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L’esprit des fêtes
Illuminations, marchés gourmands, chants de Noël, sapins et crèches : que seraient
nos fêtes sans ces éléments évocateurs de joie et de plaisir ?
Noël et Jour de l’An, mais aussi la Saint-Nicolas dans certaines régions, sont le
moment idéal pour revoir des êtres qui nous sont chers et que nous n’avons pas
forcément la chance de voir aussi souvent qu’on le souhaiterait.
Les fêtes sont donc l’occasion de se retrouver, bien au chaud, autour d’une table bien
garnie et en bonne compagnie.
Si certains doutent de l’existence du père Noël, les petits lutins, eux, existent bien : ce
sont les artisans et commerçants qui travaillent d’arrache-pied pour rendre heureux
des millions de familles. En effet, que serait l’esprit des fêtes sans Bouchers-
Charcutiers, boulangers-pâtissiers, chocolatiers-glaciers ?
Pour nos commerces, c’est toujours un moment crucial. Sur le plan financier en
premier lieu. Espérons que la conjoncture économique soit davantage avec nous, mais
également que le froid arrive.
À vous tous qui contribuez, par votre remarquable travail, à la réussite de ces fêtes, je
vous souhaite beaucoup de courage pour les prochaines semaines qui seront intenses.
N’oubliez pas non plus de profiter, vous-aussi, des êtres qui vous sont chers.
Jean-François Guihard
N°
241– n
ovem
bre
2017
novembre 2017 - INF 15 2
Réalisé par la SEPETA
(Société d’Éditions et de Publications Économiques
et Techniques de l’Alimentation)
98, boulevard Pereire - 75850 Paris cedex 17
Tél : 01 40 53 47 60 - Fax : 01 40 53 47 51
Directeur de la publication :
Jean-François Guihard
Secrétariat de rédaction :
Francine Le Moué, Savannah Rouyer
Rédaction :
Mathilde Blot, Anaïs Dieudé, Olivier Fischer,
Florence Frangeul, Grégory Maillard,
Victor Martinet, Laura Serrano, Anne Swistak
DANS CE NUMÉRO Actualités ............................................................................................................................................................... 3
Patrick Gimonet nommé directeur général des services de la CFBCT ................................................................ 3
Social ...................................................................................................................................................................... 3
Simulateur : indemnités pour dommages et intérêts en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse ...... 3
Cotisations PLFSS 2018 ...................................................................................................................................... 3
Prise d’acte pour insuffisance de convocation à une visite médicale de reprise ................................................. 4
Les jours fériés de l’automne 2017 ...................................................................................................................... 4
Contrat à durée déterminée ................................................................................................................................. 4
Suivi de l’état de santé des salariés ..................................................................................................................... 5
Fiscal ...................................................................................................................................................................... 5
Baisse du taux d'imposition des plus-values professionnelles à long terme ....................................................... 5
Commercial ............................................................................................................................................................ 6
Du nouveau sur le site « Guichet entreprises » pour les activités réglementées ................................................ 6
Stage de préparation à l'installation des artisans ................................................................................................. 6
Formation ............................................................................................................................................................... 7
FAFCEA ............................................................................................................................................................... 7
Santé et sécurité au travail .................................................................................................................................. 8
L’ordonnance réformant le compte pénibilité est parue ....................................................................................... 8
Encore un nouveau formulaire pour les déclarations d'accident du travail .......................................................... 8
Économie ............................................................................................................................................................. 10
Foie gras : la filière mise sur les fêtes pour se relancer ..................................................................................... 10
Grippe aviaire : la France recouvre son statut indemne .................................................................................... 10
Communication ................................................................................................................................................... 11
Retour du spot TV « Offrez du foie gras, on s’en souviendra » ......................................................................... 11
Viande chevaline : un atout pour diversifier l’offre ............................................................................................. 11
Les viandes racées nous font voir du pays ........................................................................................................ 12
Les œufs de France rejoignent l’APAF .............................................................................................................. 12
Rabelais des jeunes talents : des nouveautés en 2018 ! ................................................................................... 13
Prix du ou de la conjoint(e) en boucherie 2018 : participez au concours ! ........................................................ 13
Vous avez bien raison de préférer l’artisanat ! ................................................................................................... 14
Réglementation ................................................................................................................................................... 15
Futures obligations concernant les logiciels d’encaissement............................................................................. 15
Registre public d'accessibilité : fiche de synthèse ............................................................................................. 16
...................................................................................................................................................................................................................... 16
Accessibilité : fiche informative de synthèse .............................................................................................................................. 16
a) Information sur les prestations offertes par l’établissement .......................................................................................... 16
Réglementation ................................................................................................................................................... 17
b) Information sur le niveau d’accessibilité des prestations ................................................................................................ 17
c) Information relative aux modalités de maintenance des équipements d’accessibilité ........................................ 17
d) Information sur la formation/sensibilisation du personnel à l’accueil des personnes handicapées .............. 17
Bulletin d’information
Parution le 15 de chaque mois
Abonnement annuel : 50 € - le numéro : 5,00 €.
INF 15 - novembre 2017 3
Actualités
Patrick Gimonet nommé directeur général des services de la CFBCT
Patrick Gimonet a été nommé directeur général des services de l’ensemble des
structure de la CFBCT, tant au siège du 98 boulevard Pereire (Paris 17e), qu’à
l’École Nationale Supérieure des Métiers de la Viande au 37 boulevard Soult
(Paris 12e).
Il prendra ses fonctions le 1er décembre 2017.
Expert-comptable et conseil des chefs d’entreprises TPE-PME, des
responsables du secteur associatif et des organisations professionnelles,
Patrick Gimonet a une connaissance éprouvée de l’environnement
économique, social, juridique et financier du secteur.
Par ailleurs, petit-fils et fils de boucher-charcutier-traiteurs – son père Jean
Gimonet a été vice-président du syndicat des Hauts-de-Seine pendant la
quasi-totalité de sa carrière.
Il assurera le management de l’ensemble des équipes de la Maison de la
Boucherie au service des syndicats départementaux, des fédérations
régionales et de leurs adhérents. Il sera en charge, avec les directeurs de
chaque service, de coordonner la mise en œuvre des nombreux projets portés
par le conseil et le bureau confédéral.
Social
Simulateur : indemnités pour dommages et intérêts en cas de licenciement sans cause réelle
et sérieuse Le service public propose sur son site un simulateur qui
indique les montants minimum et maximum des
indemnités pour dommages et intérêts susceptibles
d'être fixées par le juge prud'homal en cas de
licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Voir lien : https://www.service-
public.fr/simulateur/calcul/bareme-indemnites-
prudhomales.
Cotisations PLFSS 2018 Le plafond de la sécurité sociale pour 2018 devrait s'élever à 3 321 € par mois.
Le rapport provisoire de la CCSS relatif aux résultats
2016 et aux prévisions 2017 et 2018 indique que le
plafond de la sécurité sociale pour 2018 devrait être fixé
à 39 852 € par an.
Ce montant reste à confirmer, puisque la valeur du
plafond est fixée par arrêté, généralement fin
novembre ou début décembre.
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Social
Prise d’acte pour insuffisance de convocation à une visite médicale de reprise
Dans un arrêt d’espèce du 19 octobre 2017, une
salariée reprochant notamment à son employeur le
non-respect de ses obligations en matière de visite de
reprise avait, après avoir saisi la juridiction prud’homale
d’une demande de résiliation judiciaire de son contrat
de travail, pris acte de la rupture de ce dernier aux torts
de son employeur.
Pour admettre qu’une prise d’acte soit justifiée, et
produise les effets d’un licenciement sans cause réelle
et sérieuse, les juges exigent que les manquements
reprochés à l’employeur soient suffisamment graves
pour rendre impossible la poursuite de la relation
contractuelle.
En l’espèce, la salariée invoquait l’absence de visite
médicale lors de la reprise de son travail à l’issue de son
arrêt maladie du 29 octobre 2012 au 13 janvier 2013 et
justifiait avoir demandé cette visite « préalablement » à
cette reprise, par LRAR du 8 janvier 2013, adressée à
son employeur.
L’employeur avait accédé à la requête de la salariée
mais, si l’on en croit les moyens annexés à l’arrêt, avait
affiché sa convocation dans le vestiaire de l’entreprise
et n’avait pas envoyé de convocation à la salariée. Or,
seule la visite de reprise met fin à la période de
suspension du contrat de travail et la salariée n’avait
pas à reprendre le travail dans l’attente de cette visite.
L’employeur n’ayant pas mis la salariée en mesure de
subir cet examen nécessaire à la reprise de son activité
dans les délais réglementaires faute pour celle-ci
d’avoir été destinataire de la convocation, la prise
d’acte se trouvait justifiée, les manquements de
l’employeur étant suffisamment graves pour empêcher
la poursuite du contrat de travail.
Cass. soc. 19 octobre 2017, n° 15-26950 D
Les jours fériés de l’automne 2017 Convention collective de la Boucherie,
Boucherie-Charcuterie, Boucherie
Hippophagique, Triperie et Commerce de
Volailles et Gibiers.
Si ces jours ne sont pas travaillés
habituellement, le salaire mensuel
est maintenu.
Contrat à durée déterminée Fin de la requalification du CDD ou du contrat de mission d’intérim en CDI en l’absence de
transmission du contrat dans les délais.
Depuis le 24 septembre 2017, la transmission tardive
du CDD n’entraîne plus, « à elle seule », la
requalification du contrat en CDI. En revanche, elle
ouvre droit, pour le salarié, à une indemnité d’un
montant maximal d’un mois de salaire. En revanche,
l’ordonnance ne dit pas si, pour obtenir cette
indemnité, le salarié devra prouver son préjudice
comme cela est désormais exigé par les juges dans les
contentieux où il réclame des dommages-intérêts à son
employeur en raison d’une irrégularité de procédure
(cass. soc. 13 avril 2016, n° 14-28293 FSPBR).
L’ordonnance prévoit logiquement la même règle en
matière d’intérim. Ainsi, il est désormais prévu qu’il n’y
a plus de requalification automatique si le contrat de
mission est transmis au salarié plus de 2 jours ouvrables
après la mise à disposition.
Ordonnance 2017-1387 du 22 septembre 2017, art. 4-V et VI
Si ces jours sont travaillés, les heures
effectuées sont :
Lundi 25
décembre
Noël
Dans de
nombreuses
entreprises de
boucherie, le
lundi est le
jour de repos
hebdomadaire
Compensées par un
repos de même
durée à fixer dans la
quinzaine qui
précède ou qui suit
ou
Rémunérées au
prix de l’heure
normale et
ajoutées au
salaire mensuel
Lundi 1er
janvier 2018
Nouvel an
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Social
Suivi de l’état de santé des salariés Publication des modèles des avis d’aptitude, d’inaptitude et d’attestation de suivi médical.
Depuis le 1er janvier 2017, la visite d’information et de
prévention après embauche s’est substituée à la visite
médicale d’embauche, la fréquence des visites
périodiques est réduite et certains salariés bénéficient,
selon les postes occupés, d’un suivi médical adapté ou
renforcé.
À l’issue des différents types d'examens ou visites
réalisés dans le cadre de ces nouvelles modalités de
suivi individuel de l'état de santé, le médecin du travail
ou son équipe pluridisciplinaire est tenu de
transmettre, selon la situation, au salarié et/ou à
l’employeur différents types de documents selon le
résultat de l’examen réalisé. Il peut s’agir d’un avis
d’aptitude, d’un avis d’inaptitude, d’une attestation de
suivi individuel de l’état de santé ou d’une proposition
de mesures d’aménagement de poste.
Celui sur la réforme de la médecine du travail
applicable depuis le 1er janvier 2017 restait à paraître.
C’est chose faite depuis le 21 octobre 2017 avec la
publication d’un arrêté en date du 16 octobre 2017.
À compter du 1er novembre 2017, les différents
documents devront être conformes aux modèles
suivants :
• modèle de l’annexe 1 de l’arrêté pour l’attestation
de suivi, remise au travailleur et à l'employeur, à
l'issue de toutes les visites réalisées par un
professionnel de santé du service de santé au
travail ;
• modèle de l’annexe 2 pour un avis d'aptitude délivré
par le médecin du travail à destination d’un
travailleur bénéficiant d'un suivi individuel renforcé ;
• modèle de l'annexe 3 pour un avis d'inaptitude à
l'issue de toute visite réalisée par le médecin du
travail) ;
• modèle de l'annexe 4 pour toute proposition de
mesures individuelles d’aménagement,
d’adaptation ou de transformation du poste de
travail ou d’aménagement du temps de travail à
l'issue de toute visite réalisée par le médecin du
travail.
Par exception, aucun de ces documents ne peut être
délivré à l’issue d’une visite de pré-reprise, ainsi que le
souligne la notice de l’arrêté.
Modèles visibles sur :
https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT
000035840515
Arrêté du 16 octobre 2017, JO du 21
Fiscal
Baisse du taux d'imposition des plus-values professionnelles à long terme
Actuellement, le taux d'imposition des plus-values
professionnelles à long terme des entreprises relevant
de l'impôt sur le revenu est fixé à 16 %, majoré de
15,5 % de prélèvements sociaux, soit un taux global de
31,5 %.
Compte tenu de la hausse des prélèvements sociaux de
15,5 % à 17,2 % et dans un souci de cohérence avec le
prélèvement forfaitaire unique, dont le taux s'établirait
à 30 % (prélèvements sociaux inclus), la commission
des finances propose par amendement de ramener le
taux d'imposition des plus-values professionnelles à
long terme des entreprises relevant de l'IR, à 12,8 %.
PLF 2018, amendements I-CF655, I-CF229 et I-CF570
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Commercial
Du nouveau sur le site « Guichet entreprises » pour les activités réglementées
Le service en ligne « guichet-entreprises.fr » permet aux
entrepreneurs d’accomplir de très nombreuses
formalités relatives à la création et à la vie de leur
entreprise.
Outre les autorisations d’exercer une activité
réglementée liées à une qualification professionnelle
artisanale, il est désormais possible d’effectuer une
demande d’autorisation. 105 fiches d’activités
réglementées définissent l’activité, indiquent le (ou les)
centre(s) de formalités des entreprises (CFE)
compétent(s) pour délivrer les autorisations nécessaires
et définissent les conditions – notamment de
qualification professionnelle – exigées pour l’exercer.
À noter, le site « guichet-qualifications.fr », géré par le
site Guichet entreprises, offre aux ressortissants de
l’Union européenne la possibilité de faire reconnaître
leurs qualifications professionnelles en France afin de
pouvoir y exercer une profession réglementée.
https://www.guichet-entreprises.fr/fr/
Stage de préparation à l'installation des artisans
Les futurs artisans doivent en principe suivre un stage
de préparation à l’installation généralement organisé
par les chambres des métiers et de l’artisanat.
Depuis la loi Sapin 2 du 9 décembre 2016, il est
néanmoins admis que ces créateurs d’entreprise n’ont
pas à suivre ce stage s’ils ont déjà bénéficié d’un
accompagnement à la création d’entreprise délivré par
un réseau d’aide à la création d’entreprise.
La liste de ces actions d’accompagnement est fixée par
arrêté ministériel. Une première liste avait déjà été
dressée par un arrêté du 30 mars 2017. Un nouvel
arrêté, en vigueur depuis le 1er octobre 2017, est venu
compléter cette liste en y ajoutant trois actions
d’accompagnement : « Je deviens entrepreneur »
dispensé par l’ADIE ainsi que « Développer un projet
entrepreneurial réussi » et « Repreneur d’entreprise »
dispensées par les chambres de commerce et
d’industrie.
Arrêté du 25 septembre 2017, JO du 30
INF 15 - novembre 2017 7
Formation
FAFCEA Les chefs d’entreprises bénéficient désormais de la prise en charge des
frais annexes engagés lors d’un stage suivi notamment à l’ENSMV
Supprimés depuis la création du FAFCEA, les frais de transport, d’hébergement et de repas, à la charge directe
du chef d’entreprise, étaient devenus un véritable frein au départ en formation, contrairement aux salariés
qui en ont toujours bénéficié.
Modalités de prise en charge en vigueur
novembre 2017 - INF 15 8
Santé et sécurité au travail
L’ordonnance réformant le compte pénibilité est parue
Dans le cadre de la réforme dite du code du travail, cinq
ordonnances ont été publiées au JORF du
23 septembre 2017 (Journal officiel de la République
française).
La cinquième de ces ordonnances est relative à la
prévention et à la prise en compte des effets de
l’exposition à certains facteurs de risques
professionnels. Cette ordonnance transforme le
compte personnel de prévention de pénibilité (le C3P)
en compte professionnel de prévention (le C2P), qui
prend en compte six facteurs de risques, contre dix
précédemment.
Le nouveau dispositif laisse ainsi de côté quatre
facteurs de risques dont l'évaluation était jugée trop
complexe.
L’ordonnance modifie par ailleurs le mode de
financement du système par une suppression des deux
cotisations patronales actuelles et le transfert vers la
branche accidents du travail/maladies professionnelles
(AT/MP) de l’assurance maladie, qui est excédentaire.
L’essentiel de ces dispositions entrera en vigueur le
1er janvier 2018.
Un article plus détaillé, précisant les nouvelles mesures,
sera alors publié pour garantir votre information.
Dans cette attente, nous vous invitons, en cas de
besoin, à consulter les outils mis à la disposition des
employeurs et des salariés par le Gouvernement :
• le site : www.compteprofessionnelprevention.fr ;
• la permanence téléphonique : 3682 (service
0,06 €/minute + prix d'appel) - service ouvert du lundi au
vendredi de 8h à 17h.
Encore un nouveau formulaire pour les déclarations d'accident du travail
Dès lors qu’un de vos salariés est victime d’un accident
de travail ou de trajet, vous devez faire une déclaration
auprès de la CPAM (Caisse primaire d'assurance
maladie). Attention, le formulaire à utiliser pour cette
déclaration, déjà modifié en janvier 2016, vient à
nouveau de changer. Vous le trouverez sur la page ci-
contre.
Lorsqu’un accident de travail ou de trajet survient, le
salarié doit vous en informer dans les 24 heures, en
précisant les lieux et circonstances de l’accident et
l’identité du ou des témoins éventuels.
Dès que vous avez été informé, vous avez 48 heures
pour déclarer l’accident à la CPAM du lieu de résidence
du salarié. Votre déclaration doit permettre à la CPAM
d’obtenir des informations comme la qualification du
salarié, le lieu et les circonstances détaillées de
l’accident…
Cette déclaration d’accident du travail ou de trajet peut
être établie, au choix : • au moyen d’un imprimé CERFA à adresser à la CPAM
du salarié, par lettre recommandée avec avis de
réception ;
• par télé-déclaration sur le site :
www.net-entreprises.fr.
L’imprimé CERFA à utiliser avait déjà été modifié début
2016.
Suite à la parution de l’Arrêté du 26 septembre 2017
fixant le modèle du formulaire « Déclaration d'accident
du travail ou d'accident de trajet », publié au JORF du
21 octobre 2017, il vient d’être remplacé par le CERFA
14463*03.
Ce dernier pourra notamment être obtenu auprès des
caisses primaires d'assurance maladie, ou en ligne sur
les sites www.ameli.fr et www.service-public.fr pour
remplissage à l'écran et/ou impression, et sur
www.net-entreprises.fr pour télé-déclaration.
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novembre 2017 - INF 15 10
Économie
Foie gras : la filière mise sur les fêtes pour se relancer
Réunis en conférence de presse à Paris le 25 octobre
dernier, les professionnels du foie gras se sont montrés
optimistes pour les fêtes de Noël, malgré une forte
baisse de la production.
La filière peine en effet à se remettre des épidémies de
grippe aviaire qui ont conduit à l'abattage massif d'oies
et de canards.
En 2017, suite aux virus H5N8 de l’hiver 2016-17 et
H5N1 en 2015-16, la production va tomber à
23 millions de canards, soit une baisse de 20 % par
rapport à 2016 (29 millions), et une chute de 40 % par
rapport à 2015 (près de 38 millions).
Concernant le produit fini, toujours selon les chiffres de
la profession, l'offre est en chute de 44 % cette année
sur le marché français, par rapport à 2015, à 10 750
tonnes.
D'autres pays européens, qui produisent également du
foie gras, comme la Bulgarie et la Hongrie, ne pourront
pas compenser la chute de production des éleveurs
français. Eux aussi ont été affectés par les épidémies de
grippe aviaire.
Malgré tout, il n’est pas question de pénurie pour
l’heure, et il y aura bien du foie gras sur les tables pour
les fêtes, ont promis les représentants du CIFOG
(Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras).
Concernant le prix, il devrait connaître une hausse
relativement « indolore » pour le consommateur.
Le foie gras est traditionnellement consommé à Noël,
et près de 79 % des Français en achètent chaque année
à cette occasion.
Grippe aviaire : la France recouvre son statut indemne
Ce vendredi 27 octobre, la France a recouvré son statut
indemne d’influenza aviaire hautement pathogène,
indique le ministère de l’Agriculture dans un
communiqué.
Ce résultat a été obtenu grâce à l’assainissement de
tous les foyers H5N8 identifiés entre fin 2016 et juin
2017, et en l’absence de nouveau foyer hautement
pathogène détecté sur le territoire français depuis plus
de trois mois.
Ce statut sanitaire va permettre la réouverture des
marchés à l’exportation pour les volailles vivantes, les
viandes de volailles et le foie gras.
Le Japon a d’ores et déjà annoncé qu’il rouvrait son
marché aux produits de volaille français.
Ph
oto
CIF
OG
– A
DO
CO
M
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Communication
Retour du spot TV « Offrez du foie gras, on s’en souviendra »
Le foie gras revient sur les écrans durant trois semaines avant les
fêtes de fin d’année, du 19 novembre au 12 décembre prochains.
Le film publicitaire, signé « Offrez du foie gras, on s’en
souviendra », sera diffusé sur les grandes chaînes (TF1, France
télévisions) et sur les chaînes de la TNT.
Cette campagne vise les 35/59 ans pour valoriser l’image du foie
gras et leur donner envie d’en consommer.
Le foie gras est en effet un produit de grande qualité qui participe
aux moments d’exception.
Servir du foie gras constitue une marque d’attention généreuse
car ce mets offre de merveilleux plaisirs gourmets. Les moments
associés à la dégustation de foie gras s’inscrivent ainsi dans la
mémoire des convives, d’où le slogan : « Offrez du foie gras, on
s’en souviendra ».
Un site web pour ceux qui veulent en savoir plus : lefoiegras.fr
Ce site invite l’internaute à découvrir tous les secrets du foie gras,
ses origines, ses meilleures recettes, mais aussi à aller à la
rencontre des producteurs et autres acteurs de la filière.
Viande chevaline : un atout pour diversifier l’offre
La viande chevaline ne manque pas d’atouts pour
séduire ! Aux consommateurs, elle promet goût,
tendreté et hautes qualités nutritionnelles (source de
fer et de vitamine B3, riche en vitamines B6 et B12 et
en protéines…). Pour les bouchers, elle représente un
véritable avantage pour le point de vente : pour
diversifier l’offre, pour attirer de nouveaux clients, pour
accroître sa rentabilité…
Afin de permettre aux bouchers d’animer leur magasin avec la viande
chevaline, la section Équins d’Interbev propose des kits de
communication gratuits contenant une affiche, une vitrophanie et
des fiches-recettes à distribuer. Une façon sympathique de sensibiliser
les clients à cette viande tendre et excellente pour la santé ! 500 kits
sont ainsi disponibles à la commande… n’attendez pas pour
commander le vôtre !
Ph
oto
CIF
OG
– A
DO
CO
M
novembre 2017 - INF 15 12
Communication
Les viandes racées nous font voir du pays Un tour de France, sur les terres d’élevages et des
viandes racées, c’est ce que propose la nouvelle
campagne d’Interbev, l’interprofession élevage et
viande : « Bienvenue au pays des viandes racées ».
Cette série de 15 films permet de sillonner la France et
ses élevages de bovins à viande. Accompagné de
Philippine et d’Antoine, le spectateur part à la rencontre
d’artisans, d’éleveurs et de leur troupeau, en Lozère, en
Gironde, en Mayenne ou encore dans le Nord. Curieux,
les deux jeunes citadins nouent alors des dialogues
concrets avec les professionnels. Dans des fermes de
Charolaises, Limousines, Bazadaises, Aubrac… Tous les
sujets sont abordés, naturellement.
Bien-être animal, conditions d’élevage, pâturage,
terroir, paysage, qualité des viandes, traçabilité,
conseils culinaires… Chaque vidéo apporte des
éclairages simples et clairs sur les nombreuses
interrogations des consommateurs. Elles trouvent ici
des réponses grâce à trois ingrédients : pédagogie,
esthétisme et bonne humeur. Loin des clichés, Interbev
donne accès à ce monde, tel qu’il est.
Parmi les quinze vidéos, deux valorisent le travail des
artisans bouchers. Véronique Langlais, présidente de la
Fédération de la Boucherie de Paris, a en effet témoigné
dans le cadre de la vidéo sur le thème « Les plaisirs
racés », afin d’expliquer les races à viande, leurs qualités
gustatives et organoleptiques, attachées à un terroir.
Elle a également insisté sur le rôle primordial des
bouchers dans les repas conviviaux et les fêtes de
famille, se définissant comme « acteur de bonheur ».
Christophe Dru, artisan boucher et restaurateur à Paris,
a pour sa part expliqué les différents morceaux, la
maturation et l’importance du persillé dans le goût et
la tendreté de la viande dans une vidéo intitulée « L’art
du goût ».
Réalisées à l’attention du grand public, ces quinze
vidéos font l’objet d’un plan média sur les réseaux
sociaux (Facebook, Instagram, YouTube). Elles sont
également mises à la disposition de tous les acteurs de
la filière, c’est-à-dire vous ! Vous pouvez ainsi en faire
usage pour votre propre communication : diffusion sur
vos écrans dans le magasin, sur votre site web ou sur
les réseaux sociaux… N’hésitez pas à visionner, partager
et faire tourner ces vidéos !
Pour visionner les films, rendez-vous sur le site
www.la-viande.fr/webtv.
Et pour télécharger un ou plusieurs films à diffuser sur
vos supports de communication, demandez vite votre
accès à la base Pros viande d’Interbev :
baseprosviandes.interbev.fr.
Les œufs de France rejoignent l’APAF Le logo « Œufs pondus en France »
cède sa place au logo « Œufs de
France » et rejoint l’APAF,
l’Association des produits agricoles
de France.
Ce nouveau cahier des charges, plus strict, garantira au
consommateur un œuf conditionné ou transformé
venant de poules nées et élevées en France.
Pour rappel, l’APAF, créée le 22 février 2017, regroupe
également les signatures « Viandes de France »,
représentée entre autres par les interprofessions
Interbev et Inaporc, « Fruits et légumes de France »,
« Pomme de terre de France » et « Fleurs de France ».
Elle a pour objectif de valoriser de manière commune,
l’origine française des produits agricoles. Dans la
silhouette et aux trois couleurs de la France, chaque
déclinaison correspond à un même engagement de
certifier l’origine du produits concerné.
INF 15 - novembre 2017 13
Communication
Rabelais des jeunes talents : des nouveautés en 2018 !
La 7e édition de la cérémonie des Rabelais des jeunes
talents aura lieu le lundi 12 novembre 2018 à Paris.
Organisée par la CGAD, la Confédération générale de
l’alimentation en détail, cette grande soirée de remise
de prix vise à promouvoir les métiers de l’alimentation
en récompensant de jeunes talents issus de onze
professions : boucher, boulanger, charcutier et traiteur,
chocolatier, épicier/caviste/bio, crémier-fromager,
glacier, pâtissier, poissonnier, primeur/spécialiste en
produits biologiques, restaurateur. Ces jeunes,
reconnus pour leur dextérité, leur créativité et leur
motivation, se verront remettre le trophée des Rabelais
des jeunes talents au cours d’une soirée dédiée à la
gastronomie française, à l’artisanat et au commerce de
proximité.
Pour la catégorie « boucher », ce sont les trois lauréats
du concours « un des Meilleurs Apprentis Bouchers de
France » 2017 qui recevront le trophée des Rabelais des
jeunes talents. Seront ainsi récompensés Gabin Benoit-
Faisandier, apprenti chez Franck Gineys à Coubon
(Haute-Loire), Axel Contat, apprenti chez François-
Xavier Baud à Thorens-Glières (Haute-Savoie) et
Antonin Launay, apprenti chez Christophe Guenego à
Pornichet (Loire-Atlantique). Comme les précédents
lauréats, ils auront à cœur de représenter fièrement la
profession et surtout, l’avenir du métier.
En amont de la cérémonie de remise de prix et pour la
première fois depuis sa création, la CGAD a prévu
d’organiser trois rencontres régionales qui réuniront
anciens lauréats, jeunes apprentis, formateurs,
financeurs, professionnels et grand public. Ces
rencontres auront un double objectif : aller à la
rencontre des anciens Rabelais afin de suivre leur
parcours, et créer des rencontres tout public en
proposant des ateliers ouverts à tous. Ces ateliers
seront sous formes diverses : job-dating, master-class,
conférence-débat, crowdfounding… et auront pour
vocations de permettre aux jeunes de trouver des
formations, des stages, voire des financements pour
leur projet professionnel. Ces rencontres auront lieu à
Lille, Rennes et Lyon, de février à mai 2018 (les dates
précises seront diffusées dans un prochain numéro de
La Boucherie Française).
Prix du ou de la conjoint(e) en boucherie 2018 : participez au concours !
La commission des conjointes et des conjoints de la
CFBCT lance la 10e édition du Prix du ou de la
conjointe de France 2018 ! Ce concours, qui a lieu tous
les deux ans, a cette année pour thème « Le conjoint,
un lien social ». Il vise à valoriser le rôle clé du conjoint
au sein de l’entreprise, notamment à travers une mise
en avant de son rôle dans les relations avec les salariés,
les apprentis, les clients, les fournisseurs… et du lien
qu’il fait avec le chef d’entreprise.
Les conjoints intéressés par ce concours sont invités à
demander le dossier de candidature à leur organisation
départementale, qui sélectionnera le ou les candidats
qui correspondent au mieux au thème du concours.
La sélection des meilleurs dossiers sera faite par les
membres de la commission des conjoint(e)s, et le prix
sera remis au cours de l’assemblée générale de la
CFBCT, les 29 et 30 avril 2018, à Lyon. Les gagnant(e)s
recevront des mains du président de la Confédération
nationale, Jean-François Guihard, le trophée du ou de
la Conjoint(e) de France 2018, avec le soutien de Marie-
Carmen Lavielle, présidente de la Commission des
conjoint(e)s.
Les dossiers sont à renvoyer à la CFBCT pour le
10 février 2018 au plus tard :
CFBCT
Commission des conjoint(e)s
98, boulevard Pereire
75850 Paris cedex 17
Ou par email avec accusé de réception :
Ce concours est réservé aux boucheries adhérentes. Pour
des raisons d’objectivité, les président(e)s et les conjoint(e)s
de président(e)s ne sont pas admissibles, ainsi que les
membres de la Commission des conjoint(e)s de la CFBCT.
novembre 2017 - INF 15 14
Communication
Vous avez bien raison de préférer l’artisanat ! Les Français préfèrent l’artisanat. Ils
reconnaissent son rôle dans l’économie
nationale et locale, dans la formation des
jeunes et la création d’emplois qualifiés.
Les Français aiment aussi les artisans. Ils
reconnaissent leur savoir-faire, leur
compétence et la qualité de leurs
productions.
Une récente étude réalisée par BVA* pour le FNPCA, le
Fonds national de promotion et de communication de
l’artisanat, confirme cette préférence de la société
française pour les artisans et leur secteur.
La nouvelle campagne du FNPCA a choisi de mettre
à l’honneur cette préférence et de l’affirmer à travers
une première vague de prise de parole qui
s’affichera jusqu’au 22 novembre sur les
écrans de télévision.
Une campagne populaire, sympathique et
humaine, qui met en avant la proximité et
la qualité des relations entre les artisans et
la société française. Le parti-pris, fort, est
de faire cohabiter, dans chaque prise de parole, les
artisans dans l’exercice de leur métier avec les Français
militants de l’artisanat.
Découvrez les films et les affiches de cette campagne
sur choisirlartisanat.fr.
* 94 % des Français ont une bonne opinion des artisans !
Du 2 au 6 octobre 2017 le FNPCA a mené une enquête
par l’intermédiaire de l’institut BVA pour connaître
l’opinion des Français** sur l’artisanat. Les résultats
confirment à quel point l’artisanat et les artisans
bénéficient toujours d’une très bonne image auprès de
l’ensemble des Français.
On y apprend que 81 % des Français accordent leur
confiance aux artisans, 94 % estimant qu’ils sont
dépositaires d’un savoir-faire reconnu. Les artisans sont
également perçus comme travailleurs (par 93 % des
Français), compétents (91 %) et soucieux du travail bien
fait (86 %)
L’artisanat est un secteur porteur pour les Français qui
conseilleraient pour 77 % d’entre eux à un de leurs
enfants ou à un proche de choisir l’apprentissage pour
devenir artisan. 66 % des Français estimant que
l’artisanat propose des carrières attractives. 58 % allant
même jusqu’à déclarer qu’ils pourraient travailler dans
le secteur de l’artisanat si on leur en offrait la possibilité.
Enfin, pour plus de 8 Français sur 10, l’artisanat a un rôle
important dans la création d’entreprises (85 %) et la
croissance économique du pays (84 %).
** Échantillon de 1000 personnes représentatif de la
population
INF 15 - novembre 2017 15
Réglementation
Futures obligations concernant les logiciels d’encaissement
De nouveaux éléments de réponse
De nombreuses questions persistaient suite
à la parution de la foire aux questions
publiée par la DGFiP au mois d’août
concernant la mise en œuvre de nouvelles
obligations vis-à-vis des logiciels
d’encaissement pour les commerçants
assujettis à la TVA. Il semble que la récente
rencontre entre le président Guihard et
Benjamin Griveaux, secrétaire d’état auprès du
ministère de l’Économie et des Finances, lors la
manifestation au Louchebem à Paris, ait permis
d’obtenir les réponses que nous attendions.
Nous pouvons donc aujourd’hui vous aiguiller plus
précisément en fonction des équipements que vous
utilisez :
• vous avez une balance poids-prix, dotée d’un
système de mémorisation des données, que vous
utilisez en tant que système d’encaissement
(vous n’avez pas de caisse enregistreuse) :
votre balance doit satisfaire aux critères de la
nouvelle réglementation (à savoir inaltérabilité,
sécurisation, conservation et archivage),
ou vous pouvez, si vous ne souhaitez pas
remplacer votre balance, investir dans
l’acquisition d’une caisse enregistreuse
conforme aux nouveaux critères
réglementaires pour compléter votre dispositif
d’encaissement ;
• vous utilisez une caisse
enregistreuse dotée d’un système de
mémorisation des données et vous
possédez une ou plusieurs balances qui
ne sont pas reliées à cette caisse (les
tickets édités par la (les) balance(s) sont
ressaisis sur la caisse) :
quelles que soient les caractéristiques
de votre (vos) balance(s), seule la caisse doit
nécessairement satisfaire aux nouveaux critères
réglementaires ;
• vous utilisez un système d’encaissement doté
d’une caisse et d’une ou plusieurs balance(s)
reliées entre elles :
l’ensemble du dispositif doit satisfaire aux
nouveaux critères réglementaires ;
• vous utilisez une balance avec système
d’encaissement intégré (balance TPE) :
l’équipement doit satisfaire aux nouveaux
critères réglementaires.
Dans tous les cas, la première chose à faire est de vous
rapprocher de votre fournisseur afin de savoir si votre
matériel actuel est conforme. Si votre fournisseur ne
peut vous fournir la preuve de la conformité du
matériel (via un certificat délivré par organisme
accrédité ou une attestation), il sera nécessaire de
remplacer vos équipements. Pour cela, ne vous
précipitez pas et comparez les offres de plusieurs
fournisseurs.
Disponible chez Centralvia
novembre 2017 - INF 15 16
Réglementation
Registre public d'accessibilité : fiche de synthèse
Nous vous rappelons, que, depuis le 30 septembre
2017, les gestionnaires d’ERP (établissement recevant
du public) doivent tenir à la disposition du public un
document appelé registre d’accessibilité.
Il est destiné à communiquer sur le degré d’accessibilité
de l’entreprise. Les informations contenues dans ce
document doivent être centrées sur le service rendu et
les prestations, et non sur le strict respect de telle ou
telle prescription réglementaire. L’information
disponible revient à dire si l’établissement est
accessible totalement ou partiellement, et s’il ne l’est
que partiellement, il détaille les prestations qui le sont
et celles qui ne le sont pas.
Ce registre, pour être aussi utile qu’efficace, se doit
d’être simple et compréhensible par tous. Cette
simplicité doit se retrouver dès l’élaboration de cet outil
de communication entre l’ERP et sa clientèle, véritable
moyen de promotion de la qualité de l’accueil de tous
les publics et de l’attention portée à chacun.
Il est suggéré d’organiser le registre en quatre parties :
1/ Le détail des prestations proposées par
l’établissement.
2/ L’ensemble des pièces administratives déjà
existantes et relatives à l’accessibilité, selon la situation
de l’établissement (accessible ou non, sous Ad’AP ou
pas, ayant obtenu une dérogation ou non, etc.).
3/ Les documents techniques (notices et modes
d’emploi) des équipements d’accessibilité, si
l’entreprise en est équipée.
4/ Les documents de sensibilisation du personnel à
l’accueil des personnes handicapées.
Il est par ailleurs conseillé de
centraliser l’ensemble de ces
infirmations dans une fiche
de synthèse, dont un modèle
type a été créé par la DMA
(Délégation ministérielle à
l'accessibilité).
Accessibilité : fiche informative de synthèse
Pour faciliter l’information de tous les publics, il est
conseillé d’établir une fiche de synthèse comportant
l’essentiel des données pour lesquelles le registre
d’accessibilité a été prévu.
Un modèle de fiche a été établi par la délégation
ministérielle à l’accessibilité (DMA). Il est disponible à la
suite de cet article.
Il est conseillé à tous les propriétaires et gestionnaires
d’ERP d’utiliser ce modèle de fiche ou de s’en inspirer
pour rédiger leur propre document informatif. Sa mise
à disposition des usagers, voire son affichage au sein
de l’établissement, sont recommandés pour une
diffusion de l’information la plus large possible sur le
niveau d’accessibilité de l’établissement.
Le modèle de fiche type contient les rubriques
suivantes :
a) Information sur les prestations offertes par l’établissement
Il s’agit de donner une information, pouvant rester très
générale, sur l’activité de l’établissement et les
différents services proposés.
Pour une activité simple qui contient toutes les
informations dans son intitulé, il n’est pas utile d’en dire
plus ni de reformuler la prestation.
Par exemple, pour une boucherie, tout est dit dans
l’intitulé de l’entreprise, qu’il n’est pas besoin de
compléter pour avoir une meilleure idée des
prestations proposées.
INF 15 - novembre 2017 17
Réglementation
b) Information sur le niveau d’accessibilité des prestations
Il s’agit de donner la situation d’accessibilité de la ou
des prestations vis-à-vis de l’obligation réglementaire
mais sans entrer dans le détail des actions mises en
œuvre, ce détail se retrouvant dans les pièces
administratives jointes au registre.
c) Information relative aux modalités de maintenance des équipements d’accessibilité
Il s’agit de fournir les informations relatives à la
politique de maintenance mise en œuvre au sein de
l’établissement, lorsque celui-ci dispose
d’équipement(s) le nécessitant (porte automatique,
rampe d’accès, ascenseur ou élévateur…).
d) Information sur la formation/sensibilisation du personnel à l’accueil des personnes handicapées
Il s’agit d’informer sur ce qui est prévu par le
gestionnaire en matière de sensibilisation et/ou de
formation à l’accueil des personnes handicapées, ainsi
qu’à l’utilisation des éventuels équipements
d’accessibilité.
Seuls les ERP les plus importants, notamment ceux
pouvant accueillir plus de 200 personnes, sont soumis
à une obligation de formation.
Nos entreprises sont des ERP de 5e catégorie. Il leur est
demandé d’assurer la sensibilisation, à minima des
personnels en contact avec le public, via la
connaissance de la plaquette « Bien accueillir les
personnes handicapées » réalisée par la DMA.
Tous les ERP doivent intégrer cette plaquette à leur
registre d’accessibilité. Elle est disponible en
téléchargement sur internet.
Lien vers le site de la DMA :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/laccessibilite-des-
etablissements-recevant-du-public-erp.
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