BUREN GEVONDEN

Des réfugiés syriens reconnus

cherchent un logement.

Voulez-vous les aider?

L'EPUB recherche d'urgence deslogements à louer dans votre quartier!

1WONING GEZOCHT

WONING GEZOCHTBUREN GEVONDEN

SOMMAIRE

A la sortie du temple de Boitsfort, oùj'avais assisté au culte dominical, j'aiappris qu’au même moment desréfugiés, avec des petits enfants,vivaient à moins de deux kilomètressous le pont de l'autoroute de Namur,faute d'abri pour passer la nuit. Cela aprovoqué un électrochoc en moi.Comment peut-on d'un côté seretrouver tous ensemble pour rendregrâce à Dieu de ses bénédictions, et, del’autre côté, accepter cette misère ?

Comme, dans les années 70, notrecommunauté était venue en aide à desréfugiés vietnamiens (jusqu’àaujourd’hui, nous y avons conservé desamis), nous avons décidé de voir ce quenous pouvions faire.

Nous avons malheureusementdécouvert qu’avec un grand bol desoupe ainsi que la fourniture devêtements usagés et de couvertures,nous n’étions pas en mesure de leurfournir une aide sufisante. Nous avonsconstaté que le logement était etresterait le principal problème. Nousavons contacté d'autres églises et,ensemble, nous avons lancé uneinitiative dont l’objectif est de fournirun toit à des réfugiés reconnus. Nousétions bien conscients que, compte tenudu grand nombre de réfugiés, notreaction resterait marginale. Pourtant,nous avons décidé de faire ensemble ceque nous pouvions.

D'où notre initiative intitulée « Maisonsd’Espoir ». En attendant le soutien duCPAS, nous avançons le loyer et ledépôt de garantie, pour permettre auxréfugiés de ne pas voir des logementsleur passer sous le nez.

Pour trouver les réfugiés reconnus quiavaient besoin d'aide, nous sommespassés par un groupe d'AmnestyInternational et par Natasha, unebénévole d'origine croate pour,inalement rencontrer un pharmaciensyrien de Schaerbeek. Celui-ci nous meten contact avec des personnes qui ontbesoin d’une aide immédiate.C’est ainsi qu’à l’heure actuelle, nousavons déjà pu aider à loger dix-huitfamilles de réfugiés.

Dirk Hartkamp

Une fois arrivés en Belgique, les réfugiés sontsouvent hébergés dans un centre d’accueil pendant

l’examen de leur demande d’asile. Après obtention deleur permis de séjour, ils ont deux mois pour trouver

un logement

Vous faites la

différence!

Cependant, beaucoup ne parviennent pas à trouver unlogement décent, à un prix abordable, pendant ce délai

très court. Un certain nombre de réfugiés, parmi lesquelsaussi des familles avec enfants, deviennent ainsi des

sans-abri.

Vous trouverez dans ce journalexpériences, histoires et conseils pratiquesqui, nous l’espérons, vous encourageront àparticiper à cette initiative, dont l’objectif

est d’aider les réfugiés à se loger.

Comment pouvez-vous aider?

Service Sociaux Protestants

Quelques conseils

Témoignage

S'ouvrir à l'autre

Un réfugié reconnu comme locataire

Message du Président du ConseilSynodal

Qui sommes-nous?

Maisons recherchées, voisins trouvés

2

2

2

2

3

3

4

4

4

Un pharmacien syrien de Schaerbeek,

ier et heureux d'être entouré des

jeunes de son association

d'entraide aux réfugiés

syriens

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WONING GEZOCHT

Comment pouvez-vous aider?C’est simple! Informez vos amis, vos connaissances et votre famille sur le besoin urgent des réfugiés de trouver un logement etaidez-les à trouver un nouveau ‘chez eux’. Ain d’appuyer votre demande vous pouvez télécharger ce petit journal sur:www.woninggezocht.be/krantje/ et le diffuser par mail ou medias sociaux.

• Vous connaissez quelqu’un qui a un logement à louer ou des locataires qui vont bientôt déménager et dont le logementsera bientôt libre ? Demandez aux propriétaires s’ils sont prêts à louer leur logement à des réfugiés reconnus.

• Certains propriétaires hésitent à louer directement à des réfugiés. Demandez-leur s’ils seraient prêts à louer parl’intermédiaire d’une Agence Immobilière Sociale (AIS). Les AIS louent des logements qui répondent aux critères du Codede Logement et les sous-louent à des locataires vulnérables. Les AIS reprennent totalement la responsabilité de lalocation du propriétaire et se portent garants pour le paiement mensuel des loyers et pour l’état du logement à la in de lalocation. En échange de leurs services les AIS demandent au propriétaire un loyer légèrement inférieur à la valeur réelle. Pour une AIS en Wallonie vous pouvez surfer la website suivant: http://www.lw.be/images/FLW/AUTRES/Archives/AIS.pdf et pour Bruxelles: http://fedais.be/candidat-locataire/contact

• Avez-vous trouvé un propriétaire solidaire disposé à louer un logement? Faites-nous signe et nous prendrons contact aveclui pour un entretien sans engagement. (p. 4 : Points de contact)

Services Sociaux

Protestants

Après mon départ de Bagdad etun passage en Turquie, j’aiobtenu un visa pour la Belgiquecomme réfugié et j’y ai vécuseul pendant un an et demi. Mafemme et mes quatre enfantssont restés en Turquie, avec masœur. A Schaerbeek, j’ai trouvéun emploi dans un restaurant.Avec mes économies, je suisretourné en Turquie pourobtenir des visas pour mafamille et j’ai essayé de lesramener en Belgique.

J’ai eu la chance d’entrer encontact avec des membres dela communauté de l’Eglise duMusée. L’Eglise s’est mobiliséepour nous aider et a offert lesbillets d’avion pour ma famille.Le voyage a eu lieu le 8décembre. L’Eglise a aussi aidéma famille à s’installer dansmon petit studio, enfournissant matelas etcouvertures.

Le restaurant où je travaillais afermé et j’ai donc perdu montravail. J’espère en retrouver unrapidement. En Irak, j’étaisprofesseur d’anglais, mais jedois mieux parler le français oule néerlandais pour retrouverquelque chose ici.Le 9 janvier, les enfants ontcommencé l’école et ont reçu,de la part de la communauté, lematériel de base (cartables,plumiers, bloc de papier,crayon, etc...)

Nous sommes trèsreconnaissants pour toute l’aideque l’Eglise nous a apportée etpour la gentillesse de leuraccueil.

Salam Al Saqqar

Témoignage d’un réfugié

aidé par une communauté

protestante

Utilisez votre réseau pour motiver autant de personnes quepossible. C’est plus important que de réagir à une annoncepour convaincre un propriétaire de louer à un réfugié.Diffusez donc ce journal autant que vous pouvez (via le lienci-dessus).

Créez un groupe de travail avec des volontaires qui semettront à la recherche de logements pour les réfugiés.Décidez entre vous quels sont ceux qui cherchent et ceux quiconcluent les accords avec les propriétaires lors des visites.

Ne perdez pas de vue le budget que le réfugié peut consacrerau logement (loyer, gaz et électricité, frais annexes,assurances). Ne consacrez pas plus 50% des frais desubsistance pour le loyer. Assurez-vous qu’il disposera deplus de la moitié de ses revenus pour la nourriture, uneformation, les frais de transport et le téléphone/GSM.

Les réfugiés n’ont souvent guère plus qu’un ou deux sacsplastique de vêtements et effets personnels. Discutez aveceux de ce qui leur est nécessaire et recherchez dans votreentourage ce que vous pouvez trouver d’utilisable pour eux.Laissez-vous conduire par les questions des réfugiés eux-mêmes. Ne les submergez pas de propositions que voustrouvez peut-être utiles ou qui vous ont été proposées maisprenez en compte ce qu’ils ont eux-mêmes demandé.

Ne vous laissez pas impressionner par des réactions racistes.Le racisme est interdit en Belgique. Si cela devient tropvulgaire, vous pouvez dénoncer ce comportement viawww.unia.be

Quelques conseils:

La famille de Salam

En Wallonie existe un service appelé Service Social desEtrangers (SSE).Ce service est spécialisé dans l’accueil et l’accompagnementdes réfugiés et demandeurs d’asile. En Bruxelles on peutcontacter le Centre Social Protestant (CSP).Les centres assurent :

• des permanences juridiques en droit au proit desétrangers

• des permanences sociales et administratives• des accompagnements individuels• un programme d’intégration, de suivi et d’insertion

Coordonnées utiles :SSE, Rue Lambert-Le-Bègue, 8 à 4000 LiègeTél : 04/223 58 89, sseliege@hotmail.com

CSP, Rue Cans 12, 1050 IxellesTél : 02/512 80 80, csp.psc@skynet.be

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WONING GEZOCHT

Les réfugiés reconnus et les personnes bénéiciant du statut deprotection subsidiaire ont obtenu le droit de séjour en Belgiqueet doivent chercher un logement à louer. En tant quelocataires, ils ont les mêmes droits et devoirs que tous lesautres locataires à Bruxelles ou en Wallonie. De plus, ils sontobligés de suivre un cours de citoyenneté et des cours denéerlandais ou de français. Tant qu’ils sont à la recherche d’untravail et en situation de besoin, ils ont droit au revenud’intégration sociale du CPAS (RIS).

Et le loyer…?Les CPAS et les autorités bruxelloises et wallonnes accordentaux locataires vulnérables quelques aides qui peuvent apaiserles craintes des propriétaires.

Le loyer: En accord avec le réfugié, le CPAS peut retirer lemontant du loyer du RIS et le verser directement aupropriétaire. Ainsi le loyer est toujours payé à temps.

La garantie locative: le CPAS peut se porter garant par lettrepour les usagers qui vont louer un logement ou il verse lagarantie sur un compte bloqué.

Les ADILS et ADELS: les personnes disposant de peu de revenusqui louent un logement répondant aux normes du code du

logement peuvent demander un subside locatif appelé ADILS(Administration du logement de la Région Bruxelloise) et ADELS(Administration du logement de la Région Wallonne).

Prime d’installation: les personnes qui quittent un centred’accueil ou une institution et louent un logement privé ontdroit à une prime d’installation unique pour divers frais dansleur logement.

Recevront-ils un accompagnement…?En tant que paroisse de l’EPUB, vous pouvez offrir unencadrement solide aussi bien au propriétaire qu’au réfugié-locataire. Vous pouvez apprendre au réfugié la façon de gérerun logement : comment recycler, comment gérer l’utilisation del’énergie dans la maison,… Vous pouvez aussi êtrel’intermédiaire dans les contacts entre le réfugié et lepropriétaire du logement.

Les réfugiés reconnus ainsi que les personnes bénéiciant dustatut de protection subsidiaire peuvent aussi faire appel àl’accompagnement du CPAS, des CASG (Centre d’Action SocialeGlobale) et des CAP (Centre d’Aide aux Personnes), par exemplesous forme d’une guidance budgétaire.

Un réfugié reconnu est un locataire comme un autre!

S'ouvrir à l'autre: processus de reconstruction,

recouvrement de la dignité«Qui nous rendra le bonheur?»

Cri de détresse du cœur angoisséd’un homme, d’une femme, d’unenfant, d’une famille vivant devantta porte et que ton regard ne peutmanquer.Depuis le déclenchement de laguerre en Syrie, notre quotidien estrempli d’images et de récitshorribles montrant lesconséquences désastreuses de ceconlit sur les personnes:les morts,les mutilés, la ruine, la peur enpermanence. Et puis il y a cetteenvie de vivre qui pousse à quitterle pays pour chercher un refugeailleurs, même s’il faut pour celarisquer son existence, encore ettoujours.

La Belgique est l’un des pays quiaccueillent les réfugiés et leur offreune nouvelle chance. Quelle estdonc ma responsabilité en tant quecitoyen de ce pays et quel rôle puis-je jouer dans la reconstruction de lapaix et de la dignité de ces réfugiés,même si je ne dispose pas de grosmoyens ?

Qu’ai-je à gagner à m’impliquerdans la recherche de solutions? Celane relève pas de mes compétences!Intervenir là-dedans, c’est chercherà vider l’océan avec une petitecuillère!

Telles sont les pensées qui déilentsouvent dans nos têtes et quicherchent à nous empêcher de venirau secours d’une personne ou d’unefamille en détresse. Au contraire!Une minute consacrée à l’autre endificulté, à l’étranger, au refugié,peut le rendre à la vie, le fairerenaître, l’aider à retrouver ladignité.

Et nous avons fait la connaissancede Leena, une mère de famillesyrienne arrivée en Belgiquerécemment. Une maman enceinte etdeux enfants; sans logementadéquat ni revenu d’intégration;sans connaissance des languesparlées en Belgique.Martin Luther King disait: «Ce quim’effraie, ce n’est pas l’oppressiondes méchants mais l’indifférencedes bons»

A quoi bon les recevoir dans notrepays si c’est pour les abandonnerdans nos métropoles, sans moyens,sans accompagnement. Pourquoivouloir toujours tout attendre del’Etat alors que la solution passesouvent par un engagement citoyen.«L’Etat, c’est moi!» a dit, à uneépoque, un roi. Et bien aujourd’hui,l’Etat providence c’est toi, c’estmoi, c’est nous. Armés de notresourire, de nos connaissances desrouages de l’administration, denotre envie de les voir prendre partà la vie de notre pays, plutôt que detrainer dans les rues, nous noussommes lancés dans cette aventureet avons relevé le déid’accompagner cette famille.Aujourd’hui, Leena et ses enfantsdisposent d’un logement décent, lebébé né en Belgique est en bonnesanté. Les deux enfants et leurmère suivent les cours de langueset sont inscrits à l’Actiris.

Et nous? En les voyant prendre cenouveau départ, nous avons eul’impression, nous aussi, de revivre!Curieux n’est-ce pas? Le secret? «Tuaimeras ton prochain comme toi-même»Essayez et vous verrez!

Guy Bokenge, membre de lacommunauté protestante du

BotaniqueLeena et sa petite ille

"Si chacun des six districts pouvait s’occuper de deux familles, nous

pourrions atteindre l’objectif recherché. Par conséquent, nous

encourageons les consistoires à s’engager à accepter un «

parrainage » (si la tâche est trop importante pour un consistoire, il

pourrait se grouper avec une autre paroisse). Soyons tous actifs

dans la recherche de logements dont les propriétaires seraient

disposés à les louer à des réfugiés reconnus."

V.u. is Didier Vanderslycke, ORBIT vzw, Huidevetterstraat 165, 1000 Brussel, www.orbitvzw.be, 02 502 11 28WONING GEZOCHT4

BUREN GEVONDEN

Creation et organisation de «maisons d'espoir»

au nom de UNIPROBEL

asbl

mention «Maisons

d’Espoir»

BE 06 3100 0835 5022

Dirk Hartkamp (Fr)

dirk.hartkamp@skynet.be

Tetty Rooze (Nl)

tettyrooze@gmail.com

Contact

Des Dons

MAISONS RECHERCHEES, VOISINS TROUVES

WWW.WONINGGEZOCHT.BE

Mi-2015, l’image humanitaire del’Europe battait de l’aile. Des réfugiésen masse traversaient les frontièresain de trouver un abri sûr. 34.479d’entre eux ont demandé l’asile à laBelgique l’année dernière. L’accueilchaleureux de l’automne s’est changéen un hiver glacial. Plusieurs payseuropéens fermèrent leurs portes,construisirent des murs de barbeléset durcirent les procédures. En 2016,le nombre a diminué de manièresigniicative pour atteindre 18 710demandeurs d'asile. Sur les 22.000décisions, 58% obtenaient un droit derésidence cette année-là.

Malgré tout l’espoir demeure auprèsdes réfugiés de pouvoir trouver ici lasécurité. Ils restent convaincus depouvoir bâtir chez nous une nouvelleexistence. La réputation d’unetradition européenne humanitaire etchrétienne demeure plus forte que lesarticles de presse, les cocktailsMolotov et même que les murs etclôtures. Vous avez dit «Espoir»?

Les réfugiés ont le droit de demanderl’asile. La Belgique, comme les autrespays européens, a signé, elle-aussi, laConvention de Genève. Mais «être àla maison», cela vous ne le pouvezque lorsque vous êtes le bienvenu etque l’on vous offre un toit sur votretête. C’est pourquoi un groupe detravail de l’Eglise Protestante Unie deBelgique (EPUB) s’est constitué ainde trouver, au sein ou en dehors denotre réseau, des églises ou desgroupes, de les soutenir dans larecherche de logement pour desréfugiés nouvellement arrivés.

Ce groupe bilingue, Maisons d’Espoir,se compose de Greet Heslinga &Vincent Dubois: Eglise et monde(KidS), Lianne de Oude, Anne Kooi,Tetty Rooze & Ina Koeman: Migration,Vivre ensemble et foi (MiSaG), SabineTiedje: Centre Social Protestant deBruxelles; Ferdinand Dehousse,Françoise Nimal, Dirk Hartkamp,Ariane et Patrick Arbeau, Jean-LouisStilmant..

Deux points en particulier sont ressortis d’unerencontre entre les coordinateurs et le pasteurSteven Fuite, président du Conseil Synodal. Touten marquant son appréciation et enencourageant cette action de solidarité, ilconstate :

- Le grand esprit de sacriice de nos paroissesquand le besoin est très important. En effet, ilne faut pas sous-estimer le montant de 60 000€ qui a été versé jusqu’à présent. Nous pouvonstous en être iers !- La dificulté de convaincre les différentesparoisses de collaborer pour accomplir notreobjectif. Jusqu’à présent, 18 projets ont étéexécutés alors que l’objectif est 30.

ENSEMBLE, PLUS FORTS ! ENSEMBLE, PLUS EFFICACES !

L’EPUB n’est pas seule dans l’action. Avec l’ASBL ORBIT et la maison d’édition Halewijn, nousavons lancé, en mars 2016, le projet ‘Maisons recherchées, voisins trouvés’ (enNéerlandais: woning gezocht, buren gevonden). Au travers de ce projet, nous soutenonsdiverses initiatives citoyennes locales organisant la recherche de logements pour des réfugiésreconnus en Flandres et à Bruxelles.

L’ASBL ORBIT a mis sur pied, en faveur de ces initiatives, ce journal spécialement orientés’intitulant ‘Maisons recherchées’. Il est gratuitement imprimé par la maison d’édition Halewijn.Par ce biais, ils offrent à des ‘voisins’ l’occasion de faire découvrir leur action et de diffuserun large appel aux propriétaires dans votre communauté. Etant donné que l’EPUB œuvre depart et d’autre de la frontière linguistique, ils éditent exceptionnellement ce journal aussi enfrançais. Plus d’informations (en Néerlandais) peuvent être trouvés à :

Entretien avec le Président duConseil Synodal de l’EPUB