le périodique n°92

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L’information est la clé Le Conseil de la Publicité, c’est quoi ? La presse non-commerciale, un géant dans l’ombre La collaboration entre les éditeurs et les pigistes UPP info MediaSpecs Base de données média et moteur de recherche La plateforme des spécialistes médias Trimestriel I € 6 I octobre - novembre - décembre 2014 I n° 92 I www.upp.be

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L’information est la cléLe Conseil de la Publicité, c’est quoi ?La presse non-commerciale, un géant dans l’ombreLa collaboration entre les éditeurs et les pigistesUPP info

MediaSpecs

Base de données média et moteur de rechercheLa plateforme des spécialistes médias

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le périodique I octobre-novembre-décembre 20142

L’information est clé

Qu’est-ce …

Le Conseil de la Publicité

A la Une - base de données médiaMediaSpecs, base de données média en ligne et moteur de recherche

A la une - étudeLa presse non-commerciale, un géant dans l’ombre

Pro Justitiae

La collaboration entre les éditeurs et les pigistes

Epinglé

Le saviez-vous ?La lecture de … Christophe Daman

UPP info

#Sommaire

#Colophon

Tout le monde a le sentiment de bien faire son travail d’éditeur. Bien sûr, il y a toujours des points à améliorer et à adapter. Et oui, si nous disposions de plus de temps, nous aurions fait telle ou telle chose. Mais, dans l’ensemble, nous trouvons nos propres produits d’édition tout à fait corrects.

Toutefois, il ne faudrait pas oublier que le monde extérieur doit également en être convaincu, c’est-à-dire les stakeholders du monde de l’édition. Les lecteurs et les annonceurs en premier lieu, mais aussi les agences de publicité, les bureaux médias et même le monde politique.

Comment les convaincre ? Avec de l’information. Mais, hélas, vous manquez de temps pour la collecte de celle-ci, sa présentation et sa communication.

Dans ce Périodique, deux articles traitent de l’importance du produit d’édition, digital et imprimé. Pages 4 et 5, nous présentons la base de données MediaSpecs, qui souligne la nécessité de fournir une bonne information sur votre titre pour les annonceurs, les régies publicitaires et les bureaux médias. Pages 6 et 9, une étude menée par Memori/Thomas Moore montre comment le manque d’information peut être préjudiciable à la réputation ou à la connaissance d’un groupe particulièrement important de titres de presse et de leurs éditeurs, à savoir la presse non-commerciale.

Nonobstant le fait que la presse non-commerciale représente une part impressionnante du marché de la presse magazine en Flandre (58 % !), vous en trouverez rarement l’écho dans la littérature scientifique ou les médias traditionnels.Un manque d’information ?

(ldp)

L’information est la clé

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Ont participé à ce numéro:Renaud Homez – Luc De Potter – Isaac De Taeye – Willem-Jan Cosemans – Bart Kuypers – Eric Goubin

Régie publicitaire & adresse de la rédaction:Bld. Ed. Machtens 79/boîte 23 - 1080 BruxellesTel: 02 414 12 35 - Fax: 02 414 23 [email protected] - www.upp.be

Création: Kliek Creatieve Communicatie

Impression digitale: Symeta

Editeur responsable:Steven Van de Rijt, Parmastraat 65 - 9120 Melsele

le périodique I octobre-novembre-décembre 2014 3

#qu'est-ce

Conseil dela publicitéCréé en 1967, le Conseil de la Publicité est composé et financé par les associations professionnelles des trois partenaires de la communica-tion publicitaire que sont les annonceurs, les agences de communica-tion et les divers media publicitaires.

Les entreprises affiliées aux associa-tions membres du Conseil de la Publi-cité sont responsables de la création et/ou de la diffusion de plus de 95% de la publicité commerciale faite en Belgique.

Missions et objectifs

Le Conseil de la Publicité a pour but la promotion, la valorisation et la défense de la communication publicitaire et de sa liberté, facteur d’expansion économique.

Ci-après, le résumé des trois mis-sions principales du Conseil :✔ La valorisation du rôle de la pu-

blicité et du secteur publicitaire

A ce titre, le Conseil de la Publicité s’est fixé pour objectif de promou-voir le rôle économique et social du secteur publicitaire belge. Le Conseil de la Publicité tend en outre à mettre en exergue la plus-value de la communication publicitaire à l’égard du consom-mateur. Outre son rôle informatif, la publicité permet la mise sur le marché de nouveaux produits/services ou encore canaux de communication innovants.

✔ Le représentation du secteur de

la publicité en Belgique

Le Conseil de la Publicité entend s’imposer comme l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, et ce, en les sensibilisant sur l’importance du secteur publici-taire sur le plan économique et social.

✔ La soumission du secteur de la

publicité à une éthique stricte et

contrôlée

Depuis 1974 et grâce au soutien de l’ensemble du secteur, le Conseil de la Publicité consacre en effet une grande partie de ses moyens au Jury d’Ethique Publicitaire (JEP), l’organe d’autodiscipline du secteur publicitaire que le Conseil de la Pu-blicité a voulu totalement indépen-dant et composé de façon paritaire.

Valeurs

Le Conseil de la Publicité est convaincu de l’importance du rôle économique et social joué par la publicité dans notre société mais également de la responsa-bilité sociétale qui pèse sur les profes-sionnels de la communication. C’est la raison pour laquelle l’association place l’éthique publicitaire au cœur de sa mission et agit toujours avec intégrité

Voici comment ces valeurs sont ap-pliquées concrètement :✔ Défense des intérêts de la publicité

auprès des pouvoirs publics et instances officielles en ce qui concerne la législation et son incidence sur la communication publicitaire ;

✔ Représentation au sein de nombreux organes tels que le Conseil de la Consommation, Commission pour la publicité et l’étiquetage écologiques, le vlaamse sectorraad Media… ;

✔ Développement de projets tels que Media Smart, tendant à démontrer l’engagement et la responsabilité sociale du secteur ;

✔ Organisation d’événements, tels que la Journée de la Publicité, tendant à valoriser l’image de la publicité auprès du consommateur ;

✔ Elaboration ou approbation de codes d’éthique ;

✔ …

Autodiscipline et JEP

Impossible de promouvoir l’image de la publicité sans favoriser l’éthique dans la communication publicitaire. C’est pourquoi, en 1974, le Conseil de la Publicité crée le Jury d’Ethique Publici-taire (JEP), l’organe d’autodiscipline du secteur de la publicité en Belgique.

Le Jury a pour mission d’examiner la conformité des messages publici-taires diffusés dans les media avec les règles de l’éthique publicitaire, en se fondant sur les lois et les codes d’autodiscipline.

L’action d’autodiscipline du JEP est fondée sur la collaboration volontaire des annonceurs, agences et media.

www.raadvoordereclame.be/fr

Fons Van DyckPrésident Conseil de la Publicité

le périodique I octobre-novembre-décembre 20144

MediaSpecs, base de données média et moteur de recherche

#à la une - base de données média

Bart Kuypersfondateur et administrateur délégué de MediaSpecs

« Changing the market ». Les annuaires des médias traditionnels (Mediaplan, B2B Jaarboek) ne sont plus. Ceux-ci sont désormais remplacés par l’utilisation des nouveaux médias, y compris des plateformes web qui créent un marché entre, d’une part, les divers médias et, d’autre part, les annonceurs, les agences médias et les bureaux médias. En Belgique (et au Luxembourg), cette position est occupée par MediaSpecs, la base de données média créée par Bart Kuypers.

Histoire

Au cours de ses années d’expérience dans le monde des médias, Bart Kuypers prend conscience que les nouvelles technologies créent un meilleur lien entre les médias et les annonceurs, les agences de médias et les bureaux médias. Cette conviction prend forme avec la découverte, en 2002, de la base de données néerlandaise Retriever. Bart Kuypers décide alors de con-clure une licence pour la Belgique et le Luxembourg et démarre immédiatement l’adaptation et l’affinage du concept à ces deux pays. Fin 2013, la plateforme fut également lancée en France. Media-Specs y est maintenant actif avec un éventail très large des médias en France.

La société est fondée par Bart Kuypers. Cette start-up bénéficie de l’expérience de son fondateur acquise au sein d'agences de publicités (DDB, entre autres), auprès d'une chaîne de télé-vision commerciale (VTM), comme annonceur (Directo) et dans un centre média (PTOC). Cette initiative représente une occasion unique de contribuer à faciliter la gestion de l'ensemble de l'information disponible sur les médias.

1. PLATEFORME DES MÉDIAS

La base de données est le point central de la plateforme, laquelle est complétée par d’autres fonctionnalités telles que : ✔ « Hot News » : une rubrique gratuite

qui reprend toute l’actualité médiati-que, de façon brève et succincte, et destinée aux pros des médias ;

✔ « Insights » : une rubrique dans laquelle on peu consulter les infos du secteur (enquête médias, dos-siers, analyses, opinions), Twitter et la Newsletter mensuelle gratuite.

Base de données en ligne et moteur

de recherche

La base de données est trilingue et contient l’ensemble des données des centrales de médias (à l’exception des TV nationale) en Belgique et au Luxem-bourg, entre autres les données de con-tact, les tarifs publicitaires, les promo-tions rédactionnelles, etc. Ceci est une source d’inspiration et de communication pour les spécialistes de la communica-tion. La base de données est utilisée par les agences de médias et les petites et grandes agences de publicité et autres professionnels des médias (par exemple, les agences de relation publique).

Qu’y a-t-il dans la base de données

de Mediaspecs ?

✔ Tous les types de médias contenant de la publicité: magazines, toutes-boîtes, quotidiens, presse profes-sionnelle, out-of-home, digital, TV thématique et locale (attention: pas de TV nationale)

✔ Pour chaque titre: les tarifs publici-taires actualisés, fiches techniques, fiches informatives, … (documents originaux en pdf)

✔ Pour chaque titre: les coordonnées des personnes de contact (numéros de téléphone, adresses émail) de la régie, de la rédaction et pour la livrai-son du matériel.

✔ A l’intérieur de chaque plate-forme média: les titres on-line et off-line bien juxtaposés sous des onglets pratiques

✔ Une description claire du contenu du média

✔ Editions spéciales et promotions dans le module “Specials & Actions”, recherches possibles par thème comme Rentrée des classes, Fêtes de fin d’année…www.mediaspecs.be

La plateforme des spécialistes médias

le périodique I octobre-novembre-décembre 2014 5

MediaSpecs, base de données média et moteur de recherche

Pourquoi un éditeur devrait-il être

présent dans cette base de données ?

La base de données MediaSpecs est l’outil de référence pour tous les planifi-cateurs médias. Via MediaSpecs, toutes les infos sont disponibles en un click et au bon moment pour tous les profes-sionnels des médias. L’abonnement est gratuit pour tous les éditeurs. Vous avez également accès àtous les services via votre page personnelle. La page de service est votre « homepage » personnelle où vous pouvez vérifier toutes vos informations, les modifier ou les confirmer :✔ Description de votre titre/média en

une, deux ou trois langues✔ Intégrez et gérez vos promotions et

actions ✔ Apportez vous-mêmes des modifi-

cations à vos adresses et personnes de contact

✔ Téléchargez les dernières couvertu-res

✔ Controlez vos données publiées et éventuellement et envoyez éventuel-lement une nouvelle carte tarifaire à [email protected].

2. LA CARTE TARIFAIRE

Dans la base de données MediaSpecs se trouvent les cartes tarifaires (PDF) en-registrées telles qu’elle ont été envoyées par l’éditeur. La carte tarifaire n’est pas seulement un document à vocation publicitaire ; il fonctionne également comme une carte de visite pour votre titre et montre le professionnalisme de votre organisa-tion. Le format d'une carte tarifaire vous oblige à répondre à quelques questions fondamentales :✔ Qui / quel est mon titre? (Votre posi-

tion par rapport à l'annonceur, s’agit-il d’un nouveau titre ou d’un titre déjà connu ...)

✔ Quel est votre public cible? (B-to-B, B-to-C)

Trucs et astuces pour une carte tarifaire optimale

Voici le contenu que doit contenir une carte tarifaire

Keep in mind

1. Donnez aux infos importantes une place prépondérante Tarif, groupe cible, tirage, fréquence, contact, format2. Le reste est aussi important mais vient après Langue, donnée démographique, statistiques du secteur…3. Faites court et simple

“Via MediaSpecs, toutes les infossont disponibles en un click et aubon moment pour tous lesprofessionnels des médias.”

!

La plateforme des spécialistes médias

contenu trucs et astuces

Titre utilisez la même typographie que le magazine

Couverture reflétez l'aspect et la convivialité de la revue à nouveau

Coordonnées de l'éditeur et du directeur

demande de renseignements, de reddition de comptes et de l'information administrative correcte pour la facturation

La période pendant laquelle les tarifs sont valables

la mentionner explicitement afin d’éviter des discussions par la suite

Description du titre donner aux annonceurs un profil clair de votre titre leur permet d'évaluer si votre titre est adapté à leur public cible

Groupe cible âge, sexe, B-to-B groupe par rapport à d'autres titres ...

Distribution Comment le titre arrive-t-il au lecteur ? Abonnement ? Kiosque ? ...

Chiffres de diffusion et audience diffusion payée, contrôle CIM ou propre déclaration, divisé Nord / Sud, lecteurs dernière période ...

Fréquence et calendrier édition, réservation et les dates de livraison

Format mesures ? format utile ?

Tarifs pour l'annonceur une idée sur le niveau du budget

Informations techniques comment livrer, chez qui et suivant quelles conditions de livraison

✔ Quelles données indiquer ? ✔ Quelle mise en page ? (Celle-ci doit

être en adéquation avec votre image de marque / communication).

En bref, la carte tarifaire fournit les informations nécessaires aux an-

nonceurs pour comprendre votre titre. Elle donne une indication sur les possibilités et les prix avant d'enregistrer l'annonceur de con-tacter l'éditeur. La carte tarifaire est également le point de départ de toute négociation.

le périodique I octobre-novembre-décembre 20146

#à la une - étude

La presse non-commerciale, un géant dans l’ombre

Détermination du concept

En raison de l’absence de définitions des différents types de médias dans la littérature professionnelle, une série de discussions ont été menées avec des académiciens et des éditeurs afin de distinguer aussi pertinemment que possible les différents types de presse pour la compréhension générale de l’étude.

Les Flamands considèrent générale-ment la « presse classique » comme la presse commerciale, laquelle com-prend les journaux et les magazines, édités par des maisons d’édition dans la finalité est la poursuite du profit, et ce au bénéfice des propriétaires ou des actionnaires privés.

A côté de cela, il existe la « presse non-commerciale », dont la recherche de profits financiers n’est pas le

« Un géant dans l’ombre », tel est le titre de l’étude présentée le 10 octobre dernier à Leuven. Il s’agit d’une analyse de la presse périodique non-commerciale et « engagée » (au sens où cette presse défend des valeurs politiques, sociales ou encore religieuses) en Flandre. Cette étude a été commandée par Medianetwerk Plus (auparavant « VUKPP ») et réalisée par Memori, le centre d’études de la Haute Ecole Thomas More à Malines.

L’étude met en lumière l’importance - sous-estimée ! - du secteur de la presse périodique non-commerciale. Le Périodique l’a lue attentivement pour vous et passe en revue un certain nombre d’idées et de conclusions intéressantes de ce géant méconnu. Merci à Eric Goubin et Memori pour leur contribution. (ldp)

principal objectif. Cette presse se différencie en ce qu’elle est éditée par des organisations sociales, des institutions politiques, des fédérati-ons professionnelles ou encore des entreprises qui, par leur publication, poursuivent expressément des objec-tifs sociétaux. Les magazines associa-tifs et les magazines d’information des autorités (communales, provinciales, régionales, etc.) forment la partie principale de la presse non-commer-ciale. L’autre partie est constituée des revues auxquelles vous êtes abonnés ou des périodiques d’organisations dont vous ne devez pas absolument être membres pour les acquérir.

La presse engagée est, comme on l’a dit, également incluse dans la presse non-commerciale. Celle-ci comprend des éditeurs qui travaillent explicitement pour la promotion et la diffusion de valeurs morales, d’idées,

de philosophies… pour le bénéfice de la société dans son ensemble ou de groupes particuliers. La grande majo-rité de la presse non-commerciale en fait partie vu la plupart des magazines non-commerciaux qui soutiennent des buts et des valeurs de nature sociétale. Bien sûr, la presse commer-ciale peut également également être engagée, même si cela est alors liée à la poursuite primaire d’un objectif de lucre.

“La presse non-commercialereprésente une partie impressionnantedu paysage des magazines en Flandre”

Eric Goubin est professeur titulaire et chercheur principal à la Haute Ecole Thomas Moore à Malines. Après plusieurs années en journalisme et communication, il fut longtemps responsable des formations en journalisme. Il est cofondateur du centre d’expertise Memori à la haute école malinoise. Memori se concentre sur la communication et les médias avec une attention particulière à l’innovation et l’insertion sociale.

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le périodique I octobre-novembre-décembre 2014 7

“Les lecteursreconnaissent l’engagementet les valeurs de la presse non-commercialedont ils apprécient la sincérité et l’honnêteté.”

>>

La presse non-commerciale, un géant dans l’ombre

Magazine Tirage Source

1. Visie (Beweging.net/CM/ACV) 1.300.000 UPP

2. Klasse voor Ouders (Vlaamse overheid) 700.000 UPP

3. S-Magazine (Social. Mutualiteit) 503.700 UPP

4. Dag Allemaal 382.206 CIM

5. Ons Recht (LBC-NVK) 320.000 confirmé par l’éditeur

6. VAB Magazine 300.404 CIM

7. De Nieuwe Werker (ABVV) 300.000 PUB

8. Kerk&Leven 280.085 CIM

9. De Bond (Gezinsbond) 276.483 CIM

10. Profiel (Onafhankelijke Ziekenfondsen) 253.000 UPP

11. Libelle 244.687 CIM

12. CM.be (CM) 200.000 mentionné sur le site web

13. Maks (Vlaamse overheid) 200.000 UPP

14. Klasse voor Leraren (Vlaamse overheid) 190.000 UPP

15. Touring Explorer (nl) 187.211 CIM

16. OKRA Magazine 162.574 CIM

17. Story 157.334 CIM

18. Humo 153.210 CIM

19. Test-Aankoop 151.000 UPP

20. Nest (fr+nl) 149.017 CIM

presse non-commerciale presse commerciale

Top 20 des magazines en Flandre

Chiffres clés du marché des magazines

58 % 42 %non-

commercialecommerciale

+ ou - 330.000.000 d’exemplaires de magazines diffusés (bpost, 2012) par an parmi lesquels 138.600.000 exemplaires de presse commerciale (42%) et 191.400.000 d’exemplaires de presse non-commerciale (58 %).

le périodique I octobre-novembre-décembre 20148

#à la une - étude

Conclusion

Si vous incluez les magazines non-commerciaux dans l’inventaire du paysage des magazines en Flandre, on constate que ceux-ci prennent une place considérable. Mais c’est un géant dans l’ombre. Vous trou-verez rarement quelque chose à ce sujet dans la littérature scientifique, la presse spécialisées ou les nouveaux médias. En cause : la majorité de ces titres ne sont pas repris dans les chiffres du CIM, le canal de référence des médias. Pourquoi ? Parce que la plupart de ces magazines ne sont pas dépendants - ou dans une moindre mesure - de la publicité ; ils ne sont donc pas repris dans les statistiques du CIM qui sont focalisées sur les annonceurs.

La presse non-commerciale en Fland-re génère quelques milliers d’emplois et un chiffre d’affaires d’une centaine de millions d’euros. Le processus de production chez ces éditeurs est fort similaire à la presse commerciale, mais pas identique. Il ne faut pas ou-blier que dans le milieu associatif des milliers de bénévoles sont actifs dans la livraison des textes et des photos, ainsi que pour aider à la distribution et à l’administration. Aucun chiffre n’est disponible sur ce sujet.

Corrélativement aux titres commer-ciaux, les titres non-commerciaux subissent une tendance à la baisse, à un rythme plus lent toutefois. Pour les magazines associatifs, le tirage évolue en fonction du nombre des membres de l’organisation. Les magazines pour lesquels l’abonnement n’est pas com-pris dans la cotisation connaissent eux aussi une tendance à la baisse.

Contrairement aux magazines com-merciaux dans lesquels la publicité joue un rôle important au niveau de la structure des revenus, les titres non-commerciaux tirent leurs recettes de leurs cotisations, de leurs propres moyens et par les frais d’abonnement. Dans la majorité des cas, les acteurs de la presse engagée ne proposent pas d’espaces publicitaires. S’ils le font tout de même, ils posent des limites claires et ne le permettent pas à n’importe quel annonceur.

Coûts de structure

Le diagramme concernant les coûts de structure moyens est basé sur les coûts de structures des magazines affiliés à Medianetwerk Plus.

Ces coûts de structure montrent que 17 % du coût total est lié au frais de personnel. Le prépresse et les frais d’impression représentent environ 1/3 du coût total. Les coûts restants sont partagés entres la rémunération des pigistes, la distribution et les divers frais de fonctionnement.

Les magazines à diffusion plus faible (< 10.000 ex.) consacrent une part plus importante de leur budget aux pigistes et aux coûts d’impression. En ce qui concerne les magazines à grande diffusion, les coûts de distribu-tion prennent une part beaucoup plus importante.

“Il ne faut pas oublier quedans le secteur de la pressenon-commerciale, des milliersde bénévoles sont actifs dansla livraison de textes et dephotos ainsi que dans l’aide à ladistribution et à l’administration.”

le périodique I octobre-novembre-décembre 2014 9

fonctionnement divers 9 %

personnel 17 %

freelances 27 %

prépresse 5 %

impression 28 %

distribution 14 %

Structure de couts moyens des magazines affiliés

chez Medianetwerk PlusRecommandations pour la pressecommerciale et leurs éditeurs

1. Mieux intégrer les magazines dans le mix de communication

Il est frappant de constater à quel point les organisations/éditeurs créent rarement des synergies entre leur offre et leur contenu et les autres canaux de communication. Ces medias sont trop souvent isolés les uns des autres. Il y a un besoin urgent d’une approche davantage « cross-media » où les diffé-rents canaux d’information se renforcent mutuellement dans la réalisation des objectifs de communication en fonction des groupes cibles.

2. Exploiter une approche rentable et durable

Ces organisations peuvent le faire au moins partiellement en permettant à leurs membres de déterminer quelles informations ils désirent recevoir et via quels canaux. Une telle chose suppose une approche CRM efficace, avec des profils d’abonnés régulièrement mis à jour.

3. Jouer avec les concepts con-temporains

N’hésitez pas à faire usage d’approches et de lay-out modernes et tendances tels que la storytelling, le crowdsourcing, etc.

4. Faites de la place pour les col-laborations

C’est un besoin souvent exprimé mais peu utilisé en pratique. Nous recomman-dons aux organisations et aux éditeurs de chercher et de trouver des solutions ensemble et de les partager afin de relever les défis à venir.

5. Rester soi-même Les lecteurs reconnaissent

l’engagement et les valeurs de la presse non-commerciale dont ils apprécient la sincérité et l’honnêteté, mêmes s’ils ne partagent pas toujours certaines de leurs positions. Mais c’est ce qui rend cette presse unique.

27 %

17 %9 %

5 %28 %

14 %

www.memori.be

www.medianetwerkplus.be

le périodique I octobre-novembre-décembre 201410

#Pro Justitia

La collaboration entre les éditeurs et les pigistes

Une partie non négligeable des fournisseurs de contenu, telle que des journalistes et des photographes, exerce la fonction de pigiste. Les pigistes spécialisés peuvent mettre en vente leurs récits ou photographies (créés sur la base de commande ou non) aux revues spécialisées telles que des magazines de loisirs, des revues professi-onnelles et des magazines d'affaires. Ces revues travaillent la plupart du temps avec de petites rédactions, qui font généralement appel aux services de pigistes. Nous vous exposons brièvement, ci-dessous, les aspects importants des droits d'auteur des pigistes.

Willem-Jan CosemansAvocat OLSWANG

Selon la règle de base de la loi relative au droit d'auteur et aux droits voisins belges, le droit d'auteur appartient à la personne qui a créé l’œuvre. Étant donné qu’une activité créatrice intel-lectuelle ne peut être générée que par une personne physique, il est impos-sible qu'une personne morale soit dé-signée en qualité d’auteur original. En d'autres termes, lorsqu’un journaliste indépendant écrit un article ou qu’un photographe indépendant prend une photo, il sera l’unique titulaire des droits d'auteur sur cette création. Par ailleurs, le fait que la création ait été produite sur la base d’une commande n'affecte en rien cette règle. Cependant, la loi relative au droit d'auteur permet que les droits

d'auteur patrimoniaux soient cédés ou donnés en licence par un contrat écrit. Par conséquent, pour obtenir une cession ou une licence des droits du pigiste vers l'éditeur il faut ipso facto signer un accord écrit. Vous trouverez ci-après quelques conseils aux parties concernées à l'égard du contenu de ce type de contrat: 1. Définissez clairement les œuvres

sur lesquelles la cession s’applique et quels droits patrimoniaux sont/seront cédés. Par exemple, il est possible de convenir de céder uniquement les droits d'exploitation sur papier et non les droits d'exploitation numérique.

2. Définissez clairement sur quel

territoire la cession des droits pa-trimoniaux s’applique. Par exemple, il est possible de céder les droits à

l’éditeur X en Belgique et à l’éditeur Y aux Pays-Bas.

3. Dans le cas d'une licence qui confè-re au titulaire un droit d’usage, il faut explicitement indiquer si la licence est exclusive ou non-exclusive. Pour une licence exclusive, le don-neur de licence ne sera pas autorisé à accorder des droits d’usage aux tiers. Par contre, c’est permis sous une licence non-exclusive.

4. Formulez une clause par laquelle le pigiste garantit ou déclare qu’il a cédé les droits patrimoniaux quit-

tes et libres. Les pigistes peuvent également utiliser le contenu des œuvres produites soumises aux droits des tiers. Ainsi, le pigiste pourrait dans un article rédigé, par exemple, utiliser une photo téléchar-gée d'une base de données telle que Shutterstock. Dans ce cas, les conditions générales de cette base de données doivent être prises en considération.

5. Définissez clairement la rému-

nération convenue pour chaque mode d’exploitation. Cette rémuné-ration peut être fixe ou variable, en fonction de la diffusion, la vente ou le nombre de visites. Une combinai-son des deux types de rémunérati-ons est également possible.

Collaboration régulière

Lors d'une collaboration régulière avec le même pigiste, il n'est bien évidem-ment pas pratique de signer à chaque fois un nouvel accord pour les œuvres produites. Dans ce cas, nous recom-mandons de signer un accord cadre

qui est renouvelé régulièrement et dans lequel vous stipulez que les droits patrimoniaux sur les œuvres produites (énumérés dans une liste en annexe) et les œuvres à produire dans le futur sont cédés ou donnés en licence. Ainsi, il est très important de décrire très précisément les œuvres et d’en faire référence dans les courriels, les fax et les lettres à ce sujet. De cette façon, les droits patrimoniaux peuvent être cédés ou donnés en licence de manière systématique. Enfin, il est for-tement recommandé de préciser dans chaque facture que la rémunération est non seulement émise en échange des prestations délivrées, mais également en échange des droits cédés ou don-nés en licence. Notons toutefois que les droits d'auteur moraux sont inaliénables. Ces droits se composent du droit de divulgation, du droit à la paternité de l'œuvre et du droit à l’intégrité. Il est néanmoins pos-sible de convenir des accords spécifi-ques avec le pigiste quant à l’exécution de ses droits moraux. Un accord rédigé avec soin permet d'éviter des discussions ultérieures. D’une part, ce type d’accord garantit que le pigiste soit remboursé pour les services fournis. D'autre part, l'éditeur peut dormir sur ses deux oreilles et exploiter le contenu délivré comme il le souhaite.

le périodique I octobre-novembre-décembre 2014 11

#épinglé

✔ A cause de mesures de restrictions

budgétaires prises par le Gouvernement

Flamand, les magazines Klasse

(pour les professeurs), Klasse voor ouders, Maks ! (pour les élèves de

l’enseignement secondaire) et Yeti (pour les élèves de l’enseignement

primaire) ne paraîtront plus en édition

papier. Ces magazines seront toujours

disponibles en ligne.

✔ Jan Creten est le nouveau rédacteur en

chef de VAB-Magazine. Il remplace

dans cette fonction Toni De Coninck qui

a quitté l’organisation. Jan Creten était

auparavant responsable de la stratégie

Marketing chez VAB.

✔ « Nous sommes tous confrontés à

une série de grandes opportunités

brillamment déguisées en problèmes

insolubles. » (John W. Gardner)

✔ Le site web de Tenacs Publishing

a été complètement remodelé.

L’offre de contenu a été adaptée et

les publications sont maintenant

consultables en ligne. En outre, la mis

en page a été repensée.

✔ « Pour décider quelque chose, une

commission doit être composée de

maximum trois personnes, dont deux

sont absentes. » (Robert Coppeland)

✔ « Touring Magazine » est le nouveau

nom du magazine associatif Touring. Ce

nom remplace Touring Explorer. La base

du magazine reste inchangée mais le

lay-out est profondément renouvelé.

✔ Tour & Taxis magazine a intégré

la régie DB Publishing. Les ventes de

publicité se faisaient auparavant en

interne.

✔ Le magazine néerlandophone de

construction Bouwkroniek a acquis

sa contrepartie francophone La Chronique. En unissant leurs forces,

les deux magazines couvrent ainsi

l'ensemble du secteur de la construction

dans les médias belges.

La lecture de Christophe DamanLes ventes de magazine ne vont pas au mieux ... Mais les magazines de puzzle sont une exception à la règle. Christophe Daman est bien connu dans le monde de la presse « puzzle ». Il est Sales & Marketing Manager chez Keesing, la maison d'édition des marques puzzle connues comme Sport cérébral, Mégastar et Denksport en Flandre. Mots fléchés, Sudokus, Jeux de logique, mots codés ... ils n’ont plus de secrets pour lui. Mais les habitudes de lecture de Christophe Daman poseraient-elles une énigme ?

Christophe DamanSales & Marketing Mananger Keesing

Quel type de lecteur

êtes-vous ?

Je dirais un voya-geur spatio-tempo-rel, je m’évade par la lecture plus que je ne m’informe par la lecture. Mettez-moi un bon livre entre les mains, et je suis parti.

Que lisez-vous ?

Quelques magazi-nes, mais surtout des romans. De tout type. Cela va des grands classiques de la littérature, française ou autre, au dernier roman d’Amélie Nothomb, Beigbeder ou Marc Levy. Mais ce que j’apprécie le plus ce sont les polars de Ludlum, Clancy... ou les thrillers de Stephen King par exemple.

Quel est votre périodique favori et

pourquoi ?

Sans hésitation le magazine Geo, le mensuel, mais aussi les hors-séries thémathiques. J’ai découvert ce maga-zine il y a plus de 30 ans, en 1982. J’ai d’ailleurs conservé chaque exemplaire que j’ai acheté depuis cette date. Cela frise l’obsession du collectionneur, mais je ne me lasse pas de découvrir le monde, les peuples, les civilations, la géopolitique, ou plus simplement une ville, au travers des ces articles. Et de ses photos. Lorsque je lis le Géo, je me coupe de mon environnement direct et

je me laisse tout simplement transpor-ter par les articles de ses journalistes, les recits de ses reporters ou les images de ses photographes.

Lisez-vous sur support numérique ?

Pas beaucoup. Je parcours les flashs info quotidiens du Soir ou les news économiques du Trends. En dehors de cela, je m’informe le plus souvent via la radio, le journal télévisé, certains magazines de reportages en télé, ou en lisant le Vif/l’Express.Quant à la lecture de livres, je reste encore totalement attaché au format papier. Je pourrai rester longtemps à parcourir les rayon d’une bonne librairie afin de trouver les romans qui m’accompagneront dans les semaines suivantes..

Le saviez-vous?

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