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3 Regards sur l’école 2015
Le contexte socio-économique
L’académie d’Orléans-Tours s’est dotée en 2012 d’une
Division de l’Evaluation et de la Prospective (DEP) avec
pour objectif de publier un point de situation qui éclaire par
la restitution de l’état et de l’évolution des paramètres de
l’Ecole et de son environnement.
Les publications de la DEP ont permis une prise de
conscience collective des forces et des faiblesses de
l’académie. Des leviers ont pu être identifiés, ils ont agi pour
pallier les fragilités.
Ce document poursuit une observation sans concession et
invite à la mobilisation de tous.
Marie Reynier
Recteur de l’académie d’Orléans-Tours
Chancelier des universités
Préface
5 Regards sur l’école 2015
Le contexte socio-économique Présentation
Cette nouvelle édition du « Regards sur l’École » se propose, comme dans les précédents
documents, de décrire, rassembler et mettre en perspective, sous forme de panel d’études
synthétiques, les principales caractéristiques de notre système de formation, de la maternelle à
l’enseignement supérieur, des 6 départements de l’académie d’Orléans-Tours et plus finement de
ses 23 grands bassins de vie.
Ce document présente les évolutions des principaux indicateurs sur un historique de cinq ans (2011-
2015), en indiquant si les disparités géographiques ont plutôt tendance à se réduire ou à s’aggraver,
suivant 4 grands thèmes :
1. Le contexte socio-économique,
2. Le contexte scolaire,
3. Le parcours des élèves et leurs résultats,
4. Les moyens et les ressources humaines.
7 Regards sur l’école 2015
Le contexte socio-économique
Préambule : les bassins de vie du SRADDT ................................................................................. 9
Le contexte socio-économique .................................................................................................... 11
La démographie ................................................................................................................................ 12
Les naissances domiciliées ............................................................................................................. 14
Le paysage économique .................................................................................................................. 16
L’emploi ............................................................................................................................................ 18
L’origine sociale des élèves ............................................................................................................. 20
Le contexte scolaire ....................................................................................................................... 27
Évolution des effectifs du 1er degré ................................................................................................ .28
La scolarisation dans le 1er degré ................................................................................................... .30
Évolution des effectifs du 2nd degré ............................................................................................... .32
Scolarisation des élèves en situation d’handicap ............................................................................ .36
La nouvelle carte de l’éducation prioritaire ……………….……………………………………………..38
Évolution de la population étudiante................................................................................................ .40
Évolution des effectifs des apprentis ........................................................................................... ... 42
Les effectifs des formations agricoles…………………..………………………………………………...44
Évolution des effectifs d’enseignants…………………..………………………………………………....46
Parcours des élèves et résultats ................................................................................................... 49
Parcours au sein de l’école .............................................................................................................. 50
Parcours au sein du collège ............................................................................................................. 54
Résultats du DNB ............................................................................................................................ 56
Devenir en fin de 3ème générale ..................................................................................................... 58
Devenir à la fin de la classe de 3ème SEGPA ................................................................................. 60
Parcours au sein du lycée général et technologique ........................................................................ 62
Parcours au sein du lycée professionnel .......................................................................................... 64
Résultats du baccalauréat ................................................................................................................ 66
Résultats au CAP et au BEP……………………………………..………………………………………..68
Les poursuites d’études dans l’enseignement supérieur ................................................................. 70
Les diplômés du BTS........................................................................................................................ 72
Parcours et réussite en licence à l’université ................................................................................... 74
Parcours et réussite en master à l’université ................................................................................... 76
Les diplômés universitaires .............................................................................................................. 78
Insertion des lycéens ........................................................................................................................ 80
Insertion des apprentis ..................................................................................................................... 82
Les moyens et les ressources humaines .................................................................................... 85
Sommaire
8
L’encadrement des élèves dans le 1er degré ...................................................................................86
L’encadrement des élèves dans le 2nd degré ..................................................................................88
Nombre moyen d‘élèves devant un enseignant du second degré ………………….…………………90
Les enseignants du 1er degré ...........................................................................................................92
Les enseignants du 2nd degré ..........................................................................................................94
Les enseignants du secteur privé sous contrat .................................................................................96
Les personnels non enseignants en établissement ..........................................................................98
9 Regards sur l’école 2015
Le contexte socio-économique
Les bassins de vie du SRADDT
Le schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT) propose
une structuration de l’espace régional organisé autour :
de 8 agglomérations et de 16 pôles de centralité ;
de 23 bassins de vie polarisés qui maillent l’espace régional et irriguent les espaces
périurbains et ruraux qui les environnent.
Un partenariat conseil régional-INSEE a permis de définir les périmètres d’influence de ces pôles
régionaux, à partir du rayonnement de leurs équipements de gamme supérieur (lycées, hôpital,
zones commerciales…) et des trajets domicile-travail, fixant les contours des bassins de vie. Ainsi,
ces derniers correspondent à l’espace vécu, c’est-à-dire à un espace au sein duquel la plupart
des habitants résident, travaillent et accèdent aux équipements et services dits de gamme
supérieure.
Les bassins de vie du SRADDT (au 1er septembre 2015)
Préambule
11 Regards sur l’école 2015
Le contexte socio-économique
La démographie Le paysage économique L’emploi L’origine sociale des élèves
12
Une densité contrastée
L’académie d’Orléans-Tours correspond aux six
départements qui composent la région Centre-
Val de Loire. Avec 39 151 km² couvrant 7% du
territoire, elle est la 3ème
académie la plus vaste
de la France métropolitaine. Ses 2 563 586
habitants en 2012 (4% des français
métropolitains) la plaçait au 12ème
rang des 26
académies quant à sa population. Si bien que
sa densité (65 habitants au km²) est presque
moitié moindre que celle de la France
métropolitaine.
Les territoires les plus denses, seuls à dépasser
le niveau national, correspondent aux bassins
de vie des deux grandes agglomérations de la
région : Tours et Orléans. Les densités les plus
faibles se situent dans le sud de la région.
Une évolution de la population inégale
Avec 37 000 personnes supplémentaires entre
2007 et 2012, la population s’était accrue de
1,5%, à un rythme moindre qu’en France
métropolitaine (+2,6%).
De 2007 à 2012, les populations du Loiret, de
L’Eure-et-Loir et de l’Indre-et-Loire ont
progressé le plus fortement (de +2,2% à
+2,4%). Le Loir-et-Cher avait un rythme de
croissance légèrement supérieur à celui du
niveau régional. La population des deux
départements du Berry diminuait (–0,9% dans le
Cher et –1,8% dans l’Indre).
Durant la même période, les bassins de vie
d’Amboise, de Pithiviers et de Chartres ont vu
leur population augmenter à un rythme plus
élevé qu’au niveau national, alors que tous les
bassins de vie du sud-est de la région ont
enregistré une baisse de leur population.
Parmi les six préfectures de la région, seule la
commune d’Orléans a connu une légère
augmentation de population ; les autres ont
perdu des habitants. Cette perte traduit un
desserrement de la population à la périphérie
des villes-centres. En effet, les évolutions entre
2007 et 2012 ont été plus favorables pour les
communautés d’agglomération que pour leur
ville-centre, même dans les communautés
d’agglomération perdant des habitants (Bourges
et Châteauroux) où la baisse a été plus
marquée dans la ville-centre. Le desserrement
de la population en lointaine périphérie a été
également significatif, en particulier dans les
aires urbaines de Tours et d’Orléans qui ont
progressé respectivement trois fois et deux fois
plus vite que leur agglomération.
Le Centre-Val de Loire est la région de France
où les mouvements migratoires sont les plus
nombreux au regard de la population. L’Île-de-
France, limitrophe au nord, représente la
première région d’origine des entrants et aussi
la première destination des sortants. A l’horizon
2020, le bilan migratoire deviendrait le seul
facteur de croissance.
La part des « 60 ans et plus » reste plus élevée qu’au niveau national
Entre 2007 et 2012, la part des moins de 30 ans
a diminué et celle des 60 ans et plus a
augmenté, aussi bien dans la région qu’en
France métropolitaine. En 2012, les moins de 30
ans représentent 34,8% de la population
régionale (36,5% en France) ; les 60 ans et plus
représentent 26,3% dans le Centre-Val de Loire
et 23,8% au niveau national.
Les bassins de vie les plus « jeunes » se situent
dans le nord de la région et sur l’axe ligérien,
alors que ceux où les 60 ans et plus sont les
plus nombreux sont au sud.
13 Regards sur l’école 2015
La démographie Contexte socio-économique
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Des naissances domiciliées en baisse
depuis 2010
Après une période marquée par une oscillation
des naissances domiciliées (autour de -500/
+500 annuels entre 2006-2010), la tendance
est à la régression depuis 2010 (-5,5%) pour la
région Centre, ce qui a des conséquences sur
les prévisions d’écoliers, directement corrélées
à l’évolution de cet indicateur. En terme
d’effectifs scolaires, la baisse des naissances
a ainsi représenté près de 900 élèves de
moins en petite section entre les rentrées 2013
et 2015.
La courbe des naissances domiciliées suit les
mêmes tendances que la courbe nationale,
avec néanmoins des hausses moins marquées
et des baisses, à l’inverse, plus prononcées en
particulier depuis 2010. Cela se confirme dans
les données : -5,5% entre 2010 et 2014 au
niveau académique contre –2,7% au niveau
national.
Dans les départements du Cher, d’Eure-et-Loir
et de l’Indre, les naissances domiciliées
baissent de plus de 7% sur la période 2010-
2014 (jusqu’à -8,6% dans l’Indre). Le Loir-et-
Cher suit la même tendance avec -6,9%. Avec
l’Indre, ce département concentre la plus forte
baisse des naissances entre 2012 et 2015 (-
5%). La courbe des naissances de l'Indre-et-
Loire fluctue et repart à la hausse en 2014,
l’évolution sur la période 2010-2014 est
également négative (-2,4%) mais nettement
moins que dans les autres départements.
Enfin, le Loiret enregistre une baisse de 4,6%
des naissances sur son territoire et la plus
forte baisse entre 2013 et 2014 (-2%).
Au sein des départements, les naissances
domiciliées sont plus importantes dans les
bassins des préfectures départementales ainsi
que dans les bassins de Dreux et de Montargis
(où les naissances sont plus fréquentes que
dans le bassin de Châteauroux). Dans le
bassin d’Orléans, les naissances en 2014
avoisinent 5 800, 5 000 dans le bassin de
Tours, pour environ 1 080 dans le bassin de
Châteauroux et 210 dans le bassin de La
Châtre.
Entre 2010 et 2014, la baisse des naissances
domiciliées a surtout été ressentie dans les
bassins de Loches (-20,5%), de Châteaudun
(-19,9%), de Vendôme (-16,6%), de Saint-
Amand-Montrond (-14,7%), de Gien (-13,1%)
et de Chinon (-12%). A l’opposé, le bassin de
vie d’Amboise est le seul à connaître une
augmentation de ses naissances domiciliées
(+6%) et ces dernières sont restées stables
dans le bassin de Tours (-0,3%). Ces
évolutions expliquent la moindre baisse
observée dans l’Indre-et-Loire.
Durant la période étudiée, les bassins de Blois
et d’Orléans enregistrent une diminution de
4%, ceux de Bourges et de Chartres une
baisse de 6% et le bassin de Châteauroux une
décroissance de près de 11%.
Les statistiques annuelles concernant les
naissances domiciliées sont dressées à partir
des bulletins statistiques de l'état civil, établis
par les maires, au moment et dans la
commune où ont lieu les naissances. Elles
portent sur les naissances ayant eu lieu dans
toutes les communes de France (hors COM
et Mayotte). La variable "commune"
correspond à la commune du domicile de la
mère. Les statistiques comprennent les
jugements déclaratifs de naissance, mais ne
prennent pas en compte les enfants mort né.
15 Regards sur l’école 2015
Les naissances domiciliées Contexte socio-économique
Evolution des naissances domiciliées par département entre 2004 et 2014
Naissances domiciliées
2010 2014
Evolution 2010-2014
Cher 3 341 3 097 -7,3%
Eure-et-Loir 5 716 5 295 -7,4%
Indre 2 221 2 030 -8,6%
Région centre 30 698 29 012 -5,5%
85
90
95
100
105
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Cher Eure-et-Loir Indre Indre-et-Loire Loir-et-Cher Loiret Académie France métropolitaine
Naissances domiciliées
2010 2014
Evolution 2010-2014
Indre-et-Loire 6 886 6 718 -2,4%
Loir-et-Cher 3 777 3 517 -6,9%
Loiret 8 757 8 355 -4,6%
France métrop. 779 276 801 036 -2,7%
Les naissances domiciliées en 2014 L’évolution des naissances domiciliées entre 2010- 2014
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1 179 000 actifs en 2012…
Au recensement de la population établi par
l’INSEE en 2012, la population active en Centre-
Val de Loire s’élevait à 1 179 000 personnes. Le
taux d’activité régional était de 73,8%, supérieur
de 0,8 points à celui de la France
métropolitaine. L’Eure-et-Loir avait le taux le
plus élevé (75,1%) et le Cher le taux le plus bas
(72,4%). Limitrophes à l’Île de France, les
bassins de Chartres et de Pithiviers dépassaient
76% d’actifs.
...dont 11,4% de moins de 25 ans
La part des moins de 25 ans parmi les actifs en
région Centre était équivalente à celle en
France métropolitaine (11,4% contre 11,2%).
L’Indre-et-Loire, avec une part supérieure à
12%, était le département le plus « jeune ». Le
Cher, l’Indre et le Loir-et-Cher, à l’inverse,
comptaient moins de 11% de moins de 25 ans
parmi leurs actifs. A l’échelle des bassins de vie,
ceux de La Châtre, de Saint-Amand-Montrond
et d’Argenton-Le Blanc n’atteignaient pas 10%,
alors que ceux de Tours et de Nogent-le-Rotrou
dépassaient 12% de jeunes actifs.
Une région relativement industrielle
En 2012, le Centre-Val de Loire comptait 1,6%
de la population salariée travaillant dans
l’agriculture, 6,6% dans la construction, 17,3%
dans l’industrie et 74,5% dans le secteur
tertiaire (commerce, transport, services,
administration et enseignement). Malgré une
baisse de 2,4 points depuis 2007, le secteur
industriel représentait une part plus importante
dans la région qu’au niveau national (13,7%). La
part du secteur tertiaire parmi les emplois
salariés était inversement moins importante
dans la région qu’en France métropolitaine
(78,9%).
Les départements les plus industrialisés étaient
l’Eure-et-Loir et le Loir-et-Cher (19,4%).
Les salariés du tertiaire étaient concentrés en 2012 sur les bassins des grandes agglomérations
La part des salariés employés dans le tertiaire
étant forte dans les grandes agglomérations,
l’Indre-et-Loire, influencé par Tours, comptait le
moins de salariés employés dans l’industrie
(14,2%) et le plus dans le tertiaire (77,3%). Le
Loiret avait une situation très contrastée : le
bassin d’Orléans était fortement tertiaire et peu
industriel, alors que Pithiviers et Gien étaient les
bassins employant le plus de salariés dans
l’industrie de la région. Avec une part de 71,6%,
le Loir-et-Cher était le département le moins
tertiaire. Enfin, à l’exception de Chartres, les
plus fortes proportions de salariés employés
dans le tertiaire se trouvaient dans les bassins
des préfectures départementales.
17 Regards sur l’école 2015
Le paysage économique Contexte socio-économique
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Un taux de chômage de 9,7% fin 2015
Au 4ème
trimestre 2015, le taux de chômage est
de 9,7% en Centre-Val de Loire, inférieur de 0,3
points au taux de la France métropolitaine
(10,0%). Au niveau départemental, seul le Cher
affiche un taux supérieur au taux national
(10,8%), le Loiret l’égalant. Les taux les plus bas
de la région se situent dans l’Indre-et-Loire
(9,2%) et le Loir-et-Cher (8,9%).
A l’échelle des zones d’emploi, les taux les plus
faibles se retrouvent dans les petites zones de
Vendôme, Chinon et Le Blanc. A l’inverse, les
villes moyennes de Dreux, Montargis et Vierzon
voient le taux de chômage de leur zone d’emploi
dépasser les 12%.
Plus élevée de près de 2 points en Centre-Val
de Loire (17,5%) qu’en France métropolitaine
(15,7%), la part des demandeurs d’emploi en fin
de mois (DEFM) de moins de 25 ans fin 2014
présente peu de disparités au niveau
départemental : de 17,1% dans le Cher et le Loir
-et-Cher à 18,1% dans l’Indre. Quatre zones
d’emploi comptent moins de 17% de jeunes
demandeurs d’emploi : Dreux, Loches,
Vendôme et Vierzon. La part des jeunes DEFM
dépasse les 19% dans les zones d’emploi de
Chinon, Issoudun et Le Blanc.
La croissance de l’emploi intérimaire permet
la stabilisation de l’emploi salarié
En Centre-Val de Loire, après plusieurs
trimestres de recul, l’emploi salarié se stabilise à
la fin de l’année 2015 (+0,2%). La région
compte désormais plus de 560 000 emplois
salariés. Sur un an, l’emploi régional progresse
très légèrement mais à un rythme moins
soutenu qu’au niveau national (+0,2% contre
+0,5%).
L’évolution du nombre de salariés est contrastée
selon le secteur d’activité. Si l’emploi dans
l’intérim et les services marchands augmente
au dernier trimestre 2015, l’industrie et la
construction subissent de nouveau des pertes.
Les effectifs dans le commerce stagnent. Sur un
an, les variations de l’emploi sont à l’image de
celles du quatrième trimestre. Le secteur de la
construction subit un fort recul en 2015 (-4,3%),
alors que les effectifs dans les services
marchands progressent (+0,9%).
Fin 2015, le recours accru à l’emploi intérimaire
— en particulier dans l’industrie où 8 salariés
sur 100 sont intérimaires — explique en grande
partie l’amélioration de l’emploi, même si
l’augmentation de 2,6% au dernier trimestre est
un peu plus modérée qu’au niveau national
(+3,3%). Mais, sur un an, l’intérim croît plus
fortement en Centre-Val de Loire qu’en France
métropolitaine (respectivement +11,5% et
+9,4%).
Au quatrième trimestre 2015, l’emploi progresse
dans quatre départements de la région : le Cher,
l’Eure-et-Loir, l’Indre et le Loiret. Cette hausse
varie entre + 0,2 % et + 0,5 %. Si l’emploi
demeure stable dans l’Indre-et-Loire, il baisse
dans le Loir-et-Cher (- 0,5 %).
Sur un an, l’emploi s’améliore en Eure-et Loir et
dans le Loiret, stagne dans l’Indre-et-Loire et le
Loir-et-Cher. Il diminue légèrement dans le
Cher, de façon plus prononcée dans l'Indre.
19 Regards sur l’école 2015
L’emploi Contexte socio-économique
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60,0
70,0
80,0
90,0
100,0
110,0
120,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Evolution de l'emploi intérimaire(base 100 au 1er trimestre 2005)
France métropolitaine Centre-Val de Loire
20
La répartition académique des élèves selon la profession et catégorie sociale (PCS) du responsable parental est très proche de la répartition nationale
A la rentrée 2015, dans l’académie, 34% des
élèves de 6ème (générale et SEGPA) et 40%
des élèves de terminales (générales,
technologiques et professionnelles) sont issus
d’un milieu social favorisé ou très favorisé, 26%
d’un milieu social moyen et respectivement 36%
et 32% d’un milieu social défavorisé. Ces
proportions sont quasi équivalentes au niveau
national et ont peu évolué depuis cinq ans
(baisse de 2 points en 6ème pour le
pourcentage de PCS défavorisées en faveur
des PCS très favorisées et des PCS non
renseignées et diminution d’un point en
terminale pour le taux de PCS défavorisées en
faveur des PCS moyennes).
La proportion d’élèves issus de milieu très
défavorisé (PCS du responsable parental =
ouvrier non qualifié, personnes sans emploi) est
légèrement inférieur à la moyenne nationale :
12% contre 14% en 6ème et 8% contre 10% en
terminale.
Les départements du sud de l’académie apparaissent plus fragiles socialement
Les départements du sud de l’académie se
distinguent par des pourcentages d’élèves
d’origine sociale défavorisée plus importants
(supérieurs à 40% en 6ème et à 35% en
terminale). Dans le Loir-et-Cher, ces taux sont
également au dessus de la moyenne
académique en particulier en 6ème. A l’opposé,
l’Indre-et-Loire apparaît comme un département
plus favorisé. Enfin, l’Eure-et-Loir et le Loiret se
situent dans la moyenne.
La proportion d’élèves issus de milieu très
défavorisé varie de 9% en Eure-et-Loir à 15%
dans le Cher et 16% dans l’Indre pour le niveau
6ème et de 7% dans l’Indre-et-Loire à 10% dans
le Cher et l’Indre pour le niveau terminale. En
6ème, elle est inférieure à la moyenne
académique dans l’Indre-et-Loire et le Loir-et-
Cher et dans le Loiret, elle est égale à la
moyenne. En terminale, elle est de 8% dans le
Loiret, Loir-et-Cher et en Eure-et-Loir.
Les bassins de vie allant du Giennois jusqu’à Châteauroux, de l’est de l’Eure-et-Loir et du sud du Cher ont une part d’élèves issus de milieu très défavorisé plus importante
Dans les bassins de vie d’Aubigny-sur-Nère et
d’Issoudun, la proportion d’élèves dont la PCS
du responsable parental est classée très
défavorisée atteint 22,5% et 21,2% en 6ème,
soit 10 points de plus que la référence
académique. En outre, dans les bassins de
Vierzon, Gien, Châteauroux, Romorantin-
Lanthenay, Nogent-le-Rotrou et Saint-Amand-
Montrond, cette part concerne plus de 15% des
élèves. A l’opposé, dans les bassins de
Châteaudun, Loches, Dreux, Chartres et
Vendôme, cette proportion est inférieure à 10%.
En terminale, les bassins d’Issoudun et de
Vierzon enregistrent le pourcentage d’élèves de
milieu social très défavorisé le plus élevé (18%),
mais en diminution par rapport au taux
enregistré en 6ème. Cette tendance est
observée dans l’ensemble des bassins, excepté
dans le bassin de Dreux, où l’écart s’inverse : le
taux est supérieur en terminale (13% contre 9%
en 6ème). Les bassins de Gien, de Romorantin-
Lanthenay, de Châteauroux et de Nogent-le-
Rotrou connaissent les plus forts écarts à la
baisse entre les niveaux 6ème et terminale (-9
points, -7 points pour les deux suivants et –5
points). A noter que le bassin d’Aubigny-sur-
Nère n’est pas concerné car il n’y a pas dans le
second degré, d’élèves du 2nd cycle (lycéens)
recensés dépendant d’un établissement sous
tutelle du ministère de l’éducation nationale, de
l’enseignement supérieur et de la recherche.
21 Regards sur l’école 2015
L’origine sociale des élèves Contexte socio-économique
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Part des élèves de 6ème selon la PCS du responsable parental en 2015 (%)
Part des élèves de terminale GTPRO* selon la PCS du responsable parental en 2015 (%)
* terminales GTPRO = terminales générales, technologiques et professionnelles
36% 34%39%
26%
34%32% 32% 31%
28%25%
30%27% 25% 24% 26% 26%
15% 16%13%
15% 16% 16% 16%14%
19%23%
16%
30%
23%25% 24%
27%
2% 2% 2% 2% 2% 3% 2% 2%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
Cher Eure-et-Loir Indre Indre-et-Loire Loir-et-Cher Loiret Académie France + 5 DOM
PCS défavorisées PCS moyennes PCS favorisées PCS très favorisées PCS non renseignées
42%
35%
43%
31%
39% 37% 36% 35%
29%26%
29%28% 25% 24%
26% 27%
11%15%
11%14% 13% 14% 14% 12%
14%
21%
12%
24%
18%20% 20%
22%
4% 3% 5% 3% 5% 5% 4% 4%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
Cher Eure-et-Loir Indre Indre-et-Loire Loir-et-Cher Loiret Académie France + 5 DOM
PCS défavorisées PCS moyennes PCS favorisées PCS très favorisées PCS non renseignées
Part des élèves de 6ème issus de milieu social très défavorisé en 2015 (%)
Part des élèves de terminales GTPRO issus de milieu social très défavorisé en 2015 (%)
22
L’indice de position sociale (IPS) : un autre indicateur pour appréhender l’origine sociale des élèves Pour appréhender l’origine sociale des élèves,
la variable la plus souvent utilisée est la
profession et catégorie sociale (PCS) du
responsable (le plus souvent le père de l’élève).
Cette variable n’étant pas quantitative, bien
souvent l’indicateur choisi est un pourcentage
d’élèves d’une certaine catégorie sociale
(comme présenté la page précédente). Ce choix
n’est pas totalement satisfaisant car d’une part,
la catégorie retenue peut se révéler très
hétérogène (par exemple, les défavorisés
regroupent les ouvriers qualifiés et les chômeurs
n’ayant jamais travaillé – c’est pour cette raison
que dans ce document est présentée la
catégorie « très défavorisée ») et d’autre part,
l’indicateur retenu ne donne une photographie
que d’une partie des élèves. Une des
alternatives pour résoudre ces difficultés
d’analyse, est d’utiliser l’indice de position
sociale construit par la DEPP à partir de
plusieurs panels (suivis longitudinaux de larges
échantillons d’élèves), de données sur les
acquis cognitifs des élèves ainsi que sur des
variables affectivo-motivationnelles (conatives).
L’indice est construit à partir d’une analyse des
correspondances multiples d’un ensemble de
caractéristiques familiales de l’élève pour
chaque PCS. C’est un résumé des différentes
caractéristiques familiales. Parmi ces
caractéristiques figurent les diplômes des
parents, les conditions matérielles de vie
(revenus, nombre de pièces du logement,
chambre seul, ordinateur, internet), le capital
culturel (nombre de livres à la maison…),
l’ambition et l’implication (l’aspiration,
l’implication des parents, les conversations sur
la vie scolaire, l’avenir scolaire) et les pratiques
culturelles (événement sportif, concert,
théâtre…). L’indice obtenu a été standardisé de
manière à obtenir une moyenne de 100 et un
écart-type de 30. Ainsi il s’étale pour le
responsable de famille, de 48 pour les
« chômeurs n’ayant jamais travaillé » à 159 pour
les « professeurs, professions scientifiques ».
Les résultats sont très cohérents avec les
différences sociales bien connues dans le
système éducatif. Un indice est également
calculé à partir des PCS des deux parents,
appelé indice de position sociale croisé, ce qui
permet de tenir compte de toute l’information et
d’avoir un indice plus continu.
Un indice moyen de position sociale académique équivalent à l’indice national L’IPS moyen de l’académie en 6
ème à la rentrée
2015 est de 99,4, un nombre très proche de 100
qui correspond à la moyenne nationale. L’écart-
type, c’est-à-dire l’écart moyen à la moyenne ou
dispersion, est également très proche de la
valeur nationale (31 pour 30). Les résultats
trouvés avec l’IPS concordent avec ceux
obtenus à partir de la PCS. En prenant l’IPS
croisé, en considérant donc les PCS des deux
parents et non plus uniquement la PCS du
responsable parental, les valeurs augmentent :
la moyenne est de 104,7 et l’écart-type est de
34,6. L’académie apparaît donc plus favorisée
socialement mais aussi plus hétérogène car
l’écart-type progresse de 3,6. Néanmoins, en
considérant cet indicateur croisé, il faut noter
que les résultats portent sur 75% des élèves de
6ème
(tous les élèves n’ont pas obligatoirement
deux PCS). En terminale (générale,
technologique et professionnelle), l’IPS moyen
de l’académie est de 103 et l’écart-type est de
32.
Seuls les bassins de Tours, d’Orléans et de Chartres et le département de l’Indre-et-Loire ont un IPS supérieur à la moyenne académique Une grande partie des bassins de vie ont un IPS
moyen inférieur à celui de l’académie dans les
23 Regards sur l’école 2015
L’origine sociale des élèves Contexte socio-économique
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Aubigny-sur-Nère
Bourges
Saint-Amand-Montrond
Vierzon
Chartres
Châteaudun
Dreux
Nogent-le-Rotrou
Argenton-Le Blanc
Châteauroux
La Châtre
Issoudun
Amboise
ChinonLoches
Tours
Blois
Romorantin-Lanthenay
Vendôme
Gien
Montargis
Orléans
Pithiviers
Cher
Eure-et-Loir
Indre
Indre-et-Loire
Loir-et-Cher
LoiretAcadémie
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30
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88 90 92 94 96 98 100 102 104 106 108 110 112 114
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indice moyen de position sociale du responsable parental en 6ème
Académie
Départements
Bassins de vie
Plus favorisé
Plu
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ne
Aubigny-sur-Nère
Bourges
Saint-Amand-Montrond
Vierzon
Chartres
ChâteaudunDreux
Nogent-le-Rotrou
Argenton-Le Blanc
ChâteaurouxLa Châtre
Issoudun
AmboiseChinon
Loches
Tours
Blois
Romorantin-Lanthenay
Vendôme
Gien
Montargis
Orléans
Pithiviers
Cher
Eure-et-Loir
Indre
Indre-et-Loire
Loir-et-Cher
LoiretAcadémie
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29
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31
32
33
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88 90 92 94 96 98 100 102 104 106 108 110 112 114
écart
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indice croisé moyen de position sociale en 6ème
Académie
Départements
Bassins de vie
Plus favorisé
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rogè
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Indice de position sociale à la rentrée 2015 en 6ème (générale et SEGPA) (indice du responsable parental et indice croisé tenant compte des PCS des 2 parents)
Lecture : L’indice moyen de position sociale du responsable parental (le plus souvent le père) en 6ème dans l’académie à la rentrée 2015 est égal à 99,4 et l’écart-type est de 31. Plus l’indice moyen de position sociale est élevé plus le milieu social est favorisé et plus l’écart-type est important, plus le milieu social est hétérogène.
Lecture : L’indice croisé moyen de position sociale en 6ème dans l’académie à la rentrée 2015 est égal à 104,7 et l’écart-type est de 34,6. Plus l’indice moyen de position sociale est élevé plus le milieu social est favorisé et plus l’écart-type est important, plus le milieu social est hétérogène.
Indice de position sociale à la rentrée 2015 en 6ème (générale et SEGPA) (indice croisé tenant compte des PCS des 2 parents)
24
niveaux étudiés (6ème
et terminale). En effet,
seuls les bassins de Tours, d’Orléans et de
Chartres (et Blois pour le niveau 6ème
) ont un
IPS moyen supérieur ainsi que le département
de l’Indre-et-Loire (et l’Eure-et-Loir pour le
niveau 6ème
). Parallèlement, les bassins
d’Orléans et de Tours apparaissent comme les
plus hétérogènes socialement (écart-type
atteignant plus de 35 dans le cas de l’IPS
croisé).
L’Indre apparaît plus défavorisé au regard de l’IPS, suivi par le Cher
Excepté pour l’IPS croisé en 6ème
, l’Indre est le
département où l’IPS moyen est le plus faible
(93 en 6ème
et 96 en terminale pour l’IPS du
responsable). La répartition sociale au sein de
ce département apparaît plus homogène qu’au
niveau académique (28 en 6ème
et 29 en
terminale). L’IPS du Cher est relativement
proche de celui de l’Indre et il apparaît même
plus défavorisé en considérant l’IPS croisé au
niveau 6ème
. En outre, l’écart-type de l’IPS est
plus élevé en particulier en terminale. Le
contexte social de ce département est donc plus
hétérogène que celui de l’Indre.
8 bassins de vie ont un IPS inférieur à celui de l’Indre
Dans huit bassins de vie, l’IPS moyen est
inférieur à l’IPS moyen de l’Indre : Saint-Amand-
Montrond, Vierzon, Aubigny-sur-Nère, Issoudun,
Argenton-Le Blanc, Romorantin-Lanthenay,
Gien et Pithiviers. Ils font partie également des
bassins où les proportions d’élèves dont la PCS
du responsable est très défavorisée, sont les
plus élevées. Ces bassins ont une tonalité
sociale plutôt homogène. Néanmoins, en
considérant l’IPS croisé, l’écart-type augmente
dans les bassins de Gien (en 6ème
), de
Romorantin-Lanthenay et d’Issoudun (en
terminale).
Dans le bassin de La Châtre, l’IPS moyen se
situe également en deçà de celui de l’Indre mais
l’IPS croisé est nettement plus élevé (102 contre
92 en 6ème
et 106 contre 94 en terminale). Aussi
la PCS de la mère joue un rôle important dans
la tonalité sociale de ce bassin de vie. De façon
générale, l’IPS croisé est supérieur de 5 à l’IPS
du responsable parental. Hormis dans le bassin
de La Châtre, l’écart dépasse 8 dans les
bassins de vie d’Aubigny-sur-Nère, de Saint-
Amand-Montrond et de Chinon pour le niveau
6ème
, et 7 dans les bassins de Vierzon, de
Châteaudun, de Tours, de Romorantin-
Lanthenay et de Vendôme pour le niveau
terminale. En revanche, dans le bassin de Gien,
l’écart n’excède pas 1 entre les IPS considérés.
Le Loir-et-Cher reste en deçà de l’IPS moyen académique avec l’Eure-et-Loir pour le niveau terminale uniquement
Le Loir-et-Cher possède un IPS de 98 en 6ème
et
de 102 en terminale (IPS du responsable
parental) et se classe légèrement en deçà de la
référence académique, accompagné de l’Eure-
et-Loir pour le niveau terminale. Ce département
présente deux facettes différentes selon le
niveau considéré. Ainsi, en 6ème, il apparaît
plus favorisé, presqu’au même niveau que le
bassin d’Orléans en étant plus homogène tandis
qu’en terminale, la situation s’inverse et le
positionne proche du Loir-et-Cher.
Le Loiret est très proche de l’académie
Enfin, le Loiret est très proche du niveau
académique comme les bassins d’Amboise et
de Chinon pour le niveau 6ème et de Blois, de
Bourges et de Vendôme pour le niveau
terminale.
25 Regards sur l’école 2015
L’origine sociale des élèves Contexte socio-économique
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IPS
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Indice de position sociale à la rentrée 2015 en terminales (générale, technologique et professionnelle) (indice du responsable parental )
Lecture : L’indice moyen de position sociale du responsable parental (le plus souvent le père) en terminale dans l’académie à la rentrée 2015 est égal à 103,1 et l’écart-type est de 31,6.
Lecture : L’indice croisé moyen de position sociale en 6ème dans l’académie à la rentrée 2015 est égal à 109,4 et l’écart-type est de 34.
Bourges
Saint-Amand-Montrond
Vierzon
Chartres
Châteaudun
Dreux
Nogent-le-Rotrou
Argenton-Le Blanc
Châteauroux
La Châtre
Issoudun
Amboise
Chinon
Loches
Tours
Blois
Romorantin-Lanthenay
Vendôme
Gien
Montargis
Orléans
Pithiviers
AcadémieCherEure-et-Loir
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Indre-et-Loire
Loir-et-Cher
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25,0
26,0
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33,0
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88,0 90,0 92,0 94,0 96,0 98,0 100,0 102,0 104,0 106,0 108,0 110,0 112,0 114,0 116,0 118,0 120,0
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Indice moyen de position sociale moyen du responsable parental en terminale GTPRO
Académie
Départements
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BourgesSaint-Amand-MontrondVierzon
Chartres
Châteaudun
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Nogent-le-Rotrou
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Châteauroux
La Châtre
Issoudun
Amboise
Chinon
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Tours
BloisRomorantin-Lanthenay
Vendôme
Gien
Montargis
Orléans
Pithiviers
Cher
Eure-et-Loir
Indre
Indre-et-Loire
Loir-et-Cher
Loiret
Académie
25,0
26,0
27,0
28,0
29,0
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34,0
35,0
36,0
88,0 90,0 92,0 94,0 96,0 98,0 100,0 102,0 104,0 106,0 108,0 110,0 112,0 114,0 116,0 118,0 120,0
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Indice croisé moyen de position sociale en terminale GTPRO
Académie
Départements
Bassins de vie
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Indice de position sociale à la rentrée 2015 en terminales (générale, technologique et professionnelle) (indice croisé tenant compte des PCS des 2 parents)
27 Regards sur l’école 2015
Le contexte scolaire
Évolution des effectifs du 1er degré La scolarisation dans le 1er degré Évolution des effectifs du 2nd degré La scolarisation des élèves en situation de handicap La nouvelle carte de l’éducation prioritaire Évolution de la population étudiante Évolution des effectifs d’apprentis Les effectifs des formations agricoles Évolution des effectifs d’enseignants
28
Une faible augmentation des effectifs académiques A la rentrée 2015, l’académie d’Orléans-Tours
compte 255 202 élèves inscrits dans un
établissement du premier degré public ou privé
sous contrat, dont 62% en élémentaire. Par
rapport à l’année 2011, ces effectifs augmentent
peu (+0,3%, soit 823 élèves) et légèrement plus
qu’au niveau national (+0,2%). Cette évolution
est la conséquence de la baisse des effectifs du
préélémentaire (-0,2%) et de la hausse de 0,6%
de ceux de l’élémentaire.
L’écart d’effectifs se creuse entre les départements Au niveau départemental, ces évolutions sont
plus marquées et assez contrastées. L’Indre-et-
Loire et le Loiret, les plus « peuplés »
connaissent une hausse du nombre de leurs
élèves du 1er
degré, en augmentant leurs
effectifs à la fois en préélémentaire et en
élémentaire. La hausse la plus forte concerne
les effectifs de l’élémentaire du Loiret (+3,4%).
A l’inverse, en perdant des élèves dans
l’élémentaire et dans le préélémentaire, le Cher,
le Loir-et-Cher et l’Indre connaissent une baisse
de leurs effectifs totaux du 1er degré, la plus
importante étant constatée dans l’Indre : -5,8%.
En 5 ans, l’Eure-et-Loir a perdu des élèves dans
le préélémentaire (-1,2%) tandis qu’il en a
gagné dans l’élémentaire (+0,6%). Sur
l’ensemble de ses effectifs du premier degré, la
baisse est de 0,1%.
Depuis la rentrée 2011, tous les bassins de
vie de l’Indre perdent des élèves...
Le département de l’Indre contient les deux
bassins de vie dans lesquels la perte d’effectifs
du 1er degré a été la plus importante : La
Châtre (-10,3%) et Issoudun (-9,2%). Dans une
moindre mesure, les deux autres bassins ont vu
leur nombre d’élèves diminuer (entre 4 et 5%).
Le bassin de Châteauroux constitue ainsi le seul
bassin de vie d’un chef lieu de département à
connaître une baisse.
Les effectifs totaux du 1er degré des bassins de
vie de Orléans, en tête, Blois et Tours ont les
plus fortement augmenté (entre +2,7% et
+4,2%). Ceux des bassins de Bourges et
Chartres ont connu une évolution proche de
celle de l’académie (entre 0,3 et 0,4% de
hausse).
… que ce soit du préélémentaire ou de
l’élémentaire
Dans l’académie, les baisses les plus fortes sont
enregistrées dans les bassins de vie de l’Indre :
Issoudun avec -16% des effectifs dans le
préélémentaire et La Châtre avec -12,7% des
effectifs de l’élémentaire en 5 ans.
Plus globalement, le nombre d’élèves dans le
sud de l’académie a diminué depuis 2011. Seuls
les bassins de vie de Bourges, avec
l’augmentation de 1,3% de ses effectifs dans le
préélémentaire, et Vierzon, avec +3,8% de ses
effectifs dans l’élémentaire, connaissent une
évolution inverse aux bassins qui les entourent.
De 2011 à 2015, le nombre d’élèves dans le
préélémentaire a augmenté le plus dans le
bassin de Tours (+3,3%), suivent Orléans
(+2,7%) et Dreux (+2,2%). Quant à
l’élémentaire, les hausses d’effectifs les plus
fortes l’ont été à Blois (+5,5%) et à Orléans
(+4,9%).
29 Regards sur l’école 2015
Evolution des effectifs du 1er degré
Le contexte scolaire
Public et privé sous contrat
Effectifs 2015
ensemble (dont ASH) 1er degré
Effectifs 2015
préélé-mentaire
Effectifs 2015
élémen-taire
Cher 27 246* 10 056 16 924
Eure-et-Loir 47 189 17 510 29 338
Indre 18 736 6 830 11 673
Indre-et-Loire 57 611 21 380 35 843
Loir-et-Cher 32 183 11 810 20 096
Loiret 72 237* 27 217 44 428
Académie 255 202 94 803 158 302
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Évolution des effectifs du préélémentaire de 2011 et 2015
Évolution des effectifs de l’élémentaire de 2011 et 2015
Académie : -0,2% France+DOM : -1,1%
Académie : +0,6% France+DOM : +1,0%
Académie : +0,3% France+DOM : +0,2%
Évolution des effectifs du 1er degré de 2011 et 2015
Secteurs Public et Privé sous contrat
Public et privé sous contrat
Evolution 2011-2015 ensemble
(dont ASH)1er degré
Evolution 2011- 2015
préélé-mentaire
Evolution 2011-2015
élémen-taire
Cher -1,4% -1,3% -1,3%
Eure-et-Loir -0,1% -1,2% +0,6%
Indre -5,8% -7,6% -4,8%
Indre-et-Loire +1,0% +1,8% +0,4%
Loir-et-Cher -0,6% -1,6% -0,2%
Loiret +2,9% +1,8% +3,4%
Académie +0,3% -0,2% +0,6%
* Dans le Cher, sont comptabilisés 52 élèves de 2 ans dans des classes hors contrat d’écoles sous contrat. Idem pour 76 élèves du Loiret.
30
L’enseignement privé sous contrat moins présent dans l’académie qu’au niveau national
Dans le 1er
degré, les établissements privés
sous contrat accueillent 9% des élèves de
l’académie. Ce pourcentage reste inférieur à la
part nationale (13,1%). De plus, les bassins de
vie où cette représentation est la plus élevée,
avec en tête celui de Chinon (12,8%),
n’atteignent pas la valeur nationale. A l’opposé,
les bassin de Montargis, Pithiviers et celui
d’Argenton-le-Blanc comptent moins de 5%
d’élèves scolarisés dans le privé sous contrat.
La part des élèves inscrits dans un
établissement privé est la plus forte dans le
département de l’Indre-et-Loire (10,6%) et la
plus faible dans l’Indre (6,9%).
La scolarisation des enfants de deux ans
Avec un taux de scolarisation dans les secteurs
public et privé de 8,1%, la population des
enfants de 2 ans est moins scolarisée dans
l’académie qu’au niveau national (hors Mayotte)
où ce pourcentage atteint 11,5%. Seul le
département de l’Indre dépasse de près de 9
points la part nationale (20,2%), cette part ayant
augmenté de 4,3 points entre 2014 et 2015. Les
départements de l’Eure-et-Loir, Indre-et-Loire et
Loiret ont un taux de scolarisation des enfants
de 2 ans inférieur au taux académique s’élevant
à environ 6%. Les taux du Cher et du Loir-et-
Cher avoisinent 10%.
Dans l’éducation prioritaire, en 2015, la
scolarisation des 2 ans atteint 27,8%, soit près
de 6 points de plus qu’en 2014. Ce taux est
supérieurs de 7 points au taux national (20,3%).
Au niveau académique, les taux sont
sensiblement les mêmes pour chaque type de
réseaux : 27,9% en Rep et 27,6% en Rep+
(27,6%).
Regroupements pédagogiques
intercommunaux : des ruralités différentes
Dans l’académie, 36,2% des écoles de
l’enseignement public appartiennent à un
regroupement pédagogique intercommunal
(RPI), scolarisant 20,8% des élèves. Ces
proportions représentent 21,5% des écoles
françaises pour 9,6% de leurs élèves. Les RPI
de l’académie se composent à 71,4% d’écoles
de une à trois classes.
Tant au niveau départemental qu’à celui des
bassins de vie, la diversité des profils de RPI
montre différentes ruralités.
Avec 27,3% d’écoles et 13% d’élèves en RPI,
l’Indre-et-Loire apparaît comme le département
le moins rural, le bassin de Tours connaissant
les plus faibles proportions d’écoles et d’élèves
en RPI (10,2% et 4,7%).
Près de la moitié des écoles en RPI ont plus de
trois classes dans le Loiret (49,7%) et l’Eure-et-
Loir (47,5%), ce dernier département regroupant
un tiers de ses élèves dans les RPI. Par ailleurs,
dans le bassin de Pithiviers, 70,5% des écoles
font partie d’un RPI et 67% d’élèves sont
scolarisés en RPI. Ce sont les plus fortes
proportions de l’académie.
A l’inverse, les RPI du Cher et de l’Indre
regroupent plus de 9 écoles de moins de quatre
classes sur 10, les RPI des bassins de La
Châtre et de Châteauroux étant constitués
exclusivement d’écoles de une à trois classes.
Enfin, le Loir-et-Cher a la plus forte proportion
d’écoles en RPI (42%) et il se situe un peu au-
dessus des valeurs académiques tant pour la
part des élèves scolarisés en RPI (28,3%) que
pour la proportion d’écoles de une à trois
classes en RPI (81,3%).
31 Regards sur l’école 2015
La scolarisation dans le 1er degré
Le contexte scolaire
Public +Privé sous contrat
Poids du secteur privé sous contrat en 2015
Cher 7,2%
Eure-et-Loir 9,7%
Indre 6,9%
Indre-et-Loire 10,6%
Loir-et-Cher 9.8%
Loiret 8.3%
Académie 9,0%
Poids du secteur privé sous contrat en 2015
Public Taux de
scolarisation des 2 ans 2015
Evolution 2011-2015 (en points)
Cher 10,2% +2,0
Eure-et-Loir 6,0% +2,1
Indre 20,2% +5,4
Indre-et-Loire 6,4% +1,1
Loir-et-Cher 9,8% +2,3
Loiret 6,3% +2,3
Académie 8,1% +2,1
Part des élèves scolarisés dans les RPI en 2015 Part des écoles de 1 à 3 classes dans les RPI
Scolarisation des enfants de 2 ans en 2015
Académie : 22,9% FM+DOM : 9,6% (hors Mayotte)
Académie : 71,4% FM+DOM : 81,8% (hors Mayotte)
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32
Près de 7 200 élèves de plus dans le second degré entre 2011 et 2015. A la rentrée 2015, le nombre d’élèves
scolarisés dans les établissements du 2nd
degré publics et privés sous contrat de
l’académie s’élève à 205 138. En cinq ans, cet
effectif a progressé de 7 171 élèves (+3,6%),
une croissance plus élevée que celle
observée en France métropolitaine (+2,4%).
En outre, cette hausse est plus élevée que
celle enregistrée entre 2009 et 2013 (+2,7%).
Elle concerne plus particulièrement le second
cycle général et technologique (+6,5%) en
raison de l’évolution démographique. En effet,
après être entrée au collège durant la période
2009-2013, la génération « 2000 » a
commencé le lycée à la rentrée 2015 ce qui
explique la forte progression d’effectif entre
2014 et 2015 (+3,6%). En revanche, dans le
premier cycle (y compris SEGPA), le nombre
de collégiens se stabilise à partir de la rentrée
2013, les générations suivantes étant moins
nombreuses. Après une année de baisse liée
à la fin de la période transitoire consécutive à
la réforme de la voie professionnelle (à partir
de 2012, seuls les élèves issus de la cohorte
de 2009 sont scolarisés en voie
professionnelle), le second cycle
professionnel, connaît une importante
augmentation d’effectif entre 2012 et 2013
(+5%). Cette dernière est essentiellement
concentrée sur la classe de terminale
professionnelle (vivier d’élèves en 1ère
professionnelle important en 2012, suite à la
disparition de la classe de terminale BEP
CSS). Avec la réduction des taux de sortie en
cours de formation et de meilleurs taux de
remplissage des formations, la hausse se
poursuit jusqu’en 2015. Enfin, le nombre
d’élèves en enseignement adapté perd un peu
moins de 180 élèves sur cette période, une
diminution de 4% contre -6% entre 2004 et
2009 (Regards 2013).
Le Loiret et l’Eure-et-Loir couvrent les trois
quarts de la progression. Ces départements enregistrent une croissance
d’effectif importante (respectivement +6,2% et
+5,9%) qui représente les trois quarts de
l’augmentation académique (+5 417 élèves).
Dans le Loiret, la hausse est générale à
l’ensemble des cycles. Ainsi, en collège, ce sont
plus de 2 000 élèves qui sont comptabilisés en
plus entre 2011 et 2015 (+6,2%), la génération
2001 étant encore plus importante que la
génération 2000 dans ce département
(contrairement aux autres). Cette progression
représente les deux tiers de l’augmentation
académique. En second cycle général et
technologique, la croissance est forte
également (+6,7%) et dans la voie
professionnelle, elle dépasse 5%. En Eure-et-
Loir, l’augmentation est répartie entre le 1er
cycle et le second cycle général et
technologique, le second cycle professionnel
restant stable.
L’Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher connaissent
une hausse d’effectif inférieure à la moyenne
académique. Dans le premier, l’augmentation
concerne l’ensemble des cycles avec une
croissance plus forte qu’en moyenne dans les
collèges. En lycée, la progression est moins
importante. Dans le second, l’évolution positive
touche surtout le second cycle et plus
particulièrement la voie générale et
technologique. Le nombre de lycéens
professionnels croît également plus fortement
qu’en moyenne. Dans le même temps, le
nombre de collégiens reste stable.
Croissance importante au nord et au nord-est de l’académie. Entre 2011 et 2015, 8 bassins de vie ont connu
une augmentation d’effectif supérieure à 5% :
Châteaudun (+346 élèves, +9,8%), Dreux (+849
élèves, +9,7%), Gien (+441 élèves, +8,6%), La
Châtre (+119 élèves, +7,3%), Pithiviers (+324
élèves, +6,9%), Orléans (+2 073 élèves, +5,7%)
33 Regards sur l’école 2015
Évolution des effectifs du 2nd degré
Le contexte scolaire
Public et privé sous contrat
Constat 2015 total 2nd degré
évolution 2011-2015
Constat 2015 total
1er cycle et ens. adapté
évolution 2011-2015
Constat 2015 total 2nd cycle
général et technologique
évolution 2011-2015
Constat 2015 total 2nd
cycle professionnel
évolution 2011-2015
Poids du privé sous
contrat 2015
Evolution 2011-2015
Cher 21 923 -0,5% 13 267 -3,0% 5 568 +4,3% 3 088 +2,5% 10,0% -0,2%
Eure-et-Loir 36 136 +5,9% 22 542 +3,8% 9 952 +13,5% 3 642 +0,6% 15,7% -0,6%
Indre 15 959 -1,7% 9 985 -3,6% 4 054 +2,2% 1 920 +0,5% 8,0% -0,8%
Indre-et-Loire 47 899 +3,2% 28 946 +3,2% 13 947 +3,6% 5 006 +2,9% 18,0% -1,0%
Loir-et-Cher 25 280 +2,6% 16 068 +0,5% 6 534 +7,3% 2 678 +4,2% 16,5% -1,4%
Loiret 57 941 +6,2% 35 461 +6,2% 16 145 +6,7% 6 335 +5,4% 14,0% -0,4%
Académie 205 138 +3,6% 126 269 +2,5% 56 200 +6,5% 22 669 +3,1% 14,7% -0,7%
Evolution du nombre d’élèves du 2nd degré par cycle entre 2011 et 2015 (%)
Evolution des effectifs du second degré par cycle dans l’académie entre 2011 et 2015
94
96
98
100
102
104
106
108
2011 2012 2013 2014 2015
Total 2nd degré 1er cycle - ens adapté 2nd cycle GT 2nd cycle PRO
Evolution des effectifs du second degré par bassin de vie entre 2011 et 2015
Sou
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: Rec
tora
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Bas
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BC
P)
- C
ham
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ublic
et p
rivé
sous
con
trat
34
Montargis (+548 élèves, +5,5%) et Amboise
(+264 élèves, +5,3%). A l’opposé, 4 bassins
enregistrent une baisse d’effectif de plus de
2% : Issoudun (-117 élèves, -5,3%), Aubigny-
sur-Nère (-50 élèves, -3,8%), Châteauroux (-
250 élèves, -2,8%) et Loches (-97 élèves, -
2,3%).
Des évolutions contrastées au sein des
départements du sud et de l’ouest de
l’académie.
Si dans le Loiret, l’Eure-et-Loir et le Loir-et-
Cher, les bassins de vie suivent la même
tendance à la hausse entre 2011 et 2015,
dans l’Indre, le nord et le sud s’opposent : les
bassins de vie de Châteauroux et d’Issoudun
ont perdu des élèves (-367 élèves à eux deux)
alors que les bassins d’Argenton-Le Blanc et
de La Châtre en ont gagné quelque peu (+156
élèves à eux deux). Dans le Cher, seul le
bassin de Bourges a stabilisé son effectif
tandis que les bassins de Vierzon, d’Aubigny-
sur-Nère et de Saint-Amand-Montrond ont
enregistré une diminution (-156 élèves à eux
trois). Enfin dans l’Indre-et-Loire, le bassin de
vie de Loches se distingue avec une baisse
d’effectif (-97 élèves).
En premier cycle, seuls l’axe ligérien et le nord-est de l’académie gagnent des élèves.
L’évolution relativement stable des effectifs de
premier cycle et de SEGPA dans l’académie
entre 2011 et 2015, cache des évolutions
contrastées entre les bassins de vie. Ceux du
nord-est de l’académie ainsi que ceux sur et
autour de l’axe ligérien ont enregistré une
augmentation conséquente : Dreux (+6,5%),
Montargis (+6,9%), Gien (+6,2%),
Châteaudun (+5,9%), Orléans (+5,6%),
Pithiviers (+5,4%) et Tours (+5,2%). Les
bassins de Chartres, Blois, Romorantin-
Lanthenay et Amboise connaissent une
évolution légèrement positive. En revanche
des bassins ont perdu plus de 3% de leurs
effectifs depuis 2011 : Issoudun (-8,3%), Saint-
Amand-Montrond (-5,3%), Loches (-5,2%),
Vierzon (-4,4%), Aubigny-sur-Nère (-3,8%) et
Châteauroux (-3,1%).
En second cycle général et technologique, la hausse d’effectif est générale.
Le nombre de lycéens en voie générale et
technologique augmente dans l’ensemble des
bassins de vie excepté dans ceux de Châteauroux
(-1,1%) et d’Issoudun (-2,6%). Les plus fortes
progressions sont observées dans les bassins
situés sur un axe nord-sud (Dreux, Châteaudun,
Vendôme, Amboise, Vierzon et La Châtre) et
également dans deux bassins du nord et de l’est
du Loiret (Pithiviers et Gien). Les effectifs des
bassins de La Châtre, Châteaudun et Dreux ont
progressé de plus de 20%. Hormis le bassin de
Chartres (+8,2%), les bassins de vie comprenant
un chef-lieu départemental n’enregistrent pas
d’augmentations supérieures à la moyenne
académique (+6,5%).
En second cycle professionnel : une croissance d’effectif plus marquée dans les bassins de l’axe ligérien et certains du sud.
Dans l’académie, 8 bassins de vie ont connu une
progression de leur nombre de lycéens
professionnels supérieure à 6% : Chinon
(+15,2%), Argenton-Le Blanc (+12,3%), Gien
(+11,4%), Nogent-le-Rotrou (+11,0%), Pithiviers
(+8,9%), Saint-Amand-Montrond (+8,2%),
Amboise (+8,1%) et Blois (+7%, +100 élèves).
Ces bassins ont aussi enregistré une
augmentation de leurs effectifs en 2nd
cycle GT
excepté le bassin de Blois dont l’effectif reste
stable. Une diminution d’effectifs significative est
observée dans les bassins de Châteauroux,
Chartres et Vierzon.
Baisse de la proportion d’élèves scolarisés
dans le secteur privé sous contrat. Dans l’académie, le secteur privé sous contrat
représente 14,7% des élèves, soit -0,7 point par
rapport à 2011. Cette baisse est particulièrement
sensible dans le Loir-et-Cher et l’Indre-et-Loire.
35 Regards sur l’école 2015
Évolution des effectifs du 2nd degré
Le contexte scolaire
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P)
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rivé
sous
con
trat
Evolution du nombre d’élèves dans le 2nd cycle professionnel entre 2011 et 2015 (%)
Evolution du nombre d’élèves dans le 1er cycle et l’enseignement adapté entre 2011 et 2015 (%)
Evolution du nombre d’élèves dans le 2nd cycle général et technologique entre 2011 et 2015 (%)
Poids du secteur privé sous contrat à la rentrée 2015 (%)
36
Dans l’académie, 2,2% des élèves du 1er degré sont en situation de handicap
À la rentrée 2015, 5513 élèves scolarisés
dans le premier degré sont en situation de
handicap (établissements publics et privés
sous contrat). Cette part est en hausse de
3,2% par rapport à la rentrée 2014.
Cette proportion est la plus importante dans le
département de l’Indre (3%) et plus
particulièrement dans les bassins de
Châteauroux et d’Argenton-Le Blanc. Dans le
Cher et en Eure et Loir, les taux sont
légèrement supérieurs à la moyenne
académique (2,3%) avec des pourcentages
plus élevés dans les bassins de Vierzon et de
Châteaudun. L’Indre et Loire ainsi que le Loir-
et-Cher se situent quant à eux dans la
moyenne académique. Enfin, dans le Loiret,
1,7% des élèves scolarisés dans le 1er degré
sont en situation de handicap.
Depuis la rentrée 2011, les effectifs d’élèves
handicapés scolarisés dans le premier degré
ont augmenté de 14,5%.
Les élèves en situation de handicap représentent 2,1% des élèves scolarisés du second degré Au total, ce sont 4211 élèves en situation de
handicap qui fréquentent un établissement du
second degré, soit une hausse de 29,2% des
effectifs depuis la rentrée 2011.
Cette proportion atteint 2,5% en Eure-et-Loir
et dans l’Indre-et-Loire où les bassins de vie
ont tous un taux supérieur à la moyenne
académique excepté Dreux (2%).
2% des élèves du second degré du Loir-et-
Cher sont en situation de handicap, contre
1,8% pour les départements du Cher et de
l’Indre. Comme pour le premier degré, le
Loiret se situe en dessous de la moyenne
académique avec 1,6%. Toutefois, les effectifs
d’élèves handicapés du Loiret ont augmenté de
30,7% dans le premier et le second degré depuis
la rentrée 2011 (respectivement +16,7% et
+56,3%).
Les élèves en situation de handicap suivent majoritairement une scolarisation individuelle Un peu moins des deux tiers des élèves suivent
une scolarisation individuelle dans l’académie
(61,5% dans le premier degré et 63,9% dans le
second).
Si dans l’Indre et Loire, près des trois quarts des
élèves (72,8%) suivent une scolarisation
individuelle et en Eure-et-Loir au moins sept
élèves sur dix, seule la moitié des élèves est
scolarisée en classe ordinaire dans le Loiret
(51,7%). Dans le Cher, l’Indre et Le Loir-et-Cher,
les proportions sont également inférieure à la
moyenne académique. Néanmoins, elles sont
proches de 60%.
À l’intérieur d’un même département, on note
parfois de grandes différences. Ainsi, dans le
premier degré, 44% des élèves en situation de
handicap dans le bassin de Montargis sont
scolarisés en classe ordinaire, alors que dans le
bassin d’Orléans, ils sont 57,5%. Dans le
département de l’Indre et Loire, le bassin de
Chinon scolarise 64,3% des élèves handicapés en
classe ordinaire, contre 73,1% pour le bassin
d’Amboise.
Dans le second degré, cette amplitude est encore
plus importante. 32,4% des élèves en situation de
handicap sont scolarisés individuellement dans le
bassin de Pithiviers, cette proportion étant de 50,8
points plus importante pour le bassin de Nogent le
Rotrou (83,2%).
37 Regards sur l’école 2015
Scolarisation des élèves en situation de handicap
Le contexte scolaire
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t 12)
Public et privé sous contrat Rentrée 2015
% d’élèves en situa-tion de
handicap scolarisés
dans le 1er degré
% d’élèves en situa-tion de
handicap scolarisés
unique-ment en classe
ordinaire dans le
1er degré
% d’élèves en situa-tion de
handicap scolarisés
dans le 2nd degré
% d’élèves en situa-tion de
handicap scolarisés
unique-ment en classe
ordinaire dans le
2nd degré
Public et privé sous contrat Rentrée 2015
% d’élèves en situa-tion de
handicap scolarisés
dans le 1er degré
% d’élèves en situa-tion de
handicap scolarisés
unique-ment en classe
ordinaire dans le
1er degré
% d’élèves en situa-tion de
handicap scolarisés
dans le 2nd degré
% d’élèves en situa-tion de
handicap scolarisés
unique-ment en classe
ordinaire dans le
2nd degré
Cher 2,3% 56,7% 1,8% 60,1% Indre-et-Loire
2,2% 69,5% 2,5% 76,3%
Eure-et-Loir
2,3% 67,5% 2,5% 71,6% Loir-et-Cher
2,2% 59,2% 2,0% 57,9%
Indre 3,0% 58,7% 1,8% 50,7% Loiret 1,7% 53,3% 1,6% 49,7%
38
Plus d’établissements et plus d’élèves en
éducation prioritaire
Avec la suppression des ECLAIR et des RRS et
la création des REP+ et REP, le nombre
d’établissements en éducation prioritaire a
augmenté dans l’académie à la rentrée 2015 :
5 écoles et 2 collèges de plus bénéficient du
dispositif.
Si le nombre d’établissements en éducation
prioritaire augmente dans l’Indre, le Cher (+4) et
le Loiret (+10), il ne change pas dans le Loir-et-
Cher et il diminue dans l’Eure-et-Loir (-5) et
l’Indre-et-Loire (-6). Les communes de Gien,
Issoudun et Saint-Amand-Montrond, absentes
de la carte en 2014 comptent désormais des
établissements en éducation prioritaire.
La part d’élèves scolarisés en éducation
prioritaire dans l’académie gagne 1 point entre
2014 et 2015, passant de 10% à 11% à la fois
dans le premier et le second degré. Au niveau
national, cette augmentation est de 2 points
pour les écoles et d’un point pour les collèges.
Tous établissements confondus, seul l’Indre-et-
Loire voit la part de ses élèves en éducation
prioritaire diminuer (-2 points). Celle de l’Eure-et
-Loir stagne alors que celle des autres
départements augmente, d’1 point dans le Cher
et le Loir-et-Cher et de 3 points dans l’Indre et le
Loiret.
Le retard scolaire est plus fréquent en
éducation prioritaire
Autant en sixième qu’en troisième, les élèves
scolarisés dans un établissement en éducation
prioritaire ayant au moins un an de retard sont
proportionnellement moins nombreux dans
l’académie qu’au niveau national. La différence
la plus conséquente atteint près de 6 points en
ce qui concerne les troisièmes de REP+.
Dans l’académie et en France et départements
d’outre-mer, en sixième comme en troisième, le
retard scolaire est plus fréquent en REP+ et
REP qu’hors éducation prioritaire. Plus d’élèves
ont au moins un an de retard en REP+ qu’en
REP. Ceci se vérifie dans chaque département,
à l’exception des sixièmes du Loir-et-Cher et
des troisièmes du Loiret où les élèves en retard
sont plus nombreux en REP qu’en REP+.
Un taux de scolarisation des enfants de deux ans plus élevé en éducation prioritaire
L’accueil des tout-petits est progressivement
assuré dans les écoles maternelles des réseaux
d’éducation prioritaire, avec pour objectif de
scolariser 30% des enfants de moins de 3 ans
dans les zones défavorisées d’ici 2017. Cet
objectif de scolarisation a récemment été porté
à 50% des enfants de moins de trois ans
scolarisés en REP+.
Le taux de scolarisation des enfants de deux
ans en éducation prioritaire est plus élevé dans
l’académie qu’au niveau national, surtout en
REP où, déjà proche des 30%, il est légèrement
supérieur au taux en REP+.
Parmi les départements, ceux qui accueillent le
plus d’élèves de deux ans en éducation
prioritaire sont l’Indre en REP+, dont le taux
dépasse les 50% , et le Loir-et-Cher. Ce dernier
et le Cher ont les plus forts taux de l’académie
en REP.
39 Regards sur l’école 2015
La nouvelle carte de l’éducation prioritaire Le contexte scolaire
Sou
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t DE
P (
BE
A, B
CP
)
Premier degré Collèges
Nombre
d'établissements 2015
Part d'élèves en éducation prioritaire
Nombre d'établissements
2015
Part d'élèves en éducation prioritaire
REP+ REP 2014 2015 REP+ REP 2014 2015
Cher 6 14 8% 10% 1 3 15% 13%
Eure-et-Loir 18 22 16% 17% 2 7 22% 21%
Indre 6 3 5% 7% 1 1 4% 8%
Indre-et-Loire 9 8 8% 6% 2 2 5% 5%
Loir-et-Cher 13 5 9% 10% 2 1 9% 10%
Loiret 14 41 12% 15% 2 6 9% 11%
Académie 66 93 10% 11% 10 20 10% 11%
FM + DOM 2425 4353 18% 20% 352 742 20% 21%
Sixièmes Troisièmes
REP+ REP HEP Total REP+ REP HEP Total
Cher 22,8% 17,6% 11,2% 12,2% 28,6% 20,9% 18,2% 18,7%
Eure-et-Loir 23,5% 15,3% 13,2% 14,0% 26,9% 21,9% 18,3% 19,2%
Indre 25,3% 17,5% 13,6% 14,2% 25,8% 25,3% 17,5% 18,1%
Indre-et-Loire 18,0% 16,2% 11,5% 11,7% 22,0% 19,2% 16,9% 17,0%
Loir-et-Cher 25,6% 26,4% 13,9% 15,0% 29,0% 28,0% 17,6% 18,6%
Loiret 20,5% 18,3% 11,6% 12,3% 26,8% 27,9% 19,2% 20,1%
Académie 22,9% 17,4% 12,2% 13,0% 26,7% 24,0% 18,1% 18,8%
FM + DOM 23,6% 18,0% 11,2% 13,0% 33,5% 26,0% 18,0% 20,0%
REP+ REP HEP Total
Cher 32,5 34,8 7,4 10,2
Eure-et-Loir 15,0 24,8 3,5 6,0
Indre 51,6 29,5 18,5 20,2
Indre-et-Loire 32,1 26,7 5,0 6,4
Loir-et-Cher 40,6 35,6 7,1 9,8
Loiret 21,3 27,4 3,1 6,3
Académie 27,6 27,9 5,7 8,1
France métro. 25,2 18,6 9,7 11,5
Taux de scolarisation des enfants de 2 ans en 2015
Part des élèves ayant au moins un an de retard en sixième et en troisième en 2015
Nombre d’établissements et part des élèves en éducation prioritaire
40
Plus de 60 600 étudiants dans
l’enseignement supérieur dans la région
Centre
A la rentrée 2015, le nombre d’étudiants inscrits
dans l’enseignement supérieur de l’académie
d’Orléans-Tours s’élève à 60 621. La hausse du
nombre d’étudiants se confirme pour la
cinquième année consécutive (+3,1% soit 1816
étudiants de plus qu’en 2015).
Depuis 5 ans, la population étudiante qui avait
atteint un plancher (54 659 à la rentrée 2010), a
augmenté de 11% soit près de 6 000 étudiants à
la rentrée 2015 par rapport à la rentrée 2010.
Entre les rentrées 2014 et 2015, contrairement
aux deux années précédentes, l’augmentation
des effectifs d’étudiants de l’académie (+3,1%)
est quasiment identique à l’augmentation
nationale (+3,2%).
Les inscriptions en IUT suivent la tendance nationale et se stabilisent
Depuis la rentrée 2012, les effectifs d’étudiants
inscrits en IUT étaient en hausse ; à la rentrée
2015, 4 629 étudiants sont inscrits dans un IUT
soit une stabilisation des effectifs rapport à 2014
(+0,3% au niveau national).
Les effectifs en CPGE progressent légèrement
Pour la deuxième année consécutive, les effectifs
d’élèves inscrits en Classes Préparatoires aux
Grandes Ecoles progressent de 2%. A la rentrée
2015, plus de 2 300 élèves sont inscrits en CPGE (y
compris les formations agricoles) avec toutefois des
écarts d’évolution entre les filières. La filière
« économie » perd des étudiants (-5% entre 2014 et
2015) tandis que les élèves des classes préparatoires
«littéraires» et « scientifiques » augmentent
respectivement de 3% et 2%.
Toujours une forte attractivité des STS de l’académie
L’académie d’Orléans-Tours est l’une des 3
académies dont la part d’étudiants en STS par
rapport au nombre total d’étudiants inscrits dans
l’enseignement supérieur, est la plus élevée
derrière les académies de Limoges et Amiens.
En effet, parmi les 60 621 étudiants inscrits
dans l’enseignement supérieur à la rentrée
2015, 8 320 suivent une STS, ce qui représente
13,7% des étudiants contre 9,9% au niveau
national. Depuis la rentrée 2010, les effectifs de
STS n’ont cessé d’augmenter (+ 60 élèves entre
2014 et 2015).
De plus en plus d’étudiants se dirigent vers les formations paramédicales
Depuis 5 ans, le nombre d’étudiants inscrits
dans une formation paramédicale hors
université est en hausse (+3,2% depuis la
rentrée 2011). De même que pour les STS,
l’académie d’Orléans-Tours a
proportionnellement plus d’étudiants dans la
filière paramédicale que la moyenne nationale.
En effet, 3 926 étudiants sont inscrits dans une
école paramédicale hors université, soit 6,7%
des effectifs totaux d’étudiants de la région
Centre contre 4,2% au niveau national (chiffres
2014).
41 Regards sur l’école 2015
Évolution de la population étudiante Le contexte scolaire
Sou
rce
: SIS
E
Tableau 1. Effectifs d’étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur depuis 2010
Graphique 1. Effectifs d’étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur depuis 2000
59 120
57 944
58 209
58 506
58 42958 526
56 963
56 022
54 737
55 828
54 659
56 390
56 79657 135
58 805
60 621
54 000
55 000
56 000
57 000
58 000
59 000
60 000
61 000
Années sco-
laires
Universités
STS et
ass. CPGE
Forma-tions
d'ingé-
nieurs (1)
Ecoles de com-
merce, gestion, vente,
comptabi-
Ecoles paraméd
hors univ.
Autres écoles et
formations
(2)
Ensemble Evolution
n/n-1 Effectifs
totaux dont IUT
2011-2012 36 982 4 208 7 718 2 160 2 720 1 900 3 805 2 765 56 390 1,0%
2012-2013 36 959 4 246 8 007 2 238 2 662 1 964 3 805 2 830 56 796 0,7%
2013-2014 37 695 4 445 8 249 2 227 2 683 1 474 3 854 2 536 57 135 0,6%
2014-2015 39 321 4 669 8 261 2 261 2 616 1 275 3 926 2 734 58 805 3,5%
2015-2016 41 540 4 629 9 320 2 305 2 758 698 *3 926 *2 734 60 621 3,1%
* chiffres 2014 Evolution
depuis 2011 12,3% 10,0% 20,8% 6,7% 1,4% -63,3% 3,2% -1,1% 7,5%
(1) Ensemble des écoles et formations d'ingénieurs (universitaires ou non) y compris les formations d'ingénieurs
en partenariat. (2) Formations comptables non universitaires, écoles juridiques et administratives, écoles supérieures artistiques
et culturelles, écoles sociales, préparations intégrées, autres écoles…
42
Un nombre d’apprentis en baisse en 2014
En 2014, l’académie compte 18 457 apprentis
répartis sur 116 sites de formation. Les bassins
de vie des préfectures départementales
regroupent 92% des apprentis. Près de 6
apprentis sur 10 sont inscrits dans un site de
formation de l’Indre-et-Loire ou du Loiret.
En baisse depuis la rentrée 2011, les effectifs
ont perdu 1 646 apprentis par rapport à 2010,
soit une diminution de 8%. Cette baisse se
révèle plus importante qu’au niveau national
(-5%). La tendance académique se vérifie dans
chaque département, dans des proportions
toutefois contrastées : le Loiret, avec une baisse
de 13% du nombre de ses apprentis est le seul
à dépasser le chiffre académique ; l’Eure-et-
Loir, l’Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher perdent
7% de leurs apprentis ; l’Indre compte 5%
d’apprentis de moins et le Cher, en deçà de la
valeur nationale en perd 3%.
Hausse du poids du secteur des services
Au niveau académique, entre 2010 et 2014, la
diminution du nombre des apprentis est plus
marquée dans le secteur de la production
(-11%) que dans celui des services (-4%). Ainsi,
le poids du secteur des services a gagné 2
points pour représenter 40% alors que celui de
la production, en perdant 2 points, s’élève à
57%. Parmi les départements, le Cher et l’Indre
se distinguent par une augmentation respective
du nombre de leurs apprentis du secteur des
services de 11% et 9%, ce qui explique la
moindre diminution de leurs effectifs globaux.
Par conséquent, ces deux départements
enregistrent les plus fortes croissances du poids
du secteur des services (+6 et +5 points).
L’apprentissage forme moins aux diplômes de niveaux IV et V et davantage aux diplômes de l’enseignement supérieur
Si le nombre total des apprentis baisse entre
2010 et 2014, l’évolution par niveau de
formation est inversée à partir du baccalauréat.
Les niveaux V (essentiellement CAP) et IV
(baccalauréat professionnel) perdent
respectivement 16% et 17% de leurs effectifs
(-1 553 et –1 012 apprentis), alors que chaque
niveau de l’enseignement supérieur voit le
nombre de ses apprentis augmenter : +56%
(288 apprentis de plus) pour le seul niveau II
(licence professionnelle) et +23% pour
l’ensemble des trois niveaux post-baccalauréat,
soit une augmentation de 933 apprentis. La part
des apprentis de l’enseignement supérieur est
ainsi passée de 20% à 27%, égalant celle du
niveau IV qui perd 3 points. Le poids des
apprentis de niveau V de formation reste le plus
important, malgré une diminution de 4 points
(44%).
86% des sites de formation sont sous la tutelle du ministère de l’Éducation nationale, et 44% appartiennent au secteur public
La majorité des sites de formation de l’académie
sont sous la tutelle du ministère de l’Éducation
nationale et 10% du ministère de l’agriculture.
44% d’entre eux appartiennent au secteur
public, proportion atteignant 83% dans
l’agriculture. Enfin, 76% des sites sont des
centres de formation, 22% sont des UFA (unités
de formation en apprentissage) en lycées ou LP,
1% un IUT et 1% une UFR.
43 Regards sur l’école 2015
Évolution des effectifs d’apprentis Le contexte scolaire
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44
Par rapport à la rentrée 2011, les effectifs de l’enseignement agricole sont en baisse surtout dans le 1er cycle.
L’enseignement technique agricole accueille des
élèves et étudiants de la 4ème jusqu’au Brevet
de Technicien Supérieur Agricole (BTSA) et aux
classes préparatoires aux grandes écoles.
A la rentrée 2015, dans l’académie d’Orléans –
Tours, 8 062 élèves sont scolarisés dans des
établissements sous tutelle du ministère en
charge de l’agriculture.
Plus de la moitié (56%) suivent une formation
dans un établissement privé.
Par rapport à la rentrée 2011, l’effectif global est
en baisse de -4% (-7% pour le privé).
La part du second cycle dans l’enseignement
agricole est prépondérante
En 2015, les élèves et étudiants de
l’enseignement technique agricole se
répartissent comme suit :
-53% dans la filière professionnelle (CAP
agricole et baccalauréat professionnel),
-18% en cycle d’orientation du collège (4ème et
3ème),
-17% dans la filière générale et technologique,
-10% en formation professionnelle post
Baccalauréat (BTSA),
-1% en classes préparatoires aux grandes
écoles.
Des formations différentes dans l’enseignement public et dans l’enseignement privé
Les élèves de l’enseignement technique
agricole sont, pour 44% inscrits dans des
établissements publics et pour 56%, dans des
établissements privés contre 38% et 62% au
niveau national.
La rentrée 2015 est marquée par une
stabilisation des effectifs par rapport à la rentrée
2014. Par contre, depuis la rentrée 2011, les
effectifs globaux ont baissé de 4%. Cette baisse
est la résultante de la perte d’effectifs d’élèves
dans les établissements de l’enseignement privé
(-7%) tandis que ceux de l’enseignement public
gagnent des élèves (+1%).
Le poids relatif des effectifs des établissements
publics et privés diffère selon les formations.
Ainsi 87% des élèves du cycle d’orientation du
collège sont inscrits dans l’enseignement privé
alors que 83% des élèves de l’enseignement
général et technologique sont inscrits dans des
établissements publics.
Une sur-représentation des filles dans le secteur des services aux personnes et aux territoires
Les filles représentent 54% des effectifs de
l’enseignement technique agricole. Cette
relative parité cache cependant des différences
plus marquées à l’échelle des diplômes et des
spécialités.
Les filles sont ainsi largement majoritaires au
sein de la spécialité du bac professionnel
« Services aux personnes et aux
territoires » (91% de filles). A l’inverse, elles
représentent moins de 10% des élèves inscrits
au baccalauréat professionnel « Aménagements
paysagers ». En outre, si les filles sont
quasiment autant représentées que les garçons
dans les filières générales et technologiques
(53%), elles ne sont qu’un peu moins de 4
élèves sur 10 dans les classes de 4ème et
3ème. A l’inverse, les filles forment 63% des
effectifs des classes préparatoires aux grandes
écoles.
45 Regards sur l’école 2015
Les effectifs des formations agricoles Le contexte scolaire
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L’enseignement agricole est sous tutelle du Ministère en charge de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt (MAAF). Les données présentées ici concernent les élèves qui suivent des formations agricoles par voie scolaire (hors apprentissage) dans le second degré et dans l’enseignement supérieur. Elles sont établies à partir de données indivi-duelles sur les élèves (système d’information SAFRAN).
Tableau 2. Effectifs d’élèves dans l’enseignement agricole selon le secteur d’enseignement à la rentrée 2015
Enseignement agricole 2011 2012 2013 2014 2015Evo
2015/2011
Total 1er cycle 1 579 1 536 1 437 1 440 1 476 -7%
CAPA 711 536 862 825 753 6%
Total Bac professionnel 3 460 1 983 3 790 3 516 3 556 3%
Total second cycle général 1 255 1 288 1 342 1 313 1 351 8%
Total Enseignement supérieur 769 823 930 939 907 18%
DIVERS ( DIMA, CPA, BTA, BEP…) 610 1 924 17 31 19 -97%
Total général 8 384 8 090 8 378 8 064 8 062 -4%
Dont privé 4 868 4 665 4 793 4 522 4 508 -7%
Tableau 1. Evolution des effectifs d’élèves dans l’enseignement agricole
TotalPart des
filles
Répartition
des effectifsTotal
Part des
filles
Répartition
des effectifsTotal
Part des
filles
Répartition
des effectifs
4ème 90 16% 3% 456 38% 10% 546 35% 7% 84%
3ème 103 22% 3% 827 42% 18% 930 39% 12% 89%
Total 1er cycle 193 19% 5% 1 283 40% 28% 1 476 38% 18% 87%
CAPA 44 68% 1% 709 70% 16% 753 70% 9% 94%
2DE PRO 530 43% 15% 758 66% 17% 1 288 56% 16% 59%
1EPRO 444 42% 12% 741 72% 16% 1 185 61% 15% 63%
TLEPRO 443 44% 12% 640 73% 14% 1 083 61% 13% 59%
Total Bac professionnel 1 417 43% 40% 2 139 70% 47% 3 556 59% 44% 60%
2DE GT 411 52% 12% 77 65% 2% 488 54% 6% 16%
1E S BIO-ECO 133 65% 4% - 0% 133 65% 2% 0%
1E STAV 228 47% 6% 85 58% 2% 313 50% 4% 27%
TERM S BIO ECO 114 46% 3% - 0% 114 46% 1% 0%
TERM STAV 239 49% 7% 64 73% 1% 303 54% 4% 21%
Total second cycle général 1 125 52% 32% 226 65% 5% 1 351 54% 17% 17%
BTSA 654 43% 18% 138 47% 3% 792 44% 10% 17%
CPGE 115 63% 3% - 0% 115 63% 1% 0%
Total Enseignement supérieur 769 46% 22% 138 47% 3% 907 46% 11% 15%
DIVERS ( DIMA, CPA, BTA, BEP…) 6 0% 0% 13 38% 0% 19 26% 0% 68%
Total général 3 554 45% 100% 4 508 60% 100% 8 062 54% 100% 56%
Part du
privéRENTREE 2015
Public Public+PrivéPrivé
46
Plus de 250 enseignants supplémentaires dans le 1er degré en 5 ans...
A la rentrée 2015, 14 348 enseignants sont en
activité et ont une affectation dans les écoles,
établissements ou zones de remplacement du
premier degré des secteurs public et privés sous
contrat. Depuis 2011, cet effectif a augmenté de
256 agents (+1,8%). Cette hausse au niveau
académique s’explique essentiellement par celle
du nombre d’enseignants dans le secteur public,
le secteur privé comptabilisant 9 agents de
moins sur les 5 dernières années.
...répartis de façon hétérogène dans les départements de l’académie
Depuis 5 ans, les effectifs de l’Indre et du Loir-et
-Cher ont diminué de respectivement 5,8% et
1,6% tandis que les départements du Loiret et
de l’Eure-et-Loir ont enregistré des hausses
supérieures à 3%.
Dans le premier degré et plus particulièrement
dans le secteur public, les évolutions
départementales et de l’académie sur les 5
dernières années ont dépendu de la variation
des moyens alloués aux différentes rentrées et
de leur ventilation sur le territoire en fonction
des besoins en école ou sur zone.
Hausse du nombre d’enseignants du second degré depuis 2011 mais plus faible que dans le premier degré
A la rentrée 2015, plus de 18 000 enseignants
sont en activité et affectés dans les
établissements ou zones de remplacement du
second degré des secteurs public et privé sous
contrat. En 5 ans, les effectifs ont augmenté de
plus de 130 agents, en totalité dans le secteur
public. Le nombre d’enseignants du secteur
privé à la rentrée 2015 est égal à celui de la
rentrée 2011, cependant cet effectif a diminué
aux rentrées 2012 et 2013 pour augmenter par
la suite.
Moins d’enseignants du second degré dans les départements du Sud de l’académie
Entre 2011 et 2015, le Cher est le département
dans lequel le nombre d’enseignants du second
degré a le plus diminué (-5,9%) et ce dans les
deux secteurs : -120 agents dans le public et -
25 dans le privé. La baisse de 2,6% des effectifs
de l’Indre s’explique principalement par celle
des enseignants du secteur public (-37 agents).
Le Loiret enregistre la hausse la plus
importante, égale à 2,8% ou 143 agents
supplémentaires en 5 ans (pour l’essentiel
affectés dans le secteur public) .
Poids du privé sous contrat en baisse dans l’académie et notamment dans le Loiret
Dans le premier degré comme dans le second,
le poids du secteur privé sous contrat est en
baisse entre les rentrées 2011 et 2015. Ce
secteur représente 15% des effectifs
d’enseignants dans le second degré en 2015 et
ce poids est quasi divisé par deux dans le
premier degré, soit 8,2%.
En 5 ans, le poids de ce secteur a plus
fortement fluctué en fonction de la variation des
moyens alloués au secteur public dans les
départements de l’Indre, en positif (dû à la
baisse des effectifs dans le public) et dans le
Loiret, en négatif (du fait de l’augmentation
significative du nombre d’enseignants des
premier et second degrés dans le public).
47 Regards sur l’école 2015
Évolution des effectifs d’enseignants Le contexte scolaire
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Effectifs des enseignants du premier degré des secteurs public et privé sous contrat à la rentrée 2015
102
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100
96
97
98
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2011 2012 2013 2014 2015
1er degré public
1er degré privé
1er degré
2nd degré public
2nd degré privé
2nd degré
effectifs R2015 évolution
effectifs 2011/2015
poids du privé sous
contrat
évolution du poids du privé
2011/2015 public
privé sous contrat
total
Cher 1 551 95 1 646 1,8% 5,8% -0,1
Eure-et-Loir 2 500 228 2 728 4,2% 8,4% -0,2
Indre 1 029 67 1 096 -5,8% 6,1% 0,4
Indre-et-Loire 2 870 337 3 207 2,8% 10,5% -0,2
Loir-et-Cher 1 658 168 1 826 -1,6% 9,2% -0,2
Loiret 3 566 279 3 845 3,4% 7,3% -0,5
Académie 13 174 1 174 14 348 1,8% 8,2% -0,2
effectifs R2015 évolution
effectifs 2011/2015
poids du privé sous
contrat
évolution du poids du privé
2011/2015 public
privé sous contrat
total
Cher 1 762 223 1 985 -5,9% 11,2% -0,3
Eure-et-Loir 2 524 477 3 001 1,8% 15,9% 0,4
Indre 1 293 116 1 409 -2,6% 8,2% 0,2
Indre-et-Loire 3 450 798 4 248 1,5% 18,8% -0,1
Loir-et-Cher 1 857 372 2 229 1,7% 16,7% -0,4
Loiret 4 478 731 5 209 2,8% 14,0% -0,5
Académie 15 364 2 717 18 081 0,7% 15,0% -0,1
Effectifs des enseignants du second degré des secteurs public et privé sous contrat à la rentrée 2015
Évolution des effectifs enseignants selon le secteur entre 2011 et 2015
49 Regards sur l’école 2015
Parcours des élèves et résultats
Parcours des élèves et résultats
Parcours au sein de l’école Parcours au sein du collège Devenir à la fin du collège Parcours au sein du lycée Résultats aux examens Les poursuites d’études dans l’enseignement supérieur Parcours et réussite dans l’enseignement supérieur Insertion des lycéens sept mois après leur sortie du système éducatif Insertion des apprentis sept mois après leur sortie du système éducatif
50
Le retard à l’entrée en CP reste stable
A l’entrée en CP, un peu plus d’1% des élèves
du secteur public (environ 370 élèves) sont âgés
de 7 ans et plus dans l’académie. Ce
pourcentage est demeuré stable depuis 2012 et
est équivalent à la référence nationale. Comme
en 2013, il est un peu plus élevé dans l’Indre
(1,7%) et dans le Loir-et-Cher (1,5%).
Néanmoins, il a diminué de 0,5 point dans
l’Indre depuis 2013. Les bassins de vie de La
Châtre et de Romorantin-Lanthenay enregistrent
les taux les plus importants (2,1%), suivis par
Amboise (1,9%), Châteaudun (1,9%) et Vierzon
(1,9%).
Le retard est inférieur à la moyenne académique
dans 5 bassins : Nogent-le-Rotrou, Chartres,
Aubigny-sur-Nère, Tours, Orléans.
Le taux de redoublement en CP reste légèrement plus élevé qu’au niveau national même si la tendance est à la baisse A la rentrée 2015, le taux de redoublement en
CP dans l’académie est de 2,7%, un
pourcentage en nette baisse par rapport à 2012
(-0,8 point). Cette diminution étant moins
importante que celle observée au niveau
national (-1,3 point), le taux académique
demeure plus élevé que la moyenne de
l’ensemble des académies (2,1%). Le
redoublement est plus fréquent dans le Cher
(4,6%) et ce département est le seul à connaître
une augmentation (+1,3 point) entre 2012 et
2015. Dans l’Indre et le Loir-et-Cher, les taux de
redoublement sont supérieurs d’un point à la
moyenne académique. A l’inverse, dans l’Eure-
et-Loir et l’Indre-et-Loire, ils sont bien en
dessous (2%). Ces départements ont connu les
plus fortes baisses durant la période 2012-2015.
Dans le Loiret, le taux de redoublement est
légèrement inférieur à la moyenne.
8 bassins ont des taux de redoublement
supérieurs ou égaux à 4% : les 4 bassins du
Cher, 2 bassins du Loir-et-Cher (Vendôme et
Blois) et le bassin de La Châtre dans l’Indre. Le
bassin de Vierzon domine avec 6,1% et une
progression de 2,3 points depuis 2012. Les
bassins de La Châtre et de Saint-Amand-
Montrond ont connu également une
augmentation significative (respectivement +1,9
point et + 1,5 point) avec des taux de
redoublement avoisinant 5%. A l’opposé, dans
les bassins de Gien, Loches, Chartres et Tours,
les taux sont inférieurs à 2%. La moitié des
bassins enregistre une baisse du redoublement
entre 2012 et 2015 et les diminutions les plus
conséquentes sont observées dans les bassins
de Gien (-3,5 points), Nogent-le-Rotrou, Dreux,
Châteaudun et Montargis.
La diminution du redoublement est surtout perceptible en CE1 Le taux de redoublement en CE1 est de 2,2% à
la rentrée 2015 dans l’académie, une proportion
en baisse de près de 2 points depuis 2012. Le
taux national est légèrement inférieur 1,9%. Au
sein de l’académie, l’Eure-et-Loir et l’Indre-et-
Loire ont connu les plus fortes décroissances
depuis 2012 (respectivement -3,7 et -2,3 points)
et ces départements possèdent les taux de
redoublement les plus faibles de l’académie. Les
bassins de vie de Dreux, Châteaudun, Chartres
et Loches sont particulièrement concernés avec
des diminutions de plus de 3 points. Le
redoublement représente moins de 2% des
élèves de CE1 dans les bassins de Dreux,
Loches, Tours, Chartres, Pithiviers, Gien et La
Châtre. Une hausse du redoublement est
observée dans un seul bassin de vie de
l’académie : Vendôme (+1,2 point). Malgré une
baisse de plus d’un point entre 2012 et 2015, le
taux de redoublement en CE1 reste supérieur à
3% dans les bassins de Châteauroux (3,9%),
Issoudun (3,8%), Saint-Amand-Montrond
(3,6%), Romorantin-Lanthenay (3,2%) et
Vierzon (3,1%). Ainsi, l’Indre et le Loir-et-Cher
enregistrent les taux de redoublement les plus
importants, suivi par le Cher, le Loiret se situant
au niveau académique.
51 Regards sur l’école 2015
Parcours au sein de l’école
Parcours des élèves et résultats
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Rentrée 2015
Public Retard à
l’entrée en CP 2015
évolution 2012-2015
(pts)
Taux de redouble-ment en CP 2015
évolution 2012-2015
(pts)
Cher 1,5% -0,1% 4,6% +1,3%
Eure-et-Loir 1,1% +0,1% 2,0% -2,2%
Indre 1,7% +0,4% 3,6% -0,5%
Indre-et-Loire 1,2% -0,1% 2,0% -1,1%
Loir-et-Cher 1,6% -0,1% 3,7% -0,2%
Loiret 1,2% +0,3% 2,4% -0,7%
Académie 1,3% +0,1% 2,7% -0,8%
Public Taux de re-doublement
en CE1 2015
évolution 2012-2015
(pts)
Cher 2,9% -0,4%
Eure-et-Loir 1,5% -3,7%
Indre 3,3% -1,3%
Indre-et-Loire 1,5% -2,3%
Loir-et-Cher 3,0% -1,3%
Loiret 2,3% -1,4%
Académie 2,2% -1,9%
Retard à l’entrée en CP Taux de redoublement en CP
Taux de redoublement en CE1
52
A l’entrée en CE2, la proportion d’élèves en retard devient inférieure à 8%
A la rentrée 2015, 7,7% des élèves entrent en
CE2 avec au moins un an de retard. Cette
proportion a diminué de 0,5 point entre 2012 et
2015 en lien avec la baisse du redoublement
observée en CP et en CE1. Néanmoins, le
retard à l’entrée en CE2 dans l’académie est
supérieur à la moyenne nationale (7,1%). Il est
plus fréquent dans le Loir-et-Cher (9,5%) et
l’Indre (8,8%). A contrario, il est inférieur à 7%
dans l’Indre-et-Loire, où la diminution a été la
plus forte (-1,9 point) entre 2012 et 2015, et
dans le Loiret, où il a connu une légère
progression durant cette période (+0,5 point).
Dans l’ensemble des bassins du Loir-et-Cher, le
retard à l’entrée en CE2 dépasse 8%
(Romorantin-Lanthenay : 13,3%). Par ailleurs, il
a augmenté dans le bassin de Vendôme (+2,5
points). Dans l’Indre et le Cher, seuls les
bassins de La Châtre, Issoudun, Saint-Amand-
Montrond et d’Aubigny-sur-Nère ont enregistré
une diminution. Le retard reste supérieur à la
moyenne académique sauf dans les bassins de
Bourges et celui d’Argenton-Le Blanc où il est
égal à la moyenne académique. Tous les
bassins d’Eure-et-Loir ont connu une diminution
surtout le bassin de Dreux (-3 points entre 2012
et 2015 avec 7,9%). Mais le retard reste élevé
dans le bassin de Nogent-le-Rotrou (11,2%).
Dans l’Indre-et-Loire, le bassin de Chinon
enregistre la plus forte baisse entre 2012 et
2015 (-3,3 points) et hormis Loches, les autres
bassins suivent la même tendance. Dans le
Loiret, la baisse est observée uniquement dans
le bassin de Gien (-2,9 points) car dans les
autres bassins, le retard a progressé (Pithiviers
+1,3 point). Mais la moyenne départementale
demeure inférieure à 7%.
Le retard à l’entrée en CM2 reste plus faible dans le Loiret. Baisse importante dans le Cher.
A l’entrée en CM2, 10,9% des élèves ont au
moins un an de retard à la rentrée 2015. Ce
pourcentage a diminué de près d’un point entre
2012 et 2015 (-0,9 point) en raison de la baisse
du redoublement dans les niveaux précédents.
En outre, le taux de redoublement en CE2
approche 1% (1,2%) et celui de CM1 y est
inférieur (0,8%). La plus forte diminution est
observée dans le Cher (-2 points) et concerne
tous les bassins de ce département excepté
Vierzon. Le retard académique à l’entrée en
CM2 demeure un peu plus important qu’au
niveau national (10,3%). Il est plus fréquent
dans le Loir-et-Cher (13,2%), surtout dans le
bassin de Romorantin-Lanthenay où il atteint
16,4% (+ 3 points depuis 2012). Il est plus élevé
aussi en Eure-et-Loir malgré une diminution
dans le bassin de Chartres (Châteaudun avec
15,5%, Dreux avec 13,6%) et dans l’Indre
malgré une baisse dans le bassin de La Châtre
(Châteauroux avec 12,5% en baisse de 2
points). A l’opposé, le Loiret enregistre le taux le
plus faible avec le bassin de Pithiviers dans
lequel le retard a perdu plus de 8 points en
passant de 20,1% à 11,7% et le bassin
d’Orléans où il a diminué de près de 5 points.
Enfin, le retard est inférieur à 10% dans les
bassins de Tours, La Châtre et Chartres.
Le redoublement en CM2 représente moins de 0,5% des élèves dans l’Indre-et-Loire et en Eure-et-Loir. A la rentrée 2015, le redoublement en CM2
passe en dessous de 1% dans l’ensemble des
départements hormis le Loiret (1,1%). Les taux
les plus bas sont observés dans l’Indre-et-Loire
et en Eure-et-Loir avec 0,4%. Entre 2012 et
2015, la diminution la plus élevée est
enregistrée dans ce dernier (-0,9 point). Dans le
Cher et l’Indre, le redoublement est plus
fréquent que la moyenne académique et dans le
Loir-et-Cher il est inférieur. Il est supérieur dans
7 bassins dont 5 petits bassins (< 500 élèves de
CM2).
53 Regards sur l’école 2015
Parcours au sein de l’école
Parcours des élèves et résultats
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Rentrée 2015
Public Retard à
l’entrée en CE2 2015
évolution 2012-2015
(pts)
Retard à l’entrée en CM2 2015
évolution 2012-2015 (pts)
Cher 8,3% +0,3% 11,1% -2,0%
Eure-et-Loir 8,2% -1,4% 11,6% -1,4%
Indre 8,8% +0,1% 11,6% -0,5%
Indre-et-Loire 6,7% -1,9% 10,2% -1,2%
Loir-et-Cher 9,5% +0,4% 13,2% -1,4%
Loiret 6,8% +0,5% 9,8% +0,1%
Académie 7,7% -0,5% 10,9% -0,9%
Public Taux de re-doublement
évolution 2012-2015
Cher 0,9% -0,4%
Eure-et-Loir 0,4% -0,9%
Indre 0,8% -0,7%
Indre-et-Loire 0,4% -0,6%
Loir-et-Cher 0,6% -0,7%
Loiret 1,1% -0,3%
Académie 0,7% -0,5%
Retard à l’entrée en CE2 Retard à l’entrée en CM2
Taux de redoublement en CM2
54
La baisse du retard à l’entrée au collège ralentit
A la rentrée 2015, dans l’académie, 10,4% des
élèves entrent au collège avec au moins un an
de retard, une proportion en légère hausse par
rapport à 2014 (9,9%). Entre 2011-2015, cet
indicateur a diminué de 1,6 point, une baisse qui
ralentit comparée à celle observée entre 2009 et
2013 (-3,2 points). Au niveau national, le retard
est proche de la moyenne académique (10,2%).
Les filles sont moins concernées que les
garçons (9,1% contre 11,6%).
Excepté dans le Loir-et-Cher, où le retard
demeure relativement stable (+0,4 point),
l’ensemble des départements a enregistré une
diminution du retard à l’entrée en 6ème entre
2011 et 2015. Celle-ci est plus marquée dans le
Cher (- 3 points) et également dans l’Indre-et-
Loire et le Loiret (respectivement -2,2 points et -
2,1 points). Dans ces départements, le
pourcentage de retard en 6ème est inférieur à la
référence académique. Le Loir-et-Cher devient
le département où le retard est le plus fréquent
avec 12,1%, suivi par l’Eure-et-Loir (11,8%),
L’Indre se situant à 11%. Dans le Loiret, le
retard reste le moins important (9%).
Quatre bassins de vie ont un retard à l’entrée en
6ème inférieur à 9% : Orléans (7,6%), Loches
(8,3%), Bourges (8,8%) et Argenton-Le Blanc
(8,9%). Hormis ce dernier pour lequel le retard
est resté stable, ces bassins de vie ont connu
de fortes baisses depuis 2011 en particulier à
Loches (-5,4%, la plus forte diminution). A noter
également une décroissance importante dans
les bassins de Saint-Amand-Montrond (-3,5
points avec 10,3%), de Chinon (-4,1 points avec
10,7%) et de Châteaudun (-3,6 points avec
13,3%). A l’opposé, quatre bassins de vie se
distinguent par une proportion plus importante
d’élèves en retard : Nogent-le-Rotrou (15,3%),
Romorantin-Lanthenay (15,3%), Gien (14,5%) et
Vierzon (14,1%). Excepté à Romorantin-
Lanthenay où cette part baisse quelque peu, les
autres bassins ont connu une progression de ce
taux, qui a atteint +1,8 point pour le bassin de
Nogent-le-Rotrou. Plus globalement, le retard
d’un an et plus à l’entrée en 6ème a augmenté
dans 6 bassins de vie (ceux cités précédemment
et Issoudun, La Châtre et Blois).
Près d’un élève sur cinq a au moins un an de retard en 3ème générale contre un quart en 2011
La proportion d’élèves de 3ème générale ayant
un an de retard et plus s’élève à 18,8% dans
l’académie à la rentrée 2015, un taux légèrement
inférieur à la référence nationale (19,2%). Elle a
diminué de plus de 6 points depuis 2011 avec la
baisse progressive du redoublement qui a
concerné tous les niveaux et plus particulièrement
en 6ème et en 3ème. L’ensemble des taux de
redoublement sont maintenant inférieurs à 2%,
sauf en 3ème (3,1%). Le retard reste plus
prononcé chez les garçons (21,3% contre 16,3%
chez les filles). Toutefois, entre 2011 et 2015, la
proportion de garçons en retard a diminué de
près de 7 points.
Au sein de l’académie, l’Indre-et-Loire se
distingue avec la part la plus faible de retard
(17,7%) et le Loiret la plus importante (19,8%),
les autres départements se situant autour de la
moyenne académique. Dans 10 bassins de vie
sur 23, le retard d’au moins un an en 3ème
générale est inférieur à la référence académique.
Parmi ces derniers, figurent les bassins de vie de
5 chefs-lieux départementaux de l’académie, et
en particulier Chartres (16,6%) et Tours (16,8%),
auxquels s’ajoutent les bassins de La Châtre
(plus faible taux avec 12,4%), Amboise (16,0%),
Châteaudun (17,0%), Saint-Amand-Montrond
(18,4%) et Vendôme (18,4%). A l’opposé, dans 5
bassins de vie, la proportion d’élèves ayant un
retard d’au moins un an en 3ème dépasse 22% :
Chinon (22,7%), Romorantin-Lanthenay (22,7%),
Montargis (22,7%), Pithiviers (25,1%) et Nogent-
le-Rotrou (29,6%), malgré une forte baisse dans
les trois derniers depuis 2011.
55 Regards sur l’école 2015
Parcours au sein du collège
Parcours des élèves et résultats
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Le parcours scolaire des élèves en collège est analysé dans ce document avant la réforme puisque celle-ci entre en vigueur à la rentrée
2016 et que les données étudiées portent sur la période 2011-2015
Proportion d’élèves entrant en 6ème avec au moins un an de retard - rentrée 2015
Evolution 2011-2015 de la proportion d’élèves entrant en 6ème avec au moins un an de retard
Proportion d’élèves en retard d’un an et plus en classe de 3ème générale - rentrée 2015
Evolution 2011-2015 de la proportion d’élèves en retard d’un et plus en classe de 3ème générale
Public et privé sous contrat
Proportion d’élèves
entrant en 6ème avec
au moins un an de retard
2015
évolution 2011-2015
Proportion d’élèves en retard d’un an et plus en classe de 3ème générale
2015
évolution 2011-2015
Cher 9,9% -3,0 18,8% -7,1
Eure-et-Loir 11,8% -1,4 18,9% -7,6
Indre 11,0% -0,5 18,5% -4,2
Public et privé sous contrat
Proportion d’élèves
entrant en 6ème avec
au moins un an de retard
2015
évolution 2011-2015
Proportion d’élèves en retard d’un an et plus en classe de 3ème générale
2015
évolution 2011-2015
Indre-et-Loire 9,9% -2,1 17,7% -5,5
Loir-et-Cher 12,1% +0,4 18,9% -5,5
Loiret 9,0% -2,2 19,8% -6,9
56
Depuis la session 2011, le taux de réussite au diplôme national du brevet (DNB) a augmenté de 12,8% À la session 2015, il atteint 86,6%, soit un point
de plus par rapport à la session précédente,
taux sensiblement identique à la moyenne
nationale (86,4%). Le taux de réussite en série
générale augmente de 1,6 point, passant ainsi à
87,7%, tandis que celui de la série
professionnelle enregistre une baisse de 5,5
points, passant à 75,3%. Le taux de réussite en
série professionnelle a tout de même augmenté
de 19,6 points depuis la session 2011.
Le département de l’Indre enregistre le plus haut
taux de réussite de l’académie, toutes séries
confondues (88,3%, soit 1,7 point de plus que
l’académie). Le Cher et l’Indre-et-Loire se
situent eux aussi au-dessus de la moyenne
académique avec 87,5%. Ce taux est inférieur à
la moyenne académique dans les autres
départements de l’académie.
Excepté le bassin de Chinon qui conserve le même taux de réussite, tous les bassins de vie de l’académie ont vu leurs résultats augmenter depuis la session 2011 Parmi eux, 3 ont connu une augmentation de
plus de 10 points (Pithiviers, Vierzon et
Argenton-Le Blanc). Les bassins de Gien,
Chartres, Châteauroux, Dreux et Saint-Amand
Montrond ont vu leur taux de réussite
augmenter de plus de 8 points (9,8 pour le
bassin de Saint-Amand Montrond) ; les bassins
de Montargis, Issoudun, Châteaudun, Bourges
et Loches de plus de 5 points.
Les bassins d’Argenton-Le Blanc, Loches, La
Châtre et Châteauroux obtiennent un taux de
réussite supérieur à 90%, tandis que les bassins
de Montargis, Romorantin-Lanthenay et
Issoudun se situent sous les 85%.
L’augmentation du taux de réussite au DNB concerne toutes les origines sociales L’origine sociale des élèves est toujours un
facteur discriminant dans l’obtention du DNB.
78,3% des élèves défavorisés obtiennent le DNB,
soit 8,3 points de moins que le taux de réussite
académique, et un écart de 18 points avec les
classes très favorisées. On observe cependant
une nette augmentation du taux de réussite des
élèves défavorisés. En effet, depuis la session
2011, celui-ci a augmenté de 6,7 points (6 points
pour les élèves d’origine sociale moyenne),
réduisant de 4 points l’écart entre catégories très
favorisées et défavorisées.
Le taux de réussite diffère aussi selon l’âge des
candidats. Ainsi, si les candidats âgés de 15 ans
ou moins ont un taux de réussite de 92%, à l’âge
de 16 ans, ils sont 66,6% à obtenir leur diplôme.
Ce taux descend à 55,7% pour les candidats
âgés de 17 ans ou plus. Ces derniers ne
représentent toutefois que 2,2% des élèves
présents à l’examen, contre 79,7% pour les
élèves âgés de 15 ans ou moins.
Les filles réussissent toujours davantage que les
garçons. En effet, leur taux de réussite s’élève à
90,4% en série générale, soit 5,5 points de plus
que les garçons. Cet écart est beaucoup moins
significatif en série professionnelle puisque les
filles obtiennent un taux de réussite de 75,7%, et
les garçons 75%. En série générale, elles sont
69,5% à obtenir une mention, contre 62,5% pour
les garçons. L’obtention d’une mention est moins
importante en série professionnelle. 38,9% des
élèves admis en obtiennent une (38,4% pour les
filles, et 39,3% pour les garçons). Enfin, si les
filles représentent la moitié des inscrits en série
générale (50,7%), elles ne sont que 38,6% en
série professionnelle.
57 Regards sur l’école 2015
Résultats du DNB
Parcours des élèves et résultats
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Origine sociale Académie FMDOM
Très favorisée 96,4% 96,4%
Favorisée 91,6% 91,3%
Moyenne 88,2% 87,0%
Défavorisée 78,3% 78,0%
Ensemble 86,6% 86,4%
Taux de réussite au DNB 2015 selon l’origine sociale du candidat
Taux de réussite au DNB 2015 par bassin de vie - comparaison avec la session 2011
Taux de réussite au DNB - session 2015
Montargis
Romorantin-LanthenayIssoudun
Aubigny-sur-NèreVendôme
Nogent-le-Rotrou
AmboiseDreuxChartres
Pithiviers
Vierzon Orléans
Gien Chinon
Saint-Amand-Montrond
Châteaudun
Bourges
Blois
Tours
Argenton-Le BlancLoches La Châtre
Châteauroux
AcadémieCher
Eure-et-Loir
Indre
Indre-et-Loire
Loir-et-CherLoiret
74%
76%
78%
80%
82%
84%
86%
88%
90%
92%
74% 76% 78% 80% 82% 84% 86% 88% 90%
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015
Taux de réussite au DNB session 2011
58
Le taux de passage 3ème -> 2GT a progressé de 5 points entre 2011 et 2015
A la rentrée 2015, dans l’académie, 64,7% des
élèves de 3ème générale poursuivent en
seconde générale et technologique dans et hors
région (y compris les poursuites en
établissements agricoles de l’académie). Cette
proportion ne cesse de progresser depuis la
rentrée 2011 (59,6%, soit +5,1 points). Cette
tendance est observée dans l’ensemble des
départements et plus particulièrement en Eure-
et-Loir où le taux de passage en 2GT a
augmenté de 8 points et représente 67,1% en
2015, le pourcentage le plus élevé. L’Indre-et-
Loire arrive en seconde position avec un taux de
66,9% et une hausse de 3,6 points. Le Loiret
enregistre une progression et un pourcentage
équivalents à ceux de l’académie (64,4% et
+5,2 points). Le Cher et le Loir-et-Cher ont des
pourcentages qui avoisinent 62%, avec une
croissance égale à la moyenne pour le second.
Enfin, le taux de passage en 2GT dans l’Indre
est de 61,5%.
Le taux de passage en 2GT connaît une
croissance dans l’ensemble des bassins de vie,
excepté celui d’Argenton- Le Blanc qui
enregistre une diminution (-1,5 points avec
53,9%) et ceux de Chinon et d’Issoudun dans
lesquels il se stabilise. Les plus fortes
augmentations sont constatées dans les bassins
de Châteaudun (+11,3 points avec 68,8%),
Vendôme (+10,2% avec 62,5%) et Dreux (+9,5
points avec 69,5%). Par ailleurs, le taux de
passage dans les bassins de Chartres et de
Tours atteint près de 69% [graphique 1].
7 filles sur 10 poursuivent en second cycle
général et technologique contre 6 garçons sur
10. Ces proportions sont en augmentation
depuis 2011, légèrement plus pour les garçons
(+5,5 points contre +4,5 points).
Dans le même temps, les passages vers la voie professionnelle se consolident.
Contrairement à ce qui avait été observé entre
2009 et 2013 (baisse des poursuites en CAP et
BAC PRO en particulier sous statut apprenti), les
passages vers la voie professionnelle se
maintiennent sous statut scolaire (24,4% pour les
formations EN dans et hors académie et les
formations agricoles dans l’académie) et
augmentent légèrement sous statut apprenti*
(+0,7 point avec 5,8%). Les garçons s’orientent
plus souvent que les filles vers une formation
professionnelle (35% contre 25%, une proportion
légèrement en hausse depuis 2011 alors qu’elle
demeure stable chez les filles).
Le Loir-et-Cher, l’Indre et l’Indre-et-Loire
enregistrent une progression de leurs passages
en CAP et en BAC PRO tandis que les autres
départements connaissent une baisse.
Ces résultats sont plus difficilement déclinables
par bassin de vie pour les élèves qui poursuivent
en apprentissage. Aussi dans la suite de l’étude,
seuls sont considérés les élèves dont
l’établissement d’origine est renseigné, ce qui
descend la référence académique à 27% au lieu
de 30,2% [graphique 2]. Sans surprise, les bassins
où les passages sont les plus fréquents sont
également ceux où les flux vers la classe de 2GT
sont les plus faibles. Ainsi 40% des élèves de
3ème
générale des bassins de Nogent-le-Rotrou et
de Saint-Amand-Montrond poursuivent en BAC
PRO ou en CAP en 2015 et respectivement 47%
et 56% choisissent la voie générale et
technologique. A l’opposé, dans les bassins chefs
-lieux départementaux et les bassins de Loches,
Châteaudun et Dreux, les passages vers la voie
professionnelle concernent au maximum un peu
plus d’un quart des élèves de 3ème
générale.
Au final, 98,1% des élèves de 3ème générale ont
été retrouvés en poursuite d’études dans le
champ des formations étudiées** contre 93,6%
en 2011, ce qui signifie une baisse des sorties en
cours de formation. Cette tendance est constatée
dans l’ensemble des bassins exceptés Issoudun,
Gien, Bourges et Aubigny-sur-Nère.
* ce sont les première tendances issues de l’analyse du constat des apprentis de la rentrée 2015
59 Regards sur l’école 2015
Devenir en fin de 3ème générale
Parcours des élèves et résultats
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Graphique 1 : Evolution du taux de passage 3ème –> 2GT (public et privé sous contrat) entre 2011 et 2015
Graphique 2 : Devenir en fin de 3ème générale à la rentrée 2015 (public et privé sous contrat)
**Devenir, après la 3ème générale (hors SEGPA) vers un second cycle général et technologique ou professionnel, dans les établissements dépendants de l’Education nationale des secteurs publics et privés sous contrat, dans et hors académie, dans les établissement agricoles publics ou privés de l’académie et dans les centres de formation d’apprentis publics et privés de l’académie.
Aubigny-sur-Nère
Bourges
Saint-Amand-Montrond
Vierzon
ChartresChâteaudun
Dreux
Nogent-le-Rotrou
Argenton-Le Blanc
Châteauroux
La Châtre
Issoudun
Amboise
Chinon
Loches
Tours
Blois
Romorantin-Lanthenay
Vendôme
Gien
Montargis
Orléans
Pithiviers
Académie
Cher
Eure-et-Loir
Indre
Indre-et-Loire
Loir-et-Cher
Loiret
40,0%
45,0%
50,0%
55,0%
60,0%
65,0%
70,0%
75,0%
40,0% 45,0% 50,0% 55,0% 60,0% 65,0% 70,0% 75,0%
Tau
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3èm
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2G
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015
Taux de passage 3ème -> 2GT 2011
Bassins de vie
Académie
Départements
Aubigny-sur-Nère
Bourges
Saint-Amand-Montrond
Vierzon
Chartres
ChâteaudunDreux
Nogent-le-Rotrou
Argenton-Le Blanc
Châteauroux
La Châtre
Issoudun
Amboise
Chinon
Loches
ToursBlois
Romorantin-Lanthenay
Vendôme
Gien
Montargis
Orléans
Pithiviers
Académie
Cher
Eure-et-Loir
Indre
Indre-et-Loire
Loir-et-CherLoiret
20,0%
25,0%
30,0%
35,0%
40,0%
45,0%
40,0% 45,0% 50,0% 55,0% 60,0% 65,0% 70,0% 75,0%
Tau
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elle
201
5
Taux de passage 3ème -> 2GT 2015
Bassins de vie
Académie
Départements
60
Chaque année, entre 1000 et 1100 élèves sont
scolarisés en 3ème
SEGPA dans les
établissements publics et privés sous contrat de
l’académie. En moyenne sur ces 5 dernières
années, 4 élèves sur 10 sont des filles (en 2014,
elles représentent 35% des élèves et en 2015
39%). Moins de la moitié des élèves est
scolarisée dans le Loiret et l’Indre-et-Loire.
80% des élèves continuent leurs études contre 98% chez les élèves de 3ème générale A la rentrée 2015, sur les 1 096 élèves de 3
ème
SEGPA scolarisés en 2014-2015, 877 ont été
retrouvés dans les différents systèmes
d’information de l’académie (sous statut scolaire
ou en apprentissage dans un établissement
dépendant de l’éducation nationale ou de
l’agriculture dans l’académie et hors académie
pour le statut scolaire EN), soit un taux de
poursuite de 80,0%. Le redoublement est pris
en compte dans les poursuites d’études
considérées. Les proportions de filles et de
garçons en poursuite d’études sont très proches
respectivement 80,7% et 79,7%.
Les élèves de 3ème SEGPA poursuivent
principalement vers une formation EN sous
statut scolaire (59%), puis vers une formation
par apprentissage (17,1%) et vers une formation
agricole sous statut scolaire (3,9%).
Le taux de poursuite est plus élevé dans l’Indre
(85,7%) et en Eure-et-Loir (83,4%). Dans ces
départements le taux de passage vers une
formation EN sous statut scolaire dépasse 65%.
En outre, en Eure-et-Loir, les poursuites vers
une formation agricole sont plus fréquentes
(5,9% pour une moyenne académique de 3,9%).
A l’opposé, les taux de poursuite les plus faibles
sont observés dans le Loiret (77,5%) et le Cher
(78,1%). Dans le Loiret, les poursuites en
apprentissage sont plus nombreuses (19,6%)
mais les poursuites vers une formation EN sous
statut scolaire sont de seulement 55,7%. Dans le
Cher, ces dernières sont plus fréquentes avec
58,1%, ce sont les poursuites en apprentissage
qui ne concernent que 14,4% des élèves alors
qu’elles atteignent jusqu’à 25,7% dans le Loir-et-
Cher.
Une évolution stable par rapport à 2014 après une hausse en 2013
Le taux de poursuite d’études est resté identique
entre 2014 et 2015. Néanmoins il a perdu 5
points par rapport à celui observé en 2013 et il est
légèrement supérieur aux taux de 2011 et de
2012. L’année 2013 a été marquée par un taux
de poursuite vers les formations sous statut
scolaire le plus élevé des cinq dernières années :
61,9% contre 56,9% en 2014 et 59% en 2015.
Dans le même temps, les poursuites vers
l’apprentissage demeurent stables et concernent
un peu moins d’un élève de 3ème SEGPA sur 5
(17,1% en 2015 pour 18,4% en 2014 et 18,1% en
2013).
Excepté dans le Loiret et le Loir-et-Cher, le taux
de poursuite d’études des élèves de 3ème
SEGPA a progressé entre 2011 et 2015. La plus
forte augmentation est observée en Eure-et-Loir
(+11,8 points en passant de 71,6% à 83,4%).
Dans l’Indre-et-Loire, le taux de poursuite connaît
une hausse de 4,1 points. Dans le Cher et l’Indre,
la progression est inférieure à 2 points. Cette
évolution positive est le résultat d’un meilleur
passage vers les formations sous statut scolaire
de l’EN alors que dans le même temps les
passages vers les formations par apprentissage
enregistrent une décroissance sauf dans le Cher.
Dans le Loiret, la baisse du taux de poursuite
s’explique en grande partie par la diminution des
orientations vers l’apprentissage (-4,2 points)
tandis que les passages vers les formations sous
statut scolaire sont demeurés stables. Dans le
Loir-et-Cher, le taux de poursuite est resté
équivalent.
61 Regards sur l’école 2015
Devenir à la fin de la classe de 3ème SEGPA
Parcours des élèves et résultats
Sou
rce
: Rec
tora
t, D
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pub
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sage
)
Evolution du taux de poursuite des élèves de 3ème SEGPA de l’académie depuis 2011
57,0%53,3%
61,9%56,9% 59,0%
17,9% 22,2%
18,1%
18,4% 17,1%
3,5% 3,9%
5,6%
4,6% 3,9%
0,0%
10,0%
20,0%
30,0%
40,0%
50,0%
60,0%
70,0%
80,0%
90,0%
2011 2012 2013 2014 2015
Formations agricoles sous statut scolaire (dans l'académie)
Formations par apprentissage (dans l'académie)
Formations EN sous statut scolaire (dans et hors académie)
Taux de poursuite des élèves de 3ème SEGPA par département à la rentrée 2015
Cher
Eure-et-Loir
Indre
Indre-et-Loire
Loir-et-Cher
Loiret
Académie
70,0%
72,0%
74,0%
76,0%
78,0%
80,0%
82,0%
84,0%
86,0%
70,0% 72,0% 74,0% 76,0% 78,0% 80,0% 82,0% 84,0% 86,0%
Tau
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es 2
015
Taux de poursuite d'études 2011
Comparaison du taux de poursuite des élèves de 3ème SEGPA entre 2011 et 2015
58,1%66,3% 65,2% 62,9%
49,1%55,7% 59,0%
14,4%
11,2%17,4%
13,3%
25,7%19,6%
17,1%
5,6%
5,9%2,6%
3,8% 4,1% 2,2% 3,9%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
Cher Eure-et-Loir Indre Indre-et-Loire Loir-et-Cher Loiret Académie
Formations EN sous statut scolaire (dans et hors académie) Formations par apprentissage (dans l'académie)
Formations agricoles sous statut scolaire (dans l'académie)
62
Les indicateurs de valeur ajoutée des lycées (IVAL) permettent de réaliser des profils d’établissements Les indicateurs IVAL sont publiés chaque année
par la DEPP ministérielle. Ces indicateurs
permettent de mettre en regard
l’accompagnement des élèves au sein de
l’établissement de la seconde jusqu’à l’obtention
du diplôme du baccalauréat et la réussite des
élèves. Les taux de réussite et taux d’accès
observés sont ensuite comparés aux taux
attendus calculés selon plusieurs critères (le
genre, l’âge à l’entrée en seconde, l’indice de
position sociale croisé qui prend en compte les
professions et catégories sociales des parents,
le niveau scolaire à l’entrée au lycée au travers
de la moyenne de l’épreuve ponctuelle du DNB,
l’offre de formation de l’établissement répartie
en sept catégories). L’écart entre les taux
observés et attendus est appelé plus value. Le
croisement des plus-values des taux de réussite
et des taux d’accès permettent ensuite d’établir
des profils d’établissements.
Le ministère a choisi d’en créer 5 :
Les établissements performants (valeurs
ajoutées du taux de réussite et taux d’accès
supérieures à 3 pour les LGT et à 5 pour les
LP). Ces lycées réalisent des résultats très
supérieurs aux taux attendus,
Les établissements bons (valeurs ajoutées du
taux de réussite et du taux d’accès comprises
entre –3 et +3 pour les LGT et comprises
entre –5 et +5 pour les LP). Ces lycées
obtiennent des résultats proches des taux
attendus,
Les établissements accompagnateurs (valeur
ajoutée du taux de réussite < -3 (< -5) et
valeur ajoutée du taux d’accès >= 0 pour les
LGT (LP)). Ces lycées accompagnent bien
leurs élèves jusqu’à l’obtention du
baccalauréat, néanmoins la réussite à
l’examen est inférieure au taux attendu.
Les établissements sélectifs (valeur ajoutée
du taux de réussite >= 0 et valeur ajoutée du
taux d’accès < -3 (< -5) pour les LGT (LP)).
Ces lycées font bien réussir à l’examen mais
n’accompagnent pas tous les élèves jusqu’à
l’obtention du diplôme,
Les établissements en deçà des attentes
(valeur ajoutée du taux de réussite < 0 et
valeur ajoutée du taux d’accès < -3 (<-5) pour
les LGT (LP) ou valeur ajoutée du taux de
réussite < -3 (<-5) et valeur ajoutée du taux
d’accès < 0 pour les LGT (LP)). Ces lycées
obtiennent des résultats inférieurs aux taux
attendus.
Les plus values des établissements sont ensuite
représentées sous forme de nuage de points.
Seuls les lycées présentant plus de 100
candidats pour les filières générales et
technologiques et plus de 50 candidats pour la
voie professionnelle sont considérés dans ce
document. Cela représente 56 lycées publics et
privés pour les filières GT et 47 lycées publics et
privés pour la voie professionnelle dans
l’académie. Pour mesurer l’accompagnement
des élèves au sein de l’établissement, le taux
d’accès 1ère GT -> BAC GT a été préféré au
taux d’accès 2nde GT -> BAC GT pour les
filières GT car un élève peut quitter son
établissement à la fin de la classe de 2nde si
son lycée ne propose pas la série dans laquelle
il souhaite s’orienter.
La méthode de calcul des taux attendus a
évolué à la session 2015. Outre l’indice de
position sociale croisé qui vient remplacer la
PCS du responsable de l’élève, les élèves qui
passent du statut scolaire au statut apprenti
sans changer d’établissement ne sont plus
comptés comme sortants. L’âge est maintenant
considéré à l’entrée en seconde et non plus en
terminale. Avec ce changement de méthode, il
est difficile de comparer les résultats des
établissements dans le temps. Aussi, seuls les
résultats de la session 2015 seront présentés
ici.
63 Regards sur l’école 2015
Parcours au sein du lycée général et technologique
Parcours des élèves et résultats
Sou
rce
: Rec
tora
t, IV
AL
- C
ham
p : p
ublic
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rivé
-9-8-7-6-5-4-3-2-1012345
-14
-13
-12
-11
-10
-9-8
-7-6
-5-4
-3-2
-10
12
34
56
78
Valeur ajotuée du taux de réussite au BAC GT
Val
eu
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ou
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du
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x d
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1è
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GT
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Bo
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Acc
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pag
nat
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Séle
ctif
s
En d
eçà
des
att
ente
s
64
Enfin, il est important de souligner que si le taux
attendu d’un établissement est élevé (> 98% par
exemple), il sera impossible pour celui-ci
d’obtenir une valeur ajoutée très importante
c’est-à-dire supérieure à +3 (par exemple : dans
le cas où le taux attendu est de 98% la valeur
ajoutée ne pourra excéder +2). Il sera dans ce
cas classé dans les « bons » et ne pourra
jamais être dans les « performants ».
Près de deux lycées sur trois se classent dans les profils « bons » ou « performants » pour les filières générales et technologiques
A la session 2015, dans l’académie, 31 lycées
publics et privés sont classés dans la catégorie
des bons établissements et 5 lycées publics et
privés sont classés dans la catégorie des
établissements performants. Ces lycées
représentent 64% de l’ensemble des
établissements.
3 lycées ont un profil « accompagnateurs », 3
lycées ont un profil « sélectifs » et 14 lycées
obtiennent des résultats inférieurs aux résultats
attendus (un quart des établissements étudiés).
Dans l’académie, sur les 56 établissements
étudiés, 20% sont des lycées privés, 30% ont
une offre de formation comprenant les séries
générales et la série STMG et 32% les séries
générales, la série STMG avec d’autres séries
technologiques.
Parmi les 36 lycées « bons » ou
« performants », la proportion de lycées privés
est identique et 13 lycées sur les 36 sont des
établissements proposant les séries générales
et la série STMG, soit les trois quarts des lycées
étudiés ayant la même offre de formation.
Par ailleurs, la quasi-totalité des lycées
proposant les séries générales et des séries
technologiques autres que STMG (8 sur 9) se
classe dans les lycées « bons » ou
« performants », comme les 3 lycées ayant au
plus trois séries. La moitié des établissements
de type séries générales et séries STMG +
autres séries technologiques (9 sur 18)
appartient également à ce profil. Enfin,
seulement 2 lycées généraux (séries S,ES et L)
sur 7 ont un profil « bons » ou « performants ».
Dans la voie professionnelle, près de 6 lycées sur 10 ont un profil « bons » ou « performants » Dans la voie professionnelle, 7 établissements
se classent dans la catégorie « performant » et
20 dans la catégorie « bon », soit 27 lycées sur
les 47 établissements étudiés (57%).
3 lycées ont un profil accompagnateur, 2 lycées
un profil sélectif et 15 lycées obtiennent des
résultats inférieurs aux résultats attendus (32%).
Parmi les 47 établissements étudiés, 7
appartiennent au secteur privé soit 15%. Cette
proportion est identique dans les établissements
« bons » et « performants ».
Dans les 27 établissements ayant un profil
« bons » ou « performants », la moitié a
présenté plus de candidats dans le secteur des
services, 30% plus de candidats dans le secteur
de la production et 20% autant de candidats
dans le secteur de la production que des
services.
65 Regards sur l’école 2015
Parcours au sein du lycée professionnel
Parcours des élèves et résultats
Sou
rce
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tora
t, IV
AL
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ham
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-18
-17
-16
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71
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Valeur ajoutée du taux de réussite au BAC PRO
Val
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s
66
Depuis la session 2011, le taux de réussite au baccalauréat a augmenté de 4,4 points, toutes séries confondues Le baccalauréat technologique enregistre la plus
forte progression, avec une augmentation de
plus de 10 points entre 2011 et 2015 et un taux
de réussite de 91,9%. Le baccalauréat général
voit son taux de réussite passer de 86,6% à
91,7% durant la même période. Enfin, après une
légère baisse aux sessions 2012 et 2013, le
baccalauréat professionnel se stabilise à 81,5%
de taux de réussite (0,2 point de moins qu’à la
session 2011). Dans les 3 séries du
baccalauréat, l’académie se situe au dessus de
la moyenne nationale : + 0,2 point en série
générale, +1 point en série professionnelle, et
+1,2 point en série technologique.
Entre 2011 et 2015, tous les départements
voient leur taux de réussite au baccalauréat
technologique progresser fortement (aux
alentours de 10 points au minimum). Ainsi, le
taux de réussite de l’Indre gagne plus de 14
points en passant de 72,2% à 86,4% (reste
inférieur à la moyenne académique) et celui du
Loir-et-Cher augmente de 12,3 points.
En série générale, l’Indre est le département qui
connaît la plus forte amélioration avec 8,5 points
de plus par rapport à la session 2011. Viennent
ensuite le Loiret (+7 points) et le Loir-et-Cher
(+5,8 pts). Néanmoins, le taux de réussite reste
en deçà de la référence académique dans
l’Indre, l’Eure-et-Loir et le Cher.
En série professionnelle, le Loiret voit son taux
de réussite augmenter de 2,4 points. En Eure-et
-Loir, dans l’Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher, il
demeure stable, tandis que dans le Cher et
l’Indre il chute de 3,6 et 4,6 points.
Des résultats en hausse dans 20 des 23 bassins de vie de l’académie en série générale
Les plus fortes hausses sont enregistrées dans
les bassins d’Issoudun et de Châteauroux
(respectivement +11,2 points et +11 points). Le
bassin de Châteauroux obtient ainsi un taux de
réussite légèrement supérieur à celui de
l’académie (91,9%). Par ailleurs, le bassin de
Vendôme obtient un taux de réussite de 98,2%,
(+5 points par rapport à la session 2011). Les
bassins de Châteaudun, Pithiviers et Amboise
obtiennent un taux de réussite supérieur à 95%,
avec dans le cas d’Amboise une hausse de
quasiment 10 points depuis 2011.
Le bassin de Chinon atteint 100% de réussite au
baccalauréat technologique pour des effectifs
peu élevés (67 candidats). Les bassins de Saint
-Amand-Montrond, Amboise et Montargis
dépassent 96%. Dans le bassin de Romorantin-
Lanthenay, le taux augmente de 24,8 points
depuis la session 2011 pour atteindre 95,1%.
Enfin, le bassin de Châteauroux, qui possède
l’un des taux les plus faibles de l’académie
(86,5%) l’améliore tout de même de 15,1 points
depuis 2011.
En série professionnelle, seuls 9 bassins
connaissent une progression entre 2011 et
2015. Ainsi le bassin de Saint-Amand-Montrond
enregistre la plus forte augmentation (+26,8
points -72 candidats). Dans les bassins
d’Orléans, Blois et Châteaudun, le taux de
réussite est en hausse également. Dans les
autres bassins, la tendance est à la baisse par
rapport à 2011, hormis à Tours, Gien et
Chartres.
Le taux de réussite des élèves issus de milieux défavorisés en augmentation depuis la session 2011 En série générale, cette augmentation est de 6
points, 11 points pour la série technologique.
Cependant, le taux de réussite reste stable en
série professionnelle. L’écart avec les résultats
des élèves de milieux très favorisés reste
important : -8,7 points en série générale, -6,2
points en série professionnelle et -4 points en
série technologique.
67 Regards sur l’école 2015
Résultats du baccalauréat Parcours des élèves et résultats
Sou
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CP
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CE
AN
)
BAC général technologique professionnel
Cher 90,8 92,0 77,3
Eure-et-Loir 89,2 89,5 81,3
Indre 89,0 86,4 75,6
Indre-et-Loire 93,0 93,1 85,6
Loir-et-Cher 92,4 93,6 82,6
Loiret 92,8 92,6 81,1
Académie 91,7 91,9 81,5
Taux de réussite au BAC session 2015 par série (%)
Origine sociale
général technologique professionnel
Très favorisée 95,4 94,3 85,0
Favorisée 92,4 93,6 84,3
Moyenne 91,6 93,8 84,3
Défavorisée 86,7 90,3 78,8
Taux de réussite académique au BAC session 2015 selon l’origine sociale du candidat (%)
68
Les résultats du CAP sont en légère baisse à la session 2015 Inférieur de 1,7 point dans le secteur de la
production et supérieur de 1,4 point dans celui
des services, le taux de réussite académique au
CAP est au total légèrement inférieur au résultat
national (83,3%, -0,4 point).
En hausse depuis 2012, il a subit une légère
baisse entre 2014 et 2015 (-0,6 point).
Parmi les départements, l’Indre-et-Loire se
distingue en affichant les meilleurs taux de
réussite de l’académie (84,9%) tant dans le
secteur de la production (83,2%) que dans celui
des services (87,4%). Les taux les plus faibles
se retrouvent dans l’Eure-et-Loir pour le secteur
de la production (79,9%), dans le Loiret pour
celui des services (82,7%) et dans l’Indre pour
le global (81,7%).
Les résultats au BEP : poursuite de la baisse à la session 2015
Depuis une forte hausse entre 2012 et 2013
(+3,9 points), le taux de réussite académique au
BEP a baissé de 1,1 point entre 2013 et 2014
puis de 1,6 point de 2014 à 2015 pour atteindre
83,2%. Il dépasse le taux national de 3,6 points
au total (+4,7 points pour le secteur des
services et +1,9 points pour le secteur de la
production).
Au niveau départemental, les plus faibles taux
de réussite sont observés dans le Loiret pour le
secteur des services (79,6%) ainsi que dans
l’Indre en ce qui concerne le secteur de la
production (71,8%) et le total (79,4%). Les
meilleurs taux sont atteints par le Loir-et-Cher
dans le secteur de la production (84,8%) et au
total (87,1%), et par l’Indre-et-Loire dans le
secteur des services (90,1%).
De meilleurs résultats dans le cadre de la certification intermédiaire
Parmi les 8 111 candidats au CAP dans
l’académie à la session 2015, 8,6% sont
scolarisés en Bac professionnel et passent ce
diplôme dans le cadre de la certification
intermédiaire. Cette proportion atteint 83,7% des
5610 candidats au BEP.
Ces pourcentages sont inférieurs aux valeurs
nationales, de 1,3 point pour les CAP et de 4,2
points pour les BEP. Ils s’étendent selon les
départements de 7,1% dans le Cher à 9,9%
dans l’Indre en CAP et de 78,2% dans l’Eure-et-
Loir à 87,9% dans le Loiret en BEP.
Les résultats sont meilleurs dans le cadre de la
certification intermédiaire à la seule exception
du CAP des spécialités de la production dans le
Cher.
69 Regards sur l’école 2015
Résultats au CAP et au BEP
Parcours des élèves et résultats
Sou
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CP
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)
CAP
Global Certification intermédiaire
Production Services Total Production Services Total
Proportion candidats
Cher 81,5% 85,9% 83,3% 76,5% 100,0% 87,5% 7,1%
Eure-et-Loir 79,9% 85,5% 82,0% 90,0% 91,8% 90,7% 9,8%
Indre 80,5% 83,7% 81,7% 75,9% 100,0% 82,4% 9,9%
Indre-et-Loire 83,2% 87,4% 84,9% 87,5% 96,2% 91,2% 8,3%
Loir-et-Cher 82,5% 86,5% 84,0% 89,6% 92,3% 90,3% 9,3%
Loiret 82,1% 82,7% 82,4% 96,2% 92,5% 95,2% 7,8%
Académie 81,9% 85,3% 83,3% 88,1% 95,1% 90,5% 8,6%
FM + DOM 83,6% 83,9% 83,7% 88,7% 90,2% 89,1% 9,9%
BEP
Global Certification intermédiaire
Production Services Total Production Services Total
Proportion candidats
Cher 81,9% 83,3% 82,7% 82,7% 86,9% 85,2% 87,4%
Eure-et-Loir 80,3% 85,6% 83,8% 82,7% 85,1% 84,3% 78,2%
Indre 71,8% 84,0% 79,4% 73,5% 89,0% 83,3% 78,8%
Indre-et-Loire 83,0% 90,1% 86,9% 84,7% 91,9% 88,8% 82,4%
Loir-et-Cher 84,8% 87,9% 87,1% 87,8% 89,9% 89,3% 82,9%
Loiret 79,9% 79,6% 79,7% 80,3% 81,3% 80,9% 87,9%
Académie 80,8% 84,8% 83,2% 82,2% 86,7% 84,9% 83,7%
FM + DOM 78,9% 80,1% 79,6% 80,0% 81,6% 80,9% 87,9%
Taux de réussite au CAP et au BEP à la session 2015 et proportion de candidats scolarisés en Bac pro (certification intermédiaire)
75,0%
80,0%
85,0%
90,0%
95,0%
2012 2013 2014 2015
CAP
Global Certification intermédiaire
78,0%
80,0%
82,0%
84,0%
86,0%
88,0%
2012 2013 2014 2015
BEP
Global Certification intermédiaire
Evolution du taux de réussite académique depuis la session 2012
70
Près de 7 nouveaux bacheliers sur 10 poursuivent leurs études vers l’enseignement supérieur
A la rentrée 2015, le taux de poursuite d’études
y compris les formations par apprentissage
des nouveaux bacheliers de l’académie vers les
filières de l’enseignement supérieur (universités,
CPGE, STS et autres écoles) dans et hors
région Centre, est de 75,1% contre 69,9% pour
2014 soit une hausse de 6,2 points. Cette forte
augmentation s’explique en partie par le
conventionnement université-CPGE (voir
encart). Certains taux d’inscription subissent
une hausse importante, notamment les
bacheliers S qui ont des taux de poursuite
supérieurs à 100%.
Pour 2015, la référence nationale est à 76,3%.
Le taux de poursuite des bacheliers généraux augmente de 7 points entre 2014 et 2015 avec toujours une forte attractivité des universités
A la session 2015, les effectifs de bacheliers
dans les séries générales augmentent de 3,2%
par rapport à 2014 (+355 bacheliers).
Alors que les flux de nouveaux bacheliers
généraux vers les IUT diminuent, en terme de
taux de poursuite, les universités d’Orléans et
Tours gagnent quasiment 8 points entre 2014 et
2015. Rappelons que cette hausse est surtout le
fait du conventionnement université-CPGE.
L’université demeure la filière privilégiée de
poursuite d’études des nouveaux bacheliers
généraux. En effet, près de six bachelier sur dix
(60,9%) poursuivent leurs études à l’université.
Le taux de poursuite des bacheliers généraux
vers les filières courtes (Sts et IUT) est en
baisse de 1,8 points entre 2014 et 2015.
L’orientation vers les classes préparatoires aux
grandes écoles (CPGE) des bacheliers
généraux reste stable et concerne 11,2%
d’entre eux, pourcentage encore inférieur au
taux national (12,1%).
Plus de 7 bacheliers technologiques sur 10 poursuivent vers l’enseignement supérieur avec un afflux vers les IUT et un taux de poursuite compris entre 77,2% et 80,9% pour les bacheliers des filières STMG et STI2D A la session 2015, les effectifs de bacheliers
technologiques sont en baisse de 2,5% par
rapport à 2014.
Le taux de poursuite vers les principales filières
de l’enseignement supérieur de ces bacheliers
augmente d’un point entre 2014 et 2015 passant
de 70,6% à 71,6% (hors apprentissage).
A la rentrée 2015, plus d’un tiers (35,5%) des
bacheliers technologiques poursuivent vers la
filière des STS et assimilés. En outre, que cela
soit vers les IUT ou vers les UFR ou collégiums
des universités, l’afflux de bacheliers des
différentes filières technologiques est indéniable
(près de trois bacheliers sur dix). Ce sont
surtout les bacheliers de la filière STI2D qui
poursuivent massivement vers les IUT (30,5%).
Le taux de poursuite des bacheliers professionnels (y compris l’apprentissage) augmente de plus de 2 points et se rapproche de la référence nationale (33,5% contre 35,3%).
Entre 2014 et 2015, le nombre de bacheliers
professionnels est en diminution de 6 797 à 6
607 soit –2,8%. Comme les années passées,
ces bacheliers demeurent peu nombreux en
proportion à poursuivre leurs études l’année
suivant l’obtention de leur diplôme. Les STS et
assimilés constituent la filière qui accueille la
plus grande part d’entre eux.
4% des nouveaux bacheliers s’inscrivent dans une formation par apprentissage
Ce taux passe à 7,1% pour les bacheliers
professionnels.
71 Regards sur l’école 2015
Les poursuites d’études dans l’enseignement supérieur
Parcours des élèves et résultats
Sou
rce
:SIE
S (
Sch
émas
pas
t-ac
cala
uréa
t 201
4)
Tableau 2. Taux de poursuite des bacheliers 2015 de l'académie vers l'enseignement supérieur (hors apprentissage)
Tableau 1. Historique des taux de poursuite des bacheliers de l'académie vers l'enseignement supérieur (y compris apprentissage)
Graphique 1. Évolution des taux de poursuite des bacheliers de l'académie vers l'enseignement supérieur (y compris apprentissage)
81,8 82,3 82,4 83,489,4
25,9 23,928,8
24,9 26,3
62,968,3 68,1 68,0 68,3
62,7 61,865,4
62,566,6
20
30
40
50
60
70
80
90
100
2011 2012 2013 2014 2015
%
Evolution des taux de poursuite (hors apprentissage) vers les principales filières de l'enseignement supérieur selon le bac d'origine
Bac Général
Bac Pro
Bac Techno
Ensemble
Eff % Eff % Eff % Eff % Eff % Eff %
3 589 ES 160 4,5 329 9,2 452 12,6 1 893 52,7 317 8,8 3 151 87,8
1 807 L 150 8,3 117 6,5 33 1,8 1 301 72,0 52 2,9 1 653 91,5
5 969 S 960 16,1 299 5,0 736 12,3 3 726 62,4 479 8,0 6 200 103,9
11 365 GENERAL 1 270 11,2 745 6,6 1 221 10,7 6 920 60,9 848 7,5 11 004 96,8-
6 607 PRO - 0,0 1 368 20,7 38 0,6 334 5,1 8 0,1 1 748 26,5-
2 097 TECHNO STMG 33 1,6 883 42,1 245 11,7 396 18,9 61 2,9 1 618 77,2
958 TECHNO STI2D 14 1,5 326 34,0 292 30,5 134 14,0 9 0,9 775 80,9
706 TECHNO ST2S - 0,0 82 11,6 15 2,1 156 22,1 78 11,0 331 46,9
935 TECHNO AUT 7 0,7 378 40,4 65 7,0 183 19,6 8 0,9 641 68,6
4 696 TECHNO 54 1,1 1 669 35,5 617 13,1 869 18,5 156 3,3 3 365 71,7-
22 668 TOTAL 1 324 5,8 3 782 16,7 1 876 8,3 8 123 35,8 1 012 4,5 16 117 71,1
UNIV AutresIUTTaux de poursuite hors
apprentissageBacheliers BAC CPGE STS et ass.
Orléans-Tours National
Bac Général 91,4 90,9 90,4 91,3 98,3 98,2
Bac Pro 33,3 30,1 34,1 31,2 33,5 35,3
Bac Techno 76,8 76,6 74,3 75,5 77,3 78,9
Ensemble 72,7 69,5 72,2 69,9 75,1 76,3
2011 2012 2013 20142015 provisoire
Par l’article 33 de la loi du 22 juillet 2013, le législateur a imposé une double obligation : d’une part à tous les lycées pu-blics dispensant des formations d’enseignement supérieur de conclure une convention avec un ou plusieurs EPSCP dont un au moins de la même académie ; d’autre part aux étudiants de CPGE de s’inscrire au lycée et en EPSCP. Cette se-conde obligation augmente mécaniquement le nombre d’inscriptions en cursus licence.
72
En cinq ans, le nombre de BTS délivrés a augmenté de 11,6%
Après quatre années consécutives de progression
du nombre de diplômés, le nombre d’admis chute
de 4,9% (soit 214 candidats) à la session 2015
par rapport à la session 2014. Cette diminution du
nombre de diplômés est corrélée à la baisse du
nombre d’inscrits au BTS.
A la session 2015, 5 293 candidats se sont
présentés à l’examen du Brevet de Technicien
Supérieur (BTS) et 4 113 ont été admis.
Globalement sur les dernières sessions, le taux
de réussite augmente (77,7% pour la session
2015 soit +0,9 point par rapport à 2014). Au total,
sur les 5 dernières années, le nombre de BTS
délivrés a augmenté de 11,6%.
En cinq ans, le taux de réussite des candidats d’origine sociale défavorisée a progressé fortement
A la session 2015, les élèves issus de PCS
défavorisées représentent un tiers des élèves
présents en BTS (33%). Leur taux de réussite
s’élève à 76,6%, soit près de 7 points de plus qu’à
la session 2011.
Il reste néanmoins 1 point inférieur à la moyenne
académique. Entre les sessions 2011 et 2015,
l’écart entre le taux de réussite des candidats
d’origine sociale très favorisée ou favorisée et
celui des candidats d’origine défavorisée s’est
réduit de 4,6 points (passant de 7,6 à 3 points).
Le diplôme initial des diplômés de BTS évolue au profit des bacheliers généraux et professionnels
Depuis plusieurs années, la prédominance des
bacheliers technologiques parmi les diplômés
s’effrite (58% en 2008, 42% en 2013 et 37% en
2015) au profit des bacheliers généraux et des
bacheliers professionnels. La part de ces derniers
n’a cessé de croître depuis 2008 (16% en 2008,
29% en 2013 et 31% en 2015).
Ce sont les bacheliers généraux et notamment
ceux de la série ES, qui ont le meilleur taux de
réussite au BTS (91,2% à la session 2015)
suivis par les bacheliers technologiques avec
81,2% et même 86,4% pour ceux issus de la
série SMS.
Les bacheliers professionnels ont un taux de
réussite de 64,8% à la session 2015, taux qui a
progressé de plus de 10 points en 5 ans.
Plus de filles inscrites dans les spécialités des services Comme les années précédentes, les spécialités
des services regroupent plus des trois quarts
des candidats.
Alors que les filles sont largement minoritaires
parmi les diplômés de la production (19%), elles
sont fortement représentées dans les spécialités
des services : près de deux diplômés sur trois
sont des filles.
L’académie compte proportionnellement beaucoup plus d’élèves poursuivant leur BTS par apprentissage qu’au niveau national
Les candidats scolaires demeurent les plus
nombreux (60%) mais la part des apprentis
dépasse 21% en 2015, ce qui est très au-
dessus de la référence nationale (autour de
12%). Leur taux de réussite (76,6%) est très
proche du taux de réussite académique
(77,7%). La proportion de candidats en
formation continue est en légère baisse (11%).
73 Regards sur l’école 2015
Les diplômés du BTS Parcours des élèves et résultats
Sou
rce
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hier
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AS
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can
dida
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u B
TS
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ésul
tats
déf
initi
fs
CSP Présents Admis Taux Présents Admis Taux Présents Admis Taux Présents Admis Taux
Très Favorisé 865 672 77,7% 941 774 82,3% 883 703 79,6% 902 713 79,0%
Favorisé 622 515 82,8% 614 499 81,3% 705 564 80,0% 590 485 82,2%
Moyenne 1 226 958 78,1% 1 206 961 79,7% 1 212 962 79,4% 1 227 961 78,3%
Défavorisé 1 680 1 274 75,8% 1 773 1 311 73,9% 1 791 1 347 75,2% 1 792 1 373 76,6%
Non renseigné 779 518 66,5% 938 695 74,1% 1 042 751 72,1% 782 581 74,3%
Total 5 172 3 937 76,1% 5 472 4 240 77,5% 5 633 4 327 76,8% 5 293 4 113 77,7%
Source : BCP
2012 2013 2014 2015
Tableau 1. Taux de réussite au BTS par catégorie socio-professionnelle
Tableau 2. Taux de réussite au BTS par série de bac d’origine
Eff % Eff %
Bac. général 1 361 25% 1 230 29% 90,4 %
Série S 429 8% 385 9% 89,7%
Série ES 694 13% 633 15% 91,2%
Série L 238 4% 212 5% 89,1%
Bac.techno. 2 023 37% 1 643 39% 81,2 %
Série STT 1 237 23% 989 23% 80,0%
Série STI 442 8% 366 9% 82,8%
Série STL 129 2% 104 2% 80,6%
Série SMS 118 2% 102 2% 86,4%
Série Hôtellerie 80 1% 66 2% 82,5%
Autres séries 17 0% 16 0% 94,1%
Bac. Pro. 1 695 31% 1 098 26% 64,8 %
Production 548 10% 368 9% 67,2%
Services 940 17% 586 14% 62,3%
Sécurité-Prévention 207 4% 144 3% 69,6%
Autres diplômes (BT, BMA, étrangers…) 214 4% 142 3% 66,4 %
Total 5 293 97% 4 113 97% 77,7 %
2015Nombre de présents Nombre d'admis Taux de
réussite
Tableau 3. Taux de réussite au BTS selon le mode de formation
2015 Nb présents Nb d'admisTaux de
réussite
Scolaire 3 185 2 694 84,6 %
Public 2 288 1 907 83,3%
Privé S/C 789 706 89,5%
Privé H/C 108 81 75,0%
Apprentissage (CFA) 1 104 841 76,2 %
Formation continue (Greta…) 589 408 69,3 %
Enseignement à distance 122 53 43,4 %
Individuels 293 117 39,9 %
Total 5 293 4 113 77,7 %
74
Environ un tiers (31,6%) des inscrits en L1 obtiennent leur licence en trois ans.
La cohorte 2010 (constituée des 4196 nouveaux
bacheliers de l’académie inscrits pour la première
fois en L1) est majoritairement composée de
femmes (59,9%). Près de 8 de ces bacheliers sur
10 sont titulaires d’un baccalauréat général. Les
bacheliers professionnels y sont particulièrement
peu représentés (3,2%). Le parcours des
étudiants durant les trois années de formation qui
mènent au diplôme de licence sont divers
(graphique 1) : 34% des étudiants de la cohorte
2010 ont effectué le parcours L1-L2-L3 en trois
ans (réorientations en termes de disciplines et
d’établissements comprises) [Graphique 1. ]
- 45% des étudiants inscrits en L1 en 2010 sont
inscrits en L2 l’année suivante,
- 27% redoublent la L1,
- 3% changent de formation universitaire (83%
d’entre eux se dirigent vers un DUT),
- environ un quart des étudiants quittent
l’université à l’issue de la L1, certains s’orientent
vers des filières non universitaires (STS,
formations paramédicales et sociales…), d’autres
arrêtent temporairement ou définitivement leurs
études.
Les étudiants issus d’un baccalauréat
technologique et professionnel sont ceux qui
proportionnellement quittent le plus l’université
avant la 2° année (les deux tiers des bacheliers
professionnels et 54% des bacheliers
technologiques). Parmi les étudiants inscrits pour
la première fois en L1 en 2010, 31,6% ont obtenu
leur licence en trois ans. Une année
supplémentaire est nécessaire pour 11,1% des
inscrits. Au total, sur quatre années d’observation
de la cohorte 2010, 42,7% ont obtenu leur licence.
Les bachelières issues d’un bac général et d’une famille « très favorisée » inscrites en Lettres-langues-arts-sciences humaines réussissent mieux
La réussite en licence varie fortement selon les
caractéristiques de l’étudiant. L’écart entre le taux
de réussite des hommes et celui des femmes est
de 11 points en faveur de ces dernières (35%). La
scolarité antérieure joue également fortement
puisque les bacheliers professionnels ont un taux
de réussite à la licence en trois ans de 2,2% alors
que plus du tiers des bacheliers généraux ont
obtenu leur diplôme trois ans après leur première
inscription. Moins de 6% des bacheliers
technologiques y parviennent en trois ans. Obtenir
son baccalauréat en retard est également très
discriminant puisque 39% de ceux qui sont
bacheliers « à l’heure ou en avance » sont
diplômés en trois ans, contre 18% en cas de
retard d’un an et 7% en cas de retard supérieur à
un an. On note un écart de 10 points entre le taux
de réussite des étudiants issus de familles très
favorisées (37%) et celui des étudiants issus de
familles défavorisées (27%). Les écarts selon le
domaine disciplinaire d’inscription ont également
une incidence, puisque le taux de réussite en trois
ans va de 25% en droit-sciences-économiques-
AES, 28% en sciences-STAPS, à 37% en lettres-
langues-arts-sciences humaines. [Graphique 2. ]
Le fait de disposer d’une année supplémentaire ne permet pas de combler les différences issues du parcours de l’enseignement scolaire
De fait, les titulaires d’un bac professionnel ont un
taux de réussite en 3 ans de 2,2% et cumulé en 3
ou 4 ans de 4,4%. En comparaison avec les
étudiants issus d’un bac général, leur chance de
réussite est 11 fois moins élevée. Les écarts se
creusent même selon certaines caractéristiques :
entre les étudiants issus de familles très
favorisées et ceux issus de familles défavorisées,
l’écart est de 10 points pour la réussite en 3 ans et
13 points pour la réussite cumulée en 3 ou 4 ans.
9 étudiants de L3 sur 10 obtiennent leur licence à la première tentative
89,9% des étudiants inscrits pour la première fois
en troisième année de licence générale à la
rentrée universitaire 2010-2011 et présents à
l’examen, ont obtenu le diplôme en un an. Une
année supplémentaire a été nécessaire à 7,1% de
ces inscrits.
75 Regards sur l’école 2015
Parcours et réussite en Licence Parcours des élèves et résultats
Sou
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:SIS
E
Graphique 1. Parcours des nouveaux bacheliers entrants en L1 en 2010
Graphique 2 Cursus licence: part parmi les effectifs et réussite de chaque catégorie de la cohorte 2010 (%).
31,6% obtiennent
la L3 en 3 ans
(session 2013)
11,1% obtiennent
la L3 en 4 ans
(session 2014)
138 soit 3% redoublent en L3
152 soit 4% sont inscrits en L3
305 soit 7% sont inscrits en L3
(1) Par exemple, un étudiant inscrit en L1 en 2010, puis inscrit en DUT en 2011 et 2012, se retrouve en L3 en 2013, soit la quatrième année d'observation de la cohorte.
4196
176
1%soit25
nx bacheliers inscrits en L1
24%soit1019
redoublent en L26%soit252
3%soit128
sont inscrits en L213%soit545
redoublent en L14%
1909 soit 45% sont inscrits en L2
redoublent en L127%soit1124
3%soit144
sont inscrits en L3
ne se réinscrivent
pas à l'université
Année 1 : R2011Année 1 : R2010 Année 3 : R2013
changent de formation
universitaire (DUT, IEP…)
102 soit 2%ne se réinscrivent
pas à l'université
Année 2 : R2012
34%soit1427
soit
Source : MESR-DGESIP-DGRI-SIES (enquête SISE)
1 soit 0,02%non inscrits en L2 en
2011 sont inscrits en L3
changent de formation
universitaire (DUT, IEP…)
ne se réinscrivent
pas à l'université15 soit 0,4%
non inscrits en L2 ou L3 en
2012 sont inscrits en L3 (1)
changent de formation
universitaire (DUT, IEP…)
378 soit 9%
0 10 20 30 40 50
Homme (40,1%)
Femme (59,9%)
En retard de plus d'un an (9,8%)
En retard d'un an (24,3%)
A l'heure ou en avance (65,9%)
Non reponse (7,5%)
Défavorisée (23%)
Moyenne (28,6%)
Favorisée (18,1%)
Très favorisée (22,9%)
Lettres - langues - arts - sciences humaines(42,2%)
Droit- sciences économiques - AES (34,4%)
Sciences STAPS (23,4%)
Professionnel (3,3%)
Technologique (16,9%)
Général (79,8%)
Réussite en 3 ans
Réussite en 4 ans
Série du baccalauréat
Groupe disciplinaire en L1
Origine sociale
Age au baccalauréat
Sexe
76
80% des diplômés de L3 poursuivent en Master En 2014-2015, 80% des diplômés d’une licence
générale session 2014, poursuivent leurs études
vers un master dont 13% vers un master
d’enseignement. [Graphique 1. ]
La part des diplômés de licence générale
poursuivant directement en master varie
fortement selon la discipline d’obtention de la
licence : celle-ci est très élevée en Droit et
Sciences économie, gestion, AES (plus de
100% du fait que certains licenciés d’une autre
discipline poursuivent quand même en M1 Droit
ou Sciences économique-gestion-AES), en
Sciences Humaines et sociales (99%) et
Sciences fondamentales et applications (89%).
En revanche, les poursuites en master sont
moins élevées dans les autres disciplines : un
licencié sur deux en STAPS et 41% en
Langues.
C’est en Sciences humaines et sociales (41,5%)
et en STAPS (21,5%) que les étudiants sont
proportionnellement les plus nombreux à se
diriger vers un master préparant aux métiers
d’enseignement.
Parmi les étudiants qui poursuivent leurs études
vers un master, 75% sont inscrits dans la même
discipline qu’en licence générale. C’est en
sciences-éco-gestion et en droit–sciences
politiques que les étudiants poursuivent le plus
dans la même discipline (plus de 95%)
contrairement aux étudiants de lettres, sciences
du langage et arts (39,1%).[Graphique 2. ]
Il est à noter que près de 3% des étudiants
diplômés d’une L3 se réinscrivent en licence
générale ou professionnelle. Et 16% des
diplômés ne sont pas inscrits dans une
formation universitaire l’année suivante.
Un étudiant sur deux obtient le Master 2 en deux ans
Plus d’un tiers (35%) des étudiants de première
année de master ont changé d’université à leur
entrée en M1. Les disciplines Sciences-
économie-gestion, STAPS et AES se
caractérisent par une moindre mobilité entre
établissements. A l’inverse quasiment la moitié
des étudiants qui ont obtenu une licence dans
les disciplines sciences humaines et sociales,
Langues, Droit sciences politiques s’inscrivent
dans une université différente de celle dans
laquelle ils ont obtenu leur licence.
Pour les étudiants inscrits pour la première fois
en première année de master en 2011-2012,
52% ont obtenu leur diplôme à l’issue des deux
ans de formation du master. Une année
supplémentaire a été nécessaire pour 12,2%
des étudiants ayant redoublé leur année de M1
ou de M2. Au total, 64,2% des étudiants ont
obtenu leur diplôme de M2 en deux ou trois ans.
77 Regards sur l’école 2015
Parcours et réussite en Master
Parcours des élèves et résultats
Sou
rce
: S
ISE
Graphique 1. Taux de poursuite en master à la rentrée 2014 selon la discipline d'obtention de la L3 (%)
Tableau 2 Disciplines de poursuite en M1 selon les disciplines des diplômés de L3.
100,4 99,0
47,8
31,7
57,7 53,7
28,5
82,1
67,3
1,0
9,8
9,2
41,5
2,9
21,5
7,1
13,0
0,0
10,0
20,0
30,0
40,0
50,0
60,0
70,0
80,0
90,0
100,0
Droit-Sc. Po Sc. Eco-Gestion
Lettres-Arts Langues Sc. Humaineset sociales
Sc. Vie, de laterre et de
l'univers
S.T.A.P.S. Sc. Fond. etapplications
Ensemble
Master (%) Master enseignement (%)
Lecture : Parmi les diplômés de L3 générale (session 2014) , 50% des étudiants de STAPS se dirigent vers un master, dont 21,5% vers un master enseignement
Discipline L3/discipline M1 Dro
it-S
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Sc. E
co-G
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hors
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Langues
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Sc. de la
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Médecin
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Pharm
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Plu
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roit-
Eco-A
ES
Plu
ri-L
ettre
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H
Plu
ri s
cie
nces
Droit-Sc Politiques 93,5 0,8 0,0 0,4 0,2 2,4 0,0 0,2 0,0 0,0 0,0 2,4 0,0 0,0
Sc. Eco-Gestion (hors AES) 8,2 88,1 0,0 0,0 0,0 3,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,7 0,0 0,0 0,0
Adm. Eco et Sociale (AES) 5,3 62,7 1,3 0,0 0,0 5,3 0,0 0,0 12,0 0,0 0,0 13,3 0,0 0,0
Lettres-Sc. du langage-Arts 0,0 0,7 0,0 48,5 1,5 47,1 0,0 0,0 1,5 0,0 0,0 0,0 0,7 0,0
Langues 16,9 2,4 0,0 5,1 56,4 16,9 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 2,4 0,0
Sc. Humaines et sociales 2,9 1,0 0,2 2,9 0,2 89,6 0,0 0,4 0,4 0,0 0,0 2,1 0,2 0,0
Sc. de la vie, de la terre et de l'univers 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 10,1 65,4 0,7 1,4 12,2 9,8 0,0 0,0 0,3
S.T.A.P.S. 0,0 18,2 0,0 0,0 0,0 14,9 0,0 66,9 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Sc. Fond. et applications 0,0 19,9 0,0 0,0 0,7 6,9 1,7 0,0 0,0 0,0 70,8 0,0 0,0 0,0
Lecture : Parmi les étudiants diplômés de L3 en Droit-Sciences politiques, 93,5% sont inscrits dans la même discipline en M1.
78
Le nombre total de diplômés de l’enseignement supérieur est en légère baisse mais les étudiants diplômés d’une licence de plus en plus nombreux A la session 2014, les deux universités de
l’académie Orléans-la-Source et François
Rabelais à Tours ont totalisé 12 275 diplômés
[Tableau 1]. Après avoir connu une
progression durant 4 années consécutives, ce
chiffre est en légère baisse à la session 2014.
Cependant l’évolution du nombre de diplômés
est variable selon les cursus et selon les
diplômes d’un même cursus. Entre les sessions
2011 et 2014, les diplômés du cursus Licence
dans son ensemble ont augmenté de 11%. Les
diplômés d’une licence professionnelle ont
progressé de 11% ; en revanche le nombre
d’étudiants titulaires d’un DUT est relativement
stable depuis 4 ans (-1%) avec toutefois une
hausse de +87 titulaires d’un DUT entre les
deux dernières sessions d’examens.
Depuis 2011, les diplômés d’une licence
continuent d’augmenter (+8%), de même que
les diplômés d’universités génériques (+243%)
qui ont plus que doublé entre 2013 et 2014
passant de 286 lauréats à 477.
Le nombre total de masters délivrés par les universités (environ 4 000) est relativement stable depuis 4 ans
Entre les sessions 2011 et 2014, ce sont les
diplômés du domaine de la santé qui ont le plus
progressé (+20%), suivis par les diplômés
d’ingénieurs universitaires (+11%). En
revanche, le nombre de diplômés d’un master
d’enseignement ou d’un diplôme d’université
générique sont variables d’une session à l’autre.
Depuis 4 ans, le nombre de doctorats ou
d’habilitation à diriger des recherches est en
baisse de 7%
Depuis plusieurs années, le nombre
d’habilitation à diriger des recherches ou de
doctorats délivrés est compris entre 250 et 300.
Entre les sessions 2011 et 2014, ce sont
principalement les doctorats de sciences de la
vie, de la terre et de l’univers qui ont baissé
passant de 106 en 2011 à 67 en 2014 (-37%).
Dans l’ensemble des 7 IUT de l’académie, le nombre de DUT délivrés est relativement stable : autour de 1 700 diplômés à chaque session
A la session 2014, le nombre de diplômes
universitaires de technologie (DUT) délivrés est
de 1 729 dont 1 021 dans le secteur des
services (59,1%) et 708 dans le secteur de la
production (40,9%) [Tableau 2]
Les femmes sont, en proportion, plus nombreuses parmi les lauréats des diplômes de licence et master
Les femmes représentent 56% de l’ensemble
des diplômés de la session 2014. Elles sont
particulièrement représentées dans le master de
l’enseignement (80%) et dans les diplômes de
santé (62%). A l’inverse, elles sont peu
nombreuses à obtenir un diplôme d’ingénieur
universitaire (23%).
A l’intérieur d’un cursus, leur part varie selon la
discipline. Elles sont minoritaires parmi les
diplômés de STAPS (Sciences et Techniques
des Activités Physiques et Sportives) et en
Sciences ; elles sont majoritaires dans les
autres disciplines particulièrement en lettres,
langues et sciences humaines et en médecine,
pharmacie et odontologie.
Pour les DUT, la proportion de femmes
diplômées en 2014 est de 42,3% avec toutefois
une majorité de diplômées dans le secteur des
services (55,1%) contre 23,9% pour le secteur
de la production [Tableau 2].
79 Regards sur l’école 2015
Les diplômés universitaires Parcours des élèves et résultats
Sou
rce
:SIS
E R
ésul
tats
Tableau 2. Nombre de DUT délivrés dans les universités d’Orléans et Tours selon le secteur
DUT délivrés 2011 2012 2013 2014Evolution
2014/2011
Part
d'étudiantes
(%)
Secteur de la Production 717 727 677 708 -1% 24%
Secteur des Services 1 035 1 030 965 1 021 -1% 55%
Total 1 752 1 757 1 642 1 729 -1% 42%
Tableau 1. Nombre de diplômés universitaires délivrés par les universités d’Orléans et Tours
Diplômes universitaires
Universités d'Orléans-la Source
et François Rabelais de Tours
2011 2012 2013 2014Evolution
2014/2011
Part
d'étudiantes
(%)
DUT 1 752 1 757 1 642 1 729 -1% 42%
Licence (LMD) 2 815 2 885 2 936 3 049 8% 62%
Licence professionnelle 1 278 1 342 1 470 1 414 11% 51%
Diplômes d'université générique* 139 264 286 477 243% 69%
Divers Licences (capa. orthophoniste,
orthoptiste, autres diplômes…)
222 249 247 222 0% 69%
Total Cursus Licence 6 206 6 497 6 581 6 891 11% 55%
Master (LMD) 2 302 2 318 2 120 2 292 0% 57%
Master de l'enseignement 482 361 296 331 -31% 80%
Diplômes de la santé 380 477 553 456 20% 62%
Diplômes d'Ingénieurs univ. 432 453 445 480 11% 23%
Diplômes d'université générique* 469 543 601 410 -13% 63%
Divers Masters 10 7 1 4 -60% 0%
Total Cursus Master 4 075 4 159 4 016 3 973 -3% 56%
Doctorat + Hab. à diriger des rech. 271 300 281 253 -7% 46%
Total Cursus Doctorat 271 300 281 253 -7% 46%
Certificats de compétences 1 175 1 491 1 158 64%
Total 10 552 12 131 12 369 12 275 16% 56%
Source : Enquête SISE Résultats
(*) Un diplôme d'université générique est un diplôme universitaire (DU), contrairement à la licence, au master et au doctorat, qui sont des
diplômes nationaux, c'est-à-dire des "diplômes d'état". Le diplôme universitaire correspond à un domaine restreint, à vocation temporaire
ou professionnelle. Chaque université est donc habilitée pour des DU spécifiques. Le mode d'accès, la durée des études, le mode d'évaluation
peuvent être très différents selon le but professionnalisant du diplôme.
80
Un taux d’emploi des lycéens sortants de 37%... Sept mois après leur sortie du système éducatif,
37% des lycéens sont en emploi (aidé ou non)
en 2015. Ce pourcentage, en baisse de 7 points
par rapport à l’année précédente, a diminué de
10 points depuis 2011. Il s’élevait à son
maximum de 63% en février 2007.
A l’échelle des bassins de vie, le taux d’emploi
des lycéens sortants varie entre 14% dans celui
de La Châtre et 43% dans ceux de Vierzon et
d’Orléans. Les évolutions depuis 2011, toutes
négatives se répartissent entre la perte d’un
point dans les bassins d’Amboise et de Dreux, à
une chute de 22 points dans celui d’Issoudun et
de 23 points dans celui de La Châtre.
Les taux d’emploi départementaux, assez
homogènes et proches de la valeur académique
en 2011, ont évolué de façon contrastée si bien
qu’ils s’étendent de 30% dans l’Indre (-16
points) à 41% dans le Loiret (-5 points).
… plus favorable aux femmes qu’aux hommes, Au niveau académique, le taux d’emploi des
lycéennes sortantes est supérieur de 5 points à
celui des hommes (40% contre 35%). Cette
meilleure insertion des femmes se vérifie dans
chaque département, en particulier en Eure-et-
Loir où la différence atteint 12 points.
Parmi les bassins de vie, celui de Châteauroux
se démarque avec 19 points d’écart en faveur
des femmes. Cinq bassins inversent cette
tendance et ont un taux d’emploi plus favorable
aux hommes : Amboise (+6 points), Saint-
Amand-Montrond (+9), La Châtre (+12),
Argenton-Le Blanc (+16) et Issoudun (+18).
… s’élevant avec le niveau de diplôme,
Plus le niveau de diplôme est élevé, plus
l’insertion est favorisée. Ainsi, le taux d’emploi
des lycéens diplômés d’un CAP ou d’un BEP
s’élève à 24%, celui des diplômés de Bac pro à
41%, et celui des diplômés de BTS à 52%.
Cette tendance reste vraie dans chaque
département, avec une amplitude plus
importante dans le Loir-et-Cher.
Avec 44% de sortants en emploi sept mois
après leur sortie du système éducatif, les
bacheliers professionnels du Cher et de l’Indre-
et-Loire obtiennent la meilleure insertion,
presque équivalente à celle des diplômés de
BTS du Cher (45%). L’insertion des détenteurs
d’un CAP ou d’un BEP ainsi que celle des
diplômés de BTS est meilleure dans le Loiret,
avec des taux d’emploi respectifs de 30% et
58%.
… et plus important dans le secteur des services
Plus de lycéens sortants d’une formation du
secteur des services travaillent que ceux issus
d’une formation de la production (40% contre
33%). Néanmoins, leur évolution depuis 2011 se
révèle un peu plus défavorable (-9 points contre
–8 points).
A l’échelle départementale, la situation est plus
contrastée dans le secteur de la production où
les taux d’emploi varient de 20% dans l’Indre à
38% dans le Loiret. Dans le secteur des
services, ces taux vont de 35% dans le Loir-et-
Cher à 44% dans le Loiret.
Au niveau des bassins de vie, huit présentent
une meilleure insertion des lycéens issus d’une
formation du secteur de la production,
notamment ceux de Blois (+6 points),
d’Argenton-Le Blanc (+16) et de Saint-Amand-
Montrond (+18).
81 Regards sur l’école 2015
Insertion des lycéens
Parcours des élèves et résultats
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)
Taux d’emploi
2015
Femmes Hommes CAP-BEP Bac pro BTS produc-
tion services
Cher 39% 36% 28% 44% 45% 35% 40%
Eure-et-Loir 41% 29% 20% 41% 48% 28% 39%
Indre 31% 29% 21% 39% 48% 20% 36%
Indre-et-Loire 41% 36% 24% 44% 54% 36% 40%
Loir-et-Cher 38% 32% 21% 35% 52% 34% 35%
Loiret 43% 40% 30% 41% 58% 38% 44%
Académie 40% 35% 24% 41% 52% 33% 40%
Rappel : le bassin de vie d’Aubigny-sur-Nère apparaît avec la mention « sans objet » sur les cartes car il n’y a pas de lycéens scolarisés dans celui-ci.
82
59% des apprentis sortants en emploi En 2015, 59% des apprentis sortis du système
éducatif sept mois auparavant sont en situation
d’emploi (aidé ou non). Cette proportion, égale à
celle de l’année précédente, est en baisse de 4
points par rapport à 2011.
Au niveau départemental, ce taux d’emploi varie
de 56% dans le Loir-et-Cher à 63% en Eure-et-
Loir. Depuis 2011, les évolutions sont
contrastées. Trois départements voient leur
proportion d’apprentis sortants en emploi en
hausse : l’Indre (+ 5 points), le Cher et l’Eure-et-
Loir (+ 2 points chacun). Les trois autres
enregistrent une baisse de leur taux d’emploi :
-5 points dans l’Indre-et-Loire et le Loiret et -11
points dans le Loir-et-Cher.
Un peu plus d’hommes que de femmes Dans l’académie, les hommes ont un taux
d’emploi légèrement supérieur à celui des
femmes (60% contre 59%). Cet écart s’élève à 7
points en faveur des hommes dans le Cher.
Seuls l’Eure-et-Loir et le Loiret possèdent un
écart favorable aux femmes, atteignant
respectivement 7 et 2 points.
Le taux d’emploi des femmes varie de 55%
dans le Loir-et-Cher à 68% dans l’Eure-et-Loir ;
celui des hommes de 57% dans le Loir-et-Cher
à 63% dans le Cher.
Le taux d’emploi augmente avec le niveau de diplôme L’insertion des apprentis est meilleure plus le
niveau de diplôme est élevé. Ainsi, 49% des
détenteurs d’un CAP ou BEP ont un emploi,
pourcentage s’élevant à 66% des diplômés de
Bac pro et 75% des détenteurs d’un BTS. Cette
tendance reste vraie dans les départements,
sauf dans le Loir-et-Cher où le taux d’emploi est
légèrement supérieur chez les détenteurs d’un
Bac pro à celui des diplômés d’un BTS.
L’Eure-et-Loir affiche les taux d’emploi les plus
élevés de l’académie parmi les titulaires d’un
CAP ou d’un BEP et les diplômés d’un BTS ou
d’un DUT, avec 53% et 92%. L’insertion est
meilleure pour les bacheliers professionnels du
Loir-et-Cher (73%). A l’inverse, les taux les
moins élevés se trouvent dans le Cher pour les
détenteurs d’un CAP ou d’un BEP (46%) et d’un
Bac pro (58%) et dans le Loir-et-Cher pour les
diplômés d’un BTS ou d’un DUT (70%).
Une meilleure insertion dans le secteur des services Le taux d’emploi des apprentis issus d’une
formation du secteur des services est supérieur
à celui des jeunes formés dans le secteur de la
production (62% contre 57%). Cette tendance
se confirme dans quatre départements mais est
inversée dans le Cher et l’Indre où l’insertion est
meilleure pour les sortants des formations du
secteur de la production.
Dans le secteur des services, le taux d’emploi
varie de 58% dans le Cher et l’Indre à 69% dans
l’Eure-et-Loir. Les valeurs extrêmes du secteur
de la production sont enregistrées dans le Loir-
et-Cher (52%) et le Cher (62%).
83 Regards sur l’école 2015
Insertion des apprentis sept mois après leur sortie du système éducatif
Parcours des élèves et résultats
Sou
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des
app
rent
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IPA
201
5)
Taux d’emploi
2015
Femmes Hommes CAP-BEP Bac pro BTS-DUT produc-
tion services
Cher 56% 63% 46% 58% 72% 62% 58%
Eure-et-Loir 68% 61% 53% 68% 92% 61% 69%
Indre 57% 62% 52% 64% 73% 61% 58%
Indre-et-Loire 57% 59% 48% 65% 71% 55% 60%
Loir-et-Cher 55% 57% 49% 73% 70% 52% 61%
Loiret 64% 60% 48% 66% 78% 57% 68%
Académie 59% 60% 49% 66% 75% 57% 62%
85 Regards sur l’école 2015
Les moyens et les ressources humaines
L’encadrement des élèves dans le 1er degré L’encadrement des élèves dans le 2nd degré Nombre moyen d’élèves devant un enseignant du 2nd degré Les enseignants du premier degré Les enseignants du second degré Les enseignants du secteur privé sous contrat Les personnels non enseignants en établissement
86
Quelques définitions
Le P/E est un ratio donnant le nombre de postes
d’enseignants (en ETP) pour 100 élèves.
Le E/C correspond au nombre moyen d’élèves
par classe.
Hausse du P/E à 0,03 point entre 2011 et 2015 dans l’enseignement public
Le P/E académique est passé de 5,19 en 2011
à 5,22 en 2015, son niveau le plus bas sur la
période ayant été atteint en 2012 (5,16). Entre
2011 et 2015, le ratio a diminué dans un seul
département : le Cher où il était parmi les plus
élevés en 2011 (-0,03 en 5 ans).
Le Loiret et l’Indre-et-Loire enregistrent à
chaque rentrée les P/E les plus faibles
(respectivement 5,04 et 5,10), cependant l’écart
entre ces deux départements se creuse à la
rentrée 2015, l’Indre-et-Loire ayant connu une
augmentation de 0,05 point tandis que le P/E du
Loiret est resté stable. L’Indre et le Cher
demeurent les départements où les P/E sont les
plus élevés.
Le P/E national a également augmenté de 0,03
point entre 2011 et 2015, passant de 5,25 à
5,28. Ce ratio a été au plus bas en 2012 (5,20)
et n’a cessé d’augmenter depuis.
Un E/C contrasté selon les niveaux de formation et les bassin de vie de l’académie
A la rentrée 2015, le nombre d’élèves par classe
dans l’académie est de 23,5 tous niveaux
confondus et ASH inclus. Ce ratio est de 25,6
dans le préélémentaire et de 22,8 dans
l’élémentaire, élèves de l’ASH non compris.
Le E/C tous niveaux confondus est élevé dans
le bassin de vie du Nord de l’Indre-et-Loire,
Tours en tête (avec 24,6) et dans les bassins de
vie qui couvrent l’Ouest du Loiret. Orléans et
Pithiviers atteignent respectivement une
moyenne de 24,3 et 24,1 élèves par classe.
La situation est intermédiaire et reflète la
moyenne académique dans le département du
Loir-et-Cher et le Nord-Est de l’Eure-et-Loir. Le
bassin de vie de Romorantin recense un
nombre moyen d’élèves de 23,4 et celui de
Dreux : 23,5.
Les bassins du Cher et l’Indre se démarquent
par un faible E/C. Saint-Amand-Montrond
enregistre le nombre moyen d’élèves par classe
le plus faible (21,1). Hormis Vierzon, ces zones
ont toutes connu une baisse de leur nombre
d’élèves entre les rentrées 2011 et 2015 : de -
0,1% à Bourges à -10,3% à La Châtre.
Le E/C académique a diminué de 0,2 point en 5 ans passant de 23,7 élèves par classe en 2011 à 23,5 en 2015
Tous les niveaux sont concernés, le
préélémentaire est le plus impacté : le ratio E/C
a diminué de 0,4 point (contre une baisse de 0,1
dans l’élémentaire).
La baisse la plus importante concerne le bassin
de vie de Nogent-le-Rotrou : -1,9. Le E/C du
préélémentaire de ce bassin a le plus fortement
diminué : de 3,6 points en 5 ans.
Dans l’Est du Loiret, le desserrement des
classes sur les 5 dernières années a permis
d’approcher la moyenne académique (Montargis
avec une baisse de 0,7 atteint 23,6 élèves par
classe) voire de passer en dessous (Gien avec -
1,1 atteint un E/C de 23,2).
Plus largement, le E/C a diminué depuis 2011
dans l’Indre et dans le Sud du Cher où le E/C
est déjà très faible mais aussi dans l’Indre-et-
Loire où le E/C reste très élevé : bassins de vie
de Tours et d’Amboise.
87 Regards sur l’école 2015
L’encadrement des élèves dans le 1er degré
Les moyens et les ressources
Sou
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CP
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2011 2012 2013 2014 2015 Evolution
2011/2015
Cher 5,50 5,42 5,43 5,47 5,47 -0,03
Eure-et-Loir 5,25 5,21 5,26 5,32 5,33 0,08
Indre 5,52 5,44 5,45 5,56 5,54 0,02
Indre-et-Loire 5,05 5,04 5,05 5,06 5,10 0,05
Loir-et-Cher 5,25 5,18 5,20 5,24 5,27 0,02
Loiret 5,04 5,02 5,03 5,03 5,04 0,00
Académie 5,19 5,16 5,17 5,21 5,22 0,03
Évolution du P/E (nombre postes d’enseignants pour 100 élèves) entre les rentrées 2011 et 2015 par département
Évolution du E/C entre les rentrée 2011 et 2015
Académie : -0,2
Académie : 23,5
E/C à la rentrée 2015
88
Quelques définitions
Le E/S est le nombre d’élèves dont un
enseignant a la charge en moyenne pendant
une heure, qu’il s’agisse d’un cours en groupe
ou en classe entière.
Le H/E correspond au nombre d’heures
d’enseignement par élève.
En collège, un nombre moyen d’élèves académique plus faible qu’au niveau national
A la rentrée 2015, le nombre moyen d’élèves
par structure (E/S) de l’académie est de 23,2. Il
a légèrement augmenté (de 0,1) depuis l’année
dernière. Il est inférieur à l’indicateur national
(de 23,6) avec un écart qui se stabilise. A la
rentrée 2013, l’écart était aussi de 0,4.
L’Indre-et-Loire se démarque des autres
départements par un E/S élevé (23,7) et
supérieur à l’indicateur national. Dans une
moindre mesure, le Loiret enregistre un E/S de
23,5. Pour les trois départements ligériens, le
nombre d’heures d’enseignement par élève de
chacun est inférieur à celui de l’académie, égal
à 1,17.
L’indicateur de l’Eure-et-Loir est le plus faible :
22,6, stable entre les deux dernières rentrées.
L’Indre est le seul département dont l’indicateur
a diminué depuis la rentrée 2014 (de 0,2),
passant sous les 23 élèves par structure (22,8).
Alors que le nombre moyen d’élèves académique en lycée général et technologique est toujours plus élevé que l’indicateur national
Le E/S académique pour les lycées généraux et
technologiques est de 24,6. Entre les deux
rentrées, il a augmenté de 0,2. Il est supérieur
de 0,3 à l’indicateur national. En 2013, l ‘écart
était plus important (0,6).
Les disparités départementales ont diminué par
rapport à 2013. Le E/S oscillait de 23,8 dans
l’Eure-et-Loir à 25,6 dans le Loir-et-Cher. En
2015, l’indicateur varie de 24 dans l’Indre à 25
également dans le Loir-et-Cher.
Le nombre moyen d’heures d’enseignement par
élève est de 1,29 dans l’académie, égal à la
moyenne nationale. Les 3 départements de
l'Eure-et-Loir, du Loiret et de l’Indre-et-Loire
pèsent dans cette moyenne avec un indicateur
faible de 1,28.
Des structures plus desserrées en lycée professionnel
Le nombre moyen d’élèves par structure en
lycée professionnel est de 16,6 au niveau
académique. Les structures étant moins
chargées, le E/S en lycée professionnel est bien
plus faible que dans les deux autres types
d’établissements. Cependant, l’indicateur est en
hausse de 0,2 par rapport à la rentrée 2014 .Il
est supérieur à l’indicateur national (de 15,9).
Le H/E académique est de 2,03, de fait inférieur
au national (2,12). Les écarts entre
départements sont importants. L’Indre
enregistre un nombre d’heures d’enseignement
par élève de 2,08 (le plus élevé) et un E/S de
15,6 (le plus faible et inférieur au national).
Inversement, dans le Cher, le H/E est le plus
faible (1,96) et le E/S est un des plus élevés
(16,8) avec celui du Loiret (17,1).
Quel que soit le type d’établissement l’Indre se
démarque par le H/E le plus élevé et un E/S
parmi les plus faibles.
89 Regards sur l’école 2015
L’encadrement des élèves dans le 2nd degré
Les moyens et les ressources
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90
Ces données concernent les élèves du premier
cycle et second cycle général et technologique.
A la rentrée 2015, un enseignant en collège est face à 23 élèves en moyenne pendant une heure de cours
En collège, un enseignant effectue 45,1% de
ses heures devant 25 à 29 élèves et 37,4%
devant 20 à 24 élèves. Moins de 8% des heures
se font devant 15 à 19 élèves.
Selon la discipline de l’enseignant, la distribution des heures diffère
Enseignants à 90% de leur service devant
une structure de 20 à 29 élèves et plus de
50% devant des structures de 25 élèves et
plus : l’histoire géographie, les arts
plastiques, l’EPS, l’éducation musicale, les
maths et les lettres modernes,
Enseignants dont le service est également
partagé entre structures de moins de 25
élèves et structures de 25 élèves et plus et à
près de 8% devant 15 à 19 élèves : l’anglais,
Enseignants à 60% de leur service devant
des structures de moins de 25 élèves et
entre 10 et 20% devant 15 à 19 élèves : les
sciences physiques et chimiques, les lettres
classiques, les SVT, l’espagnol et la
technologie,
Enseignants à près des ¾ de leur service
devant moins de 15 élèves : l’allemand.
Le service des enseignants des disciplines
scientifiques se distingue par une part plus
importante des heures en groupe réduit en
raison de l’existence de travaux pratiques. Pour
les langues vivantes, c’est la conséquence du
dédoublement des heures devant élèves, plus
important en espagnol qu’en anglais.
A la rentrée 2015, un enseignant en LEGT est face à près de 25 élèves en moyenne pendant une heure de cours
En LEGT, un enseignant effectue un quart de
son service devant 15 à 19 élèves et un autre
quart devant 30 à 34 élèves. L’autre moitié est
répartie de façon non homogène devant des
structures plus ou moins importantes.
Les effectifs des divisions en lycée sont en moyenne plus élevés qu’en collège mais, l’utilisation de groupes y est plus fréquente
Au global, les enseignants sont plus souvent
devant des structures plus petites : pendant plus
des 2/3 de son service, un enseignants fait face
à moins de 30 élèves. Cette moyenne masque
des disparité selon la discipline de poste de
l’enseignant :
Enseignants à 60% de leur service devant
une structure de plus de 30 élèves : l’EPS
(cours alignés dans les emplois du temps),
Enseignants avec environ 50% de leur
service devant plus de 30 élèves et 20%
devant 15 à 19 élèves : les lettres modernes,
l’histoire géographie et les maths,
Enseignants à 40% de leur service devant
une structure de plus de 30 élèves et quasi
équitablement devant des structures entre 15
et 30 élèves : la philosophie et les SES,
Enseignants avec une concentration de leur
service devant 15 à 19 élèves : les sciences
physiques et chimiques et les SVT,
Enseignants à plus de la moitié de leur
service devant moins de 20 élèves :
l’économie et gestion options commerciale et
comptable et les SII option ingénierie
mécanique (jusqu’à 70%),
Enseignants à plus des 2/3 de leur service
devant moins de 25 élèves : l’anglais,
l’espagnol et l’allemand (jusqu’à 84%)
Le service des enseignants des disciplines
scientifiques est plus marqué par un travail
devant des groupes à effectif réduit, comme
pour ceux de langues vivantes.
91 Regards sur l’école 2015
Nombre moyen d’élèves devant un enseignant du 2nd degré
Les moyens et les ressources
Sou
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rela
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)
*Les heures des enseignants des 13 disciplines du tableau ci-dessus représentent près de 97% des heures données en collège.
Collège : répartition du service enseignant selon le nombre d’élèves devant lesquels ils enseignent à la rentrée 2015 :
Nombre d’élèves
libellé-discipline* [00;09] [10;14] [15;19] [20;24] [25;29] [30 et +[ <25 >=25
HISTOIRE GEOGRAPHIE 0,7% 0,6% 4,3% 39,6% 52,8% 2,1% 45,1% 54,9%
ARTS PLASTIQUES 0,6% 0,6% 4,9% 39,4% 52,5% 2,1% 45,4% 54,6%
EPS 0,6% 0,7% 4,7% 39,7% 52,0% 2,3% 45,7% 54,3%
EDUCATION MUSICALE 0,7% 1,0% 4,6% 39,4% 51,9% 2,4% 45,7% 54,3%
MATH. 1,3% 1,5% 4,4% 39,2% 51,5% 2,1% 46,5% 53,5%
LETTRES MODERNES 1,8% 2,8% 4,6% 38,8% 50,2% 1,8% 48,0% 52,0%
ANGLAIS 0,8% 2,1% 7,7% 39,5% 48,0% 1,8% 50,2% 49,8%
SCIENCES PHYSIQUES 1,5% 6,7% 10,7% 40,2% 39,8% 1,2% 59,0% 41,0%
LETTRES CLASSIQUES 6,2% 12,1% 15,0% 29,6% 34,5% 2,5% 63,0% 37,0%
SVT 1,3% 13,0% 12,0% 37,0% 35,7% 1,0% 63,3% 36,7%
ESPAGNOL 1,5% 5,6% 17,7% 38,5% 35,3% 1,3% 63,4% 36,6%
TECHNOLOGIE 2,3% 12,4% 13,4% 36,6% 34,3% 1,0% 64,7% 35,3%
ALLEMAND 17,4% 26,4% 28,1% 18,1% 9,0% 0,9% 90,1% 9,9%
Total COLLEGE 2,5% 5,5% 7,8% 37,4% 45,1% 1,8% 53,2% 46,8%
Total COLLEGE R2014 2,2% 5,8% 7,6% 37,5% 45,7% 1,2% 53,1% 46,9%
LEGT : répartition du service enseignant selon le nombre d’élèves devant lesquels ils enseignent à la rentrée 2015 :
**Les heures des enseignants dont la discipline de poste apparaît dans le tableau ci-dessus représentent plus de 89% des heures effectuées en lycée.
Nombre d’élèves
libellé-discipline** [00;09] [10;14] [15;19] [20;24] [25;29] [30;34] [35 et +[ <30 >=30
EPS 2,0% 1,9% 3,7% 10,5% 20,9% 46,6% 14,3% 39,0% 61,0%
LETTRES MODERNES 4,9% 5,6% 20,2% 6,9% 10,7% 36,9% 14,9% 48,2% 51,8%
HISTOIRE GEOGRAPHIE 4,3% 5,8% 20,7% 8,6% 11,9% 35,4% 13,3% 51,3% 48,7%
MATH. 5,1% 6,4% 24,2% 7,9% 10,9% 33,4% 12,1% 54,5% 45,5%
PHILOSOPHIE 2,4% 3,9% 13,3% 18,4% 18,3% 34,2% 9,5% 56,3% 43,7%
SES 3,5% 6,2% 18,0% 11,7% 19,4% 31,1% 10,2% 58,7% 41,3%
SCIENCES PHYSIQUES 7,0% 12,2% 46,1% 3,7% 5,1% 18,9% 7,0% 74,1% 25,9%
SVT 7,6% 9,3% 61,8% 3,4% 2,7% 11,4% 3,7% 84,8% 15,2%
ECO GESTION COMMERCIALE 5,1% 18,0% 32,1% 11,3% 14,6% 16,3% 2,5% 81,1% 18,9%
ECO GESTION COMPTABLE 7,2% 16,2% 26,9% 23,0% 11,9% 12,9% 2,0% 85,1% 14,9%
SII ING. MECA 15,0% 24,1% 31,2% 8,8% 10,3% 10,4% 0,2% 89,4% 10,6%
ANGLAIS 3,1% 5,9% 16,9% 39,5% 23,3% 9,1% 2,2% 88,7% 11,3%
ESPAGNOL 4,8% 5,9% 17,5% 41,7% 24,3% 4,9% 1,0% 94,2% 5,8%
ALLEMAND 12,0% 12,4% 25,8% 33,6% 12,4% 2,9% 0,9% 96,2% 3,8%
Total LYCEE 6,5% 9,2% 25,8% 14,2% 13,2% 23,3% 7,8% 68,9% 31,1%
Total LYCEE R2014 6,6% 9,6% 25,8% 14,2% 12,2% 22,9% 8,8% 68,3% 31,7%
92
Près d’un tiers des enseignants affectés en école se concentrent dans les bassins de vie d’Orléans et de Tours
A la rentrée 2015, 13 174 personnels exercent
des fonctions dans le premier degré du secteur
public, soit 137 agents de plus qu’en 2013. Près
de la moitié d’entre eux sont affectés dans les
départements du Loiret (27%) et de l’Indre-et-
Loire (22%). C’est d’ailleurs dans ces
départements que sont scolarisés 50% des
élèves du 1er degré du secteur public.
Les professeurs des écoles représentent 99,5%
des effectifs (dont 92,1% de PE classe
normale). Les instituteurs, grade en voie
d’extinction, ne sont plus que 55, dont plus d’un
tiers affectés dans le Loiret. A cette rentrée, au
moment de l’observation, 11 contractuels sont
affectés dans des écoles du Loiret, ce nouveau
corps vient pallier le manque d’enseignants
remplaçants.
Les hommes sont plus représentés dans des fonctions autres que l’enseignement
Au niveau académique, l’âge moyen est de 42
ans et les hommes représentent 15,2% des
enseignants du 1er degré (en baisse de 0,8
point depuis 2013). Les agents affectés pour du
remplacement sont en moyenne plus jeunes (36
ans), près de 23% des agents sont des
hommes. Parmi les fonctions d’animation et de
soutien (minoritaires en nombre), la part des
hommes est la plus élevée.
Par la suite, les cartes commentées ne
représentent que les données concernant les
enseignants affectés en école ou établissement
spécialisé pour lesquels il a été possible de
rattacher la commune à un bassin de vie.
A proximité de la région parisienne, les enseignants sont plus jeunes...
L'âge moyen d’un enseignant du premier degré
a augmenté d’une demie année en 2 ans
(passant de 41,5 à 42 ans). Dans les 6 chefs-
lieux de département, cet indicateur est plus
élevé que la moyenne, Blois en tête avec un
âge moyen de 44 ans et Orléans, un peu en
retrait avec 42,6 ans.
Hormis Chartres, les bassins de vie de
communes limitrophes de la région parisienne
se démarquent par des enseignants en
moyenne plus jeunes. L’âge moyen des agents
affectés en école à Dreux et Pithiviers est de
38,7 ans et à Montargis, il est de 38,8 ans.
Et la part des hommes plus faible
Dans ces trois bassins de vie, les hommes sont
sous représentés : moins de 13,2% des
enseignants en école, soit plus de 1 point de
moins que le niveau académique (14,5% en
école).
Les hommes sont particulièrement plus présents
dans le bassin de vie de La Châtre (20,2%) et,
dans une moindre mesure, dans ceux de Blois
et Chartre (15,8%).
Répartition par grade et département des effectifs d’enseignants du premier degré à la rentrée 2015
Grade Cher Eure-et-
Loir Indre
Indre-et-Loire
Loir-et-Cher
Loiret Académie
Prof. des écoles CN 1 424 2 298 944 2 632 1 518 3 263 12 079
Prof. des écoles HC 123 191 83 225 135 270 1 027
Instituteur 4 10 2 13 5 21 55
Contractuels 11 11
Autres 1 1 2
Total 1 551 2 500 1 029 2 870 1 658 3 566 13 174
93 Regards sur l’école 2015
Les enseignants du premier degré
Les moyens et les ressources
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Age moyen des enseignants du 1er degré
Poids des hommes parmi les enseignants du 1er degré
Académie (en école) : 42 ans
Les représentations ci-dessous concernent
les enseignants affectés en école à la
rentrée 2015
Académie (en école) : 14,5%
Effectifs des enseignants du 1er degré
20,0%
13,6%
68,4%
38,8%
23,1%
22,9%
13,7%
15,2%
0,0% 20,0% 40,0% 60,0% 80,0%
Administration (missions académiques)
Postes adaptés de courte ou longue durée
Accompagnement soutien et hors AIS
Pilotage et animation pédagogique
Besoins éducatifs AIS hors classe
Remplacement
Enseignement
Ensemble des enseignants 1er degré 42 ans
41 ans
36 ans
51 ans
48 ans
47 ans
50 ans
51 ans
Part des hommes et âge moyen selon la fonction
94
94% des enseignants ont leur affectation principale en établissement scolaire
Parmi les 15 364 enseignants du second degré
à la rentrée 2015, 6% ont soit une affectation
sur zone de remplacement, soit en DSDEN ou
au rectorat puisqu’ils ont des fonctions
particulières (de coordination insertion jeune, en
mission académique, etc.).
Surreprésentation des agrégés dans les établissements des bassins de vie de Tours et Orléans
Le Loiret et l’Indre-et-Loire concentrent
respectivement 29% et 23% des enseignants en
établissement. Ces parts passent à 30% et 24%
en observant les enseignants affectés en lycée
général et technologique.
Dans les bassins de vie des chefs lieux de ces
deux départements, le poids des agrégés est
particulièrement élevé, supérieur de plus de 3,2
points à la moyenne académique (11,2%). Il est
de 14,4% pour Orléans et 15,3% pour Tours.
Au sud de l’académie, les agrégés sont sous
représentés : ils constituent entre 5% et 7% des
enseignants affectés en établissement.
La part des non titulaires augmente à proximité de la région parisienne
Les bassins de vie de Dreux et Gien se
démarquent par une part importante de non
titulaires, respectivement égale à 11,5% et 11%
alors que la moyenne académique est de 7,2%.
Les non titulaires représentent plus de 8,8% des
enseignants dans les établissements de 3 des 4
bassins de vie qui couvrent les départements du
Loiret et de l’Eure-et-Loir. A l’inverse, les
établissement des 4 bassins de vie de l’Indre-et-
Loire recensent moins de 5,8% de non titulaires.
Plus d’un enseignants sur 5 affectés dans les établissements des bassins de vie de Dreux et Pithiviers ont moins de 30 ans
Les bassins de vie des 6 chefs lieux présentent
un indice de vieillissement supérieur à 1, les
enseignants de 55 ans et plus sont plus
nombreux que les moins de 30 ans. Blois et
Chartres ont un indicateur proche de la
moyenne académique (1,5) tandis que Tours,
Orléans et Bourges se démarquent par un
indice élevé où la part des moins de 30 ans
représentent moins de la moitié des 55 ans et
plus (ces derniers représentant entre 17 et 20%
des enseignants du bassin).
Les populations enseignantes des bassins de
vie de Dreux et Pithiviers ont un indice inférieur
à 0,6, les moins de 30 ans représentent 18 à
22% des enseignants tandis qu’au niveau
académique, ils sont 10%.
Les femmes sous représentées en Loir-et-Cher Au sein des départements, le poids des femmes
est très contrasté selon les bassins de vie.
Cependant, le Loir-et-Cher est plus masculinisé,
les femmes représentant moins de 56% des
enseignants dans les bassins de Vendôme et
Romorantin-Lanthenay.
Répartition par type d’établissements et département des enseignants du second degré à la rentrée 2015
Cher Eure-et
-Loir Indre
Indre-et-Loire
Loir-et-Cher
Loiret Académie
Collège (dont Segpa) 839 1272 651 1615 931 2093 7 401
LGT (dont SGT) 518 777 343 1127 523 1402 4 690
LP (dont Sep et Erea) 313 360 241 521 279 642 2 356
Sous-total étab. 1 670 2 409 1 235 3 263 1 733 4 137 14 447
ZR/ZA 78 92 44 164 111 231 720
Services administratifs,CNED 14 23 14 23 13 110 197
Total 1 762 2 524 1 293 3 450 1 857 4 478 15 364
95 Regards sur l’école 2015
Les enseignants du second degré
Les moyens et les ressources
Les représentations ci-dessous concernent les enseignants affectés en établissement à la rentrée 2015
Académie (en étab) : 11,2%
Poids des agrégés Part des non titulaires
Académie (en étab) : 7,2%
Indice de vieillissement (pop ≥55 ans / pop <30 ans)
Académie (en étab) : 1,6
Poids des femmes
Académie (en étab) : 59,3%
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96
Près de 3 900 enseignants sont affectés dans les établissements ou écoles du secteur privé sous contrat
A la rentrée 2015, 1 174 agents enseignent
dans le premier degré et 2 717 dans le second.
Dans le premier degré, près de 9 personnes sur
10 appartiennent au corps de professeurs des
écoles. 128 sont des maîtres auxiliaires, corps
de personnels non fonctionnaires qui n’existe
pas dans le public. Ils sont en moyenne plus
jeunes que les fonctionnaires.
Dans le second degré, un enseignant sur deux
est certifié. 801 agents sont maîtres auxiliaires,
ils représentent plus de 29% des enseignants et
sont en moyenne plus jeunes (39 ans) que les
enseignants appartenant aux corps de
fonctionnaires (tous avec un âge moyen
supérieur à 43 ans).
Proportionnellement, le secteur privé recense plus de femmes que le secteur public
93% des enseignants du premier degré du
secteur privé sous contrat sont des femmes. La
proportion atteint 96,4% dans le Loir-et-Cher
tandis que dans le Cher, elle est de 90,5%.
Dans le second degré, les femmes représentent
2/3 des agents. Cette part est, comme dans le
secteur public, plus faible que dans le premier
degré. Elle oscille de 63,9% dans l’Indre-et-Loire
à 70,7% dans le Loir-et-Cher.
Les enseignants du secteur privé en moyenne plus âgés que ceux du secteur public
Dans le premier degré, ils ont en moyenne 43,5
ans, soit 1 an de plus que ceux du secteur
public. Les enseignants affectés dans le Loiret
sont en moyenne les plus âgés : 44 ans tandis
qu’en Eure-et-Loir, ils sont plus jeunes (42 ans).
La moyenne d’âge des agents du second degré
est de 45 ans (+2 ans par rapport au secteur
public). L'âge moyen par département passe de
44,1 ans dans le Loiret à 46,2 ans dans le Cher.
Dans l’académie, pour 10 enseignants affectés dans les écoles du secteur public, 1 enseignant est affecté dans le secteur privé sous contrat
Les bassins de vie de Vierzon, du Nord du
département du Loiret et du Sud du
département de l'Indre sont les moins pourvus
en enseignants du premier degré privé
rapportés aux enseignants du public . Ils
comptent moins de 7 affectés dans le privé pour
100 dans le public tandis que Chinon se
démarque par une plus forte concentration
d’enseignants du premier degré privé (plus 1
pour 6 enseignants du public).
Dans le premier comme dans le second degré, le poids du privé sous contrat est important dans les bassins de Blois, Nogent-le-Rotrou, Tours et Loches
Dans ces zones, pour 100 enseignants affectés
dans le public, entre 11 et 14 le sont dans les
écoles du premier degré privé et plus de 24 le
sont dans les établissements du second degré
(jusqu’à 38 pour Nogent-le-Rotrou).
Au niveau académique, rapporté à ceux du
public, le nombre d’enseignants affectés dans
les établissements du second degré privé
double presque par rapport à ceux du premier
degré (1 pour 10 contre quasi 2 pour 10 dans le
secondaire).
Cependant, trois bassins de vie n’ont aucun
établissement du second degré privé sous
contrat : Aubigny-sur-Nère, La Châtre et Saint-
Amand-Montrond. Le rapport enseignants privé/
public est faible à Romorantin, Montargis et
dans le Sud de l’Indre (entre 5 et 6 pour 100
enseignants affectés dans le second degré
public).
97 Regards sur l’école 2015
Les enseignants du secteur privé sous contrat
Les moyens et les ressources
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Nombre d’enseignants affectés dans les établissements ou écoles du secteur privé pour 100 enseignants affectés dans ceux du secteur public à la rentrée 2015
Répartition par corps des enseignants des 1er et 2nd degrés du secteur privé à la rentrée 2015
Premier degré Second degré
Académie (en école) : 9,7 Académie (en étab.) : 18,8
Effectifs Age moyen Part des femmes
Part des < 30 ans
Part des ≥ 55 ans
ECR instituteur 21 44,5 100% - 14%
ECR professeur des écoles 1 024 44,3 93% 9% 2%
ECR maitre auxiliaire 128 36,9 90% 23% 18%
Professeur des écoles 1 * * * *
Total enseignants 1er degré 1 174 43,5 93% 10% 16%
ECR professeur certifie 1 328 47,8 71% 3% 30%
ECR agrégé 65 50,0 45% 3% 45%
ECR adjoint d'enseignement 37 53,2 73% - 43%
ECR professeur d'EPS 140 43,3 41% 12% 18%
ECR professeur de lycée prof 306 47,4 66% 1% 24%
ECR professeur d'ens. général des collèges 2 * * * *
ECR professeur des écoles 21 47,5 81% 5% 33%
ECR maitre auxiliaire 801 39,0 64% 18% 9%
Autres corps du secteur public 17 46,7 65% 12% 29%
Total enseignants 2nd degré 2 717 45,0 66% 8% 23%
98
Dans les établissements du second degré public, près d’un personnel non enseignant sur 2 est non titulaire
A la rentrée 2015, 5 410 personnels occupent
des fonctions autres que celles de
l’enseignement, de directeur délégué aux
formations professionnelles et technologiques
ou de documentation (ces deux derniers étant
dénombrés parmi les personnels enseignants).
46% de ces agents sont des assistants
d’éducation, tous sont non titulaires. Avec un
effectif de 2 446, ils représentent 93% des non
titulaires et expliquent leur forte part parmi les
personnels non enseignants.
70% des agents en établissement sont des femmes avec un âge moyen de 41 ans
Les AED, âgés en moyenne de 31 ans, pèsent
fortement sur cet indice. Mis à part les
éducateurs en internat, peu nombreux, toutes
les autres catégories d’agents ont, en moyenne,
plus de 40 ans.
Les femmes sont surreprésentées parmi les
personnels médico-sociaux (96,5%) et
administratifs (84,5%). Ce sont également des
catégories d’agents dont l’âge moyen est
relativement élevé (47 ou 48 ans) mais moindre
que les personnels de direction (50 ans)
composés à 48,8% de femmes.
Au niveau départemental, les personnels non
enseignants affectés dans les établissements du
Cher sont les plus âgés (40,3 ans), ceux du
Loiret les plus jeunes (38,3 ans). Le Loir-et-Cher
a le taux de féminisation le plus élevé : 73,5% et
l’Indre a le plus faible (68,5%).
Pour 1 000 élèves de collège de l’académie (secteur public), 15,2 personnels d’éducation et AED sont affectés
Les taux d’encadrement les plus élevés sont
observés dans l'Indre-et-Loire (16,1‰) et l'Indre
(15,8‰), départements dont la taille moyenne
des collèges est plus faible qu’au niveau
académique (inférieure à 461 élèves).
Des taux d’encadrement plus élevés pour les bassins de vie avec des petits établissements...
Tous les bassins de vie sont pourvus d’au moins
un collège. Les taux d’encadrement les plus
élevés concernent les établissements des
bassins de Dreux (18,2‰) et d’Aubigny-sur-
Nère (17,4‰). Ces 2 derniers bassins se
caractérisent par des établissements de taille
moyenne (entre 423 et 471). Cependant, la
majorité des bassins de vie où la taille moyenne
des établissements est plus faible que la
moyenne académique ont un taux
d’encadrement plus fort que le taux académique
(de 15,2‰).
Cependant la présence de collèges REP+ parmi les bassins de vie dont la taille moyenne des établissements est plus grande, semble améliorer le taux
Dans les bassins de Dreux, Blois et Orléans,
deux collèges sont classés en zone d’éducation
prioritaire. La taille moyenne des collèges de
ces bassins est plus élevée qu’au niveau
académique mais leur taux d’encadrement se
situe entre 15,3 et 18,2‰, supérieur ou égal à
celui de l’académie.
Chartres n’a pas de collège REP+, le taux de
son bassin de vie est de 12,7‰, bien inférieur à
la moyenne académique.
99 Regards sur l’école 2015
Les personnels non enseignants en établissement
Les moyens et les ressources
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Répartition par fonction et type d’établissements scolaires des personnels non enseignants à la rentrée 2015
* dont 143 AED affectés notamment dans les établissements mutualisateurs, mais qui occupent des fonctions dans le premier degré. Ils ne sont pas pris en compte dans la représentation ci-dessous.
Nombre de personnels éducatifs (personnels d’éducation et AED) pour 1 000 élèves en collège du secteur public comparé à la taille moyenne de ces établissements pour chaque bassin à la rentrée 2015
Fonction Collège
(dont Segpa)
LGT (dont SGT)
LP (dont Sep
et Erea)
Total étab.
% de non titulaires
% de femmes
Âge moyen
Personnels de direction 412 113 65 590 - 48,8% 50
Personnels d'éducation 245 146 70 461 8,5% 75,3% 45
Personnels administratifs 615 490 171 1 276 6,7% 84,5% 47
Perso. médico-sociaux 216 80 47 343 12,0% 96,5% 48
Personnels techniques 2 245 4 251 9,2% 75,3% 44
Éducateurs en internat - - 43 43 - 37,2% 37
Assistants d'éducation 1 482 667 297 2 446* 100,0% 65,2% 31
Total 2 972 1 741 697 5 410 48,7% 71,1% 40
Vierzon
Chartres
Bourges
Gien
Pithiviers
Vendôme
Saint-Amand-Montrond
La Châtre
Romorantin-Lanthenay
Amboise
Montargis
Académie
Issoudun
Orléans
Chinon
Argenton-Le Blanc
Châteauroux
Blois
Châteaudun
Loches
Tours
Nogent-le-Rotrou
Aubigny-sur-Nère
Dreux
Cher
Eure-et-Loir
Indre
Indre-et-Loire
Loir-et-Cher
Loiret
200
250
300
350
400
450
500
550
600
650
700
11,0 12,0 13,0 14,0 15,0 16,0 17,0 18,0 19,0
Ta
ille
mo
ye
nn
e d
es
co
llè
ge
s
Taux d'encadrement - EDU et AED pour 1000 élèves - (‰)