le niveau baisse ? quelques indicateurs… jacques bernardin (gfen)
TRANSCRIPT
Le niveau baisse ?
Quelques indicateurs…
Jacques BERNARDIN (GFEN)
< 30%
62 %
76 %
88 %
92 %
L'accès au secondaire
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
1880 à 1930 1950 1960 1970 1980 1990
Réformes : J.Zay Berthoin/Fouchet Haby Jospin
Scolarité : >14 ans 16 ans (… 18 ans)*
Accès au baccalauréat
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
1880 1945 1960 1970 1980 1990 2000
Pourcentage
Taux de scolarisation Obtention du baccalauréat
L’ouverture de l’école
(*) 92 % des 16-18 ans sont aujourd’hui scolarisés73 % des 19 ans ; 52 % des 19-25 ans.
% d’une
classe d’âge
1880
à
1930
1950 1960 1970 1980 1990
2000
à
2006
Accès au
Secondaire
3
à
4 %
<
30 % 62 % 76 % 88 %
Ouvert
à tous
les élèves *
Obtiennent
le
Baccalauréat
1
à
2 %
5 % 11 % 20 % 26 % 43,5%
Moy.
62,5 %
Evolution du nombre de sortants sans qualification
(en 30 ans, une baisse de 75 %)
Jeunes sortant sans qualification
1965 1970 1980 1990
Années
2000
37 % 25 % 16 % 13 % 7 à 8 %
Soit 3 fois moins qu’il y a 30 ans
Et en lecture ?
Lecture des adultes - 2002 Agence nationale de lutte contre l’illettrisme
(Enquête INSEE / INED – Nov. 2002)
02468
101214161820
55-65 ans 40-54 ans 25-39 ans 18-24 ans
12 % desadultes endifficultéface àl'écrit
Lecture : dégradation des résultats ?Agence nationale de lutte contre l’illettrisme
(Enquête INSEE / ANLCI 2004-2005)
0
2
4
6
8
10
12
14
56-65ans
46-55ans
36-45ans
26-35ans
18-25ans
9 % desadultes endifficultéface àl'écrit
Proportion d’élèves au bas de l’échelle de compréhension de l’écrit
(PISA 2003 – Elèves de 15 ans)
Qui sont ces élèves
en difficulté ?
« Les catégories sociales les moins favorisées (…) Les enfants d’ouvriers, d’employés et des sans-activité représentent
84 % des élèves en difficulté alors qu’ils constituent la moitié des jeunes qui suivent un enseignement général ».
Note de l’Observatoire des inégalités - 2 avril 2008
Des difficultés concentrées
…dans les Zones Prioritaires
Caractéristiques socio-démographiques des élèves des collèges en Zone Prioritaire Source : DEP-MEN, enfants entrées n 5ème en 1995
En ZP Hors ZP
Origine sociale des élèves- Agriculteurs, artisans, commerçants- Cadres, professions intermédiaires, chefs d’entreprise
- Employés- Ouvriers, inactifs : en 1995 * En 2005 : * En 2006 : dans collèges AR
7 %15 %20 % 58 %64 %
75,5 %
11 %37 %17 %35 %38 %
37,9 %
Immigration- Pas de parent immigré- Deux parents immigrés
65 %27 %
87 %7 %
Diplôme le plus élevé des parents- Etudes primaires- Brevet, CAP, BEP- Bac, études supérieures
41,5 %38,5 %20 %
16,5 %43 %
40,5 %Source 2005 : « L’état de l’école ». Direction de l’Evaluation et e la Prospective (DEP), 2005
et Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, DEP, édition 2005.
Source 2006 : « L’état de l’école ». MEN, 2007.
Sorties sans qualification Conclusion du Rapport de l’IGENRapport de l’IGEN - juin 2005
« Pour un certain nombre de jeunes, l’absence de qualification se conjugue avec de grandes difficultés sociales (absence de revenus, absence de soutien familial, absence de logement, voire dans quelques cas charge de famille). Pour ces jeunes, l’accès à une qualification n’est pas toujours perçu comme la première des priorités.
L’objectif de 100 % des jeunes sortant du système avec une qualification ne pourra être atteint qu’en ayant traité, parallèlement, ces situations ».
Où se situent les difficultés ?
JAPD 2006(Journées d’Appel de Préparation à la Défense)
Jeunes de 17 ans
Source : Site du MEN- DEPP
L’état de l’école n°17 (édition 2007) pour 2006
En 2000(sur 600.000
jeunes)
En 2006(sur 800.000
jeunes)
Déficit important de vocabulaire -Avec maîtrise insuffisante des mécanismes de base-Avec maîtrise partielle (difficulté à lire tous types d’écrits)
2,4 %
4,1 %
= 6,5 %
2,6 %
2,2 %
= 4,8 %
Maîtrisent les mécanismes, mais lecteurs « rigides » (problème de compréhension)
5,1 % 6,9 %
Total de jeunes en difficulté face à l’écrit 11,6 % 11,7 %
PISA 2000 (Etude de l’OCDE : en 2000, 2003, 2006…)
Élèves de 15 ans
Sur 15 % d’élèves en difficulté - 4 % : en grande difficulté (ont du mal à utiliser l’écrit pour étendre et/ou améliorer leurs connaissances)- 11 % : ne maîtrisent que les compétences les plus simples : localiser un fragment unique d’information ; identifier le thème principal d’un texte.
« La compréhension a été partagée en trois compétences : s’informer, interpréter, réagir. La 3ème compétence fait appel à l’opinion personnelle des élèves. Nous sommes au-dessus de la moyenne pour les deux premières compétences, et sensiblement en dessous pour la troisième. (…) Lorsqu’ils ne savent pas, nos élèves préfèrent ne pas répondre, et ce dans une proportion beaucoup plus forte que dans d’autres pays, où les élèves répondent, au risque de se tromper (…)»
Jean-Richard Cytermann
directeur de la Programmation et du Développement. (Rencontre DGESCO - 3 avril 2003)
Etude DPD 1997 (Ministère de l ’Education Nationale –
Division de la Prospective et du Développement - )
Élèves de 11 ans
Sur 15 % d’élèves (entrant en 6ème) en difficulté : 4,3 % dans une « situation préoccupante ». Retards
d’acquisition importants des mécanismes de base. 7,8 % : difficultés dues à leur extrême lenteur. 2,8 % : maîtrisent les mécanismes de base mais
problèmes de compréhension d’énoncés et difficultés à utiliser la morphologie.
PIRLS 2001(Progress in International Reading Literacy Study)
Élèves de 10 ans
En 2001(Elèves de 10 ans – CM1)
Score moyen
Niveau 1
Niveau 2
Niveau 3
Niveau 4
Résultats théoriques 500 75 50 25 10
Suède 561 96 80 47 20
Pays-Bas 554 98 79 40 14
Angleterre 553 90 72 45 24
Etats-Unis 542 89 68 41 19
Italie 541 92 69 36 14
Canada Québec 537 94 67 31 11
France 525 90 60 26 9
PIRLS (Élèves de 10 ans )
La France a obtenu un score de compréhension (525) supérieur à la moyenne des pays participants (500).
- Niveau 1 : prélever des informations explicites
- Niveau 2 : effectuer des inférences et des interprétations simples à partir d’informations puisées dans différentes parties du texte
- Niveau 3 : faire des inférences à partir des personnages et des évènements, et savoir justifier
- Niveau 4 : interpréter des intentions, sentiments, comportements des personnages en se basant sur le texte, intégrer des idées pour dégager le thème.
Seulement 26 % des élèves français dépassent le niveau 2. Autrement dit, seulement un quart disposent de capacités inférentielles et interprétatives.