l'ecole valaisanne, décembre 1982
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Sion Littérature générale - Livres scolaires - Choix spécialisé dans la littérature catholique - Images et art religieux - Achat et vente de livres
d'occasion
L'ÉCOLE VALAISANNE
RÉDACTEUR
DÉLAI DE RÉDACTION
ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION
IMPRESSION, EXPÉDITION
ABONNEMENT ANNUEL
TARIF DE PUBLICITÉ
DONNÉES TECHNIQUES
RÉGIE DES ANNONCES
ENCART
Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
Décembre 1982 XXVlle année No 4
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
M. Jean-François Lovey.
Le 25 de chaque mois (Documents photographiques en noiret blanc).
OOIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 6286 .
Imprimerie Valprint S.A., Sion.
Fr. 25.-, CCP 1 9 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement) .
Couverture: 4 e page avec une couleur (minimum 70 fois) mais avec changement de texte possible
1/ 1 page Fr. 3500.-1/2 page Fr. 1800.-1/4 page Fr. 1000-1/8 page Fr. 600.-
Pages intérieures:
1/ 1 page Fr. 300.-1/2 page Fr. 160.-1/3 page Fr. 120.-1/4 page Fr. 90.-1/8 page Fr. 50.-
2 e et 3 e pages avec une couleur (minimum 70 fois) mais avec changement de texte possible
1/ 1 page Fr. 3200.-1/2 page Fr. 1650.-1/4 page Fr. 900.-1/8 page Fr. 500 .-
Rabais pour ordres fermes : 5 fois : 5 %, lOfais : 10%.
Délai des annonces : le 1 er de chaque mois . Surface de la composition : 155 x 230 mm . Impression: offset.
Publicitas S.A., Sion, tél. (027) 21 21 11 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.
Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas S.A.
Sommaire ÉDITORIAL
Jean-François Lovey
ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Clovis Lugon Anna T. Veuthey Elisabeth Sola SETM UNESCO-presse
UNESCO-presse Office cantonal en faveur des handicapés Marguerite Stœckli Or Lazarewski Grimisu-art OOIS Arnold Niederer
ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Jocelyne Gagliardi Elisabeth Sola Groupement valaisan des bibliothèques de lecture publique
, Gabriel Favre François Mathis AVE Daniel Gander OOIS
DIDACTIQUE Jean-Jacques Oèssoulavy
NOUVELLES ACQUISITIONS
Faut-il mettre de la crème à bronzer sur le visage de la pédagogie? ......... ' ................................ .
Quand la Suisse française s'éveillera ................. . Noël au quotidien .................... . .............. . Oe saint Nicolas au Père Noël ....................... . Oix mythes sur le Tiers Monde ....................... . Le projet pilote de Ojerba et l'éducation relative à l'envi-ronnement .......................................... . La condition de l'artiste .............................. .
Handicapés ... Action école ............................ . Communication-relation avec la personne âgée ...... . . Ligue valaisanne contre le cancer .................... . Cycle de conférences sur l'art contemporain .......... . Exposition de dessins d'enfants ...................... . Construire et habiter au L6tschental .................. .
Connaissance de l'environnement: un petit élevage ... . La ludoth~que de Martigny ...... ... ................ . .
La bibliothèque scolaire: luxe ou nécessité? ..... .. ... . Animation mathématique .. . ......................... . Français 4P: le souci de la continuité ................ . Be concours littéraire à l'intention des étudiants valaisans L'école protestante de Monthey cherche une institutrice. Classeurs pour vos numéros de L'Ecole valaisanne
Les divertissements de Matix: 20e et dernière série
OOIS Liste des récentes acquisitions ...................... . CFPS Bulletin d'information ................................ .
LES MOTS CROISÉS DE L'ODIS .................................................. INFORMATIONS OFFICIELLES OIP OIP
INFORMATIONS GÉNÉRALES E. V. E. V. Pro Juventute OSL LSPN
Ins.cription en vue de l'obtention du brevet pédagogique. Avis ........... .. ................................ . .. .
Le papier par millions ............... . ......... .. .. .. . Mieux comprendre l'assurance ................... . ... . Cette zone insaisissable ............................. . Nouveautés ...................... . .................. . Liste rouge ....... . ........... . ..................... .
Photo de couverture: Alphonse Oarbellay 2
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Faut-il mettre de la crème à bronzer sur le visage de la pédagogie?
J'ai toujours été surpris par la facilité qu'ont certaines personnes à parler d'ouverture lorsqu'il s'agit de tourisme et à sy refuser lorsqu'il s'agit de pédagogie.
D'un côté, ces personnes sont prêtes à effacer toutes les frontières, à favoriser les échanges, à ouvrir de nouveaux axes, à contourner des barrières dressées par la nature, à accepter les nouveautés avec un éphémère étonnement, à prendre des risques, à parier sur l'avenir, à recevoir ce qui vient de l'extérieur avec une bienveillance emprise de civilité; de l'autre, elles souhaitent une grande fermeté dans le maintien des traditions protectionnistes et répugnent aux influences étrangères qu'elles dotent volontiers d'un coefficient de perversité.
C'est la politique de la main ouverte et de l'oreille fermée. Celle qui fait sourire d'aise à la vue d'immatriculations exotiques et ricaner à l'évocation d'une coordination scolaire. Celle de l'Europe unie et de la Romandie éclatée. Celle qui n'aime les pédagogues de la Riviera que lorsqu'ils sont locataires dé chalets de vacances et les indices de croissance le reflet d'une situation économique radieuse. Peut-être le goût du paradoxe est-il une composante essentielle de leur insaisissable personnalité!
Certes la volonté de désenclavement est une thèse généreuse et appréciable; elle a presque valeur d'évidence tant elle milite pour une aération et un libre passage des courants; tant elle tresse un long catalogue d'exigences qualitatives; tant elle dessine sur l'étale miroir de nos habitudes un grand cocktail de probable et d'inattendu... Cette thèse exige même d'être conséquent et ne saurait souffrir qu'on fût audacieux en matière touristique et couard en matière pédagogique.
D'ailleurs, qui ne voit que les mœurs et les mentalités changent bien plus en notre canton à cause du tourisme - et ce, de façon pas toujours contrôlable ni toujours heureuse -, qu'à cause de réformes scolaires patiemment mûries et accomplies.
Comment? A l'heure où les techniques permettent de creuser des tunnels sous les montagnes, les passions n'autoriseraient pas de libérer quelques petits ruisseaux de fraÎcheur sous les préjugés? '
J.-F. Lovey
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4 Photo Claude Voui/loz
Clovis Lugon
Quand la Su isse française s'éveil lera .
Oh! que je suis heureuse de publier ce livre.
«Quand la Suisse française s'éveillera», de Clovis Lugon, est un ouvrage qui vient à son heure.
De Davel à Ramuz et à Roland Béguelin, les prophètes ont prêché dans le désert . La Belle au bois dormant ne s'est pas éveillée. Le phénomène de la germanisation des minorités latines de Suisse se développe. Pour les Romanches, il est déjà trop tard, pense Clovis Lugon . Pour les Tessinois, il est bien trop tard. Pour la Romçindie, il est temps. Il est temps, non pas de prophétiser, mais de sortir du sommeil, de l'inconscience ou de la complicité , pour agir.
Quand la Suisse française s'éveillera éclaire notre présent et notre proche avenir par la richesse surprenante de sa documentation. Grâce à la structure remarquablement
claire et dynamique de l'ouvrage, grâce à un style incisif, le lecteur va' sans effort de découverte en découverte. Il prèfldra sans doute conscience de la réalité d'une situation ou d'un péril qu'on lui laisse en général ignorer sous prétexte de paix confédérale: les leviers de commande passent en mains alémaniques, la submersion linguistique est planifiée, les conditions de notre asservissement sont mises en place.
En deuxième partie, quelques tests révèlent de façon concrète des attitudes, des conditionnements psychologiques installés à travers des siècles de sujétion.
Ici, l'historien reparaît. La dimension historique n'est jamais absente d'un ouvrage de Clovis Lugon . Un chapitre est consacré à l'âme romande. Il s'ouvre par «une amorce de psychanalyse à la lumière de notre histoire ».
Il est vrai que notre auteur a regardé en général jusqu'à ce jour au-delà de nos frontières. Il est encore allé dernièrement au Brésil participer au tournage du grand film documentaire Republica Guarani de Silvio Back, inspiré de son ouvrage La République communiste chrétienne des Guaranis, 1610-1768. Cet ouvrage, traduit en plusieurs langues, en est à sa troisième édition au Brésil. On a également vu paraître des éditions espagnole et ' itaJienne des Religieux en question, travail basé sur une autre expérience historique étendue sur sept siècles.
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Empressons-nous d'ajouter que Clovis Lugon avait manifesté bien avant aujourd'hui son attention à l'histoire et au destin de notre pays. La Vie de saint Guérin, publiée par les soins de notre maison, justifiait le sous-titre du livre: «Romandie-Savoie au XIIe siècle», livre qui avait du reste connu un beau succès en Suisse romande.
Il reste que la notoriété et l'autorité de l'écrivain valaisan sont mieux établies en divers pays étrangers que chez nous: nul n'est prophète en son pays! Clovis Lugon ne se cache pas le risque d'incompréhension, de controverses, voire de vives oppositions que pourrait soulever sa nouvelle œuvre. Il veut assumer ce risque comme un devoir de citoyen et de chrétien, tout en souhaitant le dialogue et non la controverse. «A nos concitoyennes et concitoyens suisses alémaniques» est, par exemple, le titre du premier chapitre de la troisième partie, elle-même intitulée: «Un choix inéluctable à préparer» . .
On n'acceptera pas d'emblée les propositions et suggestions de réformes institutionnelles destinées à assurer la survie des minorités latines par un fédéralisme renouvelé venant prendre la relève d'un cantonalisme impuissant. Voir le sort du Tessin, canton libre. Les réactions observées à l'apparition du drapeau romand laissent augurer que l'accueil sera plus d'une fois meilleur de la part d'Alémaniques soucieux de l'avenir de 6
la Suisse que de la part de tels Romands installés dans le système.
Un fait en tout cas est certain: Quand la Suisse française s'éveillera est une œuvre originale et forte qui ne laissera personne ' indifférent. Roland Béguelin, Romand lucide et courageux, a lu le livre en cours de composition. " écrivait à l'auteur: «Je trouve vo-
tre texte toujours aussi remar_ quable et je pense que le livre à paraÎtre sera le plus important de cette dernière décennie.»
Oui, je suis heureuse de publier cet ouvrage et j'espère que vous serez nombreux à souscrire.
L'éditeur: Marcelle Perret-Gentil de Kenzac
Pour recevoir cet ouvrage dès parution
versez par chèque, virement postal ou mandat postal international le montant et inscrivez sur le talon vos noms et adresse, en rappelant le titre de l'ouvrage.
.QUAND LA SUISSE FRANÇAISE S'ÉVEILLERA CLOVIS LUGON
est mis en souscription aux conditions suivantes:
Edition normale Francs suisses
En souscription chez votre libraire o'u chez l'éditeur 22.50 (En librairie, après parution, Fr. s. 26.-).
Edition de luxe sur beau papier numéroté de 1 à 50, en souscrip-tion 27.-(En librairie, après parution, Fr. s. 30.-).
Edition «Bibliophile» Exemplaire nominatif sur papier pur chiffon 50.-(Seulement en souscription).
Ouvrage broché (200 pages, format 15 x 21 cm.), couverture deux couleurs, sous jaquette.
Le montant de la souscription doit être versé , dans tous les cas, avant la parution.
L'ouvrage vous sera adressé dès parution, franco de port et d'emballage.
Noël au quotidien
" est né ! Oui, " e~t né, con:me ,nous touS, petit, demunl, dependant. Dépendant pour tout. Et, pauvre de surcroît.
Fils de Dieu, capa~le de tout, " a: dès avant le debut de Son existence terrestre, voulu avoir besoin des hommes.
De sang royal, Il a cheminé sur un âne, est né, comm,e tant de pauvres, dans une creche.
Alors qu'II eut pu détenir toutes les puissances, tous les honneurs, toutes les fortunes, fréqu enter les grands, les puissants de ce m~nde , parIer à toutes les tribunes, Il s'est adressé à un modeste couple de Nazareth, a vécu parmi les simples, .Ies sans pouvoir, les sans VOIX.
A cela, nous avons trouvé beaucoup d'explications et chaque année apporte de nouveaux éclairages.
" est parfois utile de les revoir dans un langage différent car, souvent des vérités trop entendues ne parlent plus et servent peu.
Pourquoi, en dehors des raisons historiques, théologiques avoir choisi Marie, Joseph et Nazareth? Pourquoi n'avoir pas choisi directement une tribune?
L'Evang ile, brièvement, laconiquement nous relate quelques fa its de la vie de la Vierge. Oh, pas grand chose! Le reste , peut se découvrir et se deviner à travers les us et coutu mes de l'époque tout
comme dans les récits annexes. Pas grand chose non plus, mais des traits révélateurs.
La Vierge, femme cultivée, menait une vie simple et... «elle gardait toutes ces choses dans son cœur» ...
C'est là me semble-t-il une des phr~ses-clefs nous décri-
Photo Oswald Ruppen
vant l'attitude de la Vierge tout au long de sa vie.
Accomplissant sans bruit son devoir, la Vierge prenait le temps de prier, de méditer, de contempler.
Une vraie perte de temps aux yeux de certains! Il faut agir, que diable! Il y a tant à faire, tant de besoins!
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Agir, oui, bien sûr! Mais, comment?
D'après nos critères? D'après nos décisions? D'après nos jugements? D'après nos vues? Ou ... , d'après ceux de Dieu? ..
Ces derniers, quand les entendrions-nous?
Je doute que Marie ait été égoïste ou oisive. Pourtant elle et elle seule a su entendre l'appel, la demande de Dieu.
L'eut-elle pu si sa vie avait été surchargée, agitée, au point de l'empêcher d'entendre les murmures de Dieu, Ses invitations si discrètes et pourtant si évidentes que jamais elle ne les a ignorées?
Eut-elle pu répondre «oui» à l'Ange si , au cours de ses journées elle n'avait laissé de la place à l'écoute de Dieu?
Quand eut-II pu lui parler si, sans cesse, elle avait agi, couru?
Comment l'eut-elle entendu si ses projets les plus altruistes avaient envahi ses journées? Aucune place n'eut pu se trouver pour entendre les invitations, combien moins pour y répondre!
Comment, alors, eut-elle réussi à répondre à la première grande demande puis correspondre à tant et tant d'autres?
Elle avait, elle, un niveau de culture - mot à la mode depuis quelques années! - suffisant pour d iscerner l'essentiel de la vocation humaine en ce monde ...
B
Est-il alors si étonnant que Dieu se soit adressé à ce couple de gens simples?
Il savait bien que chez les riches, les puissants , les hauts - et moins hauts, dignitaires civils et/ou religieux point de temps ne pouvait être accordé à autre chose qu 'à leurs préoccupations, leurs obligations, leurs décisions, leurs jugements, leurs activités, le tout excluant toute possibilité et jusqu'à toute. .. capacité d'écoute.
Il savait que tout ce qui de près ou de loin risquait de les contrarier devait, d'une manière ou d'une autre, disparaître -la fuite en Egypte, l'assassinat de saint Jean le prouvent amplement! -.
Dieu savait tout cela, c'est pourquoi Il a choisi Marie et Joseph, de sang royal et de culture suffisante pour les conduire à l'amour vrai qui écoute, observe, sert, répond en toute dignité qui est... modestie.
Et ainsi, de ces vies insignifiantes, effacées, sans intérêt aux yeux du monde est sortie une grande sainteté: Marie; un grand destin: Jésus; un grand effacement qui les a nourris: Joseph.
De tant de simplicité s'est nourrie la courte vie publique de Jésus. Une vie publique si bréve aux résultats pourtant, après 20 siècles, encore si grands malgré l'opacité phénoménale des hommes.
Jamais cet Enfant n'est devenu puissant; jamais Il n'a déte-
nu richesses, honneurs, pouvoir temporel.
Et pourtant, dès Sa naissance Il a commencé à remuer le mondé, tandis que, prodigué sans guère de bruit, Son enseignement et Son exemple subsistent encore et marquent tous les coins de notre planète .
Cet Enfant nous invitera-t-Il, nous incitera-t-Il à l'arrêt, à la réflexion, à la contemplation? A la révision peut-être de nos options et de nos agendas?
Nous invitera-t-Il à nous préparer à dire à nos proches une véritable «Bonne Année»?
Je nous le souhaite à tous!
Anna T. Veuthey
De saint Nicolas au Père Noël
Saint Nicolas, comme évêque de Myre, combattit avec acharnement le culte de Diane et Apollon. Aujourd'hui il est devenu à son tour l'un des personnages mythiques les plus importants de l'imagerie de Noël.
Comment ce digne évêque s'est-il transformé, au fil du temps, en vieillard débonnaire distributeur de pains d'épices?
Car au début de sa célébrité, ce ne fut pas pour ses nourritures terrestres que le bon peuple le vénérait, mais bien pour ses miracles.
Patron aux multiples ressources
Dès l'i nstant où il naquit (Asie mineure , Ille siècle) jusqu'au jour de sa mort (présumée le 6 décembre) saint Nicolas étonna le monde . En effet, à peine né, il se tint debout pendant trois heures consécutives. Ce n'est que le début d'une légende extrêmement riche entourant le saint. Sa protection s'étend sur les enfants comme sur les adultes.
Patron des prisonniers, il apparaît en songe aux tortionnaires qui gracient les condamnés . Patron des marins, il ramèn e à bon port saint Louis et la re ine, en perdition dans la tem pête. Grand patron des Lorrai ns par l'intermédiaire des marchands et des croisés, il multiplie les miracles. Ainsi, Aubert de Varangeville qui , au retour des croisades vole sans scrupule à Bari une reliqu e du saint, perd un soir la vue et la retrouve par miracle.
Si les enfants chantaient à sa gloire déjà au XIIe siècle, ce n'était pas pour un papa-gâteaux mais pour un père protecteu r. Dans son livre sur .
saint Nicolas, Colette Mechin nous rappelle ces différentes histoires: Une femme voulait assister à l'intronisation du saint et elle «l'oublia (l'enfant) alors qu'elle le lavait dans une bassine sur le feu; lorsqu'elle revint , l'enfant se trouvait sain et sauf dans l'eau bouillante ». Le saint redonne la vie à un enfant que le diable étrangle tandis que ses parents célébraient la fête de saint Nicolas . Il ramène à ses parents qui n'oubliaient jamais de fêter le saint, l'enfant volé par des brigands.
Du miracle au cadeau
L'origine de saint Nicolas distribuant des cadeaux reste très mystérieuse . En Allemagne, c'est par Luther que nous pouvons fournir une date précise. Il note dans son agenda en 1535 : «cadeaux de saint Nicolas ». C'est au XIXe siècle que le saint connu un succès fulgurant par une riche iconographie dans les livres, les cartes postales , les journaux d'enfants. Une ampleur particulière de la fête se dessine dans les pays tels que la France, la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse.
Saint Nicolas se déplace à dos d'âne. Celui-ci porte deux hottes, l'une pleine de récompenses, l'autres de punitions. Saint Nicolas croule sous le poids du travail. Le Père Fouettard arrive à la rescousse, décharge le saint qui conserve l'auréole du beau rôle .
Comment saint Nicolas se déchristianisa Saint Nicolas fut exporté aux Etats-Unis au début du XIXe siècle par les émigrants hollandais ou allemands. Il nous fut retourné quelques décennies plus tard déguisé en Père Noël. Il naquit sous la plume de Clément Clarke Moore qui créa un poème pour ses propres enfants. Il se popularisa sous les talents du célèbre illustrateur de Moore, Thomas Nast. Ainsi, sous le ciel américain, saint Nicolas perdit sa mitre et sa crosse.
Pourtant les origines du Père Noël ne sont pas si simples. Saint Nicolas n'est peut-être pas le père du Père Noël mais un lointain cousin . D'anciens documents français et européens évoquent le Vieux Noël, le Bonhomme Noël, bref, toujours un vieil homme à barbe blanche arrivant au cœur de l'hiver et juché sur un âne blanc. C'est dans -les années 1930 que s'écrivent les légendes sur le Père Noël. Chacun lui fabrique des origines différentes, mais toutes ont la saveur des contes de fées.
L'assassinat du Père Noël Le Père Noël connaîtra des jours difficiles. De son grand manteau rouge, il couvre
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presque totalement l'Enfant Jésus, Marie, Joseph, l'âne et le bœuf. Il prend place au premier rang paganisant la fête de Noël. Il sera jugé par le clergé comme usurpateur et hérétique le 23 décembre 1951 à Dijon, ce qui laisse supposer son succès à l'épo-
r que et sa modernité relative.
Le journal France-Soir donne un compte-rendu détaillé de la scène dans son édition du 24 décembre. Voilà quelques extraits: «Le Père Noël a été pendu hier après-midi aux grilles de la cathédrale de Dijon et brûlé publiquement sur le parvis. A l'issue de l'exécution, un communiqué a été publié: «II ne s'agit pas d'une attraction mais d'un geste symbolique. A la vérité, le mensonge ne peut éveiller le sentiment religieux chez l'enfant, et n'est en aucune façon une méthode d'éducation. Pour nous, chrétiens, la fête de Noël doit rester la fête anniversaire de la naissance du Sauveur.» L'exécution specta-
Téléphone (026) 2 21 58
1920 MARTIGNY
culaire s'est déroulée en présence de plusieurs centaines d'enfants des patronages.»
Mais l'affaire partage la ville en deux camps. Un communiqué officiel invite les enfants à la résurrection du Père Noël à l'Hôtel de Ville. Et le Père Noël renaquit de ses cendres le soir même, soutenu par les Dijonnais de gauche, farouchement anticléricaux.
Notre pauvre personnage légendaire n'est pas au bout de ses ennuis. En 1963, dans un numéro de l'Ecole valaisanne, un religieux s'en prend vertement au Père Noël. Les prêtres conseillent aux parents d'abolir toutes les images mythologiques et de donner une signification chrétienne à la fête de Noël.
Une lettre de démission?
Aujourd'hui le Père Noël est menacé par la société de consommation. Ce n'est plus une hotte qu'il lui faudrait mais la voûte céleste à l'envers! Pour
contenter les bambins de plus en plus insatisfaits, le Père Noël déploie des trésors d'imagination. Il se multiplie et les enfants ne s'y retrouvent plus; il reçoit un tel courrier qu'il ne peut y répondre et les enfants, déçus, l'abandonnent; il ·ne sait plus si les petits connaissent encore l'âne et il débarque en hélicoptère et dans quelques années en fusée. Le Père Noël en a pardessus la tête. La lettre de démission mijote. Il est capable de disparaître un beau jour sans crier gare et de renaître dans un pays où les oranges ne mûrissent qu'à la Noël.
Sources
Catherine Lepagnol - Bibliographie du Père Noël - Hachette 1 979.
Colette Mechin - Saint Nicolas, fêtes et traditions populaires d'hier et d'aujourd'hui -Berger, Levrault - 1978.
Elisabeth Sola
Fournitures en gros librairie scolaire
Pour Noël:
UN «BON-CADEAU))
Notre spécialité:·/es bibUothèques scolaires
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Une broch ure vient d'être éditée offrant une réponse à des lieux communs que l'on entend fréquemment sur le Tiers Monde. Elle ne prétend pas donner des réponses «justes» OU «définitives» - qui en détient dans notre monde de chang ement continu? - mais espère plutôt amener à ·réfléchir.
Elle est destinée à un large public de non-spécialistes qui voudrait des réponses brèves, «factuelles» et concises. Les enseignants trouveront en annexe quelques brèves suggestions sur la façon d'utiliser ces mythes pour stimuler des discussions sur ces questions en classe - suggestions qui sont également valables pour bien d'autres groupes.
Le Service Ecole Tiers Monde est un organisme apolitique d'information, financé par quatre organismes d'entraide (Swissaid/ Action de Carême/ Pain pour le prochain / Helvetas) et la Confédération, et spécialisé dans la sensibilisation du milieu scolaire et estudiantin sur la nouvelle vision du monde qu'appelle le contexte du monde contemporain où le Tiers Monde, entre autres facteurs, joue un rôle croissant.
On peut obtenir des copies supplémentaires au prix de Fr. 3.- (Fr. 2.- pour 10 copies ou plus) au
Service Ecole Tiers Monde Epinettes 10 CH - 1007 Lausanne Tél. (021 ) 26 84 33
Dix mythes sur le Tiers Monde
Table des matières
Mythe 1 Nous donnons à ces pays de grosses sommes qui seraient mieux dépensées chez nous.
Mythe 2 Nous donnons plus que la plupart des autres pays.
Mythe 3 Cette aide que nous donnons, on sait bien qu'elle reste dans les poches des plus aisés.
Mythe 4 Qu'ils fassent d'abord moins d'enfants! Tant qu'ils n'apprennent pas à se limiter, notre aide est gaspillée.
Mythe 5 Ces gens-là sont simplement paresseux. Ils ne veulent pas travailler.
Mythe 6 Au siècle passé, la Suisse aussi était un pays sous-développé connaissant une pauvreté et des famines terribles. Personne ne nous a «aidés ». Nous avons tout fait par
. nous-mêmes. «Ils» n'ont qu'à faire comme nous.
Mythe 7 La coopération au développement n'est pas vraiment notre responsabilité, car nous n'avons jamais eu de colonies.
Mythe 8 Ces pays sont incapables de se gouverner. Ils ne connaissent qu'une succession de coups d'Etat, ou alors ils sont gouvernés par des tyrans qui exploitent leurs propres citoyens comme les Amin Dada et autres Bokassa.
Mythe 9
[)IX MVTHE~ s~r lE l1€r~ Motld
Ces pays veulent qu'on leur accorde toutes sortes de privilèges sur le plan économique et commercial - ce n'est pas normal.
Mythe 10 Ces gens nous prennent notre travail.
Annexe: Utilisation pédagogique des 10 mythes en classe
Le projet pilote de Djerba f2
et l'éducation relative à l'environnement
par Rex Keating
(lU) Au large des côtes tunisiennes s'étend l'île de Djerba; elle aurait, dit-on, abrité les légendaires Lotophages, ou «Mangeurs de lotus », qui jetèrent un sort sur les marins d'Ulysse, le héros d'Homère, et faillirent les convaincre d'abandonner leur navire. Les Romains appelaient ce territoire de 514 kilomètres carrés Meninx. On y voit maintes traces de leur occupation, dont une chaussée reliant l'île à la terre ferme. Elle a été récem- . ment restaurée et aujourd 'hui les visiteurs peuvent se rendre à Djerba en voiture, ou encore en avion, car l'île dispose d'un aéroport international construit pour les besoins d'une industrie touristique florissante.
Djerba compte 140 kilomètres de côtes dont une grande part de belles plages, en particulier à la pointe nord-est de l'île où une dizaine d'hôtels d'une capacité totale de 10000 lits sont concentrés sur dix kilomètres de rivage. C'est le littoral méditerranéen des brochures touristiques: un ciel sans nuage, une mer bleue et du sable fin; or les hôtels doivent être équipés de piscines, à cause de la pollution du rivage encrassé par le goudron qui provient des délestages de pétrole brut en pleine mer. Ce pétrole met en danger la vie marine de l'île.
Les habitants de Djerba ont toujours pratiqué le commerce et beaucoup travaillaient en Tunisie ou plus loin encore, tout en conservant des intérêts dans l'île. Or ce schéma est en train de se modifier ra-
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pidement. Grâce à une très nette amélioration des transports, un nombre croissant d'insulaires se consacrent entièrement au commerce, d'où des conséquences néfastes pour l'agriculture.
La situation est encore aggravée par le déclin de la culture des palmiers dattiers et des oliviers. Il y eut une époque où ces produits constituaient l'une des principales sources de revenus de l'île, mais aujourd'hui les habitants ne peuvent plus lutter contre la production intensive d'huile d'olive provenant de régions plus fertiles de la Méditerranée. Le taux annuel des précipitations étant de 200 à 300 mm., l'agriculture dépend de l'irrigation, mais l'eau est rare et provient uniquement du sol; si les puits sont surexploités, l'eau de mer s'infiltre dans la nappe d'eau souterraine et la rend saline. En d'autres termes, Djerba doit être considérée comme une région semi-aride guettée par la désertification.
C'est pourquoi le mouvement d'exode rural actuellement amorcé fait peser une grave menace sur l'environnement et il devient urgent d'empêcher les dégâts causés par ces deux agents destructeurs d'écosystèmes fragiles comme celui de Djerba: l'érosion et l'ensablement. D'autres éléments de l'environnement sont également en péril, comme les belles constructions traditionnelles en brique séchée - fermes ou autres bâtiments - qui, si elles ne sont
pas régulièrement entretenues, tombent rapidement en ruines.
Les artisans de Djerba, par ailleurs, fabricants de tapis et tisserands, brodeurs et fileurs teinturiers, tanneurs et surtout potiers, ont toujours été connus pour la qualité de leur travail, mais il semble qu'aujourd'hui le tourisme exerce une influence regrettable Sur les normes traditionnelles.
C'est ainsi qu'il existait à Djerba une série de problèmes culturels relatifs à l'environnement et étroitement imbriqués dont s'étaient inquiétés plusieurs personnalités influentes de l'île ainsi que le gouvernement tunisien. Ces préoccupations avaient entraîné la constitution d'une équipe franco-tunisienne chargée d'étudier dans quelles conditions il était possible, sans nuire au développement économique, de préserver le caractère traditionnel de l'île et d'éviter qu'elle ne devienne une réplique de la société européenne. ' Cette étude bilatérale fut entreprise dans le cadre du Programme de l'UNESCO sur , l'homme et la biosphère (MAB). Aujourd'hui, on a restauré l'ancien caravansérail de la ville principale de l'île, Houmt Souk, et il a été reconverti en atelier où travaillent les artisans. De même, il s'est constitué une Association pour la protection de l'île de Djerba, dont le siège se trouve dans le Fort espagnol, égaiement restauré, qui abrite égaIement une exposition de céramiques et les plans des mo-
numents historiques. On a aussi créé un musée où sont présentés les arts populaires de l'île et dans lequel fonctionne un centre de documentation. Parmi les édifices en cours de restauration, le plus original est un ancien pressoir à olives qui sera bientôt en état de marche.
Mais la plus importante entreprise réalisée dans le cadre du Programme MAB, et celle qui au ra sans doute le plus de répercussions, est l'introduction de l'éducation relative à l'envi ronnement. On a en effet décidé que tout devrait être mis en œuvre pour éveiller chez les enfants dès l'école la conscience de l'environnement dans lequel ils vivent et de la nécessité qu'il y a à protéger et à conserver ses ressources naturelles. Pour cela, on a conçu un matériel éducatif extrêmement simple faisant largement appel à des affiches comportant des dessins expli catifs, à des tableaux muraux et à des manuels qui associent à des textes élémentaires la description d'expériences écologiques faciles à préparer et qui peuvent être réali sées à l'école ou dans la nature.
Une affiche, par exemple, montre comment le sable et les dunes peuvent être fixés par la végétation. Une autre illustre les interactions de l'écosystème côtier, avec ses plantes, ses arbres, ses oiseaux, ~es mOllusques, etc. On peut lire sur une autre affiche ce slogan: «Pour préserver Djerba: 1) n'arrache aucune plan-
te, 2) respecte tous les animaux, 3) n'emporte pas de sable ». Cette dernière injonction a trait à l'utilisation largement répandue du sable du rivage pour fabriquer le mortier nécessaire à la construction des maisons, pratique qui peut entraîner une érosion destructrice.
La réaction des enfants a montré aux écologistes qu'ils étaient dans la bonne voie, et les résultats de cette éducation ont prouvé qu'il était possible de fabriquer sur place un matériel éducatif peut coûteux sans avoir à faire appel aux services onéreux de spécialistes. La population de Djerba, qui compte environ 70 000 individus, comprend 12 000 enfants d'âge scolaire.
Ici, quelque 80 enseignants ont suivi une formation et utilisent ce matériel écologique dans leurs classes, et bientôt les 400 professeurs de l'île participeront tous à cette entreprise éducative. On a aussi pensé qu'il était certainement possible d'éveiller l'attention des nombreux vacanciers aux problèmes écologiques de l'île, et on a décidé qu'ils devaient p,Quvoir avoir accès à ce matériel pédagogique. Il en est résulté la création, par le Projet, d'un centre d'information des touristes . .
C'est ainsi que, à partir d'une étude franco-tunisienne MAB, un projet pilote a pris naissance sur l'île de Djerba: il porte sur l'éducation relative à l'environnement dans les paysages méditerranéens; c'est l'OPIEM ou Opération pilote
pour l'interprétation de l'environnement méditerranéen. Le matériel pédagogique a été
. élaboré au cours de petites séances techniques de travail, qui ont réuni des chercheurs MAB venus de Tunisie, de France, d'Espagne, de Suède et du Royaume-Uni , ainsi que des enseignants de Djerba.
Après ce premier succès de l'OPIEM à Djerba, un projet analogue est en cours en deux points de Tunis, la capitale du pays, l'un dans le centre ville, l'autre dans la zone périphérique. Un accord tripartite a été passé entre la Tunisie, l'Espagne et la France afin de lancer dans les régions méditerranéennes des activités éducatives MAB s'inspirant des résultats du projet de Djerba.
(Information UNESCO spécial,
No 43/1981)
La cond ition de l'artiste
Photo Oswald Ruppen
14
L'Assemblée générale annuelle de la Commission nationale suisse pour l'UNESCO, présidée par l'ambassadeur E. Thalmann, aura lieu à Winterthur le vendredi 14 mai 1983.
.#
Cette Commission, nommée par le Conseil fédéral, comprend une soixantaine de membres représentant les milieux suisses de l'éducation de la science, de la culture et de l'information. Son but est de renforcer la présence de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en Suisse et de faire participer notre pays aux activités de l'Organisation.
Lors de la dernière Conférence générale de l'UNESCO à Belgrade, en 1980, une recommandation relative à la condition de l'artiste a été adoptée. Le Conseil fédéral ayant décidé d'y donner suite, le Département fédéral de l'intérieur a entrepris, l'année dernière, une consultation sur cette recommandation.
Le but de l'Assemblée générale de Winterthur, préparée en étroite coopération avec l'Office fédéral des affaires culturelles, est de mieux faire 1
connaître en Suisse la recommandation et de formuler, en présence d'artistes invités, un certain nombre de thèses. La Commission souhaite ainSI . contribuer à la discussion qui s'engage en Suisse sur la politique culturelle.
Commission nationale suisse pour l'UNESCO
Handicapés ... Action école ...
L'Année de la personne handicapée nous paraît déjà bien éloignée. Cela signifierait-il que tout ce qui a été entreprise est terminé, voire définitivement arrêté?
Si tel était le cas, ce serait une grande déception mais rassurez-vous, handicapés et non handicapés se relayent pour maintenir la flamme qui doit nous éclairer dans la réalisation de la vraie intégration sociale des handicapés, qui reste à faire.
L'action école consiste toujours à rechercher des réponses aux questions suivantes:
- pourquoi des enfants handi-capés normalement doués ne peuvent-ils que rarement suivre le programme scolaire ordinaire à l'endroit où ils habitent?
- quelles sont les possibilités pour diminuer précisément chez les élèves les préjugés et les craintes en face de personnes handicapées et pour établir des modèles de rencontre et de communication positifs?
- est-il possible d'inciter les enseignants à traiter dans leur programme d'enseignement le thème du handicap?
- comment peut-on parvenir à encourager et à rendre capables les enseignants et les élèves d'entrer en contact avec des élèves et/ou des adultes handicapés, et de tenter un essai d'accepter dans leur classe un enfant handicapé?
- quelles expenences d'intégration ont déjà été faites?
Une réponse à ces questions ?
3 possibilités vous sont offertes:
1 re démarche ...
consultez la documentation qui vous a été remise à ce sujet à l'occasion de l'Année internationale de la personne handicapée 1981, notamment le dossier de travail destiné à l'usage des élèves et des enseignants «CRAC» ...
2e démarche ...
adressez-vous à une ou plusieurs personnes (noms ci-après) qui ont accepté d'apporter leur témoignage. Faitesleur part de vos intentions, de vos désirs ...
3e démarche ...
téléphonez à notre Office pour des renseignements éventuels (027/21 62 83).
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les enseignants, nous vous encourageons vivement à apporter votre collaboration dans cette nouvelle sensibilisation «Handicapés ... action école ... » qui est approuvée et soutenue par Monsieur le Conseiller d'Etat Bernard Comby, chef du Département de l'instruction publique.
Merci pour votre participation et bon succès.
Office cantonal en faveur des handicapés
Sion, novembre 1982.
15
Témoignages
Région de Sierre Région de Sion Région de Martigny Région de Monthey
Déficients auditifs Marie-France Marie-Louise Danièle Revaz Danièle Revaz et Pierre-Alain Duc Fournier 3963 Crans 1961 Baar-Nendaz 1923 Les Marécottes 1923 Les Marècottes Tél. (027) 41 2664 Tél. (027) 231839 Tèl. (026) 81480 Tél. (026) 81480
Déficients visuels Aldo Defabian i Aldo Defabian i Aldo Defabiani Marianne Fracheboud Av. de la Gare 24 Av. de la Gare 24 Av. de la Gare 24 Rue Dents-du-Midi 4 1950 Sion 1950 Sion 1950 Sion 1896 Vouvry Tél. (027) 222966 Tél . (027) 222966 Tél. (027) 222966 Tél. (025) 811549
Handicapés mentaux Bernard Revaz Raymond Héritier Chne Klaus Sarbach Bernard Pattaroni Rue des Clives 27 Rue de la Tour 14 Prieuré de Martigny Le Bwangui 3965 Chippis 1950 Sion 1920 Martigny 1891 Vionnaz Tél. (027) 554484 Tél. (027) 220787 Tél . (026) 22282 Tél. (025) 811564
Handicapés physiques Roland Bugna Bernard Stucki François Dorsaz Roland Jacquemin Av. de France 18 Les Cigales Les Fermes « Etray » 3960 Sierre 3957 Granges 1926 Fully 1891 Vionnaz Tél . (027) 550661 Tél. (027) 582424 Tél. (026) 53129 Tél. (025) 811134
Roger Gabioud Route de Sion 91 3960 Sierre Tél. (027) 555174
Malades psychiques Françoise Sangrauber Dominique Dumont Dr Enrique Bermejo Jean-Pierre Zbinden Marguerite Bourguet Service social AVHPM Service social AVHPM Rue du Simplon 8 Rue des Saphirs 14 Hôtel-de-Ville St-Guérin 3 3960 Sierre 1950 Sion 1920 Martigny 1870 Monthey Tél. (027) 555551 Tél. (027) 232913 Tél. (026) 24424 Tél. (025) 716932
LIBRAIRIE CATHOLIQUE R. Troillet - 1920 MARTIGNY st. lue 18g8-m.
e~<J~G*
16
Fournitures scolaires Papeterie Librairie générale
Téléphone (026) 22060
Altitude 2200 m. Située à l'arrivée supérieure du télésiège, 25 lits Possibilité de cuisiner, dortoir, douches, WC Arrangement pour groupes
Téléphone (027) 651656 (privé) 651360
Tel fu t le thème que s'est donné la 6e Journée valaisann,e du personnel des ce~tr~s medico-sociaux, tenue a fin septembre 1982 à Sion. 111 collaboratrices et collaborate~r~, engagés par les centres medlco-sociaux du Valais se so~t retrouvés pour cette Journee annuelle de formation permanente, organisée à leur int~ntian et qui leur est réservee. Ce sont des équipes interdisciplinaires qui ont ainsi bénéficié d'un enrichissement humain profond, ainsi que d'une occasion unique d'échanges interprofessionnels. Autour de l'éminent conférencier et animateur par excellence, M. Jacques BOFFORD, producteur-réalisateur à la Radio et Télévision de Suisse romande à Genève, s'étaient, en effet, groupés :
- 53 infirmières; - 36 aides familiales; - 9 assistants sociaux; - et personnel administratif.
Le th ème de cette 6e Journée a été introduit par la projection du film «Eudoxie », réalisé par Henri Brandt et la Loterie romande.
Il s'agit du vécu poignant et authentique d'une dame du 4e âge, mettant en relief tant son désir de rester chez elle, indépendante (malgré l'inconfort de son logis, son handicap physique et son isolement dans l'anonymat d'un immeuble locatif, situé dans une banlieue d'une grande cité) que sa foi inébranlable (<<je ne crains rien », dit-elle, «j 'espère seulement» ).
Com mu n ication-relation avec la personne âgée
Introduction directe aux divers thèmes que les auditeurs ont dégagés d'abord, puis approfondis en travaux de «carrefours» :
- aide et soins à domicile; - contacts avec les handica-
pés et leurs besoins d'indépendance;
Photo Oswald Ruppen
- langage - choix des rela-tions;
- l'écoute; - la solitude; - communication - langage -
écoute.
Jacques Bofford a recueilli pour nous,en guise de synthèse de la Journée et à partir
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de riches comptes-rendus des groupes, ce que, pour lui -spécialiste de la communication en-dehors des mass mé'dias - est l'essence même de la communication-relation:
1. Pour communiquer il faut d'abord être (être soi-même)
a. avoir une identité propre: s'insérer dans un corps professionnel (équipes pluridisciplinaires): communication interne qui peut répercuter vers l'extérieur;
b. être conscient de l'image que l'on donne de soi-même: image que nous projetons dans la société et qui est captée différem ment par l'entourage.
Qui êtes-vous pour les autres?
Vous êtes un produit (ne pas en avoir peur!) de l'image que vous projetez. Cette image est produite par les facteurs suivants:
a. le physique: qui se voit: accepter ce physique; s'accepter; s'assumer physiquement;
b. le style: façon de s'habiller, être à l'aise;
c. le caractère: s'accepter avec ses qualités et ses défauts.
- Apprendre à être, à s'assumer soi-même; si nous nous assumons, nous assumons les autres et nous pouvons apprendre à être à ceux que nous côtoyons.
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- Etre «bien dans sa peau », c'est-à=-dire en accord avec soi-même au moyen de ces 3 facteurs.
Pour «être» il est ' primordial d'être humble.
2. La communication: l'on distingue
a. la communication verbale: le langage;
b. la communication non verbale: ce qui passe au-delà des mots:
- regard (écouter avec les yeux!);
- sourire; - écoute; - gestes; - respect de l'autre.
Communiquer par rapport aux autres implique une liberté pour les autres et une liberté pour nous-mêmes.
3. Comment faire passer l'image de soi?
Voir comment communiquer: quand on est soi, on désire communiquer.
Savoir dire non, mais aussi avoir le courage de savoir dire certaines choses.
Pour communiquer, il suffit parfois de sourire, de donner une poignée de mains, de s'asseoir et d'écouter (l'écoute est une thérapie !).
Essayer de trouver des points communs pour «descendre» dans la communication.
(La publicité n'est qu'une forme de communication; c'est souvent de la manipulation).
Tous ont reçu quelque chose' plus ou moins, mais c~ «~oins» est beaucoup! Ceux gUI ont reçu peu, n'ont peutetre voulu recevoir que peu: c'est donc un effort à faire 1
Si l'on dit «je n'ai pas» l, cela peut être une fuite ...
Service cantonal de la santé publique
Section médico-sociale et paramédicale
Marguerite Stoeckli
•
Ligue valaisanne contre le cancer Service médico-social 10, avenue du Midi 1950 SION Tél. 027/22 99 71
Aux autorités et à toute personne collaborant à la lutte contre le cancer,
La Ligue valaisanne contre le cance r s'est fixée notamment comm e but d'améliorer l'aide apportée aux malades cancéreux et de mieux développer l'information. Dans ce sens elle a le plaisir de vous présente r ses collaboratrices.
Mademoiselle Françoise Rouvinez
Licenciée ès sciences sociales et psycho-pédagogiques, responsable de l'action sociale et médico-sociale de la ligue valaisanne.
Après 4 ans d'activité à la ligue vaudoise contre le cancer, elle fait preuve d'une bonne expérience en ce domaine.
Madame Christine Imoberdorf-Biner (tél. 028/23 42 42)
Infirmière diplômée à l'école de Su rsee.
Son activité: - les traitements de chimio
thérapie; - visites des malades à l'hôpi-
tal et à domicile; - information au public.
Se développera en pleine collaborat ion avec ,les autorités, le corps médical, les organi-
sations sociales, les familles etc. de la partie alémanique de notre canton.
Mademoiselle Rouvinez tout particulièrement pour la partie d'expression française et Madame Imoberdorf pour la par-
Cycle de conférences sur
l'art contemporain
Ces conférences seront données par des professeurs en Education artistique formés à l'Université de Berne. Elles se dérouleront à la grande salle du Centre scolaire à 20 , h. 30:
tie d'expression allemande du Valais se tiennent à votre entière disposition.
Pour la Ligue valaisanne contre le cancer
Le président:
Dr Lazarewski
GRIMISU-ART SOCIETE CULTURELLE
GRIMISUAT
1. Le «Christ» de Georges ROUAULT par Jacques Rey de Montana le mardi 14 décembre 1982
2. La peinture de Georges BRAQUE par Anne-Marie Zaech de Bienne le mardi 18 janvier 1983
3. Le pop'art par Michel Gaillard de Grimisuat le mardi 8 février 1983
Venez nombreux, invitez vos amis!
Grimisu-art
L'entrée est gratuite
OOIS SION
Photo Bruno Clivaz
-. Exposition de dessins d'enfants sur le thème du personnage du 15 décembre à fin février
Enrichir l'imagination et l'expression des enfants constitue l'objectif premier de l'enseignement du dessin à l'école primaire. Par la présentation d'un éventail de travaux, nous pensons offrir à chaque maître l'occasion d'y puiser quelques idées pour ses cours.
L'exposition nous permet de montrer:
1. Différentes possibilités d'approche d'un même thème: le personnage;
Après lecture du tableau:
2. différentes techniques adaptées à l'âge de l'en_ fant;
3. l'évolution de la perception et du langage plastique chez l'enfant.
Nous aimerions également susciter la création d'expositions permanentes ou encore la réalisation d'œuvres collectives dans les corridors de chaque centre scolaire.
Un exemple: dessin d'illustration 6e primai-re .
o «La tentation de St-Antoine» de Jérôme Bosch, de Grünewald, de S. oali et Max Ernst, illustrer l'idée de l'agression dans le cauchemar.
ExPosition à Kippel
Les maisons des quatre communes du L6tschental, Ferden, Kippel, Wiler et Blatten se groupent autour de leurs églises, s'adaptent habilement auX sinuosités du terrain. L'égli se, autrefois la seule construction en pierre, dresse ses murs blancs et sa tour au milieu des maisons d'habitation et ses bâtiments d'exploitation agricole brunies par le soleil. Les hameaux de Ried, Weissenried et Eisten, qui sont encore habités toute l'année, se sont rattachés en 1759 à la commune de Blatten.
Le type des constructions a été essentiellement déterminé par la présence de forêts de conifères caractéristiques des régions alpines: épicéas, mélèzes et l'arole. Dans toutes les régions alpines comparables on retrouve la construction «montage-bloc» (ou assemblage à mi-bois) qui consiste à placer des troncs équarris horizontalement les uns sur les autres en les assemblant aux angles par entaillement en coches.
Co-nstruire et habiter au Lœtschental
La charpente des toits est très simple, elle est constituée par des pannes reposant sur les murs pignons, qu'ils soient de bois ou de pierre. Sur les pannes viennent se placer les perches. Les bardeaux (tuiles de bois) sont posés sur des lattes et bloqués par des perches et des pierres.
~. +-1i( ! > 'a
"
L'exposition « Construire et habiter au Lotschental», qui se répartit sur les trois étages du nouveau bâtiment, montre au rez-dechaussée au moyen d'agrandissements photographiques, de plans et de plaquettes explicatives en allemand et en français les villages sous leurs formes anciennes (avant 1914) et modernes, ainsi que le développement du réseau routier à partir du chemin muletier jusqu'aux routes modernes et le téléphérique WilerLauchernalp. On montre aussi les conditions géographiques et géologiques (y compris des échantillons de minéraux), on informe sur les structures démographiques et occupationnelles, sur l'agriculture, l'élevage, sur les forêts et sur les avalanches.
Au premier étage du musée on a reconstruit un apparte-
. ment traditionnel du L6tschental.
On y voit la cuisine, construite en murs de pierre où l'âtre occupe la place d'honneur. C'est-là qu'on préparait les repas et c'est de là qu'on chauffait aussi le poêle en pierre ollaire qui se trouve dans la chambre commune. La chambre de ménage ou de famille (<<Stube») contient un lit. S'il est haut, c'est pour éviter l'air froid du plancher; c'est aussi pour faire place à un éventuel lit-tiroir glissé en dessous pendant la journée. A part la table et les bancs rustiques, il y a un rayon pour suspendre les channes d'étain, plusieurs coffres et un berceau. La décoration murale est traditionnelle et de caractère religieux.
En dehors de l'appartement 16tschard on trouve au même étage quelques meubles anciens, entre autres un bahut (coffre) du 18e siècle, richement sculpté. On y a aussi exposé une poutre maîtresse sculptée en creux (sigles de Jésus et des noms de la Sainte Famille, initiales des membres de la famille du constructeur). L'habitat temporaire est représenté par des photos de chalets d'alpage et par une chambre d'hôtel des années trente de ce siècle.
Au second étage on trouve des informations accompagnées de photos et de modèles en bois sur les principales constructions: maisons d'habitation, granges-écuries, greniers et raccards (supportés par des pilotis de bois équarris, sur lesquels sont placées des dalles en pierre arrondie) , chalets d'alpage abritant les
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•
hommes et les animaux sous le même toit. Au troisième étage on admire aussi les éléments décoratifs extérieurs des maisons: les inscriptions scul ptées en creux remettant la maison et ses habitants à la garde de Dieu, les frises, qui font ressortir les lignes horizontales des poutres fortement jointes, les consoles des pan nes, etc.
Sont également présentées et expliquées les techniques traditionnelles de la construction des bâtiments: coupe du bois, transport, équarrissage, sciage au moyen de la scie de long, enfin l'aplanissement des surfaces de contact, etc. Les poutres assemblées étaient battues les unes contre les autres au moyen d'un gros maillet (voir dessin sur l'affiche qui annonce l'exposi ti on).
Une série de projections complète l'exposition.
Nous n'avons pas voulu faire une exposition à problèmes et nous nous sommes abstenus de jugements sur l'évolution moderne, qui s'accomplit quelquefois de manière désordonnée. Nous constatons cependant dans les constructions nouvelles un dynamisme
qui témoigne de la volonté des L6tschards de continuer à vivre dans leur vallée, même s'ils sont obligés - comme ouvriers-paysans - de gagner leur pain dans les usines et les ateliers de la vallée du Rhône. Et nous comprenons qu'ils se défendent de devenir eux-mêmes un objet de musée, témoin démodé d'un genre de vie désormais dépassé.
Arnold Niederer Association de soutien du Musée du L6tschental Case postale CH - 3903 Kippel VS
Thèmes de l'exposition « Construire et habiter au Lotschental»
Rez-de-chaussée
Géographie du L6tschental Vues des villages Géologie Exploitation de charbon Aperçu historique Mouvement démographique Secteurs occupationnels Avalanches Transmission des biens par héritage
Agriculture et élevage Forêts L'incendie de Wiler (1900) Développement routier Restaurer, sauvegarde du patrimoine Décorations extérieures, inscriptions Le peintre Albert Nyfeler (1883-1969) Le prieur Johann Siegen (1886-1982)
Premier étage
Habitation ancienne Habitations temporaires (chalet d'alpage, hôtel, cabanes pour touristes et alpinistes) Evolution de l'intérieur habité Décorations de l'appartement
Deuxième étage
Techniques de construction traditionnelles Le bois Le sable et la pierre Transport du bois de construction Le toit Bâtiments d'exploitation:
a) la grange-étable; b) le grenier; c) le raccard (grenier à ger
bes avec battoir); d) le chalet d'alpage avec
étable
Construire aujourd'hui
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Connaissance de l'environnement
Feuilles d 'arbres
Les arbres
E>---1
Petit milieu
lierre clématite
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'-..-
'-Plantes
grimpantes
A la suite d'une sortie en automne avec des 2P
Choix du lieu Petit bois situé à 5 minutes de l'école
Temps sur le terrain 30 minutes au cours desquelles les enfants cherchent, récoltent, observent, participent à un inventaire collectif , trient, classen t leurs dècouve rtes.
Un petit élevage
Choix d'un sujet d'étude Une fois les récoltes classées, différentes pistes apparaissent; l'intérêt des enfants pour les cloportes fera pencher la balance en faveur d'un petit élevage.
perce-oreille limace lombric escargots cloporte
champignons
cailloux
samares marron glands
\ . Les
arbres
Objectifs
Le choix de cet élevage développera la responsabilité des enfants qui installeront euxmêmes leurs cloportes, les entretiendront (apport de nourriture, contrôle des conditions de vie, nettoyage, ... ) et découvriront les conséquences irrémédiables de certaines négligences.
En outre, les observations réguliè res de bêtes vivantes permettront d'acquérir des connaissances plus précises de la vie animale:
- description: forme, couleur, grandeur, nombre de pattes, ... ;
- comportements; - nourriture; - dèplacement; - besoin;
Installation
Les enfants installent les cloportes dans un grand bocal qu'ils aménagent avec de la terre prise dans le milieu, des feuill es mortes, des débris végétaux (pour la nourriture), des pierres et des écorces (abri) ; un vieux bas serré par un él astic remplace le couvercle. De la gaze ou de l'étamine peuvent faire le même usage.
Les enfants ignorent que les cloportes ne peuvent vivre sans humidité. Comme la maÎtresse ne veut pas courir le risqu e de les laisser mourir, elle ressort avec sa classe sur le lieu où les bestioles ont été trouvées. Les caractéristiques sont facilement mentionnées:
- c'est froid; - c'est sombre; - c'est mouillé.
Les enfants se rendent compte que l'intérieur de leur «aquarium» va sécher rapidement. Ils proposent alors de le «mouiller», ce qui, vu leur méthode, peut se traduire par inonder. Un des élèves pense qu'un arrosoir ferait le même effet que la pluie, un autre décide d'apporter en classe un humidificateur pour le linge à repasser. La maîtresse approuve ces propositions et suggère, en plus, l'utilisation de la mousse qui peut jouer le rôle d'une éponge: on la plongera dans l'eau chaque fois qu'elle sera sèche, puis on l'essorera avant de la remettre dans le bocal.
Observation
Les enfants observent un cloporte à l'œil nu, puis sous la grosse loupe et le décrivent:
- il est gris; - il a des bords transparents; - il a sept pattes de chaque
côté; - il a deux antennes; - il a des lignes sur le dos; - il est petit et gros;
Certains cloportes sont morts (pourquoi? nourriture, changement de maison, vieillesse, bagarre, ... ); l'observation est plus facile, les enfants pouvant «voir la bête à l'envers ».
La maîtresse propose de toucher les bêtes; certains élèves ont quelques craintes qui disparaissent très vite:
- il est dur; - il est humide; - il a comme une carapace; - c'est comme les crabes;
Chaque enfant dessine un cloporte sur une demi-feuille A4. Bien que les pattes aient été comptées, la plupart des dessins en présentent un nombre incroyable.
Le cloporte aime l'humidité et l'obscurité
Les observations n'ont pas lieu uniquement aux heures d'environnement mais aussi pendant les moments «creux», quand un élève a terminé un travail, en entrant ou en sortant de classe
Elles permettent un échange de constatations, d'impressions, de questions.
Au coin environnement, les enfants ont à disposition des fiches d'observation qu'ils tiennent à jour par des dessins et des courtes phrases écrites par eux ou par la maîtresse.
25
o
Observations liées au comportement
- il se met en boule quand on le touche;
- c'est parce qu'il a peur; - il aime mieux être sous les
feuilles et l'écorce que sur la terre;
de quelques encyclopédies et fiches tirées du monde animal que la maîtresse complète par des ouvrages à portée des enfants de 2P :
- sous les pierres - dans le bois
1. les cloportes se nourrissent de petits débris végétaux (carottes, pommes de terre, débris de feuilles, bois pourri);
- les petits habitants de la souche
J'observe la nature Ce que dit la nature BT 892
Observations liées au déplacement
- ils se déplacent très vite; - peut-être parce qu'ils ont
beaucoup de pattes (7 paires);
Au cours des jours suivants, les enfants vont ramener des quantités d'insectes pour faire des comparaisons sur les vitesses de déplacement. Ils se mettent d'accord sur un point: les insectes qui ont seulement
- 3 paires de pattes vont aussi vite que leurs cloportes.
Observations liées à la nourriture
Les enfants apportent une mouche morte et une fourmi vivante; le lendemain, les deux insectes ont disparu. Ils renouvellent l'expérience plusieurs fois: même constatation. Les cloportes ont alors droit à des miettes de pain, de pommes qui disparaissent. Mangés ou mélangés à la terre? La question restera posée.
Recherche
La documentation sur les cloportes n'est pas très facile à trouver. Le coin environne
- dans l'arbre creux - la vie de l'arbre mort
Les enfants enquêtent sur les cloportes à l'extérieur de l'école, rapportent quelques informations qu'ils comparent avec celles données par les images ou les textes. La recherche dans les livres ne se fait pas de manière systématique: les enfants les consultent pendant les heures d'environnement mais aussi pendant les activités libres. Des mises en commun ont lieu fréquemment et chacune d'elle s'achève par un travail individuel: chaque enfant consigne et illustre un renseignement sur des fiches qui pourront servir de document de références " pour une autre année: "
ment s'enrichit quand même " Il se met en boule pour se défendre 26 .
Ecoramage Thème Vuibert
2. les cloportes aiment l'humidité et l'obscurité;
3. il ne faut pas confondre les cloportes avec les gloméris qui ont une carapace brillante et une ligne jaune à chaque anneau;
4 . les cloportes meurent s'ils manquent d'humidité;
5. les cloportes se mangent entre eux;
6. ils ont une carapace, ce sont des crustacés;
7. ils vivent en colonie;
8. les cloportes se nourrissent de petits animaux morts ou malades et des restes laissés par les autres espèces; ce sont des nettoyeurs;
9. quand ils ont peur, les cloportes se roulent en boule comme les hérissons;
10. les cloportes muent: ils perdent "la moitié de leur . carapace puis l'autre; pendant les quelques jours où ils sont sans carapace, ils peuvent se faire manger par les autres.
Prolongement
Au cours de l'année, les enfants feront un inventaire des lieuX (découverts en sortie de classe, en sortie avec les parents, sur le chemin de l'école), où vivent les cloportes : sous les pierres, dans la mousse, dans une motte de terre, dans la souche, dans le bois mort et détermineront les points communs de ces lieux.
Les bêtes amenées régulièrement en classe depuis l'étude du cloporte, seront toutes observées par comparaison avec le cloporte.
Des expériences démontrant: le comportement des cloportes à la lumière ; le comportement des cloportes à l'égard de la température; le comportement des cloportes à l'égard de l'humidité' sont proposées dans le BORDAS: les animaux, les élevages.
, Vous avez des idées, des suggestions, des expériences ...
Faites-les nous parvenir!
Vous avez des questions, des attentes, des souhaits de participation ...
Nous collaborons volontiers à toute activité de classe
Tél.: 027/21 6286 OOIS Permanence environnement
Moyens d'enseignement 4e p
Photo Oswald Ruppen
Permanence environnement
Sion: m~rcredis: 5 - 12 - 19 janvier; Saint-Maurice: mercredi 26 janvier.
Jocelyne Gagliardi
Ad partir qu 20 janvier 1983 sera disponible au dépôt des livres scolaires, l'ouvrage No u bulletin de commande: " "
Eléments de documentation pour l'étude de l'âge du fer et de l'époque romaine
dL'an, derl}ier, cette, documentatiqn était prévue comme matériel de classe. Elle a profité
he 1 annE?e, ecoulee gour se presenter comme matériel transmissible à disposition de
caque eleve de 4e P. Les maîtres de 4e primaire devraient contrôler si leur commande a bien été faite dans ce sens. "
C. E.
La ludothèque de Martigny
1978. A la sortie d'une conférence de l'Ecole des Parents, quelques jeunes femmes se retrouvent pour · le «dernier verre» chez l'une d'entre elles. Au fil de la discussion, une idée grandit: une garderie ne répondrait-elle pas à un besoin de la population martigneraine?
Le local des «Barbapapa» (le jardin d'enfants, rue de la Fusion) reste inoccupé l'aprèsmidi. Elles installent couches et couchettes et attendent leurs petits clients. Succès inespéré! Un tournus s'instaure. A la fin de l'année, elles se retrouvent une quarantaine de bénévoles au service des petits et de leurs mamans. Quelques mois plus tard, l'idée sera reprise par la commune et «l'équipe des 9» se lancera dans un nouveau projet, la ludothèque, service de prêt de jeux, espace de jeu et lieu de rencontre.
Pendant un an elles travaillent à l'organisation de la ludothèque: recherche de fonds, collecte populaire de jouets, visites d'autres ludothèques, lectures, conférences sur le sujet, bref, elles sont bientôt prêtes à couper le ruban du local de la ludothèque, sis au 2e étage de la villa Bompard aimablement mise à leur disposition par l'administration communale. « L'équipe des 9»
Une joyeuse équipe, il faut le dire, où l'humour est le premier invité. Mesquinerie et ja-. lousie n'existent pas malgré les stéréotypes sur les groupes de femmes! Une forte co-
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hésion soude l'équipe. L'entente se base sur une largesse d'esprit où chacune est acceptée telle qu'elle est. Aussi différentes les unes des autres, ces femmes ont toutes le même dénominateur commun: l'enthousiasme, la volonté de réaliser une œuvre pratique. Mais ce n'est ni une bonne œuvre, ni une œuvre de charité. «L'équipe des 9» n'adhère pas au club des dames patronnesses. Les heures qu'elles consacrent à la ludothèque, elles les consacrent d'abord à leur propre plaisir. La ludothèque n'est pas une planche de salut, d'autres occupations meublent leur vie; elles aiment se retrouver, parler du chemin de pionnières qu'elles ont parcouru et regarder l'avenir de leur ludothèque, des idées plein la tête.
Les charges et les responsabilités sont réparties entre les organisatrices. Elles sont nombreuses: achat des jeux, entretien, classification, réparation, doublage, numérotation, inventaire, fichier, correspondance, comptabilité, relations extérieures etc... Une responsable en chef coordonne le tout.
Pour monter une ludothèque, il faut des jeux, donc de l'argent. La commune et Pro-Juventute assurent un fond annuel; les abonnements et les locations arrondissent les angles. Les achats s'effectuent en fonction des possibilités de la caisse. La ludothèque s'est ouverte avec 250 jeux, aujourd'hui elle en possède plus de 500.
Les jeux
Quels sont les jeux qu'on ne trouve pas à la ludothèque? Les armes, les jouets affectifs (poupées, peluches) jouets trop personnels auxquels l'en~ fant s'attache facilement. Il se~ rait trop long de faire l'inven~ taire de ce · qu'il existe à la ludothèque de Martigny. Mieux vaut aller voir sur pla~ ce! Un grand choix est offert aux enfants jusqu'à douze ans. Pour les plus âgés, le secteur se développe peu à peu. Par contre il y a beau~ coup de jeux électroniques et profusion de jeux de société.
Le rôle d'une ludothèque
Dans une société de consom~ mation où le jouet s'achète sans être touché, se jette à peine manipulé, un lieu où pa~ rents et enfants peuvent em~ prunter, expérimenter et juger ces jouets paraît dès lors né~ cessaire.
La ludothèque propose un 1
choix varié de jouets de qualité. Elle permet à chacun l'accès au bon jouet, lorsque le budget familial, lui, ne le permet pas et, enfin, elle incite l'enfant à choisir librement se~ Ion ses goûts et ses aptitudes. Souvent les parents intervien~ nent dans le choix de leur enfant et imposent leurs intérêts. Il serait préférable, puisque la ludothèque est un espace de jeu, d'examiner, d'essayer le 1
jouet sur place et d'en discuter avec l'enfant. Grâce à leur excellente connaissance des jeux, les ludothécaires conseillent, expliquent, jouent avec les enfants.
L'emprunt
Est-ce un problème pour l'enfant de prendre soin du jeu emprunté? C'en est un plutôt pou r les parents! Si l'enfant est jeune, les parents se chargent de cette responsabilité. Certaines personnes ne renouvellent pas leur abonnement pour cette raison, car, com pter les pièces d'un jeu, retrouver le pion égaré sous le lit, ramasser les cartes éparpillées dans lesquelles il en manque toujours une, est une tâche astreignante pour les parents. Pourtant ce serait l'occasion idéale d'apprendre à un enfant à respecter un emprunt et à le rendre en bon état. Beaucoup de jeux reviennent sales et lorsqu'il s'agit de jeux d'extérieur (camions, trottinette, patins à roulettes) ils ne sont même pas nettoyés! Bien sûr des accidents arrivent et des jeux se brisent. Dans ce cas, les ludothécaires ont un atelier de réparation et, en plus, deux bricoleurs se sont mis spontanément à leur disposition. N'oublions pas que, lors d'une casse, la RC des parents peut fonctionner. D'autres abonnés ne reviennent plus à la ludothèque car leurs enfants «en ont fait le
, tour». Ces enfants se lassent aussi vite du jeu que du «petit cadeau» qu'on leur achète tous les jours. Gloutons à la lUdothèque, gloutons dans la vie, ils avalent sans prendre la peine de mâcher. Rien ne répondra à leur attente et une diète de quelques jours leur serait bénéfique!
La ludothèque devient un lieu de rencontre, d'échange entre les adultes. Ils découvrent l'intérêt du jeu. Souvent, la table desservie, la télévision éteinte, la famille se groupe autour des jeux de société. Vision idéale, si facile à réaliser avec un peu de bonne volonté!
Des rêves en rose
Lorsque «l'équipe des 9» imagine d'autres activités en dehors du prêt de jeux, elle n'en finit plus de rêver! Un parc, des arbres, une grande villa, une ludothèque, un coin-jeu, un atelier de bricolage, une bibliothèque «spécial - enfants», un coin-café-parents, un rayonnage de livres de pédagogie et psychologie (on en trouve déjà à la ludothèque) ... le rêve d'un lieu spécialement destiné à l'enfance. A la question «quels sont vos conseils en vue des futurs jeux, cadeaux de Noël? », elles remettent les pieds sur terre et lancent en bonne· publicistes: «Venez les tester à la ludothèque!»
Les animatrices recommandent aux parents de se méfier des gros emballages dont le contenu tient dans le creux de la main, d'analyser les réclames télévisées, de fermer les yeux sur les jouets sophistiqués car souvent la poubelle est leur seul avenir.
L'équipe de la ludothèque se tient à la disposition de tous les parents qui cherchent et se perdent dans la multitude des jeux offerts sur le marché.
N.B. Les ludothécaires aimeraient trouver une personne qui sache confectionner des panoplies, des costumes, des déguisements.
Rétribution modeste, bien sûr!
Pour tous renseignements: Ludothèque - Villa Bompard Rue des écoles. Ouvert mardi et jeudi de 15 h. à 18 h. Abonnement annuel: Fr. 20.-. Pour renseignements en dehors des heures d'ouverture: 026/2 1920
E. Sola
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«L'école gravite autour d'un centre documentaire accessible à tous où sont rassemblés les moyens d'informer et d'apprendre» 1.
A l'occasion de la publication de l'avant-projet de loi sur l'instruction publique, un large débat sur l'école, sa finalité, sa mission générale s'est instauré, non seulement parmi les enseignants et les professionnels de la pédagogie, mais égqlement au sein des partis politiques, des diverses associations économiques et culturelles de notre canton. De ce débat général, un problème important a été totalement absent pour l'instant: celui des bibliothèques scolaires.
Il est vrai que le mot «bibliothèque» ne figure nulle part dans l'avant-projet de loi sur l'instruction publique. Nous pensons qu'il s'agit là d'une lacune, dans un texte qui, par ailleurs, déclare que l'un des buts de l'école est de «susciter chez l'élève le désir permanent d'apprendre et de se cultiver» 2, qui prône un enseignement, une pédagogie «plus personnalisée et plus adaptée au rythme de progression des élèves considérés comme des personnes uniques»3.
Il est largement admis aujourd'hui que la bibliothèque a un rôle clef à jouer dans le domaine de l'enseignement. Nous parlons ici de la bibliothèque scolaire moderne, véritable centre docu mentaire intégré dans l'école, telle qu'elle pourrait être, telle
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La bibliothèque scolaire : luxe ou nécessité?
Centre scolaire, Vouvry
qu'elle devrait être pour répondre efficacement aux désirs des enseignants et des élèves.
A côté de la présentation d'un modéle - largement appliqué ailleurs - il nous a semblé ins-
Photo Dominique Cuendoz
tructif d'esquisser un rapide bilan de la situation des bibliothèques scolaires valaisannes. Nous espérons que de cette confrontation entre l'idéal et la réalité naîtra, chez les enseignants et les hommes politiques, le désir de
donner enfin aux bibliothèques scolaires la place qu'elles méritent dans les structures de l'école valaisanne de dem ain.
A. La bibliothèque scolaire: un centre documentaire intégré
De la bibliothèque de classe ...
Les premières bibliothèques scol aires, dans les écoles primaires , ont été créè'es déjà dans la seconde moitié du 1ge
siècle. Le but était d'abord de donner aux élèves le goût et l'habitude de la lecture, si possibl e de la «bonne lecture ». Au départ, ces institutions étaient largement ouvertes aux personnes ayant quitté l'école, aux familles et aux jeunes. Peu à peu, ces bibliothèques se limitèrent aux seuls élèves et se présentèrent sous forme de bibliothèques de classe. Pour des génération s d'écoliers, ces petites bibliothèques ont certainement joué un rôle non négligeable dans l'accès au livre, l'amour de la lecture, le développement de l'imagination. Il faut cependant relever les défauts inhérents à ce type de bibliothèque : nombre de livres très limité en raison du peu de moyens financiers, bibliothèque du type «armoire» avec des livres serrés sur des rayonnages, absence souvent totale d'animation, prépondéran ce des ouvrages de fiction au détriment d'ouvrages docum entaires de qualité.
Luxe ou nécessité
Photo Dominique Cuendoz
... à la bibliothèque centre documentaire
«Un facteur intervient en faveur du progrès des bibliothèques scolaires: le développement des méthodes qui encouragent l'initiative intellectuelle et le goût de la recherche chez les enfants. En conséquence, il faut que les élèves aient accès à des documents variés et en nombre important. Cette documentation est mise en valeur et rendue plus efficace par la concentration des moyens au sein d'une bibliothèque centrale ouverte en permanence aux élèves de toutes les classes.»4.
Cette différence entre bibliothèque de classe et bibliothèque centre documentaire est fondamentale. Il ne s'agit pas simplement de disposer de larges ressources financières,
d'offrir à l'ensemble des élèves des collections de documents plus abondantes et plus modernes. Il s'agit avant tout de répondre à de nouveaux besoins engendrés par une pédagogie nouvelle dont l'un des buts est «de développer les facultés intellectuelles et créatrices de l'élève et de l'aider à acquérir les connaissances et les savoir-faire fondamentaux»5. Les nouvelles méthodes pédagogiques - il suffit de penser à l'enseignement renouvelé du français et à l'étude de l'environnement -font toutes appel à l'initiative de l'enfant et suscitent des recherches documentaires. Elles ont pour conséquence un recours constant à la bibliothèque .
Ainsi, dans cette perspective, la bibliothèque scolaire est d'abord un lieu, un espace privilégié où écoliers, étudiants et enseignants peuvent librement, sous la conduite d'un personnel qualifié et dans des conditions d'accueil optimales, aborder le livre , rechercher des informations, effectuer un travail personnel. Cet espace n'est plus un élément complémentaire, voire extérieur à l'école, mais au contraire comme le pivot d'une pédagogie active, comme le support permanent de l'acquisition et de la vérification de nouvelles connaissances.
Seule une bibliothèque centrale, commune à toute une école, voire à un groupe scolaire, est à même de satisfaire aux exigences que nous venons de définir. Elle seule per-
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met la concentration des moyens nécessaires, la mise à disposition de l'espace souhaitable, l'engagement de bibliothécaire d iplômé, la réalisation de travaux de groupes dans l'enceinte même de la bibliothèque. Dans le grand complexe scolaire, elle est amenée à jouer le rôle d'un petit centre culturel, un espace de liberté et de créativité.
B. Fonctions de la bibliothè-que centre-documentaire
La bibliothèque centre-documentaire a fait récemment en France l'objet de recherches approfondies menées de pair par des bibliothécaires et des pédagogues. C'est ainsLque 6 écoles pilotes furent choisies pour participer à une expérience dans les conditions exigées: une salle réservée à la bibliothèque et une personne à plein temps pour en assurer le fonctionnement. Les principes de cette expérience ont été largement débattus et constituent maintenant une référence. En voici l'essentiel: 6
La bibliothèque, cadre de vie
La bibliothèque est tout d'abord un cadre de vie favorisant un cheminement personnel des enfants grâce à un environnement stimulant et accueillant.
Le libre accés aux livres et aux autres catégories de documents, la libre utilisation de ces ressources, res conseils apportés à la demande des enfants par le bibliothécaire en vue de les aider à s'orienter, à mieux interpréter le do-
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cument, et à mieux s'exprimer par rapport au livre, sont autant d'éléments qui constituent un dispositif original mettant l'accent sur l'autoéducation.
La bibliothèque représente en premier lieu pour l'enfant une certaine incitation à l'autonomie; elle favorise également la découverte de la lecture.
La bibliothèque et la lecture
Le désir de lire est un . facteur important en faveur de l'apprentissage de la lecture . En présentant des collections appropriées à l'âge et aux intérêts des enfants dans une ambiance attractive, la bibliothèque est un élément de motivation.
En outre, la bibliothèque est également le lieu d'un apprentissage informel. Car c'est en lisant qu'on apprend à mieux lire. La lecture libre se développe ici au rythme de l'enfant et selon ses intérêts autant dans le domaine de l'imaginaire que de la lecture documentaire . Cette grande souplesse constitue un facteur important de progrès.
Cependant, les enfants en bibliothéque ne se bornent pas à la lecture de l'écrit. Le contact avec les images, dès le plus jeune âge, permet aux petits d'élargir leur univers et favorise le développement de l'esprit d'observation. .
La bibliothèque devrait pouvoir offrir à la fois les ressources de l'imprimé et celles de l'audio-visuel. Bien qu'elles
soient actuellement inégalement développées , les unes et les autres se complètent.
La bibliothèque et la recherche de l'information
La grande variété de documents mise à la disposition des enfants par la bibliothèque leur permet d'enrichir leur information et de développer leur curiosité d'esprit et leur esprit critique.
Elle offre également des rèponses aux qu~stions qu 'ils se posent, par exemple à partir de l'actualité ou des problèmes de leur milieu de vie. Aussi dans ce cadre, les enfants pourront-ils chercher la documentation portant sur tel ou tel centre d'intérêt, l'analyser et en rendre compte dans des exposés, des rapports, des monographies.
Pour utiliser efficacement une bibl iothèque, un certain nombre de savoir-faire sont nécessaires, tant au niveau de la connaissance des techniques bibliothéconomiques: utilisation des fichiers et orientation dans la classification, qu'au niveau du maniement des ouvrages de référence, connaissance des livres (tables des matières, index, etc.) .
Les recherches documentaires que permet la bibliothéque favorisent également le développement d'une méthode de travail quant à l'exploitation de l'information: apprentissage d'une lecture rapide, développement de l'expression orale, mise en œuvre d'un processus d'analyse permettant de
Çi
dégager les points essentiels d'un texte et d'en retenir les données pertinentes dans la prise de notes.
La bibliothèque au service de l'école
La bibliothéque apporte en perm anence son .c?~cour~ aux différentes actlvltes qUI ont li eu dans l'école. Les ressou rces qu'elle détient sont à tout moment disponibles pour être utilisées par les élèves et par les maîtres.
Insistons sur le fait que la bibliothèque n'est pas seulement pour l'école un lieu d'approvisionnement. Elle donne également une grande souplesse aux activités scolaires en offrant la possibilité aux enfants d'y venir à n'importe quel moment et en permettant aux enseignants de diversifier leu rs modes d'intervention.
c. Aménagement et organisation d'une bibliothèque scolaire
Auj ourd'hui, la bibliothèque scol aire ' s'adresse à un ensem ble (primaire ou/et CO) par opposition à la bibliothèque de lecture publique touch ant une collectivité plus large. Pour être pleinement opérati onnelle, la bibliothèque scol aire doit remplir un cahier des charges précis , correspondant à certaines normes régi ssant l'emplacement du local, le traitement et la commu nication du fonds, le personnel.
Leytron : la gestion du prêt par les éléves
C'est ce que nous allons tenter brièvement de définir afin de pouvoir apprécier la réalité valaisanne .
Le local
Une situation centrale de la bibliothèque dans le complexe scolaire se révèle primordiale. Celle-ci doit trouver un emplacement proche des circulations obligées (rez-dechaussée, entrée prinCipale). La bibliothèque doit être visible par l'intermédiaire d'une paroi de verre ou , à défaut, un signe (vitrine d'exposition, ouverture murale entre le local et le lieu de passage) la rappellera aux élèves de l'établissement.
La superficie d'une bibliothèque scolaire doit correspondre environ à celle de deux
salles c!e classe réunies pour un groupe scolaire de 10 à 15 classes. Sa capacité d'accueil doit permettre au 10 à 15 % de l'effectif global des élèves de s'y trouver ensemble .
L'aménagement contribuera à créer une ambiance se démarquant des salles de classe et favorisera la délimitation d'espaces propres à des activités différentes: coin lecture entouré d'ouvrages de fiction, coin étude avec tables individuelles et collectives près des documentaires et des consultatifs, zone de prêt et d'administration. Il faut en outre procéder à une isolation phonique maximale (rideaux, moquette), équiper la salle de nombreuses prises électriques pour l'utilisation éventuelle de projecteurs et de magnétophones, prévoir son obscurcissement.
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Le mobilier
Le mobilier doit s'adapter au local en comportant certains éléments mobiles qui permettent de modifier l'espace selon les besoins. Les rayonnages, simples ou doubles, ne dépasseront pas 160-170 cm. de hauteur. Il est intéressant d'utiliser des bacs pour les livres d'images , des panneaux inclinés pour les périodiques, des classeurs suspendus pour les dossiers de presse ou l'iconographie. Tables et chaises peuvent être de grandeur différente en fonction de l'âge des lecteurs.
Le fonds
Le nombre d'ouvrages se détermine en fonction du nombre d'élèves fréquentant l'établissement; il ne devrait pas tomber en dessous de 7 livres par personne dans une école de 300 à 500 élèves.
Dans les grandes lignes, le fonds destiné au prêt se divise à raison de 50 % d'ouvrages de fiction et de 50 % de documentaires. La · bibliothèque scolaire possèdera également des encyclopédies, des dictionnaires et ouvrages de référence, des périodiques (histoire, géographie sciences) des journaux favorisant les travaux de groupes et facilitant la recherche sur place. Les documents autres que le livre (cassettes, diapositives,
, vidéo-cassettes) ont aujourd'hui leur place dans une bibliothèque scolaire; il faudra donc penser à les intégrer dès que possible .
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Le traitement du fonds
A leur réception, les livres sont inscrits dans le registre d'entrée, puis équipés (couverture de plastique transparent adhésif ou non, inscription de la cote) .
Le catalogage peut être simplifié par rapport à celui utilisé dans les grandes bibliothèques . Il sera réalisé sur des fiches normalisées (125 x 75 mm.), qui seront multipliées de façon à obtenir un catalogue-auteurs, un catalogue-titres et un catalogue-matières.
Pour une bibliothèque scolaire, le libre accès ne se discute plus; les ouvrages seront disposés sur les rayons selon la COU adaptée aux besoins de la bibliothèque.
Le prêt
La bibliothèque devrait être ouverte environ 12 heures par semaine avec des priorités durant la pause de midi et le mercredi après-midi quand elle n'est pas relayée par une autre bibliothèque (rég ionale ou municipale).
Toutes les classes doivent accéder à la bibliothèque, sans distinction de niveau .
Le nombre de livres prêtés à chaque lecteur et le délai de prêt seront déterminés en fonction du fonds disponible. Ces règlements seront réexaminés chaque année si l'on considère que l'accroissement normal d'une bibliothèque scolaire se situe annuellement à environ 10 % des collections exi~tantes .
Le personnel
La bibliothèque scolaire occupe une fonction précise dans l'enseignement actuel. Il est donc impératif qu'elle soit mise en place par un bibliothécaire professionnel, suivie par lui à défaut d'en être gérée en permanence. Pour un centre scolaire de 500 élèves, la présence d'un bibliothécaire professionnel ne devrait pas se discuter davantage que celle du maître de sport; la décharge d'un professeur de quelques heures hebdomadaires ne saurait suffire à la gestion d'une bibliothèque scolaire. Le bibliothécaire peut non seulement prêter ou ranger des ' livres, mais il se chargera de certains travaux de groupes, orientera les recherches bibliographiques des élèves et des professeurs, dépouillera journaux et périodiques pour en créer des dossiers sur des sujets d'actualité . Enfin , il sera l'élément capital dans le rattachement de la bibliothèque au réseau du prêt interbibliothèque.
D. Réalité valaisanne
Un équipement limité
En 1979; Jacques Cordonier, professeur à l'école de bibliothécaires de Genève, publiait une enquête sur la lecture publique dans le Valais rom and. Il ressort de ce 'travail que l'équipement en bibliothèques scolaires apparaîf nettement insuffisant. Les institutions existantes souffrent, dans leur ensemble, de trois maux principaux: des locaux inadaptés,
o
La bibliothèque et la lecture
des moyens financiers sommai res, l'absence de bibliothécaires professionnels. Les tabl eaux ci-dessous fournissent les éléments de comparaison aux normes proposées.
Tableau 1: Les bibliothèques scolaires du Val ais romand en 1978.
Tableau 2: Normes admises pour la création d'une bibliothèque scolaire.
L'exemple de Leytron
Il existe pourtant dans le domaine des bibliothèques scolaires valaisannes quelques réali sations dignes d'intérêt. La bibliothèque du Cycle d'Orientation de Leytron (14 classes pour 312 élèves), sans pour autant constituer un exemple, n'en demeure pas moins une initiative intéressante en vue de doter un établissement scolaire d'une bibliothèque de valeur. Si nous l'avons choisie pour illustrer
l'exemple valaisan, c'est avant tout parce qu'elle démontre une réelle prise de conscience de son rôle tant au niveau de la direction qu'à celui de sa responsable.
L'entrée de la bibliothèque, située idéalement dans le hall central du Cycle, ne peut passer inaperçue. Lorsque nous y pénétrons, nous sommes tout d'abord frappés par la surface disponible (environ 100 m2), mais notre surprise est encore plus grande lorsque l'on découvre que ce local est utilisé en partie par des bancs d'école. En effet, des cours de chant se donnent dans la bibliothèque deux jours par semaine. M. Jean-Michel Mathey, directeur du CO, se montre conscient du problème occasionné par ce double emploi: «Le manque de place nous oblige à ce sacrifice, mais nous l'espérons provisoire».
Malgré cet état de fait, nous avons eu le plaisir d'assister à
Photo Dominique Cuendoz
un prêt (ou doit-on dire assaut?) par les élèves d'une classe. En effet, bien que l'ouverture officielle se fasse lors de 4 récréations par semaine, les professeurs ont la possibilité d'y amener leurs élèves lors d'une heure de cours. Pourtant Mlle Philippoz déplore le manque d'intérêt porté à la bibliothèque par certains enseignants, mais se réjouit par contre de celui des élèves. Et cet intérêt est d'autant plus grand que ceux-ci s'occupent eux-mêmes du prêt: «Deux élèves par classe sont nommés bibliothécaires-responsables et gèrent le prêt de leurs camarades » . . Ils ont égaIement la possibilité de suggérer les nouveaux achats des livres. Ainsi, cette participation à la gestion, de même qu'un cours d'introduction en début d'année pour toutes les classes, familiarise l'élève au système du prêt, de classement et à l'utilisation des catalogues (par auteur et par matière). '
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l '
TABLEAU 1
Les bibliothèques scolaires du Valais romand en 1978 7
Nbre Nombre de livres Prêts Finances (sans pers.) Bibliothèques scolaires élèves Total p. cap. Acquis Total p. cap.
Ayent (CO) 107 157 1,46 157 Bagnes (CO) 300 1000a 3,33 40 1200 a 4 Châteauneuf (Ecole d'agriculture) 120 1500 a 12,5 15 200 a 1,66
Euseigne (CO) 245 1280 5,22 1280e b b
Grône (CO) 220 450 2,04 50 2800 a 12,72 Leytron (CO)9 312 1900 6,08 2000 6,41
Martigny (Saint-Jeanne-Antide) 500 600 1,2 15 1500a 3 Martigny (Ecole professionnelle) 780 970 1,24 35 340 0,43 Martigny (CO Sainte-Marie) 500 1789 3,57 150 1955 3,91
Martigny-Bourg (Ecole primaire) 270 1200 4,44 130 7810 28,92 Montana-Crans (CO) 333 2000 6 140 1500a 4,5a
Monthey (CO Saint-Joseph) 500 800 a 1,6 10 b b
Nendaz (CO) 250 350 1,4 90 400 1,6 Orsières (CO) 240 350 1,41 90 1000a 4,16 Riddes (Ecole primaire) 250 700 2,8 100 400 1,6
Saint-Maurice (Institut Les Tuileries) 315 510 1,61 15 600 1,9 Sierre (Ecole de commerce) 138 500 3,62 b b
Sion (Collège SMA) 250 1500a 6 20 400 a 1,6
Sion (Ecole normale des garçons) 170 1350 7,94 60 3400 a 20 a
Sion (Ecole normale des filles) 250 7500 30 100 4000 a 16 Sion (Centre professionnel) 2472 2747 1,11 152 1200 a 0,48
Sion (Collège cantonal)! 700 3500 5 60 500 a 0,7 Sion (CO garçons) 620 3800 6,12 300 6000 9,67 Sion (Ecole de commerce) 370 2000 5,4 50 850a 2,29
Troistorrents (CO) 160 500 3,12 500 b b
Vissoie (CO) 68 372 5,47 0 d d
Normes proposèes 25 250 10 25 100 700 7 70 250 1750 7 175 500 3500 7 350 750 3750 5 375
NOTES: a) Estimation b) Le prêt n'a pas encore èté complètement organisé c) Somme prévue d) Aucune estimation possible e) Achat du fond de base
ABRÉVIATIONS:
f) Ces données concernent la bibliothèque du bâtiment de l'avenue de la Gare g) Pour Leytron, les données sont de 1982 p. cap. = per capita pers. = personnel Acquis = Acquisition
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Acquis Total p. cap.
1000 1000 9,34 600 600 2 500 500 4,16
800 800 3,26 500 500 2,27
3600 3600 11,53
280 280 0,56 1000 1000 1,28 5000 5000 10
1850 1850 6,85 1500 a 1500 a 4,5a
250 250 0,5
2000 2000 8 1300 1300 5,41 1700 1700 6,8
120 120 0,38 1800 1800 13 1000 1000 4
1100 1100 6,47 2400 2400 9,6 2000 2000 0,80
2500 2500 3,57 4000 4200 6,77
540 565 1,52
5000 5000 c 31 ,25 0 0 0
Le «coin » prêt (Lycée-Collège de Sion)
Cette participation des éléves exige une très grande disponibilité de la part de la bibliothécaire. Ne serait-il pas souhaitabl e que la personne qui assum e cette responsabilité soit déchargée de quelques heu-
1 res de cours?
L'organisation repose sur le système en vigueur dans la plupart des bibliothèques publiques et scolaires de Suisse. Les normes ne sont malheureusement pas tout à fait respectées lorsqu'il s'agit de la répartition entre les romans et les documentaires (2/3 - 1/3). Cependant, la présence d'ouvrages de référence, de revues et de dossiers documentaires vient contrebalancer quelque peu cette disproportion. Mais ce «reproche» est-il vraiment valable lorsqu'on sait que certaines bibliothèques scol aires valaisannes ne pos~ sédent aucun documentaire?
La bibliothèque possède quelque 1900 volumes et le nombre de prêts s'élève à environ 2000 par année. Des bandes dessinées sont disponibles pour une lecturè de détente sur place. Le budget d'acquisition de Fr. 3000.- (inclus Fr: 600.- pour les revues) plus les subventions de l'Etat du Valais permettent un renouvellement satisfaisant du stock, même si aux yeux de la responsable il est relativement freiné par diverses contraintes comme la limitation des lieux d'achat ou la nécessité de fournir un devis. Mais, lorsqu'il s'agit d'ouvrir la bibliothèque à la population du village, comme l'espérait le directeur du CO, il est évident que ce budget devient un peu étroit.
Et cette ouverture à la population demeure un des espoirs que l'on devine à Leytron, à
Photo Dominique Cuendoz
part celui de fournir aux lecteurs un local attrayant et d'arriver à susciter ce goût de la lecture que l'on semble considérer comme secondaire ailleurs. Et, en ce sens, Leytron est un exemple, ou du moins une voie dont on peut s'inspirer.
Groupement valaisan des bibliothèques
de lecture publique
37
Tableau 2:
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Normes admises pour la création d'une bibliothéque scolaire (10-15 classes)
Surface du local: 80 - 100 m2 env. 8 m2 par classe
Fonds:
Nombre de livres destinés au prêt:
7 livres par élève
ou: 1750 livres pour 250 élèves 3500 livres pour 500 élèves 3750 livres pour 750 élèves
dont: 1/2 fiction 1/2 documentaires
Journaux Périodiques Dictionnaires, encyclopédies, ouvrages de référence Intégration d'autres supports: cassettes diapositives cassettes vidéo
Prêt:
Ouverture: 12 heures hebdomadaires Livres prêtés: 2-3 par élève Durée du prêt: 2-4 semaines
An imati on mathématique
Notes
1. La bibliothèque, centre documen_ taire. - Paris, 1976. - p. 6. 2. Avant-projet de loi sur l'Instruction publique. - Sion, 1982. - p. 36. 3. Avant-projet de loi ... - op. cité. _ p. 21. . 4. La bibliothèque, centre documentaire . - op. cité . - p. 4. (C'est nous qui soulignons.) 5. Avant-projet de loi. .. - op. cité. _ p. 35 . 6. L'ensemble de ces principes ont été publiés dans: Education et développement, Paris, No 98 , 1975, janvier, p. 43-49. 7. CORDONIER, Jacques. - Le réseau des bibliothèques de lecture publique du Valais romand. - Sion , 1979. -Annexe B.
Bibliographie sommaire
- Avant-projet de loi sur l'Instruction 1
publ ique. - Sion : Département de l'instruction publique, 1982. - 64 pp.
La période d'introduction du prog ramme romand de mathém atique accompagnée de son cortége de recyclage est aujourd'hui du passé. C'est la rédaction et l'introduction de la 2e édition des moyens d'enseig nement qui bat son plein: celles de 1 re, 2e et 3e années sont en usage dans les classes, celle de 4e année sera introduite ' l'année prochaine , celles de 5e et 6e années sont en voie d'élaboration. Ces nouvelles éditions ne désécurisent pas les enseignants, ils sont déjà habitués au contenu et à la méthode. Néanmoins, elles présentent des ajustements plus ou moins importants.
- La bibliothèque centre-documentaire : vers une nouvelle école él émentaire . - Paris: ADACES, 1976. -51 pp.
- CORDON 1ER, Jacques. - La lecture publique valaisanne : ombres et lumières. - Sion : ODIS, 1981. - 23 pp.
- CORDONIER, Jacques. - Le réseau des bibliothèques de lecture publique du Valais romand : analyse de la situation actuelle et matériaux pour une planification. - Sion , 1979. - 255 pp .
- GORIN , Michel - MAINARDI , Maria-Louisa. - Pleins feux sur une profession: enquête sur les bibliothécaires du Cycle d'orientation et sur leur cadre de travail. - Genève: Direction générale du Cycle d'orientation, 1982.
- HASSENFORDER, Jean. - La bibliothèque institution éducative : recherche et développement. - Paris : Lecture et bibliothèque, 1972. - 214 pp.
- J'organise ma bibliothèque: règles pratiques pour les bibliothèques scolaires et publiques. - Berne, ABS, 1975. - 102 pp.
Par ailleurs les options fondamentales de l'enseignement renouvelé de la mathématique sont appliquées avec plus ou moins de discernement et d'efficacité dans les classes:
- l'option qui consiste à faire précéder toute formalisation, automatisation, mémori sation d'une certaine compré hension des concepts et des techniques;
- l'option qui consiste à développer, chez les éléves une att itude de recherche et de découverte face à un probl éme, que son contenu soit «moderne» ou «traditionnel».
C'est dans ce contexte que s'inscrit l'activité des anima-
I teurs et animatrices de mathématique. En premier lieu ce sont des collaborateurs de l'inspecteur; à sa demande ils apportent auprès de certains enseignants les appuis nécessaires.
En particulier ils visitent plusieurs fois dans l'année les enseignants débutants ou ceux qui ayant changé de degré en manifestent le désir. Ils organisent et animent à leur intention des rencontres de réflexion, d'échange et d'approfondissement du programme.
Pour permettre à chaque maître de situer sa classe par rapport au programme et par rapport aux autres classes du canton, les animateurs préparent pour chaque degré, des épreuves communes. Ils participent parfois à l'analyse des résultats.
Afin de toujours mieux répondre aux besoins de chacun, des rencontres facultatives ayant pour but d 'approfondir un thème sont proposées aux enseignants. Ce sont les animateurs qui doivent les organiser et les conduire.
A ces charges qui concernent la plupart des animateurs s'ajoutent un certain nombre d'autres plus spécifiquement liées à la réédition des moyens d'enseignement et qui engagent plus spécialement certains d'entre eux:
- participation aux journées de présentation de la 2e édition de mathématique 3e et 4e primaires;
- participation aux commissions cantonales de lecture des moyens d'enseignement de 4e et 5e et rédaction des rapports cantonaux;
- participation aux commissions romandes de lecture 4P et 5P et à la commission d'évaluation des moyens d'enseignement ;
- participation à l'élaboration du document «Appréciation du travail des élèves en première primaire»;
- participation à l'élaboration de fiches pour l'école enfantine;
- rédaction des ouvrages romands de 5e et 6e primaires;
- participation à des journées d'études romandes ou suisses;
- participation à l'élaboration des examens de promotion;
Bien que cela ne fasse pas partie de leur cahier des charges, certains animateurs organisent à l'intention des parents, des cours de mathématique et aussi à l'intention des enseignants des cours de perfectionnement durant la semaine pédagogique .
G. Favre
39
A l'occasion des séances de recyclage, nombre de maîtres de 4P se sont interrogés pour savoir ce qu'il adviendrait de leurs élèves l'année prochaine, en cinquième année.
Actuellement, il est vrai que, pour que la formation des enseignants ne se borne pas à ingurgiter passivement un contenu purement théorique, il leur est demandé d'appliquer partiellement en classe des éléments pratiques de la nouvelle méthodologie. De telles applications ont pour but de faire comprendre progressivement aux maîtres le fonctionnement de certains ateliers. Le programme imposé reste toutefois celui actuellement en vigueur (voir les «Informations et Directives pour l'année 1982/1983» du DIP, août 1982, p. 47).
Vouloir opposer une méthodologie «traditionnelle» à une autre dite «moderne» ou «renouvelée» relève en fait d'une connaissance inexacte ou incomplète de ce qu'est l'enseignement renouvelé du français. Si la démarche présentée offre de nouvelles voies, et que les élèves en bénéficient déjà dès maintenant, quel mal y a-t-il à ce que l'année suivante, ils travaillent «comme auparavant»? du moment que les acquisitions sont là. Si, pour aboutir à la règle: «un cheval, des chevaux», on a passé par la découverte de ce phénomène sur le plan phonologique d'abord, pour l'appliquer ensuite au niveau de l'écrit, où est la différence de contenu, sinon dans la démarche? 40
Français 4P: le souci de la continuité
C'est peut-être l'occasion ici de rappeler, une fois de plus, que l'apprentissage et la répétition des règles doit demeurer un aboutissement indispensable, quels que soient les chemins parcourus pour y aboutir; faute de quoi l'enseignement se limiterait à un verbiage gratuit, par lequel on ferait parler les élèves sans but précis et sans progression systématique .
Nous ne ferons pas aux maÎtres de 5P l'affront de croire que tous soient totalement ignorants de ce qui se passe actuellement dans le domaine du français. Les jeunes enseignants sortant des écoles normales sont formé"s systématiquement, depuis plusieurs années, à la nouvelle méthodologie. Les centaines de maÎtres de tous les degrés, qui ont suivi depuis 1970 des cours facultatifs, savent de quoi l'on parle quand il s'agit de «pédagogie de la découverte », de «départ oral» ou de «groupes de la ' phrase». «Maîtrise du Français» a été présentée officiellement à tous les enseignants de l'école enfantine et de l'école primaire en automne 1979, et cet ouvrage figure dans la liste du Dépôt du matériel scolaire depuis plus de trois ans déjà.
De nombreux articles de «L'Ecole valaisanne» ont traité le sujet de l'enseignement renouvelé du français à d'innombrables reprises et il serait finalement bien schématique de penser que, le recyclage obligatoire pour les maîtres de 5P n'ayant pas débuté en-
core, l'effort entrepris dans les degrés inférieurs soit totalement absent des préoccupations de ceux-ci.
Sans vouloir minimiser le problème, je suis persuadé qu'il faut , objectivement, lui donner ses proportions exactes, et ne pas croire que tout effort sera inutile en 3P et 4P avant que le recyclage ne soit entrepris au niveau des 5P et 6P. A chacun d'être attentif et conscient de l'enjeu du renouveau et surtout de l'importance d~ sa mission par rapport aux enfants qui lui sont confiés ...
François Mathis
L'association valaisanne des écrivains (AVE) invite les étudiants à participer au 8e concou rs littéraire organisé de la manière suivante:
1. Qui peut participer? Tou s les étudiants (es) et apprentis (es) domiciliés en Valais . Sont exclus les élèves des classes primaires et les étudiants universitaires.
Les participants seront partagés en 2 catégories:
1re ca t. classes d'âge 1967 et plus jeunes 2e ca t. classes d'âge 1966 et plus âgés
2. Genres littéraires Les œuvres devront appartenir à l'un des 2 genres suivants : 1. la nouvelle ou le conte 2. la poésie
3. Modalités pratiques a) Les œuvres inédites doi
vent être dactylographiées (format A4) en 3 exemplaires, sans nom d'auteur signées d'un pseudonyme.
b) Leur envoi sera accompagné d'une enveloppe fermée avec le pseudonyme et contenant:
1. l'adresse complète du concurrent;
2. son année de naissance; 3. le nom et le lieu de son
école et l'indication de sa classe;
4. la phrase «Je déclare que mon travail est entièrement personnel» su ivie de la signature.
8e concours littéraire à l'intention des étud iants valaisans
c) Pour la poésie, il est conseillé de présenter une œuvre ou un groupe d'œuvre représentant entre 100 et 200 vers.
d) Le même concurrent peut participer aux 2 concours (1) nouvelle ou conte, (2) poésie, mais chaque envoi se fera sous enveloppe séparée.
e) Récompenses Quatre séries de prix de Fr. 200.-, 150.-, 100.- récompenseront les meilleures œuvres. Ces prix sont répartis comme suit:
1. nouvelle et conte, classe d'âge 1967 et plus jeunes 3 prix de Fr. 200.-, 150.-, 100.-
2. poésie, classe d'âge 1967 et plus jeunes 3 prix de Fr. 200.-, 150.-, 100.-3 - 4.
Idem pour les classes d'âge 1966 et plus âgés .
Les œuvres ayant obtenu un 1 er prix seront publiées dans des journaux ou des revues. (Délai de publication selon possibilités).
Les manuscrits ne sont pas rendus.
f) Jury Il est composé de 3 membres : MM. Jean Follonier,
Jean-Marc Malbois , Danny Revaz.
Ses décisions sont sans appel. Il se réserve la possibilité de ne pas attribuer tous les prix au cas d'envois insuffisants par le nombre ou la qualité.
g) Délai Les envois devront être expédiés jusqu'au 31 mai 1983 au plus tard .
h) Adresse M. Jean Follonier Président de l'AVE 1961 Euseigne VS
Le comité de l'AVE prie instamment les professeurs de faire connaître les présentes dispositions à tous les étudiants valaisans et de les afficher dans leur classe et dans l'école dès réception et jusqu'au 31 mai 1983.
Les prix seront distribués en novembre 1983.
Le comité de l'A VE
41
Concours Httéraire 1. L'Association valaisanne
des Ecrivains (AVE) organise son concours littéraire 1983. li est ouvert à tout le monde, à l'exception des membres du jury.
2. Ce concours est réservé à des œuvres inédites: roman, nouvelle, poesie, théâtre et jeu scénique.
3. Le prix est de 2000.francs. Il est divisible et peut ne pas être attribué.
4. Les œuvres doivent être présentées en 3 exemplaires dactylographiés, signées d'un pseudonyme. Elles seront accompagnées d'une enveloppe portant ce même pseudonyme et contenant l'adresse exacte de l'auteur.
5. Le jury est composé de Mme Anne Troillet-Boven, femme de lettres, Henri Maître, professeur, Jacques Darbellay, écrivain. Il est présidé par M. Jean Follonier, président de l'AVE. Ses décisions sont sans appel.
6. Le même auteur peut envoyer des œuvres consacrées aux divers genres, mais sous pli séparé.
7. Les travaux sont à envoyer pour le 31 mai 1983 à M. Jean Follonier, président de l'AVE, 1961, Euseigne. Ils ne seront pas retournés à leurs auteurs.
8. Les résultats seront annoncés dans la presse et les prix décernés en automne 1983.
9. Renseignements éven-
42
tuels: M. Jean Follonier, Euseigne.
Paroisse protestante de Monthey
L'Ecole protestante de Monthey cherche pour la rentrée scolaire d'automne 1983
UNE INSTITUTRICE
pour la classe de 1 re et 2e enfantine.
Nous désirons trouver une personne enthousiaste, expérimentée, titulaire de préférence d'un brevet valaisan.
Faire offres avec curriculum vitae jusqu'au 22 décembre 1982 à la Commission scolaire protestante, auprès de
Mme Françoise Berruex Secrétaire Av. de la Gare 37 c 1870 Monthey
Les divertissements de Matix Vingtième et dernière série
LES BANDES MAGIQUES Voici un petit travail mathématico-manuel à la base d'un jeu qui permettra à vos élèves d'étonner leurs parents ou amis.
Faites-leur découper six bandes de carton de 32 cm de long sur 3 cm de large environ. Dans chaque case d'un centimètre faites-leur écrire des séries de nombres comme le montre la figure:
32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63
VI
16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63
V
8 9
10 11 12 13 14 15 24 25 26 27 28 29 30 31 40 41 42 43 44 45 46 47 56 57 58 59 60 61 62 63
IV
4 5 6 7
12 13 14
. 15 20 21 22 23 28 29 30 31 36 37 38 39 44 45 46 47 52 53 54 55 60 61 62 63
III
2 3 6 7
10 11 14 15 18 19 22 23 26 27 30 31 34 35 38 39 42 43 46 47 50 51 54 55 58 59 62 63
Il
1 3 5 7 9
11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45 47 49 51 53 55 57 59 61 63
43
Î
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Etonnez ensuite vos élèves pendant un moment en leur disant:
- Choisissez chacun un nombre qui soit placè entre 0 et 64 Donnez-moi uniquement les bandes dans lesquelles ce nombr~ est inscrit; je vous dirai alors quel nombre vous avez choisi.
Pour cela, il vous suffira d'additionner les nombres en tête des listes remises.
Exemple pour le nombre choisi 17. Il se trouve dans la liste commençant par 16 et dans celle commençant par 1.
Exemple pour le nombre choisi 63. Il se trouve dans toutes les listes, ce qui donne:
1 + 2 + 4 + 8 + 16 + 32 = 63.
Assurez vos élèves qu'ils peuvent trouver le «truc» utilisé en observant bien les listes ... et le premier nombre donné.
Quand ils l'auront bien compris et assimilé, alors voudront-ils poser la question autour d'eux.
Mais on peut rendre la chose plus étrange encore en demandant de choisir un nombre et de donner les listes où il se trouve sens dessus-dessous.
Il faut alors avoir mis au verso quelque chose qui rappelle le premier nombre de la liste.
Cela peut être des chiffres romains: l, Il, IV, VIII, XVI, XXXII, ou bien les puissances de 2 exprimées avec un exposant :
20, 21, 22
, 23 , 24, 25
Ou bien encore des signes cabalistiques:
tels que: une fleur pour 1 un groupe de 2 cerises pour 2 une rose des vent pour 4 un octogone pour 8 une grille de 16 cases pour 16 deux grilles de 16 cases pour 32.
Autre variante encore: on peut se faire remettre les bandes qui ne contiennent pas le nombre choisi: le calcul n'est pas plus difficile!
J. -J. Dessoulavy
Nouvelles acquisitions 0018
Ouvrages
~ LE GOFF Jacques et NORA Pierre. - Faire de l'histoire. Nouvelles approches. T 1 et 2, Gallimard.
- DUBY Georges. - Guerriers et paysans. VII - XIIe siècle. Premier essor de l'économie européenne. Gallimard, 1973.
- DUBY Georges. - Les trois ordres ou /'imagignaire du féodalisme. Gallimard, 1978.
- RACHET Guy et POIRIER Jacques. - Vie et activités des hommes dans l'Antiquité. Hachette, 1949.
- ADAM Thérèse et Jean-Pierre et CECCARELLI Serge. -Découvrir autrefois. Casterman, 1981.
- HALE Joh.-R. - L'âge des découvertes. Time-Life, 1980. - Nouvelle histoire de la Suisse et des Suisses. T 1, Payot
1982. - TRACHTMAN Paul. - Les bagarreurs de l'ouest. Time-Life,
1978. - REGAMEY Marcel. - La formation de l'état dans les six
cantons romands de l'an mille à la Révolution. Cahiers de la Renaissance Vaudoise No 104, 1982.
- TAUXE Henri-Charles. - Lieux et histoires secrètes de Suisse. Ed. de la Porte verte.
- BETTELHEIM. - Les blessures symboliques. Gallimard, 1971. - FREINET Célestin. - Essai de psychologie sensible 1 et Il.
Delachaux et Niestlé, 1978. - SKINNER B.F. - Pour une science du comportement: le
behaviorisme. Delachaux et Niestlé. - AUZIAS Marguerite. - Les troubles de l'écriture chez l'enfant.
Delachaux et Niestlé, 1970. - LEGRAND Louis. - L'enseignement du français à l'école
élémentaire. Problèmes et perspectives. Delachaux et Niestlé, 1970.
- BENVENISTE Emile. - Problèmes de linguistique générale. Gallimard, 1966.
- Images littéraires de Suisse romande. DIP, Fribourg. - BRON Claude. - Lire en classe. Messelier, 1974. - BEGOT Jean-Pierre. - Le rêve en poésie. Gallimard. - PONT Gabriel. - Les crèpes de l'avent. Ed. Château Ravire,
1982. III. par Marie-Paul Gailland. - Sur les pas du déserteur. Université populaire de Nendaz,
1982. - PIGNATI Terisio. - Le dessin de Lascaux à Picasso. Fernand
Nathan, 1982. - LUKACSY Andreas et JOUFFROY Jean-Pierre. - Peter
Bruegel: Jeux d'enfants. La Farandole, 1981. - BRYMER Jack. - Clarinette. Hatier, 1976. - KENTNER Louis. - Piano. Hatier, 1976. - MENUHIN Yehudi et PRIMROSE William. - Violon et alto.
Hatier, 1978.
45
/ 1
46
- JEANNENEY Jean-Noël et SAUVAGE Monique. - Télévision nouvelle mémoire. Les magasines de grand reportage, Seuil 1978. '
- ENGLER Robi. - Les ateliers de cinéma d'animation: film et vidéo. Ed. Pierre-Marcel Favre.
- JA Y GOULD Stephen. - Le pouce du panda. Les grandes énigmes de l'évolution. Grasset, 1982.
- VAUCHER Charles.-A. - Les marais, monde méconnu. World Wildlife Fund, 1976.
- THOMAS Eric, WHITE John T. - Histoire d'une haie. Centurion, nature, 1980.
- Service Ecole Tiers Monde. - Pourquoi la faim. Dossier POur les enseignants.
Lecture suivie 8-10 ans
- LEY Madeleine. - La nuit de la Saint-Sylvain. Fernand Nathan.
12-16 ans - RENARD Jules. - Poil de Carotte. J'ai lu.
Articles de revues
- «Le chant à l'école maternelle», dossier pédagogique de l'Ecole maternelle française, No 2 1982, pp. 17-32.
- «Hommage à Ferdinand Buisson» dans Psychologie de l'enfant et Pédagogie expérimentale, No 588, 1982.
- «Maternelle, les inquiétudes d'une école heureuse», dans le Monde de l'éducation, novembre 1982.
- «Les migrants», dossier du mois de l'Education enfantine, No 2, novembre 1982.
Cassettes vidéo Géographie
CVG 21 Observons les reptiles - 15' CVG 22 La mer de glace - 22'
Histoire
CVH 71 L'histoire en question: Pierre Mendès-France _ 1 h. 20' .
CVH 72 L'histoire en question: Le mur - 1 h. 20' CVH 73 Genève ou le temps des passions: les années 30 -
65' CVH 76 Au-delà de l'histoire: (3) Les métallos de la préhis
toire 50'
Sciences
Histoire de la vie
CYS 22 1 : Il était une fois l'univers - 50' CYS 23 2: De la matière naquit la vie - 50' CYS 24 3: Enfin le sexe vint - 50' CYS 25 4: D'une vie à l'autre - 50' CYS 26 5: La solitude ça n'existe pas - 50' CYS 27 6: L'hom me entre en scène - 50' CYS 28 7: Le propre de l'homme - 50' CYS 29 8: L'aventure inachevée - 50'
CYS 30
CYS 31 CYS 32 CYS 33
La galaxie industrielle, an 2000. Une révolution inachevée - 2 h. 40' Albert Einstein - 60' La race humaine: 4 Arts et rituels - 50' La race humaine: 5 L'homme et son avenir - 50'
Télévision éducative
CyE 04 Téléactualité: l'événement du mois. Comparaison des deux premières pages de journaux. Comment confectionner un quotidien.
CVE 05 TV-Scopie: Les affiches de p.ress~. .. , CVE 06 Documentaire: la gastronomie prehistorique - 20
Diapositives
HA 39 Fermes gauloises et villas gallo-romaines - 12 dias
Cassettes
K 214 Schubertiade Moudon 1980.
47
Sommaire:
1. Liste des enregistrements vidéos. 2. Notes de lecture.
48
Bulletin d'information de la bibliothèque du centre de formation pédagogique et sociale (CFPS) N° 8, décembre 1982 Gravelone 5, 1950 SION, téléphone (027) 234004
1. Enregistrements vidéo Nouveaux enregistrements: septembre-novembre 1982 Complément No 8
Théme N°
Société
VHS S VHS S VHS S VHS S
47 48 49 50
Toxicomanies
VHS T 18 VHS T 19
Titre
Amnistie pour les jeunes après les manifs Vidéo-gratias
P11 Femmes sous influence Propre en ordre (La Suisse)
La planète des drogues Drogue, dépendance .. . Patriarche
Troubles du comportement
VCR TC 8 L'agressivité chez l'adulte VHS TC 9 L'agressivité: enfants et adolescents VHS TC 10 Enfants douloureux, parents déficients VHS TC 11 Terrorisme: violence et' désarroi
Institutions - Expériences
VHS 1 12 Les écorchés du point du jour VHS 1 13 Grandes vacances pour gentils zonards
Education
VHS E 11 Les nouveaux pensionnaires VHS E 12 Vipère au poing (film)
Psychologie
VHS P 11 Le sentiment de pudeur
Assistante sociale
VHS AS 1-6 Joëlle Mazart, 6 épisodes de
Médical
VCR M 31 Entretien avec le professeur Waldvogel VHS M 32 Point de vue (cécité) VHS M 33 Césarienne VHS M 34 Les guérisseurs VHS M 35 L'acupuncture et la vertobrothérapie VHS M 36 Le prix de la médecine VHS M 37 Le défi des microrévolutions VCR M 38 Union des associations de laryngectomisés
Santé publique
VHS SP 9 Les autres médecines VHS SP 10 Histoire de l'aliment, du goût, de la faim
75' fiche 60' fiche 60' fiche 65' fiche
60' fiche 60' fiche
17' fiche 47' fiche 60' fiche
120' fiche
55' fiche 60' fiche
55' fiche 85' fiche
30'
55' fiche
55' fiche 50 ' fiche 60' fiche 60' fiche 60' fiche 75' fiche 60' fiche 15'
60' env. 8 x 60'
T
2. Notes de lecture LAMBERT, Jean-Luc Enseignement spécial et handicap mental Bruxelles, Mardaga, 1981.
Par ce petit ouvrage, l'auteur veut nous rendre attentif à la complexité des problèmes que peuvent poser les handicapés mentaux; il nous propose d'abord un bref aperçu historique de l'enseignement spécial puis soulève quelques types de problèmes inhérents à pareille prise en charge.
Au nombre des points positifs, je retiens
- une certaine clarté; - un esprit de synthèse; - la complexité des domaines abor-
dés; - un vaste éventail d'exemples.
Lambert tente d'apporter certains éclaircissements, certaines précisions quant aux diverses manières de concevoir les handicapés mentaux; il présente les choses simplement (peutêtre même trop?) ce qui peut donner des précisions soit au spécialiste, soit au profane. Il ne s'adresse pas à une catégorie de gens définie mais à tout le monde.
On pourra toutefois regretter les aspects simplistes de certaines situations ou exemples qui auraient pu être développés ou approfondis : la catégorie de gens que nous présente l'auteur ne me semble peut-être pas correspondre à la réalité car si l'on parle d'handicapés mentaux, cela ne signifie pas seulement débiles légers mais ça englobe également les handicapés profonds et par là même une problématique beaucoup plus vaste!
Bien sûr, et Lambert le dit lui-même, son livre n'est pas là pour donner une recette mais sert plutôt à donner des bases, des points de repère; c'est à ce titre que je trouve l'ouvrage intéressant, 'autant par son côté formatif qu'informatif. Il ne faudrait toutefois pas se laisser prendre au piège de la simplicité et de la facilité, certaines affirmations étant à mon goût trop catégoriques alors même qu'elles devraient être nuancées.
Philippe Zryd
Photo Michel Eggs
49
Verticalement
1. Toujours la première en gare.
2 . Hèros de cœur. Dévoilera. Tout au dèpart de l'obélisque.
3. Futur proche.
4. Plus il est grand, plus la faucheuse approche. Eminence grise.
5. Roman de Zola. Faculté.
6. Cocher à cosaque. Grand homme.
7. Trop èlevès, ils paraissent utopiques. Sans consistance.
8. Commencent les illustrations colorées des manuscrits. Pronom personnel.
2 3 4 5
2
3
4
5
6
7
8
9
10
50
2 3 4
2
3
4
5
6
7
8
9
10
9. Ruisseau. A la fois une fête et un adieu. Note.
10. Rendues valables.
6 7 8 9 10
5 6 7 8 9 10
Horizontalement
1 .
2.
Lave le linge sale de tout le voisinage.
On tombe parfois dessus. Affluent du Rhône. Isolé.
3. Refusée, contestée.
4. Parfois pindarique et parfois anacréontique . Peut être fait sur un salaire.
5. Beau parleur muet. Avait la bosse des maths.
6. Temps à rentrer le linge. Négation.
7. Appuie-tête dans les appartements de Morphée.
8. Nouvelle revue française. Pronom personnel.
9. Voix ouvrière. Personnage. d'Othello. Note.
10. Fractures de porcelaine.
Inscription en vue de l'obtention du brevet pédagogique
Le brevet pédagogique est délivré trois ans après l'obtention du certificat de maturité pédagogique ou du diplôme de maÎtresse enfantine. Par conséquent les enseignants qui auront exercé leur activité durant trois ans au terme de la présente année scolaire sont priés de remplir la présente formule et de la faire parvenir au Service cantonal de renseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1951 Sion, pour le 10 janvier 1983 au plus
tard Ils joindront à leur requête les photocopies des attestations relatives aux trois prestations pédagogiques exigées (cours suivis ou travail compensatoire).
Pour les ayants-droit qui n'auraient pas rempli les formalités requises dans les délais impartis ci-dessus le Département de l'instruction publique décline toute responsabilité en ce qui concerne la délivrance du brevet pédagogique.
RAPPEL _ Le certificat de maturité pédagogique et le diplôme de maÎtresse enfantine sont délivrés après 5 ans,
respectivement 4 ans de formation à l'école normale.
_ L'autorisation d'enseigner est obtenue après la 1 re année d 'enseignement accomplie avec succès.
- Le brevet pédagogique est délivré deux ans après l'autorisation d'enseigner.
INSCRIPTION EN VUE DE L'OBTENTION DU BREVET PÉDAGOGIQUE
1. Curriculum
Nom: ....
Prénom :
Né(e) le :
Rue : ..
2. Lieu d'enseignement en 1982-1983
Commune : ..
Lieu : .. . .. ..... .. .
Année(s) de programme :
3. Titres obtenus
Domicile (N° postal) : . - certificat de maturité pédagogique en 19 .
- diplôme de maîtresse enfantine en 19 .
Tél. privé - autorisation d'enseigner en 19 . ......... ... .. .
Tél. de l'école .
Etat civil: .
célibataire 0 marié 0 veuf 0 séparé 0
Très important Communiquer sans retard tout changement d'état civil ou d'adresse. 51
4 . Années de service (indiquer également les remplacements éventuels).
Année scolaire
,. 2 .
3 .
4 .
Lieu d'enseignement
- Entrée dans l'enseignement en Valais
1 nterruption d'activité du
Motif de l'interruption .
CI. an. progr.
Jour
.... .. ... .. ..... ..... . ...... .. au
5. Cours de perfectionnement suivis (ou travaux compensatoires)
Année Cours Lieu
6 . Remarques:
Lieu et date : Signature :
Nbre de semaines
Mois Année
Nbre de jours
1 nscription à retourner jusqu'au 10 janvier 1983, au plus tard, au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Planta 3, 1950 Sion .
52
+ Avis
à-envoyer à la suite de changement d'adresse, d'état civil ou de situation de famille M!ftre:
Ji0'l : 2. Changement d'état civil: ~
L----____ ~
(joindre le livret de famille): (pour les institutrices mariées, également le nom de jeune fille) . :.:..:.M-'-.:a:.:..:.r-'-.:ia.:..,;;gL:e--'-/-'-.:D=--a-"--t.:....:.e_: ________ _ ___ _
E@nom:
Q.?te de naissance :
Ei..0fession:
(par ex.: instituteur, maître CO, maître ACM)
Lieu d'enseignement:
Type d'école :
(par ex.: école primaire, école CO, école enfantine)
Année de programme:
1. Changement d'adresse:
Ancienne adresse:
Rue:
NP / Localité :
Nouvelle adresse :
Rue:
NP / Localité :
Téléphone:
Nom et prénom du conjoint :
Date de naissance du conjoint:
Nouveau lieu d'origine de la maîtresse:
(en cas de mariage de l'institutrice, joindre le certificat AVS)
Décès / Date:
(communication par les soins du recteur, du directeur ou encore du président de la commission scolaire)
3. Modification dans la situation familiale:
(joindre le livret de famille)
Naissance : prénom de l'enfant:
Date de naissance :
jour mois année
Décès :
jour mois année
Lieu et date :
Signature:
Cet avis est nécessaire pour verser le traitement, les allocations familiales et de ménage.
A envoyer au Service de l'enseignement primaire ou au Service de l'enseignement secondaire, Planta 3 1950 Sion
53
ODIS Horaire de Noël
Photo Claude Vouilloz
L'office de Sion sera fermé au public du jeudi 23 décembre à 17 h. 45 jusqu'au lundi 3 janvier à 10 h. 30
Entre ces deux dates, une permanence sera assurée
BONNES FÊTES La Direction
•
Le papier par millions Souhaitant sensibiliser les jeunes à l'importance du papier dans notre vie quotidienne, Muhlebach vient de publier, à l' intention des écoles et des centres de formation d'apprentis, un dépliant explicatif qui retrace le parcours complet du papier, de la matière première au produit fini, sans oublier le rôle de la distribution. Le document contient par ailleurs des échantillons des principaux composants et des différents types de papier fréquemment utilisés dans les services administratifs et dans les arts graphiques .
En Suisse, on utilise un million de tonnes de papier par an, soit 166 kg. par habitant. C'est dire l'importance de l'industrie du papier dans l'économie nationale et quotidienne. «Le papier par millions» explique de manière synthétique le rôle du
grossiste - distributeur, trait d'union entre les quelque 1 00 fabriques de papier et les milliers de revendeurs au détail.
Autre particularité de ce document: les échantillons de bois râpé, de cellulose, de fibres, de liants et de colorants ains i que des différents types de papier «apprêté », «couché» et «satiné ». Il est ainsi offert à l'élève ou à l'apprenti la possibilité de palper les matières, démarche pédagogique qui facilite grandement l'approche d'une réalité économique.
«Le papier par millions» - six pages présentant les principaux maillons de la chaîne économique de l'industrie du papier, neuf échantillons, schémas explicatifs - peut être commandé auprès de Muhlebach-Papier SA Case postale 123 121 7 Meyrin 2, Genève Tél. Ô22/82 82 50
«Le papier par millions» illustre schématiquement les principaux maillons de la chaÎne économique de /'industrie du papier, de l'arbre aux différents types de papier fréquemment utilisés dans le commerce et l'administration. Outil didactique, ce dépliant permet de saisir l'importance de l'industrie du papier dans l'économie nationale.
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Souhaitant apporter une contribution à la vulgarisation économique dans l'enseignement, les compagnies d'assurance Helvetia viennent de publier un ouvrage didactique consacré à leur domaine d'activités et destiné principalement aux maîtres des classes de fin de $colarité ainsi qu'aux écoles professionnelles et commerciales.
«Mieux comprendre l'assurance - Faits et idées d'animation en classe» propose une introduction aux principes, à l'histoire et à l'importance socio-économique des assurances en Suisse, suivie de huit leçons pratiques à choix. L'opuscule inclut en outre des transparents et fiches de travail ainsi qu 'une bibliographï"e des principaux ouvrages abordant en langue française les différents aspects de l'assurance.
Fruit d'une collaboration entre praticiens de l'assurance et professeurs de l'enseignement commercial , l'ouvrage se distingue par la souplesse de sa démarche pédagogique. Les huit leçons étant conçues de maniére autonome, il est laissé à l'enseignant l'initiative d'aborder l'ensemble des sujets ou d'en sélectionner l'un ou l'autre en fonction du degré de maturité des élèves et des heures à disposition en classe. Chaque leçon contient par ailleurs des sug- ' gestions comment développer et approfondir la thématique à partir de recherches personnelles effectuées en classe.
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Mieux comprendre l'assurance Faits et idées d'animation en classe
Les différents types d'assurances privées et leur complémentarité avec les prestations publiques sont approchées de manière pragmatique. A partir d'un cas de sinistre, les élèves sont amenés à réfléchir sur les conséquences d'un accident, d'une maladie, du décès d'un père de famille ou d'un incendie. Ils apprennent ainsi à saisir les divers mécanismes de l'assurance - pourquoi, comment et pour qui les contrats d'assurance ont été institués -d'un point de vue non seulement théorique,· mais essentiellement pratique. Ils en viendront automatiquement à poser des questions sorties d'une situation vécue ou auxquelles ils devront se préparer en vue de leur majorité civique.
«Mieux comprendre l'assurance - Faits et idées d'animation en classe» peut être obtenu en s'adressant à:
Helvetia Assurances Centre d'information et de formation Case postale 104 1211 Genève 28
Les compagnies d'assurance Helvetia viennent de publier un ouvrage didactique intitulé «Mieux comprendre l'assurance - faits et idées d'animation en classe» qui explique de manière simple les fondements, raisons d'être et services des assurances privées, sans oublier leur complémentarité avec les assurances publiques.
«Pro Juventute» Jeunesse, famille et société N0 3 - 1982:
Cette zone insaisissable ...
Depuis quelques années, l'agglomération lausannoise a vu se développer de nouveaux groupes marginaux sur lesquels aucun service ou institution sociales ne semble avoir prise. Les «zonards» avaient, jusqu'à la fermeture du Centre autonome, un point de chute. Depuis la disparition de ce lieu de ralliement, la «zone» s'est dispersée, est devenue encore moins contrôlable qu'auparavant.
On peut estimer à quelque 150 le nombre des ado lescents ou (jeunes) adultes qui ont rompu toute attache avec la société . Le refus de tout contact qu'opposent les «zonards» à tous ceux qui s'approchent d 'eux, fut-ce pour les meilleurs motifs, rend très difficile l'analyse et la connaissance de ce phénomène.
Jean-Marc Richard, un ancien libraire, a connu de près l'enfer de la drogue. Il a fonctionné quelque temps comme porte-parole du Centre autonome et travaille à temps partiel avec le DEJ (Droit des enfants et des jeunes). Actuelle-
ment, il fait du théâtre pour enfants, mais reste en relation avec de nombreux «zonards ». Dans le dernier numéro de «pro juventute » (3 - 1982), il nous rapporte, crûment, les conversations qu'il a eues avec des zonards en âge de scolarité , avec des zonards adolescents et avec des zonards adultes.
La transcription des longs entretiens avec ce monde à part n'a certes rien de littéraire. La lecture peut paraître fastidieuse . Mais au-delà des lourdeurs et de certaines répétitions inévitables, au-delà d'un langage parfois à la limite de la décence, sa contribution nous permet d'approcher l'horreur d'une réalité qui existe parallèlement à une vie toute proprette.
La revue · « pro juventute» (Fr. 7.50 le numéro ou Fr. 28.l'abonnement) peut être commandée à l'adresse suivante: Département romand Pro Juventute Galeries St-François B 1003 Lausanne Tél. 021/23 50 91
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Œuvre suisse des lectures - , pour la jeunesse
Quatre nouvel/es brochures OSL viennent de sortir de presse. 1/ s'agit d'histoires captivantes qui feront certainement la joie de tous les enfants. Les brochures OSL sont en vente auprès des dépôts scolaires OSL et du bureau de vente de l'Œuvre suisse des lectures pour la jeunesse (Seehofstrasse 15, 8008 Zurich, case postale 8022 Zurich) et dans quelques librairies. Les brochures de 32 pages ne. coûtent que Fr. 1.80 (à partir du 1 er
août Fr. 2.10), les brochures de 48 pages Fr. 2.40.
Nouveautés
No 1615 «Les mémoires d'une automobile» par Claude Bois Série: Littéraire Degré moyen
Une automobile raconte sa vie, du moment où elle fait ses premiers tours de roues dans les rues de la ville jusqu'à la fin de ses jours: ses plaisirs et ses peines, ses crises de mauvaise humeur comme ses farces, ses désillusions, ses colères, ses craintes. Elle nous emmène avec elle lors de ses voyages à l'étranger aux aventures nombreuses, nous entraîne à folle allure en pleine circulation à la poursuite de l'ambulance ou de la voiture des pompiers, nous plonge dans mille péripéties toutes plus palpitantes les unes que les autres.
No 1616 « Le trésor de Torello» par Suzanne Wallis Série: Littéraire Degré moyen
Quatre enfants et un chien passent leurs vacances à Torello, au Tessin. Torello est un ancien cloître-château fort tombant en ruine. Les enfants trouveront-ils le trésor caché, pensent-ils, dans toute ruine qui se respecte, et qui permet-
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trait de sauver Torello de la ruine? Et quel est cet autre trésor qui est, lui, le vrai trésor de Torello?
No1613 «Imagine et dessine!» par Christian Wesp Série: Album à colorier Ecole préparatoire Classe enfantine et degré inférieur
L'enfant pourra associer dessins et histoires au déroulement de sa vie, à ses événements. Au travers des textes et des dessins, il pourra donner libre cours à son imagination et exprimer sa personnalité bien à lui.
No 1614 «Le cavalier téméraire» par Paul Eggenberg/Robert Genton Série: Initiation à la vie Degré supérieur
En Camargue, un éleveur de chevaux essaie en vain d'apprivoiser Diable, un cheval sauvage. Son ami réussit cet exploit, ce qui le remplit de jalousie et d'irritation. Un mauvais tour lors de la fête des cavaliers, puis le vol du cheval, renforcent les mauvais sentiments réciproques des deux jeunes gens et font naître un faux soupçon. Ce n'est
qu'après avoir démasqué le vrai coupable que les deux amis se retrouvent vraiment.
No 1625 «Le premier jour d'école du petit éléphant» par Claude Bois Série: Littéraire Classe enfantine et degré inférieur
Le petit éléphant est rentré si heureux de sa première journée d'école que tous les petits éléphants de la région veulent y aller avec lui, dès le lendemain. Les animaux de la savane, qui ne gardaient que de mauvais souvenirs du temps où ils fréquentaient la classe, sont enchantés eux aussi que tout ce qui était ennuyeux autrefois soit devenu passionnant.
C'est ainsi qu'ils accompagneront tous, du lion au zèbre en passant par la girafe et l'hippopotame, la joyeuse bande des éléphanteaux, en un cortège enthousiaste et pittoresque, bruyant et coloré, jusqu'au préau de l'école, tout là-bas, sous les grands baobabs.
No 1626 «Un si joli corbillon» par Gil buhet Série: Littéraire Degré moyen
Au retour de l'école, Pierrot aime à rêver -sur le balcon de sa maison. Un soir, il voit descendre un petit panier magique, plein de cerises, à son intention. Le lendemain, nouvelle arrivée de friandises qui semblent g.uidées par le ciel.
Un enchantement pour le jeune gourmand!
Cependant ses parents vont lui interdire d'y toucher. Pourquoi? Pierrot va en découvrir peu à peu les raisons, non sans amertume.
N0 1627 IILa locomotive sage» par Huguette Bonjour
Série: Littéraire Degré inférieur
Comment une locomotive ridiculisa les policiers ...
No 1628 «Le petit ramoneur» par Lucienne Renoux Sérle: Littéraire Degré moyen
Cette histoire se passe en Haute-Savoie, patrie des petits ramoneurs.
Elle veut montrer que, dans les plus mauvais moments, lorsque le ciel est sombre, le moral aussi, il faut toujours rester très honnête et espérer.
La providence récompense toujours l'honnêteté.
ERVICE DE PRESSE ~ [S~[?[ffJ En 15 ans ... ils disparaissent Il y a une quinzaine d'années seulement, les bords du lac de la magnifique région du Lavaux étaient un véritable réservoir de couleuvres vipérines, espèce curieuse de par sa ressemblance avec la vipère, et déjà rare à l'époque dans notre pays. Il nous souvient d'un bel après-midi de printemps où nous en avions compté 34 en l'espace d'une petite heure, sur une bande de rocaille et de talus de 150 m. Aujourd'hui, il faut une bonne heure de patience pour en observer 4 ou 5, et encore avec de la chance.
Dans le canton de Genève, là jolie rainette verte était alors commune; elle a pratiquement disparu, à tel point qu'on a même fait des tentatives de réintroduction. Dans le vignoble du lac de Bienne, les chasseurs d'escargots débusquaient presque autant de vipères que de colimaçons ... maintenant ils ne risquent plus rien.
A Sierre, à l'école en 1942 -1945, notre instituteur mettait encore en bocaux de «monstres» couleuvres à collier du bois de Finges, de plus de 1.50 m. Dans ce même Bois de Finges qui fait l'objet actuellement d'un projet de protection de la Ligue suisse-pour la protection de la nature, il est bien rare d'y rencontrer une de ces couleuvres (et encore elles ne parviennent plus à de telles dimensions), un de ces merveilleux lézards verts, ou la majestueuse couleuvre d'Esculape; même plus de vipères.
Lentement, lentement, nous commençons à comprendre que les amphibiens et les reptiles jouent un rôle dans notre nature et que ce rôle est loin
- d'être néglige~ble. Bien que ces animaux (même les vipères) soient totalement protégées par la loi depuis 1967, leur survie est très problématique.
La Ligue suisse pour la protection de la nature LSPN vient d'éditer une «Liste rouge des espèces d'amphibiens et de reptiles menacés et rares en Suisse ». Véritable cri d'alarme (4 espèces ont déjà disparu) en faveur d'animaux trop souvent méconnus, voire méprisés.
Liste rouge
des espèces d'amphibiens et de reptiles menacés et rares en Suisse
Le 37 % des amphibiens (ou batraciens) indigènes suisses ont déjà disparu, ou en sont très menacés dans un plus ou moins proche avenir sur tout le territoire de notre pays.
Les batraciens et les reptiles appartiennent au groupe d'animaux qui jouissent d'une protection légale étendue en Suisse. Cependant leur espace vital se réduit de plus en plus. -
59
La Ligue suisse pour la protection de la nature LSPN vient d'éditer cette Liste rouge, de 122 pages, 22 dessins, de Regula Hess, qui fait la démonstration de ces processus, presque inaperçus, d'«érosion génétique» à l'intention des hommes politiques, des autorités, des éducateurs et d'autres personnes intéressées.
Le travail a été soutenu financièrement par l'Office fédéral des forêts , Division de la protection de la nature et du paysage, et par l'Institut fédéral de récherches forestières.
Des 1 9 espèces autochtones d'amphibiens de la Suisse, 4 (21 %) sont exterminées, 3 (16 %) sont menacées d'extinction à plus ou moins longue échéance sur l'ensemble du pays, 2 (11 %) sont en déclin sur tout le territoire et régionalement déjà éteintes, 1 (5 %) est régionalement en danger ou éteinte, mais dispose parallèlement en Suisse de réserves de populations non menacées, 5 (26 %) sont mises en danger par un déclin régional manifeste, et s'eules 4 espèces (21 %) ne sont temporairement pas menacées.
Des 15 espèces autochtones de reptiles de la Suisse, 1 (7 %) est exterminée, 1 (7 %) est menacée d'extinction à
. plus ou moins longue échéance sur l'ensemble du pays, 3 (20 %) sont en déclin sur tout le territoire et régionale ment déjà éteintes, 2 (13 %) sont régionalement déjà éteintes ou menacées d'extinction, mais disposent parallèlement en Suisse de réserve de popula-
60
tion non menacées, 5 (33 %) sont mises en danger par un déclin régional manifeste, alors que l'état d'une espèce (7 %) demeure inconnu, et que 2 espèces seulement (13 %) ne sont temporairement pas menacées. Dans la deuxième partie de l'ouvrage, les auteurs Hansjürg Hotz et Mario F. Broggi démontrent que les populations de presque toutes les espèces (même celles qui ne sont provisoirement pas menacées) d'amphibiens et de reptiles de Suisse accusent actuellement une régression rapide. En voici les causes, dans l'ordre décroissant de leur importance probable: 1. destruction et modification
par l'homme des milieux vitaux (cause principale);
2. action de toxiques tels que les biocides et autres agents pollueurs de l'environnement;
3. Introduction par l'homme d'espèces animales étrangères: poissons, animaux domestiques, prédateurs étrangers , amphibiens et reptiles n'appartenant pas à la faune locale;
4. trafic routier et causes analogues;
5. destruction intentionnelle par l'homme;
6. tourisme et activités de loi-sirs dans la nature.
Pour assurer une protection efficace, les mesures suivantes sont nécessaires: 1. mise sous protection des
milieux vitaux (mesure principale);
2. entretien et création de nouveaux milieux vitaux;
3. protection juridique des es-pèces; .
4. diminution de la charge de l'environnement en produits toxiques et autres agents polluants;
5. mesures contre les ri sques liés au trafic routier;
6. autres mesures isolées (éducatives, par exemple);
7. intensification de la recherche de base, de la recherche appliquée, et coordination du travatl entre les herpétologistes, les écologistes, les offices de protection de la nature et les autorités.
La rapide régression de nos amphibiens et de nos reptiles, n'est pas un phénomène isolé, mais évolue dans le cadre de la destruction et de l'uniformisation des paysages, où en outre les communautés biologiques accusent une instabilité croissante et un appauvrissement · toujours plus grand du spectre des espèces. La mise sous protection des amphibiens et des reptiles ne peut donc pas rester une mesure isolée: elle est indissociable de la conservation globale de l'environnement, de la protection d'autres groupes d'animaux et de végétaux ainsi que de leurs biotopes, de l'entretien et de la reconstitution de nos paysages dans leur diversité, avant leur destruction complète.
«Liste rouge des espèces d'amphibiens et de reptiles menacés et rares en Suisse» 122 pages, 22 dessins. Editions LSPN, Case postale, 4020 Bâle. Prix Fr. 17.80 (12.80 pour les membres LSPN).
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