la_tache
DESCRIPTION
Qu'est-ce-qu'une tâche - pédagogieTRANSCRIPT
-
La tche, pivot de lapprentissage
Comptences
gnrales
individuelles : - savoir,
- savoir faire,
- savoir tre.
(comment je lis,
je mauto-corrige, jose prendre des risques, ...)
Stratgies - comment on
comprend :
reprer,
anticiper,
faire des
hypothses, ,) - comment on se
fait comprendre :
faire des choix,
compenser,
mobiliser le
lexique, )
Comptences communicatives (comment je communique bien avec autrui)
Domaine et
thmes
Comptences
linguistiques :
- grammaticales,
- lexicales,
- phonologiques,
- orthographiques.
Comptences
pragmatiques :
- discursives (tout
message est
organis),
- fonctionnelles (tout
message est utilis
pour communiquer),
- interactives (tout
message est
segment pour
favoriser
linteraction).
Comptences
sociolinguistiques :
- marqueurs de
rgles sociales,
- adapter son
discours son
interlocuteur
Situation
Activits langagires
Tche communicative (rsultat identifiable)
Combinaison possible ou choix entre plusieurs dimensions (on favorise telle ou telle
tour de rle) selon les objectifs dapprentissage et / ou les besoins des lves. La dimension culturelle entre dans les comptences communicatives (on communique
mieux avec ceux dont on connat la culture, les habitudes et les traditions).
-
LA TACHE DANS LES INSTRUCTIONS OFFICIELLES Document d'accompagnement / Anglais - palier 1 / CNDP 2006: (p. 56)
Approche actionnelle: Tout locuteur, quelle que soit la langue utilise et quel que soit son
ge, est dabord un acteur social qui volue dans un environnement au sein duquel il ralise des actes, y compris de parole. Cet environnement peut tre personnel, public, scolaire,
professionnel. Cette perspective met en vidence le lien naturel entre lacte de parole et sa finalit, entre le dire et le faire. En contexte scolaire, o lapprentissage de la langue est lobjectif final, il est possible de crer des situations o la langue sera utilise pour faire quelque chose. La mobilisation des comptences cognitives, culturelles, linguistiques autour
dun projet donne du sens lapprentissage et accrot la motivation de llve.
Tches: Les tches ou activits supposent la mise en oeuvre de comptences donnes dans
le but de parvenir un rsultat particulier et observable. La comptence communiquer peut
tre sollicite dans des proportions variables en fonction de la nature de la tche. Il est vident
quen contexte dapprentissage scolaire, les activits, de nature plus pdagogique, visent dvelopper avant tout la comptence communicative. Cest cette dernire qui est privilgie mme si elle croise dautres comptences au sein dactivits pdagogiques donnes.
BO hors srie n6 25 aot 2005 Prambule / Collge Palier 1
Une langue est un instrument qui intervient dans la ralisation de la plupart des tches
sociales: il s'agit chaque fois de mener bien un projet, d'atteindre un objectif, de rsoudre
un problme... Les tches exigent la mise en oeuvre de la comptence langagire. En milieu
scolaire, c'est cette comptence qu'il s'agit de dvelopper. La ralisation de tches implique la
mise en oeuvre de comptences gnrales, linguistiques, sociolinguistiques et pragmatiques.
En termes de programmation et de progression, ceci implique donc que les comptences
linguistiques ( grammaticales, lexicales, phonologiques) et culturelles soient mises au service
de la ralisation de tches et ne soient pas considres comme des fins en elles-mmes.
Le CECR et l'enseignant:
- Soyons clairs : il ne sagit aucunement de dicter aux praticiens ce quils ont faire et comment le faire. Nous soulevons des questions, nous napportons pas de rponses. La fonction du Cadre europen commun de rfrence nest pas
de prescrire les objectifs que ses utilisateurs devraient poursuivre ni les mthodes quils devraient utiliser . (Avertissement p.4) le Cadre de rfrence na pas pour vocation de promouvoir une mthode denseignement particulire mais bien de prsenter des choix (p.110)
6.3.4 Les enseignants doivent, tout instant, prendre des dcisions sur les activits de classe quils peuvent prvoir et prparer auparavant mais ils doivent ajuster avec souplesse la lumire de la raction des lves ou des tudiants. On attend deux quils suivent le progrs de leurs lves ou tudiants et trouvent des moyens didentifier, danalyser et de surmonter leurs difficults dapprentissage, ainsi que de dvelopper leurs capacits individuelles apprendre. (p.108)
-
LA SEQUENCE PEDAGOGIQUE
Lentre par la tche Les questions se poser
Une tche
1. Quelle tche finale ?
Dominante ? Comptences mobiliser ? Sujet traiter ? Situation de communication ?
2. Quelles tches intermdiaires ncessaires ?
Les activits
langagires
concernes ?
Les comptences mettre
en place (connaissances,
aptitudes, attitudes) ?
Les diffrentes
tapes de la squence ?
3. Quelle forme dvaluation finale ?
Individuelle ou
collective ?
Critres
dvaluation ? Niveau(x)
attendu(s) ?
Inter / auto / - valuation ou
valuation magistrale ?
Claudine Iung, mai 2006
-
Est-ce une tche ?
Y a-t-il un plan de travail ?
- Dfinition dun objectif final communicatif, donn aux lves en dbut de squence. - Dfinition des besoins et mise en place par le professeur dun parcours denseignement en diffrentes tapes menant la bonne ralisation de la tche finale
La tche est un cadre daction pdagogique fix par le professeur, lintrieur duquel llve a des responsabilits.
La tche est-elle
centre sur le sens ?
- Elle favorise une communication directe entre les lves. - Elle aboutit un produit clairement identifiable en terme dactivit communicative. - Elle transmet un message un public clairement identifi.
La langue est considre comme un outil pour communiquer et non comme une fin en soi.
Met-elle en place des processus
rels dutilisation
de la langue ?
- Les situations de communication sont proches de celles de la vie relle. - Lobjectif premier de la tche est de comprendre et / ou de se faire comprendre de lautre.
Les choix linguistiques doivent tenir compte de la priorit de faire passer son message.
A-t-elle recours
des processus cognitifs ?
- Les lves sont amens considrer la situation et le but atteindre, - pour faire des choix et prendre des dcisions, - dont la pertinence pourra tre value : le message passe ou non.
On est loin du test sommatif dvaluation du niveau de langue par le professeur.
-
Une tche communicative : la lecture autonome
La tche dfinit des activits langagires de communication, qui elles-mmes engagent des
comptences mettre en uvre pour raliser la tche et que llve devra pouvoir avoir sa disposition et mobiliser bon escient pour parvenir un rsultat dtermin.
Tche : Je voudrais que mes lves soient capables de mener bien la lecture dun Reader du CDI. A la fin de leur lecture, ils rdigeront une courte fiche dapprciation quils colleront sur la page de garde du livre avant de le rendre au CDI
CECRL : les grandes activits langagires mises en uvre sont donc : comprendre : lire pour soi-mme, et crire pour informer ses pairs. Descripteurs : voir tableau 1 en annexe 1.
Cette activit de communication particulire, quest la lecture autonome dun support long en langue trangre, ncessite un ensemble de savoirs et savoir faire troitement lis la
comptence de comprhension crite. Cest au fur et mesure des apprentissages successifs dans ce domaine, sous le guidage et le contrle de lenseignant, que llve se forgera petit petit des stratgies de lecture (aptitude infrer le sens des mots inconnus, sappuyer sur le connu, faire des reprages ponctuels, mettre en faisceaux de sens, dgager des sens, puis
du sens, ). Mais cette activit ncessite aussi de dpasser le cadre de lapprentissage de stratgies, pour doter les lves de comptences de lecteur autonome, c'est--dire de lecteurs sachant
mobiliser leurs stratgies bon escient sans aucune aide extrieure. La squence spcifique
organise autour de la tche particulire de lecture autonome servira fdrer les
apprentissages prcdents, tout en leur donnant un sens. En effet, quoi bon mettre en place
des stratgies, si aucun moment de lanne llve nest en mesure, seul, de raliser que ses stratgies lui permettent de voler honorablement de ses propres ailes dans une tche plus
complexe ? (voir le paragraphe les habilets et savoir-faire page 16 du CECR : mise en place de savoirs ensuite oubliables vers une matrise procdurale). Il y a bien ici une activit de communication, qui stablira directement (sans lintervention de lenseignement) entre lauteur et llve-lecteur. Le facteur russite est essentiel ici, il sagit dviter tout dcouragement qui compromettrait la bonne volont du futur lecteur. Le projet pdagogique de la squence doit donc tre mrement rflchi.
La rflexion pdagogique mener propos de cette tche portera donc sur :
- Quelles sont les comptences ncessaires la bonne marche de cette lecture (en termes de moyens langagiers et stratgies de lecture) ?
- Quelle valuation diagnostique mener en amont de la squence pour vrifier les acquis et dgager puis (re)travailler les comptences indispensables qui font dfaut ?
- Quel droulement donner la squence : comment assurer laccueil au CDI, le choix du livre, le premier contact avec le livre, la gestion du temps, la distribution des
moments de lecture (en classe, la maison), le suivi de la lecture individuelle sans
retomber dans des activits ordinaires collectives de comprhension crite, la
rdaction de la fiche dapprciation finale ? - Quel type dvaluation de la tche, quel rsultat final observable et concret de la
squence pour valuer la russite de lopration en termes de connaissances, daptitudes et dattitudes ?
-
- Quel niveau attribuer llve-lecteur ? En fonction de quels critres dvaluation : niveau du livre choisi au dpart ? Nombre de pages lues ? Intrt dclar pour le livre,
Comprhension fine de lhistoire ? Pertinence de la fiche dvaluation ?
Pour lenseignant, la tche de lecture autonome est donc le pivot de la squence, elle en est le point de dpart de la rflexion pdagogique et laboutissement logique. Elle justifie lapprentissage (lui donne du sens) et lutilise dans sa ralisation. Le document support (le livre) ne reprsente que loutil ncessaire la mise en place de comptences sous-tendant lactivit langagire choisie. Il nest pas le produit fini valuer. Un test crit, compos dune srie de questions prcises, visant valuer la comprhension du livre par llve semble totalement inappropri dans cette notion de tche. Une criture de quelques lignes coller sur
la page de garde du livre pour donner son point de vue sur le livre, et ainsi inciter ou
dcourager les futurs lecteurs, est plus adapte aux objectifs denseignement fixs.
Pour llve, la tche vise le rconcilier avec la lecture dun roman simplifi, sous le regard bienveillant mais lointain du professeur. Llve passe donc du statut dapprenant de la langue, celui dusager de la langue. Il a le droit de ne pas aimer, de changer de livre, de sauter des pages, de ne pas finir un livre, de lire nimporte o, de grappiller, (Les droits imprescriptibles du lecteur, Comme un roman, Daniel Pennac). La perspective privilgie ici est de type actionnelle en ce quelle considre avant tout lusager et lapprenant dune langue comme un acteur social ayant accomplir une tche, qui nest pas seulement constitue dactivits langagires, dans des circonstances et un environnement donns, diffrents de ceux de lheure de cours traditionnelle, lintrieur dun domaine daction particulier. (CECR, chapitre 2, page 15). Voir annexe 2 tableau 2
Les lves sont amens sortir de leur rle de consommateurs passifs. La tche gagnera son
titre de dmarche actionnelle si en cours danne il est possible dorganiser une rencontre autour des livres, comme un dfi-lecture avec une participation massive de lensemble des lves.
Claudine Iung, novembre 2006
-
La lecture autonome et les chelles de descripteurs
du CECRL
La tche dfinit des activits langagires de communication, qui elles-mmes
engagent des comptences mettre en uvre pour raliser la tche et que llve devra pouvoir avoir sa disposition et mobiliser bon escient pour parvenir un rsultat dtermin.
Tche : Je voudrais que mes lves soient capables de mener bien la lecture dun Reader du CDI. A la fin de leur lecture, ils rdigeront une courte fiche dapprciation quils colleront sur la page de garde du livre avant de le rendre au CDI CECRL : les grandes activits langagires mises en uvre sont donc : comprendre : lire pour soi-mme, et crire pour informer ses pairs.
COMPRENDRE : lire
A2 Je peux lire des textes courts trs simples.
B1 Je peux comprendre des textes rdigs essentiellement dans une langue courante.
B2 Je peux comprendre un texte littraire contemporain en prose.
C1 Je peux comprendre des textes factuels ou littraires longs et complexes et en apprcier les diffrences de style.
(Voir aussi page 57 le tableau des descripteurs : Comprhension gnrale de lcrit.)
ECRIRE
A2 Je peux crire des messages simples et courts. Je peux crire une lettre personnelle trs simple.
B1 Je peux crire un texte simple et cohrent sur des sujets qui mintressent personnellement. Je peux crire des lettres personnelles pour dcrire
expriences et impressions.
B2 Je peux crire des textes clairs et dtaills sur une grande gamme de sujets relatifs mes intrts. Je peux crire un rapport en transmettant une information
ou exposant des raisons pour ou contre une opinion donne. Je peux crire
des lettres qui mettent en valeur le sens que jattribue personnellement aux vnements et aux expriences.
C1 Je peux mexprimer dans un texte clair et bien structur et dvelopper mon point de vue. Je peux crire sur des sujets complexes en soulignant les
points que je juge importants. Je peux adopter un style adapt au
destinataire.
(Voir aussi page 52 le tableau des descripteurs : Ecriture crative)
-
La tche de lecture autonome : les composantes
Comptences
gnrales
individuelles : Je suis capable de
lire dans
plusieurs langues
et dexprimer mon avis.
Stratgies - de lecture que
je mets en
place pour lire
un texte long,
- dcriture pour le commenter.
Comptences communicatives je communique avec lauteur, puis avec ses futurs lecteurs
Domaine et
thmes A mon libre choix
(cf. Les droits du lecteur de Pennac)
Les comptences
linguistiques que
je mobilise :
- grammaticales,
- lexicales,
- syntaxiques.
Les comptences
pragmatiques :
- discursives
(organisation
du texte),
- fonctionnelles
(sens du message)
- interactives (entre
les lecteurs).
Les comptences
sociolinguistiques :
- marqueurs de
rgles sociales,
- jadapte mon discours mon
interlocuteur.
Situation A mon libre choix
(cf. Les droits du lecteur de Pennac)
Activits langagires
Tche communicative : je lis en anglais rsultat identifiable :
Jcris une fiche dapprciation du roman que je colle lintrieur du livre pour donner envie ou non aux futurs lecteurs du CDI demprunter ce livre
-
ANNEXE 4
Les droits imprescriptibles du lecteur Comme un roman, Daniel Pennac
1. Le droit de ne pas lire. 2. Le droit de sauter des pages. 3. Le droit de ne pas finir un livre. 4. Le droit de relire. 5. Le droit de lire nimporte quoi. 6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement
transmissible).
7. Le droit de lire nimporte o. 8. Le droit de grappiller. 9. Le droit de lire haute voix. 10. Le droit de nous taire.
-
EVALUATION DE LEXPRESSION ORALE (Seconde)
Prendre part une conversation
I- DESCRIPTION.
Prsentation aux lves de la tche : un jeu de rle.
Le professeur joue le rle du directeur de linternat et les 3 lves de chaque groupe soit le garon soit le pre, soit la mre. Les rles seront attribus au moment du jeu
seulement. (Texte du manuel Projekt Deutsch 2de p.28: Ankunft im Internat )
Etude du texte en autonomie
Les lves travaillent par groupe de trois, avec une grille de lecture les aidant
collecter les informations utiles pour le jeu.
De plus ils recherchent dans le livre (page indique) des expressions leur permettant
dexprimer le got, lintrt pour quelque chose. Dans la partie grammaire, ils rvisent la forme de politesse.
Jeu :
Ds quun groupe est prt, il vient jouer avec le professeur qui les accueille en rpartissant les rles. Tous les lves seront valus.
Les groupes qui sont passs ont le choix entre plusieurs activits :
-ils co-valuent leurs camarades
-ils prparent un exercice V/F lintention de leurs camarades pour mettre en relief certaines informations
-ils proposent les traces crites
-ils lisent un document complmentaire
II- CRITRES DEVALUATION. Il sagit dune valuation sommative, aprs diffrentes activits dentranement.
Niveau A2 : communiquer lors de tches simples ne demandant quun change dinformations sur des sujets familiers.
A2-3 : Descripteurs :
*peut avoir une conversation courte sur des thmes qui lintressent : parler de ce que lon aime en ragissant ce que les autres disent et en russissant parler de soi. *peut discuter de projets : passer en revue diffrentes possibilits
Et pour cela :
*peut attirer lattention pour signaler quil souhaite intervenir (comptence pragmatique : tour de parole)
*prononciation suffisamment claire pour tre compris malgr un net accent
tranger (matrise systme phonologique)
*peut utiliser les expressions courantes simples et suivre les usages de base de
relations sociales simples. (correction sociolinguistique)
-
III- GRILLE
Les lves ont connaissance des critres de cette grille avant le jeu de rle (ils ont
particip leur laboration).
Aprs le jeu, chaque lve colle cette grille dans le cahier, sur laquelle le professeur a
indiqu les points pour chaque critre (/5 points) et la note /20
Cette grille resservira au cours de lanne, les critres volueront selon les activits et les moments de lanne.
oct
A2-3
(jeu de
rle)
Total
*Ragir/rebondir
*Rinvestissement des
expressions du texte +
relations sociales
*Infos collectes dans texte
*Prononciation/jeu
*
*
/20
Franoise PATARD
Lyce Jeanne dArc - NANCY
-
DUWY MCBARRET
Crer des situations o la langue sera utilise pour faire quelque
chose de concret :
Il ne sagit pas dcrire une histoire pour obtenir une note, mais dcrire pour faire lire des pairs.
Mettre en uvre des comptences donnes pour un rsultat particulier et observable :
Partage des tches, du rle de chacun, en fonction des intrts et / ou
aptitudes : dessinateurs, typographes, crivains, metteurs en scne,
prsentateurs, - Comptences gnrales
- Comptences linguistiques (lexicale, grammaticales, phonologiques)
- Comptences sociolinguistiques (rgles de politesse)
- Comptences pragmatiques (structure du discours)
Mener bien un projet, atteindre un objectif, rsoudre un
problme :
Se donner les moyens de se concerter.
Se donner les moyens de viser le moyen terme.
Se donner les moyens de chercher et trouver des solutions.
Se donner les moyens de prendre des dcisions pour raliser quelque
chose plusieurs.
Claudine Iung et la classe de 2
nde Projet, 2006-2007
-
A WEEK
IN THE LIFE
OF
Duwy McBarret
2nde Projet, mai 2007
MONDAY
Duwy McBARRET went to school.
9.30 a.m. In a maths class, he decided to make a
joke (he disconnected the computer screen of
his teacher) but sadly the teacher saw him and
decided immediately to punish him, and he
expelled him for the day. During the day Duwy
went to the next school and flirted with a girl
whom he found very nice.
12 a.m. He ate at the fast-food restaurant with
the girl. They talked and afterward, they
decided to go to Duwys home. They drank
coffee and played on Duwys computer.
17.30 a.m. The girl left Duwys house but before
leaving, she gave Duwy her personal telephone
number.
Duwy was very tired, and after eating a
sandwich and doing his homework, he slept.
SUNDAY
Duwy McBarret stayed in bed very late, until
about twelve oclock. He was tired after such a
bad week. In the afternoon, as it was Sunday,
and the streets were empty, he got very
bored. So, he decided to paint the wall of the
police station yellow, red and green.
The policemen went out, and when they
saw Duwy, they chased him. He did not want to
be caught by the police, because of the joints
he had in his pockets. Thats why he hid in a
garden.
When everything was quiet again, he
went out into the street and ran as fast as he
could. Unfortunately, he fell and broke his arm.
He had to go to the hospital, and when he could
go back home, his girl friend took care of him.
No school for him next week.
EDITORIAL FOREWORD
Duwy McBarret is a 15 year old teenager.
He is quite disorganized and sometimes he
is a troublemaker. But he is considered a
jolly good fellow by his schoolmates.
However Duwy is not a bad boy, he is funny,
nice and in a way he is a philosopher.
All in all, he is a lucky man.
During the week Duwy McBarret is often in
a bar because he likes to drink. He doesnt
really like school where he goes from time
to time.
He has an interesting life.
M.K.
-
Lapproche actionnelle
Mettre les lves en action,
cest leur donner loccasion,
dans des activits langagires
adaptes au nouvel apprentissage,
de mettre en uvre leurs comptences,
en mobilisant leurs connaissances,
rendues plus oprationnelles par :
- des aptitudes utiliser ces
connaissances bon escient,
- et une attitude positive
vis--vis de la tche effectuer.
-
PROGRAMMER LAPPRENTISSAGE
Instructions Officielles pour la classe de seconde,
BO n7 du 3 octobre 2002, page 17
Des supports varis et nombreux, associs une programmation
des savoirs, la construction des comptences et un
entranement intensif et rgulier sont les garants de lautonomie et des acquisitions stables de llve.
Ces activits varies prendront tout leur sens si lenseignement et lapprentissage des savoirs sont rigoureusement programms. Le lexique et la phonologie, au mme titre que la grammaire,
ncessitent une programmation ; celle-ci implique une rflexion
sur les objectifs de remdiation et dacquisition mais aussi sur la progression en spirale.
Les valuations diagnostiques de dbut danne et les valuations formatives et sommatives rythmeront cette programmation. Elles
permettent en effet de tester non seulement tous les savoirs
(grammaire, lexique et phonologie) mais aussi les savoir-faire
dans les quatre grands domaines de comptence.
-
La structuration dans lapprentissage
Pour comprendre le monde, et agir sur lui, ne faut-il pas, la fois, sapproprier des connaissances tendues et construire des comptences susceptibles de les mobiliser bon escient ? (Philippe Perrenoud, Construire des comptences lcole, ESF diteur, 1997)
Do le double objectif denseignement pour un apprentissage rentable :
- Enseigner un bagage minimum, en fixant un seuil de connaissances ncessaires au bon fonctionnement des comptences,
- Favoriser le dveloppement de ces comptences pour les amener utiliser, intgrer, mobiliser au mieux les connaissances acquises.
Il sagit donc pour lenseignant :
1. Daider les lves organiser les connaissances parcellaires, acquises au fur et mesure des
diffrents apprentissages, en un ensemble assez
riche et cohrent pour leur permettre daller piocher au bon endroit, et y trouver, de quoi
rsoudre une tche donne.
Apports majoritairement disciplinaires.
2. De donner loccasion aux lves danalyser la tche, et chercher les moyens de la rsoudre, en
structurant des stratgies de rsolution du
problme, qui mettent en uvre les connaissances prcises utiliser au bon moment.
Stratgies transdisciplinaires.
Lvaluation diagnostique, et la remdiation qui y est attache, est un de ces moments de structuration pour llve.
Claudine Iung, mars 2005