l'étude de paysage en géographie

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Les pratiques langagières en 6 e – Un réseau, un projet L’étude de paysage en géographie Par Stéphane Chauvin, Christophe Desquesnes INTRODUCTION : RESITUER LÉTUDE DU PAYSAGE DANS LA DISCIPLINE L’étude de paysage constitue un des thèmes majeurs à développer en géographie en particulier en 6 e . En 6 e , on s’attache à faire comprendre qu’un paysage est l’interaction entre le milieu naturel et l’action de l’homme sur ce milieu naturel (notion d’aménagement). L’action de l’homme étant à considérer sur le court comme sur le long terme : un paysage évolue. L’apport d’éléments extérieurs est nécessaire pour comprendre un paysage (apport d’éléments cartographiques, climatiques et topographiques, historiques et sociologiques…). L’étude de paysage nécessite une méthode qui peut se décliner comme suit. La présentation Définir la manière dont a été prise la photographie : prise au sol, aérienne verticale, oblique…, satellite… Définir l’endroit où a été prise la photographie : emboîtement d’échelles pour affiner une localisation (continent, pays, lieu précis…) : l’étude d’un paysage est une étude d’un lieu précis. La description La mise en place d’un vocabulaire spécifique. Identification des éléments naturels : relief, hydrographie, végétation… Identification des éléments sociaux : habitat, utilisation des sols, nature de l’activité, communications… Cette description s’organise dans le cas d’une image fixe par le repérage de plans (1 er plan, second plan, arrière-plan…) ou par zones (en haut à droite, en bas à gauche…) qui correspondent à des unités paysagères observables. L’interprétation Expliquer le paysage (si besoin avec des éléments extérieurs) Mise en relation des éléments naturels et sociaux : le paysage est une résultante d’une interaction entre le milieu naturel et l’action de l’homme. Le paysage n’est pas figé, il est le résultat d’actions passées et il est continuellement en mutation sous l’effet des éléments naturels ou de l’action humaine. La schématisation Identifier les différentes unités paysagères observables. Les mettre en relation, créer du lien et du sens dans un paysage. Partir du cas particulier pour arriver à une forme de généralisation permettant la schématisation. Remarque : ce travail géographique est au programme du cycle 3. Dans le cadre de l’atelier de pratiques d’écriture, les deux derniers points n’ont pas été abordés. C’est à l’intérieur du bloc disciplinaire qu’ils peuvent être exploités. Collège Les Provinces Cherbourg-Octeville – 2009 1

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Les pratiques langagières en 6e – Un réseau, un projet

L’étude de paysage en géographiePar Stéphane Chauvin, Christophe Desquesnes

INTRODUCTION : RESITUER L’ÉTUDE DU PAYSAGE DANS LA DISCIPLINE

L’étude de paysage constitue un des thèmes majeurs à développer en géographie en particulier en 6e.En 6e, on s’attache à faire comprendre qu’un paysage est l’interaction entre le milieu naturel et l’action de l’homme sur ce milieu naturel (notion d’aménagement). L’action de l’homme étant à considérer sur le court comme sur le long terme : un paysage évolue.L’apport d’éléments extérieurs est nécessaire pour comprendre un paysage (apport d’éléments cartographiques, climatiques et topographiques, historiques et sociologiques…).

L’étude de paysage nécessite une méthode qui peut se décliner comme suit.

La présentation

Définir la manière dont a été prise la photographie : prise au sol, aérienne verticale, oblique…, satellite…Définir l’endroit où a été prise la photographie : emboîtement d’échelles pour affiner une localisation (continent, pays, lieu précis…) : l’étude d’un paysage est une étude d’un lieu précis.

La description

La mise en place d’un vocabulaire spécifique.Identification des éléments naturels : relief, hydrographie, végétation…Identification des éléments sociaux : habitat, utilisation des sols, nature de l’activité, communications…Cette description s’organise dans le cas d’une image fixe par le repérage de plans (1er plan, second plan, arrière-plan…) ou par zones (en haut à droite, en bas à gauche…) qui correspondent à des unités paysagères observables.

L’interprétationExpliquer le paysage (si besoin avec des éléments extérieurs)

Mise en relation des éléments naturels et sociaux : le paysage est une résultante d’une interaction entre le milieu naturel et l’action de l’homme.Le paysage n’est pas figé, il est le résultat d’actions passées et il est continuellement en mutation sous l’effet des éléments naturels ou de l’action humaine.

La schématisation

Identifier les différentes unités paysagères observables.Les mettre en relation, créer du lien et du sens dans un paysage.Partir du cas particulier pour arriver à une forme de généralisation permettant la schématisation.

Remarque : ce travail géographique est au programme du cycle 3.

Dans le cadre de l’atelier de pratiques d’écriture, les deux derniers points n’ont pas été abordés. C’est à l’intérieur du bloc disciplinaire qu’ils peuvent être exploités.

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ORGANISATION DE LA SÉQUENCE

Séance 1. Travail autour de la notion de paysage + écrit initial

Objectifs transdisciplinaires

• Présentation du thème de l’atelier.• Créer une dynamique de travail pour souder ce nouveau groupe d'élèves.

Objectifs disciplinaires

• Chercher une définition du paysage.• Rédiger un écrit initial sur un paysage commun.

1. Cadrage du nouveau groupe

Disposition de la table en U/présentation individuelle… nom, prénom, classe…Rappel des objectifs de l’atelier écriture.

2. Une définition du paysage

Chacun écrit sa propre définition sur une feuille A3 qui est affichée au tableau puis lue à voix haute puis discussion autour de la notion de paysage…

Quelques exemples

Qu’est-ce qu’un paysage ? Définitions d’élèves

Paysage : c’est ce que l’on voit. Il a de la végétation, le paysage urbain, le désert, la mer.

Paysage : ça montre la nature. Exemple : un coucher de soleil, ça peut être sur une photo, un tableau, une carte même sur les calendriers… mais on peut aussi voir des paysages de vue, ex. : en regardant par la fenêtre.

Un paysage, c’est quelque chose que l’on voit dans le ciel, dans les champs, dans l’eau…

Tout ce qu’il y a autour et dedans. Ce qui est loin et joli. Quelque chose qu’on aime bien regarder.

Un paysage est un milieu naturel comme des montagnes ou des prés. Un paysage est une belle vue de la nature.

Définition d’un paysage : c’est un endroit où il y a des maisons. Un paysage, c’est un endroit où il y a des paysans, c’est aussi un endroit où il y a des arbres, des maisons

Paysage : c’est un endroit qu’on voit de loin, qui est beau à regarder. Cet endroit peut être entouré de bâtiments ou de végétation.

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Les paysages sont de petits endroits où il n’y a pas de voitures ni de scooters. Pour moi, c’est un endroit « qui n’a rien » à part de toutes petites maisons où il n’y a pas de rues.

Un paysage est une vue sur quelque chose. C’est aussi de la végétation et des animaux. Cela peut être souvent très beau.

Discussion sur les définitions proposées

Notion de « beau » ce qui est « naturel », ce qui est humain, portion d’espace.Une définition en commun qui doit faire comprendre qu’un paysage est une portion d’espace dans un lieu précis, il est une résultante d’une interaction entre le milieu naturel et l’action de l’homme et que son étude doit être la plus objective possible et qu’elle nécessite une méthode, le regard du géographe est un regard affûté de l’espace observable, les considérations esthétiques ne sont pas prises en compte. Il s’agit ici de préparer l’élève à une posture par rapport à son objectif d’écriture.

3. Rédaction d’un écrit initial individuel sur la description d’un paysage

Le paysage face au collège côté mer.Consigne de la part de l’enseignant : décrivez ce que vous voyez.

À la lecture des productions :– pas d'écrits subjectifs, énumération sans aucune organisation, textes souvent au kilomètre ;– pas de plans clairement définis ;– vocabulaire géographique pauvre.

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Séance 2

Objectifs : étoffer son écrit initial (non corrigé par le professeur) = préparation de l’écrit intermédiaire.

Activité 1 : comparaison des descriptions (travail en binôme)

À partir de l’écrit primaireChaque binôme doit identifier et nommer sur la photographie les différents éléments du paysage.Premier travail de tri sur ce que l’on garde, ce que l’on élimine et pourquoi.

Activité 2 : travail en binôme avec une liste de vocabulaire fournie par le professeur

• Définir brièvement le vocabulaire spécifique propre à ce paysageIci deux champs lexicaux :– un vocabulaire propre à la géographie plutôt urbaine (immeubles, tours, quartiers) ;– un vocabulaire propre à l’aménagement des littoraux (ports, digue…).• Le vocabulaire est écrit de façon organisée au tableau.Nouveau travail en binôme avec pour objectif de localiser directement sur la photographie les nouveaux éléments donnés.

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rade

église

jardins

mer

digue

port

rade

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Possibilité de faire écrire à nouveau les élèves : écrit intermédiaire

Second écrit

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Analyse des écrits intermédiaires

Mise en évidence des progrès :– description plus longue ;– vocabulaire plus riche ;– photographie présentée.

Mise en évidence des problèmes à partir des écrits intermédiaires des élèves :– nécessité de présenter le paysage (localisation, endroit et axe de la prise de vue) ;– la description est une simple énumération à partir de laquelle il est difficile d’imaginer le paysage. Ce qui traduit un manque d’organisation.

Réflexion autour de comment organiser une description :– la description par plans ;– la description par zones.

Séance 3

Activité 3 : travail autour de la présentation de la photographie

Règle 1 : la présentation

Les questions à se poserInformation nouvelle à rédiger pour l’introduiredans sa description.

1. Il faut indiquer où la photographie a été prise.Précisez alors le pays et le lieu précis.

…………………………………………………………..…………………………………………………………..

2. Regardez le doc 2 de la page 187…Il faut préciser l’endroit de la prise de vue.

…………………………………………………………..…………………………………………………………..

3. Regardez le doc 3 de la page 187…Il faut préciser l’axe de la prise de vue.

…………………………………………………………..……………………………………………………….....

Règle 2 : mieux organiser sa descriptionDescription par plans Description par zonesJe dois définir des plans qui correspondent à la distance par rapport au photographe.

Je dois définir des zones à l’intérieur des plans simplement en les localisant par des indicateurs de repérage (église, immeubles, arbres…).

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Recherche des plans : lignes directrices + codage sur la photographie avec transparents sur la photographie.Travail de comparaison sur les productions d’élèves (associés en binôme), l’idée étant que, si les plans trouvés par les élèves se ressemblent, cela veut dire qu’ils ont intuitivement défini des plans en tant qu’entité constitutive du paysage.

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Séance 4 : écrit final en respectant les nouvelles règles et autoévaluation

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Les évaluations possibles

Fiche d'évaluationTu évalues ta production écrite en t'aidant du tableau.

oui non

Sur l’organisation du texte

J'ai présenté clairement le paysage décrit :– il faut indiquer où la photographie a été prise ;– il faut préciser l’endroit de la prise de vue ;– il faut préciser l’axe de la prise de vue.

J'ai organisé mon écrit en fonction des plans du paysage qui correspondent à la distancepar rapport au photographe.

J'ai organisé mon écrit en décrivant plan par plan.

Cette organisation se voit :– pour chaque nouveau plan décrit, j'ai été à la ligne ;– pour chaque nouvelle partie, j'ai passé une ligne.

À l’intérieur de chaque plan, j’ai défini des zones par des indicateurs de repérageet j’ai organisé ma description autour de ces indicateurs de repérage.Premier planDeuxième planTroisième planQuatrième planJ'ai évité de dresser une liste.

Sur la localisation des éléments décrits

J’ai décrit tout ce que l’on voit (entoure en vert les mots que tu n’as pas utilisé) :mer/petite rade/grande rade/cantine du collège/arbres/école/ville de Cherbourg/église/tour/passerelle/jardins/rue/port de plaisance/digues/fort/arsenal/ferry/chenal

Je ne donne pas d’impressions personnelles sur le paysage.

Sur l’orthographe, la langue

Je ne fais pas de répétition (à barrer en bleu dans sa description).

J'ai bien ponctué mon texte.

J'ai maîtrisé l’orthographe des noms utilisés dans la description.

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Ce qu'il faut faire pour une bonne description Fait Pas fait

J’ai présenté ma photographie en donnant le lieu où elle a été prise.(à souligner en rouge dans ton texte)

J'ai indiqué le continent.

J'ai indiqué le pays.

J'ai indiqué le lieu précis.

J'ai présenté ma photographie en indiquant comment elle a été prise.(à souligner en rouge dans ton texte)

Endroit (vue d'une hauteur)

Axe (vue oblique)

J'ai organisé ma description.

Ma présentation est au début de mon texte.

Je décris plan par plan.

J'ai commencé par le premier plan et fini par l'arrière plan.

Je vais à la ligne ou passe une ligne dans mon texte quand je change de plan.

J'ai bien développé ma description.

J'ai décrit tout ce que l'on voit .(entoure en vert les mots que tu n'as pas utilisé)mer/petite rade/grande rade/cantine du collège/arbres/école/ville de Cherbourg/église/tour/passerelle/jardins/rue/port de plaisance/digues/fort/arsenal/ferry

Je ne donne pas d'impressions personnelles sur le paysage.

Je ne fais pas de répétition.(à barrer en bleu dans sa description)

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Dernière séance : évaluation finale

En suivant avec soin la méthode définie pendant l’atelier et la fiche d’autoévaluation, décrivez le paysage 4 page 241 (manuel Hatier, Histoire-géographie 6e).

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BILAN DE L’ATELIER DE GÉOGRAPHIE SUR LA LECTURE DE PAYSAGE

Dispositif ConstatTravail autour de la notionde paysageQu’est-ce qu’un paysage ?(travail sur affiches)

Remarques autour des descriptions.• Définitions réduites à des descriptions imaginaires.• Introduction d'une subjectivité liée à l’esthétique de ce que l’on voit.• Présence importante des éléments naturels, voir un paysage ne peut être que naturel.• Mise en évidence de la nécessité d’être loin de ce que l’on observe… le paysage est quelque chose au loin ou vu de haut.• On voit le paysage, on n’y va pas…• Quelques-uns soulignent le fait que le paysage est ce qui nous entoure, c’est un bout de quelque chose.• Plus l’élève est en difficulté et plus la définition fait appel à un paysage réel introduisant des éléments naturels ou une subjectivité portant sur du beau mal défini.

Rédaction d’un écrit initialà partir d’un paysage

• Premier écrit souvent assez succinct. Plus l’élève est en difficulté et plus la description est courte (réduit parfois à deux ou trois phrases).• L’élève ne cherche pas une description exhaustive de ce qu’il voit mais se laisse porter par ses centres d’intérêts qui lui sont bien personnels.• Le texte.• Grande pauvreté du vocabulaire pour identifier avec des mots simples ce que l’on voit : énumération simple écrite au kilomètre.• Aucun élément de repérage spatial… Tout est dans le même plan. La notion de plan n’apparaît jamais.• Traces de subjectivité liées à l’esthétique.

Construction d’un écrit intermédiaire par différents exercices ayant pour but d’enrichir l’écrit initial :comparaison des écrits initiaux entre les élèves ;introduction de vocabulaire spécifique ;éléments de localisation de la photographie ;le point de vue.

• Écrit intermédiaire beaucoup plus développé (2 à 3 fois plus long).• Volonté de l’élève de tout dire d’où des énumérations très longues de ce qu’il voit sur le paysage.• Les formulations répétitives sont nombreuses : « Il y a… ».• Les éléments de localisation et de point de vue apparaissent pour certains élèves dès le début de la description, notamment les élèves les moins en difficulté.• Les plus en difficultés présentent une énumération incomplète et très anarchique, hachée.• Des traces de subjectivité apparaissent encore chez les élèves les plus faibles.

Analyse des écrits intermédiaires avec les élèvesMise en évidence de l’aspect désordonné des descriptions

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Les pratiques langagières en 6e – Un réseau, un projet

Travail autour de l’organisation de la description :la nécessité de faireune présentation en premier,en indiquant la localisationet le point de vue ;la nécessité de se repérer dans l’espace en utilisant les planset des éléments de repérage dans le plan (droite, gauche…).

• La nécessité d’organiser son écrit apparaît très vite comme une évidence pour les élèves.• La localisation et la présentation du point de vue sont mises assez naturellement au début de la description.• Le repérage dans la photographie par zones (en haut, en bas, au milieu, à droite) apparaît assez vite ; par contre les élèves ne retrouvent pas la notion de plans qu’ils ont pourtant vus pour la majorité d’entre eux en primaire.• Les plus pertinents comprennent que le plan ne se définit pas seulement par rapport à celui qui prend la photographie mais aussi par rapport aux éléments constitutifs de ce plan (d’où la difficulté de définir des plans).

Rédaction d’un écrit final organisé

• La majorité des élèves respectent l’organisation de la description : présentation/description par plans.• Les plus en difficulté font un mélange entre l’écrit intermédiaire se résumant à une énumération puis ils introduisent une description succincte par plans… au risque de se répéter.• Toutes les descriptions organisées connaissent une perte d’informations dans ce que l’on voit dans le paysage et ce de manière parfois importante notamment chez les élèves qui sont le plus en difficulté. La difficulté pour eux étant d’augmenter la contrainte d’écriture sans pour autant vider l’écrit de son contenu… la méthode descriptive prenant alors le dessus au risque de perdre des informations et donc du sens.

Évaluation sur un nouveau paysage

• G1 : réalisation de descriptions organisées.. Productions assez détaillées car les éléments du paysage sont assez bien repérés avec un effort d’identification.• La méthode ici apprise implique un regard plus fouillé de l’élève, de ce qu’il voit.• Difficulté par contre pour mettre les éléments des plans en relation… mais là, il faudrait un autre dispositif.

Remarques diverses • Grande implication des élèves à l’oral.• Retombée importante dans le groupe classe où les élèves en difficulté s’investissent davantage avec beaucoup plus d’assurance.

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