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1 Lettre du Caire troisième édition novembre 2015

l’Egypte au Conseil de Sécurité Bimensuel-periodique troisième édition novembre 2015

Lettre duCaire


العدد الخامس اكتوبر" 2015 "

L’Égypte expose sa vision

lors de la 70ème session des

Nations Unies

Les pyramides et la Tour du Caire revêtues de bleu au 70ème anniversaire des Nations unies

p. 4

p.10

Boutros-Ghali :

Le sixième secrétaire général

des Nations Unies

p. 14

L’Égypte élue membre

non-permanent au Conseil

de sécurité (2016-2017)

p. 18

: site de l’OGI : http://sis.gov.eg Email: [email protected]

PDGAmbassadeur / Salah Abdel-Sadeq

Rédacteur en chefAbdel-Mo'ti Abou Zeid

Rédacteur en chef adjointNagwa Hussein Eid

RédacteursRim Youssef

Nihad Talaat

Amira Fathy

Mise en page

Nisrine Ahmad

Lettre du Caire Périodique bimensuel multilingue

des actualités politiques,économiques et culturelles en Égypte

Publié parle secteur de l’information étrangère

Organisme général pour l’Information (OGI)

troisième édition novembre 2015 “ Edition Spécial»

Table de contenus


Deux ans d’efforts politiques intenses déployés

par le président Abdel Fatah Al-Sissi et la diplomatie égyptienne sont enfin couronnés par l’élection de l’Égypte membre non-permanent du Conseil de Sécurité pour l’Afrique.

Obtenant 179 des 193 voix des États membres de l’Assemblée générale des Nations Unies, l’Égypte est en passe de retrouver son poids politique et son prestige régional et international.

Ce vote atteste que l’Égypte est un acteur principal pour le maintien de la paix et de la sécurité internationale.

Bien que l’Égypte ait occupé cinq fois ce siège, cette fois-ci acquiert une importance particulière après plus de deux ans de combats politiques et diplomatiques féroces menés par l’Égypte aux niveaux régional et international suite à la révolution du 30 juin outre les actes de violence et terroristes à l’intérieur.

L’élection de l’Égypte confirme qu’elle est toujours un acteur majeur dans le monde arabe et dans l’arène africaine et internationale.

Soucieux d’enregistrer les évènements importants, le « lettre du Caire » consacre ce numéro pour couvrir l’élection de l’Égypte membre non-permanent du Conseil de sécurité pour le continent africain durant les années 2016/2017.

Ce numéro étale également le rôle incontournable de l’Égypte au renforcement de la paix et de la sécurité au monde depuis son adhésion aux Nations Unies. Or elle compte parmi les États fondateurs de l’Organisation comme et membre actif dans toutes ses institutions et agences spécialisées régionales et internationales.

Éditorial

L’Égypte… Siège bien mérité pour l’Afrique au Conseil de Sécurité

: site de l’OGI : http://sis.gov.eg Email: [email protected]


L’Égypte a remporté, pour la 6ème fois, un siège non-permanent au sein du Conseil de Sécurité pour les deux prochaines années (2016-2017).

Le vote s’est déroulé, le 15 octobre 2015, à l’assemblée générale de l’ONU à New York, selon le mode de suffrage universel direct.

Le président de l’assemblée générale de l’ONU a annoncé que l’Égypte, le Sénégal, le Japon, l’Ukraine et l’Uruguay sont membres non permanents du Conseil de sécurité pour deux ans, à compter du 1er janvier 2016.

Il a précisé que les pays africains qui y ont remporté des sièges permanents sont l’Égypte (179 voix) et le Sénégal (187 voix).

L’Égypte a déjà été élue membre non-permanent du conseil de sécurité, pour les années 1946, 1949-1950, 1961-1962, 1984-1985 et 1996-1997.

L’obtention du siège de l’ONU renforce la position internationale et régionale de l’Égypte :

Dans un discours adressé au peuple égyptien, le président Abdel Fattah Al-Sissi a affirmé que l’Égypte, occupant ce siège, déploierait son maximum d’effort pour assurer la sécurité et la paix internationales.

Il a déclaré que les questions arabes et africaines seront les priorités de l’Égypte au sein du Conseil de Sécurité, notamment la cause de la Palestine, les crises dans les autres pays arabes et la lutte contre le terrorisme.

Il a affirmé également l’importance accordée par l’Égypte à la nécessité de calmer la situation régionale et à la

L’Égypte élue membre non-permanent au Conseil de sécurité (2016-2017)

réalisation de la paix et de la sécurité pour tous les peuples arabes et africains.

En occupant ce siège, la nouvelle Égypte, du 30 juin, s’ouvrira au monde, assurera un nouveau rôle régional et pourra créer de nouvelles alliances stratégiques.

Les efforts diplomatiques de l’Égypte pour obtenir ce siège :

Le ministre des Affaires étrangères Sameh Choukry, s’était rendu à New York pour participer à la session de l’Assemblée générale des Nations Unies le 15 Octobre consacrée au vote des nouveaux membres non permanents du Conseil de sécurité pour le mandat 2016-2017.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, le conseiller Ahmed Abou Zeid a déclaré que la participation de Choukry à cette session suivait des mois


de travail acharné de la part de l’Égypte conformément à un plan global élaboré par le ministère des Affaires étrangères visant à promouvoir la candidature de l’Égypte au Conseil de sécurité et y mobiliser un soutien international.

Il a expliqué que ce plan comprenait des visites effectuées par le ministre des Affaires étrangères au siège de l’ONU à New York et à Nairobi, ainsi que des réunions avec de hauts responsables de l’Organisation et avec les ministres des Affaires étrangères de nombreux pays africains, européens, asiatiques et latino-américains pour soutenir la candidature de l’Égypte au Conseil de sécurité. Le plan avait également prévu à l’envoi de représentants présidentiels spéciaux aux dirigeants de nombreux pays pour demander leur soutien à la candidature de l’Égypte.

La diplomatie égyptienne ne s’est pas contentée de ces efforts et a entrepris d’autres démarches : les 30 et 31 août 2015, un Forum a été organisé, dans la ville d’Alamein en Egypte, pour les délégués permanents auprès des Nations-Unies. Au cours de ce Forum, le côté égyptien a expliqué la vision de l’Égypte concernant l’avenir du système international multipartite. Une délégation de la chambre de commerce américaine, composée de 33 personnes, est arrivée au Caire pour participer à ce forum.

D’ailleurs, la tournée asiatique du président Al-Sissi a également donné ses fruits : le président s’est dirigé tout d’abord vers la Russie, où il a effectué des entretiens le président et les responsables russes, avant de se rendre en Chine, puis au Singapour et en Indonésie. Rappelons que la Russie et la Chine sont non seulement deux énormes poids économiques et politiques dans le monde, mais aussi deux membres permanents du Conseil de Sécurité.

Objectifs de l’Égypte:

L’Égypte, faisant partie des pays africains, du monde arabe et du Moyen-

Orient, a un poids régional important, puisqu’elle représente une grande partie des pays non-alignés et des pays islamiques. Ainsi, sa présence au Conseil de sécurité exige l’adoption d’une vision globale pour défendre les enjeux et les priorités de ces pays, en particulier ce qui concerne les thèmes de la paix, de la sécurité, de la stabilité et du règlement pacifique des différends dans ces régions.

En tant que membre fondateur des Nations-Unies en 1945, l’Égypte a toujours joué un rôle important dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale. Elle est restée entièrement dédiée à défendre cette paix et cette sécurité, ainsi que les droits humains et le développement socio-économique régional et universel.

L’Égypte est membre de toutes les institutions spécialisées et organismes de l’ONU. De plus, elle est le siège de plusieurs bureaux régionaux de l’ONU : le Bureau de la coordination des Affaires humanitaires (OCHA), l’ONU Femmes, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Elle est également membre fondateur de nombreuses organisations régionales à savoir la Ligue des États arabes (LEA), l’Organisation de l’Unité africaine et l’Organisation de la Conférence islamique, ainsi que le Mouvement des pays non-alignés.

Pour ce qui est de l’Afrique, L’Égypte a largement contribué à la formation d’experts africains au Centre du Caire pour le Règlement des conflits et le Maintien de la paix en Afrique (CCRMPA), crée par le ministère égyptien des Affaires


étrangères en 1994.

l’Égypte a fondé, en juillet 2014, l’Agence égyptienne de partenariat pour le développement, dans le but de fournir l’assistance technique aux pays africains et islamiques, et, par conséquent, réaliser le développement durable à travers l’amélioration de l’infrastructure, le renforcement des capacités et des projets de développement, ainsi que la promotion de la coopération directe entre les pays développés et en développement grâce à la coopération trilatérale.

En substance, l’Égypte est convaincue que la paix et la sécurité sont, sans équivoque, liées au développement et à la construction.

S’appuyant donc sur son long engagement à la réalisation de la paix et de la sécurité mondiales, et sur sa contribution à la cause de la stabilité et de la prospérité régionales en Afrique et au Moyen-Orient, l’Égypte cherche à atteindre ces objectifs en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité pour la session 2016- 2017.

Rôle attendu de l’Égypte

En occupant ce siège au Conseil de sécurité, l’Égypte d’après sa responsabilité historique, défendra mieux les problèmes arabes et africains outre son rôle influent au soutien des buts de la Charte des Nations Unies vu qu’elle compte parmi les États fondateurs de l’Organisation et contribue aux forces onusiennes de maintien de la paix.

D’ailleurs, l’Égypte aspire à une participation active aux travaux du Conseil de sécurité durant son mandat et à la coordination conjointe avec tous ses membres pour renforcer le rôle du Conseil au maintien de la paix et de la sécurité internationales.

Elle sera à l’avant-garde des efforts de paix juste et globale au Moyen-Orient.

Elle accentuera son intérêt aux défis actuels notamment la lutte antiterroriste,

l’extrémisme, le règlement des problèmes régionaux conformément au Droit international tels la cause palestinienne, les conflits en Libye, en Syrie et au Yémen outre le désarmement et la non-prolifération des armes nucléaires.

Dans ce même contexte, l’Égypte entend défendre les problèmes et les intérêts africains durant son mandat notamment la sauvegarde de la solidarité africaine, le respect de la souveraineté des États africains et leur intégrité régionale, le renforcement du rôle des États africains dans la formule des positions des Nations Unies et du Conseil de sécurité à l’égard des problèmes qui touchent leurs intérêts.

En outre, l’Égypte s’intéresse à réformer le Conseil de sécurité et les mécanismes d’action des Nations Unies et leurs rouages.

L’agenda de l’Égypte comporte également la motivation de la communauté internationale en faveur du règlement des conflits dans la région, la relance du processus du développement, l’adoption de solutions non-traditionnelles aux problèmes économiques, sociaux et sécuritaires et la mise en vigueur des résolutions relatives à l’Afrique. A ceci se greffe, le règlement rapide des crises régionales pour endiguer le terrorisme car les conflits sanglants et la régression du rôle et de la souveraineté de l’État rendent infernale la vie des peuples.

En ce qui concerne la Libye, l’Égypte envisage qu’une mouvance internationale décisive est indispensable pour relancer le processus politique sinon le terrorisme ravagera le continent.

Quant à la cause palestinienne, l’Égypte vise une mobilisation arabe au sein du Conseil de sécurité pour stopper les attaques israéliennes outrageantes contre la mosquée d’Al Aqsa et la profanation des lieux saints en Palestine, freiner la colonisation et les tentatives visant à changer le statu quo à Jérusalem.


Sans doute, le retour des relations égypto-africaines a appuyé la candidature de l’Égypte au siège non-permanent au Conseil de sécurité attribué au groupe de l’Afrique du Nord pour le mandat 2016/2017. Or le choix de l’Égypte a été approuvé par le Conseil exécutif des ministres des affaires étrangères de l’Union africaine tenu avant le sommet des Chefs d’État et de gouvernement en Éthiopie le 30-31 janvier 2015.

Ce soutien déclaré à la candidature de l’Égypte, chef de file des mouvements de libération nationale, confirme l’estime africaine pour le rôle efficace de l’Égypte dans tous les défis relevés par le continent.Après son élection membre non-permanent du Conseil de sécurité, l’Égypte a entamé ses concertations avec les membres du groupe africain pour insérer les thèmes d’intérêt commun à l’agenda international. Elle essayera de relier le développement à la paix et la sécurité étant convaincue que la paix est la clé principale pour atteindre les objectifs nationaux de la stabilité et du développement.

L’Égypte face aux problèmes africains

Durant son mandat au Conseil de sécurité 2016/2017, les travaux de l’Égypte porteront sur les problèmes suivants : l’explosion démographique, l’environnement et l’effet de serre, le terrorisme, les conflits régionaux en Palestine, en Syrie, en Libye, en Iraq et au Yémen, le désarmement et la dénucléarisation de la région du Moyen-Orient, le développement économique, la lutte contre la pauvreté, la santé et le chômage.

Sur le plan africain, l’Égypte et le Sénégal seront le porte-parole du continent noir pendant la discussion des dossiers ayant trait aux conflits en Somalie, au Soudan-Sud, en Centrafricaine et au grand Sahara, outre le trafic d’êtres humains, l’armement, la pénurie d’eau, la nourriture et le transfert de la technologie.

Problèmes critiques au sein du nouveau Conseil de sécurité


Cette année, l’ONU fête son 70ème anniversaire et précisément la rentrée en vigueur de sa charte. Le président Abdel Fatah Al-Sissi a assisté à la 70ème session de l’ONU tenue au moment où la région du Proche Orient connait des troubles et des conflits en Syrie, au Yémen, en Libye, la crise des réfugiés et les attaques israéliennes contre la mosquée d’Al Aqsa. Il a passé en revue les politiques égyptiennes concernant les problèmes régionaux et internationaux et les modalités adoptées par l’Égypte pour réaliser le développement, la démocratie et l’équité sociale. Il a également annoncé les stratégies visant à relancer l’économie et le développement durable en Égypte.

Dans son allocution prononcée au sommet de la ratification de l’agenda du développement post-2015, il a affirmé la nécessité d’agir efficacement avec les autres défis qui contrecarrent le développement durable dont le terrorisme.

« En menant la bataille de la construction et de l’urbanisme, le peuple égyptien fait face à l’idéologie terroriste la plus radicale et la plus dangereuse » a-t-il ajouté.

Dans son discours lors de la 70ème session de l’ONU, Al Sissi a lancé l’initiative « Espoir et action pour un nouveau but ». A travers cette initiative, l’Égypte tend la main au monde pour attirer les jeunes loin des idées extrémistes erronées.

Le président égyptien a, entre autre, examiné avec son homologue chinois et un nombre de Chefs d’État et de gouvernement le renforcement de la coopération entre les États du Sud. Il a mis l’accent sur l’importance d’assurer le financement nécessaire aux pays en développement et le transfert de la technologie.

Dans le cadre de l’intégration égyptienne active, le président égyptien a également assisté au sommet tenu pour la lutte contre Daech et l’extrémisme.

L’Égypte expose sa vision lors de la 70ème session des Nations Unies


Contribution de l’Égypte aux missions de maintien de la paix

L’Égypte est à la tête des pays participant aux missions des Nations Unies de maintien de la paix depuis la première mission de l’organisation en 1948.

Sa première contribution était aux opérations de maintien de la paix au Congo en 1960, puis ses participations se sont succédées en Bosnie-Herzégovine, en Somalie, et en Centrafricaine.

L’Égypte a également envoyé des observateurs militaires au Timor Oriental, en Angola, au Mozambique, au Rwanda, en Libéria, au Burundi, aux Comores, à Népal et au Soudan-Sud et au Darfour.

Dans l’ensemble, l’Égypte a participé à 37 missions de l’ONU en envoyant 30,000 personnes dans 24 pays en Afrique, en Asie, en Amérique latine et en Europe. À l’heure actuelle, elle participe à une mission à l’État démocratique du Congo et à la Côte d’Ivoire. Elle assure également 24 observateurs envoyés au désert occidental, en Liberia, à l’État d’Haïti en Amérique du Sud et des forces participantes aux missions de “UNAMID” pour le maintien de la paix

au Darfour. On dénombre actuellement 105 officiers.

L’Égypte participe actuellement, avec 2585 personnes de l’armée, de la police et des civiles à 9 missions de paix parmi 16 Missions supervisées par le Conseil de sécurité. Ainsi, l’Égypte est classée onzième au niveau mondial en termes de présence et de participation aux opérations de maintien de paix.


•Les Nations Unies au Caire félicitent l’Égypte suite à l’obtention d’un siège au Conseil de sécurité et s’attendent à un plan de développement global

Lors de la cérémonie organisée pour définir les objectifs du développement durable, officiellement approuvés par les 193 États membres des Nations Unies à New York au cours de la 70ème session des réunions de l’Assemblée générale en septembre dernier, le coordinateur résident des Nations unies en Égypte, Anita Nirody, a félicité le gouvernement et le peuple égyptien pour l’élection de l’Égypte en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité. “Nous nous attendons à un plan de développement global qui nous permet de faire face aux défis communs, tels l’élimination de la pauvreté, la protection de la planète et la restauration de la paix et de la prospérité”, a-t-elle déclaré.

Madame Nirody a également ajouté que l’Égypte a travaillé, depuis les années 2000, avec les Nations Unies pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement : éliminer les inégalités entre les sexes dans le domaine de l’éducation; éliminer toutes les pratiques préjudiciables, telles que le mariage des enfants, le mariage précoce ou forcé et

la mutilation génitale féminine; éliminer les décès évitables de nouveau-nés et d’enfants de moins de 5 ans et mettre fin à la poliomyélite.

•La Ligue arabe se félicite de l’élection de l’Égypte au Conseil de sécurité

La Ligue arabe a félicité l’Égypte pour son élection au Conseil de sécurité tout en affirmant que le taux du vote élevé qu’elle a obtenu confirme le poids et la valeur de l’État égyptien aux yeux de la communauté internationale. Le Vice-secrétaire général de la Ligue arabe, l’ambassadeur Ahmed Ben Helli, a mis l’accent sur le rôle important joué par l’Égypte en ce qui concerne la défense des questions arabes et islamiques, en disant : «L’Égypte sera le seul membre arabe du Conseil de sécurité; et en occupant ce siège, elle défendra mieux les questions arabes et retrouvera sa position internationale et régionale en tant qu’acteur majeur au sein du monde arabe ».

•Le Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée félicite le Ministre des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choukry, a reçu une lettre de

Félicitations

Anita Nirody


félécitation du Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, Fathallah Sijilmassi, qui a souligné que le fait que l’Égypte soit élue à 179 voix, était une confirmation du poids de l’Égypte et de son rôle efficace sur les deux plans régional et international. Il a également ajouté que ce résultat souligne la confiance de la communauté internationale accordée à l’Égypte suite à la Révolution du 30 juin et en son leadership politique.

Sijilmassi, en son nom et au nom du Secrétariat général de l’Union, a adressé ses félicitations au gouvernement et au peuple de la République arabe d’Égypte, et en particulier à la diplomatie égyptienne. Il a également souligné que l’élection de l’Égypte au Conseil de sécurité contribuerait de manière concrète à défendre les causes arabes et africaines renforçant ainsi les efforts visant à lutter contre le terrorisme et l’idéologie extrémiste et à la réalisation de la paix, de la stabilité et du développement global dans la région.

•La France félicite l’Égypte pour son élection au Conseil de sécurité

Le porte-parole du Quai d’Orsay a indiqué, lors d’une conférence de presse, que son pays accueillait favorablement l’élection de l’Égypte, du Japon, du

Sénégal, de l’Ukraine et de l’Uruguay au Conseil de sécurité.

•L’ambassadeur britannique félicite l’Égypte pour son élection au Conseil de sécurité

De sa part, l’ambassadeur de Grande-Bretagne en Égypte, John Casson, a félicité l’Égypte sur son compte Twitter : « Je présente mes félicitations à l’Égypte pour son élection au conseil de sécurité ». « Il est temps que la communauté internationale procède à une réaction forte aux crises, nous cherchons à partager la responsabilité avec l’Égypte » a-t-il ajouté.

De sa part, l’Égypte a présenté ses félicitations aux gouvernements et aux peuples du Sénégal, du Japon, de l’Uruguay, de l’Ukraine, élus membres au Conseil de sécurité pour les années 2016-2017, en aspirant à une coopération entre les pays membres face aux défis internationaux existants afin d’atteindre les objectifs et les principes de la charte.

Elle a souligné les efforts déployés par la Jordanie, le Tchad, le Nigeria, la Lettonie et le Chili durant leurs mandats au Conseil de sécurité notamment les efforts de la Jordanie qui était préoccupée par la défense des intérêts des pays arabes.


Il est né au Caire, dans une famille de chrétiens coptes. Il a obtenu une licence en droit à l’Université du Caire en 1946 et un doctorat en droit international à l’Université de Paris et le diplôme de l’Institut d’études politiques à Paris en 1949, il devient professeur de droit et de relations internationales à l’Université du Caire, un poste qu’il occupe jusqu’en 1977. En 1965, il devient président de la Société égyptienne de droit international, et en 1975 président du Centre d’études politiques et stratégiques (Al-Ahram).

De 1954 à 1955, il était le titulaire d’une bourse de recherche à l’Université Columbia. Il fut aussi directeur du Centre de recherche de l’Académie de droit international de Lahaye de 1963 à 1964, et professeur invité à la faculté de droit de l’université de Paris de 1967 à 1968.

Il était ministre égyptien des Affaires étrangères de 1977 jusqu’en 1991. il etait avec son homologue israélien Moshe Dayan, l’un des principaux négociateurs des accords de paix israélo-arabes signés par Anouar el-Sadate et Menahem Begin en 1979.

Ghali:sixième secrétaire général des Nations Unies

Élu au poste de Secrétaire général de l’ONU le 1er janvier 1992 pour un mandat de cinq ans. On retiendra sa contribution essentielle à la doctrine de la diplomatie préventive : l’Agenda pour la Paix. Mais on lui reproche les échecs de la force onusienne en Yougoslavie, au Rwanda et au Sahara occidental. Kofi Annan lui succède au terme de son mandat, le 1er janvier 1997.

EGYPTIENS à l’ONUBoutros-Ghali

Dr. Boutros GhaliAutres missions

Il a été nommé Secrétaire général de la francophonie de 1997 à 2002, concrétisant ainsi sa proximité diplomatique avec la France sur la scène internationale. Il est devenu vice-président du Haut Conseil de la francophonie.

En avril 2007, il se voit accorder un doctorat honorifique de la part de l’Université du Québec à Chicoutimi (Canada, Québec, Saguenay).

Il participe encore activement aux travaux de l’UNESCO, et en particulier aux Entretiens du XXIe siècle, dirigés par Jérome Bindé.

Il est devenu membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009.

Depuis 2009, Ghali a été également membre de jury du Prix accordé à la prévention des conflits décerné annuellement par la Fondation Chirac.


Hazem el-BeblawiIl est né le 17 octobre 1936, Premier ministre du 9 juillet 2013 au 1er mars 2014.Il a étudie le droit à l’Université du Caire, puis a poursuivit ses études en France à l’Université de Grenoble. En 1964 il obtient le doctorat de l’Université Panthéon-Sorbonne.Hazem el-Beblawi poursuit une carrière dans des institutions économiques en Égypte comme à l’étranger. Entre 1995 et 2000, il travaille à la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale à l’(ONU), avant de devenir conseiller du Fonds monétaire arabe en 2011.Après la révolution égyptienne de 2011, il a été nommé Vice-Premier ministre et ministre des Finances dans le 2e gouvernement dirigé par Essam Charaf; et quitte effectivement ses fonctions avec l’arrivée d’un nouveau gouvernement.

Dr. Nabil El Arabi:Représentant permanent de l’Egypte auprès de l’ONU à Genève (1987-1991)et à New York(1991-1999),puis

Moustafa Kamal TolbaHazem el-Beblawi

Nabil El Arabi

membre du comité du Droit international de l’ONU (1994-2001).

Mostafa Kamal Tolba:Expert international de l’environnement, en 1973 il a contribué à la création du programme de l’environnement des Nations Unies et il a été nommé vice-directeur exécutif du programme jusqu’ en 1975. Ensuite il devient directeur exécutif du programme d’étude, vice-secrétaire général des Nations Unies jusqu’ en 1992.

Nadya Younis

Mervat el Telawi

Ahmed Fawzi

Mohamed Abd El Fatah El Kassase

Mohamed Abd El Fatah El Kassase:Spécialiste dans le domaine de l’environnement, et conseilleur du programme de l’environnement de l’ONU à Nairobi.Il a traduit le livre intitulé “la désertification des terres et le développement durable”.

Mervat el Telawi:Elle est sous-secrétaire général des Nations Unies et le la secrétaire exécutive de CESAO en 2001.

Nadia Younis:Diplomate égyptienne, elle a travaillé pendant 33 ans à l’ONU et à l’Organisation Mondiale de la Santé.

Ahmed Fawzi: Porte-parole du secrétaire générale des Nations Unies, journaliste égyptien.

Dr Abdallah El-Erian:En 1979, il était membre dans la mission égyptienne à l’Organisation

des Nations Unies à Genève puis vice-président de la Mission égyptienne à l’Organisation des Nations Unies au siège principal à New York.


Le Conseil de sécurité est l’un des six organes principaux de l’Organisation des Nations Unies créés par la Charte de l’ONU. Celle-ci lui confère la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale. Le Conseil, qui siège en permanence, peut se réunir à tout moment en cas de menace contre la paix.

La Charte assigne quatre buts à l’ONU :

- Maintenir la paix et la sécurité internationales.

- Développer entre les nations des relations amicales.

- Réaliser la coopération internationale

en résolvant les problèmes internationaux et en encourageant le respect des droits de l’homme.

- Être un centre où s’harmonisent les efforts des nations vers ces fins communes.

Tous les États Membres de l’Organisation conviennent d’accepter et d’appliquer les décisions du Conseil de sécurité. Alors que l’autorité des autres organes de l’Organisation se limite à faire des recommandations aux États Membres, le Conseil de sécurité est seul habile à prendre des décisions qui obligent les États Membres.

Le Conseil de sécurité se compose de 15 membres, dont 5 membres permanents

Le Conseil de Sécurité



: Chine, États-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni, et 10 membres élus par l’Assemblée générale pour un mandat de deux ans.

Tout État Membre des Nations Unies qui n’est pas membre du Conseil de sécurité peut être convié à participer, sans droit de vote, à la discussion de toute question soumise au Conseil lorsque celui-ci estime que les intérêts de ce Membre sont particulièrement affectés. Tout État, qu’il soit Membre des Nations Unies ou non, s’il est partie à un différend examiné par le Conseil de sécurité, peut être convié à participer, sans droit de vote, aux discussions relatives à ce différend; le Conseil détermine les conditions qu’il estime justes de mettre à la participation d’un État qui n’est pas membre de l’Organisation.

Processus de candidature au siège non-permanent :

-Le conseil de sécurité attribue un siège aux 5 pays du Nord de l’Afrique (L’Égypte, La Lybie, L’Algérie, La Tunisie et Le Maroc) et un autre au pays de l’Ouest de l’Afrique.

-Le candidat sera élu au 2/3 des membres de l’assemblée, soit 129 voix. L’élection aux 10 sièges non-permanents du Conseil de Sécurité est organisée tous les deux ans.

-Le choix se base sur la répartition géographique équitable.

-Le rôle du pays candidat est la sauvegarde de la paix et de la sécurité internationales et le respect des objectifs de l’ONU, dans le cadre de l’égalité entre les peuples. Il contribue au règlement des problèmes internationaux sociétal, économique, culturel et humain ainsi qu’au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales sans discrimination entre les peuples.

-Le pays candidat au siège non-permanent du Conseil, doit soumettre une demande à l’Assemblée générale des Nations-Unies qui décide dans les 35 jours. Un rapport de l’Assemblée générale est soumis ensuite au vote du Conseil de sécurité. Le pays candidat

- doit obtenir 9 voix sur 15, dont les cinq membres permanents du Conseil.


Les pyramides de Gizeh ont été revêtues de bleu à l’occasion du 70ème anniversaire des Nations unies. L’Organisation internationale a choisi le bleu, sa couleur officielle, pour éclairer environ 180 monuments touristiques des plus célèbres (bâtiments, musées, ponts et d’autres) dans plus de 50 pays.

En Égypte, l’Organisation a choisi les Pyramides de Gizeh et le Sphinx, et ce, dans le cadre d’une campagne mondiale pour célébrer la journée des Nations unies dans certains pays fondateurs et pivots des Nations unies.

Le ministère des Affaires étrangères a également commémoré le 70ème’anniversaire des Nations unies, en éclairant la Tour du Caire en bleu, des représentants du corps diplomatique au Caire et des représentants de la ligue arabe, de l’Organisation des Nations unies en Égypte et de la société civile y ont participé.

Les pyramides et la Tour du Caire revêtues de bleu au 70ème anniversaire des Nations unies

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