programmes quicoûteront des millions, il faut quel'individu accepte de changer sonalimentation, c'est comme Partici-pe-action ! Le M.A.S. nous a lancéun défi saurons-nous le relever ?

Source : Direction générale de la pla-nification du ministère des Affaires so-ciales. Une politique québécoise enmatière de nutrition, Ministère des af-faires sociales, mai 1977, 89 pages.

Pour obtenir gratuitement cette bro-chure, écrire au : Ministère des affairessociales, Service de la Diffusion, 1005Chenier, 5e étage, Ste-Foy, Québec.

Le dossier de ce mois traite de nosprincipales carences nutrïtionnelles etde notre surconsommation de certainsaliments, il complète la brochure inti-tulée "cju'est-ce qu'une alimentationéquilibée ?". . . dont quelques exem-plaires sont disponibles dans chacunde vos cercles.

Particulièrement au temps Fêtes,c'est le moment de se soucier de sonalimentation, n'hésitez donc pas à par-ticiper aux activités de votre cercle «

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Certes, nous avons nos plats favo-ris pour nos menus de Noël et duJour de l'an. Mais, il me sembleque ça ferait neuf, cette année,d'y apporter de la variété tout enrespectant les critères d'un bonmenu.

Il faut le dire, nous sommes main-tenant plus éveillées aux bonneshabitudes alimentaires qui sont denature à nous maintenir en santé.La prochaine étape à franchir con-sistera à mettre en pratique lesrecommandations du "Guide Ali-mentaire" qui suggère d'inclure àchacun de nos repas les alimentsde chacun des quatre groupes debase : lait et produits laitiers —pain et céréales —• fruits et légu-mes — viande et substituts.

A cette période de l'année, il estnormal de rechercher une alimen-tation plutôt "réchauffante" touten surveillant les excès de calo-ries. Puis c'est le bon temps desavourer aussi les fruits et légu-mes que vous avez congelés oumis en conserve. Et à l'occasion devos réceptions, le moment est bienchoisi pour faire goûter un metsmoins connu, un légume de saisonoublié; l'endive par exemple.

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Par Thérèse Nadeau

est dans l'air!tôt, ce sera le temps de renoueravec la tradition des joyeuxde et

Voici quelques critères qui vontsoutenir l'appétit de vos convivesà longueur d'année.

• Varier !es piafs : On peut fortbien préparer des menus avec desproduits courants en s'appliquantà les présenter d'une manière dif-férente.

• Varier les couleurs : Nous dé-vorons des yeux avant même d'a-valer la première bouchée. Le coupd'oeil que présentent les plats ou-vre l'appétit !

« Varier les textures: En général,il est plus appétissant de servir,dans un même repas, et des ali-ments tendres, et d'autres crous-tillants.

• Eviter une lourdeur excessive :Trop sucré ou trop gras, ce qui estdésagréable et difficile à digérer.Si le plat principal est une tourtiè-re, l'accompagner de légumes;

puis, prévoir un dessert léger.. .éviter les tartes, par exemple.

Personne n'ignore que "cuisiner"est un art; l'art de bien choisir, debien préparer, de bien proportion-ner. Mais, c'est souvent aussi l'artde se tirer d'affaire en tenant comp-te de nos moyens pécuniaires.

Au temps des Fêtes, nous sommestrop tentées de grever notre bud-get, parfois mince, pour offrir à nosinvités des mets recherchés. Se-ront-ils davantage appréciés ?Pourquoi vouloir éblouir les con-vives en préparant des repas com-pliqués qui sont de nature à nousénerver, et à nous fatiguer ou-tre mesure ? Il est préférable degarder notre énergie pour offrir ànos invités un accueil fait de cha-leur, d'amabilité et de sourire. Carvoilà l'hôtesse "admirée" !

Maintenant je vais vous décrire unmenu préparé en m'inspirant desquatre groupes de base suggéréspar le "Guide Alimentaire". Il va desoi que j'accorde une préférencemarquée pour les produits de cheznous.

Ce genre de menu vous donnera,j'en suis sûre, le goût de tenterd'autres essais avec vos recettesfavorites.

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L e'c* je est une ^ane-e ce ence->"ée Depuis 1Q"5 JT ricu^etu ché-r, _>i'~ère s ~s* or.^aj.t dans :ï eu;-ii,re "*i3taî''xhef> au Québec r-'u»de l-i product en 'rc^le CP l'end'vs dirait ^'automne et i tv^e,1.C e^ a Sî-C'et da-'-s !9 coT»te aeSou<sn~es que 's tectin^'je cu'îu-raie *"ar-çs,st s été ?cp'iai;se a ecbeauccuo oe stccès L "endue deSt-Clet se taille gradue'tçr.en» jn~

ça au rs/on des lécunes etrite que nous ! essayions <=t l'a-doptions.

(Reference Nutriguide»

M.

J'ai idenl.fié le groupe a qui ay-oartient chaque plat de ce menu.

Hors d'oeuvre : Carottes en bâton-nets (légume)

Entrée: Saîad? d'endives (légume)

: Potage Rougemont (fruit —légumes — viande)

Piaf principal : Dinde rôtie tradition-nelle servie avec r îz aux toréâtesi'céféaîes —• *ruit -— v'ande)

. Saîade délicieuse (fruits —légumes — oroduiîs laitîersï

: Navets en caisse avecpo's v'erts (légume)

Dessert : Mousse aux fra'ses. ''fruit— produits laitiers; —• Biscuits àia îarîne d'avoine (c

de .- 2 à 3 pou-ces x */2 de pouce et servit sur descubes de glace.

d'endives Nettcve»" les en-dives, !es aérai'e en feudie ou lescouper d'aoord en 4 dans le sensde la longueur puis en «norceauxd'environ 1 pouce de lorg. Bras-ser avec un peu de vinaigrette de

choix. On les rr-ange ainsi,

Par : Rachelle Cousineau

ia maison a son air de fêîe. L'ar-bre de Noël scintille de plaisir devantles enfants fascinés par les présentsqui répandenf, à pied, une my-riade de couleurs. La tourtière, la din-de et le Sf-Honoré attendent patiem-ment qu'on les convie au repas. Il n'ya plus qu'à décorer la tabie, derniergage de l'amour vous avez misà préparer le réveillon.

Pour ce faire, pourquoi ne pas s'enremettre à la nature. Il suffit deplanter une branche de bouleaudans un support pour fleurs (envente dans tous les grands maga-sins ou chez le fleuriste) et de ladéposer dans un joli plat en verrede deux ou trois pouces de profon-deur.

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ou encore garnies ae crevettes, depoires avocates ou de noisetteshachées fin

Roygemonf : Ingrédients (6portions) •

Pomme (fruit; 2Pomme de terre 4Poireau 1Oignon 1Branche de céleri 1Fond blanc de volaille 1.5 litresel — poivreMuscade — canelie 1 pincée

Méthode : Faire revenir sans co-loration du beurre les pommes.'fruit) et Ses légumes émincés.Ajouter le fond blanc et l'assaison-nement. Laisser mijoter jusqu'àcuisson des légumes (30 min). Pas-ser le potage au mélangeur élec-trique (blender). Verifier l'assai-sonnement. Servir chaud avec defines tranches de pomme (fruit)

Laissez ensuite libre cours à votreimagination et décorez la brancheselon votre fantaisie. On a choisiici des fruits de Noël (fraises etpommes) que l'on peut se procurerdans les magasins durant le tempsdes fêtes. Pour habiller la base, ona simplement déposé des grappesde raisins rouges et verts sur unlit de cèdre.

Si au hasard de ses voyages à lamer on a rapporté une tête decorail, celle-ci peut servir de ba-se. Il suffit de la déposer dans unjoli plat en verre de deux ou troispouces de profondeur dans lequelon met de l'eau. On dispose en-suite des oeillets rouges et deschrysanthèmes blancs dans les ori-fices du corail. Pour habiller labase, on dépose simplement quel-ques fleurs sur des branches desapin.

Et voilà, tout est prêt !xx^mimuiaa^M^f

traditionnelle : votre re-cette préférée.

Riz aux : (6 portions)

% de tasse de rizVa de céleri2 tasses d'eau bouillante, sel

I1/a de jus de tomate1 c. à thé de jus d'oignon2 c. à table de beurre

ChapelureMéthode : Cuire le riz et le célerià l'eau bouillante salée, ajouter lesjus de tomate et d'oignon, assai-sonner et verser dans un plat beur-ré. Saupoudrer de chapelure aubeurre, gratiner au four.

Salade délicieuse :1/2 concombre2 pommes2 bananes3 tomates

laitue

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sel — poivre — jus de citron2 pots de yogourt nature (4 oz)

Méthode : Couper le concombre endés, trancher finement les pommes,les bananes, et les tomates, saleret poivrer le concombre et les to-mates. Arroser les pommes et lesbananes de jus de citron. Dispo-ser sur un nid de laitue et couvrirlégèrement de yogourt frais.

Navets en caisse avec verts (6portions)

1 gros naveteau bouillante salée% de tasse de pois verts

Méthode : 1 Peler le navet 2, Tail-lez des caisses carrées (21/2 po.environ)3. Faites une cavité au cen-tre 4. Cuisez à l'eau bouillante 5.Quand les légumes sont cuits, rem-plissez la cavité de pois chauffés,

Remarque : Vous pouvez remplirla cavité des caisses d'autres lé-gumes : carottes en cubes, épi-nards, etc..,

Mousse aux fraises : (6 portions)1/2 tasse d'eau froide1 c. à table de jus citron

% tasse de lait écrémé en pou-dre

Quelques grains de sel% de tasse de sucre1 paquet (15 oz) de fraises tran-

chées et sucrées1 c. à table de jus de citron

Méthode : Mélanger eau. jus de ci-tron, lait écrémé en poudre et sel.Battre jusqu'à l'obtention de picsfermes, environ 5 minutes. Egout-ter fraises décongelées 10 minu-tes; conserver le sirop. Ajouter lesirop à la mousse. Mélanger frai-ses et 1 c. à table de jus de ci-tron; incorporer au mélange.

Bon appétit et Joyeux Noël ! «

:

Au moment de dresser la liste devos cadeaux des Fêtes pourquoi nepas accorder toute son importan-ce à "l'art culinaire" et enrubannerquelques recettes pour les offrirà vos meilleures amies ?

Appérififs :

Le temps des Fêtes favorise denombreuses rencontres. Des pa-rents et des amis vous arrivent à('improviste. Puis avant le repas,vous aimez leur offrir un appéritif.Voici une délicieuse recette.

achat ors d'expositionPar : L'Office de la protection du Consommateur

Noël ramène une série d'exposi-tions locales et régionales de tou-tes sortes. A cause de l'ambianceparticulière qui y règne, elles sontl'endroit privilégié pour offrir auxconsommateurs tous les biens ima-ginables à prix spécial.

Vous êtes évidemment libre devous laisser tenter, mais nous vousinvitons à bien réfléchir avant designer un contrat cour l'achat d'unbien quelconque. Car, une fois liéepar ce contrat, vous ne pourrez bé-néficier des dispositions de la Loide la protection du consommateurpour le faire annuler.

?

Parce que, une vente conclue à unmarché public ou à une expositionagricole ou commerciale n'est pasconsidérée comme une vente iti-nérante. La Loi de la protection duconsommateur est formelle à ce'sujet.

Par conséquent, le commerçant quivend ses produits dans une expo-sition n'est pas considéré commeun vendeur itinérant et ses activitésne sont pas régies par la Loi; iln'est pas tenu de fournir aux con-sommateurs un contrat conformeaux dispositions de la Loi de laprotection du consommateur com-me c'est le cas pour les vendeursitinérants.

Cela implique que vous ne béné-ficiez pas du droit d'annuler lecontrat à votre discrétion dans lescinq jours après que vous ayez eupossession du double du contrat.

Une exception toutefois : si votrecontrat est assorti d'un crédit ac-cessoire ou s'il s'agit d'un contratde vente à tempérament, il devraalors être conforme aux disposi-tions de la Loi de la protection duconsommateur et vous pourrez de-mander son annulation s'il compor-te une infraction à la loi.

VOS PRÉCAUTIONS !

Quand vous vous promènerez dansles allées des expositions, ne vouslaissez pas emporter par l'eupho-rie qui y règne. Rappelez-vous quevotre signature vous liera et que,sauf l'exception mentionnée, vousne pourrez bénéficier du secoursde la Loi de la protection du con-sommateur pour annuler ce con-trat.

Si vous êtes très tentée par un pro-duit qui est exposé, laissez vosnoms et adresse au commerçantafin qu'il vous rende visite à votredomicile. Ainsi :

— vous demanderez au vendeurde vous exhiber sa carte de re-présentant;

— il devra aussi vous fournir uncontrat conforme à la Soi de laprotection du consommateur,avec toutes les mentions obli-gatoires;

— vous aurez alors cinq jours àpartir du moment où vous se-rez en possession d'un dou-ble du contrat (en excluant lesamedi, le dimanche et lesjours fériés) pour annuler vo-tre contrat;

— si le vendeur va chez vous etque vous signez finalement uncontrat, vérifiez bien la date quiy est indiquée; elle doit êtrecelle de la signature du con-trat et non celle de la tenue del'exposition;

— enfin, veillez à ce que le com-merçant n'inscrive pas "vented'exposition" sur votre contratcar î! vous serait alors plus dif-ficile de le faire annuler dansles cinq jours de sa signature;en effet, vous devriez fournirune preuve testimoniale {par té-moin) pour attester que le con-trat a bien été conclu à votredomicile «

Lait grand Seigneur :

8 onces de lait8 onces de jus d'orange recons-

titué4 c. thé de Grand Marnier

Ajouter les ingrédients au lait Bienagiter. Servir immédiatement.Pour l'obtention d'un mélangemousseux, il est recommandé d'u-tiliser un mélangeur électrique *

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araPar : Suzanne H. Deniers

En 1959, mon mari et moi commencions l'exploi-tation d'un commerce. Nous n'avions pas d'argentpersonnel; notre seul atout était notre imagina-tion. . . L'achat à crédit de la maison tout commel'enregistrement du commerce se sont faits aunom de mon mari. Pourquoi ? En 1959, la ques-tion ne se posait même pas. Parallèlement, mesparents nous obligeaient, à notre mariage, à uncontrat en séparation de biens (je n'avais rien, jen'aurais rien). Je suivais sagement la voie tracéepar mon éducation : l'abnégation de ma personneau service de ma douce moitié. . .

Pourtant, malgré mon assimilation exemplaire ausein des normes de conduite qui m'étaient assi-gnées, je ressentais très jeune un malaise, une sorted'humiliation. Il n'était pas question pour moi, à cemoment là, de propriété ou de non propriété, maisje me sentais lésée et je ne comprenais pas la gra-tuité avec laquelle les gens, hommes ou femmes,déduisaient, comme si cela allait de soi, que c'était"l'homme" et l'homme "seul" qui réalisait, inventait,etc. . . Les clients me disaient : "Vous féliciterezvotre mari" — "Ah ! c'est votre mari qui a fait ce-la. . ." Comme si inéluctablement ils ne pouvaientpas penser qu'une femme réalise, ou même parti-cipe à une entreprise qui s'avérait une réussite.

J'avais canalisé trop d'imagination, trop d'énergiepour me soumettre passivement à ce jeu et j'aidonc commencé ma guerre personnelle. Je mesuis battue contre des moulins à vent, mes démar-ches étaient vaines. On me faisait croire que j'étaisdifférente, que mes revendications étaient charman-tes, que je vivais une crise sans aucun doute "tem-poraire", que depuis le temps des temps, cela sepassait comme ça pour la femme. Je constatais de

jour en jour mon "inexistence" et jusqu'à quel pointtout était structuré pour maintenir cette non exis-tence. . . Je m'éveillais à ma condition de femmeJe devais continuer mon travail "gratuitement", jen'avais pas le choix, c'était là ma seule façon desurvivre, moi et mes enfants. J'ai cru longtemps àl'incompétence des gens (comptables, avocats) queje consultais. Je sais aujourd'hui qu'il n'était pasquestion d'incompétence mais d'inertie, de désin-téressement. La femme devait se taire, laisser lechemin de la gloire libre, le balayer même pour lavenue de son mari génial, Imaginatif. Non. Il y avaittrop de rage et de passion en moi pour me soumet-tre. Et dire qu'en plus de cela on me disait : "vousles femmes, vous n'avez rien créé". . . "eh bien"pensais-je, y'a de quoi ! si tout a toujours été étouf-fé comme on le fait avec moi ! ..."

Aujourd'hui je détiens la plupart des actions d'unecompagnie qui ne vaut rien. Je loue de mon mari lecommerce que nous avons élaboré ensemble. Jepeux ainsi me payer un salaire. Mon mari m'a ven-du notre résidence en me versant une donation.En ce qui concerne le commerce, je ne suis paspropriétaire et je n'arrive pas à l'accepter. Je levois comme une injustice révoltante, comme uneexploitation impardonnable. Je considère avoir in-vesti une partie de moi-même, mon temps, monimagination, mon travail, tout en assumant pres-que seule la famille, c'est-à-dire quatre enfants,pour me retrouver sans sécurité à long terme, avectoujours la famille à charge, à la merci d'un chan-tage toujours possible. "Je vais vendre". . . "celane m'intéresse plus". . . et toutes les lois m'encla-vent dans cette situation, comme si elles avaientété précisément conçues pour me maintenir, moi,femme collaboratrice du mari, dans un état de dé-pendance «

desjardins

des

LÀ COOPÉRATION IN ACTION

desjardinssdes caisses populaires enracinées dans tous les milieux, autantde centres d'échanges profitables entre épargnants etemprunteurs

des institutions d'assurance-vie, d'assurance générale, defiducie, de crédit industriel, d'investissement.. .

autant de ressources, résultat de l'action commune de 3.5 millionsde membres, au service de chacun et de la collectivitéquébécoise

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Par : Annette V. Legault

CERCLE DE VARENNES (RÉGION DE SAINT-JEAN)

La Région de Saint-Jean a la grande joie de nousfaire part de la naissance., . d'un nouveau cercleen date du 13 juin dernier. Le soir de la fondation,vingt-deux personnes formaient le premier noyau.Et Madame Desbiens, présidente de la région, d'a-jouter : "Dix-sept des nouveaux membres se sontabonnés à "Femmes d'ici". Madame Denise Lavoiea accepté la présidence de ce nouveau cercle et ytravaille avec un conseil dynamique.

Déjà à la reprise des activités de septembre, lenombre de membres est passé à vingt-cinq, (25). Ilfaut dire qu'une campagne de recrutement avait étébien orchestrée. Le nouveau cercle s'est doté d'unbloc éducation qui fonctionne très bien.

A ce cercle, nous souhaitons non seulement de lachance car elle semble déjà leur sourire, maissurtout de l'enthousiasme pour mener à bien tou-tes leurs activités.

Que leur présence dans le milieu fasse de Varen-nes, un meilleur endroit où il fait bon vivre.

CERCLE DE SAINT-GUILLAUME (RÉGION DE NICOLET)

Que des jeunes de 5e année veuillent savoir ce quise passe à l'Aféas est sans doute un peu inusité.C'est pourtant ce qui est arrivé l'hiver dernier àSaint-Guillaume.

Mme Claire Masse, vice-présidente de ce cerclereçoit une invitation de la part d'un professeur de5e année, Madame Denise Boisvert. La vice-pré-sidente répond avec empressement à cet appel.Elle se retrouve en face de jeunes à la figure ré-jouie et intéressante.

La qualité des questions de son jeune auditoire(10 ans en moyenne) la surprend un peu. Je vousdonne des exemples de ces questions bien struc-turées et intelligentes :

— Qu'est-ce que l'Aféas ?

— De quelle façon fonctionne votre mouvement ?

— Combien avez-vous de membres dans la pa-roisse ? dans la province ?

— Les réunions sont-elles nombreuses ?

— Comment faites-vous pour vous grouper avecles membres des autres régions ?

— Que faites-vous pour vous faire connaître ?

—• Que faites-vous pour faire accepter vos de-mandes ?

— Avez-vous une assurance ?

Je comprends l'étonnement de Claire Masse. Il estréjouissant de voir tous les points d'interrogationque le mouvement Aféas a posé à ces jeunes.

C'est à mon avis, de l'éducation commencée debonne heure. Elle portera sans doute ses fruits.L'éveil des jeunes à cette forme d'engagementsocial me semble de bonne augure. Si nous ne lesretrouvons pas plus tard à l'Aféas, nous les ver-rons peut-être dans les comités d'école, de parentsou au milieu des loisirs.

Merci Claire de nous avoir fait part de ton heu-reuse aventure.

Si d'autres membres sont sollicités dans leur mi-lieu, j'ose espérer qu'elles relèveront le défi.

RÉGION DE MONT-LAURIER

Vers la fin du mois de juin, la Région de Mont-Laurier a tenu une soirée spéciale pour fêter etrendre hommage aux femmes de leur milieu quiapparaissaient au bottin : "Pendant que les hom-mes travaillaient, les femmes elles...".

Plus de trois cents participantes se sont jointespour chanter à ces dames le refrain de circonstan-ce "c'est votre tour de vous laisser parler d'amour".

Un parchemin, enjolivé de fleurs par Madame Fran-çoise Boisjoli, fut remis à chacune de ces da-mes en signe de gratitude, mentionnant dans quelsecteur d'activités elles avaient oeuvré. Commerançon de la gloire, elles ont eu à signer de nom-breux autographes, avec un sourire, une pa-tience et une amabilité qui en disaient long sur leurfaçon d'envisager la vie.

Merci à Gabrielle Loyer, pour ce communiqué.

Vous me retrouvez aujourd'hui a la fin de ehronï-Jque ear ï'ai besoin de votre a«de. Je me an peocomme ma saeur qui se lient au centre de ia famille^et ramasse ies nouvelles des uns et autres pour pou-"!voir 'es retransmettre aux autres. Voilà que depuis'•>on bon bout de temps, personne ne la visite, ne luiécrit ni ne lui téléphone Son de nouvelles estdevenu bien mince

Ma soeur plus que moi n'irwente car nojs ne sorti- imes pas journalistes. Aussi je me vois da>is l'obligation tde YOUS disputer un peu pour me néglïgei aîr»sî. Vite j

nouvelles pour cette rubrique : 1

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Par : Lise Girard-Leduc

- DE LA :

vous avez peut-être lu l'article intitulé "La guerren'est pas finie" dans le numéro de septembre 1978de la revue Actualité. Si oui, vous avez probablementsursauté aux propos rapportés de Mme Solange Ger-vais, présidente de l'AFEAS ! Rassurez-vous. . . cetarticle était rempli de tellement d'inexactitudes, defaussetés et d'affirmations gratuites que l'AFEAS,la Fédération des Femmes du Québec, la Librairiedes femmes, le Regroupement des femmes Québé-coises et les Têtes de pioches ont déposé, conjoin-tement, devant le Conseil de Presse du Québec,une plainte contre les auteurs de l'article. Nous vousinformerons des résultats obtenus.

- DE LA :

le Conseil du Statut de la Femme rendait public,le 23 octobre dernier, son rapport intitulé : "Pourles Québécoises : égalité et indépendance". Suiteà cette parution, les membres de l'Exécutif provin-cial de l'AFEAS participaient, les 28 et 29 octobre,à une rencontre des différents organismes fémininsdu Québec afin d'étudier les recommandations durapport. On a élaboré, lors de cette réunion, unestratégie d'action dont nous vous reparlerons dansles prochains numéros de "Femmes d'ici" si elleest adoptée par le conseil d'administration del'AFEAS (le conseil se réunit à la fin de novembre).Entre temps, nous vous invitons fortement à vousprocurer ce rapport en vente chez l'Editeur du Qué-bec au prix de $3.95.

- :

le 26 septembre dernier, l'AFEAS procédait au lan-

cement de la brochure "Quand le coeur et la têtesont en affaires" à Montréal. Cette brochure traitedes régimes matrimoniaux et des trois types d'entre-prises dans lesquelles la femme collaboratrice oeu-vre généralement. On y met surtout l'accent sur lerégime de la séparation de biens car ce régimeest encore très populaire au Québec et touche lagrande majorité des couples mariés possédant uneentreprise. Toutefois, nous consacrons égalementune partie aux régimes de la communauté de bienset de la société d'acquêts. Pour vous la procurer,il faudra peut-être attendre un peu. . . Ce fut si popu-laire qu'à peine un mois après la parution il n'enrestait aucune copie. On tente présentement de trou-ver une aide financière pour rééditer.

- ET :

les responsables régionales des commissions ainsique les responsables de l'action sociale recevaient,lors de la session des 31 octobre et 1er novembreà Montréal, une copie du dossier recherches et ac-tions pour 78-79, dossier préparé par le comité d'ac-tion sociale provincial et Mme Denise Blanchette.Le dossier propose des actions ou recherches con-crètes que vous pouvez entreprendre dans votre mi-lieu. Evidemment, on y traite de nos priorités pourcette année, soit : l'intégration de la femme au foyerau Régime des Rentes du Québec, l'élaboration d'uncours d'éducation à la vie de couple, l'éliminationdu sexisme dans les manuels scolaires et les mé-dia, la surveillance des tarifs des logements pourétudiants et l'utilisation rationnelle des soins desanté. Pour de plus amples informations, adressez-vous à vos responsables régionales des commissionsou de l'action sociale •

Avez-vous pensé GJe ' Femmes d'ici' ferait unbeau cadeau a quelqu'un qui vous est cher ? Bien'que notre revue s'adresse aux membres de l'Afeas.elle peut intéresser plus.eurs autres personnes àcause 6e la variété des sujets qui y sont traitésdans un style s'mple. facile à comprendre tout ensuscitant la réflexion. Pour quatre (4) dollars, c'estun beau cadeau.

je désire former ''Femme* é k/' en

ici. J'mdui la montant d«

d'un a» — *0 ï^mérss;.

>'44 OC i'abonnemenf 3

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Adressé à : Association Féminine d'Education etd'Action Sociale

180, est, bureau 200

Que H2X 1N6

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No.

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le voyage de noëet autres contesPar : Anne Pelletier

Chaque fois que j'entends le nom de Marie Noël,une vieille dame aux cheveux blancs et au douxsourire apparaît instantanément devant mes yeux.Qui ne connaît pas Marie Noël, cette poétessefrançaise aux vers naifs et fervents.

Marie Noël, née en 1883, vécut en Bourgogne, soli-taire, en contemplation avec la vie et son créateur.Etant une personne extrêmement sensible, jeunefille elle se trouvait laide; le fait de ne pas s'êtremariée l'a peut-être profondément marquée. Ons'étonne de retrouver dans ses poèmes, un senstrès aigu de l'amour maternel, des sentiments dela femme mariée : c'est que Marie Noël a ouvertson coeur, depuis sa plus tendre enfance, auxsentiments des autres, surtout ceux des pauvreset leur misère. Sa foi inébranlable éclate par tou-te son oeuvre. On ne peut qu'admirer cet amourdu sauveur si pur, si présent; un amour vécu toutle long de l'existence, malgré les obstacles qui sedressent sur la route.

Sa poésie, Marie Noël ne l'a pas seulement écriteen vers. Elle rédigea aussi une autobiographie etun recueil de contes : Le voyage de Noël et autrescontes. Comme le titre l'indique, ces contes se pas-sent à l'époque de Noël où tous et toutes, nous nepensons qu'à manger, bojre et recevoir des ca-deaux, une de nos fêtes où l'argent est notre Dieu.Non, ce Noël, c'est la célébration de l'Enfant-Jé-sus. Les personnages simples et émouvants de cescontes vivent intensément avec Dieu. Lire ce livrependant la préparation de la venue du Christ rafraî-chit l'âme mais surtout remet en question le sensque nous donnons à ce grand événement qu'estNoël.

A lire entre deux "party" «

"LE VOYAGE DE NOËL ET AUTRES CONTES" de MarieNoël idition Hock, 1949

: LAConcours 1978-79

A toutes ies dames de 18 ans et plus qui n'ontencore participé au concours pour le Prix YvetteRousseau, nous tenons à rappeler qui! en est en-core te-rps car le concours se termine le 14 fé-vrier 1979.

Les concurrentes doivent rédiger m de 10à 20 pages dactylographiées sur le thème de l'an-née.

Il n'est pas nécessaire d'avoir fait de longues étu-des pour participer au concours. Une approchepositive du sujet, la logique du développement, le

à quand la rééditionde la constitutionPar : Solange Gervais

L'année dernière dans cette chronique, nous vousannoncions que notre édition actuelle de la cons-titution, Règlements et Procédures était épuiséeet nous vous promettions une réédition pour 77-78.De plus, Lise Girard-Leduc, sec. gén., nous faisaitpart dans la chronique Aller-retour du mois de mars1978, du dépôt du rapport du comité ad hoc de larevision de la constitution au Conseil d'Administra-tion de novembre. Le C.A. de janvier a étudié etadopté ce rapport. Les présidentes des régions en-trevoyant plusieurs avis de motion venant des cer-cles, il fut décidé de ne pas rééditer avant septem-bre 1978. Le secrétariat a procédé à l'impressiondu texte corrigé (en tenant compte des avis de mo-tion adoptés en août 77) sur feuilles volantes et ona distribué une copie par cercle. Vous devez doncavoir recours à ce document et au procès-verbaldu congrès général 78 pour actualiser votre infor-mation.

Au congrès d'août 1978, le volumineux dossier dela Régie interne n'a pu être adopté au complet.Les déléguées ont donc voté l'autorisation de for-mer un comité spécial chargé de reviser tous lesrèglements; que les régions adressent d'ici deux(2) mois (16 octobre), au secrétariat général tou-tes leurs propositions d'amendements à ces ditsrèglements et qu'on tienne, en juin 1979, à l'occa-sion des journées d'études provinciales, un con-grès spécial pour étudier le nouveau texte des rè-glements.

Un nouveau comité des constitutions a été formé :il a commencé ses activités au milieu de l'autom-ne et déposera son rapport au prochain Conseild'administration pour permettre de préparer lecongrès général prévu à cette fin au début de juin1979.

Les avis de motion venant des Régions à leurcongrès annuel de mai 79, seront pris en consi-dération comme d'habitude mais nous souhaitonsardemment que les cercles et les Régions aient pus'exprimer dans les deux mois demandés dansla résolution votée au congrès général 78 afind'accélérer la 3e édition.

Un comité a été formé aussi pour étudier la Char-te : leur rapport a été déposé au Conseil d'admi-nistration de novembre qui a consacré une partiede ses délibérations à ce point •

réalisme dans la solution et l'originalité de la pen-sée ont en eux-mêmes et dans l'optique du PrixYvette Rousseau, une très grande valeur.

Poyr obtenir les règles du concours, adressez-vous à laCaisse Populaire la plus proche de chez vous, ou en-core à : Prix Yvette Rousseau, C.P. 1055, Succursale Dès-jardins, Montréal, H5B 1C2

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en clo.s

Sos

s. . .

Par : Lise Houle

II y a bientôt un an, l'Aféas lan-çait son volume "Pendant que lesnommes travaillaient, les femmeselles.,.". Ce titre faisait la unedes journaux et des émissions ra-diophoniques en février dernier.Pensez donc ! Mettre en lumière266 femmes qui ont participé àl'avancement du Québec dansonze secteurs d'activités différents,ce n'est pas tous les jours que detels événements se produisent.Cette recherche a eu l'heur deplaire à beaucoup de gens puis-que la majeure partie des 3000 vo-lumes imprimés sont maintenantécoulés.

Un an après son lancement, qu'ad-vient-il de cette recherche ? A-t-elletranquillement été reléguée aux ar-chives ? Est-ce là l'objectif quel'Aféas poursuivait ? Bien sûr quenon. Le volume est un documentde recherche constante. Il nousfaut' reprendre ces noms, les fai-re connaître et voir à ce qu'on» uti-lise chacune de ces données.

Nous devons convaincre journalis-tes, animateurs et recherchistes àla radio ou à la télévision que cet-te recherche est pour eux une sour-ce précieuse. L'Association, pouraider les média de Montréal, asorti six (6) noms de femmes avecleurs coordonnées accompagnésde suggestions pour réaliser uneémission ou un article. A ce docu-ment est aussi annexée une listede noms de femmes encore vivan-tes sans doute en mesure de té-moigner de leurs activités anté-rieures. Cette recherche peut êtreutilisée à mille fins, il suffit simple-ment de se creuser les méninges,de croire à une telle entrepriseet d'y mettre un peu de temps.

La responsable de la publicité peuts'adjoindre des personnes du con-seil du cercle qui ont un goût par-ticulier pour l'histoire. Ensemble,elles pourraient contacter des per-sonnes, ou envoyer des feuillets pu-blicitaires à des gens susceptibles

d'être intéressés par cette recher-che : écoles, bibliothèques, socié-tés historiques, rédacteur ou chefd'un journal local, professeur d'his-toire de son école, étudiants, mai-re, etc... La semaine du patrimoi-ne, des Fêtes de la Saint-Jean ouun anniversaire de fondation d'uneparoisse seraient des occasionsprivilégiées pour mettre en éviden-ce une de ces femmes.

Déjà dans les régions, des actionsont été entreprises. Le bulletin dela région du Saguenay-Lac-St-Jean a, au cours de l'année der-nière, exposé une série de biogra-phies à l'intérieur de leur rubri-que "visages de femmes". Cetterégion a aussi publié un re-cueil de biographies (43) de fem-mes qui ont marqué le sol sague-nayen, il s'intitule : "dans l'histoi-re. .. des femmes aussi... au Sa-guenay-Lac-St-Jean, volume 1 (1).Une petite brochure a aussi vu lejour dans la paroisse St-Narcissede la région deTrois-Rivières. Blan-dine Thibault y écrit elle-même sesmémoires (2).

Si ehez-vous quelque chose de par-ticulier s'est fait en rapport aveccette recherche (publication, lan-cement, etc.), dites-le aux respon-sables de la revue au secrétariatgénéral. Par le biais de "Femmesd'ici" tous les autres membres enseraient informés et profiteraientde vos expériences »

(1) Région eu Sagyenay Lac St-Jaan, Dansl'histoire. .. des femmes aussi. .. au $a-gaenay Lac St-Jeam, Vol. 1, Chieoufimi, Ed.Science Moderne, 1978, 170 pages. Dis-ponible au cutis- de $6.95 au Secrétariat del'Afias, 5S4 roe des Franciscaines, Chieou-timi. Que. (Tel. : 549-2312) su I» EditionsScience Wodarne» C.P. 1173 Chieoutimt,Québec

(2) Thibault B!andîn@, Mes souvenirs, ma vi@ma famill©, ma maisoR, Tmis-Kiviàr©s, Ed.du Bien Public, 1978, 16 pages. On peuts® procurer cette auto-biographie au coûtefe $1.50 à la Collection "Femmes d® eh®x-nous". Cercle Afeas St-Narciss», S4S ru®du l'Eglise, St-Narcisse, Comté Champlain,GOX2Y0

no 12Par : Yvette

HORIZONTALEMENT

1.—Plate-forme disposée en sailliesur une façade — poss.

2.— Fleuve de France — on enparle beaucoup dans la re-cherche "Femme collaboratri-ce", ce mot est toujours ac-compagné d'un deuxième.

3.— Pièce de bois, de métal ou depierre —• roue à gorge d'unepoulie.

4.— Pourvu d'un crochet — placesur la table

5.— Partie d'un théâtre — poss.— coups de baguettes.

6.— Poss. —i grosse pièce de bois— meuble.

7.—On retrouve ces abréviationsau bas d'une invitation — quia été consacré.

8.— Paré — solution colloïdale.9.—A L'AFEAS on s'emploie à les

faire connaître aux femmes —-volcan.

10.— Ancienne contrée de l'Asie mi-neure — qui a vu ou entendu.

11.—Obscure — rongeur.12.—Deux consonnes — instrument

de défense — demie de élever.

VERTICALEMENT

1.— Rangée de balustres.2.-— Nom donné aux souverains de

l'empire quichus du Pérou —circulaire.

3.-— Arme offensive à long manche-— instrument de musique.

4.— Femmes de mauvaises moeurs— trois.

5.—-Prince troyen — retrancher.6.— Deux voyelles —- difforme —

conjugaison.7.— Petit ruisseau — conforme à

la raison.8.—Règle double — fl. de France

— première femme.9.— Géants voraces — eminence.

10.— Dire qu'une chose n'existe pas— panneau déroulable en lat-tes de bois.

11.— Le deuxième mot qui accom-pagne celui que vous aveztrouvé à 2 horizontal.

12.—Art. simple — fille de Schoe-née roi de Schoenonte.

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