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Réglementation Thermique 2000 Règles Th-U 1 Les règles Th-U ont pour objet la détermination des caractéristiques thermiques "utiles" des parois de construction, c'est à dire des caractéristiques correspondant aux conditions moyennes de température, d'humidité et de résistances super- ficielles rencontrées dans le bâtiment. Elles donnent également les modalités de calcul de U bât (coef- ficient moyen de déperdition par transmission à travers les parois et les baies du bâtiment) et de U bât-réf (coefficient moyen de référence de déperdition par les parois et les baies du bâti- ment) en fonction des dites caractéristiques. Les règles Th-U sont divisées en cinq fascicules : Fascicule 1/5 "Coefficient U bât " Ce fascicule commun aux quatre autres fascicules, décrit le contenu des règles Th-U et fixe les modalités de calcul de U bât et de U bât-réf . Il rappelle le niveau réglementaire des composants d'enveloppe et donne également les définitions, les grandeurs physiques, les conventions et les unités utilisées. Fascicule 2/5 "Matériaux" Ce fascicule donne les caractéristiques thermiques utiles des matériaux (conductivité thermique, capacité thermique massique et facteur de résistance à la vapeur d'eau). Fascicule 3/5 "Parois vitrées" Ce fascicule décrit le principe de calcul des coefficients thermiques des parois vitrées et contient des valeurs par défaut calculées conformément aux normes correspondantes. Fascicule 4/5 "Parois opaques" Ce fascicule décrit le principe de calcul des caractéristiques thermiques des parois opaques et des lames d'air et contient des valeurs par défaut calculées conformément aux normes correspondantes. Fascicule 5/5 "Ponts thermiques" Ce fascicule décrit le principe de calcul des ponts thermiques et contient des valeurs par défaut des liaisons les plus courantes calculées conformément aux normes correspondantes. Les Règles Th-U

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Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 1

Les règles Th-U ont pour objet la détermination des caractéristiques thermiques "utiles" des parois de construction,c'est à dire des caractéristiques correspondant aux conditionsmoyennes de température, d'humidité et de résistances super-ficielles rencontrées dans le bâtiment.

Elles donnent également les modalités de calcul de Ubât (coef-ficient moyen de déperdition par transmission à travers lesparois et les baies du bâtiment) et de Ubât-réf (coefficient moyende référence de déperdition par les parois et les baies du bâti-ment) en fonction des dites caractéristiques.

Les règles Th-U sont divisées en cinq fascicules :

Fascicule 1/5 "Coefficient Ubât"Ce fascicule commun aux quatre autres fascicules, décrit lecontenu des règles Th-U et fixe les modalités de calcul de Ubâtet de Ubât-réf . Il rappelle le niveau réglementaire des composants d'enveloppe et donne également les définitions,les grandeurs physiques, les conventions et les unités utilisées.

Fascicule 2/5 "Matériaux"Ce fascicule donne les caractéristiques thermiques utiles desmatériaux (conductivité thermique, capacité thermique massique et facteur de résistance à la vapeur d'eau).

Fascicule 3/5 "Parois vitrées"Ce fascicule décrit le principe de calcul des coefficients thermiques des parois vitrées et contient des valeurs par défautcalculées conformément aux normes correspondantes.

Fascicule 4/5 "Parois opaques"Ce fascicule décrit le principe de calcul des caractéristiquesthermiques des parois opaques et des lames d'air et contientdes valeurs par défaut calculées conformément aux normescorrespondantes.

Fascicule 5/5 "Ponts thermiques"Ce fascicule décrit le principe de calcul des ponts thermiques et contient des valeurs par défaut des liaisons les plus courantes calculées conformément aux normes correspondantes.

Les Règles Th-U

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U i

Chapitre I. Introduction aux règles Th-U . . . . . . . . . . .11.1 Objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11.2 Contenu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11.3 Références normatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11.4 Définitions, symboles et indices . . . . . . . . . . . . . .21.5 Conventions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41.51 Température et humidité des matériaux . . . . . . . .41.52 Résistances superficielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4

Chapitre II. Coefficient Ubât . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52.2 Conventions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52.21 Dimensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52.22 Parois déperditives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .62.23 Prise en compte des circulations communes

intérieures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6

2.24 Ponts thermiques de liaisons . . . . . . . . . . . . . . . . .72.25 Maisons accolées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72.3 Formule générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72.31 Transmission directe vers l’extérieur, HD . . . . . . . .72.32 Transmission à travers le sol, HS . . . . . . . . . . . . . .72.33 Transmission à travers les locaux

non chauffés, HU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92.4 Rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11

Chapitre III. Aspects réglementaires . . . . . . . . . . . . .123.1 Coefficient Ubât-rèf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .123.11 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .123.12 Calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .123.2 Caractéristiques thermiques minimales . . . . . . . .143.21 Composants d’enveloppe . . . . . . . . . . . . . . . . . .143.22 Coefficient Ubât . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15

S O M M A I R E

Règles Th-UENVELOPPES LÉGÈRES ET TRANSFERTSDivision Hygrothermique des Ouvrages

Fascicule 1/5COEFFICIENT Ubât

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 1

1.1Objet

Les règles Th-U ont pour objet la détermination des caractéris-tiques thermiques « utiles » des parois de construction, c’est àdire des caractéristiques correspondant aux conditionsmoyennes de température, d’humidité et de résistances super-ficielles rencontrées dans le bâtiment.

Elles donnent également les modalités de calcul de Ubât (coef-ficient moyen de déperdition par transmission à travers lesparois et les baies du bâtiment) et de Ubât-réf (coefficient moyende référence de déperdition par les parois et les baies du bâti-ment) en fonction des dites caractéristiques.

1.2Contenu

Les règles Th-U sont divisées en cinq fascicules :

– Fascicule 1/5 « Coefficient Ubât »

Ce fascicule commun aux quatre autres fascicules, décrit lecontenu des règles Th-U et fixe les modalités de calcul de Ubâtet de Ubât-réf . Il rappelle le niveau réglementaire des compo-sants d’enveloppe et donne également les définitions, lesgrandeurs physiques, les conventions et les unités utilisées.

– Fascicule 2/5 « Matériaux »

Ce fascicule donne les caractéristiques thermiques utiles desmatériaux (conductivité thermique, capacité thermique mas-sique et facteur de résistance à la vapeur d’eau).

– Fascicule 3/5 « Parois vitrées »

Ce fascicule décrit le principe de calcul des coefficients ther-miques des parois vitrées et contient des valeurs par défautcalculées conformément aux normes correspondantes.

– Fascicule 4/5 « Parois opaques »

Ce fascicule décrit le principe de calcul des caractéristiquesthermiques des parois opaques et des lames d’air et contientdes valeurs par défaut calculées conformément aux normescorrespondantes.

– Fascicule 5/5 « Ponts thermiques »

Ce fascicule décrit le principe de calcul des ponts thermiqueset contient des valeurs par défaut des liaisons les plus cou-rantes calculées conformément aux normes correspondantes.

1.3Références normatives

Le calcul des caractéristiques thermiques des éléments d’en-veloppe du bâtiment, s’appuie principalement sur les travauxde la normalisation européenne.

A la date de publication de ce document, certaines des normescitées ci-dessous seront toujours au stade de projet (prEN) ;pour ces projets de normes, la dernière version s’applique.

NF EN ISO 7345 Isolation thermique – Grandeurs phy-siques et définitions

EN ISO 13789 Performance thermique des bâtiments –Coefficient de déperdition par transmis-sion – Méthode de calcul.

EN ISO 10456 Isolation thermique – Matériaux et pro-duits pour le bâtiment – Déterminationdes valeurs thermiques déclarées etutiles

NF EN 12524 Matériaux et produits pour le bâtiment –Propriétés hygrothermiques – Valeursutiles tabulées.

NF EN ISO 10077-1 Performances thermiques des fenêtres,portes et fermetures – Calcul du coeffi-cient de transmission thermique – Partie1 : Méthode simplifiée.

prEN ISO 10077-2 Performances thermiques des fenêtres,portes et fermetures – Calcul du coeffi-cient de transmission thermique – Partie1 : Méthode numérique pour profilés demenuiserie.

NF EN 673 Verre dans la construction – Détermina-tion du coefficient de transmission ther-mique U – Méthode de calcul

Chapitre IIntroduction aux règles Th-U

Réglementation Thermique 2000

2 Règles Th-U

prEN 13947 Performances thermiques des façadesrideaux – Calcul du coefficient de trans-mission thermique – méthode simplifiée.

NF EN 13125 Fermetures pour baies équipées defenêtres, stores intérieurs et extérieurs –Résistance thermique additionnelle –Attribution d’une classe de perméabilité àl’air à un produit.

NF EN ISO 6946 Composants et parois de bâtiments –Résistance thermique et coefficient detransmission thermique – Méthode decalcul

NF EN ISO 13370 Performance thermique des bâtiments –Transfert de chaleur par le sol –méthodes de calcul.

NF EN ISO 10211-1 Ponts thermiques dans le bâtiment – Fluxde chaleur et températures superficielles– Partie 1 : méthode générale de calcul.

NF EN ISO 10211-2 Ponts thermiques dans le bâtiment – Fluxde chaleur et températures superficielles– Partie 2 : Ponts thermiques linéaires.

ISO 8302 Isolation thermique – Détermination de larésistance thermique et des propriétésconnexes en régime stationnaire –Méthode de la plaque chaude gardée.

ISO 12567 Isolation thermique des portes et fenêtres– Détermination de la transmission ther-mique par la méthode de la boîte chaude.

EN 674 Verre dans la construction – Détermina-tion du coefficient de transmission ther-mique U – Méthode de l’anneau degarde.

EN 675 Verre dans la construction – Détermina-tion du coefficient de transmission ther-mique U – Méthode du fluxmètre.

prEN 12412-2 Fenêtres, portes et fermetures – Détermi-nation du coefficient de transmission ther-mique par la méthode de la boîte chaude– Partie 2 : profilés de menuiserie.

1.4Définitions, symboles et indices

a – Définitions

Dans le présent document, les définitions données aux fasci-cules 2 à 5, les définitions de la norme NF EN ISO 7345 et lesdéfinitions suivantes s’appliquent :

– Local : Un local est un volume totalement séparé de l’exté-rieur ou d’autres volumes par des parois fixes ou mobiles.

– Baie : Une baie est une ouverture ménagée dans une paroiextérieure et destinée à recevoir une paroi comportant desparties transparentes ou translucides, servant à l’éclairage,le passage ou l’aération.

– Espace chauffé : Local ou volume fermé chauffé à unetempérature supérieure à 12 °C en période d’occupation.

– Dimensions intérieures : Dimensions mesurées de l’intérieurdes locaux (voir 2.2.1)

– Paroi opaque isolée : Paroi opaque dont le coefficient detransmission thermique U n’excède pas 0.5 W/(m2.K).

– Paroi transparente ou translucide : Paroi dont le facteur detransmission lumineux (hors protection mobile éventuelle)est égal ou supérieur à 0.05. Dans le cas contraire elle estdite opaque.

– Paroi verticale ou horizontale : Une paroi est dite verticalelorsque l’angle de cette paroi avec le plan horizontal estsupérieur ou égal à 60 degrés, elle est dite horizontalelorsque cet angle est inférieur à 60 degrés.

– Liaisons périphériques : Liaisons situées au pourtour d’uneparoi donnée.

– Liaisons intermédiaires : Liaisons situées à l’intérieur dupourtour d’une paroi donnée.

– Flux thermique φ en W : Quantité de chaleur transmise à (oufournie par) un système, divisée par le temps.

– Conductivité thermique λ,, en W/(m.K) : Flux thermique parmètre carré, traversant un mètre d’épaisseur de matériaupour une différence de température d’un kelvin entre lesdeux faces de ce matériau.

– Coefficient de déperdition par transmission H, en W/K : Fluxthermique cédé par transmission entre l’espace chauffé etl’extérieur, pour une différence de température d’un kelvinentre les deux ambiances. Les températures intérieure etextérieure, sont supposées uniformes.

– Coefficient de transmission surfacique U, en W/(m2.K) : Fluxthermique en régime stationnaire par unité de surface, pourune différence de température d’un kelvin entre les milieuxsitués de part et d’autre d’un système.

– Coefficient de transmission linéique ψ,, en W/(m.K) : Flux ther-mique en régime stationnaire par unité de longueur, pourune différence de température d’un kelvin entre les milieuxsitués de part et d’autre d’un système.

– Coefficient de transmission ponctuel χ,, en W/K : Flux ther-mique en régime stationnaire ramené à un point, pour unedifférence de température d’un kelvin entre les milieux situésde part et d’autre d’un système.

– Coefficient de transmission surfacique « équivalent » d’uneparoi Ue, en W/(m2.K) : Coefficient de transmission surfa-cique tenant compte à la fois des caractéristiquesintrinsèques de la paroi et de son environnement (sol, videsanitaire, sous-sol non chauffé …)

– Résistance thermique R, en m2.K/W : Inverse du flux ther-mique à travers un mètre carré d’un système pour une diffé-rence de température d’un kelvin entre les deux faces de cesystème.

– Résistance superficielle Rs, en m2.K/W : Inverse du flux ther-mique passant par mètre carré de paroi, de l’ambiance à laparoi pour une différence de température d’un kelvin entrecelles-ci.

– Façade rideau : Façade légère constituée d’un assemblagede profilés d’ossature et de menuiserie et d’éléments deremplissage opaques, transparents, ou translucides. Ellepeut comporter une ou plusieurs parois et elle est entière-ment située en avant d’un nez de plancher.

– Pont thermique intégré : Elément intégré dans la paroi, don-nant lieu à des déperditions thermiques supplémentaires.

– Occupation discontinue : Un bâtiment ou une partie de bâti-ment, est dit à occupation discontinue s’il réunit les deuxconditions suivantes :• Il n’est pas destiné à l’hébergement des personnes

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 3

• Chaque jour, la température normale d’occupation peutne pas être maintenue pendant une période continue d’aumoins 10 heures

Les parties du bâtiment ou les bâtiments ne répondant pasà ces deux conditions sont dits à occupation continue.

– Plancher bas : Paroi horizontale (α < 60°) donnant sur un localchauffé uniquement sur sa face supérieure (voir figure 1).

– Plancher intermédiaire : Paroi horizontale (α < 60°) donnant,sur ses faces inférieures et supérieures, sur des locauxchauffés (voir figure 1).

– Plancher haut : Paroi horizontale (α < 60°) donnant sur un localchauffé uniquement sur sa face inférieure (voir figure 1).

b – Symboles

Figure 1 : planchers bas, intermédiaires et hauts

Symbole Grandeur Unité

U Coefficient de transmission surfacique W/(m2.K)

ψ Coefficient de transmission linéique W/(m.K)

χ Coefficient de transmission ponctuel W/K

R Résistance thermique m2.K/W

A Surface m2

l, L Longueur, largeur, linéaire m

H Coefficient de déperdition par transmission W/K

T Température K

b Coefficient de réduction de la température –

D Coefficient de déperdition W/K

Q Débit d’air entrant m3/h

q Débit d’air entrant par mètre carré de paroi (m3/h)/m2

Sh Surface habitable m2

a Coefficient de référence W/(m2.K)

Réglementation Thermique 2000

4 Règles Th-U

c - Indices

1.5Conventions

1.51 Température et humidité des matériaux

Les conductivités thermiques des matériaux et les caractéris-tiques thermiques des éléments de construction sont définiespour une température moyenne de 10°C.

Les conventions d’humidité des matériaux sont définies au fas-cicule « matériaux ».

e Extérieur, équivalent

i Intérieur

s superficiel

T, t Total

D Direct

S Sol

U, u Non chauffé

iu Intérieur vers local non chauffé

ue Local non chauffé vers extérieur

V Par renouvellement d’air

bât Relatif à l’enveloppe du bâtiment

bât-réf Valeur de référence relative à l’enveloppe du bâtiment

Tableau I : Valeurs par défaut des résistances superficielles

Paroi donnant sur :– l’extérieur Rsi Rse

(1) Rsi + Rse– un passage ouvert m2.K/W m2.K/W m2.K/W – un local ouvert(2)

Paroi verticale

Flux horizontal 0.13 0.04 0.17

Flux ascendant

0.10 0.04 0.14

Paroi horizontale

0.17 0.04 0.21

Flux descendant

(1) Si la paroi donne sur un autre local non chauffé, un comble ou un videsanitaire, Rsi s’applique des deux côtés.Pour plus de précision sur les résistances superficielles, se reporter au fas-cicule « Parois opaques ».

(2) Un local est dit ouvert si le rapport de la surface totale des ses ouver-tures permanentes sur l’extérieur, à son volume, est égal ou supérieur à0.005 m2/m3. Ce peut être le cas, par exemple, d’une circulation à l’air libre,pour des raisons de sécurité contre l’incendie.

1.52 Résistances superficielles

En absence d’informations spécifiques sur les conditions auxlimites des surfaces planes, les résistances superficielles, intérieures (Rsi) et extérieures (Rse), suivantes doivent être uti-lisées :

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 5

2.1 Définition

Le coefficient Ubât est le coefficient moyen de déperdition partransmission à travers les parois déperditives séparant levolume chauffé du bâtiment, de l’extérieur, du sol et des locauxnon chauffés. Il s’exprime en W/(m2.K).

2.2Conventions

2.21 Dimensions

Seules les dimensions intérieures doivent être utilisées pour lecalcul des déperditions :Ne sont prises en compte que les parties des parois ayant deuxfaces, l’une intérieure et l’autre, soit extérieure soit dans unlocal non chauffé, soit en contact avec le sol, en regard l’unede l’autre. En cas de décrochements ou des angles rentrants, ou desbaies, les surfaces doivent être mesurées comme le montre lafigure 2 ci-après :

Figure 2

La dimension intérieure d’une paroi verticale doit inclure lesépaisseurs des aménagements intérieurs (faux plafond, plan-cher technique, …) si la résistance thermique de la paroi estconservée dans la partie aménagée. Sinon la dimension inté-rieure doit s’arrêter au niveau des aménagements.

On ne tient pas compte des cloisons légères verticales quin’altèrent pas la résistance thermique des parois de l’enve-loppe (voir figure 3).

Chapitre IICoefficient Ubât

Réglementation Thermique 2000

6 Règles Th-U

Figure 3

2.22 Parois déperditives

Les parois déperditives à prendre en compte pour les calculssont les parois opaques, vitrées ou translucides séparant levolume chauffé du bâtiment :

– de l’extérieur– du sol– des locaux non chauffés

Ne sont pas prises en compte pour le calcul des déperditions(voir figure 4) :

1 les parois des locaux chauffés donnant sur d’autres locauxchauffés ou considérés comme tels,

2 les parois des locaux chauffés donnant sur des circulationscommunes intérieures horizontales ou verticalesconsidérées comme faisant partie du volume non chauffé dubâtiment, lorsque la totalité de ces parois est isolée,

3 les parois et les portes d’accès des cages d’ascenseursdonnant sur des locaux chauffés ou considérés comme tels,lorsque les parois verticales de ces cages d’ascenseurs,exception faite des portes d’accès, sont isolées,

4 les vitrines,

5 les portes d’accès aux locaux commerciaux, aux locauxrecevant du public, et aux circulations communes

Figure 4 : Parois non prises en compte pour le calcul de Ubât.(lignes en gras)

2.23 Prise en compte des circulations communes intérieures

Une circulation commune intérieure, horizontale ou verticale,est un local permettant l’accès à des locaux ou à des loge-ments et qui satisfait à l’une des deux conditions suivantes(figure 5) :

– aucune de ses parois ne donne sur l’extérieur ;

– toutes ses parois donnant sur l’extérieur ont le même niveaud’isolation que les parois de même type du bâtiment, et lelinéaire de ses parois verticales donnant sur des locauxchauffés est supérieur à celui de ses autres parois verticales.

• Sont considérées comme chauffées, les circulations com-munes intérieures, horizontales ou verticales, si elles res-pectent les trois conditions suivantes :

1 elles ne possèdent pas de trappe ou de gaine de désen-fumage ouverte en permanence

2 leurs accès vers l’extérieur sont munis de sas

3 leurs accès vers des locaux non chauffés ou vers deslocaux chauffés non privatifs sont munis de dispositifs defermeture automatique.

• Sont considérées comme non chauffées, les circulationscommunes intérieures, horizontales ou verticales, ne répon-dant pas au moins à une des conditions ci-dessus.

Figure 5 : circulations communes intérieures

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 7

2.24 Ponts thermiques de liaisons

Les coefficients de transmission linéiques inférieures à 0.05W/(m.K) peuvent être négligés. Cette convention ne s’appliquepas aux ponts thermiques intégrés.

2.25 Maisons accolées

En cas de maisons accolées, si la surface mitoyenne entredeux maisons est inférieure à 15 m2, un calcul doit être effec-tué pour chacune de ces maisons prises séparément. Dans lecas contraire on a le choix entre un seul calcul regroupant lesdeux maisons, et deux calculs séparés, un pour chacune desmaisons.

2.3 Formule générale

Le coefficient Ubât se calcule d’après la formule suivante :

(1)

AT est la surface intérieure totale des parois qui séparent levolume chauffé de l’extérieur, du sol et des locaux nonchauffés, en m2.

HT est le coefficient de déperdition par transmission entre levolume chauffé d’une part et l’extérieur, le sol et leslocaux non chauffés d’autre part. Il se calcule par la for-mule suivante :

HT = HD + HS + HU (2)

HD est le coefficient de déperdition par transmission à tra-vers les parois donnant directement sur l’extérieur, enW/K. Il se calcule selon § 2.31.

HS est le coefficient de déperdition par transmission à tra-vers les parois en contact direct avec le sol ou donnantsur un vide sanitaire ou sur un sous-sol non chauffé, enW/K. Il se calcule selon § 2.32.

HU est le coefficient de déperdition par transmission à tra-vers les parois donnant sur des locaux non chauffés (àl’exception des sous-sols et des vides sanitaires), enW/K. Il se calcule selon § 2.33.

Figure 6 : Coefficients de déperdition par transmission à travers les parois limitant le volume chauffé d’un bâtiment.

2.31 Transmission directe vers l’extérieur, HD

Le coefficient de déperdition par transmission au travers deséléments séparant le volume chauffé de l’air extérieur se cal-cule par :

(3)

Ai est l’aire intérieure de la paroi i de l’enveloppe du bâti-ment, en m2. (les dimensions des fenêtres et des portesdoivent être prises égales à celles de l’ouverture dans lesparois).

Ui est le coefficient de transmission thermique de la paroi ide l’enveloppe du bâtiment déterminé selon le fascicule« Parois opaques » (Up), ou selon le fascicule « Paroisvitrées » (Uw) selon le cas, en W/(m2.K). Pour une paroivitrée équipée de fermeture, le coefficient moyen Ujour-nuitdoit être utilisé.

lk est le linéaire du pont thermique de la liaison k, en m.

ψk est le coefficient de transmission thermique linéique dupont thermique de la liaison k, déterminé selon le fasci-cule « Ponts thermiques », en W/(m.K).

χj est le coefficient de transmission thermique ponctuel dupont thermique tridimensionnel j, calculé selon le fasci-cule « Ponts thermiques », en W/K.

Les ponts thermiques intégrés aux parois (ossatures filantes,fixations ponctuelles, etc…), doivent être intégrés dans le coef-ficient surfacique intrinsèque U des parois comme décrit dansles fascicules « parois opaques » et « parois vitrées ».

Les ponts thermiques des liaisons entre deux ou plusieursparois dont l’une au moins donne sur l’extérieur ou est encontact avec le sol, sont considérés comme donnant sur l’exté-rieur.

Les coffres de volets roulants, intégrés dans la baie, doiventêtre calculés comme faisant partie de la paroi vitrée, les autresdoivent être calculés comme des parois opaques. La méthodegénérale de calcul des coffres de volet roulant est donné dansle fascicule « Parois vitrées »

Les sommes sur i, j et k, figurant dans l’équation (3), doiventêtre effectuées sur tous les composants du bâtiment séparantl’espace chauffé de l’air extérieur, dans les limites exprimés au§ 2.2 (conventions).

2.32 Transmission à travers le sol, HS

On désigne par ces transmissions, les déperditions qui ont lieuprincipalement à travers :

1 les parois en contact direct avec le sol

2 les parois donnant sur un vide sanitaire ou sur un sous-solnon chauffé

Les déperditions supplémentaires à travers les ponts ther-miques des liaisons périphériques avec ces parois, doiventêtre prises en compte dans le calcul de HD ou de HU.

a – Parois en contact direct avec le sol

Ces parois peuvent être, soit des planchers bas sur terre-plein(en rez-de-chaussée ou en sous-sol chauffé), soit des paroisenterrées (murs ou plancher hauts).

Réglementation Thermique 2000

8 Règles Th-U

Le coefficient de déperdition correspondant, HS, peut être cal-culé par la formule suivante :

HS = Σi Ai Uei + Σj Aj Uej bj (4)

Ai est l’aire intérieure de la paroi i en contact avec un soldonnant sur l’extérieur, en m2.

Aj est l’aire intérieure de la paroi j en contact avec un soldonnant sur un local non chauffé, en m2.

Uei est le coefficient de transmission surfacique« équivalent » de la paroi Ai, en W/(m2.K).

Uej est le coefficient de transmission surfacique« équivalent » de la paroi Aj, en W/(m2.K).

bj est un coefficient de réduction de la température défini au§ 2.33

Le coefficient surfacique « équivalent » d’une paroi en contactavec le sol tient compte à la fois, du coefficient surfaciqueintrinsèque de la paroi (y compris l’effet des ponts thermiquesintermédiaires éventuels) et des déperditions par le sol. Sonmode de calcul est donné au fascicule « parois opaques ».

La somme, figurant dans l’équation (4) doit être effectuée surtoutes les surfaces intérieures des parois séparant le volumechauffé du sol.

Les déperditions à travers un plancher en contact avec le sol,peuvent être partagées entre l’extérieur d’un côté et un localnon chauffé de l’autre côté (voir figure 7).

Figure 7 : vue en coupe

Sur une coupe verticale, le plancher doit être partagé en deuxzones de dimensions respectives Li et Lj servant au calcul deAi et de Aj avec :

Lj = min(Lu, Lt /2)

Lu est la dimension intérieure totale du plancher du local nonchauffé.

Lt est la dimension intérieure totale du plancher bas encontact avec le sol (Lt = Li+Lj)

La figure 8 ci-contre montre la répartition de la surface totaled’un plancher bas en surfaces Ai (claires) et surfaces Aj(grisées).

Figure 8 : vue en plan

b – Parois donnant sur un vide sanitaire ou sur unsous-sol non chauffé (figure 9)

(Un sous sol non chauffé est un local non chauffé qui séparel’espace chauffé du sol).

Le coefficient de déperdition correspondant, HS, peut être cal-culé par la formule suivante :

HS = Σk Ak Uek (5)

Ak est l’aire intérieure de la paroi k donnant sur un vide sani-taire ou sur un sous-sol non chauffé, en m2.

Uek est le coefficient de transmission surfacique « équi-valent » de la paroi k donnant sur un vide sanitaire ou surun sous-sol non chauffé, en W/(m2.K). Ce coefficient tient compte à la fois du coefficientintrinsèque de la paroi (y compris l’effet des liaisons inter-médiaires éventuels) ainsi que les déperditions à traversl’espace non chauffé et des déperditions par transmis-sion à travers le sol. Son mode de calcul est donné aufascicule « parois opaques ».

La somme, figurant dans l’équation (5), doit être effectuée surtous les composants du bâtiment séparant l’espace chauffé duvide sanitaire ou du sous-sol non chauffé.

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 9

Figure 9 : surfaces Ak

2.33 Transmission à travers les locaux non chauffés, HU

Le coefficient de déperdition par transmission HU, entre levolume chauffé et les locaux non chauffés, se calcule par :

HU = Σl Hiu bl (6)

Hiu est le coefficient de déperdition par transmission duvolume chauffé vers le local non chauffé l dont la tempé-rature est supposée égale à la température extérieure Te.Son mode de calcul est donné aux § 2.31 et 2.32

bl est le coefficient de réduction de température (relatif aulocal non chauffé l), égale au rapport (Ti-Tu)/(Ti-Te) danslequel Ti est la température intérieure, Tu est la tempéra-ture du local non chauffé et Te est la température exté-rieure.

La somme, figurant dans l’équation (6) doit être effectuée surtous les composants du bâtiment séparant le volume chauffédes locaux non chauffés (à l’exception des vides sanitaires etdes sous-sols non chauffés, pris en compte dans le calcul deHS au § 2.32).

a – Calcul du coefficient b

Le coefficient b relatif à un local non chauffé quelconque, secalcule par la formule suivante :

(7)

Due est le coefficient de déperdition du local non chauffé versl’extérieur, en W/K.

Diu est le coefficient de déperdition du volume chauffé versle local non chauffé, en W/K.

Due et Diu tiennent compte des déperditions par transmission etpar renouvellement d’air, ils se calculent par :

Due = Hue + DV, ue et Diu = Hiu + DV, iu (8)

Les coefficients de déperdition par transmission Hue et Hiu secalculent selon 2.31 et 2.32. Quant aux coefficients de déper-dition par renouvellement d’air DV, ue et DV, iu, :

DV, ue = 0.34 Que et DV, iu = 0.34 Qiu (9)

Que est le débit d’air entrant dans le local non chauffé en pro-venance de l’extérieur, en m3/h.

Qiu est le débit d’air entrant dans le volume chauffé en pro-venance du local non chauffé.Ce débit est généralement nul, Qiu = 0.0 m3/h

DV, ue peut également s’écrire sous la forme :

DV, ue = UV, ue Aue (10)

où :

Aue est la surface totale des composants séparant le localnon chauffé de l’extérieur ou d’un autre local nonchauffé, en m2.

UV, ueest l’équivalent d’un coefficient surfacique de la paroisituée entre le local non chauffé et l’extérieur ou unautre local non chauffé, en W/(m2.K). Il représente les déperditions par renouvellement d’airdu local non chauffé, ramenées à l’unité de surface dela paroi :

UV, ue = 0.34 que où que est le débit d’air par mètre carréde paroi, exprimé en (m3/h)/m2

Note : Le fascicule « parois opaques » donne des méthodesapproximatives pour la prise en compte des déperditions à tra-vers certains locaux non chauffés particuliers où les espacesd’air sont représentés comme une couche d’air thermiquementhomogène de résistance thermique additionnelle Ru donnée ouexprimée par des formules simples.

b – Valeurs par défautb.1 – coefficient b

Le coefficient b doit être déterminé de préférence d’après laformule (7). Cependant et en absence de toute justification par-ticulière, des valeurs par défaut sont données aux tableaux II àV et ceci en fonction du rapport des surfaces Aiu/Aue et du« coefficient surfacique équivalent » UV, ue.

Dans les tableaux II à V :

– La surface Aue des vérandas doit être considérée commenon isolée.

– lc désigne un local chauffé

– lnc désigne un local non chauffé

Parois séparant le local Parois séparant l’intérieur non chauffé de l’extérieur du local non chauffé

Aue Aiu

Tableau II non isolées isolées

Tableau III non isolées

Tableau IV isolées non isolées

Tableau V isolées

Réglementation Thermique 2000

10 Règles Th-U

Tableau II

Aiu/Aue UV, ue W/(m2.K)

0.0 0.3 1.5 3.0 7.00 9.00

• 0.25 0.95 0.95 1.00 1.00 1.00 1.00

0.25 < • 0.50 0.95 0.95 0.95 0.95 1.00 1.00

0.50 < • 0.75 0.90 0.95 0.95 0.95 0.95 1.00

0.75 < • 1.00 0.85 0.90 0.90 0.95 0.95 0.95

1.00 < • 1.25 0.85 0.90 0.90 0.90 0.95 0.95

1.25 < • 2.00 0.80 0.80 0.85 0.90 0.90 0.95

2.00 < • 2.50 0.75 0.80 0.80 0.85 0.90 0.90

2.50 < • 3.00 0.70 0.75 0.80 0.85 0.90 0.90

3.00 < • 3.50 0.65 0.75 0.75 0.80 0.85 0.90

3.50 < • 4.00 0.65 0.70 0.75 0.80 0.85 0.90

4.00 < • 6.00 0.55 0.60 0.65 0.70 0.80 0.85

6.00 < • 8.00 0.45 0.55 0.60 0.65 0.75 0.80

8.00 < • 10.0 0.40 0.50 0.50 0.60 0.70 0.75

10.0 < • 25.0 0.35 0.40 0.45 0.50 0.60 0.70

25.0 < • 50.0 0.20 0.25 0.30 0.35 0.45 0.50

50.0 < 0.10 0.15 0.15 0.20 0.25 0.30

Aiu : isolée

Aue : non isolée

Tableau III

Aiu/Aue UV, ue W/(m2.K)

0.0 0.3 1.5 3.0 7.00 9.00

• 0.25 0.80 0.85 0.85 0.90 0.95 0.95

0.25 < • 0.50 0.65 0.75 0.75 0.80 0.85 0.90

0.50 < • 0.75 0.55 0.65 0.70 0.75 0.80 0.85

0.75 < • 1.00 0.50 0.55 0.60 0.70 0.75 0.80

1.00 < • 1.25 0.45 0.50 0.55 0.65 0.70 0.80

1.25 < • 2.00 0.35 0.40 0.45 0.50 0.60 0.70

2.00 < • 2.50 0.30 0.35 0.40 0.45 0.55 0.65

2.50 < • 3.00 0.25 0.30 0.35 0.40 0.50 0.60

3.00 < • 3.50 0.20 0.30 0.30 0.40 0.50 0.55

3.50 < • 4.00 0.20 0.25 0.30 0.35 0.45 0.50

4.00 < • 6.00 0.15 0.20 0.20 0.25 0.35 0.40

6.00 < • 8.00 0.10 0.15 0.15 0.20 0.30 0.35

8.00 < • 10.0 0.10 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30

10.0 < • 25.0 0.05 0.10 0.10 0.15 0.20 0.25

25.0 < • 50.0 0.05 0.05 0.05 0.05 0.10 0.15

50.0 < 0.00 0.00 0.00 0.05 0.05 0.05

Aiu : non isolée

Aue : non isolée

Note : Les valeurs intermédiaires peuvent être obtenues par interpolation linéaire

Tableau IV

Aiu/Aue UV, ue W/(m2.K)

0.0 0.3 0.7 1.0 1.5 3.0 7.00 9.00

< 0.25 0.35 0.50 0.60 0.65 0.75 0.85 0.90 0.95

0.25 < < 0.50 0.20 0.35 0.45 0.50 0.60 0.70 0.85 0.90

0.50 < < 0.75 0.15 0.25 0.35 0.40 0.50 0.65 0.75 0.85

0.75 < < 1.00 0.15 0.20 0.25 0.35 0.40 0.55 0.70 0.80

1.00 < < 1.25 0.10 0.15 0.25 0.30 0.35 0.50 0.65 0.75

1.25 < < 2.00 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.40 0.55 0.65

2.00 < < 2.50 0.05 0.10 0.15 0.15 0.20 0.35 0.50 0.60

2.50 < < 3.00 0.05 0.10 0.10 0.15 0.20 0.30 0.45 0.55

3.00 < < 3.50 0.05 0.05 0.10 0.10 0.15 0.25 0.40 0.50

3.50 < < 4.00 0.05 0.05 0.10 0.10 0.15 0.25 0.40 0.45

4.00 < < 6.00 0.00 0.05 0.05 0.05 0.10 0.20 0.30 0.35

6.00 < < 8.00 0.00 0.05 0.05 0.05 0.10 0.15 0.25 0.30

8.00 < < 10.0 0.00 0.05 0.05 0.05 0.05 0.10 0.20 0.25

10.0 < < 25.0 0.00 0.00 0.05 0.05 0.05 0.10 0.15 0.20

25.0 < < 50.0 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.05 0.10 0.10

50.0< 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.05 0.05

Aiu : non isolée

Aue : isolée

Tableau V

Aiu/Aue UV, ue W/(m2.K)

0.0 0.3 0.7 1.0 1.5 3.0 7.00 9.00

< 0.25 0.80 0.90 0.90 0.95 0.95 0.95 1.00 1.00

0.25 < < 0.50 0.65 0.80 0.85 0.85 0.90 0.95 0.95 1.00

0.50 < < 0.75 0.55 0.70 0.75 0.80 0.85 0.90 0.95 0.95

0.75 < < 1.00 0.50 0.65 0.70 0.75 0.85 0.90 0.95 0.95

1.00 < < 1.25 0.45 0.60 0.65 0.75 0.80 0.90 0.95 0.95

1.25 < < 2.00 0.35 0.45 0.55 0.65 0.70 0.80 0.90 0.95

2.00 < < 2.50 0.30 0.40 0.50 0.55 0.65 0.80 0.85 0.90

2.50 < < 3.00 0.25 0.35 0.45 0.55 0.60 0.75 0.85 0.90

3.00 < < 3.50 0.20 0.35 0.40 0.50 0.60 0.70 0.85 0.90

3.50 < < 4.00 0.20 0.30 0.40 0.45 0.55 0.70 0.80 0.85

4.00 < < 6.00 0.15 0.25 0.30 0.35 0.45 0.60 0.75 0.80

6.00 < < 8.00 0.10 0.20 0.25 0.30 0.40 0.55 0.70 0.75

8.00 < < 10.0 0.10 0.15 0.20 0.25 0.35 0.45 0.65 0.70

10.0 < < 25.0 0.05 0.10 0.15 0.20 0.25 0.40 0.55 0.65

25.0 < < 50.0 0.05 0.05 0.10 0.10 0.15 0.25 0.40 0.45

50.0< 0.00 0.05 0.05 0.05 0.05 0.10 0.20 0.30

Aiu : isolée

Aue : isolée

Note : Les valeurs intermédiaires peuvent être obtenues par interpolation linéaire

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 11

b.2 – coefficient UV, ue

En absence de toute valeur précise du coefficient UV, ue, lesvaleurs forfaitaires ci après, données par type de local nonchauffé, doivent être utilisées.

2.4Rapport

Le rapport d’étude doit contenir toutes les informations néces-saires à la validation et suffisantes à la reproduction du calculde Ubât si nécessaire. Ces informations doivent au moins conte-nir :

a – Une référence au document Th-U.b – Une identification du bâtiment.c – Les plans du bâtiment portant l’indication des limites

adoptées pour l’espace chauffé.d – Une description des composants de l’enveloppe du bâti-

ment, c’est à dire leurs éléments constitutifs avec leursdimensions et les matériaux utilisés.

e – Une liste de ces composants, comportant leurs surfaces etleurs coefficients de transmission thermique, et pour lesponts thermiques, les linéaires et les coefficients linéiques

ainsi que le nombre et les coefficients ponctuels des pontsthermiques 3D.

f – Le débit d’air entrant Qne dans les locaux non chauffés enprovenance de l’extérieur (ou le coefficient surfacique équi-valent UV, ue), adopté pour les locaux non chauffés.

g – Les coefficients de déperditions par transmission directeHD, par le sol HS, et à travers les locaux non chauffés HU,arrondis à 3 chiffres significatifs.

h – Le coefficient moyen de déperdition par transmission à tra-vers les parois et les baies du bâtiment, Ubât, arrondi à 3chiffres significatifs.

Locaux non chauffés types UV, ue

W/(m2.K)

Maison individuelle

Garage 3 Cellier 3 Véranda 3 Comble– fortement ventilé Ao/Ac > 0.003 9– faiblement ventilé 0.0003 < Ao/Ac < 0.003 3– très faiblement ventilé 0.0003 > Ao/Ac 0.3

Logement collectif

Circulations communes– sans ouverture directe sur l’extérieur 0.0– avec ouverture directe sur l’extérieur 0.3– avec bouche ou gaine de désenfumage,

ouverte en permanence 3– halls d’entrée 3(1) ou

0.3(2)

– garage privé collectif 3Autres dépendances 3 Comble– fortement ventilé Ao/Ac > 0.003 9– faiblement ventilé 0.0003 < Ao/Ac < 0.003 3– très faiblement ventilé 0.0003 > Ao/Ac 0.3

Tertiaire

Locaux fortement ventilés (parking public, hall de gare, …) 9Parking privé 3Autres dépendances 3 Circulations communes– sans ouverture directe sur l’extérieur 0.0– avec ouverture directe sur l’extérieur 0.3– avec bouche ou gaine de désenfumage,

ouverte en permanence 3.0

– halls d’entrée 3(1) ou 0.3(2)

Bâtiments adjacents autre que d’habitation (b = 0.2) –

Tableau VI : valeurs par défaut de UV, ue

(1) Portes d’accès sans dispositif de fermeture automatique(2) Portes d’accès avec dispositif de fermeture automatiqueAo étant la surface totale des orifices de ventilation du comble, en m2.Ac étant la surface du comble, en m2.

Réglementation Thermique 2000

12 Règles Th-U

Ce chapitre a pour but de préciser les niveaux réglementairesdes performances thermiques de l’enveloppe et de ses com-posants.

L’arrêté du 29 novembre 2000 relatif aux caractéristiques ther-miques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles debâtiments, fixe les caractéristiques thermiques de référencedes composants d’enveloppe pour le calcul d’une valeur deréférence au coefficient Ubât, nommée Ubât-réf et fixe lescaractéristiques thermiques minimales à ne pas dépasser.

3.1Coefficient Ubât-réf

Ce paragraphe défini le coefficient Ubât-réf et donne la méthodede calcul correspondante.

3.11 Définition

Ubât-réf est un coefficient de référence pour Ubât, appelé « coef-ficient moyen de référence de déperdition par les parois et lesbaies du bâtiment ».

Il permet de situer la déperdition par transmission à travers l’en-veloppe par rapport à une valeur de référence calculée enfonction de caractéristiques thermiques de référence des com-posants d’enveloppe.

Ubât est le coefficient moyen caractérisant les déperditions ther-miques réelles d’un bâtiment par transmission à travers lesparois, il est déterminé selon le chapitre II du présent fasciculeet exprimé en W/(m2.K).

3.12 Calcul

Le mode de calcul de Ubât-réf est similaire à celui de Ubât. Il s’ef-fectue en fonction de coefficients de références, donnés dansl’arrêté de la réglementation thermique, pondérés par lescaractéristiques géométriques réelles du bâtiment (mêmesconventions que Ubât).

a – Formule

Ubât-réf se calcule d’après la formule suivante :

(11)

b – Paramètres

On distingue entre les coefficients de référence ai et les sur-faces Ai et linéaires Li

b.1 – coefficients ai

Les coefficients a1 à a10 dépendent de la zone climatique dulieu de construction du bâtiment, on distingue entre la zone H3d’une part et les zones H1 et H2 d’autre part.

Les coefficients ai sont donnés dans le tableau ci- après ets’expriment en W/(m2.K) :

Chapitre IIIAspects réglementaires

Tableau VII : coefficients ai

Coefficient ai Zones H1 et H2 Zone H3

a1 0.40 0.47

a2 0.23 0.30

a3 0.30 0.30

a4 0.30 0.43

a5 1.50 1.50

a6 2.40 2.60

a7 2.00 2.35

a8 0.50 0.50

a9 0.7 pour les maisons individuelles 0.7 pour les maisons individuelles0.9 pour les autres bâtiments 0.9 pour les autres bâtiments

a10 0.7 pour les maisons individuelles 0.7 pour les maisons individuelles0.9 pour les autres bâtiments 0.9 pour les autres bâtiments

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 13

b.2 – Surfaces Ai (m2) et linéaires Li (m)A1 surface des parois verticales opaques y compris les parois

verticales des combles aménagés et les surfaces pro-jetées des coffres de volets roulants non intégrés dans labaie ; à l’exception des parties opaques prises en comptedans A5, A6 ou A7.

A2 Surface des planchers sous combles(1) et surface des ram-pants et parois horizontales des combles aménagés

A3 surface des planchers hauts autres que ceux pris encompte dans A2 ;

A4 surface des planchers bas ;A5 surface des baies destinées à recevoir des portes, excep-

tion faite des portes entièrement vitrées ;A6 surface des baies destinées à recevoir des fenêtres, des

portes entièrement vitrées, des portes-fenêtres et desparois transparentes ou translucides non équipées de fer-metures ;

A7 surface des baies destinées à recevoir des fenêtres, desportes-fenêtres ou des parois transparentes et translu-cides équipées de fermetures ;

L8 linéaire de la liaison périphérique des planchers bas avecun mur ;

L9 linéaire de la liaison périphérique des planchers intermé-diaires ou sous comble aménageable avec un mur ;

L10 linéaire de la liaison périphérique avec un mur des plan-chers hauts pris en compte pour le calcul de A3.

(1) A l’exception du prolongement d’un plancher intermédiaire sousl’espace perdu en extrémité basse d’un comble (voir Figure 10).

Les surfaces A1 à A7 sont les surfaces intérieures des parois etles linéaires L8 à L10 sont déterminés à partir des dimensionsintérieures des locaux. Seules sont prises en compte, pour lesdéterminations de ces surfaces et de ces linéaires, les paroisou liaisons donnant sur un local chauffé, d’une part, et, d’autrepart, sur l’extérieur, un local non chauffé, le sol ou un vide sani-taire.

Dans le cas où la liaison périphérique d’un plancher se situe àla jonction d’un plancher intermédiaire avec un plancher bas ouun plancher haut, le linéaire à prendre en compte est respecti-vement L8 ou L10.

Les surfaces A1 à A7 et les linéaires L8, à L10, sont représentéssur le schéma de la figure 10 ci-après.

v qsdgsdfgsdfgsdfgh sdh hgfh

33

A1A5

A6

A7

A6

A A3

A4

A4

A3

A4

A1

A2

A2

A5

L9

L8

L8

L8

L8

L10

L10

L8

L10

L9

L8

A1

α < 60

L10

A4

A6

Extérieur

Intérieur

Espace non chauffé

Sol

Paroi vitrée Portes

A4

A3

L8

L8

L8

A6

L8

L10

L10

L10

L10

Prolongement du plancher intermédiaire, sous l'espace perdu en extrémité basse du comble : "à

prendre en compte dans A3"

liaison intermédiaire entre un refend et un plancher pris en

compte dans A3 donc linéaire non pris en compte dans L10

3

Figure 10 : Surfaces A1 à A7 et linéaires L8 à L10

Réglementation Thermique 2000

14 Règles Th-U

La surface à prendre en compte pour les portes, les fenêtres etles portes-fenêtres est celle en tableau.

Dans une façade légère contenant des parties opaques et desparties transparentes ou translucides, les parties opaques, pro-filés non inclus, doivent être prises en compte dans A1 et lereste de la façade, dans A6 (et/ou éventuellement A7).

Figure 11 : Façades légères

Les surfaces des parois et des baies prises en compte pour lecalcul de Ubât-réf sont identiques à celles prises en compte pourle calcul de Ubât.

Toutefois, lorsque la somme des surfaces des baies, A6 et A7,est supérieure au taux indiqué ci-après, la part de la surfacequi dépasse cette limite est considérée, pour le calcul de Ubât-

réf, comme une surface supplémentaire de paroi verticaleopaque, δA1, et est ajoutée à A1.

Cette limitation doit être effectuée de façon à conserver, pourles surfaces retenues pour le calcul de Ubât-réf , le rapport exis-tant entre surfaces équipées ou non de fermetures et le rapportentre surface de façade et de verrière.

Nouvelle valeur A’1 à retenir pour le calcul de Ubât-réf = A1 + δA1

Nouvelle valeur (A’6+A’7) à retenir pour le calcul de Ubât-réf = (A6

+ A7) – δA1

Avec : A’7/A’6 = A7/A6

– Pour les bâtiments d’habitation, la limite est de 25% de la sur-face habitable Sh au sens de l’article R. 111-2 du code de laconstruction et de l’habitation.

Si A6 + A7 > 0.25 Sh ⇒ δA1 = (A6 + A7) – 0.25 Sh

– Pour les bâtiments à usage autre que d’habitation, la limite estde 50% de la surface de façade, prise égale à la somme dessurfaces des parois transparentes, translucides et verticalesopaques, en contact avec l’extérieur ou avec un local nonchauffé.

Si A6 + A7 > 0.5 (A6 + A7 + A5 + A1) ⇒ δA1 = 0.5 (A6 + A7 – A5 – A1)

3.2Caractéristiques thermiques minimales

3.21 Composants d’enveloppe

a – Parois

a.1 – Chaque paroi d’un local chauffé, dont la surface est supé-rieure ou égale à 0.5 m2, donnant sur l’extérieur, un vide sani-

taire, un parking collectif, un comble ou le sol, doit présenterune isolation minimale, exprimée en coefficient de transmissionthermique U, exprimé en W/(m2.K), de la paroi, dont la valeurmaximale est donnée dans le tableau ci-dessous. Sont exclusde ces exigences :

– les verrières, – les parois translucides en pavés de verre, – les coffres de volets roulants,– Les vitrines,– Les lanterneaux,– Les toitures prévues pour la circulation des véhicules,

– Les planchers bas sur terre plein doivent être isolés par unisolant dont la résistance thermique est supérieure ou égale à1.4 m2.K/W.

Figure 12 : planchers bas sur terre plein : isolation continue

En cas d’isolation périphérique en sous face, les planchers doi-vent être isolés à toute leur périphérie sur une largeur d’aumoins 1.5 m (voir figure 13).

Tableau VIII : Coefficients surfaciques maximaux admissibles

Parois Coefficient U maximalW/(m2.K)

– Murs opaques en contact avec l’extérieur ou avec le sol (1) 0.47

– Planchers sous combles et rampants des combles aménagés 0.30

– Planchers bas donnant sur l’extérieur ou sur un parking collectif, et toitures-terrasses en béton ou en maçonnerie 0.36

– Autres planchers hauts 0.47

– Planchers bas donnant sur un vide sanitaire 0.43

– Fenêtres et portes-fenêtres prises nues 2.90

– Façades rideaux (voir définition au § 1.4) 2.90

(1) Cette exigence s’applique également à chaque jouée (face latérale) delucarnes, dont la surface est supérieure ou égale à 0.5 m2.

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 15

Figure 13 : planchers bas sur terre plein : isolation périphérique

– Le coefficient U maximal pris en compte pour les fenêtres etles portes-fenêtres est celui correspondant à la position ver-ticale.

a.2 – Les parois séparant les locaux à occupation continue deslocaux à occupation discontinue doivent présenter un coeffi-cient de transmission thermique U de la paroi qui ne peutexcéder 0.5 W/(m2.K).

b – Ponts thermiques de liaisons

Le coefficient de transmission thermique linéique moyen dupont thermique dû à la liaison de deux ou plusieurs parois dontune au moins est en contact avec l’extérieur, ne peut excéderles valeurs indiquées ci-après :

3.22 Coefficient Ubât

Dans le cas des bâtiments à usage d’habitation, le coefficientmoyen de déperditions par les parois et les baies du bâtiment(Ubât) ne peut excéder de plus de 30 % le coefficient moyen dedéperditions par les parois et les baies de bâtiment de réfé-rence (Ubât-réf) :

Bâtiments à usage d’habitation ⇒ Ubât 1.3 Ubât-réf

Tableau IX : Coefficients linéiques maximaux admissibles

Type de bâtiment Coefficient ψ–maximal W/(m.K)

– Maisons individuelles 0.99

– Bâtiment à usage d’habitation 1.10

– Bâtiment à usage autre que d’habitation : à compter du 1er Janvier 2004 1.35

ψ– étant la valeur moyenne calculée pour chacun des linéaires L8, L9 et L10.

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 1

Chapitre 1. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21.1 Références normatives. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21.2 Termes et définitions, symboles et unités. . . . . . . . . . 21.21 Valeur thermique utile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21.22 Symboles et unités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31.3 Caractéristiques thermiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31.31 Cas général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31.32 Cas des isolants thermiques manufacturés . . . . . . . .31.4 Liens avec les autres fascicules . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Chapitre 2. Valeurs tabulées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52.1 Pierres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52.11 Roches plutoniques et métamorphiques . . . . . . . . . . 52.12 Roches volcaniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52.13 Pierres calcaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52.14 Grés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52.15 Silex, meulières et ponces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52.2 Bétons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.21 Bétons de granulats courants siliceux,

silico-calcaires et calcaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.211 Béton plein . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.212 Béton caverneux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.213 Béton plein armé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.22 Bétons de granulats courants de laitiers

de hauts fourneaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.221 Béton plein . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.222 Béton caverneux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.23 Bétons de granulats légers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.231 Béton de pouzzolane ou de laitier expansé

à structure caverneuse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.232 Béton de cendres volantes frittées. . . . . . . . . . . . . . 62.233 Béton de ponce naturelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.234 Béton d’argile expansée ou de schiste expansé . . . . 72.24 Bétons de granulats très légers . . . . . . . . . . . . . . . . 72.241 Bétons de perlite ou de vermiculite grade 3 . . . . . . . 72.242 Plaques de béton de vermiculite fabriquées

en usine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72.25 Bétons cellulaires traités à l’autoclave . . . . . . . . . . . 72.26 Bétons de bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72.261 Béton de copeaux de bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72.262 Panneaux fibragglo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72.3 Plâtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82.31 Plâtres sans granulats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82.32 Plâtre avec granulats légers ou fibres minérales . . . . 82.4 Terre cuite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82.5 Végétaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82.51 Bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82.52 Panneaux à base de bois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92.521 Panneaux contreplaqués. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92.522 Panneaux à lamelles longues et orientées (OSB) . . . 92.523 Panneaux de particules liées au ciment. . . . . . . . . . . 92.524 Panneaux de particules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92.525 Panneaux de fibres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

2.53 Panneaux fibragglo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .92.54 Liège . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92.55 Paille comprimée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92.6 Matériaux isolants manufacturés. . . . . . . . . . . . . . . 102.61 Balsa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102.62 Laines minérales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102.621 Laines de roches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102.622 Laines de verres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102.623 Autres fabrications de laines minérales . . . . . . . . . . 102.63 Liège . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102.64 Matières plastiques alvéolaires . . . . . . . . . . . . . . . . 112.641 Polystyrène expansé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112.642 Mousse rigide de polychlorure de vinyle . . . . . . . . . 112.643 Mousse de polyuréthanne ou de polyisocyanate. . . 112.644 Mousse phénolique rigide. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122.645 Autres matières plastiques alvéolaires

fabriquées en usine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122.65 Plaques à base de perlite expansée . . . . . . . . . . . . 122.651 Plaques comportant un pourcentage de perlite

expansée et de fibres supérieur à 80 %. . . . . . . . . 122.652 Plaques à base de perlite expansée

et de cellulose agglomérées, n’entrant pas dans la famille ci-dessus. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

2.66 Plaques homogènes de verre cellulaire. . . . . . . . . . 122.7 Matières plastiques synthétiques compactes,

mastics et produits d’étanchéité. . . . . . . . . . . . . . . 132.71 Matières synthétiques compactes

d’usage courant dans le bâtiment . . . . . . . . . . . . . . 132.72 Mastics pour joints, étanchéité

et coupure thermique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132.73 Produits d’étanchéité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132.731 Asphalte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132.732 Bitume . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132.8 Métaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142.9 Autres matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142.91 Terre et sols. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142.911 Sols . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142.912 Pisé, bauge, béton de terre stabilisé,

blocs de terre comprimée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142.913 Revêtements de sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142.92 Mortiers d’enduits et de joints de ciment

ou de chaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142.93 Fibres-ciment et fibres-ciment cellulose . . . . . . . . . 142.931 Fibres-ciment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142.932 Fibres-ciment cellulose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142.94 Plaques à base de vermiculite agglomérées

aux silicates . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152.95 Verre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152.96 Matériaux en vrac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152.97 Gaz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152.98 Eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

S O M M A I R E

Fascicule 2/5MATERIAUX

Réglementation Thermique 2000

2 Règles Th-U

Ce fascicule donne les valeurs thermiques utiles suivantes desmatériaux d’application générale dans le bâtiment à utiliserdans les calculs en fonction de leur masse volumique sèche :– conductivité thermique utile,– capacité thermique massique,– facteur de résistance à la diffusion de vapeur d’eau.

Pour certaines familles de matériaux, plusieurs valeurs deconductivités thermiques utiles sont données en fonction de lamasse volumique du matériau. Faute de connaître cette der-nière, on adoptera la plus élevée des valeurs de conductivitésthermiques utiles indiquées pour la famille considérée.

Les facteurs de résistance à la vapeur d’eau sont donnés entant que valeurs en coupelle sèche et coupelle humide (voirprEN ISO 12572 : 1999)

1.1 Références normatives

Les valeurs données dans les tableaux ci-après ont été établiesà partir de la norme suivante :

NF EN 12524 Matériaux et produits pour le bâtiment – Pro-priétés hygrothermiques – Valeurs utilestabulées

Autres normes de référence :

prEN 12667 Matériaux pour le bâtiment – Déterminationde la résistance thermique par la méthode dela plaque chaude gardée et la méthodefluxmétrique – Produits de haute et moyennerésistance thermique.

NF EN ISO 8990 Isolation thermique – Détermination des pro-priétés de transmission thermique en régimestationnaire – Méthodes à la boîte chaudegardée et calibrée.

EN ISO 7345 Isolation thermique – Grandeurs physiques etdéfinitions

EN ISO 9346 Isolation thermique – Transfert de masse –Grandeurs physiques et définitions

EN ISO 10456 Matériaux et produits du bâtiment – Procé-dures pour la détermination des valeurs ther-miques déclarées et utiles.

1.2 Termes et définitions, symboles et unités

1.21 Valeur thermique utile

Valeur d’une propriété thermique d’un matériau ou produit pourle bâtiment dans des conditions extérieures et intérieures spé-cifiques, qui peut être considérée comme caractéristique de laperformance de ce matériau ou produit lorsqu’il est incorporédans un élément de bâtiment.

Les valeurs thermiques utiles figurant dans le document sontdonnées pour les conditions de température et d’humidité sui-vantes :

• Convention de température.

Les conductivités thermiques des matériaux sont définies pourune température moyenne de 10 °C.

• Convention d’humidité

On admet conventionnellement pour chaque matériau un tauxd’humidité utile.

Ce taux d’humidité est défini pour chaque matériau dans la NFEN 12524.

Pour les matériaux dont l’utilisation les met à l’abri de la pluie etde la condensation, le taux d’humidité utile est, sauf contre-indication en cas particuliers, le taux d’humidité d’équilibre dece matériau dans une ambiance à 23 °C et 50 % d’humiditérelative. Ce taux d’humidité utile est déterminé par séchagejusqu’à masse constante en étuve régulée à 70 °C ± 5 °C avecde l’air pris dans une ambiance à 23 °C ± 2 °C et 50 ± 5 % d’hu-midité relative.

Les valeurs utiles de la conductivité thermique tiennent comptedes dispersions à l’intérieur d’une même fabrication et d’unefabrication à l’autre à l’intérieur d’une même famille.

Il découle des conventions précédentes que les valeurs utilesde la conductivité thermique :

Chapitre 1Introduction

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 3

– des matériaux non hygroscopiques ou ne contenant pasd’eau de fabrication sont les valeurs de leur conductivité àl’état sec (1), à 10 °C,

– des matériaux hygroscopiques ou conservant de l’eau defabrication résultent de l’application aux valeurs de leurconductivité à l’état sec (1), à 10 °C, d’un coefficient correc-teur fixé par produit,

– des matériaux contenant des gaz occlus autres que l’air sontdes valeurs de leur conductivité thermique à l’état sec (1) à10 °C, après vieillissement fixé pour chaque produit.

1.22 Symboles et unités

Masse volumique sèche ρ (en kg/m3)

Quotient de la masse d’un matériau apparente, à l’état secconventionnel, par son volume.

Conductivité thermique λ (en W/(m.K))

Flux de chaleur, par mètre carré, traversant un mètre d’é-paisseur de matériau pour une différence de températured’un degré entre les deux faces de ce matériau

Capacité thermique massique Cp (en J/(kg. K))

Quantité de chaleur nécessaire pour augmenter la tempéra-ture de un degré de un kilogramme d’un matériau

Facteur de la résistance à la diffusion de vapeur d’eau µLe rapport de la perméabilité à la vapeur d’eau de l’air surcelle du matériau.

1.3 Caractéristiques thermiques

1.31 Cas général

D’une façon générale, les conductivités thermiques utiles àutiliser dans les calculs sont celles données dans le chapitre 2ci-après.

Toutefois priment sur ces valeurs, les caractéristiques des pro-duits qui sont indiquées :– dans une certification de la performance thermique du pro-

duit attribuée par un organisme accrédité COFRAC– dans les Avis Techniques valides, lorsque ceux-ci ne font

pas référence à un certificat de qualification ou au présentdocument.

Les valeurs données dans le présent document priment tou-jours sur celles figurant dans des procès-verbaux de mesureou dans des normes.

Pour ce qui concerne les procès-verbaux de mesure, il est àobserver que :– les résultats de plusieurs mesures faites sur un même maté-

riau présentent une dispersion quasi inévitable,– il existe souvent une dispersion dans les caractéristiques

physiques d’un matériau, d’où la nécessité d’effectuer plu-sieurs mesures sur des échantillons choisis de façon aléa-toire dans le temps et dans l’espace (position de l’échantillonvis à vis de l’ensemble d’une production à un jour donné)

– il peut être difficile, et même parfois impossible, de détermi-ner les caractéristiques d’un matériau ou d’une paroi dansles conditions d’humidité utile, le résultat de mesure doitalors être corrigé,

– les caractéristiques thermiques de certains matériaux peu-vent varier dans le temps, du fait par exemple de la diffusiond’un gaz occlus dans les cellules, il est alors nécessaire d’ef-fectuer des essais autres que de simples mesures de trans-fert de chaleur.

Par ailleurs, les comparaisons des mesures faites au niveaueuropéen ont montré des dispersions de ± 5 % sur les résultatsde mesure obtenus.

Pour ces diverses raisons, les valeurs données dans le présentdocument ont été fixées en s’appuyant sur de nombreusesmesures et en examinant avec soin comment celles-ci ont étéfaites et sur quels échantillons.

Des différences entre les valeurs données dans le présentdocument et celles figurant dans certaines normes peuvents’expliquer du fait que ces dernières ne visent pas exclusive-ment l’emploi des matériaux dans des parois de bâtiment ; lesconditions, notamment de température et d’humidité, aux-quelles correspondent les caractéristiques thermiques figurantdans les normes, peuvent être différentes de celles auxquellescorrespondent les valeurs données dans le présent document.

1.32 Cas des isolants thermiques manufacturés

Pour les matériaux isolants thermiques manufacturés certifiéspar l’ACERMI2 (organisme accrédité COFRAC), les valeurs derésistance thermique indiquées dans les certificats valides(RACERMI) priment sur les résistances thermiques déduites desvaleurs données en 2.6.

Pour les produits bénéficiant du marquage CE, il est à noter quecelui-ci ne constitue pas une certification sur le plan thermique.

Afin de tenir compte des incertitudes (de mesure, de représen-tativité des échantillons…) susceptibles d’affecter les valeursdéclarées découlant des règles associées au marquage CE,une majoration de 15 % doit être systématiquement appliquée àla conductivité thermique déclarée λD et une minoration de 15 %à la résistance thermique déclarée RD.

Nota :– l’application de la majoration/minoration de 15 % comme

indiquée ci-dessus n’est pas mathématiquement équivalentesi elle est appliquée sur la conductivité thermique ou sur larésistance thermique au cas où les deux valeurs sontdéclarées. L’application de la majoration sur la résistancethermique prime dans la mesure où elle intègre les incerti-tudes sur l’épaisseur.

– les valeurs thermiques déclarées seront données pour unfractile 90 et un taux de confiance de 90 % (lors de l’appli-cation des normes européennes).

En conséquence, pour les principaux cas rencontrés, lesvaleurs thermiques utiles à utiliser dans les calculs sont obte-nues comme suit :

Nota : les valeurs de conductivités thermiques indiquées au 2.6sont susceptibles d’être réajustées lors de l’application desnormes européennes (2002).

1 Sauf spécification particulière, l’état sec est défini conventionnellement commel’état du matériau séché à 70 °C ± 5 °C avec de l’air pris dans une ambiance à23 °C ± 2 °C et 50 ± 5 % d’humidité relative.

1) ACERMI (avec marquage CE éventuel) ⇒ RUTILE = RACERMI

2) Marquage CE uniquement ⇒ RUTILE = RDéclarée × 0,85

⇒ λUTILE = λDéclarée × 1,15

3) Valeurs par défaut ⇒ λUTILE = DTU défini au § 2.6 ci-après.

2 ou toute autre certification reconnue équivalente.

Réglementation Thermique 2000

4 Règles Th-U

1.4 Liens avec les autres fascicules

Pour la détermination des caractéristiques thermiques des élé-ments de parois constitués à partir des blocs de maçonnerie,de béton cellulaire, briques de terre cuite, planchers à poutrelleet entrevous…, on se reportera au fascicule Parois opaques.

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Règles Th-U 5

Chapitre 2Valeurs tabulées

Masse Conductivité Capacité Facteur de résistancevolumique thermique thermique à la diffusion de

Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d’eau(ρ) (λ) (Cp) (µ)

en kg/m3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide

2.1 – PIERRES (1)

2.11 – ROCHES PLUTONIQUES ET MÉTAMORPHIQUES

– Gneiss, porphyres 2 300 ≤ ρ ≤ 2 900 3,5 1 000 10 000 10 000– Granites 2 500 ≤ ρ ≤ 2 700 2,8 1 000 10 000 10 000– Schistes, ardoises 2 000 ≤ ρ ≤ 2 800 2,2 (2) 1 000 1 000 800

2.12 – ROCHES VOLCANIQUES

– Basaltes 2 700 ≤ ρ ≤ 3 000 1,6 1 000 10 000 10 000– Trachytes, andésites 2 000 ≤ ρ ≤ 2 700 1,1 1 000 20 15– Pierres naturelles poreuses, ex laves ρ ≤ 1 600 0,55 1 000 20 15

2.13 – PIERRES CALCAIRES

– Marbres 2 600 ≤ ρ ≤ 2 800 3,5 1 000 10 000 10 000– Pierres froides ou extra-dures 2 200 ≤ ρ ≤ 2 590 2,3 1 000 250 200– Pierres dures 2 000 ≤ ρ ≤ 2 190 1,7 1 000 200 150– Pierres fermes, demi-fermes 1 800 ≤ ρ ≤ 1 990 1,4 1 000 50 40– Pierres tendres n° 2 et 3 1 600 ≤ ρ ≤ 1 790 1,1 1 000 40 25– Pierres très tendres ρ ≤ 1 590 0,85 1 000 30 20

2.14 – GRÉS

– Grés quartzeux 2 600 ≤ ρ ≤ 2 800 2,6 1 000 40 30– Grès (silice) 2 200 ≤ ρ ≤ 2 590 2,3 1 000 40 30– Grés calcarifères 2 000 ≤ ρ ≤ 2 700 1,9 1 000 30 20

2.15 – SILEX, MEULIÈRES ET PONCES

– Silex 2 600 ≤ ρ ≤ 2 800 2,6 1 000 10 000 10 000– Meulières 1 900 ≤ ρ ≤ 2 500 1,8 1 000 50 40

1 300 ≤ ρ < 1 900 0,9 1 000 30 20– Ponces naturelles ρ ≤ 400 0,12 1 000 8 6

(1) Les conductivités thermiques données dans ce paragraphe sont en fait des conductivités thermiques équivalentes tenant compte des joints.(2) Il s’agit de la conductivité correspondant à l’utilisation de ces matériaux en murs, c’est-à-dire pour un flux de chaleur parallèle aux strates.

Réglementation Thermique 2000

6 Règles Th-U

Masse Conductivité Capacité Facteur de résistancevolumique thermique thermique à la diffusion de

Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d’eau(ρ) (λ) (Cp) (µ)

en kg/m3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide

2.2 – BETONS

2.21 – BÉTONS DE GRANULATS COURANTS SILICEUX, SILICO-CALCAIRES ET CALCAIRES

(granulats conformes aux spécifications de la norme NF P 18-540)

2.211 – Béton plein 2 300 < ρ ≤ 2 600 2,00 1 000 130 802 000 < ρ ≤ 2 300 1,65 1 000 120 70

2.212 – Béton caverneux 1800 < ρ ≤ 2 000 1,35 1 000 100 601600 ≤ ρ ≤ 1 800 1,15 1 000 100 60

2.213 – Béton plein arméValeurs à prendre en compte lorsque le béton plein est armé avec un pourcentage en volume de :

– avec 1 < % d’acier ≤ 2 2 300 < ρ ≤ 2 400 2,3 1 000 130 80– avec % d’acier > 2 ρ > 2 400 2,5 1 000 130 80

dont au moins la moitié est disposée parallèlement au flux thermique.

Pour les ouvrages dont le béton plein est armé avec moins de 1 % en volume d’acier ou n’entrant pas dans les familles ci-dessus, la valeur à prendre en compte est la valeur définie en 2.211 ci-dessus.

2.22 – BÉTONS DE GRANULATS COURANTS DE LAITIERS

DE HAUTS FOURNEAUX

(granulats conformes aux spécifications de la norme NF P 18-302)

2.221 – Béton plein

– avec sable de rivière ou de carrière 2 000 ≤ ρ ≤ 2 400 1,4 1 000 150 120– avec laitier granulé (granulats conformes aux 2 100 ≤ ρ ≤ 2 300 0,8 1 000 150 120spécifications de la norme NF P 18-306)

2.222 – Béton caverneuxBétons comportant moins de 10 % de sable de rivière 1 600 ≤ ρ ≤ 2 000 0,7 1 000 150 120

2.23 – BÉTONS DE GRANULATS LÉGERS

2.231 – Béton de pouzzolane ou de laitier expansé à structure caverneuseGranulats conformes aux spécifications des normes NF P 18-307 et 18-308

Masse volumique apparente des granulats en vrac 750 kg/m3 environ

– avec éléments fins ou sable 1 400 ≤ ρ ≤ 1 600 0,52 1 000 30 201 200 ≤ ρ < 1 400 0,44 1 000 30 20

– sans éléments fins de sable 1 000 ≤ ρ ≤ 1 200 0,35 1 000 30 20

2.232 – Béton de cendres volantes frittéesMasse volumique apparente des granulats 1 000 ≤ ρ ≤ 1 200 0,35 1 000 30 20en vrac 650 kg/m3 environ

2.233 – Béton de ponce naturelleMasse volumique apparente des granulats 950 ≤ ρ ≤ 1 150 0,46 1 000 50 40en vrac 600 kg/m3 environ

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 7

Masse Conductivité Capacité Facteur de résistancevolumique thermique thermique à la diffusion de

Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d’eau(ρ) (λ) (Cp) (µ)

en kg/m3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide

2.234 – Béton d’argile expansée ou de schiste expansé(Granulats conformes aux spécifications de la norme NF P 18-309)

– Bétons de structureDosage en ciment égal ou supérieur à 300 kg/m3 et masse volumique apparente des granulats en vrac comprise entre 300 et 550 kg/m3, ou supérieure à 550 kg/m3

– avec sable de rivière, sans sable léger 1 600 < ρ ≤ 1 800 1,05 1 000 8 6– avec sable de rivière et sable léger 1 400 < ρ ≤ 1 600 0,85 1 000 8 6

– Bétons « isolants porteurs »Dosage en ciment égal ou supérieur à 300 kg/m3 et masse volumique apparente des granulats en vrac comprise entre 300 et 550 kg/m3

– avec sable léger et au plus 10 % de sable de rivière 1 200 < ρ ≤ 1 400 0,7 1 000 6 4– avec sable léger, sans sable de rivière 1 000 ≤ ρ ≤ 1 200 0,46 1 000 6 4

– Bétons caverneux et semi-caverneux Dosage en ciment inférieur ou égal à 250 kg/m3 et masse volumique apparente des granulats en vrac inférieure à 350 kg/m3 ou comprise entre 350 et 550 kg/m3

pour les bétons de masse volumique comprise entre 600 et 1000 kg/m3

– avec sable léger, sans sable de rivière 800 < ρ ≤ 1 000 0,33 1 000 6 4– sans sable (léger ou de rivière) et ne nécessitant 600 < ρ ≤ 800 0,25 1 000 6 4qu’un faible dosage en ciment ρ ≤ 600 0,20 1 000 6 4

2.24 – BÉTONS DE GRANULATS TRÈS LÉGERS

2.241 – Bétons de perlite ou de vermiculite grade 3(de 3 à 6 mm) coulé en place

– dosage : 3/1 600 < ρ ≤ 800 0,31 1 000 15 10– dosage : 6/1 400 ≤ ρ ≤ 600 0,24 1 000 15 10

2.242 – Plaques de béton de vermiculite fabriquées 400 ≤ ρ ≤ 600 0,19 1 000 15 10en usine

2.25 – BÉTONS CELLULAIRES TRAITÉS À L’AUTOCLAVE

– Masse volumique nominale 800 765 < ρ ≤ 825 0,29 1 000 10 6– Masse volumique nominale 750 715 < ρ ≤ 775 0,27 1 000 10 6– Masse volumique nominale 700 665 < ρ ≤ 725 0,25 1 000 10 6– Masse volumique nominale 650 615 < ρ ≤ 675 0,23 1 000 10 6– Masse volumique nominale 600 565 < ρ ≤ 625 0,21 1 000 10 6– Masse volumique nominale 550 515 < ρ ≤ 575 0,19 1 000 10 6– Masse volumique nominale 500 465 < ρ ≤ 525 0,175 1 000 10 6– Masse volumique nominale 450 415 < ρ ≤ 475 0,16 1 000 10 6– Masse volumique nominale 400 365 < ρ ≤ 425 0,145 1 000 10 6

2.26 – BÉTONS DE BOIS

2.261 – Béton de copeaux de bois 450 ≤ ρ ≤ 650 0,16 1 000 15 10(conforme aux documents d’Avis Technique)

2.262 – Panneaux fibragglo(voir § 2.53)

Réglementation Thermique 2000

8 Règles Th-U

Masse Conductivité Capacité Facteur de résistancevolumique thermique thermique à la diffusion de

Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d’eau(ρ) (λ) (Cp) (µ)

en kg/m3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide

2.3 – PLATRES (3)

2.31 – PLÂTRES SANS GRANULATS

– Plâtre « gaché serré » ou « très serré » (plâtre de très 1 200 < ρ ≤1 500 0,56 1 000 10 4haute dureté (THD), plâtre projeté et plâtre fin) 900 < ρ ≤ 1 200 0,43 1 000 10 4

600 ≤ ρ ≤ 900 0,30 1 000 10 4ρ ≤ 600 0,18 1 000 10 4

– Plâtre courant d’enduit intérieur (plâtre fin de construction 1 000 ≤ ρ ≤ 1 300 0,57 1 000 10 6(PFC) ou plâtre gros de construction (PGC) ρ ≤ 1 000 0,40 1 000 10 6

– Enduit intérieur à base de plâtre et de sable ρ ≤ 1 600 0,80 1 000 10 6

– Plaques de plâtres à parement de carton « standard » 750 ≤ ρ ≤ 900 0,25 1 000 10 4et « haute dureté » ou éléments préfabriqués en plâtre à parements lisses

2.32 – PLÂTRE AVEC GRANULATS LÉGERS OU FIBRES MINÉRALES

– Plaques de plâtre à parement de carton « spéciales feu » 800 ≤ ρ ≤ 1 000 0,25 1 000 10 4et plaques de plâtre armées de fibres minérales

– Plâtre d’enduit avec perlite tout venant ou vermiculite grade 2 (de 1 à 2 mm)– 1 volume pour un volume de plâtre 600 ≤ ρ ≤ 900 0,30 1 000 10 6– 2 volumes pour un volume de plâtre 500 ≤ ρ ≤ 600 0,18 1 000 10 6

2.4 – TERRE CUITEutilisée dans les éléments de maçonnerie

– Masse volumique nominale 2400 2 300 < ρ ≤ 2 400 1,04 1 000 16 10– Masse volumique nominale 2300 2 200 < ρ ≤ 2 300 0,98 1 000 16 10– Masse volumique nominale 2200 2 100 < ρ ≤ 2 200 0,92 1 000 16 10– Masse volumique nominale 2100 2 000 < ρ ≤ 2 100 0,85 1 000 16 10– Masse volumique nominale 2000 1 900 < ρ ≤ 2 000 0,79 1 000 16 10– Masse volumique nominale 1900 1 800 < ρ ≤ 1 900 0,74 1 000 16 10– Masse volumique nominale 1800 1 700 < ρ ≤ 1 800 0,69 1 000 16 10– Masse volumique nominale 1700 1 600 < ρ ≤ 1 700 0,64 1 000 16 10– Masse volumique nominale 1600 1 500 < ρ ≤ 1 600 0,60 1 000 16 10– Masse volumique nominale 1500 1 400 < ρ ≤ 1 500 0,55 1 000 16 10– Masse volumique nominale 1400 1 300 < ρ ≤ 1 400 0,50 1 000 16 10– Masse volumique nominale 1300 1 200 < ρ ≤ 1 300 0,46 1 000 16 10– Masse volumique nominale 1200 1 100 < ρ ≤ 1 200 0,41 1 000 16 10– Masse volumique nominale 1100 1 000 < ρ ≤ 1 100 0,38 1 000 16 10– Masse volumique nominale 1000 ρ ≤ 1000 0,34 1 000 16 10

2.5 – VEGETAUX

On caractérise les bois par leur masse volumique normale moyenne ρn, c’est-à-dire avec une teneur en humidité thde 15 % selon la terminologie de la norme NF B 51-002.

La densité ainsi caractérisée est donc plus élevée que la masse volumique sèche indiquée dans la deuxième colonne.

2.51 – BOIS

– Feuillus très lourds ρ > 870 0,29 1 600 200 50ρn > 1000 kg/m3

– Feuillus lourds 750 < ρ ≤ 870 0,23 1 600 200 50865 < ρn ≤ 1000 kg/m3

– Feuillus mi-lourds 565 < ρ ≤ 750 0,18 1 600 200 50650 < ρn ≤ 865 kg/m3

– Feuillus légers 435 < ρ ≤ 565 0,15 1 600 200 50500 < ρn ≤ 650 kg/m3

– Feuillus très légers hors balsa 200 < ρ ≤ 435 0,13 1 600 50 20230 < ρn ≤ 500 kg/m3

– Balsa ρ ≤ 200 0,057 1 600 50 20ρn ≤ 230 kg/m3

(3) Conventionnellement, la masse volumique sèche des plâtres est obtenue après séchage en étuve ventilée à 55 °C au lieu de 70 °C (Voir NF B 12-001).

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 9

Masse Conductivité Capacité Facteur de résistancevolumique thermique thermique à la diffusion de

Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d’eau(ρ) (λ) (Cp) (µ)

en kg/m3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide

– Résineux très lourd ρ > 610 0,23 1 600 50 20ρn > 700 kg/m3

– Résineux lourds 520 < ρ ≤ 610 0,18 1 600 50 20600 < ρn ≤ 700 kg/m3

– Résineux mi-lourds 435 < ρ ≤ 520 0,15 1 600 50 20500 < ρn ≤ 600 kg/m3

– Résineux légers ρ ≤ 435 0,13 1 600 50 20ρn ≤ 500 kg/m3

2.52 – PANNEAUX À BASE DE BOIS

définis conformément la norme prEN 13986 (octobre 2000)

2.521 – Panneaux contreplaquésdéfinis selon les normes NF EN 313-1 et NF EN 313-2 et BOIS PANNEAUTÉS définis selon la norme EN 12775.

– Panneaux de masse volumique nominale 850 à 1 000 kg/m3 750 < ρ ≤ 900 0,24 1 600 250 110– Panneaux de masse volumique nominale 700 à 850 kg/m3 600 < ρ ≤ 750 0,21 1 600 250 110– Panneaux de masse volumique nominale 600 à 700 kg/m3 500 < ρ ≤ 600 0,17 1 600 220 90– Panneaux de masse volumique nominale 500 à 600 kg/m3 450 < ρ ≤ 500 0,15 1 600 200 70– Panneaux de masse volumique nominale 400 à 500 kg/m3 350 < ρ ≤ 450 0,13 1 600 200 70– Panneaux de masse volumique nominale 300 à 400 kg/m3 250 < ρ ≤ 350 0,11 1 600 200 50– Panneaux de masse volumique inférieure à 300 kg/m3 ρ ≤ 250 0,09 1 600 200 50

2.522 – Panneaux à lamelles longues et orientées (OSB)définis selon la norme NF EN 300 ρ ≤ 650 0,13 1 700 50 30

2.523 – Panneaux de particules liées au cimentdéfinis selon les normes NF EN 634-1 et NF EN 634-2. ρ ≤ 1 200 0,23 1 500 50 30

2.524 – Panneaux de particulesdéfinis selon la norme NF EN 309

– Panneaux de masse volumique nominale 700 à 900 kg/m3 640 < ρ ≤ 820 0,18 1 700 50 20– Panneaux de masse volumique nominale 500 à 700 kg/m3 450 < ρ ≤ 640 0,15 1 700 50 20– Panneaux de masse volumique nominale 300 à 500 kg/m3 270 < ρ ≤ 450 0,13 1 700 50 20– Panneaux de masse volumique nominale 200 à 300 kg/m3 180 < ρ ≤ 270 0,10 1700 50 20

2.525 – Panneaux de fibres 750 < ρ ≤ 1 000 0,20 1 700 50 20définis selon la norme NF EN 316 550 < ρ ≤ 750 0,18 1 700 30 20

350 < ρ ≤ 550 0,14 1 700 20 12200 < ρ ≤ 350 0,10 1 700 10 6

ρ ≤ 200 0,07 1 700 5 2

2.53 - PANNEAUX FIBRAGGLO 450 < ρ ≤ 550 0,15 1 700 20 12(panneaux de fibres de bois agglomérés avec un liant 350 < ρ ≤ 450 0,12 1 700 10 5hydraulique) définis conformément à la norme NF B 56-010 250 < ρ ≤ 350 0,10 1 700 10 5

2.54 – LIÈGE

défini conformément à la norme NF B 57-000

– Comprimé ρ ≤ 500 0,10 1 560 10 5

– Expansé pur : se reporter au paragraphe 2.63

– Expansé aggloméré au brai ou aux résines synthétiques : se reporter au paragraphe 2.63

2.54 – PAILLE COMPRIMÉE 300 ≤ ρ ≤ 400 0,12 1 400 1 1

Réglementation Thermique 2000

10 Règles Th-U

Masse Conductivité Capacité Facteur de résistancevolumique thermique thermique à la diffusion de

Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d’eau(ρ) (λ) (Cp) (µ)

en kg/m3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide

2.6 – MATÉRIAUX ISOLANTS MANUFACTURÉSSont visés ici les matériaux dont la conductivité thermique est au plus égale à 0,065 W/(m.K) (cf. norme NF P 75-101), fabriqués en usine ou commercialisés sous la forme de plaques, panneaux ou rouleaux. Les caractéristiques thermiques des isolants sont données par famille d’isolants. Une famille est définie par une norme, un procédé de fabrication et, si nécessaire, des caractéristiques physiques spécifiques à cette famille. Les fabricants qui se réfèrent à une famille dans leurs documentations doivent pouvoir justifier que leurs produits satisfont aux critères d’identification indiqués. En l’absence de cette justification, sont applicables les valeurs données aux paragraphes ou alinéas « autres fabrications ».

2.61 – BALSA

Se reporter au § 2.51

2.62 LAINES MINÉRALES

définies conformément aux normes NF B 20-001 et NF B 20-109. Les masses volumiques indiquées dans ce paragraphe sont les masses volumiques apparentes nominales telles qu’elles sont définies dans la NF B 20-105 (masse surfacique divisée par l’épaisseur nominale indiquée par le fabricant). Elles s’entendent revêtements éventuels exclus. On se reportera au paragraphe 4,6 pour déterminer la résistance thermique de ces produits

2.621 – Laines de roches

Classe RA : RA1 18 ≤ ρ < 25 0,047 1 030 1 1RA2 25 ≤ ρ < 35 0,041 1 030 1 1RA3 35 ≤ ρ ≤ 80 0,038 1 030 1 1

Classe RB : RB3 60 ≤ ρ < 100 0,039 1 030 1 1RB4 100 ≤ ρ ≤ 180 0,041 1 030 1 1

2.622 – Laines de verres

Classe VA : VA1 7 ≤ ρ < 9,5 0,047 1 030 1 1VA2 9,5 ≤ ρ < 12,5 0,042 1 030 1 1VA3 12,5 ≤ ρ < 18 0,039 1 030 1 1VA4 18 ≤ ρ < 25 0,037 1 030 1 1VA5 25 ≤ ρ ≤ 65 0,034 1 030 1 1

Classe VB : VB1 7 ≤ ρ < 9,5 0,051 1 030 1 1VB2 9,5 ≤ ρ < 12,5 0,045 1 030 1 1VB3 12,5 ≤ ρ < 18 0,041 1 030 1 1VB4 18 ≤ ρ < 25 0,038 1 030 1 1VB5 25 ≤ ρ ≤ 65 0,035 1 030 1 1

Classe VC : VC1 7 ≤ ρ < 9,5 0,056 1 030 1 1VC2 9,5 ≤ ρ < 12,5 0,049 1 030 1 1VC3 12,5 ≤ ρ < 18 0,044 1 030 1 1VC4 18 ≤ ρ < 25 0,040 1 030 1 1VC5 25 ≤ ρ ≤ 130 0,036 1 030 1 1

Classe VD : VD1 9,5 ≤ ρ < 12,5 0,054 1 030 1 1VD2 12,5 ≤ ρ < 18 0,048 1 030 1 1VD3 18 ≤ ρ ≤ 25 0,043 1 030 1 1

Classe VE : VE1 55 ≤ ρ < 80 0,037 1 030 1 1VE2 80 ≤ ρ ≤ 130 0,039 1 030 1 1

2.623 – Autres fabrications de laines minérales 0,065 1 030 1 1

2.63 – LIÈGE

(voir le § 2.54 pour les produits de masse volumique supérieure à 250 kg/m3)

– Expansé pur 100 ≤ ρ ≤ 150 0,049 1 560 10 5– Expansé aggloméré au brai ou aux résines synthétiques 100 ≤ ρ < 150 0,049 1 560 10 5

150 ≤ ρ ≤ 250 0,055 1 560 10 5

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 11

Masse Conductivité Capacité Facteur de résistancevolumique thermique thermique à la diffusion de

Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d’eau(ρ) (λ) (Cp) (µ)

en kg/m3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide

2.64 – MATIÈRES PLASTIQUES ALVÉOLAIRES

2.641 – Polystyrène expanséDans le cas où les produits ci-dessous sont utilisés en toiture inversée, on se reportera, pour la détermination de leur conductivité thermique, aux Avis Techniques concernant ces procédés.

2.6411 – Plaques conformes à la norme NF T 56-201, découpées dans les blocs moulés en discontinu :

référence AM ρ ≤ 7 0,058 1 450 60 60référence BM ρ ≥ 10 0,047 1 450 60 60référence CM ρ ≥ 13 0,043 1 450 60 60référence DM ρ ≥ 15 0,041 1 450 60 60référence EM ρ ≥ 19 0,039 1 450 60 60référence FM ρ ≥ 24 0,037 1 450 60 60référence GM ρ ≥ 29 0,036 1 450 60 60

2.6412 – Plaques conformes à la norme NF T 56-201, moulées en continu :

référence BC ρ ≥ 10 0,047 1 450 60 60référence CC ρ ≥ 13 0,043 1 450 60 60référence DC ρ ≥ 15 0,041 1 450 60 60référence EC ρ ≥ 20 0,039 1 450 60 60référence FC ρ ≥ 25 0,037 1 450 60 60référence GC ρ ≥ 30 0,036 1 450 60 60

2.6413 – Extrudé

2.64131 Plaques sans gaz occlus autre que l’air 28 ≤ ρ ≤ 40 0,042 1 450 150 150

2.64132 Plaques expansées avec des hydrofluorocarbures 25 ≤ ρ ≤ 40 0,035 1 450 150 150HCFC (142b et (ou) R22)

2.64133 Plaques expansées au chlorofluorocarbures CFC (4)

– sans peau de surface 25 ≤ ρ ≤ 40 0,033 1 450 150 150– avec peau de surface 25 ≤ ρ ≤ 40 0,031 1 450 150 150

2.6414 – Plaques expansées fabriquées à partir de polystyrène, mais n’entrant pas dans les familles définies ci-dessus. 20 ≤ ρ ≤ 60 0,050 1 450 150 150

2.642 – Mousse rigide de polychlorure de vinyledéfinie conformément à la NF T 56-202.

Q2 25 ≤ ρ ≤ 35 0,031Q3 35 ≤ ρ ≤ 48 0,034

2.643 – Mousse de polyuréthanne ou de polyisocyanateOn donne ici les caractéristiques thermiques des matériaux fabriqués en usine. Pour les produits projetés, on se reportera au fascicule Parois Opaques

2.6431 – Plaques moulées en continu entre revêtements souples et expansées avec des hydrochlorocarbures 27 ≤ ρ ≤ 40 0,033 1 400 60 60HCFC (141b) et (ou) aux pentanes.

2.6432 – Plaques découpées dans des blocs moulés en continu et expansés avec des hydrochlorofluorocarbures 37 ≤ ρ ≤ 65 0,041 1 400 60 60HCFC (141b) et (ou) aux pentanes.

2.6433 – Plaques moulées en continu injectées entre deux parements rigides (métal, verre,…)

– expansées avec des hydrochlorocarbures ou du pentane, 37 ≤ ρ ≤ 60 0,033 1 400 60 60– expansées sans gaz occlus autre que l’air 37 ≤ ρ ≤ 60 0,037 1 400 60 60

2.6434 – Plaques moulées en continu projetés sur un parement rigide (plâtre, dérivés du bois,…) expansées 30 ≤ ρ ≤ 50 0,035 1 400 60 60avec des hydrochlorocarbures ou aux pentanes.

(4) Ces produits sont visés par le règlement CEE, portant sur les substances qui appauvrissent la couche d’ozone. En conséquence, les valeurs qui leur correspon-dent ne valent que pour les ouvrages réalisés avant 1996 et maintenus en l’état.

Réglementation Thermique 2000

12 Règles Th-U

Masse Conductivité Capacité Facteur de résistancevolumique thermique thermique à la diffusion de

Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d’eau(ρ) (λ) (Cp) (µ)

en kg/m3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide

2.6435 – Plaques moulées en continu ou découpées dans 15 ≤ ρ ≤ 30 0,040 1 400 60 60des blocs moulés expansés sans gaz occlus autre que l’air.

2.6436 Plaques conformes à la norme NF T 56-203, découpées dans des blocs moulés en discontinu (5).

Référence AD 30 ≤ ρ < 35 0,030 1 400 60 60référence BD 35 ≤ ρ < 40 0,030 1 400 60 60référence CD 40 ≤ ρ < 50 0,035 1 400 60 60référence DD 50 ≤ ρ < 60 0,035 1 400 60 60référence ED 60 ≤ ρ < 70 0,040 1 400 60 60référence FD 70 ≤ ρ < 100 0,045 1 400 60 60

2.6437 – Plaques conformes à la norme NF T 56-203, découpées dans des blocs moulés en discontinu (5).

Référence AC 29 ≤ ρ < 31 0,030 1 400 60 60référence BC 31 ≤ ρ < 33 0,030 1 400 60 60référence CC 33 ≤ ρ < 37 0,035 1 400 60 60référence DC 37 ≤ ρ < 46 0,035 1 400 60 60référence EC 46 ≤ ρ < 56 0,035 1 400 60 60référence FC 56 ≤ ρ < 66 0,040 1 400 60 60référence GC 66 ≤ ρ < 75 0,040 1 400 60 60référence HC 75 ≤ ρ < 100 0,045 1 400 60 60

2.6438 – Plaques moulées en continus (5) 27 ≤ ρ ≤ 35 0,030 1 400 60 60

2.6439 – Plaques expansées, fabriquées à partir de polyuréthanne mais n’entrant pas dans les familles définies 20 ≤ ρ < 60 0,050 1 400 60 60ci-dessus.

2.644 – Mousse phénolique rigideOn ne donne ici que les caractéristiques thermiques des matériaux fabriqués en usine.

2.6441 – Panneaux fabriqués en continu, expansés aux 30 ≤ ρ ≤ 45 0,035 1 400 50 50hydrochlorofluorocarbures (HCFC 141b) et (ou) auxhydrochlorocarbures (LBL2) et (ou) aux pentanes.

2.6442 – Panneaux fabriqués à partir de mousse phénolique 30 ≤ ρ ≤ 60 0,050 1 400 50 50mais n’entrant pas dans la famille ci-dessus.

2.645 – Autres matières plastiques alvéolaires fabriquées en usine

– isolants fabriqués à partir d’autres matières plastiques 7 ≤ ρ ≤ 100 0,065alvéolaires

2.65 – PLAQUES À BASE DE PERLITE EXPANSÉE

2.651 – Plaques comportant un pourcentage de perlite 220 ≤ ρ ≤ 275 0,062 900 5 5expansée et de fibres supérieur à 80 %. 180 ≤ ρ ≤ 220 0,059 900 5 5

150 ≤ ρ ≤ 180 0,056 900 5 5

2.652 – Plaques à base de perlite expansée et de cellulose 140 ≤ ρ < 260 0,064 agglomérées, n’entrant pas dans la famille ci-dessus.

2.66 – PLAQUES HOMOGÈNES DE VERRE CELLULAIRE

Fabrications postérieures à 1978 110 ≤ ρ ≤ 140 0,050 1 000 ∞ ∞

(5) Ces produits sont visés par le règlement CEE, portant sur les substances qui appauvrissent la couche d’ozone. En conséquence, les valeurs qui leur correspondent ne valent que pour les ouvrages réalisés avant 1996 et maintenus en l’état.

(6) Matériau classé traditionnellement parmi les isolants.

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 13

Masse Conductivité Capacité Facteur de résistancevolumique thermique thermique à la diffusion de

Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d’eau(ρ) (λ) (Cp) (µ)

en kg/m3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide

2.7 – MATIÈRES PLASTIQUES SYNTHÉTIQUES COMPACTES, MASTICS ET PRODUITS D’ÉTANCHÉITÉ

2.71 – MATIÈRES SYNTHÉTIQUES COMPACTES D’USAGE COURANT

DANS LE BÂTIMENT

– naturel 910 0,13 1 100 10 000 10 000– néoprène (polychloroprène) 1 240 0,23 2 140 10 000 10 000– butyle (iso butène), plein/coulé à chaud 1 200 0,24 1 400 200 000 200 000– caoutchouc mousse 60-80 0,06 1 500 7 000 7 000– caoutchouc dur (ébonite), plein 1 200 0,17 1 400 ∞ ∞– éthylène propylène diène monomère (EPDM) 1 150 0,25 1 000 6 000 6 000– polyisobuthylène 930 0,20 1 100 10 000 10 000– polysulfure 1 700 0,40 1 000 10 000 10 000– butadiène 980 0,25 1 000 100 000 100 000– acryliques 1 050 0,20 1 500 10 000 10 000– poly carbonates 1 200 0,20 1 200 5 000 5 000– polytétrafluoréthylène (PTFE) 2 200 0,25 1 000 10 000 10 000– chlorure de polyvinyle (PVC) 1 390 0,17 1 900 50 000 50 000– polyméthylméthacrylate (PMMA) 1 180 0,18 1 500 50 000 50 000– poly acétate 1 410 0,30 1 400 100 000 100 000– polyamide (nylon) 1 150 0,25 1 600 50 000 50 000– polyamide 6.6 avec 25 % de fibre de verre 1 450 0,30 1 600 50 000 50 000– polyéthylène/polythène, haute densité 980 0,50 1 800 100 000 100 000– polyéthylène/polythène, basse densité 920 0,33 2 200 100 000 100 000– polystyrène 1 050 0,16 1 300 100 000 100 000– polypropylène 910 0,22 1 800 10 000 10 000– polypropylène avec 25 % de fibre de verre 1 200 0,25 1 800 10 000 10 000– polyuréthane (PU) 1 200 0,25 1 800 6 000 6 000– résine époxy 1 200 0,20 1 400 10 000 10 000– résine phénolique 1 300 0,30 1 700 100 000 100 000– résine polyester 1 400 0,19 1 200 10 000 10 000

2.72 – MASTICS POUR JOINTS, ÉTANCHÉITÉ ET COUPURE THERMIQUE

– silicagel (dessicatif) 720 0,13 1 000 ∞ ∞– silicone pur 1 200 0,35 1 000 5 000 5 000– silicone mastic 1 450 0,50 1 000 5 000 5 000– mousse de silicone 750 0,12 1 000 10 000 10 000– uréthane polyuréthane (coupure thermique) 1 300 0,21 1 800 60 60– chlorure de polyvinyle flexible avec 40 % de plastifiant 1 200 0,14 1 000 100 000 100 000– mousse élastomère flexible 60-80 0,05 1 500 10 000 10 000– mousse de polyuréthane (PU) 70 0,05 1 500 60 60– mousse de polyéthylène 70 0,05 2 300 100 100

2.73 – PRODUITS D’ÉTANCHÉITÉ (8)

2.731 – Asphalte

– Asphalte pur ρ ≤ 2 100 0,70 1 000 50 000 50 000– Asphalte sablé 1,15 1 000

2.732 – Bitume

– Pur ρ ≤ 1 050 0,17 1 000 50 000 50 000– Cartons feutres et chapes souples imprégnées 1 000 ≤ ρ ≤ 1 100 0,23 1 000 50 000 50 000

(8) Les matériaux de protection, placés au-dessus de l’étanchéité ne sont pas pris en compte dans le calcul du U, sauf spécification contraire donnée dans un AvisTechnique.

Réglementation Thermique 2000

14 Règles Th-U

Masse Conductivité Capacité Facteur de résistancevolumique thermique thermique à la diffusion de

Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d’eau(ρ) (λ) (Cp) (µ)

en kg/m3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide

2.8 – MÉTAUX

– aluminium 2 700 230 880 ∞ ∞– alliages d’aluminium 2 800 160 880 ∞ ∞– bronze 8 700 65 380 ∞ ∞– laiton 8 400 120 380 ∞ ∞– cuivre 8 900 380 380 ∞ ∞– fer pur 7 870 72 450 ∞ ∞– fer, fonte 7 500 50 450 ∞ ∞– plomb 11 300 35 130 ∞ ∞– acier 7 800 50 450 ∞ ∞– acier inoxydable 7 900 17 460 ∞ ∞– zinc 7 200 110 380 ∞ ∞

2.9 – AUTRES MATÉRIAUX

2.91 – TERRE ET SOLS

2.911 – Sols

– sable et gravier 1 700 ≤ ρ ≤ 2 200 2,0 910-1180 50 50– argile ou limon 1 200 ≤ ρ ≤ 1 800 1,5 1 670-2 500 50 50

2.912 – Pisé, bauge, béton de terre stabilisé, 1 770 ≤ ρ ≤ 2 000 1,1blocs de terre comprimée

2.913 Revêtements de sol

– caoutchouc 1 200 0,17 1 400 10 000 10 000– plastique 1 700 0,25 1 400 10 000 10 000– sous couche, caoutchouc-mousse ou plastique cellulaire 270 0,10 1 400 10 000 10 000– sous-couche feutre 120 0,05 1 300 20 15– sous-couche laine 200 0,06 1 300 20 15– sous-couche liège ρ < 200 0,05 1 500 20 10– plaque de liège ρ > 400 0,065 1 500 40 20– tapis, revêtement textile 200 0,06 1 300 5 5– linoléom 1 200 0,17 1 400 1 000 800

2.92 – MORTIERS D’ENDUITS ET DE JOINTS DE CIMENT OU DE CHAUX

Les mortiers de masse volumique inférieure à 1800 kg/m3 ρ > 2000 1,8 1 000 10 6sont considérés comme non traditionnels. 1 800 < ρ ≤ 2 000 1,3 (9) 1 000 10 6

1 600 < ρ ≤ 1 800 1,0 1 000 10 61 450 < ρ ≤ 1 600 0,80 1 000 10 61 250 < ρ ≤ 1 450 0,70 1 000 10 61 000 < ρ ≤ 1 250 0,55 1 000 10 6750 < ρ ≤ 1 000 0,40 1 000 10 6500 < ρ ≤ 750 0,30 1 000 10 6

2.93 – FIBRES-CIMENT ET FIBRES-CIMENT CELLULOSE

2.931 – Fibres-ciment 1 800 < ρ ≤ 2 200 0,951 400 ≤ ρ ≤ 1 800 0,65

2.932 – Fibres-ciment cellulose 1 400 < ρ ≤ 1 800 0,461 000 ≤ ρ ≤ 1 400 0,35

(9) La masse volumique moyenne d’un mortier de pose est de 1900 kg/m3.

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 15

Masse Conductivité Capacité Facteur de résistancevolumique thermique thermique à la diffusion de

Matériaux ou application sèche utile massique vapeur d’eau(ρ) (λ) (Cp) (µ)

en kg/m3 en W/(m.K) en J/(kg. K) sec humide

2.94 – PLAQUES À BASE DE VERMICULITE AGGLOMÉRÉES 400 < ρ ≤ 500 0,19AUX SILICATES 300 < ρ ≤ 400 0,14

200 < ρ ≤ 300 0,10

2.95 – VERRE

– verre sodo-calciare (y compris le verre flotté) 2 500 1,00 750 ∞ ∞– quartz 2 200 1,40 750 ∞ ∞– pâte de verre 2 000 1,20 750 ∞ ∞

2.96 – MATÉRIAUX EN VRAC

Les caractéristiques de ces matériaux sont fonction de leur mise en œuvre ; elles sont données dans le fascicule Parois opaques

2.97 – GAZ

– air 1,23 0,025 1 008 1 1– dioxyde de carbone 1,95 0,014 820 1 1– argon 1,70 0,017 519 1 1– hexafluorure de soufre 6,36 0,013 614 1 1– krypton 3,56 0,009 245 1 1– xénon 5,68 0,0054 160 1 1

2.98 – EAU

– glace à –10 °C 920 2,30 2 000– glace à 0 °C 900 2,20 2 000– neige fraîchement tombée (< 30 mm) 100 0,05 2 000– neige souple (30-70 mm) 200 0,12 2 000– neige légèrement comprimée (70-100 mm) 300 0,23 2 000– neige compactée (< 200 mm) 500 0,60 2 000– eau à 10 °C 1 000 0,60 4 190– eau à 40 °C 990 0,63 4 190– eau à 80 °C 970 0,67 4 190

Réglementation Thermique 2000

16 Règles Th-U

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U i

Chapitre I. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11.1 Références normatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11.2 Définitions, symboles et indices . . . . . . . . . . . . . . 2

Chapitre II. Méthodes de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32.1 Principe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32.2 Calcul de la paroi vitrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32.21 Fenêtres, portes, et portes-fenêtres . . . . . . . . . . . 32.22 Paroi vitrée avec fermetures ou stores . . . . . . . . . 42.23 Coefficient Ujour-nuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52.24 Blocs-baies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.25 Façades rideaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72.26 Présentation des résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72.3 Calcul des éléments de la paroi vitrée . . . . . . . . . 82.31 Eléments de remplissage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82.32 Menuiserie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112.33 Jonction : menuiserie – élément de remplissage . 152.34 Fermetures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152.35 Coffres de volet roulant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Chapitre III. Valeurs par défaut . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173.1 Coefficient Ug des vitrages en partie courante . . 173.11 Vitrages simples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173.12 Vitrages doubles verticaux . . . . . . . . . . . . . . . . . 183.13 Vitrages doubles horizontaux . . . . . . . . . . . . . . . 193.2 Coefficient ψg de la jonction élément

de remplissage – menuiserie . . . . . . . . . . . . . . . 203.3 Coefficient Uw des parois vitrées courantes . . . . 203.3a Menuiserie métallique à rupture de pont

thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213.3b Menuiserie en PVC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223.3c Menuiserie en BOIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233.4 Coefficient de transmission thermique moyen

Ujour-nuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233.5 Coefficient Uw des portes courantes . . . . . . . . . . 24

S O M M A I R E

Fascicule 3/5PAROIS VITRÉES

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 1

Ce fascicule décrit les principes de calcul des coefficients ther-miques des parois vitrées, (équipées ou non de fermetures) etde leurs composants et contient des valeurs par défaut pré-calculées conformément aux normes correspondantes. Ce fas-cicule ne traite pas les parois pariétodynamiques.

Le coefficient surfacique moyen de la paroi vitrée, déterminéselon ce fascicule, sert notamment :

– à la vérification de la caractéristique de la paroi vitrée parrapport aux caractéristiques thermiques minimales corres-pondantes fixées par l’article 31 de l’arrêté relatif à la régle-mentation thermique 2000.

Et/ou

– au calcul de Ubât (coefficient moyen des déperditions par lesparois du bâtiment) ; la surface de la paroi vitrée prise encompte pour les fenêtres, portes et porte-fenêtres, est celleen tableau

Et/ou

– à la comparaison des produits entre eux

1.1 Références normatives

A la date de publication de ce document, certaines des normescitées ci-dessous seront toujours en stade de projet (prEN) ;Pour ces projets de normes, la dernière version s’applique.

normes d’essai

ISO 8302 Isolation thermique – Détermination de la résis-tance thermique et des propriétés connexes enrégime stationnaire – Méthode de la plaquechaude gardée.

ISO 12567 Isolation thermique des portes et fenêtres –Détermination de la transmission thermique parla méthode de la boîte chaude.

NF EN 674 Verre dans la construction – Détermination ducoefficient de transmission thermique U –Méthode de l’anneau de garde.

NF EN 675 Verre dans la construction – Détermination ducoefficient de transmission thermique U –Méthode du fluxmètre.

PrEN 12412-2 Fenêtres, portes et fermetures – Déterminationdu coefficient de transmission thermique par laméthode de la boîte chaude – Partie 2 : profilésde menuiserie.

PrEN 12412-4 Fenêtres, portes et fermetures – Déterminationdu coefficient de transmission thermique par laméthode de la boîte chaude – Partie 4 : coffresde volets roulants.

normes de calcul

NF EN ISO 10077-1 Performances thermiques des fenêtres,portes et fermetures – Calcul du coeffi-cient de transmission thermique – Partie1 : Méthode simplifiée.

PrEN ISO 10077-2 Performances thermiques des fenêtres,portes et fermetures – Calcul du coeffi-cient de transmission thermique – Partie2 : Méthode numérique pour profilés demenuiserie.

NF EN 673 Verre dans la construction – Détermina-tion du coefficient de transmission ther-mique U – Méthode de calcul

prEN 13947 Performances thermiques des façadesrideaux – Calcul du coefficient de trans-mission thermique – méthode simplifiée.

NF EN ISO 6946 Composants et parois de bâtiments –Résistance thermique et coefficient detransmission thermique – Méthode decalcul

NF EN 13125 Fermetures pour baies équipées defenêtres, stores intérieurs et extérieurs –Résistance thermique additionnelle –Attribution d’une classe de perméabilité àl’air à un produit.

NF EN ISO 10211-1 Ponts thermiques dans le bâtiment – Fluxde chaleur et températures superficielles– Partie 1 : méthode générale de calcul.

Chapitre IIntroduction

Réglementation Thermique 2000

2 Règles Th-U

NF EN ISO 10211-2 Ponts thermiques dans le bâtiment – Fluxde chaleur et températures superficielles– Partie 2 : Ponts thermiques linéaires.

1.2 Définitions, symboles et indices

a – Définitions

Dans ce document, les définitions suivantes s’appliquent :

– élément de remplissage : il s’agit généralement soit d’unvitrage (simple, double ou triple), soit d’un panneau opaque(ou translucide).

– menuiserie : ensemble de profilés, fixes, dormants ououvrants (incluant les joints, mastics et produits d’étanchéité)pouvant encadrer l’élément de remplissage.

– aire projetée : aire de la surface projetée sur un planparallèle à l’élément de remplissage de la paroi vitrée.

– aire développée : surface de toutes les parties, d’un élémentdonné, en contact direct avec l’ambiance, intérieur ou exté-rieur, selon le cas.

– cavité d’air : volume d’air dont la largeur de la section trans-versale, en partie courante, est inférieure à dix fois sonépaisseur.

– lame d’air : volume d’air dont la largeur de la section trans-versale, en partie courante, est supérieure à dix fois sonépaisseur.

– cavité d’air non ventilée : cavité complètement fermée ou quicommunique avec l’extérieur par le biais d’un interstice nedépassant pas 2 mm.

– cavité d’air partiellement ventilée : cavité dont la profondeurest supérieure ou égale à la largeur 2 < l • 10 mm de l’uniqueinterstice à travers lequel elle communique avec l’extérieur.

– cavité d’air fortement ventilée : cavité dont la profondeur estinférieure à la largeur 2 < l • 10 mm de l’unique interstice àtravers lequel elle communique avec l’extérieur ou cavité quicommunique avec l’extérieur par le biais d’un interstice delargeur l > 10 mm.

– bloc-baie : dit également bloc-fenêtre, il s’agit d’un compo-sant destiné à être mis en œuvre dans une baie et constituéd’une fenêtre (ou porte-fenêtre) avec sa fermeture, montéesen usine.

– façade rideau : façade légère constituée d’un assemblagede profilés d’ossature et de menuiserie et d’éléments deremplissage opaques, transparents, ou translucides. Ellepeut comporter un ou plusieurs parois et elle est située entiè-rement en avant d’un nez de plancher.

b – Symboles

c – Indices

Symbole Grandeur Unité

U Coefficient de transmission surfacique W/(m2.K)

ψ Coefficient de transmission linéique W/(m.K)

e Epaisseur m

R Résistance thermique m2.K/W

A Surface m

l Longueur, largeur m

∆R Résistance additionnelle m2.K/W

T Température K

λ Conductivité thermique W/(m.K)

εn Emissivité normale –

ε Emissivité corrigée –

E Emittance –

F Facteur de forme –

h Coefficient d’échanges superficiels W/(m2.K)

ϕ Flux thermique par unité de longueur W/m

H Hauteur m

cw Façade rideau

s Lame d’air ou de gaz

w Fenêtre, porte ou porte fenêtre nue

jn Jour-nuit

f Fermeture, menuiserie

wf Fenêtre, porte ou porte fenêtre nue avec fermeture

c Coffre de volet roulant

eq Equivalent

a Convection

r Rayonnement

g Vitrage

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 3

Une alternative à la méthode de calcul décrite ci-après est lamesure de la paroi vitrée ou de ses composants conformémentaux normes d’essai citées au § 1.1.

2.1 Principe

Une paroi vitrée nue est généralement constituée de deuxcomposants principaux qui sont, l’élément de remplissage, etla menuiserie.

Cependant, pour le calcul thermique du coefficient moyen de laparoi, celle-ci doit être décomposée en trois parties distinctes :

1 – la partie courante de l’élément de remplissageElle se caractérise par un coefficient de transmission surfa-cique qui exclut l’effet de bord, et qui est valable sur toutela surface visible de l’élément de remplissage.

2 – la jonction entre la menuiserie et l’élément de remplissageElle se caractérise par un coefficient linéique dû à l’effetthermique combiné du bord de l’élément de remplissage etde la menuiserie. Ce coefficient s’applique au périmètre dela partie visible de l’élément de remplissage.

3 – la menuiserie.Elle se caractérise par un coefficient de transmission surfa-cique moyen valable sur toute la surface de la menuiserie.

Pour calculer le coefficient moyen de la paroi nue, on procèdetout d’abord au calcul des trois coefficients correspondants auxtrois zones, puis on détermine le coefficient moyen de la paroipar la pondération respective de chaque coefficient par l’aireou le linéaire correspondant.

Quant au coefficient moyen Ujour-nuit, il sera calculé après déter-mination de la résistance additionnelle totale ∆R apportée à laparoi vitrée par la résistance thermique propre de la fermetureet celle de la lame d’air située entre la fermeture et la paroi (voir§ 2.22 et 2.23).

2.2 Calcul de la paroi vitrée

Ce paragraphe donne les formules générales pour le calcul ducoefficient moyen de la paroi vitrée nue en fonction descaractéristiques thermiques de ses éléments. Le § 2.3 estconsacré aux méthodes de calcul des différents éléments.

2.21 Fenêtres, portes, et portes-fenêtres

a – simple paroi

Le coefficient de transmission surfacique moyen de la fenêtre,porte ou porte-fenêtre, peut être déterminé soit par calculconformément à la norme NF EN ISO 10077 parties 1 et 2, soitpar mesure à la boîte chaude gardée selon la normeISO 12567.

En absence de valeurs mesurées ou calculées selon cesnormes, des valeurs par défaut sont données aux § 3.3 et 3.5.

Les dimensions à prendre en compte pour le calcul du coeffi-cient surfacique moyen Uw, sont les dimensions hors tout de lafenêtre, de la porte ou de la porte-fenêtre, prises indépendam-ment de la mise en œuvre. Tout débordement dû aux recou-vrements éventuels est à exclure (voir figure 1).

Chapitre II Méthodes de calcul

Ag Ag

Af AfAf

lg lgFigure 1

Réglementation Thermique 2000

4 Règles Th-U

Le coefficient de transmission thermique Uw de la fenêtre, de laporte ou de la porte-fenêtre peut être calculé selon la formulesuivante :

(1)

oùAg est la plus petite des aires visibles du vitrage, vues des

deux côtés de la paroi en m2. On ne tient pas compte desdébordements des joints.

Af est la plus grande aire projetée de la menuiserie prisesans recouvrements (incluant la surface de la pièced’appui éventuelle), vue des deux côtés de la paroi, enm2.

lg est la plus grande somme des périmètres visibles duvitrage, vus des deux côtés de la paroi en m.

Ug est le coefficient surfacique en partie centrale du vitrageen W/(m2.K). La méthode de calcul correspondante estdonnée au § 2.31.

Uf est le coefficient surfacique moyen de la menuiserie enW/(m2.K) calculé selon la formule suivante :

(2)

Ufi étant le coefficient surfacique du montant ou de latraverse numéro i. La méthode de calcul des coef-ficients Ufi est donnée au § 2.32.

Afi étant son aire projetée correspondante. La largeurdes montants en partie courante est supposée seprolonger sur toute la hauteur de la fenêtre.

ψg est le coefficient linéique du à l’effet thermique combinéde l’intercalaire du vitrage et du profilé, en W/(m.K). Laméthode de calcul de ψg est donnée au § 2.33.

Lorsque le vitrage est remplacé en partie par un panneauopaque, Uw doit être calculé par la formule ci-après :

(3)

oùUp est le coefficient surfacique en partie centrale du pan-

neau opaque en W/(m2.K). La méthode de calcul corres-pondante est donnée au § 2.31.

ψp est le coefficient linéique dû à l’effet thermique combinédu cadre du panneau et du profilé, en W/(m.K). Laméthode de calcul de ψp est donnée au § 2.33.

lp est la plus grande somme des périmètres visibles dupanneau, vus des deux côtés de la paroi en m.

b – double paroi

Il s’agit d’un système constitué de deux fenêtres, deux portesou deux portes-fenêtres, séparées par une lame d’air. Le coef-ficient surfacique moyen résultant se calcule en fonction descoefficients surfaciques individuels des deux parois Uw1, Uw2 etde la résistance thermique de la lame d’air Rs :

(4)

Rsi et Rse étant les résistances superficielles, intérieure et exté-rieure, données au § 2.31 tableau 3.

Uw =1

1Uw1

– Rsi + Rse + Rs +1

Uw2

Uw =Ug Ag + Uf Af + Up Ap + ψg lg + ψ p lp

Ag + Af + Ap

Uf =Ufi AfiΣAf

Uw =UgAg + Uf Af + ψg lg

Ag + Af

Cette méthode n’est pas applicable lorsque la lame d’air com-munique avec l’extérieur par le biais d’ouvertures dont l’aireéquivalente dépasse 500 mm2 par mètre de longueur de paroipour les lames verticales (pour une lame horizontale voir fasci-cule « parois opaques »), sans qu’aucune disposition ne soitentreprise pour limiter les échanges d’air avec l’extérieur.

Les valeurs de Rs correspondant à une lame verticale sontdonnées dans le tableau suivant :

2.22 Paroi vitrée avec fermetures et stores

Ce paragraphe donne la méthode de calcul du coefficient Udes parois vitrées équipées de fermetures et stores. Cetteméthode reprend les principes établis par la norme NF EN ISO10077-1 et NF EN 13125.

2.221 – Fermetures extérieures

Les fermetures extérieures sont réparties du point de vue deleur perméabilité à l’air en cinq classes.

Le critère d’évaluation de la perméabilité peut être exprimé parla somme des largeurs des interstices de montage de la fer-meture par rapport au gros œuvre. Cette largeur totale estexprimée par etot en mm et est donnée par l’expression :

etot = e1 + e2 + e3 (mm) (5)

e1, e2 et e3 sont les largeurs moyennes des interstices : haut, baset latéral. Ces valeurs sont définies sur la figure ci-après.

Tableau 1 : Résistance thermique des lames d’air non ventilées –surfaces à forte émissivité

Epaisseur de la lame d’air Résistance de la lame d’aire Rs

mm m2.K/W

0 0.00

5 0.11

7 0.13

10 0.15

15 0.17

25 • e • 300 0.18

NOTE – Les valeurs intermédiaires peuvent être obtenues par interpolationlinéaire

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 5

De ce point de vue les cinq classes de fermetures extérieuressont définies comme suit :– classe 1 : Les fermetures de très forte perméabilité :

etot • 35 mm. De plus ces fermetures peuvent comporter enpartie courante des ajours complémentaires.

– classe 2 : Les fermetures de forte perméabilité : 15 mm • etot< 35 mm.

– classe 3 : Les fermetures de perméabilité moyenne : 8 • etot< 15 mm.

– classe 4 : Les fermetures de faible perméabilité : etot • 8 mm.– classe 5 : Les fermetures de très faible perméabilité :

etot • 3 mm et e1 + e3 = 0 ou e2 + e3 = 0Ces fermetures ne permettent pas d’assurer l’entrée de l’airde ventilation des logements par des orifices disposés dansla menuiserie.

Nota : Les fermetures de classe 2 et plus ne doivent pas com-porter d’ajours en partie courante, sinon elles doivent êtreconsidérées en classe 1.

Le coefficient Uwf des fenêtres équipées d’une fermeture exté-rieure est donné par la formule :

(6)

oùUw est le coefficient U de la paroi vitrée, en W/(m2.K), donné

au § 2.21.∆R est la résistance thermique additionnelle, en m2.K/W,

apportée par l’ensemble fermeture – lame d’air ventilée.Les valeurs de ∆R sont données ci-après pour les cinqclasses de fermetures retenues.

• Classe 1 – Fermetures de très forte perméabilité :

∆R = 0.08 (m2.K/W) (7)

• Classe 2 – Fermetures de forte perméabilité :

∆R = 0.25 Rf + 0.09 (m2.K/W) (8)

• Classe 3 – Fermetures de perméabilité moyenne :

∆R = 0.55 Rf + 0.11 (m2.K/W) (9)

• Classe 4 – Fermetures de faible perméabilité :

∆R = 0.80 Rf + 0.14 (m2.K/W) (10)

• Classe 5 – Fermetures de très faible perméabilité :

∆R = 0.95 Rf + 0.17 (m2.K/W) (11)

Rf étant la résistance thermique de la fermeture, enm2.K/W.

Ces formules ne sont valables que pour Rf • 0,3 m2.K/W.

Uwf =1

1/ Uw + ∆R

Les valeurs de Rf peuvent être déterminées par mesure ou parcalcul selon le § 2.34

A défaut de valeurs certifiées de la résistance additionnelle ∆R,les valeurs peuvent être obtenues soit par calcul selon 2.221,soit d’après le tableau 2 ci-après :

2.222 – Stores extérieurs, intérieurs ou entre deux vitres

Certains stores en position déployée et fermée peuvent contri-buer à améliorer la résistance thermique des parois vitrées (voirNF EN 13125 et Avis Techniques correspondants). Cependant,et à l’exception des cas particuliers mentionnés dans les AvisTechniques, la durée relative à cette position est généralementmal connue et ne permet pas un calcul de Ujn.

2.23 Coefficient U moyen jour-nuit

Dans les pièces du volume habitable, on admet que les ferme-tures associées aux parois vitrées sont considérées, à partségales de degrès-heures, ouvertes ou fermées.

Cette convention résulte du constat que les fermetures sontfermées sur 20 % des parois vitrées durant le jour et 75 % lanuit. Les degrès-heures de jour représentant environ 45 % dutotal des degrès-heures et celles de nuit 55 %, la part desdéperditions avec fermetures fermées a pour valeur :

0,20 × 0,45 + 0,75 × 0,55 ≈ 0,50

fermeture

e1

e2

e3

e1

e2

extérieure intérieure

extérieure

intérieure

e3

Nota : e3 n'est pris en compte qu'une fois

Figure 2

Tableau 2 : Résistances thermiques additionnelles des fermetures

Fermetures ∆Rm2.K/W

– Jalousie accordéon, fermeture à lames orientables y compris les vénitiens extérieurs tout métal, volets battants ou persiennes avec ajours fixes 0.08

– Fermeture sans ajours en position déployée, volets roulants Alu 0.14

– Volet roulant PVC (e ≤ 12 mm) 0.19– Persienne coulissante ou volet battant PVC,

volet battant bois, (e ≤ 22 mm) 0.19

– Persienne coulissante PVC et volet battant bois, (e > 22 mm) 0.25

– Volet roulant PVC (e > 12 mm) 0.25

e étant l’épaisseur du tablier

Réglementation Thermique 2000

6 Règles Th-U

Ceci conduit à la définition d’un « coefficient U moyen jour-nuit » dont l’expression est :

(12)

oùUw est le coefficient de la paroi vitrée nue tel que défini au

§ 2.21, en W/(m2.K)Uwf est le coefficient de la paroi vitrée avec fermeture tel que

défini au § 2.22, en W/(m2.K)

L’effet des voilages et rideaux, ne doit pas être pris en comptepour le calcul de Ujn.

Ceci est également valable pour les stores, sauf indicationcontraire figurant dans un document d’Avis Technique.

Au § 3.4, le tableau 27 récapitule les différentes valeurs de Ujnen fonction de Uw et de la résistance additionnelle ∆R définieen 2.22.

2.24 Blocs-baies

Ce paragraphe ne concerne que les blocs baies réalisés avecdes coffres de volet roulant. On distingue deux cas de configu-ration :

a – les blocs baies dont le coffre de volet roulant s’ins-crit dans la surface du tableau de la baie (figure 3).

Le coefficient Ujour-nuit correspondant se calcule d’après la for-mule ci-après :

(13)

oùUbb, jn est le coefficient jour-nuit du bloc-baie, en W/(m2.K)Ujn est le coefficient jour-nuit de la paroi vitrée (hors

coffre) tel que défini au § 2.23, en W/(m2.K)Uc est le coefficient surfacique du coffre calculé au

§ 2.35, en W/(m2.K)Aw est l’aire projetée de la paroi vitrée, en m2.Ac est l’aire projetée du coffre, en m2.

Ubb,jn =Ujn Aw + Uc Ac

Aw + Ac

Ujn =Uw + Uwf

2

Ac

Aw Aw

Ac

Figure 3 Figure 4

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 7

b – les blocs baies dont le coffre de volet roulant estdisposé en applique derrière le linteau (figure 4).

Dans ce cas, le coefficient Ujour-nuit ne s’applique qu’à la surfacede paroi vitrée (Aw) prise sous le coffre de volet roulant. Ce der-nier doit être considéré comme une paroi opaque et doit êtrecalculé selon le chapitre 2.35.

2.25 Façades rideaux

Ne sont concernées par ce paragraphe que les façadesrideaux définies au § 1.2 et par la norme XP P 28-004.

La méthode de calcul détaillée correspondante est décritedans la norme prEN 13947.

Pour calculer le coefficient surfacique moyen d’une façaderideau, on procède de la manière suivante :

1 – On divise la façade en modules.

Les frontières des modules doivent être choisies de façon àobtenir des modules répétitifs juxtaposés simples à calculer. Leplus souvent ces frontières sont confondues avec les axes desymétrie des profilés (montants ou traverses) de l’ossature dela façade. La norme pr EN 13947 donne davantage de préci-sion sur le choix de ces frontières.

2 – On détermine les coefficients surfaciques et linéiques deséléments de chaque module.

Chaque module peut contenir à la fois différents types d’élé-ments : éléments de remplissage vitrés ou opaques, profilés demenuiserie, espaceurs de vitrages ou cadres de panneauxopaques.

La méthode de calcul des ces éléments est donnée au § 2.3.

3 – On détermine le coefficient surfacique moyen Ucwi dechaque module.

(14)

oùAg

(1) est la plus petite aire visible du vitrage, vue des deuxcôtés de la paroi en m2. On ne tient pas compte desdébordements des joints.

Af(1) est la plus grande aire projetée de la menuiserie prise

sans recouvrements, vue des deux côtés de la paroi, enm2

Ap (1) est la plus petite aire visible du panneau opaque, vue

des deux côtés de la paroi en m2. On ne tient pascompte des débordements des joints.

Ug est le coefficient surfacique en partie centrale du vitrageen W/(m2.K). La méthode de calcul correspondante estdonnée au § 2.31.

Uf est le coefficient surfacique de la menuiserie enW/(m2.K)

Up est le coefficient surfacique en partie centrale du pan-neau opaque en W/(m2.K). La méthode de calcul cor-respondante est donnée au § 2.31.

lp est le plus grand périmètre visible du panneau, vu desdeux côtés de la paroi en m

lg est le plus grand périmètre visible du vitrage, vu desdeux côtés de la paroi, en m

ψg est le coefficient linéique dû à l’effet thermique combinéde l’intercalaire du vitrage et du profilé, en W/(m.K). Laméthode de calcul de ψg est donnée au § 2.33.

Ucwi =Ug AgΣ + Uf AfΣ + Up ApΣ + ψg lgΣ + ψp lpΣ

Ag + Af + ApΣ

ψp est le coefficient linéique dû à l’effet thermique combinédu cadre du panneau et du profilé, en W/(m.K). Laméthode de calcul de ψp est donnée au § 2.33.

(1) Dans le cas de façades rideaux, les aires projetées« visibles » de la menuiserie et de l’élément de remplissagesont à prendre en compte par rapport aux parties du profilé auvoisinage immédiat de l’élément de remplissage (voir figure 5).

Figure 5

4 – on détermine le coefficient surfacique moyen de la façade.

Le coefficient surfacique moyen de la façade Ucw, tot, se calculd’après la formule suivante :

(15)

oùUcw, tot est le coefficient surfacique moyen de la façade

rideau, en W/(m2.K)Ucwi est le coefficient surfacique moyen du module i, en

W/(m2.K)Acwi est l’aire projetée du module i, en m2

2.26 Présentation des résultats

a – expression des valeurs

La valeur de Uw de la paroi vitrée doit être exprimée avec deuxchiffres significatifs.

b – justifications

En plus des justifications concernant les différents éléments dela paroi vitrée, un dessin de la paroi entière (ou du moduleentier) doit indiquer les aires des éléments opaques et vitrésainsi que les périmètres des intercalaires ou cadres éventuels.

La source de toute valeur utilisée sans calcul particulier, doitêtre clairement indiquée.

Ucw, tot =Ucwi ⋅ AcwiΣ

AcwiΣ

Af

Af

Réglementation Thermique 2000

8 Règles Th-U

2.3Calcul des éléments de la paroi vitrée

2.31 Eléments de remplissage

Le coefficient surfacique du vitrage Ug ou du panneau opaqueUp caractérise le transfert thermique en partie centrale sans leseffets de bords. II se définit comme étant le flux, en régime sta-tionnaire, par unité de surface et pour une différence de tempé-rature d’un Kelvin entre les deux ambiances situées de part etd’autre du vitrage. Il s’exprime en Watt par mètre carré par Kel-vin, W/(m2.K).

La méthode de calcul détaillée est décrite dans la normeNF EN 673.

Le principe de calcul est donné ci-après :

a – vitrage isolant

Le coefficient de transmission thermique Ug exprimé enW/(m2.K) se calcule d’après la formule suivante :

(16)

oùRse est la résistance superficielle extérieure, en m2.K/WRsi est la résistance superficielle intérieure, en m2.K/Wdj est l’épaisseur du verre ou de la couche du matériau j

(à l’exception de l’air ou du gaz), en mλj est la conductivité thermique du verre ou de la couche

de matériau j, en W/(m.K)Rs, k est la résistance thermique de la lame d’air ou du gaz,

en m2.K/W.Elle se calcule d’après la formule suivante :

(17)

oùhr est la conductance thermique radiative de la lame

de gaz, en W/(m2.K)

(18)

oùσ est la constante de Stefan-Boltzmann, en

W/(m2.K4)Tm est la température moyenne absolue de la

lame de gaz, en Kε1 et ε2 sont les émissivités corrigées à la tempé-

rature Tmhg est la conductance thermique du gaz, en W/(m2.K)

(19)

oùs est la l’épaisseur de la lame, en mλ est la conductivité thermique du gaz, en

W/(m.K)Nu est le nombre de Nusselt (si Nu < 1 prendre

Nu = 1)Nu = A (Gr Pr)n (20)

oùA est une constante qui dépend de l’in-

clinaison du vitrage.

hg = Nu λs

hr = 4 σ 1ε1

+ 1ε2

– 1– 1

Tm3

Rs,k = 1hr + hg

Ug =1

Rse +dj

λ jΣ

j+ Rs,kΣ

k+ Rsi

n est un exposant qui dépend de l’incli-naison du vitrage

Gr est le nombre de GrashofPr est le nombre de Prandtl

(21)

(22)

où∆T est la différence de température

entre les surfaces situées de partet d’autre de la lame de gaz, en K.

ρ est la masse volumique du gaz, enkg/m3.

µ est la viscosité dynamique du gaz,en kg/(m.s)

c est la capacité thermique mas-sique du gaz, en J/(kg. K)

Tm est la température moyenne abso-lue du gaz, en K

En cas où le vitrage comporte N lames de gaz avec N > 2, plu-sieurs itérations sont nécessaires pour le calcul des résistancesRs, k.

Ces itérations se font en fonction d’un seul paramètre (∆T) etavec l’hypothèse d’une température moyenne constanteTm = 283 K. La valeur de départ de ∆T est 15/N, N étant lenombre de lames.

A chaque itération de nouvelles valeurs de ∆T sont calculées etainsi de suite jusqu’à la convergence de ΣRs, k au troisièmechiffre significatif.

b – panneau opaque

Le calcul de Up s’effectue en utilisant la formule (16) où Rs, kdésigne la résistance thermique de la lame d’air éventuelle fai-sant partie du panneau.

A défaut d’un calcul détaillé de Rs, k conforme au fascicule« parois opaques » les valeurs par défaut, données autableau 1 peuvent être utilisées pour des lames verticales sileur épaisseur n’excède pas 300 mm.

c – données d’entrée

c.1 – résistances superficielles

Les résistances superficielles extérieure et intérieure dépen-dent de l’inclinaison de la paroi :

Pr =µ cλ

Gr =9.81 s3 ∆Tρ2

Tm µ2

Tableau 3 : Résistances superficielles

Inclinaison de la paroi Rsi Rsem2.K/W m2.K/W

• 60 ° (paroi verticale et flux horizontal) 0.13 0.04

< 60 ° (paroi horizontale et flux ascendant) 0.10 0.04

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 9

c.2 – émissivité corrigée

L’émissivité corrigée, ε, est obtenue en multipliant l’émissiviténormale par le rapport figurant dans le tableau ci-après :

L’émissivité normale utile εn à utiliser pour le calcul doit êtreprise égale à l’émissivité déclarée majorée de :

0.0 si le coefficient Ug du vitrage isolant fait l’objet d’une cer-tification menée par un organisme accrédité COFRAC ouéquivalent sur la base d’une émissivité certifiée par unmembre de l’UEATC.

x si la paroi vitrée est certifiée ACOTHERM ou équivalent,où x est déterminé au cas par cas par le comité de lamarque (x = 0 ou 0.02)

0.02 dans les autres cas

L’émissivité normale déclarée doit être justifiée par un rapportd’essai émanant d’un laboratoire indépendant sinon considérerle vitrage comme non traité.

c.3 – valeurs de la constante A et de l’exposant n

c.4 – propriétés des gaz de remplissage

Il s’agit de quatre propriétés données en fonction de la tempé-rature moyenne de la lame de gaz et qui servent au calcul dela conductance de gaz hg.

Le tableau suivant récapitule les valeurs pour les quatre gaz :Air, Argon, Xénon et Krypton.

En cas où la lame de gaz contient deux ou plusieurs gaz à la fois,les propriétés résultantes du mélange sont obtenues par pondé-ration proportionnelle aux volumes correspondants, F1, F2,…

Gaz1 : P1 Gaz2 : P2 etc → P = P1 F1 + P2 F2 + …

Où P représente la propriété concernée : masse volumique,viscosité dynamique, conductivité thermique ou chaleur mas-sique.

Tableau 4 : Emissivité corrigée

Emissivité normale Rapportεn ε/εn

0.05 1.18

0.10 1.14

0.20 1.10

0.30 1.06

0.40 1.03

0.50 1.00

0.60 0.98

0.70 0.96

0.80 0.95

0.89 0.94

Des valeurs intermédiaires peuvent être obtenues avec une précision suffi-sante par interpolation linéaire

Tableau 5 : Valeurs de A et de n

vitrage vertical vitrage incliné à 45° vitrage horizontal

A 0.035 0.1 0.16

n 0.38 0.31 0.28

Pour des angles intermédiaires, une interpolation linéaire est possible pourretrouver les valeurs correspondantes de A et de n.

Réglementation Thermique 2000

10 Règles Th-U

Pour les gaz autres que l’air, le taux de remplissage doit êtrejustifié à l’état initial et dans le temps, par un Avis Technique ouune certification délivrée par un organisme accrédité COFRAC,ou équivalent sinon un taux de remplissage d’air de 100 % doitêtre utilisé.

c.5 – valeurs par défaut

Les valeurs suivantes doivent être utilisées quand il s’agit d’uncalcul effectué dans le but de comparer les produits entre euxou en absence de toute autre source de donnée.

d – Présentation des résultats

d.1 – expression des valeurs

– La valeur de Ug vitrage doit être arrondie à un chiffre aprèsla virgule.

– L’émissivité normale doit être arrondie à deux chiffres aprèsla virgule.

– Les autres valeurs intermédiaires des paramètres servant aucalcul de Ug ne doivent pas être arrondies.

Tableau 6 : Propriétés des gaz

Chaleur massique Température Masse volumique Viscosité dynamique Conductivité thermique à pression constanteGaz Tm ρ µ λ c°C Kg/m3 Kg/(m.s) W/(m.K) J/(Kg. K)

–10 1.326 1.661 × 10–5 2.336 × 10–2

0 1.277 1.711 × 10–5 2.416 × 10–2Air 10 1.232 1.761 × 10–5 2.496 × 10–2 1.008 × 103

20 1.189 1.811 × 10–5 2.576 × 10–2

–10 1.829 2.038 × 10–5 1.584 × 10–2

0 1.762 2.101 × 10–5 1.634 × 10–2Argon 10 1.699 2.164 × 10–5 1.684 × 10–2 0.519 × 103

20 1.640 2.228 × 10–5 1.734 × 10–2

–10 6.121 2.078 × 10–5 0.494 × 10–2

0 5.897 2.152 × 10–5 0.512 × 10–2Xénon 10 5.689 2.226 × 10–5 0.529 × 10–2 0.161 × 103

20 5.495 2.299 × 10–5 0.546 × 10–2

–10 3.832 2.260 × 10–5 0.842 × 10–2

0 3.690 2.330 × 10–5 0.870 × 10–2Krypton 10 3.560 2.400 × 10–5 0.900 × 10–2 0.245 × 103

20 3.430 2.470 × 10–5 0.926 × 10–2

Tableau 7 – Valeurs par défaut

Paramètres valeur unité

Rse résistance superficielle extérieure pour un verre sans couche particulière 0.04 m2.K/W

Rsi résistance superficielle intérieure pour un verre sans couche particulière 0.13 m2.K/W

λj conductivité thermique du verre 1.0 W/(m.K)

εn émissivité normale d’une surface de verre, non traitée 0.89

Tm température moyenne de la lame de gaz 283 K

∆T différence de température entre les surfaces situées de part 15 Ket d’autre de la lame de gaz

σ constante de Stefan-Boltzmann 5.67 × 10–8 W/(m2.K4)

A constante 0.035

n exposant 0.38

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 11

d.2 – justifications

Tout calcul doit être accompagné des justifications et résultatssuivants :– une description de la composition du vitrage en partant de la

face extérieure jusqu’à la face intérieure (épaisseurs nomi-nales des verres, épaisseurs nominales de toute autrecouche de matériau, épaisseurs nominales des lames degaz, nature et pourcentage de(s) gaz, émissivités normales etpositionnement de toutes les couches de traitement desverres).

– l’inclinaison du vitrage par rapport à l’horizontal et toutecondition aux limites qui diffère des valeurs par défaut.

– résistance thermique totale de(s) lame(s) d’air ou de gaz.– coefficient Ug.

2.32 La menuiserie

Le coefficient surfacique moyen de la menuiserie Uf se définitcomme étant le flux en régime stationnaire, par unité de surfaceet pour une différence de température d’un Kelvin entre lesdeux ambiances situées de part et d’autre de la menuiserie. Ils’exprime en watt par mètre carré par degré Kelvin, W/(m2.K).

Les profilés de menuiserie peuvent être déterminés soit par cal-cul numérique conformément aux normes NF EN ISO 10211(parties 1 et 2) et pr EN ISO 10077-2, soit par mesure directeconformément à la norme pr EN 12412 – 2.

Les programmes de calcul doivent être vérifiés conformémentau § 4.2 de la norme pr EN ISO 10077-2.

En absence des valeurs calculées ou mesurées selon cesnormes, les valeurs de Uf peuvent être obtenues par desméthodes simplifiées décrites dans l’annexe informative D de lanorme NF EN ISO 10077-1.

On se contente ici de décrire brièvement les étapes principalesdu calcul numérique des profilés :

A – La modélisation de la géométrie

Le modèle géométrique, doit comprendre, en plus du détaildes profilés, un panneau opaque homogène de conductivitéthermique égale à 0.035 W/(m.K). Ce panneau remplace l’élé-ment de remplissage et pénètre de 15 mm maximum dans lafeuillure de la menuiserie de façon à ménager un espace avecle fond de feuillure, supérieur ou égal à 5 mm.

Le panneau doit avoir la même épaisseur que l’élément de rem-plissage, et une longueur minimale visible bp de 190 mm (voirfigure 6).

Figure 6

En ce qui concerne la menuiserie, le modèle doit comprendrel’ensemble des profilés ouvrants et dormants et pièces d’appuiéventuelles, à l’exception des recouvrements.

B – Le maillage

Le modèle géométrique doit être discrétisé en petits élémentsou mailles dont la densité doit être d’autant plus forte que legradient thermique est fort et que la perturbation des lignes deflux est maximale.

La densité de maillage ne doit en aucun cas varier brusque-ment pour ne pas créer des mailles de dimensions dispropor-tionnées.

De plus amples informations, concernant les règles d’applica-tion d’un maillage correct, sont données dans la norme NF ENISO 10211-1.

C – Les caractéristiques thermiques

C.1 – Matériaux

La conductivité thermique des matériaux doit être conformeaux valeurs données dans le fascicule « matériaux » des règlesTh-U.

Pour les matériaux qui ne figurent pas dans le tableau suivant,la conductivité thermique correspondante doit être justifiée parun rapport d’essai émanant d’un laboratoire indépendantaccrédité.

bp bp

bf

bfbp

≤ 15 mm≥ 5 mm

Réglementation Thermique 2000

12 Règles Th-U

Les valeurs suivantes sont extraites du fascicule « matériaux »et concernent des matériaux courants utilisés pour la fabrica-tion des éléments de parois vitrées :

C.2 – Cavités d’air

Une cavité d’air est généralement modélisée par un matériauéquivalent dont la conductivité thermique λeq est calculée enfonction des échanges convectifs et radiatifs ayant lieu dans lacavité.

C.21 Cavités non ventilées de forme rectangulaire

Figure 7

La conductivité thermique équivalente de la cavité doit être cal-culée d’après la formule suivante :

λeq = d (ha + hr) (23)

oùd est la dimension de la cavité dans la direction du flux, en

m.ha est la part convective du transfert thermique dans la

cavité, il se calcule d’après le tableau ci-après :

b

d Flux

ε1

ε2

Tableau 8 : Propriétés thermiques des matériaux

Groupe de matériau Matériau Masse volumique Conductivité thermiquekg/m3 W/(m.K)

Alliage d’aluminium 2800 160 Acier 7800 50

Acier inox 7900 15 Menuiserie PVC (polyvinylchloride) rigide 1390 0.17 Bois 1 700 0.18 Bois 2 500 0.13

Verre Verre silico-sodo-calcique 2500 1.00

Polyamide 6.6 avec 25 % de fibre de verre 1450 0.30 Polyéthylène forte densité 980 0.50

Coupure thermique Polyéthylène faible densité 920 0.33 Résine de polyuréthanne 1200 0.25

PVC rigide 1390 0.17

Néoprène 1240 0.23 EPDM 1150 0.25

Silicone pure 1200 0.35 Produits d’étanchéité PVC flexible 1200 0.14 Brosse en polyester – 0.14

Mousse élastomère flexible 60-80 0.05

Polyuréthanne rigide 1200 0.25 Butyle solide 1200 0.24 Silicone pure 1200 0.35

Résine de polyester 1400 0.19 Produits de scellement Silicagel (dessicatif) 720 0.13 du vitrage isolant Tamis moléculaire 650-750 0.10 Mousse de silicone de faible densité 750 0.12 Mousse de silicone de forte densité 820 0.17

Polysulfure 1700 0.40

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 13

hr est la part radiative du transfert thermique dans la cavité

(24)

oùσ est la constante de Stefan-Boltzmann

σ = 5.67×10–8 W/(m2.K4)E est l’émittance entre surfaces opposées

(25)

F est le facteur de forme d’une section rectangulaire

(26)

Tm est la température moyenne de la cavité, en Kε1, ε2 sont les émissivités normales des deux surfaces

parallèles opposées

En absence de valeurs justifiées de Tm, ε1, ε2, on prend lesvaleurs suivantes par défaut :

ε1 = ε2 = 0.9 et Tm = 283 K ce qui conduit à

avec C4 = 2.11 W (m2.K) (27)

C.22 Cavités non ventilées de forme irrégulière

Les cavités de forme irrégulière doivent être traitées commedes cavités rectangulaires de dimensions b × d, déterminéesd’après la figure 8 ci après.

Les cavités dont la largeur est ≤ à 2 mm ou communiquantentre elles via des interstices ≤ à 2 mm doivent être traitéesséparément.

hr= C4 1 + 1 +d

b

2

–d

b

F =1

21 + 1 +

d

b

2

–d

b

E = 1ε1

+ 1ε2

– 1– 1

hr = 4σ ⋅ Tm3 ⋅ 1

E+

1F

– 1– 1

Tableau 9 : Calcul de ha

b ha C1 C2 C3mm W/(m2.K) W/(m.K) W/(m2.K4/3) W/(m2.K)

< 5 C1/d 0.025 – –

• 5 Max (C1/d ; C2.∆T1/3) 0.025 0.73 –∆T = 10 K Max (C1/d ; C3) 0.025 – 1.57

d’

b’

A’

d

b

A A = A’

d/b = d’/b’

Figure 8

A aire de la cavité rectangulaire équivalented, b dimensions de la cavité rectangulaire équivalented’, b’ dimensions du plus petit rectangle enveloppant la cavité irrégulière

C.23 Cavités partiellement ventilées

La conductivité thermique équivalente d’une cavité partielle-ment ventilée doit être prise égale à 2 fois la conductivité équi-valente d’une cavité non ventilée de même dimensions.

C.24 Cavités fortement ventilées

Les parois intérieures d’une cavité fortement ventilée sontconsidérées comme exposées à l’environnement et donc unerésistance superficielle, intérieure ou extérieure selon le cas,doit être appliquée.

Si l’aire développée interne de la cavité, dépasse 10 fois la lar-geur de l’unique interstice à travers lequel elle communiqueavec l’environnement, une résistance superficielle augmentéedoit être utilisée (voir tableau 10).

D – Les conditions aux limites

D.1 – Plans adiabatiques

Le modèle géométrique doit être limité par deux plans adiaba-tiques perpendiculaires à l’élément de remplissage, et situésaux deux extrémités du modèle.

D.2 – Températures d’ambiances et résistances superficielles

Toute surface de menuiserie, exposée directement à l’am-biance intérieure ou extérieure échange de la chaleur parrayonnement et par convection avec son environnement.

Une résistance superficielle et une température d’ambiancedoivent être appliquées de chaque côté du modèle :

Côté intérieur– Rsi peut avoir une valeur normale ou augmentée selon que la

surface correspondante soit exposée à l’environnement inté-rieur ou abritée par d’autres surfaces du modèle.

– Ti, : température d’ambiance de référence

Côté extérieur– Rse est constante sur toutes les surfaces du modèle en

contact avec l’ambiance extérieure.– Te, : température d’ambiance de référence

Tableau 10 : Conditions aux limites

Températures d’ambiances Côté Côté et résistances superficielles extérieur intérieur

Résistance superficielle normale, en m2.K/W 0.04 0.13

Résistance superficielle augmentée, en m2.K/W 0.04 0.2

Température d’ambiance, en °C 0 20

Réglementation Thermique 2000

14 Règles Th-U

La figure 9 ci-après résume les différentes conditions aux limiteset traitements des cavités, applicables à une menuiserie type.

E – Calcul du coefficient Uf

Le coefficient de transmission surfacique Uf de la menuiseriedoit être calculé d’après la formule ci-après :

oùUf est le coefficient surfacique de la menuiserie, en

W/(m2.K)ϕT est le flux total à travers la section, obtenu par calcul

numérique, en W/mbp est la longueur visible du panneau p1 ou p2, en mbf est la largeur projetée de la menuiserie, en m∆T est la différence de température, en KUp1, Up2 sont les coefficients surfaciques en partie centrale

des panneaux p1 ou p2 respectivement, en W/(m2.K).Elles sont calculées d’après la formule suivante :

(29)

avecRse est la résistance superficielle extérieure, en

W/(m2.K)Rsi est la résistance superficielle intérieure, en

W/(m2.K)ep est l’épaisseur du panneau, en mλp est la conductivité thermique du panneau, en

W/(m.K)

Up =1

Rse +ep

λ p

+ Rsi

≤ 10 mm

45°

A

B

CD

HDC

A

G

F

≤ 2 mm

≥ 10 mm ≤ 30 mm

Figure 9 : Conditions aux limites et traitement des cavités, sur une menuiserie type.

bp bp

bf

Profilés centraux

Up2Up1

Profilés latéraux

bfbp

Up1

epλp

Figure 10

(28)Uf =

ϕT

∆T– Up1 bp – Up2 bp

bf

Uf =

ϕT

∆T– Up1 bp

bf

Légende :

Conditions aux limites (voir tableau 10)A Conditions adiabatiquesB Résistance superficielle extérieureC Résistance superficielle intérieure, normaleD Résistance superficielle intérieure, augmentée

Cavités d’airF Cavité non ventilée (voir C.21 et C.22)G Cavité partiellement ventilée (voir C.23)H Cavité fortement ventilée (voir C.24)

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 15

F – Présentation des résultats

Les résultats doivent être impérativement accompagnés desinformations suivantes :– le détail côté ou à l’échelle des profilés et du panneau de

remplissage.– le maillage pratiqué sur l’ensemble du modèle.– la conductivité thermique des matériaux utilisés.– l’émissivité normale des surfaces internes des cavités, si des

valeurs inférieures à 0.9 sont utilisées.– les conditions aux limites : plans adiabatiques, températures

d’ambiances et résistances superficielles correspondantes.– le flux de chaleur total, en W/m– le coefficient surfacique de la menuiserie exprimé avec un

chiffre après la virgule, en W/(m2.K).

2.33 La jonction : menuiserie – élément de remplissage

Le coefficient surfacique de l’élément de remplissage estvalable uniquement en partie centrale et ne prend pas encompte les effets de bords dus à la présence d’un intercalaireou d’un cadre.

Le coefficient surfacique de la menuiserie est valable enabsence de l’élément de remplissage.

Le coefficient linéique ψg ou ψp à la jonction entre la menuise-rie et l’élément de remplissage, caractérise le transfert ther-mique supplémentaire causé par cette jonction. Il se définitcomme étant le flux en régime permanent, par unité de lon-gueur et pour un degré d’écart de température entre les deuxambiances situées de part et d’autre de la paroi vitrée.

Le calcul de ψg ou ψp, doit être effectué en utilisant le mêmemodèle déjà construit pour le calcul de la menuiserie, danslequel le panneau isolant homogène est remplacé cette fois ci,par l’élément de remplissage réel du projet. Les formules

de calcul sont les suivantes :

oùUf est le coefficient surfacique de la menuiserie, en

W/(m2.K)ϕT est le flux total à travers la section, obtenu par calcul

numérique, en W/mbg, bp sont respectivement les longueurs visibles du vitrage ou

du panneau, en mbf est la largeur projetée de la menuiserie, en m∆T est la différence de température, en KUg, Up sont respectivement les coefficients surfaciques en par-

tie centrale, du vitrage ou du panneau, en W/(m2.K).Up peut être calculé selon § 2.31.

A défaut de valeurs calculées ou déduites par mesure, desvaleurs par défaut sont données au § 3.2.

2.34 Fermetures

Les parois vitrées équipées de fermetures voient leur perfor-mance thermique s’améliorer grâce aux résistances ther-miques additionnelles apportées par la fermeture et par la lamed’air située entre la fermeture et la paroi vitrée.

La résistance thermique de la lame d’air dépend de la perméa-bilité à l’air de la fermeture

La méthode de calcul de la résistance additionnelle totale estdonnée au § 2.22.

On se limite ici à la description de la méthode de calcul de larésistance thermique propre de la fermeture.

La résistance thermique propre de la fermeture peut être obte-nue soit par mesure soit par calcul conformément aux normesprEN ISO 10077-2 et NF EN ISO 10211 parties 1 et 2. Laméthode de calcul correspondante est brièvement introduiteaux § 2.21 et 2.32.

Dans le cas d’une fermeture en PVC non remplie de mousse, laformule ci-après peut être utilisée pour le calcul de la résis-tance thermique du tablier :

Rf = 0.0157 d – 0.00034 d2 (31)

oùRf est la résistance thermique propre du tablier, en m2.K/Wd est l’épaisseur moyenne réelle du profilé, en mm

Cette relation est valable pour d ≤ 25 mm.

ψp =ϕT

∆T– Uf bf – Up bpψg =

ϕT

∆T– Uf bf – Ug bg

L'élément de remplissage est un vitrage

Ug

bfbg

L'élément de remplissageest un panneau opaque

Up

bfbp

Figure 11

(30)ψp =ϕT

∆T– Uf bf – Up bpψg =

ϕT

∆T– Uf bf – Ug bg

Réglementation Thermique 2000

16 Règles Th-U

Figure 12

L’épaisseur moyenne réelle du profilé est définie comme lamoyenne des épaisseurs du profil mesurées au centre dechaque alvéole, perpendiculairement à la ligne moyenne duprofil :

(32)

2.35 Coffres de volet roulant

Les déperditions thermiques à travers le coffre de volet roulant,s’effectuent à travers toutes les surfaces du coffre, en contactdirect avec l’ambiance intérieure du local.

Ces surfaces sont généralement :– la face verticale intérieure du coffre,– la face inférieure du coffre et éventuellement sa face supé-

rieure,– les deux embouts latéraux du coffre.

Le coefficient surfacique moyen du coffre Uc exprime l’en-semble de ces déperditions par unité de surface projetée ducoffre et par Kelvin d’écart de température entre les ambiancesintérieure et extérieure.

Le coefficient Uc se calcule d’après la formule suivante :

(33)

oùUc est le coefficient surfacique moyen du coffre, en W/(m2.K)Uc1 est le coefficient surfacique moyen en partie courante du

coffre en W/(m2.K)Ue est le coefficient surfacique des embouts du coffre, en

W/(m2.K)Ae est l’aire de l’embout du coffre en contact directe avec

l’ambiance intérieure, en m2.Ac est l’aire projetée du coffre, en m2 (= Hc × Lc)

Lc et Hcétant respectivement la longueur et la hauteurprojetée du coffre.

Uc1 doit être déterminé par calcul numérique conformémentaux normes prEN ISO 10077-2 et NF EN ISO 10211 parties 1 et2. La méthode est brièvement décrite en § 2.32.

Les plans adiabatiques doivent être localisés aux surfaces decontact du coffre avec les parois et la menuiserie, adjacentes(voir figure 13).

Uc = Uc1 + Ue2 Ae

Ac

d =d1 + d2 + d3 + d4

4

d1

d2

d3

d4

Légende (pour les valeurs correspondantes voir 2.32 parties C et D)A Conditions adiabatiquesB Résistance superficielle extérieureC Résistance superficielle intérieure, normaleD Résistance superficielle intérieure, augmentéG Cavité partiellement ventilée F Cavité non ventilée

Figure 13

Uc1 se calcule d’après la formule suivante :

(34)

oùϕ est le flux thermique en partie courante par mètre linéaire

du coffre, en W/mHc est la hauteur projetée du coffre, en m∆T est la différence de température, en K

Ue se calcule d’après la formule suivante :

(35)

oùdj, λj sont respectivement l’épaisseur en m, et la conductivité

thermique en W/(m.K), de toute couche du matériau jappartenant à l’embout.

Rs est la résistance thermique de la lame d’air éventuelle,en m2.K/W.Des valeurs pré-calculées de Rs sont données au § 2.21– tableau 1

Ue = 1

0,26 +dj

λ jΣ + Rs

Uc1 =ϕ

Hc × ∆T

Hc

A

AB D

CG ou F

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 17

Les valeurs thermiques suivantes priment sur les valeursdonnées dans ce chapitre :– Valeurs figurant dans les certifications ACOTHERM ou NF

fermetures.– Valeurs issues des Avis Techniques ou des homologations

de gammes– Valeurs calculées selon le chapitre II de ce document– Valeurs faisant l’objet d’une certification délivrée par un

organisme certificateur accrédité (en France cette accrédi-tation est délivrée par le COFRAC, membre de l’« EuropeanAccreditation »)

3.1 Coefficient Ug des vitrages en partie courante, en W/(m2.K)

Les coefficients surfaciques des vitrages qui figurent dans lestableaux 11 à 16, correspondent à des verres de 4 mm d’é-paisseur et sont calculés conformément à la méthode décriteen 2.31 du présent document.

Les valeurs intermédiaires de Ug, en fonction de l’émissivité,peuvent être obtenues par interpolation linéaire.

Pour les vitrages isolants à lame de gaz autre que l’air, lesvaleurs de Ug données dans ce chapitre correspondent à untaux de remplissage de 85 %, donné à titre indicatif.

Le taux de remplissage doit être justifié à l’état initial et dans letemps, par un Avis Technique ou une certification délivrée parun organisme accrédité COFRAC, sinon un taux de remplis-sage d’air de 100 % doit être utilisé.

L’émissivité normale utile εn qui figure dans les tableaux 11 à16, correspond à l’émissivité déclarée majorée de :0.0 si le coefficient Ug du vitrage isolant fait l’objet d’une cer-

tification menée par un organisme accrédité COFRAC ouéquivalent sur la base d’une émissivité certifiée par unmembre de l’UEATC

x si la paroi vitrée est certifiée ACOTHERM ou équivalent,où x est déterminé au cas par cas par le comité de lamarque (x = 0 ou 0.02)

0.02 dans les autres cas

L’émissivité normale déclarée doit être justifiée par un rapportd’essai émanant d’un laboratoire indépendant sinon considérerle vitrage comme non traité.

Exemple :

Recherche du coefficient Ug (non certifié) 4-14-4 avec une lamed’argon à taux de remplissage certifié de 85 % et une émissi-vité normale déclarée de 0.05 (avec rapport justificatif) :– Emissivité normale utile : εn = 0.05 + 0.02 = 0.07– Ug par interpolation d’après le tableau 12 : Ug = 1.3 W/(m2.K)

3.11 vitrages simples

Quelle que soit l’épaisseur du verre prendre :– Ug = 5.8 W/(m2.K) s’il s’agit d’un vitrage vertical– Ug = 6.9 W/(m2.K) s’il s’agit d’un vitrage horizontal

Chapitre III Valeurs par défaut

Réglementation Thermique 2000

18 Règles Th-U

3.12 vitrages doubles verticaux

a – Remplissage air à 100 %

b – Remplissage argon à 85 %

c – Remplissage krypton à 85 %

Ug W/(m2.K) mm Vitrages à isolation thermique renforcée

épaisseur Vitrages non traités Emissivité normale utile εnlame

0.05 0.1 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.4

6 3.3 2.5 2.6 2.6 2.7 2.8 2.8 2.9 2.9

8 3.1 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.5 2.6 2.7

10 2.9 1.9 2.0 2.1 2.2 2.3 2.3 2.4 2.5

12 2.8 1.7 1.8 1.9 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4

14 2.8 1.5 1.7 1.8 1.9 2.0 2.1 2.2 2.2

15 2.7 1.5 1.6 1.7 1.8 1.9 2.0 2.1 2.2

16 2.7 1.4 1.6 1.7 1.8 1.9 2.0 2.1 2.2

18 2.7 1.4 1.6 1.7 1.8 1.9 2.0 2.1 2.2

20 2.7 1.5 1.6 1.7 1.8 1.9 2.0 2.1 2.2

Tableau 11

Ug W/(m2.K) mm Vitrages à isolation thermique renforcée

épaisseur Vitrages non traités Emissivité normale utile εnlame

0.05 0.1 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.4

6 3.1 2.1 2.2 2.3 2.4 2.4 2.5 2.6 2.6

8 2.9 1.8 1.9 2.0 2.1 2.2 2.3 2.3 2.4

10 2.8 1.5 1.7 1.8 1.9 2.0 2.1 2.2 2.3

12 2.7 1.4 1.5 1.7 1.8 1.9 2.0 2.1 2.1

14 2.6 1.2 1.4 1.5 1.7 1.8 1.9 2.0 2.1

15 2.6 1.2 1.4 1.5 1.6 1.8 1.9 2.0 2.0

16 2.6 1.2 1.4 1.5 1.6 1.8 1.9 2.0 2.0

18 2.6 1.2 1.4 1.5 1.7 1.8 1.9 2.0 2.0

20 2.6 1.2 1.4 1.5 1.7 1.8 1.9 2.0 2.1

Tableau 12

Ug W/(m2.K) mm Vitrages à isolation thermique renforcée

épaisseur Vitrages non traités Emissivité normale utile εnlame

0.05 0.1 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.4

6 2.8 1.6 1.7 1.8 1.9 2.0 2.1 2.2 2.3

8 2.7 1.3 1.5 1.6 1.7 1.8 1.9 2.0 2.1

10 2.6 1.2 1.3 1.5 1.6 1.7 1.8 1.9 2.0

12 2.6 1.2 1.4 1.5 1.6 1.7 1.8 1.9 2.0

14 2.6 1.2 1.4 1.5 1.6 1.8 1.9 1.9 2.0

15 2.6 1.2 1.4 1.5 1.6 1.8 1.9 2.0 2.0

16 2.6 1.2 1.4 1.5 1.7 1.8 1.9 2.0 2.0

18 2.6 1.2 1.4 1.5 1.7 1.8 1.9 2.0 2.1

20 2.6 1.2 1.4 1.5 1.7 1.8 1.9 2.0 2.1

Tableau 13

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 19

3.13 vitrages doubles horizontaux

a – Remplissage air à 100 %

b – Remplissage argon à 85 %

c – Remplissage krypton à 85 %

Ug W/(m2.K) mm Vitrages à isolation thermique renforcée

épaisseur Vitrages non traités Emissivité normale utile εnlame

0.05 0.1 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.4

6 3.6 2.7 2.8 2.9 3.0 3.0 3.1 3.2 3.2

8 3.5 2.4 2.5 2.6 2.7 2.8 2.8 2.9 3.0

10 3.4 2.3 2.4 2.6 2.6 2.7 2.8 2.9 2.9

12 3.4 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7 2.8 2.8 2.9

14 3.4 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7 2.7 2.8 2.9

15 3.4 2.2 2.4 2.5 2.6 2.7 2.7 2.8 2.9

16 3.4 2.2 2.3 2.5 2.6 2.6 2.7 2.8 2.9

18 3.4 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7 2.8 2.9

20 3.3 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7 2.8 2.8

Tableau 14

Ug W/(m2.K) mm Vitrages à isolation thermique renforcée

épaisseur Vitrages non traités Emissivité normale utile εnlame

0.05 0.1 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.4

6 3.4 2.2 2.3 2.5 2.5 2.6 2.7 2.8 2.9

8 3.3 2.0 2.1 2.3 2.4 2.5 2.6 2.6 2.7

10 3.2 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7

12 3.2 1.9 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7

14 3.2 1.9 2.0 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.6

15 3.2 1.9 2.0 2.2 2.3 2.4 2.5 2.5 2.6

16 3.2 1.9 2.0 2.1 2.3 2.4 2.4 2.5 2.6

18 3.2 1.9 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6

20 3.2 1.8 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6

Tableau 15

Ug W/(m2.K) mm Vitrages à isolation thermique renforcée

épaisseur Vitrages non traités Emissivité normale utile εnlame

0.05 0.1 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.4

6 3.2 1.9 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.6

8 3.2 1.9 2.0 2.1 2.2 2.4 2.4 2.5 2.6

10 3.2 1.8 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6

12 3.1 1.8 1.9 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6

14 3.1 1.8 1.9 2.0 2.2 2.3 2.4 2.5 2.5

15 3.1 1.8 1.9 2.0 2.1 2.3 2.4 2.4 2.5

16 3.1 1.7 1.9 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5

18 3.1 1.7 1.9 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5

20 3.1 1.7 1.8 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5

Tableau 16

Réglementation Thermique 2000

20 Règles Th-U

3.2 Coefficient ψψ de la jonction élément de remplissage – menuiserie, en W/(m.K)

Les valeurs par défaut ci-après peuvent être utilisées enabsence de valeurs plus précises obtenues en appliquant laméthode décrite au § 2.33.

a – l’élément de remplissage est un vitrage double àintercalaire aluminium, pris dans une feuillure (fenêtreset portes-fenêtres uniquement).

b – l’élément de remplissage est un panneau opaqueavec cadre.

3.3 Coefficient Uw des parois vitrées courantes

Définition des parois vitrées courantes

– vitrages : ils sont constitués de verres d’épaisseurs 4 mm.Le coefficient de transmission surfacique en partie courantevarie entre 1.2 et 2.9 W/(m2.K)

– menuiseries métalliques : pour les menuiseries métalliques àrupture de pont thermique, trois valeurs du coefficient Uf demenuiserie sont envisagées : 3.0 – 4.0 et 5.0 W/(m2.K)

– menuiseries PVC : trois valeurs du coefficient Uf de menui-serie sont envisagées : 1.5 – 1.8 et 2.5 W/(m2.K)

– menuiseries bois : deux essences sont envisagées corres-pondant à deux conductivités thermiques utiles : 0.13 et0.18 W/(m.K)

– intercalaires : Les valeurs utilisées correspondent à desintercalaires en aluminium (voir tableau 17).

– rapport de la surface de clair à la surface hors tout de lafenêtre σ’

– Dimensions conventionnelles hors tout de la fenêtre ou de laporte-fenêtre (2 vantaux).

Tableau 17

Vitrage double Vitrages doubles à faible ou triple, émissivité, vitrage triple avec Matériaux verre non traité, deux couches à faible émissivité, de la lame d’air ou de gaz lame d’air ou de gazmenuiserie* ψg ψgW/(m.K) W/(m.K)

Bois ou plastique 0.05 0.08

Métal à coupure 0.07 0.10

thermique

Métal sans coupure 0.0 0.02

thermique

* Si le vitrage est tenu dans la feuillure par un élément métallique, la menui-serie doit être considérée comme métallique

Tableau 18

Conductivité thermique Coefficient linéique de la jonctionType du cadre panneau – menuiseriede λ ψppanneau W/(m.K) W/(m.K)

Aluminium/ 0.2 0.17Aluminium 0.4 0.26

Aluminium/ 0.2 0.14Verre 0.4 0.20

Acier/Verre 0.2 0.120.4 0.17

Tableau 19

Dimensions σ’ conventionnelles

Hauteur × Largeur (m)

Métal avec coupure thermique– Fenêtre battante 0.66 1.48 x 1.45– Porte-fenêtre battante 0.71 2.18 x 1.45– Fenêtre coulissante 0.74 1.48 x 1.85– Porte-fenêtre coulissante 0.8 2.18 x 1.85

PVC– Fenêtre battante 0.62 1.48 x 1.45– Porte-fenêtre battante sans

soubassement 0.65 2.18 x 1.45– Porte-fenêtre battante avec

soubassement 0.57 2.18 x 1.45– Fenêtre coulissante 0.69 1.48 x 1.85– Porte-fenêtre coulissante 0.74 2.18 x 1.85

Bois– Fenêtre battante 0.66 1.48 x 1.45– Porte-fenêtre battante sans

soubassement 0.71 2.18 x 1.45– Porte-fenêtre battante avec

soubassement 0.60 2.18 x 1.45– Porte-fenêtre coulissante sans

soubassement 0.71 2.18 x 1.85

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 21

3.3.a Menuiserie métallique à rupture de pont thermique

Tableau 20

Type Uw de la paroi vitrée nue

de la paroi Ug du vitrage en fonction de Uf menuiserie

vitrée W/(m2.K) W/(m2.K)

Uf = 3.0 Uf = 4.0 Uf = 5.0

1.2 2.2 2.5 2.9 1.3 2.3 2.6 2.9 1.4 2.3 2.7 3.0 1.5 2.4 2.7 3.1 1.6 2.5 2.8 3.1 1.7 2.5 2.9 3.2 1.8 2.6 2.9 3.3 1.9 2.7 3.0 3.3

Fenêtres 2 2.7 3.0 3.4 battantes 2.1 2.7 3.0 3.4

2.2 2.8 3.1 3.4 2.3 2.8 3.2 3.5 2.4 2.9 3.2 3.6 2.5 3 3.3 3.6 2.6 3 3.4 3.7 2.7 3.1 3.4 3.8 2.8 3.1 3.5 3.8 2.9 3.2 3.6 3.9

1.2 2.1 2.4 2.7 1.3 2.2 2.5 2.8 1.4 2.2 2.5 2.8 1.5 2.3 2.6 2.9 1.6 2.4 2.7 3.0 1.7 2.5 2.7 3.0 1.8 2.5 2.8 3.1 1.9 2.6 2.9 3.2

Portes-fenêtres 2 2.6 2.9 3.2 battantes 2.1 2.6 2.9 3.2

2.2 2.7 3 3.3 2.3 2.8 3.1 3.4 2.4 2.9 3.1 3.4 2.5 2.9 3.2 3.5 2.6 3 3.3 3.6 2.7 3.1 3.4 3.6 2.8 3.1 3.4 3.7 2.9 3.2 3.5 3.8

Tableau 21

Type Uw de la paroi vitrée nue

de la paroi Ug du vitrage en fonction de Uf menuiserie

vitrée W/(m2.K) W/(m2.K)

Uf = 3.0 (1) Uf = 4.0 Uf = 5.0

1.2 – 2.3 2.61.3 – 2.4 2.6 1.4 – 2.5 2.7 1.5 – 2.5 2.8 1.6 – 2.6 2.9 1.7 – 2.7 2.9 1.8 – 2.8 3.0 1.9 – 2.8 3.1

Fenêtres 2 – 2.9 3.1 coulissantes 2.1 – 2.9 3.1

2.2 – 2.9 3.2 2.3 – 3 3.3 2.4 – 3.1 3.4 2.5 – 3.2 3.4 2.6 – 3.2 3.5 2.7 – 3.3 3.6 2.8 – 3.4 3.7 2.9 – 3.5 3.7

1.2 – 2.1 2.3 1.3 – 2.2 2.4 1.4 – 2.3 2.5 1.5 – 2.4 2.6 1.6 – 2.5 2.7 1.7 – 2.5 2.7 1.8 – 2.6 2.8 1.9 – 2.7 2.9

Portes-fenêtres 2 – 2.8 3.0 coulissantes 2.1 – 2.8 3.0

2.2 – 2.8 3.0 2.3 – 2.9 3.1 2.4 – 3 3.2 2.5 – 3.1 3.3 2.6 – 3.2 3.4 2.7 – 3.2 3.4 2.8 – 3.3 3.5 2.9 – 3.4 3.6

(1) Valeur non prise en compte : pour les profilés coulissants courants enmétal à coupure thermique Uf est généralement supérieur à 3.0 W/(m2.K)

Réglementation Thermique 2000

22 Règles Th-U

3.3b Menuiserie en PVC

Tableau 22

Type Uw de la paroi vitrée nue

de la paroi Ug du vitrage en fonction de Uf menuiserie

vitrée W/(m2.K) W/(m2.K)

Uf = 1.5 Uf = 1.8 Uf = 2.5

1.2 1.6 1.7 2.0 1.3 1.7 1.8 2.1 1.4 1.7 1.9 2.1 1.5 1.8 1.9 2.2 1.6 1.9 2.0 2.3 1.7 2.0 2.0 2.3 1.8 2.0 2.1 2.4 1.9 2.1 2.2 2.4

Fenêtres 2 2.1 2.2 2.5 battantes 2.1 2.1 2.2 2.5

2.2 2.2 2.3 2.5 2.3 2.3 2.4 2.6 2.4 2.3 2.4 2.6 2.5 2.4 2.5 2.7 2.6 2.5 2.6 2.8 2.7 2.6 2.6 2.9 2.8 2.6 2.7 2.9 2.9 2.7 2.8 3

1.2 1.6 1.7 2.0 1.3 1.7 1.8 2.0 1.4 1.7 1.9 2.1 1.5 1.8 1.9 2.2 1.6 1.9 2.0 2.2 1.7 2.0 2.0 2.3 1.8 2.0 2.1 2.4

Portes-fenêtres 1.9 2.1 2.2 2.4 battantes 2 2.1 2.2 2.5

sans 2.1 2.1 2.2 2.5 soubassement 2.2 2.2 2.3 2.5

2.3 2.3 2.4 2.6 2.4 2.3 2.4 2.6 2.5 2.4 2.5 2.7 2.6 2.5 2.6 2.8 2.7 2.6 2.6 2.9 2.8 2.6 2.7 2.9 2.9 2.7 2.8 3

Tableau 23

Type Uw de la paroi vitrée nue

de la paroi Ug du vitrage en fonction de Uf menuiserie

vitrée W/(m2.K) W/(m2.K)

Uf = 1.5 Uf = 1.8 Uf = 2.5

1.2 1.6 1.8 2.1 1.3 1.7 1.8 2.1 1.4 1.8 1.9 2.2 1.5 1.8 1.9 2.2 1.6 1.9 2.0 2.3 1.7 1.9 2.1 2.4 1.8 2.0 2.1 2.4

Portes-fenêtres 1.9 2.1 2.2 2.5 battantes 2 2.1 2.2 2.5

avec 2.1 2.1 2.2 2.5 soubassement 2.2 2.2 2.3 2.5

2.3 2.2 2.3 2.6 2.4 2.3 2.4 2.7 2.5 2.4 2.5 2.7 2.6 2.4 2.5 2.8 2.7 2.5 2.6 2.8 2.8 2.6 2.7 2.9 2.9 2.6 2.7 3

Tableau 24

Type Uw de la paroi vitrée nue

de la paroi Ug du vitrage en fonction de Uf menuiserie

vitrée W/(m2.K) W/(m2.K)

Uf = 1.5 (1) Uf = 1.8 (1) Uf = 2.5

1.2 – – 1.9 1.3 – – 2.0 1.4 – – 2.1 1.5 – – 2.1 1.6 – – 2.2 1.7 – – 2.3 1.8 – – 2.3 1.9 – – 2.4

Fenêtres 2 – – 2.4 coulissantes 2.1 – – 2.4

2.2 – – 2.5 2.3 – – 2.6 2.4 – – 2.6 2.5 – – 2.7 2.6 – – 2.8 2.7 – – 2.9 2.8 – – 2.9 2.9 – – 3

1.2 – – 1.8 1.3 – – 1.9 1.4 – – 2.0 1.5 – – 2.1 1.6 – – 2.1 1.7 – – 2.2 1.8 – – 2.3 1.9 – – 2.4

Portes-fenêtres 2 – – 2.4 coulissantes 2.1 – – 2.4

2.2 – – 2.5 2.3 – – 2.6 2.4 – – 2.6 2.5 – – 2.7 2.6 – – 2.8 2.7 – – 2.9 2.8 – – 3 2.9 – – 3

(1) Valeurs non prises en compte : pour les profilés coulissants courants enPVC, Uf est généralement supérieur à 1.8 W/(m2.K)

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 23

3.3c Menuiserie en BOIS 3.4 Coefficient de transmission thermiquemoyen Ujour-nuit

• Des valeurs intermédiaires de Ujn peuvent être obtenues parinterpolation avec suffisamment de précision.

• ∆R est la résistance thermique additionnelle apportée parl’ensemble fermeture – lame d’air ventilée (voir § 2.22).

Tableau 25

Type Uw de la paroi vitrée nue en fonction

de la paroi Ug du vitrage de la conductivité thermique utile du bois

vitrée W/(m2.K) W/(m2.K)

λ = 0.13 W/(m.K) λ = 0.18 W/(m.K)

1.2 1.8 1.9 1.3 1.8 2.0 1.4 1.9 2.1 1.5 2.0 2.1 1.6 2.0 2.2 1.7 2.1 2.2 1.8 2.2 2.3 1.9 2.2 2.4

Fenêtres 2 2.3 2.4 battantes 2.1 2.3 2.4

2.2 2.4 2.5 2.3 2.4 2.5 2.4 2.5 2.6 2.5 2.6 2.7 2.6 2.6 2.8 2.7 2.7 2.8 2.8 2.8 2.9 2.9 2.8 3

1.2 1.7 1.9 1.3 1.8 1.9 1.4 1.9 2.0 1.5 2.0 2.1 1.6 2.0 2.1 1.7 2.1 2.2 1.8 2.2 2.3 Portes-fenêtres 1.9 2.2 2.4battantes 2 2.3 2.4 sans 2.1 2.3 2.4 soubassement 2.2 2.4 2.5 ou coulissantes 2.3 2.4 2.5 2.4 2.5 2.6 2.5 2.6 2.7 2.6 2.7 2.8 2.7 2.7 2.8 2.8 2.8 2.9 2.9 2.9 3

Tableau 26

Type Uw de la paroi vitrée nue en fonction

de la paroi Ug du vitrage de la conductivité thermique utile du bois

vitrée W/(m2.K) W/(m2.K)

λ = 0.13 W/(m.K) λ = 0.18 W/(m.K)

1.2 1.8 2.0 1.3 1.9 2.1 1.4 2.0 2.1 1.5 2.0 2.2 1.6 2.1 2.2 1.7 2.1 2.3 1.8 2.2 2.4

Portes-fenêtres 1.9 2.3 2.4 battantes 2 2.3 2.4

avec 2.1 2.3 2.4 soubassement 2.2 2.3 2.5

2.3 2.4 2.6 2.4 2.5 2.6 2.5 2.5 2.7 2.6 2.6 2.7 2.7 2.7 2.8 2.8 2.7 2.9 2.9 2.8 2.9

Ujn (w/m².K) pour une résistance thermique complémentaire ∆R (m².K/W) de : Uw Paroi nue

W/(m².K) 0.08 0.14 0.19 0.25

1.2 1.1 1.1 1.1 1.1

1.3 1.2 1.2 1.2 1.1

1.4 1.3 1.3 1.3 1.2

1.5 1.4 1.4 1.3 1.3

1.6 1.5 1.5 1.4 1.4

1.7 1.6 1.5 1.5 1.4

1.8 1.7 1.6 1.6 1.5

1.9 1.8 1.7 1.6 1.6

2.0 1.9 1.8 1.7 1.7

2.1 1.9 1.9 1.8 1.7

2.2 2 1.9 1.9 1.8

2.3 2.1 2 2 1.9

2.4 2.2 2.1 2 2

2.5 2.3 2.2 2.1 2

2.6 2.4 2.3 2.2 2.1

2.7 2.5 2.3 2.2 2.2

2.8 2.5 2.4 2.3 2.2

2.9 2.6 2.5 2.4 2.3

Réglementation Thermique 2000

24 Règles Th-U

3.5 Coefficient Uw des portes courantes

Ne sont concernés ici que les portes courantes ; Pour lesportes comportant une isolation spécifique et d’une manièregénérale, pour toutes les portes particulières, on peut se repor-ter aux Avis Techniques les concernant ou effectuer le calculselon le prEN 10077 parties 1 et 2 ou la norme NF EN ISO 6946.

Nature de la Coefficient Umenuiserie Type de portes W/(m2.K)

Portes opaques :– pleines 3.5– pleines avec montants de 45 mm 3.3

Portes équipées de vitrage simple :Portes simples – proportion de vitrage < 30 % 4.0

en bois – proportion de vitrage comprise entre 30 et 60 % 4.5

Portes équipées de vitrages doubles à lame d’air de 6 mm quelle que soit la proportion du vitrage 3.3

Portes opaques 5.8

Portes équipées de vitrages simples quelle que soit la proportion du vitrage 5.8

Portes simples Portes équipées de vitrage double :en métal– proportion de vitrage < 30 % 5.5– proportion de vitrage comprise

entre 30 et 60 % 4.8

Portes en verre sans Portes en vitrage simple 5.8

menuiserie

Eléments souples 5.8battants

Tableau 28

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U i

Chapitre I. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11.1 Références normatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11.2 Définitions symboles et indices . . . . . . . . . . . . . . . 11.3 Conventions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Chapitre II. Méthodes de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42.1 Résistance thermique R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42.11 Résistance superficielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42.12 Couches thermiquement homogènes . . . . . . . . . . . 52.121 Couches solides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52.122 Espaces d’air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52.13 Couches thermiquement hétérogènes . . . . . . . . . . 72.2 Coefficient de transmission surfacique . . . . . . . . . . 72.21 Parois donnant sur l’extérieur ou sur un local

non chauffé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72.211 Formules générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72.212 Calcul de parois opaques courantes . . . . . . . . . . . 92.22 Parois en contact avec le sol . . . . . . . . . . . . . . . . 142.221 paramètres de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142.222 Planchers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152.223 Murs enterrés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162.23 Parois donnant sur VS ou sur SS non chauffé . . . 162.231 paramètres de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162.232 Planchers sur vide sanitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . 172.233 Plancher sur sous-sol non chauffé . . . . . . . . . . . . 172.234 Murs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Chapitre III. Valeurs par défaut . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193.1 Murs en maçonnerie courante (R) . . . . . . . . . . . . 193.11 Eléments en briques et blocs de terre cuite . . . . . 193.12 Blocs en béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243.2 Murs en béton cellulaire (R, Up) . . . . . . . . . . . . . . 283.21 Résistance thermique des murs en béton cellulaire 283.22 Coefficient de transmission surfacique des murs

en béton cellulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293.3 Planchers à entrevous béton ou terre cuite (R) . . . 303.31 Planchers à entrevous en terre cuite . . . . . . . . . . 303.311 Planchers sans dalle de compression . . . . . . . . . 303.312 Planchers avec dalle de compression

en béton d’argile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 303.32 Planchers à entrevous en béton . . . . . . . . . . . . . . 313.321 Planchers à entrevous en béton de granulats

courants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313.322 Planchers à entrevous en béton d’argile expansé . . 32

3.4 Planchers à entrevous polystyrène (R) . . . . . . . . . 323.41 Entrevous découpés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343.411 Entrevous sans languette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343.412 Entrevous à languette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 353.42 Entrevous moulés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 373.421 Entrevous sans languette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 373.422 Entrevous à languette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 383.43 Entrevous comportant un revêtement en sous-face .403.5 Dalles alvéolées à base de granulats courants (R) .403.6 Planchers bas sur vide sanitaire (Ue) . . . . . . . . . . 403.7 Planchers bas sur terre plein (Ue) . . . . . . . . . . . . 423.8 Autres parois (R) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 463.81 Eléments à base de plâtre pour cloisons

et contre-murs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 463.811 Carreaux pleins à enduire . . . . . . . . . . . . . . . . . . 463.812 Plaques de plâtre à parements de carton . . . . . . 463.813 Carreaux pleins à parements lisses . . . . . . . . . . . 463.814 Carreaux et grands éléments alvéolés . . . . . . . . . 463.82 Panneaux de particules de bois extrudé . . . . . . . 463.83 Remplissage d’une lame d’air avec un matériau

en vrac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 463.84 Etalement sur un plancher haut d’un matériau

en vrac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 463.841 Déversement manuel sur plancher plat . . . . . . . . 473.842 Soufflage à la machine sur plancher plat . . . . . . . 473.843 Déversement manuel sur plancher à solives . . . . 483.844 Soufflage à la machine sur plancher à solives . . . 483.85 Matériaux projetés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 493.851 Laines minérales avec liant synthétique . . . . . . . . 493.852 Billes de polystyrène expansé . . . . . . . . . . . . . . . 493.853 Mousse synthétique projetée . . . . . . . . . . . . . . . . 493.86 Panneaux fibragglo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 493.9 Ponts thermiques intégrés courants . . . . . . . . . . . 493.91 Ponts thermiques intégrés courants présents

dans les systèmes de doublage intérieur des murs 503.92 Ponts thermiques intégrés courants présents

dans les parois légères à ossature bois . . . . . . . . . 513.93 Ponts thermiques intégrés courants présents

dans les bardages métalliques double peau . . . . . 52

S O M M A I R E

Fascicule 4/5PAROIS OPAQUES

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 1

Ce fascicule décrit les principes de calcul des caractéristiquesthermiques des parois opaques, et de leurs composants etcontient des valeurs par défaut pré-calculées conformémentaux normes correspondantes.

Le coefficient surfacique moyen de la paroi opaque, déterminéselon ce fascicule, sert notamment :– à la vérification de la caractéristique de la paroi opaque par

rapport aux caractéristiques thermiques minimales corres-pondantes fixées par l’article 31 de l’arrêté relatif à la régle-mentation thermique 2000.

Et/ou– au calcul du Ubât (coefficient moyen des déperditions par les

parois du bâtiment) ; la surface de la paroi opaque à prendreen compte est précisée dans le fascicule «Coefficient Ubât».

Et/ou– à la comparaison des produits entre eux

1.1 Références normatives

Le calcul des caractéristiques thermiques des éléments d’en-veloppe du bâtiment, s’appuie principalement sur les travauxde la normalisation européenne.

A la date de publication de ce document, certaines des normescitées ci-dessous seront toujours au stade de projet (prEN).Pour ces projets de normes, la dernière version s’applique.

NF EN ISO 7345 Isolation thermique – Grandeurs phy-siques et définitions

EN ISO 13789 Performance thermique des bâtiments –Coefficient de déperdition par transmis-sion – Méthode de calcul.

EN ISO 10456 Isolation thermique – Matériaux et pro-duits pour le bâtiment – Déterminationdes valeurs thermiques déclarées etutiles

NF EN 12524 Matériaux et produits pour le bâtiment –Propriétés hygrothermiques – Valeursutiles tabulées.

NF EN ISO 6946 Composants et parois de bâtiments –Résistance thermique et coefficient de

transmission thermique – Méthode decalcul

NF EN ISO 13370 Performance thermique des bâtiments –transfert de chaleur par le sol – méthodesde calcul.

NF EN ISO 10211-1 Ponts thermiques dans le bâtiment – Fluxde chaleur et températures superficielles– Partie 1 : méthode générale de calcul.

Pr EN ISO 10211-2 Ponts thermiques dans le bâtiment – Fluxde chaleur et températures superficielles– Partie 2 : Ponts thermiques linéaires.

ISO 8302 Isolation thermique – Détermination de larésistance thermique et des propriétésconnexes en régime stationnaire –Méthode de la plaque chaude gardée.

NF EN ISO 8990 Isolation thermique – Détermination despropriétés de transmission thermique enrégime stationnaire – Méthodes à la boîtechaude gardée et calibrée.

1.2 Définitions, symboles et indices

a – Définitions

Dans le présent document, les définitions de la norme NF ENISO 7345 et les définitions suivantes s’appliquent :

– Local : Un local est un volume totalement séparé de l’exté-rieur ou d’autres volumes par des parois fixes ou mobiles.

– Espace chauffé : local ou volume fermé chauffé à une tempé-rature supérieure à 12 °C en période d’occupation.

– Dimensions intérieures : Dimensions mesurées de l’intérieurdes locaux déterminées selon le fascicule «Coefficient Ubât».

– Paroi opaque isolée : Paroi opaque dont le coefficient detransmission thermique U n’excède pas 0.5 W/(m2.K).

– Paroi transparente ou translucide : Paroi dont le facteur detransmission lumineux (hors protection mobile éventuelle)est égal ou supérieur à 0.05. Dans le cas contraire elle estdite opaque.

Chapitre IIntroduction

Réglementation Thermique 2000

2 Règles Th-U

– Paroi verticale ou horizontale : Une paroi est dite verticalelorsque l’angle de cette paroi avec le plan horizontal estsupérieur ou égal à 60 degrés, elle est dite horizontalelorsque cet angle est inférieur à 60 degrés.

– Plancher bas : Paroi horizontale donnant sur un local chaufféuniquement sur sa face supérieure.

– Plancher intermédiaire : Paroi horizontale donnant, sur sesfaces inférieure et supérieure, sur des locaux chauffés.

– Plancher haut : Paroi horizontale donnant sur un localchauffé uniquement sur sa face inférieure.

– Liaisons périphériques : Liaisons situées au pourtour d’uneparoi donnée.

– Liaisons intermédiaires : Liaisons situées à l’intérieur dupourtour d’une paroi donnée.

– Flux thermique φ en W : Quantité de chaleur transmise à (oufournie) par un système, divisée par le temps.

– Densité surfacique (ou linéique) du flux thermique ϕ, en W/m2

(ou W/m) : Flux thermique par unité de surface (ou par unitéde longueur).

– Conductivité thermique λ, en W/(m.K) : Flux thermique parmètre carré, traversant un mètre d’épaisseur de matériaupour une différence de température d’un kelvin entre lesdeux faces de ce matériau.

– Coefficient de déperdition par transmission H, en W/K : Fluxthermique cédé par transmission entre l’espace chauffé etl’extérieur, pour une différence de température d’un kelvinentre les deux ambiances. Les températures intérieure etextérieure, sont supposées uniformes.

– Coefficient de transmission surfacique U, en W/(m2.K) : Fluxthermique en régime stationnaire par unité de surface, pourune différence de température d’un kelvin entre les milieuxsitués de part et d’autre d’un système.

– Coefficient de transmission linéique ψ, en W/(m.K) : Flux ther-mique en régime stationnaire par unité de longueur, pourune différence de température d’un kelvin entre les milieuxsitués de part et d’autre d’un système.

– Coefficient de transmission surfacique « équivalent » d’uneparoi Ue, en W/(m2.K) : Coefficient de transmission surfa-cique tenant compte à la fois des caractéristiquesintrinsèques de la paroi et de son environnement (vide sani-taire, sous-sol non chauffé, sol)

– Résistance thermique R, en (m2.K)/W : Inverse du flux ther-mique à travers un mètre carré d’un système pour une diffé-rence de température d’un kelvin entre les deux faces de cesystème.

– Résistance thermique totale RT, en (m2.K)/W : somme de larésistance thermique R d’une paroi et des résistances ther-miques superficielles côtés intérieur et extérieur.

– Résistance superficielle Rs, en m2.K/W : Inverse du flux ther-mique passant par mètre carré de paroi, de l’ambiance à laparoi pour une différence de température d’un kelvin entrecelles-ci.

– Isolation répartie : Isolation assurée exclusivement par l’é-paisseur de la partie porteuse de la paroi (ex : blocs à per-forations verticales en terre cuite, blocs en béton cellulaire).

– Conductivité thermique « équivalente » en W/(m.K) : Rapportde la résistance thermique d’une paroi sur son épaisseur.

– Maçonnerie courante : Maçonnerie couramment utilisée (àbase de béton ou de terre cuite) de conductivité thermiqueéquivalente λe Ž 0.7 W/(m.K)

– Couche thermiquement homogène : Couche d’épaisseurconstante ayant des propriétés thermiques uniformes ouconsidérées comme tel.• Les couches à hétérogénéités faibles et régulières, peu-

vent être assimilée à une couche thermiquementhomogène (ex. : murs en maçonnerie).

• Un plancher à entrevous non isolants peut être assimilé àune couche thermiquement homogène.

• Une lame d’air d’épaisseur constante est considéréecomme une couche thermiquement homogène

– Partie courante d’une paroi : Partie constituée d’une ou deplusieurs couches superposées, thermiquement homo-gènes.

– Pont thermique intégré : Elément intégré dans la paroi, don-nant lieu à des déperditions thermiques supplémentaires parrapport à la partie courante..

– Dimension caractéristique d’une paroi en mètre : Aire de laparoi, divisée par son demi-périmètre.

– Epaisseur « équivalente » d’un système : Epaisseur d’unmatériau thermiquement homogène, ayant la même résis-tance thermique que ce système, en mètre.

b – Symboles

c – Indices

Symbole Grandeur Unité

U Coefficient de transmission surfacique W/(m2.K)

ψ Coefficient de transmission linéique W/(m.K)

χ Coefficient de transmission ponctuel W/K

R Résistance thermique m2.K/W

A Surface m2

l, L Longueur, largeur, linéaire m

λ Conductivité thermique W/(m.K)

∆T Différence de température K

b Coefficient de réduction de la température –

h Coefficient d’échange W/(m2.K)

2D, 3D Deux dimensions, trois dimensions

B’ Dimension caractéristique m

d Epaisseur m

v Vitesse m/s

e Extérieur

i Intérieur

s Superficiel

T, t Total

D Direct

S Sol

u Non chauffé

e « Equivalent »

iu Intérieur vers local non chauffé

ue Local non chauffé vers extérieur

a Par convection, par conduction

r Par rayonnement

m Moyen

p Relatif à la paroi

g Relatif au sol

c Partie courante

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 3

1.3 Conventions

1.31 Matériaux

Les propriétés thermiques des matériaux servant au calcul desparois opaques, doivent être déterminées selon le fascicule« Matériaux » des présentes règles.

Pour les besoins de calcul des déperditions à travers le sol, laconductivité thermique du sol doit être prise égale à :a La valeur réelle du site lorsqu’elle est connue. Cette valeur

doit être moyennée sur une profondeur égale à la largeurdu bâtiment en tenant compte de la teneur normale en eau.

b La valeur correspondante tirée du tableau I si la valeurréelle n’est pas connue.

c 2.0 W/(m.K) en absence de toute autre information.

1.32 Résistances superficielles

La méthode de calcul des résistances superficielles est donnéeau § 2.11, cependant et en absence d’informations spécifiquessur les conditions aux limites des surfaces planes, les résis-tances superficielles, intérieure (Rsi) et extérieure (Rse), sui-vantes doivent être utilisées :

La valeur de Rsi pour le flux ascendant s’applique aux plan-chers dotés d’un système de chauffage intégré et auxentrepôts frigorifiques.

Tableau I

Description Conductivité thermique λW/(m.K)

argile ou limon 1.5

sable ou gravier 2.0

roche homogène 3.5

Tableau II

Paroi donnant sur :– l’extérieur Rsi Rse

(1) Rsi + Rse– un passage ouvert m2.K/W m2.K/W m2.K/W – un local ouvert(2)

Paroi verticale

Flux horizontal 0.13 0.04 0.17

Flux ascendant

0.10 0.04 0.14

Paroi Horizontale

0.17 0.04 0.21

Flux descendant

(1) Si la paroi donne sur un volume non chauffé, Rsi s’applique des deuxcôtés

(2) Un local est dit ouvert si le rapport de la surface totale des ses ouverturespermanentes sur l’extérieur, à son volume, est égal ou supérieur à 0.005 m2/m3.Ce peut être le cas, par exemple, d’une circulation à l’air libre, pour des raisonsde sécurité contre l’incendie.

Réglementation Thermique 2000

4 Règles Th-U

Ce chapitre donne les méthodes de calcul du coefficient surfa-cique intrinsèque global Up et de la résistance thermique Rd’une paroi opaque quelconque et fournit les formules corres-pondantes.

Une alternative aux méthodes de calcul décrites ci-après, est lamesure de la paroi à la boîte chaude gardée conformément àla norme NF EN ISO 8990. Toute fois les résultats de mesure nevalent que pour l’échantillon mesuré.

La détermination du coefficient surfacique « équivalent » Uedes parois en contact avec le sol ou donnant sur un vide sani-taire ou un sous-sol non chauffé, fait l’objet d’un calcul spéci-fique détaillé aux § 2.22 et 2.23.

Les coffres de volets roulants, intégrés dans la baie, doiventêtre calculés comme faisant partie de la paroi vitrée, les autresdoivent être calculés comme des parois opaques. La méthodegénérale de calcul des coffres de volet roulant est donnée dansle fascicule « Parois vitrées »

2.1 Résistance thermique R

La résistance thermique R d’une paroi est l’inverse du flux ther-mique à travers un mètre carré de paroi pour une différence detempérature d’un kelvin entre les deux faces de la paroi. R s’ex-prime en m2.K/W et elle est fonction des caractéristiquesgéométriques et thermiques des matériaux constituants laparoi.

A l’exception des résistances superficielles arrondies à deuxdécimales, les valeurs des résistances thermiques utiliséesdans les calculs intermédiaires doivent être calculées avec aumoins 3 décimales.

2.11 Résistance superficielle

a – surfaces planes

La résistance superficielle Rs se calcule d’après la formule sui-vante :

(1)ra

s hh

1R

+=

oùhr est le coefficient d’échanges par rayonnement, en

W/(m2.K)

avec

hr = ε hro (2)

hro = 4 σ Tm3 (3)

oùε est l’émissivité hémisphérique (corrigée) de la surface :

à défaut de valeurs données dans les Avis Techniquesprendre : ε = 0,9

hro est le coefficient de rayonnement d’un corps noir (voirtableau III)

σ est la constante de Stefan-Boltzmann (5,67.10–8 W/(m2.K4))

Tm est la température moyenne de la surface et des surfacesenvironnantes, en K

ha est le coefficient d’échanges par convection, en W/(m2.K)

– Faces intérieures

Chapitre II Méthodes de calcul

Tableau III : Valeurs de hro

Température moyenne Tm hro°C W/(m2.K)

–10 4.1

0 4.6

10 5.1

20 5.7

30 6.3

Tableau IV : Valeurs de hc sur les faces intérieures

Flux de chaleur haW/(m2.K)

Ascendant 5.0

Horizontal 2.5

Descendant 0.7

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 5

– Faces extérieures

ha = 4 + 4 v (4)

où v est la vitesse du vent à proximité de la surface enm/s

Des valeurs de la résistance superficielle côté extérieur Rse,sont données à titre indicatif dans le tableau V en fonction de lavitesse v du vent.

NOTE :

Les valeurs des résistances superficielles intérieures, Rsi etextérieures, Rse, données au § 1.32 ont été calculées avec uneémissivité corrigé ε = 0.9 et hro calculé à 20 °C côté intérieur età 0 °C côté extérieur pour une vitesse de vent de 4 m/s.

b – surfaces non planes

Les parties en saillie par rapport au plan des parois, telles quedes poteaux de structure, peuvent être ignorées pour le calculde la résistance thermique totale si elles sont constituées d’unmatériau dont la conductivité thermique n’excède pas 2W/(m.K).

Figure 1

Si la partie saillante est constituée d’un matériau de conducti-vité thermique supérieure à 2 W/(m.K), et n’est pas isolée, larésistance superficielle, à appliquer à l’aire projetée Ap de laparoi, doit être corrigée dans le rapport de l’aire projetée de lapartie saillante à son aire développée réelle A.

(5)

oùRs est la résistance superficielle d’un composant planAp est l’aire projetée de la partie saillanteA est l’aire développée réelle de la partie saillante

2.12 Couches thermiquement homogènes

2.121 – Couches solides

Il s’agit de couches d’épaisseur constante, à hétérogénéitésfaibles et régulières pouvant être assimilées à des coucheshomogènes.

A

ARR p

ssp =

La résistance thermique d’une couche homogène se calculed’après la formule suivante :

(6)

oùRi est la résistance thermique de la couche i, en m2.K/Wei est l’épaisseur de la couche i, mesurée d’après sa mise

en ouvre dans la paroi, en mètre.λi est la conductivité thermique utile de la couche i déter-

minée conformément au fascicule « Matériaux », enW/m.K).

La résistance thermique d’un composant de bâtiment constituéde plusieurs couches superposées, thermiquementhomogènes et perpendiculaires au flux de chaleur, est lasomme des résistances thermiques individuelles de toutes cescouches.

R = Σ Ri (7)

2.122 – Espaces d’air

Certains espaces d’air peuvent être considérés comme descouches thermiquement homogènes. Cependant, leur résis-tance thermique doit faire l’objet d’un calcul spécifique tenantcompte des phénomènes convectifs et radiatifs.

Les espaces d’air sont traités comme des milieux ayant une« résistance thermique » parce que la transmission de chaleurpar convection et par rayonnement y est à peu près propor-tionnelle à l’écart de température des faces qui les limitent.

Sont traitées dans ce chapitre :1 - Les lames d’air qui ont une largeur et une longueur toute

deux supérieures à 10 fois l’épaisseur mesurée dans le sensdu flux de chaleur.

2 - Les cavités d’air qui ont une longueur ou une largeur com-parable à leur épaisseur.

3 - Certains espaces non chauffés (combles perdus, garages,buanderies,…) lorsque leur enveloppe extérieure n’est pasisolée.

Si l’épaisseur d’une lame d’air varie, il convient d’utiliser savaleur moyenne pour calculer sa résistance thermique.

Un traitement spécifique des espaces d’air, rencontrés dansles vitrages isolants et dans les profilés de menuiserie, estdécrit dans le fascicule « Parois vitrées ».

a – Lames d’air

La méthode de calcul donnée ci-après s’applique aux lamesd’air dont l’épaisseur mesurée dans la direction du flux de cha-leur n’excède pas 0.3 m. En cas où cette épaisseur dépasse0.3 m, le calcul de la déperdition doit être effectué en établis-sant un bilan thermique (coefficient b) comme décrit dans lefascicule « Coefficient Ubât ».

a.1 – Lames d’air non ventilées

Une lame d’air peut être considérée comme non ventilée s’il n’ya pas de disposition spécifique pour un écoulement d’air la tra-versant.

Une lame d’air non séparée de l’ambiance extérieure par unecouche isolante mais comportant de petites ouvertures versl’ambiance extérieure, peut aussi être considérée comme unelame d’air non ventilée, si ces ouvertures ne sont pas dis-posées de façon à permettre un écoulement d’air traversant etsi elles ne dépassent pas :

i

ii

eR

λ=

Tableau V : Valeurs de Rse en fonction de la vitesse du vent

Vitesse du vent Rsem/s m2.K/W

1 0.08

2 0.06

3 0.05

4 0.04

5 0.04

7 0.03

10 0.02

Réglementation Thermique 2000

6 Règles Th-U

– 500 mm2 par mètre de longueur comptée horizontalementpour les lames d’air verticales

– 500 mm2 par mètre de superficie pour les lames d’air hori-zontales

La résistance thermique d’une lame d’air non ventilée se cal-cule d’après la formule suivante :

(8)

oùRg est la résistance thermique de la lame d’air, en m2.K/Wha est le coefficient de convection/conduction, il s’exprime

en W/(m2.K) et se calcule d’après le tableau VI.

hr est le coefficient de rayonnement ; il s’exprime enW/(m2.K) et se calcule comme suit :

hr = E hro

E est l’émittance entre les deux surfaces :

(9)

ε1 et ε2 sont les émissivités hémisphériques (cor-rigées) des surfaces limitant la lame d’air. Lavaleur utile de l’émissivité doit tenir compte de l’ef-fet de ternissement des surfaces avec le temps. Adéfaut de valeurs utiles données dans un AvisTechnique prendre ε1 = ε2 = 0.9.

hro est le coefficient de rayonnement du corps noir (voirtableau III)

Des valeurs par défaut de la résistance thermique, sontdonnées au tableau suivant pour des lames d’air non ventiléesdont les émissivités des deux faces sont au moins égales à 0.8.Les valeurs de la colonne « horizontal » s’appliquent également

1

211

11E

−+=

εε

rag hh

1R

+=

à des flux thermiques inclinés jusqu’à ± 30 % par rapport auplan horizontal.

a.2 – Lames d’air faiblement ventilées

Il s’agit de lames d’air dans lesquelles il y a un écoulement d’airlimité du fait d’ouvertures communiquant avec l’ambiance exté-rieure, comprises dans les plages suivantes :– > 500 mm2 mais < 1500 mm2 par m de longueur comptée

horizontalement pour les lames d’air verticales– > 500 mm2 mais < 1500 mm2 par m2 de superficie pour les

lames d’air horizontales

La résistance thermique d’une lame d’air faiblement ventilée estégale à la moitié de celle correspondant à une lame d’air nonventilée. Néanmoins, si la résistance thermique des couchessituées entre la lame d’air et l’ambiance extérieure est supé-rieure à 0.15 m2.K/W, cette résistance doit être remplacée parla valeur de 0.15 m2.K/W.

a.3 – Lames d’air fortement ventilées

Il s’agit de lames d’air dont les orifices d’ouverture vers l’am-biance extérieure excèdent :– 1500 mm2 par m de longueur comptée horizontalement pour

les lames d’air verticales– 1500 mm2 par m2 de superficie pour les lames d’air horizon-

tales

Dans ce cas on néglige la résistance thermique de la lame d’airet de toute couche située entre la lame d’air et l’ambiance exté-rieure. Tout se passe comme si la face extérieure de la paroi sesituait à la face intérieure de la lame d’air à laquelle on appliqueune résistance superficielle égale à Rsi.

Figure 2 – Traitement des parois à lame d’air fortement ventilée

b – Cavités d’air

Il s’agit de petits espaces d’air continus dans le sens de la lon-gueur dont la largeur est inférieure à 10 fois l’épaisseur (b < 10d).

Figure 3

La résistance thermique d’une cavité d’air est donnée par laformule suivante :

Tableau VI

Sens du flux de chaleur haW/(m2.K)

Horizontal Max (1.25 ; 0.025/d)

Ascendant Max (1.95 ; 0.025/d)

Descendant Max (0.12 d–0.44 ; 0.025/d)

d étant l’épaisseur de la lame, en mètre, dans la direction du flux dechaleur

Tableau VII

Epaisseur Résistance thermique Rde la lame d’air (m2.K)/W

mm Flux ascendant Flux horizontal Flux descendant

0 0.00 0.00 0.00

5 0.11 0.11 0.11

7 0.13 0.13 0.13

10 0.15 0.15 0.15

15 0.16 0.17 0.17

25 0.16 0.18 0.19

50 0.16 0.18 0.21

100 0.16 0.18 0.22

300 0.16 0.18 0.23

– Ces valeurs correspondent à une température moyenne de la lame d’airde 10 °C

– Les valeurs intermédiaires peuvent être obtenues par interpolation linéaire.

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 7

(10)

oùRg est la résistance thermique de la cavité d’air, en m2.K/Wd est l’épaisseur de la cavité, mesuré dans la direction du

flux de chaleur, en mètreb est la largeur de la cavité, en mètrehro, E et ha, sont respectivement calculés d’après les formules

(3), (9) et le tableau VI.

Pour une cavité de forme non rectangulaire, prendre la résis-tance thermique d’un vide rectangulaire ayant la même super-ficie et le même rapport de forme (b/d) que la cavité réelle.

c – Espaces non chauffés

Lorsque l’enveloppe extérieure de certains espaces nonchauffés n’est pas isolée, les méthodes simplifiées suivantespeuvent s’appliquer en assimilant l’espace non chauffé à unerésistance thermique équivalente (une méthode plus précisepour la prise en compte des déperditions à travers les espacesnon chauffés est donnée au fascicule «Coefficient Ubât»).

c.1 – Combles non aménagés

En cas d’un plancher haut isolé situé sous un comble non amé-nagé, l’espace d’air du comble ainsi que la toiture, peuvent êtreassimilés à une couche d’air thermiquement homogène dont larésistance thermique est donnée ci-après :

c.2 – Autres espaces

Lorsque le bâtiment a un space non chauffé contigu (garages,abris, buanderies,…), l’ensemble constitué de l’espace nonchauffé et des composants de construction externes, peut êtreassimilé à une couche homogène ayant une résistance ther-mique Ru donnée par :

(avec Ru ≤ 0.5 m2.K/W) (11)

oùAiu est la surface totale des composants séparant l’intérieur

du local non chauffé, en m2

Aue est la surface totale des composants séparant le localnon chauffé de l’extérieur, en m2

2.13 Couches thermiquement hétérogènes

Il s’agit de couches présentant une forte hétérogénéité dueprincipalement à la présence simultanée de deux ou plusieursmatériaux ayant des conductivités thermiques différentes.

iuu A

A4.009.0R +=

+++

=

b

d

b

d11hE2

1h

1R

2

roa

gLe transfert de chaleur par conduction à travers une couchethermiquement hétérogène est généralement de nature bidi-mensionnelle sauf cas particuliers où l’hétérogénéité est régu-lière et le transfert est mono dimensionnel (exemple : paroi enbriques pleines ou en blocs de béton apparentes avec desjoints de mortier verticaux et horizontaux).

La résistance thermique R d’une couche hétérogène se calculed’après la formule suivante :

(12)

Rsi, Rse Sont les résistances superficielles de la paroi côtésintérieur et extérieur, déterminées selon § 1.32, enm2.K/W.

Up est le coefficient de transmission surfacique enW/(m2.K) de la couche, déterminé selon le § 2.2.

2.2Coefficient de transmission surfacique U

Le coefficient de transmission surfacique Up d’une paroi est leflux thermique en régime stationnaire par unité de surface, pourune différence de température d’un kelvin entre les milieuxsitués de part et d’autre de cette paroi. Il s’exprime en W/(m2.K)et il est fonction des caractéristiques géométriques et ther-miques des matériaux et des résistances superficielles.

Les valeurs des coefficients surfaciques utilisées dans des cal-culs intermédiaires de parois opaques, doivent être calculéesavec au moins 3 décimales. Les valeurs de U servant notam-ment au calcul de Ubât doivent être exprimées avec deuxchiffres significatifs.

2.21 Parois donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé

Une paroi qui donne sur l’extérieur ou sur un local non chauffé(à l’exception des vides sanitaires et des sous-sols nonchauffés) est caractérisée par son coefficient intrinsèque Up.

Les déperditions à travers les parois en contact avec le sol oudonnant sur un vide sanitaire ou un sous-sol non chauffé, sontexprimées à l’aide d’un coefficient de transmission surfacique«équivalent» Ue calculé en fonction des caractéristiquesintrinsèques de la paroi et de son environnement (voir § 2.22 et2.23).

En cas de toitures inversées, le coefficient de transmission sur-facique doit être majoré d’une valeur ∆U pour tenir compte desdéperditions supplémentaires dues à l’écoulement d’eau entrela couche isolante et la couche d’étanchéité (se reporter auxAvis Technique)

2.211 Formules générales

Les formules données ci-après dépendent de la configurationgéométrique et de la constitution de la paroi.

A – Parois constituées de couches thermiquementhomogènesA.1 – Couches perpendiculaires au flux traversant la paroi

(ex. : planchers munis d’une chape flottante – partie couranted’un mur à isolation rapportée)

Aucun pont thermique structurel significatif ne doit traverser lesinterfaces entre couches.

sesip

RRU

1R −−=

Tableau VIII : Résistance thermique équivalente des combles

Caractéristiques de la toiture Ru

Toiture avec tuiles sans écran, panneaux ou 1 équivalent 0.06

Toiture à base de feuilles, ou toiture en tuiles 2 avec écran ou panneaux ou équivalent sous 0.2

les tuiles

3 Toit doublé de panneaux et écran 0.3

Ru comprend la résistance thermique de l’espace d’air et la résistance dela toiture en pente. Elle ne comprend pas la résistance superficielle Rse dela toiture et elle ne doit pas être prise en compte pour le calcul des caracté-ristiques intrinsèques du plancher sous comble.

Réglementation Thermique 2000

8 Règles Th-U

Figure 4

Le coefficient de transmission surfacique de la paroi se calculed’après la formule suivante :

(13)

oùUp est le coefficient de transmission surfacique global de

la paroi, en W/(m2.K).Rsi, Rse Sont les résistances superficielles côtés intérieur et

extérieur de la paroi, déterminées selon § 1.32, enm2.K/W.

R est la résistance thermique de la paroi, en m2.K/W,déterminée comme étant la somme des résistancesthermiques de toutes les couches : R = Σ Ri

A.2 – Couches parallèles au flux traversant la paroi

Chaque section i parallèle au flux peut être à son tour consti-tuée de plusieurs couches j superposées et perpendiculairesau flux.

(ex. : Blocs pleins sans revêtement avec joints horizontaux etverticaux)

Figure 5

Le coefficient de transmission surfacique de la paroi se calculed’après la formule suivante :

(14)

oùUp est le coefficient de transmission surfacique global de la

paroi, en W/(m2.K).Ui est le coefficient de transmission surfacique de la section

i, il s’exprime en W/(m2.K) et se calcule d’après la formule(13) avec :R est la résistance thermique de la section i, en m2.K/W,

déterminée comme étant la somme des résistancesthermiques des couches j : R = Σ Rj

Ai est la surface de la section i, perpendiculaire au flux dechaleur, en m2.

∑∑

=

ii

iii

pA

AUU

Rsi

Rs

U1 U2

i

j R1

R2 R3

sesip RRR

1U

++=

B – Parois incluant des ponts thermiques intégrés

Cette famille regroupe la majorité des cas de parois opaques(ex. : murs à isolation rapportée – rampants de toitures – plan-chers sous combles perdus – bardages industriels).

Les ponts thermiques intégrés sont généralement créés pardes ossatures porteuses ou par des dispositifs de fixation de lacouche isolante à la paroi. Ils peuvent être ponctuels (pattesd’attaches, vis de fixation,…) ou filants (ossatures bois oumétalliques, joints de mortier de maçonnerie isolante, etc.).

Figure 6

Le coefficient global Up de la paroi se calcule en fonction ducoefficient surfacique en partie courante Uc et des coefficientslinéiques, ψ, et ponctuels, χ, des ponts thermiques intégrés.

(15)

oùUp est le coefficient de transmission surfacique global de la

paroi, en W/(m2.K).Uc est le coefficient surfacique en partie courante de la paroi

calculé selon la formule (13)ψi est le coefficient linéique du pont thermique structurel i,

calculé selon § II du fascicule «Ponts thermiques», enW/(m.K).

χj est le coefficient ponctuel du ponts thermique structurel j,calculé selon § II du fascicule « Ponts thermiques », enW/K.

Li est le linéaire du pont thermique structurel i, en mètre.A est la surface totale de la paroi, en m2.

Des valeurs par défaut de ψ et de χ, correspondant à des pontsthermiques intégrés courants, sont données au § 3.9.

C – Toutes parois

La méthode numérique décrite dans ce paragraphe est géné-rale, elle s’applique à toutes les parois sans exception. Cepen-dant son application systématique exige souvent une modéli-sation en trois dimensions (3D) de la paroi, en conséquencecette méthode n’est conseillée qu’en cas de parois où la dis-tinction entre partie(s) courante(s) et ponts thermiques inté-grés, s’avère difficile.

Le calcul de U consiste à modéliser numériquement la paroientière ou bien un ou plusieurs éléments répétitifs de la paroi.Cette modélisation doit être conforme à la norme NFEN ISO 10211 parties 1 ou 2, et elle doit aboutir à la détermi-nation du flux total φφ traversant le modèle.

Le coefficient de transmission surfacique de la paroi se calculed’après la formule suivante :

(16)TA

U p ∆φ

×=

A

LUU

i jjii

cp

∑ ∑++=

χψ

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 9

oùUp est le coefficient de transmission surfacique global de la

paroi, en W/(m2.K).φφ est le flux total exprimé en W (calcul 3D) ou en W/m (cal-

cul 2D).A est la surface du modèle, traversée par le flux, en m2 (3D)

ou en m (2D)∆T est la différence de température entre les ambiances

intérieure et extérieure, en K

En cas où la paroi comporte plusieurs éléments répétitifs, Up secalcule en fonction de leurs coefficients respectifs Upi au pro-rata de leurs surfaces correspondantes :

(17)

Un élément répétitif est un élément de même épaisseur que laparoi mais de dimensions plus réduites, qui dupliqué, permetde reconstituer la paroi entière ou une partie de celle-ci.

ii

ipiip A

)A.U(U

ΣΣ

=

Figure 7

2.212 Calcul de parois opaques courantes

On propose ici de traiter des configurations types de paroisopaques (ou des composants de parois) assez courantes dansle bâtiment. Les configurations de parois non traitées danscette partie doivent être calculées selon § 2.211.

Pour chaque famille de paroi, une fiche correspondante fournitles informations suivantes :1 Schéma de paroi, donné à titre d’exemple.2 Identification de la partie courante et des ponts thermiques

intégrés éventuels.3 Désignation de la méthode de calcul la plus appropriée.4 Recommandations à respecter pour la simplification et le

bon déroulement du calcul.5 Incidences possibles des ponts thermiques intégrés sur le

coefficient surfacique en partie courante de la paroi, (∆U/Uc)exprimées en pourcentage.

6 Des références à d’éventuelles valeurs par défaut donnéesdans le document.

Réglementation Thermique 2000

10 Règles Th-U

a – Murs lourds à isolation répartie

b – Murs lourds à isolation rapportée

Figure 8

Information Description

– partie courante – Âme du bloc (sans cloisons extérieures éventuelles) + revêtements intérieur et extérieur– Ponts thermiques intégrés – Joints entre les blocs et les cloisons extérieures des blocs à alvéoles.

– Méthode de calcul 1 1 – Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16))– Méthode de calcul 2 * 2.1 – Calcul de Uc (modèle 2D + formule (16))

(Etapes 2.1 à 2.3) 2.2 – Calcul de ψi (modèle 2D)2.3 – Calcul de Up (formule (15))

– Recommandations – En cas de blocs de terre cuite et pour les cloisons inclinées par rapport au plan de la paroi, on peut utiliser la conductivité thermique moyenne λ = (λ⊥ + λ//)/2

– Les coupes verticales et horizontales pratiquées dans le mur et servant aux modèles numériques 2D, doivent être localisées de manière à conserver le rapport entre la matière et les cavités d’air éventuelles (cas par exemple de maçonnerie alvéolée en terre cuite ou en béton de granulats légers).

– Les dimensions des coupes pour les modèles 2D doivent être prises sur l’élément répétitif.– Dans la formule (15) prendre χj = 0

– Marge d’impact des ponts – Murs en béton cellulaire Entre 5 et 35 %thermiques intégrés ∆U/Uc – Murs en terre cuite Entre 30 et 45 %

– Valeurs par défaut – U, R des murs en béton cellulaire : (voir § 3.2)

* méthode conseillée

Figure 9

Information Description

– partie courante – Mur porteur + couche isolante + lames d’air éventuelles + revêtements– Ponts thermiques intégrés – Ossatures filantes : ψ

– Pattes d’attache : χ– Tige de fixation : χ– Plots de colle : χ

– Méthode de calcul 1 1.1 – Calcul de R mur porteur + revêtement : Mur en maçonnerie : (modèles 2D + formules (16) et (12)),(Etapes 1.1 à 1.2) Mur en couche(s) homogène(s) : (formules (6) et (7))

1.2 – Calcul de Up (modèle 3D + formule (16))– Méthode de calcul 2 * 2.1 – Idem 1.1

(Etapes 2.1 à 2.5) 2.2 – Calcul de Uc (formule (13)2.3 – Calcul de ψi (modèle 2D ou valeurs par défaut)2.4 – Calcul de χj (modèle 3D ou valeurs par défaut)2.5 – Calcul de Up (formule (15)

– Recommandations – Les ponts thermiques intégrés situés de part et d’autre de la couche d’isolant sans pour autant en réduire l’épaisseur, peuvent être négligés.

– Négliger les plots de colle et la lame d’air qui en résulte, dans le cas d’un isolant intérieur ou extérieur collé.– Ne pas omettre les éléments métalliques dans les modèles numériques

– Marge d’impact des ponts – Isolation par l’intérieur ou par l’extérieur : Entre 1 et 10 %**thermiques intégrés ∆U/Uc

– Valeurs par défaut – R parois de maçonnerie courante : voir § 3.1 – ψ et χ ponts thermiques intégrés : voir § 3.9

* méthode conseillée s’il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1** Certaines valeurs sont susceptibles d’atteindre 30 à 45 % dans certains cas particuliers, notamment quand l’ossature métallique coupe l’isolant sur toute

son épaisseur.

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 11

c – Murs légers à ossature bois ou métallique

d – Bardages métalliques et toitures double peau

Figure 10

Information Description

– partie courante : – Couches d’isolants + lames d’air éventuelles + revêtements– Ponts thermiques intégrés : – Ossatures filantes : ψ,

– Pattes d’attache : χ– Vis de fixation : χ

– Méthode de calcul 1 1 – Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16))– Méthode de calcul 2 * 2.1 – Calcul de Uc (formule (13))

(Etapes 2.1 à 2.4) 2.2 – Calcul de ψi (modèle 2D ou valeurs par défaut)2.3 – Calcul de χj (modèle 3D)2.4 – Calcul de Up (formule (15))

– Recommandations – Les ponts thermiques intégrés situés de part et d’autre de la couche d’isolant, sans pour autant en réduire l’épaisseur totale, peuvent être négligés

– Ne pas omettre les éléments métalliques dans les modèles numériques

– Marge d’impact des ponts – Ossatures en bois : Entre 5 et 15 %thermiques structurels ∆U/Uc – Ossatures métalliques : Entre 20 et 30 %

– Valeurs par défaut – ψ de ponts thermiques intégrés ossature bois : voir § 3.9

* méthode conseillée s’il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1

Figure 11

Information Description

– partie courante – Couche d’isolant + lames d’air éventuelles + parements

- Ponts thermiques intégrés – Ossatures interrompant la couche d’isolant– Retours des plateaux métalliques - Tôles nervurées, (ψ)– Vis de fixation de la tôle de bardage, (χ)– Jonction entre ossature verticale et retour des plateaux (χ)

– Méthode de calcul 1 1 – Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16))– Méthode de calcul 2 * 2.1 – Calcul de Uc (formule (13))

(Etapes 2.1 à 2.4) 2.2 – Calcul de ψi (modèle 2D ou valeurs par défaut)2.3 – Calcul de χj (modèle 3D)2.4 – Calcul de Up (formule (15))

– Recommandations – Les ponts thermiques intégrés situés de part et d’autre de l’isolant (sans pour autant en réduire l’épaisseur totale), peuvent être négligés

– Ne pas omettre les éléments métalliques dans les modèles numériques– On néglige la résistance des lames d’air formées par les nervures du bardage.

– Marge d’impact des ponts Entre 20 et 50 %**thermiques intégrés ∆U/Uc

– Valeurs par défaut – ψet χ de ponts thermiques intégrés : voir § 3.9

* méthode conseillée s’il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1** certaines valeurs sont susceptibles d’atteindre 50 à 80 % dans certains cas notamment en bardage double peau avec un isolant inséré dans les plateaux.

Réglementation Thermique 2000

12 Règles Th-U

e – Panneaux sandwich

f – Planchers lourds à isolation rapportée

Figure 12

Information Description

– partie courante – Couche d’isolant + parements– Ponts thermiques intégrés – Emboîtement entre panneaux, (ψ1)

– Vis de fixation du panneau à l’ossature, (χ1)

– Méthode de calcul 1 1 – Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16)) – Méthode de calcul 2 * 2.1 – Calcul de Uc (formule (13))

(Etapes 2.1 à 2.4) 2.2 – Calcul de ψi (modèle 2D ou valeurs par défaut)2.3 – Calcul de χj (modèle 3D)2.4 – Calcul de Up (formule (15))

– Recommandations – Les ponts thermiques structurels situés de part et d’autre de la couche d’isolant, sans pour autant en réduire l’épaisseur totale, peuvent être négligées

– Ne pas omettre les éléments métalliques dans les modèles numériques– En cas de panneaux à épaisseur variable, une modélisation numérique de la partie courante est préconisée

puisqu’elle permet la prise en compte de la variation de l’épaisseur d’isolant.

– Marge d’impact des ponts Entre 5 et 15 %**thermiques intégrés ∆U/Uc

– Valeurs par défaut – non

* méthode conseillée s’il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1** certaines valeurs sont susceptibles d’atteindre 20 % dans certains cas.

Figure 14

Information Description

– partie courante – Si dalle pleine : dalle + couche isolante + revêtements– Si plancher à entrevous : coupe dans l’axe de symétrie de l’entrevous

– Ponts thermiques intégrés – Fixations ponctuelles éventuelles de l’isolant (χ)– Poutrelles et cloisons des entrevous (si dalle à entrevous)

– Méthode de calcul 1 * 1.1 – Calcul de R dalle porteuse + revêtement :(Etapes 1.1 à 1.4) Entrevous en maçonnerie + dalle de compression : (modèles 2D + formules (16) et (12) ou valeurs par défaut)Pour les toitures inversées, Dalle à couche(s) homogène(s) : (formules (6) et (7))se rapporter aux documents 1.2 – Calcul de U plancher sans l’effet des fixations ponctuelles (modèle 2D + formule (16))d’Avis Technique. 1.3 – Calcul de χj (modèle 3D ou valeurs par défaut)

1.4 – Calcul de Up (formule (15) en attribuant à Uc la valeur de U obtenue à l’étape 1.2.

– Recommandations – En cas de chape flottante sur plaque à plots supports de tubes de planchers chauffants, le calcul s’effectueselon § 2.2.C.

– Marge d’impact des ponts – Dalle pleine : Entre 0 et 10 %thermiques intégrés ∆U/Uc – Plancher à entrevous : -

– Valeurs par défaut – R, planchers à entrevous béton ou terre cuite : voir § 3.3

* méthode conseillée

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 13

g – Planchers lourds à isolation répartie

h – Planchers à entrevous isolants

Figure 13

Information Description

– partie courante – Plancher + revêtements– Ponts thermiques intégrés – Inexistants

– Méthode de calcul 1 1 – Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16)) – Méthode de calcul 2 * 2 – Calcul de Up selon la formule (13)

– Recommandations – pas de recommandations spécifiques

– Marge d’impact des ponts – 0 % thermiques intégrés ∆U/Uc

– Valeurs par défaut – non

* méthode conseillée

Figure 10

Information Description

– partie courante – Coupe dans l’axe des entrevous– Ponts thermiques intégrés – Poutrelles de béton

– Fixations ponctuelles éventuelles du revêtement en sous face– Jeux verticaux de jonction entre languettes

– Méthode de calcul 1 * 1.1 – Calcul de U plancher sans l’effet des fixations ponctuelles (modèle 2D + formule (16))(Etapes 1.1 à 1.3) 1.2 – Calcul des fixations ponctuelles éventuelles χj (modèle 3D ou valeurs par défaut)

1.3 – Calcul de Up (formule (15) en attribuant à Uc la valeur de U obtenue à l’étape 1.1.

– Recommandations – Utiliser les valeurs par défaut pour l’effet des fixations ponctuelles

– Marge d’impact des ponts –thermiques intégrés ∆U/Uc

– Valeurs par défaut – R, planchers à entrevous polystyrène (effet des fixations ponctuelles exprimé en terme de perte de résistance ∆R) : voir § 3.4

Réglementation Thermique 2000

14 Règles Th-U

i – Planchers ou rampants à ossature bois

2.22 – Parois en contact avec le sol

Les déperditions à travers les parois en contact avec le sol nedépendent pas uniquement des caractéristiques intrinsèquesde la paroi, mais aussi du flux de chaleur à travers le sol. Ellessont exprimées au moyen d’un coefficient surfacique « équiva-lent » dont la méthode de calcul est donnée ci-après (pour plusd’information, se référer à la norme NF EN 13370).

Des valeurs par défaut du coefficient surfacique équivalent Uede planchers bas sur terre plein, sont données au § 3.7

2.221 – Paramètres de calcul

a.1 – Dimension caractéristique du plancher :

(18)

oùB’ est la dimension caractéristique du plancher, en mètreA est l’aire du plancher bas en contact avec le solP est le périmètre du plancher bas mesuré du côté inté-

rieur, en mètre

P

A'B

21

=

Figure 16

Information Description

– partie courante – Couche(s) d’isolant + lames d’air éventuelles + parements– Ponts thermiques intégrés : – Ossatures en bois, (ψ1) (Figures 16.a, b, c)

– Rails métalliques, (ψ2) (Figure 16.a, c)– Suspentes métalliques éventuels, (χ1) (Figure 16.a, c)– Jonction entre panne et chevron (χ2) (Figure 16.c)

– Méthode de calcul 1 1 – Calcul direct de Up (modèle 3D + formule (16)) – Méthode de calcul 2 * 1.1 – Calcul de Uc selon la formule (13),

(Etapes 1.1 à 1.4) 1.2 – calcul de ψi (modèle 2D ou valeurs par défaut)1.3 – Calcul de χj (modèle 3D ou valeurs par défaut)1.4 – Calcul de Up (formule (15))

– Recommandations : – Les ponts thermiques structurels situés de part et d’autre de la couche d’isolant sans pour autant en réduire l’épaisseur totale, peuvent être négligées

– Ne pas omettre les éléments métalliques dans les modèles numériques– Si rampant, négliger la résistance thermique des couches située au-dessus des chevrons

– Marge d’impact des ponts – Entre 5 et 25 %thermiques intégrés ∆U/Uc

– Valeurs par défaut – ψ, χ des ponts thermiques structurels : voir § 3.9

* méthode conseillée s’il existe des valeurs par défaut de ψ et de χ sinon utiliser la méthode 1

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 15

a.2 – Epaisseur équivalente du plancher en contactavec le sol :

dt = w + λs (Rsi + Rf + Rse) (19)

oùdt est l’épaisseur « équivalente » du plancher, égale à

l’épaisseur du sol ayant la même résistance ther-mique totale que ce plancher, en mètre.

w est l’épaisseur totale du mur supérieur, toutescouches comprises, en mètre.

λs est la conductivité thermique du sol non gelé déter-minée selon § 1.31, en W/(m.K)

Rf est la résistance thermique du plancher en contactavec le sol y compris l’effet des ponts thermiquesintermédiaires (un exemple de calcul de Rf est donnéen a5), en m2.K/W.

Rsi, Rse Sont les résistances superficielles de la paroi côtésintérieur et extérieur, déterminées selon § 1.32, enm2.K/W.

a.3 – Epaisseur équivalente des murs enterrés :

dw = λs (Rsi + Rw + Rse) (20)

oùdw est l’épaisseur « équivalente » du mur enterré, égale à

l’épaisseur du sol ayant la même résistance thermiquetotale que le mur, en mètre.

Rw est la résistance thermique du mur enterré toutescouches comprises, en m2.K/W.

a.4 – Autres paramètres

D est la largeur ou la profondeur de l’isolation périphériquerespectivement horizontale ou verticale, en m.

Rn est la résistance thermique de l’isolation périphérique hori-zontale ou verticale (ou du mur de fondation) en m2.K/W.

dn est l’épaisseur de l’isolation périphérique (ou du mur de fon-dation en cas d’isolation répartie), en mètre.

z est la profondeur moyenne au-dessous du sol de la faceinférieure du plancher bas du sous-sol chauffé, en mètre

a.5 – Calcul de Rf

Rf doit tenir compte des ponts thermiques des liaisons éven-tuelles avec le plancher bas.

Rc ψψ

A

Coupe verticale

Soit un plancher bas de surface A donnant sur un vide sani-taire, un sous-sol non chauffé ou en contact avec le sol, et sup-porté par un refend intermédiaire de longueur L (voir figures ci-dessus) et soient :– Rc la résistance thermique du plancher en partie courante, et

Uc le coefficient surfacique correspondant,– ψ le coefficient linéique de la liaison plancher bas – refend,– Rf la résistance thermique globale du plancher incluant l’ef-

fet de tous les ponts thermiques situés entre le local chaufféet le vide sanitaire, et Uf le coefficient surfacique correspon-dant.

Rf se calcule par la formule suivante :

avec : et

Rsi étant la résistance superficielle côté intérieur et côté videsanitaire.

2.222 – Planchers

a – Planchers sur terre plein

Le coefficient de transmission surfacique « équivalent » Ue d’unplancher bas sur terre plein s’exprime en W/(m2.K) et se calculed’après les formules suivantes :

– Plancher à isolation continue (figure 17)

Ue = Uc (21)

– Plancher à isolation périphérique (figure 18)

(22)

Figure 17

'B2UU ce

ψ∆+=

sicc R2R

1U

+=

A

L.UU cf

ψ+=

sif

f R2U

1R −=

L A

Plan

Réglementation Thermique 2000

16 Règles Th-U

Figure 18

Uc est le coefficient surfacique « équivalent » du plancher sansl’effet de l’isolation périphérique :

Si dt < B’ (23)

Si dt ≥ B’ (24)

∆ψ est un terme correctif qui tient compte de la présence d’uneisolation périphérique :

Horizontale (25)

Verticale (26)

d’ étant l’épaisseur supplémentaire « équivalente » résul-tant de la couche d’isolant périphérique, elle s’exprime enmètre et se calcule d’après la formule suivante :

d’ = λs Rn – dn (27)

b – Planchers bas de sous-sol chauffé

Figure 19

Le coefficient de transmission surfacique « équivalent » Ue d’unplancher bas en sous-sol chauffé s’exprime en W/(m2.K) et secalcule d’après les formules suivantes :

Si < B’ (28)

Si ≥ B’ (29)

2

zd'B457.0

U

t

se

++= λ

+

2

zdt

++++

= 1

2

zd

'Bln

2

zd'B

2U

tt

se

π

π

λ

+

2

zdt

w

Rfz > 0 Sous-sol

chauffé

+

+−

+−= 1

'dd

D2ln1

d

D2ln

tt

s

πλψ∆

+

+−

+−= 1

'dd

Dln1

d

Dln

tt

s

πλψ∆

t

sc d'B457.0

U+

= λ

+

+= 1

d

'Bln

d'B

2U

tt

sc

ππ

λ

c – Planchers hauts enterrés

Figure 20

Le coefficient de transmission surfacique « équivalent » Ue d’unplancher haut enterré s’exprime en W/(m2.K) et se calculed’après la formule suivante :

(30)

est la somme des résistances thermiques de toutes lescouches i comprises entre la face inférieure du plan-cher et la face supérieure du sol (figure 20), déterminéeselon § 2.12 ou 2.13.

2.223 Murs enterrés

Le coefficient de transmission surfacique « équivalent » Ue d’unmur enterré s’exprime en W/(m2.K) et se calcule d’après la for-mule suivante :

Si dw ≥ dt (31)

Si dw < dt (32)

2.23 Parois donnant sur vide sanitaire ou sur un sous-sol non chauffé

Les déperditions à travers les parois donnant sur vide sanitaireou sur un sous-sol non chauffé ne dépendent pas uniquementdes caractéristiques intrinsèques de la paroi, mais aussi du fluxde chaleur à travers le sol et à travers l’espace non chauffé.Elles sont exprimées au moyen d’un coefficient surfacique« équivalent » dont la méthode de calcul est donnée ci-après(une méthode numérique alternative est décrite dans la normeNF EN 10211).

Des valeurs par défaut du coefficient surfacique équivalent Uede planchers bas donnant sur vide sanitaire, sont données au§ 3.6.

2.231 Paramètres de calcul

Les paramètres de calcul donnés au § 2.221 et les paramètressuivants sont utilisés pour le calcul de Ue.

dg est l’épaisseur « équivalente » de toute isolation posée surle sol, exprimée en mètre et calculée d’après la formule sui-vante :

dg = w + λs (Rsi + Rg + Rse) (33)

Rg étant la résistance thermique de toute isolation poséesur le sol, en m2.K/W.

+

+

+= 1d

zln

zd

d5.01

z

2U

ww

wse π

λ

+

+

+= 1d

zln

zd

d5.01

z

2U

wt

tse π

λ

∑∑ i R

∑ ++=

iseisi

eRRR

1U

ΣΣRi

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 17

Uf est le coefficient de transmission surfacique total du plan-cher bas donnant sur l’espace non chauffé, il tient comptede l’effet des liaisons intermédiaires du plancher (unexemple de calcul de Uf est donné au § 2.221) :

(34)

oùUp est le coefficient surfacique du plancher bas exprimé

en W/(m2.K) et calculé selon § 2.2. Ce coefficient estle seul concerné par le garde-fou réglemantairequand il s’applique.

ψk est le coefficient linéique de la liaison intermédiaire kdu plancher bas, exprimé en W/(m.K) et déterminéselon le fascicule «Ponts thermiques».

Lk est le linéaire de la liaison intermédiaire (voire défini-tion § 1.2), en mètre

A est la surface intérieure du plancher bas, en m2.

h est la hauteur moyenne de la face supérieure du plancherau dessus du niveau du sol extérieur, en mètre.

z est la profondeur moyenne du sol du vide sanitaire au-des-sous du niveau du sol extérieur, en m.

p est le périmètre du vide sanitaire ou du sous-sol nonchauffé, en mètre

Uw est le coefficient surfacique global du mur du vide sanitairesitué au dessus du niveau du sol, exprimé en W/(m2.K) etcalculé selon § 2.2.

ε est l’aire des ouvertures de ventilation divisée par lepérimètre du vide sanitaire en m2/m.

fw est le facteur de protection contre le vent.

v est la vitesse moyenne du vent à 10 m de hauteur, en m/s.En l’absence de valeurs mesurée, prendre v = 4 m/s.

2.232 Planchers sur vide sanitaire

La méthode de calcul ci-après traite du cas classique de videsanitaire dans lequel l’espace sous plancher est ventilé natu-rellement par l’extérieur. En cas de ventilation mécanique, ou sile taux de renouvellement d’air est spécifié, se reporter à lanorme NF EN ISO 13370.

Figure 21

Le coefficient de transmission surfacique « équivalent » Ue d’unplancher donnant sur un vide sanitaire s’exprime en W/(m2.K)et se calcule d’après la formule suivante :

(35)xgfe UU

1

U

1

U

1

++=

A

LUU k

kk

pf∑

+=ψ

oùUf est le coefficient de transmission surfacique global du

plancher bas déterminé selon la formule (34) et expriméen W/(m2.K).

Ug est le coefficient de transmission thermique correspon-dant au flux de chaleur à travers le sol, exprimé enW/(m2.K) :

Si z ≤ 0.5 m Ug se calcule d’après la formule (23) en remplaçant dt par dg

Si z > 0.5 m (36)

Ubf correspond aux déperditions par le sol du vide sani-taire et calculé d’après la formule (28) en remplaçantdt par dg.

Ubw correspond aux déperditions à travers la partieenterrée du mur de soubassement et calculé d’aprèsla formule (31) ou la formule (32) en remplaçant dtpar dg.

Ux est un coefficient de transmission surfacique équivalentcorrespondant au flux de chaleur à travers les murs duvide sanitaire et aux déperdition par renouvellement d’airrésultant de la ventilation du vide sanitaire, exprimé enW/(m2.K) et calculé d’après la formule suivante :

(37)

Si h varie le long du périmètre du plancher, il convientd’utiliser sa valeur moyenne.

Des valeurs forfaitaires de fw sont données dans letableau suivant :

2.233 Planchers sur sous-sol non chauffé

Les formules indiquées dans ce paragraphe s’appliquent auxsous-sols non chauffés ventilés depuis l’extérieur.

Figure 22

Le coefficient de transmission surfacique « équivalent » Ue d’unplancher donnant sur un sous-sol non chauffé s’exprime enW/(m2.K) et se calcule d’après la formule (35) :

xgfe UU

1

U

1

U

1

++=

'B

fv1450

'B

Uh2U ww

+=

bwbfg UA

pzUU +=

Tableau IX : Valeurs forfaitaires de fw

Situation Exemple fwAbritée Centre ville 0.02

Moyenne Banlieue 0.05

Exposée Milieu rural 0.10

Réglementation Thermique 2000

18 Règles Th-U

oùUf est le coefficient de transmission surfacique global du

plancher bas déterminé selon la formule (34) et expriméen W/(m2.K).

Ug est le coefficient de transmission thermique correspon-dant au flux de chaleur à travers le sol, exprimé enW/(m2.K) et calculé d’après la formule (36) :

Ubf correspond aux déperditions par le sol du sous-sol non chauffé et calculé d’après la formule (28)ou (29), en remplaçant dt par dg.

Ubw correspond aux déperditions à travers la partieenterrée du mur de soubassement et calculéd’après la formule (31) ou la formule (32), en rem-plaçant dt par dg.

Ux est un coefficient de transmission surfacique équivalentcorrespondant au flux de chaleur à travers les murs dusous-sol non chauffé et à celui résultant de la ventilationdu sous-sol, exprimé en W/(m2.K) et calculé d’après laformule suivante :

(38)

oùV est le volume d’air du sous-sol, en m3.n est le taux de renouvellement d’air du sous-sol, en

nombre de renouvellements d’air par heure.

Si h varie le long du périmètre du plancher, il convientd’utiliser sa valeur moyenne.

2.234 Murs

Le coefficient de transmission surfacique « équivalent » Ue d’unmur donnant sur un vide sanitaire ou sur un sous-sol nonchauffé peut être calculé d’après les formules (33) à (38) enremplaçant les caractéristiques thermiques du plancher parcelles du mur.

B’ étant toujours la dimension caractéristique du plancherséparant l’espace non chauffé du sol.

A

Vn33.0

'B

Uh2U w

x +=

bwbfg UA

pzUU +=

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 19

Ce chapitre contient des valeurs par défauts des coefficients detransmission, surfaciques (U), linéiques (ψ) et ponctuels (χ), dela résistance thermique (R) des parois opaques ou des compo-sants de parois opaques.

Ces valeurs ont été calculées conformément à la méthode decalcul donnée au chapitre II avec la prise en compte d’un facteurde sécurité par rapport aux valeurs pouvant être obtenues parun calcul précis.

Priment sur les valeurs par défaut données dans ce chapitreet dans l’ordre de priorité :– les valeurs certifiées– les valeurs données dans les Avis Techniques– les valeurs calculées conformément aux méthodes de calcul

données au chapitre II de ce fascicule ou pouvant figurerdans d’autres fascicules des règles Th-U

3.1 Murs en maçonnerie courante (R)

L’ensemble des valeurs des résistances thermiques des murs,données dans ce chapitre tiennent compte à la fois de lamaçonnerie et des joints de mortier horizontaux et verticaux.

Ces valeurs sont valables pour des épaisseurs de joint com-prises entre 1 et 2 cm et un mortier ayant une masse volumiquede 1800 à 2000 Kg/m3.

3.11 Eléments en briques et blocs de terre cuite

Les valeurs données ci-après ne sont valables que pour desmaçonneries en terre cuite dont la masse volumique du tessonest comprise entre 1800 et 1900 Kg/m3.

Pour les masses volumiques situées en dehors de ces limites,un calcul spécifique doit être effectué selon la méthode donnéeau chapitre II.

a – Briques de façades

a.1 – Plaquettes de parement

Conformes à la norme NF P. 13.307

Format courant : 2.5 x 6 x 22 cm

– Résistance thermique : 0.03 m2.K/W

Plaquettes de parement

a.2 – Briques pleines

Conformes à la norme NF P. 13.304

Format courant : 6 x 10.5 x 22 cm

a.3 – Briques perforées

Conformes à la norme NF P. 13.304

Format courant : 6 x 10.5 x 22 cm

Chapitre III Valeurs par défaut

Réglementation Thermique 2000

20 Règles Th-U

a.4 – Blocs perforés

Conformes à la norme NF P. 13.304

Format courant : 6 x 22 x 22 cm

8 rangés d’alvéoles : R = 0.38 m2.K/W

7 rangés d’alvéoles : R = 0.33 m2.K/W

b – Briques de structures

b.1 – Briques à perforations verticales

b.11 – Briques de faible épaisseur

Briques conformes à la XP P. 13.305

Dimensions : Hauteur de 15 à 25 cmEpaisseur de 8 à 12 cmLongueur de 25 à 50 cm

AppareillageEpaisseur E de l’élément en cm

10.5 22 33.5 45

0.16

0.30

0.44

0.55

Résistance thermique de l’élément maçonné en m2.K/W

E

E

E

E

Epaisseur E de l’élément Briques en cm

8 10 12

0.17 0.22 0.26

Résistance thermique de l’élément maçonné en m2.K/W

E

E

Résistance thermique de l’élément maçonné en m2.K/W

AppareillageEpaisseur E de l’élément en cm

6 10.5 22 33.5 45

0.06 0.12

0.22

0.32

0.44

E

E

E

E

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 21

b.12 – Briques de format moyen

Briques conformes à la XP P. 13.305

Dimensions : Hauteur de 15 à 25 cmEpaisseur de 15 à 25 cmLongueur de 25 à 60 cm

b.13 – Briques à perforations verticales de forte épaisseur :monomur

Briques conformes à la XP P. 13.305 ou titulaires d’un AvisTechnique.

Dimensions : Hauteur de 20 à 25 cmEpaisseur ≥ 30 cmLongueur de 25 à 60 cm

Montages à joints horizontaux discontinus de mortiers tradition-nels ou allégés ou mise en œuvre à joints minces au moyen demortier colle (briques rectifiées).

Les résistances thermiques sont données dans les Avis Tech-niques et les certifica-tions associées (Certifi-cation CSTBât).

Les résistances ther-miques des briquessans joint peuvent êtredonnées dans les certi-ficats NF-Briques deterre cuite.

Epaisseur E de l’élément Briques en cm

15 20 25

0.33

0.51(0.47)

0.46(0.42)

0.56(0.52)

Résistance thermique de l’élément maçonné en m2.K/W

Les valeurs entre parenthèses correspondent à un joint vertical rempli de mor-tier (application parasismique).

Réglementation Thermique 2000

22 Règles Th-U

b.2 – Briques à perforations horizontales

Briques conformes à la NF P. 13.301

Dimensions : Hauteur de 20 à 30 cmEpaisseur de 3,5 à 30 cmLongueur de 40 à 60 cm

Briques classiquesEpaisseur E de l’élément en cm

3.5 4 5 7.5 10 15 20 22.5 25 27.0

0.08 0.09 0.11

0.16 0.21 0.24

0.24

0.35

0.5(0.45)

0.47(0.44)

0.56 0.60 0.63 0.65

Les valeurs entre parenthèses correspondent à un joint vertical rempli de mortier (application parasismique).

Résistance thermique de l’élément maçonné en m2.K/W

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 23

Briques conformes à la NF P. 13.301

Dimensions : Hauteur de 20 à 30 cmEpaisseur de 20 à 30 cmLongueur de 40 à 60 cm

Résistance thermique de l’élément maçonné en m2.K/W

Epaisseur E de l'élément en cm Briques de type G ++ 27 30

0.67 (0.63)

4

(0.80)

0.86

(0.81)

1.00

(0.95)

Les valeurs entre parenthèses correspondent à un joint vertical remplide mortier (application parasismique).

Réglementation Thermique 2000

24 Règles Th-U

3.12 Blocs en béton

a – Blocs en béton de granulats courants, destinés àrester apparents et conformes à la norme NF P 14-102et répondant aux spécifications suivantes :

Masse volumique apparente du béton constitutif : 1900 à2100 kg/m3

Vides : 35 à 45 %Epaisseur des parois extérieures : 30 à 32 mmEpaisseur des parois intérieures : 30 mm environ

Dimensions Epaisseur Hauteur Longueur RésistanceProfil de coordination (cm) (cm) (cm) thermique

modulaire (m2.K/W)

10 x 20 x 40 9 ± 0,2 19 39 ± 0,2 0.09

15 x 20 x 40 14 ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0,2 0.1320 x 20 x 40 19 ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0,2 0.1620 * 20 * 50 19 ± 0,2 19 ± 0,15 49 ± 0,2 0.17

10 x 20 x 40 9 ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0,2 0.12

15 x 20 x 40 14 ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0,2 0.1720 x 20 x 40 19 ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0,2 0.20

5 x 20 x 40 4 ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0,2 0.03

10 x 20 x 40 9 ± 0,2 19 ± 0,15 39 ± 0,2 0.06

10 x 10 x 20 9 ± 0,2 9 ± 0,15 19 ± 0,2 0.0610 x 10 x 40 9 ± 0,2 9 ± 0,15 39 ± 0,2 0.0620 x 10 x 20 19 ± 0,2 9 ± 0,15 19 ± 0,2 0.1320 x 10 x 40 19 ± 0,2 9 ± 0,15 39 ± 0,2 0.12

Alvéoles borgnes

Alvéoles borgnes

Alvéoles débouchant

Alvéoles débouchant

Blocs pleins

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 25

b – Blocs creux en béton de granulats courantsconformes à la norme NF P 14-301 et répondant auxspécifications suivantes :

Masse volumique apparente du béton constitutif : 1900 à2150 kg/m3

Vides : 45 à 55 %Epaisseur des parois extérieures : 17 à 19 mmEpaisseur des parois intérieures : 17 mm environ

Blocs creux Caractéristiques géométriques

Dimensions Epaisseur Hauteur Longueur Nombre Résistance

Profil de coordination (cm) (cm) (cm) de rangées thermique

modulaire d’alvéoles (m2.K/W)

5 x 20 x 50 5 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 1 0.07

7,5 x 20 x 50 7,5 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 1 0.10

10 x 20 x 50 10 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 1 0.12

12,5 x 20 x 50 12,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 1 0.13

15 x 20 x 50 15 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,515 x 25 x 50 15 ± 0,5 24 ± 0,4 49,4 ± 0,5 1 0.14

15 x 20 x 50 15 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 215 x 25 x 50 15 ± 0,5 24± 0,4 49,4 ± 0,5 2 0.18

17,5 x 20 x 50 17,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 2 0.21

20 x 20 x 50 20 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 220 x 25 x 50 20 ± 0,5 24 ± 0,4 49,4 ± 0,5 2 0.23 (0.21)

20 x 20 x 50 20 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 3 0.29 (0.26)

22,5 x 20 x 50 22,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 2 0.24

25 * 20 * 50 25 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 3 0.32 (0.28)

27,5 x 20 x 50 27,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 3 0.34 (0.30)

Les valeurs entre parenthèses correspondent à la résistance thermique avec joint central rempli de mortier (application parasismique).

Réglementation Thermique 2000

26 Règles Th-U

c – Blocs pleins et pleins perforés en béton de granu-lats courants conformes à la norme NF P 14-301 etrépondant aux spécifications suivantes :

Masse volumique apparente du béton constitutif : 1900 à2150 kg/m3

Blocs pleins et perforés Caractéristiques géométriques

Dimensions Epaisseur Hauteur Longueur Diamètre Nombre Résistance

Profil de coordination (cm) (cm) (cm) maximal de rangées thermique

modulaire d’alvéoles (m2.K/W)

5 x 20 x 40 5 ± 0,4 19 ± 0,4 39,4 ± 0,5 - - 0.035 x 20 x 50 5 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 - - 0.03

5 x 20 x 40 5 ± 0,4 19 ± 0,4 39,4 ± 0,5 2 1 0.045 x 20 x 50 5 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 2 1 0.04

7,5 x 20 x 40 7,5 ± 0,4 19 ± 0,4 39,4 ± 0,5 - - 0.057,5 x 20 x 50 7,5 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 - - 0.05

7,5 x 20 x 40 7,5 ± 0,4 19 ± 0,4 39,4 ± 0,5 4 1 0.077,5 x 20 x 50 7,5 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 4 1 0.07

10 x 20 x 40 10 ± 0,4 19 ± 0,4 39,4 ± 0,5 - - 0.0610 x 20 x 50 10 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 - - 0.06

10 x 20 x 40 10 ± 0,4 19 ± 0,4 39,4 ± 0,5 3,5 2 0.1110 x 20 x 50 10 ± 0,4 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 3,5 2 0.11

12,5 x 20 x 40 12,5 ± 0,5 19 ± 0,4 39,4 ± 0,5 - - 0.0812,5 x 20 x 50 12,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 - - 0.08

12,5 x 20 x 40 12,5 ± 0,5 19 ± 0,4 39,4 ± 0,5 4 2 0.1312,5 x 20 x 50 12,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 4 2 0.13

15 x 20 x 40 15 ± 0,5 19 ± 0,4 39,4 ± 0,5 - - 0.0915 x 20 x 50 15 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 - - 0.09

15 x 20 x 40 15 ± 0,5 19 ± 0,4 39,4 ± 0,5 4 3 0.1515 x 20 x 50 15 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 4 3 0.15

17,5 x 20 x 40 17,5 ± 0,5 19 ± 0,4 39,4 ± 0,5 - - 0.1117,5 x 20 x 50 17,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 - - 0.11

17,5 x 20 x 40 17,5 ± 0,5 19 ± 0,4 39,4 ± 0,5 4 3 0.1817,5 x 20 x 50 17,5 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 4 3 0.18

20 x 20 x 40 20 ± 0,5 19 ± 0,4 39,4 ± 0,5 - - 0.1220 x 20 x 50 20 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 - - 0.12

20 x 20 x 40 20 ± 0,5 19 ± 0,4 39,4 ± 0,5 4 3 0.2020 x 20 x 50 20 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,5 4 3 0.20

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 27

d – Blocs creux en béton de granulats légers (argileexpansée ou schiste expansé) conformes à la normeNF P 14-304 et répondant aux spécifications sui-vantes :

Masse volumique apparente du béton constitutif : 1000 à1200 kg/m3

Vides : 45 à 55 %Epaisseur des parois extérieures : supérieure à 20 mmEpaisseur des parois intérieures : 15 à 20 mm

e – Blocs perforés en béton de granulats légers (argileexpansée ou schiste expansé) conformes à la normeNF P 14-304 et répondant aux spécifications sui-vantes :

Masse volumique apparente du béton constitutif : 600 à1200 kg/m3

Vides : 35 à 45 %

Blocs creux Caractéristiques géométriques

Dimensions Epaisseur Hauteur Longueur Nombre Résistance

Profil de coordination (cm) (cm) (cm) de rangées thermique

modulaire d’alvéoles (m2.K/W)

10 x 30 x 50 10 ± 0,4 29 ± 0,4 49,4 ± 0,5 1 0.21

15 x 30 x 50 15 ± 0,5 99 ± 0,4 49,4 ± 0,5 2 0.32

17,5 x 25 x 50 17,5 ± 0,5 24 ± 0,4 49,4 ± 0,517,5 x 30 x 50 17,5 ± 0,5 29 ± 0,4 49,4 ± 0,5 2 0.37

20 x 20 x 50 20 ± 0,5 19 ± 0,4 49,4 ± 0,520 x 30 x 50 20 ± 0,5 29 ± 0,4 49,4 ± 0,5 2 0.38

22,5 x 30 x 50 22,5 ± 0,5 29 ± 0,4 49,4 ± 0,5 2 0.40

Blocs pleins et perforés Caractéristiques géométriques

Dimensions Epaisseur Hauteur LongueurRésistance

Profil de coordination (cm) (cm) (cm)thermique

modulaire (m2.K/W)

5 x 22.5 x 50 5 ± 0,4 21.5 ± 0,4 49,4 ± 0,5 0.11

15 x 33 x 60 15 ± 0,5 32 ± 0,4 59,4 ± 0,5 0.33

20 x 33 x 60 20 ± 0,5 32 ± 0,4 59,4 ± 0,5 0.44

25 x 33 x 60 25 ± 0,5 32 ± 0,4 59,4 ± 0,5 0.55

Réglementation Thermique 2000

28 Règles Th-U

3.2 Murs en béton cellulaire (R, Up)

Priment sur les valeurs données ci-après les valeurs donnéesdans les Avis techniques ou figurant dans les CertificatsCSTBât ou NF blocs de béton cellulaire.

Les valeurs de résistance thermique R et le coefficient de trans-mission surfacique U ne sont valables que pour des blocs debéton cellulaire autoclavé conformes à la norme NF P 14-306 etont été établies suivant les valeurs de conductivité thermiquedes bétons cellulaires traités à l’autoclave du paragraphe 2.25du fascicule “Matériaux”.

3.21 Résistance thermique des murs en béton cellulaire

L’épaisseur des joints maçonnés est supposée comprise entre1 et 2 cm, pour ce qui concerne les joints collés l’épaisseur estde 2,5 mm. La hauteur des blocs est supposée égale à 25 cmet la longueur égale à 62,5 cm. Les résistances thermiques cidessous sont valables pour des éléments dont l’épaisseurdiffère au maximum de 1 cm de celle indiquée, en plus ou enmoins.

Masse volumiqueBlocs maçonnés

nominale Epaisseur des blocs en cm(kg/m3) 15 17,5 20 22,5 25 27,5 30 32,5 35 37,5

400 0,75 0,88 1,01 1,13 1,26 1,38 1,51 1,63 1,76 1,89

450 0,70 0,82 0,94 1,06 1,17 1,29 1,41 1,53 1,64 1,76

500 0,66 0,77 0,88 0,99 1,10 1,21 1,32 1,43 1,54 1,65

550 0,62 0,73 0,83 0,93 1,04 1,14 1,24 1,35 1,45 1,55

600 0,58 0,67 0,77 0,86 0,96 1,06 1,15 1,25 1,34 1,44

650 0,54 0,63 0,72 0,81 0,90 0,99 1,07 1,16 1,25 1,34

700 0,50 0,59 0,67 0,75 0,84 0,92 1,01 1,09 1,17 1,26

750 0,47 0,55 0,63 0,71 0,79 0,87 0,95 1,02 1,10 1,18

800 0,45 0,52 0,60 0,67 0,74 0,82 0,89 0,97 1,04 1,12

Masse volumiqueBlocs « collés »

nominale Epaisseur des blocs en cm(kg/m3) 15 17,5 20 22,5 25 27,5 30 32,5 35 37,5

400 0,94 1,10 1,26 1,42 1,57 1,73 1,89 2,05 2,20 2,36

450 0,86 1,01 1,15 1,30 1,44 1,58 1,73 1,87 2,01 2,16

500 0,80 0,93 1,06 1,19 1,33 1,46 1,59 1,72 1,86 1,99

550 0,74 0,86 0,98 1,11 1,23 1,35 1,48 1,60 1,72 1,84

600 0,67 0,80 0,90 1,01 1,12 1,23 1,35 1,46 1,57 1,68

650 0,62 0,72 0,82 0,93 1,03 1,13 1,24 1,34 1,44 1,54

700 0,57 0,67 0,76 0,86 0,95 1,05 1,14 1,24 1,33 1,43

750 0,53 0,62 0,71 0,80 0,89 0,98 1,06 1,15 1,24 1,33

800 0,50 0,58 0,66 0,75 0,83 0,91 0,99 1,08 1,16 1,24

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 29

3.22 Coefficient de transmission surfaciquedes murs en béton cellulaire

Les coefficients de transmission thermique donnés dans lestableaux suivant sont calculés pour des parois finies compor-tant :– un enduit intérieur en plâtre de 1 à 1,5 cm d’épaisseur,– un enduit extérieur en mortier bâtard de 1 à 1,5 cm d’épais-

seur.

Ceci conduit à calculer le coefficient de transmission thermiquepar la formule :

22,0RU

1 +=

Masse volumiqueBlocs maçonnés

nominale Epaisseur du mur fini enduit deux faces (et épaisseurs des blocs) en cm(kg/m3) 17,5 (15) 20 (17,5) 22,5 (20) 25 (22,5) 27,5 (25) 30 (27,5) 32,5 (30) 35 (32,5) 37,5 (35) 40 (37,5)

400 1,04 0,92 0,82 0,75 0,68 0,63 0,58 0,54 0,51 0,48

450 1,09 0,97 0,87 0,79 0,72 0,67 0,62 0,58 0,54 0,51

500 1,15 1,02 0,92 0,83 0,76 0,70 0,65 0,61 0,57 0,54

550 1,20 1,07 0,96 0,88 0,80 0,74 0,69 0,64 0,60 0,57

600 1,27 1,13 1,02 0,93 0,86 0,79 0,73 0,69 0,64 0,61

650 1,34 1,20 1,08 0,99 0,91 0,84 0,78 0,73 0,68 0,64

700 1,40 1,26 1,14 1,04 0,95 0,88 0,82 0,77 0,72 0,68

750 1,46 1,31 1,19 1,09 1,00 0,93 0,87 0,81 0,76 0,72

800 1,52 1,37 1,24 1,14 1,05 0,97 0,91 0,85 0,80 0,75

Masse volumiqueBlocs « collés »

nominale Epaisseur du mur fini enduit deux faces (et épaisseurs des blocs) en cm(kg/m3) 17,5 (15) 20 (17,5) 22,5 (20) 25 (22,5) 27,5 (25) 30 (27,5) 32,5 (30) 35 (32,5) 37,5 (35) 40 (37,5)

400 0,87 0,76 0,68 0,62 0,56 0,52 0,48 0,44 0,41 0,39

450 0,93 0,82 0,74 0,66 0,61 0,56 0,52 0,48 0,45 0,42

500 0,99 0,88 0,79 0,71 0,65 0,60 0,56 0,52 0,48 0,45

550 1,06 0,93 0,84 0,76 0,70 0,64 0,59 0,55 0,52 0,49

600 1,13 1,01 0,90 0,82 0,75 0,69 0,64 0,60 0,56 0,53

650 1,21 1,07 0,97 0,88 0,81 0,75 0,69 0,65 0,61 0,57

700 1,28 1,14 1,03 0,94 0,86 0,80 0,74 0,69 0,65 0,61

750 1,35 1,21 1,09 0,99 0,91 0,84 0,79 0,73 0,69 0,65

800 1,42 1,27 1,15 1,05 0,96 0,89 0,83 0,78 0,73 0,69

Réglementation Thermique 2000

30 Règles Th-U

3.3 Planchers à entrevous béton ou terrecuite (R)Les résistances thermiques des planchers sont données ci-après.

3.31 Planchers à entrevous en terre cuite

Epaisseur des cloisons : 8 à 10 mm

Masse volumique du tesson 1800 à 1900 Kg/m3

Pour les masses volumiques situées en dehors de ces limites,un calcul spécifique doit être effectué selon la méthode donnéeau chapitre II.

3.311 – Planchers sans dalle de compression ou avecune dalle de compression en béton de granulats lourds

3.312 – Planchers avec dalle de compression en bétond’argile expansé ou de schiste expansé

Masse volumique du béton d’argile expansé ou de schisteexpansé, comprise entre 1400 et 1800 kg/m3

Epaisseur de la dalle de compression Ž 4 cm

La résistance thermique de ces planchers est égale à celle dutableau précédent, majorée de 0.03 m2.K/W.

Coupe du plancher entre poutrelles Entraxe des poutrelles Hauteur des entrevousE en cm 8 12 16 20 25

50 ≤ E ≤ 60 0.16 0.1960 < E ≤ 70 0.17 0.20

50 ≤ E ≤ 60 0.22 0.26 0.29 0.3360 < E ≤ 70 0.24 0.28 0.31 0.35

50 ≤ E ≤ 60 0.28 0.31 0.3560 < E ≤ 70 0.30 0.33 0.37

E

E

E

Résistance thermique du plancher en m2.K/W

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 31

3.32 Planchers à entrevous en béton

3.321 – Planchers à entrevous en béton de granulatscourants

Les caractéristiques des entrevous en béton de granulats cou-rants visées ici, sont les suivantes :– épaisseur des cloisons (sauf paroi supérieure) : 15 à 25 mm– masse volumique du béton : 1800 à 2200 kg/m3

– entrevous de forme trapézoïdale ou rectangulaire

Coupe du plancher entre poutrelles Entraxe des poutrelles Hauteur des entrevous en cm(E) en cm 8 12 16 20 25 30

Planchers sans dalle de compression ou avec dalle de compression en béton de granulats lourds

50 < E ≤ 60 0.11 0.13 0.15 0.17 0.20 0.2260 < E ≤ 70 0.12 0.14 0.16 0.18 0.21 0.23

50 < E ≤ 60 0.22 0.26 0.3060 < E ≤ 70 0.23 0.27 0.31

Planchers avec dalle de compression en béton d’argile expansé ou de schiste expansé de masse volumique comprise entre 1400 et 1800 kg/m3.Son épaisseur est égale à 5 cm.

50 < E ≤ 60 0.19 0.21 0.23 0.27 0.28 0.3060 < E ≤ 70 0.20 0.22 0.24 0.26 0.29 0.31

50 < E ≤ 60 0.31 0.35 0.3860 < E ≤ 70 0.32 0.36 0.40

E

E

E

E

Résistance thermique du plancher en m2.K/W

Réglementation Thermique 2000

32 Règles Th-U

3.322 – Planchers à entrevous en béton d’argileexpansé ou de schiste expansé

Les caractéristiques des entrevous en béton d’argile expanséou de schiste expansé, visés ici, sont les suivantes :– épaisseur des cloisons : 15 à 30 mm– masse volumique du béton : 900 à 1200 kg/m3

– entrevous de forme trapézoïdale ou rectangulaire

3.4 Planchers à entrevous polystyrène (R)

La résistance thermique à prendre en compte pour les plan-chers à entrevous en PSE, obtenue par calcul selon la normeNF EN ISO 6946, est celle figurant dans les tableaux suivants.Cette résistance thermique correspond uniquement à des plan-chers vérifiant les caractéristiques dimensionnelles des figures1 et 2 (cotes en mm) et les spécifications ci-après.

Toutefois, pour les entrevous en PSE bénéficiant d’un certificatCSTBât entrevous en PSE, la résistance thermique des plan-chers à prendre en compte est celle figurant dans le certificat.

Coupe du plancher entre poutrelles Entraxe des poutrelles Hauteur des entrevous en cm(E) en cm 8 12 16 20 25 30

Planchers sans dalle de compression ou avec dalle de compression en béton de granulats lourds

50 < E ≤ 60 0.21 0.23 0.25 0.27 0.29 0.3160 < E ≤ 70 0.22 0.24 0.26 0.28 0.30 0.32

50 < E ≤ 60 0.34 0.37 0.4060 < E ≤ 70 0.35 0.38 0.41

Planchers avec dalle de compression en béton d’argile expansé ou de schiste expansé de masse volumique comprise entre 1400 et 1800 kg/m3.Son épaisseur est égale à 5 cm.

50 < E ≤ 60 0.29 0.31 0.33 0.35 0.37 0.3960 < E ≤ 70 0.30 0.32 0.34 0.36 0.38 0.40

50 < E ≤ 60 0.43 0.46 0.4960 < E ≤ 70 0.45 0.48 0.51

E

E

E

E

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 33

Ces montages doivent vérifier les conditions suivantes :– pour une hauteur de talon de poutrelle dt = 35 mm, la largeur

lo du talon vérifie 95 ≤ lo ≤ 125 mm (entrevous à languettes :les valeurs par défaut sont valables pour 35 ≤ dt ≤ 40 mm.Pour les entrevous sans languettes, la résistance thermiquedu plancher correspondant à 35 ≤ dt ≤ 45 mm peut être obte-nue par interpolation linéaire.)

– pour une hauteur de talon dt = 45 mm, la largeur lo du talonvérifie 125 < lo ≤ 140 mm

La résistance thermique des montages de plancher est valablepour les conductivités thermiques utiles des matériauxdonnées dans le fascicule Matériaux des règles Th-U pour lebéton plein et le PSE :– entrevous découpés :

• entrevous dérogation couture : la conductivité thermiqueutile du PSE doit être inférieure ou égale à 0,043 W/(m.K),

• entrevous rectangulaires chanfreinés : la conductivitéthermique utile du PSE doit être inférieure ou égale à0,045 W/(m.K),

– entrevous moulés : la conductivité thermique utile du PSEdoit être inférieure ou égale à 0,039 W/(m.K).

Pour un jeu vertical y supérieur à 5 mm, on retirera aux valeursde résistance thermique des tableaux la valeur de 0,35 m2.K/W.

Entrevous à fond plat

Entrevous à fond décaissé

Réglementation Thermique 2000

34 Règles Th-U

La résistance thermique des montages de plancher est donnéen fonction :

– du type d’entrevous :• découpé dans des blocs de PSE moulés,• moulé à l’unité,

– du profil des poutrelles : la résistance thermique est déter-minée pour deux types d’entrevous :

• entrevous type « dérogation couture », conformément auCPT « Planchers », les caractéristiques dimensionnellesdes montages de planchers réalisés avec ce type d’en-trevous figurent sur la figure suivante :

• entrevous rectangulaire chanfreiné : la résistance ther-mique des montages de planchers donnée pour les entre-vous rectangulaires chanfreinés est valable pour lesentrevous rectangulaires (θ = 0), rectangulaires chan-freinés de θ = 0 à 45° à l’exception des entrevous déro-gation couture.

– de l’entraxe des poutrelles le,

– de la hauteur du corps de l’entrevous de,

– de l’épaisseur de la languette dL,

– de la largeur lo du talon de la poutrelle.

Note : Pour tous les types d’entrevous, des valeurs de résis-tance thermique pour des hauteurs d’entrevous intermédiaireset/ou des épaisseurs de languette intermédiaires peuvent êtreobtenues avec suffisamment d’exactitude par interpolationlinéaire.

3.41 Entrevous découpés

3.411 – Entrevous sans languette

La résistance thermique de ces montages de plancher estdonnée dans les tableaux suivants en fonction du profil despoutrelles.

– Entrevous type « dérogation couture »

Résistance thermique du plancher en m2.K/W

– Entrevous rectangulaires chanfreinés

Résistance thermique du plancher en m2.K/W

Hauteur Largeur Entraxe des poutrelles le (en mm)

des entrevous du talon550 ≤ le 600 ≤ lede (en mm) de la poutrelle< 600 < 630 le 630

lo (en mm)

120 95 ≤ lo ≤ 125 0,48 0,52 0,55 125 < lo ≤ 140 0,43 0,47 0,50

95 ≤ lo ≤ 125 0,51 0,55 0,58 150 125 < lo ≤ 140 0,45 0,50 0,52

170 95 ≤ lo ≤ 125 0,52 0,57 0,60 125 < lo ≤ 140 0,47 0,51 0,54

95 ≤ lo ≤ 125 0,55 0,61 0,64 200 et + 125 < lo ≤ 140 0,49 0,54 0,57

Hauteur Largeur Entraxes des poutrelles le (en mm)

des entrevous du talon550 ≤ le 600 ≤ lede (en mm) de la poutrelle< 600 < 630 le 630

lo (en mm)

120 95 ≤ lo ≤ 125 0,54 0,58 0,61 125 < lo ≤ 140 0,47 0,51 0,54

95 ≤ lo ≤ 125 0,60 0,65 0,68 150 125 < lo ≤ 140 0,52 0,57 0,60

170 95 ≤ lo ≤ 125 0,63 0,69 0,72 125 < lo ≤ 140 0,55 0,60 0,64

95 ≤ lo ≤ 125 0,68 0,74 0,77 200 et + 125 < lo ≤ 140 0,59 0,65 0,68

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 35

3.412 – Entrevous à languette

La résistance thermique de ces montages de plancher estdonnée dans les tableaux suivants pour les entrevous à fondplat et à fond décaissé.

3.4121 – Entrevous à fond plat

– Entrevous type « dérogation couture »

Résistance thermique du plancher en m2.K/W

– Entrevous rectangulaires chanfreinés

Résistance thermique du plancher en m2.K/W

Epaisseur Hauteur Largeur Entraxe des poutrelles de la des entrevous du talon le (en mm)

languette de (en mm) de la poutrelle 550 ≤ le 600 ≤ ledL (en mm) lo (en mm) < 600 < 630 le 630

120 95 ≤ lo ≤ 125 1,84 1,91 1,96125 < lo ≤ 140 1,75 1,83 1,87

150 95 ≤ lo ≤ 125 1,91 2,00 2,05

30125 < lo ≤ 140 1,81 1,91 1,96

170 95 ≤ lo ≤ 125 1,94 2,05 2,10125 < lo ≤ 140 1,85 1,95 2,00

200 et + 95 ≤ lo ≤ 125 1,99 2,10 2,16125 < lo ≤ 140 1,89 2,00 2,06

95 ≤ lo ≤ 125 2,09 2,18 2,22120 125 < lo ≤ 140 2,01 2,09 2,14

95 ≤ lo ≤ 125 2,17 2,27 2,33150 125 < lo ≤ 140 2,08 2,18 2,2440

95 ≤ lo ≤ 125 2,21 2,32 2,38170 125 < lo ≤ 140 2,11 2,22 2,28

95 ≤ lo ≤ 125 2,30 2,38 2,44200 et + 125 < lo ≤ 140 2,16 2,27 2,34

120 95 ≤ lo ≤ 125 2,35 2,43 2,48125 < lo ≤ 140 2,27 2,35 2,40

150 95 ≤ lo ≤ 125 2,43 2,54 2,60

50125 < lo ≤ 140 2,34 2,45 2,51

170 95 ≤ lo ≤ 125 2,47 2,59 2,65125 < lo ≤ 140 2,38 2,49 2,55

200 et + 95 ≤ lo ≤ 125 2,68 2,65 2,72125 < lo ≤ 140 2,42 2,55 2,62

95 ≤ lo ≤ 125 2,58 2,68 2,72120 125 < lo ≤ 140 2,51 2,59 2,65

95 ≤ lo ≤ 125 2,67 2,78 2,84 150 125 < lo ≤ 140 2,58 2,69 2,7660

95 ≤ lo ≤ 125 2,72 2,83 2,90 170 125 < lo ≤ 140 2,62 2,74 2,80

95 ≤ lo ≤ 125 2,76 2,90 2,97200 et + 125 < lo ≤ 140 2,66 2,80 2,87

Epaisseur Hauteur Largeur Entraxe des poutrelles de la des entrevous du talon le (en mm)

languette de (en mm) de la poutrelle 550 ≤ le 600 ≤ ledL (en mm) lo (en mm) < 600 < 630 le 630

120 95 ≤ lo ≤ 125 1,82 1,90 1,94125 < lo ≤ 140 1,72 1,80 1,84

150 95 ≤ lo ≤ 125 1,94 2,03 2,08

30125 < lo ≤ 140 1,82 1,89 1,93

170 95 ≤ lo ≤ 125 2,00 2,11 2,16125 < lo ≤ 140 1,88 1,98 2,04

200 et + 95 ≤ lo ≤ 125 2,08 2,19 2,26 125 < lo ≤ 140 1,95 2,06 2,12

95 ≤ lo ≤ 125 2,07 2,15 2,19120 125 < lo ≤ 140 1,97 2,05 2,09

95 ≤ lo ≤ 125 2,20 2,29 2,34 150 125 < lo ≤ 140 2,08 2,17 2,2140

95 ≤ lo ≤ 125 2,26 2,37 2,43 170 125 < lo ≤ 140 2,14 2,24 2,30

95 ≤ lo ≤ 125 2,35 2,46 2,53 200 et + 125 < lo ≤ 140 2,21 2,33 2,39

120 95 ≤ lo ≤ 125 2,32 2,40 2,44125 < lo ≤ 140 2,22 2,30 2,35

150 95 ≤ lo ≤ 125 2,45 2,55 2,60

50125 < lo ≤ 140 2,33 2,43 2,49

170 95 ≤ lo ≤ 125 2,51 2,62 2,69 125 < lo ≤ 140 2,39 2,50 2,57

200 et + 95 ≤ lo ≤ 125 2,60 2,73 2,80125 < lo ≤ 140 2,47 2,59 2,66

95 ≤ lo ≤ 125 2,55 2,63 2,67120 125 < lo ≤ 140 2,45 2,53 2,58

95 ≤ lo ≤ 125 2,69 2,78 2,83 150 125 < lo ≤ 140 2,57 2,67 2,7360

95 ≤ lo ≤ 125 2,75 2,86 2,92 170 125 < lo ≤ 140 2,63 2,74 2,80

95 ≤ lo ≤ 125 2,85 2,97 3,04200 et + 125 < lo ≤ 140 2,71 2,84 2,91

Réglementation Thermique 2000

36 Règles Th-U

3.4122 – Entrevous à fond décaissé

Les valeurs de résistance thermique des tableaux suivants sontvalables quelle que soit la profondeur de décaissement (restantinférieure à l’épaisseur de la languette).

– Entrevous type « dérogation couture »

Résistance thermique du plancher en m2.K/W

– Entrevous rectangulaires chanfreinés

Résistance thermique du plancher en m2.K/W

Epaisseur Hauteur Largeur Entraxe des poutrelles de la des entrevous du talon le (en mm)

languette de (en mm) de la poutrelle 550 ≤ le 600 ≤ ledL (en mm) lo (en mm) < 600 < 630 le 630

120 95 ≤ lo ≤ 125 1,49 1,55 1,59 125 < lo ≤ 140 1,44 1,51 1,54

150 95 ≤ lo ≤ 125 1,57 1,65 1,69

30 à 40125 < lo ≤ 140 1,51 1,59 1,64

170 95 ≤ lo ≤ 125 1,61 1,69 1,74 125 < lo ≤ 140 1,55 1,63 1,69

200 et + 95 ≤ lo ≤ 125 1,65 1,75 1,80 125 < lo ≤ 140 1,59 1,68 1,74

95 ≤ lo ≤ 125 1,60 1,66 1,70 120 125 < lo ≤ 140 1,57 1,63 1,67

95 ≤ lo ≤ 125 1,69 1,77 1,81 150 125 < lo ≤ 140 1,65 1,73 1,7745 à 60

95 ≤ lo ≤ 125 1,73 1,82 1,87 170 125 < lo ≤ 140 1,69 1,78 1,83

95 ≤ lo ≤ 125 1,78 1,88 1,93 200 et + 125 < lo ≤ 140 1,73 1,83 1,89

Epaisseur Hauteur Largeur Entraxe des poutrelles de la des entrevous du talon le (en mm)

languette de (en mm) de la poutrelle 550 ≤ le 600 ≤ ledL (en mm) lo (en mm) < 600 < 630 le 630

120 95 ≤ lo ≤ 125 1,49 1,55 1,59 125 < lo ≤ 140 1,42 1,48 1,52

150 95 ≤ lo ≤ 125 1,62 1,69 1,73

30 à 40125 < lo ≤ 140 1,54 1,61 1,65

170 95 ≤ lo ≤ 125 1,69 1,77 1,82 125 < lo ≤ 140 1,59 1,68 1,73

200 et + 95 ≤ lo ≤ 125 1,77 1,86 1,92 125 < lo ≤ 140 1,67 1,76 1,82

95 ≤ lo ≤ 125 1,59 1,65 1,69 120 125 < lo ≤ 140 1,54 1,60 1,64

95 ≤ lo ≤ 125 1,73 1,81 1,86 150 125 < lo ≤ 140 1,67 1,75 1,7945 à 60

95 ≤ lo ≤ 125 1,81 1,89 1,94 170 125 < lo ≤ 140 1,73 1,82 1,87

95 ≤ lo ≤ 125 1,90 1,99 2,05 200 et + 125 < lo ≤ 140 1,81 1,91 1,96

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 37

3.42 Entrevous moulés

La résistance thermique de ces montages de plancher estdonnée dans les tableaux suivants en fonction du profil despoutrelles.

On différenciera la résistance thermique des entrevous moulésavec une rangée d’alvéoles dans la hauteur du corps de l’en-trevous de ceux disposant de deux rangées d’alvéoles et plus.

Les formes des alvéoles des dessins ci-dessous sont donnéesà titre d’exemple, les valeurs des résistances thermiques destableaux ci-après sont valables quelque soit la forme géomé-trique de la section des alvéoles et si les conditions suivantessont respectées :– les alvéoles doivent être disposées de manière à avoir au

moins 30 mm de PSE au pourtour de l’entrevous,– pour les entrevous présentant deux rangées d’alvéoles ou

plus, la distance séparant les parois horizontales doit être aumoins égale à 20 mm,

– pour les entrevous avec languette, la surface des alvéolesne doit pas descendre dans l’épaisseur de la languette.

Entrevous rectangulaires chanfreinés :

1 rangée d’alvéoles

3.421 – Entrevous sans languette

– Entrevous dérogation couture :

1 rangée d’alvéoles

2 rangées d’alvéoles et +

2 rangées d’alvéoles

Hauteur Largeur du talon Entraxe des poutrelles le (en mm)

des entrevous de la poutrelle 550 ≤ le < 600 600 ≤ le < 630 le 630de (en mm) lo (en mm) 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et +

120 à 170 95 ≤ lo ≤ 125 0,44 0,46 0,48 0,49 0,51 0,50 125 < lo ≤ 140 0,41 0,43 0,45 0,47 0,47 0,49

Hauteur Largeur du talon Entraxe des poutrelles le (en mm)

des entrevous de la poutrelle 550 ≤ le < 600 600 ≤ le < 630 le 630de (en mm) lo (en mm) 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et +

120 à 170 95 ≤ lo ≤ 125 0,50 0,53 0,54 0,58 0,56 0,61 125 < lo ≤ 140 0,44 0,46 0,48 0,51 0,50 0,55

Résistance thermique du plancher en m2.K/W

Résistance thermique du plancher en m2.K/W

Réglementation Thermique 2000

38 Règles Th-U

3.422 – Entrevous à languette

La résistance thermique de ces montages de plancher estdonnée dans les tableaux suivants pour les entrevous à fondplat et à fond décaissé.

3.4221 – Entrevous à fond plat

– Entrevous type « dérogation couture »

1 rangée d’alvéoles

– Entrevous rectangulaires chanfreinés :

1 rangée d’alvéoles

2 rangées d’alvéoles et +

2 rangées d’alvéoles et +

Epaisseur Hauteur Largeur du talon Entraxe des poutrelles le (en mm)

de la languette des entrevous de la poutrelle 550 ≤ le < 600 600 ≤ le < 630 le 630dL (en mm) de (en mm) lo (en mm) 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et +

30 120 à 170 95 ≤ lo ≤ 125 1,42 1,62 1,45 1,68 1,46 1,71 125 < lo ≤ 140 1,40 1,52 1,42 1,56 1,43 1,59

95 ≤ lo ≤ 125 1,68 1,88 1,70 1,94 1,72 1,97 40 120 à 170 125 < lo ≤ 140 1,65 1,78 1,67 1,82 1,69 1,85

50 120 à 170 95 ≤ lo ≤ 125 1,91 2,14 1,95 2,20 1,97 2,23 125 < lo ≤ 140 1,90 2,03 1,92 2,08 1,94 2,10

95 ≤ lo ≤ 125 2,15 2,38 2,19 2,44 2,21 2,47 60 120 à 170 125 < lo ≤ 140 2,14 2,27 2,16 2,32 2,18 2,35

Epaisseur Hauteur Largeur du talon Entraxe des poutrelles le (en mm)

de la languette des entrevous de la poutrelle 550 ≤ le < 600 600 ≤ le < 630 le 630dL (en mm) de (en mm) lo (en mm) 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et +

30 120 à 170 95 ≤ lo ≤ 125 1,45 1,69 1,48 1,74 1,49 1,77 125 < lo ≤ 140 1,41 1,60 1,44 1,65 1,46 1,68

95 ≤ lo ≤ 125 1,70 1,95 1,73 2,00 1,74 2,03 40 120 à 170 125 < lo ≤ 140 1,66 1,86 1,69 1,91 1,71 1,94

50 120 à 170 95 ≤ lo ≤ 125 1,95 2,21 1,97 2,26 1,98 2,29 125 < lo ≤ 140 1,91 2,12 1,94 2,17 1,96 2,20

95 ≤ lo ≤ 125 2,19 2,45 2,22 2,51 2,24 2,54 60 120 à 170 125 < lo ≤ 140 2,15 2,36 2,19 2,42 2,20 2,45

Résistance thermique du plancher en m2.K/W

Résistance thermique du plancher en m2.K/W

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 39

3.4222 – Entrevous à fond décaissé

Les valeurs des résistances thermiques des tableaux suivantssont valables quelque soit la profondeur de décaissement (res-tant inférieure à l’épaisseur de la languette).

– Entrevous type « dérogation couture » :

1 rangée d’alvéoles

– Entrevous rectangulaires chanfreinés :

1 rangée d’alvéoles

2 rangées d’alvéoles et +

2 rangées d’alvéoles et +

Epaisseur Hauteur Largeur du talon Entraxe des poutrelles le (en mm)

de la languette des entrevous de la poutrelle 550 ≤ le < 600 600 ≤ le < 630 le 630dL (en mm) de (en mm) lo (en mm) 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et +

30 à 40 120 à 170 95 ≤ lo ≤ 125 1,30 1,48 1,34 1,53 1,35 1,57 125 < lo ≤ 140 1,28 1,39 1,31 1,44 1,33 1,47

95 ≤ lo ≤ 125 1,38 1,59 1,41 1,64 1,43 1,67 45 à 60 120 à 170 125 < lo ≤ 140 1,38 1,50 1,40 1,55 1,42 1,58

Epaisseur Hauteur Largeur du talon Entraxe des poutrelles le (en mm)

de la languette des entrevous de la poutrelle 550 ≤ le < 600 600 ≤ le < 630 le 630dL (en mm) de (en mm) lo (en mm) 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et + 1 rangée 2 rangées et +

30 à 40 120 à 170 95 ≤ lo ≤ 125 1,33 1,54 1,36 1,60 1,38 1,63 125 < lo ≤ 140 1,29 1,47 1,33 1,52 1,35 1,55

95 ≤ lo ≤ 125 1,41 1,65 1,44 1,70 1,46 1,73 45 à 60 120 à 170 125 < lo ≤ 140 1,38 1,59 1,42 1,64 1,44 1,67

Résistance thermique du plancher en m2.K/W

Résistance thermique du plancher en m2.K/W

Réglementation Thermique 2000

40 Règles Th-U

3.43 Entrevous comportant un revêtementen sous-face

Il s’agit des planchers décrits aux paragraphes 3.41 et 3.42, àla sous-face desquels est mis en place un revêtement plus oumoins isolant.

La résistance complémentaire apportée par une sous-face,pour les montages de plancher avec des entrevous à fond platpeut être prise en compte en ajoutant le rapport de son épais-seur (dsf) à sa conductivité thermique (λ) si le produit (λ.dsf)reste inférieur à 7,5.10–3 W/K. Dans le cas contraire, le calculest à effectuer avec la sous-face.

La perte de résistance ∆R due à la présence de suspentes ouépingles métalliques au travers des entrevous est fixée forfai-tairement à :– 0,15 m2.K/W pour 6 à 10 par m2 en ≥ 3,

lorsque R ≤ 3,10 m2.K/W– 0,20 m2.K/W pour 6 à 10 par m2 en ≥ 3,

lorsque 3,10 < R < 4,00 m2.K/W– 0,20 m2.K/W pour 6 à 10 par m2 en ≥ 4,

lorsque R ≤ 3,10 m2.K/W– 0,30 m2.K/W pour 6 à 10 par m2 en ≥ 4,

lorsque 3,10 < R < 4,00 m2.K/W

3.6 Planchers bas sur vide sanitaire (Ue)

Le calcul du coefficient de transmission surfacique équivalentUe a été effectué selon § 2.23

Variables

Plancher bas 2.0 ≤ Rf ≤ 3.0 m2.K/W3.0 ≤ B’ ≤ 20

Mur du vide sanitaire 0.3 ≤ Uw ≤ 3.9 W/(m2.K)0.2 ≤ h ≤ 1.2 m

Paramètres par défaut

Mur w ≤ 0.4 mz ≤ 0.5 m

Ventilation du vide sanitaire ε = 0.002 m2/mfw = 0.05v = 4 m/s

Sol λ = 2.0 W/(m.K)

Symboles et unités

B’ est la dimension caractéristique du plancher définie commeétant sa surface divisée par son demi-périmètre.

w est l’épaisseur totale du mur supérieur, toutes couchescomprises en m.

Rf est la résistance thermique globale* de la partie du plan-cher située entre l’ambiance intérieur et l’espace nonchauffé, en m2.K/W (Rf inclut l’effet des ponts thermiquesintermédiaires).

h est la hauteur moyenne de la face supérieure du plancherau dessus du niveau du sol extérieur, en m.

z est la profondeur moyenne du sol du vide sanitaire au des-sous du niveau du sol extérieur, en m.

Uw est le coefficient de transmission thermique du mur du videsanitaire situé au dessus du niveau du sol, en W/(m2.K).

ε est l’aire des ouvertures de ventilation divisée par lepérimètre du vide sanitaire en m2/m.

fw est le facteur de protection contre le vent.v est la vitesse moyenne du vent à 10 m de hauteur, en m/s.λ est la conductivité thermique du sol, en W/(m.K).

3.5 Dalles alvéolées à base de granulats courants (R)

La résistance thermique des dalles alvéolées (une rangéed’alvéoles parallèle à la dalle) à base de granulats courants, estdonnée dans le tableau ci-après en fonction de :– l’épaisseur de la dalle E en cm– le rapport entre l’épaisseur minimale (e) des cloisons

internes entre deux alvéoles adjacentes et la largeur mini-male (l) de l’alvéole, mesurée parallèlement à la dalle.

l

e

l l

e e E

Résistance thermique de la dalle alvéolée en m2.K/W

Epaisseur (E) de la dalle en cm

15 20 25 30 35 40

0,16 0,18 0,20 0,22 0,24 0,27

– 0,16 0,18 0,20 0,22 0,25

– – 0,15 0,17 0,19 0,21 0,1l

e5,0 <<

5,0l

e3,0 ≤<

3,0l

e≤

le

Des valeurs intermédiaires peuvent être obtenues par interpolation linéaire.

* La méthode de calcul de Rf est rappelé au § 2.221

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 41

Configuration 1

– Mur du vide sanitaire Uw : 0.3 ≤ Uw < 0.7 W/(m2.K)

Valeurs de Ue en W/(m2.K)

Configuration 2

– Mur du vide sanitaire Uw : 0.7 ≤ Uw < 1.5 W/(m2.K)

Valeurs de Ue en W/(m2.K)

0.0 h < 0.4 m 0.4 h < 0.8 m 0.8 h 1.2 m

m2.K/W m2.K/W m2.K/WRf Rf Rf

B’ 2.00 2.25 2.50 2.75 3.0 2.00 2.25 2.50 2.75 3.0 2.00 2.25 2.50 2.75 3.0

3 0.34 0.31 0.29 0.27 0.25 0.34 0.32 0.29 0.27 0.26 0.35 0.32 0.3 0.28 0.26

4 0.32 0.3 0.28 0.26 0.24 0.33 0.3 0.28 0.26 0.25 0.33 0.31 0.29 0.27 0.25

5 0.31 0.28 0.26 0.25 0.23 0.31 0.29 0.27 0.25 0.24 0.32 0.3 0.27 0.26 0.24

6 0.29 0.27 0.25 0.24 0.23 0.3 0.28 0.26 0.24 0.23 0.31 0.28 0.26 0.25 0.23

7 0.28 0.26 0.25 0.23 0.22 0.29 0.27 0.25 0.24 0.22 0.29 0.27 0.26 0.24 0.23

8 0.27 0.25 0.24 0.22 0.21 0.28 0.26 0.24 0.23 0.22 0.28 0.26 0.25 0.23 0.22

9 0.26 0.24 0.23 0.22 0.21 0.27 0.25 0.23 0.22 0.21 0.27 0.26 0.24 0.23 0.21

10 0.25 0.24 0.22 0.21 0.2 0.26 0.24 0.23 0.21 0.2 0.26 0.25 0.23 0.22 0.21

12 0.23 0.22 0.21 0.2 0.19 0.24 0.23 0.21 0.2 0.19 0.25 0.23 0.22 0.21 0.2

14 0.22 0.21 0.2 0.19 0.18 0.23 0.21 0.2 0.19 0.18 0.23 0.22 0.21 0.2 0.19

16 0.21 0.2 0.19 0.18 0.17 0.21 0.2 0.19 0.18 0.18 0.22 0.21 0.2 0.19 0.18

18 0.2 0.19 0.18 0.17 0.17 0.2 0.19 0.19 0.18 0.17 0.21 0.2 0.19 0.18 0.17

20 0.19 0.18 0.17 0.17 0.16 0.19 0.19 0.18 0.17 0.16 0.2 0.19 0.18 0.17 0.17

Les valeurs intermédiaires de U peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision

0.0 h < 0.4 m 0.4 h < 0.8 m 0.8 h 1.2 m

m2.K/W m2.K/W m2.K/WRf Rf Rf

B’ 2.00 2.25 2.50 2.75 3.0 2.00 2.25 2.50 2.75 3.0 2.00 2.25 2.50 2.75 3.0

3 0.35 0.32 0.29 0.27 0.26 0.36 0.33 0.3 0.28 0.26 0.37 0.34 0.31 0.29 0.27

4 0.33 0.3 0.28 0.26 0.25 0.34 0.31 0.29 0.27 0.25 0.35 0.32 0.3 0.28 0.26

5 0.31 0.29 0.27 0.25 0.24 0.32 0.3 0.28 0.26 0.25 0.34 0.31 0.29 0.27 0.25

6 0.3 0.28 0.26 0.24 0.23 0.31 0.29 0.27 0.25 0.24 0.32 0.3 0.28 0.26 0.24

7 0.29 0.27 0.25 0.24 0.22 0.3 0.28 0.26 0.24 0.23 0.31 0.29 0.27 0.25 0.24

8 0.28 0.26 0.24 0.23 0.22 0.29 0.27 0.25 0.24 0.22 0.3 0.28 0.26 0.25 0.23

9 0.27 0.25 0.24 0.22 0.21 0.28 0.26 0.24 0.23 0.22 0.29 0.27 0.25 0.24 0.23

10 0.26 0.24 0.23 0.22 0.2 0.27 0.25 0.24 0.22 0.21 0.28 0.26 0.25 0.23 0.22

12 0.24 0.23 0.22 0.2 0.19 0.25 0.24 0.22 0.21 0.2 0.27 0.25 0.23 0.22 0.21

14 0.23 0.22 0.2 0.19 0.19 0.24 0.23 0.21 0.2 0.19 0.25 0.24 0.22 0.21 0.2

16 0.22 0.2 0.19 0.19 0.18 0.23 0.21 0.2 0.19 0.18 0.24 0.23 0.21 0.2 0.19

18 0.2 0.2 0.19 0.18 0.17 0.22 0.2 0.19 0.19 0.18 0.23 0.22 0.2 0.19 0.19

20 0.2 0.19 0.18 0.17 0.16 0.21 0.2 0.19 0.18 0.17 0.22 0.21 0.2 0.19 0.18

Les valeurs intermédiaires de Ue peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision

Réglementation Thermique 2000

42 Règles Th-U

Configuration 3

– Mur du vide sanitaire Uw : 1.5 ≤ Uw ≤ 3.9 W/(m2.K)

Valeurs de Ue en W/(m2.K)

3.7 Planchers bas sur terre plein (Ue)

Le calcul du coefficient de transmission surfacique équivalentUe a été effectué selon § 2.22

Variables

Sol 1.5 ≤ λ ≤ 3.5 W/(m.K)

Plancher bas 3.0 ≤ B’ ≤ 20

a – Sans isolation périphérique 1.0 ≤ Rf ≤ 3.0 m2.K/W

b – Avec isolation périphérique 0.0 ≤ Rf ≤ 2.0 m2.K/W0.5 ≤ D* ≤Ž 1.5 m1.0 ≤ Rn* ≤ 3.0 m2.K/W0.04 ≤ dn ≤ 0.1 m

Paramètres par défaut

Mur supérieur w ≤ 0.4 m

Symboles et unités

B’ est la dimension caractéristique du plancher définie commeétant sa surface divisée par son demi-périmètre.

w est l’épaisseur totale du mur, toutes couches comprises enm.

Rf est la résistance thermique de toute couche continue situéeau-dessus, au-dessous ou à l’intérieur du plancher ainsique celle de tout revêtement de sol, en m2.K/W (Rf inclutl’effet des ponts thermiques intémédiaires).

D est la largeur ou la profondeur de l’isolation périphériquerespectivement horizontale ou verticale, en m.

Rn est la résistance thermique de l’isolation périphérique hori-zontale ou verticale (ou du mur de soubassement) enm2.K/W.

dn est l’épaisseur de l’isolation périphérique (ou du mur desoubassement), en m.

λ est la conductivité thermique du sol, en W/(m.K).

0.0 h < 0.4 m 0.4 h < 0.8 m 0.8 h 1.2 m

m2.K/W m2.K/W m2.K/WRf Rf Rf

B’ 2.00 2.25 2.50 2.75 3.0 2.00 2.25 2.50 2.75 3.0 2.00 2.25 2.50 2.75 3.0

3 0.36 0.33 0.31 0.28 0.27 0.38 0.35 0.32 0.29 0.27 0.39 0.36 0.33 0.3 0.28

4 0.34 0.32 0.29 0.27 0.26 0.36 0.33 0.31 0.29 0.27 0.38 0.35 0.32 0.3 0.28

5 0.33 0.3 0.28 0.26 0.25 0.35 0.32 0.3 0.28 0.26 0.37 0.34 0.31 0.29 0.27

6 0.32 0.29 0.27 0.26 0.24 0.34 0.31 0.29 0.27 0.25 0.36 0.33 0.3 0.28 0.26

7 0.3 0.28 0.26 0.25 0.23 0.33 0.3 0.28 0.26 0.25 0.35 0.32 0.29 0.27 0.26

8 0.29 0.27 0.26 0.24 0.23 0.31 0.29 0.27 0.25 0.24 0.34 0.31 0.29 0.27 0.25

9 0.28 0.26 0.25 0.23 0.22 0.3 0.28 0.26 0.25 0.23 0.33 0.3 0.28 0.26 0.25

10 0.27 0.26 0.24 0.23 0.22 0.3 0.28 0.26 0.24 0.23 0.32 0.29 0.27 0.26 0.24

12 0.26 0.24 0.23 0.22 0.2 0.28 0.26 0.25 0.23 0.22 0.3 0.28 0.26 0.25 0.23

14 0.24 0.23 0.22 0.21 0.2 0.27 0.25 0.23 0.22 0.21 0.29 0.27 0.25 0.24 0.22

16 0.23 0.22 0.21 0.2 0.19 0.25 0.24 0.22 0.21 0.2 0.28 0.26 0.24 0.23 0.22

18 0.22 0.21 0.2 0.19 0.18 0.24 0.23 0.22 0.2 0.19 0.26 0.25 0.23 0.22 0.21

20 0.21 0.2 0.19 0.18 0.17 0.23 0.22 0.21 0.2 0.19 0.25 0.24 0.23 0.21 0.2

Les valeurs intermédiaires de Ue peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision

* La réglementation thermique impose une isolation du plancher sur terre pleinpar un isolant de résistance thermique minimale égale à 1.4 m2.K/W. En cas d’iso-lation périphérique, le plancher doit être isolé sur au moins 1.5 m de largeur : lesvaleurs de Ue correspondant à des configurations ne respectant pas ces exi-gences ne sont données ici qu’à titre indicatif.

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 43

Configuration 1

– Sans isolation périphérique– Sol : λ = voir tableau ci-dessous– Mur : w ≤ 0.4 m

Valeurs de Ue en W/(m2.K)

Configuration 2

– Isolation périphérique horizontale Rn : 1.0 ≤ Rn < 2.0 m2.K/Wdn : 0.04 ≤ dn ≤ 0.06 m

– Sol argile ou gravier λ = 2.0 W/(m.K)– Mur w ≤ 0.4 m

Valeurs de Ue en W/(m2.K)

argile ou limon (λ = 1.5) sable ou gravier (λ = 2.0) roche homogène (λ = 3.5)

m2.K/W m2.K/W m2.K/WRf Rf Rf

B’ 1.00 1.50 2.00 2.50 3.0 1.00 1.50 2.00 2.50 3.0 1.00 1.50 2.00 2.50 3.0

3 0.44 0.36 0.3 0.26 0.23 0.49 0.39 0.33 0.28 0.25 0.59 0.46 0.37 0.31 0.27

4 0.4 0.33 0.28 0.24 0.22 0.45 0.36 0.31 0.26 0.23 0.55 0.43 0.35 0.3 0.26

5 0.36 0.3 0.26 0.23 0.2 0.42 0.34 0.29 0.25 0.22 0.52 0.41 0.34 0.29 0.25

6 0.33 0.28 0.24 0.22 0.19 0.38 0.32 0.27 0.24 0.21 0.49 0.39 0.32 0.28 0.25

7 0.3 0.26 0.23 0.2 0.18 0.36 0.3 0.26 0.23 0.2 0.47 0.37 0.31 0.27 0.24

8 0.28 0.24 0.22 0.19 0.18 0.33 0.28 0.25 0.22 0.2 0.44 0.36 0.3 0.26 0.23

9 0.26 0.23 0.2 0.18 0.17 0.31 0.27 0.24 0.21 0.19 0.42 0.35 0.29 0.25 0.22

10 0.25 0.22 0.19 0.18 0.16 0.3 0.26 0.23 0.2 0.18 0.4 0.33 0.28 0.24 0.22

12 0.22 0.2 0.18 0.16 0.15 0.27 0.23 0.21 0.19 0.17 0.37 0.31 0.27 0.23 0.21

14 0.2 0.18 0.16 0.15 0.14 0.24 0.21 0.19 0.17 0.16 0.34 0.29 0.25 0.22 0.2

16 0.18 0.16 0.15 0.14 0.13 0.22 0.2 0.18 0.16 0.15 0.32 0.27 0.24 0.21 0.19

18 0.17 0.15 0.14 0.13 0.12 0.21 0.18 0.17 0.15 0.14 0.3 0.26 0.23 0.2 0.18

20 0.16 0.14 0.13 0.12 0.11 0.19 0.17 0.16 0.14 0.13 0.28 0.24 0.22 0.19 0.18

Les valeurs intermédiaires de U peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision

D = 0.5 m D = 1.0 m D = 1.5 m

m2.K/W m2.K/W m2.K/WRf Rf Rf

B’ 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0

3 0.87 0.61 0.46 0.37 0.31 0.78 0.56 0.43 0.35 0.3 0.71 0.52 0.41 0.34 0.29

4 0.75 0.54 0.42 0.35 0.29 0.68 0.51 0.4 0.33 0.28 0.63 0.48 0.39 0.32 0.27

5 0.66 0.49 0.39 0.33 0.28 0.6 0.46 0.38 0.32 0.27 0.56 0.44 0.36 0.31 0.26

6 0.59 0.45 0.37 0.31 0.26 0.54 0.43 0.35 0.3 0.26 0.51 0.41 0.34 0.29 0.25

7 0.54 0.41 0.34 0.29 0.25 0.49 0.39 0.33 0.28 0.25 0.47 0.38 0.32 0.28 0.24

8 0.49 0.38 0.32 0.28 0.24 0.45 0.37 0.31 0.27 0.24 0.43 0.35 0.3 0.26 0.23

9 0.45 0.36 0.3 0.26 0.23 0.42 0.34 0.29 0.26 0.23 0.4 0.33 0.29 0.25 0.22

10 0.42 0.34 0.29 0.25 0.22 0.39 0.32 0.28 0.24 0.22 0.37 0.31 0.27 0.24 0.21

12 0.37 0.3 0.26 0.23 0.2 0.35 0.29 0.25 0.22 0.2 0.33 0.28 0.25 0.22 0.2

14 0.33 0.27 0.24 0.21 0.19 0.31 0.26 0.23 0.2 0.19 0.3 0.26 0.22 0.2 0.18

16 0.3 0.25 0.22 0.19 0.18 0.28 0.24 0.21 0.19 0.17 0.27 0.23 0.21 0.19 0.17

18 0.28 0.23 0.2 0.18 0.16 0.26 0.22 0.2 0.18 0.16 0.25 0.22 0.19 0.18 0.16

20 0.26 0.21 0.19 0.17 0.16 0.24 0.21 0.18 0.17 0.15 0.23 0.2 0.18 0.16 0.15

Les valeurs intermédiaires de U peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision

Réglementation Thermique 2000

44 Règles Th-U

Configuration 3– Isolation périphérique horizontale Rn : 2.0 ≤ Rn < 3.0 m2.K/W

dn : 0.06 ≤ dn ≤ 0.08 m– Sol argile ou gravier λ = 2.0 W/(m.K)– Mur w ≤ 0.4 m

Valeurs de Ue en W/(m2.K)

Configuration 4

– Isolation périphérique verticale Rn : 1.0 Rn < 1.5 m2.K/Wdn : 0.04 dn 0.06 m

– Sol argile ou gravier λ = 2.0 W/(m.K)– Mur w ≤ 0.4 m

Valeurs de Ue en W/(m2.K)

D = 0.5 m D = 1.0 m D = 1.5 m

m2.K/W m2.K/W m2.K/WRf Rf Rf

B’ 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0

3 0.86 0.59 0.45 0.36 0.31 0.74 0.54 0.41 0.34 0.29 0.67 0.49 0.38 0.32 0.27

4 0.74 0.53 0.42 0.34 0.29 0.65 0.49 0.39 0.32 0.28 0.59 0.46 0.37 0.31 0.26

5 0.65 0.48 0.39 0.32 0.27 0.58 0.45 0.37 0.31 0.26 0.53 0.42 0.35 0.29 0.25

6 0.58 0.44 0.36 0.3 0.26 0.52 0.42 0.34 0.29 0.25 0.49 0.39 0.33 0.28 0.25

7 0.53 0.41 0.34 0.29 0.25 0.48 0.38 0.32 0.28 0.24 0.45 0.37 0.31 0.27 0.24

8 0.48 0.38 0.32 0.27 0.24 0.44 0.36 0.3 0.26 0.23 0.41 0.34 0.29 0.26 0.23

9 0.45 0.36 0.3 0.26 0.23 0.41 0.34 0.29 0.25 0.22 0.38 0.32 0.28 0.24 0.22

10 0.42 0.33 0.28 0.25 0.22 0.38 0.32 0.27 0.24 0.21 0.36 0.3 0.26 0.23 0.21

12 0.37 0.3 0.26 0.23 0.2 0.34 0.28 0.25 0.22 0.2 0.32 0.27 0.24 0.21 0.19

14 0.33 0.27 0.23 0.21 0.19 0.31 0.26 0.23 0.2 0.18 0.29 0.25 0.22 0.2 0.18

16 0.3 0.25 0.22 0.19 0.17 0.28 0.24 0.21 0.19 0.17 0.26 0.23 0.2 0.18 0.17

18 0.27 0.23 0.2 0.18 0.16 0.26 0.22 0.19 0.18 0.16 0.24 0.21 0.19 0.17 0.16

20 0.25 0.21 0.19 0.17 0.15 0.24 0.2 0.18 0.17 0.15 0.23 0.2 0.18 0.16 0.15

Les valeurs intermédiaires de U peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision

D = 0.5 m D = 1.0 m D = 1.5 m

m2.K/W m2.K/W m2.K/WRf Rf Rf

B’ 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0

3 0.81 0.58 0.44 0.36 0.31 0.72 0.53 0.41 0.34 0.29 0.66 0.5 0.39 0.32 0.28

4 0.7 0.52 0.41 0.34 0.29 0.63 0.49 0.39 0.32 0.28 0.59 0.46 0.37 0.31 0.27

5 0.62 0.48 0.38 0.32 0.27 0.57 0.45 0.37 0.31 0.26 0.53 0.43 0.35 0.3 0.26

6 0.56 0.44 0.36 0.3 0.26 0.51 0.41 0.34 0.29 0.25 0.49 0.39 0.33 0.28 0.25

7 0.51 0.4 0.34 0.29 0.25 0.47 0.38 0.32 0.28 0.24 0.45 0.37 0.31 0.27 0.24

8 0.47 0.37 0.32 0.27 0.24 0.43 0.36 0.3 0.26 0.23 0.41 0.34 0.29 0.26 0.23

9 0.43 0.35 0.3 0.26 0.23 0.4 0.33 0.29 0.25 0.22 0.38 0.32 0.28 0.25 0.22

10 0.4 0.33 0.28 0.25 0.22 0.37 0.31 0.27 0.24 0.21 0.36 0.3 0.26 0.23 0.21

12 0.36 0.29 0.25 0.22 0.2 0.33 0.28 0.25 0.22 0.2 0.32 0.27 0.24 0.21 0.19

14 0.32 0.27 0.23 0.21 0.19 0.3 0.26 0.23 0.2 0.18 0.29 0.25 0.22 0.2 0.18

16 0.29 0.24 0.21 0.19 0.17 0.27 0.24 0.21 0.19 0.17 0.26 0.23 0.2 0.18 0.17

18 0.27 0.23 0.2 0.18 0.16 0.25 0.22 0.19 0.18 0.16 0.24 0.21 0.19 0.17 0.16

20 0.25 0.21 0.19 0.17 0.15 0.23 0.2 0.18 0.17 0.15 0.23 0.2 0.18 0.16 0.15

Les valeurs intermédiaires de U peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 45

Configuration 5

– Isolation périphérique verticale Rn : 1.5 ≤ Rn ≤ 2.0 m2.K/Wdn : 0.04 ≤ dn ≤ 0.08 m

– Sol argile ou gravier λ = 2.0 W/(m.K)– Mur w ≤ 0.4 m

Valeurs de Ue en W/(m2.K)

Configuration 6

– Isolation périphérique verticale Rn : 2.0 < Rn ≤ 3.0 m2.K/Wdn : 0.06 ≤ dn ≤ 0.08 m

– Sol argile ou gravier λ = 2.0 W/(m.K)– Mur w ≤ 0.4 m

Valeurs de Ue en W/(m2.K)

D = 0.5 m D = 1.0 m D = 1.5 m

m2.K/W m2.K/W m2.K/WRf Rf Rf

B’ 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0

3 0.78 0.56 0.43 0.35 0.3 0.66 0.49 0.39 0.32 0.28 0.6 0.45 0.36 0.3 0.26

4 0.68 0.51 0.4 0.33 0.28 0.59 0.46 0.37 0.31 0.27 0.55 0.43 0.35 0.29 0.25

5 0.6 0.46 0.38 0.32 0.27 0.53 0.43 0.35 0.3 0.26 0.5 0.4 0.33 0.28 0.25

6 0.54 0.43 0.35 0.3 0.26 0.49 0.39 0.33 0.28 0.25 0.45 0.37 0.32 0.27 0.24

7 0.49 0.39 0.33 0.28 0.25 0.45 0.37 0.31 0.27 0.24 0.42 0.35 0.3 0.26 0.23

8 0.45 0.37 0.31 0.27 0.24 0.41 0.34 0.29 0.26 0.23 0.39 0.33 0.28 0.25 0.22

9 0.42 0.34 0.29 0.26 0.23 0.38 0.32 0.28 0.25 0.22 0.36 0.31 0.27 0.24 0.21

10 0.39 0.32 0.28 0.24 0.22 0.36 0.3 0.26 0.23 0.21 0.34 0.29 0.26 0.23 0.2

12 0.35 0.29 0.25 0.22 0.2 0.32 0.27 0.24 0.21 0.19 0.3 0.26 0.23 0.21 0.19

14 0.31 0.26 0.23 0.21 0.19 0.29 0.25 0.22 0.2 0.18 0.27 0.24 0.21 0.19 0.18

16 0.28 0.24 0.21 0.19 0.17 0.26 0.23 0.2 0.18 0.17 0.25 0.22 0.2 0.18 0.17

18 0.26 0.22 0.2 0.18 0.16 0.24 0.21 0.19 0.17 0.16 0.23 0.21 0.19 0.17 0.16

20 0.24 0.21 0.18 0.17 0.15 0.23 0.2 0.18 0.16 0.15 0.22 0.19 0.17 0.16 0.15

Les valeurs intermédiaires de U peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision

D = 0.5 m D = 1.0 m D = 1.5 m

m2.K/W m2.K/W m2.K/WRf Rf Rf

B’ 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0

3 0.76 0.55 0.42 0.34 0.29 0.63 0.47 0.37 0.31 0.27 0.56 0.42 0.34 0.28 0.25

4 0.66 0.5 0.4 0.33 0.28 0.57 0.44 0.36 0.3 0.26 0.51 0.41 0.33 0.28 0.24

5 0.59 0.46 0.37 0.31 0.27 0.51 0.41 0.34 0.29 0.25 0.47 0.38 0.32 0.27 0.24

6 0.53 0.42 0.35 0.3 0.26 0.47 0.38 0.32 0.28 0.24 0.43 0.36 0.31 0.26 0.23

7 0.48 0.39 0.33 0.28 0.24 0.43 0.36 0.3 0.26 0.23 0.4 0.34 0.29 0.25 0.22

8 0.45 0.36 0.31 0.27 0.23 0.4 0.33 0.29 0.25 0.22 0.37 0.32 0.28 0.24 0.22

9 0.41 0.34 0.29 0.25 0.22 0.37 0.31 0.27 0.24 0.22 0.35 0.3 0.26 0.23 0.21

10 0.39 0.32 0.27 0.24 0.21 0.35 0.3 0.26 0.23 0.21 0.33 0.28 0.25 0.22 0.2

12 0.34 0.29 0.25 0.22 0.2 0.31 0.27 0.24 0.21 0.19 0.29 0.26 0.23 0.21 0.19

14 0.31 0.26 0.23 0.2 0.18 0.28 0.24 0.22 0.2 0.18 0.27 0.23 0.21 0.19 0.17

16 0.28 0.24 0.21 0.19 0.17 0.26 0.23 0.2 0.18 0.17 0.24 0.22 0.19 0.18 0.16

18 0.26 0.22 0.2 0.18 0.16 0.24 0.21 0.19 0.17 0.16 0.22 0.2 0.18 0.17 0.15

20 0.24 0.21 0.18 0.17 0.15 0.22 0.19 0.18 0.16 0.15 0.21 0.19 0.17 0.16 0.15

Les valeurs intermédiaires de U peuvent être obtenues par interpolation linéaire avec suffisamment de précision

Réglementation Thermique 2000

46 Règles Th-U

3.8Autres parois (R)

3.81 Eléments à base de plâtre pour cloisons et contre-murs

3.811 – Carreaux pleins à enduire

3.812 – Plaques de plâtre à parements de carton

Masse volumique : 800 à 900 kg/m3

3.813 – Carreaux pleins à parements lisses

Masse volumique : 900 à 1 000 kg/m3

3.814 – Carreaux et grands éléments alvéolés

Masse volumique : 900 à 1 000 kg/m3

Pourcentage de vides : 20 à 35 % en une rangée d’alvéoles.

3.82 Panneaux de particules de boisextrudé

La rangée d’alvéoles est parallèle aux faces du panneau.

3.83 Remplissage d’une lame d’air avec un matériau en vrac

Les procédés de remplissage de lames d’air continues verti-cales relèvent de la procédure de l’Avis Technique.

3.84 Etalement sur un plancher haut d’un matériau en vrac

Sont visées ici les utilisations des matériaux en vrac sur lesplanchers hauts sous combles perdus. Lorsque les matériauxrelèvent pour cette utilisation de la procédure de l’Avis Tech-nique, on se reportera à ces Avis et aux « Règles générales demise en œuvre des procédés et produits d’isolation thermiquerapportée sur planchers de greniers et combles perdus faisantl’objet d’un Avis Technique » en ce qui concerne la mise enœuvre et les limites d’emploi.

Les matériaux sont déposés sur les planchers par déversementmanuel ou par soufflage à la machine. On donne pour chacunede ces mises en œuvre :– pour les planchers plats, la résistance thermique (R) de la

couche déposée,– pour les planchers à solives industrialisées, la résistance

thermique (R) de l’ensemble couche déposée-ossature (àl’exclusion de la sous-face).

Pour les matériaux déversés manuellement, la résistance ther-mique est exprimée en fonction de l’épaisseur de la couchedéposée ; on donne également, à titre indicatif en absence despécification précise concernant la masse volumique du maté-riau, la masse (m) déposée par m2 de plancher.

Pour les matériaux déposés par soufflage à la machine, larésistance thermique est exprimée en fonction du poidsdéposé par m2 de plancher, surface des solives incluseslorsque le plancher en comporte ; on donne à titre indicatif l’é-paisseur (e) en cm de la couche déposée, celle-ci ne pouvantpas en règle générale être contrôlée, ce procédé étant le plussouvent utilisé en combles inaccessibles et l’épaisseur n’étant

Résistance thermique (R) en m2.K/W

Epaisseur des carreaux en cm 5 7

De mâcheferMasse volumique : 1 000 à 1 400 kg/m3 0,11 0,15

De pouzzolaneMasse volumique : 1 200 à 1 300 kg/m3 012 0,17

Coupes des panneaux alvéolés, Epaisseur Rcôtes en cm en cm

3 0,16

3,5 0,18

5 0,23

7 0,31

Résistance thermique (R) en m2.K/W

Résistance thermique (R) en m2.K/W

Epaisseur des plaques en cm 1,0 1,25 et 1,5

0,04 0,05

Résistance thermique (R) en m2.K/W

Epaisseur des éléments en cm 6 7

0,20 0,22

Résistance thermique (R) en m2.K/W

Epaisseur des carreaux en cm 5 6 (*) 7 (*) 10 (*)

0,14 0,17 0,20 0,29

(*) Ces carreaux sont conformes à la norme NF P 72-301

φφ 1.6 2.5

3.0

φφ 2.1 3.2

3.5

φφ 3.0

4.7

5.0

φφ 4.8

6.4

7.0

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 47

obtenue qu’après stabilisation, la plupart de ces produits setassant dans le temps.

La masse volumique en œuvre peut avoir une valeur différentesuivant que le matériau est déversé manuellement ou soufflé àla machine ; c’est le cas des fibres de cellulose.

Priment sur les valeurs ci-après :– les valeurs indiquées dans l’Avis Technique du procédé et

les valeurs certifiées ACERMI, à condition que les caracté-ristiques en œuvre soient conformes aux spécificationsrequises dans l’Avis Technique ou le certificat du produitconcerné selon le cas.

3.841 – Déversement manuel sur plancher plat

3.842 – Soufflage à la machine sur plancher plat

Résistance thermique (R) en m2.K/W

Epaisseur moyenne de la couche déposée en cm 5 7,5 10 12,5 15 17,5 20

Copeaux de mousse de polychlorure de vinyle : 1,1 1,7 2,3 2,8 3,4 4,0 4,5masse volumique en œuvre : 30 à 50 kg/m3 (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8)

Fibres de cellulose (1) : 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0masse volumique en œuvre : 50 à 70 kg/m3 (3) (4,5) (6) (7,5) (9) (10,5) (12)

granulométrie 3/8 : 0,7 1,1 1,4 1,8 2,1 2,5 2,9masse volumique en œuvre : 145 à 175 kg/m3 (8) (12) (16) (20) (24) (28) (32)

Granulats de granulométrie 8/16 : – 1,1 1,4 1,8 2,1 2,5 2,9verre expansé masse volumique en œuvre : 125 à 155 kg/m3 – (10,5) (14) (17,5) (21) (24,5) (28)

granulométrie 16/25 : – 0,8 1,1 1,4 1,7 1,9 2,2masse volumique en œuvre : 115 à 145 kg/m3 – (10) (13) (16) (19,5) (23) (26)

Vermiculite : granulométries inférieures à 4 0,7 1,1 1,5 1,9 2,2 2,6 3,0masse volumique en œuvre : 90 à 130 kg/m3 (5,5) (8) (11) (14) (16,5) (19) (22)

(1) L’utilisation de ce matériau est visée par la procédure de l’Avis Technique.

Les chiffres indiqués entre parenthèses donnent la masse moyenne déposée par m2 de plancher. Exprimée en kg/m2.

Résistance thermique (R) en m2.K/W

Masse moyenne déposée en kg par m2 de plancher 2 3 4 5 6 7 8

– Copeaux de mousse de polychlorure de vinyle masse volumique en œuvre 1,1 1,7 2,3 2,8 3,4 4,0 4,5

– Fibres de cellulose (1) des 3 matériaux : 30 à 50 kg (6) (7,5) (10) (12,5) (15) (15,5) (20) – Laine de laitier ou de roche par m3

Masse moyenne déposée en kg par m2 de plancher 7,5 10 12,5 15 17,5 20 22,5

granulométrie 3/8 : 0,7 0,9 1,1 1,3 1,6 1,8 2,0 masse volumique en œuvre : 145 à 175 kg/m3 (5) (6) (8) (9) (11) (13) (14)

Granulats de granulométrie 8/16 : – 1,0 1,3 1,5 1,8 2,0 2,3 verre expansé masse volumique en œuvre : 125 à 155 kg/m3 – (7) (9) (11) (12) (14) (16)

granulométrie 16/25 : – 0,9 1,1 1,3 1,5 1,7 1,9 masse volumique en œuvre : 115 à 145 kg/m3 – (8) (10) (12) (13) (15) (17)

Vermiculite : granulométries inférieures à 4 1,0 1,4 1,7 2,0 2,4 2,7 3,0 masse volumique en œuvre : 90 à 130 kg/m3 (7) (9) (11) (14) (16) (18) (20)

(1) L’utilisation de ce matériau est visée par la procédure de l’Avis Technique.

Les chiffres indiqués entre parenthèses donnent l’épaisseur, en cm, obtenue après stabilisation, l’épaisseur à l’application étant approximativement égale à 1,2fois l’épaisseur à la stabilisation.

}

Réglementation Thermique 2000

48 Règles Th-U

3.843 – Déversement manuel sur plancher à solives

3.844 – Soufflage à la machine sur plancher à solives

Résistance thermique (R) en m2.K/W

Epaisseur moyenne de la couche déposée en cm 5 7,5 10 12,5 15 17,5 20

Copeaux de mousse de polychlorure de vinyle : 1,0 1,4 1,8 2,3 2,7 3,1 3,6 masse volumique en œuvre : 30 à 50 kg/m3 (1,8) (2,6) (3,4) (4,3) (5,1) (6,0) (6,8)

Fibres de cellulose (1) : 0,9 1,3 1,7 2,1 2,5 2,8 3,2 masse volumique en œuvre : 50 à 70 kg/m3 (2,5) (3,8) (5,1) (6,4) (7,7) (8,9) (10)

granulométrie 3/8 : 0,7 1,0 1,3 1,6 1,9 2,2 2,5masse volumique en œuvre : 145 à 175 kg/m3 (7) (10,5) (14) (17) (20,5) (24) (27,5)

Granulats de granulométrie 8/16 : – 1,0 1,3 1,6 1,9 2,2 2,5verre expansé masse volumique en œuvre : 125 à 155 kg/m3 – (9) (12) (15) (18) (21) (24)

granulométrie 16/25 : – 0,8 1,0 1,3 1,6 1,8 2,1masse volumique en œuvre : 115 à 145 kg/m3 – (8,5) (11) (14) (16,5) (19,5) (22,5)

Vermiculite : granulométries inférieures à 4 0,7 1,0 1,3 1,6 2,0 2,3 2,6masse volumique en œuvre : 90 à 130 kg/m3 (4,5) (7) (9,5) (11,5) (14) (16,5) (18,5)

(1) L’utilisation de ce matériau est visée par la procédure de l’Avis Technique.

Les chiffres indiqués entre parenthèses donnent la masse moyenne déposée par m2 de plancher, exprimée en kg/m2.

Résistance thermique (R) en m2.K/W

Masse moyenne déposée en kg par m2 de plancher, surface des solives incluses 2 3 4 5 6 7 8

– Copeaux de mousse de polychlorure de vinyle masse volumique en œuvre 1,1 1,6 2,1 2,6 1,1 3,6 4,0

– Fibres de cellulose (1) des 3 matériaux : 30 à 50 kg (6) (8,5) (11,5) (14,5) (17,5) (20) (23) – Laine de laitier ou de roche par m3

Masse moyenne déposée en kg par m2 de plancher, surface des solives incluses 7,5 10 12,5 15 17,5 20 22,5

granulométrie 3/8 : 0,8 1,0 1,2 1,4 1,7 1,9 2,1masse volumique en œuvre : 145 à 175 kg/m3 (5,5) (7,5) (9) (11) (13) (14,5) (16,5)

Granulats de granulométrie 8/16 : 0,8 1,1 1,4 1,6 1,9 2,2 2,4verre expansé masse volumique en œuvre : 125 à 155 kg/m3 (6,5) (8,5) (10,5) (12,5) (14,5) (17) (19)

granulométrie 16/25 : 0,7 0,9 1,1 1,3 1,5 1,7 1,9masse volumique en œuvre : 115 à 145 kg/m3 (7) (9) (11,5) (13,5) (16) (18) (20,5)

Vermiculite : granulométries inférieures à 4 1,0 1,4 1,7 2,0 2,4 2,7 3,0masse volumique en œuvre : 90 à 130 kg/m3 (8) (10,5) (113,5) (16) (18,5) (21,5) (24)

(1) L’utilisation de ce matériau est visée par la procédure de l’Avis Technique.

Les chiffres indiqués entre parenthèses donnent l’épaisseur, en cm, obtenue après stabilisation, l’épaisseur à l’application étant approximativement égale à 1,2fois l’épaisseur à la stabilisation.

}

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 49

3.85 Matériaux projetés

3.851 – Laines minérales avec liant synthétique ouhydraulique appliquées suivant les spécifications duDTU 27.1 (NF P 15-201-1).

Ces matériaux sont projetés avec un liant synthétique ouhydraulique.

Sont visées ici les projections en sous face de plancher bas surpassage ouvert ou sur locaux ventilés et celles sous bardagerapporté. Selon les emplois et les produits, certains procédéspeuvent faire l’objet d’un Avis Technique.

3.852 – Billes de polystyrène expansé, avec ou sansvermiculite exfoliée, avec liant synthétique ou hydrau-lique

Ces applications relèvent toutes de la procédure de l’AvisTechnique qui précise au cas par cas les résistances ther-miques.

3.853 – Mousse synthétique (polyuréthanne, phéno-lique, urée-formol…) projetée, injectée ou déposée

L’ensemble de ces procédés relève de la procédure de l’AvisTechnique.

Celui-ci précise au cas par cas les résistances thermiquesobtenues en fonction des conditions d’application et en œuvre(vieillissement, transferts gazeux, retrait éventuel, taux d’humi-dité…).

3.86 Panneaux fibragglo

Panneaux de fibres de bois agglomérées avec un liant hydrau-lique définis conformément à la norme NF B 56-010.

Les résistances thermiques données ci-dessous correspon-dent aux fabrications courantes, dont la masse volumique varieavec l’épaisseur des plaques. En cas de non correspondanceentre la masse volumique et l’épaisseur, on calculera la résis-tance thermique à partir de la conductivité thermique utiledonnée au fascicule « Matériaux », pour la masse volumiqueconsidérée.

Ces projections présentent en surface un aspect irrégulier. Lesrésistances thermiques exprimées en m2.K/W et indiquéesdans le tableau qui suit, sont données en fonction de l’épais-seur moyenne mesurée (em) avec une pige munie d’un disquede 100 cm2 (diamètre 11,3 cm) appliqués sans pression. Cetteméthode permet de déterminer l’épaisseur correspondant auxaspérités les plus fortes. Les différences de niveau entre lespoints rapprochés les plus hauts et les plus bas étant de l’ordrede 1 cm, l’épaisseur moyenne réelle (er) est inférieure de 5 mmà celle mesurée par la méthode du disque.

3.9Ponts thermiques intégrés courants (ψψ, χχ)

Les ponts thermiques intégrés dégradent l’isolation des paroisopaques, et par conséquent ils doivent être pris en comptepour le calcul du coefficient de transmission surfacique Up (voirformule 15).

Ce chapitre contient des valeurs par défaut des coefficientslinéiques (ψ) et ponctuels (χ) de ponts thermiques intégréscourants présents dans quelques parois opaques courantes.

Ces valeurs par défaut sont majorées par rapport aux valeursqu’on peut obtenir par un calcul précis et ne doivent être uti-lisées qu’en absence :– de valeurs données dans les documents d’Avis Technique– de valeurs calculées conformément au fascicule « Ponts

thermiques ».

Les ponts thermiques intégrés non visés par ce chapitre, peu-vent être déterminés, soit d’après les Avis Techniques envigueur, soit par calcul conformément au fascicule « Ponts ther-miques ».

Résistance thermique (R) en m2.K/W

Epaisseur moyenne mesurée de la projection em (mm) 30 40 50 60 70 80 90 100

Epaisseur moyenne réelle de la projection er (mm) 25 35 45 55 65 75 85 95

Masse volumique en œuvre :140 à 200 kg/m3 0,55 0,75 1,00 1,20 1,45 – – –

Laine de laitier ou de roche Masse volumique en œuvre :avec liant hydraulique 200 à 300 kg/m3 0,50 0,70 0,90 1,10 1,30 – – –

Masse volumique en œuvre :300 à 500 kg/m3 0,35 0,50 0,65 0,80 – – – –

Résistance thermique (R) en m2.K/W

Masse volumique 450du fibragglo à 350 à 450 250 à 350

en kg/m3 550

Epaisseur des plaques en cm 1,5 2,0 20,5 3,0 3,5 4,0 5,0 7,5 10,0

0,10 0,17 0,21 0,25 0,29 0,40 0,50 0,75 1,00

Réglementation Thermique 2000

50 Règles Th-U

3.91 Ponts thermiques intégrés courantsprésents dans les systèmes de doublage intérieur des murs

Pont thermique intégrés Altération de l’isolant ψ χW/(m.K) W/K

0.005 –

– 0.04

0.14 –

0.05 –

0.07 –

0.03 –

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 51

3.92 Ponts thermiques intégrés courantsprésents dans les parois légères à ossature bois

Pont thermique intégrés Altération de l’isolant ψ χW/(m.K) W/K

0.005 –

– 0.01

0.04 –

0.01 –

0.02 –

3.93 Ponts thermiques intégrés courantsprésents dans les bardages métalliques double peau

Réglementation Thermique 2000

52 Règles Th-U

Pont thermique intégrés Altération de l’isolant ψ χW/(m.K) W/K

0.3 –

– 0.03

– 0,06

– 0.02

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U i

Chapitre I. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11.1 Références normatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11.2 Définitions, symboles et indices . . . . . . . . . . . . . . 1

Chapitre II. Méthodes de calcul des ponts thermiques 32.1 Définition du pont thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . 32.2 Types de ponts thermiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32.3 Procédure de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Chapitre III. Valeurs par défaut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6a Liaisons courantes avec un plancher bas . . . . . . . 7b Liaisons courantes avec un plancher

intermédiaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44c Liaisons courantes avec un plancher haut . . . . . . 53d Liaisons courantes entre parois verticales . . . . . . 68e Liaisons courantes entre menuiserie et parois

opaques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75

S O M M A I R E

Fascicule 5/5PONTS THERMIQUES

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 1

Ce fascicule décrit les principes de la méthode de calcul desponts thermiques et contient des valeurs par défaut, calculéesconformément aux normes correspondantes citées au § 1.1.

Les coefficients linéiques et ponctuels des ponts thermiquesdéterminés selon ce fascicule peuvent servir au calcul de Ubât(coefficient moyen des déperditions par les parois et les baiesdu bâtiment) tel que définit dans le fascicule « CoefficientUbât ».

Les déperditions à travers les ponts thermiques linéaires secalculent en pondérant les coefficients linéiques par leurslinéaires correspondants déterminés à partir des dimensionsintérieures des locaux.

Les déperditions à travers les ponts thermiques ponctuels secalculent en pondérant les coefficients ponctuels par leursnombres respectifs.

De plus amples informations concernant la prise en comptedes ponts thermiques sont données dans le fascicule « Coëffi-cient Ubat » des règles Th-U.

1.1Références normatives

Certaines de ces normes n’étant toujours pas publiées. La der-nière version correspondante s’applique.

NF EN ISO 10211-1 Ponts thermiques dans le bâtiment – Fluxde chaleur et températures superficielles– partie 1 : méthode générale de calcul.

pr EN ISO 10211-2 Ponts thermiques dans le bâtiment – Fluxde chaleur et températures superficielles– partie 2 : Ponts thermiques linéaires.

NF EN ISO 13370 Performance thermique des bâtiments –transfert de chaleur par le sol – méthodesde calcul.

NF EN ISO 6946 Composants et parois de bâtiments –Résistance thermique et coefficient detransmission thermique – Méthode decalcul.

1.2Définitions, symboles et indices

a – Définitions

Les définitions suivantes s’appliquent :

– Flux thermique φ en W : Quantité de chaleur transmise à (oufournie) par un système, divisée par le temps.

– Densité surfacique (ou linéique) du flux thermique ϕ, en W/m2

(ou W/m) : Flux thermique par unité de surface (ou par unitéde longueur).

– Plancher bas : paroi horizontale donnant sur un local chaufféuniquement sur sa face supérieure.

– Plancher intermédiaire : Paroi horizontale donnant, sur sesfaces inférieure et supérieure, sur des locaux chauffés.

– Plancher haut : Paroi horizontale donnant sur un localchauffé uniquement sur sa face inférieure.

– Local chauffé : Local dont la température normale en périoded’occupation est supérieure à 12 °C.

– Liaisons périphériques : Liaisons situées au pourtour d’unplancher donné.

– Liaisons intermédiaires : Liaisons situées à l’intérieur dupourtour d’un plancher donné.

– Coefficient linéique ψ : Coefficient qui exprime les déperdi-tions dues à un pont thermique linéaire en W par K, parmètre linéaire.

– Coefficient ponctuel χ : Coefficient qui exprime les déperdi-tions dues à un pont thermique ponctuel en W par K.

– Isolation par l’intérieur : Isolation par une couche isolanteappliquée du côté intérieur sur une paroi verticale de l’enve-loppe.

– Isolation par l’extérieur : Isolation par une couche isolanteappliquée du côté extérieur sur une paroi verticale de l’en-veloppe.

– Isolation répartie : Isolation assurée exclusivement par l’é-paisseur de la partie porteuse de la paroi (ex : blocs à per-forations verticales en terre cuite, blocs en béton cellulaire).

– Conductivité thermique équivalente : Rapport de la résis-tance thermique d’une paroi sur son épaisseur, en W/(m.K)

Chapitre IIntroduction

Réglementation Thermique 2000

2 Règles Th-U

– Maçonnerie courante : Maçonnerie couramment utilisée (àbase de béton ou de terre cuite) de conductivité thermiqueéquivalente λe ≥ 0.7 W/(m.K)

– Maçonnerie isolante type a : Maçonnerie à isolation répartiede conductivité thermique équivalente λe ≤ 0.2 W/(m.K)

– Maçonnerie isolante type b : Maçonnerie à isolation répartiede conductivité thermique équivalente 0.2 < λe < 0.4 W/(m.K)

– Plancher en béton plein : Dalle de béton ou plancher préfa-briquée en béton plein avec prédalle.

b – Symboles

c – Indices

Symbole Grandeur Unité

φ Flux thermique total à travers un système donné W

ϕ Flux thermique par unité de longueur W/m

U Coefficient de transmission surfacique W/(m2.K)

ψ Coefficient de transmission linéique W/(m.K)

χ Coefficient de transmission ponctuel W/K

T Température K

∆T Différence de température entre deux ambiances K

Rsi Résistance thermique superficielle intérieure m2.K/W

Rse Résistance thermique superficielle extérieure m2.K/W

λ Conductivité thermique W/(m.K)

A Surface m2

L Longueur ou largeur m

e Epaisseur m

h Hauteur m

Profondeur du sol extérieur par rapport au nu supérieur du plancher, compté négativement z lorsque le plancher est plus bas que le sol m

et positivement dans le cas contraire

Résistance thermique de la correction Rc isolante insérée entre le plancher sur terre m2.K/W

plein et le mur

RscRésistance thermique de la couche d’isolant

sous chape flottante m2.K/W

Recouvrement de l’isolation sous plancher par l’isolation du mur, compté positivement d vers le haut à partir de la face inférieure m

de l’isolant sous plancher

rp Retombée de poutre m

Largeur de la feuillure ou distance entre lf le fond de feuillure et le bord du tableau cm

Largeur de la surface de contact entre lp le dormant de menuiserie et un refend cm

traversant

TC Terre Cuite

BC Béton Cellulaire

2D Deux dimensions

3D Trois dimensions

1D Monodimentionnel

i Intérieur

e Extérieur

p Plancher

m Mur

r Refend

c chaînage

po Poutre

f Feuillure

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 3

2.1Définition du pont thermique

Un pont thermique est une partie de l’enveloppe du bâtimentoù la résistance thermique, par ailleurs uniforme, est modifiéede façon sensible par :

a – la pénétration totale ou partielle de l’enveloppe du bâtimentpar des matériaux ayant une conductivité thermique diffé-rente comme par exemple les systèmes d’attaches métal-liques qui traversent une couche isolante.

Et/ou

b – un changement local de l’épaisseur des matériaux de laparoi ce qui revient à changer localement la résistance ther-mique.

Et/ou

c – une différence entre les surfaces intérieure et extérieure,comme il s’en produit aux liaisons entre parois.

Les ponts thermiques entraînent des déperditions supplémen-taires qui peuvent dépasser, pour certains bâtiments, 40 % desdéperditions thermiques totales à travers l’enveloppe.

Un autre effet néfaste des ponts thermiques, souvent négligé,est le risque de condensation superficielle côté intérieur dansle cas où il y a abaissement des températures superficielles àl’endroit du pont thermique.

La norme NF EN ISO 10211-1 décrit la méthode de calcul desponts thermiques et des températures superficielles inté-rieures.

2.2Types de ponts thermiques

Il existe principalement deux types de ponts thermiques :

1 – les ponts thermiques linéaires ou 2D caractérisés par uncoefficient linéique ψ exprimé en W/(m.K) (exemple : liaisonen partie courante entre un plancher et un mur extérieur).La déperdition en W/K à travers un pont thermique linéairese calcule en multipliant le coefficient linéique par sonlinéaire exprimé en mètre.

2 – les ponts thermiques ponctuels ou 3D caractérisés par uncoefficient ponctuel χ exprimé en W/K (exemple : liaisonentre un plancher et deux murs perpendiculaires defaçade).Le coefficient ponctuel exprime la déperdition en W/K à tra-vers le pont thermique en question.

2.3Procédure de calcul

On se limite ici à une description succincte de la méthode decalcul numérique des coefficients de déperdition des pontsthermiques. Pour plus de détail se référer aux normes citées au§ 1.1.

Le calcul d’un pont thermique conformément aux normeseuropéennes nécessite l’utilisation de méthodes à résolutionnumérique comme les méthodes aux éléments finis ou auxdifférences finies.

Les programmes de calcul doivent être vérifiés conformémentà l’annexe A de l’EN ISO 10211-1.

A – La modélisation de la géométrie

La modélisation du bâtiment dans son intégralité par un seulmodèle est une opération lourde et coûteuse à la fois d’où l’idéede le diviser en plusieurs parties à l’aide de plans de coupeappropriés de telle manière qu’aucune différence n’existe entrele résultat du calcul sur les parties séparées du bâtiment et lebâtiment traité dans son ensemble.

Le modèle géométrique doit comprendre, en plus du pont ther-mique, son environnement proche comme les parties de parois

Vue en plan

Chapitre II Méthodes de calcul des ponts thermiques

Réglementation Thermique 2000

4 Règles Th-U

voisines, limitées par des plans de coupe situés à l’abri desperturbations causées par le pont thermique.

La règle à suivre pour le choix des plans de coupe, est détailléedans la norme NF EN ISO 10211-1.

B – Le maillage

Le modèle géométrique doit être discrétisé en petits élémentsou mailles dont la densité doit être d’autant plus forte qu’ons’approche du centre du pont thermique où la perturbation deslignes de flux est maximale. Dans cette zone et pour les détailsconstructifs du gros œuvre comme les liaisons entre parois dubâtiment, la dimension de la maille ne doit pas dépasser25 mm.

De plus amples informations, concernant les règles d’applica-tion d’un maillage correct, sont données dans la norme NF ENISO 10211-1.

C – Les caractéristiques thermiques des matériaux

Cette étape consiste à attribuer des caractéristiques ther-miques de matériaux à des ensembles de mailles ou d’élé-ments du modèle. Ces caractéristiques doivent être obtenuesd’après le fascicule « matériaux » des Règles Th-U.

D – Les conditions aux limites

Les conditions aux limites sont de trois types :

a – Conditions aux limites de températureb – Conditions aux limites de fluxc – Conditions aux limites d’ambiance

BétonIsolant

Zone centraleMaille maximale 25X 52 mm

Plans de coupe

≥ 1 m

modèle géométrique

≥ 1 m

Généralement les conditions aux limites les plus utilisées pourle calcul des ponts thermiques sont de type b et c et consistentà imposer une condition adiabatique (flux de chaleur nul) auxplans de coupe, et des températures d’ambiances Ti, Te avecdes résistances superficielles Rsi, Rse sur les surfacesexposées aux ambiances, chaude et froide.

Le fascicule « Coefficient Ubât » précise les valeurs des tempé-ratures et des résistances superficielles à utiliser.

E – Le calcul numérique et l’exploitation des résultats

Une fois les étapes A, B, C, D accomplies, le calcul numériquepeut être déclenché. Le résultat est généralement le flux dechaleur global relatif au modèle composé du (ou des) pont(s)thermique(s) et des parois voisines délimitées par les plans decoupe (voir exemples I et II).

Exemple I :

cas d’une liaison d’angle entre le plancher d’un local et deuxmurs perpendiculaires donnant sur l’extérieur, le modèlegéométrique 3D contient :– trois parois délimitées par trois plans de coupe (P1, P2 et P3)– trois ponts linéaires situés à la jonction des parois (ψ1, ψ2 et

ψ3)– un pont thermique ponctuel situé à la jonction des trois

parois (χ).

Exemple I : modèle géométrique 3D

Exemple II :

cas d’une liaison d’angle de deux murs perpendiculaires d’unlocal, donnant sur l’extérieur, le modèle géométrique 2Dcontient :– deux murs délimités par deux plans de coupe (P2 et P3)

P1

P2 P3

ψ 1

ψ 2 ψ 3

U1

U3 U2χ

Ti

Te

Rsi Rse

adiabatique

adiabatique

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 5

– un pont thermique linéaire situé à la jonction des deux murs(ψ1).

Exemple II : modèle géométrique 2D

Le principe de calcul d’un pont thermique donné consiste àcalculer le flux thermique qui lui est associé comme étant ladifférence entre le flux total φT, obtenu par calcul numérique, etla somme des flux associés aux autres composants du modèleΣφk obtenus soit par calcul numérique, soit par calcul manuel.

Le coefficient du pont thermique s’obtient en divisant le fluxainsi obtenu, par la différence de température entre les deuxambiances chaude et froide ∆T.

E.1 – Cas où les flux Σφk peuvent être déterminés séparément

Dans ce cas le pont thermique est le seul inconnu, il se calculeà partir du flux total φT d’après les formules (1) et (2) suivantes :

a – Pont thermique ponctuel en 3D :

donc W/K (1)

oùχ est le coefficient ponctuel du pont thermique exprimé en

W/KφT est le flux total à travers le modèle 3D, exprimé en W∆T est la différence de température entre les deux

ambiances chaude et froide, exprimé en KUi est le coefficient surfacique du composant i, exprimé en

W/(m2.K)Ai est la surface intérieure sur laquelle s’applique la valeur

Ui dans le modèle géométrique 3D, exprimée en m2

N est le nombre des composants 2Dψj est le coefficient linéique du pont thermique linéaire j cal-

culé selon la formule (2) et exprimé en W/(m.K)Lj est la longueur intérieure sur laquelle s’applique la valeur

ψj dans le modèle géométrique 3D, exprimée en mM est le nombre des ponts thermiques linéaires

b – Pont thermique linéaire en 2D :

donc W/(m.K) (2)

oùψ est le coefficient linéique du pont thermique exprimé en

W/(m.K)ϕT est le flux total par mètre de longueur à travers le modèle

2D, exprimé en W/m∆T est la différence de température entre les deux

ambiances chaude et froide, exprimé en K

ψ =ϕT

∆T– Ui LiΣ

i = 1

N

ψ =ϕT – ϕkΣ

∆T

χ =φT

∆T– Ui AiΣ

i = 1

N

– ψj LjΣj = 1

M

χ =φT – φkΣ

∆T

P2

P3

U3

U2

ψ 1

Ui est le coefficient surfacique du composant i, exprimé enW/(m2.K)

Li est la longueur intérieure sur laquelle s’applique la valeurUi dans le modèle géométrique 2D, exprimée en m

N est le nombre des composants 1D

Les formules (1) et (2) supposent que les parois sonthomogènes sur leur surfaces pour qu’on puisse parler de coef-ficients surfaciques Ui.

Ces coefficients Ui doivent être calculés conformément au fas-cicule « Parois opaques ».

E.2 – Cas où les flux Σφk ne peuvent pas être déterminésséparément.

Dans ce cas, la méthode consiste à faire le calcul du flux selondeux configurations :– la première est obtenue comme décrit dans les étapes A, B,

C, D– la seconde dérive de la première en supprimant l’effet du

pont thermique, tout paramètre étant identique par ailleurs.

Le flux thermique dû au pont thermique seul se calcule commeétant la différence entre les deux flux ainsi calculés.

Cette méthode est généralement utilisée pour le calcul des liai-sons entre composants à coefficient surfacique variablecomme par exemple les planchers bas sur terre plein. Lanorme NF EN ISO 13370 donne d’avantage de précisions surles modalités de calcul.

F – Présentation des résultats

Les résultats doivent être impérativement accompagnés desjustifications suivantes :1 – le détail géométrique du modèle avec les dimensions et le

positionnement des plans de coupe.2 – La densité du maillage, adoptée3 – La conductivité thermique des matériaux (y compris la

conductivité équivalente des espaces d’air)4 – Les conditions aux limites de température et d’échanges

superficiels5 – Le flux thermique résultant6 – Eventuellement tout autre résultat intermédiaire.

Réglementation Thermique 2000

6 Règles Th-U

Ce chapitre contient des valeurs par défaut du coefficientlinéique ψ des liaisons les plus courantes entre deux ou plu-sieurs parois du bâtiment. Ces valeurs ont été déterminéesconformément à la méthode de calcul décrite au chapitre II.

Les liaisons qui ne figurent pas parmi les cas ci-après doiventêtre calculées au cas par cas conformément à cette mêmeméthode. Priment sur ces valeurs :– les valeurs calculées, dans la configuration précise du pont

thermique considéré, conformément à la méthode décrite auchapitre II.

– les valeurs qui figurent dans les Avis Techniques.

Note 1 – Le coefficient linéique d’un plancher à poutrelles n’estvalable qu’en rive de plancher (entrevous pénétrant l’épaisseurdu mur ). La valeur moyenne sur le pourtour du plancherdépend, de la dimension de celle-ci, des poutrelles et de leursentraxes. La valeur moyenne se calcule en pondérant chaquecoefficient par son linéaire correspondant.

Note 2 – En cas d’une liaison symétrique entre un plancherintermédiaire et un mur extérieur, les coefficients linéiques ψ1et ψ2 sont égales (avec ψ = ψ1 + ψ2). Autrement les valeurssont indiquées (la division de ψ en deux parties, une pourchaque local, est utile pour l’estimation des puissances dechauffage à installer).

Note 3 – Les valeurs par défautde ψ correspondant aux liaisonsavec des planchers munis dechape flottante sur isolant, nesont valables que si la résis-tance thermique (R) de l’isolantsitué entre l’extrémité de lachape et le mur (ou refend) estsupérieure ou égale à 80 % dela résistance en partie courantede l’isolant sous chape (Rsc) :

R ≥ 0.8 Rsc

Note 4 – Le coefficient ψ correspondant à une liaison périphé-rique avec un plancher bas muni d’une chape flottante sur iso-lant, peut être considéré comme nul si la résistance thermiqueminimale de l’isolant est supérieure ou égale à celle du mur :

Si min (R ; Rsc) ≥ Ri → ψ = 0.0 W/(m.K)

Note 5 – Les valeurs par défaut correspondant à des liaisonsentre parois donnant sur l’extérieur sont aussi valables pourdes liaison entre parois dont au moins une donne sur unespace non chauffé (vide sanitaire, local non chauffé,comble,…).

Les liaisons courantes sont regroupées en cinq familles diffé-rentes :

a – liaisons courantes avec un plancher bas

Il s’agit de liaisons entre un plancher bas et les autres parois dubâtiment. Elles peuvent être soit des liaisons périphériques soitdes liaisons intermédiaires.

b – liaisons courantes avec un plancher intermédiaire

Il s’agit de liaisons entre un plancher intermédiaire et les autresparois du bâtiment. Ces liaisons ne peuvent être que des liai-sons périphériques.

c – liaisons courantes avec un plancher haut

Il s’agit de liaisons entre un plancher haut et les autres paroisdu bâtiment. Elles peuvent être soit des liaisons périphériquessoit des liaisons intermédiaires.

d – Liaisons courantes entre parois verticales

Il s’agit de liaisons mur – mur ou mur – refend.

e – Liaisons courantes entre menuiserie et parois opaques

Il s’agit de liaisons entre la menuiserie des fenêtres, portes, ouporte-fenêtres avec les murs, les refends ou les toitures de l’en-veloppe.

Chapitre III Valeurs par défaut

Rsc

R

Ri

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 7

a – liaisons courantes avec un plancher bas

a.1 - Liaisons périphériques

a.2 - Liaisons intermédiaires

Liaison Description Schémas Page

Liaison du plancher bas sur a.1.1 - terre plein avec un mur 8

donnant sur l’extérieur. 9

Liaison du plancher bas donnant sur l’extérieur, un vide

a.1.2 - sanitaire ou sur un local non 20chauffé, avec un mur donnant 21sur l’extérieur.

Liaison du plancher bas donnant sur l’extérieur ou

a.1.3 - sur un local non chauffé avec 22un mur et un refend donnant sur l’intérieur.

Liaison du plancher bas donnant sur l’extérieur ou

a.1.4 - sur un local non chauffé 22avec un mur donnant sur l’intérieur.

Liaison du plancher bas donnant sur l’extérieur, un vide

a.1.5 - sanitaire ou sur un local non 37chauffé, avec un mur donnant 38sur l’extérieur ou sur un local non chauffé.

Liaison Description Schémas page

Liaison du plancher bas donnant sur l’extérieur, un vide

a.2.1 - sanitaire ou sur un local non 38chauffé, avec une poutre à retombée située dans le local non chauffé.

Liaison du plancher bas donnant sur l’extérieur ou sur

a.2.2 - un local non chauffé, avec 39une poutre à retombée 40située dans le local non chauffé et un refend situé dans le local chauffé.

Liaison du plancher bas donnant sur l’extérieur ou sur

a.2.3 - un local non chauffé, avec 41un refend situé dans le local 42non chauffé.

Liaison du plancher bas donnant sur l’extérieur ou sur 42

a.2.4 - un local non chauffé, avec 43un refend traversant.

Liaison du plancher bas donnant sur l’extérieur ou sur

a.2.5 - un local non chauffé, avec 42un refend situé dans le local chauffé.

Réglementation Thermique 2000

8 Règles Th-U

PLANCHER BAS SUR TERRE-PLEIN

a.1.1 – Liaison périphérique avec un mur donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

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I3 E4

I1 E1 R1a R1b

I2 E2 R2a R2b

I3 E3 R3R3

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 9

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I4 R5E5 R5

E6I4 R6R6

R7 R7

R8 R8

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Réglementation Thermique 2000

10 Règles Th-U

I – Isolation par l’intérieur

PB-TP-I1 Mur béton ou maçonnerie courante1 15 à 30 cmSoubassement bétonPlancher béton plein isolé en sous-face (R isolant≥ 1,4 m2.K/W)

ep

z > 0

z > 0ep

L

I – Isolation par l’intérieur

PB-TP-I2 Mur maçonnerie courante1 20 à 30 cmSoubassement maçonnerie courantePlancher béton isolé en sous-face (R isolant≥ 1,4 m2.K/W)Planelle maçonnerie 5 à 7,5 cm

ep

z > 0

z > 0ep

L

1 Pour un mur en maçonnerie ayant une conductivité équivalente ≤ 0.3 W/(m.K)réduire ψ de 15 %

Isolation sous toute la surface du plancherValeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,35 0,40 0,44

– 70 ≤ z < – 40 0,42 0,48 0,53

– 40 ≤ z < – 20 0,47 0,54 0,60

– 20 ≤ z < + 20 0,54 0,62 0,69

+ 20 ≤ z < + 40 0,57 0,66 0,74

+ 40 ≤ z 0,59 0,69 0,78

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Isolation périphérique horizontale ou verticale (L ≥ 1,5 m)Valeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,31 0,35 0,40

– 70 ≤ z < – 40 0,40 0,46 0,52

– 40 ≤ z < – 20 0,46 0,53 0,59

– 20 ≤ z < + 20 0,57 0,66 0,73

+ 20 ≤ z < + 40 0,61 0,70 0,79

+ 40 ≤ z 0,64 0,75 0,85

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

1 Pour un mur en maçonnerie ayant une conductivité équivalente ≤ 0.3 W/(m.K)réduire ψ de 15 %

Isolation sous toute la surface du plancherValeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,30 0,34 0,38

– 70 ≤ z < – 40 0,35 0,41 0,46

– 40 ≤ z < – 20 0,40 0,46 0,51

– 20 ≤ z < + 20 0,46 0,53 0,60

+ 20 ≤ z < + 40 0,48 0,56 0,64

+ 40 ≤ z 0,50 0,59 0,68

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Isolation périphérique horizontale ou verticale (L ≥ 1,5 m)Valeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,28 0,31 0,34

– 70 ≤ z < – 40 0,34 0,40 0,44

– 40 ≤ z < – 20 0,42 0,47 0,53

– 20 ≤ z < + 20 0,48 0,55 0,62

+ 20 ≤ z < + 40 0,52 0,61 0,68

+ 40 ≤ z 0,55 0,64 0,74

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 11

I – Isolation par l’intérieur

PB-TP-I3 Mur tout matériau de 15 à 30 cmSoubassement tout matériauPlancher béton isolé en sous-face (R isolant≥ 1,4 m2.K/W)Rupture isolante au droit du plancher (Rc≥ 0,50 m2.K/W)

Rc : résistance thermique de la correction

z > 0

ep

Rc

I – Isolation par l’intérieur

PB-TP-I4 Mur tout matériau de 15 à 30 cmSoubassement tout matériauPlancher béton isolé en sous-face (R isolant≥ 1,4 m2.K/W)avec chape flottante sur isolant (Rsc ≥ 1,0 m2.K/W)avec retour de résistance thermique ≥ 0,5 m2.K/W

z > 0

ep

Rsc

Isolation sous toute la surface du plancher ou périphériqueValeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,14 0,16 0,17

– 70 ≤ z < – 40 0,16 0,18 0,20

– 40 ≤ z < – 20 0,18 0,20 0,22

– 20 ≤ z < + 20 0,20 0,23 0,25

+ 20 ≤ z < + 40 0,20 0,23 0,25

+ 40 ≤ z 0,20 0,23 0,25

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Isolation sous toute la surface du plancher ou périphériqueValeurs de ψ (W/m.K)

z Rc épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) (m2.K/W) 15 20 25

z < – 70 0,5 ≤ Rc ≤ 1,0 0,12 0,15 0,171.0 < Rc < 1,5 0,09 0,10 0,12

0,5 ≤ Rc ≤ 1,0 0,15 0,17 0,20– 70 ≤ z < – 40 1.0 < Rc < 1,5 0,10 0,12 0,14

– 40 ≤ z < – 20 0,5 ≤ Rc ≤ 1,0 0,18 0,22 0,251.0 < Rc < 1,5 0,11 0,13 0,16

0,5 ≤ Rc ≤ 1,0 0,20 0,24 0,28– 20 ≤ z < + 20 1.0 < Rc < 1,5 0,12 0,15 0,18

+ 20 ≤ z < + 40 0,5 ≤ Rc ≤ 1,0 0,21 0,25 0,291.0 < Rc < 1,5 0,13 0,16 0,19

0,5 ≤ Rc ≤ 1,0 0,22 0,26 0,30+ 40 ≤ z 1.0 < Rc < 1,5 0,14 0,17 0,20

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Réglementation Thermique 2000

12 Règles Th-U

E – Isolation par l’extérieur

PB-TP-E1 Mur béton ou maçonnerie courante 15 à 30 cmSoubassement bétonPlancher béton isolé en sous-face (R isolant≤ 1,4 m2.K/W)

Paramètres : z profondeur du sol par rapport au nu supérieurdu plancher

d recouvrement de l’isolation sous plancher parl’isolation du mur, compté à partir de la faceinférieure de l’isolant sous plancher

z > 0d < 0

z > 0

d > 0

E – Isolation par l’extérieur

PB-TP-E2 Mur maçonnerie courante 20 à 30 cmSoubassement maçonnerie courantePlancher béton isolé en sous-face (R isolant≤ 1,4 m2.K/W)

z > 0

d < 0

z > 0

d > 0

Isolation sous toute la surface du plancherValeurs de ψ (W/m.K)

z d < 0 0 ≤ d 20 ≤ d 40 ≤ d (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d ≤ 60 cm

z < – 70 0,60 0,37 0,32 0,27 0,23

– 70 ≤ z < – 40 0,65 0,42 0,34 0,29 0,25

– 40 ≤ z < – 20 0,73 0,45 0,36 0,31 0,26

– 20 ≤ z < + 20 0,98 0,49 0,38 0,35 0,28

+ 20 ≤ z < + 40 1,05 0,56 0,46 0,38 0,31

+ 40 ≤ z < 100 1,10 0,75 0,51 0,42 0,33

+ 100 ≤ z 1,10 0,80 0,60 0,49 0,35

Isolation sous toute la surface du plancherValeurs de ψ (W/m.K)

z d < 0 0 ≤ d 20 ≤ d 40 ≤ d (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d ≤ 60 cm

z < – 70 0,31 0,24 0,19 0,17 0,15

– 70 ≤ z < – 40 0,35 0,27 0,21 0,19 0,17

– 40 ≤ z < – 20 0,40 0,29 0,23 0,20 0,19

– 20 ≤ z < + 20 0,55 0,32 0,25 0,21 0,20

+ 20 ≤ z < + 40 0,65 0,35 0,26 0,22 0,21

+ 40 ≤ z < 100 0,67 0,43 0,28 0,24 0,22

+ 100 ≤ z 0,68 0,45 0,31 0,27 0,25

Isolation périphérique horizontale ou verticaleValeurs de ψ (W/m.K)

z d < 0 0 ≤ d 20 ≤ d 40 ≤ d (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d ≤ 60 cm

z < – 70 0,50 0,26 0,20 0,17 0,14

– 70 ≤ z < – 40 0,57 0,31 0,22 0,19 0,15

– 40 ≤ z < – 20 0,65 0,34 0,25 0,21 0,17

– 20 ≤ z < + 20 0,94 0,39 0,31 0,23 0,19

+ 20 ≤ z < + 40 1,10 0,46 0,35 0,26 0,21

+ 40 ≤ z < 100 1,16 0,73 0,50 0,33 0,22

+ 100 ≤ z 1,21 0,79 0,55 0,39 0,23

Isolation périphérique horizontale ou verticaleValeurs de ψ (W/m.K)

z d < 0 0 ≤ d 20 ≤ d 40 ≤ d (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d ≤ 60 cm

z < – 70 0,28 0,18 0,13 0,12 0,11

– 70 ≤ z < – 40 0,31 0,20 0,14 0,13 0,12

– 40 ≤ z < – 20 0,35 0,22 0,17 0,14 0,12

– 20 ≤ z < + 20 0,55 0,28 0,18 0,15 0,13

+ 20 ≤ z < + 40 0,68 0,30 0,20 0,17 0,14

+ 40 ≤ z < 100 0,70 0,40 0,25 0,18 0,15

+ 100 ≤ z 0,72 0,41 0,26 0,19 0,17

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 13

E – Isolation par l’extérieur

PB-TP-E3 Mur béton ou maçonnerie courante 15 à 30 cmSoubassement bétonPlancher béton isolé en sous-face (R isolant≥ 1,4 m2.K/W)Rupture isolante au droit du plancher Rc 0,5 m2.K/W

Paramètres : z profondeur du sol par rapport au nu supérieurdu plancher

d profondeur de recouvrement de l’isolationsous plancher par l’isolation du mur

Rc Résistance thermique de la rupture isolante

z > 0d > 0

z > 0d < 0

Rc

Rc

E – Isolation par l’extérieur

PB-TP-E4 Mur maçonnerie courante 20 à 30 cmSoubassement maçonnerie courantePlancher béton isolé en sous-face (R isolant≥ 1,4 m2.K/W)Rupture isolante au droit du plancher Rc≥ 0,5 m2.K/W

z > 0

d > 0

z > 0d < 0

Rc

Rc

Isolation sous toute la surface du plancherValeurs de ψ (W/m.K)

z d < 0 0 ≤ d 20 ≤ d 40 ≤ d (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d ≤ 60 cm

z < – 70 0,47 0,27 0,22 0,20 0,18

– 70 ≤ z < – 40 0,55 0,29 0,24 0,21 0,19

– 40 ≤ z < – 20 0,60 0,33 0,26 0,23 0,20

– 20 ≤ z < + 20 0,72 0,38 0,28 0,25 0,22

+ 20 ≤ z < + 40 0,80 0,48 0,33 0,27 0,23

+ 40 ≤ z < 100 0,81 0,52 0,39 0,30 0,24

+ 100 ≤ z 0,82 0,54 0,41 0,34 0,25

Isolation sous toute la surface du plancherValeurs de ψ (W/m.K)

z d < 0 0 ≤ d 20 ≤ d 40 ≤ d (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d ≤ 60 cm

z < – 70 0,23 0,20 0,16 0,14 0,13

– 70 ≤ z < – 40 0,27 0,22 0,17 0,16 0,14

– 40 ≤ z < – 20 0,30 0,24 0,18 0,17 0,15

– 20 ≤ z < + 20 0,40 0,26 0,19 0,18 0,16

+ 20 ≤ z < + 40 0,46 0,30 0,21 0,20 0,16

+ 40 ≤ z < 100 0,47 0,34 0,22 0,21 0,17

+ 100 ≤ z 0,48 0,35 0,26 0,22 0,18

Isolation périphérique horizontale ou verticaleValeurs de ψ (W/m.K)

z d < 0 0 ≤ d 20 ≤ d 40 ≤ d (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d ≤ 60 cm

z < – 70 0,20 0,14 0,10 0,09 0,08

– 70 ≤ z < – 40 0,23 0,17 0,11 0,10 0,09

– 40 ≤ z < – 20 0,26 0,19 0,13 0,11 0,10

– 20 ≤ z < + 20 0,39 0,22 0,14 0,12 0,11

+ 20 ≤ z < + 40 0,50 0,24 0,17 0,13 0,12

+ 40 ≤ z < 100 0,51 0,33 0,20 0,15 0,13

+ 100 ≤ z 0,52 0,34 0,22 0,18 0,14

Isolation périphérique horizontale ou verticaleValeurs de ψ (W/m.K)

z d < 0 0 ≤ d 20 ≤ d 40 ≤ d (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d ≤ 60 cm

z < – 70 0,43 0,19 0,13 0,12 0,11

– 70 ≤ z < – 40 0,48 0,22 0,15 0,13 0,12

– 40 ≤ z < – 20 0,55 0,26 0,18 0,15 0,13

– 20 ≤ z < + 20 0,73 0,30 0,21 0,18 0,14

+ 20 ≤ z < + 40 0,87 0,39 0,25 0,20 0,15

+ 40 ≤ z < 100 0,88 0,52 0,35 0,24 0,17

+ 100 ≤ z 0,89 0,55 0,37 0,29 0,18

Réglementation Thermique 2000

14 Règles Th-U

E – Isolation par l’extérieur

PB-TP-E5 Mur béton ou maçonnerie courante 15 à 30 cmSoubassement bétonPlancher béton isolé en sous-face (R isolant≥ 1,4 m2.K/W)avec chape flottante sur isolant (Rsc ≥ 1 m2.K/W)avec retour de résistance thermique ≥ 0,5 m2.K/W

z > 0d > 0

z > 0d < 0

Rsc

Rsc

E – Isolation par l’extérieur

PB-TP-E6 Mur maçonnerie courante 20 à 30 cmSoubassement maçonnerie courantePlancher béton isolé en sous-face (R isolant≥ 1,4 m2.K/W)avec chape flottante sur isolant (Rsc ≥ 1 m2.K/W)avec retour de résistance thermique ≥ 0,5 m2.K/W

z > 0d > 0

z > 0d < 0

Rsc

Rsc

Isolation sous toute la surface du plancherValeurs de ψ (W/m.K)

z d < 0 0 ≤ d 20 ≤ d 40 ≤ d (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d 60 cm

z < – 70 0,41 0,30 0,24 0,21 0,19

– 70 ≤ z < – 40 0,48 0,34 0,27 0,24 0,21

– 40≤ z < – 20 0,53 0,37 0,29 0,26 0,22

– 20 ≤ z < + 20 0,60 0,44 0,32 0,28 0,24

+ 20 ≤ z < + 40 0,85 0,55 0,35 0,30 0,26

+ 40 ≤ z < 100 0,87 0,60 0,44 0,35 0,27

+ 100 ≤ z 0,88 0,61 0,46 0,38 0,28

Isolation sous toute la surface du plancherValeurs de ψ (W/m.K)

z d < 0 0 ≤ d 20 ≤ d 40 ≤ d (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d 60 cm

z < – 70 0,26 0,17 0,13 0,11 0,10

– 70 ≤ z < – 40 0,30 0,19 0,15 0,13 0,10

– 40 ≤ z < – 20 0,32 0,21 0,16 0,14 0,11

– 20 ≤ z < + 20 0,40 0,22 0,17 0,15 0,12

+ 20 ≤ z < + 40 0,48 0,25 0,18 0,16 0,13

+ 40 ≤ z < 100 0,49 0,30 0,20 0,17 0,14

+ 100 ≤ z 0,50 0,31 0,22 0,19 0,16

Isolation périphérique horizontale ou verticaleValeurs de ψ (W/m.K)

z d < 0 0 ≤ d 20 ≤ d 40 ≤ d (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d ≤ 60 cm

z < – 70 0,39 0,26 0,20 0,18 0,17

– 70 ≤ z < – 40 0,46 0,31 0,23 0,21 0,19

– 40 ≤ z < – 20 0,53 0,34 0,25 0,23 0,20

– 20 ≤ z < + 20 0,61 0,39 0,29 0,25 0,22

+ 20 ≤ z < + 40 0,90 0,48 0,33 0,28 0,23

+ 40 ≤ z < 100 0,92 0,61 0,43 0,32 0,24

+ 100 ≤ z 0,94 0,63 0,45 0,36 0,25

Isolation périphérique horizontale ou verticaleValeurs de ψ (W/m.K)

z d < 0 0 ≤ d 20 ≤ d 40 ≤ d (en cm) < 20 cm < 40 < 60 d ≤ 60 cm

z < – 70 0,24 0,15 0,13 0,11 0,10

– 70 ≤ z < – 40 0,29 0,18 0,14 0,11 0,11

– 40 ≤ z < – 20 0,33 0,20 0,15 0,12 0,11

– 20 ≤ z < + 20 0,41 0,22 0,17 0,13 0,12

+ 20 ≤ z < + 40 0,50 0,24 0,18 0,14 0,12

+ 40 ≤ z < 100 0,51 0,31 0,19 0,15 0,13

+ 100 ≤ z 0,52 0,32 0,21 0,18 0,14

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 15

R – Isolation répartie

PB-TP-R1 a Mur terre cuite isolante 25 à 40 cmSoubassement bétonPlancher béton isolé en sous-face (R isolant≥ 1,4 m2.K/W)avec planelle terre cuite de résistance≥ 0.1 m2.K/W

z > 0

ep

z > 0

ep

R – Isolation répartie

PB-TP-R1 b Mur béton cellulaire 25 à 40 cmSoubassement bétonPlancher isolé en sous-face R isolant ≥ 1,4 m2.K/Wavec planelle béton cellulaire de résistance≥ 0.33 m2.K/W

z > 0

ep

z > 0

ep

Isolation sous toute la surface du plancherValeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,33 0,36 0,39

– 70 ≤ z < – 40 0,38 0,42 0,45

– 40 ≤ z < – 20 0,45 0,49 0,53

– 20 ≤ z < + 20 0,52 0,56 0,60

+ 20 ≤ z < + 40 0,59 0,65 0,71

+ 40 ≤ z 0,63 0,70 0,77

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Isolation sous toute la surface du plancherValeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,31 0,34 0,36

– 70 ≤ z < – 40 0,35 0,38 0,41

– 40 ≤ z < – 20 0,41 0,44 0,47

– 20 ≤ z < + 20 0,48 0,51 0,54

+ 20 ≤ z < + 40 0,55 0,59 0,63

+ 40 ≤ z 0,59 0,64 0,68

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Isolation périphérique horizontale ou verticaleValeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,25 0,29 0,32

– 70 ≤ z < – 40 0,33 0,36 0,40

– 40 ≤ z < – 20 0,40 0,43 0,46

– 20 ≤ z < + 20 0,47 0,52 0,56

+ 20 ≤ z < + 40 0,61 0,66 0,72

+ 40 ≤ z 0,65 0,73 0,80

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Isolation périphérique horizontale ou verticaleValeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,23 0,25 0,28

– 70 ≤ z < – 40 0,31 0,33 0,35

– 40 ≤ z < – 20 0,36 0,39 0,41

– 20 ≤ z < + 20 0,43 0,45 0,47

+ 20 ≤ z < + 40 0,56 0,59 0,63

+ 40 ≤ z 0,61 0,66 0,70

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Réglementation Thermique 2000

16 Règles Th-U

R – Isolation répartie

PB-TP-R2 a Mur terre cuite isolante 25 à 40 cmSoubassement maçonnerie courantePlancher béton isolé en sous-face (R isolant≥ 1,4 m2.K/W)avec planelle terre cuite de résistance≥ 0.1 m2.K/W

z > 0ep

z > 0

ep

R – Isolation répartie

PB-TP-R2 b Mur béton cellulaire 25 à 40 cmSoubassement maçonnerie courantePlancher béton isolé en sous-face (R isolant≥ 1,4 m2.K/W)avec planelle béton cellulaire de résistance≥ 0.33 m2.K/W

z > 0

ep

z > 0

ep

Isolation sous toute la surface du plancherValeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,25 0,30 0,34

– 70 ≤ z < – 40 0,30 0,36 0,41

– 40 ≤ z < – 20 0,34 0,39 0,45

– 20 ≤ z < + 20 0,40 0,47 0,54

+ 20 ≤ z < + 40 0,43 0,52 0,61

+ 40 ≤ z 0,45 0,55 0,64

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Isolation sous toute la surface du plancherValeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,22 0,25 0,28

– 70 ≤ z < – 40 0,26 0,29 0,32

– 40 ≤ z < – 20 0,29 0,33 0,37

– 20 ≤ z < + 20 0,35 0,40 0,44

+ 20 ≤ z < + 40 0,37 0,42 0,47

+ 40 ≤ z 0,39 0,44 0,49

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Isolation périphérique horizontale ou verticaleValeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,22 0,26 0,31

– 70 ≤ z < – 40 0,28 0,33 0,39

– 40 ≤ z < – 20 0,33 0,40 0,46

– 20 ≤ z < + 20 0,42 0,50 0,56

+ 20 ≤ z < + 40 0,46 0,56 0,66

+ 40 ≤ z 0,48 0,58 0,68

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Isolation périphérique horizontale ou verticaleValeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,19 0,21 0,23

– 70 ≤ z < – 40 0,23 0,26 0,29

– 40 ≤ z < – 20 0,28 0,31 0,33

– 20 ≤ z < + 20 0,35 0,40 0,44

+ 20 ≤ z < + 40 0,39 0,44 0,50

+ 40 ≤ z 0,41 0,46 0,52

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 17

R – Isolation répartie

PB-TP-R 3 Mur terre cuite isolante ou béton cellulaire 25 à 40 cmSoubassement bétonPlancher béton isolé en sous-face (Risolant≥ 1.0 m2.K/W)Correction isolante au droit du plancher côté inté-rieur Rc ≥ 0,5 m2.K/W

z > 0

ep

Rc

z > 0

ep

Rc

R – Isolation répartie

PB-TP-R 5 Mur terre cuite isolante ou béton cellulaire 25 à 40 cmSoubassement bétonPlancher béton isolé en sous-face (R isolant≥ 1 m2.K/W)avec chape flottante sur isolant (Rsc ≥ 1,0 m2.K/W)avec retour de résistance thermique ≥ 0,5 m2.K/W

z > 0

ep

Rsc

z > 0

ep

Rsc

Isolation sous toute la surface du plancher ou périphériqueValeurs de ψ (W/m.K)

z Rc épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) (m2.K/W) 15 20 25

z < – 70 0,5 ≤ Rc ≤ 1,0 0,20 0,23 0,251,0 < Rc < 1,5 0,17 0,18 0,20

0,5 ≤ Rc ≤ 1,0 0,22 0,25 0,28– 70 ≤ z < – 40 1,0 < Rc < 1,5 0,20 0,21 0,22

– 40 ≤ z < – 20 0,5 ≤ Rc ≤ 1,0 0,25 0,28 0,311,0 < Rc < 1,5 0,22 0,23 0,25

0,5 ≤ Rc ≤ 1,0 0,29 0,33 0,37– 20 ≤ z < + 20 1,0 < Rc < 1,5 0,26 0,27 0,29

+ 20 ≤ z < + 40 0,5 ≤ Rc ≤ 1,0 0,31 0,36 0,401,0 < Rc < 1,5 0,28 0,30 0,32

0,5 ≤ Rc ≤ 1,0 0,33 0,38 0,42+ 40 ≤ z 1,0 < Rc < 1,5 0,30 0,32 0,34

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Isolation sous toute la surface du plancher ou périphériqueValeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,12 0,14 0,16

– 70 ≤ z < – 40 0,14 0,16 0,18

– 40 ≤ z < – 20 0,16 0,18 0,20

– 20 ≤ z < + 20 0,19 0,21 0,22

+ 20 ≤ z < + 40 0,20 0,23 0,25

+ 40 ≤ z 0,21 0,24 0,26

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Réglementation Thermique 2000

18 Règles Th-U

R – Isolation répartie

PB-TP-R 6 Mur terre cuite isolante ou béton cellulaire 25 à 40 cmSoubassement maçonnerie courantePlancher béton isolé en sous-face (R isolant≥ 1 m2.K/W)avec chape flottante sur isolant (Rsc ≥ 1,0 m2.K/W)avec retour de résistance thermique ≥ 0,5 m2.K/W

z > 0

ep

Rsc

z > 0

ep

Rsc

R – Isolation répartie

PB-TP-R7 Mur terre cuite isolante ou béton cellulaire 25 à 40 cmSoubassement maçonnerie courantePlancher béton isolé en sous face (R isolant≥ 1 m2.K/W)avec planelle et correction isolante de résistancethermique totale > 1 m2.K/W.

z > 0

ep

Rsc

z > 0

ep

Rsc

Isolation sous toute la surface du plancher ou périphériqueValeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,11 0,13 0,14

– 70 ≤ z < – 40 0,12 0,14 0,16

– 40 ≤ z < – 20 0,14 0,16 0,18

– 20 ≤ z < + 20 0,17 0,19 0,21

+ 20 ≤ z < + 40 0,18 0,20 0,22

+ 40 ≤ z 0,18 0,21 0,23

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Isolation sous toute la surface du plancherValeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,24 0,25 0,26

– 70 ≤ z < – 40 0,26 0,28 0,30

– 40 ≤ z < – 20 0,28 0,31 0,34

– 20 ≤ z < + 20 0,35 0,37 0,39

+ 20 ≤ z < + 40 0,37 0,40 0,43

+ 40 ≤ z 0,41 0,43 0,45

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Isolation périphérique horizontale ou verticaleValeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,17 0,19 0,21

– 70 ≤ z < – 40 0,21 0,24 0,26

– 40 ≤ z < – 20 0,25 0,28 0,30

– 20 ≤ z < + 20 0,32 0,33 0,34

+ 20 ≤ z < + 40 0,35 0,37 0,39

+ 40 ≤ z 0,37 0,39 0,41

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 19

R – Isolation répartie

PB-TP-R 8 Mur terre cuite isolante ou béton cellulaire 25 à 40 cmSoubassement maçonnerie courantePlancher béton isolé en sous-face (R isolant≥ 1 m2.K/W)avec chape flottante sur isolant (Rsc ≥ 1,0 m2.K/W)avec retour de résistance thermique ≥ 0,5 m2.K/WCorrection de chaînage par planelle et isolantde résistance thermique totale ≥ 1,0 m2.K/W

z > 0

ep

ep

Rsc

z > 0

Rsc

Isolation sous toute la surface du plancher ou périphériqueValeurs de ψ (W/m.K)

z épaisseur du plancher ep (cm)* (en cm) 15 20 25

z < – 70 0,10 0,11 0,12

– 70 ≤ z < – 40 0,11 0,12 0,13

– 40 ≤ z < – 20 0,13 0,14 0,15

– 20 ≤ z < + 20 0,15 0,16 0,17

+ 20 ≤ z < + 40 0,16 0,17 0,18

+ 40 ≤ z 0,16 0,17 0,18

(*) Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Réglementation Thermique 2000

20 Règles Th-U

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

page 23 page 26 page 29 page 30

page 24 page 27 page 31 page 32

page 25 page 28 page 33 page 33

E3I3

I2 E2 R4R3

I1 E1 R1 R2

R5 R5

PLANCHER BAS SUR UN LOCAL NON CHAUFFE

a.1.2 – Liaison périphérique avec un mur donnant sur l’extérieur

Types de murs haut et bas et chaînage

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 21

Types de planchers

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

Planchers en béton plein, planchers à entrevous béton ou terre cuite

Planchers à entrevous isolants

Planchers en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite avec chape sur isolant

Planchers à entrevous isolants avec chape sur isolant

a a a a

d d d d

c c c c

b b b b

Réglementation Thermique 2000

22 Règles Th-U

PLANCHER BAS

a.1.3 – Liaison périphérique avec un mur et un refend donnant sur l’intérieur.

PLANCHER BAS

a.1.4 – Liaison périphérique avec un mur donnant sur l’intérieur.

INT.

INT.INT.

EXTouLNC

INT.

INT.INT.

INT.

INT.INT.

INT.

INT.INT.

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (T.C.) Isolation répartie (B.C.)

Page 34 Page 34 Page 35 Page 35

INT.

INT.

EXTouLNC

INT.

INT.

INT.

INT.

INT.

INT.

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

Isolation extérieureIsolation intérieure Isolation répartie (T.C.) Isolation répartie (B.C.)

Page 36 Page 36 Page 37 Page 37

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 23

I. isolation par l’intérieur

PB-ME-I 1 Mur haut en béton plein 15 à 30 cmMur bas en béton plein

I 1.1 Plancher bas en béton plein (a)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

15 ≤ em ≤ 30 0,61 0,70 0,79

I 1.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

15 ≤ em ≤ 30 0,54 0,61 0,67

I 1.3 Plancher bas à entrevous isolants (b)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

15 ≤ em ≤ 30 0,32 0,33 0,33

I 1.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite isolée en sous face avec chape flottante sur isolant

(Rsc ≥ 1 m2.K/W) (c)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

15 ≤ em ≤ 30 0,20 0,23 0,25

I 1.5 Plancher bas à entrevous isolants avec chape flottante sur isolant (Rsc ≥ 1 m2.K/W) (d)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

15 ≤ em ≤ 30 0,17 0,18 0,19

a bc d

em

ep

PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Valeurs de ψ (W/m.K)

Réglementation Thermique 2000

24 Règles Th-U

I. isolation par l’intérieur

PB-ME-I 2 Mur haut en maçonnerie courante 20 à 30 cmMur bas en béton pleinChaînage avec planelle maçonnerie 5 à 7,5 cm.

I 2.1 Plancher bas en béton plein (a)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

20 ≤ em ≤ 30 0,57 0,65 0,73

I 2.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

20 ≤ em ≤ 30 0,50 0,56 0,62

I 2.3 Plancher bas à entrevous isolants (b)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

20 ≤ em ≤ 30 0,29 0,30 0,31

I 2.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite isolée en sous face avec chape flottante sur isolant

(Rsc ≥ 1 m2.K/W) (c)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

20 ≤ em ≤ 30 0,19 0,22 0,24

I 2.5 Plancher bas à entrevous isolants avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m2.K/W) (d)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

20 ≤ em ≤ 30 0,16 0,17 0,18

a bc d

em

ep

PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Valeurs de ψ (W/m.K)

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 25

I. isolation par l’intérieur

PB-ME-I 3 Mur haut en maçonnerie courante 20 à 30 cmMur bas en maçonnerie couranteChaînage avec planelle maçonnerie 5 à 7,5 cm

I 3.1 Plancher bas en béton plein (a)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

20 ≤ em ≤ 30 0,52 0,60 0,68

I 3.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

20 ≤ em ≤ 30 0,45 0,51 0,57

I 3.3 Plancher bas à entrevous isolants (b)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

20 ≤ em ≤ 30 0,29 0,30 0,30

I 3.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite isolée en sous face avec chape flottante sur isolant

(Rsc > 1 m2.K/W) (c)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

20 ≤ em ≤ 30 0,18 0,20 0,22

I 3.5 Plancher bas à entrevous isolants avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m2.K/W) (d)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

20 ≤ em ≤ 30 0,15 0,16 0,17

em

a bc d

ep

PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Valeurs de ψ (W/m.K)

Réglementation Thermique 2000

26 Règles Th-U

E. isolation par l’extérieur

PB-ME-E 1 Mur haut en béton plein 15 à 30 cmMur bas en béton pleinPlancher d’épaisseur 15 ≤ ep ≤ 25 cm

E 1.1 Plancher bas en béton plein (a)

em (cm)d (cm)

15 20 25 30

0 ≤ d ≤ 30 0,71 0,79 0,87 0,95

d > 30 0,58 0,66 0,74 0,81

E 1.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a)

em (cm)d (cm)

15 20 25 30

0 ≤ d ≤ 30 0,68 0,76 0,84 0,91

d > 30 0,57 0,64 0,71 0,78

E 1.3 Plancher bas à entrevous isolants (b)

em (cm)d (cm)

15 20 25 30

0 ≤ d ≤ 30 0,66 0,74 0,82 0,90

d > 30 0,55 0,62 0,69 0,76

E 1.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton, ou à entrevous terre cuite, ou à entrevous isolants, isolé en

sous face avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m2.K/W) (c, d)

em (cm)d (cm)

15 20 25 30

0 ≤ d ≤ 30 0,51 0,58 0,66 0,73

d > 30 0,45 0,51 0,58 0,64

d

c da b

em

d

Valeurs de ψ (W/m.K)

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 27

E. isolation par l’extérieur

PB-ME-E 2 Mur haut en maçonnerie courante 20 à 30 cmMur bas en béton pleinPlancher d’épaisseur 15 ≤ ep ≤ 25 cm

E 2.1 Plancher bas en béton plein (a)

em (cm)d (cm)

20 25 30

0 ≤ d ≤ 30 0,70 0,75 0,80

d > 30 0,60 0,65 0,70

E 2.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a)

em (cm)d (cm)

20 25 30

0 ≤ d ≤ 30 0,66 0,71 0,75

d > 30 0,57 0,62 0,66

E 2.3 Plancher bas à entrevous isolants (b)

em (cm)d (cm)

20 25 30

0 ≤ d ≤ 30 0,61 0,66 0,70

d > 30 0,53 0,58 0,62

E 2.4 Plancher bas tout matériau, isolé en sous face (c) avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m2.K/W) (c, d)

em (cm)d (cm)

20 25 30

0 ≤ d ≤ 30 0,40 0,44 0,48

d > 30 0,36 0,40 0,44

d

c da b

d

em

Valeurs de ψ (W/m.K)

E 3.3 Plancher bas tout matériau, isolé en sous face (c) avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m2.K/W) (c, d)

em (cm)d (cm)

20 25 30

0 ≤ d ≤ 30 0,31 0,34 0,37

d > 30 0,27 0,30 0,32

Réglementation Thermique 2000

28 Règles Th-U

E. isolation par l’extérieur

PB-ME-E 3 Mur haut en maçonnerie courante 20 à 30 cmMur bas en maçonnerie courantePlancher d’épaisseur 15 ≤ ep ≤ 25 cm

E 3.1 Plancher bas en béton plein (a)

em (cm)d (cm)

20 25 30

0 ≤ d ≤ 30 0,49 0,53 0,57

d > 30 0,40 0,43 0,46

E 3.2 Plancher bas à entrevous béton, terre cuite ou isolants (a, b)

em (cm)d (cm)

20 25 30

0 ≤ d ≤ 30 0,47 0,51 0,55

d > 30 0,39 0,42 0,45

d

c da b

d

em

Valeurs de ψ (W/m.K)

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 29

R 1.1 Plancher bas en béton plein (a)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em < 30 0,59 0,65 0,71

30 ≤ em < 35 0,55 0,61 0,67

35 ≤ em ≤ 40 0,50 0,57 0,63

R 1.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em < 30 0,51 0,56 0,60

30 ≤ em < 35 0,47 0,52 0,56

35 ≤ em ≤ 40 0,43 0,48 0,52

R 1.3 Plancher bas à entrevous isolants (b)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em < 30 0,34 0,34 0,34

30 ≤ em < 35 0,31 0,31 0,31

35 ≤ em ≤ 40 0,28 0,28 0,28

R 1.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite, isolé en sous face avec chape flottante sur isolant

(Rsc > 1 m2.K/W) (c)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0,20 0,22 0,24

R 1.5 Plancher bas à entrevous isolants avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m2.K/W) (d)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0,14 0,16 0,17

ep

a bc d

em

Valeurs de ψ (W/m.K)

PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

R – isolation répartie

PB-ME-R 1 Mur haut en terre cuite isolante 25 à 40 cmMur bas en bétonChaînage avec planelle en terre cuite de résistance ≥ 0.1 m2.K/W

Réglementation Thermique 2000

30 Règles Th-U

R 2.1 Plancher bas en béton plein (a)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em < 30 0,57 0,63 0,67

30 ≤ em < 35 0,53 0,59 0,64

35 ≤ em ≤ 40 0,49 0,55 0,61

R 2.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em < 30 0,50 0,54 0,58

30 ≤ em < 35 0,46 0,50 0,54

35 ≤ em ≤ 40 0,42 0,46 0,50

R 2.3 Plancher bas à entrevous isolants (b)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em < 30 0,33 0,33 0,33

30 ≤ em < 35 0,30 0,30 0,30

35 ≤ em ≤ 40 0,26 0,26 0,26

R 2.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite, isolé en sous face avec chape flottante sur isolant

(Rsc > 1 m2.K/W) (c)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0,20 0,22 0,23

R 2.5 Plancher bas à entrevous isolants avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m2.K/W) (d)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0,14 0,15 0,16

ep

em

a bc d

Valeurs de ψ (W/m.K)

PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

R – isolation répartie

PB-ME-R 2 Mur haut en béton cellulaire 25 à 40 cmMur bas béton d’épaisseur ≤ 20 cmChaînage avec planelle en béton cellulaire de résistance ≥ 0.33 m2.K/W

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 31

Valeurs de ψ (W/m.K)

R 3.1 Plancher bas en béton plein (a)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em < 30 0,49 0,55 0,61

30 ≤ em < 35 0,46 0,52 0,58

35 ≤ em ≤ 40 0,43 0,50 0,56

R 3.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em < 30 0,42 0,47 0,52

30 ≤ em < 35 0,40 0,45 0,50

35 ≤ em ≤ 40 0,38 0,43 0,48

R 3.3 Plancher bas à entrevous isolants (b)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em < 30 0,31 0,32 0,32

30 ≤ em < 35 0,28 0,29 0,29

35 ≤ em ≤ 40 0,25 0,26 0,26

R 3.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite, isolé en sous face avec chape flottante sur isolant

(Rsc > 1 m2.K/W) (c)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0,19 0,21 0,22

R 3.5 Plancher bas à entrevous isolants avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m2.K/W) (d)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0,13 0,15 0,16

ep

em

a bc d

PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

R – isolation répartie

PB-ME-R 3 Mur haut en terre cuite isolante 25 à 40 cmMur bas maçonnerie courante d’épaisseur égale à 20 cmChaînage avec planelle terre cuite de résistance ≥ 0.1 m2.K/W

Réglementation Thermique 2000

32 Règles Th-U

R 4.1 Plancher bas en béton plein (a)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em < 30 0,45 0,48 0,52

30 ≤ em < 35 0,43 0,46 0,50

35 ≤ em ≤ 40 0,41 0,44 0,48

R 4.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em < 30 0,41 0,45 0,49

30 ≤ em < 35 0,39 0,43 0,47

35 ≤ em ≤ 40 0,37 0,41 0,45

R 4.3 Plancher bas à entrevous isolants (b)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em < 30 0,28 0,29 0,30

30 ≤ em < 35 0,26 0,27 0,28

35 ≤ em < 40 0,24 0,25 0,26

R 4.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite, isolé en sous face avec chape flottante sur isolant

(Rsc > 1 m2.K/W) (c)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0,18 0,19 0,21

R 4.5 Plancher bas à entrevous isolants avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m2.K/W) (d)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0,13 0,14 0,15

em

ep

a bc d

PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Valeurs de ψ (W/m.K)

R – isolation répartie

PB-ME-R 4 Mur haut en béton cellulaire 25 à 40 cmMur bas maçonnerie courante d’épaisseur égale à 20 cmChaînage avec planelle béton cellulaire de résistance ≥ 0.33 m2.K/W

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 33

R 4.1 Plancher bas en béton plein (a)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0,25 0,28 0,31

R 4.2 Plancher bas à entrevous béton ou terre cuite (a)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0,23 0,26 0,28

R 4.3 Plancher bas à entrevous isolants (b)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0,20 0,21 0,21

R 4.4 Plancher bas en béton plein ou à entrevous béton ou terre cuite, isolé en sous face avec chape flottante sur isolant

(Rsc > 1 m2.K/W) (c)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0,10 0,11 0,12

R 4.5 Plancher bas à entrevous isolants avec chape flottante sur isolant (Rsc > 1 m2.K/W) (d)

ep (cm)em (cm)

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0,08 0,10 0,11

ep

em

a bc d

PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

Valeurs de ψ (W/m.K)

R – isolation répartie

PB-ME-R 4 ter Mur haut en béton cellulaire ou en terre cuite 25 à 40 cmMur bas identique au mur haut (même nature et même épaisseur)Chaînage avec planelle BC ou TC munie d’un isolant.La résistance totale planelle + isolant ≥ 1.0 m2.K/W

Réglementation Thermique 2000

34 Règles Th-U

Coefficient linéique ΨΨ du pont thermique

Plancher bas – mur, refendIsolation par l’intérieur(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Si chape flottante, Résistance de l’isolant sous chape Rsc≥ 1.0 m2.K/W

(Si Rsc < 1 m2.K/W, ψ doit être majoré de 4 %)– Epaisseur isolant sous plancher ≈ 10 cm– Toute épaisseur du plancher

Ψ = Ψ1 + Ψ2 + Ψ3

1 – plancher en béton plein

Avec : Ψ1 = 0.45 Ψ Ψ2 = 0.45 Ψ Ψ3 = 0.10 Ψ

2 – plancher à entrevous béton ou terre cuite

Ψ doit être réduit de 4 %

La répartition des linéiques est la même que pour un plancheren béton plein

3 – Plancher avec chape flottante, Ψ doit être réduit de 10 %

La répartition des linéiques dépend de la nature du mur :

4 – Si l’épaisseur de l’isolant sous plancher est > 10 cm, laréduction de Ψ pour chaque 2 cm supplémentaires d’isolant estfonction de la nature du mur :

La répartition des linéiques est donnée en 1, 2 ou 3 selon le cas.

em

Ψ1 Ψ2

Ψ3

Ext oul.n.c

ei

Coefficient linéique ΨΨ du pont thermique

Plancher bas – mur, refendIsolation par l’extérieur

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– mur en béton plein ou en maçonnerie courante, en touteépaisseur

– plancher avec ou sans entrevous béton ou terre cuite, entoute épaisseur

– résistance minimale de l’isolant supérieure à 2 m2.K/W– chaînage dans la surface du mur

1 – Plancher sans chape flottante

avec : Ψ1 = 0.0 Ψ2 = Ψ Ψ3 = 0.0

2 – Plancher avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc

avec : Ψ1 = 0.0 Ψ2 = 0.0 Ψ3 = Ψ

Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flot-tante

ψ = 0.07

ψ = 0.03

em

Ψ1Ψ2

Ψ3

Ext oul.n.c

ei

ψ = ψ1 + ψ2 + ψ3

Mur Béton plein Maçonnerie courante

15 ≤ em < 20 0.66 –

20 ≤ em < 25 0.75 0.39

25 ≤ em ≤ 30 0.82 0.43

Mur Béton plein Maçonnerie courante

Répartition Ψ1 = 0.30 Ψ Ψ1 = 0.20 Ψ

des Ψ2 = 0.30 Ψ Ψ2 = 0.30 Ψlinéiques Ψ3 = 0.40 Ψ Ψ3 = 0.50 Ψ

Mur Béton plein Maçonnerie courante

Réduction de Ψ 3 % 5 %

PS : Les réductions de Ψ peuvent être cumulées

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 35

Coefficient linéique ΨΨ du pont thermique

Plancher bas – mur, refendIsolation répartie (terre cuite)

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– mur inférieur en maçonnerie isolante type a, e > 25 cm– plancher béton plein avec ou sans entrevous béton ou terre

cuite, et en toute épaisseur– résistance minimale de l’isolant est supérieure à 2 m2.K/W.

1 – Plancher sans chape flottante

avec : Ψ1 = 0.5 Ψ Ψ2 = 0.5 Ψ Ψ3 = 0.0

1 – Plancher avec chape flottante quelle que soit la valeur deRsc

avec : Ψ1 = 0.0 Ψ2 = 0.0 Ψ3 = Ψ

Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flot-tante

ψ = 0.1

ψ = 0.1

em

Ψ3

Ext oul.n.c

ei

Ψ1 Ψ2

Ψ = Ψ1 + Ψ2 + Ψ3

Coefficient linéique ΨΨ du pont thermique

Plancher bas – mur, refendIsolation répartie (béton cellulaire)

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– mur inférieur en maçonnerie isolante, e > 25 cm– résistance minimale de l’isolant sous plancher est supérieure

à 2 m2.K/W

1 – plancher béton plein avec ou sans entrevous béton ou terrecuite, et en toute épaisseur

1.1 – Sans chape flottante

avec : Ψ1 = 0.5 Ψ Ψ2 = 0.5 Ψ Ψ3 = 0.0

1.2 – Avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc

avec : Ψ1 = 0.0 Ψ2 = 0.0 Ψ3 = Ψ

2 – plancher béton cellulaire en toute épaisseur

2.1 – Sans chape flottante

avec : Ψ1 = 0.5 Ψ Ψ2 = 0.5 Ψ Ψ3 = 0.0

2.2 – Avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc

avec : Ψ1 = Ψ/3 Ψ2 = Ψ/3 Ψ3 = Ψ/3

Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flot-tante

ψ = 0.07

ψ = 0.07

ψ = 0.1

ψ = 0.1

em

Ψ3

Ext oul.n.c

ei

Ψ1 Ψ2

Ψ = Ψ1 + Ψ2 + Ψ3

Réglementation Thermique 2000

36 Règles Th-U

Coefficient linéique ΨΨ du pont thermique

Plancher bas – mur, refendIsolation par l’intérieur(dimensions en cm)

0 – Hypoyhèses générales

– Epaisseur isolant sous plancher ~– 10 cm– Toute épaisseur de plancher

1 – plancher en béton plein

Avec : Ψ1 = 0.85 Ψ Ψ2 = 0.15 Ψ

2 – Plancher à entrevous béton ou terre cuite sans chape flot-tante

Ψ doit être réduit de 5 % s’il s’agit de mur en béton ou de 2 %si le mur est en maçonnerie courante

La répartition des linéiques est identique au cas du plancherplein sans chape flottante.

3 – Plancher en béton plein avec chape flottante avec Rsc> 1.0 m2.K/W

Ψ doit être réduit de 35 % s’il s’agit de mur en béton (avecΨ1 = 0.35 Ψ) ou de 20 % si le mur est en maçonnerie couranteavec (Ψ1 = 0.3Ψ)Si l’épaisseur de l’isolant sous plancher est > 10 cm, la réduc-tion de Ψ pour chaque 2 cm supplémentaires d’isolant est de3 % pour un mur en béton et de 5 % pour un mur en maçon-nerie courante.

La répartition des linéiques est identique au cas du plancherplein sans chape flottante.

PS :

– Les réductions de Ψ peuvent être cumulées.– La répartition des linéiques, relative à la présence d’une chape flottante prime

sur les autres cas.– Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flottante

Ψ1

Ψ2ei

em

Ψ = Ψ1 + Ψ2

Coefficient linéique ΨΨ du pont thermique

Plancher bas – mur, refendIsolation par l’extérieur

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– mur en béton plein ou en maçonnerie courante, en touteépaisseur

– plancher avec ou sans entrevous béton ou terre cuite, entoute épaisseur

– résistance de l’isolant vertical ou horizontal ≥ 2 m2.K/W– chaînage dans l’épaisseur du mur

1 – Plancher sans chape flottante

avec : Ψ1 = 0.8 Ψ Ψ2 = 0.2 Ψ

2 – Plancher avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc

avec : Ψ1 = 0.0 Ψ2 = Ψ

Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flot-tante

ψ = 0.07

ψ = 0.03

em

Ψ1

Ψ2

Ψ = Ψ1 + Ψ2

Mur Béton plein Maçonnerie courante

15 ≤ em < 20 0.83 –

20 ≤ em < 25 0.94 0.48

25 ≤ em ≤ 30 1.03 0.52

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 37

Coefficient linéique ΨΨ du pont thermique

Plancher bas – murIsolation répartie (terre cuite ou béton cellulaire)

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– mur inférieur en maçonnerie isolante, em > 25 cm– plancher béton plein avec ou sans entrevous béton ou terre

cuite, et en toute épaisseur– résistance de l’isolant sous plancher ≥ 2 m2.K/W

1 – Plancher sans chape flottante

avec : Ψ1 = Ψ Ψ2 = 0.0

2 – Plancher avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc

avec : Ψ1 = 0.0 Ψ2 = Ψ

Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flot-tante

ψ = 0.12

ψ = 0.10

Ψ1

Ψ2

Ψ = Ψ1 + Ψ2

a.1.5

Coefficient ΨΨ du pont thermique

Plancher bas – murIsolation par l’intérieur(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Plancher en béton plein– Risolant en sous face du plancher ≥ 2 m2.K/W– Risolant sous chape flottante ≥ 1.0 m2.K/W– Risolant vertical intérieur ≥ 2 m2.K/W

1 – Mur en béton plein

ψ1 = ψ ψ2 = 0.0

2 – Mur en maçonnerie courante

ψ1 = ψ ψ2 = 0.0

PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

em

epψ1

ψ2

ψ = ψ1 + ψ2

ep Sans chape flottante Avec chape flottante

em 15 20 25 15 20 25

15 ≤ em ≤ 20 0.53 0.61 0.68 0.18 0.19 0.21

20 < em ≤ 25 0.52 0.59 0.66 0.18 0.19 0.21

25 < em ≤ 30 0.50 0.58 0.64 0.18 0.19 0.21

ep Sans chape flottante Avec chape flottante

em 15 20 25 15 20 25

20 ≤ em ≤ 25 0.46 0.53 0.60 0.16 0.18 0.20

25 < em ≤ 30 0.43 0.51 0.58 0.15 0.17 0.19

Réglementation Thermique 2000

38 Règles Th-U

a.1.5

Coefficient ΨΨ du pont thermique

Plancher bas – murIsolation par l’extérieur

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Plancher en béton plein– Risolant en sous face du plancher ≥ 2 m2.K/W– Risolant sous chape flottante ≥ 1.0 m2.K/W– Risolant vertical extérieur ≥ 2 m2.K/W

1 – Mur en béton plein

ψ1 = ψ ψ2 = 0.0

2 – Mur en maçonnerie courante

ψ1 = ψ ψ2 = 0.0

PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

em

epψ1

ψ2

ψ = ψ1 + ψ2

a.2.1

Coefficient Y du pont thermique

Plancher bas – poutre dans local non chauffé(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Plancher en béton plein ou à entrevous PSE (ne pénétrantpas dans l’épaisseur de la poutre epo)

– Risolant en sous face du plancher ≥ 2 m2.K/W– Risolant sous chape flottante ≥ 1.0 m2.K/W

1 – poutre non isolée

20 ≤ rp ≤ 80 cm

∆ψ ∗ –0.1 + 0.0

2 – poutre isolée sur ses faces verticales

rp = 40 cm

rp = 60 cm

ep Sans chape flottante Avec chape flottante

em 15 20 25 15 20 25

15 ≤ em ≤ 20 0.64 0.73 0.81 0.50 0.54 0.57

20 < em ≤ 25 0.64 0.72 0.80 0.52 0.56 0.59

25 < em ≤ 30 0.63 0.71 0.79 0.54 0.58 0.62

ep Sans chape flottante Avec chape flottante

em 15 20 25 15 20 25

20 ≤ em ≤ 25 0.55 0.62 0.68 0.35 0.38 0.41

25 < em ≤ 30 0.51 0.59 0.66 0.36 0.39 0.41

epo15 ≤ ep ≤ 30

Sans chape flottante Avec chape flottante

20 ≤ epo ≤ 25 0.75 0.26

25 < epo ≤ 30 0.82 0.28

30 < epo < 35 0.91 0.30

epo15 ≤ ep ≤ 30

Sans chape flottante Avec chape flottante

20 ≤ epo ≤ 25 0.4 0.16

25 < epo ≤ 30 0.47 0.18

30 < epo ≤ 35 0.53 0.21

epo15 ≤ ep ≤ 30

Sans chape flottante Avec chape flottante

20 ≤ epo ≤ 25 0.35 0.14

25 < epo ≤ 30 0.41 0.16

30 < epo ≤ 35 0.46 0.18

epo

rp

ep

rp

epo

ep

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 39

rp = 80 cm

∆ψ ∗ (40 ≤ rp ≤ 80) + 0.00 + 0.03

3 – poutre isolée sur 3 faces

20 ≤ epo ≤ 35 cm

∆ψ ∗ + 0.08 + 0.05

* Si le plancher contient des entrevous PSE qui pénètrent dans l’épaisseur de lapoutre, ψ doit être majoré de ∆ψ

epo

rp

ep

a.2.2 Coefficient ΨΨ du pont thermique

Plancher bas – refend – poutre dans local non chauffé(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Plancher en béton plein ou à entrevous PSE ne pénétrantpas dans l’épaisseur de la poutre (epo)

– Risolant en sous face du plancher ≥ 2 m2.K/W– Risolant sous chape flottante ≥ 1.0 m2.K/W

1 – poutre non isolée : 40 ≤ rp ≤ 80 cm

Refend en béton plein, er = 15 cm

∆ψ ∗ – 0.0 – 0.06 – 0.10 – 0.0 – 0.0 – 0.0

Refend en béton plein, er = 20 cm

∆ψ ∗ – 0.0 – 0.0 – 0.0 + 0.1 + 0.09 + 0.08

Refend en béton plein, er = epo

∆ψ ∗ – 0.0 – 0.0 – 0.0 + 0.07 + 0.05 + 0.03

Refend en maçonnerie courante, er = 20 cm

∆ψ ∗ – 0.0 – 0.07 – 0.10 + 0.03 + 0.03 + 0.03

epo

rp

eper

epo15 ≤ ep ≤ 30

Sans chape flottante Avec chape flottante

20 ≤ epo ≤ 25 0.32 0.13

25 < epo ≤ 30 0.36 0.15

30 < epo ≤ 35 0.41 0.17

rp 15 ≤ ep ≤ 30

Sans chape flottante Avec chape flottante

40 0.13 0.06

60 0.19 0.08

80 0.24 0.10

ep Sans chape flottante Avec chape flottante

epo 15 20 25 15 20 25

20 ≤ epo ≤ 25 0.9 0.87 0.84 0.59 0.57 0.55

25 < epo ≤ 30 0.98 0.95 0.92 0.61 0.59 0.57

30 < epo ≤ 35 1.06 1.03 1.00 0.63 0.61 0.59

ep Sans chape flottante Avec chape flottante

epo 15 20 25 15 20 25

20 ≤ epo ≤ 25 0.9 0.87 0.84 0.64 0.62 0.59

25 < epo ≤ 30 0.98 0.95 0.92 0.68 0.66 0.63

30 < epo ≤ 35 1.06 1.03 1.00 0.72 0.70 0.67

ep Sans chape flottante Avec chape flottante

epo 15 20 25 15 20 25

20 ≤ epo ≤ 25 0.9 0.87 0.84 0.67 0.65 0.62

25 < epo ≤ 30 1.00 0.97 0.94 0.76 0.73 0.70

30 < epo ≤ 35 1.10 1.07 1.03 0.85 0.82 0.78

ep Sans chape flottante Avec chape flottante

epo 15 20 25 15 20 25

20 ≤ epo ≤ 25 0.84 0.82 0.80 0.49 0.48 0.47

25 < epo ≤ 30 0.93 0.91 0.89 0.52 0.51 0.50

30 < epo ≤ 35 1.01 1.00 0.98 0.54 0.53 0.52

Réglementation Thermique 2000

40 Règles Th-U

Refend en maçonnerie courante, er = 15 cm

∆ψ ∗ – 0.0 – 0.07 – 0.10 – 0.0 – 0.0 – 0.0

* Si le plancher contient des entrevous PSE qui pénètrent dans l’épaisseur de lapoutre, ψ doit être majoré de ∆ψPS : Extrapolation et interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 30 cm

2 – poutre isolée sur ses faces verticales : 15 ≤ ep ≤ 30 cm

Refend en béton plein, er = 15 cm

∆ψ ∗ + 0.06 + 0.06 + 0.06 + 0.06 + 0.06 + 0.06

Refend en béton plein, er = 20 cm

∆ψ ∗ – 0.0 – 0.0 – 0.0 – 0.0 – 0.0 – 0.0

Refend en béton plein, er = epo

∆ψ ∗ – 0.0 – 0.0 – 0.0 – 0.0 – 0.0 – 0.0

epo

rp

eper

Refend en maçonnerie courante, er = 20 cm

∆ψ ∗ – 0.0 – 0.0 – 0.0 – 0.0 – 0.0 – 0.0

Refend en maçonnerie courante, er = 15 cm

∆ψ ∗ + 0.06 + 0.06 + 0.06 + 0.06 + 0.06 + 0.06

* Si le plancher contient des entrevous PSE qui pénètrent dans l’épaisseur de lapoutre, ψ doit être majoré de ∆ψ

3 – poutre isolée sur 3 faces : 15 ≤ ep ≤ 30 cm

Refend en béton plein, er = 15 cm

∆ψ ∗ + 0.06 + 0.10 + 0.10 + 0.05 + 0.05 + 0.05

Refend en béton plein, er = 20 cm

∆ψ ∗ + 0.04 + 0.02 + 0.02 + 0.02 + 0.02 + 0.02

Refend en béton plein, er = epo

∆ψ ∗ + 0.06 + 0.03 + 0.03 + 0.05 + 0.02 + 0.02

epo

rp

eper

ep Sans chape flottante Avec chape flottante

epo 15 20 25 15 20 25

20 ≤ epo ≤ 25 0.84 0.82 0.80 0.45 0.45 0.44

25 < epo ≤ 30 0.93 0.91 0.89 0.46 0.46 0.45

30 < epo ≤ 35 1.01 1.00 0.98 0.47 0.47 0.46

rp Sans chape flottante Avec chape flottante

epo 40 60 80 40 60 80

20 ≤ epo ≤ 25 0.47 0.43 0.39 0.37 0.35 0.32

25 < epo ≤ 30 0.52 0.47 0.43 0.40 0.37 0.34

30 < epo ≤ 35 0.56 0.51 0.46 0.42 0.39 0.36

rp Sans chape flottante Avec chape flottante

epo 40 60 80 40 60 80

20 ≤ epo ≤ 25 0.49 0.44 0.41 0.42 0.38 0.36

25 < epo ≤ 30 0.56 0.49 0.46 0.45 0.41 0.38

30 < epo ≤ 35 0.63 0.54 0.50 0.48 0.43 0.40

rp Sans chape flottante Avec chape flottante

epo 40 60 80 40 60 80

20 ≤ epo ≤ 25 0.49 0.44 0.41 0.42 0.38 0.36

25 < epo ≤ 30 0.58 0.53 0.48 0.49 0.45 0.42

30 < epo ≤ 35 0.66 0.58 0.54 0.56 0.51 0.48

rp Sans chape flottante Avec chape flottante

epo 40 60 80 40 60 80

20 ≤ epo ≤ 25 0.47 0.42 0.39 0.32 0.30 0.28

25 < epo ≤ 30 0.54 0.48 0.44 0.35 0.32 0.30

30 < epo ≤ 35 0.60 0.53 0.48 0.38 0.34 0.32

rp Sans chape flottante Avec chape flottante

epo 40 60 80 40 60 80

20 ≤ epo ≤ 25 0.45 0.41 0.37 0.28 0.27 0.25

25 < epo ≤ 30 0.49 0.45 0.41 0.31 0.29 0.27

30 < epo ≤ 35 0.53 0.48 0.44 0.33 0.31 0.29

rp Sans chape flottante Avec chape flottante

epo 40 60 80 40 60 80

20 ≤ epo ≤ 25 0.22 0.27 0.31 0.22 0.27 0.31

25 < epo ≤ 30 0.24 0.30 0.34 0.24 0.30 0.34

30 < epo ≤ 35 0.25 0.32 0.36 0.25 0.32 0.36

rp Sans chape flottante Avec chape flottante

epo 40 60 80 40 60 80

20 ≤ epo ≤ 35 0.20 0.23 0.26 0.20 0.23 0.26

rp Sans chape flottante Avec chape flottante

epo 40 60 80 40 60 80

20 ≤ epo ≤ 35 0.22 0.27 0.31 0.22 0.27 0.31

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 41

Refend en maçonnerie courante, er = 20 cm

∆ψ ∗ + 0.05 + 0.05 + 0.05 + 0.05 + 0.05 + 0.05

Refend en maçonnerie courante, er = 15 cm

∆ψ ∗ + 0.07 + 0.10 + 0.10 + 0.08 + 0.08 + 0.08

* Si le plancher contient des entrevous PSE qui pénètrent dans l’épaisseur de lapoutre, ψ doit être majoré de ∆ψ

a.2.3 Coefficient ΨΨ du pont thermique

Plancher bas – refend dans local non chauffé(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Plancher en béton plein ou à entrevous PSE ne pénétrantpas dans l’épaisseur du refend er

– Risolant en sous face du plancher ≥ 2 m2.K/W– Risolant sous chape flottante ≥ 1.0 m2.K/W– 15 ≤ ep ≤ 30 cm

1 – refend non isolé

Refend en béton plein

∆ψ ∗ – 0.11 – 0.02

Refend en maçonnerie courante

∆ψ ∗ + 0.08 + 0.05

er

ep

rp Sans chape flottante Avec chape flottante

epo 40 60 80 40 60 80

20 ≤ epo ≤ 35 0.22 0.27 0.31 0.17 0.21 0.23

rp Sans chape flottante Avec chape flottante

epo 40 60 80 40 60 80

20 ≤ epo ≤ 35 0.20 0.23 0.26 0.15 0.17 0.19

er Sans chape flottante Avec chape flottante

15 ≤ er ≤ 20 0.71 0.25

20 < er ≤ 25 0.79 0.27

25 < er ≤ 30 0.88 0.30

30 < er ≤ 35 0.96 0.32

er Sans chape flottante Avec chape flottante

15 ≤ er ≤ 20 0.39 0.16

20 < er ≤ 25 0.43 0.17

25 < er ≤ 30 0.48 0.19

30 < er ≤ 35 0.53 0.20

Réglementation Thermique 2000

42 Règles Th-U

2 – refend isolé sur une hauteur h

Refend en béton plein

∆ψ ∗ – 0.10 – 0.03 – 0.0 – 0.02 – 0.0 – 0.0

Refend en maçonnerie courante

∆ψ ∗ + 0.02 + 0.06 + 0.08 + 0.02 + 0.04 + 0.04

* Si le plancher contient des entrevous PSE qui pénètrent dans l’épaisseur durefend, ψ doit être majoré de ∆ψ

h

er

ep

a.2.4 Coefficient ΨΨ du pont thermique

Plancher bas – refend haut – refend dans local non chauffé(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Plancher en béton plein ou à entrevous PSE ne pénétrantpas dans l’épaisseur du refend er

– Risolant en sous face du plancher ≥ 2 m2.K/W– Risolant sous chape flottante ≥ 1.0 m2.K/W– 15 ≤ ep ≤ 30 cm– refend bas et refend haut sont identiques (même épaisseur

et mêmes matériaux)

1 – refend bas non isolé

Refend en béton plein

∆ψ ∗ – 0.10 – 0.0

Refend en maçonnerie courante

∆ψ ∗ + 0.04 + 0.05

er

eph Sans chape flottante Avec chape flottante

er 20 40 60 20 40 60

15 ≤ er ≤ 20 0.57 0.41 0.32 0.22 0.17 0.14

20 < er ≤ 25 0.64 0.47 0.38 0.24 0.19 0.16

25 < er ≤ 30 0.72 0.54 0.44 0.26 0.21 0.18

30 < er ≤ 35 0.79 0.60 0.50 0.28 0.23 0.20

h Sans chape flottante Avec chape flottante

er 20 40 60 20 40 60

15 ≤ er ≤ 20 0.27 0.17 0.13 0.12 0.07 0.06

20 < er ≤ 25 0.30 0.19 0.15 0.13 0.08 0.07

25 < er ≤ 30 0.34 0.22 0.17 0.14 0.10 0.08

30 < er ≤ 35 0.38 0.24 0.19 0.16 0.11 0.09 er Sans chape flottante Avec chape flottante

15 ≤ er ≤ 20 0.76 0.55

20 < er ≤ 25 0.87 0.64

25 < er ≤ 30 0.97 0.73

30 < er ≤ 35 1.07 0.81

er Sans chape flottante Avec chape flottante

15 ≤ er ≤ 20 0.43 0.29

20 < er ≤ 25 0.49 0.34

25 < er ≤ 30 0.55 0.39

30 < er ≤ 35 0.61 0.43

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 43

2 – refend bas isolé sur une hauteur h

Refend en béton plein

∆ψ ∗ – 0.12 – 0.05 – 0.05 – 0.03 – 0.0 – 0.0

Refend en maçonnerie courante

∆ψ ∗ + 0.0 + 0.02 + 0.03 + 0.02 + 0.02 + 0.03

* Si le plancher contient des entrevous PSE qui pénètrent dans l’épaisseur durefend, ψ doit être majoré de ∆ψ

h

er

ep

a.2.5 Coefficient ΨΨ du pont thermique

plancher bas – refend(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Plancher en béton plein ou à entrevous PSE ne pénétrantpas dans l’épaisseur du refend er

– Risolant en sous face du plancher ≥ 2 m2.K/W– Risolant sous chape flottante ≥ 1.0 m2.K/W– 15 ≤ ep ≤ 30 cm

1 – Refend en béton plein

∆ψ ∗ + 0.20 + 0.13

2 – Refend en maçonnerie courante

∆ψ ∗ + 0.20 + 0.13

* Si le plancher contient des entrevous PSE qui pénètrent dans l’épaisseur durefend, ψ doit être majoré de ∆ψ

er

ep

h Sans chape flottante Avec chape flottante

er 20 40 60 20 40 60

15 ≤ er ≤ 20 0.62 0.47 0.40 0.48 0.39 0.33

20 < er ≤ 25 0.72 0.55 0.47 0.56 0.46 0.40

25 < er ≤ 30 0.82 0.64 0.55 0.64 0.53 0.47

30 < er ≤ 35 0.91 0.72 0.62 0.72 0.60 0.53

h Sans chape flottante Avec chape flottante

er 20 40 60 20 40 60

15 ≤ er ≤ 20 0.31 0.22 0.19 0.23 0.18 0.16

20 < er ≤ 25 0.36 0.26 0.22 0.27 0.21 0.19

25 < er ≤ 30 0.42 0.30 0.26 0.31 0.25 0.22

30 < er ≤ 35 0.47 0.34 0.29 0.35 0.28 0.25

er Sans chape flottante Avec chape flottante

15 ≤ er ≤ 20 0.06 0.11

20 < er ≤ 25 0.08 0.13

25 < er ≤ 30 0.10 0.15

30 < er ≤ 35 0.11 0.17

er Sans chape flottante Avec chape flottante

15 ≤ er ≤ 20 0.06 0.08

20 < er ≤ 25 0.08 0.10

25 < er ≤ 30 0.10 0.12

30 < er ≤ 35 0.11 0.13

Réglementation Thermique 2000

44 Règles Th-U

b – Liaisons courantes avec un plancher intermédiaire

b.1 - Liaisons périphériques

Liaison Description Schémas Page

Liaison du plancher intermédiaire (lourd ou léger)

b.1.1 - avec mur donnant sur 45

l’extérieur ou sur un local non chauffé.

Liaison du plancher intermédiaire avec un balcon b.1.2 - et un mur donnant sur 45

l’extérieur.

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 45

PLANCHER INTERMÉDIAIRE LOURD

b.1.1 – Liaison périphérique avec un mur donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé.

PLANCHER INTERMÉDIAIRE LEGER

b.1.1 – Liaison périphérique avec un mur donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé.

PLANCHER INTERMÉDIAIRE

b.1.2 – Liaison périphérique avec balcon et un mur donnant sur l’extérieur.

INT.

INT.

EXTouLNC

INT.

INT.

INT.

INT.

INT.

INT.

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

Pages 46, 47 Page 48 Page 49 Page 49

INT.

INT.

INT.

INT.

INT.

INT.

INT.

INT.

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

Pages 48 Page 48 Page 50 Page 50

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

INT.

INT.

INT.

INT.

INT.

INT.

INT.

INT.

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

Page 50 Page 51 Page 51 Page 52

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

Réglementation Thermique 2000

46 Règles Th-U

Coefficient linéique (ψψT) du pont thermique

Plancher intermédiaire – mur extérieurIsolation par l’intérieur(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Résistance de l’isolant sous chape Rsc ≥ 1.0 m2.K/W(Si Rsc < 1 m2.K/W, ψ doit être majoré de 4 %)

1 – Plancher en béton plein sans planelle

Les valeurs indiquées ci dessous ne sont valables que pour unplancher en béton plein, cependant :

– Le coefficient linéique correspondant à une dalle alvéolée demême épaisseur peut être obtenu à partir de ces valeurs enles minorant de 15 %.

– Le coefficient linéique correspondant à une dalle alvéolée,munie d’un surdallage en béton de 5 cm, est égal à celuid’un plancher plein de même épaisseur que la dalle seulesans surdallage.

Mur en béton plein

Mur en maçonnerie courante

Mur en maçonnerie isolante type a ou type b

(1) ψ1 = ψ2 = 50 % ψ(2) ψ1 = 12 % ψ ψ2 = 88 % ψPS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm

ep

em

ψ2

ψ1

ψ = ψ1 + ψ2

2 – Plancher à entrevous béton ou terre cuite

Mur en béton plein

Mur en maçonnerie courante

Mur en maçonnerie isolante type a ou type b

(1) ψ1 = 52 % ψ ψ2 = 48 % ψ(2) ψ1 = 14 % ψ ψ2 = 86 % ψPS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm

ep

em

ψ2

ψ1

ψ = ψ1 + ψ2

ep Sans chape flottante (1) Avec chape flottante (2)

em 15 20 25 15 20 25

15 ≤ em ≤ 20 0.83 0.99 1.14 0.74 0.88 0.99

20 < em ≤ 25 0.80 0.97 1.09 0.72 0.85 0.96

25 < em ≥ 30 0.78 0.92 1.05 0.70 0.82 0.93

ep Sans chape flottante (1) Avec chape flottante (2)

em 15 20 25 15 20 25

20 ≤ em ≤ 25 0.67 0.82 0.96 0.62 0.74 0.86

25 < em ≤ 30 0.63 0.77 0.90 0.59 0.70 0.81

ep Sans chape flottante (1) Avec chape flottante (2)

em 15 20 25 15 20 25

20 ≤ em ≤ 25 0.63 0.79 0.95 0.59 0.73 0.86

25 < em ≤ 30 0.57 0.72 0.87 0.54 0.67 0.79

ep Sans chape flottante (1) Avec chape flottante (2)

em 15 20 25 15 20 25

15 ≤ em ≤ 20 0.74 0.88 0.99 0.65 0.75 0.85

20 < em ≤ 25 0.72 0.85 0.96 0.64 0.73 0.83

25 < em ≥ 30 0.70 0.82 0.93 0.62 0.66 0.80

ep Sans chape flottante (1) Avec chape flottante (2)

em 15 20 25 15 20 25

20 ≤ em ≤ 25 0.62 0.74 0.86 0.55 0.65 0.75

25 < em ≤ 30 0.59 0.70 0.81 0.53 0.62 0.71

ep Sans chape flottante (1) Avec chape flottante (2)

em 15 20 25 15 20 25

20 ≤ em ≤ 25 0.59 0.73 0.87 0.55 0.66 0.77

25 < em ≤ 30 0.54 0.67 0.80 0.51 0.62 0.72

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 47

3 – Planelle en about de dalle

L’habillage du nez de plancher en béton plein par une planelledoit être conforme au DTU en vigueur.

Rp = résistance de la planelle en m2.K/W

Mur en maçonnerie courante

Mur en maçonnerie isolante type b

Mur en maçonnerie isolante type a

ψ1 = ψ2 = 50 % ψ

4 – Planelle avec ou sans entrevous béton ou terre cuite avecou sans chape flottante

Le coefficient ψ correspondant à la présence simultanée d’uneplanelle avec/sans entrevous béton ou terre cuite et avec/sanschape flottante peut être déduit des valeurs tabulées précé-dentes par simple cumulation des effets.

La répartition en ψ1 et ψ2 est à lire en bas des tableaux des cas1 ou 2 selon le cas.

ep

em

ψ2

ψ1

ψ = ψ1 + ψ2

ep Rp = 0.07 m2.K/W Rp = 0.1 m2.K/W Rp ≥ 0.16 m2.K/W

em 15 20 25 15 20 25 15 20 25

20 ≤ em ≤ 25 0.64 0.78 0.90 0.63 0.75 0.87 0.61 0.72 0.83

25 < em ≤ 30 0.61 0.73 0.85 0.60 0.72 0.83 0.58 0.71 0.80

ep Rp = 0.1 m2.K/W Rp = 0.16 m2.K/W Rp = 0.22 m2.K/W

em 15 20 25 15 20 25 15 20 25

20 ≤ em ≤ 25 0.54 0.67 0.79 0.50 0.61 0.72 0.48 0.58 0.67

25 < em ≤ 30 0.51 0.63 0.74 0.47 0.58 0.68 0.45 0.55 0.64

ep Rp = 0.3 m2.K/W Rp = 0.5 m2.K/W

em 15 20 25 15 20 25

20 ≤ em ≤ 25 0.36 0.44 0.52 0.31 0.38 0.44

25 < em ≤ 30 0.34 0.42 0.50 0.30 0.37 0.43

Réglementation Thermique 2000

48 Règles Th-U

Coefficient linéique (ψψ) du pont thermique

Plancher intermédiaire léger – murIsolation par l’intérieur(dimensions en cm)

4 – Plancher intermédiaire léger

Mur en béton plein

Mur en maçonnerie courante ou isolant type b

Mur en maçonnerie isolante type a

Avec : ψ1 = ψ2

ψ = ψ1 + ψ2

ep

em

ψ2

ψ1

Coefficient linéique (ψψ) du pont thermique

Plancher intermédiaire – murIsolation par l’extérieur

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Plancher lourd ou léger,– Avec ou sans chaînage– Mur en béton plein, en maçonnerie courante ou en maçon-

nerie isolante type a

1 – Plancher sans chape flottante

Avec : ψ1 = ψ2

2 – Plancher avec chape flottante

ψ doit être majoré de 0.02 W/(m.K)

Avec : ψ1 = 20 % ψ

PS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm

Ri

ψ = ψ1 + ψ2

ep

em

ψ2

ψ1

Ri

Plancher lourd

Plancher léger

ψ = ψ1 + ψ2

ep

em

ψ2

ψ1

epem

20 25 30

15 ≤ em ≤ 30 0.14 0.18 0.22

epem

20 25 30

20 ≤ em ≤ 30 0.13 0.16 0.19

epem

20 25 30

15 ≤ em ≤ 20 0.1 0.12 0.14

20 < em ≤ 25 0.09 0.11 0.13

25 < em ≤ 30 0.07 0.09 0.11

epRi

15 20 25

2 0.09 0.11 0.13

2.5 0.07 0.09 0.11

3 0.06 0.07 0.09

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 49

Coefficient linéique (ΨΨ) du pont thermique

Plancher intermédiaire – mur extérieurMur à isolation répartie (terre cuite)

(dimensions en cm)

Plancher en béton plein

Planelle en about de dalle de résistance Rplanelle ≥ 0.5 m2.K/W

(1) si plancher à entrevous béton ou terre cuite, Ψ doit êtreréduit de 3 % avec Ψ1 = 52 % Ψ

(2) si chape flottante, Ψ doit être réduit de 2 % avec Ψ1 = 12 % Ψ(3) si (1) + (2), Ψ doit être réduit de 5 % avec Ψ1 = 14 % Ψ

Plancher en béton plein

Isolant + planelle en about de dalle de résistance totale Risolant + planelle ≥ 1.5 m2.K/W

(1) si plancher à entrevous béton ou terre cuite, Ψ doit êtreréduit de 3 % avec Ψ1 = 52 % Ψ

(2) si chape flottante, Ψ doit être majoré de 3 % avec Ψ1= 12 % Ψ

(3) si (1) + (2), Ψ reste inchangé avec Ψ1 = 14 % Ψ

PS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm

ep

em

Ψ2

Ψ1

ep

em

Ψ2

Ψ1

Coefficient linéique (ΨΨ) du pont thermique

Plancher intermédiaire – mur extérieurMur à isolation répartie (béton cellulaire)

Planelle en about de dalle de résistance R planelle ≥ 0.5 m2.K/W(dimensions en cm)

Plancher en béton plein

* Les variations de Ψ peuvent être cumulées(1) si plancher à entrevous béton ou terre cuite, Ψ doit être

réduit de 3 % avec Ψ1 = 52 % Ψ(2) si chape flottante, Ψ doit être majoré de 3 % avec Ψ1

= 12 % Ψ(3) si (1) + (2), Ψ reste inchangé avec Ψ1 = 14 % Ψ(4) si isolant en about de dalle Ψ doit être réduit de :

30 % pour Ri = 0.50 m2.K/W35 % pour Ri = 0.75 m2.K/W40 % pour Ri = 1.00 m2.K/W

Plancher en béton cellulaire, echaînage = 6 cm

* Les variations de Ψ peuvent être cumulées(1) si chape flottante, Ψ doit être majoré de 15 % avec Ψ1

= 35 % Ψ(2) si isolant en about de dalle Ψ doit être diminué de :

0.02 pour Ri = 0.50 m2.K/W0.03 pour Ri = 0.75 m2.K/W0.04 pour Ri = 1.00 m2.K/W

PS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm

ep

em

Ψ2

Ψ1

echaînage

ep

em

Ψ2

Ψ1

Ri

epem

15 20 25

25 à 40 0.24 0.31 0.38

epem

15 20 25

25 à 40 0.28 0.35 0.41

epem

15 20 25

25 à 40 0.16 0.19 0.22

epem

15 20 25

25 ≤ em ≤ 30 0.12 0.15 0.18

30 < em ≤ 35 0.11 0.13 0.16

35 < em ≤ 40 0.09 0.11 0.13

Réglementation Thermique 2000

50 Règles Th-U

Coefficient linéique (ψψ) du pont thermique

Plancher intermédiaire – murMur à isolation répartie (terre cuite ou béton cellulaire)

(dimensions en cm)

Avec : ψ1 = ψ2

ep

em

ψ2

ψ1

ψ = ψ1 + ψ2

Coefficient linéique (ψψ) du pont thermique

Plancher intermédiaire – mur extérieurIsolation par l’intérieur(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Si chape flottante, Résistance de l’isolant sous chapeRsc ≥ 1.0 m2.K/W(Si Rsc < 1 m2.K/W, ψ doit être majoré de 4 %)

1 – Mur en béton plein

2 – Mur en maçonnerie courante

3 – Effets d’autres paramètres

PS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm

ep

em

ψ2

ψ1

ψ = ψ1 + ψ2

epem

15 20 25

25 ≤ em ≤ 30 0.09 0.11 0.13

30 < em ≤ 35 0.08 0.10 0.12

35 < em ≤ 40 0.07 0.09 0.10

epem

15 20 25

15 ≤ em ≤ 20 0.83 0.99 1.14

20 < em ≤ 25 0.80 0.97 1.09

25 < em ≤ 30 0.78 0.92 1.05

epem

15 20 25

20 ≤ em ≤ 25 0.67 0.82 0.96

25 < em ≤ 30 0.63 0.77 0.90

Mur Variation en % (1)

En béton plein En maçonnerie courante

Plancher à entrevous(ψ1 = 52 % ψ) (2) – 12 % – 10 %

Chape flottante(ψ1 = 12 % ψ) (2) – 12 % – 10 %

Chaînage non noyé(ψ1 = 50 % ψ) – +5 %

(1) Les effets peuvent être cumulés (addition arithmétique)

(2) Si chape flottante + plancher à entrevous : ψ1 = 14 % ψ

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 51

Coefficient linéique (ψψ) du pont thermique

Plancher intermédiaire – mur extérieurIsolation par l’extérieur

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Si chape flottante, Résistance de l’isolant sous chapeRsc ≥ 1.0 m2.K/W(Si Rsc < 1 m2.K/W, ψ doit être majoré de 4 %)

1 – Mur en béton plein

2 – Mur en maçonnerie courante

3 – Effets d’autres paramètres

PS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm

ep

em

ψ2

ψ1

ψ = ψ1 + ψ2

Coefficient linéique (ψψ) du pont thermique

Plancher intermédiaire – mur extérieurMur à isolation répartie (terre cuite)

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Si chape flottante, Résistance de l’isolant sous chapeRsc ≥ 1.0 m2.K/W(Si Rsc < 1 m2.K/W, ψ doit être majoré de 4 %)

1 – Plancher en béton plein

Si chape flottante sur isolant alors ψ doit être minoré de 5 %avec Ψ1 = 10 % Ψ

2 – Plancher à entrevous béton ou terre cuite

ψ doit être minoré de 5 % avec Ψ1 = Ψ2

PS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm

ep

ψ2

ψ1

ψ = ψ1 + ψ2

epem

15 20 25

15 ≤ em ≤ 20 0.89 1.06 1.2

20 < em ≤ 25 0.87 1.03 1.16

25 < em ≤ 30 0.84 0.99 1.12

epem

15 20 25

25 ≤ em ≤ 30 0.62 0.77 0.91

30 < em < 35 0.57 0.70 0.83

35 < em ≤ 40 0.52 0.64 0.76

epem

15 20 25

20 ≤ em ≤ 25 0.71 0.85 0.98

25 < em ≤ 30 0.67 0.8 0.93

Mur Variation en % (1)

En béton plein En maçonnerie courante

Plancher à entrevous(ψ1 = 50 % ψ) (2) – 0 % – 0 %

– 0 % – 0 %Chape flottante (ψ1 = 35 % ψ) (2) (ψ1 = 30 % ψ) (2)

Chaînage non noyé(ψ1 = 50 % ψ) (2) – +5 %

(1) Les effets peuvent être cumulés (addition arithmétique)

(2) S’il y a présence simultanée d’une chape flottante et d’un plancher àentrevous béton ou terre cuite ou/et un chaînage dans le mur, alors ψ1 etψ2 doivent être calculés comme pour une chape flottante seule.

Réglementation Thermique 2000

52 Règles Th-U

Coefficient linéique (ψψ) du pont thermique

Plancher intermédiaire – mur extérieurMur à isolation répartie (Béton cellulaire)

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Si chape flottante, Résistance de l’isolant sous chapeRsc ≥ 1.0 m2.K/W(Si Rsc < 1 m2.K/W, ψ doit être majoré de 4 %)

1 – Plancher en béton plein

Si chape flottante sur isolant alors ψ doit être minoré de 5 %avec Ψ1 = 10 % Ψ

2 – Plancher à entrevous béton ou terre cuite

ψ doit être minoré de 5 % avec Ψ1 = Ψ2

3 – Plancher en béton cellulaire

Si chape flottante sur isolant alors ψ doit être majoré de0.02 W/(m.K) avec Ψ1 = 25 % Ψ

PS : Extrapolation et interpolation linéaires possibles pour 10 < ep < 35 cm

ep

ψ2

ψ1

ψ = ψ1 + ψ2

epem

15 20 25

25 ≤ em ≤ 30 0.62 0.77 0.91

30 < em < 35 0.57 0.70 0.83

35 < em ≤ 40 0.52 0.64 0.76

epem

15 20 25

25 ≤ em ≤ 30 0.16 0.18 0.20

30 < em < 35 0.13 0.15 0.17

35 < em ≤ 40 0.10 0.12 0.14

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 53

c – Liaisons courantes avec un plancher haut

c.1 - Liaisons périphériques

c.2 - Liaisons intermédiaires

Liaison Description Schémas Page

Liaison du plancher haut lourd ou léger donnant sur l’extérieur c.1.1 - ou sur un local non chauffé, 54

avec un mur extérieur.

Liaison du plancher haut avec c.1.2 - un mur et un refend donnant 55

sur l’intérieur.

Liaison du plancher haut avec c.1.3 - un mur et donnant sur 55

l’intérieur.

Liaison Description Schémas Page

Liaison du plancher haut lourd ou léger donnant sur l’extérieur

c.2.1 - ou sur un local non chauffé 55

avec un refend situé à l’étage 56

inférieur.

Liaison du plancher haut lourd ou léger donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé

c.2.2 - avec un refend situé à l’étage 55

inférieur et se prolongeant à 56

l’extérieur ou dans le local non chauffé.

Réglementation Thermique 2000

54 Règles Th-U

PLANCHER HAUT LOURD

c.1.1 – Liaison périphérique avec un mur extérieur, le plancher donne sur l’extérieur ou sur un local non chauffé.(plancher lourd isolé par dessus dans tous les cas)

PLANCHER HAUT LEGER

c.1.1 – Liaison périphérique avec un mur extérieur de façade, le plancher donne sur un local non chauffé.

PLANCHER HAUT LEGER

c.1.1 – Liaison périphérique avec un mur extérieur de pignon, le plancher donne sur un local non chauffé.

INT.

EXT

INT.

EXT

INT.

EXT

INT.

EXT

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

Page 57 Page 59 Page 61 Page 61

INT.

EXT LNC

INT.

EXT LNC

INT.

EXT LNC

INT.

EXT LNC

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

Page 58 Page 60 Page 62 Page 62

INT.

EXT LNC

INT.

EXT LNC

INT.

EXT LNC

INT.

LNC

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

Page 58 Page 60 Page 62 Page 62

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 55

PLANCHER HAUT

c.1.2 – Liaison périphérique avec un mur et un refend donnant sur l’intérieur.

PLANCHER HAUT

c.1.3 – Liaison périphérique avec un mur donnant sur l’intérieur.

PLANCHER HAUT LOURD

c.2.1 – Liaison intermédiaire avec un refend, le plancher donne sur l’extérieur ou sur un local non chauffé.(plancher lourd isolé par dessus dans tous les cas)

INT.

INT.

INT.

EXTouLNC

INT.

INT.

INT. INT.

INT.

INT. INT.

INT.

INT.

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

Page 62 Page 63 Page 63 Page 64

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

INT.

INT.

EXTouLNC

INT.

INT. INT.

INT. INT.

INT.

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

Page 64 Page 65 Page 65 Page 66

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

INT.

EXTouLNC

INT. INT.INT. INT.INT. INT.INT.

Isolation int. ou ext.Cas 1

Isolation int. ou ext.Cas 2 Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

Page 66 Page 66 Page 67 Page 67

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

Réglementation Thermique 2000

56 Règles Th-U

PLANCHER HAUT LEGER

c.2.1 – Liaison intermédiaire avec un refend, le plancher donne sur l’extérieur ou sur un local non chauffé.

INT.

EXTouLNC

INT. INT.INT.

Isolation int. ou ext.Cas 1

Isolation int. ou ext.Cas 2

Page 67 Page 67

EXTouLNC

EXTouLNC

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 57

Coefficient ΨΨ du pont thermique

Plancher haut – mur extérieurIsolation par l’intérieur(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

Résistance isolant sur plancher ≥ 2.5 m2.K/WRésistance isolant vertical intérieur ≥ 2 m2.K/WEpaisseur acrotère ou mur de pignon = épaisseur mur extérieurAvec ou sans isolation de l’acrotère côté comblePlancher en béton plein *

1 – mur haut en béton plein (acrotère, appui de toiture ou pignon)

Mur bas en béton plein

Mur bas en maçonnerie courante

ep

emi

2 – mur haut en maçonnerie courante (mur de pignon)

Mur en maçonnerie courante

si planelle en about de dalle → ψ doit être réduit de 5 %

(*) Si le plancher est à entrevous béton ou terre cuite, ψ doit être réduit de 15 %

PS : Extrapolation et Interpolation possibles pour 10 ≥ ep ≥ 35 cm

ep

emi

epem

15 20 25

15 ≤ em ≤ 20 0.72 0.84 0.95

20 < em ≤ 25 0.71 0.82 0.93

25 < em ≤ 30 0.69 0.80 0.90

epem

15 20 25

20 ≤ em ≤ 25 0.66 0.77 0.88

25 < em ≤ 30 0.64 0.75 0.85

epem

15 20 25

20 ≤ em ≤ 25 0.64 0.75 0.85

25 < em ≤ 30 0.62 0.72 0.82

Réglementation Thermique 2000

58 Règles Th-U

Coefficient ΨΨ du pont thermique

Plancher haut léger- mur extérieurIsolation par l’intérieur(dimensions en cm)

0- Hypothèses générales

Résistance isolant du plancher ≥ 3.2 m2.K/WRésistance isolant vertical intérieur ≥ 2 m2.K/W

1- Liaison plancher haut léger – mur de façade

Mur en béton plein

Mur en maçonnerie courante

ep

em

2 – Liaison plancher haut léger – mur de pignon

Mur en béton plein

Mur en maçonnerie courante

Lnc

Int.

Ext.

em

ep em

20 à 25

15 ≤ em ≤ 20 0.05

ep em

20 à 25

15 ≤ em ≤ 20 0.08

ep em

20 à 25

20 ≤ em ≤ 25 0.07

ep em

20 à 25

20 ≤ em ≤ 25 0.04

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 59

Coefficient ΨΨ du pont thermique

Plancher haut – mur extérieurIsolation par l’extérieur

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

Résistance isolant vertical extérieur ≥ 2 m2.K/WEpaisseur acrotère ou mur de pignon = épaisseur mur extérieurPlancher en béton plein *

1 – toiture terrasse (acrotère non isolé côté terrasse)

Epaisseur isolant sur plancher ≥ 10 cm

Mur en béton plein

Mur en maçonnerie courante

ep

emi

2 – plancher haut sous comble

2.1 – liaison avec l’appui de la toiture en bas de pente

– sans remontée d’isolant (ψ idem toiture terrasse)– avec remontée d’isolant : résistance de l’isolant sur plancher

≥ 4.5 m2.K/W

2.2 – liaison avec un mur de pignon en maçonnerie courante

(*) Si le plancher haut contient des entrevous béton ou terre cuite → ψ doit êtreréduit de 5 %

PS : Extrapolation et Interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 35 cm

ep

emi

epem

15 20 25

15 ≤ em ≤ 20 0.75 0.74 0.73

20 < em ≤ 25 0.86 0.85 0.83

25 < em ≤ 30 0.95 0.93 0.91

epem

15 20 25

20 ≤ em ≤ 25 0.77 0.77 0.77

25 < em ≤ 30 0.83 0.83 0.83

epem

15 20 25

15 ≤ em ≤ 20 0.29 0.31 0.32

20 < em ≤ 25 0.31 0.33 0.34

25 < em ≤ 30 0.33 0.34 0.35

epem

15 20 25

20 ≤ em ≤ 25 0.47 0.48 0.49

25 < em ≤ 30 0.51 0.52 0.53

Réglementation Thermique 2000

60 Règles Th-U

Coefficient ΨΨ du pont thermique

Plancher haut – mur extérieurIsolation par l’extérieur

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

Résistance isolant du plancher ≥ 3.2 m2.K/WRésistance isolant extérieur ≥ 2 m2.K/W

1 – Liaison plancher haut léger – mur de façade*

Mur en béton plein

Mur en maçonnerie courante

ep

em

2 – Liaison plancher haut léger – mur de pignon

Mur en béton plein

Mur en maçonnerie courante

* Recouvrement entre l’isolant du mur et l’isolant du plancher léger sur uneépaisseur au moins égale à l’épaisseur minimale des deux isolants au niveau dela liaison

Lnc

Int.

Ext.

em

ep

ep em

20 à 25

15 ≤ em ≤ 30 0.06

ep em

20 à 25

20 ≤ em ≤ 30 0.05

ep em

20 25

15 ≤ em < 20 0.58 0.55

20 ≤ em < 25 0.66 0.62

25 ≤ em ≤ 30 0.73 0.69

ep em

20 25

20 ≤ em < 25 0.31 0.29

25 ≤ em ≤ 30 0.33 0.31

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 61

Coefficient ΨΨ du pont thermique

Plancher haut – mur extérieurIsolation répartie (terre cuite)

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

Résistance isolant sur plancher ≥ 2.5 m2.K/WEpaisseur de l’acrotère ou du mur de pignon = 20 cmPlanelle en terre cuite de résistance ≥ 0.5 m2.K/WToiture terrasse ou plancher sous comble avec ou sansRemontée d’isolantEpaisseur isolant en about de dalle de 5 cm

1 – Plancher en béton plein* sans isolant en about de dalle

(*) Pour un plancher à entrevous béton ou terre cuite, ψ doit être réduit de 5 %

2 – Plancher en béton plein* avec isolant en about de dalle

(*) Pour un plancher à entrevous béton ou terre cuite, ψ doit être réduit de 5 %

PS : Extrapolation et Interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 35 cm

ep

emi

Coefficient ΨΨ du pont thermique

Plancher haut – mur extérieurIsolation répartie (béton cellulaire)

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

Résistance isolant sur plancher ≥ 2.5 m2.K/WEpaisseur de l’acrotère ou du mur de pignon = 20 cmPlanelle en BC de résistance ≥ 0.45 m2.K/WToiture terrasse ou plancher sous comble avec ou sansremontée d’isolant

1 – Plancher en béton plein*

Epaisseur isolant en about de dalle de 3 cm**

– sans isolant en about de dalle

– avec isolant en about de dalle

2 – Plancher en béton cellulaire

Epaisseur isolant en about de dalle comprise entre 2 et 5 cm

– plancher en béton cellulaire sans isolant en about de dalle

– plancher en béton cellulaire avec isolant en about de dalle

(*) Si le plancher est à entrevous béton ou terre cuite, ψ doit être réduit de 5 %

(**) Dans le cas d’un plancher en béton plein uniquement, si l’épaisseur d’isolanten about de dalle augmente (ou diminue) de 1 cm, le pont thermique doit êtreréduit (ou majoré) de 5 %.

PS : Extrapolation et Interpolation possibles pour 10 ≤ ep ≤ 35 cm

ep

emi

epem

15 20 25

25 ≤ em ≤ 30 0.30 0.32 0.34

30 < em ≤ 35 0.33 0.35 0.37

35 < em ≤ 40 0.35 0.37 0.39

epem

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0.43 0.50 0.52

epem

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0.33 0.38 0.43

epem

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0.26 0.29 0.31

epem

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0.13 0.14 0.15

epem

15 20 25

25 ≤ em ≤ 40 0.11 0.12 0.12

Réglementation Thermique 2000

62 Règles Th-U

Coefficient ΨΨ du pont thermique

Plancher haut léger – mur extérieurIsolation répartie (terre cuite ou béton cellulaire)

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

Résistance isolant du plancher ≥ 3.2 m2.K/WL’isolant du plancher recouvre toute l’épaisseur du mur.Mur en isolation répartie λ = 0.15 W/(m2.K)

1 – Liaison plancher haut léger – mur de façade

2 – Liaison plancher haut léger – mur de pignon

Lnc

Int.

Ext.

em

ep

ep

em

Coefficient linéique ψψ du pont thermique

Plancher haut – murIsolation par l’intérieur(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Résistance isolant horizontal extérieur ≥ 2 m2.K/W– Toute épaisseur du plancher

1 – Plancher en béton plein sans chape flottante

– Si la résistance de l’isolant horizontal extérieur augmente de50 %, ψ est réduit de 5 % si le mur est en béton et de 10 %si le mur est en maçonnerie courante.Avec : ψ1 = 10 % ψ ψ2 = 40 % ψ ψ3 = 50 % ψ

2 – Plancher en béton plein avec chape flottante quelque soit lavaleur de Rsc

La valeur totale ψ du pont thermique reste la même.

Avec : ψ1 = 0 ψ2 = 50 % ψ ψ3 = 50 % ψ– Si la résistance de l’isolant horizontal extérieur augmente de

50 %, ψ est réduit de 10 % si le mur est en béton et de 15 %si le mur est en maçonnerie courante.

3 – Plancher à entrevous béton ou terre cuite sans chape flottante

La valeur totale ψ du pont thermique reste la même.

Avec : ψ1 = 10 % ψ2 = 40 % ψ ψ3 = 50 % ψ– Si la résistance de l’isolant horizontal extérieur augmente de

50 %, ψ est réduit de 10 % si le mur est en béton et de 15 %si le mur est en maçonnerie courante.

4 – Plancher à entrevous béton ou terre cuite avec chape flot-tante quelque soit la valeur de Rsc

ψ est réduit de 5 % s’il s’agit d’un mur en béton et de 0 % si lemur est en maçonnerie courante

Avec ψ1 = 0 % ψ2 = 50 % ψ ψ3 = 50 % ψ– Si la résistance de l’isolant horizontal extérieur augmente de

50 %, ψ est réduit de 10 % si le mur est en béton et de 15 %si le mur est en maçonnerie courante.

Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flottante

em

ψ3

ψ1

ψ2

Extou lnc

ψ = ψ1 + ψ2 + ψ3

ep em

20 à 25

25 ≤ em ≤ 40 0.03

ep em

20 à 25

25 ≤ em ≤ 40 0.11

Mur Béton Maçonnerie courante

15 ≤ em < 20 0.91 0.47

20 ≤ em < 25 1.01 0.52

25 ≤ em ≤ 30 1.11 0.56

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 63

Coefficient linéique ΨΨ du pont thermique

Plancher haut – murIsolation par l’extérieur

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– mur en béton plein ou en maçonnerie courante, en touteépaisseur

– plancher avec ou sans entrevous béton ou terre cuite, entoute épaisseur, avec ou sans chape flottante

– résistance minimale de l’isolant extérieur supérieure à2 m2.K/W

– chaînage dans l’épaisseur du mur

avec : Ψ1 = 0.0 Ψ2 = Ψ Ψ3 = 0.0ψ = 0.03

em

ψ3

ψ1

ψ2

Extou lnc

Ψ = Ψ1 + Ψ2 + Ψ3

Coefficient linéique ΨΨ du pont thermique

Plancher haut – murIsolation répartie (terre cuite)

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Les surfaces intérieures du mur supérieur et du refend infé-rieur sont alignées

– Mur supérieur en maçonnerie isolante, em > 25 cm– Plancher béton plein avec ou sans entrevous béton ou terre

cuite, et en toute épaisseur– Résistance minimale de l’isolant horizontal extérieur est

supérieure à 2 m2.K/W.– Epaisseur plancher 18 ≤ ep ≤ 22 cm– Epaisseur mur 15 ≤ em ≤ 20 cm

1 – Plancher sans chape flottante

avec : Ψ1 = 0.0 Ψ2 = 0.4 Ψ Ψ3 = 0.6Ψ

2 – Plancher avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc

avec : Ψ1 = 0.0 Ψ2 = 0.5 Ψ Ψ3 = 0.5 Ψ

Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flot-tante

ψ = 0.1

ψ = 0.1

em

Ψ1

Ψ2Ψ3

Ψ = Ψ1 + Ψ2 + Ψ3

Réglementation Thermique 2000

64 Règles Th-U

Coefficient linéique ΨΨ du pont thermique

Plancher haut – murIsolation répartie (béton cellulaire)

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Les surfaces intérieures du mur supérieur et du refend infé-rieur sont alignées

– Mur supérieur en maçonnerie isolante, em > 25 cm– Résistance de l’isolant horizontal extérieur est ≥ 2 m2.K/W.– Epaisseur plancher 18 ≤ ep ≤ 22 cm– Epaisseur mur 15 ≤ em ≤ 20 cm

1 – Plancher en béton plein avec ou sans entrevous béton outerre cuite, et en toute épaisseur

1.1 – sans chape flottante

avec : Ψ1 = 0.0 Ψ2 = 0.4 Ψ Ψ3 = 0.6 Ψ

1.2 – avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc

avec : Ψ1 = 0.0 Ψ2 = 0.5 Ψ Ψ3 = 0.5 Ψ

2 – Plancher en béton cellulaire et en toute épaisseur

2.1 – sans chape flottante

avec : Ψ1 = 0.2 Ψ2 = 0.2 Ψ Ψ3 = 0.6 Ψ

2.2 – avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc

avec : Ψ1 = 0.0 Ψ2 = 0.2 Ψ Ψ3 = 0.8 Ψ

Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chapeflottante

ψ = 0.08

ψ = 0.08

ψ = 0.1

ψ = 0.1

em

Ψ1

Ψ2Ψ3

Ψ = Ψ1 + Ψ2 + Ψ3

Coefficient linéique ψψ du pont thermique

Plancher haut – murIsolation par l’intérieur(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Résistance isolant horizontal extérieur ≥ 2 m2.K/W– Toute épaisseur du plancher

1 – Plancher en béton plein sans chape flottante

– Si la résistance de l’isolant horizontal extérieur augmente de50 %, ψ est réduit de 5 % si le mur est en béton et de 10 %si le mur est en maçonnerie courante.

Avec : ψ1 = 15 % ψ ψ2 = 85 % ψ

2 – Plancher en béton plein avec chape flottante quelque soit lavaleur de Rsc

La valeur totale ψ du pont thermique reste la même.

Avec : ψ1 = 0 ψ2 = ψ– Si la résistance de l’isolant horizontal extérieur augmente de

50 %, ψ est réduit de 10 % quelque soit la nature du mur

3 – Plancher à entrevous béton ou terre cuite sans chape flottante

ψ est réduit de 5 % quelque soit la nature du mur.

Avec : ψ1 = 15 % ψ ψ2 = 85 % ψ– Si la résistance de l’isolant horizontal extérieur augmente de

50 %, ψ est réduit de 5 % si le mur est en béton et de 10 %si le mur est en maçonnerie courante.

4 – Plancher à entrevous béton ou terre cuite avec chape flot-tante quelque soit la valeur de Rsc

ψ est réduit de 10 % s’il s’agit d’un mur en béton et de 5 % sile mur est en maçonnerie courante

Avec ψ1 = 0 % ψ2 = ψ– Si la résistance de l’isolant horizontal extérieur augmente de

50 %, ψ est réduit de 5 % si le mur est en béton et de 10 %si le mur est en maçonnerie courante.

Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chape flot-tante

em

Ψ1

Ψ2

Ψ = Ψ1 + Ψ2

Mur Béton Maçonnerie courante

15 ≤ em < 20 0.87 –

20 ≤ em < 25 0.97 0.51

25 ≤ em ≤ 30 1.06 0.56

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 65

Coefficient linéique ΨΨ du pont thermique

Plancher haut – murIsolation par l’extérieur

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– mur en béton plein ou en maçonnerie courante, en touteépaisseur

– plancher avec ou sans entrevous béton ou terre cuite, entoute épaisseur, avec ou sans chape flottante

– résistance de l’isolant vertical ou horizontal est ≥ 2 m2.K/W

avec : Ψ1 = 0.0 Ψ2 = Ψψ = 0.03

em

Ψ1

Ψ2

Ψ = Ψ1 + Ψ2

Coefficient linéique ΨΨ du pont thermique

Plancher haut – murIsolation répartie (terre cuite)

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– mur supérieur en maçonnerie isolante type a, em > 25 cm– plancher béton plein avec ou sans entrevous béton ou terre

cuite, avec ou sans chape flottante et en toute épaisseur– résistance de l’isolant extérieur horizontal est ≥ 2 m2.K/W

avec : Ψ1 = 0.0 Ψ2 = Ψψ = 0.1

em

Ψ1

Ψ2

e

20 cm

Ψ = Ψ1 + Ψ2

Réglementation Thermique 2000

66 Règles Th-U

Coefficient linéique ΨΨ du pont thermique

Plancher haut – mur extérieur 5Isolation répartie (béton cellulaire)

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– mur supérieur en maçonnerie isolante type a, em > 25 cm– résistance de l’isolant extérieur est ≥ 2 m2.K/W

1 – plancher en béton plein avec ou sans entrevous béton outerre cuite, avec ou sans chape flottante et en toute épaisseur

avec : Ψ1 = 0.0 Ψ2 = Ψ

2 – plancher en béton cellulaire avec ou sans entrevous bétonou terre cuite, et en toute épaisseur

2.1 – sans chape flottante

avec : Ψ1 = 0.2 Ψ Ψ2 = 0.8 Ψ

2.2 – avec chape flottante quelque soit la valeur de Rsc

avec : Ψ1 = 0 Ψ2 = Ψ

Rsc étant la résistance de la couche isolante sous chapeflottante

ψ = 0.07

ψ = 0.07

ψ = 0.1

em

Ψ1

Ψ2

20 cm

Béton plein oubéton cellulaire

Ψ = Ψ1 + Ψ2

Coefficient ΨΨ du pont thermique

Refend – plancher haut(dimensions en cm)

1 – Le refend s’arrête à la face inférieure du plancher

Plancher en béton plein ou en béton cellulaireToute épaisseur de parois (ep, er)Ri ≥ 4 m2.K/W

Ψ = 0.02 W/(m.K)

2 – Le refend se prolonge au dessus du plancher

– épaisseur isolant sur plancher ei ≥ 20 cm– résistance du retour vertical de l’isolant Riv ≥ 1 m2.K/W– plancher en toute épaisseur

a – Plancher en béton plein

Refend en béton

Refend en maçonnerie courante

er

dei

Riv

er

Riep

erd

10 15 20

20 0.54 0.71 0.87

40 0.35 0.48 0.61

60 0.28 0.39 0.49

80 0.26 0.35 0.43

100 0.24 0.32 0.40

erd

10 15 20

20 0.25 0.34 0.42

40 0.15 0.21 0.27

Ž 60 0.13 0.17 0.21

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 67

Refend en maçonnerie isolante type a

b – Plancher en béton cellulaire

Refend en béton

Refend en maçonnerie courante

Refend en maçonnerie isolante type a

d étant la hauteur totale du retour d’isolant, mesurée à partir dela surface supérieure du plancher

Coefficient ΨΨ du pont thermique

Refend – plancher haut(dimensions en cm)

0 – Hypothèses Générales

Résistance du plancher léger Ri ≥ 3.2 m2.K/WEpaisseur du refend : 15 ≤ er ≤ 20 cm

1 – Le refend s’arrête à la face inférieure du plancher

Refend en béton plein ou en maçonnerie courante

Ψ = 0.05 W/(m.K)

2 – Le refend se prolonge au dessus du plancher dans le localnon chauffé

er

Riep

LNC LNC

er

Riep

erd

10 15 20

20 0.06 0.09 0.11

40 0.04 0.06 0.07

Ž 60 0.03 0.04 0.06

erd

10 15 20

20 0.17 0.22 0.26

40 0.14 0.18 0.22

Ž 60 0.12 0.16 0.20

erd

10 15 20

20 0.12 0.16 0.19

40 0.08 0.11 0.14

Ž 60 0.07 0.10 0.13

erd

10 15 20

20 0.04 0.06 0.08

Ž 40 0.03 0.04 0.05

er Refend en Béton plein Refend en maçonnerie courante

15 0.72 0.31

20 0.88 0.38

Réglementation Thermique 2000

68 Règles Th-U

d – Liaisons courantes entre parois verticales

d.1 – Liaisons mur-mur

d.2 - Liaisons mur-refend

Liaison Description Schémas Page

Angle sortant entre deux murs d.1.1 - donnant sur l’extérieur ou sur 69

un local non chauffé.

Angle rentrant entre deux murs d.1.2 - donnant sur l’extérieur ou sur 69

un local non chauffé.

Liaison Description Schémas Page

Liaison en T entre un mur donnant sur l’extérieur ou sur

d.2.1 - un local non chauffé et un 69refend entièrement situé dans le local chauffé.

Liaison entre un mur donnant sur l’extérieur ou sur un local d.2.2 - non chauffé et un refend sur 74

« décroché ».

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 69

MUR – MUR

d.1.1 – Angle sortant donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé

MUR – MUR

d.1.2 – Angle rentrant donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé

MUR – REFEND

d.2.1 – Liaison en T entre un mur donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé et un refend entièrement situé dans le localchauffé.

EXTouLNC

INT. INT. INT. INT.

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

Page 70 Page 71 Page 71 Page 71

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

INT.INT. INT. INT.

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

Page 71Page 70 Page 71 Page 71

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

INT.INT. INT.INT. INT.INT. INT.INT.

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

Pages 72 Page 73 Page 73 Page 73

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

EXTouLNC

Réglementation Thermique 2000

70 Règles Th-U

Coefficient ΨΨ du pont thermique

Mur – murIsolation par l’intérieur(dimensions en cm)

1 – Angle sortant

– Murs de toute nature et en toute épaisseur– Résistance de l’isolant intérieur Ri ≥ 2 m2.K/W

Ψ = 0.02 W/(m.K)

2 – Angle rentrant

a – Murs en béton

Ri = 2 m2.K/W

Ri = 2.5 m2.K/W

Ri = 3 m2.K/W

em 1

em 2

em 2

em 1

b – Murs en maçonnerie courante, avec ou sans chaînagevertical

PS : Extrapolation et interpolation possibles pour 1.5 < Ri < 3.5 m².K/W

em1em2

15 ≤ em1 < 20 20 ≤ em1 < 25 25 ≤ em1 < 30

15 ≤ em2 < 20 0.17 0.19 0.2

20 ≤ em2 < 25 0.19 0.21 0.22

25 ≤ em2 ≤ 30 0.20 0.22 0.24

em1, em2 Ri = 2 m2.K/W Ri = 2.5 m2.K/W Ri = 3 m2.K/W

15 à 30 0.14 0.16 0.18

em1em2

15 ≤ em1 < 20 20 ≤ em1 < 25 25 ≤ em1 < 30

15 ≤ em2 < 20 0.14 0.16 0.17

20 ≤ em2 < 25 0.16 0.17 0.18

25 ≤ em2 ≤ 30 0.17 0.18 0.19

em1em2

15 ≤ em1 < 20 20 ≤ em1 < 25 25 ≤ em1 < 30

15 ≤ em2 < 20 0.12 0.14 0.15

20 ≤ em2 < 25 0.14 0.15 0.17

25 ≤ em2 ≤ 30 0.15 0.17 0.18

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 71

Coefficient ΨΨ du pont thermique

Mur – murIsolation par l’extérieur

(dimensions en cm)

1 – Angle sortant

a – Murs en béton plein

Ri = 2 m2.K/W (*)

(*) si Ri = 2.5 m2.K/W, Ψ doit être minoré de 0.02 W/(m.K)si Ri = 3.0 m2.K/W, Ψ doit être minoré de 0.04 W/(m.K)

b – Murs en maçonnerie courante

Ri = 2 m2.K/W *

(*) si Risolant = 2.5 m2.K/W, Ψ doit être minoré de 0.02 W/(m.K)si Risolant = 3.0 m2.K/W, Ψ doit être minoré de 0.04 W/(m.K)

2 – Angle rentrant

Toute épaisseur de murToute résistance d’isolantAvec ou sans chaînage vertical :

Ψ = 0.03 W/(m.K)

em 2

em 1

em 2

em 1

Coefficient ΨΨ du pont thermique

Mur extérieur – mur extérieurIsolation répartie (terre cuite ou béton cellulaire)

(dimensions en cm)

1 – Angle sortant

– Sans chaînage vertical : Ψ = 0.07 W/(m.K)– Avec chaînage vertical : Ψ = 0.10 W/(m.K)

2 – Angle rentrant

– Sans chaînage vertical : Ψ = 0.09 W/(m.K)– Avec chaînage vertical : Ψ = 0.10 W/(m.K)

em 2

em 1

em 2

em 1

em1em2

15 ≤ em1 < 20 20 ≤ em1 < 25 25 ≤ em1 < 30

15 ≤ em2 < 20 0.15 0.17 0.18

20 ≤ em2 < 25 0.17 0.18 0.20

25 ≤ em2 ≤ 30 0.18 0.20 0.21

em1em2

15 ≤ em1 < 20 20 ≤ em1 < 25 25 ≤ em1 < 30

15 ≤ em2 < 20 – – –

20 ≤ em2 < 25 – 0.15 0.16

25 ≤ em2 ≤ 30 – 0.16 0.17

Réglementation Thermique 2000

72 Règles Th-U

Coefficient lineique (ΨΨ) du pont thermique

Refend – MurIsolation par l’intérieur(dimensions en cm)

1 – cas sans correction par un isolant entre le refend et le mur

Mur en béton – refend en béton

Mur en béton – refend en maçonnerie courante

Mur en maçonnerie courante – refend en béton

Mur en maçonnerie courante – refend en maçonnerie courante

Mur en maçonnerie isolante – refend en béton

er

em

Mur en maçonnerie isolante type a – refend en maçonneriecourante

2 – cas avec correction par un isolant de résistance ri (m2.K/W)entre le refend et le mur

– Epaisseur du mur comprise entre 15 et 30 cm.

Mur en béton – refend en béton

Mur en béton – refend en maçonnerie courante

Mur en maçonnerie courante – refend en béton

Mur en maçonnerie courante – refend en maçonnerie courante

er

ri

erem

10 15 20

15 ≤ em ≤ 20 0.65 0.83 0.99

20 < em ≤ 25 0.63 0.80 0.97

25 < em ≤ 30 0.61 0.78 0.92 er

ri 10 15 20

0.5 0.18 0.25 0.31

1.0 0.11 0.14 0.18

1.5 0.07 0.10 0.12

2.0 0.05 0.07 0.09

erri

10 15 20

0.5 0.14 0.20 0.24

1.0 0.09 0.12 0.16

1.5 0.06 0.09 0.11

2.0 0.05 0.07 0.09

erri

10 15 20

0.5 0.15 0.20 0.25

1.0 0.10 0.12 0.16

1.5 0.06 0.09 0.11

2.0 0.05 0.07 0.09

erri

10 15 20

0.5 0.12 0.16 0.21

1.0 0.08 0.11 0.14

1.5 0.06 0.08 0.10

2.0 0.04 0.06 0.08

erem

10 15 20

15 ≤ em ≤ 20 0.34 0.45 0.55

20 < em ≤ 25 0.33 0.44 0.54

25 < em ≤ 30 0.32 0.42 0.52

erem

10 15 20

15 ≤ em ≤ 20 0.43 0.54 0.65

20 < em ≤ 25 0.40 0.50 0.60

25 < em ≤ 30 0.37 0.46 0.55

erem

10 15 20

15 ≤ em ≤ 20 0.26 0.34 0.41

20 < em ≤ 25 0.25 0.32 0.39

25 < em ≤ 30 0.23 0.30 0.36

erem

10 15 20

15 ≤ em ≤ 20 0.05 0.07 0.09

20 < em ≤ 25 0.05 0.07 0.08

25 < em ≤ 30 0.04 0.06 0.07

erem

10 15 20

15 ≤ em ≤ 20 0.13 0.17 0.20

20 < em ≤ 25 0.11 0.15 0.17

25 < em ≤ 30 0.09 0.12 0.14

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 73

Coefficient lineique (ΨΨ) du pont thermique

Refend – MurIsolation par l’extérieur

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Mur en béton, en maçonnerie courante ou en maçonnerieisolante type a

1 – Refend en béton

2 – Refend en maçonnerie courante ou isolante type a

er

em

Coefficient lineique (ΨΨ) du pont thermique

Refend – MurIsolation répartie (terre cuite ou béton cellulaire)

(dimensions en cm)

0 – Hypothèses générales

– Chaînage vertical de section équivalente– S = ec × ec avec ec ≤ er– Mur à isolation répartie

1 – Refend en béton plein ou en maçonnerie courante

2 – Refend en maçonnerie isolante type a

er

em

ec

er

em

ec

erRisolant 10 15 20

2.0 0.06 0.09 0.11

2.5 0.05 0.07 0.09

3.0 0.04 0.06 0.07

erRisolant 10 15 20

2.0 0.04 0.06 0.08

2.5 0.03 0.05 0.06

3.0 0.03 0.05 0.06

er Sans chaînage vertical Avec chaînage vertical

em 10 15 20 10 15 20

25 ≤ em ≤ 30 0.06 0.09 0.12 0.12 0.17 0.22

30 < em ≤ 35 0.05 0.07 0.10 0.10 0.13 0.17

35 < em ≤ 40 0.04 0.06 0.08 0.07 0.09 0.11

er Sans chaînage vertical Avec chaînage vertical

em 10 15 20 10 15 20

25 ≤ em ≤ 30 0.06 0.08 0.10 0.10 0.14 0.18

30 < em ≤ 35 0.05 0.07 0.09 0.07 0.11 0.14

35 < em ≤ 40 0.04 0.06 0.07 0.05 0.07 0.10

Réglementation Thermique 2000

74 Règles Th-U

Coefficient lineique (ΨΨ) du pont thermique

Refend – Mur sur « décroché »Isolation par l’intérieur(dimensions en cm)

1 – l’isolation du refend s’arrête au niveau de la face intérieurede l’isolant du mur.

Refend en béton – mur en béton

Refend en béton – mur en maçonnerie courante

Refend et mur en maçonnerie courante

ψ1 = 55 % ψ ψ2 = 45 % ψ

em

er

ψ1

ψ2

ψ = ψ1 + ψ2

2 – l’isolation du refend se prolonge au delà de la face intérieurede l’isolant du mur d’au moins 40 cm.

Refend en béton – mur en béton

Refend en béton – mur en maçonnerie courante

Refend et mur en maçonnerie courante

ψ1 = 20 % ψ ψ2 = 80 % ψ

em

er

≥ 40 cm

ψ = ψ1 + ψ2

ψ1

ψ2

erem

10 15 20

15 ≤ em ≤ 20 0.54 0.67 0.79

20 < em ≤ 25 0.52 0.64 0.75

25 < em ≤ 30 0.49 0.60 0.71

erem

10 15 20

15 ≤ em ≤ 30 0.63 0.75 0.87

erem

10 15 20

15 ≤ em ≤ 30 0.28 0.32 0.36

erem

10 15 20

15 ≤ em ≤ 20 0.49 0.60 0.70

20 < em ≤ 25 0.47 0.57 0.67

25 < em ≤ 30 0.45 0.55 0.64

erem

10 15 20

15 ≤ em ≤ 30 0.57 0.68 0.78

erem

10 15 20

15 ≤ em ≤ 30 0.26 0.30 0.33

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 75

e – Liaisons courantes entre menuiserie et paroisopaques

e.1 – Appui

e.2 – Tableau, linteau

e.3 – Seuils de portes d’entrée

e.4 – Fenêtres de toit

Liaison Description Schémas Page

Liaison entre menuiserie et mur e.1.1 - au niveau de l’appui de la 76

fenêtre ou de la porte-fenêtre.

Liaison Description Schémas Page

e.4.1 - Liaison entre menuiserie de fenêtre de toit et la toiture. 87

Liaison Description Schémas Page

Liaison entre menuiserie et mur au niveau du seuil de portes e.3.1 - d’entrée (ou de portes-fenêtres 86

sans soubassement).

Liaison Description Schémas Page

Liaison entre menuiserie et mur e.2.1 - au niveau du tableau de la 77

fenêtre ou de la porte-fenêtre.

Liaison entre menuiserie et mur e.2.2 - au niveau du linteau de la 77

fenêtre ou de la porte-fenêtre.

e.2.3 - Liaison entre menuiserie et refend. 88

Réglementation Thermique 2000

76 Règles Th-U

MENUISERIE – MUR

Appui

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Page 78 Page 80 Page 82 Page 84

Page 78 Page 82 Page 84

Page 78 Page 84

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 77

Linteau – tableau

Page 79 Page 81 Page 83 Page 85

Page 79 Page 81 Page 83 Page 85

Page 81

Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie (TC) Isolation répartie (BC)

Réglementation Thermique 2000

78 Règles Th-U

Coefficient ΨΨ du pont thermique

appuiIsolation par l’intérieur(dimensions en cm)

e'i

e'i

e’imur

2 4 6 8 10

Béton plein 0.13 0.06 0.03 0.02 0.0

Maçonnerie courante 0.13 0.07 0.04 0.02 0.0

e’i est l’épaisseur de l’isolant derrière la pièce d’appui

e’imur

2 4 6 8 10

Béton plein 0.19 0.14 0.12 0.11 0.11

Maçonnerie courante 0.20 0.14 0.12 0.11 0.11

e’i est l’épaisseur de l’isolant derrière la pièce d’appui

mur Avec équerre filante Avec des pattes de fixation

Béton plein 0.11 0.0

Maçonnerie courante 0.11 0.0

mur Avec équerre en acier Avec équerre en Alu

Béton plein 0.13 0.15

Maçonnerie courante 0.14 0.15

mur Equerre en acierbavette en Alu

Béton plein 0.14

Maçonnerie courante 0.14

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 79

Coefficient ΨΨ du pont thermique

linteau – tableauIsolation par l’intérieur(dimensions en cm)

mur linteau

Béton ou maçonnerie courante 0.00

mur tableau

Béton ou maçonnerie courante 0.00

mur linteau

Béton ou maçonnerie courante 0.00

mur tableau

Béton ou maçonnerie courante 0.00

Réglementation Thermique 2000

80 Règles Th-U

Coefficient ΨΨ du pont thermique

appuiIsolation par l’extérieur

(dimensions en cm)

Equerre Alu Equerre Acier

Mur R isolant m2.K/W R isolant m2.K/W

2 2.5 3 2 2.5 3

Béton plein 0.37 0.40 0.42 0.32 0.34 0.36

Maçonnerie courante 0.25 0.27 0.29 0.22 0.24 0.25

Equerre Alu Equerre Acier

Mur R isolant m2.K/W R isolant m2.K/W

2 2.5 3 2 2.5 3

Béton plein 0.39 0.41 0.42 0.34 0.36 0.37

Maçonnerie courante 0.23 0.24 0.25 0.21 0.22 0.23

Equerre Alu Equerre Acier

Mur R isolant m2.K/W Quelle que soit la2 2.5 3 résistance de l’isolant

Béton plein 0.15 0.16 0.17 0.14

Maçonnerie courante 0.13 0.14 0.15 0.12

mur Pattes ponctuellesQuelque soit la résistance de l’isolant

Béton plein 0.12

Maçonnerie courante 0.10

mur Pattes ponctuellesQuelque soit la résistance de l’isolant

Béton plein 0.12

Maçonnerie courante 0.10

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 81

Coefficient ΨΨ du pont thermique

linteau – tableauIsolation par l’extérieur

(dimensions en cm)

mur linteau

Béton plein 0.04

Maçonnerie courante 0.05

mur tableau

Béton plein 0.04

Maçonnerie courante 0.03

mur tableau

Béton plein 0.11

Maçonnerie courante 0.09

mur linteau

Tout type 0.00

mur tableau

Tout type 0.00

mur linteau

Tout type 0.11

Réglementation Thermique 2000

82 Règles Th-U

Coefficient ΨΨ du pont thermique

appuiIsolation répartie (terre cuite)

(dimensions en cm)

Pièce d’appui e mur

béton Terre cuite

25 ≤ emur ≤ 30 0.20 0.19

30 < emur ≤ 35 0.22 0.20

35 < emur ≤ 40 0.24 0.22

Pièce d’appui e mur

béton Terre cuite

25 ≤ emur ≤ 30 0.08 0.07

30 < emur ≤ 35 0.10 0.09

35 < emur ≤ 40 0.11 0.10

Pièce d’appui e mur

béton Terre cuite

25 ≤ emur ≤ 30 0.31 0.28

30 < emur ≤ 35 0.32 0.29

35 < emur ≤ 40 0.33 0.30

Pièce d’appui e mur

béton Terre cuite

25 ≤ emur ≤ 30 0.11 0.10

30 < emur ≤ 35 0.13 0.12

35 < emur ≤ 40 0.14 0.13

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 83

Coefficient ΨΨ du pont thermique

linteau – tableauIsolation répartie (terre cuite)

(dimensions en cm)

lf étant la largeur de la feuillure ou la distance entre le fond defeuillure et le bord du tableau.

lf

lf

lf

lf

lfe mur

2 4

25 à 40 0.11 0.09

lfe mur

2 4

25 à 40 0.08 0.06

lfe mur

2 4

25 à 40 0.08 0.07

lfe mur

2 4

25 à 40 0.04 0.03

Réglementation Thermique 2000

84 Règles Th-U

Coefficient ΨΨ du pont thermique

appuiIsolation répartie (béton cellulaire)

(dimensions en cm)

e mur Pièce d’appui en béton

25 ≤ emur ≤ 30 0.14

30 < emur ≤ 35 0.16

35 < emur ≤ 40 0.18

e mur Pièce d’appui en béton

25 ≤ emur ≤ 30 0.17

30 < emur ≤ 35 0.19

35 < emur ≤ 40 0.20

Epaisseur d’isolant (cm)e mur

1 2 3

25 ≤ emur ≤ 30 0.15 0.13 0.10

30 < emur ≤ 35 0.17 0.15 0.12

35 < emur ≤ 40 0.19 0.16 0.13

e mur Pièce d’appui terre cuite

25 ≤ emur ≤ 30 0.16

30 < emur ≤ 35 0.14

35 < emur ≤ 40 0.12

Epaisseur d’isolant (cm)e mur

1 2 3

25 ≤ emur ≤ 30 0.14 0.13 0.11

30 < emur ≤ 35 0.15 0.14 0.13

35 < emur ≤ 40 0.17 0.16 0.14

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 85

Coefficient ΨΨ du pont thermique

linteau – tableauIsolation répartie (béton cellulaire)

(dimensions en cm)

lf étant la largeur de la feuillure ou la distance entre le fond defeuillure et le bord du tableau.

lf

lf

lfe mur

2 cm 4 cm

25 ≤ emur ≤ 30 0.10 0.08

30 < emur ≤ 35 0.12 0.09

35 < emur ≤ 40 0.13 0.10

lfe mur

2 cm 4 cm

25 à 40 0.08 0.06

e mur

25 à 40 0.11

e mur

25 à 40 0.05

Réglementation Thermique 2000

86 Règles Th-U

Coefficient « ∆∆ΨΨ » du pont thermique

Seuils de portes d’entrée(dimensions en cm)

Définition :

∆Ψ est la valeur du pont thermique additionnel, dû aux seuilsde portes d’entrée ou de portes-fenêtres sans soubassement.

La valeur du pont thermique total (seuil + liaison plancher-mur)devient ΨΤ = Ψ + ∆ΨΨ étant le coefficient linéique de la liaison plancher – mur enpartie courante du linéaire (voir liaisons courantes avec le plan-cher bas ou intermédiaire).

0 – Hypothèses générales

R isolant ≥ 1 m2.K/W

1 – Planchers bas sur terre plein (Figures 1 et 2)

2 – Planchers bas sur un vide sanitaire ou sur un local nonchauffé (Figures 3 et 4)

Fig. 3

∆Ψ

Fig. 4

∆Ψ

Fig. 1

∆Ψ

Fig. 2

∆Ψ

Fig. 1 et 2 ∆Ψ W/(m2.K)

avec remontée d’isolant 0.35

sans remontée d’isolant 0.16

Fig. 3 ∆Ψ W/(m2.K)

avec remontée d’isolant 0.32

sans remontée d’isolant 0.14

Fig. 4 ∆Ψ W/(m2.K)

plancher à entrevous isolants 0.18

Réglementation Thermique 2000

Règles Th-U 87

Coefficient ΨΨ du pont thermique

Fenêtres de toitmenuiserie – toiture

ψ = 0.05 W/(m.K)

COUPE VERTICALE

COUPE HORIZONTALE

ψ = 0.05 W/(m.K)

Réglementation Thermique 2000

88 Règles Th-U

Coefficient ΨΨ du pont thermique

(menuiserie – refend)(dimensions en cm)

1 – Refend en béton

2 – Refend en maçonnerie courante

3 – Refend en maçonnerie isolante type a

lp étant la largeur de la surface de contact entre le dormant dela menuiserie et le refend

erlp

Ext. Ext.

Int. Int.

lper cm

6 8 10

10 0.76 0.72 0.67

15 0.94 0.89 0.84

20 1.12 1.07 1.01

lper cm

6 8 10

10 0.38 0.35 0.32

15 0.46 0.43 0.40

20 0.54 0.51 0.48

lper cm

6 8 10

10 0.12 0.11 0.10

15 0.14 0.13 0.12

20 0.16 0.15 0.14