le progrès décembre 2013

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Le journal agricole de La Coop Profid'Or. Dans cette édition vous trouverez un reportage sur la ferme laitière Milaneau, un questionnement sur la dose optimale d'azote dans le maïs, de l'information sur la diarrhée épidémique porcine et bien d'autres sujets.

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Message du président 2

Horaire des Fêtes | RIC-PPE 3

Profil carrière - Normand Lafortune 4

Chronique innover en gestion 5

Reportage à la ferme 6

Chronique en production laitière 10

Chronique végétale 13

Chronique des grains 15

Chronique en agriculture durable 16

Chronique en production porcine 17

Chronique avicole 18

Chronique pétrole 19

Quincaillerie Unimat 20

SOMMAIRE

Courriel : [email protected] web : profidor.qc.caBlogue : coopprofidor.wordpress.com

flickr.com/photos/coopprofidor/

JOLIETTE 450 759-4041 | 1-800-363-1768L’ASSOMPTION 450 589-2221 | 1-800-925-2667ST-LIN 450 439-2018 | 1-877-439-3878ST-BENOIT 450 258-3111ST-JACQUES 450 839-3642 | 1-800-363-8648

LE PROGRÈS est une publication de :

Profid’Or, coopérativeagricole

Responsable : Annie Chaumont, poste 260Collaborateurs : Jacques LeBlanc, poste 362

Annie Geoffroy, poste 203Stéphane Payette, poste 304

Tirage : 1750 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discri mination etuniquement dans le but d’alléger le texte.

Bilan 2013

Mesdames et messieurs les sociétaires,

En regardant le bilan de l’année 2013, on observe que la saison végétale nous àfait vivre toute sorte d’émotion. Le printemps fut hâtif, suivie d’un mois de juinpluvieux et froid; l’été, dans la moyenne et un automne normal. Le prix des grainsà la baisse, la production porcine qui se redresse, donnant de l’espoir à nos pro-duc teurs et leur permettant de voir une lueur au bout du tunnel. Nos producteursmaraîchers ainsi que ceux sous la gestion de l’offre ont vécu une année dans lamoyenne. Toutes ces variantes confirment que les années se suivent mais qu’ellesne se ressemblent guère.

Pour notre coopérative, les résultats financiers s’avèrent très bons et ce, danspres que tous nos secteurs d’activités. Au point de vue associatif, notre coopérative,de plus en plus visible, s’implique comme commanditaire majeur dans plusieursactivités régionales. Nous sommes de plus très actifs à vous organiser diversévénements tel, le tournoi de golf, la Soirée V.I.P, la Semaine de la coopération,avec les équipes «Escouade Coop» qui vous rendent visite, le brunch de la coopé -rative, etc. Merci à tous nos gens pour leur implication lors de ces évènements,pour la visibilité de notre coopérative et le bénéfice de nos membres. J’aimeraisvous dire une phrase qui à toujours fait du sens pour le développement de noscoopératives, qui ont été fondées par nos ancêtres il y a maintenant 100 ans, etque nous devrions transmettre à notre relève et aux générations qui suivront :« Seuls, nous allons plus vite mais ensemble, nous allons plus loin ».

Cet automne, La Coop fédérée et le Groupe BMR ont conclu une entente commer -ciale par laquelle La Coop fédérée, via sa bannière Unimat, fait l’acquisition d’uneparticipation minoritaire dans le Groupe BMR. Cette alliance fera des deux orga -ni sations un joueur majeur dans l’est du Canada avec un réseau de près de 360maga sins dans le secteur de la quincaillerie et des matériaux de construction.L’entente entre les deux parties permettra d’atteindre des masses critiques impor -tantes, pour le plus grand bénéfice de nos consommateurs. Je suis égalementconvaincu que la force du réseau la Coop joint à l’expertise et à la notoriété deGroupe BMR ne peut être que profitable pour l’ensemble de nos sociétaires.

À l’approche des Fêtes, au nom du conseil d’administration, je tiens à vous offrirmes meilleurs vœux de santé, de bonheur et d’amour. Que l’année 2014 soit desplus favorables pour vous, dans vos projets, vos objectifs et votre réussite.

Je demeure toujours à votre écoute et n’hésitez pas à me communiquer vos com-mentaires.

Robert PerreaultPrésident

MESSAGE DU PRÉSIDENT

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Horairedes Fêtes

Parts privilégiées 2013RIC et/ou PPE

Votre coopérative, un bon endroit où investir

Chaque année, La Coop Profid’Or vous offre l’opportunité d’acquérir des partsprivilégiées dans le cadre du Régime d’investissement coopératif (RIC). Ceplacement vous permet d’obtenir une déduction fiscale provinciale intéres-sante. De plus, la coopérative vous offre un taux de rendement compétitif.

DATE LIMITE LE 31 DÉCEMBRE 2013

PARTS PRIVILÉGIÉES CATÉGORIE « D »RÉGIME D’INVESTISSEMENT COOPÉRATIF (RIC)• Le RIC 2013 sera échu le 31 décembre 2018• Le dividende annuel s’élève à 2,5 %• La déduction fiscale est à 125 %

PARTS PRIVILÉGIÉES CATÉGORIE « E »(PPE)• Le PPE 2013 sera échu le 31 décembre 2014• Le dividende annuel s’élève à 2 %• Aucune déduction fiscale

Pour obtenir plus de détails, communiquez avecAnnie Chaumont au poste 260.

Par Annie Chaumont, poste 260

De la part des membres du conseil

d’administration et de tous les

employés, nous souhaitons à

tous nos membres et clients

de très joyeuses fêtes !

PRENDRE NOTE DES TEMPS D’ARRÊT DE NOS BUREAUX,QUINCAILLERIES ET DÉPARTEMENT DES MOULÉES

Bureaux administratifs JolietteDu 24 décembre à midi au 26 décembre inclusivement;Du 31 décembre à midi au 2 janvier inclusivement;

Quincailleries Joliette, St-Jacques, St-Lin-Laurentides,L’Assomption et St-Benoit

Du 24 décembre à midi au 26 décembre inclusivement;Du 31 décembre à midi au 2 janvier inclusivement;

Station-service et dépanneur L’AssomptionLe 24 décembre et le 31 janvier, fermé à partir de 20 hLe 25 décembre et le 1er janvier, ouvert de 9 h à 20 hLe 26 décembre et le 2 janvier, ouvert de 8 h à 22 h

En raison de l’horaire des Fêtes de la meunerie, veuillez planifier vos besoinsà l’avance afin de vous suffire pendant les temps d’arrêt.

3Le Progrès | DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

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4 Le Progrès | DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

PROFIL-CARRIÈRENormand LafortuneGérant - Centre de machineries

Une carrière définie

J’ai grandi dans une ferme et j’ai toujours été fasciné parles tracteurs. J’ai commencé en 1973 au garage de La Coopà Joliette. Dans le temps, c’était un gros garage : on était20 employés, la cour était pleine de tracteurs que l’on rece -vait par train. J’ai travaillé en machinerie agricole pendant10 ans, jusqu’à ce que l’entreprise ferme ses portes. J’auraisalors pu être transférer à la quincaillerie, mais ce n’étaitpas le domaine qui m’intéressait. Je voulais rester en mé-canique : c’est ce que j’aimais faire, c’était mon domaine.J’ai donc continué mon chemin en mécanique d’équipe mentsde ferme dans un autre garage à Joliette. Après environ deuxou trois ans, il a fermé. J’ai donc encore une fois changéd’employeur, toujours en machinerie de ferme. Manque fla-grant de chance, ce troisième commerce a aussi fermé aprèsà peine un an! J’aurais bien pu décider de changer de car-rière, vu l’instabilité du domaine, mais ma passion pour lamécanique était bien plus forte que ça! Je suis donc deretour à Joliette dans un garage de petits moteurs.

Un défi à relever

Après un an au garage de petits moteurs, j’ai eu une offretrès intéressante de La Coop de L’Assomption. Ils m’offraientde reprendre en main le centre de machinerie, sinon ilsallaient le fermer. Le département de petite machinerie nefonctionnait plus et l’entreprise a pensé à moi pour lui faireremonter la pente. C’était tout un défi et une opportunitépour moi. J’ai alors accepté. Au départ, le garage était dansune bâtisse indépendante de la quincaillerie. Puis, nousavons eu notre comptoir du centre de machinerie dans laquincaillerie, où il est présentement. Le centre de machi neriea beaucoup évolué. J’ai eu cette demande il y a 26 ans. Çafait donc 26 ans que j’ai pris en main le centre de machi -nerie de L’Assomption et, même après toutes ces années, ilroule encore! Aujourd’hui, je fais tous les postes dans cedépartement : je suis autant commis aux pièces, en chargede répondre aux clients au comptoir et gérant. J’aime aussipouvoir prendre des décisions. Je suis très fier d’avoir réussià faire en sorte que le garage soit encore opérationnel, mêmeaprès plus de 25 ans. C’est une de mes grandes réalisations!

Les clients rigolos

Parfois, des clients viennent me voir avec des demandes unpeu farfelues. Du genre : « Je veux une pièce pour ma ton-deuse. Elle est verte. Je l’ai acheté ici il y a 25 ans! » Mêmesi ces clients apportent un plus grand défi, à cause duman que d’informations, ils nous font toujours bien rire etmettent de la vie dans nos journées!

« C’était naturel pour moi d’aller en mécanique »

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5Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

Par Jacques LeBlanc, agr.Coordonnateur du développementCertifié Lean MasterPoste 362

[email protected]

Il faudrait bien que je rentre...

Elle vient de m’appeler pour me demander si je soupe aveceux. À chaque fois, c’est la même rengaine, c’est comme sielle ne comprenait pas; je n’ai pas le choix. Pourtant, elle lesait, je ne peux pas mettre les vaches en attente et finir latraite demain. Généralement, c’est à ce moment qu’elle mesort ses grands projets, « Jean, tu pourrais engager un em-ployé », c’est facile à dire, mais elle oublie que je l’ai déjàfait. Au final, je l’ai mis à la porte et j’ai dû travailler encoreplus fort pendant trois mois pour rétablir le niveau de pro-duction. La solution, je l’ai! Nous sommes déjà une fermereconnue dans la région pour notre productivité. Je démarreun projet de génétique pour vendre des embryons. Avec cetargent, nous pourrons réaliser notre rêve des débuts; travail -

ler ensemble sur la ferme. En rentrant, j’entends le silenceet je me rends compte qu’il est plus tard que je pensais. Elleest déjà couchée. Un autre soir à souper seul.

En réalité, ce projet d’embryons, je l’ai dans ma tête depuisplusieurs mois. C’est la solution à nos problèmes. J’ai euplusieurs échecs dans mes autres idées et je reviens tou-jours à ce projet. Par contre, je ne sais pas ce qui se passe,j’ai toujours eu de l’énergie à revendre et j’ai toujours réussice que j’entreprends, mais... j’ai trouvé le mois de novem-bre dernier particulièrement difficile. C’est comme si tout lemonde s’éloigne de moi.

Je suis assis sur le perron avec mon café, la neige tombe etles vaches m’attendent. Pas facile ce matin... J’ai un plusgros problème que je pensais. Elle est partie avec les enfantschez sa mère. Mon projet n’est pas la solution. Long soupir,j’hésite, je remets du whisky dans mon café. La neige s’ac-cumule, les vaches beuglent, je regarde le vide.

Je me sens secoué, j’ouvre les yeux. « Jean, qu’est-ce que tu fais là, tu es entrain de geler ».

En affaires, notre santé mentale est autant importante queles autres départements de l’entreprise.

N’attend pas, appelle...1 866 APPELLE (277-3553) Centre de prévention du suicide.

Liste des organismes de santé du nord de Lanaudière :http://www.csssnl.qc.ca/VotreReseau/RessComm/Pages/SanteMentale.aspx

Nous ne sommes pas seuls

L a c h r o n i q u e

INNOVER EN GESTION

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6 Le Progrès | DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

R e p o r t a g e à l a f e r m e

FERME MILANEAU

Le grand rang de Saint-Jacques-de-Montcalm a longtempsvu passer une remorque artisanale de la Ferme Milaneauavec quelques bêtes Holstein à son bord. Un rituel presquequotidien dans la vie jacobine. Ce va-et-vient coûtait temps,argent et énergie aux frères Lanoue. Doté d’un bâtiment A1depuis 2011, le voyagement se fait exclusivement dans uneétable qui allie confort et efficacité.

Au cours de l’entretien, Stéphane Lanoue a précisé sa pensée.« Nous n’avons pas construit parce que nous détestionstransporter des animaux. Nous l’avons fait par soucis d’amé - liorer le confort des animaux et le nôtre. Nous avons du mêmecoup une meilleure qualité de vie. » Stéphane et Simondevaient parcourir passablement de distance pour prendresoin des animaux de la relève. Une marche de 1000 piedspour les jeunes animaux et quelques promenades moto ri séespour les autres. Les performances au niveau de la détectiondes chaleurs n’étaient pas au goût des entrepreneurs agri-coles. En plus, la gestion était complexe. L’idée était clairedans la tête de Stéphane : il voulait des groupes d’animauxprécis. Les taures de 0 à 15 mois sont libres et les 16 moisau vêlage sont attachées. Le mandat a été confié à Yves Choi -nière qui leur a proposé un plan répondant à leurs besoins.

Ainsi, les bébés grandissent pendant deux mois dans desenclos individuels; entre deux mois et 14 mois, les tauresprennent le chemin des stabulations libres; une fois en âged’être saillies, les futures productrices laitières prennentune place attachée. Ces changements ont apporté non seu -lement une meilleure régie de troupeau, mais aussi plus deconfort pour les artisans. « Nous avons économisé une heureet demi par jour. Ça peut paraître banal, mais au bout d’unan c’est plus de 300 heures que nous pouvons investirailleurs », indiquaient les frères Lanoue. Leur père Michel,toujours impliqué dans l’entreprise, l’apprécie grandementlui aussi. Les travaux se sont étalés sur quelques annéesavec la construction de l’étable neuve en 2011. Par la suite,la ventilation a été changée en 2012 dans la vacherie ainsique les néons en 2013.

Efficacité et productivité

Le bâtiment destiné à la relève a aussi permis aux Lanouede se pencher sur la ventilation. Un aspect qu’ils ont amé -lioré autant du côté des vaches que des taures. Pour lebâtiment neuf, qui abrite la relève et les vaches taries, ils

Plus de confort,meilleure qualité de vie

Par Stéphane Payette, t.p.Expert-conseil • végétal

Les travaux dans la vacheriepour améliorer l’éclairage, leslogettes et la ventilation assurent aux vaches de Simonet Stéphane un confort accru.La productivité du troupeaua suivi le mouvement.

Simple et efficace. Stéphane Lanoue assure que lui et son frère ontéconomisé plus de 300 heures par année avec leur nouvelle structure.Soigner les taures se fait en quelques minutes maintenant.

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7Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

ont deux systèmes. Le premier avec des trappes au plafond,contrôlées par des vérins électriques, fonctionne l’automneet l’hiver. Le second, fonctionnant le printemps et l’été,procure un oasis de fraîcheur dans les bâtiments en trans-formant les ventilateurs et les panneaux coulissants en uneventilation tunnel. Le même système prévaut dans la vache -rie : « Quand il fait 35 °C, les animaux sont biens mieuxici. Même si elles avaient un arbre pour s’abriter, les vachesne seraient pas aussi bien qu’ici. Même pour nous, c’estplus agréable. La traite ne devient pas une corvée haras-sante. Nous sommes très confortables. C’est certain que leschaleurs sont plus évidentes. Pour l’alimentation aussi c’estmeilleur, elles consomment plus. C’est difficile à chiffrer,mais la productivité est accrue, c’est évident. Lors des gros -ses canicules, les vaches ne baissent pas, contrairement àavant. » L’éclairage a aussi été amélioré par les Lanoue. Uneopération qui leur rapporte des dividendes également. Touta été mesuré avec Guy Pelletier et Isabelle Guay, respective- ment directeur des productions laitières et expert-conseilchez Profid’Or jusqu’en 2012. Une aide appréciée. L’expert-conseil Jean-Samuel Bacon a pris la relève d’Isabelle en2012 pour le suivi du troupeau.

Simon a œuvré longtemps dans le domaine de la construc-tion, ce qui a aidé dans l’édification du bâtiment neuf et dansles rénovations. Il a exécuté l’ensemble des travaux tout enconciliant les tâches de la ferme. Stéphane a pu voir à lages tion et rechercher les subventions disponibles et maxi -miser les heures destinées à la construction. Il y avaitpas sablement de Lanoue dans ce bâtiment dont ils sontpleinement satisfaits. « C’est à mon goût. Si je passais aufeu demain, je rebâtirais la même chose », concluaitStéphane.

LES TRAVAUX À LA FERME MILANEAU

1972 : Construction de l’étable des vaches.2008 : Aménagement de la vacherie avec des stalles

modernes.2011 : Construction de l’étable neuve pour les taures.2012 : Installation de ventilation dans la vacherie.2013 : Modernisation de l’éclairage dans la vacherie.

L’ALIMENTATION DU TROUPEAU

• Ration totale mélangée (RTM)• 13 kg d’ensilage de maïs• 22 kg d’ensilage de foin• 8 kg de maïs humide• 2,8 kg de supplément Synchro 40-55

Taures de 16 à 24 mois• Ensilage de foin de première coupe en balles

carrées humides• Minéral VT 03CTaures 12 à 15 mois• Ensilage de foin de première coupe en balles

carrées humides• Minéral 15-5C Génisses de 6 à 12 mois • Ensilage de foin de première coupe en balles

carrées humides• Goliath ExpoGénisses naissance à 6 mois• Petit foin doux• Goliath 21 Deccox

Le bâtiment destiné àla relève a aussi permisaux Lanoue de se penchersur la ventilation. Unaspect qu’ils ont amélioréautant du côté desvaches que des taures.

Le bâtiment construit en 2011 a permis aux Lanoue de rapatrier tous les animaux sous le même toit. Les mouvements d’animaux se font plus facilementet la régie a été grandement simplifiée, ce qui a amélioré la qualité de vie des taures et de leurs propriétaires.

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L a c h r o n i q u e e n

PRODUCTION LAITIÈRE

Par Mario Picard, agr.Conseiller technico-économique,La Coop fédérée

Les objectifs; essentiels pours’améliorer et bien performer

Les bonnes performances n’ont rien à voir avec la chance.Les personnes qui réussissent le mieux, peu importe le sec -teur, sont celles qui travaillent plus, qui mettent des effortset de l’énergie que les autres ne sont pas prêts à investirpour être les meilleurs.

Si vous parlez à n’importe quel entraineur d’athlètes dehaut niveau, il vous le dira. La règle numéro 1 d’un proces-sus de gestion de performance est le désir de s’améliorer,de faire des changements. Deuxième règle d’or, si vous voulezaméliorer quelque chose, vous devez trouver le moyen de lemesurer. Par la suite, il faut fixer des objectifs. L’objectifpar définition est un but à atteindre, une cible, une missionque l’on se donne. On doit fixer des objectifs à court, moyenet long terme. Les cibles à court terme sont souvent de pe-tites étapes à franchir qui sont essentielles pour réaliserles objectifs à moyen et long terme. Il est important qu’un

objectif, professionnel ou personnel, soit partagé avec unentraineur, un conseiller ou une personne de l’entourage.La divulgation d’une cible devient une forme d’engagementqui oblige en quelque sorte la personne à mettre l’effortpour arriver à ses fins. Donc, un athlète mesure ses per-formances, il se fixe des objectifs avec son entraineur. Puis,il en fait un suivi, ce qui lui permet de voir s’il s’améliore ouse détériore. L’athlète se compare continuellement avec sespairs, ce qui lui sert de motivation et augmente le goût dese dépasser.

Ces principes s’appliquent pour vous dans votre entreprise.Qu’ils soient techniques ou économiques, vous devez trouvercomment mesurer les points que vous voulez améliorer. Pource faire, le réseau La Coop offre à ses producteurs un outilperformant qui regroupe les indicateurs clés en productionlaitière, c’est-à-dire le tableau mensuel. Que ce soit des ré-sultats regroupés pour avoir une image globale de l’entre-prise ou des résultats segmentés pour une interprétation ouune analyse ciblée, le tableau mensuel est l’outil qu’il vousfaut. C’est un outil simple à générer pour le producteur puis -qu’il ne nécessite de sa part aucune collecte d’informationou de compilation de données. Les résultats obtenus sonttrès complets et incluent même les aliments produits à laferme tels que les fourrages et les grains. Il permet une in-tervention rapide puisqu’il est produit entre le 15 et le 20 dechaque mois et il donne les résultats du mois précédent.Comme sa mise à jour est mensuelle et qu’il contient jusqu’à18 mois de données, il permet de suivre l’évolution et la pro-gression des résultats de l’entreprise de façon régulière.

Pour faire de ce tableau mensuel un outil de travail encoreplus performant, nous y avons ajouté le suivi des objectifsdes producteurs (figure 1). L’expert-conseil et le producteurse rencontrent annuellement pour établir les objectifs del’entreprise et les points à améliorer. Ce travail est primor-dial pour un expert-conseil qui veut collaborer à l’évolutiondes performances des producteurs et qui veut satisfaire lesattentes de ce dernier. Ceci étant fait, l’ensemble des per-sonnes impliquées dans l’entreprise peut travailler dans lemême sens.

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Par la suite, ces données sont importées dans le rapportmen suel des producteurs. Donc, le producteur aura, tous lesmois, un suivi de ses résultats, son positionnement par rap-port à ses objectifs. Il pourra aussi se comparer à la moyennedes producteurs ainsi qu’aux 25 % plus performants.

De façon plus concrète, il y a sept objectifs qui apparaissentsur le rapport mensuel. Les trois premiers sont communspour tous les producteurs et les quatre derniers sont ceuxqui seront identifiés comme les plus importants pour chaqueentreprise. Chaque objectif est affiché sur la base d’un in-dice 100. Le résultat du dernier mois est le chiffre écrit surle bâtonnet au premier plan pour chacun des objectifs. Si lebâtonnet est vert, c’est que l’objectif est atteint et s’il estrouge, c’est que le résultat est inférieur à l’objectif. La flè -che à la base du bâtonnet représente la tendance dans lesperformances; l’amélioration, la détérioration ou la stabilité.La partie supérieure du bâtonnet en arrière-plan (en mauve)représente le résultat des 25 % plus performants et la lignenoire entre la partie bleu et mauve représente la moyenne.La partie inférieure du document (tableau) vous informe del’objectif, du résultat du dernier mois et de la moyenne des12 derniers mois. Si le texte est en rouge, c’est que cet objec -tif n’est pas atteint.

Donc, cet outil très visuel vous permettra de faire un suivimensuel de vos résultats, de valider votre progression vers

l’atteinte de vos objectifs et de comparer vos résultats avecceux des autres producteurs.

Les athlètes de haut niveau qui désirent s’améliorer s’en-tourent généralement des meilleurs entraineurs. Ces der -niers ont des méthodes de travail et des outils permettantaux athlètes d’aller toujours plus loin et de se dépasser. Leréseau La Coop a l’intention de continuer à améliorer letableau mensuel pour qu’il demeure l’outil d’analyse tech-nico-économique le plus complet et le plus performantauquel vous ayez accès. Dans un contexte de productionlaitière de plus en plus difficile, de marges bénéficiairesqui diminuent et des niveaux d’endettement tels qu’on lesconnait aujourd’hui, comment peut-on se passer de ce genrede suivi? Et souvenez-vous que la réussite n’a rien à voir avecla chance. Vous pensez rentabilité, nous aussi!

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Guy Pelletier 450 759-4041, poste 207

Chantal St-André 514 772-9304

Olivier Roy-Tanguay 450 759-4041, poste 8

Jacques Bérard 450 916-6606

Jean-Samuel Bacon 450 602-6827

11Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

FIGURE 1 | Suivi des objectifs du producteur (Pour obtenir un tableau en couleur demandez à votre expert-conseil.)

La règle numéro 1 d’unprocessus de gestion deperformance est le désirde s’améliorer, de fairedes changements.

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La Coop Profid’Or

profidor.qc.ca 450 759-4041 1 800 363-1768

Le Progrès 13-12-01_Layout 1 13-12-04 10:59 AM Page 12

Page 13: Le progrès décembre 2013

Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 13

Des champs où les plants de maïs étaient couchés à 80 %,des épis de petites dimensions pollinisés à 70 % et desrécoltes à 50 %, ça vous rappelle de mauvais souvenirs?Une des principales responsables est la chrysomèle desracines du maïs. Ce petit coléoptère a pris les champs qué bé- cois d’assaut cette année. Les raisons peuvent varier. Jetonsun œil sur le cycle de cette redoutable bestiole.

Tout d’abord, il y a deux types de chrysomèle. Celle du Nord,verte avec de petites lignes noires sur le dos. Celle de l’Ouest,dorée avec deux belles lignes noires sur le dos. Cette der -nière a fait passablement de dégâts dans la région. Despertes de 30 % à 50 % des récoltes. Son mode d’action estcomplexe et elle peut s’adapter pour arriver à ses fins. Toutd’abord, la chrysomèle de l’Ouest pond plus de 1000 œufsdans les sols où pousse le maïs. Les larves se développentau printemps et se nourrissent des racines du maïs, attiréespar le CO₂ produit. Plus l’infestation est sévère, plus lesracines seront affectées et la verse importante. Les plantstouchés seront reconnaissables au fameux col d’oie. Les dom- mages peuvent être confondus avec ceux occasionnés parles vers gris et fil de fer. La chrysomèle creusera des tunnelsdans les racines des trois premiers nœuds. Cette année, le

quatrième a été touché dans certains champs. Les racinesétant pratiquement détruites; elles ne peuvent plus ache -miner l’eau et les éléments nutritifs aux plants. La versesera observée au début d’août et les plants tombent facile-ment, n’ayant plus de support.

La rotation des cultures est un excellent moyen de lutte con-tre la chrysomèle. Elle permet de diminuer le nombre d’insec -tes car les larves ne se nourrissent que des racines du maïs.Par contre, l’ennemi a su s’adapter. La chrysomèle du Norda développé un œuf qui, pondu dans le maïs, demeurera endormance l’année suivante dans le soya. Il se développeraen larve quand le maïs sera semé deux ans plus tard. Aussi,les chercheurs ont observé des plants de maïs spontanéspousser en quantité importante dans des champs de soya,ce qui a pu attirer des chrysomèles adultes. Eh oui, la chry -so mèle adulte peut se nourrir de différents pollens : luzerne,trèfle, soya, tout ce qui côtoie le maïs.

Si les rotations ne suffisent pas ou si vous ne pouvez en faire,il y a les produits BT chrysomèle offerts avec différentshybrides Élite. L’équipe des productions végétales chezProfid’Or vous offre le E48A29 VT3P (2300 UTM), le E59L19GENV3P (2700 UTM), le 19A30 GENSS (2700 UTM), leE67D10 GENSS (2900 UTM), le 44S29 VT3 (2900 UTM).N’hésitez pas à nous consulter; les pertes pourraient êtreregrettables en 2014.

L a c h r o n i q u e

VÉGÉTALE

Par Stéphane Payette, t.p.et Stéphane Perreault, agr.Conseiller spécialisé végétal,La Coop fédérée

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Stéphane Galarneau 450 753-0122

Claude Grégoire 450 755-0616

Stéphane Payette 450 756-7623

Charles Coutu 450 760-1890

Philippe Therrien 514 220-7052

Jean-François Villemaire 514 947-8444

La chrysomèle version 2013,redoutable

Les chrysomèles attaquent les racines du maïs au stade larvaire, versla fin mai. Les dommages peuvent être considérables. Le système peut êtrepratiquement éliminé, laissant les plants avec peu de ressources.

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Page 14: Le progrès décembre 2013

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Par Jean-Pierre Aumont, t.p.Directeur service des grainsPoste 401

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L a c h r o n i q u e d e s

GRAINS

Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 15

1er décembre 2013. Après une récolte de fève soya excep-tionnelle où les rendements et quantités ont été vivement aurendez-vous en Amérique, c’est au tour du Brésil d’ensemen - cer des superficies encore en augmentation cette année. Unechance que la Chine continue d’apprécier cette oléagineuseet d’en être le principal pays importateur, afin de soutenirle prix et procurer aux producteurs un soutien fantastique auxprix de tous les grains. Localement, nos producteurs ont eula chance de bénéficier d’une température adéquate au mo-ment de la moisson et ont pu épargner plusieurs dollars enfrais de séchage puisque la majorité de la récolte c’est faitesous les 13% d’humidité, du rarement vu.

La récolte de maïs, quant à elle, fut beaucoup plus variableen raison de plusieurs facteurs. Après avoir connu une pé -riode de semis assez propice, la température de mai et juinn’a pas permis au maïs de prendre d’avance. Ensuite, mal-gré une période de pollinisation correcte, la première dateoù nous avons eu du gel au sol, soit le 17 septembre, n’aurafait plus de peur que de mal mais il s’en ait fallu de peupour que cela ne se transforme en catastrophe. Ainsi, lorsdu début des battages, nous pouvions déjà constater la gran -

de variabilité de la qualité tant par l’humidité à la récolteque par la variation du poids spécifique qui oscillait entre62 et 70 kg/hl.

Comme énoncé plus tôt cette année, nos voisins du sud ont,quant à eux, engrangé une récolte record de maïs de 13,8milliards de boisseaux, soit au-dessus de 25% de plus quel’an dernier, ce qui représente 89 millions de TM de plus.Les cours du marché boursier ont répondu graduellement àce fait, soit d’avoir une récolte qui dépasse largement lademande, et ont dégringolé jusqu’à atteindre le seuil de4,20$ / boisseau en comparaison à 7,60$ l’an dernier. Lo-ca lement, le prix correspond à environ 170$ / TM en com-paraison à 250$ l’automne dernier. Il est difficile de prévoirprésentement les tendances pour les prochains mois maisla situation se présente fort différemment des dernièresannées. La demande pour l’éthanol, bien que toujours bienprésente, ne tire plus le marché aussi fortement puisque denouvelles sources d’énergie, comme le gaz de schiste, fontdésormais partie de l’échiquier. La demande animale resterelativement stable et on espère que la demande à l’expor-tation puisse être la bouée de sauvetage. Pour ce faire, lesprix doivent être alléchants. Où trouvera-t-on l’équilibreentre avoir un prix assez bas pour réaliser des ventes, maisassez cher pour que cela soit intéressant de produire, comptetenu du coût de production qui a été contraint d’augmenterces dernières années pour répondre aux besoins de l’énergieet de la compétition?

Long hiver en perspective

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

René Brisson poste 264

Sandra Levesque poste 242

Joliette 450 759-4041

Sans frais 1 800 363-1768

CRG 450 839-3648

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Par Pierre-Luc Brouillette, agr.Conseiller en agroenvironnementPoste 219

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L a c h r o n i q u e

AGRICULTURE DURABLE

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Pierre-Luc Brouillette, agr. 450 759-4041, poste 219

Isabelle Leblanc, t.p. 450 759-4041, poste 265

La détermination de la dose appropriée de fertilisants azotésà appliquer aux cultures fait l’objet de nombreuses recher -ches en raison de ses implications économiques et environ -nementales. Bien qu’il soit admis que la source, le placementet le moment de l’application soient importants, la doseconstitue de loin le facteur le plus critique. Or, la réponse descultures aux applications de fertilisants azotés est complexe,notamment parce qu’elle est grandement influencée par lescaractéristiques des sols en interaction avec la pluvio métrie.Ceci peut être particulièrement vrai cette année, où les pré-cipitations répétées de juin ont entrainé des pertes d’azote,par lessivage ou par dénitrification. Les pertes d’azote parlessivage des nitrates et par dénitrification peuvent grande-ment être augmentées pendant des périodes prolongéesdurant lesquelles les sols demeurent trop humides. Il peut enrésulter des carences importantes d’azote pour l’ensemble descultures, autant celles semées ou plantées hâtivement quetardivement, le bilan total de l’azote ayant été modifié à labaisse par ces conditions prolongées d’humidité extrême.

Pour le maïs, une carence prématurée d’azote en août dansle maïs-grain sera responsable d’une baisse importante derendement et de qualité du grain. Par conséquent, même siles recommandations en azote excèdent en général les dosesoptimales, elles limitent parfois considérablement le rende- ment selon les saisons et ceci est d’autant plus vrai dans lessols à texture fine.

Le régime des précipitations a un effet important sur la ré -ponse en azote dans cette classe de texture du sol comme

le démontre le graphique ci-joint. Ces résultats pourraientêtre utiles pour le développement des algorithmes de fer-tilisation qui prescrirait la bonne dose d’azote en tenantcompte de la pluviométrie et de la texture du sol, ce qui con-duirait à une meilleure rentabilité de la culture et de ré-duction des impacts environnementaux.

En conclusion, malgré les efforts considérables déployés enmatière de recherche, peu de progrès ont été réalisés sur leterrain pour s’approcher des doses optimales. Des résultatsrécents (Tremblay et al. 2012) ont été obtenus. Ils clarifientet généralisent les relations critiques et permettent d’en-visager des doses adaptées aux caractéristiques des siteset des saisons. Cette approche permet d’envisager l’ajuste -ment des doses tant aux échelles régionales qu’intra-champsavec les bénéfices qui peuvent en être tirés, essentiellementdes rendements maintenus avec des doses d’azote varia -bles selon les saisons. Il s’agit maintenant de développerdes outils adaptés pour le Québec afin de réaliser un planprévisionnel de fertilisation azotée comme il existe ailleursdans le monde.

Source :http://www.lebulletin.com/actualites/trop-de-pluie-plus-assez-dazote-49892http://www.agrireseau.qc.ca/grandescultures/documents/Tremblay_Nicolas.pdf

Dose optimale d’azote dans le maïs :une question de météo et de texture

L’équipe des conseillers en agroenvironnement offre, entre autres,le service de réalisation de :

- Plan agroenvironnemental - Certificat d’autorisationde fertilisation (PAEF) - Avis de projet

- Plan d’accompagnement - Bilan phosphoreagroenvironnemental (PAA) - Autres services, consultez

- Plan agroenvironnemental le www.profidor.qc.cade recyclage (PAER)

16 Le Progrès | DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

Au semis + N fractionné (kgN/ha)

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Par Martin Choinière, dmv.Centre de services des deux rives

L a c h r o n i q u e e n

PRODUCTION PORCINE

17Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

Quel a été le principal sujet de discussion, cet été, en pro-duction porcine en Amérique du Nord? Évidemment, c’estla diarrhée épidémique porcine, aussi appelée DEP ou PED.La fébrilité autour de ce sujet est causée par l’apparitionde cette maladie aux États-Unis au début du mois de maienviron. Cette grave infection digestive, causée par un virus,était jusque-là absente de notre continent. La forme sévèrequi affecte présentement les porcs chez nos voisinsdu sud est présente depuis 2010 environdans les fermes porcines asiatiques. Lacause de l’apparition de la maladieaux États-Unis est encore à élucider.Des quatre premiers cas confirmésen mai, il y a maintenant plus de600 cas et plus d’un million deporcelets morts! Au moment d’écrireces lignes, le Canada était toujoursexempt de DEP.

Le virus causant la diarrhée épidémique por -cine est de la même famille que celui responsablede la gastro-entérite transmissible du porc dans les années80-90. Les signes cliniques des deux maladies sont aussisemblables. Donc, en maternité : courte période d’incubationde deux à trois jours suivie par des signes cliniques sévèresde diarrhée chez les porcelets sous les mères. Ils sont tousaffectés et le taux de mortalité peut se situer entre 30 et100 %. Chez les sujets plus vieux, le taux de mortalité et lessignes cliniques sont inversement proportionnels à l’âge del’animal; donc, chez les sujets en engraissement et chez lesadultes, nous allons surtout remarquer de l’anorexie et dela diarrhée liquide à pâteuse.

Comme la majorité des infections digestives, la préventionde la diarrhée épidémique porcine passe par la biosécuritédes élevages et des transports, tant au niveau de votreferme qu’au niveau de notre pays. Chez vous, assurez-vousde bien respecter les mesures de bases de biosécurité telqu’expliqué lors des formations de Conseil canadien de santéporcine données l’an dernier; entre autre, l’utilisation d’uneentrée danoise en trois zones, des camions de transport qui

arrivent à votre ferme propres et finalement l’utilisationd’une quarantaine en TPTV (tout-plein tout-vide) pour lesmaternités. Certaines recherches récentes tendent à suggé -rer la possibilité que le coronavirus responsable de la diar-rhée épidémique porcine soit transmissible par aérosol. Àsuivre... Au niveau provincial et national, une sensibilisationest effectuée auprès des transporteurs voyageant des porcs

aux États-Unis.

En cas de doute de contamination devotre élevage par la DEP, il est PRI-

MORDIAL de contacter très rapide-ment votre vétérinaire afin deconfirmer et circonscrire le plusrapidement possible le foyer d’in-fection, pour ainsi éviter sa propa-

gation aux élevages environnants.Un plan d’urgence est déjà élaboré par

l’Équipe québécoise de santé porcine duQuébec (EQSP) et tous les vétérinaires œu-

vrant dans le domaine y sont sensibilisés. Le succèsde ce programme dépendra de la rapidité des producteursà déclarer tout cas suspect et aux vétérinaires d’y répondrerapidement. Même s’il n’y a pas de vaccin disponible, lapathogénie de la maladie est connue et il est possible del’éliminer assez facilement dans les élevages en site 1 ouen TPTV.

Pour plus d’information sur la diarrhée épidémique porcine,n’hésitez pas à communiquer avec votre vétérinaire ou àconsulter le site web suivant : www.santeporcine.ca

La diarrhée épidémique porcine

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Isabelle St-André (Winporc) 450 759-4041, poste 333

Yves Garceau 450 759-4041, poste 268

Marjorie-Audrey Lévesque 450 759-4041, poste 262

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L a c h r o n i q u e

AVICOLE

Par François Lefebvre, agr., M.Sc.Expert-conseil • AvicolePoste 361

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Je ne me souviens plus de qui ça vient, mais il y a quelqu’unqui disait que la politique était là pour amuser le peuple. Ilfaut comprendre l’image que, souvent en politique, on lancedes ballons ou on crée des parades pour « distraire » ou« amuser » le peuple pendant que d’autres décisions, qu’onne veut rendre publique, sont en train de se prendre.

Le ministère de la Santé fédérale est probablement trèsinquiet, non sans raison. Il semble bien qu’il y ait une aug-mentation assez importante de la résistance de bactériespathogènes (nuisibles, dangereuses) aux antibiotiques et quecette situation mette la vie des gens en danger. Celui-cisemble en avoir parlé à l’ACIA (agence canadienne de l’ins -pection des aliments). L’ACIA a pensé à sortir un programmede contrôle: le PASAF ou programme d’assurance salubritédes aliments à la ferme. Aucune utilisation d’antibiotiques,qu’on appelle de première ligne, ne sera bientôt permise.C’est normal. C’est la suite logique des choses sans qu’ony regarde de plus près. On veut bien que l’humain qui tombemalade par une infection ait la possibilité d’être traité et guéripar quelque chose qui fonctionne, voire par les antibiotiques.S’il y a résistance, il y a possibilité que la personne meuresuite à une infection sérieuse. Il serait terrible que parl’utilisation d’antibiotiques pour traiter une maladie chezles animaux, il en résulte une déchéance de l’humain. Per-sonne ne veut cela.

Mais l’ACIA va plus loin. Elle semble vouloir dicter une chartedes valeurs où aucun signe ostentatoire ne sera permis : lePSA ou PST (programme de soins aux animaux ou trou-peaux). C’est ici qu’il semble y avoir une parade politiquequi cache autre chose... On veut dicter aux éleveurs unefaçon de faire très précise d’une façon « sine qua non »(c’est ça ou tu es dehors...). L’ACIA semble répondre à unecommande dictée d’ailleurs (ou plusieurs commandes). Ellesemble très forte, car elle approche en plus avec des contra -ventions monétaires très sévères. Plusieurs ont très peur, avecraison, car ça peut coûter très cher. Mais la peur de payer etde tomber en déficit de revenus engendre des réactions etdes façons de faire pas toujours logiques. Elle menace mêmela fierté d’être producteur et de nourrir la population. Est-cece qu’on veut? Peut-être lorsqu’on regarde qui sont ceux quiexercent du lobby auprès des instances gouvernementales...

En tant que professionnel scientifique sur le terrain, je peuxmettre en doute plusieurs règlementations distordues impo -sées. Il y a souvent des dictats imposés basés sur un man -que de connaissance de la réalité des choses. Je veux bientravailler avec les producteurs à améliorer les pratiques derégie des troupeaux et pratiquer et appliquer de bonnesmesu res de biosécurité. Je veux dire en même temps qu’il sefait de la « maudite » belle « job » chez nos producteurs duQuébec. Les gens aiment leurs oiseaux et veulent que çaaillent bien. J’ai voyagé pas mal et je peux dire qu’on n’a pasà avoir honte de la manière dont nos volailles sont élevéesici, au contraire. Je suis même à comparer à ce qui se fait ducôté du secteur de la santé humaine.

Il serait intéressant que le ministère de la Santé prennecon science de ce qui se fait dans sa propre cour pour l’ap-plication des mesures d’hygiène et de biosécurité. Je ne par-lerai pas de lavage et de désinfection des hôpitaux qui sontsouvent laissés pour compte par compression budgétairesemble-t-il?

Je parlerai certainement, par contre, de la situation régu lièreet commune où je vois du personnel d’hôpital manger dansles restaurants autour de leur lieu de travail ou voyageantdans les transports publics affublés de leur vêtement detravail. Qui est-ce qui transporte les maladies, je vous ledemande?

On devrait mieux regarder les producteurs agricoles. Ils nour- rissent le monde et sont de véritables professionnels. Il fauten être fier!

La résistance oula charte des valeurs

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Jean-Jacques Desrosiers 450 759-4041, poste 205

François Lefebvre 450 759-4041, poste 361

Richard Therrien 450 759-4041, poste 360

Dr Étienne Tessier 450 759-4041, poste 250

18 Le Progrès | DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

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1-855-50-SONICÉnergie Sonic Rive Nord

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Page 20: Le progrès décembre 2013

JOLIETTE : 759-4041 - 1-800-363-1768 | ST-BENOÎT : 258-3111 | ST-LIN : 439-2018 - 1-877-439-3878 | ST-JACQUES : 839-3642 - 1-800-363-8648

JOLIETTE 450 759-4041 | 1-800-363-1768L’ASSOMPTION 450 589-2221 | 1-800-925-2667ST-LIN 450 439-2018 | 1-877-439-3878ST-BENOIT 450 258-3111ST-JACQUES 450 839-3642 | 1-800-363-8648

Courriel : [email protected] web : profidor.qc.caBlogue : coopprofidor.wordpress.com

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Nous remercions tous nosmembres, clients et employéspour votre compréhension pendantles travaux de réaménagement.

Centre de rénovation UnimatSt-Lin-Laurentides980, rue St-Isidore | 450 439-2018

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