le planificateur, mars 2005

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DE NATHALIE CARON ET ANNE BIARRITZ D ernier-né de la chaîne hôtelière Starwood, l’hôtel W a ouvert ses portes à Montréal le 16 novembre 2004. Situé dans l’ancien édifice de la banque du Canada et adjacent à celui de la Caisse de dépôt, il se veut l’hôtel branché de Montréal où se retrouvent les vedettes locales et internationales ainsi qu’une clien- tèle éclectique. Nous avons vécu notre pre- mière expérience W lors d’un 5 à 7 organisé par le service des ventes et de la commer- cialisation suivi d’une visite des lieux. Des chambres modèles et quelques suites avaient été mises en place pour permettre cette visite. Un site exceptionnel… Avec ses 152 chambres dont 22 suites urbaines, 6 suites Wow et 3 suites Extrême Wow, nous découvrions un nouveau con- cept : en mettant le pied dans l’ascenseur, commençait la leçon de vocabulaire. Le W n’est pas un hôtel boutique, c’est un hôtel de style. On ne parle plus de chambres de catégorie supérieure ou de luxe, de suites de type junior ou exécutif, mais plutôt de pièces « Wonderful », « Spectaculaire », « Méga », « Suite Urbaine », « Suite Wow » et « Suite Extrême Wow ». Hôtel W comme… Wow UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS Le vin : Mouton Cadet 3 Tendances 4 Attitude 6 Salon de l’événement 8 Les secrets gourmands 11 Nouvelles hôtelières 12 et 13 Éducation 14 Agenda 15 VOL. 3 Numéro 2 DANS CETTE PARUTION SUITE À LA PAGE 5 Mars 2005 À la porte du Vieux Montréal, le W est un hôtel de luxe impressionnant qui séduit les voyageurs raffinés.

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La mission du Planificateur est de fournir aux organisateurs de réunions et d'événements l'information la plus utile et la plus pertinente qui soit à leur égard, dans un format concis et facilement accessible.

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Page 1: Le Planificateur, Mars 2005

DE NATHALIE CARON ET ANNE BIARRITZ

Dernier-né de la chaîne hôtelièreStarwood, l’hôtel W a ouvert ses

portes à Montréal le 16 novembre 2004.Situé dans l’ancien édifice de la banque duCanada et adjacent à celui de la Caisse dedépôt, il se veut l’hôtel branché deMontréal où se retrouvent les vedetteslocales et internationales ainsi qu’une clien-tèle éclectique. Nous avons vécu notre pre-mière expérience W lors d’un 5 à 7 organisépar le service des ventes et de la commer-cialisation suivi d’une visite des lieux. Deschambres modèles et quelques suitesavaient été mises en place pour permettrecette visite.

Un site exceptionnel…

Avec ses 152 chambres dont 22 suitesurbaines, 6 suites Wow et 3 suites ExtrêmeWow, nous découvrions un nouveau con-cept : en mettant le pied dans l’ascenseur,commençait la leçon de vocabulaire. Le Wn’est pas un hôtel boutique, c’est un hôtelde style.

On ne parle plus de chambres de catégoriesupérieure ou de luxe, de suites de type juniorou exécutif, mais plutôt de pièces « Wonderful », « Spectaculaire », « Méga », « Suite Urbaine », « Suite Wow » et « SuiteExtrême Wow ».

Hôtel W comme… Wow

UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS

Le vin : Mouton Cadet 3

Tendances 4

Attitude 6

Salon de l’événement 8

Les secrets gourmands 11

Nouvelles hôtelières 12 et 13

Éducation 14

Agenda 15

VOL. 3Numéro 2

DANS CETTE PARUTION

SUITE À LA PAGE 5Mars 2005

À la porte du Vieux Montréal, le W est un hôtel de luxe impressionnant qui séduit les voyageurs raffinés.

Page 2: Le Planificateur, Mars 2005

Publié par :

2105, rue de la Montagne, bureau 100 • Montréal (Québec) • H3G 1Z8Téléphone : (514) 849-6841 poste 333 • Fax : (514) 284-2282

Vos commentaires sont appréciés :[email protected]

Rédacteur : Leo GervaisRédactrice adjointe : Nathalie CaronTraductrice : Dominique Lamarche

Administration : Patrick Galvin, Julie BoisvertVentes : Camille Lay

Collaborateurs : Anne Biarritz, Mike Auctor, Peter De Jager,Harriet Wezena

Le Planificateur est mensuellement diffusé à 10 000 professionnels de l’industrie du tourisme et des affaires.

1 000 copies supplémentaires sont distribuées à des travailleurs de l’industrie.

Poste-publication No. 40934013

Dernièrement vous avez remarqué que nous avons une nouvellesection éducationnelle. Notre but est toujours le même, vous

aider à être plus productif sans nécessairement travailler plus fort.Les annonceurs de cette section offrent des cours qui pourraients’avérer avantageux pour des planificateurs d’événements tel quevous, des cours de cuisine, sur les vins, la gestion de projet, etc.

En recourrant à la formation, vous augmenterez non seulementvotre productivité mais également votre valeur auprès de votreentreprise et sur le marché du travail et dans la plupart des cas,votre employeur sera heureux de payer ces cours sachant très bienque cela vous aidera professionnellement. Toutefois si cela n’estpas le cas, soit que votre employeur n’est pas prêt à défrayer votreformation, il est peut-être temps de commencer à chercher ailleurs.Si nous n’avançons pas, nous reculons dans ce monde sans cesseen changement et il faut aller de l’avant sinon on se fait dépasserpar la concurrence.

Notre but au Planificateur est de vous remettre les profitsgénérés par cette publication sous forme de bourses d’études, doncdonnez-VOUS un coup de pouce en informant les annonceurs quevous avez vu leur publicité ou que vous avez lu un article sur euxdans Le Planificateur.

Comme toujours, nous apprécions vos suggestions et commen-taires.

Vivement le mois prochain,

Qu’aimeriez-vous lire? Veuillez m’envoyer vos suggestions par courriel à :[email protected]

Allons de l’avant

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La technologie mobile est payante

En 2004, Research in Motion de Waterloo en Ontarioa demandé une recherche indépendante de Ipsos Reidsur le taux de rendement du capital investi relativementau Blackberry. Il a été démontré que la moyenne desusagers ont convertis 54 minutes de temps mort en unepériode équivalente de productivité quotidiennement.En assumant une semaine de travail de cinq jours, avec50 semaines de travail par année, cela équivaut à 196heures annuellement de temps récupéré pour chaqueusager, augmentant l’efficacité des équipes de 29 %selon les données de productivité internationale desemployés.

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Le Planificateur?

Prochaine parution : avril 2005

Écrivez-nous à :[email protected]

Notre mission et notre but

Notre mission est d’informer et d’éclairer les planificateurs. Chaque numéro ne contien-dra pas plus de 30 à 35 % de publicité (toutecette publicité sera à titre informatif) et lerestant de la parution sera réservé à des arti-cles qui aideront les planificateurs d’événe-ments dans leurs activités quotidiennes. Notre but est d’annuellement remettre auxplanificateurs les profits accumulés, sous forme de bourses d’études continues.

MOT DU RÉDACTEUR

Page 3: Le Planificateur, Mars 2005

MARS 2005

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Le nouveau Mouton Cadet : de quoi rafraîchir vos événementsDE ANNE BIARRITZ

Vin de marque créé en 1930, le Mouton Cadet a gagné au fil desannées une renommée mondiale. Héritage du Baron Philippede Rothschild, ce vin de Bordeaux véhicule des valeurs qui

lui ont donné une réputation inégalée parmi les vins commercialisés.En effet, Mouton Cadet a tou-jours été considéré comme unvin novateur tout en étantchargé d’histoire. Son élé-gance et sa finesse, alliées à sacomplexité en font un vinéquilibré et charpenté.

Après son apogée enAmérique du Nord (les États-Unis sont devenus le premiermarché mondial pour leMouton Cadet dans lesannées 1980), le vin clé de lamaison Rothschild a peu àpeu dû s’adapter à une nou-velle demande. En effet, cesdernières années ont été mar-quées par une forte démocra-tisation du vin et les exi-gences des consommateurs ont évolué, notamment avec l’appari-tion des vins du Nouveau Monde : Amérique du Sud, Australie, etc.Ainsi, les producteurs du fameux vin se sont penchés sur les goûtsauxquels devait s’adapter le Mouton Cadet pour répondre aux nou-velles attentes du marché. Par exemple, approcher une clientèleplutôt nouvelle puisque les femmes et les jeunes sont aujourd’huide plus en plus attirés et intéressés par le vin, mais aussi, s’adapteraux modes de consommation car il n’est plus rare de servir un vinen apéritif (le Mouton Cadet devait donc aussi devenir un vin d’am-biance, convivial). Plus encore, les tendances culinaires changent etla consommation est de plus en plus expérimentale.

Le nouvel élan du Mouton CadetAutant de facteurs pour amener le Mouton Cadet à prendre un

nouvel élan. Et 2004 a été l’année parfaite pour mettre sur lemarché un vin légèrement modifié dont le renouveau a le mérited’être cité. Tout en restant fidèles à leurs origines Bordelaises, lesMouton Cadet blanc et rouge ont trouvé un nouvel équilibre entre

les cépages qui les com-posent, les arômes et lafraîcheur qu’ils dégagent.Plus fruités, plus ronds etplus expressifs, ils ne sontpas classiques et se démar-quent des vins duNouveau Monde.

La bouteille, toujoursélégante, traduit un savoir-faire en matière de vin etune tradition respectée.

Ainsi, le nouvel assem-blage du Mouton Cadetcontinue de rendre accessi-ble l’univers des vins fins auplus grand nombre, en plusde séduire tous les goûteursavides d’originalité.

Quelques suggestions d’accord avec les mets :Le Mouton Cadet blanc, rond et complexe, frais et fruité,

accompagne parfaitement les poissons, moules marinières ouvolaille. En apéritif, il se marie très bien avec les assortiments debouchées.

Le Mouton Cadet rouge, fin et structuré, orienté sur le fruitrouge et bien mûr, se sert avec des viandes rouges, brochettes debœuf ou d’agneau.

Vous pouvez vous procurer le Mouton Cadet dans toutes lesSAQ au prix de 15 $ environ par bouteille.

Page 4: Le Planificateur, Mars 2005

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Vous pouvez éviter l’aéroportO’Hare de Chicago

Selon un rapport publié au début février par le département améri-cain des Transports, l’aéroport O’Hare de Chicago a été classé au

dernier rang parmi les 31 aéroports les plus occupés aux départs et auxarrivées l’an dernier.

Un record avec 30 % des vols transitant par O’Hare qui sont arrivésen retard, et seulement 73 % qui ont décollé à l’heure. L’an passé,O’Hare était avant dernier devant l’aéroport international NewarkLiberty du New Jersey.

L’aéroport international de Denver a été classé premier pour sesarrivées à l’heure avec 83 % des vols arrivant à temps, alors que l’aéro-port intercontinental Bush de Houston était numéro un pour sesdéparts à l’heure, soit 87 %.

Les aéroports d’O’Hare et d’Atlanta sont régulièrement en compéti-tion pour le titre de l’aéroport le plus occupé. Toute congestion àO’Hare peut facilement affecter le trafic aérien à l’échelle nationale.

Dans l’intention de réduire les encombrements, la Federal AviationAdministration (FAA) a conclu un accord avec les plus importantes com-pagnies aériennes en août pour diminuer les arrivées aux heures depointe et la ville espère que la FAAapprouvera le plan de 15 milliards dedollars destiné à ajouter des pistes et rénover celles existantes.

D’un point de vue national, les 19 compagnies aériennes qui ontrapporté leurs performances en terme de ponctualité au départementdes Transports ont annoncé que 78 % de leurs vols sont arrivés àl’heure l’an dernier, comparativement à 82 % en 2003.

Il n'y a que deux choses quiservent au bonheur :

c'est de croire et d'aimer.

Charles Nodier

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�Tendances de l’industrie

Maintenir l’altitude ou grimper

Selon une enquête demandée par Carlson Wagonlit Travel eteffectuée auprès de 300 directeurs de voyage en Amérique duNord, les voyages d’affaires vont égaler ou dépasser les volumesde l’an dernier.

Plus de 80 % des directeurs de voyages corporatifs et de tiercepersonne interrogés, ont dit s’attendre à augmenter en 2005 leursdépenses de voyages professionnels (34 %) ou dépenser autant(49 %). L’enquête incluant aussi 1 200 voyageurs, révèle que lesfacteurs les plus irritants à bord des avions étaient les personnesvoyageant avec de gros bagages qui auraient dû être enregistrés(32 %) et les pleurs d’enfants (13 %).

Les directeurs quant à eux considéraient que les principauxproblèmes étaient les longues files d’attente au points de sécurité

(29 %) et le sentiment que d’autres payaient moins cher pour lemême vol (19 %).

75 % La part despourriels dansla circulation

totale des cour-riels en 2004SOURCE: NUCLEUS RESEARCH

Rajeunissez – Un simple étirement peut augmenter votreénergie pour le reste de lajournée.

Les longues réunions vous fatiguent ? The Ragdoll Pose, cour-toisie de Darrin Zeer (Chronique sur le Yoga au bureau, 2000) estun simple exercice d’étirement qui vous re-dynamisera pour lerestant de votre journée de travail.

Voici comment il fonctionne :• Respirez profondément• Elevez et étirez vos bras • Expirez, repliez vos genoux et relâchez vos mains au sol• Relaxez votre tête et vos épaules et respirez à pleins poumons• Relâchez tout votre corps vers le bas tout en restant penché• Revenez à votre position de départ en vous redressant doucement

Page 5: Le Planificateur, Mars 2005

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MARS 2005

Des événements qui éveilleront vos sens

Les portes s’ouvrent sur un couloir avec un éclairage TRÈS tamiséafin de recréer l’impression des allées d’un théâtre, caractérisé aussi parles éléments de décor sur les murs. Les numéros de chambres sontindiqués par une lumière bleue, filtrée à travers une plaque métalliqueovale et poinçonnée du numéro de la chambre.

Que le spectacle commence : la scène débute lorsque vous accédez àla chambre, où les tons sont neutres : noir, blanc et gris mais une touchebleu-électrique re-dynamise ce décor. Dans certaines chambres, unefenêtre trompe l’œil vous donne un aperçu de la salle de bain lorsquevous faites les premiers pas dans la pièce. Les premières personnes quientraient croyaient qu’il s’agissait d’une peinture ou d’une alcôve avecquelques éléments décoratifs, jusqu’au moment où les derniers visiteursse rendaient compte qu’il s’agissait d’une fenêtre en apercevant les pre-mières personnes dans la salle de bain. Selon la chambre, le lit est grandou très grand, une large chaise noire, fabriquée exclusivement pour le WMontréal par un concepteur québécois invite à la relaxation près du lit.La forme de la chaise varie selon le type dechambre. Et surprise! La salle de bain sedévoile lorsque le rideau bleu est tiré : lavabo,bain et douche s’offrent au regard des occu-pants de la chambre. Dans toutes les cham-bres et les suites, les salles d’eau retiennentl’attention. Douche en verre bleu surplom-bant le salon avec vue sur la ville dans unesuite, bain encastré dans le plancher surélevépar deux ou trois marches à quelques pas dulit dans une autre, autant de variété qui séduit chaque visiteur.

Quelques suites disposent d’un balcon permettant la tenue d’unepetite réception à l’extérieur lors de la belle saison. Une autre, proposedeux téléviseurs avec écran plasma.

Le coût d’un séjour dans cet hôtel est plus élevé que dans la plupartdes établissements de Montréal.

Un site exceptionnel pour vos événements

Situé à mi-chemin entre le Vieux Montréal et le centre-ville, cet éta-blissement est l’apothéose du style chic urbain, maintenant si prisé. Lenouvel endroit branché du Square Vitoria se vante d’un mobilier auxlignes généreuses, d’un design des plus modernes alliant texture et raf-finement. Le service y est une priorité et reste à la disponibilité de laclientèle à toute heure du jour ou de la nuit, lui offrant des prestationsde premier choix.

Cet édifice, qui fait figure de l’architecture contemporaine, est divisé

en plusieurs espaces. Pensés dans le style avant-gardiste, tous révèlentdes matériaux sophistiqués et subtilement associés (des bois riches, dela pierre, du verre, des textiles moelleux, de la fourrure, etc.), un décorriche en couleurs (jeux d’ombres et lumières, couleurs fluorescentesmêlées à des tons naturels et profonds de rouge et brun), dont les lignes,cependant très sobres, renvoient une sensation de confort indéniable.

Pensé dans les moindres détails, le W offre un impressionnant sitedestiné au monde des affaires. En effet, Le Branché est un centre multi-disciplinaire ouvert 24 heures sur 24. Situé sur la mezzanine de l’hôtel,cet espace propose 6 studios, consacrés aux activités corporatives. C’estdans un cadre somptueux et à la pointe de la technologie que peuventse dérouler les réunions, 3000 pieds carrés au total, aménagés afin derendre exceptionnel tout événement s’y tenant. Les heureux utilisateursy travaillent tout en éveillant leurs sens : la vue, retenue par un mobili-er délicat, pratique et un agencement épuré; l’odorat, stimulé par lesdifférents parfums de fleurs naturelles et d’épices dispersées dans lessalles et enfin, le goût avec un service de restauration personnalisé lorsde pauses, déjeuners ou dîners organisés.

Dans le prolongement de cet universunique, les bars lounge sont facilement acces-sibles depuis le vivoir. Un grand escalieramène au Plateau, espace aéré doté d’un longbar et de mini-salons qui permettent unaccueil chaleureux. Systèmes audio et vidéopeuvent y être aménagés afin de donner à vosévénements une dimension insolite. Plusexcentrique mais tout aussi attrayant, leWunderbar possède un coin VIP, prolongé par

des banquettes et fauteuils au genre original. Surplombe la station du DJ,avec à l’arrière plan un mur aux multiples facettes.

Enfin, le restaurant Otto propose une cuisine italienne fusion, auxmets exquis, servis dans un décor tendance. La salle, offrant une capa-cité de 150 personnes, est juxtaposée par des alcôves accueillant jusqu’à12 personnes pour des repas plus intimistes.

Le design des bars et du restaurant est le résultat d’un travail avecle célèbre architecte décorateur Miguel Cancio Martins, mondialementreconnu.

Le W est donc l’endroit idéal pour y séjourner et en apprécier le luxeet le raffinement lors de déplacements d’affaires. Également appréciépour y tenir des réunions et événements spéciaux, il saura répondreaux attentes d’organisateurs en soif d’innovation.

Pour informations, contactez M. Philippe Champagne, Directeur des congrès et banquets au (514) 395-3136 ou Conrad Doucet, Directeur desventes et du marketing au (514) 395-3134.

SUITE DE LA PAGE 1

Le W se veut l’hôtelbranché de Montréal

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Nos attitudes sociales, comme celles des autres ànotre égard, peuvent s'avérer très dangereuses sinous n'en n'avons pas clairement conscience, car àmoins d'être fermement contrôlées, elles risquentde nous faire outrepasser les bornes de la civilité

et abdiquer la responsabilité première de tout être pensant.L'irruption du mot « attitude » dans le vocabulaire familier a si

radicalement élargi le champ sémantique de ce terme déjà flouqu'on peut désormais lui faire dire à peu près tout et son contraire- pour le plus grand bonheur des rédacteurs publicitaires.

Comme s'il n'était pas assez difficile de faire la nuance entre lesdeux sens classiques de ce vocable ! Le premier, qui s'applique à lavision intime de l'existence, caractérise la personnalité alors que lesecond renvoie aux perceptions sur lesquelles s'édifient les posi-tions publiques. Les attitudes « personnelles » sont ce qui sépareles optimistes des pessimistes, les idéalistes des cyniques, lesmédaillés olympiques des décrocheurs scolaires; les attitudes « sociales », ce qui distingue la gauche de la droite, les partisansdes opposants, l'intransigeance de la permissivité.

Nous nous limiterons à étudier les attitudes du deuxième type,celles qui exercent leur incommensurable influence sur le coursdes affaires humaines. Tantôt en bien, tantôt en mal. Dans lerelèvement de l'économie japonaise après la Seconde Guerre mon-diale, par exemple, l'attitude de la population face aux sacrificesexigés d'elle au nom du bien commun a joué un rôle aussi déter-minant que les attitudes sectaires des groupes religieux et eth-niques impliqués dans les affrontements qui secouent certainesnations d'Europe de l'Est.

Dans un pays comme le Canada, ces attitudes sont l'assise psy-chologique du contrat social qui garantit le bon fonctionnement dela démocratie. La plupart d'entre nous tenons à bien nous con-duire parce que nous avons la ferme conviction que l'intérêt com-mun passe avant les impulsions et ambitions particulières. Nousrespectons les lois parce qu'elles font écho à nos propres percep-tions. Nous confions les rênes du pouvoir au parti qui prône lapolitique la mieux accordée avec l'humeur de la majorité.

Le poids des attitudes sur la législation n'est rien, cependant, àcôté de l'influence qu'elles exercent sur nos rapports quotidiensavec les autres. C'est à ce niveau élémentaire que s'établit la dis-

tinction entre un pays où chacun peut vivre en harmonie avec lesautres, dans la paix et la justice, et un pays déchiré par les tensions,la méfiance, la mauvaise volonté, voire les combats.

Tous, nous nourrissons certaines attitudes à l'endroit de la société.Et tous, nous sommes exposés à subir le poids des attitudes d'autrui.Il y aura toujours des gens qui refuseront de se conformer aux règles,qui essaieront de nous imposer leurs valeurs ou passions sans égardpour notre volonté, qui nous traiteront de façon discriminatoire outenteront de nous forcer à les suivre dans cette voie.

Même dans la société apparemment éclairée du Canada, tropde citoyens sont encore brimés à cause d'une particularité sansrapport avec leur valeur personnelle, mais jugée offensante parcertains : la couleur de la peau, la religion, le sexe, la capacitéphysique ou intellectuelle...

On pourrait faire valoir que cette discrimination flagrante est lesigne auquel on reconnaît ceux qui ont laissé une attitude se trans-former en préjugé. Mais les préjugés dérivent tous d'attitudescourantes. Et rien n'est plus facile que de se persuader qu'ils nesont que cela, des attitudes. Les connotations des deux mots sontdifférentes. Un préjugé est souvent—quoique pas toujours—répréhensible. Une attitude... qu'y a-t-il de mal là-dedans ?

La réponse se trouve dans cette phrase de Lord Francis Jeffrey,juriste et éditeur écossais : « Il n'y a rien qu'un homme puisseignorer plus longtemps que l'étendue et la force de ses proprespréjugés. » Le fait est que des attitudes apparemment inoffensivesmasquent parfois des préjugés profondément ancrés, y comprisaux yeux des gens qui les nourrissent.

Dans le domaine des attitudes, à vrai dire, rien n'est conformeaux apparences, à commencer par l'idée que nous nous en faisons.Nos propres attitudes nous semblent le résultat d'une intégrationrationnelle de connaissances, d'expériences, d'intuitions et d'idées.Nous sommes prêts à admettre qu'elles n'ont peut-être pas toutesla même pureté logique, mais la nature humaine est ainsi faite quece défaut nous semble aussi probable chez les autres qu'improba-ble chez nous ou chez ceux qui défendent des positions prochesdes nôtres.

SUITE À LA PAGE 7

L’influence de nos attitudes

Page 7: Le Planificateur, Mars 2005

Il est illusoire de penser que nos attitudessont l'aboutissement d'un processus logique

En réalité, à peu près toutes les attitudes, les vôtres commecelles de votre pire ennemi, sont également irrationnelles. Uneéquipe de psychologues scandinaves et américains l'a mis enlumière il y a quelques années en tentant de préciser le sens de cemot ambigu. Une attitude, a-t-elle décrété, est une prédispositionémotive durable à percevoir les gens, les institutions, les condi-tions sociales, etc., d'une manière donnée et à agir en conséquence.Remarquez l'ordre des termes scientifiques choisis : la « prédispo-sition émotive » à agir de telle ou telle façon précède l'action pro-prement dite.

Si on les interrogeait sur la façon dont ils forment leurs opi-nions, la plupart des Occidentaux répondraient sans doute qu'ilsfont exactement l'inverse. À les croire, la réflexion viendraitd'abord, les sentiments ensuite. Autrement dit, le fait d'approuverou de désapprouver, d'aimer ou de ne pas aimer dériverait d'unexamen attentif des faits concernant (lui, elle, eux).

De la part de gens élevés dans le culte de l'indépendance intel-lectuelle, c'est une position compréhensi-ble. Conditionnés à l'ouverture d'esprit,nous tenons pour acquis que nos opinionsdécoulent de l'observation ou de ladécouverte d'un certain nombre de faitset de leur mise en ordre logique. Nouscomparons ensuite ces faits et conclusionsà une série de critères objectifs pour nousassurer de leur validité.

Peut-être procédons-nous avecpareille rigueur quand le pro-blème nenous touche pas au coeur, mais lorsqu'ilconcerne la société dans laquelle nousvivons, nous nous berçons d'illusions en nous entêtant à croire quenos attitudes sont l'aboutissement d'un processus logique baséuniquement sur des faits avérés. La psychologie montre au con-traire qu'une petite proportion seulement des « données » surlesquelles sont fondées les attitudes provient de l'observation oude la collecte personnelle des faits.

La prédisposition à penser et à agir qui définit une attitude sur-git en fait d'un ensemble de croyances préétablies, qui oriente lapensée et l'action du sujet. Or, une croyance est une vérité subjec-tive, non objective. Sa propagation au sein d'une collectivité s'ac-compagne d'une élaboration et d'une simplification quidébouchent souvent sur une affabulation pure et simple, unemythification des triomphes passés et des ennemis ancestraux, parexemple.

Les attitudes transmises par la famille ou par un groupe ancrédans ses traditions et fermé aux apports extérieurs sont parti-culièrement riches en éléments mythiques. Nos ancêtres héritaientde leurs parents et d'une collectivité homogène des croyancesreligieuses, sociales et politiques qu'ils conservaient grosso modojusqu'à leur mort. Les choses se passent toujours ainsi dans unegrande partie du monde, mais en Occident, l'avènement d'une

société pluraliste s'est traduit par l'abandon ou la modification decertaines attitudes traditionnelles. Soumis à une kyrielle d'influ-ences culturelles et intellectuelles, nombre de fils et de filles parailleurs dévoués refusent désormais de se plier aux diktats ettabous de leur clan originel, surtout dans le domaine du coeur.

Là où l'influence de la famille et de la tradition faiblit, les atti-tudes ne disparaissent pas : elles migrent. Au Canada, par exem-ple, la région suscite une loyauté qui transcende l'appartenanceethnique ou le statut social et génère certaines des attitudes lesplus affirmées. Avec le temps s'y ajoutent celles des organisationsauxquelles on adhère : associations, syndicats, partis politiques,entreprises... Quand les gens parlent de « culture d'entreprise » oude « ligne de parti », ils font référence en réalité à des attitudes.

Le métier peut être une autre source d'influence non néglig-eable. Il y a, au sens large, des attitudes propres aux agriculteurs,aux artistes, aux médecins, et ainsi de suite. Les opinions qui endécoulent ne sont pas moins sincères parce qu'elles défendent desintérêts particuliers. Il nous arrive aussi de partager les attitudesde groupes qui n'en sont pas, du moins officiellement. Qui oseraitjurer que le fait d'appartenir à une classe d'âge ou de revenu necolore pas sa vision du monde ?

Le biographe Carl Van Doren voyait en l'homme « un moutonpour la crédulité, un loup pour la conformité ». L'instinct grégaire

de notre espèce est si puissant qu'il nousfait hésiter à prendre des positions fermesde peur d'être exclus de la compagnie denos semblables. C'est ce qui expliquequ'on puisse en arriver à récuser des faitsétablis et à taire ses opinions personnellesquand on discute d'une question à fortecharge émotive. Des expériences ont mon-tré que les membres d'un groupepréféreront changer d'avis plutôt que de setrouver en désaccord avec la majorité,même s'ils savent pertinemment qu'ils ontraison.

Les attitudes ne sont cependant pas unsimple réflexe du type « qui se ressemble... ». Elles sont de vérita-bles systèmes de pensée. Elles déterminent la façon dont l'informa-tion reçue par le sujet sera interprétée. Elles sont les sentinelles dela conscience, laissant passer les impressions qui les confirment,barrant la route à celles qui les infirment. Cette sélection incon-sciente joue parfois d'étranges tours à la raison.

Ainsi, elle la met à l'occasion en contradiction flagrante avecelle-même. Prenez le cas des répondants à un sondage quidevaient cocher, sur une liste de qualificatifs parmi lesquels figuraient « agressif » et « craintif », ceux qui leur semblaient correspondre aux traits dominants de certains groupes ethniques.Certains, mal disposés à l'égard d'une ethnie, ont trouvé toutnaturel de lui attribuer ces deux traits alors qu'ils sont, en bonnelogique, parfaitement antinomiques. Leur préjugé les prédisposaità croire n'importe quoi, même les choses les plus absurdes, pourvuqu'elles avilissent le groupe honni.

Note : première partie d’une série d’articles.Repris et traduit avec la permission de la Banque Royale du Canada.Visitez leur site Internet : www.rbcbanqueroyale.com

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De véritables systèmes de penséeSUITE DE LA PAGE PAGE 6

U n mouton pour lacrédulité, un loup

pour la conformité

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L’Indispensable Salon de l’événement

DE NATHALIE CARON

Les 15 et 16 février dernier se tenait au Palais des Congrès deMontréal, L’Indispensable, salon de l’événement corporatif sous lagouverne de M. Michel Courtemanche. Unique en son genre auQuébec et organisé pour le marché de l’événementiel, on y comp-tait plus de 120 exposants, regroupés pour deux jours afin de sefaire connaître pour les « nouveaux » ou de présenter de nouveauxconcepts pour les plus anciens. Les visiteurs du salon avaientégalement la chance de participer à divers ateliers, présentant dif-férents thèmes parmi lesquels « les prochaines tendances événe-mentielles », « une nouvelle vision de l'événement », « les grandsdéfis de l'organisation ». Les participants ont donc pu partager etbénéficier de témoignages tout en apportant de nouveaux contactsà leur réseau, si important dans cette industrie qu’est la nôtre.

Le cocktail de réseautage prenait place dans une salle adjacenteau hall d’exposition et révélait un décor recherché, rendu possiblegrâce à quelques-uns des exposants qui souhaitaient mettre en

valeur leurs produits et services. Par exemple, un centaure étaitposté à l’entrée ou encore une femme lampe déambulait parmi lesinvités pour ne mentionner que ceux-là. Aussi, un plancher dedanse lumineux suivait nos pas et nous pouvions nous divertiravec un ensemble musical rappelant les échos de la Louisiane. Letout était accompagné de petites bouchées chaudes qui ont renducette réception fort intéressante.

Nous avons eu l’occasion de rencontrer David Gersh de DanceHeads, exposant venu de Californie, qui collabore avec des uti-lisateurs sous licences à travers les États-Unis et au Canada. Il aparticipé à plusieurs salon à travers les États-Unis le Special EventShow à Miami en janvier dernier. Ses impressions sur le salon del’événement de Montréal : « Les planificateurs de Montréal sem-blent très informés, ils prennent le temps de poser des questions etde voir ce que les fournisseurs veulent promouvoir. À Miami, lescartes d'affaires s'échangeaient en quelques secondes, on donnaitun DVD de présentation et on passait au suivant. Ici, les gens sontplus disponibles et il ne s'agit pas d'une course contre la montrepour visiter les stands en une demi-journée ».

A en croire ses commentaires, on peut penser qu’un salon d’uneplus petite envergure est d’autant plus intéressant du point de vuedes exposants mais aussi des visiteurs puisqu’il permet de vrai-ment se familiariser avec de nouveaux concepts et d’agrandir con-crètement son réseau d’affaires.

Pour information, visitez le site www.indispensable.ca

Les planificateurs de Montréalsemblent très informés :David Gersh

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MARS 2005

La course des centres de conventionLes villes américaines dépensent des centaines de millions de

dollars pour la construction de centres de convention à unevitesse incroyable, alors que l’industrie des centres de conventiongrandit et que la participation aux conventions diminue, selon unnouveau rapport de l’Institution Brookings.

Le rapport dévoile que New-York et plus de trois douzainesd’autres villes dans le pays cherchent à agrandir leur espace d’ex-position et à construire de nouveaux centres de convention pourattirer de nouveaux réseaux d’affaires, métiers et revenus, selon leNew York Times. L’année dernière, la législation de l’État aapprouvé un plan de 1,4 milliards de dollars pour ajouter unespace de réunions et d’exposition de 575 000 pieds carrés au cen-tre de convention Jacob K. Javits.

Selon le New-York Times, le rapport Brookings soulève desquestions sur la décision d’entrer dans la course des centres deconvention.

Heywood Sanders, auteur du rapport Brookings précise : « Vous voyez des villes à travers le pays construire ou étendre leurespace de convention à grande vitesse sur un marché qui est déjàsaturé et surchargé. La réalité des centres de convention est quel’espace disponible représente une stratégie de développementséconomiques. »

Selon Sanders, dans un environnement où les grands centres àtravers le pays diminuent brusquement leurs prix de location ouoffrent leur espace et donnent en prime leurs encouragements, leschances de rencontrer du succès sont plutôt faibles.

Le rapport montre que les espaces d’exposition aux États-Unisont augmenté de 51 % depuis 1990, en passant de 40,4 millions depieds carrés à 60,9 millions. Aujourd’hui, environ 40 villes projet-tent d’ajouter 7 millions de pieds carrés d’espace.

De plus, le rapport indique que le taux de participation aux 200plus grands salons de la nation est tombé après avoir atteint unsommet de 5,1 millions en 1996.

Les salons de la technologie et de l’informatique, le segmentglamour de l’industrie dans les années 1990, ainsi que des pilierscomme le Salon National du matériel informatique, ont subi undéclin. Le rapport énonce que les meilleurs événements ont seule-ment atteint un taux de participation de 4,1 millions en 2003. « Pratiquement tous les centres de convention fonctionnent àperte, sans compter les coûts de construction ou les dettes. »

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Page 10: Le Planificateur, Mars 2005

La créativité, un processusmécanique?

Toute organisation, quelle qu’elle soit,peut tirer avantage d’une plus grandecréativité de la part de ses employés

aussi bien que de ses clients. Un client quicherche un nouveau produit pour résoudreun problème offre l’occasion d’explorer un

tout nouveau marché. Un employé qui propose une nouvellefaçon de faire pourrait vous permettre de réduire vos coûts demanière spectaculaire, voire de créer une nouvelle industrie. Lacréativité est sans contredit un atout.

Confrontées à des problèmes et défis, toutes les organisationstentent de trouver des solutions innovatrices. Elles doivent savoirdévelopper des stratégies qui favorisent l’éclosion de ces nou-velles idées. Le mot « créativité » évoque en général la spontanéité,l’inspiration, et non un processus mécanique ou machinal. L’idéemême que la créativité puisse naître de procédés courants et repro-ductibles semble une hérésie.

Mais d’où vient la créativité? Si nous croyons que l’aptitude àtrouver des idées nouvelles est un don transmis à la naissance à unpetit nombre d’élus, tout effort en vue d’inculquer à la masse unesprit créatif est d’avance voué à l’échec. Que peuvent en effet depauvres mortels oubliés par les dieux?

En revanche, si nous croyons que chaque personne jouit d’unpotentiel créateur, l’enjeu consiste à libérer et encourager ce poten-tiel plutôt qu’à l’inculquer ou l’enseigner.

Il est facile de prouver que chacun d’entre nous possède destrésors de créativité. Il suffit de penser au pouvoir créateur de lanuit. À la faveur de la nuit, lorsqu’elles se détendent et ferment lesyeux, même les personnes qui, le jour, se considèrent peu imagina-tives laissent leur imagination s’épanouir et donnent libre cours àd’incroyables rêves. Des situations qu’on ne saurait imagineréveillés, nous font vivre la nuit des aventures fabuleuses auprèsdesquelles les grands succès de Spielberg semblent ternes.

Le défi consiste à « libérer cette aptitude créatrice » durant lajournée et à exposer nos rêves nocturnes au grand jour, où ilsseront plus profitables.

La créativité, c’est réaliser une chose qui n’a jamais été faiteauparavant. Créer consiste à innover, à mettre au jour pour la pre-mière fois une nouvelle idée, un nouveau produit, un nouveauservice.

Ces définitions laissent entrevoir une partie du défi de la créa-tivité. Innover exige du courage. Il faut s’armer de courage pourrésister aux railleries des gens qui, autour de la table de con-férence, se moquent, rient ou sourient avec condescendancelorsque nous proposons une idée novatrice.

On l’a déjà dit, mais il est utile de le répéter : la façon la plussûre d’étouffer une idée nouvelle est d’en rire. Il est déjà difficilede trouver le courage d’exposer une idée neuve; si l’on ajoute àcela la dérision et les sarcasmes, plus personne n’ose faire preuvede créativité.

En adoptant systématiquement la ligne de conduite suivante,vous assurerez à coup sûr une plus grande créativité au sein devotre entreprise : considérez avec respect toutes les idées nouvelles… même celles qui, à première vue, ne semblent pas en valoir la peine.

Cette stratégie presque banale facilite certes l’expression de lacréativité, mais elle est de peu d’utilité pour susciter des idéesinnovatrices. Revenons donc à l’une de nos définitions : La créati-vité, c’est réaliser une chose qui n’a jamais été faite auparavant.Selon la perspective depuis laquelle on aborde cet énoncé, il peutêtre soit extrêmement difficile, soit remarquablement facile d’êtrecréatif. La plupart des gens penchent pour la première option. Ilsse demandent : « Comment réussir à imaginer quelque chose quin’a jamais été fait? »

On peut apporter à cette question une solution mécaniste quidemande peu de réflexion et ne nécessite aucune technique « d’imagination créatrice ».

Jongler avec les caractéristiques : il s’agit de dresser la liste de toutes les caractéristiques d’un produit ou service, puis demanipuler cette liste.

Prenons par exemple un produit, la radio :a) Elle assure la diffusion du son pour les auditeurs. Pourquoi ne saisirait-elle pas aussi le son? Pourquoi ne transmettrait-elle pas des images?Pourrait-elle transmettre des odeurs? Pourrait-elle indiquer la température? Le pouls? La pression artérielle? Transmettre des appels téléphoniques?Transmettre des renseignements textuels sur ce que l’auditeur entend?Transmettre des sons pré-enregistrés?b) Elle reçoit des ondes radioélectriques de stations radio. Pourquoi pas de stations de télévision?De stations satellites?D’Ethernet sans fil?Pourquoi pas de l’Internet?

Si vous avez remarqué une ressemblance entre certaines idéesénumérées ci-dessus et des produits déjà commercialisés, vousvous dites peut-être que cette méthode ne fonctionne pas… maispeut-être bien est-ce la preuve qu’elle peut donner naissance à dif-férents produits… dont certains, tout simplement, ont déjà étéconçus et mis en place.

Il faut bien sûr une certaine pratique pour penser en termes de« caractéristiques » d’un produit, mais cette aptitude s’acquiertassez facilement. La possibilité de transformer le fruit de vosréflexions en un produit nouveau et utile dépendra en partie de lachance et en partie du nombre de nouveaux produits que vousavez réussi à créer.

© 2005, Peter de Jager – Peter de Jager est conférencier, animateurde colloques et expert-conseil sur des questions relatives au change-ment et à la gestion. Pour lire d’autres extraits de ses travaux, vouspouvez consulter www.technobility.com

DE PETER DE JAGER

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DE ANNE BIARRITZ

Pourquoi 65 % des américains souffrentde surcharge pondérale et 30 % d’entre

eux sont obèses ? Pourquoi sommes-nous àl’affût du dernier régime en vogue ?Pourquoi nos kilos perdus reviennent-ils àgrande vitesse ?

Ce sont les questions que s’est poséesMireille Guiliano, auteur de French WomenDon’t Get Fat.

Voilà un livre qui pourra libérer cer-taines femmes de leurs « petits démonsgourmands ».

En toute simplicité, elle nous livre lesvraies raisons de l’échec de la plupart desrégimes et nous donne les « trucs et astuces »pour rester mince, quels que soit votre âgeou votre profession. L’auteur se base sur lestyle de vie (l’alimentation) que les person-nes adoptent, qui souvent n’est pas propre-ment adapté. Elle-même ayant été « victime» des vices de la société de consommation,c’est en connaissance de cause qu’elle nousexplique son parcours vers un équilibre devie et le contrôle de son poids. Elle nous faitdécouvrir comment on peut apprendre ouré-apprendre à se nourrir tout en mettantl’emphase sur la fraîcheur et la variété desproduits que nous utilisons et surtout, touten gardant un véritable plaisir à s’ali-menter.

Les femmes sont de plus en pluspressées par leur métier, leurs activités etsouvent, s’éloignent de l’essentiel : prendresoin de leur corps. Cette bible de la cultureculinaire française les invitera à se recen-trer sur leurs besoins et les façons les plussaines d’y subvenir. La méthode du DrMiracle, que Mme Guiliano a elle-mêmetestée, se passe en quatre étapes :

- Le réveil : trois semaines durantlesquelles nous faisons l’inventaire de toutce que nous ingurgitons pour ensuitel’analyser. Ceci permet d’avoir un œilobjectif sur notre style de vie et de réaliserles bons et mauvais côtés de notre alimen-tation.

- Le remodelage : environ trois moisdurant lesquels nous sommes initiées àchanger nos portions et à diversifier nos ali-ments, sans pour autant nous priver oucompenser par des séances d’exercicesdémesurées.

- La stabilisation : une étape où nousapprenons à réintégrer tout ce que nousaimons manger dans une propre mesure,en maintenant notre équilibre et le poidsdéjà acquis à ce stade.

- Le restant de notre vie : nos habitudes devie et d’alimentation sont alors sur mesure,adaptées à notre métabolisme et seulsquelques ajustements sont nécessaires detemps à autre. Ce que nous mangeons doré-navant est pur plaisir et non plus punition,nous préférons dès lors la qualité à la quantité.

Ainsi, plus besoin de courir s’acheter ledernier livre de recettes miracles pour per-dre en un rien de temps les kilos en trop.Réfléchir sur nos mauvaises habitudes etaux solutions raisonnables pour y remédiersemble un bien meilleur moyen d’atteindrele même but, et ce, à vie.

Moi-même française ayant adopté leCanada comme nouvelle résidence, j’aiéprouvé à travers ma lecture de cet ouvrageun retour aux sources, que j’avais enfouiessous de nouvelles habitudes alimentairespeu saines en fin de compte : nourriturepréparée, portions trop généreuses, repasrapides, etc.

Manger est une philosophie, un artséduisant qui peut s’apprécier et nous procu-rer une joie de vivre si l’on en connaît lessecrets.

Mireille Guiliano est née et a grandit enFrance. Elle a découvert l’Amérique lors d’unéchange étudiant et s’y est finalement installéepour y poursuivre sa carrière. Présidente deClicquot, Inc. à New-York et Directrice deChampagne Veuve Clicquot en France, elle vitla plupart du temps à New-York et retrouvefréquemment sa France natale. FrenchWomen Don’t Get Fat aux éditions Knopf, enanglais.

Bible de la culture culinaire française

Les secrets gourmands des Françaises…

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MARS 2005

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Nouvelles hôtelières du Village Global

Les revenus nets du Hilton diminuent au quatrième trimestre

Hilton Hotels Corp. a annoncé que les recettes du quatrièmetrimestre sont tombées pour la première fois – des facteurs commeles coûts de détérioration ont empêché un redressement des voy-ages d’affaires et de loisir mais la compagnie reste au-dessus desestimations des analystes.

Le revenu net est tombé de 67 millions de dollars (17 cents USpar action) à 65 millions (16 cents US par action) en un an. Enexcluant les produits spéciaux, Hilton a reporté un profit de 18cents US par action. Sur cette base, les prévisions moyennes desanalystes étaient de 16 cents US par action, selon les estimations deReuters. Les recettes ont augmenté de 7 % en passant à 1 054 mil-liards et les bénéfices avant intérêts, taxes, dépréciation et amor-tissement sont passés de 239 millions à 267 millions en un an.

Les analystes espéraient un gain de 993,3 millions et l’EBITDAdes États-Unis, 259,96 millions. Le revenu par chambre, unemesure clé dans l’industrie hôtelière, a augmenté de 8,3 % alorsque l’économie plus forte encourageait les voyageurs à réserverplus de chambres.

Urgo acquiert le Residence Inn de Montréal

L'édifice de 25 étages abritant le Residence Inn de la chaîneMarriott situé au centre-ville de Montréal a été acheté par UrgoHotels et un important fonds immobilier pour un montant de 25millions de dollars canadiens.

La propriété sur la rue Peel a 190 suites, 1 500 pieds carrés d'espace de réunion, une piscine intérieure et une terrasse, un cen-tre de conditionnement physique et un restaurant japonais. La pro-priété offre des studios et des suites à une chambre ou deux chambres.

« L’économie et le huard remontent et la recherche pour la qua-lité d’hôtel haut de gamme tel le Residence Inn est très favorable »disait récemment le vice président principal Kevin Urgo.

Urgo Hotels Canada, une filiale de Urgo Hotels de Bethesda auMaryland détient 17 hôtels américains et d’autres propriétés canadiennes.

L’Hôtel Plaza de New York fermera le 30 avril

L’historique hôtel Le Plaza sur la cinquième avenue à New Yorksera fermé le 30 avril et transformé en de luxueux appartements,boutiques et un hôtel opéré à échelle réduite d’ici l’automne 2006.

En conjonction avec la fermeture du luxueux hôtel de 805chambres, qui a été l’hôte des membres de la famille royale, desmillionnaires, des vedettes de cinéma depuis le 1er octobre 1907,l’hôtel offre une réduction de 100 $ sur la note totale d’un séjourminimum de deux nuits si vous apportez une histoire, une photoou une facture d’un séjour antérieur au Plaza.

L’hôtel situé près de Central Park a souvent changé de main, aucours des années, de propriétaires initiaux tel le financier BernardBienecke, l’hôtelier Fred Sterry et Harry S. Black à Conrad Hiltonet Donald Trump.

Les premiers invités ont été M. et Mme Alfred GwynneVanderbilt et plusieurs films de renom ont été tournés sur les lieuxincluant, La mort aux trousses de Hitchkock en 1959, Pieds nusdans le parc en 1967 et Crocodile Dundee en 1986.

Elad Properties a acheté le fameux hôtel l’an dernier de lachaîne Fairmont pour 675 millions $US prévoit rouvrir tard l’anprochain avec environ 150 chambres, 200 unités de co-propriétés etdes commerces de vente au détail.

Les restaurants les plus célèbres du Plaza comprenant le OakRoom (actuellement fermés) resteront presque inchangés et rou-vriront en 2006, mais sous des noms et des menus différents. Unegrande salle de bal survivra aussi.

L’extérieur du Plaza a été proclamé monument historique en1969 et inscrit sur la liste du National Historic Landmarks Program en1986, mais l’intérieur n’a jamais bénéficié de ce statut, ce qui laisseElad libre de compléter les rénovations.

La City Landmark Commission révisera les plans de Elad pour lePlaza, mais le président de la Commission Robert B. Tierney a étécité en disant qu’il croit que Elad Properties comprend l’impor-tance et l’histoire de l’édifice.

Pour plus d’information, 1 (800) 759-3000 ou visitez leur site Web :www.Fairmont.com

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Nouvelles hôtelières du Village Global

Les hôtels canadiens regardent2005 comme l’année des bannières

Les membres d’un groupe de pression de l’industrie hôtelièreprédisent la meilleure année pour les hôtels canadiens depuis lesattaques du 11 septembre 2001.

L’Association des hôtels du Canada prévoit un taux d’occupa-tion de 62 pour cent pour l’année avec un taux moyen par cham-bre de 120 $ par jour. Le RevPAR, un indice de mesure clé de l’in-dustrie projette d’atteindre 74 $.

Les chiffres de l’Association représentent une hausse de 4,5pour cent année après année avec un taux d’occupation bien au-dessus des 59 pour cent atteints en 2003 – le niveau le plus basdepuis le début des années 1990. Le SRAS, la maladie de la vachefolle et les répercussions du 11 septembre tous combinés ont faitde 2003 une année lugubre. « Ça ne pouvait être pire » disaitrécemment Tony Pollard, le président de l’association. Il ajoutequ’il est optimiste pour 2005.

Environ 90 pour cent des répondants du sondage disaient qu’ilsconsidéreraient acquérir des éléments d'actifs cette année et les opéra-teurs hôteliers prévoient que la rentabilité augmentera de 5 pour centcette année et de 9 pour cent l’an prochain. En 2004, les pertes étaientde 27 pour cent ou de 2 700 $ par chambre, selon l’étude.

Dans la même veine, Colliers International Hotels préditqu’une hausse de la rentabilité aidera à transformer la baisse laplus basse de l’an dernier parmi les dix dernières années en uneactivité de transaction dans le secteur de l’hébergement. Leshôtels sont habituellement évalués selon les bénéfices qu’ils pro-duisent, donc les vendeurs ont été hésitants à se départir des pro-priétés dans le pauvre climat économique de l’après 11 septembre.

Leurs données démontrent que les activités d’investissementont piqués du nez en 2004 pour atteindre 339 million de dollars,une baisse considérable relativement au 1,3 milliards de dollars de1998. Colliers prévoit aussi un taux d’occupation de 61 pour centà travers le Canada en 2004, une hausse de 58,7 pour cent par rap-port à 2003. Les taux d’occupation ont atteint un maximum de 67pour cent en 1998.

Note : tous les montants sont en dollars canadiens.

Conrad n’est plus le cousin malingre de la famille Hilton

Conrad s’apprête à fléchir ses muscles.Les hôtels Hilton prévoient lancer un développement d’enver-

gure de la peu connue chaîne d’hôtels de prestige Conrad. Le butest de mettre Conrad en compétition directe avec les rivaux deluxe tel Quatre Saisons et Ritz-Carlton.

Avec seulement 17 hôtels à travers le monde, Conrad tire de lapatte derrière les 59 Ritz-Carlton et 65 Quatre Saisons sur laplanète. Hilton, basé à Beverly Hills en Californie, planifie fairepasser le nombre de Conrad à 50, de nouveaux hôtels sont prévuspour Las Vegas, Tokyo et Dubai (Émirats Arabes Unis). Même desinvestisseurs en Libye sont intéressés. Pour éviter les coûtsstratosphériques et les risques des hôtels luxueux, Hilton neprévoit pas posséder les nouveaux Conrad mais recherche plutôt

de riches individus ou des Fonds d’investissement qui veulent lesposséder. Hilton dirigerait les hôtels et dans quelques casdétiendrait un investissement minoritaire dans la propriété.

Une raison pour ce coup audacieux : donner au 17 millions demembres de HiltonHonors, le programme de fidélisation de laclientèle, un endroit où ils peuvent se procurer des points et endépenser. Starwood fait quelque chose de similaire avec les loy-aux clients de Sheraton et de Westin qui peuvent utiliser leurspoints avec la chic chaîne St. Regis à des endroits tel Hawaii etFlorence en Italie.

Le secteur des hôtels de luxe est prospère, avec quelques hôtelsde luxe rapportant des taux d’occupation de 85 % et le terme « Pricing Power »—des voyageurs avec de riches comptes dedépenses qui ne discutent pas le prix des chambres—est de nou-veau en vogue.

La nouvelle stratégie Conrad, tel qu’approuvée lors de la réu-nion du Conseil à Miami à la fin janvier, est aussi une tentative decorriger une erreur stratégique commise en 1964 lorsque Hilton amis sur pied une entreprise dérivée pour ses opérations interna-tionales qui est devenu la société londonienne cotée en bourse,Hilton Group.

Marriott rapporte un gain de 12 % au T4

Stimulé par les taux à la hausse de ses hôtels de New York et deBoston, la plus grande chaîne hôtelière américaine, MarriottInternational Inc. disait que ses bénéfices ont augmenté de 12 pourcent au 4e trimestre.

Le bénéfice net a augmenté de 189 millions de dollars améri-cains, relativement à 169 millions de dollars l’année précédente,disait la société basée à Bethesda au Maryland, dans un récentcommuniqué. Les revenus ont grimpés de 9,6 pour cent à 3,14 mil-liards de dollars américains et la société a augmenté son tauxmoyen d’occupation quotidien de 6,1 pour cent en Amérique duNord avec l’augmentation des voyages d’affaires et de plaisir.Marriott a ajouté 166 hôtels à son système en 2004, portant le totalà 2 632 hôtels et lieux de villégiature multipropriétés.

Les Canadiens sous l’emprise des rabais

Une enquête récente a dévoilé que les voyageurs canadienssont plus à même de voyager aux frais d’une tierce personne qu’àleurs propres frais.

Selon une enquête sur les projets de voyage des Canadiens, cesderniers sont prêts à payer une prime pour un service courtois oul’hébergement au Canada plutôt qu’aux États-Unis.

L’enquête dévoilée dernièrement par l’Association des hôtelsdu Canada a révélé que pour les voyages d’agrément, un basprixl’emporte sur tous les autres équipements ou services touris-tiques. Selon l’analyse, s’il n’en tenait qu’à eux, les voyageurscanadiens opteraient pour un meilleur endroit plutôt qu’unrestaurant, un restaurant plutôt qu’une piscine et une piscine ouun programme de fidelité plutôt que l’Internet haute-vitesse.

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Page 15: Le Planificateur, Mars 2005

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10 au 12 avrilSociety of Independent Show OrganizersSommet des PDG, Ritz-Carlton, Lake Las Vegas, Henderson,Nevada Contact : SISO, (877) 937-7476; www.siso.org

10 au 12 avrilMPI, 2005 Professional Education Conference Europe, GrimaldiForum, Monaco; www.mpiweb.org

19 au 21 avrilIMEX, Worldwide Exhibition for Incentive Travel, Meetings &Events, Messe Francfort, Allemagne. Contact : IMEX, 011 (44-1273)-227311; www.imex-frankfurt.com

1 au 3 maiAssociation of Corporate Travel ExecutivesCongrès mondial, Vancouver Convention & Exhibition Centre.Contact : ACTE, (703) 683-5322; www.acte.org

18 au 21 maiSociety of Government Meeting ProfessionalsConférence annuelle, Sheraton Grand Sacramento, CalifornieContact : SGMP, (703) 549-0892; www.sgmp.org

26 maiGreater Washington Society of Association ExecutivesNetwork/Center for Association Leadership Springtime Expo,Washington, D.C. Convention Center. Contact: GWSAE, (202) 326-9500; www.gwsae.org

12 au 14 juinAssociation for Convention Operations Management SummerLeadership Conference, Wynn Las Vegas. Contact : ACOM (609)799-3712; www.acomonline.org

15 au 16 juinHospitality Sales & Marketing Association InternationalAffordable Meetings West, San Jose, Californie McEneryConvention Center. Contact : George Little Management, (914)421-3200; www.affordablemeetings.org

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AGENDA

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