l’initiation : la démarche pédagogique

Démarche pédagogique adaptée

à la force athlétique

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Thierry ZAMBON Pédagogie adaptée FA

DEJEPS HMFA

ATTENTION copyright : Code de la propriété intellectuelle : Article L335-2

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Thierry ZAMBON

Sommaire :

1 : Introduction

2 : Les fondamentaux

3 : Les phases d'apprentissage technique

4 : Les méthodes et contenus pédagogiques

5 : La stagnation dans l'évolution technique

6 : Contenu du protocole initiatique

7 : Elaboration d’une séance type

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Pédagogie adaptée FA

ATTENTION copyright : interdiction d’utiliser toute diapos ou document pour autre que l’utilisation personnelle à l’appui des cours sans autorisation préalable écrite de l’auteur. Extrait du Code de la propriété intellectuelle : Article

L335-2 Des peines encourues pour le non respect du droit d'auteur : Toute édition d'écrits, de composition musicales, de dessins, de peinture ou toute autre production imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et

règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon. Toute contrefaçon est un délit. La contrefaçon en France d'ouvrages publiés en France ou à l’étranger est punie de deux ans d'emprisonnement et de 300.000 euros

d'amende.

1 : Introduction :

L’acquisition des principes élémentaires au cours de l’initiation

nécessite de la part de l’éducateur une procédure et un savoir-faire que

nous nommerons la démarche pédagogique.

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2: Les fondamentaux :

L’utilisation de charges additionnelles afin d’améliorer la force ne peut pas faire

l’économie d’une éducation fine des placements et de l’équilibre nécessaire

à la préservation de l’intégrité physique des individus et à l’efficacité de

leurs mouvements.

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L’éducation posturale:

Quoi de plus naturel dans la vie quotidienne que de ramasser un poids au sol ? Et

pourtant, aussi faible que la charge puisse être, beaucoup de personnes adoptent des

attitudes contre indiquées, souvent par habitudes ou par difficultés à se représenter leur

corps dans l’espace, par altération de leur schéma corporel. Au tout début, le soulevé de

charge dos plus ou moins « rond » ne provoque pas forcément de douleur, cependant,

ces mouvements répétés, vont engendrer au minimum une usure prématurée des

articulations vertébrales.

L’apprentissage de La Force Athlétique commence par le placement du dos (le

verrouillage de la charnière lombo-sacrée), c’est la pierre d’angle de l’apprentissage postural. L’erreur

la plus fréquemment observée est une attitude cyphotique, l’individu courbe le dos au

moment où il se baisse pour soulever une charge.

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Les principes d’action

Pour les plus jeunes athlètes, l’apprentissage du mouvement se fait toujours avec

un bâton ou une barre d’initiation (5 ou 8kg). Avant d’envisager un mouvement de porter,

l’apprenant doit savoir initialement placer son dos correctement.

Dès le départ, il sera nécessaire de faire comprendre qu’un porté doit être envisagé

par l’intervention et l’engagement de tout le corps dans l’action afin de répartir la charge

(aussi minime soit-elle) sur plusieurs groupes musculaires. Il faut créer des synergies

musculaires et se servir en premier lieu des « gros » groupes musculaires les plus forts

>> membres inférieurs (on comprend alors toute l’importance du renforcement des muscles extenseurs concernés).

La répétition du geste doit permettre

d’améliorer la sensibilité neuro-musculaire,

même si la vitesse d’exécution est lente.

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Thierry ZAMBON

2: Les fondamentaux :

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3: Les phases d'apprentissage technique :

L'information :

Elle permet d'appréhender, de connaître le

geste, de concevoir un projet d'action. Elle

se fait sur la base des expériences

antérieures, du niveau moteur, de la

capacité d'observation.

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Thierry ZAMBON

La coordination sommaire :

Elle s'obtient par les premiers essais

pratiques soutenus par des informations

verbales. Les essais sont caractérisés par

des efforts excessifs, en parties erronées et

saccadés. Le geste manque d'ampleur, il est

imprécis, la cadence est fausse..

Observations et

prise informations

Réponse adaptée

Ana

lyse

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3: Les phases d'apprentissage technique :

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Thierry ZAMBON

La coordination fine :

Elle marque une maîtrise gestuelle

améliorée avec une dépense

d'énergie adéquate. L'ampleur, la

cadence, la précision croissante,

et la fluidité des mouvements

caractérisent cette étape.

La consolidation :

Elle permet l'amélioration de la flexibilité et

une coordination raffinée à travers des

répétitions corrigées. Le geste est

exécuté avec succès même dans des

conditions difficiles. Il est précis,

constant, harmonieux.

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4 : Les méthodes et contenus pédagogiques :

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Méthode de travail différencié passif qui se fonde sur l'entraînement mental, les

observations, les informations verbales, le visionnage de films, de démonstrations…..

Méthode de travail différencié actif où les répétitions actives de la technique d'ensemble et

de ses composantes sont effectuées dans des conditions différentes (faciles, difficiles...)

Méthode répartie ou distribuée où l'apprentissage est interrompu par des pauses calculées.

Elle permet au processus de synthèse des protéines de progresser et provoque le phénomène

de réminiscence et celui de la surcompensation (ou apprentissage accru) qui induit une

amélioration après un arrêt.

Méthode massée où les apprentissages sont intensifs et ininterrompus. Elle est utile au début

d'un apprentissage visant la motricité sommaire. L'arrêt du travail est conseillé dès les premiers

signes de fatigue.

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Méthode globale : Le geste est appris dans sa totalité. Elle convient aux gestes simples et

aux sujets jeunes.

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Exemple au flexion de jambes :

Réalisation du mouvement technique complet à

charge légère

Exemple au soulevé de terre:

Réalisation du mouvement

technique complet à charge

légère

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Méthode analytique (1): Le geste est fractionné en phase allant du plus simple au

plus complexe (du connue vers l’inconnue). Elle convient à chaque fois que la méthode

globale est impossible ou pour mémoriser des actions précises et approfondir les

liaisons motrices (adolescents et adultes).

Thierry ZAMBON

Exemple au flexion de jambes :

1 : Effectuer des demi squats bras tendus

devant soit et remonter plusieurs fois

Lorsque la gestuelle est maitrisée >

2 : Effectuer des squats complet bras

tendus devant soit et remonter plusieurs fois

Lorsque la gestuelle est maitrisée>

3 : Effectuer des demi flexions d’arrachés et

remonter plusieurs fois


4 : Effectuer des flexions d’arrachés et

remonter plusieurs fois

5 : Faire au squat technique le même

protocole, puis augmenter très

progressivement la charge

1 2

3 4

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Thierry ZAMBON

1 2

3 4

5

Exemple au soulevé de terre:

1 : Créer un support permettant à un bâton

d’être juste au dessus des genoux :

apprentissage position fondamentale pour le

dos, et redresser le buste, reposer


2 : Effectuer la même chose avec une barre à

vide (adaptation de la hauteur possible)

Lorsque la gestuelle est maitrisée>

3 : Départ debout, « garde à vous ». Faire

glisser la barre ou bâton jusque au dessus des

genoux et remonter principe inverse.


4 : Même principe que précédemment, en

rajoutant le passage des genoux et la descente

jusque mi tibias, puis remonter en process

inverse


5 : Idem mais avec une charge très légère,

puis lorsque la gestuelle est maitrisée, faire le

mouvement technique

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Méthode analytique (2): Le geste est fractionné en phase allant du plus simple au

plus complexe (du connue vers l’inconnue). Elle convient à chaque fois que la méthode

globale est impossible ou pour mémoriser des actions précises et approfondir les

liaisons motrices (adolescents et adultes).



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Exemple au squat de la régulation du mouvement et

du choix de la stratégie pédagogiqueMéthode globale

Méth

od

e a

naly

tiqu

e

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5 : La stagnation dans l'évolution technique :

Se constate à tous les niveaux de savoir-faire (plateaux d'apprentissage). Il est possible

d'isoler quelques causes et remèdes à cette/ces situations :

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Le surmenage informatif. Il se manifeste

par un trop grand nombre d'informations

fourni au sujet et provoque une chute

brutale de la structure motrice. Il faut

réduire ce type d'informations.

La fatigue. Le travail technique intensif lié

à la fatigue physiologique provoque une

modification du seuil d'excitation induisant

la production d'intensités nerveuses plus

fortes. Cette situation provoque une

fatigue nerveuse et la chute des capacités

d'apprentissage. Ce phénomène

s'installant peu à peu, il faut contrôler le

déroulement du geste.

Le manque d'informations valides. Ici les

consignes et corrections ne sont pas "comprises". Il

faut contrôler le niveau de compréhension et de

vigilance.

Le manque de motivation. Il provient de

différentes causes (exercices trop faciles, trop

difficiles, échecs répétés, manque de variété dans

le travail...). Les solutions sont d'ordre

pédagogique.

Le manque de condition physique. Il faut plus

longtemps pour améliorer les qualités de bases

(Endurance, Vitesse, Force...) que pour apprendre

une quelconque technique. La discordance entre le

niveau technique et les capacités de performance

provoque des stagnations et même des

régressions.

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Les contrôles:

Pour apprécier l'évolution technique, il est absolument nécessaire de

juger l'efficacité des phases clés :

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Automatisation

Habilité

Vitesse d'exécution liée à la coordination

Ces appréciations ne peuvent se faire objectivement qu'à travers la prise en

compte de tests spécifiques ou visionnage de film à plusieurs vitesses de

déroulement par exemple.

Améliorer les qualités de base et les gestes techniques simultanément est indispensable.

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5 : La stagnation dans l'évolution technique :

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Avant la séance :

Questionner le pratiquant sur ses antécédents sportifs (de façon globale):

* S’il connaît, s’il a déjà vu et/ou pratiqué la force athlétique…

* Adapter la démarche d’initiation

* Demander si le débutant a pratiqué d’autres disciplines

* Dans une démarche volontaire ou pas (obligation du cycle scolaire ?…..)

Etablir le diagnostic / bilan journalier du pratiquant :

* Des défauts sont ils identifiés ?

* Des faiblesses physiques ?

* Des faiblesses techniques ?

* Les causes des faiblesses sont-elles bien déterminées ?

* Les moyens de remédiations ont-ils étaient choisis ou identifiés précédemment ?

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6 : Contenu du protocole initiatique / perfectionnement :

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Pendant la séance

La communication verbale

La communication non-verbale

Attitude globale :

✓ Encourager (renforcement positif)

✓ Expliquer ce que vous faîtes faire,

mais sans vous justifier.

✓ Expliquer l’apport pédagogique du

matériel (utilisé).

✓ Ne pas s’écouter parler

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Le déroulement général de la séance :

o Échauffement général

o Placement du dos

(mise en place d’éducatifs si la posture

n’est pas comprise)

o Échauffement spécifique

(progression dans les charges et

difficultés techniques)

o Corps de séance

o Étirements, retour au calme

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Prévenir les risquesce qui nécessite de :

- Être informé des antécédents médicaux,

blessures récentes…..

- Veiller au placement correct du dos

- Vérifier l’aménagement de l’espace de

pratique

- Apprendre à se « débarrasser » de la

barre si besoin est en toute sécurité

- Mettre en place la parade sécuritaire sur

chaque mouvement

- Ne pas se déplacer avec la barre, ne

pas se retourner avec la barre pour

regarder l’éducateur

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Il est essentiel de garder en tête

l’importance de la communication verbale

mais aussi non verbale :

* Choisir des mots et phrases simples qui

ont du sens pour un débutant

* Adopter des attitudes démonstratives

précises…

* Utiliser le plus possible des expressions

positives, éviter d’utiliser trop de phrases

contenant des négations du genre « ne

fais pas» (« N’arrondis pas ton dos », mais plutôt

« redresse ton dos… »)

Par ailleurs, lorsque vous expliquez ce

que vous faîtes faire, vous devez

argumenter mais sans pour autant vous

justifier dans tous les détails et mettre

l’accent sur le rôle du matériel utilisésurtout en terme de sécurité.

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Tout au long de l’apprentissage…:

L’apprentissage a pour but de construire de nouveaux programmes moteurs, les

progrès seront plus ou moins rapides en fonction des capacités de chacun mais

aussi en fonction de la capacité de l’éducateur à transmettre son savoir. Il lui

faudra:

- Organiser l’apprentissage (situations faciles à mettre en œuvre)

- Faire répéter la gestuelle, voire les consignes en même temps

- Varier les situations (mouvements d’assistance, de posture…)

- Inverser, de temps en temps, les rôles éducateurs - élèves

- Utiliser des outils pédagogiques variés et appropriés : la démonstration, le

repérage au sol…

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Arrière :

meilleure observation du déplacement des points d’appuis au sol….

De profil :

situation de la projection de barre sur les

appuis la barre, trajectoire de barre…

De face :

observation des déséquilibres latéraux,

écartement des mains sur la barre…

Observer depuis tous les angles : importance du placement de l’éducateur

¾ avant ou arrière :

ouverture et fermeture des angles

articulaires…

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Observer votre pratiquant sous différents angles est primordial pour bien voir

l’ensemble de ses placements, défauts…. Il faut donc se placer à différents endroit.

Toutefois, sur une vue à 45°, avec un œil entrainé, il est plus facile de voir

l’ensemble du mouvement et donc des défauts éventuels du pratiquant.

ArrièreVue globale

Sans les placements essentiels

AvantVue globale

Sans les placements essentiels

Observations :

- Placement pieds/Appuis sol

- Alignement épaules

- Placement dos

- Placement tête/regard

- Flexion

- ………

Observations :

- Appuis sol

- Placement épaules

- Placement dos


- Flexion

- …….

Observations :

- Appuis sol

- Placement dos


- Flexion

- …..


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Le débutant sollicite les extérocepteurs occasionnant une dépense d’énergie très important et

réduisant très vite la vigilance / attention car il se concentre à la fois sur des infos pertinentes

et non pertinentes ainsi que sur l’exécution du geste. De son coté l’expert utilise les

propriocepteurs (économie d’énergie, libération de l’attention).

Il faudra aussi:

- Porter une attention sur la fixation des appuis au sol : notion primordiale et réglementaire.

- Pas de charges lourdes, mais augmenter le ressenti du geste.

- Autoriser vos élèves à charger seulement lorsque le geste vous paraîtra correct : c’est

aussi un facteur de motivation.

- Faire ressentir le progrès (évolution entre les 2 situations).

- Encourager, animer, motiver.

- Canaliser les jeunes, préciser qu’il n’est pas question pour l’instant de match.

- Demander au débutant d’exprimer ce qu’il a compris (vérification pendant l’intervention)

- Encourager à poser des questions.

- Savoir que la vigilance et la concentration du débutant baisse après 45’-1h.

- Amener progressivement le débutant à acquérir des sensations.

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Dans le cadre de l’initiation:

➔ Eviter de spécialiser l’athlète trop vite.

➔ Étape par étape, mettre le débutant en situation de résolution de problème : ne pas

apporter de modèle et obliger le débutant à construire par lui-même la solution au

problème posé (recherche active, appropriation personnelle qui feront son savoir faire et son vécu).

Dans le cadre du perfectionnement:

➔ l’éducateur devra veiller à la qualité gestuelle.

➔ Souvent les athlètes recherche le maximum en terme de charge, au détriment de la

technique :

➢ Il en résultera une perte des repères : la technique disparaîtra assez vite ainsi

que tous les acquis (notamment schémas moteurs et posturaux).

➢ La pratique d’une mauvaise gestuelle pourra avoir des conséquences

traumatologiques.

➔Les mauvais placements risquent d’hypothéquer les objectifs de performance à

moyen ou long terme voire la carrière.

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Les contraintes journalières répétées au niveau du dos exigent une organisation des

postures corporelles permettant de répartir la charge sur l’ensemble du corps. Les

principes développés par la force athlétique permettent d’y répondre tout en

accompagnant le développement musculaire de soutien.

Cette discipline permet une augmentation des sensations de placement et une meilleure

prise de conscience du schéma corporel, développant ainsi une certaine forme

« d’intelligence posturale ».

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A côté de l’éducation posturale,

il est nécessaire de renforcer au minimum

la musculature du dos afin que les

contraintes s’exercent davantage sur un

système actif constitué par les muscles,

et moins sur un système passif constitué

par les articulations et les vertèbres.

Les gains de force permettront de conserver

une attitude corporelle correcte face à une charge croissante.

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7 : Elaboration d’une séance type :



L’échauffement : point capital pour garantir un entraînement optimal et/ou une

compétition dans de bonnes conditions. L’échauffement est le moyen d’harmoniser

l’ensemble des systèmes fonctionnels qui contribuent à déterminer la capacité de

performance.

En 3 étapes chronologiques :

*Échauffement proprioceptif et mobilisation articulaire

*Activation cardio pulmonaire ou échauffement général

*Sollicitation musculaire progressive ou échauffement spécifique

Le corps de séance: partie la plus vaste de l’entraînement. Votre (vos) objectif(s) qui va

(vont) conditionner le travail à effectuer. C’est donc la périodisation qui vous permettra

les choix d’exercices et leurs quantification.

Le retour au calme et étirements : trop souvent négligé, il exerce pourtant un rôle

essentiel pour créer des conditions de récupérations optimales.

C’est donc le moment idéal pour l’entraîneur de faire le point sur la séance, la compétition,

l’organisation l’entraînement prochain…

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Un paramètre reste primordial sur le retour au calme, les étirements et suspensions :

Les suspensions permettent d'étirer la colonne vertébrale afin de conserver l'hydrophilie

des disques inter vertébraux (préserver l'intégrité de l’athlète).

Les étirements sont indispensables pour redonner leur «longueur initiale» aux muscles.

Mais il faut rester prudent sur l’utilisation des étirements.

En fin de séance l’objectif est davantage la récupération que le gain de souplesse. Il faut

de ce fait se contenter de « remettre » à longueur le muscle et surtout pas essayer de

l’allonger. Cela pourrait occasionner des traumas relativement importants en fonction

de l’entraînement effectué.

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élimination des tensions augmentation de la mobilité articulaire

augmentation du bien-être général

prévention de la perte de souplesse

et de mobilité due à l'âge

amélioration de l'irrigation sanguine et du métabolisme musculaire

diminution des risques de traumatismes dus à la

raideur des tendons et des composantes du muscle

normalisation du tonus musculaire

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