l’inform’ eau - rappel.qc.ca · comment se le procurer? ... constante de m. côté. en fait, il...

6
L’inform’ EAU Juillet 2015 LE RAPPEL DEVIENT UNE COOPÉRATIVE DE SOLIDARITÉ EN PROTECTION DE L’EAU DANS CE NUMÉRO Le RAPPEL devient une coopérative de solidarité (1) Un nouveau guide pour contrer l’érosion des chemins forestiers (2) Présentation d’un membre (3) Projet du RAPPEL : restauration d’un milieu humide en marais filtrant (4) La berce du Caucase : une plante invasive dangereuse (5) Saviez-vous que? (6) MESSAGE AUX MEMBRES Afin de recevoir le bulletin L’inform’EAU à votre adresse courriel, il suffit de nous faire part de votre demande à rappel@rappel .qc.ca. Nous invitons toutes les associations à faire parvenir le présent numéro du bulletin de juillet 2015 à TOUS leurs membres individuellement et les inviter à s’abonner personnellement. Le site Web sera en reconstruction pendant quelques semaines. Il est possible que certaines pages ne puissent être accessibles. N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir des informations supplémentaires ou pour nous signaler toute préoccupation. Bonne lecture à tous! 1 Le 25 mai dernier, le RAPPEL a obtenu le statut de coopérative de solidarité en protection de l’eau, à la suite d’une décision unanime des membres lors de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 25 avril 2015. Ce changement vise notamment à faciliter la participation des membres actuels en éliminant la cotisation annuelle pour la remplacer par une souscription non récurrente. Il vise également à accueillir de nouveaux membres, dont les employés et divers autres collaborateurs. Le capital social ainsi constitué permettra de positionner la coopérative d'une manière plus dynamique en tant qu'entreprise d’économie sociale, dans le marché de plus en plus concurrentiel de la protection de l'environnement des lacs, des milieux humides et de l'ensemble des cours d'eau. Les objectifs visés par ce changement de statut au plan des opérations sont de développer de nouveaux supports et outils de prévention et de sensibilisation ainsi que d’élargir l’offre de services terrain, préventifs et curatifs, avec une équipe stable et solide, dans le cadre d’un plan d’affaires correspondant toujours mieux aux besoins des associations, des municipalités et des autres clientèles, dans la vision et en continuité de la mission du RAPPEL pré-coop. Les associations demeurent fortement majoritaires au conseil d’administration. Les autres catégories de membres qui ont été ajoutées sont les travailleurs et les producteurs (sous-traitant ou fournisseurs) ainsi que des membres de soutien. Tous les membres doivent être admis par le conseil d’administration. Les associations sont statutairement considérées comme membres utilisateurs de la coopérative. En conséquence, la cotisation annuelle a été remplacée par l’acquisition de parts de qualification remboursables, fixées à 200 $, soit 20 parts sociales de 10 $ chacune. Les membres utilisateurs profiteront en outre d’une tarification préférentielle sur les services rendus à l’association. (suite à la page 3)

Upload: dinhxuyen

Post on 15-Sep-2018

212 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

L’ i n f o r m ’ E A UJuillet 2015

LE RAPPEL DEVIENT UNE COOPÉRATIVE DE SOLIDARITÉ EN PROTECTION DE L’EAU

DANS CE NUMÉRO• Le RAPPEL devient une coopérative

de solidarité (1)• Un nouveau guide pour contrer

l’érosion des chemins forestiers (2)• Présentation d’un membre (3)• Projet du RAPPEL : restauration

d’un milieu humide en marais filtrant (4)

• La berce du Caucase : une plante invasive dangereuse (5)

• Saviez-vous que? (6)

MESSAGE AUX MEMBRES

Afin de recevoir le bulletin L’inform’EAU à votre adresse courriel, ilsuffit de nous faire part de votre demande à [email protected].

Nous invitons toutes les associations à faire parvenir le présentnuméro du bulletin de juillet 2015 à TOUS leurs membresindividuellement et les inviter à s’abonner personnellement.

Le site Web sera en reconstruction pendant quelques semaines. Ilest possible que certaines pages ne puissent être accessibles.

N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir des informationssupplémentaires ou pour nous signaler toute préoccupation.

Bonne lecture à tous!

1

Le 25 mai dernier, le RAPPEL a obtenu le statut de coopérative de solidarité en protection de l’eau, à la suited’une décision unanime des membres lors de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 25 avril 2015.

Ce changement vise notamment à faciliter la participation des membres actuels en éliminant la cotisationannuelle pour la remplacer par une souscription non récurrente. Il vise également à accueillir de nouveauxmembres, dont les employés et divers autres collaborateurs. Le capital social ainsi constitué permettra depositionner la coopérative d'une manière plus dynamique en tant qu'entreprise d’économie sociale, dans lemarché de plus en plus concurrentiel de la protection de l'environnement des lacs, des milieux humides et del'ensemble des cours d'eau. Les objectifs visés par ce changement de statut au plan des opérations sont dedévelopper de nouveaux supports et outils de prévention et de sensibilisation ainsi que d’élargir l’offre deservices terrain, préventifs et curatifs, avec une équipe stable et solide, dans le cadre d’un plan d’affairescorrespondant toujours mieux aux besoins des associations, des municipalités et des autres clientèles, dans lavision et en continuité de la mission du RAPPEL pré-coop.

Les associations demeurent fortement majoritaires au conseil d’administration. Les autres catégories demembres qui ont été ajoutées sont les travailleurs et les producteurs (sous-traitant ou fournisseurs) ainsi quedes membres de soutien. Tous les membres doivent être admis par le conseil d’administration.

Les associations sont statutairement considérées comme membres utilisateurs de la coopérative. Enconséquence, la cotisation annuelle a été remplacée par l’acquisition de parts de qualification remboursables,fixées à 200 $, soit 20 parts sociales de 10 $ chacune. Les membres utilisateurs profiteront en outre d’unetarification préférentielle sur les services rendus à l’association. (suite à la page 3)

L’inform’EAU

UN NOUVEAU GUIDE POUR CONTRER L’ÉROSION DES CHEMINS FORESTIERS – OUTIL INDISPENSABLE EN FORESTERIE

Ce nouveau guide, qui présente une série de techniques novatrices pour contrer l’érosion des cheminsforestiers, est destiné aux propriétaires des lots privés, aux groupements forestiers, aux firmesd’ingénieurs forestiers conseils et autres organismes forestiers, aux entrepreneurs effectuant destravaux de voirie et aux compagnies d’exploitation forestière.

COMMENT SE LE PROCURER?

Le guide est disponible au coût de 15$ pour lesmembres du RAPPEL et au coût de 20$ pour lesnon-membres (taxes incluses).Des frais de transport peuvent s’ajouter.

Pour vous procurer votre copie :

Téléphone : 819-564-9426Courriel : [email protected]

Les pluies torrentielles de plus en plusfréquentes et puissantes, liées aux changementsclimatiques, menacent sérieusement la stabilitéde certains chemins forestiers qui n’ont pas étéconçus pour leur résister. Cette nouvelle réalitéoccasionne, d’une part, une détérioration desréseaux d’accès au territoire forestier et, d’autrepart, un apport massif de sédiments et denutriments dans les cours d’eau, les lacs et lesmilieux humides. C’est dans ce contexte que leRAPPEL a réalisé le guide pour contrer l’érosiondans les chemins forestiers.

LE CONTENU DU GUIDE

Le guide énonce d’abord les principes de basepour comprendre et pour contrer l’érosion. Ilprésente ensuite une série de recommandations,sous forme de fiches techniques, qui permettentla construction et l’entretien de chemin forestierdurables qui répondent aux normesenvironnementales de la certification du ForestStewardship Council (FSC).

Le guide est divisé en deux sections, soitl’aménagement des fossés et l’aménagement dela surface de roulement.Chaque fiche comprend :• la fonction de la technique présentée• les détails techniques• des conseils pratiques• des illustrations et/ou des photographies

issues des sites terrain où les techniques ontété expérimentées.

2

L’inform’EAU

LE RAPPEL DEVIENT UNE COOPÉRATIVE (SUITE)

M. Roch Côté (droite) lors de la remise dutrophée du bénévole par excellence 2014,accompagné de Bernard Mercier (gauche),biologiste au RAPPEL.

3

M. Roch Côté, membre de l’Association Protectrice du

Lac d’Argent (Dudswell), a grandement contribué à

l’amélioration de la qualité de l’eau de son lac en se

dévouant à un projet de restauration d’un cours d’eau.

Le ruisseau du 8e Rang, principal tributaire du lac

d’Argent, était aux prises avec d’importants problèmes

d’érosion à la suite de son redressement à des fins de

drainage agricole dans les années 50. Le projet de

restauration du ruisseau du 8e Rang, d’une valeur de

75 000 $, visait à renaturaliser et à stabiliser les berges

du ruisseau afin que l’eau s’écoulant vers le lac soit de

meilleure qualité. Plusieurs interventions ont été

réalisées dans le cadre de ce projet comme le contrôle

du castor, la plantation de plus de 550 arbres et 5 500

boutures, l’installation de boudins de coco en pied de

berge, l’aménagement de seuils en bois et le

reprofilage et l’enrochement des berges les plus

érodées. Ce projet chapeauté par le RAPPEL a été un

grand succès en grande partie grâce à l’implication

constante de M. Côté. En fait, il a participé à la

réalisation des demandes de subvention, rencontrer les

partenaires, trouver des fonds en plus de participer à

tous les travaux terrains. Il a également prêté son

garage et son terrain pour entreposer du matériel, son

tracteur, sa chargeuse ainsi qu’un vtt et une remorque.

La contribution en nature de M. Côté au projet est

évaluée à 6 300 $.

Les efforts de Roch Côté, son

enthousiasme et son haut degré

d’implication ont été reconnus lors de la

journée des associations au cours de

laquelle on lui a remis le trophée du

bénévole par excellence de 2014. Le cas

de M. Côté est un très bel exemple dans

lequel la volonté d’un membre riverain a

contribué à améliorer la qualité de son

lac.

PRÉSENTATION D’UN MEMBRE – ROCH CÔTÉ

Par ailleurs, toute personne, membre ou non d'une association peut également, à titre personnel,souscrire à la coopérative en tant que membre de soutien, en faisant l’acquisition de parts dequalification fixées à 50$ (5 parts sociales de 10 $), également remboursables. Tous les membrespeuvent aussi faire l’acquisition d’autres parts sociales, par tranche de 10 $, pour accélérer ledéveloppement ainsi que le rayonnement de leur coopérative.

Nous espérons réunir le plus grand nombre possible d’associations pour que notre nouvellecoopérative devienne rapidement une référence significative dans son secteur d'activité au sein del'économie sociale, en appui au travail des nombreux bénévoles qui y consacrent des effortsconsidérables depuis plusieurs années.

Avec la solidarité et la coopération, nous comptons faire une différence !

L’inform’EAU

RESTAURATION D’UN MILIEU HUMIDE EN MARAIS FILTRANTEN COLLABORATION AVEC L’ACBVLB

Projet du RAPPEL

Localisation : Bromont

Plan d’eau : Marais Bromont

Association : Association Action Conservation

du Bassin Versant du lac Bromont

UNE PLANTATION AVEC LES BÉNÉVOLES DE

L’ENTREPRISE GENERAL ELECTRIC BROMONT

Plusieurs bénévoles du comité d’entraide à la

Communauté de General Electric Bromont se sont

mobilisés pour la journée de plantation du 14 mai

2015. Ce sont ces bénévoles qui ont fait de cette

journée un succès en complétant la plantation en un

temps record! Un énorme merci leur est destiné.

De nombreuses espèces indigènes adaptées à

l’environnement d’un marais filtrant ont été plantées

lors de cette journée :

• 2 espèces d’arbres (érable rouge et chêne rouge

d’Amérique)

• 11 espèces d’arbustes (aronia noir, célaphante

occidentale, diervillée chèvre-feuille, chèvre-feuille

du Canada, myrique beaumier, physocarpe à feuilles

d’Obier, ronce odorante, sureau du Canada, sureau

pubescent, viorne cassinoïde et viorne trilobée)

• 8 espèces d’herbacées de marais (calla des marais,

calamagrostide du Canada, scirpe des marais, iris

versicolore, pontédérie à feuilles cordées, scirpe

fluviatile, sagittaire à larges feuilles et quenouilles).

UN TRONÇON DE RUE PROBLÉMATIQUE…

Étant soumis à des épisodes d’inondation

récurrents, un tronçon de la rue de l’Horizon à

Bromont posait problème depuis plusieurs années.

Une décision drastique a dû être prise par la

municipalité : procéder à l’enlèvement du tronçon.

L’Association Action Conservation du Bassin Versant

du Lac Bromont (ACBVLB) a fait appel au RAPPEL

pour l’élaboration d’un plan de revalorisation et de

renaturalisation du site. Lors d’une visite sur le

terrain au printemps 2014, le RAPPEL a constaté

qu’il était possible d’améliorer les travaux en

aménageant un marais filtrant à écoulement de

surface qui permettrait de filtrer l’eau provenant des

fossés avoisinants. Les travaux d’aménagement du

marais filtrant ont donc eu lieu à l’automne 2014.

4

Photo 1 : Plantation au marais Bromont

Merci à tous les généreux bénévoles de GE Bromont qui ont participé au projet!

Photo 2 : L’équipe du RAPPEL et les bénévoles lors de la plantation du 14 mai 2015

L’inform’EAU

LA BERCE DU CAUCASEUNE PLANTE INVASIVE DANGEREUSE

5

La berce du Caucase, plante vivace imposante pouvant mesurer jusqu’à 5 mètres de haut, à été introduitedans certains aménagements paysagers dans les années 1990 pour son aspect attrayant. Toutefois, malgréson aspect majestueux et spectaculaire, la berce du Caucase est une plante envahissante aux propriétéstoxiques qui peut être dommageable autant pour la santé humaine que pour la biodiversité.

Comment se manifestent leseffets toxiques de la berce duCaucase?Les toxines de la berce du Caucase, seretrouvant dans sa sève, sont activées par lesrayons ultraviolets du soleil. Si le contact avecla sève est d’abord indolore, son activationlorsqu’exposée au soleil peut causer desbrûlures très intenses sur la peau. Mêmeaprès la guérison, la région affectée peutgarder des taches brunes pendant des mois etla peau peut également rester sensible ausoleil.

Une diminution de la biodiversitéEn plus de porter atteinte à la santé humaine, la berce du Caucase contribue également à diminuer labiodiversité floristique. C’est en effet une plante envahissante qui se propage très facilement à l’aide de sesnombreuses graines et à l’aide de ses racines qui peuvent produire de nouvelles tiges. Son feuillage dense etélevé produit de l’ombre aux autres plantes, les empêchant ainsi de germer et de croître.

Où retrouve-t-on la berce du Caucase et quoi faire lorsqu’on l’aperçoit?Cette plante se retrouve principalement près des fossés, des ruisseaux et des rivières. Une inspection de ceslieux tôt au printemps peut limiter la propagation de la plante. Dans la mesure du possible, il faut éliminer laplante et détruire sa repousse. Pour se faire, il importe de porter des équipements adéquats (voir le lien ci-dessous du ministère de la Santé et Service sociaux du Québec) lors de l’arrachage pour éviter d’entrer encontact avec la sève.

Pour bien identifier la berce du Caucase, pour ses effets, pour la signaler ou s’en débarrasser :

http://www.mddep.gouv.qc.ca/biodiversite/nuisibles/berce-caucase/index.htm http://www.msss.gouv.qc.ca/sujets/santepub/environnement/index.php?berce-du-caucase

L’inform’EAUPage 6

Vous avez des articles intéressants qui pourraient être publiés dans le bulletin? Vous désirez partager vos expériences ou simplement nous donner des nouvelles de votre association. Communiquez avec :

France BourgouinAgente de développement et communicationRAPPELTéléphone : 819 564-9426 Courriel : [email protected]

Et n’oubliez pas d’aller nous rendre visite sur notre page Facebooket sur notre site internet www.rappel.qc.ca!

6

Préservons l’ombre en zone littorale!

Une rive aménagée artificiellement,présentant une faible densité végétalenaturelle, mène au réchauffement excessifde l’eau et à une réduction de l’oxygènedissous. Conséquemment, les espèces depoissons plus sensibles disparaissent auprofit d’espèces plus tolérantes et moinsdésirables.

Au contraire, une rive naturelle créée del’ombre dans la zone littorale et conserve laqualité des frayères. L’ombre et l’eaufraiche favorise ainsi la présence depoissons d’intérêt pour la pêche et unediversité d’espèces fauniques.[Source : http://www.qc.dfo-mpo.gc.ca/habitat-habitat/documents/CULTIVER_FR.pdf]

SAVIEZ-VOUS QUE ?