le petit yéti - ac-grenoble.fr
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Le petit yéti
l était une fois un petit yéti qui vivait au pôle Nord avec sa famille. Dans
cette partie du pôle on pouvait trouver quelques sapins de très grande taille
qui s’habillaient de givre pendant la période de grand froid. La famille des
yétis habitait au pied d’un groupe de trois grands sapins.
Le petit yéti s’amusait surtout la nuit avec ses frères et sœurs, quand ses parents
dormaient. Il se prénommait Yessi.
Il était l’aîné et paraissait déjà grand pour son âge car il faut dire que les yétis
adultes sont des êtres immenses.
Une nuit, les enfants jouaient tranquillement, quand, soudain, ils entendirent un
bruit terrifiant ! Ils sursautèrent. Etait-ce une créature dangereuse ?
Le plus petit dit : « C’est peut-être un loup
garou ?
-Mais non, répondit Yessi. Il paraît que les
loups garous cela n’existe pas, mais je n’en
suis pas sûr.
-Ou alors peut-être un fantôme ?
-Mais non, les fantômes ça n’existe pas. »
Le bruit devint de plus en plus fort. Des craquements sur la glace se
rapprochaient. Les enfants se serrèrent tout grelottants les uns contre les autres.
Et là, devant eux, surgit une espèce de créature bizarre. Elle ressemblait à un
yéti géant, tout noir, sans poil avec une queue en tire-bouchon. Il bouscula tous
les enfants et se saisit du plus grand qu’il balança sur son épaule et repartit en
bondissant.
Les autres enfants, terrorisés, ne bougèrent plus pendant un long moment. Puis
ils partirent sur les traces du géant à la recherche de leur frère Yessi.
Pendant ce temps, Yessi, tout secoué, essaya de
chatouiller le monstre qui se mit à tellement
rigoler qu’il trébucha et le lâcha. Le jeune yéti
partit en courant dans la forêt et se cacha dans un
terrier au pied d’un arbre. Le monstre furieux
hurla tellement fort qu’une avalanche se
déclencha et l’emporta plus loin.
Le géant, enseveli sous la neige, se mit à remuer
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sa queue en tire-bouchon pour sortir de cette épaisse couche toute blanche. Tout
étourdi, il repartit chez lui.
Mais l’avalanche avait aussi bouché le terrier où se cachait Yessi.
Il avait peur à l’idée de rester prisonnier dans ce trou. Mais il reprit courage et
décida de s’aventurer plus loin dans le terrier. Tout d’un coup, il entendit au loin
un ronflement grave.
Le jeune Yessi s’aventura un peu plus loin dans le terrier. Quand il vit la
créature qui ronflait si fort, il sursauta. La grosse bête, réveillée par le bruit
n’était qu’un renard mais d’une drôle de couleur. Il était bleu, blanc et rouge, les
couleurs du drapeau du Népal. Le renard dit :
« Bonjour, je m’appelle Boulgofth, je suis un renard bizarre parce que différent
de mon espèce. Regarde mes couleurs ! Personne ne veut jouer avec moi !
-Je veux bien t’aider, répondit Yessi, mais je suis perdu dans ce trou et en plus
j’ai perdu mes parents !
-Il ne faut pas parler trop fort parce que juste à côté dort un terrible monstre
nommé Ramshtroumffboum. Il a déjà capturé un de mes frères.
-Oh que j’ai peur ! Déjà que j’ai perdu mon chemin et mes parents, maintenant
tu me dis qu’il y a un horrible monstre qui dort à coté de ton terrier ? »
Yessi et Boulgofth avancèrent silencieusement et prudemment vers le monstre
endormi. A côté de lui, ils aperçurent un animal couché, enroulé sur lui-même,
une boule de poil rouge, bleu, jaune et verte, les couleurs du drapeau de l’île
Maurice, sur le sol. Le jeune renard reconnut son frère : « Hhhhh ! C’est
Maurice, il est mort ! »
Le monstre et le frère Maurice se réveillèrent en sursaut. En voyant le renard
bleu, blanc et rouge, le monstre pensa que celui-ci voulait sauver et récupérer
son frère et il hurla pour faire peur à tout le monde. Les jeunes renards et Yessi
furent pétrifiés un instant, puis Maurice tenta de calmer Ramshtroumffboum. Il
dit : « Pas de panique, ne vous inquiétez pas,
Ramshtroumffboum est gentil. » et Boulgofth
ajouta : « Yessi aussi est gentil. » Ils se
rendirent compte tous les quatre qu’ils étaient
pacifiques, gentils et à la recherche d’amis,
donc ils devinrent copains.
Yessi, fatigué par cette journée chargée
d’aventures, dit alors : « J’aimerais rentrer chez
moi, retrouver ma maison, ma famille et mon
lit douillet. » Les jeunes renards et le monstre le regardèrent tout attendris et
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prêts à l’aider. Ils se mirent à réfléchir tous ensemble pour trouver une solution
pour sortir de ce terrier.
Ils retournèrent tous les quatre vers l’entrée du terrier et se mirent à creuser la
neige chacun à leur tour. C’était un travail pénible mais Ramshtroumffboum
était très costaud. Ils réussirent à dégager un espace suffisant pour se faufiler
dehors. Ils se retrouvèrent en liberté, mais vers où aller ? L’avalanche avait
ravagé le paysage.
« Comment vais-je retrouver ma maison dans tout ce chaos, dit Yessi ? »
« Nous avons un bon flair, dirent les frères renards, Boulgofth et Maurice, laisse
nous faire ! »
Ils avaient reniflé l’odeur du yéti noir et géant à la queue en tire-bouchon sur ce
pauvre Yessi, alors ils se mirent à renifler partout autour d’eux et trouvèrent
rapidement la piste qui les ramena chez la famille yéti de Yessi.
Celui-ci fut ravi de retrouver sa famille et ils vécurent heureux tous ensemble
car le monstre noir à la queue en tire-bouchon ne revint jamais plus chez les
yétis.
FIN
Voyage au pays Glagla
l était une fois deux pays voisins. L’un était froid, l’autre était chaud. Le
premier s’appelait Glagla. Le deuxième s’appelait Chococo. En chococo,
vivait une famille qui rêvait de voir des pingouins au pays Glagla pour fêter
Noël. La famille Aventuria voulait visiter le village « Pingouins sur glace ».
Dans ce village, il y avait un roi célèbre nommé
Penguin. Il avait décidé de sculpter des sapins dans la
glace.
Le 20 décembre, la famille Aventuria chargea la voiture
et roula à toute allure vers le pays Glagla. Vers midi, ils
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s’arrêtèrent pour pique-niquer au bord d’un petit ruisseau. Pendant le repas, un
papillon multicolore vint se poser sur le nez de l’enfant le plus jeune puis
s’envola à nouveau. L’enfant suivit le papillon dans la forêt quand tout à coup
surgit devant lui un pingouin haut comme trois pommes.
L’enfant le regarda et le petit être lui dit :
« Piqua.
- Quoi ? répondit l’enfant.
- Bonjou en langue pingouin.
- Euh… c’est bonjour, pas bonjou.
- Pas grave ! Moi je m’appelle Plouc et je suis le fils du roi du pays Glagla.
- Enchanté ! dit l’enfant.
- Je peux te montrer ma grande ville ? demanda Plouc.
- Oh oui, je vais chercher ma famille et j’arrive. »
L’enfant courut, courut mais il se rendit compte qu’il était perdu. « Oh tous ces
arbres se ressemblent ! Je vais retourner voir le petit pingouin » décida-t-il.
« Mais qu’est-ce que tu fais là ? demanda le pingouin.
- Je suis perdu ! J’ai perdu mon chemin.
- Je vais t’aider, dit Plouc.
- Merci ! ».
Sur le chemin le petit garçon dit : « Je m’appelle Léo au fait ».
Tout d’un coup ils entendirent un gros bruit « BOUM – BOUM ».
« Oh non ! dit Plouc, c’est Tibaboum, le frère démon de mon père, il est
terrible. Il est encore en train de détruire la forêt de glace. Allons voir mon père,
il connaît bien son frère et saura quoi faire pour l’arrêter.
- Oui mais… mes parents s’inquiètent sûrement et doivent me chercher.
Retrouvons-les d’abord puis allons voir ton père. »
Plouc hésita un instant et décida d’aider Léo à retrouver sa famille. Ils étaient
sur le point de partir quand ils virent trois personnes au loin.
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En effet, pendant ce temps, les parents et la grande sœur de Léo étaient partis à
sa recherche et ils aperçurent celui-ci en compagnie d’un petit animal. Le père et
la mère furent à la fois heureux de retrouver leur fils et étonnés de le voir avec
un petit pingouin.
Léo leur présenta son nouvel ami et leur dit : « Il faut faire vite, car un démon
détruit la forêt de glace et il faut l’arrêter en allant voir le roi. »
Ils traversèrent une belle forêt glacée pour rejoindre le palais de glace du roi du
pays Glagla. La famille Aventuria était ravie de voir enfin cette magnifique forêt
qui brillait au soleil. Mais Tibaboum n’était pas loin, ils ne pouvaient pas
s’attarder. Plouc leur apprit que son oncle Tibaboum était très gourmand. Alors
les parents eurent une idée car ils avaient dans leur sac un médicament qui aide à
dormir.
Arrivés au palais, le roi les autorisa à utiliser la
cuisine pour fabriquer un gâteau appétissant et ils
mirent dedans une grande quantité de sirop pour
endormir le démon.
Ils posèrent un magnifique et alléchant gâteau au
milieu de la forêt de sapins sculptés dans la glace, et attendirent que Tibaboum
le découvre et le dévore.
Tibaboum sentit l’odeur de son gâteau préféré qui était aux papillotes. En effet,
le roi se souvenait de la recette de
leur enfance et l’avait conseillée à la
famille Aventuria . Tibaboum avait
un très bon odorat et il suivit le
parfum sucré des papillotes. Il arriva
jusqu’au gâteau. Il était en forme de
bûche de Noël avec des petits sapins
en pâte à sucre. Tibaboum regarda ce
gâteau puis réfléchit « Comment ce
gâteau est-il arrivé ici ? ». Tibaboum se méfia un peu mais il ne put s’empêcher
de le dévorer ! Il bâilla et s’endormit aussitôt.
La famille Aventuria, cachée derrière un buisson de glace, sortit de sa cachette
et emmena très loin Tibaboum.
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Elle revint au pays Glagla, fêter Noël tranquillement avec le roi Penguin et
Plouc. Un très beau sapin de glace était décoré avec des boules et des guirlandes
glacées. Ils patinèrent longuement dans le village « Pingouins sur Glace ». Les
pingouins glissaient joyeusement sur leur ventre ! Ils réalisèrent ainsi leur rêve.
Ce fût un Noël inoubliable !
FIN
Un Noël pas comme les autres !
ans un petit village d’igloos, au Groënland, vivaient Toufou le loup,
Couincouin le pingouin, Boxter l’ours polaire, Eclair le cerf et
Rockstar le renard.
En ce premier jour de l’hiver, il neigeait très fort et les 5 amis, bien emmitouflés,
décidèrent de faire un bonhomme de neige géant. Boxter fit une énorme boule
de neige qu’il roula jusqu’au milieu du village. Eclair et Toufou ramenèrent une
seconde boule plus petite pour la tête. Couincouin plaça des boules lumineuses
pour les yeux et les boutons puis Rockstar entoura le cou d’une guirlande en
guise d’écharpe. Les cinq amis,
tout fiers, dansèrent en ronde tout
autour de leur bonhomme de
neige.
Soudain un gros ogre blanc arriva
dans le petit village. Il détruisit
tous les igloos et
malheureusement le bonhomme
de neige aussi. Quand il a eu fini
il se redressa et cria de sa grosse
voix : « Bonjour, on m’appelle Ilmaston Iämpeneminen ou dans votre langue
Réchauffement climatique»
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Les cinq amis se sauvèrent et allèrent se réfugier chez un voisin, le célèbre renne
maladroit Touf Touf. Ils réfléchirent tous ensemble pour trouver un moyen de se
débarrasser de l’ogre. Touf Touf, qui avait parcouru le monde pour raconter son
histoire, eut une idée. Il se rappela qu’il avait croisé durant son voyage des Ents
dans la forêt d’Amazonie, et ceux-ci détestent Ilmaston Iämpeneminen.
Toute la troupe décida de partir chercher les arbres vivants. Ils eurent l’idée
d’appeler les baleines et les orques pour le long voyage. Chacun monta sur le
dos d’un animal marin et ils partirent sur le champ.
Malheureusement au cours de leur trajet ils se firent attaquer par des chasseurs
de baleines norvégiens. Deux harpons frolèrent la tête D’Eclair le cerf qui perdit
l’équilibre et tomba à l’eau. Heureusement un orque surgit et le secourut. Mais
les chasseurs poursuivirent le groupe. Alors quelques baleines plongèrent, firent
demi-tour, passèrent sous les bateaux et remontèrent pour les faire chavirer. Le
reste du voyage se passa bien et ils arrivèrent en Guyane.
Touf Touf guida ses amis jusqu’aux Ents. Ils demandèrent de l’aide et les Ents
acceptèrent pour la bonne cause. Ils repartirent tous pour le Groënland et
arrivèrent rapidement et sans encombre. Ils constatèrent que l’ogre continuait
ses destructions avec rage…
Les Ents, vieux et sages, découvrirent sur place que ce qui faisait grossir l’ogre
blanc venait d’autres pays qui avaient un grand nombre d’usines, de voitures, de
camions, d’avions, de gros navires, etc. … ils décidèrent donc d’y aller tous
ensemble pour tenter de dévorer la pollution. Mais cela ne suffisait pas ! Même
eux s’étouffaient !
Alors, ils semèrent leurs graines magiques pour avoir très vite de nombreux
jeunes arbres capables de manger la pollution et ainsi, de les aider à faire
rapetisser l’ogre qui s’amusait à détruire le Groënland et ses habitants.
Les six amis annoncèrent leur projet au maire du village. Il fut très étonné et
répondit : « - Mais, c’est impossible, vos graines viennent de Guyane, elles ne
sont pas adaptées au climat de chez nous !
- On voulait quand même essayer ! C’était notre seul espoir ! Nous espérons que
nous n’avons pas fait tout ce voyage pour rien !
- Vous avez eu raison de tenter cette expérience qui nous sauvera peut-être mais
je sais qu’ils ne pousseront pas ! » dit le maire découragé.
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En sortant de la mairie, ils virent un mètre de neige tombée pendant leur
discussion. Un vent glacial soufflait très fort. Toufou, Couincouin , Boxter,
Eclair et Rockstar s’exclamèrent :
« - Mais, finalement, Monsieur
le Maire a raison, si cette neige
reste pendant des mois et des
mois au-dessus de nos graines,
nos arbres de Guyane ne
pousseront jamais !
- Nous ne pouvons pas baisser
les bras, s’écria Touf Touf, j’ai une idée, et si on construisait une serre tropicale
pour abriter les graines ? »
Pendant tout ce voyage, l’ogre était devenu un géant plus grand qu’un
immeuble !
« Alors, moi je vais déneiger ! » dit Boxter de sa grosse voix.
Il poussa avec force la neige pour dégager tout un espace pour construire la
serre. Rockstar apporta les matériaux pour monter les murs et Couincoin
fabriqua le toit. Eclair se chargea de la lumière et Toufou du chauffage. La serre
terminée, les graines magiques qui avaient été semées se mirent à pousser,
pousser. Surgit alors une forêt de bébés Ents qui grandissaient si vite qu'ils
traversèrent le toit. Les cinq amis supplièrent les jeunes arbres magiques
d'aspirer la pollution de l'ogre blanc géant. Alors les jeunes Ents acceptèrent et
se mirent à engloutir la pollution. L'ogre commença à rapetisser. Il se sentit plus
léger, en meilleur santé et moins énervé. Puis, il s’excusa auprès des habitants,
décida de faire la paix et se mit à reconstruire les igloos détruits. Tout le monde
lui apporta son aide et le village fut reconstruit.
Enfin, les 5 animaux, les Ents, Touf Touf et l’ogre firent un bonhomme de neige
géant et dansèrent tout autour pour fêter, en cette nuit, Noël.
FIN
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L’aventure loup-che.
l était une fois, dans un petit bois perdu, trois
petits louveteaux. Ces bébés loups s’appelaient
Re-loup, Dou-loup-re et Loup-chette. Les deux
premiers étaient des garçons alors que Loup-chette
était la seule fille de la famille à part sa maman.
Ces trois petits loups étaient nés le même jour. Ils
habitaient dans une grande caverne où il faisait très
froid.
Les petits loups connaissaient une petite fille qui s’appelait Lou, ils étaient
vraiment très heureux.
Ils attendaient Noël avec impatience. Et oui, ces petits animaux aussi fêtaient
Noël. Leur père achetait tous les ans des calendriers pour attendre la bonne date.
Cette année-là, pour ce Noël, le papa décida d’aller acheter les calendriers dans
une boutique originale. Il demanda au vendeur des calendriers spéciaux. Il en
acheta trois et rentra à la maison.
Lou et les trois petits loups étaient en train de prendre leur goûter, quand la porte
s’ouvrit. Les trois louveteaux se précipitèrent vers leur père qui leur donna à
chacun leur calendrier.
Tout excités, ils demandèrent
d’ouvrir la première case. Re-loup
trouva une carte, Dou-loup-re
découvrit une clé et Loup-chette, un
peu peureuse, demanda à Lou
d’ouvrir la case. Tout d’un coup Lou
fut aspirée dans un tourbillon et
disparut. Soudain la porte de la
maison s’ouvrit et le vendeur cria :
« Ne touchez pas ces calendriers, ils sont magiques, je me suis trompé ! »…
Trop tard ! Comment retrouver Lou ?
Re-loup regarda la carte qu’il avait dans les mains et s’aperçut que c’était un
plan.
Etait-ce le plan du lieu où avait été aspiré Lou ? Aussitôt ils entreprirent de lire
ce plan et découvrirent que cela les emmenait vers l’école des sorciers. Les trois
louveteaux prient alors le chemin indiqué et arrivèrent très vite devant le vieux
manoir de l’école des sorciers. Mais là, que faire ?
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C’est alors qu’ils entendirent des cris dans la cour, les sorciers étaient en
récréation ! Le plan indiquait une petite entrée discrète sur le côté du manoir. Là,
ils se trouvèrent nez à nez avec un dragon qui gardait la petite porte.
« Bonjour les loups vous voulez devenir sorciers ?
- Non, on veut juste retrouver notre ami Lou.
- Alors il faudra répondre à mes trois énigmes pour avoir la permission
d’entrer ici et de ressortir avec quelqu’un.
- D’accord !
- Attention, une seule erreur et vous allez rejoindre votre amie sans pouvoir
sortir d’ici. Prenez le temps de réfléchir avant de donner vos réponses.
Voici la première énigme :
« Qu’est-ce qui peut briller le jour, briller la nuit, et changer de forme à notre
regard ? »
Les trois louveteaux réfléchirent longuement, discutèrent entre eux. Dou-loup-re
allait souvent jouer dehors, tard le soir et très tôt le matin. Il dormait très peu.
Souvent, il regardait le ciel et il apercevait la lune briller. Il était émerveillé car
il voyait la lune changer de forme. Il hésita un peu mais Loup-chette et Re-loup
l’encouragèrent. Alors il se lança et dit : « Euh...Je sais ! C’est la lune ! ». Puis
le dragon s’exclama : « Bravo ! Bonne réponse ! Vous êtes les premiers à
résoudre cette énigme !
Voici la deuxième énigme : Mon royaume est la forêt. Sur moi, il y a le
nécessaire pour indiquer l’heure. Je porte des cônes. Des écailles recouvrent mes
fruits. Qui suis-je ? ».
Loup-chette allait souvent se promener dans la forêt pour admirer la nature.
Quand elle entendit le mot forêt, elle sut que cette énigme était pour elle. Loup-
chette voulait s’empresser de répondre mais ses frères disaient : « -Du calme,
Loup-chette ! Tu pourrais te
tromper en te précipitant ainsi et
nous serions emprisonnés avec
Lou !
- Mais, c’est bon, je connais la
réponse, répondit Loup-chette
vexée, c’est... »
Ses frères tremblaient de peur
quand Loup-chette annonça
fièrement :
« - C’est le sapin !!!
- Bravo ! s’écria le dragon.
- Désolés d’avoir douté de toi, Loup-chette ! s’excusèrent Dou-loup-re et Re-
loup.»
Le dragon annonça la troisième et dernière énigme : « Je suis scintillante. On me
pose souvent à la cime d’un élément vert. Qui suis-je ? »
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Re-loup allait souvent espionner les autres familles par la fenêtre pour admirer
les beaux sapins de Noël qui étaient décorés. A la cime de chacun d’eux
scintillait une étoile dorée. Quand il entendit le mot « scintillante », il sut que
cette énigme était pour lui et il hurla : « Une étoile !
- Bravo, dit le dragon. Vous êtes les premiers à réussir à répondre aux trois
énigmes. Maintenant, vous pouvez entrer, ajouta-t-il en ricanant. »
Les trois louveteaux se précipitèrent à l’intérieur. La porte se referma
brutalement derrière eux et ils entendirent le ricanement maléfique du dragon.
Ils frissonnèrent de peur à l’idée de ne plus pouvoir ressortir. Mais Re-loup dit :
« Allez ! Nous sommes là pour sauver Lou, il faut que l’on se dépêche! »
Ils traversèrent la cour déserte sans problème et se dirigèrent vers les salles de
classe. Re-loup regarda par la première fenêtre et vit des élèves en train de
fabriquer des potions magiques.
« Lou n’est pas dans cette classe. »
Ils continuèrent jusqu’à la deuxième salle. Re-loup jeta un coup d’œil et aperçut
des élèves en train de cuisiner des plats maléfiques.
Toujours pas de Lou.
Par la troisième fenêtre, il vit dans une salle de motricité des apprentis sorciers
en train d’apprendre à voler sur leur balai.
Toujours aucune trace de Lou.
Ils partirent vers la quatrième fenêtre. Re-loup retrouva Lou devant tous les
élèves qui s’entrainaient à la transformer en grenouille ou autre animal.
Dring ! La sonnerie retentit et les élèves se précipitèrent dehors. Les louveteaux
se cachèrent derrière un poteau. Le magicien sortit à son tour de la classe, ferma
la porte à clé et partit.
Loup-chette chuchota alors à ses frères : « Oh mince ! Comment allons-nous
ouvrir la porte ? »
La petite famille réfléchie un bon moment. .. Ah, une idée !
« Dou-loup-reux, as-tu encore la clé que tu as trouvé dans ton calendrier ?
demanda Re-loup.
- Heu oui, je crois »
Il fouilla, fouilla encore et encore et enfin il la trouva. Mais dans la précipitation
Dou-loup-reux fit tomber la clé à leurs pieds, sur une plaque d’égout. La clé
tomba au fond, suivie par les 3 enfants car la plaque craqua sous leur poids. Il
faisait très froid au fond. Heureusement ils retrouvèrent la clé et en même temps
ils aperçurent une petite lumière au bout du tunnel de l’égout. Mais ils n’avaient
pas le temps. Tant pis ! Ils remontèrent pour sauver Lou. Avec la clé, Re-Loup
put ouvrir la porte. Lou se dépêcha d’aller avec eux.
« Merci, dit-elle.
-Regarde, on a découvert une sortie ».
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Ils réouvrirent la plaque d’égout, marchèrent un long moment dans le tunnel et
tout à coup ils sentirent quelque chose d’étrange. Ils étaient arrivés dans la
boutique du marchand de calendrier. Le vendeur leur offrit les plus beaux de ses
calendriers et ils revinrent à la maison avec les plus drôles des surprises loup-
che.
FIN
La cat histoire des chats lutins
ncore une fois la maman de Cat Astrophe cherchait son fils partout.
En effet le petit chat lutin s’endormait souvent sur le canapé et en
prenait automatiquement la couleur. Il avait le pouvoir de changer de
couleur de poil et quand il dormait il ne contrôlait plus son pouvoir.
Catipraline, sa sœur jumelle, était la seule à pouvoir voir son frère
quand il avait pris la couleur de l’endroit où il se trouvait. Alors la maman des
deux jeunes chats lutins appelait sa fille, qui était souvent dans la cuisine car elle
était très gourmande, et elle l’aidait à retrouver Cat Astrophe.
La petite famille de chats lutins un peu magiciens habitait une petite maison
avec un jardin. Cat Astrophe et Catipraline aimaient beaucoup jouer dans le
jardin où ils grimpaient aux arbres.
Ce jour-là, les jumeaux chats lutins avaient aidé leur maman à orner le plus
grand sapin de leur jardin car Noël approchait. Ils avaient mis des boules, des
guirlandes dont une guirlande électrique,
et une grosse étoile dorée tout en haut. Les
chatons lutins étaient impatients de voir
s’allumer et clignoter la guirlande dès
qu’il ferait nuit.
Notre petit Cat Astrophe avait eu l’idée de
grimper sur ce sapin pendant l’après-midi
et depuis on ne l’avait plus revu. L’heure
du goûter était passée et la nuit allait tout
envelopper, Catipraline appela dans le
jardin , mais elle n’eut aucune réponse. La
maman alluma donc la guirlande pour
tenter d’y voir un peu, et au moment où
les lumières se mirent à clignoter,
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Catipraline entendit un cri, comme un cri de souris, provenant de la cime du
sapin, là où était attachée la grosse étoile dorée.
Catipraline se dirigea en haut du sapin pour voir ce qui produisait ce bruit. Elle
espérait comprendre pourquoi son frère n’était pas encore redescendu. Rester
caché si longtemps n’était pas dans ses habitudes. Elle décida de mener son
enquête sur la disparition de Cat Astrophe.
En arrivant au sommet du beau sapin, elle aperçut une petite souris dorée ! Elle
lui rappela étrangement son frère qui changeait de couleur... C’était un premier
indice.
Elle se demanda si son frère avait pu se transformer en souris. Pour le savoir,
elle tenta de lui parler. D’ordinaire, les souris ont peur des chats. Etonnamment,
cette souris ne s’enfuit pas. Elle écoutait Catipraline... C’était le deuxième
indice. La souris lui répondait par des petits cris.
Elles redescendirent toutes les deux du sapin et la souris devenait bleue sur une
guirlande bleue, verte sur les aiguilles vertes... La souris fit comprendre à
Catipraline qu’il fallait rejoindre la cuisine. Sur la table, il y avait du fromage
avec un poil de chat dessus. Cela formait un troisième indice.
Catipraline décida de manger un morceau de ce fromage. Elle devint, à son tour,
une souris ! En effet, il s’agissait d’un fromage ensorcelé. Un sorcier avait jeté
un sort dans le lait d’une vache !
Ils remangèrent un morceau de fromage espérant que le sort soit levé. Mais rien
ne se passa.
Tout d’un coup, une ombre surgit devant eux : c’était leur maman. « Maman,
c’est nous, couinèrent les deux petites souris. » Mais la maman ne les reconnut
pas. Elle n’entendit que des couinements, commença à se lécher les babines,
sortit ses griffes, prête à bondir.
Cat Astrophe prit alors la couleur de la table en bois pour se camoufler tandis
que Catipraline sauta au sol et sprinta pour se faufiler dans un petit trou derrière
la plinthe. La maman, ne voyant plus les petites souris, retourna près du sapin.
Cat Atastrophe suivit alors les traces de sa sœur et la retrouva, terrorisée, cachée
derrière la plinthe.
« Qu’allons nous faire ? se plaint Catipraline, tremblant de tous ses membres.
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- Ne t’inquiète pas, j’ai une idée, lui répondit son frère. Allons voir le sorcier Cat
Adabra, il pourra sans doute nous aider. »
Et les deux souris continuèrent leur chemin derrière la plinthe pour ressortir et se
rendre chez le sorcier.
Elles partirent toutes les deux dans un chemin sombre entouré d’arbres et de
vieilles maisons. Elles marchèrent longtemps jusqu’à un grand lac qui barrait
leur passage.
« Qu’allons-nous faire ? dit Catipraline
- Je pense qu’il faut construire un radeau… ou alors faire le tour de ce grand
lac ! dit son frère.
- Je préfère le bateau ! »
Les deux enfants coupèrent quelques brindilles et ils les attachèrent avec un bout
de liane. Ensuite ils montèrent sur leur petit bateau et se servirent d’une planche
pour faire une rame. Quand ils arrivèrent enfin à la demeure du sorcier
guérisseur, ils toquèrent à la porte mais pas de réponse.
« Viens, on va passer par ce petit trou de cette vieille maison, dit Catipraline. »
Ils se faufilèrent par le trou et aperçurent enfin le sorcier. Quand Cat Adabra vit
les petites souris il s’étonna :
« Qu’est-ce que vous faites là ?
- On est venu pour que vous nous guérissiez. Normalement nous sommes des
chats ! répondirent faiblement les deux enfants. »
Le sorcier qui avait une très bonne oreille entendit les paroles des petites souris.
« Il vous faut un cataspirine, ce médicament permet de se retransformer en ce
que l’on était avant. »
Le sorcier leur donna le cataspirine, elles le mangèrent pleine d’espoir et… rien
ne se passa. Les souris étaient inquiètes. Le sorcier les rassura, l’effet n’était pas
immédiat.
Il leur proposa de monter sur un tapis volant pour rentrer plus rapidement chez
elles. En arrivant, la maman vit deux souris, elle se jeta dessus et au moment où
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elle allait les dévorer, pouf… les souris redevinrent les chatons lutins. La maman
fut surprise.
Mais elle était tellement contente de retrouver ses chatons ! Elle les prit dans ses
bras pour leur faire un gros calin. Catipraline jura de ne plus manger de fromage
et la maman de ne plus manger de souris.
FIN
Ces textes ont été réalisés par l’ensemble des classes, chaque classe prenant sa
part dans chaque conte.