le journal de sainte-marie 63

J O U R N A L D ’ I N F O R M AT I O N D E L A V I L L E D E S A I N T E - M A R I E – B I M E S T R I E L G R AT U I T – N ° 6 3 – M A I / J U I N 2 0 1 1

ÉDUCATION À LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE

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02 LE JOURNAL SAINTE-MARIE N° 63 MAI/JUIN 2011

N° 63 – MAI/JUIN 2011

2, rue André LARDY, La Mare97438 SAINTE-MARIE

Tél. 0262 50 97 47 • Fax 0262 50 96 78http://www.ville-saintemarie.re [email protected]

Publication gratuite de la Ville

DIRECTRICE DE PUBLICATION : Christine VidyDIRECTEUR DE RÉDACTION : Gilbert Leclerc

COMITÉ DE RÉDACTION : Service Communication Mairie de Sainte-Marie

PHOTOS : Service Communication / William Childéric

RÉALISATION ET IMPRESSION : Graphica Saint-André

DL No 5050 • Juillet 2011Tirage : 13 000 exemplaires

Le Journalde Sainte-Marie

Je voudrais revenir sur l’accueil offi-ciel réservé au Sous-préfet dansnotre belle ville de Sainte-Marie enmai dernier.

Les qualités de notre commune, il lesdécouvrira rapidement, j’en suis per-suadé et il verra tout ce qu’il faut fairepour lui donner les moyens de saréussite.

Les relations entre l’État et les com-munes sont souvent complexes, parfois animées, mais tou-jours respectueuses, c’est ainsi que je le conçois.

Le représentant de l’État est l’interlocuteur privilégié des col-lectivités locales en les écoutant, en dialoguant avec elles eten les rassurant.

Il est aussi le partenaire attentif de nos souhaits et le garant dela légalité de nos actes.

Je veux dire combien nous attendons également du rôle deconseil rempli par le Sous-préfet, dans la recherche constanted’une solution qui fasse coïncider respect du droit, efficacitéet service de l’intérêt général.

Son rôle passe aussi par un contact de proximité, de quoti-dienneté, avec celles et ceux qui sont ses partenaires.

Une collaboration positive

L’observance nécessaire des règles juridiques ne doit pas êtreassimilée à un formalisme étroit qui paralyserait au final touteinitiative et éloignerait, au lieu de rapprocher, l’État descitoyens.

Je pense qu’avec notre nouveau Sous-préfet d’arrondisse-ment, nous ne courons pas ce risque d’éloignement et deparalysie, bien au contraire.

Je ne peux que souhaiter voir ce partenariat entre Sainte-Marie et l’État se présenter sous les meilleurs auspices, ainsique la journée d‘échange que nous avons eue récemment ledémontre.

Je crois fermement que notre collaboration sera positive pourtoutes celles et tous ceux qui veulent faire de Sainte-Marieune ville forte et dynamique.

Je pense particulièrement à quelques dossiers importantsde notre commune comme le Programme de Renouvelle-ment Urbain (PRU) avec les importants travaux en cours surle Centre-ville, la construction des logements sur les quar-tiers de Beauséjour, de la Réserve et de Moka, ainsi quel’étude de faisabilité dans le cadre de la RHI Ravine Cocoset de La Confiance, pour lesquelles nous avons besoin dusoutien de l’État.

Bonne lecture à tous!

Le maire

ÉDITO* Un partenariat renforcé . . . . . . . . . . . . . . . . p. 02

VIE MUNICIPALE* Visite du sous-préfet. . . . . . . . . . . . p. 03/04

* Patrouille à vélo. . . . . . . . . . . . . . . p. 06

* Le devoir de mémoire:Hommage au caporal chef Alexandre Rivière. . . . . . p. 07

ACTION SOCIALE* Huit mamansà l’honneur. . . . . . . . . . . p. 08/09

* Mercredis Jeunesse. . . p. 10

* Centre social :Journée Info Santé . . . . p. 10

* CUCS:Mobilisation pour les quartiers . . . . . . . . . . . p. 11

* Des zistoiresavant d’allerau lit. . . . . . . . . . . . . . . p. 11

AMÉNAGEMENT* Logements sociauxde Beauséjour . . . . . . p. 12/13

ENVIRONNEMENT* Ensemble contre les moustiques!. . . . . . . . p. 14

ÉDUCATION

* Programme d’éducation routière . . p. 15

* Permis piétons . . . . . . . . . . . . p. 16/17

* Artistes en herbe . . . . . . p. 18

* Un grand prix !. . . . . . . . . . . . . . . p. 19

* Tournoi FB inter écoles . . . . . . . . . . . . p. 20

* Challengedes Écoles. . . . . . . . . . . . . . . p. 20

* Les lycéens acteurs: Filmcontre violence familiale. . . . . p. 21

* Kermesses. . . . . . . . . . . . . . . p. 22

* Cross des écoles . . . . . . p. 23

* Mon île durable . . . . . . . . p. 23

LOISIRS

* OTI Nord. . . . . . . . . . . . . p. 24/25

CULTURE

* Médiathèque . . . . . . . . . . . p. 26

* Fête de la musique. . . . . . . . . . . . . . . p. 27

SPORT

* Kick boxing. . . . . . . . . . . . . p. 28

* Basket-ball . . . . . . . . . . . . . p. 28

* Karaté:

Mathieu Sorre

Champion de France . . p. 29

* Tennis :

Portrait de 2 jeunes

champions . . . . . . . . . . . . . p. 30

* Le badminton

à Sainte-Marie . . . . . . . . . p. 31

* École

municipale

de Natation

. . . . . . . . . . . . . . . p. 32

UN PARTENARIAT RENFORCÉSOMMAIRE


N° 63 MAI/JUIN 2011 LE JOURNAL SAINTE-MARIE 03

VIE MUNICIPALE

rents travaux en cours de réalisation etévoqué des projets à venir, le premiermagistrat, accompagné d’élus, de JocelynTrulès le directeur Général des Services etde responsables des services, a convié leSecrétaire Général de la Préfecture à uneimportante visite de terrain. Ce dernier apu découvrir les forages de Carreau Cotonet le réservoir de la Ressource, ainsi queles travaux d’avancement de la Crèche dela Mare. Un tour d’horizon qui s’est ter-miné avec la présentation des travaux encours de la station d’épuration (STEP) du

Grand Prado. Une visite qui aura permisde présenter les atouts de la commune touten abordant concrètement sur le terraindivers enjeux majeurs.

Le sous-préfet et le maire pendant la présentation des différents projets d’aménagement.

VISITE DU SOUS-PRÉFET

Une présentation de la villeLe 31 mai dernier, Xavier Brunetière, lenouveau Sous-préfet d’arrondissementet Secrétaire Général de la Préfecture,était en visite officielle sur le territoirede la commune. Les principales opéra-tions d’aménagement de la municipalitélui ont été présentées par le Maire, sui-vies d’une visite sur le terrain.

Jean-Louis Lagourgue a tout d’abordprésenté la commune. Puis lesgrandes réalisations en cours ont étéensuite abordées. Le Programme deRenouvellement Urbain (PRU) avec

les importants travaux en cours sur toutela portion de la rue de la République, laconstruction des logements sur les quar-tiers de Beauséjour, de la Réserve, de Mokaet du Centre-ville, l’étude de faisabilité dansle cadre de la RHI Ravine Cocos, LaConfiance, les constructions d’équipementspublics telles que la crèche de la Mare,ainsi que la réalisation d’une chaîne de dis-tribution d’eau potable sur le secteur deMoka, le schéma directeur d’eau potabletels ont été les thèmes abordés par le Mairelors de l’exposé fait au Sous-préfet à l’Hô-tel de Ville. Après avoir présenté ces diffé-

La future crèche de la Mare.

Le réservoir de La Ressource.

La station d’épuration du Grand Prado.


La station d’épuration du Grand-Pradoest entrée dans une phase de construc-tion très active. Après les travaux de ter-rassement et de préparation du site, laconstruction des ouvrages bat son pleinsur un chantier considéré par touscomme l’un des plus importants sur l'île.

La CINOR et ses trois communes mem-bres entendent bien faire de cet équi-pement nécessitant un investissementglobal de plus de 90 M€, un outil auservice du développement durable et

un lieu privilégié d’information et de sensi-bilisation à l’environnement, notammentsur le cycle de l’eau. À ce jour, l'avancementdes travaux est conforme au calendriercontractuel. En effet, les travaux de terras-sement ont été réalisés de décembre 2010à février 2011. Depuis ont débuté commeprévu les travaux de génie civil portant surle bâtiment technique et les premiers bas-sins extérieurs d’aération dont la fin destravaux est prévue en avril 2013.

Un grand projet européen de 75000000 €.

Conduit par la CINOR, le projet de construc-tion de la station d’épuration intercommu-nale, d'une capacité de 160000 équivalentshabitants (EH) à horizon 2013, extensibleà 235000 EH à l’horizon 2030, remplaceral’unité sous dimensionnée de « laJamaïque » à Saint-Denis. Ce projet majeurpour la Communauté d’Agglomérationcontribue de manière significative à la réa-lisation du plan d’action de mise auxnormes des stations d’épuration françaisesdéfini par le Gouvernement, pour satisfaireaux dispositions de la Directive Européenne« Eaux Résiduaires Urbaines ».

Un équipement obligatoire et nécessaire

Au-delà de sa fonction première (le traite-ment des eaux résiduaires de Saint-Denis etde Sainte-Marie), cette nouvelle station rendà nouveau possible les constructions de loge-ments collectifs ou groupés de plus de 60unités et de tout immeuble (activités ou ser-vices) sans contraintes d’équipements par-ticuliers (mini step) sur les communes deSaint-Denis et Sainte-Marie. Cet équipementcontribuera à apporter une partie desréponses, dont nos habitants, nos entrepriseset nos agriculteurs ont besoin, dans lesdomaines de l’eau, de l’assainissement, dutraitement des déchets et de la sécurisationde la distribution de l’énergie électrique. Leprojet de construction de la STEP du GrandPrado a été en quelque sorte le déclencheur

VISITE DU SOUS-PREFET

Grand Prado, en plein chantier

VIE MUNICIPALEd’acheminer les eaux à traiter vers la futureSTEP de Grand Prado. Cette opération estréalisée dans le cadre d’un mandat confié àla SEDRE. Hormis les derniers mètres deraccordement à la future STEP, ces ouvragesd’un coût de 15000000 € H.T. sont pour unetrès grande partie réalisés à ce jour. Les tra-vaux de pose de canalisation PEHD (dontcertaine de diamètre de 900 mm) ont étémenés à terme en respectant les délais, etles travaux de réfection et de finitions sonten cours. Second semestre de cette annéedébutera le second volet, à savoir laconstruction de 3 stations de pompage dontle chantier est prévu pour une durée de plusd’un an. Ces équipements ainsi que l’ou-vrage de rejet en mer feront très prochai-nement l’objet d’une consultation d’entre-prises. La réalisation de ces travauxpermettra une livraison avant la date demise en service des équipements de traite-ment. En effet, tout est mis en œuvre pourassurer fin 2012 le basculement des eauxusées vers Grand Prado, depuis la STEP dela Jamaïque. Par la suite, cette unité seradéconstruite, sauf pour les équipementsconservés pour les besoins du service. Lesite sera requalifié pour être mieux intégréà son environnement paysager.

Les travaux en cours respectent la « CharteCHANTIER VERT » notamment en matièrede traitement des déchets et de choix dematériaux. En phase d’exploitation, unedémarche constante de préservation des res-sources naturelles sera mise en œuvre avecnotamment:

• la production d’énergie « verte »: électri-cité et chaleur par la digestion des boues;

• la production sur site des réactifs néces-saires au process (électrochloration localeplutôt qu’importation) ;

• la réutilisation des eaux épurées pour lelavage des installations et l’arrosage desespaces verts liés au parcours pédago-gique, notamment ;

• la transformation des boues en produitfertilisant induisant en particulier, uneréduction significative des volumes parséchages, digestions et hygiénisation desboues de la STEP; puis la recherche d’unehomologation afin d’en faire un produiten lieu et place d’un déchet avec un suivien partenariat avec le monde agricole.

Enfin, de manière complémentaire, hors dupérimètre de la concession, devrait êtredéveloppé selon des modalités spécifiques,un programme de valorisation agricole deseaux grises (irrigation de terres agricolesdédiées à la culture de la canne). Ce pro-gramme fait l’objet d’une étude – rechercheavec le CIRAD, en partenariat avec le ConseilGénéral et la Créole (régie des eaux de Saint-Paul). La réutilisation des eaux épuréesaprès traitement approprié est de nature àlimiter le prélèvement sur la ressource en

d'un ensemble d'actions connexes conduitespar la collectivité en matière d'assainisse-ment. Il a favorisé l'instauration d'une poli-tique publique d'ensemble et cohérente detraitement des eaux usées.

Un des plus importants projets de STEP

Structurant, ce projet constitue l’un des plusimportants projets de STEP concernant uneagglomération de plus de 100000 habi-tants, restant à mettre en service sur le ter-ritoire français. Il se développe sur uneemprise foncière de plus de 5 hectares.Compte tenu de son importance avec uninvestissement de plus de 75 M€ pour laseule station, il est classé « grand projeteuropéen » au titre du programme opéra-tionnel 2007-2013. Les partenaires se sontengagés sur un montant d’aides publiquesde 34 M€ au minimum, tout financementsupplémentaire étant rétrocédé à l’usagerpar une diminution de la redevance assai-nissement. Ces aides publiques sont consti-tuées principalement par une subvention,dont 60 % seront versés sur les fondsFEDER de l’Union Européenne et 40 % pardes organismes nationaux (office de l’Eau,ONEMA, Conseil Régional). Le projet faitégalement l’objet d’une demande d’agré-ment et de financement complémentaireau titre du dispositif d’incitation fiscale àl’investissement Outre-Mer (défiscalisation).


Un des bassins d’aération en cours de construction.

Construction d’un réseau de transfertet de postes de refoulement

Ce projet s’accompagne de la réalisationd’un important programme de constructionde réseaux de transfert et de postes derefoulement. Cette opération d’aménage-ment et de pose des réseaux de transfert deseaux usées, collectées sur les communes deSaint-Denis et Sainte-Marie, permettra


UNE RÉFÉRENCE EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

La STEP en construction se veut une installation :Performante, avec un traitement des eaux pouvant être rejetée en mer conforme à la qualité « zone sensible » et « eau de baignade »ce qui est supérieur aux exigences réglementaires ; prenant en compte le principe de précaution, ces rejets dans le milieu feront l’ob-jet d’un suivi par une institution indépendante, un laboratoire de recherche de l’Université de la Réunion ;Inodore, avec un programme de constructions et d’équipements visant au confinement par dépression des ouvrages, puis avec une ins-tallation d’élimination des odeurs ; en outre, une surveillance par un Jury de Nez associant habitants et riverains sera mis en place avecl’assistance de l’Observatoire Réunionnais de l’Air ;Insonore, les bâtiments seront équipés d’une isolation phonique ; une priorité à des équipements silencieux a été faite au titre des ins-tallations techniques d’exploitation ;Intégrée, les immeubles abritant les installations techniques ainsi que les bassins d’épuration sont partiellement enfouis en s’appuyantsur le relief naturel du site ; les toitures ainsi que les façades seront partiellement végétalisées ; les eaux de pluies seront traitées pardes jardins d’infiltration afin de limiter leur rejet dans la ravine de La Mare ; un aménagement paysager privilégiant la réintroduction d’es-pèces végétales et arboricoles endémiques complétera ce programme d’intégration au paysage.

VIE MUNICIPALE


DES ACTIONS PÉDAGOGIQUES

Grand Prado 360 D, dont lemandataire est Véolia Eau, estun groupement d’entreprisesspécialement créé dans lecadre du projet de la STEP.Parce que c’est l’avenir de nosenfants qui est en jeu, parcequ’ils doivent être d’ores et déjàacteurs de ce « demain », laCINOR et 360D-Véolia ont inté-gré sur le site deux parcourspédagogiques: l’un concernantla biodiversité terrestre etmarine et l’autre la présentationdu process de la station. (Cf.site grandprado.re).

Un nom, un logo et une mascotte…

La CINOR et Grand Prado360D-Véolia ont égalementorganisé un concours et solli-cité les établissements scolaires

Les élèves de Margareth Pausé

enthousiasmés à l’idée de partir en

bateau découvrir les fonds marins.

du 1er et 2e degré des troiscommunes de la CINOR. Lesélèves des écoles primairesdevaient concevoir une mas-cotte, alors que les collégienset lycéens devaient planchersur un logo et un nom. La visitedu Sous-préfet sur le site de laSTEP a été l’opportunité deréunir les classes lauréates des2 concours.

Dans le numéro 63, nous évo-quions la participation de laclasse 201/209 du Lycée LeVerger.

Cette classe a remporté le 2e

prix dans la catégorie « Nomet logo ». Les élèves qui ontparticipé à ce concours ontgagné chacun le DVD du film« Océan » de Jacques Perrinainsi qu’un livre intitulé « Lesdauphins et les baleines à l’îlede la Réunion ».

La classe de CE1 de LouisLagourgue remporte le 3e prixdans la catégorie « Mascotte ».En présence de Josie Huet,directrice de l’école LouisLagourgue et de MargarethPausé, le professeur desenfants, Christine Vidy estvenue, au nom de la Cinor,

remettre aux écoliers leur prix :une croisière à bord du GrandBleu! La Cinor a mis à disposi-tion un car pour cette sortie trèspédagogique qui s’est dérou-lée le 27 juin dernier. De quoisusciter l’intérêt des enfants etles responsabiliser au respectde notre environnement marinégalement.

3e prix pour la mascotte réalisée

par la classe de CE1 de l’école

Louis Lagourgue.

eau souterraine et/ou de surface jusqu’à 10millions de m³ par an. Au-delà de la seuleobligation de construire une station auxnormes européennes, le choix de la CINORmarque une volonté forte d’inscrire la stationcomme référence en matière de développe-ment durable dans le cadre du projet« GERRI-Réunion-île verte » issu des accordsdu Grenelle.

Innovante, intégrée dans son environne-ment et inodore, pouvant produire del’énergie sous forme d’électricité ou de cha-leur à partir du traitement des eaux uséeset cela, au moindre coût, la station d’épu-ration du Grand Prado a pour ambition derépondre aux enjeux du XXIe siècle et derayonner de manière exemplaire dansl’Océan Indien et l’Outre-mer en général. Une vue d’ensemble de la future STEP du Grand Prado.


En mai dernier, les agents de la PoliceMunicipale recevaient trois vélos toutterrain en renouvellement de leur maté-riel obsolète. Désormais, certaines deleurs patrouilles se feront à vélos afind’apporter de la sécurité « au rythme dupublic ».

La Brigade à vélo sainte-marienneexiste depuis 2003. Aussi, ce renou-vellement de matériel s’inscrit dansune volonté de la Police Municipale d’« évoluer en fonction des besoins du

public. Être en capacité de suivre son rythmede vie urbaine », précise Yannick Rosier, Chefde service de la Police Municipale.

Sites communautaires, Sentier LittoralNord et Centre-Ville, « l’intérêt despatrouilles cyclistes est d’être au plus prèsdu public avec une optimisation de l’accèsaux sites urbains, difficile avec nos véhi-cules » explique le Chef de Service.

Pas de renforcement de l’équipe, ni de mis-sions différentes que celles des autresagents. A Sainte Marie, « il n’y aura pasde Brigade à vélo affectée. Nos agents sontpolyvalents et sportifs. Ils n’ont reçuaucune formation spécifique. Chacun leurtour, ils utiliseront les VTT par roulement.

POLICE MUNICIPALE

Patrouilles à vélo

VIE MUNICIPALE


Ils auront exactement les mêmes missionsque leurs collègues. En revanche, ils serontaccompagnés de près par un véhicule, encas d’embarquement immédiat au poste ».

Comme vous le constaterez ce mois-ci lespatrouilles à vélo s’accentueront durant lespériodes de vacances afin « d’améliorer lesentiment de sécurité de la population »prévient Yannick Rosier.

Plus de proximité avec les Sainte-Mariens,plus de facilité d’accès pour ces agents, unedémarche écolo, la Police Municipaleregorge d’idées pour améliorer le cadre devie de la population. D’autres projets deproximité seraient d’ailleurs en études…

VOUS PARTEZ EN VACANCES...

La Police Municipale de Sainte Marieet les Brigades de Gendarmerie deDuparc et du Centre Ville vous recom-mandent de :

Toujours :

Informer de votre départ vos voisins,vos proches et surtout votre Postede Police Municipale ou votre Gen-darmerie.

Verrouiller toutes les issues, deman-der à un voisin ou à un parent dedonner un aspect « vivant » à votrelogement.

Faire prélever ou suivre votre cour-rier, simuler une présence (fonction-nement intermittent de lampesd’éclairage ou de poste radio…)

Conserver ou déposer vos valeurs etbijoux dans un lieu sûr (coffre chezsoi ou à la banque).

Ne jamais :

Partir sans prévenir

Laisser vos clés à l’extérieur (dans laboîte aux lettres, sous le paillasson,dans le pot de fleurs…)

Indiquer votre nom et votre adressesur le porte-clés

Laisser l’apparence d’un domicileinoccupé.

Laisser d’objets de valeur ou debijoux ainsi que des moyens de paie-ment facilement utilisable (espèce,chéquier, carte bancaire…)

Mentionner votre absence et sadurée sur votre répondeur.

ET SI VOUS NE PARTEZ PAS EN VACANCES...

Surveillez les allées et venues despersonnes étrangères au quartier.

Prévenez la Police ou la Gendarme-rie de toute anomalie.

Pensez à relever le numéro d’imma-triculation de tout véhicule suspect.

Numéro d’appel : Gendarmerie : 0262 53 40 01 ou 0262 53 91 98 ou 17Police Municipale : 0262 72 10 22

Les patrouilles à vélo s’accentueront durant les vacances pour renforcer votre sécurité.

Sites communautaires, sentier littoral et centre

ville, à vélo, la brigade sainte-marienne optimise

son accès.


VIE MUNICIPALE


Quelques jours après l’hommage auxdéportés, les autorités civiles et militairesétaient réunies le 8 mai devant le monu-ment aux morts pour honorer les disparusde la seconde guerre Mondiale et célébrerégalement la paix retrouvée de 1945.

Dans son allocution, l’adjoint délé-gué aux anciens combattants, YvesFerrières, a insisté sur la néces-saire perpétuation de ce souvenirqui est un acte citoyen par lequel

nous renforçons notre mémoire collectiveafin que de telles barbaries ne se repro-duisent plus. Il a ainsi rendu hommage àtous les combattants morts sur les champsde bataille et qui ont donné leur vie pournotre pays. Et plus particulièrement auCaporal chef Alexandre Rivière, jeuneSainte-Marien mort au combat en Afgha-nistan, le mercredi 20 avril 2011. « Ceuxqui sont revenus et se trouvent parmi nousportent encore dans leur corps et dans leurâme, les blessures et les sévices de cesannées noires, qu’ils aient été prisonniers,résistants, déportés ou engagés volontairesdans notre armée renaissante », a-t-ilnotamment déclaré. En présence desreprésentants des anciens combattants,des membres de l’amicale régimentaire etdu sous-préfet, Xavier Brunetière, il a réaf-firmé le devoir de mémoire.

Hommage au Caporal-chef Alexandre Rivière

En hommage au Caporal-chef AlexandreRivière, mort au combat en Afghanistan le

ARMISTICE 1945

Le devoir de mémoire

mercredi 20 avril 2011, une messe du sou-venir a été célébrée le samedi 7 mai à16h30, par le curé de la paroisse de laRivière des Pluies, le père Wenceslas. Cettecérémonie s’est déroulée en l’église Saint-François Xavier, en présence de la familleet de différentes personnalités. Une céré-monie pleine d’émotion en présence de lafemme, de la fille et de la mère d’AlexandreRivière. De nombreuses personnalités poli-tiques, ainsi que le préfet, se sont également

La cérémonie du souvenir en présence des autorités civiles et militaires.

Le sous-préfet s’est longuement entretenu avec les membres des associations patriotiques.

rendus à cette messe. « Je suis là pour ren-dre hommage à ce jeune soldat et dire à lafamille que les habitants de Sainte-Mariesont là pour la soutenir dans cette dureépreuve » a expliqué le maire Jean-LouisLagourgue. Agé de 23 ans, AlexandreRivière est le quatrième soldat réunionnaismort au combat et le deuxième Sainte-Marien victime de la guerre. Engagé depuis2007 dans le deuxième régiment d’infante-rie de la marine d’Autours près du Mans, ilavait participé à différentes opérations mili-taires au Tchad, en Côte d’Ivoire avant des’envoler pour l’Afghanistan. Après avoirreçu les honneurs militaires et été décoréde la croix de Chevalier de la Légion d’Hon-neur, de la médaille militaire et de la croixde la valeur militaire avec palme, le Caporal-chef Alexandre Rivière repose désormais enpaix sur son île natale.

Congrès annuel de l’Union Nationale des Combattants

Le 86e congrès annuel de l’UNC s’estdéroulé au début du mois de juin à laRoche-sur-Yon. Hubert Damour, le prési-dent de la section de Sainte-Marie, était ledélégué officiel de la Réunion. Fondée en1918, l’UNC puise dans sa longue histoirel’essence même qui l’anime encoreaujourd’hui : l’amitié, la camaraderie et lasolidarité entre frères d’armes.

Hubert Damour, délégué officiel de La Réunion au

congrès annuel.

Alexandre Rivière.


Samedi 28 mai, à l’initiative du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), huitgrandes familles sainte-mariennes étaient réunies à la Salle Polyvalente de Duparcpour assister à la remise des Médailles de la Famille Française. Une cérémonieconviviale et empreinte d’émotion tant pour les Mamans honorées que pour leursfamilles et amis.

CCAS

Huit mamans à l’honneur

ACTION SOCIALE


Journée décidément très active pour le CCAS qui enchaî-nait en après-midi avec l’organisation d’un thé dansant.Les médaillées du matin et leurs familles ont été invitésà rester pour prolonger ce moment privilégié en famille.

Thé dansant

Ceux et celles qui lesouhaitaient ont rejointles 14 clubs séniorspour bouger auxrythmes de l’orchestre

« Rétro Kréol ». De la danse de

salon au séga, les plus motivésont relevé le défi de tout dan-ser et ce, jusqu’en début desoirée. Des roses ont étéensuite offertes par les Elus àchaque maman de l’assemblée. Une après-midi festive avec le thé dansant organisé par le CCAS.

Samedi 28 mai, à la veille la fête desMères, le premier adjoint au MaireRichard Nirlo et de nombreux mem-bres du Conseil Municipal étaientprésents pour honorer ces mères de

familles nombreuses qui forcent le respectet l’admiration. Entourés de leurs enfants,petits-enfants, arrières petits-enfants, ellesont reçu l’hommage qu’elles méritaient avecbeaucoup d’émotion et d’humilité.

Méry Barège a reçu la Médaille d’or.

Vivienne Jeanine Grondin a reçu la Médaille d’or.


ACTION SOCIALE


De la danse de salon au séga, les seniors ont montré qu’ils pouvaient tout danser.

Des roses ont été offertes à chaque maman

de l’assemblée.

Alice Cally a reçu la Médaille d’Argent. Suzie Yvette Romily a reçu la Médaille d’or.

Marie-Lucette Grondin a reçu la Médaille d’or. Marie-Renée Suzy Fahin a reçu la Médaille de Bronze.

Caliaman Séga a reçu la Médaille de Bronze. Thérèse-Josée Maillot a reçu la Médaille d’or.


La consommation de produits frais :

saveurs et bienfaits.


La loi du 27 février 2002 précise les limites du droit à l’expression des membres de l’opposition municipale. Un délai a été fixé pour l’exercice de ce droit. Aucun texte ne nous a été adressé durant ce délai pour une publication dans ce numéro 63 du JSMpar « Union pour le changement et le progrès ».

L’OPPOSITION

Les six centres des mercredis jeunessede la Ville se sont rassemblés le mer-credi 22 juin à la salle polyvalente deDuparc pour fêter en musique la find’une belle année de rencontres enri-chissantes.

Deux temps forts ont marqué cettejournée dédiée aux enfants. Sur lesite de Duparc, la matinée a étéconsacrée aux activités avec laréalisation de différents instru-

ments de musique tels que des kayambsou encore des bâtons de pluie.

L’après-midi a été réservé aux spectaclesspécialement préparés par les enfants etleurs animateurs. Venus en nombre, lesparents ont pu admirer avec émois les per-formances artistiques de leurs bambins.

MERCREDIS JEUNESSE

Une finale en musique !

ACTION SOCIALE

Le 22 juin dernier, le Centre Social a organisé à la Rivièredes Pluies une journée d’information santé. Animations etintervenants ont rythmé cet événement ouvert à tous.

CENTRE SOCIAL

Journée info santé

La santé est aujourd’huil’une des principalespréoccupations de lapopulation. Besoin fon-damental des hommes, la

santé révèle l’état moral et phy-sique des individus. Au traversde ses nombreuses interactionsavec la population, le CentreSocial a pris note de cettedemande et a donc tenu à met-tre en place cette manifestationouverte à tous. Cette journée a

démarré en compagnie des plusjeunes, proposant égalementaux visiteurs un spectacle dedanses et de chants énergiques(ou énergétiques?). Vecteursincontournables concernant lesmessages préventifs, les enfantsont pu ainsi découvrir lessaveurs et les bienfaits des pro-duits frais. La matinée s’estensuite poursuivie avec des acti-vités dédiées aux plus grandstelles que la gymnastique douce,

des ateliers de présentation deplantes médicinales et des infor-mations sur la santé des artères.L’après-midi, le diabète et lesmaladies cardio-vasculaires ontété au cœur des débats. Cettejournée d’information vient enréponse aux inquiétudes et inter-rogations de la population sou-cieuse de sa santé. Face au suc-cès de cette première édition, ilest assuré que cet événementsera reconduit.

De la gym douce avec Mme Hibon.

Atelier information sur la santé des

artères.

Impatience des enfants avant l’entrée en scène.

Tous en rythme sur de la bonne musique !

Spectacle de moringue, mise en valeur

de la culture réunionnaise. Des parents venus en nombre.


Les parents présents sont ravis du travail effectué

et espèrent pouvoir compter sur le CUCS pour de

prochaines éditions.

C’est l’Association ZARGANO qui a été sollicitée

par Le CUCS pour ce projet.


40 enfants des quartiers de Sainte-Marie

accompagnés de leurs parents se sont retrouvés

au CASE du Centre-ville.

La loi du 27 février 2002 précise les limites du droit à l’expression des membres de l’opposition municipale. Un délai a été fixé pour l’exercice de ce droit. Aucun texte ne nous a été adressé durant ce délai pour une publication dans ce numéro 63 du JSMpar « Génération Avenir ».

L’OPPOSITION

ACTION SOCIALE

Mercredi 18 mai, 40 enfants des quar-tiers des Gaspards, La Convenance, LaDécouverte, Le Verger et Ravine Cocosaccompagnés de leurs parents se sontretrouvés au CASE du Centre-ville.Retour sur une belle expérience organi-sée par le CUCS…

Pour la deuxième année consécutive,les enfants de Sainte-Marie ont pucompter sur le CUCS (ContratUrbain de Cohésion Sociale), enpartenariat avec l’Association ZAR-

GANO, pour la mise en place d’ateliersd’éducation à l’image et au cinéma. Au totalce sont 5 groupes d’enfants qui, pendantprès d’une semaine, ont procédé dans leurquartier au tournage de leur « mini-film ».

Les parents qui ont assisté à la restitutiondes travaux ont été ravis de voir l’intérêtporté à leurs enfants « C’est une satisfac-tion entière de voir nos “jeunes-pousses”s’intéresser à de telles activités » nous aconfié l’un des parents.

LE CUCS

Mobilisation pour les quartiers

Vendredi 27 mai, une trentaine de personnes de tous âgesse sont retrouvées pour une soirée conte à la salle desFêtes de la Mare.

APSM

Des zistoires avant d’aller au lit !

uel enfant n’a pas rêvégrâce aux contes ?Quel parent n’ajamais endormi sonenfant grâce à unepetite histoire ?

Aucun. Et l’APSM le sait bienpuisqu’en ce début de week-end, le vendredi 27 mai, elleconviait les Sainte-Mariens àune soirée conte.

Parents et enfants se sont laissécharmer par Anny Grondingrâce aux aventures de « Mario,Ti-Jean et ses copains » et« Grandiab la fé en or ». Entreses « kriké-kraké » à la fin dechaque histoire, ses devinettes« casse-tête », les marmaillesn’oublieront pas la conteuse desi tôt. Pour terminer la soirée,elle a même permis aux enfants

de s’initier aux instrumentsqu’elle avait apportés et de fairebeaucoup de bruit. Une soiréeinoubliable, merci l’APSM!

Q Parents et enfants se sont laissé

charmer par les zistoires narrées

par la conteuse Anny Grondin.

Quel enfant n’a pas rêvé grâce aux

contes?

Pour terminer la soirée, Anny

Grondin a initié les marmailles

à ses instruments.


Le 24 mai dernier, le Préfet MichelLalande, accompagné par le maire deSainte-Marie, Jean-Louis Lagourgue, lePrésident Directeur Général de CBo Ter-ritoria, Éric Wuillai et Richard Cahouxpour la SHLMR ont posé la premièrepierre des 246 premiers logementssociaux qui intégreront la ZAC Beausé-jour et ses futurs 2000 logements.

Le site de la ZAC Beauséjour accueil-lera très bientôt un nouveau centre-ville pour les bourgs de hauts de lacommune. Le Préfet de la Réunion,le maire de Sainte-Marie et le prési-

dent de la SHLMR ont assisté le vendredi24 mai à la pose de la première pierre pourune opération de 246 logements sociaux.Cette première tranche doit être livrée en2012. À terme, ce ne sont pas moins de 800autres logements qui devraient sortir deterre dans les prochaines années.

AMÉNAGEMENT


LOGEMENTS SOCIAUX DE BEAUSÉJOUR

Pose de la 1re pierreDans le quartier de la ZAC Beauséjour,future ville nouvelle, qui doit dans les septà dix ans compter 2000 logements sur plusde 77 hectares de terrain, 246 logementssociaux sont en construction pour entrete-nir le lien social. Une future ville qui inté-grera tous les services de proximité (ser-vices publics, commerces…) et favoriserales déplacements en vélo ou à pied. « L'en-gagement de l'État sur le dossier du loge-ment social est très important à La Réunionoù près de 4000 logements sont actuelle-ment en chantier aux quatre coins de l'île »a expliqué le Préfet Michel Lalande. Lereprésentant de l’État a par ailleurs soulignéque La Réunion est en mesure de réaliserune ville nouvelle à l'échelle de l'île, commele prouve le projet de la ZAC Beauséjour.Comme l’attestent également les chiffrespubliés récemment, la pression démogra-phique est forte dans notre département etles besoins en logements considérables.

Une ville nouvelle

CBo Territoria, propriétaire des terrains,s’est vu confier la réalisation des aména-gements de la ZAC. Il s’agit pour la sociétéde créer une nouvelle ville à mi-hauteurqui permettra de répondre à la fois auxbesoins de logements et d’équipements dela commune de Sainte-Marie, mais égale-ment de desservir les écarts des Hauts,eux-mêmes séparés par des ravines et iso-lés des centres d’activités et des commercessitués sur la frange littorale.

La première pierre des logements sociaux a été posée par le Préfet, le Maire et les représentants de CBo et de la SHLMR.

Chantier du Carré des Lataniers.


AMÉNAGEMENT


Coulée verte.

Les balcons de Beauséj̈our.

8000 Sainte-Mariens vivent actuellementdans le secteur comprenant les quartiersde Moka, L’Espérance, La Confiance, Beau-mont, La Ressource, Piton Caillou, Chien-dent et Ravine Cocos. Le nouveau villagepermettra l’installation de multiples ser-vices de proximité dans ce secteur.

Le projet qui verra le jour sur le site de laZAC Beauséjour constitue pour le Mairel’illustration d’un projet où les notions dequalité urbaine, d’aménagement durableet les besoins en logements et en équipe-ments ont été pris en compte dès l’origineet de façon globale.

« Fin 2012, près de 500 logements serontlivrés pour un coût de 130 millions d'eu-ros » explique Richard Cachoux de laSHLMR. Sur les 2000 logements qui sorti-ront de terre, 800 comprenant des appar-tements, des maisons et des petits ensem-bles collectifs seront cédés à la SHLMR.

Une nouvelle ville qui sera tournée vers laproximité. Un nouveau village sur la com-mune de Sainte-Marie avec l’aménagementde commerces, de services de proximité,d’un lycée, d’un stade, de plusieurs équi-pements inter quartiers et d’un parc urbainde 8 hectares.


PLAN RAVINES

Ensemble contre les moustiques!Les actions de lutte menées par le service de lutte anti-vectorielle de l’ARS-OI sontau quotidien complétées par les mesures de salubrité publique prises par les com-munes sur leur territoire (entretien des espaces verts, des cimetières, des réseauxd’évacuation des eaux pluviales et usées, etc.). Mais l’entretien des ravines restaitjusqu’à présent un volet de la prévention trop peu développé.

Les ravines sont en effet des zonesprivilégiées de prolifération desmoustiques et, en zone urbaine, lespopulations riveraines sont parfoisparticulièrement exposées aux

piqûres de moustiques. Le service de lutteanti-vectorielle surveille depuis 2006, à fré-quence bimensuelle, les tronçons deravines prioritaires (c’est-à-dire situées enzone urbaine à proximité d’habitations). Ilprocède en cas de besoin à des traitementslarvicides. Mais l’efficacité de ces inter-ventions s’avère souvent limitée, faute denettoyage complet de ces portions deravines comprenant à la fois l’enlèvementdes déchets et l’élimination d’une partie dela végétation des berges et du lit des coursd’eau. L’entretien des ravines n’étaitjusqu’alors pas organisé de manière régu-lière et systématique dans toutes les com-munes, et les services de l’État se consa-craient prioritairement aux ravinesappartenant au domaine public fluvial.

La création d’un vaste plan de préventionintitulé « Plan Ravines » a eu lieu en 2007.Ce plan a pour objectif de procéder au net-toyage et à l’entretien de l’ensemble destronçons de ravines prioritaires, en zonesurbaines, afin d’éliminer les déchets pré-sents dans le lit et sur les berges desravines qui constituent des gîtes larvairesparfois très productifs et peu accessibles ;de supprimer une partie de la végétationdu lit pour favoriser le bon écoulement des

eaux et limiter les stagnations d’eau et dedégager les berges lorsque c’est possible,pour faciliter l’accès aux portions deravines prioritaires à la mise en œuvre desactions de surveillance entomologique dela Lutte Anti-Vectorielle.

Des déchets verts extraits

À Sainte-marie, une convention a étésignée avec les associations ARDR et APSMpour procéder aux nettoyages des ravines.40 agents en contrat aidé ont ainsi étérecrutés et répartis sur les secteurs de laravine Charpentier, de Carreau Coton, de laRavine des Chèvres, de la Grande Montéeet de la Rivière Sainte-Marie.

La quantité de déchets extraite des lits etdes berges de ravines est considérable. Ils’agit majoritairement de déchets vertsissus des travaux d’élagage et de débrous-saillage, mais aussi de toutes sortes dedéchets électroménagers (réfrigérateurs,machines à laver…), automobiles (carcassesde voiture, pneus, batteries…) et ménagers(sacs plastiques, bouteilles et canettes…),parfois en quantité très importante.

L’évacuation et l’élimination de cesdéchets sont assurées par les intercom-munalités en charge de la gestion desdéchets qui ont dû mettre en place desorganisations et des équipements adap-tés au dispositif (bennes, fréquences decollecte complémentaires).


ENVIRONNEMENT

Les agents de l’ARDR chargés du nettoyage des ravines.

Une partie de l’équipe en intervention

sur la ravine Bardeau.

L’ARDR

Créée en 2007 à l’initiative d’un chefd’entreprise, L’Association Réussir leDéveloppement de la Réunion a pourbut d’accompagner l’insertion socialeet professionnelle des personnesnécessiteuses au travers d’actions dansles domaines de la prévention, l’édu-cation, l’environnement, la culture ainsique le service à la personne. Grâce auxsoutiens des collectivités locales, l’as-sociation a pu initier différents projetssur la commune de Sainte Marie. Elleporte actuellement 3 Chantiers d’In-sertion dans les domaines de l’envi-ronnement ayant pour objectif d’amé-liorer le cadre de vie des habitants dela commune. L’association intervientgrâce à des conseillères en insertion àla mise en emploi de personnes en dif-ficultés en leur offrant un soutien aussibien social (aides aux démarches admi-nistratives, à la gestion budgétaire, à larecherche de formation et d’emploi,soutien du rôle parental et orientationvers les partenaires médicaux) que pro-fessionnel (adaptation au poste de tra-vail et soutien et accompagnement à larecherche d’emploi, prospection et for-mation). Les sites d’intervention sont :Bas de la Rivière des Pluies jusqu’àBois Rouge, Zone d’Activité Aéropor-tuaire Pierre Lagourgue, Ravines desChèvres et de la Mare et routes de lazone EST et Nord.


ÉDUCATION


PROGRAMME D’ÉDUCATION ROUTIÈRE

Finale communaleAprès avoir dispensé des séances d’édu-cation à la sécurité routière tout au longde l’année dans des écoles primairesSaintes-Mariennes, la Police Municipalea organisé la finale communale le mer-credi 15 juin au Complexe Omnisportsde Flacourt.

La lutte contre l’insécurité routièreest une priorité du gouvernement.La ville de Sainte-Marie s’inscritelle aussi dans cette démarchedepuis de nombreuses années. La

prévention auprès des plus jeunes estaujourd’hui un moyen incontournablepour faire entendre ce message. La Policemunicipale et le Conseil Local de Sécuritéet Prévention de la Délinquance (CLSPD)sont les principaux moteurs de cette luttesur le territoire communal. Ce concours,initié par la Prévention Routière, est lafinalisation d’un apprentissage qui faitpartie du programme d’Education Rou-tière ouvert à toutes les écoles de la com-mune. Cette formation s’inscrit dans lecadre d’actions en faveur des jeunesmenées par les Policiers municipaux pourl’apprentissage chaque année de la théo-rie et de la pratique en matière de dépla-cements à vélo. Elle s’inscrit pleinementdans la logique de prévention souhaitéeet soutenue par la collectivité. C’est untemps fort dans l’éducation aux risquesroutiers prodiguée pour les écoliers. Leprogramme vise essentiellement lesjeunes de CM1 et de CM2.

Les interventions dans les écoles se dérou-lent en deux étapes : une partie théoriqueet une partie pratique. La théorie consisteà intervenir en classe à l’aide d’un supportinformatique et à faire participer active-ment les élèves. La pratique consiste à met-tre en place une piste cyclable d’éducationroutière. Ce principe d’épreuve a été denouveau appliqué lors de la finale au Com-plexe Omnisports de Flacourt, avec uneépreuve supplémentaire : l’agility.

Un très bon crû 2011

Ce sont donc plus de 400 écoliers de CM1 etCM2 qui ont reçu cette formation et se sontvus remettre un brevet. Dans les épreuvesqualificatives, 80 élèves de CM2 ont été pré-sélectionnés puis 25 ont été retenus parl’équipe de Yannick Rosier, responsable dela Police municipale pour participer à cettefinale où 14 écoles étaient représentées.L’organisation de cette rencontre annuelleest ainsi l’aboutissement d’un travail émé-rite des enfants et des agents municipaux.A l’issue de cette Finale Communale, tousles enfants ont reçus des prix en présencede leurs parents, des partenaires et des éluslocaux. Les 5 meilleurs d’entre eux ont par-ticipé à la Finale Départementale d’Edu-cation Routière qui s’est déroulée le 15 juinà Saint-Paul et où ils se sont classés parmiles 15 premiers concurrents.

Pour Christine Vidy, Adjointe au Mairedéléguée au CLSPD: « La municipalité nepeut qu’encourager, s’associer et souventinitier de telles actions qui rassemblenttous les acteurs qui œuvrent en matière deSécurité Routière. Sensibilisation et for-mation menées dès le plus jeune âge, demanière continue et approfondie, sont lesgages d’un comportement responsable etpar conséquent citoyen, dans le respect desautres et des lois ».

Une finale en présence des familles, élus et partenaires

Epreuves pratiques sur les terrains extérieurs de Flacourt.

Les finalistes des épreuves : Manoël Hubert, Thomas Rimetz, Olivier Durand, Samantha Danieauet Stessy Sinama Valliamée.

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SÉCURITÉ PIÉTONS

Des enfants responsables

ÉDUCATION

Après avoir reçu une formation sur la Sécurité Routière, quelques élèvesdes écoles de Terrain Elisa, LouisLagourgue et du Centre de la Res-source ont reçu leur « permis piéton ».La remise solennelle de ces permiss’est déroulée jeudi 26 mai à la Salledu Conseil de la Mairie.

Le « risque piéton » apparaît dès 3ans, lors de l’entrée en maternelle.Ce risque devient de plus en plusimportant au fur et à mesure quel’enfant grandit pour atteindre un

premier pic à 8 ans. Cet âge coïncideavec les premiers déplacements de l’en-fant seul, notamment pour aller à l’école.On observe un deuxième pic du « risquepiéton » chez l’enfant vers 11/12 ans,page de l’entrée au collège et de décou-verte d’un nouvel itinéraire pour s’y ren-dre. Selon l’institut National de recherchesur les Transports et leur Sécurité(INRETS), 44 % des accidents piétons sur-viennent sur le trajet domicile - école ;(…) 65% des accidents surviennent dansune zone proche du domicile ; 25 % desaccidents avant 8 ans se produisentmême avant le domicile. (…) La quasi -totalité des accidents survient lors de latraversée de la chaussée (la moitié d’en-tre eux sur le passage protégé ou à proxi-mité). 35 % se sont produits sur les pas-sages pour piétons et 12 % à proximitéimmédiate. 58 % surviennent dans dessituations de visibilité réduite par les voi-tures en stationnement. Le fait d’êtreaccompagné n’est pas toujours suffisantpour la sécurité des enfants : 27 % desaccidents étudiés par l’INRETS se sontproduits en présence d’un adulte (10 %des enfants traversaient la rue pourrejoindre un adulte).

(Source : Association Prévention Routière)

Le permis piéton

Lancé en octobre 2006, le « permis pié-ton » est un programme national de res-ponsabilisation de l’enfant et de mobili-sation de l’ensemble des circulants à lasécurité piétons. Il prévoit des sessionsde formations qui permettent aux enfantsd’appréhender les différents dangers entant que piéton et de développer desréflexes de précaution spécifiques. Lesenfants apprennent ainsi à se responsa-biliser, à anticiper et se protéger. Aprèsune première intervention du gendarmeou du policier dans l’école, l’opération estrelayée par l’enseignant (e) sur plusieurs

séances qui se clôturent par un QCM(Question à Choix Multiple). Grâce au kitpédagogique complet, le gendarme oupolicier et l’enseignant peuvent former30 élèves. L’ensemble du déroulé péda-gogique est dans le kit, ce qui leur per-met de se concentrer sur l’interactionavec les enfants. Codes permis, DVD, test,tout est pensé pour la bonne compréhen-sion de l’enfant. A Sainte Marie, c’est lechef Céline – Tiphaine Arnollet qui a dis-pensé les formations à la demande desécoles de Terrain Elisa, Louis Lagourgueet du Centre de la Ressources.

À Sainte-Marie, c’est le chef Céline-Tiphaine Arnollet qui a dispensé les formations.



ÉDUCATION

La remise des permis piétons

Jeudi 26 mai, les élèves ont donc reçu leur« permis piéton » en présence de SylvieBillaud, 2e adjointe au Maire et déléguéeaux Affaires scolaires, Serge Bideau, sous-préfet de Saint-Benoît en charge de laSécurité Routière, le représentant de l’Ins-pecteur de circonscription et le représen-tant du Rectorat. Chacun leur tour, les offi-ciels ont félicité les enfants pour leur« premier diplôme » de leur vie. Ils ontrappelé les règles de droit, c’est-à-dire« protéger et punir », ont insisté sur « lanotion de bien vivre ensemble » et « lecomportement à adopter pour permettreun partage de la route ».

De cette formation, Adeline, 10 ans, élèveau Centre de la Ressource, a retenuqu’« il est important de bien regarder lessignalisations comme le feu rouge avantde traverser ». Mais comme le rappellentAlwyn, Marie-Pierre et Chamila « cela nesuffit pas pour nous mettre en sécuritétotalement. Ni d’être accompagné d’unadulte ». Il faut d’abord penser que « la

Chacun leur tour, les officiels ont félicité les enfants pour leur « premier diplôme » de leur vie.

route ne ne nous appartient pas ». Laleçon est apprise, les dangers abordés,mais rien n’est encore acquis. Cetteremise des permis piétons a officialisé etsymbolise l’engagement de l’enfant dansle respect des règles de sécurité piéton etlui permet de revendiquer avec fierté sonengagement à la prudence. Reste auxadultes à en faire de même !

(Ci-contre et dessus) Adeline, Alwyn, Marie-Pierre et Chamila sont fiers de leur permis piéton.


ÉCOLE DESBASSYNS

Des artistes en herbe

ÉDUCATION

Samedi 28 mai, des élèves de CM2 del’école élémentaire Desbassyns enre-gistraient un CD pédagogique de chan-sons du répertoire créole. Après l’enre-gistrement, les enfants ont donné desconcerts les 14 et 15 à la salle VladimirCanter du Moufia.

Cette initiative fait partie des pro-jets musicaux du Primaire et per-met, chaque année, à un millierd’enfants de participer aux ren-contres chorales, à plus de 4000

enfants d’assister à des concerts pédago-giques et à une centaine d’entre eux devivre l’expérience de la création.

Les élèves de CM2 de la classe de PascaleGalbois font partie des petits chanceux quiont participé à l’élaboration d’un CD péda-gogique. « Il s’agissait de prendre part àla réalisation d’un CD pédagogique demusique créole, à destination des ensei-gnants, qui auront un outil pour appren-dre à leurs élèves des chants du patrimoinelocal » explique Pascale Galbois, respon-sable de la chorale. « Ces élèves sont tousdes enfants inscrits dans la chorale que jedirige dans le cadre de l’accompagnementéducatif à l’école. Nous nous sommes réu-nis une heure tous les mardis pour tra-vailler nos chants, en prévision de l’enre-gistrement du CD mais aussi des deuxconcerts ».

Après le CD… en scène!

« Ce projet s’inscrit dans la continuité duprojet des rencontres des groupes régio-naux qui a permis à des élèves d’entrerdans un studio et de rencontrer des pro-fessionnels. Au-delà d’une pratique artis-tique de haut niveau, c’est une véritablephilosophie d’éducation, une aventurecollective et éducative formant descitoyens cultivés, aux oreilles intelligenteset à l’œil critique. Le chant est ainsi pré-texte à une éducation globale qui contri-

bue à lutter contre l’échec scolaire. »notent les organisateurs du projet. Initiépar les conseillers pédagogiques enmusique Lydie Géraud et Thierry Boyer,ce projet a connu son aboutissementsamedi 28 mai, date à laquelle les 23élèves de la chorale ont enregistré deuxtitres dans un studio réputé de la Tech-nopole : « Marmay lontan » de Baster et« Not koé » d’Iza.

Après l’enregistrement, les enfants sesont produits sur scène les 14 et 15 juin


Les élèves de Pascale Galbois ont pu enregistrer un CD dans un studio.

derniers aux côtés d’autres élèves desécoles de Sainte-Marie, Saint-Denis, etSainte-Suzanne.

Accompagnés par des musiciens profes-sionnels et des artistes réunionnais telsqu’Iza et Marie-Armande Moutou, lesélèves des différentes chorales ont inter-prété des chants d’un répertoire varié deschansons du monde et réunionnaises. Ilsont également offert à un public conquis,des démonstrations de moringue et dedanse africaine.

Sur scène aux côtés d’autres élèves ainsi que des artistes réunionnais tels qu’Iza ou Marie-Armande Moutou.


ÉDUCATION


ÉCOLE FLACOURT

Un Grand prix !Deux classes de l’Ecole Flacourt ont par-ticipé à la 13e édition de « Cinémar-mailles » qui se déroulait du 06 au10 mai à Château Morange à Saint-Denis. Mardi 10 mai, ils étaient invitésau théâtre Le Grand Marché pour rece-voir le grand prix 2011 pour leur film« l’arbre à crayon ».

Du 06 au 10 mai se déroulait le tra-ditionnel Festival « Cinémar-mailles » de Saint-Denis. Organi-satrice cette année de l’événement,La Lanterne Magique a lancé

quelques nouveautés 2011: films inédits,ateliers créatifs, rencontres, spectacles etun prix du court métrage remis par un juryde professionnels. C’est par hasard, enlisant le journal que Corinne Decloître,enseignante à l’école de Flacourt, a décidéde participer au concours. Mais ce projetest né bien avant. « À l’école Flacourt, lesélèves ont planté un jardin potager. Pourfaire travailler ma classe de CLIN (classed’initiation pour peu ou non-francophones)sur le vocabulaire autour de l’alimenta-tion, du jardin ce qui pousse et ne poussepas, j’ai lancé un débat : si vous plantezun crayon dans la terre, est-ce qu’un arbreà crayons va pousser? Mieux valait véri-fier par soi-même! Aussitôt dit, les élèvesde la classe ont mis en terre des crayons,des graines, de l’argent, des fleurs ! Sans

surprises, les crayons n’ont pas poussé,l’argent non plus ! Nous allons donc déci-der de créer une histoire où, si on planteun crayon, un arbre poussera », nousraconte-t-elle.

Tout comme des « pro »

C’est l’année dernière que la classe d’ini-tiation de l’école Flacourt a réalisé soncourt métrage de huit minutes. Dès le

Travailler le vocabulaire autour de l’alimentation,du jardin, de ce qui pousse ou ne pousse pas.

Grand prix du Festival de « Cinémarmailles 2011 » !

mois de septembre, les élèves se sontmis au travail : inventer l’histoire, créerles dialogues, dessiner les différentesséquences. En février, les élèves ont pré-senté leur projet à une classe de CP pourtourner le film. Ils ont tous appris leurtexte et se sont entraînés à jouer lesscènes.

Au mois de Mars, Fabrice Bourriquen,réalisateur, intervenant dans le cadredes classes PAC (Projet Artistique et Cul-turel) a encadré le tournage du film.« Les élèves ont pu f i lmer, tenir le« clap » ou la perche. Le résultat a été àla hauteur des efforts puisque notre filma reçu le grand prix du Festival « Ciné-marmailles » le 10 mai dernier. C’est unebelle récompense pour mes élèves. Ceprojet leur a permis de s’intégrer etd’avoir une meilleure maîtrise de lalangue française » nous confiait fière-ment Corinne.

Grâce au réalisateur, les élèves ont pu filmer, tenir le « clap » ou la perche.


SPORT

Tournoi de football inter-écoles

ÉDUCATION

Mercredi 28 juin, les écoles de VincentBoyer de la Girauday, Terrain Elisa etL’Espérance ont participé à la 3e éditiondu projet « coupe du monde des écoles »organisée par cette dernière. Retour surcette journée sportive.

Dès 9h00 le tempo était donné! Inau-guration de la journée avec un spec-tacle haut en couleur sur le « waka-waka » de Shakira avec lesmaternelles de l’Espérance. Très

vite, les joueurs se mettent en place. Tour àtour, des équipes mixtes représentant lesécoles de Moka, de Terrain Elisa et de l’Es-pérance s’affrontent dans des matchs de 6minutes. A la clé, des médailles, des coupeset des diplômes, mais surtout le résultat denombreux mois de travail pour ses enfants.Il ne s’agissait pas d’une simple journéerécréative, « il y a eu un vrai travail pré-paratoire et la réussite de cette journée netient qu’au dévouement des élèves » insisteLudovic BARBE- enseignant à l’école de l’Es-


Les enfants des écoles del’Espérance, de la Confiance,de Beaumont et de laGrande Montée se sont ras-semblés le 21 juin dernier audojo de Flacourt pour unejournée de compétition delutte organisée par le ServiceAnimation.

C’est dans uneambiance survol-tée que 250 mar-mailles se sontretrouvés pour

participer à cet échange spor-tif fort en émotion. L’appren-tissage de la lutte au sein deces quatre écoles a débuté aumois de février. Cette nouvelleexpérience a permis auxenfants de mieux se connaîtreet de développer leurs capaci-tés physiques. Les règles debase acquises, le temps étaitdonc venu de permettre auxenfants de se mesurer auxautres écoles.

CHALLENGE DES ÉCOLES

Tous au tapis !

Encouragés par leurs copains,les filles tout comme les gar-çons ont tous donné le meil-leur d’eux mêmes pour porterleur école sur la plus hautemarche du podium. La duréedes combats était très limitée,mais cela a suffi amplementaux enfants qui se sont inves-

tis immédiatement dans cha-cun des échanges. Les grandsvainqueurs de ce premierchallenge sont les enfants deBeaumont qui, unis dans l’ef-fort, ont mis leurs concurrentsau tapis.

Ce premier challenge interécoles est une première qui aeu beaucoup de succès. Lasignature d’une conventionavec le Rectorat permettra dereconduite cette manifestation

pour la prochaine année sco-laire dans d’autres écoles dela ville.

Garçons et filles ont donné le meil-leur d’eux même pour leur école…

pérance. Les élèves ont confectionné dessupports de communication comme desaffiches, certains d’entre eux ont mêmeeffectué des stages d’arbitrage enfin d’êtreparés pour le jour J.

Pour l’USEP (Union Sportive de l’Enseigne-ment du Premier Degrés) qui a suivi ce pro-

jet ainsi que les nombreux enseignants quiont participé à l’organisation de cette jour-née, l’objectif a été atteint: « ouvrir le quar-tier de l’Espérance aux autres et donner desresponsabilités à ces futurs citoyens. Ilsespèrent aussi avoir suscité l’envie chezd’autres enseignants afin qu’à leur tour, ilsorganisent la prochaine édition de « coupedu monde des écoles » dans deux ans ».

Tour à tour, les équipes se sont affrontées lors desmatchs de 6 minutes.

… Encouragés par leurs copains.

Pour Alain Descorsir de l’USEP, Robert Lacaze etLudovic Barbe directeur et enseignant à L’Espe-rance, l’objectif de la journée a été atteint.


ÉDUCATION


LYCÉE LE VERGER ET LA BPDJ

« J’ai voulu dire ces mots… »Vendredi 24 juin s’est déroulée au Mul-tiplexe de Duparc la présentation du filminitié par la Brigade de Prévention de laDélinquance Juvénile (B.P.D.J) « J’aivoulu dire ces mots… », outil pédago-gique réunionnais destiné à sensibiliserles jeunes sur les violences intrafami-liales et inciter les témoins et les vic-times à briser la « loi du silence » endénonçant les faits.

Le Cinépalmes de Duparc, partenairedu projet, avait ouvert ses portes toutspécialement en cette matinée du24 juin dernier pour une projection enavant-première du film réalisé par la

B.P.D.J., en collaboration avec la société Inter-valle Production. Concernés au 1re plan parces actions de prévention, Richard Boisson,sous-préfet chargé de mission de la CohésionSociale et de la Jeunesse, le Colonel PhilippeMiailes, commandant en second de la Gen-darmerie de La Réunion, Sophie ElizéonXXXX, Eric Couleau du Rectorat et ChristineVidy, adjointe au Maire déléguée au CLSPDavaient tenu à être présents. Egalementconviés par la BPDJ à cette séance spéciale,les partenaires, acteurs, concepteurs et lesparents ont rejoint les lycéens du Verger quiavaient fait le déplacement accompagnés parJean-Marc Tombarello leur proviseur etMichel Gilibert son adjoint ainsi que par Del-hio Maleyrand leur professeur d’EPS, qui leurdonne la réplique dans le film.

Une optique préventive

Synopsis du film: Audrey, jeune lycéenne,est témoin depuis son enfance des violencesque son ti-père inflige à sa mère. Elle veuttrouver les mots pour convaincre sa mèrede le quitter avant qu’un drame n’éclate…Le tournage s’est déroulé en grande partieà Sainte-Marie. C’est le réalisateur, FabriceBourriquen, qui a dirigé les élèves du LycéeLe Verger. C’est le 5e film qu’il réalise dansle cadre d’un partenariat avec le lycée pourun atelier cinéma. Un film tout en numé-

rique réalisé dans une progression narra-tive qui apporte du rythme et de l’intensitéaux scènes. La conception de ce supportpédagogique a nécessité deux phases detravail de septembre 2009 à juin 2011. La1re année a été consacrée à l’écriture duscénario, la recherche des différents lieuxde tournage et l’élaboration des portraitsdes différents personnages. Vinrent ensuitele casting des acteurs et le tournage du filmd’octobre 2010 à mars 2011.

Un film poignant

Entourée d’une actrice professionnelle etd’acteurs adultes amateurs, 5 lycéens duLycée Le Verger et 1 du Lycée Jean Inglo duPort ont fait partie de la distribution. Unebelle aventure pour Christelle Rezac et sescamarades qui se sont investis avec convic-tion et se sont rendus disponibles malgréles examens scolaires en jeu. Ce film inter-pelle et touche le spectateur au plus pro-

fond de lui-même; il contribue à renforcerles actions de sensibilisation du grand publicengagées afin de briser les tabous. Des mes-sages porteurs car aujourd’hui la plupartdes victimes n’ont plus peur de porterplainte contre leurs agresseurs.

Tous concernés

Ce projet a été retenu et financé par la Direc-tion de la Jeunesse, des sports et de la Cohé-sion Sociale de la Réunion. La réalisation duDVD est financée par l’Agence de CohésionSociale de l’Egalité des chances (ACSé). Cesupport pédagogique édité à 500 exemplairessera diffusé auprès du réseau de préventionde l’Education Nationale et de la Directionde la Jeunesse, des Sports et de la CohésionSociale de La Réunion. Il sera également misà disposition des partenaires œuvrant dansle domaine des violences intrafamiliales.

Photos : Aspirant Jimmy Malet

Service com de la Gendarmerie

LA BRIGADE DE PRÉVENTION DE LA DÉLINQUANCE JUVÉNILECréée à La Réunion en 1998, la B.P.D.J. a pour mission de mener des actions de pré-vention en direction des jeunes sur l’ensemble de notre territoire. Son intervention sefait en milieux scolaire et associatif selon 3 grands axes concernant la prévention desviolences, la prévention des addictions et l’éducation à la citoyenneté. La lutte contreles violences envers les femmes est très largement intégrée dans les interventions dela BPDJ. Composée de 4 femmes et 2 hommes, la brigade est dirigée par Jean-PatriceOgire. Depuis 2007, la BPDJ a engagé plusieurs actions de prévention sur la théma-tique des violences intrafamiliales. C’est donc dans la continuité des projets déjàmenés que s’inscrit la réalisation de ce film.

BPDJ61, rue Victor Mac Auliffe - 97400 SAINT-DENISTél. : 0262937636 - Fax : 0262937640Email : [email protected]

Les 5 lycéens acteurs lors de leur interview.

Une projection en avant-première au Cinépalmesde Duparc.


KERMESSES

Un moment privilégié

ÉDUCATION

Comme chaque année, le mois de juinmarque la fin de l’année scolaire et ledébut des grandes vacances. C’est letemps privilégié et joyeux des ker-messes où les enfants ont l’occasion demontrer leurs nombreux talents à leursparents lors de ce moment sacré quileur est entièrement consacré.

Spectacle préparé ou improvisé,stands à gogo, les écoles de RavineCocos, Beaumont, Louis Lagourgueet Terrain Elisa ont prévu tout pourravir petits et grands.

Retour en images…


Pêche à la ligne surprenante

à Ravine Cocos.

A Beaumont, les parents ont eu le droit à un beau spectacle.

A Louis Lagourgue, le spectacle était improvisé mais non moins réussi !

A Terrain Elisa, les écoliers ont participé à des ateliers créatifs.


ÉDUCATION


Le 10 juin dernier, la classede CM1-CM2 de Marion Tho-mas de l’école Albert Mont-livet recevait le deuxièmeprix du concours « Mon îledurable » organisé par leRectorat. Mercredi 22 juin ilsétaient invités à la remisedes prix qui s’est déroulé àla Bibliothèque départemen-tale de Saint-Denis.

Cette année, le projet dela classe CM1 / CM2de Marion Thomasconcernait le dévelop-pement durable. « En

octobre dernier, nous sommes

allés en classe de mer une

semaine au centre J. Tessier

pour étudier l’environnement

marin et comment mieux le pré-

server. En mai, nous avons fait

ALBERT MONTLIVET

Mon île durableune randonnée dans la réserve

de la Roche Ecrite afin de

découvrir les espèces endé-

miques de la Réunion. Nous

avons également travaillé sur

les déchets (comment en pro-

duire moins et que devien-

nent-ils une fois jetés ?) et

avons visité le centre de tri de

Sainte-Marie le 21 juin der-

nier » raconte Marion Thomas.« Proposé par le Rectorat, le

concours « Mon île durable »

correspondait bien à notre pro-

jet de classe et au travail que

l’on avait déjà commencé sur

le sujet, d’où notre participa-

tion » précise l’institutrice.Après avoir répondu à un quizzsur le respect de l’environne-ment et compléter un texte àtrou sur l’environnement à LaRéunion, les élèves ont dû

inventer une recette réaliséeavec des produits locaux avecde petites astuces écologiques.Voilà comment est né le « fruitéau choc’coco » (une fondue dechocolat avec des fruits péi etune coco râpée). Une recettequi ne consomme pas d’éner-gie et dans laquelle la presquetotalité des déchets peuvent

être recyclés comme notam-ment les pelures de fruits quipeuvent être jetées dans le bacà compost dont s’est équipéel’école Albert Montlivet derniè-rement. Cette belle initiative aété récompensée puisque laclasse a reçu le 2e prix, soit unlecteur DVD, un livre et des lotspour chaque enfant.

La classe de Marion thomas a remporté le 2e prix du concours « Mon île durable ».

CROSS DES ÉCOLES

Fin d’année scolaire sportiveLes 10 et 21 juin derniers, les enfantsdes écoles de Beaumont et de BoisRouge ont concouru avec vitalité auxépreuves de course à pied organiséespar leur équipe pédagogique, en parte-nariat avec les associations des parentsd’élèves et la municipalité.

Àl’occasion de cette fin d’année sco-laire, la compétition était au ren-dez-vous pour les bambins desquartiers de Bois Rouge et deBeaumont. Accompagnés par

leurs instituteurs et encouragés par leurscamarades et parents, les enfants ont touspris le départ pour ce grand événement quis’est déroulé à proximité de leur école.Trois parcours ont été ainsi établis en fonc-tion des différentes tranches d’âge ; allantde 200 mètres pour les plus jeunes à 1000mètres pour les plus grands.

S’amuser tout en se donnant les moyens de sedépasser, tel était l’objectif de ces journéesde compétition. L’organisation de ces tempsforts au sein des écoles est ainsi l’occasion derappeler que l’école et le sport sont les vec-teurs privilégiés des valeurs éducatives essen-tielles pour le développement des enfants

telles que la discipline, la patience, la concen-tration, le respect, l’écoute et l’effort.

Evénement incontournable depuis de nom-breuses années pour la direction de l’écolede Beaumont, mais une première pour cellede Bois Rouge, toutes deux s’accordent à direque l’organisation d’un cross et la partici-pation à ce dernier couronnent en quelquesorte les efforts menés par les enfants et leursinstituteurs tout au long de l’année.

À Bois Rouge, Jean-Louis Prianon a donné les consignes et le top départ aux enfants.

Un temps d’effort encouragé et encadré.

Course champêtre réservée aux plus grands de Bois Rouge.


LOISIRS


OTI NORD

À la découverte de Beaumont Les HautsEn mai, l’Office de Tourisme Intercom-munal organisait trois dimanches dedécouverte sur les communes de Sainte-Marie, Saint-Denis et Sainte-Suzanne.Le 22 mai dernier, le public était invité àdécouvrir Beaumont Les Hauts.

Dimanche 22 mai, une cinquantainede personnes se sont retrouvéessur l’aire de pique-nique de Beau-mont Les Hauts. Là-bas, un villaged’exposants attendait petits et

grands. Le public a pu admirer les exposi-tions d’Arts Plastiques de l’associationADESIR, s’adonner aux jeux lontan ouenseigner les vertus médicinales desplantes (une des plus grandes traditionsréunionnaises) auprès d’un tisaneur. Cer-tains se sont fait « croquer » et ont emportéleur caricature.

Pour sensibiliser à l’environnement, laCINOR avait mis à disposition un standavec des jeux adaptés pour les enfants.

Parallèlement au village, l’OTI proposaitdes activités en groupe. Tandis que les unsse sont baladés à vélo ou en poney, d’au-tres ont participé à la visite guidée bota-nique. D’autres encore s’étaient inscritspour partir à la chasse aux trésors, trufféed’énigmes autour de la ville de Sainte-Marie. A la clé, de nombreux lots à gagner.

Avant de déjeuner, tous ont pu profiter dela présence musicale de Joël Manglou etassister au spectacle de moringue. Dégus-tation ensuite d’un bon « cari dan’ feuillefigue et van » à l’Auberge Piton Fougère.Chacun a apprécié cet excellent dimancheen famille hautement convivial.

Au programme: apprendre les vertus médicinales des plantes.

« Se faire croquer ».Une chasse aux trésors truffée d’énigmes.


OTI NORD

L’office du tourisme du futurJeudi 16 juin, l’OTI Nord présentait à lapresse la nouvelle application sur Iphonepour découvrir « Le Beau Pays ». Idéesde sorties originales, musées à visiter,manifestations organisées, vous saureztout grâce à cette application gratuite.

Pour vous accompagner durant vossorties, Nord Réunion est votre guidepersonnel. Téléchargez gratuitementcette application depuis l’Appstoreet gardez dans votre proche tous les

contacts. Vous n’aurez ainsi pas besoin devous connecter à un réseau 3g ou à un wifipour la liste des prestataires et événements.Grâce à cette application, l’Office du Tou-risme Intercommunal du Nord de la Réunionmet à votre disposition des idées de sortiesoriginales, et vous propose de découvrir lesévénements qui vont vous faire bouger.

Choisissez un lieu à visiter, un musée ouencore un restaurant à proximité de l’en-

LOISIRS

droit où vous vous trouvez. Ateliers, visitesguidées ou encore manifestations organi-sées tout au long de l’année, plus rienn’aura de secret pour vous.

Vous avez apprécié un restaurant, un hôtelou une visite? Partagez vos coups de cœursur Facebook, twitter ou envoyer par emailà vos proches.

L’application, de nombreuses fonctionnalités

En téléchargeant Nord Réunion, vous pou-vez profiter de l’application sans êtreconnecté à un réseau cellulaire. Toute labase de données est déjà importée, vousévitant ainsi des frais trop importants.

• Identifiez les lieux où se tiendront lesconcerts et spectacles, faites votre pro-pre circuit thématique grâce à la géolo-calisation.

• Visitez virtuellement le Nord de l’île etvisualisez les prestataires dans un rayonde 400 mètres, une première à la Réunion.

• Pas d’Iphone? L’OTI peut vous en louerun, en demi-journée, journée, week-end… faites votre choix.

N’attendez plus !


Depuis le mois de mai,l’Office de Tourisme Inter-communal du Nord distri-bue des Pass Découvertedans les foyers réunion-nais. Aires de pique-nique,musées, découvrir etapprendre l’artisanat péi,remise sur des séjours enhôtel… tout est dans lecarnet de 52 pages. Alorsprofitons-en !

L’Office de TourismeIntercommunal duNord a pour vocationde promouvoir sonterritoire et ses pres-

tataires auprès de l’ensemblede la population et des tou-ristes. Afin de le faire au mieuxet au plus près des habitantsdes trois communes, l’OTI amis en place un Pass Décou-verte qui est actuellement encours de distribution danschaque foyer réunionnais.Quels sont les bons plans du

Naissance du pass découverte

moment? Qu’il y a-t-il à faire età voir à Sainte- Marie, à Saint-Denis et à Sainte Suzanne? Oùpeut-on aller pique-niquer oufaire une randonnée? Toutesces questions que vous vousêtes souvent posées trouverontdésormais leur réponse grâceau Pass Découverte.

Ce document touristique qui seprésente sous forme de ché-quier de 52 pages liste les acti-vités (pique-nique, randon-nées…) proposées par l’OTI.Son carnet central regorged’offres promotionnelles desprestataires touristiques de l’île.

Outre la distribution de ce Passdans les foyers réunionnais,10000 exemplaires sont pro-posés aux touristes dans lesdeux antennes d’accueil del’OTI à la Maison Carrère àSaint-Denis et au Phare deSainte-Suzanne ainsi qu’à l’aé-roport de Gillot.Téléchargez l’application et découvrez toutes les fonctionnalités.

Le Pass Découverte : la promotion du territoire intercommunal.

Téléchargez l’application et découvrez toutes les fonctionnalités.


MÉDIATHÈQUE

Les pères à l’honneur

CULTURE

Le samedi 18 juin 2011, Bernard Barsa-mia, président de l’association dedéfense des pères « Pères2Coeurs »ainsi que ses adhérents étaient présentsà la Médiathèque afin de se faire connaî-tre, partager des expériences et propo-ser des animations avec les plus jeuneset les moins jeunes.

Au programme : conférence débatavec un psychologue spécialisédans les relations parents-enfants et ateliers enfants pourla confection de cadeaux pour

leur papa. Dans le cadre de cet atelier, unconcours a été mis en place afin derécompenser les plus belles créations. Lesenfants ont reçu en cadeau différentsouvrages de lecture, coloriage…

À cette occasion, Bernard Barsamia était àla disposition des visiteurs pour la dédicacede son livre « Pour l’amour de mes filles »dans lequel il raconte le combat qu’il amené et qu’il mène encore aujourd’hui pourobtenir la garde de ses filles.

« SCÈNE DE VIE À MADAGASCAR »Du 06 au 28 juin, la Média-thèque a proposé aux ama-teurs de belles peintures uneexposition intitulée « Scènesde vie à Madagascar ». Origi-naire de métropole mais rési-

dant à l’île de La Réunion depuis bien desannée maintenant, Michel Dugers est unamoureux inconditionnel de Madagascar.Dès son plus jeune âge, il préfère dessinerqu’écouter en classe. A seulement 5 ans,ses premières esquisses sont considéréescomme de vrais chefs-d’œuvre.

Aujourd’hui, l’artiste peintre se définit« comme un pastelliste ». Dans ses œuvres,il dépeint aux pastelles ses expériences àMadagascar ou à la Réunion. Paysages,fruits, portraits… font de lui un artiste auxmille et une couleurs.

UN JEU POUR PRÉVENIR DE L’ILLETTRISMEDu 07 au 24 juin 2011, 10 classes se sontretrouvées les mardis et vendredis à laMédiathèque de Sainte-Marie pour partici-per au concours de lecture « Des livres etmoi ». Quatre écoles de Sainte-Marie ontparticipé à ce projet de prévention contrel’illettrisme: Vincent B. La Giroday, AlbertMontlivert, Louis Lagourgue et Flacourt.Le but: développer le plaisir de la lectureainsi que l’esprit critique chez les jeunesenfants. Ce n’est que quelque mois aupa-ravant que les élèves ont commencé à pré-parer le concours. Pour ce faire, après avoirlu le maximum de livres, les élèves devaientdéfendre et élire leur préféré lors deséchanges interscolaires à la Médiathèque.Succès garanti ! Au programme: lecture,quizz, vote… les enfants ont été ravis et lesprofesseurs satisfaits du travail effectué parleurs élèves, car beaucoup d’enfants se sontréconciliés avec le livre et ont retrouvé legoût de lire. Chantal Simatave, coordinatriceRRS à l’initiative de ce projet qui lui tenaitparticulièrement à cœur, a mené d’une mainde maître cette première édition et cogitedéjà sur la prochaine.

LE SLAM LA KOUR EST DE RETOURFace au succès de la première éditionde son atelier de « Slam La Kour », l’As-sociation de Calligraphie Urbaine estde retour à la Médiathèque. Tous lesmercredis jusqu’au 30 novembre pro-chain, jeunes et moins jeunes pourrontlaisser libre cours à leur poésie. À par-tir du 6 juillet, l’association vous donnerendez-vous de 14h à 16h en sectionadolescents.

« POUR L’AMOUR DE MES FILLES »BERNARD BARSAMIANAZALÉE ÉDITIONC’est l’histoire d’un homme face à undivorce difficile. Dès les premièrespages, on se fait une idée du parcours

qu’a traversé Bernard Barsamian.« J’ai confié la garde des enfantsà la mère par habitude » lui confitle juge. A travers ce récit, ondresse le portrait d’un hommeréservé qui se surpasse encoreaujourd’hui pour obtenir la gardede ses filles. Bernard Barsamianen profite pour passer un mes-sage aux Papas qui sont dansla même situation que lui « sor-

tez de l’ombre ! Témoignez ! La démocratie gagnera. »


À cette occasion, Bernard Barsamian (à dr.) a dédi-

cacé son livre « Pour l’amour de mes filles ».

Quatre écoles de Sainte-Marie ont participé

à ce projet.

(AU-DESSUS) Michel Dugers se définit comme

« un pastelliste ».

(CI-DESSUS) À travers certaines de ses œuvres

transparaissent ses expériences à Madagascar


FÊTE DE LA MUSIQUE

Tous les genres musicaux

CULTURE

Au bout de 30 ans, la fête de la musiqueest désormais un rendez-vous incon-tournable dans les traditions du mois dejuin. Cette année, la manifestation a euun écho particulier sur la commune dansles quartiers du Verger et de Terrain-Elisa. 2011 étant aussi l’année desOutre-Mer, l’occasion était offerte auxartistes de la Ville et d’ailleurs de mon-trer leurs talents.

La fête de la musique a atteint depuisun moment l’âge de raison. Alorsqu’au commencement, il fût difficilede mobiliser les artistes et le grandpublic en général pour célébrer ce

moment fort de l’année, la date du 21 juinest maintenant l’occasion pour tous lesamoureux de la musique de s’approprierles scènes mises à leur disposition. Les fes-tivités ont débuté durant la semaine dansle quartier du Verger, à proximité du CASE,sous l’impulsion d’une des associationsoeuvrant pour l’animation et présidée parJimmy Zitimby.

Dofénomen, Loriginal, Sully, Sartek, Balto,Jahmaza et Dézordèr, tous les groupes pro-grammes ce soir-là faisaient pour la cir-constance leur première prestation enpublic. A Terrain-Elisa, l’association DurgaKovyl était à l’initiative du spectacle pro-posé aux habitants du quartier et d’ailleurs.Toulou et Jérôme Payet ont été les têtesd’affiche programmées, pendant que desformations nouvellement créées ont puprofiter de la scène pour se produire.

Du séga au maloya en passant par le funk,le blues, le reggae et la soul, tous les genresmusicaux étaient représentés durant cesdifférentes journées.


Jérôme Payet, pendant son passage à Terrain-Elisa.

Toulou a connu un franc succès auprès du publicde Terrain-Elisa. Un des participants à la soirée organisée au Verger.

Tous les genres musicaux étaient représentés lors de cette 30e édition de la fête de la musique.Des jeunes du quartier se sont également produitdurant la fête de la musique.


L’Association de Kick Boxing de Duparca organisé son gala régional le samedi4 juin au gymnase de Duparc. Une soiréeforte en émotion, qui a vu l’entrée encompétition d’un jeune Sainte-Marien.

Ce sont des compétiteurs hors pairset venus des quatre coins de l’île quise sont retrouvés à Duparc pourcette grande soirée de Kickboxing.Une déferlante de coups de poings

et de pieds a ainsi rythmé les 11 combatsorganisés par l’association de Duparc. Cetterencontre a été aussi l’occasion pour l’as-sociation de lancer l’un de ses jeunes pou-lains dans la compétition professionnelle.Kevin Latchimy, âgé de 18 ans, a en effet fait

SPORTGALA DE KICKBOXING

La première d’un champion !


Kevin Latchimy (à droite) : une première inou-bliable en plus de 18 ans.

IMAGES À VENIR

son entrée en catégorie des moins de 67 kg.Cette première a été une grande réussitepour ce jeune Sainte-Marien, car en troisrounds, il a su contrer son adversaire etremporter avec panache la victoire.

Des performances sportives admirables.

IMAGES À VENIR

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À leur retour, les minimes (en vert) ont remporté le Championnat de La Réunion !

BASKET-BALL

L’ABBSM prend son envolAu mois de mai, l’Association Basket-Ball de Sainte-Marie faisait voyager ses jeunes. Retour sur cetteaventure…

«Jeudi 5 mai, 10 heures ! » Le rendez-vous étaitdonné pour 8 filles et 8 garçons de l’ABBSM. Direc-tion Rodrigues. Au programme: visites touristiques,ballades, randonnées à « Anse Ally » mais aussimatchs amicaux et entraînement. C’est donc fati-

gués mais heureux d’avoir vécu un tel voyage, que nous sontrevenus nos jeunes Basketteurs! Après Rodrigues, c’est au tourd’un groupe composé de cadets et minimes, soit 14 jeunes des’envoler pour la Vendée le 8 mai. Dès leur arrivée, le sport étaitde rigueur avec les entraînements et matchs organisés. Ceséjour s’est avéré très riche sur le plan humain. Les nombreusesrencontres avec les jeunes de Challans ont permis au groupe dedécouvrir durant 10 jours des horizons différents, une culturedu Basket très présente en Vendée ainsi que des structures dehaut niveau. Cette expérience a sans doute renforcé et motivél’équipe des minimes puisqu’à leur retour, ils ont remporté lechampionnat de La Réunion!

BASKET-BALL

L’UNSS Féminine du Lycée Le Verger à Paris !Après avoir remporté le Championnat UNSS BasketAcadémique de la Réunion, l’équipe UNSS Basket duLycée Le Verger s’est envolée le mardi 10 mai pour unvoyage de 9 jours à Paris.

Un programme aussi culturel que sportif avec les visitesdu Musée du Louvres, du Château de Versailles, duMuséum d’Histoire Naturelle, mais aussi des balladesdécouvertes dans Paris ainsi que les rencontres spor-tives dans le cadre du Championnat de France UNSS

de Basket-ball. Un voyage enrichissant pour cette équipe quiremercie les professeurs et les parents sans qui l’expériencen’aurait pas été la même.

L’équipe remercie les professeurs et les parents pour ce voyage enrichissant.


SPORT


Mathieu Sorre n’a que onze ans etcumule déjà deux titres : champion deLa Réunion et champion de France desa catégorie. Celui qui a commencé lekaraté sur les « conseils de papa » afinde « savoir se défendre » n’en est pluslà et vit désormais son sport avec pas-sion et compétitivité.

Cette saison 2010 – 2011 a été vic-torieuse pour Mathieu Sorre. « Il agagné toutes les compétitions del’année, le championnat de La Réu-nion et la Coupe de France en Ben-

jamins. » nous clame fièrement Denis Sorre,son père. Cet élève de l’école Sainte-Made-leine a commencé le karaté il y a seulement4 ans et n’a que trois années de compéti-tion. « En karaté, la première année, il n’ya pas de compétition. Ce n’est qu’endeuxième année que Mathieu a commencéles compétitions. Il perdait en Coupe deFrance des pupilles. Il s’est senti frustrémais est reparti de plus belle » nous pré-cise Denis. « La troisième année (2e annéede combat) il gagne le championnat de laRéunion et remporte la Coupe de France encatégorie Pupilles. Cette année il a gagnétoutes les compétitions » ajoute-t-il.

Un compétitif oui, mais qui s’amuse

Même s’il a commencé le karaté un peu parhasard, Mathieu Sorre sait aujourd’hui cequ’il veut sans se « prendre la tête ». « Jevoulais qu’il sache se défendre. Il y avait

KARATÉ

Un Champion de France à Sainte-Marie

un côté pratique dans les horaires des coursde Karaté et puis sa sœur de 14 ans en fai-sait déjà. Je voulais qu’il essaie juste pourvoir. Aujourd’hui, Mathieu fait son sportpour son plaisir et avec plaisir. A chaquefois, il a hâte de retrouver ses copains carc’est d’abord un jeu. » nous raconte sonpère. Les 21 et 22 mai, Mathieu participaitaux côtés d’autres réunionnais à la Coupede France à Clermont Ferrand. En moinsde 55 kg, il s’est imposé dans son tableau,offrant au public une finale 100 % réu-nionnaise face à son compatriote TimothéePan. Après avoir offert un beau spectacle,Mathieu s’est imposé 5-0 et a reçu lamédaille d’or. Mais pas de quoi lui faireprendre la grosse tête « Mathieu adores’amuser et retrouver ses copains. Il aimealler en Métropole car il voit sa progression

Mathieu a remporté la médaille d’or lors de la Coupe de France.

grâce aux expériences qu’il vit là-bas, maisc’est avant tout un amusement. Il ne seprend pas au sérieux tout en restant com-pétitif. Ca lui arrive même de taquiner sesadversaires juste pour jouer » plaisanteDenis. À son retour de l’hexagone, Mathieua eu l’agréable surprise d’être reçu par l’ad-joint aux sports Didier Gopal, qui lui a remissolennellement la médaille de la ville.

Une famille sportive

Mathieu va continuer le karaté et se hâtedéjà de retrouver ses camarades la saisonprochaine. Faisant son entrée au Collègede Beauséjour, il pense déjà au sport qu’ileffectuera dans le cadre de l’UNSS. Dansla famille Sorre, tout le monde fait du sport,« j’ai fait longtemps du Basket. Je me suisbeaucoup investi dans ce sport et j’en aibien profité. Ma fille de 14 ans fait aussidu Karaté et termine 3e du championnatde la Réunion. Le plus petit compte bienessayer également. Pour moi, le sport c’estun plus qui permet de s’évader aprèsl’école ». Mathieu l’a bien compris et se pro-met de beaux jours d’évasion. Samedi18 juin, seulement quelques semaines aprèssa victoire en Coupe de France, il a gagnéà nouveau le Challenge MAP SKD en Ben-jamin de plus de 45 kg.

A seulement 11 ans, Mathieu est champion de laRéunion et champion de France de sa catégorie.

Samedi 18 juin, gain de la victoire à nouveau, seulement quelques semaines après sa victoire en Coupe de France.


Samedi 14 mai, le Sainte-Marie TennisClub (SMTC) invitait les 10 meilleursjoueurs Réunionnais sur les terrains deDesbassyns, pour la phase finale deschampionnats de tennis individuelsSéniors de La Réunion.

C’est sous un temps menaçantque les joueurs ont pris placesur les terrains du SMTC. Quece soit chez les hommes ou lesfemmes, la tension était pal-

pable mais l’enjeu de taille. Chaque année,la finale des championnats de tennis indivi-duels de La Réunion est l’étape qui précèdele championnat de France. Les gagnants dechaque catégorie se voient offrir la possibi-lité d’y participer dans l’enceinte mythiquede Roland Garros. Une chance pour cesjeunes passionnés qui voient leur loisir évo-luer vers le haut niveau et dans des condi-tions professionnelles. Malgré la pressionqui les envahissait, les joueurs se sont mon-trés fair-play tout au long des rencontres et

SPORTTENNIS

Jeu, Set… et Roland Garros !ont offert au public venu les soutenir debeaux moments. Parmi eux, le match trèsdétendu mais non moins compétitif entremère et fille remporté par la fille; ou celuitrès serré de Nicolas Chateauneuf et MathieuFunck Kwok Chine remporté par ce dernier.Six joueurs venus de toute l’île ont eu lachance de partir sur les terres battues duRoland Garros.


LES RÉSULTATSHOMMES

4e série : Mathieu Funck Kwok Chine3e série : Nicolas Cazali2e série : Sébastien Tholozan

FEMMES

4e série : Emmanuelle Joris3e série : Laurence ATGIER2e série : Pauline Payet Parmi les beaux moments, le match très serré

entre Mathieu (photo de g.) et Nicolas.

« Mon club m’avait incité à m’inscrire au tournoi régional en medisant que j’avais mes chances. Mon objectif de l’année n’étaitpas un tel niveau car je voulais juste faire quelques matchs pourretrouver un classement correct que j’avais 5 ans auparavant.J’avais dû arrêter le tennis à cause de mes études et j’avais reprisun an avant de me qualifier pour Roland Garros. Je n’avais pasvraiment d’ambition à ce niveau et je mêlais plusieurs loisirs. Mais

arrivé en demi-finale, j’aicommencé à croire en meschances. J’ai remporté lademi-finale et la finale à LaRéunion ». En remportantla finale, il se qualifie pourle championnat de Francede Roland Garros. Là-bas,il gagne ses deux premiersmatchs (6-3 et 6-2 pour lepremier et 7-5 et 6-0 pourle second). Malheureuse-ment, des douleurs àl’épaule lui font perdre lematch en huitième definale. Mais pour Olivier « le simple fait de fouler lesterres battues de RolandGarros était déjà unechance. J’avais déjà toutgagné avec ma victoire aupremier tour et la suite nefut que du bonus ! ».

Florent Bax a commencé le tennis à l’âge de 3 ans sur les cours deDesbassyns. Fils et frère de sportifs, tous l’encouragent dans sapassion. Depuis 3 ans, il fait partie du groupe avenir de la FédérationFrançaise de Tennis qui est composé de 20 joueurs nationaux. Mêmesi c’est la première fois qu’il dispute le championnat en individuel àRoland Garros, à seulement 11 ans il est déjà habitué à la compéti-tion de haut niveau et les voyages vers la Métropole ne lui font paspeur. « J’ai fait deux années de suite les championnats France paréquipe en moins de 12 ans à Blois (en Loire-et-Cher) et plusieursvoyages en Métropole pour des tournois nationaux et aussi interna-tionaux ». Malgré son jeune âge, Florent est déterminé « je joue pourgagner, quand je suis deuxième je nesuis pas content du tout » nous dit-il.Champion de La Réunion 2011, il estparti défendre les couleurs de La Réu-nion au championnat de France indivi-duel des moins de 12 ans sur les terresbattues de Roland Garros en espérant« bien représenter mon île que j’adore ».A seulement 11 ans, Florent a un ave-nir très prometteur et les rêves qui vontavec. « J’espère un jour jouer sur le cen-tral de Roland Garros en tant que joueurprofessionnel. Je suis conscient que celademande beaucoup de sacrifice et detravail pour y arriver tout en sachant quela route est très longue et difficile. Maisje prends tellement de plaisir à pratiquerce sport que j’aime tant » nous confie lejeune passionné.

DES SAINTES-MARIENS À ROLAND GARROS

Olivier Pince a eu l’opportunité de disputer le championnat de France2010 à Roland Garros. Il nous racontecette fabuleuse expérience.

Champion de la Réunion2011, Florent Bax a disputé le championnat de France individuel 12 ans qui s’est déroulé du 18 au 23 juin.


SPORT

Samedi 21 mai l’Association TouristiqueSportive et Culturelle des AdministrationsFinancières organisait un tournoi amicalde Badminton. Il s’est déroulé entremembres de l’association au gymnase duquartier le Verger et s’est achevé par ungoûter. Une demi-journée sportive etconviviale comme on les aime!

Créée en 1995, l’ATSCAF est uneassociation qui « au départ,s’adressait uniquement aux finan-ciers pour s’élargir ensuite à toutle monde » nous raconte Josian

Soubadou, responsable des cours debadminton à Sainte- Marie. L’association

L’ATSCAF

Du Badminton à Sainte-Marie


L’ATSCAF• Les rencontres de badminton sontorganisées les vendredis de 17h00à 19h30 au Gymnase du Verger.

• Si vous souhaitez adhérer à l’associa-tion ou obtenir plus de renseignementsconcernant le badminton ou les autresactivités proposées par l’ASTCAF, vouspouvez contacter Josian Soubadou au 0692 66 88 11 ou rendez-vous sur le site www.atscaf.fr

ADHESION• Toute personne à partir de 16 ansquelle que soit son activité profes-sionnelle ou secteur d’activité peutadhérer à l’ATSCAF.

• L’adhésion se fait généralement enseptembre et est valable une année,mais rien ne vous empêche d’adhé-rer en cours d’année.

Au cours des rencontres Badminton, pas d’enjeu,pas de compétition, juste du sport et de la convivialité.L’ATSCAF regroupe plusieurs domaines « la culture, le sport, et les loisirs et les animations ».

La convivialité se prolongent souvent après les rencontres de badminton avec goûter ou d’une soirée pizza…

contre entre membres. Nous recherchonsà la fois le côté sportif et le côté convi-vial. Tous les vendredis nous nousretrouvons au gymnase et ensuite nousorganisons des apéritifs, soirées pizzasou autre. I l y a des hommes et desfemmes, des jeunes moins jeunes, et detout niveau. C’est vraiment sympa ! »précise Josian.

En effet, c’est dans un esprit de convivia-lité que l’après-midi du 21 mai s’estdéroulée, un goûter achevant cette sym-pathique journée. « Chacun a emmenéquelque chose à partager ensemble. »ajoute fièrement Josian.

regroupe plusieurs domaines « la cul-ture, le sport, les loisirs et animations. Lesmembres peuvent participer à toutes lesactivités proposées. 500 personnes sontaujourd’hui adhérentes à l’ATSCAF de LaRéunion ; une trentaine pratique le bad-minton. Parmi elles, une quinzaine estSainte-Marienne. » précise Josian.

Un tournoi amical

Samedi 21 mai, c’est en petit comité queles membres de l’ATSCAF se sont réunisau Gymnase du Verger. « Aujourd’hui, iln’y a pas d’enjeu particulier, pas vrai-ment de compétition, c’est juste une ren-


NATATION

Une fin de saison festiveSamedi 21 mai, l’Ecole Municipale deNatation fêtait la fin de saison dans uneambiance aquatique des plus agréables.Entre petites compétitions amicalespour les moyens et grands, barbotagepour les plus petits, les enfants ont prisautant de plaisir à jouer dans l’eau queles parents à les regarder.

C’est sous un soleil radieux quel’Ecole Municipale de Natation(EMN) a clôturé sa saison2011, offrant aux enfants debelles activités nautiques et

aquatiques. Cette année encore, le Servicedes Sports avait tout mis en œuvre pourravir petits, moyens et grands.

SPORT


Croisés sur le banc des spectateurs,Huguette et Daniel Listello sont venus deMétropole pour profiter de la famille etadmirer leurs deux petites filles de 5 ansmembres de l’Ecole barboter dans l’eau.« C’est la première fois que nous assistonsà cette fête et c’est très agréable. Les filless’amusent en sécurité car c’est très biensurveillé. C’est sympa et bien organisé »nous confient-ils.

Comme chaque année, l’Ecole Municipalede Natation a marqué la fin de saison dansune ambiance festive. Les plus grands ontmontré à leurs parents tous les progrèsréalisés cette année. Quant aux plus jeunes,ils étaient aussi aisés que des petits pois-sons dans l’eau.


le journal de sainte-marie 63

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