les offices de tourisme et le tourisme durable · la finalité du développement durable est de...

FDOTSI DE L’HERAULT

LES OFFICES DE TOURISME

ET LE TOURISME DURABLE


•LE DEVELOPPEMENT DURABLE

•LE TOURISME DURABLE

•L’ECOTOURISME

Quelques définitions


Le développement durable :

Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

La finalité du développement durable est de trouver un équilibrecohérent et viable à long terme entre trois enjeux : l’économie, le social et l’écologie.

Il s’agit aussi d’affirmer une approche double :•Dans le temps : nous avons le droit d’utiliser les ressources de la Terre, mais le devoir d’en assurer la pérennité pour les générations futures•Dans l’espace : chaque humain a le même droit aux ressources de la Terre.

Tous les secteurs d'activité sont concernés par le développement durable : l'agriculture, l'industrie, l'habitation, l'organisation familiale, mais aussi les services (finance, tourisme…)Source : wikipédia



Le tourisme durable :

Le développement touristique durable satisfait les besoins actuels des touristes et des régions d’accueil tout en protégeant et en améliorant les perspectives pour l'avenir. Il est vu comme menant à la gestion de toutes les ressourcesde telle sorte que les besoins économiques, sociaux et esthétiques puissent être satisfaits tout en maintenant l'intégrité culturelle, les processus écologiques essentiels, la diversité biologique, et les systèmes vivants. » (Organisation Mondiale du Tourisme).

Sous la condition que tous les acteurs concernés participent activement et s’engagent à respecter la mise en œuvre effective du tourisme durable. »

Objectif : concilier la mise en œuvre du tourisme avec les besoins et capacités d'accueil du territoire.

Source : wikipédia



Le tourisme durable :Quelques définitions


L’écotourisme :

L’écotourisme est une des formes du tourisme durable plus centrée sur la découverte de la nature (écosystèmes, mais aussi agrosystèmes et tourisme rural). Source : wikipédia

Il implique également une participation active des populations locales et des touristes à des actions de sauvegarde et d'éducation à la sauvegarde de la biodiversité. Source : Naturlodging

La définition de la TIES (Société Internationale de l’Écotourisme) date de 1991: « L’écotourisme est un voyage responsable dans des environnements naturels où les ressources et le bien-être des populations sont préservés ».



1 – LE CONTEXTE GENERAL :

•Changement climatique

•Baisse des ressources naturelles disponibles

•Perte de biodiversité et destruction des habitats naturels

•Augmentation de la production de déchets

•Pollution (air, eau, sol)

Mais prise de conscience, développement des mesures politiques (en France : Grenelle de l’environnement) et des initiatives individuelles.

LES ENJEUX DU TOURISME DURABLE


2 – LE CONTEXTE TOURISTIQUE :

Avec plus de 900 millions de voyageurs internationaux, le tourisme représente la 1ère industrie au monde selon l'Organisation Mondiale du tourisme (OMT).

Le tourisme de masse ou tourisme non maîtriséest jugé responsable d'un coût environnemental non négligeable.



coût environnemental du tourisme de masse :

•Saturation des lieux culturels

•Surconsommation de l’eau : les touristes consomment plus que les habitantsEn espagne, un touriste consomme 440 litres d'eau par jour, soit presque le double du volume d'eau utilisé par les habitants locaux. UNESCO, Information Eaux, 2006

Selon Pierre Icard, Directeur de l'Unité Thématique au Plan Bleu Méditerranée, les golfs consomment autant d'eau à l'hectare que les cultures bien irriguées (10 000 m3 / ha / an).

•Augmentation du trafic low-cost et des fortes émissions de co2.

•Augmentation de la production des déchets : L’ensemble des communes de France produit 392 kg de déchets par an et par habitant contre 496 kg dans les communes touristiques - Ifen, Ademe, Scees, 1999.

Source : ecotourisme.info



L’économie touristique repose sur l’attractivitédes territoires:

-Qualité paysagère et environnementale

-Présence de ressources naturelles pour la pratique de loisirs (lacs, forêts, mer…)

-Ressources énergétiques pour l’accueil des visiteurs (ex : eau)

Il s’agit donc de préserver les ressources touristiques tout en rendant l’espace accessible aux visiteurs.

D’où la nécessité d’agir pour favoriser l’essor d’un tourisme responsable appelé tourisme durable.



Signes encourageants :

Une prise de conscience existe à la fois :

-chez les professionnels du tourisme (développement des labels et des certifications, écogestes, positionnement de destinations comme destinations durables, TO spécialisés)

- chez les consommateurs : développement

des séjours « responsables », « verts », « solidaires ». Quelques exemples :

Guide du routard du développement durable

Le Tourisme à vélo (4% des séjours en France)

Développement des écogîtes



Ce qui est mis en place par les OTSI:

- La mise en place de la démarche qualité (fidélisation, durabilité de l’activité, retombées économiques) – accompagnement FDOTSI

-La gestion prévisionnelle des emplois et compétences (aspect social) – accompagnement FDOTSI

- la mise en place du label tourisme et Handicap (aspect social et économique) – accompagnement FDOTSI

- Le conseil en séjour (fidélisation, durabilité) – accompagnement FDOTSI

- Les écogestes- La sensibilisation des visiteurs et des prestataires- La sensibilisation des personnels

LES ACTIONS DU RESEAU :


L’impact environnemental de l’activité touristique :

quelle gestion par les OT de l’Hérault ?Résultats de l’enquête



Thèmes de l’enquête

-les bonnes pratiques en interne

-Les bonnes pratiques au niveau des éditions

-Les bonnes pratiques en terme de promotion, boutique, animations…

-La sensibilisation du grand public

-La sensibilisation des socioprofessionnels

-Les besoins des OT


La synthèse porte sur les réponses de 16 OT


LES ÉCOGESTES EN INTERNE

Mettre en place des actions pour alléger l’impact de l’activité de l’OT sur l’environnement (hors activité touristique).

L’OT peut agir sur :

-sa politique d’achat de fournitures, de produits d’entretien

-sa consommation d’énergie, de fournitures




Politique d’achat des fournitures/produits d’entretien :

Peu d’OT se tournent systématiquement vers des produits labellisés/bio/locaux :

- Achat de fournitures bureautique : 3 OT se tournent systématiquement sur des produits recyclés avec label.

- Achat de produits d’entretien : 2 OT utilisent uniquement des produits labellisés (bio, écolabel)

- Achat pour les accueil café : 1 OT achète uniquement des produits labellisés/recyclables/locaux.




Mise en place de consignes et d’écogestes au quotidien pour limiter le gaspillage au quotidien

15 OT ont mis en place des consignes. Elles concernent essentiellement :

-La réutilisation du papier en papier brouillon : 10 OT

-Tri sélectif : 8 OT

-Recyclage des consommables : 7 OT

-Limiter les impressions au maximum (suppression des imprimantes personnelles, impressions recto verso, envoi des convocations par mail…)

-A noter : 1 OT a mis en place un Plan de Déplacement Entreprise pour ses salariés




Quels indicateurs mis en place par les OT pour évaluer les résultats des écogestes mis en place ?

- 1 OT a mis en place un tableau de bord de consommation de papier, cartouches, toner, photocopies, électricité, téléphone, affranchissement, dépenses essences, PDE.

- 1 OT nous a indiqué évaluer via la collectivité l’évolution du poids des ordures ménagères et du tri sélectif

Pourquoi mettre en place des indicateurs ?

C’est le seul moyen de prouver, avec des critères objectifs, les résultats des consignes mises en place à la fois en terme quantitatif (baisse de consommation d’eau, baisse des commandes) mais également au niveau des économies effectuées.



LES BONNES PRATIQUES : LES EDITIONS

La prise en compte des critères du développement durable dans la conception, l’impression et la diffusion des brochures permet d’alléger fortement l’empreinte environnementale de l’activité « édition »

- 7 OT mettent en place des actions :

- Les OT travaillent avec des imprimeurs détenant un label vert ou des imprimeurs utilisant des encres végétales ou travaillant sur papier labellisé PEFC ou recyclé.



LES BONNES PRATIQUES : LES EDITIONSLimiter quantitativement l’impression des brochures

Tous les OT interrogés limitent l’impression des brochures et proposent une alternative à la remise systématique des brochures :

- 14 OT mettent en téléchargement leur brochure sur leur site

seuls 10 OT mettent en place des consignes pour affiner la demande et ne pas remettre systématiquement une brochure lorsque la demande est précise ou que la réponse ne le nécessitepas

- 5 OT effectuent sur leur site ou sur Tourinsoft une sélection des offres correspondant à la demande et l’imprime

-3 OT font payer certains documents (responsabilisation des visiteurs)

-Certains OT privilégient l’envoi des brochures par mail




La collecte et la diffusion des documents de tiers au sein de l’espace accueil

15 OT effectuent une gestion de la documentation leur permettant de commander les quantités précises souhaitées

- 15 OT tiennent un tableau de gestion des stocks

- 14 OT amènent au tri et/ou recyclent la documentation périmée

- 8 OT refusent systématiquement la livraison de documents ne faisant pas partie de la liste des documents gérés par l’OT

- 9 OT limitent le nombre de documents en libre service afin de favoriser le conseil en séjour au comptoir




Les consignes : seuls des consignes et outils utilisés par tous peuvent garantir la mise en place par tout le personnel de ces bonnes pratiques

14 OT disposent de tableau de gestion de stocks. Parmi eux, 1 OT nous a indiqué calculer en analyse le taux annuel de déchet de documentation.


Les indicateurs : seuls des indicateurs objectifs peuvent prouver les résultats de la mise en place des consignes et peuvent montrer les éventuelles économies engendrées

11 OT ont rédigé des outils/consignes écrites pour que ces gestes soient mis en place par tous



La collecte et la diffusion des documents de tiers au sein de l’espace accueil

Expérience de l’OT de MONTPELLIER

Sandrine CHABANON, référent qualité



LES AUTRES BONNES PRATIQUES

Quelques actions effectuées : •Produits boutiques : choix de produits locaux, équitables, mobilier, sacs en tissu ou en amidon de maïs

•Salons : les OT agissent sur les déplacements

•Visites guidées : au niveau de la billetterie

•Animations/évènementiels : tri, éco-cups, organisation de marchés bio, valorisation des productions locales, balisage écologique

•Autres actions : mise en place de navettes pour le déplacement vers un site


Pour l’instant : pas d’indicateurs mis en place pour ces bonnes pratiques


LA SENSIBILISATION DES VISITEURS Les offices de tourisme ont l’opportunité de sensibiliser et informer leurs visiteurs (touristes ou habitants) sur le tourisme durable.


Quelques actions effectuées :

•Visites guidées permettant de faire connaître la faune et la flore locale et de sensibiliser sur leur préservation : balades naturalistes (littoral, arrière pays) en lien avec les associations locales (écologistes, CPIE..), visites guidée en canoë sur le Lez…

•Sensibilisation: tri, prévention incendies, préservation du site, distribution de cendriers sur la plage…via des documents ou sur internet

•Participation à des évènementiels (fête de la nature, semaine dudéveloppement durable)

•Valorisation de l’offre touristique durable au sein de l’espace accueil ou sur le site internet

•Présence de bacs de collecte au sein de l’OT


LA SENSIBILISATION DES VISITEURS



LA SENSIBILISATION DES SOCIOPRO Les offices de tourisme ont l’opportunité de sensibiliser et informer leurs sociopro sur le tourisme durable (sur les labels, les certifications, la mise en place d’écogestes)


La sensibilisation des socioprofessionnels existe au sein de 3 OT (séminaire, formation, sensibilisation)


VOS ATTENTES ENVERS LA FDOTSI :

-Sensibilisation/formation du personnel pour : •la mise en place d’écogestes •la sensibilisation du grand public et des socioprofessionnels

-Accompagnement dans la mise en œuvre d’une démarche reconnue (certification)

-Création d’outils communs: •Création d’une grille d’autoévaluation•Création d’un guide des bonnes pratiques dédié aux OT•Charte environnementale et procédures communes à respecter par tous les OT

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